Livret d'artiste - Prochain arrêt - Pascal Konan

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Pascal arrêt

prochain Konan ?



Pascal arrêt

prochain Konan ?




Pascal Konan dans son atelier

Jardin Rouge, 2021


C’est par le prisme d’un sage philosophe que cet ensemble de peintures est à regarder. Pascal Konan a débuté sa pratique artistique il y a quinze ans. Après ses études à l’académie des Beaux Arts d’Abidjan, il choisit de s’exprimer par les Arts et de devenir artiste, ainsi il se donne la possibilité de diffuser une parole. Sa résidence à la Cité des Arts à Paris, marque le passage à une réflexion plastique sur l’essor de nos villes. L’art tel un agitateur social s’incarne à travers ses œuvres. Pascal Konan observe les villes vues de là-haut celles ivoiriennes et plus généralement celles d’Afrique de l’Ouest. Chaque cité révèle une mémoire, une histoire singulière. On devine une expansion accrue de nos mégalopoles, mais toujours grisante propice aux imaginaires. L’action individuelle est selon lui une manière de concrétiser l’humanisme. La question des e-déchets anime l’artiste qui s’attelle à leur insuffler une seconde vie. La poésie s’exprime dans la façon dont les circuits imprimés de nos ordinateurs, de nos télévisions, de nos consoles de jeux peuvent servir plusieurs fois, dans des buts distincts. Ces objets symptomatiques de nos sociétés matérielles deviennent alors outils du peintre, transformant en irremplaçable nos poubelles.


L’Homme, présent dans ses œuvres, semble être le spectateur, parfois distant ou inconscient, de ce théâtre du monde. Ainsi peut-on apercevoir dans les toiles de l’artiste ces silhouettes, dans l’ombre, qui se moquent de demain. Les connexions sont désincarnées, l’horizon lointain, quel sera le prochain arrêt ? Pour le moment, on danse sur la planète bleue…et sur la planète rouge. La métaphore exprime l’énigmatique du développement des villes. Pascal Konan pose l’exigence de nous interpeller sur nos représentations du futur et nous ouvrir sur de nouvelles voies de pensées. A Marrakech, à Jardin Rouge, l’artiste vit sa résidence comme un laboratoire. Il explore l’art du recyclage et impose à sa pratique la conscience que chacun doit prendre part à cette appréhension. Dans un contexte où les clivages sociaux et la dégradation de notre environnement s’accentuent, Pascal Konan évoque dans une chorégraphie non tragique les enjeux de demain. On décèle le rêve et le désir, d’une société autre, d’utopies non alignées.

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Studio

Jardin Rouge, 2021


It is through the prism of a wise philosopher that this set of paintings is to be viewed. Pascal Konan began his artistic practice fifteen years ago. After his studies at the Academy of Fine Arts in Abidjan, he chose to express himself through the arts and to become an artist, thus giving himself the opportunity to spread a word. His residency at the Cité des Arts in Paris, marks the passage to a plastic reflection on the development of our cities. Art as a social agitator is embodied in his works. Pascal Konan observes the cities seen from above, those of Ivory Coast and more generally of West Africa. Each city reveals a memory, a singular history. We can guess an increased expansion of our megalopolises, but still exhilarating and conducive to the imaginary. According to him, individual action is a way of making humanism concrete. The question of e-waste animates the artist who strives to give it a second life. The poetry is expressed in the way the printed circuits of our computers, televisions and games consoles can be used several times, for different purposes. These objects, symptomatic of our material societies, become the painter’s tools, transforming our bins into irreplaceable objects.


The human being, present in his works, seems to be the spectator, sometimes distant or unconscious, of this theatre of the world. Thus, in the artist’s paintings, we can see these silhouettes, in the shadows, who don’t care about tomorrow. The connections are disembodied, the horizon distant, what will be the next stop ? For the moment, we are dancing on the blue planet...and on the red planet. The metaphor expresses the enigmatic nature of city development. Pascal Konan asks us to question our representations of the future and to open up new ways of thinking. In Marrakech, at Jardin Rouge, the artist lives his residence as a laboratory. He explores the art of recycling and imposes on his practice the awareness that everyone must take part in this apprehension. In a context where social divisions and the degradation of our environment are increasing, Pascal Konan evokes in a non-tragic choreography the challenges of tomorrow. We can see the dream and the desire for a different society, for unaligned utopias.

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Rabat - 2021 Technique mixte sur toile 180 x 180 cm



Les gardiens du temple - 2021 Technique mixte sur toile 150 x 150 cm




Mogo puissants - 2021 Technique mixte sur toile 180 x 180 cm



Horizon lointain - 2021 Technique mixte sur toile 120 x 120 cm


La prière du soir - 2021 Technique mixte sur toile 150 x 150 cm




Des astres - 2021 Technique mixte sur toile 150 x 150 cm


Agadir - 2021 Technique mixte sur toile 180 x 180 cm



Pascal

Konan

Diplômé de l’Ecole Nationale des BA d’Abidjan, tu y enseignes aujourd’hui la peinture tout en pratiquant ton activité artistique. Quand l’art est-il devenu pour toi une vocation ? Je ne saurais situer de façon calendaire le début de ma vocation. Par contre, je parlerai de cet attrait pour la chose artistique qui a débuté depuis mon enfance. En effet, j’ai grandi dans une famille d’artistes. Ma mère, étant responsable d’un groupe de chant à l’église, j’ai été confronté très tôt à cette réalité musicale. A l’âge de 7 ans j’ai réussi à faire partie de l’orchestre du groupe en tant que batteur. Cela a certainement constitué pour moi un fait majeur dans ma sensibilité pour l’art en général. Pendant que je m’exerçais à la musique, il m’arrivait de dessiner sur tous les supports. Alors mon père (paix à son âme), contrairement à la mentalité de l’époque selon laquelle les arts plastiques représentaient une discipline d’échec social, a eu la présence d’esprit de me faire fréquenter un atelier de calligraphie pendant les vacances et ce, durant tout mon cursus scolaire jusqu’au brevet d’étude. La décision de poursuivre mes études en Arts-Plastiques et d’en faire une réelle activité a été prise en classe de 3ème. J’ai été influencé par un excellent professeur d’arts plastiques qui m’a donné une vision plus large de la réalité artistique. Etant à la croisée des chemins et confronté au choix de mener soit des études scientifiques, soit des études artistiques, ma passion pour ces dernières a pris le dessus. J’ai donc opté pour des études d’Arts Plastiques, tout en décidant de jouer de la musique à l’église, laquelle m’offrait une tribune d’expression. Ce choix a été motivé par la volonté d’exercer mes deux pratiques, pour n’en abandonner aucune, face au nombre très limité et très sélectif des espaces dédiés à la peinture dans les années 80. Je me réjouis de ce double choix inspiré car je me suis enrichi, même si aujourd’hui la place accordée à la peinture est largement prédominante.


« D’ailleurs c’est ce qui caractérise l’essence même de ma démarche qui est celle de susciter un intérêt commun pour la question de la portée de la responsabilité de nos actions sur notre destinée intrinsèquement liée à celle de notre planète. » Quelles sont tes influences artistiques ? Mes influences sont nationales et internationales. En Côte d’Ivoire, j’ai eu la chance de faire des ateliers d’artistes tels que Bp Konan, James Houra et Mathilde Moro. L’atelier BP KONAN a été pour moi le lieu de rencontre avec une activité et une réalité essentiellement artistiques. J’entrais pour la première fois et encore jeune en contact avec un artiste et son atelier. Cela a été une expérience inoubliable car je découvrais des outils et des supports d’expression différents des miens.

Propos recueillis à Jardin Rouge, résidence artistique de la Fondation Montresso* à Marrakech - 2021.

Ma rencontre avec les artistes et mes maitres Mathilde Moro et James Houra s’est faite à l’école des Beaux-Arts d’Abidjan. Ils ont encadré mon travail technique et pratique afin d’obtenir mon diplôme. Par ailleurs, fréquenter leurs différents ateliers m’a permis de me familiariser avec le milieu de l’art à travers leurs expositions et de découvrir d’autres techniques et approches. Sur le plan international, l’étude et l’enseignement des mouvements et courants artistiques des XIX ème et XX ème siècles en tant que professeur d’histoire de l’art occidental au sein d’un lycée pendant une dizaine d’années, ont été pour moi particulièrement déterminants pour ma compréhension des paradigmes et du discours de l’art contemporain. Ces expériences m’ont permis d’explorer et de questionner le matériel, le matériau et les différentes approches techniques et conceptuelles.


En 2019 tu as été invité par la Fondation Montresso* à participer au programme In-Discipline aux côtés de quatre autres artistes, comment s’est déroulée cette première rencontre ? In-Discipline a été pour moi une expérience enrichissante. Je connaissais deux artistes parmi eux, car j’avais une idée de leur travail, mais trop superficielle. Cependant, nous avons fini par nous côtoyer, mieux nous connaitre pour pouvoir confronter nos points de vue autour d’une thématique. Avoir un regard extérieur d’un autre artiste et plus précisément d’un autre compatriote est très enrichissant et permet de tenter des choses en dehors de son cercle d’aisance. Nous ne sommes pas toujours efficaces lorsque nous persistons à emprunter le même chemin. Et Jardin Rouge conditionne une saine émulation des expressions artistiques et permet d’explorer et d’exploiter des pistes nouvelles. C’est toujours excitant pour moi d’y retourner et tenter des choses nouvelles. Tout ceci est rendu possible bien sûr par le professionnalisme et l’esprit d’équipe du personnel que je salue au passage. La question des e-déchets est au cœur de ton travail, peux-tu nous expliquer le titre de ta nouvelle série, Prochain arrêt ? Prochain arrêt est un titre évocateur pour moi. L’expression choisie résulte de mon échange avec l’équipe de Jardin Rouge. Un exercice que j’aime particulièrement pratiquer, car cela me permet d’apprécier le niveau d’intérêt ou de participation de l’autre pour mon travail, ainsi que sa vision des choses. Il me semble qu’un bon artiste l’est techniquement, mais un grand artiste invite la participation de l’autre. D’ailleurs c’est ce qui caractérise l’essence même de ma démarche qui est celle de susciter un intérêt commun pour la question de la portée de la responsabilité de nos actions sur notre destinée intrinsèquement liée à celle de notre planète.


Un voyage au sein duquel nous sommes tous embarqués et qui requiert des gestes, des réflexions, des productions et des attitudes de gestion environnementale responsable car nous amorçons un virage délicat qui déterminera la qualité de notre prochain arrêt. En 2015 déjà, tu réalises au cours de ta résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris le projet ART-LERTE visant à décrire l’attitude insouciante de l’homme face à son environnement. Éveiller les consciences est-ce selon toi le rôle d’un artiste ? Que peut faire ou dire un artiste, si ce n’est de s’inscrire dans une logique d’éveil de conscience. Dans la pratique contemporaine artistique, la question de la primauté de l’idée sur l’œuvre en est au centre. Les enjeux sociétaux, la question de l’exemplarité et de la transmission des valeurs dans un monde en déclin moral nécessitent de la part des artistes un positionnement fort en termes de message pertinent. Dans le cas contraire, nous parlons sans être audibles. Si notre parole n’est pas plus importante que le silence, alors il est conseillé de se taire.




Pascal

Konan

A graduate from the National School of BA in Abidjan, you teach painting while practicing your artistic activity. When did art become a vocation for you? I would not know how to situate the beginning of my vocation in a chronological way. I will however speak about this propensity for the art which began since my childhood. Indeed, I grew up in a family of artists. My mother being in charge of a singing group in the church, I was confronted very early to this musical reality. And at the age of 7 I managed to join the band as a drummer. Certainly this had a major impact on my sensitivity for art in general. While I was practising music, I sometimes drew on all kinds of supports. Then my father, (may he rest in peace) contrary to the mentality of the time which saw the arts as a discipline that would lead to social failure, had the presence of mind to make me attend a workshop of calligraphy during the holidays and this, during all my school cursus until the junior school certificate. The decision to continue my studies in Arts and to make it an activity was taken in the 3rd grade. I was influenced by an excellent teacher. I was hesitating between pursuing scientific or artistic studies but my passion took over. I therefore opted for Visual Arts while deciding to practice music in the church, which offered me a platform of expression. This choice was motivated by the fact that I wanted to keep both practices because I ran the risk of not doing visual arts anymore if I chose music, given the very limited and selective number of places dedicated to painting in the 80s. I am delighted with this inspired choice because I have not abandoned a practice, even if today the place of painting is largely predominant.


“ What can an artist do or say, if not awakening consciousness. In contemporary artistic practice, the question of the primacy of the idea over the work is central. “ What are your artistic influences? The influences are national and international. In Ivory Coast, I have the chance to do workshops with artists such as Bp Konan, James Houra and Mathilde Moro. The BP KONAN workshop was for me the place where I really started my artistic practice. It was my first contact with an artist and his studio at a young age. It was an unforgettable experience because I discovered for the first time tools and means of expression that were different from mine.

Interview conducted at Jardin Rouge, the artistic residence of the Montresso* Art Fondation in Marrakech - in 2021.

My meeting with the artists and my masters Mathilde Moro and James Houra happened at the School of Fine Arts in Abidjan. They supervised my technical and practical work for the diploma. Attending their various workshops allowed me to familiarize myself with the art world through their exhibitions and to discover other techniques and approaches. Internationally, the study and teaching of the artistic movements and currents of the 19th and 20th centuries as a teacher of Western Art History in a high school for about ten years, has been for me very determining in my understanding of the paradigms and discourse of contemporary art. These experiences have allowed me to explore and question the different technical and conceptual approaches.


In 2019 you are invited by the Montresso* Art Foundation to participate in the In-Discipline programme alongside four other artists, how was this first meeting? In-Discipline has been an enriching experience for me. I knew two of the four artists because I had an idea of their work, but a superficial one. We then got to know each other and confront our points of view around a theme. To have an outside look from another artist and more precisely from another compatriot is very enriching and allows you to push your boundaries. We are not always effective when we persist in staying on the same path. And Jardin Rouge conditions, an healthy emulation of artistic expressions, allows us to explore and exploit new paths. It’s always exciting for me to go back and try new things. All this is made possible, of course, by the professionalism and team spirit of the staff, whom I salute. The question of e-waste is at the heart of your work. Can you explain the title of your new series, ‘Prochain Arrêt’? ‘Prochain Arrêt’ (Next stop) is an evocative title for me. The chosen expression results from the exchange with the team of Jardin Rouge. An exercise that I particularly like because it allows me to appreciate the level of interest or participation of the other in my work and vision of things, because for me a good artist must be good technically but a great artist invites the participation of the other. Moreover, this is the essence of my approach, which is to arouse a common interest in the question of the responsibility of our actions on our destiny, intrinsically linked to that of our planet.


A journey in which we are all embarked and which recommends gestures, reflections and attitudes of responsible environmental management because we are embarking in a delicate shift that will determine the quality of our future. In 2015 already, during your residency at the Cité Internationale des Arts de Paris, you realized the ART-LERTE project, which aims to describe the carefree attitude of man towards his environment. Do you think that raising awareness is the role of an artist? What can an artist do or say, if not awakening consciousness. In contemporary artistic practice, the question of the primacy of the idea over the work is central. Societal issues, the question of exemplarity and the transmission of values in a world in moral decline requires strong positioning from artists, otherwise we speak without being audible. If our speech is not more important than silence, then it is advisable to be silent.



Salé - 2021 Technique mixte sur toile 180 x 180 cm



Que se passe t-il - 2021 Technique mixte sur toile 120 x 120 cm




La roue du temps - 2021 Technique mixte sur toile 150 x 150 cm



Horizon lointain 2 - 2021 Technique mixte sur toile 120 x 120 cm




La porte du futur - 2021 Technique mixte sur toile 150 x 150 cm



Vue du balcon - 2021 Technique mixte sur toile 150 x 150 cm


Pascal Konan Né en 1979. Il vit et travaille à Abidjan (Côte d’Ivoire). Diplômé de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts d’Abidjan, Pascal Konan y enseigne aujourd’hui la peinture. Mettant en scène la vie quotidienne des habitants d’Abidjan, l’artiste se fait l’interprète d’une émotion particulière, celle que produisent les villes africaines à travers leur densité et l’exubérante profusion de sons et d’odeurs qui les caractérisent. Ses peintures figuratives mettant en scène la ville, sont réalisées à partir de divers matériaux récupérés puis assemblés. Toute la démarche de Pascal Konan réside ainsi à la fois dans l’exaltation d’une enfance heureuse passée dans un des faubourgs d’Abidjan, mais également dans le témoignage de la précarité d’une Afrique aux prises avec l’urbanité. Il est Lauréat du prix UEMOA à la 10e biennale de DAK’ART et du prix Christian Lattier lui octroyant une résidence à la Cité Internationale des Arts de Paris. Born in 1979. Lives and works in Abidjan (Ivory Coast). Pascal Konan graduated from the National School of Fine Arts in Abidjan where he is currently teaching painting. The artist stages the daily life of the inhabitants of Abidjan in order to interpret a particular emotion, the one produced by African cities through their crowd and the exuberant profusion of sounds and smells that characterize them. His figurative paintings highlight the city; they are made of found materials. Pascal Konan’s whole approach lies both in the exaltation of a happy childhood spent in one of the suburbs of Abidjan, but also in the testimony of the precariousness of a continent grappling with urbanity. He won the UEMOA prize at the 10th DAK’ART biennial and the Christian Lattier prize, which granted him a residency at the Cité Internationale des Arts in Paris.



EXPOSITIONS INDIVIDUELLES / COLLECTIVES 2021 Exposition personnelle, Prochain Arrêt ?, Jardin Rouge, Fondation Montresso*, Marrakech, Maroc Exposition personnelle, Pascal Konan, Eureka Galerie, Abidjan, Côte d’Ivoire 2019 Exposition personnelle, Bleu Ciel, Eureka Galerie, Abidjan, Côte d’Ivoire IN-DISCIPLINE, Espace Expressions, Fondation CDG, Rabat, Maroc IN-DISCIPLINE, Espace d’Art Montresso*, Fondation Montresso*, Marrakech, Maroc 2017 Exposition personnelle, Rotonde des Arts Contemporains, Abidjan, Côte d’Ivoire 2016 Ségou’Art, Salon International de l’Art contemporain, Ségou, Mali Exposition personnelle, Alliance Française de Prétoria, Afrique du Sud Exposition collective, Hommage à la Biennale de Dakar, Martini, Suisse Exposition Internationale des arts et de la diversité, Nice, France 2014 Exposition collective, Maison AISSA DIONE, 4ème édition de PARTCOURS, Dakar, Sénégal Participation à la semaine culturelle ivoirienne, Burkina Faso. Exposition collective, Fondation Donwahi, Abidjan, Côte d’Ivoire 2013 Participation aux 7èmes Jeux de la Francophonie, Nice, France 2012 Participation au IN et au OFF de la 10ème édition de la Biennale Internationale de l’Art africain contemporain (Dak’art), Dakar, Sénégal 2011 Participation au Salon International des Arts Plastiques d’Abidjan (SIAPA), Côte d’Ivoire Exposition collective, Rotonde des Arts Contemporains, Abidjan, Côte d’Ivoire 2010 Exposition à la BICICI « Ami des arts », Abidjan, Côte d’Ivoire

2009 Participation aux 6èmes jeux de la Francophonie, Beyrouth, Liban Exposition personnelle, Musée de Niamey au 1er jeu de la CEN-SAD, Niger Exposition personnelle, Galerie Dominante, Abidjan, Côte d’Ivoire 2008 Exposition collective, Banque Mondiale, Abidjan, Côte d’Ivoire 2007 Exposition personnelle, Galerie Art du temps, Abidjan, Côte d’Ivoire 2003 Festival de l’Eau, Côte d’Ivoire 2001 Semaine culturelle du Musée des Civilisations de Côte d’Ivoire RESIDENCES 2021 Résidence artistique à la Fondation Montresso*, Marrakech, Maroc 2018 Résidence artistique à la Fondation Montresso*, Marrakech, Maroc 2017 Résidence artistique à la Fondation sur le Niger, Ségou, Mali 2015 Résidence artistique à la Cité internationale des arts, Paris, France DISTINCTIONS 2016 Prix spécial du Jury au Salon International de l’Art contemporain, Mali 2014 Lauréat du prix Christian Lattier donnant droit à une résidence artistique à la Cité Internationale des arts de Paris 2012 Lauréat du prix UEMOA à la 10ème biennale de DAK’ART, Dakar, Sénégal 2009 Grand prix Guy Nairay Médaillé d’or aux premiers jeux de la CEN-SAD, Niamey, Niger 2003 Prix spécial du Jury au festival de l’Eau, Côte d’Ivoire



Prochain arrêt ?

Salle des Casques, Jardin Rouge Avril 2021 - Marrakech, Maroc



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