habiter
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maisons 11_ maison familiale_ bridel 19_ villa val des romains _ bridel 27_ maison familiale _ kayl 33_ maison familiale _ kehlen 43_ deux maisons jumelées _ cessange, luxembourg transformations 51_ rehaussement d’une maison _ moutfort 59_ transformation de maison familiale _ belair, luxembourg 67_ transformation d’une maison _ kehlen 73_ transformation d’une maison familiale _ strassen 77_ adaptation maison familiale _ limpertsberg, luxembourg 83_ extension maison familiale _ schieren 87_ rehaussement d’une maison de rapport _ belair, luxembourg 91_ rénovation et construction de deux immeubles à appartements _ luxembourg habitat collectif 95_ maisons familiales et immeuble à appartements _ nonnewisen, esch-sur-alzette 103_ résidence à appartements et maisonettes _ pfaffenthal, luxembourg 113_ résidence à appartements _ lotissement kreizheck, schifflange 117_ centre intégré pour personnes âgées _ belval-nord, belvaux
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Avant de montrer le travail de l’agence d’architecture il faut situer son action dans le cadre social et intellectuel qui lui est propre. Mais il faut aussi évoquer le contexte général de l’architecture, un art appliqué cherchant à allier les particularités du monde, de l’action et de l’économie avec celles de la réflexion et de la création culturelle. L’architecture se manifeste autant par les structures palpables et construites pour l’usage journalier que par les principes invisibles qui constituent l’ossature interne de tout bâtiment. Un soin constant doit être apporté à toutes les phases de la construction pour lier le projet architectural avec les principes fondamentaux de construction et ainsi garantir la grandeur de l’oeuvre. Face aux excès des impératifs commerciaux il est primordial de soigner la manifestation l’imagination qui porte I’oeuvre architecturale. Mon agence d’architecture a été constituée pour donner à ces impératifs culturels la place qui à mon avis leur revient de plein droit. S’il faut donner à la conception architecturale un cadre plus large pour la mettre en relation avec les autres pôles de la vie intellectuelle il en va de même avec l’exécution et sa qualification technique. L’ensemble « conception-réalisation » mérite un environnement plus étoffé que l’actuel laisser faire. Des mécanismes économiques, sociaux et culturels doivent être mis en place pour donner une multitude de points d’appui à des métiers qui n’ont pas de perspective d’évolution qualitative sans une action volontariste. Les architectes concepteurs et les industriels réalisateurs qui vivent ensemble de l’espace économique et social luxembourgeois ont intérêt à y trouver l’assise d’une démarche commune vers une architecture techniquement évoluée et culturellement raffinée. Les multiples facettes de leur activité s’étendent des préoccupations simplement matérielles aux préoccupations intellectuelles et culturelles. Au vu de cette argumentation, à longue échéance, l’action de l’architecte suppose une multitude de soutiens. Il faudra englober dans une démarche commune les efforts du pouvoir public, des industriels, des artisans, des architectes mais aussi des usagers amateurs de lieux exceptionnels.
Chaque projet imaginé ou construit est une réflexion donnant à l’architecte l’occasion de se positionner dans les débats qui ont trait aux questions d’urbanisme et d’architecture. Il est essentiel que les concepteurs s’expriment librement sur des sujets parfaitement cernés pour instituer l’échange d’idées le plus fructueux possible. Cette forme d’expression fait partie du débat démocratique et par son contenu s’adresse aussi bien au public averti qu’aux professionnels ou aux décideurs politiques. Il est essentiel d’ouvrir des perspectives nouvelles qui ne peuvent être mises en évidence que par des réflexions nouvelles illustrées dans ce livre. Ce recueil permet de faire la synthèse sur le travail de l’agence et d’arrêter I’état de l’évolutiondes idées sur les sujets abordés. Mais surtout il permet de compléter I’image souvent lacunaire que le public a de I’activité architecturale de l’agence. Pour comprendre les développements actuels, il est essentiel de rappeler les acquis des années passées et aussi de situer le contexte social ou technique dans le cadre duquel I’activité professionnelle s’est développée. L’exposition, la documentation et l’interprétation des oeuvres qui interpellent par la pertinence des réponses apportées aux questions du temps sont essentielles, car elles facilitent la compréhension de l’identité culturelle. En revisitant les lieux créés il faut se donner I’occasion d’une confrontation critique avec les projets qui nous accompagnent sur papier glacé ou peut-être dans notre imagination. L’architecture doit être appréhendée et vécue sur place pour enrichir non seulement l’imagination mais aussi être un aiguillon qui poussera les futurs maîtres de l’ouvrage à transcender l’expérience quotidienne. Les meilleurs travaux sont mis en relation entre eux, pour illustrer comment, au fil des ans cette suite de projets a développée la pensée architecturale de l’agence. Si le lecteur y trouvait son compte en prenant goût à l’architecture, un des objectifs essentiels serait atteint.
contexte
maison familiale bridel
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Cette maison d’habitation dans le quartier résidentiel bucolique du Bridel a été conçue pour répondre aux besoins spécifiques d’une famille qui avec ses enfants veut profiter d’une suite d’espaces confortables et étendus. La disposition soigneuse des fonctions, selon les besoins de la famille, est à la base du projet mais le flux des espaces intérieurs, dans un volume sculpté sur mesure, est l’objectif architectural primordial. L’esthétique limpide, issue de la disposition des volumes extérieurs et de la configuration de l’espace intérieur, est la résultante du flux spatial inondé en son centre de lumière zénithale. La qualité de l’espace intérieur est un objectif majeur qui sur tous les étages suit la même logique conceptuelle de fluidité et continuité. Au rez-de-chaussée l’espace intérieur est largement ouvert et communique de plein pied avec les terrasses insérées dans ce jardin très soigné, complément naturel de l’espace de vie intérieur. Au premier étage les chambres offrent des espaces personnels adaptés et des surfaces de jeu et d’étude pour les enfants. Comme aux deux autres étages de généreuses terrasses y prolongent vers l’extérieur les surfaces de l’habitat intérieur. Au dernier étage se développe pour les parents une suite de surfaces qui couronne le volume construit inondée de lumière zénithale depuis les verrières de la toiture plate. Les larges baies vitrées horizontales passent de façade en façade et ouvrent la vue sur les jardins verdoyants qui définissent l’identité du quartier. L’architecture spectaculaire de surfaces intérieures liées en un ensemble cohérent soutient la vie commune quotidienne des usagers. La lumière particulière à chaque ouverture coupée dans le corps de la maison suscite au fil de la journée des ambiances en mutation permanente. Les mouvements à l’intérieur de la maison sont définis par la forme et la conception particulière de chacun des escaliers ou des couloirs en forme de pont juxtaposés au puits de lumière central.
villa val des romains bridel
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Cette maison d’habitation dans une zone en périphérie du village de Kayl a été conçue pour répondre aux besoins spécifiques d’une jeune famille avec ses enfants. La mise en relation soigneuse des fonctions est à la base du projet car elle garantit la rationalité de la construction. L’esthétique des volumes est la résultante presqu’automatique de l’ordre ainsi créé. La qualité de l’espace intérieur est un objectif majeur qui selon les étages est décliné en des modes différents. Au rez-de-chaussée l’espace intérieur est largement ouvert et communique de plein pied avec le jardin complément naturel de l’espace de vie de la famille. Au premier étage les chambres offrent à chacun un espace personnel adapté au jeu pour les enfants et orienté vers le repos et la détente pour les parents. Au dernier étage un espace atelier est déposé sur la construction comme une couronne modeste mais faisant appel à une atmosphère similaires au loft. Les larges baies vitrées de cet atelier en bois offrent un accès facile aux terrasses extérieures avec leur vue périphérique sur le paysage naturel. L’architecture peu spectaculaire donne aux usagers l’occasion de développer leur vie quotidienne selon leur humeur ou leurs envies. Les couleurs de la cuisine, les formes des meubles, les structures des textiles viennent se greffer sur des espaces conçus pour être au service de la vie quotidienne d’une famille en mutation constante.
maison familiale kayl
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La maison à quatre façades libres est implantée le long de la rue Schaarfeneck dans le charmant village de Kehlen. L’accès à la maison se fait depuis cette rue tranquille à faible circulation automobile. L’entrée principale est précédée de quelques marches facilement franchissables alors que l’accès au garage se fait presque de plain pied depuis la rue.
maison familiale kehlen
Au rez-de-chaussée et au premier étage la surface habitable comporte 221,78 m2 (surface net) avec un garage de 29,50 m2 (surface net), à laquelle s’ajoute des pièces de service, buanderie, cave, chauffage au sous-sol sur 57,40 m2 (surface net). A l’extérieur la terrasse devant le living a 25,90 m2, la terrasse devant la salle-à-manger comporte 12,10 m2. Le hall d’entrée muni d’une garde-robe rassemble l’accès au garage, au wc et au premier étage à rejoindre par un escalier droit. Le hall à double hauteur mène à la cuisine, la salle-àmanger pour s’ouvrir sur le living. Les pièces de séjour au rezde-chaussée donnent de plain pied sur le jardin d’agrément qui entoure la maison. La pièce du séjour est équipée d’un poêle en métal vitré monté sur un banc décoratif en béton-vu. Au premier étage les quatre chambres donnent sur la façade sur rue ou sur jardin. Elles sont rassemblées autour du hall à double hauteur qui garantit la liaison avec les pièces de vie de l’étage inférieur. La salle de bain de la chambre parentale est réservée à celle-ci, le deuxième bain et le wc séparé de l’étage sont à disposition des trois autres chambres. Les bains sont pleinement équipés en lavabos montés sur meubles suspendus avec miroir et éclairage de détail, porte serviettes etc… Les douches sont munies de vitrage sécurit avec porte protégeant des projections d’eau.
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La cave au sous-sol recueille la buanderie, la chaufferie et le local de stockage. Les eaux de la maison sont évacuées vers la canalisation par gravité naturelle, celles de la cave sont relevées par pompage situé en buanderie. A la chaufferie est installée une chaudière à condensation Weishaupt WTC 15-A à puissance modulée de 4,3-14,7 KW avec un ballon d’eau chaude sanitaire Weishaupt de 200 l. La centrale de ventilation y est installée. Elle assure une ventilation complète (pulsion et extraction) avec récupération de chaleur (env. : 90%). L’air pulsé de façon contrôlée dans le living et les chambre est extrait dans la cuisine, le wc et la salle de bain. L’étanchéité à l’air de l’ensemble de l’enveloppe du bâtiment a été contrôlée par le test blowerdoor avec une valeur de 0.82.
Sur les hauteurs de Cessange le paysage par certains aspects témoigne encore du passé agricole des villages perdus dans les pâturages entourant la ville de Luxembourg. Cet espace jadis bucolique est maintenant traversé par des infrastructures autoroutières, balafres indélébiles typiques des périphéries urbaines. A partir de la légère bute à la fin de la route de Leudelange s’ouvre un spectacle unique sur la ville lointaine avec sa silhouette marquée jadis par les tours d’églises et aujourd’hui par les immeubles de bureaux. Le paysage immédiat est en mue rapide sous l’impulsion d’un développement constant et chaotique comme celui de la zone de la Cloche d’Or. Dans ce développement Michel Petit insère un cube blanc qui affirme son identité par une géométrie claire et univoque. Les maîtres mots sont simplicité des formes et justesse de ton pour un habitat jeune et adapté à la vie en famille.
deux maisons jumelées cessange, luxembourg
L’ensemble des deux modestes maisons jumelées se démarque des autres constructions par son important volume global résolument contemporain. Depuis la route le contraste de l’étage blanc superposé à une large incision grise horizontale frappe les esprits et marque la limite entre espace public et privé. Le bardage gris unifie les portes d’entrée et de garage en un écran qu’il faut franchir pour pénétrer dans la blancheur immaculée des espaces intérieurs. Le visiteur longe l’escalier droit collé au pignon mitoyen pour se retrouver au cœur de l’habitat devant la table familiale surplombant le séjour et sa vue encadrée par la large ouverture de la façade postérieure. La cuisine pleinement ouverte sur ces espaces donne à la maîtresse de maison l’occasion de s’activer sur son bloc de cuisine tout en participant à l’ensemble de la vie familiale. Au rez-de-chaussée la suppression des chambres et portes a libéré l’espace qui se présente ouvert, fluctuant et disponible à des usages qui changent au fil de l’évolution de la famille. D’un trait l’escalier mène à la galerie d’accès aux chambres du premier étage. Cet espace intérieur est éclairé le jour par des puits de lumière discrètement cachés derrière des vitrages opalins carrés et le soir par des spots encastrés aux murs au raz du plancher ou des marches d’escalier. A l’étage le parquet en bois oppose sa couleur chaude à la blancheur des murs tandis qu’au rez-de-chaussée les carreaux beige clair contrastent doucement avec la laque brillante des meubles de cuisine. 43
Dans la grande périphérie de Luxembourg la plupart des villas construites à la fin des années 50 ou en début des années 60 sont transformées pour répondre aux besoins croissants de surfaces habitables. A cette occasion ces bâtiments ne sont pas simplement rénovés mais sont aussi agrandis et transformés selon les préceptes formels de l’architecture actuelle. Cette mutation de maisons souvent situées en milieu de parcelle est mise à profit pour en modifier l’aspect mais aussi pour en redresser certains travers de conception.
rehaussement d’une maison moutfort
La modification profonde de cette villa ci exigeait le déplacement de l’entrée principale vers le niveau inférieur afin de désamorcer les conséquences d’une différence de niveau exagérée entre l’étage principal et l’accès depuis la route principale. Le déplacement de l’espace vestiaire vers le niveau bas et l’aménagement d’un nouvel escalier intérieur dégagent à l’étage noble suffisamment d’espace pour le restructurer en profondeur. Le living occupe dorénavant l’espace de coin offrant la magnifique vue sur la vallée de la Syr tandis que la salle à manger et la cuisine attenantes communiquent avec celui-ci par des baies largement ouvertes. Le flux de l’espace intérieur mène par un escalier ouvert vers l’étage supérieur nouvellement aménagé. Les deux chambres d’enfant à l’étage sont aménagées en un volume entièrement construit en bois et protégé par une façade isolante garantissant le standard d’utilisation basse énergie. Les deux chambres sont réunies autour d’un espace de jeu commun qui par l’ouverture des portes coulissantes offre un espace unique ouvert sur le panorama de la vallée par une fenêtre horizontale continue. Les terrasses au contact des espaces de vie intérieurs sont redimensionnées et le jardin est aménagé pour mieux répondre à une vie familiale qui en été met l’espace naturel à profit pour se développer à l’air libre. Cette liaison immédiate entre l’habitat intérieur et le jardin crée un nouvel équilibre avec l’environnement naturel.
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Extension et rénovation d`une maison en bande des années 60. L` immeuble existant ne couvenant pas aux exigences fonctionnelles du nouveau maître de l’ouvrage, il est partiellement démonté pour ensuite être soumis à une réorganisation interne des pièces, une reconfiguration de la façade sur jardin et une extension au niveau de la toiture. Au rez-de-chaussée le hall d’entrée, la cuisine et le séjour sont nouvellement agencés pour répondre aux exigences d’un espace fluide et fonctionnel. Comme pour le séjour, désormais éclairé par une baie vitrée prenant la largeur de la pièce, la façade, au niveau des étages supérieurs, est largement vitrée vers le jardin. Au premier étage la salle de bain est reconfigurée pour mieux servir les chambres existantes qui sont conservées dans leur caractère originel. Les pièces du deuxième étage et la bibliothèque qui coiffent la maison remplacent les pièces disposées sous l’ancienne toiture supprimée. L’unité spatiale des deux derniers étages s’articule autour d’une cage d’escalier ouverte, offrant des espaces généreux donnant accès aux terrasses du dernier étage.
transformation de maison familiale belair, luxembourg
Si des surfaces supplémentaires enrichissent la maison dans sa partie supérieure, la reconfiguration fonctionnelle profite surtout aux étages inférieurs. La nouvelle relation créée entre la maison et son environnement urbain est sensible au niveau de la bibliothèque et du bureau ouverts sur le paysage urbain. Le spectacle changeant, offert nuit et jour en arrière fond, donne une dimension nouvelle à une maison qui jusque là était coincée entre deux pignons en une situation qui maintenant offre un parfum de paysage urbain trépidant.
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Avant rénovation la maison existante, datant des années 1910, n’était plus conforme aux exigences de la vie contemporaine. L’intervention actuelle l’a adaptée aux besoins de la vie en famille en mettant en place un équipement technique moderne et en ajoutant des surfaces habitables au rez-de-chaussée. Si les équipements techniques, chauffage, installations sanitaires et équipements électriques devaient être créés de toutes pièces, le gain d’espace nécessaire ne pouvait qu’être obtenu, au rez-de-chaussée, au moyen d’une ajoute en façade postérieure et en toiture par une adaptation de la structure de la charpente vétuste. Les techniques traditionnelles de construction en bois, non seulement ont permis d’agrandir l’espace intérieur, mais aussi, au premier étage, de créer une terrasse généreuse orientée à l’Est.
transformation d’une maison kehlen, luxembourg
L’intervention dans son ensemble cherche à réduire la facture écologique en utilisant soigneusement la structure de base et en conservant les éléments de montage existants en bon état. Les techniques mises en place visent la réduction de la consommation énergétique par une chaudière à condensation par exemple. Les interventions contemporaines respectent l’aspect d’une maison traditionnelle tout en créant un équilibre esthétique nouveau.
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CHAMBRE 4
La transformation ou l’agrandissement, d’une maison qui continue à remplir sa fonction originale, mais ne répond plus aux exigences actuelles de ses usagers, pose certaines questions générales. Ainsi, avant d’entamer le projet, le concepteur est tout autant concerné par la construction à modifier que par sa situation dans le contexte urbain ou naturel. Si l’environnement urbain est issu d’un contexte économique des années 80, l’intervention proposée par l’architecte cherche une esthétique nouvelle, de type minimaliste ne trahissant en rien l’effort constructif consenti.
transformations d`une maison strassen
Afin de faire évoluer la maison vers une architecture à l’équilibre entièrement renouvelé et cohérent, l’architecte lui confère l’aspect d’un rectangle régulier dont la toiture à plusieurs versants est remplacée par une toiture plate. L’ancienne terrasse est intégrée au séjour tandis qu’à l’étage une loggia nouvelle offre un espace protégé des intempéries ouvert sur le jardin. Au rez-de-chaussée et à l’étage les fonctions sont réorganisées et les espaces intérieurs sont prolongés vers le jardin par des ouvertures nouvellement proportionnées. L’espace du séjour est agrandi et l’ancienne terrasse, située devant la cuisine, offre l’espace nécessaire pour recueillir la salle à manger. Le déplacement de la cuisine vers la pièce donnant sur le pignon Est permet, tout en desservant la salle à manger, d’aménager une sortie couverte vers le jardin. Les chambres à l’étage sont reconfigurées tout en respectant les éléments porteurs existants. La façade sur rue bénéficie d’une modification profonde du volume d’entrée tandis que les ouvertures de fenêtres sont configurées pour tenir compte de l’état précédant. Si les interventions intérieures et extérieures sont guidées par la recherche d’une cohérence fonctionnelle et esthétique elles sont aussi destinées à garantir une efficacité thermique avec une importante réduction de la consommation globale en énergie. 73
Limpertsberg un des quartiers résidentiels de la ville de Luxembourg, identifié déjà en 1777 sur la carte Ferraris, se développe surtout depuis le début du xxe siècle. A l’époque de la forteresse il s’agissait d’un vaste glacis occupé par des jardins et traversé par quelques chemins issus de la ville. Depuis la démolition des fortifications en 1867, des constructions ont proliféré le long de certains axes comme l’avenue du Bois, l’avenue Pasteur, l’avenue de la Faïencerie. Avec le plan urbanistique de Joseph Stübben, la première pierre de l’actuel Limpertsberg a été posée en 1901. Avant la deuxième guerre mondiale, le plateau était déjà couvert en grande partie de constructions mais il a surtout pris son essor dans les années d’après guerre . En règle générale les rues du haut-Limpertsberg sont bordées de maisons d’habitation construites en groupes ce qui mène à distinguer les maisons à trois façades libres de celles qui n’en possèdent que deux. Pour cette maison à trois façades datant du début des années 50 la remise à niveau technique a été mise à profit pour une modification de l’agencement spatial intérieur.
adaptation maison familiale limpertsberg, luxembourg
L’intervention architecturale a eu pour objectif de créer une atmosphère conviviale adaptée à la vie actuelle tout en respectant la logique fonctionnelle existante. L’espace intérieur a été rendu plus fluide en remplaçant certaines cloisons par des séparations vitrées sablées coulissantes ou des panneaux en bois de chêne pivotants. Au rezde-chaussée les portes traditionnelles ont cédé le pas à des panneaux de grand formant sans cadre apparent. Les chambres peuvent être cloisonnées ou réunies en un espace continu selon les nécessités de la vie familiale. L’escalier existant est dégagé par la suppression d’un petit local au premier étage et il apparaît désormais comme une sculpture qui réunit les trois niveaux de la maison. Les cloisons vitrées intérieures ont rendu la maison plus transparente pour favoriser la percée de la lumière jusqu’en son cœur et accentuer la vie commune de la famille autour d’un espace central. Les interventions nouvelles accentuent les qualités spatiales essentielles de la maison existante en faisant appel à des formes simples et portées par un nombre réduit de matériaux. Le dallage en pierre de Solnhofen et les parquets en chêne naturel sont maintenus en leur état existant et ces matériaux sont utilisés dans les interventions nouvelles.
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Cette ferme est un assemblage de bâtiments regroupés autour de deux cours accessibles depuis la route principale du village. Les importants volumes bâtis constituent un tissu continu de vides et de pleins d‘espaces intérieurs et extérieurs qui répondent aux nécessités de l’exploitation agricole. L’apparence des bâtiments est digne et évident, rien ne détonne, rien ne s’impose et tout participe à l’ensemble fonctionnel et pittoresque. Cependant la raison d’être économique n’existe plus et les habitants des lieux désirent modifier l’équilibre qui s’est installé au cours des siècles. Pour l’architecte cette situation exige le respect et une intervention non provocante sans renier ses convictions d’architecture contemporaine.
extension maison familiale schieren
La cour d’entrée à la maison d’habitation donne aussi accès à l’ancienne grange réceptacle de l’extension de la surface habitable. Cette intervention est facilement identifiable par son caractère géométrique qui lui interdit tout contact avec le tissu constructif existant. Les matériaux bruts comme le béton et le bois de chêne donnent le ton à ces espaces simples soumis aux fonctionnalités de l’habitat contemporain. La complémentarité des attitudes constructives crée une atmosphère nouvelle, riche en potentialités évitant les exclusions et cumulant des attitudes anciennes et nouvelles. La construction nouvelle s’abrite entièrement sous la toiture de l’ancienne grange. Le nouveau volume strictement tramé recèle la cuisine, la salle-à-manger avec un séjour à double hauteur au premier niveau et une chambre avec salle de bain, dressing et bureau au deuxième niveau. La structure en béton apparent est revêtue sur son pourtour par une structure en bois de chêne remplie par des panneaux fixes en verre émaillé et des coulissants aux volumes de verre transparents. Le noyau intérieur en cloisons légères ne touche pas la façade pour ne pas entraver la transparence du volume. Le joint unique entièrement vitré entre maison existante et nouvelle extension est occupé par l’escalier à double volée. La grange aux murs épais n’est touchée à aucun autre point et son enveloppe garantit l’intimité aux espaces disposés derrières les grands panneaux de verre. L’ouverture nouvelle pratiquée sur la face postérieure de la grange donne vue sur le jardin et accès à une terrasse revêtue de planches en bois. L’ouverture des espaces intérieurs vers le jardin récemment aménagé témoigne de l’attitude nouvelle des habitants au mode de vie non lié à l’agriculture.
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Graviers
Le boulevard Grande-Duchesse Charlotte et les immeubles qui le bordent ont fortement évolué sous la poussée économique des ultimes années du xxe siècle. Les villas et immeubles à appartement dédiés au logement ont été occupés par des services du secteur tertiaire ou ont été remplacés par des immeubles de bureaux, la rue n’a vu que croître le trafic automobile. L’immeuble de coin voisin a remplacé d’une traite une suite de plusieurs maisons de dimensions et qualité variées. Ainsi l’immeuble des années 30, conçu par l’architecte H. Genrich, à été réduit à l’état d’une maison sans valeur, écrasée par un pignon qui ne prenait pas d’égards. Le premier objectif de l’intervention a été de redonner à l’immeuble une certaine ampleur en remplaçant l’étage mansardé par une rehausse de façade et en ajoutant à l’endroit du grenier un étage plein supplémentaire. La façade en crépi est prolongée jusqu’au niveau du bandeau de pierre de taille situé sous l’ancienne toiture et à partir de cette ligne un volume rectangulaire de teinte gris-clair se hisse au niveau du bâtiment voisin. Aux étages anciens les fenêtres sont remplacées pour protéger du bruit et au dernier étage une vitre supplémentaire protège du vent et du bruit de la rue. La maison continuera à être habitée et les fonctions d’origine sont maintenues selon le schéma établi pour les étages inférieurs, les deux derniers niveaux sont séparés en un étage nuit supérieur et un étage jour inférieur.
rehaussement d’une maison de rapport belair, luxembourg
L’immeuble divisé en trois appartements a été remis à niveau techniquement et partiellement réorganisé intérieurement. Les deux étages inférieurs abritent chacun un appartement dont les fenêtres agrandies de la Façade postérieure améliorent l’éclairement. Les deux derniers niveaux réunis en duplex sont liés par un escalier intérieur généreux situé au-dessus de l’escalier commun des étages inférieurs. La toiture traditionnelle a été retirée et remplacée par une structure en bois habillée de panneaux en ciment fibre de teinte gris-clair. Une légère rehausse du volume postérieur reprend l’accentuation existante pour les étages inférieurs. Les éléments qui permettent de situer la date de construction de l’immeuble sont conservés et pour respecter leur dépouillement les ajoutes sont réalisées avec sobriété et simplicité. Les anciens éléments de ferronnerie, de revêtements de sol en marbre ou les bandeaux de façade en pierre de taille sont les détails qui donnent une atmosphère particulière à la maison. Les qualités nouvelles introduites à l’occasion de cet agrandissement redonnent à l’immeuble une nouvelle vigueur pour affronter les temps à venir.
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rĂŠnovation et construction de deux immeubles Ă appartements luxembourg
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Le nouveau quartier des «Nonnewisen» à Esch-sur-Alzette est conçu par les urbanistes hollandais Klaus en Kaan dans le respect de l’environnement naturel. Le nouveau quartier comprendra quelques 900 logements et disposera d’un espace public spacieux enrichi de nombreux espaces verts. L’ensemble résidentiel conçu par michelpetitarchitecte est construit en ligne suivant un axe nord-sud bordé à l’est par un parc public et à l’ouest par une ruelle destinée uniquement aux habitants limitrophes. La tête de ce développement, un immeuble à appartements de dix-sept appartements, est complétée d’une suite de onze maisons unifamiliales d’habitations. La maîtrise des coûts de production n’est pas le critère premier de ce développement immobilier comportant 5800 m2 mais en est un critère essentiel.
maisons familiales et immeuble à appartements nonnewisen, luxembourg
L’accès à la résidence par le boulevard principal du quartier donne sur une cour de trois étages orientée plein sud. Par des coursives couvertes les habitants rejoignent leurs appartements de une à trois chambres à coucher. Les coursives collectives intérieures suscitent une atmosphère méridionale tandis que les balcons privatifs des coins extérieurs de l’immeuble répondent à des besoins plus traditionnels. Les espaces intérieurs des appartements sont étudiés pour répondre aux critères très strictes de l’habitat à coût maîtrisé sans pour autant renoncer aux qualités d’une double orientation traversant les ailes de l’immeuble ou de baies vitrées de taille appréciable. Les étroites maisons unifamiliales larges de 6.00 et 5.30 mètres forment un assemblage qui par la force répétitive des fenêtres sera clairement reconnaissable dans le quartier. Sur parc les maisons forment un front uni tandis que vers la rue d’accès chacune des maisons donne sur un jardinet privatif. Les accès aux maisons par les jardins privatifs longent les abris de voitures qui forment comme un écran protecteur vers la circulation de la voie d’accès. Les espaces de jours occupent les rez-de-chaussée tandis que les quatre chambres à coucher occupent les deux étages supérieurs dont le dernier est rehaussé par une large terrasse tournée vers l’ouest. Construction d`une résidence de 17 appartements et de 11 maisons individuelles en bande de 1-4 chambres.
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L’immeuble résidentiel au bord du quartier historique de Pfaffenthal est logiquement déterminé par les immeubles existants et leur situation au fond de la profonde vallée creusée par l’Alzette. L’immeuble disposé en terrasses occupe une parcelle délaissée au pied de la Côte d’Eich et complète le front de rue des maisons existantes. La densification du tissu urbain en cette topographie particulière exige des espaces intérieurs étudiés en fonction d’une utilisation optimale de la lumière naturelle et de la vue ouverte sur le Kirchberg ou sur le noyau historique de la ville de Luxembourg. A l’extérieur les terrasses sur les toitures plates ou les jardins découpés dans le dénivelé de la Côte d’Eich complètent généreusement les espaces de vie intérieurs. Comme pour le projet voisin l’immeuble scindé en deux parties prend appui sur le socle intégrant parkings et caves au niveau de la chaussée. Des deux bâtiments disposés sur ce socle le premier, plus bas et allongé, comprend trois appartements et six duplex, le second, plus élevé pour accentuer sa situation urbanistique, comprend quatre appartements et deux duplex. Une cour d’accès semipublique sépare les deux corps de logements pour les desservir à partir de l’espace public. Cette rupture entre les deux bâtiments favorise l’éclairage latéral des appartements et sa façade entièrement vitrée éclaire la circulation verticale intérieure entre les corps principaux de l’immeuble. Les duplex des deux derniers étages offrent en pleine ville la qualité d’un espace de vie disposé sur deux étages en fonction de la topographie du site et enrichi par des terrasses et jardins extérieurs adaptés.
résidence à appartements et maisonettes pfaffenthal, luxembourg
Le projet de 3700 m2 brut répond aux critères de la consommation d’énergie qui s’appliquent à la catégorie « basse énergie ». Les volumes sont conçus pour garantir un rapport favorable entre le volume bâti et surface exposée aux intempéries de l’enveloppe extérieure. Outre une isolation thermique périphérique optimale toutes les unités profitent d’un système de ventilation double-flux avec récupération d’énergie. Les ouvertures à vitrage triple sont protégées par des stores extérieurs pour maîtriser le rayonnement du soleil pendant la saison chaude. 103
Un premier immeuble de logements collectifs a été achevé avant d’en réaliser trois autres au sein du nouveau quartier résidentiel «Domaine Floréa» de la Cité Op Hudelen à Schifflange, Luxembourg. La première résidence de classe énergétique B comporte trois étages sur un sous-sol dédié aux parking des voitures. Vers la rue l’immeuble dispose de percements réguliers de moindre envergure tandis qu’au Sud vers les jardins privatifs la façade est dotée d’ouvertures à la française. Les vérandas du rez-dechaussée et de l’étage y sont dotées d’espaces vitrés tampon qui en hiver protègent du froid et en été offrent un espace extérieur à l’abri des intempéries. L’architecture fait appel à une géométrie régulière et abstraite dans l’intérêt d’une rigueur visuelle et de l’économie de l’opération immobilière. L’immeuble résidentiel comportant 24 unités de logement disposées sur une surface de 3.400 m2 est accessible par deux cages d’escalier.
résidence à appartements lotissement kreizheck schifflange
L’architecture des résidences est épurée et les façades sont composées selon un module régulier de percements verticaux. Le volume calme intègre les loggias dans son enveloppe extérieure pour en simplifier la lecture et déterminer de façon univoque les espaces verts intermédiaires.
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Concevoir pour une communauté de personnes âgées la maison qui les fera habiter en harmonie et quiétude dans un monde souvent chahuté et incompréhensible est pour le concepteur un défi de sensibilité écartant toute provocation. Ce nouveau foyer devra protéger et sécuriser des personnes, souvent fragilisées à la fin de leur vie, sans leur faire perdre leur indépendance d’adultes. Voilà pourquoi cette maison doit offrir des repères faciles à mémoriser, être lumineuse et alterner des espaces publics intérieurs généreux et des espaces privés rassurants et confortables. L`insertion du bâtiment dans son environnement urbain est essentielle car elle conditionne non seulement le contexte physique du bâtiment mais surtout prédispose son rôle social dans la ville. Les espaces publics ou privés contigus sont à l’origine du volume bâti en lui conférant sa signification urbaine et celui-là à son tour aura une influence essentielle sur le rôle social des seniors. Le premier acte de conception se tourne donc vers les espaces urbains pour architecturer ensuite le volume intérieur.
centre intégré pour personnes agées belval-nord, belvaux
Le corps du bâtiment s’insère dans le parc paysager conçu pour le quartier de Belval-Nord et s’y développe tel un bandeau continu plié en trois ailes. L’aile Est longe la place de quartier, l’aile Ouest est alignée au bâtiment situé en amont au-delà de la route en serpentine. L’aile transversale longe l’espace d’accueil délimité par la route en serpentine traversant le quartier de Belval Nord. Les espaces extérieurs au raccord des ailes ont des qualités particulières adaptées aux fonctions de l’immeuble qui les borde. La placette à l’Est recueille la vie du quartier avec les allées et venues vers le bâtiment des seniors et les services disponibles au rez-de-chaussée. Le parc intérieur aménagé autour de la grande terrasse du restaurant est un espace de repos et de promenade pour les personnes qui veulent trouver un lieu naturel protégé de l’activité trépidante de la ville. Le jardin à l’Ouest sert les personnes dont le séjour donne sur la terrasse surélevée par rapport au petit ruisseau qui serpente à travers le quartier. Si d’une part le corps du bâtiment est issu des contraintes de l’urbanisme de l’autre l’addition des chambres toujours identiques caractérise ses façades qui en sont le reflet. Les
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chambres des pensionnaires tournées vers l’Est, le Sud ou l’Ouest offrent des espaces de vie privée confortables constitués d’un espace d’entrée avec la salle d’eau, d’un espace principal acceptant trois positions de lit et d’un balcon accessible de plain pied. Les places triangulaires aux étages des ailes, Est et Ouest, baignées de lumière zénithale, réunissent les chambres individuelles autour d’un espace de rencontre destiné aux communautés respectives de trente personnes. Ces couloirs élargis fédèrent les habitants de chacune des ailes autour d’un espace à l’identité spécifique.Chaque chambre orientée vers un environnement extérieur particulier offre une atmosphère qui pour la place est plus publique, pour le parc plus communautaire, et pour le jardin est plus privée. Les façades habillées de brique sombre et châssis de fenêtres couleur champagne sont structurées en zone publique vitrée au rez-de-chaussée et privée aux étages
supérieurs. Les incisions des terrasses dans la peau noire du bâtiment soulignent le dynamisme issu de sa forme en plan particulière. L’interaction avec l’horizon du paysage naturel est évidente et confère une élégance singulière aux façades à l’horizontalité affirmée. Le flux des façades se retrouve au rez-de-chaussée dans la perméabilité à la place du quartier ou au parc des pensionnaires. Aux étages les chambres donnent sur les terrasses qui d’un trait relient les cellules des habitants en une formule architecturale contemporaine.
crĂŠdits
Bohumil Kostohryz 1,2,3,4,6,8,32,33,35,36,37,38,39,40,41,43,45,46,48,49,59,61,62,63, 64,65,69,87,89,90,95,98,99,101,102,104,105,116,117,118,119,120,121, 123,124,125,126 Raoul Sommers 103,106,107,109,110,111,80,81,82,83,84,85 michelpetitarchitecte 10,11,13,15,18,20,22,25,28,29,30,31,32,35,36,39,41,42,43,45,46,48, 49,51,52,53,54,55,56,57,58,59,80,81,82,83,86,87,88,89,90,91,92, 93,94,95,96
edition michel petit Š 2015
7, rue de gibraltar l - 1624 luxembourg t 26 11 46 1 f 26 11 46 58 info@michelpetitarchitecte.com www.michelpetitarchitecte.com
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