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exemples tirés du Malawi et de l’Indonésie

bénéficiaires requiert moins d’efforts que le contact direct, mais requiert que les bénéficiaires soient alphabétisés dans la langue des documents imprimés. l Rencontres individualisées en personne pour expliquer le fonctionnement du programme, ses attentes, les droits et responsabilités du bénéficiaire, etc. Ces rencontres incluent aussi parfois la finalisation et la signature des PAI. Les rencontres en face à face sont principalement utilisées pour les programmes

à la demande, où les bénéficiaires entrent dans le système à des moments différents. l Séances d’orientation de groupe couramment utilisées dans les programmes utilisant des approches impulsées par les administrateurs pour l’accueil et l’enregistrement, où les bénéficiaires sont inscrits en tant que cohorte au même point de départ. Des exemples de séances d’intégration de groupe sont présentés dans l’encadré 5.9 pour le Programme de

Encadré 5.9 Séances d’intégration de groupe pour les programmes d’assistance sociale : exemples tirés du Malawi et de l’Indonésie

Les programmes d’assistance sociale organisent souvent des séances d’intégration de groupe lorsque les bénéficiaires sont inscrits (ou recertifiés) en tant que cohorte au même point de départ. Ces séances sont parfois organisées en même temps que l’inscription. Elles sont essentielles pour garantir que les bénéficiaires comprennent leurs droits, leurs rôles, leurs responsabilités, etc. Voici deux exemples :

n Le Programme de transferts monétaires sociaux du Malawi (PTMS). Des réunions communautaires sont organisées pour inscrire, annoncer et intégrer la liste finale des bénéficiaires sélectionnés (dans la limite du seuil d’éligibilité de 10 %). Les agents sociaux communautaires organisent la réunion. Ils rappellent à la communauté les processus qui ont été utilisés pour l’inscription et la sélection, y compris le rôle de la communauté dans la définition des priorités des personnes à inscrire et la validation des résultats de l’évaluation. Ils expliquent également que le budget du programme ne permet d’accepter que les familles classées parmi les 10 % les plus pauvres (seuil relatif) ne comptant pas d’adultes valides (filtre). Ils appellent ensuite les noms de ceux qui ont été sélectionnés et procèdent aux activités d’inscription et d’intégration qui comprennent la confirmation des récipiendaires désignés, la vérification de leurs identités, la prise de photos pour chaque individu identifié dans le programme, et l’explication du fonctionnement du processus pour les paiements, etc. n Le Programme Keluarga Harapan (PKH – Programme

de transferts monétaires conditionnels de

l’Indonésie). Une fois les bénéficiaires sélectionnés (ceux faisant partie des 16 % les plus pauvres du classement des ménages enregistrés), les coordinateurs de district travaillent avec les facilitateurs et les opérateurs pour distribuer les bénéficiaires en fonction de la zone de travail des facilitateurs (afin de répartir la charge de travail).

Les facilitateurs se coordonnent ensuite avec les responsables des sous-districts et des villages pour organiser une première réunion d’intégration. Les objectifs de celle-ci sont : 1) expliquer les objectifs et les règles du programme ; 2) diffuser des informations sur le programme, la validation des données et les exigences de la participation au PKH ; 3) expliquer les conditionnalités (appelées « engagements ») du programme (éducation, santé et participation aux séances de développement familial) ; 4) expliquer les conséquences du non-respect des engagements ; 5) expliquer les procédures du mécanisme de gestion des réclamations et d’écoute des doléances ; 6) expliquer les droits et obligations des récipiendaires désignées (femmes) ; 7) demander aux récipiendaires désignées de signer une lettre de volonté d’honorer les conditionnalités ; 8) expliquer le calendrier des paiements, le calendrier des visites de soins de santé et l’inscription à l’école. Si les familles bénéficiaires ne peuvent pas assister à la réunion, l’animateur doit se rendre à leur domicile après la réunion et leur présenter les mêmes informations.

Sources : PTMS du Malawi ; manuel opérationnel du PKH de l’Indonésie ; observations et visites sur le terrain effectuées par Kathy Lindert.