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6.2 Défis liés aux paiements G2P de protection sociale pour les groupes vulnérables

Tableau 6.2 Défis liés aux paiements G2P de protection sociale pour les groupes vulnérables

Enfants Groupes démographiques tout au long du cycle de vie

Dépendent de leurs parents ou tuteurs pour percevoir les paiements.

Personnes âgées

Femmes Peuvent avoir un niveau limité d’alphabétisation ou de mobilité, ou d’autres difficultés liées à l’âge. Peuvent avoir des difficultés à se rappeler les mots de passe et les codes PIN. Doivent parfois se reposer fortement sur une personne de confiance pour retirer l’argent.

Manque de pouvoir de négociation, faible taux de possession de téléphones portables, connaissances numériques et financières restreintes, et mobilité limitée en raison des normes sociales ou culturelles; exposition à la violence domestique et potentiellement à la cyberviolence; manque de temps dû aux travaux domestiques non rémunérés; faible nombre d’agents de paiement féminins, ce qui peut ralentir l’adoption des systèmes de paiement (paiements des travailleuses de l’industrie du vêtement), etc.

Groupes contraints par leur statut socioéconomique

Personnes vivant en dessous du seuil de pauvreté

Personnes vivant dans des régions isolées et reculées

Pasteurs, groupes de travailleurs agricoles nomades, seminomades et migrants Peuvent ne pas être sensibilisées aux programmes ou avoir des idées fausses sur eux; être dissuadées par la complexité des procédures; manquer de confiance dans les institutions. Les problèmes propres au paiement peuvent inclure un faible niveau d’alphabétisation, des difficultés à se souvenir des codes PIN et ne pas être informé des paiements. Les quartiers pauvres et les villages ruraux peuvent ne pas disposer des infrastructures financières nécessaires aux paiements.

Peuvent manquer de moyens de transport, de mobilité, d’accès physique; la mise en place de points de paiement peut être coûteuse (par exemple, lorsque la fourniture des paiements nécessite un transport aérien ou maritime cher); les points de paiement peuvent être éloignés, ce qui augmente le coût du déplacement pour les bénéficiaires; les voyages accroissent les risques d’insécurité; etc. Des « banques mobiles » avec des « points de paiement » et des horaires communiqués à l’avance peuvent être utilisées dans ces contextes, mais elles requièrent une certaine préparation. Cette approche comporte des problèmes tels que l’insécurité physique des bénéficiaires, mais reste une solution de travail jusqu’à ce que des dispositions alternatives viables soient prises pour les paiements.

La mobilité constante de ces populations rend difficile l’accès aux points de retrait. Les systèmes de paiement interopérables sont préférables, mais peuvent augmenter le coût des transactions, etc.

Réfugiés, apatrides, immigrants, populations déplacées à l’intérieur de leur propre pays (PDI) et/ou personnes vivant dans des zones fragiles, en situation de conflit ou de violence (FCV)

Personnes en situation de handicap Peuvent être confrontées à des obstacles à l’accès : mobilité, moyens physiques, cognitifs, de langage ou de lecture (aveugles, sourds et muets) et à d’autres obstacles tels que la stigmatisation, les attitudes, la discrimination.

Source : tableau conçu pour cette publication. Peuvent manquer d’identification formelle (par exemple, les camps de Rohingya au Bangladesh, etc.). L’utilisation d’espèces et de services financiers peut être limitée dans les camps de réfugiés.

Handicap