Explorando las Nuevas Fronteras del Turismo. Perspectivas de la investigación en Turismo

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GESTION TERRITORIALE DANS LA RÉGION DE AYSEN

pace maritime). Chacun a pour point commun d’avoir été réalisé par les services de l’État, afin de définir une politique générale d’usage du territoire régional. Le Plan régional d’aménagement du territoire permet de visualiser clairement les propositions d’utilisation du territoire continental. Il est de caractère incitatif ou normatif par le biais de zonages. Pour ce plan, les scénarios sont réduits à des hypothèses déduites des dynamiques économiques et sociales observées sur le territoire. Le zonage est basé sur trois scénarios: 1) Probable; conflit d’usage. 2) Possible; stabilité dans la croissance et prédominance économique de l’activité aquicole. 3) Souhaitable; environnement et productivité en équilibre. C’est de fait dans le domaine de l’environnement et de la biodiversité que sont créés le plus grand nombre de zonages du fait du manque d’information lié à l’espace naturel et du grand nombre d’aires protégées. Ce zonage se présente comme un premier document de discussion pour orienter les politiques et investissements publics et privés. Le zonage de la bordure côtière dans le contexte du plan d’aménagement du territoire est un travail réalisé par une commission régionale réunissant les principaux acteurs publics liés à la gestion du littoral (organismes publics, chambres de commerce, instituts de recherche). Commencé en 2001, il s’est terminé en 2005 avec l’acceptation du plan d’usage préférentiel des zones maritimes par les instances politiques nationale. Le zonage privilégie la notion de compatibilité ou plutôt d’adaptabilité. Le concept de « préférentiel » qui peut paraître ambigu semble le seul possible pour éviter des conflits d’usage. Cependant, cet espace est très convoité par des acteurs externes (pour l’élevage du saumon) et les communautés de pêcheurs n’ont été que peu associées à sa formulation (Brigand, 1999). À grande échelle, ces zonages sont discutables et le plan apparaît uniquement comme un outil de discussion sur l’usage du territoire régional. À partir de 2006, c’est la division de planification territoriale (DIPLADE) du gouvernement régional qui anime le respect ou les modifications au plan. Le plan régional de développement urbain (PRDU) prend pour sa part en compte le zonage régional réalisé par le Plan régional d’aménagement du territoire. Il répond à la nécessité d’avoir un document incitatif pour la planification des localités insérées dans des zones dites de développement. Le territoire est structuré par les villages et le concept de centralité dans la l’aménagement devient essentiel. Il se structure selon trois composantes: - territoire de planification ou espaces productifs en relation avec une localité (ville ou village), - axe de structuration régional sous forme de couloirs d’échange entre les différentes zones, - système des zones peuplées pour déterminer des zones homogènes représentées par les villes et villages. L’emprise territoriale de base prise en compte pour ce plan est le bassin hydrographique ou « bassin opérationnel » (« cuencas operativas »). Par l’usage de

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