Le journal de chambéry septembre octobre novembre 2015

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SEPTEMBRE • OCTOBRE • NOVEMBRE 2015 Maison de quartier Chambéry • www.chambery.be

MON QUARTIER

Le journal de Chambéry Solidarité !


Nostalgie d'été chaleureuse et amusante

Excursion d'été

Portes ouvertes en septembre


Solidarité

Editorial • • • 3

Notre troisième numéro de cette année est consacré au thème de la solidarité et se veut être un appel à une société plus solidaire, plus chaleureuse. Avez-vous déjà entendu les expressions 'solidarité chaude' et 'solidarité froide' ? Et oui, dans le secteur social aussi on aime bien jongler avec des mots. Regardons ce qui se cache derrière ces termes. La solidarité froide est la solidarité organisée et strictement réglée par le pouvoir public. Il y a des conditions bien établies et des règles à suivre si l’on veut faire appel à cette solidarité. Ces conditions et règles ont été créées dans le but d’être le plus objectives possible et sont une tentative de mettre la barre au même niveau pour tout le monde, ce qui est noble en soi. Mais il s’en suit une bureaucratie froide et impersonnelle, qui par le biais de toutes sortes de formulaires à remplir, examine si vous avez droit à une aide. Si vous ne pouvez pas montrer le bon formulaire ou si vous ne correspondez pas à telle ou telle catégorie, vous passez entre les mailles du filet. La solidarité chaude, elle, est basée sur des relations de personne à personne. Nous rencontrons cette solidarité dans le cercle familial ou amical.Toutes sortes d’associations et d’initiatives citoyennes sont également nées de ces relations d’humain à humain, basées sur une réelle empathie. Les solidarités chaude et froide se complètent. En général nous pouvons dire que la solidarité chaude essaie de remplir les trous laissés par la solidarité froide. Les actions spontanées d’aide aux réfugiés sont un bel exemple de solidarité chaude. Mais malgré les nombreux bénévoles qui se sont présentés et les nombreux dons, ces actions spontanées ne peuvent pas apporter de solutions à long terme. Les pouvoirs publics (nationaux et européens) doivent de façon urgente mettre en place une politique de réfugiés basée sur la solidarité et fournir une solution structurelle. Cela sonnera sans doute un peu bizarre et paradoxal, mais parce que le pouvoir public n’a pas rempli son rôle, nous faisons un appel à plus de solidarité froide.

Qu'est-ce que la Maison de quartier Chambéry ? Buurtwerk Chambéry est une maison de quartier située dans ce qu’il est convenu d’appeler le bas d’Etterbeek, un ensemble urbain à forte mixité sociale. S’y côtoient en effet pauvres et riches, jeunes et moins jeunes, tous issus de différentes cultures. La maison de quartier a pour but de favoriser les contacts entres ces différents habitants et d’améliorer leurs conditions de vie. Chambéry mène son action au travers de divers pôles : le centre de services, un endroit de rencontre pour les personnes âgées et moins âgées, qui propose un service de proximité et une grande variété d’autres services et activités, le restaurant social, le travail de quartier, le service pour les enfants et adolescents (WMKJ) et le service Chato, avec des équipes de rénovation et de dépannage. Chambéry dispose d’une série de locaux polyvalents que ses partenaires et les habitants du quartier peuvent également utiliser. Vous voulez en savoir plus sur nos services et activités? Contactez-nous par téléphone au 02 646 20 57 ou venez nous voir ! L’accueil est ouvert du lundi au vendredi de 9h à 14h et mercredi de 9h à 17h.

De krant van Chambéry, Mijn wijk • Le journal de Chambéry, Mon quartier •

Uitgave van vzw Buurtwerk Chambéry • Publication de la Maison de quartier Chambéry asbl • rue de Chambérystraat 24, 1040 Etterbeek • tel 02 646 20 57 • fax 02 639 13 03 • bw@chambery.be • www.chambery.be fb: Buurtwerk Chambéry Vzw & Chambéry Oh Oui • trimestriel • VU/ER: Olivia Vanmechelen • année19 n°4 • oct/nov/dec 2015 • 4 publications par an Les photos des activités peuvent être utilisées dans un but promotionnel. Si vous ne souhaitez pas figurer sur ces photos, informez-nous. • Quand vous avez fini de me lire... offrez-moi à votre ami(e) ou voisin(e)!

MERCI A TOUS LES VOLONTAIRES ET PARTENAIRES QUI CREENT CE JOURNAL AVEC NOUS avec le soutien de la Commission Communautaire Française


4 • • • Solidarité Parcours de Solidarité Un Parcours de Solidarité à Etterbeek, pour quoi faire ?

Depuis maintenant 4 ans la Maison de Quartier Chambéry, en partenariat avec un nombre croissant d’associations et services communaux, organise le parcours de solidarité. Ce parcours est mis sur pied dans le cadre de la journée mondiale du refus de la pauvreté du 17 octobre, et comporte différents objectifs : * Tout d’abord, sensibiliser à la pauvreté, ses réalités, ses causes et mécanismes * Ensuite mettre en avant le lien entre pauvreté et le non-respect des droits humain défendus par la déclaration universelle des droits de l’homme * Mais également mettre en évidence les alternatives existantes et la place de la solidarité, tant au niveau de l’individu que des institutions, dans la lutte contre la pauvreté. Afin de toucher le plus grand nombre et puisque la pauvreté c’est l’affaire de tous, ce parcours a lieu dans l’espace public.

Cette thématique sera abordée à travers trois grandes étapes, dans une perspective temporelle : Les solidarités d'hier: pour mieux comprendre le présent il nous semble important d’interroger l’aspect historique et de savoir comment notre réalité actuelle s’est construite dans l’histoire, sur base de quels constats et à partir de quels acteurs. Les solidarités d’aujourd’hui : Qu’en est-il de la justice sociale aujourd’hui, de notre système de solidarité institutionnelle, mais aussi à l’échelle de l’individu, quels constats pouvons-nous mettre en avant ? Les solidarités de demain : Face à tout ça, comment rêverait-on le monde solidaire de demain ? Nous avons conçu le parcours en distinguant les solidarités chaude et froide (à l’échelle des individus ou institutionnelle).

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DESSINS PAR THIES

Qu’est-ce qui sera abordé dans ce parcours ?

Cette année, la thématique centrale du parcours est la question de la ‘Justice sociale’.


Solidarité • • • 5

Et concrètement, comment ça se passe ? Le parcours se déroulera les 14-15 et 16 octobre de 10h à 16h dans l’espace public autour du carrefour de La Chasse. Ce parcours qui dure entre 1h30 et 2h, est jalonné d’animations qui permettent d’aborder de manière ludique les différentes thématiques décrites ci-dessus. Pour plus d’information : Betty D’Haenens, Maisons de Quartier Chambéry, (02/646.20.57 bw@chambery.be) parcours-solidarite-solidariteit1040.blogspot.be

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6 • • • Solidarité Internationale

Solidarité Internationale Ilse Taildeman, vous travaillez au service de la solidarité internationale de la commune. Quel sens donnez-vous à la solidarité? Quelle est la raison, ou qu'est-ce qui vous attire, du fait que vous choisissez d'y consacrer votre vie professionnelle? La solidarité, c'est l'ouverture vers les autres, faire des choix afin que tout le monde aille bien.Vous pouvez l'appeler de l'idéalisme naïf, ou un sens de justice fort. Je crois que tout le monde a le droit de vivre heureux. Le bonheur est une notion relative, cela va de soi. Mais dans notre société actuelle il est important qu'un nombre de conditions de base soit disponible : un job valable, un salaire suffisant, une habitation, une éducation, des services de santé, pouvoir s'épanouir, ...Tout le monde ne bénéficie pas des mêmes chances, ou ne dispose pas des mêmes moyens. L'abîme avec les pays en développement est énorme.Trop pour que je l'accepte. Je veux m'y consacrer quotidiennement.

Quelques recommandations ! Parcours de la Solidarité(14-16/10) Rassemblement des Citoyens du Monde (17/10) Drink de Solidarité (28/10) Film “La loi du marché" (25/10)

Quel rôle peut jouer la commune dans le contexte de la solidarité internationale? On ne peut boucher le trou entre les pauvres et les riches tout seul. Une action à niveaux différents s'impose, localement, sur le plan national et international. Nous faisons continuellement des choix qui ont un impact sur les autres : les aliments qu'on achète, les déchets qu'on jette, nos déplacements pour aller au travail... Derrière ces choix il y a un processus invisible: les personnes qui fabriquent tous ces produits et la nature qui doit sans arrêt en supporter tous les effets. Les conséquences de nos actions ne s'arrêtent pas à nos frontières, mais ce que nous faisons et la manière dont nous le faisons, c'est à nous-même de le choisir. La commune peut y jouer un rôle certain. En mettant l'accent sur ce processus invisible, via des actions de sensibilisation. En offrant du soutien financier et éducatif aux personnes qui ont élaboré un parténariat avec un projet dans un pays en voie de développement. Beaucoup d'entre eux font partie de notre conseil consultatif. En faisant la promotion du commerce équitable et en tenant compte lors de ses propres achats.

Qu'est-ce que nous pouvons faire afin que la solidarité devienne chose courante? Avoir une vision de notre avenir et de notre horizon peut nous guider à faire de la solidarité une chose courante. Regarder plus loin, hors de nos propres murs. Faire des choix conscients avec respect envers l'autre et envers la nature. Je pense qu'il est important que nous y consacrions une partie de notre temps. C'est un processus, cela ne va pas de soi, mais de temps à autre faire le point a son importance. Quel doit être l'impact du mois de la Solidarité? Nous voulons pendant le mois de la Solidarité, du 11 octobre au 11 novembre, montrer les initiatives qui agissent en faveur d'une société mondiale plus juste. L'enthousiasme peut enflammer des autres. Nous voulons montrer que l'idée de solidarité peut être intégrée dans la vie et le travail de chacun. Le plus important est de montrer un réseau large composé de gens qui s'engagent. Demandez le programme à l'accueil de Chambéry!


Internationale Solidariteit • • • 7

Bel-Guinée... partenaire local dans la Solidarité Internationale Comment est née votre envie de créer l’asbl Bel-Guinée? Nous y pensions déjà depuis quelque temps, en vue de réunir nos centres d’intérêts. En effet, les racines de mon mari se trouvent en Guinée Conakry et moi, j’ai une expérience dans le domaine social.Voilà ce qui a contribué à concrétiser notre idée de l’asbl Bel-Guinée. Quelles valeurs de la culture guinéenne voulez-vous promouvoir en Belgique? La solidarité est une tradition importante en Guinée, nous voulons la mettre en valeur et la transmettre à nos enfants. Notre slogan est d’ailleurs : Guinée, la beauté de la solidarité. Nous aspirons à une solidarité réciproque, c’est pourquoi nous voulons également informer et sensibiliser les gens d’ici et ainsi partager la force de l’engagement social. Pourquoi vous concentrez-vous sur les soins de santé, l’enseignement et les droits de la femme ? Notre asbl est composée de 8 volontaires ; 3 permanents en Belgique et 5 en Guinée Conakry. Nos cinq personnes qui habitent et travaillent en Guinée connaissent les besoins du pays à fond. Ce sont nos spécialistes sur le terrain. Notre asbl met l’accent sur des projets de développement pour les plus fragilisés : femmes et enfants. Nous voulons travailler de manière structurée, donc avec une vision à long terme.Au centre de notre action se trouve la stimulation de l’autonomie locale, tout en respectant la culture sur place. Pour le moment, nous nous penchons sur la mutilation génitale féminine (MGF) dans la capitale Conakry, plus spécifiquement dans la commune de Matoto. Par ailleurs, nous essayons de continuer notre collaboration avec une coopérative locale qui fabrique du beurre de karité. En soutenant une coopérative, vous agissez à différents niveaux : droits de la femme, autonomie locale, rôles et valeurs, enseignement, etc. En plus, nous arrivons à donner plus de visibilité à un sujet plutôt tabou, la MGF.

2014-2015 a été une année très difficile à cause de l’épidémie Ebola, mais nous ne perdons pas courage et désirons vraiment poursuivre notre action durant les mois et années à venir. Comment allez-vous participer au mois de la solidarité et quel message voulez-vous transmettre aux Etterbeekois ? C’est la deuxième année de suite que nous participons au mois de la solidarité et cette fois, ce sera via une collaboration avec 11 -11-11 et FARA asbl, soutenue par la commune d’Etterbeek, « service solidarité internationale » (ERTIS). L’action de solidarité aura lieu le 8 novembre dans la salle Gertrude à Etterbeek avec comme thème central « l’exclusion sociale ». Un délicieux repas solidaire et diverses activités de solidarité pour jeunes et moins jeunes sont prévus, bref, chacun y trouvera son compte. Soyez tous les bienvenus à cet événement de solidarité ! Notre message aux Etterbeekois :AGISSEZ !! Il y a un grand nombre de possibilités pour chacun d’entre nous, jeunes et vieux, écoles et entreprises, de soutenir Bel-Guinee et de partager ainsi la force de la solidarité. Avez-vous envie de prendre des initiatives et des responsabilités ? Voulez-vous faire partie d’une équipe enthousiaste et contribuer à un monde meilleur ? Ou voulez-vous organiser un événement en faveur de notre asbl ? Ensemble, nous allons chercher une chouette action que vous pourrez soutenir en tant que particulier, école ou entreprise. Pour plus d’info: www.bel-guinee.org ou sur nos actions via notre page facebook: www.facebook.com/belguineevzw


8 • • • WMKJ Engagés, Solidaire & Généreux Saliha, l'une des monitrices du WMKJ explique ce que le Ramadan peut signifier pour les musulmans : " Depuis plusieurs mois des produits alimentaires sont distribués dans diverses gares de Bruxelles et dans plusieurs squats par l'organisation ESG. Une équipe de bénévoles se retrouve chaque mercredi afin d’organiser, planifier et préparer la distribution, ils réceptionnent les dons et font des courses pour compléter les aliments manquant à leur liste imposée. Grâce à cela l’association ESG parvient à venir en aide à près de 250 personnes en difficultés. Malheureusement pour certaines périodes, les dons se font rares tandis que le nombre de sans-abris, lui, augmente. J’ai entendu parler de cette association pendant la période de ramadan, mais quelques jours avant ça, j’étais avec ma copine Hajar au téléphone. J’ai pris l’habitude d’appeler Hajar tard le soir juste après le ftour (couché du soleil, quand les musulmans recommencent à manger et boire pendant le ramadan) pour parler de notre journée et discuter des bons moments… et pleins d’autres choses fascinantes. C’est alors que le sujet de notre conversation s’est orienté vers le jeûne… ou plutôt le but du jeûne. Il ne s’agissait quand même pas de se priver de boire et manger pour obtenir la compassion des autres? Pour moi, c’était une évidence.Tous ces efforts, autant sur le plan physique que mental, que j’ai pu fournir pour obtenir seulement la sensibilité du monde ? Alors que des gens vivent toute l’année ce que j’ai vécu seulement un mois? Vous n’y croyez pas… il s’agit de bien plus que cela.Tels que mes parents me l’ont enseigné, réussir son jeûne, c’est se SURPASSER. Pour cela il faut avoir le MEILLEUR des comportements malgré la difficulté qui nous est imposée, il s’agit de favoriser l’amour et d’opter pour les bonnes œuvres: Compassion, charité, prière de nuit, retraite spirituelle,… et bien d’autres enchantements. J’ai proposé alors à Hajar quelque chose à laquelle j’ai souvent songé mais que je n’ai jamais osé. Je lui ai dit que ce serait bien de se retrouver pour cuisiner pleins de bonnes choses qu’on pourrait distribuer ensuite aux sans-abris.A ma plus grande joie, elle a tout de suite opté pour ma demande :-). En y réfléchissant aujourd’hui, le seul obstacle qui m’empêchait d’aller jusqu’au bout de mon idée c’était bien d’être seule à le faire. Quelques jours après cet échange, je reçois un coup de fil d’Hajar qui me parle de l’association ESG et de leur projet « Opération ramadan » qui consiste donc à aller à la rencontre des sans-abris et les aider en leur fournissant des plats préparés et pleins de bonnes choses. C’était bien mieux que ce que j’avais en tête, tous ces gens venant des quatre coins de Bruxelles afin d’offrir leur aide, ESG était la meilleure option qui nous était offerte. Le choix était fait, il nous fallait trouver une cuisine et c’est là que Chambery intervient :-). J’ai parlé du projet « Opération ramadan » à Lies et elle l'a directement approuvé. Quelle chance, tout allait si vite et bien. On s’est organisé pour trouver une date afin de préparer tous nos bons petits plats. Hajar m’a dit que deux de ses copines allaient aussi y participer, j’ai moi aussi invité ma cousine à nous donner un coup de main ainsi que mes charmantes collègues de Chambéry. On formait à nous tous une équipe de choc. Etant donné qu’Hajar ne connaissait pas encore Chambéry, elle s’est perdue en chemin, on en a rigolé après. Chacun savait quoi faire en cuisine, j’ai un peu galéré avec ma tortilla mais mes collègues de travail ont su rattraper tout ça. On était très en retard mais satisfaites de nous. On a beaucoup rigolé sur le chemin et avec une journée chargée comme celle-là, on n’a même pas ressenti la faim. C’est vrai qu’on se plaint beaucoup pendant le ramadan mais c’est le meilleur mois de l’année car on se permet de faire ce qu’on ne ferait probablement pas durant les autres mois de l’année. On s’interdit de blesser ou d’insulter, on se maitrise, on a un contrôle sur notre corps et on s’empêche de faire des choses qu'on pourrait regretter." Saliha


WMKJ • • • 9

Le Brusseleir Cup

Warme solidariteit

Vous souvenez-vous de Wouter? Notre collègue du WMKJ qui l’année passée a réussi avec beaucoup d’ardeur à motiver des gens à faire plus de sport. Il est toujours employé à temps partiel à Chambéry, mais Wouter a aussi un autre job au BXLR cup. Dans ce journal concernant la solidarité, il va nous en dire un peu plus.

Vous aussi vous avez trouvé que l'été était chaud cette année? C'est peut-être parce que les enfants et les moniteurs de Chambéry ont été très chaleureux: pendant plusieurs semaines ils ont collecté à manger et à boire pour les personnes sans papier qui logent dans un squat à Molenbeek.

Il y a 8 ans, Gilles De Bilde a fait fureur en tant que coach des Antwerp Streetboys, une équipe de football pour des sans abri et des sans domicile fixe à Anvers. La même année, il a participé avec cette équipe au championnat du monde du Homeless World Cup à Melbourne, en Australie. A l’époque, la VRT a résumé l’aventure australienne en 7 émissions très appréciées du public. Quand je parle aujourd’hui de mon travail à quelqu’un, le nom de Gilles est rapidement évoqué. Pour faire court: Monsieur De Bilde n’y est plus, mais le Belgian Homeless Cup fait encore rêver. Le Belgian Homeless Cup rassemble des personnes qui ont connu ou vivent actuellement une situation de sans abri ou de sans domicile fixe. Nous croyons que les gens trouvent de l’énergie dans le fait de “jouer au foot ensemble”, énergie qu’ils peuvent ensuite utiliser pour franchir de nouvelles étapes dans leur vie. Le football structure et rend fier. Les joureurs participent aux entraînements et ont de nouveau quelque chose de positif à raconter. Dans notre capitale, il y a un grand nombre de personnes qui sont ou ont été des sans abri ou des sans domicile fixe. C’est pourquoi nous avons créé à Bruxelles le Brusseleir Cup. Le BXLR Cup organise des activités durant toute l’année. Ce qu’il a de particulier, c’est son étroite collaboration avec le BX Brussels, le club du diable rouge Vincent Kompany. Nous assistons à leurs matchs à domicile à Jette, ils nous offrent des entraîneurs, des terrains de foot et un parrain – papa Kompany. La nouvelle saison du BXLR Cup commence début octobre. Je peux déjà vous dire que cette année, pas moins de 18 équipes vont s’affronter pour remporter le titre de champion bruxellois. Le tournoi final aura lieu début juin, en pleine euphorie EK, à l’Abattoir d’Anderlecht.

Avant que les vacances d'été aient réellement commencé, avec les moniteurs nous sommes allés visiter ce squat. Dans une résidence abandonnée, vivent 205 personnes qui n'ont pas d'autre endroit où aller, des hommes, des femmes et des enfants. Les jeunes ontété très impressionnés des conditions de vie de ces personnes. Ils partagent des petites chambres, les hommes et les femmes dans des lieux à part, sauf s'ils forment un noyau familial. Il y a une cuisine pour 250 personnes et trois véritables "héros" qui chaque jour font à manger pour tous les habitants. Il y a dans cette maison une grande solidarité, chacun apporte son aide, entre autres pour s'occuper des enfants et pour faire le nettoyage. Lorsque nous leur avons demandé ce que nous pourrions faire pour leur apporter notre aide, notre guide nous a répondu qu'il était déjà très content que nous soyons venus leur rendre visite. Ils se sont sentis soutenus déjà par notre simple visite. Et sinon, ils ont certainement besoin d'alimentation, de produits d'épicerie comme des pâtes et du riz et de l'eau en bouteille. De retour à Chambéry, les moniteurs ont motivé les enfants à récolter ces denrées.A leur tour, les enfants en ont parlé à leurs parents... et avant même qu'on le sache, nous avions un beau stock, que nous sommes allés apporter aux habitants du squat. Un TRES GRAND MERCI à tous ceux qui nous ont donné des denrées alimentaires! Des petites actions comme celle-ci peuvent faire la différence pour des personnes qui en ont besoin..


10 • • • Regards sur le quartier Article de Dorothée Bouillon, habitante de la première heure de la rue Ph. Baucq. La solidarité, c’est aussi bouger pour l’intérêt du plus grand nombre !

Ce qui s'est passé en juin 2015. Il est 19h30, le lundi 29 juin et il y a un petit attroupement devant la maison communale d’Etterbeek. Il y a quelques affiches, des calicots, des habitants et des bénévoles de Chambéry. La télévision est là. Dans quelques instants le Conseil Communal aura lieu. Le premier point à l'ordre du jour est une interpellation des habitants pour une commune hors TTIP. Une trentaine d'habitants veulent exprimer leur préoccupation : les conséquences néfastes pour tous les Etterbeekois quand ces accords de libre commerce entre l'Europe et les Etats-Unis seront approuvés. Ces accords doivent être signés fin 2015. Si beaucoup de Communes Belges (et des pays de l'Europe) s'expriment de manière symbolique et affirment que leur Commune est une zone hors des accords TTIP, il y a une chance que L'Europe ne signe pas ces accords. De quoi s’agit-il ? TTIP : un accord transatlantique de commerce et d'investissements. Les grandes entreprises, les multinationales auront les mains libres. Elles ne doivent plus tenir compte des accords commerciaux définis. Depuis juillet 2013, les négociations se poursuivent entre l'Europe et les Etats-Unis. La demande d'une zone hors TTIP pour toute l'Europe est une aspiration démocratique : le droit de pouvoir mettre en œuvre une politique communale spécifique. La question si des entreprises ont le droit de s'opposer aux lois démocratiques ou de réclamer des indemnités, ou de faire

annuler des lois contre la volonté des peuples et du monde politique. Le TTIP et d'autres accords forment une menace importante vis à vis de notre modèle social (l'assurance maladies, les allocation de chômage,…), la protection du consommateur, la règlementation écologique, la qualité des denrées alimentaires ... . Bruxelles sera agitée pendant la première moitié du mois d'octobre par toutes les actions qu'on mènera entre autres contre le TTIP. Pourquoi cette mobilisation pour une commune ‘Etterbeek’ hors TTIP? Parmi les habitants présents au Conseil Communal de juin, nous rencontrons Cécile, Georges, et Danny. Georges : "Ce qui m'interpelle le plus dans ces accords internationaux, c’est l’alignement vers le bas qui va entraîner la diminution des normes de travail, plus de flexibilité, une diminution des acquis sociaux et moins de protection sociale. Ensuite, la course au meilleur prix va faire disparaitre les distinctions entre productions locales et plus lointaines, et ainsi faire encore augmenter les transports de marchandises avec une augmentation des pollutions et un affaiblissement du lien social lié au niveau local.” “Des initiatives comme le restaurant social de Chambéry deviendraient impossible puisqu’elles seraient considérées comme une entrave à la libre concurrence.“ “Les médecins ne pourraient peut-être plus prescrire de médicaments génériques... ce qui augmenterait considérablement les coûts pour la santé!” Danny : « Moi je me mobilise pour l’avenir, les nouvelles générations mais aussi pour les seniors. Ces accords auront des conséquences énormes au niveau local en détruisant encore plus le lien social entretenus par les commerces de proximité et les services publics. On connaît déjà cette réalité

par exemple avec la poste mais ça va s’accélérer encore plus!” Cécile : « J’ai envie d’améliorer le présent et l’avenir. Je veux que les gens prennent conscience des enjeux pour eux et pour les autres. Je suis particulièrement sensible au bien-être, à ce qu’on mange et là ça va vraiment empirer” Avec nous pour les prochaines étapes ? Le Conseil Communal n'a pas pris de position le 29 juin. Les conseillers ont préféré de s'informer plus en profondeur sur les conséquences des accords TTIP pour la population locale. Georges : " Nous avons fait une forte impression avec 30 habitants au Conseil Communal. Si nous sommes encore plus nombreux au prochain conseil, nous pouvons exhorter nos élus à tenir compte des souhaits des habitants." Le verdict est tombé pendant le Conseil Communal du 21 septembre ! Georges : " Nous étions deux fois plus nombreux que pendant le Conseil de juin. Les conseillers n'ont pas chômé. Une motion adaptée a été approuvée. Etterbeek est une commune hors TTIP! Une dizaine de communes de Bruxelles se sont prononcées dans le même sens!"


Regards sur le quartier • • • 11 Qu'est-ce que je peux faire de plus pour être solidaire ? - S'informer sur ces accords et informer le plus d'habitants possibles. - Poser une affiche à la fenêtre : commune, quartier, rue, hors TTIP. - Être présent à la grande manifestation Européenne POUR UNE AUTRE EUROPE du samedi 17 octobre à partir de 13h à Bruxelles. Pour en savoir plus : Contact Dorothée Bouillon, pour le collectif citoyen Etterbeek hors TTIP, CETA,TISA, 02 644 26 64 et ou dorothee.bouillon@skynet.be

Précieux petits commerces de quartier Les petits commerçants du quartier ont un gand coeur, voilà ce qu'on peut dire après notre promenade dans le quartier proche, à la rencontre des échoppes. Pour la plupart ils sont installés là depuis longtemps et ont un contact remarquable avec leur clientèle. Depuis des années ils ont mené des actions pour aider le voisinage. Cela va d'une oreille attentive à un coup de main pour la livraison de mazout pour le chauffage. Nous vous présentons certains d'entre eux, qui chacun à sa façon contribue à une solidarité chaude. « Nous avons créé ce petit coin avec des bancs et des tables pour promouvoir la sociabilité entre nos clients et nos voisins. »

“Tout le monde devrait regarder son voisin, il y aurait moins de problèmes dans le monde.” Librairie Rue Baucq – Monique

Epicerie – Le coin d’Océane – Aylin

« Il y a trois CPAS à Etterbeek. Le CPAS, la Maison de quartier Chambéry et l’épicerie Kola. C’est un lieu de rencontre avec les clients et le moment de parler.» Epicerie Rue Nothomb 28 – Kola

‘Les clients, c’est comme notre famille depuis 16 ans. On les écoute, aide, parle,… Si on peut aider nous le ferons. Les invendus sont offerts aux personnes les plus démunies. C’est un plaisir de travailler dans ces conditions.’ Gökçe market – Rue Nothomb - Gökçe


12 • • • Épargner solidaire Un groupe d’épargne collective et solidaire (GECS) sur Etterbeek Depuis 10 ans, des projets de groupe d’épargne collective et solidaire (GECS) ont été mis en place grâce au Ciré, initiateur de ce type de projets, et du Fond du Logement. L’objectif est de permettre à des ménages à faibles revenus d’accéder à la propriété d’un logement à travers un processus collectif, apprenant et solidaire pendant 2 ans. C’est ainsi que la Maison Médicale de Maelbeek avec le soutien d’autres partenaires (asbl Chambery, asbl Habitat et Rénovation, cellule logement du CPAS d’Etterbeek, le Ciré) et de volontaires a mis en place un projet GECS sur Etterbeek grâce au contrat de quartier Chasse-Gray. Mais comment se déroule ce type de projet ? Un groupe de 25 personnes/familles, sélectionnées par un comité d’accompagnement, vont devoir se constituer en association de fait. Ceci pour une période de 2 ans, de janvier 2016 à janvier 2018. Ils vont devoir choisir un montant d’épargne à mutualiser chaque mois. Par ailleurs, ils vont choisir un fonctionnement et des thématiques qu’ils aimeraient aborder lors des assemblées générales mensuelles. Une fois qu’une famille trouve un logement, elle va pouvoir piocher dans la caisse commune pour pouvoir avancer l’acompte lors de la signature du compromis de vente. Le Fond du Logement renfloue la caisse commune afin que les autres familles puissent continuer à en bénéficier. Au bout de 2 ans, toutes les familles récupèrent ce qu’elles ont mis dans la caisse commune. La difficulté dans ce type de démarches est évidemment liée à la thématique elle-même et plus particulièrement lors des étapes de l’acquisition (visite du logement, offre d’achat, compromis de vente, …). Le fait d’affronter cela collectivement, de se soutenir, de partager nos expériences permet plus facilement de concrétiser son projet d’achat.

Ciré Qu’est-ce que le Ciré ? Le ciré est né en 1954, au lendemain de la convention de Genève, à l’initiative de services de charité, des syndicats et curieusement du patronat. Ceci parce qu’à l’époque, il était question d’immigration par le travail, il fallait notamment accueillir des migrants hongrois pour travailler dans les mines. Le Ciré a été créé pour initier ces personnes à la langue et s’occuper, à travers ces différents organismes, de l’accompagnement sociojuridique de ces personnes. Depuis plus de 60 ans, le Ciré se penche donc sur la question des demandeurs d'asile, des réfugiés et des étrangers avec ou sans titre de séjour. Les migrations, l'accueil des demandeurs d'asile, la régularisation des sans-papiers, la politique d'enfermement et d'expulsion des étrangers ou encore l'intégration de ces personnes dans notre société sont au coeur de nos activités et de nos réflexions. Quelles sont les missions du Ciré ? Il y a des cours de français pour des personnes avec ou sans papier. Nous leur donnons des bases pour les orienter ensuite vers d’autres organismes. Il y a le service Travail, Equivalence et Formations, qui à travers des permanences et en partenariat avec Actiris permet d’orienter les personnes par rapport à des études, des formations et également de faire reconnaître leurs diplômes. Il y a également le service logement qui aide les familles en difficulté à se trouver un logement adéquat et à un prix abordable. C’est à travers ce service que nous avons initié et accompagnons aujourd’hui des projets comme les groupes d’épargne collective et solidaire (GECS) ou les projets Community Land Trust. Une autre mission est l’accueil des primo-arrivants à travers les ateliers citoyens qui permettent de donner les outils nécessaires aux personnes qui arrivent, afin qu’ils comprennent mieux où ils atterrissent (droits, codes culturels, institutions de la Belgique,…). Nous sensibilisons et interpellons également l’opinion publique et surtout les politiciens afin de faire valoir, améliorer et protéger le droit des immigrés.


Manger solidaire • • • 13

Restaurant Solidaire Vendredi 16 octobre durant le Parcours de la Solidarité, le restaurant social se déplacera vers la rue de l’Egalité. Dans la maison de quartier le restaurant sera fermé. L’équipe de la cuisine cuisinera dehors dans le restaurant improvisé.Tout le monde sera le bienvenu pour déguster le repas solidaire avec les habitants du quartier dans notre restaurant solidaire de plein air. En quoi notre repas sera-t-il solidaire? Nous allons dans la rue et ainsi nous donnons l’occasion à tout le monde de se joindre à nous et de profiter d’un repas qui réchaufe. Ce repas est gratuit pour que tout le monde puisse en profiter. Ceux qui le souhaitent peuvent donner une contribution. Nous optons pour des produits biologiques.Ainsi nous voulons marquer notre solidarité avec la terre et la nature. Ce qui, en même temps, nous donne l’assurance que les agriculteurs soient payés équitablement. Au menu? Deux soupes à manger seront fraîchement préparées: une minestrone végétarienne et une soupe au poulet à l’italienne, le tout servi avec du pain. Vous viendrez montrer votre solidarité? Au plaisir de vous voir alors!

De fameuze tafel 18 Christian Bodiong est depuis des années un fidèle visiteur de Chambéry. Il se trouve en pleine agitation à la table 18, surnommée "la table diplomatique". "C'est un honneur et une chance de pouvoir partager la table avec des anciens qui viennent dîner à Chambéry. Il y a quelque chose d'affectif et de tendresse dans mes contacts avec eux. Je suis un peu le protégé de Léa, et je l'aide. Je parle à tout le monde, et je fais rire les gens." "On peut parler de tout à notre table. Une dame s'est assise près de nous, quand elle avait perdu son aimé. Elle était en deuil et pleine de chagrin. Elle a retrouvé le courage à notre table. Si tu décides que le ciel sera gris, il sera gris, si tu décides qu'il sera bleu, il sera bleu." " Il y a pas mal d'humour à notre table, en dépit des difficultés de tout le monde. Si cela est quelque chose de culturel? Non, c'est la somme de mes expériences d'avant. Si tu arrives comme étranger, (Christian est d'origine camerounaise) tu ne peux pas faire grand chose. Autrement tu es soit un idiot, soit un ignorant. L'humour est alors une bonne solution. Peut-être que l'humour, c'est l'arme des faibles."


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Que se passe-t-il à Chambéry ?

••• WMKJ * Les activitetés hebdomadaires ont repris. Notre programme ressemble à celui de l'année dernière: cirque, PraatPirates, école de devoirs, reporters, activités pour les moniteurs et flamingo’s. C'est reparti!

* Un nouveau projet s'appelle “Ik kif Nederlands”: des jeunes francophones dépassent l'obstacle et parlent néerlandais d'une manière interactive et ludique.Avec une cerise sur la gâteau: nous prévoyons un échange avec un groupe de jeunes flamands de Roeselare. * Une fois par mois dans le crea-atelier du mercredi nous bricolons ensemble avec des adultes et des personnes âgées. Gardez un oeil sur l'agenda! * Cette automne aura lieu un MINI-MONIMAMA-kamp. Pas juste pour les moniteurs et les enfants, mais aussi pour les parents! C'est une primeur pour le WMKJ, et cela promet de bons moments!

DESSINS DE THIES

* Le WMKJ est fin prêt pour la nouvelle année scolaire et toute l'équipe est pleine d'enthousiasme!

••• Centre de services * Les grandes excursions estivales ont été un succès! Les usagers et les bénévoles en ont fait de véritables journées de vacances.Vous pouvez encore profiter de cette atmosphère ensoleillée grâce aux photos publiées dans ce journal. * A noter déjà dans vos agendas: la grande fête de Noël aura lieu mercredi 23 décembre!

* Voici les jours de fermeture pour la fin de l'année: nous serons fermés les 24 et 25 décembre, ainsi que du 31 décembre au 5 janvier inclus.

••• Travail de quartier * Début septembre nous étions présents à la fête de quartier de l'avenue nouvelle et à la fête du contrat de quartier 'de Ranch' (rue du vivier) * En octobre vous ne pourrez pas manquer le parcours de la solidarité. Soyez présents la semaine du 14 au 16 octobre. Le parcours peut se visiter individuellement ou en groupe. Les inscriptions sont possibles à l'accueil.

* Cette année encore vous pouvez venir entraîner votre néerlandais tous les jeudis matin. Rik encadre ce rendez-vous, et on y aborde des thèmes d'actualité.


Que se passe-t-il à Chambéry ? • • • 15

Aux collègues qui s'en vont: merci et bonne route ! Et bienvenue à celles et ceux qui nous rejoignent ! RABIA Pendant un an, Rabia a remplacé Mathijs qui était en pause carrière et est de retour parmi nous depuis septembre. Elle a rapidement trouvé sa place dans l'équipe d'hommes. Rabia aimerait trouver un emploi équivalent en tant qu'instructrice, car c'est cela qu'elle fait volontiers. Nous lui souhaitons de trouver cela rapidement! FATIMA Pendant un an et demi, Fatima s'est engagée avec enthousiasme dans notre cuisine. Même malade, elle était toujours présente.A présent elle recherche un emploi dans un petit commerce d'Horeca, comme un snack. Nous lui souhaitons à elle aussi un heureux avenir! ANTHONY Anthony a choisi de mettre fin à son contrat plus tôt que prévu, pour pouvoir se consacrer à d'autres choses. Il aime beaucoupcuisiner et espère continuer à constuire sa carrière dans l'Horeca. PABLO Pablo lui aussi nous quitte. Il a travaillé une année au sein de l'aquipe de Armen et il a beaucoup appris. Il va d'abord aller en visite dans son pays natal la Bolivie, et ensuite va continuer à se spécialiser dans les metiers du bâtiment et en particulier la menuiserie.

EDWIN Je m’appelle

Edwin Vanhollebeke. Le 14 septembre 2015, j'ai remplacé Betty à la coordination générale de la Maison de Quartier Chambéry. J’ai été moi-même actif pendant presque 25 ans dans l’accompagnement des sans abris et dans la promotion du bien-être à Bruxelles. Dans les années 90, j’ai été aidant et agent de quartier. A partir de 2000, je suis devenu coordinateur et directeur. Je me réjouis de pouvoir travailler dans un nouveau quartier de Bruxelles dans une maison où beaucoup de personnes se rencontrent. Avec son offre abondante qui s’adresse à tous les âges, son caractère ouvert et ses différentes équipes, je suis heureux de perpétuer au sein de Chambéry une tradition forte et axée sur le quartier.

ANGELIQUE Angélique est venue renforcer l'équipe de cuisine en septembre. Elle a beaucoup d'expérience en tant que serveuse et a également travaillé dans un snack. Elle a deux filles. Elle espère apprendre beaucoup et a commencé avec enthousiasme! MANESH Manesh vient de commencer à travailler dans la cuisine. Il a déjà des années d'expérience en cuisine indienne et il espère connaître mieux la cuisine flamande. Il apprécie déjà notre cuisine! Nous lui souhaitons beaucoup de succès. BETTY Bienvenue Edwin à Chambéry! Après 20 années passées à travailler à Chambéry je cherche d'autres horizons et je vous passe le flambeau avec confiance. Chambéry est un beau lieu de travail, avec de chouettes collègues, des habitants chaleureux, des partenaires actifs... Comme je reste à Chambéry jusque fin décembre, je ne dis pas encore tout à fait au revoir. En décembre je serai fin prête pour faire une Ode à Chambéry!


16 • • • Warme Verhalen sprokkelen

In de maand september diepten een vijftal bezoekers van het dienstencentrum verhalen op uit hun geheugen. Diep hoefden ze niet te graven. De spontaniteit van de deelnemers verraste de gastheren van de vzw Samarcande (Theuxstraat, huis voor jongeren). Zonder al te veel vragen, werd er over en weer gebabbeld over de levensomstandigheden van de werkmens van vroeger en het gezinsleven van toen. Het bezorgde de experten in levensgeschiedenis heel wat vertelvreugde. De bijeengesprokkelde fragmenten, zullen te beluisteren zijn op het Parcours van de Solidariteit. Dank aan Paul voor zijn visie op het probleem van l'Enfant Unique, aan Angèle voor haar heldhaftige slogans en verhalen, Rosa voor haar rustige geleefde terugblik, Claude voor zijn kritische zin, Mia voor haar herbeleefde revolte, Simonne Vonck voor de Branbançonne en de accurate herinneringen aan de schooltijd en Simonne voor de aardige bijvragen en uitwijdingen over haar familie. Het dienstencentrum wil nog meer van deze verhalen bij elkaar sprokkelen. Bedoeling is te treuzelen, te leuteren, terug te blikken en blozen bij verhalen van vroeger.Verhalen sprokkelen tegen de winterse koude. Is er een betere remedie? Op donderdag 12 november, om 10.30 beginnen we eraan. Info bij Joke of Willeke.

Een bank maken met een palet Construire un banc à partir d’une palette

1.

Wrik met een koevoet de planken los langs één zijde van het palet, maar laat de 2 planken langs de rand zitten.

2.

Zaag het palet doormidden et dit langs weerszijden van de afstandsblokjes. Scie la palette des deux côtés des blocs du milieu (ceux qui donnent l’épaisseur à la palette).

Détache les planches d’un côté de la palette avec un pied de biche, mais laisse les 2 planches du bord.

3.

Bedek de bovenkant met planken en spijker of vijs die vast.

Zet de 2 verkregen stukken nu samen

Couvre le dessus avec des planches et cloue-les ou visse-les.

Assemble les 2 pièces ainsi obtenues Vijs ze aan elkaar Visse-les ensemble

5. Nu enkel nog schuren en schilderen of vernissen en klaar is kees. Reste à poncer et peindre ou vernir et hop c’est terminé.

4.

6.


16 • • • Recueillir des histoires qui rassemblent

Au mois de septembre plusieurs clients du centre de services ont puisé des histoires dans leurs mémoires. Ils n’ont pas dû chercher très loin. La spontannéité des participants a surpris les hôtes de l’asbl Samarcande (maison de jeunes à la rue de Theux). Sans se poser trop de questions, on a parlé des conditions de vie des ouvriers de l’époque et de la vie de famille d’antan. Ces experts de vie ont visiblement pris beaucoup de plaisir à raconter leurs histoires. Les fragments ainsi recueillis pourront être écoutés lors du parcours de la solidarité. Merci à Paul pour sa vision sur le problème de l’Enfant Unique, à Angèle pour ses slogans et histoires héroïques, à Rosa pour son regard sur le passé plein de quiétude, à Claude pour son esprit critique, à Mia pour sa révolte revécue, à Simonne Vonck pour la Brabançonne et ses souvenirs si précis de l’école et à Simonne pour ses questions et discusions sur sa famille. Le centre de services souhaite recueillir encore plus d’histoires. Le but est de papoter, de s’étonner avec des histoires d’hier ou d'avant-hier. Recueillir des histoires, y a-t-il meilleur remède contre le froid hivernal? Nous démarrons jeudi 12 novembre à 10h30. Plus d'informations auprès de Joke ou de Willeke.

Tout un monde de bancs


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