Newsletter AFECTI #Juin 2017

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NOUVELLES DE L’AFECTI #8 - Juin 2017

Le mot de la Présidente Cher/e/s adhérent/e/s, L’AFECTI poursuit son développement. Ce trimestre a été ouverte notre première formation en ligne (p. 2). Cette formation, gratuite pour nos adhérents, traite du CV dans la coopération technique internationale. Par ailleurs, l’AFECTI a participé aux Journées européennes du développement, les 7 et 8 juin 2017. Les perspectives de participation de l’AFECTI sont très intéressantes pour l’année 2018 (p. 3). Vous trouverez également un état des lieux de l’enseignement supérieur en Haïti (p.4-5), des analyses sur le droit des enfants et la lutte contre le mariage précoce à Madagascar, sur la prise en compte de la culture pour les projets de développement, et sur la détection des problèmes d’audition en Afrique du Sud et des informations sur le nouveau partenariat de l’AFECTI-OI avec Ethno-Santé OI (p. 6-7).

SOMMAIRE : OURSE : Directrice de la Publication : Carole Berrih Rédacteur en chef & PAO : ML Perony-Charton Intervenants sur cette Newsletter : Carole Berrih Laetitia Gerard Louisette Ranorovololona Amber Cripps Chloé Reiss L’Association Fédérative des Experts et Consultants de la Coopération Technique Internationale (AFECTI) est une association constituée d’adhérents qui travaillent ou ont travaillé dans le champ du développement et de la coopération internationale, et souhaitent s’informer, garder le contact et créer de nouveaux liens.

Nous vous souhaitons une bonne lecture et nous restons à votre disposition pour toute question. Bien cordialement, Carole Berrih, Présidente de l’AFECTI

Nouvelles de l’Association

Place aux adhérents

Un nouveau service de l’AFECTI : Formation en ligne

État des lieux de l’Enseignement Supérieur en Haïti

Rencontre de l’AFECTI avec Isabelle Tyminski, adhérente au Burkina Faso

Participation aux EDD

P. 2-3

Recherche stagiaire

P. 4-5

AFECTI Océan Indien

AFECTI Infos pratiques

Droits des enfants et lutte contre le mariage précoce à Madagascar

Missions des adhérents de l’AFECTI

Bien prendre en compte la culture pour les projets de développements

Venez nous découvrir sur : www.afecti.org

Détection des problèmes d’audition en

Suivez-nous sur :

Partenariat avec Ethno-Santé OI

Afrique du Sud

P. 6-7

P. 8

AFECTI, Association Fédérative des Experts et Consultants de la Coopération Technique Internationale - http://afecti.org/


Nouvelles de l’association Un nouveau service de l’Afecti : Formation en ligne

Nous avons le plaisir de vous informer de l'ouverture de notre première formation en ligne. Cette formation traite du CV dans la coopération technique internationale. Elle est ouverte aux adhérents de l'association (gratuitement) et aux non-adhérents (moyennant un paiement de 50 euros). Cette formation est composée de deux modules vidéos d’une trentaine de minutes au total, d’une liste de lecture et d’un exercice, qui sera corrigé par l’un de nos administrateurs. Cette formation est la première formation en ligne que nous proposons. Elle sera suivie en 2017 d’autres présentations et formations en ligne, pour renforcer les capacités

des experts et consultants de la coopération technique internationale. Nous vous souhaitons une excellente formation !

Lien : http://afecti.org/article/10/85/formations.htm

Rencontre de l’AFECTI avec Isabelle Tyminski, adhérente au Burkina Faso A l’occasion de sa visite au Burkina Faso en mai 2017, Carole Berrih présidente de l’AFECTI a rencontré Isabelle Tyminski, consultante spécialisée en développement local, gouvernance, décentralisation, environnement et appui à la société civile. Isabelle Tyminski est de retour à Ouagadougou depuis le mois de septembre 2015, après avoir passé sept ans au Burkina Faso dans les années 90. Consultante long terme et court terme dans de nombreux pays, Isabelle Tyminski est actuellement disponible pour de nouvelles missions dans ses domaines d’expertise. Adhérente de l’AFECTI, Isabelle Tyminski a expliqué être en particulier intéressée par les activités initiées récemment par l’AFECTI et évoque notamment la création d’un réseau de consultants ouest-africain. Elle a échangé avec Carole Berrih sur l’importance de poursuivre le développement de formations e-learning comme le module de formation sur le CV dans la coopération internationale ou des sujets tels que l’évaluation de projet ou une initiation aux missions ROM. L’AFECTI continuera dans cette voie et proposera une nouvelle présentation vidéo sur la coopération internationale au cours de l’année 2017. Cette rencontre a permis de renforcer l’AFECTI dans sa stratégie de mettre en place plusieurs axes de travail envisagés pour les prochains mois ou de faire émerger de nouvelles idées : réflexions autour de l’éthique du métier, place des consultants face aux opérateurs, rencontres entre adhérents lors d’événements internationaux, accompagnement de missions, constitution de fiches techniques vidéos sur des sujets intéressant les consultants (comme le portage salarial) ou encore circulation de documents et rapports entre adhérents. 2 AFECTI, Association Fédérative des Experts et Consultants de la Coopération Technique Internationale - http://afecti.org/


Nouvelles de l’association Participation de l’AFECTI aux EDD « Investing for development », c' etait le thème des Journées Européennes du Développement / European Development Days 2017, qui ont eu lieu le 7 et le 8 juin à Bruxelles. L'occasion pour trois de nos adhérents, Guillemette Majesté, Sahondra Viart et Prospérin Tsialonina de se rencontrer, d'échanger au cours des nombreux débats et conférences. L’AFECTI envisage une participation accrue l’année prochaine, incluant notamment un stand et l’organisation de débats autour du métier d’expert dans la coopération. Plus d’informations sur le site internet des EDD : Guillemette Majesté, Sahondra Viart et Prospérin Tsialonina aux EDD" https://eudevdays.eu/about-EDD

L’AFECTI recherche un stagiaire pour la refonte de son site internet L’AFECTI souhaite recruter un stagiaire spécialiste de la conception de site web afin de procéder à la refonte du site internet actuel mais aussi de la base de données des adhérents. Lieu : domicile avec des réunions Skype et téléphoniques pour la coordination de la conception Gratification selon la convention de stage Durée : stage de 3 mois à partir de septembre 2017. Objectif : L’objectif du stage consiste à refonder le site internet actuel afin de l’adapter aux nouveaux besoins des adhérents qui sont notamment : Site Internet • Faciliter la recherche de missions à ’étranger pour les membres de l’association ; • Développer des idées, conseils, formations pour aider les adhérents ; • Développer les contacts entre adhérents.

Base de données • Disposer d’un fichier unique d’adhérents consultable en ligne par les adhérents, les sociétés de consulting les bailleurs de fonds, les administrateurs de l’AFECTI ; • Faciliter les mises à jour selon les besoins de fonctionnement de l’association (paiement des cotisations, intégration de nouveaux adhérents, envoi de mailings,…) ; • Intégrer des nouvelles rubriques en fonction des besoins de l’association.

Profil : Étudiant en école de graphisme, design, conception de site web. Le stagiaire devra être autonome dans la gestion de son temps de travail et disponible pour des points réguliers avec les responsables de l’AFECTI. Maîtrise des outils de créations graphique (WordPress) et des langages d'intégration (HTML/ CSS, idéalement JavaScript). Contact :

Trésorière AFECTI tresoriere@afecti.org; copie à Guillemette Majesté guillemette.majeste@hotmail.fr 3

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Place aux adhérents Etat des lieux de l’enseignement supérieur en Haïti L’une de mes récentes missions en Haïti a consisté à évaluer l’impact du projet FSP intitulé « Appui à la restructuration et à la modernisation du système d’enseignement supérieur haïtien » (PARMSESH). Erik Houinsou, un collègue consultant, a travaillé avec moi sur l’évaluation du projet. Je garde un excellent souvenir de cette mission et remercie l’ambassade de France pour la confiance qu’ils nous ont accordée. De part leur confidentialité, je ne présenterai pas ici les résultats de notre évaluation du PARMSESH. L’article dresse plutôt un état des lieux des principaux problèmes auxquels se retrouve confronté l’enseignement supérieur haïtien. Documents ressources : ÂÂ Le Rapport du Groupe de Travail sur l’Éducation et la Formation (GREF, janv. 2011) ÂÂ L’enquête DESRS/EUMC 2009 ÂÂ La fiche Curie d’Haïti ÂÂ Les TdR et documents internes du PARMSESH. ÂÂ Notre enquête de terrain. 1. La prédominance des institutions d’enseignement supérieur privées Selon le rapport du GREF, il y a environ 150 000 étudiants en Haïti et seulement 20% d’entre eux sont inscrits dans un établissement public. Les 80% restants sont absorbés par le secteur privé de l’enseignement supérieur haïtien. L’université publique ne pouvant pas absorber toute la masse estudiantine, cette prédominance des institutions d’enseignement supérieur privées est une bonne chose dans le sens où elle offre la possibilité aux bacheliers d’accéder aux études supérieures. Néanmoins, la qualité des formations proposées restent souvent insuffisante. 2. Un déficit de gouvernance au niveau de l’Exécutif Il n’existe actuellement ni structure, ni cadre légal, relatif à la coordination des activités des institutions d’enseignement supérieur en Haïti. Cette fonction fait pourtant partie des attributions du ministère de l’Éducation (MENFP), d’après la loi organique du 23 octobre 1984 et le décret du 5 juin 1989. Pour remédier à cet état de fait, le MENFP a créé, en 1995, la Direction de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique (DESRS). Cette structure ad hoc n’a pas encore été dotée de moyens suffisants lui permettant d’exercer sa mission. Ainsi, le cadrage juridique et institutionnel de l’enseignement supérieur reste encore à définir.

3. Le manque d’institutions d’enseignement supérieur en région L’offre universitaire haïtienne s’est développée de manière quelque peu désordonnée au cours des 20 dernières années. Elle se caractérise par une multiplicité d’acteurs et une très grande hétérogénéité de situations. Plus de 200 établissements d’enseignement supérieur ont ainsi été répertoriés. 80% des institutions d’enseignement supérieur du pays sont regroupées à Port-au-Prince, dans le département de l’Ouest, qui compte près de 40% de la population du pays et plus de 65 % des diplômés de l’enseignement secondaire (rapport du GREF). 4. Des programmes et des parcours de formation disparates Sur le plan académique, les institutions d’enseignement supérieur proposent une multiplicité de programmes de premier cycle, souvent redondants et d’un niveau scientifique insuffisant. Par exemple, la moitié des étudiants inscrits dans une université publique suivent un cursus en gestion ou en informatique. La licence en Haïti dure quatre années, incluant une année propédeutique. Ce diplôme reste dans la majorité des cas le premier et le seul diplôme obtenu par l’étudiant. Pour l’obtenir, il doit soutenir un mémoire de fin d’études, activité pour laquelle il n’est pas toujours accompagné. Le système LMD n’est pas encore institutionnalisé en Haïti. Le cadrage juridique et institutionnel dans la mise en place du LMD reste à définir, que ce soit à l’échelle du ministère ou des facultés. Les initiatives LMD restent donc éparses et sporadiques. Par exemple, la durée des programmes de formation varie d’une institution à l’autre ou selon le champ d’études. L’organisation des études, à la discrétion de chaque établissement, s’opère selon le cas en année universitaire, en semestres, en unités d’enseignement, ou en crédits. Ces disparités entrainent des problèmes d’accréditation et d’équivalence qui peuvent handicaper les étudiants dans leur projet de mobilité. L’insertion professionnelle des étudiants est un problème encore non résolu à ce jour qui vient s’ajouter à la fuite des cerveaux : 85% des Haïtiens titulaires d’un diplôme supérieur ou égal à la Licence vivent et travaillent à l’étranger (Fiche Curie).

4 AFECTI, Association Fédérative des Experts et Consultants de la Coopération Technique Internationale - http://afecti.org/


Place aux adhérents 5. Une filière recherche à développer

6. Des conditions de vie estudiantine difficiles

Elle reste encore très peu développée, le nombre d’écoles doctorales est restreint, tout comme le nombre de titulaires d’un doctorat. La grande majorité des enseignants universitaires sont titulaires, au mieux, d’un niveau licence (bac + 4) alors que moins de 10% sont titulaires d’un niveau Master (Fiche Curie). Le système de l’enseignement supérieur haïtien ne dispose pas encore de structure de pilotage en matière de recherche, ni de mécanismes ou d’outils sur lesquels les chercheurs pourraient s’appuyer pour développer leurs programmes. Par exemple, les allocations budgétaires pour la Recherche sont très largement insuffisantes. Or, l’activité de recherche est vitale pour accroître la compétitivité et répondre efficacement aux problématiques sociétales et environnementales.

Les conditions de vie des étudiants sont difficiles. Il y a une absence d’offre de services spécifiques, par les œuvres universitaires, pour faire face aux problèmes quotidiens rencontrés tels que les difficultés d’accès à l’eau, à l’électricité, à l’Internet, les problèmes de transport public et de logement. Par ailleurs, l’obligation pour les étudiants de soutenir un mémoire de fin d’études conduisent certains étudiants à boucler la licence sur une période de 5 ans.

Pour plus d’information : Laetitia GERARD Consultante internationale en pédagogie universitaire et qualité de l’enseignement supérieur gerard.laetitia@gmail.com @laetitiagerard

5 AFECTI, Association Fédérative des Experts et Consultants de la Coopération Technique Internationale - http://afecti.org/


AFECTI Océan Indien (OI) Droits des enfants et lutte contre le mariage précoce à Madagascar Le mariage des enfants est une des graves violations des Droits de l’Enfant. Or, selon la dernière enquête menée par l’UNICEF, dans le monde 36 % des femmes âgées de 20 à 24 se sont mariées ou en union avant d’avoir atteint l’âge de 18 ans. Mais c’est surtout en Afrique Subsaharienne que le mariage précoce des filles est le plus répandu, notamment au Niger : 77 % avant 18 ans et 28 % avant 15 ans. Madagascar fait malheureusement partie des 41 pays à plus forte prévalence du mariage des enfants: elle se trouve au 14ème rang avec un taux moyen de 41,2 % au niveau national et plus de 63 % dans les régions du Sud. A cet effet, et compte tenu de la gravité de la problématique, l’UNICEF appuie le Gouvernement Malgache, à travers le Ministère de la Population et de la Protection Sociale, à élaborer une Stratégie Nationale de Lutte contre le Mariage des Enfants (SNLME). Pour ce faire, ils ont mandaté Marie Louisette Ranorovololona, appuyée par une équipe d’enquêteurs socio-organisateurs, pour réaliser un état des lieux et une analyse de la situation dans les 6 régions les plus touchées et formuler la Stratégie avec un plan d’actions multisectoriel, élaborée de manière participative et inclusive des parties prenantes aux niveaux national, régional et communautaire. A noter que deux approches guident l’étude : la « Théorie du changement » et la « Communication pour le Développement » (C4D). Ce travail a été présenté lors de l’Assemblée Générale de l’AFECTI Océan Indien. (Photo ci-dessus)

Pour plus d’information : Louisette Ranorovololona

louisaranoro@hotmail.com

Bien prendre en compte la culture pour les projets de développements Amber Cripps, anthropologue britannique résidant à Maurice, insiste sur l’importance de prendre en compte la culture locale dans la planification et la mise en œuvre des projets de développement international, afin d’avoir un réel impact sur la vie des bénéficiaires. Elle s’appuie sur des exemples concrets observés lors de ses missions sur le terrain avec des ONG dans le domaine de la santé, en particulier à Madagascar. Quatre cas ont été présentés lors de l’AG de l’AFECTI Océan Indien, liés à la compréhension du contexte culturel, à la perception des maladies, à l’interprétation des campagnes de santé public, et aux croyances locales sur l’étranger. Par exemple, dans le sud de Madagascar, la population pense que le paludisme vient de manger trop de mangues (puisque le paludisme survient pendant la saison des mangues). Connaitre cette croyance est essentiel pour y faire face avant toute campagne de sensibilisation

et de distribution de moustiquaires. De même, l’interprétation des messages de santé public peut poser question. Dans le Sud de Madagascar, l’anthropologue a également constaté que si on disait à une femme enceinte qu’elle devait accoucher au centre de santé puisqu’elle risquait un accouchement difficile, le message reçu était diamétralement opposé : la femme avait peur de l’intervention médicale et restait accoucher chez elle. Elle essayait même de ne pas trop manger pour que l’enfant soit le plus petit possible et que l’accouchement soit donc plus facile. Or un bébé de faible poids a ensuite plus de chances d’être un enfant malnutri dans le contexte local. Ceci montre comment il est essentiel de comprendre l’impact des messages de santé public. Un petit conseil culturel si vous êtes en mission à Mada : soyez humbles, laissez vos a priori chez vous, et serrez la main de ceux que vous rencontrez !

Pour plus d’information :

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Amber Cripps ambercripps@gmail.com

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AFECTI Océan Indien (OI) Détection des problèmes d’audition en Afrique du Sud D’Afrique du Sud, Chloé Reiss a partagé le contexte et la méthodologie d’une mission à Mamelodi, un township construit pendant l’apartheid et aujourd’hui étendu sur plus de 45 km2 au nord-est de Prétoria. Malgré son avancée socio-économique depuis l’abolition de l’apartheid, l’Afrique du Sud reste un des pays les plus inégalitaires au monde et une large majorité de la population des townships continue d’être confrontée aux difficultés du quotidien. L’objectif principal de cette mission était d’évaluer les résultats préliminaires de 8 mois de mise en oeuvre d’une application mobile permettant la détection précoce de problèmes d’audition chez les enfants en bas âge. Selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS), la déficience auditive affecte 5% des enfants de 3 à 6 ans et de nombreux cas sont souvent non-détectés dans les communautés à bas revenus, compromettant la bonne scolarité de ces futurs écoliers. Grâce à ce dispositif innovant, 5037 enfants âgés

de 2 à 7 ans ont pu être testés gratuitement en moins d’un an au sein de nombreuses crèches et écoles primaires. Les résultats obtenus ont indiqué que moins de 30% des 1458 enfants diagnostiqués avec des troubles de l’audition étaient pris en charge par un médecin spécialisé, en raison d’un manque de suivi des parents. De plus, près de 50% des enfants recensés dans les établissements enquêtés n’ont pas pu être testés car les parents n’avaient pas signé leur formulaire de consentement. Guidée par l’approche de la théorie du changement, cette étude a permis en dix jours de terrain de mieux comprendre les enjeux d’une telle initiative et ses limites. De nombreuses rencontres avec les directeurs et professeurs des écoles, les parents, les médecins spécialisés et le personnel des cliniques locales, ont aidé à formuler des recommandations pour améliorer à long terme les performances du dispositif. Cette mission a été présentée pendant l’Assemblée générale de l’AFECTI Océan Indien.

Pour plus d’information : Chloé Reiss

clo.reiss@gmail.com

Partenariat avec Ethno-Santé OI Dans l’Océan Indien, très peu d’échanges ont lieu entre experts de l’anthropologie de la santé, en dépit de la présence de nombreux anthropologues spécialisés dans la région et des multiples problématiques de santé nécessitant des approches anthropologiques. La mise en place d’un réseau d’anthropologues de la santé de l’Océan Indien a pour but de renforcer les compétences régionales, de développer les recherches liées au domaine de la santé et d’encourager la mobilité des étudiants et des chercheurs dans la région. Quelques thématiques de recherche sont déjà identifiées : mobilités et santé, prise en charge comparée des maladies infectieuses, santé maternelle, santé communautaire et acteurs de santé en marge du système de soins, toxicomanie et VIH, nutrition, maladies non transmissibles, maladies cardiaques vasculaires, cancers etc. Le Bureau de l’AFECTI Océan Indien a validé au mois de mai les termes du partenariat avec ce nouveau réseau, dénommé Ethno-Santé OI. L’AFECTI Océan Indien et Ethno-Santé OI partagent l’objectif commun d’animer une plateforme d’experts dans l’océan Indien dans le but de : • Développer les réseaux et les échanges d’expériences dans la région • Contribuer au renforcement des compétences des experts • Participer à la capitalisation d’expériences et à l’échange de bonnes pratiques • Promouvoir à l’international l’expertise du sud-ouest de l’océan indien La convention entre les deux structures définit les modalités selon lesquelles l’association hébergera Ethno-Santé OI. Chaque membre de Ethno-Santé OI sera également membre de l’Association, et EthnoSanté OI sera une section autonome, au sein de l’AFECTI Océan Indien. Longue vie à Ethno-Santé OI

Pour en savoir plus :

delegation.oi@afecti.org Site : www.consultants-oi.org

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AFECTI INFOS PRATIQUES Missions des adhérents Carole Berrih (8 au 23 mai, Burkina Faso) Évaluation d’un projet visant à renforcer les médias pour un traitement citoyen de l’information au Burkina Faso Cedric Boisrobert • 3 au 18 avril, Sénégal : Appui à la mise en oeuvre du programme de gestion intégrée des ressources en eau du fleuve Sénégal (supervision de mise en oeuvre et restructuration de projet) • 2 au 9 mai, Mozambique : Appui à la mise en oeuvre du projet de gouvernance des pêches (appui technique pour développer la cogestion des pêcheries au niveau de 3 provinces du pays) Amber Cripps (12 mai au 11 juin, Madagascar) Évaluation finale du projet de micro assurance santé AFAFI mis en place par Inter Aide - Enquête anthropologique sur l’impact du projet & autoévaluation du dispositif de suivi-évaluation François-Xavier de Perthuis de Laillevault (24 mai au 7 juin, Belize) Élaboration du système de suivi et d’évaluation de la performance des enseignants au Belize Laetitia Gerard (11 juin au 26 juillet, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Togo et Bénin) Évaluation de 18 centres de recherche régionaux, Projet d’Appui et de développement des Centres d’Excellence Régionaux au sein de l’UEMOA (PACER) Paul Hibon (2 au 12 avril 2017, Cambodge) Finalisation du plan stratégique 2017-2021 d’une institution de microfinance sociale Michael F. Langstaff (depuis le 03 novembre 2014, Madagascar) Conseiller principal PROCOM, programme d’appui au développement du secteur privé financé par l’Union européenne Hafedh Laroussi • 8 au 14 mai, Tunisie : Séminaire de formation en Techniques de communication et de négociation syndicale pour le profit de 12 représentants du personnel membres du syndicat de la Société Régionale du Transport de Sfax (SORETRAS) • 17 au 18 mai, Tunisie : Séminaire de formation sur les tableaux de bord sociaux et le Bilan social au profit de 6 Directeurs Ressources Humaines de sociétés privées • 20 au 21 mai, Lybie : Workshop pour le diagnostic et la restructuration de l’organigramme du centre de documentation et d’information du Ministère de travail Guillemette MAJESTE (19 juin au 15 septembre, Tunisie) Conduite d’une revue fonctionnelle auprès du Ministère de la Santé dans le cadre de la réforme de l’administration et de la fonction publique tunisienne Sylvain POULAIN (08 au 15 avril, Ile Maurice) Mission Topographique par Drone et Analyse SIG dans le cadre d’un projet d’implantation d’un biodigesteur pour une entreprise mauricienne dans le secteur agroalimentaire. Louisette Ranorovololona (avril à juin 2017, Madagascar) État des lieux/diagnostic et élaboration d’une Stratégie Nationale de Lutte contre les mariages/unions des enfants, UNICEF/Ministère de la Population et de la Protection Sociale dans certaines provinces Emmanuel Souffrin • 12 au 14 juin, Madagascar : rencontres pour la création d’un réseau océan indien des anthropologues de la santé et séminaire sur migrations et santé avec l’Institut Pasteur et l’IRD à Madagascar • 19 au 24 juin, Afrique du Sud : exposition et conférence sur Hairstyle in Indian Ocean : migrations and categorisation Vous désirez renforcer votre visibilité, découvrir d’autres experts ou réfléchir et échanger autour de l’aide au développement et la coopération internationale avec d’autres consultants ? Le formulaire d’adhésion est en ligne sur notre site internet : 8

http://afecti.org/article/4/22/demande-dadhesion.htm

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