Dossier de presse 18e biennale image

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3 mai - 1 8 mai 2014

I8 ème BIENNALE INTERNATIONALE DE L’IMAGE NANCY S I T E A L S T O M 50 RUE OBERLIN NANCY

B I E N N A L E - N A N C Y . O R G

R E I S S DO E S S E R DE P

(...)

Conception : Laurence Morel - Nancy - laurence.morel54@voila.fr - crédit photographique Paul Leboeuf

SEMAINE 14H>19H / WEEK-END 10H>19H


contact presse : Laurence Morel 03 83 98 80 08 06 51 78 08 25 biennale@free.fr

La 18 ème édition... du 3 au 18 mai 2014 image

Photographes :

3 mai - 1 8 mai 2014

I8 ème BIENNALE INTERNATIONALE DE L’IMAGE NANCY S I T E A L S T O M 50 RUE OBERLIN NANCY

B I E N N A L E - N A N C Y . O R G

(...)

Conception : Laurence Morel - Nancy - laurence.morel54@voila.fr - crédit photographique Paul Leboeuf

SEMAINE 14H>19H / WEEK-END 10H>19H

Points forts : André Kertész « L’intime plaisir de lire »

exposition réalisée par le Jeu de paume, Paris, avec le concours de la Médiathèque de l’architecture et du patrimoine, Ministère de la Culture et de la Communication.

Yi Wan-Gyo « Beyond Dark »

première présentation en France des travaux grands formats du sud coréen.

Michel, Lagarde « Dramagraphies » autoportraits photographiques

Il est actuellement présent dans tous vos magazines photo, la Biennale avait bien avant cela, reperé ce talent et programmé sa présentation au public lors de cette 18ème édition

Georges Mélies « carnets de voyages »

exposition réalisée par le Centre Image Lorraine, exposition de dessins inédits, Projection commentée avec improvisations musicales d’une sélection de films de Georges Méliès.

70 expositions autour d’une même manifestation

Que ce soit sur le site principal d’Alstom à n Nancy ou dans les autres lieux d’expositions à travers la région. Artistes de renom et nouveaux talents partagent leur vision d’Ailleurs.

ARONICA DOMENICO, Italie Poésie d’un non-lieu « La métropolitana » ou « le métro » Etrange incertitude du genre - est sans doute un non-lieu. Les villes laissent circuler dans leur organisme, des flux rapides, des lumières aveuglantes, des corps en mouvement. Photos floues, parce que ces corps bougent, parce que les arrière-plans bougent, parce que les lumières bougent. Poésie de l’instabilité, du non-lieu, du non-regard, voilà la poésie d’Aronica. SANTIAGO BENITEZ ARAUJO, Argentine Epecuen, la ville engloutie Dimanche 10 novembre 1985. Le barrage de la station balnéaire d’Epecuen cède. En quelques heures, les 1500 habitants doivent faire leur valise. La ville tout entière disparait et repose au fond du lac. 28 ans après, l’eau a baissé. Epecuen, un endroit hors du temps, un ailleurs plein d’une mélancolie captivante ou la nature a tout simplement repris ses droits. BENLOY, France Demi tour vers le NOORD... Là où le ciel s’assombrit,
là où l’abandon bave sur le rouge des briques ses reflets bleu acier...Je délace mes mocassins de cuir marron et je marche ...
Je guette la sensation, l’éphémère clarté, l’infime battement...
là, sous la paume de mon pied nu, dans mon pays en creux ... Je suis la trace de mes empreintes laissées ...et je sens les égratignures boursoufflées titiller mes orteils recroquevillés. DENIS BERNIER, France « spams » Mon « ailleurs » est extrait de la boîte « Courrier indésirable » de ma messagerie électronique. Il s’y refoule d’étonnants spams incluant des fragments de textes composés de manière aléatoire, certains provenant du Mahabarata, d’autres des romans d’Agatha Christie. L’ensemble se présente de manière surréaliste, comme dans la « rencontre d’un parapluie et d’une machine à coudre sur une table de dissection ».


JEAN-CLAUDE BISE, Suisse No access « Ailleurs » c’est partir à la recherche de quelque chose de nouveau, de différent mais avec l’appréhension de l’inconnu ; de ne pas pouvoir trouver de nouveaux repères afin de se sentir en sécurité et ainsi pouvoir se reconstruire « ailleurs ».
Je présente une série de photos que j’ai appelé « No access » comme si nous ne pouvions plus entrer. Clichés réalisés en mars 2013.

Un thème :

AILLEURS ! A sa création, la Biennale Internationale de l’Image fut accueillie par le palais des congrès de Nancy. Les aléas de la vie l’obligèrent à se replier ensuite dans des sites industriels désaffectés : un garage abandonné par les bus urbains, une ancienne imprimerie et encore pour cette édition l’usine Alstom. Cette manifestation unique dans tout le grand est de la France a finalement un peu le destin de tous les hommes: être ici ou là, devoir partir, prendre d’autres habitudes, se faire à l’idée d’une nouvelle vie (meilleure ?), revenir ou aller voir ailleurs.

FABRICE BOUALIT, France Les Tronches de ferraille s’exposent ! Un regard sur le vivant par le biais de créatures de métal qui ont vécu le dur labeur des hommes, au milieu des cathédrales de fer que sont les grandes usines qui s’éteignent peu à peu. Vingt clichés vous entraîneront dans un voyage vers l’imaginaire : un imaginaire-témoignage, comme autant de tranches de vie.

« Ailleurs » : voilà le thème choisi pour la 18° biennale ; un clin d’œil à ses propres déménagements, une invite lancée aux artistes pour qu’ils saisissent les symboles d’un changement d’adresse, d’un départ voulu ou forcé .

BRICE BOURDET, Allemagne VOUS ETES AILLEURS Mais ici c’est ailleurs : les images sont réalisées en deux temps; une prise de vue de chacun des modèles dans sa nouvelle chambre, à Berlin.Puis chaque protagoniste me donne des photos de sa ville, village ou région d’origine. Je tisse le tout pour créer un nouveau lieu, un « ici c’est ailleurs ». Un peu comme ces matins, où l’on a besoin de quelques secondes pour comprendre où l’on est. Ces quelques secondes on est partout à la fois.

Ailleurs ? C’est un grand blanc, un silence, un rêve individuel, une précipitation collective, une urgence très personnelle, une passion partagée, un vide qu’on garnit de n’importe quoi ou des projets intimes qui n’attendent plus. « Ailleurs » : c’est demain, très loin ou à portée de main. « Ailleurs », c’est l’ivresse de l’air frais ou l’angoisse du point d‘interrogation….

FERRI BRIQUET, France Visite à l’intérieur de la Terre Parti pour photographier la pluie, une bruine me fit courber l’échine et marchant les yeux rivés au sol, un soleil printanier me révéla la ville, dans les miroirs constitués par l’eau retenue en flaques sur le bitume noir. Alors, j’oubliais de relever la tête pour me mettre en quête d’images, comme à l’accoutumée. Recherchant les eaux calmes, je scrutais les bâtisses dans la moindre mare, transformée en lucarne, qui m’offrait une vue sur la ville métamorphosée.

Exposition présentée par le Goethe-Institut Nancy, avec le soutien de la Ville de Karlsruhe

Mona BREEDE, Allemagne Chorégraphies urbaines Dans les travaux photographiques de l’artiste Mona Breede, les hommes et leur interaction dans les espaces publics et urbains jouent un rôle déterminant. Les architectures forment l’arrièreplan mais au-delà, elles deviennent un support d’expression et acquièrent ainsi un caractère proche des signes. Les mises en scènes chorégraphiques ont une composante sociale, elles expriment à la fois la solitude, les tensions sociales et les multiples potentialités de conflits inhérentes à l’époque. Tous ces éléments sont réunis par l’artiste en différents tableaux aux éclairages et aux agencements proches de l’adaptation théâtrale. Les scènes n’en perdent pas pour autant leur authenticité et leur spontanéité.


Agenda expositions du 14 février au 18 mai exposition de Mona BREEDE Goethe-Institut Nancy 39, rue de la Ravinelle -Nancy du 21 mars au 27 avril expositions de Bruno Mercier et Yi,Wan-Gyo Arsenal de Metz 29 avenue Ney - 57000 Metz du 15 au 27 avril exposition de Michel Lagarde B.M.I. Épinal Golbey 48 rue Saint-Michel - 88000 Épinal du 3 au 18 mai 18ème Biennale Internationale de l’Image - Lieu principal expositions, conférences, ateliers site Alstom 50 rue Oberlin - 54000 Nancy du 3 au 18 mai Expositions de : Ferri BRIQUET, Bernadette JOLY, Isabelle et Michel LECOCQ , Yves QUEMENER, Caroline SATTLER Galerie du Château de Mme de Graffigny. 54600 Villers-lès-Nancy du 3 au 18 mai Exposition de François Laboureix Médiathèque Gérard Thirion 54520 Laxou du 3 au 18 mai Expositions de : Gérard CHARUT Pascale MILLER, Nicolas CRETU Un nouvel espace d’exposition à Nancy à décrouvir absolument Le KD, 62 Boulevard Charles III Nancy du 3 au 18 mai Exposition de Jérôme FRENKIEL Maison du Vélo Grand Nancy Galerie Gilbert Bauvin 54, boulevard Charles III - Nancy du 3 au18 mai Exposition de Georges MÉLIÈS Centre Image Lorraine 9 rue Michel Ney 54000 Nancy du 15 au 25 mai Exposition de Daniel CASANOVA Centre Culturel Jacques Brel 7 place de la gare 57100 Thionville

MICHEL BRISSAUD, France Préambule au Voyage Des souvenirs, des bons, des moins bons En regardant ces petits objets aussi insignifiants que ridicules, je me suis dit que je n’irai certainement pas ou à peine plus loin. Ma phobie morbide de l’avion est réapparue comme cela, sans prévenir.

OLIVIER BROSSARD, France In a deeper road “Ici se perpétue l’ordinaire d’une aliénation automobile, un parcours dans les méandres d’une solitude collective, le brouillard d’une détention latente. C’est un temps de l’ailleurs dans une quotidienneté monstrueuse où l’attention au moindre grain chasse l’ennui sur son propre territoire.” CHARLY BROYEZ, France Un Tapis sur la Ville. 20 Janvier 2013. Il plane, il plane, il plane. Inlassablement, lorsqu’il tombe, il danse gracieusement dans le ciel. Son élégance naturelle le rend fascinant car malgré sa fragilité et sa finesse, le flocon de neige reste calme et atterrit toujours. En ce jour de Janvier, je n’ai jamais observé une telle humeur joviale sur chaque visage dans la ville de Paris depuis que je m’y suis installé. PASCAL BROZE, France Errance des instants Contours imprécis, incertitude des lignes, vacillement des lumières, flous qui mènent au rêve. Instant qui conduit à l’errance en frôlant l’insouciance. Des images aux flous résonnants comme des échos, que l’on reconnaît comme la trace d’un rêve. Evidente clarté en son ombre.Une volonté de mélange d’intuition et de vagabondage. Aucune intention d’inventer ni de refaire le monde, voir les arbres de nos rêves, des chemins qui ne mènent nul part, et toujours dans l’impossibilité de montrer se qui est comme il est... DANIEL CASANOVA, France ICI ET AILLEURS (LE SOMMEIL DU JUSTE) Leur corps est ici, mais leur esprit est ailleurs. Parfois, ils dorment. Du sommeil du juste, comme on dit. S’ils rêvent, de quoi rêvent-ils ? Mais rêvent-ils seulement ?... Ne cherchons pas à le savoir. Cela leur appartient en intime. Leur abandon est une petite fugue qui n’inquiète personne.


du 23 mai au 13 juin Expositions de : Pascale MILLER MNIHA Julie de WAROQUIER Collège Jacques Grübert 4 route du Moncel 54170 Colombey-les-Belles du 23 mai au 15 juin Expositions de : Santiago BENITEZ ARAUJO Denis BERNIER Fabrice BOUALIT Brice BOURDET MALO Musée Charles Friry 12 rue du Général Humbert 88200 Remiremont

ISABELLE CHABOT, France L’ici et l’ailleurs Face à moi du béton, des murs craquelés, fissurés, encrassés, des jardins ouvriers cultivés et des espaces verts délaissés. Devant ce tableau urbain, je me suis interrogée : « Voudrais-je vivre ici, écrasée avec mes semblables entre les masses de béton ? Cette série, présentée sous forme de diptyques photographiques met en scène les habitants dans leur environnement. Chaque diptyque est accompagné d’un texte reprenant leurs propres mots sur la perception de l’ici et de l’ailleurs. GERARD CHARUT, France Bouddhas et génies de Birmanie Avenants dans leur habit d’or ou de marbre, souriants ou placides mais toujours bienveillants, les bouddhas de Birmanie sont les plus expressifs et les plus gracieux du monde. Pour nous Occidentaux, ces mentors apaisants représentent évidemment l’ailleurs géographique, mais surtout spirituel et même métaphysique.

MANUEL COHEN, France Mémoires de zoo En Avril 2011, je trouvais le Parc Zoologique de Paris (zoo de Vincennes) dans un total état d’abandon. La végétation gourmande réaffirmait ses droits naturels, les fresques, les peintures fanées, les cages à la fois sombres et colorées, le décor exotique, tous se rejoignaient. L’association de ces images crée une vision intemporelle du zoo de Vincennes suggérant les thèmes universels tels le temps, la liberté, l’emprisonnement, l’espoir, la beauté, l’absurde, l’énigmatique. COQALANE, France 1750 mètres. (installation) 1750 mètres c’est la distance d’aluminium nécessaire à une biche ou un rat pour partir de votre cuisine, à un kiwi ou un chien pour aller voir ailleurs, à un corbeau ou un serpent pour qu’ils retrouvent la liberté.
1750 mètres c’est la distance nécessaire pour la création de cette arche de Noé des temps modernes proche de l’Animal-machine qui rêve de nature.
Tout est né d’une liberté qui a été prise et qui va prendre son envol ailleurs. NICOLAS CRETU, Belgique Ailleurs est pourtant là Plonger dans le souvenir confus et néanmoins présent de ce qui m’a touché un jour, trouver la beauté dans les détails d’objets insignifiants à côté desquels nous passons sans cesse, ces objets qui nous façonnent à leur tour... Hommages au mouvement, à la matière, mise en scène de corps, d’objets ou de paysages fantastiques, autant de récits photographiques...


Agenda animations samedi 3 mai 16h-site Alstom 50 rue Oberlin - Nancy Conférence de Michel Lagarde, décorateur, scénographe, photographe. « L’envers du décor, ou construstion d’une image » Lorsque l’observateur découvre la technique utilisée pour réaliser ses images, il ne les regarde plus, a posteriori, tout à fait de la même manière. Bien sûr, l’essentiel est le décor lui-même et non son envers, mais l’observateur curieux, pour ne pas dire voyeur, se réjouira à traverser le miroir. Il entrera ainsi dans la confidence de ce jeu de construction où plaisir et travail rivalisent.

Mercredi 7 mai à 18h Conservatoire Régional de Musique Rue Michel Ney - Nancy Ciné-musique-expo Georges Méliès Georges Méliès (1861-1938) est l’une des figures les plus étonnantes du cinéma. Entre 1896 et 1912 il réalise 520 films dont il est le producteur, le distributeur et dans lesquels il joue. Premier à utiliser la caméra pour raconter une histoire avec mise en scène et décors, il invente toutes sortes de trucages qui sont encore la base des effets spéciaux modernes. Cet artisan de génie est un homme-orchestre qui aborde tous les genres : actualités reconstituées, bandes publicitaires, féeries en couleurs, mélodrames, burlesque, sciencefiction, etc. Harma Kirsten directeur du projet vous propose un moment partagé avec la cinéaste Cécile Gueib autour de la vie de Georges Méliès. Extraits de films, biographie et description des techniques de montage de Méliès. Harma Kiersten et Michael Vigneron vous ferons découvrir les codes de la musique des films muets avec des exemples de musique descriptive, par interprétation des styles et codes musicaux lors d’improvisations en fonction des images. Cette soirée accompagne l’exposition de dessins inédits

JEAN DAVO France Tubbing (installation) Il s’agit ici d’un morceau de tubbing, cylindre en double paroi d’acier utilisé au fond pour le déversement du minerai charbon, mais aussi pour la circulation verticale, par échelle, des mineurs. La séparation de ces deux usages a été remplacée ici par un vitrail enrichi de néon représentant un saxophoniste.

JEAN-CLAUDE DELALANDE, France Bienvenue à la maison. Depuis 1993, Jean-Claude Delalande prend un malin plaisir à se mettre en scène avec sa compagne et son fils Valentin. Le plaisir qu’il éprouve à la réalisation de ces saynètes n’a d’égal que l’amour qu’il porte à sa famille. Pourtant, à la vue de ces images où les regards de ces personnages ne se croisent jamais, où l’ennui, l’enfermement, le désir de fuir un quotidien un peu morne, voire l’envie de meurtre est omniprésent, l’auteur nous laisse septiques quant à ses intentions. JACQUES DESABLENS, Belgique Dislocation Ce bâtiment, métaphore du monde en marche, en le photographiant se dévoilait devant moi, tétanisé par la toute puissance machiniste, fabrique du monde, qui le mettait en miettes. A peine mort, disloqué, éteint, il sera reconstruit dans un projet de crèche, d’habitats et de bureaux. Ce cycle de la vie, de la naissance à la mort en passant par la dislocation s’autorise à nous dans une continuité que nous avons des difficultés à appréhender et qui nous échappe.

JULIE DE WAROQUIER, France Rêvalités Dans ma photographie, je recherche le rêve, le mystère, la surprise. J’essaie de faire en sorte que chaque image soit comme échappée de l’imagination, qu’elle dérange les catégories du monde concret. L’Ailleurs, c’est donc ce rêve capturé par l’appareil. L’Ailleurs, ce sont ces rêvalités, images entre rêves et réalités, qui hantent l’esprit humain et conditionnent sa vision du monde. Avec cette série, je montre l’invisible, j’explore le cœur humain, je sillonner l’esprit, cet Ailleurs radical de la subjectivité humaine.


de Georges Méliès, également présentée au C.I.L. jeudi 8 mai de 10 à17h- Alstom 50 rue Oberlin - Nancy Bourse de matériel photo Organisée par la Biennale de l’Image unique brocante de la région de matériel photo, ciné et vidéo coeur d’une exposition jeudi 15 mai de19 à 22h - Alstom 50 rue Oberlin - Nancy Audiovisuel et transmédia Ce groupe a pour vocation de mettre en relation des professionnels et amateurs aguerris dans les domaines de la vidéo et des transmédias / médias connectés : vidéastes, graphistes, développeurs, musiciens, techniciens, photographes, acteurs ... Il a pour objectif de créer des passerelles pour dynamiser, faciliter, améliorer la qualité des projets audiovisuels et transmédias dans le Grand Nancy, en relation avec d’autres structures de la Grande Région. Sur inscription à : transmedian.nancy@outlook.fr

17 et 18 mai de 14 à 19h -Alstom 50 rue Oberlin - Nancy Show-room de la photo Tout savoir de la prise de vue à l’accrochage. Parce que les entreprises de notre région ont un véritable savoir-faire. Quel matériel choisir, comment imprimer, ou faire traiter vos images ? - Phot’Antik - Hirondelle Color’s - Innova - Color Pix - Disactis Photochimie

Chaque week-end et jours fériés selon la météo- site Alstom Démonstation d’Ambrotype. Derrière sa superbe chambre photographique, Rémi PichotDuclos vous fait découvrir ce procédé immortalisé sur plaque de verre, l’ambrotype ou collodion humide, technique à la fois chimique poétique et magique venue d’un autre temps.

VERA FON SING, France Pozitif POZITIF est un documentaire photographique qui s’intéresse à des hommes et des femmes vivant avec le VIH à Maurice aujourd’hui. En acceptant avec simplicité le regard de la photographe et en trouvant le courage de se raconter, ces personnes positives nous invitent à les voir autrement, en toute humanité. Si le sujet est sensible, ce travail de proximité ne délivre pas pour autant une image sombre et désespérante du SIDA, mais un regard lucide et juste.

VINCENT GANAYE, France Suivez... l’autre guide.

 Nous pourrions être ici, être là, usant cent fois et mille fois nos pas sur les mêmes passages, les mêmes ruelles et places, noyant notre regard et jusqu’à nos pensées dans un couloir comblé de lassitudes. Puis choisir d’être une nouvelle fois, ici et là , nous faisant surprendre par cet autre visage que nous cachent ces lieux tant exposés qu’on les imaginait avoir déjà donné toute leur âme.

OLIVIER GEORGEON, France Vous êtes ici ailleurs La rue n’est pas qu’un lieu de passages; elle est aussi théâtre de sensations. En figeant l’humain dans son mouvement, j’en extrais sinon l’âme du moins un sentiment, une pulsion, une pensée, une fulguration, une anomalie, une folie, un silence, une imperfection, une transcendance qui le traverse. J’aime capter ces instants anonymes emplis d’humeurs, de ressentis, de vibrations, de désirs, d’incertitudes, de couleurs, qui, si on ne les emprisonne pas dans un filet de pixels, traversent les rues, les boulevards, les jardins, les plages, les églises, les marchés... sans laisser de traces.

FRÉDÉRIC GOYEAU, France 3 days, 2 hours,and 30 minutes in Los Angeles Après un drôle de concours de circonstance, me voilà expédié à Los Angeles, juste le temps pour moi d’attraper mon appareil photo. Dépaysement total et brutal, pour une première fois sur le continent Américain. J’atterris Ailleurs… Ces images sont présentées dans un ordre chronologique dans l’intention de vous faire partager ma déambulation Californienne.


Week-end d’ouverture de la manifestation VENDREDI 2 MAI 18h30 Inauguration du festival site Alstom 50 rue Oberlin en présence de la plupart des photographes (possibilité de rencontres avec la presse convenir de rendez-vous ) --------------------------------------SAMEDI 3 MAI 9h30 départ de la promenade Un bus affreté par la Biennale en partenariat avec le Réseau Stan vous transporte sur les différents lieux d’exposition - Départ du Site Alstom --------------------------------------------------10h premier arrêt : petit déjeuner d’inauguration de l’exposition de François Laboureix - à la Médiathèque de Laxou --------------------------------------------------11h second arrêt : inauguration des expositions de Ferri Briquet, Michel et Isabelle Lecocq, Yves Quemener, et Bernadette Joly Galerie du Château de Madame de Graffigny - Villers lès Nancy --------------------------------------------------13h30 départ de la promenade du site Alstom il faudra être à l’heure, le bus n’attendra pas... --------------------------------------------------14h troisième arrêt : pause café d’inauguration autour des expositions de Pascale Miller, Nicolas Cretu et Gérard Charut Le KD- 62 rue Charles III - Nancy --------------------------------------------------16h tout le monde descend site Alstom Conférence de Michel Lagarde « L’envers du décor ou construction d’une image » --------------------------------------------------DIMANCHE 3 MAI selon la météo - site Alstom Démonstration d’Ambrotype par Rémi Pichot-Duclos --------------------------------------------------10h -19h visite libre des expositions

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NICK HANNES, Belgique Red Journey
 La chute du communisme a eu un impact truamatique dans les États précédemment soviétiques. En 2007 et 2008, Nick Hannes a voyagé à travers les 15 anciennes républiques soviétiques et a pris des photos de conséquences de l’effondrement en 1991: l’extrême richesse au milieu de la pauvreté, les statues dorées de nouveaux dictateurs dans les villes de béton. Le changement est encore à venir. CHRISTOPHE HARGOUES, France Train’Somnie. Ce soir, il me faut prendre ce train si rapide le jour, si lent la nuit. Dés les premiers roulis, le calme envahit les voitures. L’atmosphère est empreinte d’une urgence à trouver le sommeil pour oublier le temps, les kilomètres et rêver d’ailleurs. On s’installe, on se love, on se recroqueville pour mieux accepter cette torpeur lancinante. Je prends le parti de faire nuit blanche dans ce train rempli d’êtres fatigués. SARAH JACQUIER, France Passage Ailleurs, c’est ce paradoxe des images qui défilent comme sur un écran de cinéma. Qu’on ne peut pas toucher, pas entendre, à peine percevoir. Ce sont ces images de nuit, ces tableaux en mouvement, hasardeux. C’est ce qui reste de nos longs trajets. Une sensation de mouvement, de lumières. Ces images sont pour moi le souvenir de trajets de nuit. Vers un ailleurs encore inconnu que j’imagine... CLAIRE JOLIN, France 9 Rêves “Voir plus loin, voir dans l’invisible, à travers l’espace et le temps” nous murmure Jean-Claude Ameisen. Photographier les rêves, cette zone inatteignable de notre conscience où tout devient possible, plus sombre, plus grand, plus dense... Capter l’espace-temps de notre sommeil où passé et présent se mêlent, où l’on se souvient de ce qui viendra demain. Photographier nos images mentales, celles qui s’enchaînent à toute vitesse, celles qu’on invente de toutes pièces et qu’on est pourtant convaincu d’avoir vécu. BERNADETTE JOLY, France Ailleurs ose l’inconnu Son travail ne raconte rien d’établi, c’est plutôt une façon de voir, de penser et de réfléchir sur l’esprit face à l’image.Laisser une place à l’inattendu, aller toujours plus loin, aller toujours ailleurs, aller vers l’avenir, appréhender l’inconnu avec la délicieuse sensation d’avoir d’infinis possibles. Sa démarche artistique est de créer, de composer une photographie qui n’appartient qu’à elle mais qui s’adresse à l’imaginaire de chacun, à ses propres rêves, à ses propres émotions et à sa propre énergie créatrice.


IRENE JONAS, France L’Autre rive Photographe et sociologue indéprendante, elle travaille sur la photo de falille et la mémoire. Les derniers mois de sa vie, mon père s’absentait chaque fois davantage, vivant avec ses fantômes, père, mère, frère et sœurs. Il parlait de leurs invitations, des moments qu’il passait avec eux, des projets qu’ils avaient ensemble. Sentait-il qu’il était en voie de les rejoindre ?

Prix Baccarat Parce que l’avis du public nous intéresse, nous lui offrons la possibilité tout au long de la manifestation de voter pour son artiste préféré.

SABRINA KARP, France Chrysalide. Longtemps j’ai eu peur. Le poids du passé m’empêchait d’avancer. Je devais comprendre les raisons de mes actes et de mon parcours, faire enfin face à mes souvenirs occultés. Souffrir à nouveau.Il me fallait combattre ce passé pour l’ enterrer et me délivrer.Seule face à mon objectif, seule face à moi même, je me suis mise en scène pour retracer ce passage entre deux vies.

Cette opération primée par un trophée offert par la célèbre cristallerie Baccarat permet de connaître les goûts du public et d’être ainsi plus à l’écoute de son attente en matière de photographie. Le visiteur qui a la possibilité de donner son avis, regarde davantage les photos, passe plus de temps devant chacune des photos et discuter de son choix et de sa motivation entre amis. Exposition réalisée par le Jeu de Paume, Paris, avec le concours de la Médiathèque de l’architecture et du patrmoine, ministère de la Culture et de la Communication et en collaboration avec La Biennale Internationale de l’Image.

André Kertész, l’Intime plaisir de lire Enfant lisant des bandes dessinées dans une rue de New-York,septembre 1944

ANDRE KERTESZ, Hongrie l’Intime plaisir de lire Qu’il soit dans un jardin, un autobus, un café, une bibliothèque ou un salon, sur sa terrasse ou dans son lit, à l’école ou à la guerre, debout, assis ou couché, le lecteur est ailleurs : dans un autre univers et dans un temps qui n’est pas le présent. Il est dans sa lecture, dans ses pensées, dans ce qu’il apprend, dans ce qu’il ressent, dans un autre monde réel ou dans l’imaginaire. C’est ce décalage spatial et temporel, affectif et spirituel, qu’André Kertész (Budapest, 1894 – New York, 1985) a photographié avec la connivence de l’initié. Il l’a fait en douceur, sans s’immiscer, sans perturber le lecteur qu’il connaît bien, son semblable, son frère. Ainsi, nous aussi, grâce à lui, partageons-nous l’intime plaisir de lire et de voir des images. Celui d’être informé, de savoir, de goûter les mots, de voyager, d’être relié à des inconnus et lié à des amis, d’apprécier des émotions, des sentiments inédits, d’en découvrir de nouveaux. Ce plaisir que Kertész a éprouvé, il nous l’a donné en faisant des photographies qui l’expriment et le transmettent d’autant mieux qu’il savait lire avec le coeur, les images aussi bien que les textes. André Kertész avait publié une partie des ces images dans On Reading, édité en 1971.


CYRIL KOBLER, Suisse Shanghaï recomposé Cyril Kobler a passé deux mois à Shanghai. Très impressionné par l’urbanisme de cette ville qui se métamorphose d’heure en heure. Basé sur la «tabula rasa», l’urbanisme de Shanghai est le reflet de la croissance économique de la Chine contemporaine. Il en résulte une succession d’objets architecturaux qui cherchent à se distinguer les uns des autres...Il se dégage de Shanghai une impression irréelle, artificielle qui nous renvoie à la notion de décor. L’artiste a décidé de jouer avec ce côté artificiel. Sur place il a photographié les différents buildings et quartiers constituant la ville. De retour dans son atelier, il a, grâce aux techniques actuelles, recomposé Shanghai pour exacerber cette dimension irréelle. Le résultat est une série d’images grands formats qui font référence à l’esthétique de la bande dessinée et au décor de cinéma. FRANCOIS LABOUREIX, France Petits crimes contre nature. (Land Art) Captivé par les phénomènes de transparence, François Laboureix élabore des installations utilisant les matières plastiques. En les confrontant à l’environnement, il s’interroge sur l’influence que pourrait avoir l’homme sur la nature.

CECILE LACOMBE, France Dream her & Other Dream (vidéos) En observation constante des Hommes dans leur environnement, je dessine leurs expressions, je photographie leurs idées, je filme leurs corps dans des mouvements impliquant une organisation dans le temps et l’espace. Plasticienne multimédia, j’assemble les images passées au filtre de mon imaginaire, où lignes, formes, rythmes, couleurs et lumières interfèrent, créant des univers sans dimension précise, de la dimension des rêves. MICHEL LAGARDE, France Dramagraphies autoportraits photographiques Je ne suis pas un photographe au sens classique du terme. Je ne photographie pas une réalité présente. Je me sers des outils de prise de vue et de retouche informatique pour inventer, tel un peintre, une « vision photographique ». Dans mon travail, la photographie, le théâtre, le cinéma, la peinture se rejoignent pour créer une image épique. Je raconte des histoires, j’illustre et photographie mon inconscient. Un processus de travail long et complexe puisque je pars d’une feuille blanche. Ce n’est pas vraiment moi que je mets en scène dans les Dramagraphies, ce sont plutôt des rôles que j’interprète comme acteur; La distanciation est importante, elle me permet de « projeter » les images plutôt que de les intérioriser. Je ne raconte pas ma vie, je m’amuse à


l’interpréter. PASCAL LALLEMENT, France Les puissances de derrière l’air Voyageur de l’immobile, je rêve à travers la matière à la recherche d’un improbable à naître. Je ne photographie pas le réel, mais ce que certains de ces fragments infimes m’inspirent. L’image porte en elle le rêve de ce qu’elle n’est pas encore : l’expression d’un paysage intérieur dans la confrontation du visible et de l’invisible, des mouvements qui le traversent comme autant de puissances élémentaires. L’image dit bien plus que son immédiateté apparente car elle ouvre l’imagination sur le champs immense des possibles.
 CHRISTOPHE LAVENTURE, France La douche. (vidéo) Faïence colorée hypnotique en décor minimal, modulation de l’eau qui tombe et, dans un seul jet continu, l’articulation poétique des mots. Cet ailleurs est un commencement, peut-être un passage, celui de la douche. Endroit partagé par des millions d’hommes et de femmes selon son propre fuseau horaire. Il se nomme douche pour les nantis, il peut-être aussi bain, lavabo, bassine, seau, rivière, lac... PAUL LEBOEUF, France Villages fantômes Voici Craco et Roscigno,des villages qui se sont endormis sans bruit, sans drame, loin de tout, alors que le XX° siècle bruissait d’inventions qui rapprochaient les hommes de plus en plus vite. Des villages aujourd’hui perdus ou presque, restés comme les sentinelles oubliées de mondes enfuis.

MICHEL et ISABELLE LECOCQ, France Céleste ma méditérrannée C’est une découverte d’un univers curieux à mille lieux de toutes raisons. C’est un voyage ailleurs dans un monde difficile, rude et âpre mais si beau, un voyage intérieur, une démarche onirique et inoubliable. C’est un rêve, une «évasion» paisible, doucement bercée au rythme du ressac. C’est une offrande improbable à la mer, les mains liées encore à la rampe qui nous rattache à la réalité. C’est enfin une belle aventure au bord de l’eau, dans les bras d’une muse, d’une maîtresse mystérieuse et insaisissable: «Céleste», ma Méditerranée.

VINCENT LECOMTE, France Ailleurs d’ailleurs Où est l’Ailleurs ailleurs ? Quelles sont les fuites de ceux qui vivent dans ces lointains endroits où nous fuyons ? Est-ce le ciel au Japon, la lumière des bougies au Népal, la prière au Laos, les cascades en Namibie, l’horizon en Antarctique ou le murmure de la mer au fond des coquillages des du Pacifique ?


JEAN-MICHEL LELIGNY 2°20 ou La France par le milieu. 2°20 est la longitude du Méridien de Paris. L’espace d’un été, je suis devenu photographe, voyageur et cycliste sur cet axe Nord-Sud qui mène de Dunkerque au Col de Pal à la frontière Espagnole. Un voyage pour partir à la rencontre d’une France que l’on ne connaît plus, loin des cartes postales et des représentations médiatiques.

ALAIN LE QUERNEC, France Illustration Alain Le Quernec est un artiste graphique autodidacte. Créateur d’affiches depuis 1962, il se définit lui-même comme affichiste. On le connait pour sa célèbre affiche d’Amnesty International, ou pour son design du logo de Guy Cotten. Son style simple et dépouillé, souvent bicolore, propose des images «choc», sans fioritures. Artiste engagé localement, il a créé de nombreuses affiches autour dela défense de l’environnement, notamment pour dénoncer les différentes «marées noires» ayant touché la Bretagne.

MARC LIMOUSIN France (installation) je rêve de toi de la part que je ne connais pas Peinture, photo, vidéo, installation, arts numériques, art environnemental... Artiste plasticien transdisciplinaire, Marc Limousin exprime, par le croisement de pratiques traditionnelles et de technologies contemporaines, ses axes de réflexion qu’il souhaite partager : la place de l’Homme dans son environnement et son époque, son action responsable, son devenir. … Autant d’invitations à élargir son propre champ de vision. MALO, France La vie ordinaire d’un homme invisible C’est le petit garçon dont vous avez oublié le nom et le visage. Devenu grand, il traverse les rues et la vie sans jamais impressionner les rétines des passants. Tous passent sans le voir, pour son plus grand bonheur, car sa seule crainte est de ne pas passer inaperçu. Il partage l’opinion de tous ses interlocuteurs, de peur de leur déplaire. Prenez garde, si un matin, en vous rasant, votre reflet n’apparaît plus dans le miroir, sachez que vous serez devenu cet homme invisible. Et la terreur n’a pas de visage… Brice Moulin


MARC MANGIN, France Vagabondages Marc Mangin est un photographe globe-trotter. Il a besoin de s’immerger, le corps entier, de mots, d’odeurs, de souvenirs, de rencontres, d’attentes. Un vrai rapport d’échelle à vivre. L’entre chaque photographie compte… C’est un temps d’homme qui avance au rythme de l’homme. Les espaces, les regards, les mots, les images s’y tissent pas à pas… créent des correspondances. L’humain y est omniprésent. CECILE MARTIN GUIKINGER Ask nobody your way ses recherches s’appuient sur «le destin de l’Univers de jean-Pierre Luminet. A travers les paysages oniriques et célestes de ses photographies et de ses peintures, elle vous propose de partager ses éblouissement

BRUNO MERCIER, France BLIND MEMORY Fauchés à l’aube de leur vie, la tête farcie de rêves, et le cœur gonflé de cette même rage de vivre qui pulse aussi en nous... Le fait, aujourd’hui, de nous remémorer ces jeunes hommes, plus tout à fait des enfants, à peine des adultes, nous incitera-t-il à être davantage responsables les uns des autres comme nous y invitait Saint Exupéry dans le « Petit Prince» ?

Exposition co-présentée par l’Arsenal-Metz en Scènes et la Biennale Internationale de l’Image.

GEORGES MELIES, France Carnets de voyage en Bretagne

Exposition réalisée par le Centre Image Lorraine, Nancy en collaboration avec la Biennale Internationale de l’Image.

Si Georges Méliès (1861-1938) est reconnu comme l’une des figures les plus étonnantes du cinéma, il n’en était cependant pas moins bon dessinateur Entre 1896 et 1912 il réalise 520 films dont il est le producteur, le distributeur et dans lesquels il joue. Premier à utiliser la caméra pour raconter une histoire avec mise en scène et décors qu’il peint et réalise lui même. II invente toutes sortes de trucages qui sont encore la base des effets spéciaux modernes. Cet artisan de génie est un homme-orchestre qui aborde tous les genres : actualités reconstituées, bandes publicitaires, féeries en couleurs, mélodrames, burlesque, science-fiction, etc. Son incroyable succès suscite les convoitises et il est pillé, surtout en Amérique où il était impossible de poursuivre les contrefacteurs. Afin d’enrayer ce phénomène, il confie, en 1914, à son frère Gaston, la Go Mélies Star Film Manufacturing à New York. Face aux rouleaux compresseurs industriels et financiers, il ne fait, hélas

pas le poids. Rockefeller soutient Edison et la banque Morgan épaule la Biograph, des accords, pour sa part, qu’il n’a jamais voulu passer. Peindre des décors, inventer des escamotages, faire disparaître un sarcophage ou faire danser un papillon lui apporte une joie intense, bien plus que les chiffres ou les tracasseries financières. La création est au centre de sa vie. Au même moment, sa femme meurt et il se retrouve à s’occuper seul de ses deux enfants : Georgette et André. La guerre éclate et entraîne la fermeture du Théâtre Robert Houdin. Qu’à cela ne tienne, il ouvre dans l’un de ses studios de Montreuil, une salle de théâtre où il monte avec toute sa famille des spectacles entre 1915 et 1923. Cette année là, c’est la mort dans l’âme qu’il doit revendre, poursuivi par des créanciers, l’ensemble de la propriété familiale. Tous ses films sont vendus à des forains ou détruits. Quelques carnets de voyages en Bretagne de 1912 ce sont retrouvés par miracle épargnés et sont aujourd’hui préservés par le Centre Image Lorraine, qui offre au regard de son public quelques tirages issus de ces carnets


NADEGE MERIAU, Angleterre Au centre de la terre Nadège Mériau se sert de l’appareil photo pour examiner des objets comestibles. Ses clichés composent des paysages imaginaires et gluants. Son point de vue est celui du lombric qui pénètre la matière. La chambre grand format lui permet de s’inviter au coeur de la porosité du pain et des légumes. Cette proximité produit cependant des paysages distants, aux dimensions purement photographiques. Son approche rappelle le commentaire de Flaubert sur la vue : les myopes sont ceux qui voient le mieux les choses, car ils ont le nez dessus” Olivier Richon , 2012. PASCALE MILLER, France Errance féminine Avec cette série « Errance Féminine » Pascale Miller nous projette dans un voyage aux milles parfums. On perçoit une présence, un passage, un instant esseulé où l’on devine une temporalité sans fin d’un voyage personnel.

MNIHA, France BIOS L’histoire de ce film est donc celle d’une jeune femme qui passe sa journée sur son canapé à regarder la télé, en s’inventant un double qui pourrait faire les choses à sa place, vivre une journée à sa place…hors de sa propre réalité… Etat de dépression : être ailleurs à l’intérieur. MARIE-DOMINIQUE OGER, France Ailleurs c’est ici et maintenant Ailleurs, c’est l’impermanence de l’instant et ce voyage immobile tout au long des saisons qui s’étirent sous nos regards changeants… Et par-delà le flou qui nous met à distance, le réel, aux insondables richesses, nous invite sans cesse à la découverte d’infinis ailleurs…

ARNO PAUL, France Caravanes Autrefois symbole de voyage en liberté et de vacances sur les routes d’Europe, elles se reposent désormais, oubliées dans un coin de nature, ou transformées en cabanes de jardin. Elles, ce sont les caravanes de nos parents. Si vous ouvrez l’oeil, vous ne manquerez pas de découvrir ces vieilles dames au hasard de vos balades !


PUSHA PETROV, Roumanie Les parebrises Avec cette série «Errance Féminine» Pascale Miller nous projette dans un voyage aux milles parfums. On perçoit une présence, un passage, un instant esseulé où l’on devine une temporalité sans fin d’un voyage personnel.

YVES QUEMENER, France Qui ne se fixe pas, qui s’égare L’illusion de l’ailleurs pour les détenus de maisons d’arrêts. Car souvent ce terme donne l’image de la structure lointaine, qui ne propose que l’éloignement. « Le visage de l’ailleurs », la pensée et le mot : l’enfermement, réel, mais aussi psychologique. L’intention, étant alors, d’être dans un ailleurs à l’équilibre parfois tendre, fragile difficile, tout en restant à la place. JEAN-MICHEL RIPAUD, France Peaux d’hommes, peaux d’arbres «Peaux d’hommes, peaux d’arbres» représente un voyage singulier autour du derme des végétaux. Ce travail sur la surface de la matière avec les écorces de différents continents est une quête permanente de représentations humaines. Dans les images que je propose, le rapport au rêve et à l’inconscient est souvent présent. Ces photographies ne subissent aucun traitement autre que des reprises de luminosité et de contraste. JACQUES ROBERT, Belgique Traces A la recherche de traces de vie, comme si les murs étaient les négatifs photographiques d’une maison perdue, d’une vie partie pour... ailleurs. Il s’agit de témoigner de vies par le vide, par l’absence. Cette absence de l’habitation nous parle tellement de la vie qui s’y est déroulée,... la vie est là en négatif, telle une trace de nos vies, dévoilée au regard de tous.

OLIVIA ROSENKRANTZ, Etats-Unis Auteurs de murs “Auteurs de murs” est une série d’impressions urbaines, courtes vignettes sonores et visuelles. En photographiant graffiti, murs peints du métro et des rues de New York, je pars à la rencontre de leurs auteurs. Les voix de la ville, enregistrées au pied des murs, se mêlent à l’univers de leurs fresques. C’est ce moment là, ailleurs éphémère, que j’ai souhaité capturer. Les murs parlent...


YVES SANNIER, France Ailleurs Les traces de passage qu’elles soient légères ou qu’elles meurtrissent les paysages et les hommes ne sont qu’éphémères malgré les témoignages et les souvenirs. Je veux figer ces photographies comme si nous pouvions figer nos rêves. Pourtant jour après jour, la blancheur de notre souvenir nous transporte vers quelque chose que nous ne connaissons pas et qui suscite en nous des interrogations. ISABELLE et JEAN-LUC SARRADE, France Y folders-chronique de l’ailleurs et du plus près. (installation) Isabelle «peint», avec du papier, rien que du papier déchiré ou coupé dans des magazines de récupération. Jean Luc réalise des installations numériques interactives qui font écho aux images d’Isabelle. Cette installation sera aussi musicale avec Laura Lermigeaux. CAROLINE SATTLER, France Ailleurs Land Ces photographies constituent une invitation au voyage. Elles montrent une position de l’homme face à son environnement, face à l’immensité. Elles constituent une fenêtre sur le monde qui l’entoure et que le spectateur complète mentalement. C’est une vision poétique : des lieux vous transportent, des ambiances vous remplissent d’émotions.

JEAN-CHARLES THOMAS, France Les jardins ouvriers des paquis C’est ici mais c’est ailleurs parce qu’ici, aux Paquis, le temps avance raisonnablement, simplement suspendu aux saisons. Sécheresses, inondations, gelées, grêles, canicules ou pluies incessantes, le jardinier est chahuté au quotidien. Il lutte, sans jamais être sûr de l’emporter, contre l’exubérance et les frasques du climat, un ennemi qui est aussi son meilleur allié, tant qu’il s’écoule sagement dans son lit saisonnier. Ici chaque jardinier sait ce qu’il faut planter, quand et comment. Il a surtout appris comment protéger son jardin d’une foule de prédateurs affamés, foule plus ou moins poilue, visqueuse, ailée mais toujours, pour diverses raisons, venue d’ailleurs... DORIS THUILLIER, France Poussières d’images La série d’images présentées s’est construite au long cours pendant plusieurs années de recherche de points de vue et de rendus. Ces recherches ont conduit à épurer le cadre à la prise de vue pour nourrir une forme d’esthétisme simple et minimaliste soulignée par la granulosité des basses lumières et la finesse dans les hautes lumières qui cohabitent dans l’image.


THIBAULT VICQ, Kazakhstan Bribes de joies enfouies; A Almaty, je me suis retrouvé nez à nez avec la décomposition d’un temps révolu ; quand le son des auto-tamponneuses résonnait sur les bords d’un lac, les rires enfantins se mêlaient au mouvement des objets motorisés. Que reste-t-il de cette époque ? Seulement des indices, entre les tôles rouillées. Comment cela a-t-il pu arriver ? Nul ne le sait. Voyage vers un ailleurs atemporel pour capter les instants furtifs de souvenirs annihilés.

CHARLES WEBER, Grèce Requiem tsigane La vieille Livia a décidé de mourir ce matin. La voilà allongée sur la table au milieu des siens. La veillée s’organise. Les femmes font cercle dans la cuisine et les hommes vont jouer aux cartes et boire du café. Au matin, Marius surgit dans ma chambre. Il m’attache le brassard de la famille et me demande de faire des photos de l’enterrement. Je suis ému, c’était sa grand-mère, le cœur du clan.

Exposition co-présentée par l’Arsenal - Metz en Scènes et la Biennale Internationale de l’Image.

YI WAN-GYO, Corée Nirvana : beyond dark Les œuvres de Yi Wan-Gyo ont pour but de vider l’esprit. Ce ne sont pas les yeux ni les oreilles, mais le cœur et l’âme qui voient, écoutent et entendent, c’est ainsi que l’on peut obtenir de l’énergie de l’univers. Cette ancienne tradition et philosophie sont dépeintent dans ses œuvres qui nous rappellent de peintures calligraphiques. A travers ces œuvres, il espéreque les gens peuvent trouver la paix et l’équilibre émotionnel en eux. Grâce à ses paysages ce qu’il voit, c’est le Nirvana. Extraire ces 3 vices que sont l’avarice, la colère et folie et d’atteindre l’état de paix où il y a véritable aura, et oublier les êtres spécifiques et devenir la source. En Asie, le noir et le blanc sont les couleurs de base de toutes les couleurs. Il travaille avec ces deux couleurs et avec différents tons montre la profondeur et la forme. Le noir et blanc dans la photographie de Yi Wan Gyo évoque le moindre changements dans l’énergie qui existe dans l’univers. Par ses photographies Il souhaite permettre auspectateur d’atteindre la tranquillité et la jouissance dans le silence.


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