TWIN no. 9

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no.09 | freeskiannual | dec.13


Copyrights; www.swatchskierscup.com, photographer: J. Bernard, rider: Nicolas Vuignier.

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Wie man im Freeride-Bereich den Spagat zwischen Wettkampf und Freistil schaffen kann, erzählt uns der Zermatter Samuel Anthamatten. Sein Charisma und sein roher Enthusiasmus eines Berglers sind ansteckend. Daneben zeigen wir euch, wie Awone Films in den Städten auf Geländern unterwegs ist, ab und zu übrigens auch im Tiefschnee, und dies nicht weniger ambitioniert. Und was lief eigentlich früher in Sachen Tiefschnee? Wir trafen Marko Shapiro aus Verbier und liessen ihn über‘s Tiefschneefahren vor 40 Jahren erzählen.

Dans cette édition, le Zermattois Samuel Anthamatten nous explique comment faire le grand écart entre la compétition et le freestyle dans le domaine du freeride. Son charisme et son enthousiasme pour la montagne sont carrément contagieux. Nous vous montrons également ce que font les ambitieux gars d’Awone Films en urban et aussi les rares fois où ils s’aventurent en hors-piste. Que devient le backcountry d’autrefois? Nous avons pris rendez-vous avec Mark Shapiro à Verbier pour qu’il nous parle du hors-piste d’il y a 40 ans.

s gibt Momente in unserem Skifahrer-Leben, da stehen wir am Scheideweg der Gefühle zwischen Wettkampf und freiem Stil. Im Jahr 2014 musst du dich entscheiden: Olympia – ja oder nein. Fundamentale Veränderungen werden uns in diesem Jahr prägen. Die extreme Diversifikation nimmt schon lange seinen Lauf, sei es in unserem Sport oder in der Gesellschaft. Sport muss mit immer weniger Aufmerksamkeit klarkommen, viele Sportarten haben ihren Spirit bereits verloren. Vielen Dank an die neuen Medien und technischen Zeitfresser. Und trotz allem stellen wir auch einen Trend zurück zum rohen, puren Leben fest. Wollen wir nicht alle wieder in Höhlen leben, unser Gemüse selber anbauen, mit Tourenskiern die Natur erkunden und uns unserer Smartphones und Computer entledigen?

Weiter nehmen wir euch mit auf eine Reise durch Bulgarien und Griechenland mit dem Timelapse-Project. Genau, Griechenland. Auch dort lässt sich sehr gut Tiefschnee shredden. Daneben begleiten wir das Schweizer Freeski-Team auf seinem Weg an die Olympischen Spiele, zeigen euch Daniel Looslis SelbstportraitKünste, begutachten den grünen Wintersportfilm «Steps» und stellen einige bemerkenswerte junge Talente vor! Was auch immer dein Weg sein mag, geh ihn! Einfach erst nach der Lektüre dieses Magazins. Viel Spass!

ans la vie de chaque skieur, il y a des moments où l’on se trouve à la croisée des chemins, entre la compétition et le freestyle. En 2014, il faudra vraiment faire son choix: oui ou non aux Jeux olympiques. Et tout au long de l’année, notre sport connaîtra des changements fondamentaux. Voilà longtemps que la tendance est à une diversification extrême, que ce soit dans notre sport ou dans la société. L’attention accordée aux sports diminue constamment et beaucoup d’entre eux y ont déjà perdu leur âme. Encore merci aux nouveaux médias et autres passe-temps technologiques. Parallèlement, nous constatons aussi une tendance au retour à une vie saine. Ne voulons-nous pas tous retourner vivre dans des cavernes, cultiver nos légumes, explorer la nature sur nos skis de randonnée et nous libérer de nos ordinateurs?

Nous vous proposons de traverser la Bulgarie et la Grèce avec l’équipe du Timelapse-Project. Et oui, il y a du très bon hors-piste en Grèce! Par ailleurs, nous suivons l’équipe suisse de Freeski en préparation pour les Jeux olympiques, jetons un coup d’œil sur les autoportraits de Daniel Loosli, nous intéressons au film écolo STEPS et présentons quelques jeunes talents remarquables! Quel que soit ton chemin, suis-le! Mais seulement après avoir lu cette édition, bien évidemment. Bonne lecture!

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The Appetizer | text by ruedi flück | photo by oskar enander | silje sandbaak in engelberg


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ico und ich verbringen viel Zeit zusammen. Nicht dass wir in einem Liebesverhältnis zueinander stehen, aber wir sind zu einem grossen Teil des Jahres gemeinsam auf Reisen, ohne dass wir dies absichtlich machen. FWT, Red Bull Line Catcher und sogar Swatch Skiers Cup…Da wir im gleichen Land wohnen, sprechen wir hin und wieder über Politik, über die Vorteile der letzten Abstimmung in Sachen Handmelken von Berggeissen oder über die baldige Eröffnung der Meisenjagd. Bei einem dieser Gespräche er zählte er mir von einem super Wallridespot, wobei ich ihm meinen Hang zum natürlichen Jib beichtete. Es regnet, es hat Nebel und die meterhohen Powderschichten haben sich in steinharten Gips verwandelt. Nico ist alleine unterwegs, die übliche Clique hat sich abgemeldet. Ich komme nur schwerfällig voran mit den mehreren Kilos an Studiomaterial auf meinem Rücken, wobei ich bei jeder Kurve bete, dass sich meine Sehnen nicht von meinen Muskeln ablösen. Ich gebe mein Bestes, um die schrecklichen Tags auf der Felswand mit meinem Flash und dem Gegenlicht zu eliminieren. Aber Nico liebt sie und ich würde ja sogar behaupten, dass er sie selber gemacht hat, sofern ich nicht wüsste, dass er nicht mal schreiben kann. Ich knipse zunächst meine Bilder fertig und gönne ihm noch ein Bild mit einem Fish Eye Objektiv, welches ich heutzutage nicht mehr ausstehen kann und es daher bereits im Abfall gelandet ist. Er gab mir sogar Platzanweisungen für die Aufnahme und was alles ins Bild rein sollte. Und siehe da, er hatte Recht!

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ico et moi passons beaucoup de temps ensemble. Non pas qu’on vive une histoire d’amour, mais nous voyageons une bonne partie de l’année ensemble, sans le faire exprès. FWT, Red Bull Line Catcher et même la Swatch Skiers cup… Comme on habite le même pays, on parle un peu de politique, des bienfaits de la dernière votation sur la traite manuelle des chèvres de montagne ou encore de l’ouverture de la chasse à la mésange. C’est lors de l’un de ces entretiens qu’il m’a parlé d’un spot de wall ride dingue et que je lui ai avoué mon penchant pour le jib naturel. Il pleut, il y a du brouillard et les mètres de poudre se sont transformés en plâtre. Nico est seul, la bande habituelle a déclaré forfait. J’avance péniblement avec tout un studio de plusieurs dizaines de kilos sur le dos, en priant à chaque virage pour que mes ligaments et moi ne nous séparions pas ici. Je fais de mon mieux à grand coups de flash et de contre jour pour éliminer les tags horribles figurant sur la falaise. Mais Nico lui adore ces tags et s’il savait écrire, je dirais que c’est peut être même lui qui les a fait. Je finis mes images et je lui accorde une photo, avec un gros fish eye que je n’aime tellement pas qu’il est aujourd’hui dans une poubelle. Il me place carrément et me dis ce qu’il veut dans le cadre. La photo est là, le sale gosse avait raison!

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The Appetizer | coverstory and photo by dominique daher, nicolas vuignier in crans-montana


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theappetizer 6 welcome 8 coverstory

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10 you are here

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12-24 sam anthamatten

thebanquet 26-30 products

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32-43 je vais au rĂŞve 66-68 road to tv 70-71 stepping up

fine wine

44-51 merci technologie

eyecandy

54-63 photo gallery 80-67 shoot yourself

shoppinglist

64-65 where to find twin

drivethrough 72-78 timelapse project

topchef

88 event calendar

freshfish

90 camillia berra 92 carl renval 94 luca schuler

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breathmint 98-99 impressum

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The Menu | felix tanguay by yves garneau in verbier


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ans un brouillard très dense, tout ce que j’arrive à distinguer est une corde qui se tend et se détend encore et encore. Sortant du nuage de vapeur, j’entends la voix de Sam qui tente d’organiser notre navigation. Sans GPS, il utilise pour cela son ancienne boussole et une carte. Le soir approche et le brouillard devient toujours plus épais. Sam nous demande d’enfiler nos crampons et de le suivre tout droit dans ce glacier pentu. Je suis au bout de mes forces, mais je ne peux pas m’arrêter, car il faut que nous trouvions la cabane avant la nuit. Arrivés en haut de cette montée, le brouillard se disperse et nous réalisons que Sam nous a dirigé exactement sur notre objectif. Seule une petite descente de quelques 10 minutes à ski nous sépare encore de la cabane. Je pense que sans son sens inné de l’orientation, j’aurais fini en glacière.

Auch während schwierigen Situation am Berg gehört Samuel zu den Jungs, welche dich Vertrautheit spüren lassen. Man kann ihm und seiner Entscheidung vollends vertrauen. Nebst seiner Erfahrung als Bergsteiger ist er ein hervorragender Freerider. So ziemlich jeden Tag welchen ich mit ihm Fotografieren war, hatte ich einige gute Resultate auf meiner Speicherkarte. Mit diesem kleinen Zermatter wird noch viel Geschichte geschrieben werden.

Sam fait partie de ces gars à qui l’on peut accorder sa confiance en montagne, même dans des situations difficiles. On peut vraiment s’appuyer sur ses décisions, car il n’est pas seulement un alpiniste expérimenté, mais aussi un extraordinaire freerider. Presque chaque jour passé en sa compagnie m’a permis d’engranger quelques bons shots dans mon appareil photo. Ce petit gars de Zermatt entrera dans l’histoire.

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ir sind umgeben von dichtem Nebel. Das Einzige was ich zu sehen vermag ist das Seil vor mir, welches abwechselnd gelockert und angespannt wird. Weiter vorne höre ich Sam gleichzeitig sprechen und navigieren. Er hat kein GPS, er benutzt einen altmodischen Kompass und Karte. Es wird dunkler und der Nebel wird dichter. Schlussendlich weist uns Sam an, die Steigeisen zu montieren und geradeaus über den steilen Gletscher zu gehen. Ich bin fix und fertig, kann aber nicht anhalten, weil wir die Hütte finden müssen bevor es zu spät ist. Als wir das Ende des steilen Aufstieges erreichten, begann sich der Nebel zu lichten. Wir realisierten, dass uns Sam zu genau dem Punkt navigierte, wo wir ankommen sollten. Von hier aus war es nur noch eine zehnminütige Abfahrt zur Hütte. Ich denke, ohne Sam’s Navigation wäre ich jetzt in einer Eishöhle inmitten des Gletschers.

Man Meat | intro by tero repo | photo by jérémy bernard in zermatt



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Man Meat | photos by tero repo in zermatt



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on Anfang an war mein Bruder Simon der grosse Antrieb für mich.» erklärt mir Samuel. Er habe schon damals Zeitschriften gekauft um zu sehen, wie die Kletterprofis trainieren und hat genau dies nachgemacht. Damals war Sam elf Jahre alt und wurde direkt mitgezogen. Die Motivation und der Fokus von Simon gingen auf Sam über und haben ihn bis heute geprägt.

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Der Einstieg in die professionelle Skiwelt ging sehr schnell. 2009 war ein solch guter Winter, dass Sam keine Lust mehr auf seine bisherige Berufung, das Eisklettern, hatte. Er verbrachte seine Zeit viel lieber im Tiefschnee. Ein Eiskletter-Kollege überzeugte ihn, im gleichen Winter zum ersten Mal in Österreich bei einem Freeride-Contest mitzufahren und er landete gleich auf Platz 20. Im Jahr darauf gewann Sam besagten Contest, und er war motiviert, weiter an den Freeride World Tour Qualifiers mitzufahren. Beim Rekognoszieren in der Region Zermatt lernte Sam Nicolas Hale-Woods, den Präsidenten der Freeride World Tour kennen und bekam nicht nur dank dieser Bekanntschaft eine Wildcard an der Freeride World Tour. 2011 wurde Samuel Zweiter in der Gesamtwertung. «Ein Freeride-Contest ist nicht wie ein 100 Meter Sprint, hier liegen ein Zweiter oder 20igster Platz viel näher beieinander.» Es lief dem Zermatter in den letzten beiden Jahren an den Contests nicht mehr so gut. Sam ist trotzdem nicht die Eintagsfliege wie man jetzt denken könnte, sondern blickt auf eine Jugend auf Skiern sowie eine Skilehrerund Bergführer-Ausbildung zurück, und entwickelt sich vor allem in Richtung alpines Freeriden.

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on frère Simon m’a motivé dès le départ.» explique Samuel. Très jeune, son frère a acheté des magazines d’escalade pour se faire une idée de l’entraînement des pros et les imiter. Sam n’avait que 11 ans à l’époque, mais il s’entraînait déjà avec son frère. Et rapidement, il est devenu le plus passionné et motivé des deux, des qualités qu’il possède encore aujourd’hui.

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La transition de Sam dans le monde du ski professionnel a été très rapide. Lors de l’hiver 2009, les conditions étaient si parfaites que Sam n’a plus eu envie de faire de l’escalade sur glace, sa première passion, et préféré passer son temps à faire du hors-piste. Au cours de la même saison, un de ses compagnons d’escalade sur glace l’a poussé à participer à une première compétition de freeride en Autriche. Résultat: 20e rang. L’année suivante, Sam a remporté cette même compétition, ce qui l’a bien motivé pour les qualifications du Freeride World Tour. Alors que Sam était en train d’inspecter un terrain dans la région de Zermatt, il a fait la connaissance de Nicolas Hale-Woods, président du Freeride World Tour. C‘était entre autre grâce à cette rencontre que Sam a obtenu une wildcard pour le Freeride World Tour. Et en 2011, Sam terminait deuxième du classement général. «Une compétition de freeride est très différente d’un sprint sur 100 m, le deuxième et le vingtième rang sont ici beaucoup plus proches.» Ces deux dernières années, les succès en compétition ont été plus rares pour Sam, mais ce gars qui a passé sa jeunesse sur des skis, suivi une formation de moniteur de ski et de guide de montagne, n’est pas du genre à abandonner. Désormais, il se concentre sur le freeriding alpin. mag

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Man Meat | text by ruedi flück | photo by tero repo in haines, alaska




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photos by tero repo in haines ak

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r beschäftigte sich sein Leben lang mit den Bergen, genau wie seine beiden Brüder Simon und Martin. Zum Glück wohnen die drei Jungs im gleichen Haus direkt neben der Schwester Marillia und den Eltern, so sehen sie sich ab und zu. «Lustig ist wenn wir spontan am Sonntagabend alle bei Mama zum Nachtessen sitzen und einander wieder für neue Ereignisse gratulieren können. Sonst gemeinsame Termine zu finden, zum Beispiel für Vorträge, ist sehr schwierig.» erklärt Sam ihr einzelgängerischen Familienleben. Dank einer hervorragenden Zusammenarbeit mit seinen Sponsoren wurde Sam immer voll unterstützt und filmt zurzeit mit MSP auf der ganzen Welt. Vergangenen Sommer bekam Sam eine spontane Einladung nach Peru zum Filmen, Bergsteigen und Skifahren, genau sein Spezialität. «Endlich in Flipflops und kurzen Hosen, habe ich mich im Juli nach einer strengen Saison gefragt, soll ich jetzt gehen oder nicht? Dies war jedoch keine schwierige Entscheidung, solche Möglichkeiten muss man packen.» Wer mit MSP filmen darf, steckt auch gerne mal seine Ruhezeit zurück und beteiligt sich an derem zweijährigen Filmprojekt. Laut Sam soll man sich aber nicht entscheiden müssen zwischen Filmen oder Wettkampf. Beides hat seine Berechtigung, der Wettkampf ist ein Spiel, du bist in einer gesicherten Umgebung und gibst dein Bestes, der Fokus liegt auf dem Athleten. Wohingegen beim Filmen und Bergsteigen eine Geschichte erzählt wird, und da hat Samuel extrem viel zu erzählen. Durch all seine Erfahrung am Berg und sein komplettes skifahrerisches Können weiss er Skifahren auf einem neuen Niveau zu zeigen, das nicht nur Kenner zu faszinieren vermag.

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omme ses deux frères Simon et Martin, il s’est toujours passionné pour la montagne. Quelle chance donc que les trois frères habitent encore sous le même toit avec leur sœur Marillia et leurs parents. «C’est toujours marrant lorsque l’on se retrouve tous les quatre, par hasard un dimanche soir, à la table de notre mère. On en profite pour se féliciter mutuellement de nos derniers résultats. Mais il nous est quasiment impossible de trouver une date pour faire une présentation ou un truc du genre.» décrit Sam leur vie familiale un peu particulière. Grâce à son excellente collaboration avec ses sponsors, Sam a toujours reçu leur soutien et tourne actuellement avec MSP aux quatre coins du monde. L’été dernier, Sam a été invité au Pérou pour faire un tournage, de l’escalade et du ski, ses trois passions. «Au terme d’une longue saison, j’étais déjà en tongs et en short. Je me suis demandé si je devais y aller ou pas. Mais finalement, ce n’était pas une décision difficile, il faut saisir de telles opportunités.» Lorsqu’on a l’honneur de tourner avec MSP, on peut facilement oublier ses vacances pour participer à un projet de film sur lequel ses sponsors travaillent depuis deux ans. Selon Sam, on ne devrait pas se concentrer uniquement sur les films ou sur la compétition, il faut connaître ces deux aspects du sport. Si la compétition est une espèce de jeu dans un environnement sécurisé, concentré sur l’athlète et son savoir-faire, les films et l’escalade permettent de raconter une histoire. Et Sam, il faut le dire, a beaucoup à raconter. Grâce à sa longue expérience de la montagne et son savoirfaire en ski, Sam présente son sport d’une manière qui ne fascine pas seulement les experts. mag

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Man Meat | photo by jérémy bernard in zermatt




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photos by tero repo in saas fee

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Ob er denn viel Motivation brauche um immer wieder neue Herausforderungen zu suchen, da weiter zu machen wo er vor kurzem aufgehört hat, obwohl es immer wieder eine Tortur sein wird, habe ich Sam gefragt. Oft stehe er früh auf, mache allenfalls ein paar Sprünge auf dem Trampolin für die Koordination, und gehe danach direkt ins Gelände, um ab dort seinem Bauchgefühl zu folgen. «Ich bin einfach so ein Typ. Wenn es Pulverschnee hat, wird den ganzen Tag gefahren und Mittagessen gibt’s kurz in der Gondel. Wenn ich dies mit Eisklettern vergleiche, ist es komplett anders. Dann stehe ich um zwei oder drei Uhr früh auf, gehe im Dunklen zum Eisfall, der ist gefährlich, liegt immer im Schatten und man friert den ganzen Tag. Sich da zu motivieren ist schwierig, aber den ganzen Tag Tiefschnee fahren ist doch das Geilste das du machen kannst?! Wenn du dann noch zu faul bist früh aufzustehen, dann tuts mir leid.» kontert Samuel bewusst. Er schätzt die grossen Momente nach einer mehrtägigen schwierigen Expedition im Himalaya genauso wie den 360 welcher perfekt aufgegangen ist, ganz spontan über einen Felsen. «Die Freude weder an den grossen noch an den kleinen Sachen zu verlieren, das ist das Wichtigste. Alles was dir Spass macht, machst du auch gut und dies solltest du darum auch ausüben. So bleibt einem immer eine Porta offen.» mag

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Man Meat | photo by tero repo

J’ai demandé à Sam: «Comment fais-tu pour être toujours motivé à relever constamment de nouveaux défis et à reprendre le travail là où tu l’as arrêté, même si tu sais que ça sera une véritable torture?» Il m’a répondu qu’il se levait souvent de très bonne heure pour s’échauffer sur un trampoline avant d’aller directement en hors-piste où il se laisse alors guider par son intuition. «Si la neige est bonne, je suis de ceux qui passent toute la journée dans la poudreuse et mangent sur le pouce en remontant en gondole. L’escalade sur glace est complètement différente: réveil à 2h du matin et départ pour la cascade de glace bien avant que le soleil ne se lève. Elles sont dangereuses, ces cascades de glace qui ne voient jamais le soleil... Et puis, on a toujours froid. Ce n’est donc pas évident de trouver systématiquement une motivation. Mais quoi de plus cool qu’une journée entière en hors-piste? Si t’as la flemme de te lever tôt pour passer une journée hors-piste, t’es perdu, mec.» affirme Samuel, très sûr de lui. Il adore la majesté d’une grosse expédition dans l’Himalaya tout autant qu’un 360° spontané et parfaitement réussi par-dessus un rocher. «Le plus important, c’est de toujours accorder la même valeur aux petites comme aux grandes choses. Tu brilles dans ce qui te rend heureux, ce qu’il te faut poursuivre dans la vie. Comme ça, tu auras toujours une porte ouverte devant toi.»


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ans un anglais approximatif, ils nous ont demandé d’où on venait et ont tout de suite voulu que Laurent De Martin et Samuel Ortlieb plaquent quelques tricks sur les rails au cœur de la nuit à Kiev. Une fois cet étrange souhait réalisé, les freeskiers étrangers ont été traités comme des stars. Après cette session, on leur a offert du thé et du café dans un resto situé au pied de la petite colline. «Ce sont des vrais pros suisses!» a expliqué Vanya à sa mère travaillant derrière le comptoir, avant d’apporter un plateau plein de boissons à notre table.

«Weil wir nichts können.», antwortet Laurent De Martin auf die Frage, weshalb Awone Films noch immer keine Sponsoren gefunden hat. Was die Jungs vielleicht nicht können, ist das Sich-Verkaufen, was das Filme machen angeht, sind sie jedoch sehr begabt! Ihre Schaffensart spricht alle Menschen an. Jeder kann sich den neuen Film «Je vais au rêve» anschauen und die Faszination hinter dem Skifahren sofort verstehen. Die jungen Romands verbringen einen Grossteil ihrer Freizeit beim Skifahren und motivieren sich immer wieder gegenseitig zum Filmen. Jules Guarneri, der Mastermind hinter Awone Films, meint, dass er lieber ungeplant in die Saison starte anstatt sich Sponsoren gegenüber zu verpflichten, etwas zu produzieren. «Deshalb wollen wir unabhängig bleiben.», meint er nur zu Recht.

Lorsqu’on lui demande pourquoi Awone Films n’a toujours pas trouvé de sponsors, Laurent De Martin répond: «Parce qu’on est nul.» Peutêtre qu’ils sont nuls en matière de marketing, mais en ce qui concerne la réalisation de films, ces gars sont doués! Leur méthode de travail séduit tout le monde. Tout ceux qui voient leur nouveau film «Je Vais Au Rêve» comprennent tout de suite leur passion pour le ski. Ces jeunes Romands passent la plupart de leur temps libre sur leurs skis et se motivent mutuellement pour filmer. Jules Guarneri, grand mastermind d’Awone Films, dit qu’il préférerait commencer la saison sans aucun projet plutôt que de s’engager pour la réalisation d’un film envers des sponsors. «C’est pour ça qu’on aimerait rester indépendant.» explique-t-il. Et il a sûrement raison!

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n gebrochenem Englisch fragten sie uns, woher wir kamen und forderten sogleich, dass Laurent De Martin und Samuel Ortlieb irgendwelche Tricks auf den Rails im Nachtskigebiet von Kiew machten. Als ihre utopischen Wünsche sogar noch erfüllt wurden, war der Starstatus der ausländischen Freeskier definitiv bestätigt. Darauf gab es Tee und Kaffee umsonst im Restaurant am Fusse des kurzen Hügels. «Das sind echte Profis aus der Schweiz!» überzeugte Vanya seine Mutter, welche hinter dem Tresen stand, und brachte sogleich ein Tablett voller Getränke an unseren Tisch.

Tv Dinner | text and photo by ruedi flück | nicolas vuignier, cork 360 safety in nax



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iele der Filmer und Rider arbeiten nebenher oder gehen in die Schule. So bleibt meist nur das Wochenende zum Ausüben ihrer Passion. Es ist die Gruppe, die die Ideologie von Awone Films ausmacht. Nicht nur das gleiche Hobby zu haben, sondern auch daran zu arbeiten und etwas zu erschaffen macht den Unterschied aus. Dass die Jungs dabei viel Spass haben, versteht sich wie von selbst. Ganz egal ob sich nun Jules hinter der Kamera ab Stürzen amüsiert, oder ob die zwei Originale Mustafa und Dudu bei einer Session dabei sind und alle mit ihrem Wesen bereichern, es läuft immer auf dasselbe hinaus: Es wird viel gelacht!

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eaucoup de riders et cameramen ont un boulot régulier, ou suivent une formation qui ne leur laisse que les weekends à consacrer à leur passion. C’est la crew qui définit la philosophie d’Awone Films. C‘est le fait de non seulement partager une passion, mais de travailler là-dessus et de créer quelque chose ensemble qui fait la différence. De plus, il est évident que les gars s’amusent beaucoup. Peu importe que Jules s’amuse des chutes derrière sa caméra ou que les deux originaux Mustafa et Dudu mettent leur sel dans une session pour remonter le moral de toute l’équipe, on s’amuse toujours autant!

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Tv Dinner | alex chabod, rail to 270 out in kiev by ruedi flück




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ustafa Ceylan ist Kurde, lebt in Montreux und ist immer dabei, wenn es etwas zu tun gibt: Er schaufelt, zieht das Bungee auf, filmt und natürlich fährt er auch selber. Auch wenn es ab und zu Stürze gibt, weiss er sie mit einem charismatischen Lächeln wegzustecken und überrascht immer wieder mit seiner Balance auf den Rails und seinen Tricks auf hohem Niveau! Während des Filmfestivals iF3 applaudierte das Publikum stürmisch zu seinem Schlusssegment im neuen Film. Mustafa, ein neues Idol am Himmel des freien Skifahrens.

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oujours très motivé, Mustafa Ceylan est un Kurde qui habite Montreux. Il pèle, remonte le bungee, filme et, bien sûr, ride. Même s’il tombe de temps en temps, il se relève de ses chutes avec un sourire charismatique aux lèvres. Ce gars nous étonne encore et toujours par son équilibre sur les rails et par ses tricks de haut niveau. Lors de la présentation du nouveau film d’Awone Films au festival du film iF3, le public a été ravi par la part finale de Mustafa, la nouvelle star de l’univers du freeski.

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mustafa ceylan in fribourg by ruedi flück

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ie Energie dieser kleinen Gemeinschaft von passionierten Skifahrern schlägt sich definitiv in ihrem neuen Film nieder. Von Kamerafahrten mit Nicolas Vuignier durch den Tiefschnee über Lifestyle-Aufnahmen bei den vielen Ausflügen in der Schweiz bis hin zu Begegnungen mit Polizei, Security oder Grundeigentümern. «Es ist unglaublich, die unterschiedlichen Reaktionen der Personen zu beobachten. Viele sind sehr erfreut, uns zu sehen, aber es gibt auch diejenigen, die uns überhaupt nicht unterstützen. Am speziellsten war es in Kiew, wo wir als Helden betrachtet und gefeiert wurden, obwohl wir genau das Gegenteil erwartet hatten.», erklärt Laurent.

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’énergie de cette petite communauté de skieurs passionnés se retrouve incontestablement dans leur nouveau film. De la poudreuse en caméra embarquée avec Nicolas Vuignier aux plans lifestyle lors des nombreuses sorties en Suisse en passant par les rencontres avec la police, les agents de sécurité et les propriétaires. «C’est incroyable de voir les différentes réactions des gens. Beaucoup sont contents de voir ce que l’on fait, mais il y en a aussi qui ne nous soutiennent pas du tout. A Kiev, on était accueilli comme des héros. On s’attendait pourtant au contraire, c’était assez bizarre.» se souvient Laurent.

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Tv Dinner | alex neurohr, switch cork 540 safety in villars by ruedi flück



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Tv Dinner | samuel ortlieb in kiev by ruedi flĂźck




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n Kiew wurde auch der Name für den neuen Film gefunden. «Die zuvor erwähnten jungen Einheimischen verbrachten den ganzen Abend mit uns und zeigten uns tags darauf auch noch einige neue Rails. Doch am meisten überrascht hat uns der 15-jährige Vlad Kyrychenko, welcher uns stolz sein neues Tattoo präsentierte. ‹Je vais au rêve› stand schwungvoll und mit zwei Schwalben abgerundet über seiner Brust. Schnell war klar, wie der neue Film heissen soll. Dass dieser Ausdruck nicht ganz der französischen Grammatik entspricht, haben wir dann für uns behalten...» Wieder zurück aus Kiew gewann Laurent De Martin die Schweizer Meisterschaften im Slopestyle in Laax und Samuel Ortlieb wurde Dritter. Am Training in den Strassen der ukrainischen Hauptstadt muss also was dran sein. Weit gereist schliessen Awone Films ihre Saison perfekt in einem lokalen Skigebiet ab Crans-Montana bot ein ideales Setup für Sonnenuntergangssessions, welche von Dudu, dem Eichhörnchen-Zähmer, und Jules auf Film festgehalten wurden. Maximale Stimmung mit der vereinten Crew beim Skifahren zu sommerlichen Temperaturen: Was will man mehr?

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’est d’ailleurs à Kiev que les gars ont trouvé le nom de leur nouveau film. «Les jeunes Ukrainiens dont nous parlions auparavant passaient toute leurs soirées avec nous et nous montraient de nouveaux rails le lendemain. Ce qui nous avait le plus surpris, c’est le nouveau tatouage de Vlad Kyrychenko. Cet ado de 15 ans nous a montré très fièrement l’inscription «je vais au rêve» tatouée sur sa poitrine entre deux petites hirondelles. Nous avions le nom de notre nouveau film. Et nous nous sommes abstenus de lui dire que la syntaxe française de cette phrase était légèrment étrange... A son retour de Kiev, Laurent De Martin a remporté les championnats suisses de slopestyle à Laax. Samuel Ortlieb est monté sur la troisième marche du podium. Il faut croire que leur entraînement dans les rues de la capitale ukrainienne a porté ses fruits. Awone Films revient de loin pour terminer la saison en beauté dans un des domaines skiables locaux. Crans Montana a servi de plateau pour de magnifiques sessions sur fond de soleil couchant, filmées par Dudu, l’homme qui parlait à l’oreille des écureuils, et Jules. Dans une ambiance excellente, toute l’équipe était ainsi réunie pour skier en profitant de températures estivales, que demander de plus.

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cyrill hunziker and laurent de martin cork 720 stalefish in crans-montana by ruedi flück

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ür viele von uns ist die Ära vor breiten Tiefschnee-Skiern, funktioneller Bekleidung und modischen Accessoires kaum mehr vorstellbar. Das Equipment welches wir heute im Alltag in den Bergen verwenden – ja, wir gehen davon aus ihr verbringt den ganzen Winter im Schnee – war vor rund 40 Jahren noch nicht selbstverständlich. Mark Shapiro sah wie sich die Dinge entwickelten und nahm aktiv daran teil. Seit 43 Jahren lebt der gebürtige Kanadier in der Nähe von Verbier und war mit den ersten verrückten Tiefschneefahrern dabei. Er hatte zu unserem Glück von Anfang an eine Kamera mit sich. Mark mauserte sich zu einem der ersten Backcountry-Fotografen und befuhr nicht nur auf Skiern Neuland. Es gab damals kaum Profis, der Sport kannte keine Unterstützung aus der Industrie und die erhaltenen Bilder sind dem reinem Enthusiasmus solcher unschätzbar wertvollen Individuen zu verdanken. Wir werden mit Mark in den kommenden Ausgaben immer wieder über die guten alten Zeiten sprechen. um uns so richtig wecken zu können.

our beaucoup d’entre nous, il est difficile de s’imaginer l’époque précédant le hors piste, les tenues fonctionnelles et les accessoires à la mode. L’équipement que nous utilisons aujourd’hui quotidiennement sur les montagnes – oui, nous supposons que vous passez TOUT l’hiver à la neige – était loin d’être une évidence voilà 40 ans. Comme moi, Mark Shapiro a vu les choses évoluer et participé activement à leur amélioration. Vivant à proximité de Verbier depuis 43 ans, ce Canadien a connu les premiers fous de hors piste. Et heureusement, il a toujours emporté son appareil photo. Mark s’est ainsi imposé COMME l’un des premiers photographes de backcountry, un terrain où le ski aussi était alors encore à ses débuts. Il n’y avait quasiment aucun pro et le sport ne recevait pas de soutien de l’industrie. Nous devons donc les photos qui existent à l’enthousiasme de quelque précieux passionnés. Dans les prochains numéros, nous nous entretiendrons plusieurs fois avec Mark au sujet de cette époque révolue.

«Ich verstehe nicht, wie die Jungen heutzutage bei schönstem Sonnenschein Skibrillen tragen können.» meint Mark Shapiro. Es gab damals noch keine schlauen Skibrillen. Die ersten waren schrecklich und beschlugen in kürzester Zeit mit Kondenswasser. Kein Wunder nutzten die echten Skicracks diese Accessoires gar nicht. Ihre Lieblinge waren die Vuarnets, welche Mark noch heute allen modernen Marken wie Smith, Julbo, Oakley etc. vorzieht. Oakley mag er schon gar nicht. Damals war man so oder so nur bei strahlend blauem Sonnenschein unterwegs und liess seine Haut schön gerben, so dass man heute noch sonnengebrannt und mit tiefen Furchen im weise wirkenden Gesicht die wilden Geschichten seinen Enkelkindern erzählen kann. Genauso stellen wir uns das vor.

«Je ne comprends pas pourquoi les jeunes d’aujourd’hui portent des lunettes de ski lorsqu’il fait beau.» commente Mark Shapiro. A l’époque, il n’y avait pas de lunettes de ski convenables. Les premiers modèles étaient terribles et leurs verres se couvraient immédiatement de condensation. Pas étonnant donc que les vrais amateurs de ski ne les utilisaient pas. Leur marque de prédilection était Vuarnet, et Mark la préfère encore et toujours à ses concurrentes modernes que sont Smith, Julbo, Oakley etc. Il déteste même Oakley. A l’époque, on n’allait rider que par beau temps et on laissait sa peau exposée aux éléments, pour avoir un jour ce visage buriné et cuivré qui ajoute une touche d’authenticité aux histoires passionnantes que l’on raconte à ses petits-enfants. Enfin, c’est comme ça que nous nous l’imaginons.

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Fine Wine | text by ruedi flück | mark stevens, one-foot in veriber circa 1985, by mark shapiro



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Es fällt auf, dass früher kaum Rucksäcke getragen wurden. So blieben auch der Schutz und die Rettungsmöglichkeit bei Lawinen aus. Mark erzählt uns: «Rucksäcke waren nicht fürs Skifahren gebaut. Schaufeln und Lawinensonden existierten nicht. Ich verpackte meine Kamera und Objektive in einem Schweizer Militärrucksack, bis mir Berghaus einen Rucksack mit Fächern für Objektive konstruierte. Das erste LVS bekamen wir in den 80er-Jahren. Die Schneebeschaffenheit war früher viel stabiler, trotzdem lösten wir einige Lawinen aus und sind heute froh, noch am Leben zu sein. Wir mussten nicht weit weg von den Skiliften, denn sonst machte dies kaum jemand. Zu dieser Zeit konzentrierte sich nur K2 auf das Tiefschneefahren.» Offensichtlich war auch nicht jede Ausrüstung gemacht für den Tiefschnee. Doch vieles funktionierte, sonst wäre ja schon gar niemand auf die Idee gekommen, abseits der Piste zu fahren. Wir können unseren Grossvätern dankbar sein, dass sie die Verrücktheit hatten, ihr Material auszureizen. «Wir fuhren Ski mit den verfügbaren Sachen.» meint Mark. Vieles davon wurde erst später verbessert. «Oft fuhren wir Rennschuhe, die fürchterlich schmerzten. Und die Marker Explode-O-Matts waren im Tiefschnee sehr schwer wieder zu zukriegen.»

On remarque rapidement que l’on ne portait alors quasiment jamais de sac à dos. Ce qui empêchait toute protection et solution de sauvetage en cas d’avalanche. Mark nous explique: «Les sac à dos n’étaient pas conçu pour le ski. Les pelles et les sondes n’existaient pas encore. J’ai emporté mon appareil photo et mes objectifs dans un sac à dos militaire jusqu’à ce que Berghaus me construise un sac à dos à compartiment spéciaux pour objectifs. Le premier détecteur de victime d’avalanche (DVA) est arrivé dans les années 80. Et même si la neige était beaucoup plus stable à l’époque, nous avons quand même déclenché quelques avalanches et pouvons être heureux d’être toujours en vie aujourd’hui. Nous ne devions pas non plus nous éloigner trop des remonte-pentes, sinon personne ne serait venu à notre secours. Tu sais en ce temps-là seule la marque K2 s’intéressait au hors piste.» Tous les équipements n’étaient alors bien évidemment pas conçus pour la poudreuse. Mais beaucoup de choses s’y adaptaient très bien, sinon il n’aurait jamais été possible de s’aventurer loin des pistes balisées. Nous pouvons être reconnaissants envers nos grands-parents qui eurent la folie de tester leur matériel en conditions extrêmes. «Nous avons skié avec le matériel disponible.» explique Mark. Et beaucoup de choses ont été perfectionnées ensuite. «Souvent, nous utilisions des chaussures de compétition qui faisaient incroyablement mal. Et il était très difficile de retrouver ses Marker Explode-O-Matts dans la poudreuse.»

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Fine Wine | above martin jones and john falkiner | right henrik oskarsson | photos from verbier circa 1985 by mark shapiro




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twas später entdeckte auch die Industrie das Tiefschneefahren und verhalf zu technischen Fortschritten. «Die kompakten Skier, welche von den ersten Old-School Freestylern gefahren wurden, waren grossartig in der Länge – 180 cm, für die Frauen etwas kürzer. Sie wurden als ‹breit› bezeichnet und fuhren sich im Tiefschnee grossartig. Die Skischulen mochten die Skier nicht, weil die Leute zu schnell Skifahren lernten. Ich verstand nie, wieso die Skier verschwanden.» erklärt uns Mark. Die waren zwar immer noch nicht vergleichbar mit den heutigen Rockern und wirklich breiten Skiern, doch immerhin tauchten sie nicht immer unter die Schneedecke. Gleichzeitig gab es natürlich einige sehr sinnlose Erfindungen. Es wusste ja niemand, wohin die Reise gehen sollte. Unnötige MarketingGags gab es schon damals, wie zum Beispiel der Garmount Schuh (von Garmont in Italien) in den 70er-Jahren, bei welchem man mit Hilfe

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n peu plus tard, l’industrie découvre le hors piste et commence à apporter des améliorations techniques. «Les skis compacts que les freestylers old school utilisaient étaient d’une longueur optimale, 180 cm, un peu moins pour les filles. On les disait ‹larges› et ils se comportaient parfaitement dans la poudreuse. Les écoles de ski n’aimaient pas ces modèles, parce qu’ils permettaient aux gens de skier très vite. Ceci dit, je n’ai jamais compris pourquoi ces skis ont disparu.» nous explique Mark. Ils étaient comparables aux modèles rockers actuels avec des spatules très larges qui leur permettait d’éviter de s’enfoncer dans la poudreuse. Parallèlement, il y a eu également quelques inventions très utiles. A l’époque, personne ne pouvait savoir comment les choses allaient évoluer. Il y avait évidemment déjà des gags marketing, comme les chaussures Garmount (de Garmont en Italie) dans les années 70

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gary bigham in argentiere, france circa 1985 by mark shapiro

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einer Klappe seitlich einsteigen konnte. Absolut unbrauchbar. «Für mich persönlich waren Telemark-Schuhe die beste Erfindung. Auch der Wechsel von Leder- zu Kunststoffschuhen, wie beispielsweise der Scarpa T1, oder die Rottefella Kabelbindung, welche um den Schuh verlief, um den dritten Fixpunkt zu eliminieren, waren revolutionär. Die modernen Schuhe von Scarpa, beginnend mit dem Denali bis zum heutigen Maestrale und der F1-Serie, waren bzw. sind fürs Tourenskifahren optimal und lassen sich sehr gut fahren. Oh ja, die Dynafit Bindung mit 650 Gramm ist auch sehr gut fahrbar, solange du dich nicht kopflos überall runterschmeisst. Goretex-Bekleidung zum mehrschichtigen Bekleiden je nach Temperatur war auch eine bahnbrechende Erfindung. Die Scott Schuhe und Spadmen Bindungen waren grossartige Innovationen, leicht und gut fahrbar – die Schuhe brachen jedoch häufig. Ich fragte Beat Zug von Scott, wieso sie den Schuh nicht mit modernem Kunststoff re-designen. Er schaute mich an, als wäre ich verrückt.» «Bist du jemals Monoskis gefahren?» fragten wir Mark. «Monoskis hat man gehasst oder geliebt. Ich konnte mich nie wirklich damit anfreunden meine beiden Beine zusammenzuschnallen, zudem war das Traversieren sehr schwierig. Fast so wie beim Snowboarden.» gab Mark als Antwort.

qui pouvaient être enfilées par le côté grâce à une ouverture latérale, un truc absolument inutilisable. «Je trouve que les chaussures de Telemark sont la meilleure invention. Ou le passage des chaussures en cuir aux modèles en plastique comme la Scarpa T1, ou encore le câblage Rottefella, qui passait autour de la chaussure pour éliminer le troisième point fixe. Ça c’était révolutionnaire. Les chaussures Scarpa, à commencer par les Denali jusqu’aux Maestrale et la F1-Serie actuelles, sont et restent optimales pour le ski de randonnée. Oh oui, il y a aussi la fixation Dynafit avec ses 650 grammes: super pour le hors piste, sauf si tu tombes trop souvent. L’arrivée du Goretex dans des tenues composées de plusieurs couches en fonction de la température a aussi été importante. Parmi les innovations marquantes, on peut encore citer les chaussures Scott et les fixations, légères et agréables pour skier – même si ces chaussures se cassaient souvent. J’ai demandé à Beat Zug de chez Scott, pourquoi ils ne rééditaient pas ces chaussures en une version plastique moderne. Il m’a juste regardé comme si j’avais perdu la tête.» «Tu as déjà fait du monoski?» demandons-nous à Mark. «Le monoski, tu l’adorais ou tu les détestais. Personnellement, je n’ai jamais réussi à me faire à l’idée de fixer mes deux pieds sur le même ski. Sans compter que ce n’était pas pratique pour les traversées. Un peu comme le snowboard.» nous a répondu Mark.

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above mike powers in verbier wearing leather boots

| right philip cadre monoskiing in chamonix, france | photos by mark shapiro circa 1984



@ PIERRE AUGIER


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Eye Candy | david ortlieb safety air in braunwald by ruedi fl端ck




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patrick amb端hl in engelberg by roger gr端tter

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Eye Candy | sven mermod in les marecottes by tero repo




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nils lauder, cork 540 high mute by david birri, zermatt

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shoppinglist

Deutschscheiz 3Sixty Reichsstrasse 4 6030 Schwyz

Colani Sport Residenza Prinzipela 7522 La Punt-Chamues

Intersport Angerer via Maistra 2 7500 St.Moritz

Pipeline Sports GmbH Löwengasse 2 4500 Solothurn

360 Grad GmbH Dorfplatz 6 6370 Stans

Cresta Sport Affeier 7133 Obersaxen/Affeier

Intersport Graf Haupstrasse 3818 Grindelwald

Peak Performance Niederdorfstrasse 84 8001 Zürich

ACT DIS AG Neugasse 24 9004 St. Gallen

Dedicated Shop GmbH Bahnhofstrasse 35 3860 Meiringen

Intersport Lüscher Hauptstrasse 35 8867 Niederurnen

Pesko Sport Plaz da posta 7078 Lenzerheide/Lai

Alley-Oop Lohningerweg 19 8240 Thayngen

Diamond Boardshop Dorfstrasse 59 3715 Adelboden

Intersport-Tannenheim 8897 Flumserberg

Polore Rosenbergstrasse 1 8820 Wädenswil

Alpin Center Interlaken Beim Bahnhof 3812 Wilderswil

Eiger Sport AG Bahnhofstrasse 2 3800 Unterseen

Amalgan Josefstrasse 144 8005 Zürich

EL Cap SA Bahnhofstrasse 20 3920 Zermatt

Andrist Sport & Mode Gotschnastrasse 7250 Klosters

Element Store Casa Belvair 7550 Scoul

Arena Sport und Outdoor Ennetbürgenstrasse 4 6374 Buochs

Exodus Obere Gasse 48 7000 Chur

Athleticum Gaiserwaldstrasse 7 9015 St. Gallen

F*** (Free) Shop & Rental 7017 Flims Dorf

Athleticum Wiesentalstrasse 98 7000 Chur Athleticum Gessnerallee 3-5 8001 Zürich Backdoor Chalet Abendrot 3818 Grindelwald Bananas Seeblickstrasse 60 7050 Arosa Banzer Sport Neudorfstrasse 36 7430 Thusis Bardill Sport AG Landstrasse 185 7250 Klosters Bayard Sport & Fashion Bahnhofplatz 2 3920 Zermatt

Ferienart Sport & Fashion 3906 Saas Fee Fredel Sport AG Poststrasse 16 3800 Interlaken free mountain Burgstrasse 43 3600 Thun Fullmoons Telemark GmbH Promenade 106 7270 Davos Platz G1 Sport Dorfplatz 15 9056 Gais Go in Rothhorncenter 3 6174 Sörenberg Do-Sports 3961 Grimentz

Jelmoli AG Industriestrasse 19 8112 Otelfingen Joss Carving Dorfstrasse 26 3629 Opplingen Julen Sport Hermitage Hofmattstrasse 3920 Zermatt Just For Freaks Gotthardstrasse 84 6460 Altdorf K17 Sportswear plus Kasinostrasse 17 5000 Aarau Kunz Sport Leuenplatz 6 6130 Willisau Matterhorn Sport / Shop Bahnhofstrasse 78 3920 Zermatt Menzli Sport AG Glennerstrasse 30 7130 Ilanz Skirental Free Shop Flims Talstation 7017 Flims Skirental Free Shop Laax Talstation 7032 Laax

QUIKSILVER/ROXY SHOP Kasernenstrasse 1 8004 Zürich Quattro Sport Dorfstrasse 27 6390 Engelberg RC Pro Shop 10, Via Rosatch 7500 St Moritz – Bad Rolling Rock Rathausgasse 10 5000 Aarau Rigi Sport AG Chlausjaegerstrasse 17 6403 Kuessnacht am Rigi Ripzone Snowshop Furkastrasse 24 3900 Brig ROTH Bergsport + Trekking GmbH Edisonstrasse 9 9000 St. Gallen SFS Sport und Mode Bahnhofstrasse 7 9463 Widnau SFS Zehntfeld Rhyland Bahnhofstrasse 7 9443 Widnau Snow Wave Bankstr. 8 7000 Chur Schatz Sport 7050 Arosa

Oakley Pop Up Store @ Puls5 Giessereistr. 18 8005 Zürich

Schär Sport Beim Untertor 6210 Sursee

Ocean Mountain Wear AG Walke 45 9100 Herisau

Ski Gubler Unterdorfstr. 3, 8507 Hörhausen

Och Sport AG Bahnhofstrasse 56 8021 Zürich

Ski + Sport Achermann AG Engelbergstr. 37 a 6370 Stans

Oester Sport AG Dorfstrasse 25 3715 Adelboden

Ski + Velo Center Hirschengraben 7 3011 Bern

Okayshop Bahnhofplatz 6390 Engelberg

Ski + Velo Center Papiermühlerstrasse 159 3063 Ittigen

One Sportshop Talstrasse 12 3924 St.Niklaus

Ski + Velo Center Freiburgstrasse 571 3172 Niederwangen

O’Neill Shop Zeughauspas./Marktgasse 28 3011 Bern

Skiservice Corvatsch Via dal Corvatsch 7513 Sivaplana-Surlej

O’Neill Store Davos Brämabüelstrasse 13 7270 Davos Platz

Skiservice Corvatsch Via Stredas 11 7500 St. Moritz

O’Neill Store Rapperswil Halsgasse 37 8640 Rapperswil

Slalom Sport Kirchstrasse 17 3921 Zermatt

Berger Schuhe & Sport Oberdorfstrasse 25 3510 Konolfingen Dorf

Glacier Sport Bahnhofstr. 19 3920 Zermatt

Bikestop & Station Obere Allmeind 2a 8755 Ennenda

Glatthard Sport AG Bahnhofstrasse 3 3860 Meiringen

Blaesi Sport und Mode Via principala 62 7078 Lenzerheide

Go In Kunz Sport Kornfeldstrasse 1 6210 Sursee

Blue Wave Dorfstrasse 29 3550 Langnau

Gotschna Sport Alte Bahnhofstrasse 5 7250 Klosters

BOOM Sport AG via Tegiatscha 5 7500 St. Moritz

Graf Sport AG Hauptstrasse 3818 Grindelwald

Boarderworld Flims Talstation 7017 Flims

Hangl Sport &Mode Haus Caroline 7563 Samnaun Dorf

Boarderworld Laax Talstation 7032 Laax

Hanspeter Angerer Lärchenring 21 7270 Davos Platz

Break Point Sports & Style Napoleonstrasse 10 3930 Visp

Heierling AG Fluelastrasse 4 7260 Davos Dorf

Briand Sport AG Haus City 3954 Leukerbad

Holzer Sport AG 3997 Bellwald

Outlet Superdiscount Hauptstr. 95 2563 Ipsach

Spin Out Bahnhofstr. 57 9470 Buchs SG

Huwiler Sport AG Aettenbergstrasse 6 5630 Muri

Overlap AG Gstaadstrasse 3792 Saanen

Spin Out AG Otmarsingenstrasse 5 5604 Hendschiken

Huwyler AG Flöcke 29 6215 Beromünster

Paarsenn Sport & Mode AG Promenade 159 7260 Davos Dorf

Spirit Sport & Style Poststrasse 7 6060 Sarnen

Huwyler Sport H + J AG Poststrasse 76060 Sarnen

Paranoia Löwengraben 2 6000 luzern 5

Splügensport Centro Moda 6528 Camorina

Imholz Sport AG Klausenstrasse 142 6463 Bürglen

Patagonia Partner Store Zürich Löwenstrasse 14, CH 8001 Zürich

Sport 4 You Gotthardstrasse 55 6490 Andermatt

Bundi Sportarena Via Nova 72 7017 Flims Dorf Burgener Sport Furkastrasse 3984 Fiesch Central Sport Chalet Lauberhorn 3823 Wengen César Sport 3906 Saas Fee mag

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F*** (Free) Shop & Rental 7032 Laax Murschetg

Intersport Zürcher Schwandistrasse 23 3714 Frutigen

Shopping List | where to find TWIN


shoppinglist

SUISSE ROMANDE Sport + Trend Shop Heuweidlistrasse 8340 Hinwil

Stöckli Sport Bahnhofstrasse 17 5623 Boswil

Adrelyx.ch Sport Shop Route de la Drague 14 1950 Sion

Passe Montagne Av. de France 34 1004 Lausanne

Sport 4 You Gotthardstrasse 55 6490 Andermatt

Style Hauptstr. 3780 Gstaad

Aeschbach Sports Rue du Rohne 4 1211 Geneve

planete sports grand-rue 1660 Chateau-d’oex

Sport Beat Via Nova 49 7017 Flims Dorf

Tip to Tail Speichergasse 35 3011 Bern

Alleyoop Fausses-Brayes 1 2000 Neuchâtel

Pure Mountain Sport Place de la Barboleusaz 9 1882 Gryon

Sport Box Rheinstrasse 45 8500 Frauenfeld

Tischhauser Sport Hauptstrasse 3 9476 Weite

Altmann Sports SA Rue de la Madeleine 22 1800 Vevey

Profil Sport Mt de la Glaner 26 A 1709 Fribourg

Sport Metzger AG Schomattenstrasse 8 9630 Wattwil

Top Secret Freeski Shop Bramabuelstrasse 11 7270 Davos Platz

Athleticum 68, Rue Industrie 1030 Bussigny

Sport Shop ENGE GmbH Schaffhauserstrasse 237 8222 Beringen

Total Sport Bleichestrasse 34 8400 Winterthur

Athleticum Rue de la Vigie 1 1003 Lausanne

RC Pro Shop B-Smooth Sàrl Immeuble Moderna Rue Louis Antille 1 3963 Crans Montana

Sport Shop Time Out Pfaffikerstrasse 30 8610 Uster

Tower Sports AG Neue Jonastrasse 37 8640 Rapperswil

Athleticum Rue des Rottes 6 1964 Conthey

Sport Tannenheim AG Tannenheim 8897 Flumserberg

TreeLee Sempachstrasse 12 6280 Hochdorf

AZ Sport Chateau de la Cour 1-4 3960 Sierre

Sport Trend Shop Heuweidli 8340 Hinwil

Vaucher Sport Specialist AG Postfach 3000 Bern 7

Best Wear Les Vignettes 3963 Crans Montana

Sportfactory Dumoulin Maienfelderstrasse 4 7310 Bad Ragaz

W&M Sport Fuerst Franz Josefstrasse 43 9490 Vaduz

Boarder king Rue du lac 29 1800 Vevey

Sportfachhändler St.Gallerstrasse 53 9101 Herisau

Wisel Kälin Sport Bahnhofplatz 18 8840 Einsiedeln

Crans Mountain Rue Centrale 15 3963 Crans Montana

Sportkeller AG Obere Bahnhofstrasse 27 9500 Will SG

Welcome the Freeride Shop Baarerstrasse 43 6300 Zug

CrossRoad Cycles Rue du Chable-Bet 22 1920 Martigny

Ski Service SA La Vallee Blanche 1936 Verbier

Sportplausch Wider AG Widenholzstrasse 6 8304 Wallisellen

Westpark Weststrasse 47 8570 Weinfelden

DBS Sport Grand-Rue 6 2000 Neuchâtel

Snow culture Le Chamois Rue de la Gare 1865 Les Diablerets

sportshop 41 Bahnhofstrasse 41 7302 Landquart

Wild One Haus Distel 3906 Saas-Fee

Endless Ride Chalet les Diablerets 1854 Leysin

Soulier Sports Les Moulins 1145 Biere

Steilhang Bahnhofstr. 1 4147 Aesch, BL

Wirth Sport GmbH Marktplatz 12 2540 Grenchen

Evasion Sports Place de Savoleyres 1936 Verbier

Sport´s House Rue Centrale 1884 Villars

Straub Sport AG Marktgasse 2 4900 Langenthal

Wyss Sport 3823 Kleine Scheidegg

Francois Sport Intersport Gd rue 90 1110 Morges

Stöckli Outdoor Sports Z.I. Rioo Gredon 11 1806 St-Légier Vevey

Hardcore Sports Galerie Alpina 1936 Verbier

Snowline Rue Principale 19 1875 Morgins

Hefti Sports Place Large / CP 65 1854 Leysin

Soulier Sports Les Moulins 1145 Biere

Hofstetter Sports 3 5 Ch de la Marbrerie 1227 Carouge

Street Contact Av. de la Gare 10 3963 Crans-Montana

Holiday Sports SA val-Neige 1865 Les Diablerets

Surf Machine SARL rue de Vevey 18 1630 Bulle

Stöckli Outdoor Sports Florhofstrasse 13 8820 Wädenswil

Hot Tension SARL Place de I’Hotel de ville 9-11 1870 Monthey

Tille Sports Les Fougeres 1862 Les Mosses

Stöckli Outdoor Sports Sirnacherstrasse 1 9501 Will/SG

Jacques Luethy Village d’Enhaut 7 1637 Charmey

Tof Sport Rue Francillon 11 2610 St-Imier

Stöckli Outdoor Sports Balz-Zimmermann-Str. 7 8302 Kloten

levitation Sport Shop Rue du Chable Bet 22 1920 Martigny

Tranzport SA 79 rue des Eaux-Vives 1207 Geneve

Stöckli Outdoor Sports Rothhorncenter 6174 Sörenberg

Lolipop Route de Bâle 2 2800 Delémont

Trend Mania Port Franc 9 1003 Lausanne

Stöckli Outdoor Sports Stöckalp 6068 Melchsee-Frutt

Manor Rue Cornavin 6 1211 Genève

Virage Sport Imm. Cret du Midi 3967 Vercorin

Stöckli Outdoor Sports Bergstation Seebli 8842 Hoch-Ybrig

McBoard Central 1884 Villars s/Ollon

Yosemite SARL Bd. de Grancy 12 1006 Lausanne

Stöckli Outdoor Sports Residenz an der Aa 6390 Engelberg

Neige-Aventure SA Imm. les Chevreuils 1997 Haute-Nendaz

Stöckli Outdoor Sports Ausserfeldweg 1/Gewerbezentrum N5 4528 Zuchwil

No Comment SHOP Avenue Gare 42 CH-1920 MARTIGNY

Strimer Sport Neudorfstr. 35 7430 Thusis Strubel Sport GmbH Rawylstrasse 34 3775 Lenk Stöckli Outdoor Sports Kommetsrüti 7 6110 Wolhusen Stöckli Outdoor Sports Stockhornstrasse 11 3627 Heimberg

X-sion Sport + Fashion Wächlenstrasse 3-5 8832 Wollerau Zegg Sport & Mode Dorfstrasse 14 7563 Samnaun Zurbriggen Sport Saas 3910 Saas Grund Zerzuben Schuh- & Sporthaus Bahnhofplatz 4 3930 Visp

RC Pro Store Boulevard Helvétique 21 1207 Genève RC Pro Shop Route de Genève 17 1003 Lausanne RC Pro Shop Rue de Médran 1936 Verbier SB Sport Service SA Av. Mt. Blance 37 1196 Gland Sidecupt Pro Shop Route d’Ollon 57 1860 Aigle Silver Sport 1659 Rougement

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road to

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ie Zeichen stehen heutzutage auf Mainstream: mehr Publikum, weniger Kultur, mehr Geld, weniger Stil. Doch ist es so einfach?

E nos jours, on constate que la tendance est au mainstream: plus de spectateurs, moins de culture, plus d’argent, moins de style. Est-ce vraiment aussi simple que ça?

Vor einiger Zeit wurde eine Entscheidung gefällt. «Freeski Slopestyle» und «Freeski Halfpipe» wurden zu olympischen Sportarten. Dadurch wurden Strukturen aktiv, welche den Schweizer Nationalsport, das Skirennfahren, jahrzehntelang in Clubs gefördert, kultiviert und vorangebracht haben. Der Sport und die Szene um unser propagiertes Freistil-Skifahren gehört also seit neustem auch dazu und verändert sich gerade grundlegend. Einblicke in das ambitionierte Swiss Freeski Team.

Voilà un certain temps, la décision a été prise d’ajouter le «Freeski Slopestyle» et le «Freeski Halfpipe» à la liste des sports olympiques. Cela a eu pour conséquence d’activer des structures qui, depuis des décennies, aident, cultivent et font avancer notre sport national dans d’innombrables clubs de ski. La discipline du Freeski et sa communauté font désormais partie du sport national en pleine évolution. Il est donc grand temps de s’intéresser à l’ambitieux Swiss Freeski Team.

Elmar Bossard hat sich einen Namen als Produzent und Filmer bei Shaba Pictures gemacht. Er war nicht nur die treibende Kraft hinter den gefeierten Schweizer Freeski- und Snowboard-Filmen, sondern hat sich dank seiner Erfahrung auch zu einem geschätzten Filmemacher entwickelt. Nun ist Elmars Name auch unter der Doku zu finden, die mit Unterstützung des Schweizer Fernsehens realisiert wird. Der Dokumentarfilm soll aufzeigen, wie das Leben eines professionellen jungen Freeski-Athleten aussieht. Die Ambitionen des Teams sind hoch, die Chancen auf Erfolg an den olympischen Spielen intakt. «Der Film wird die Athleten auf ihrem Weg nach Sotschi begleiten, jedoch wollen wir auch aufzeigen, dass dies nicht der einzige FreeskiAnlass ist. Wir sind jetzt zwar Teil der olympischen Spiele, doch ist dies nicht das Einzige und Grösste für uns.» erklärt Dominik Furrer, Freeski-Projektleiter bei Swiss-Ski. «Wir werden nicht nur den Event selber zeigen, sondern auch darüber hinaus die Athleten und ihren Sport dokumentieren. Es werden mit Sicherheit nicht nur Wettkämpfe und Resultate gezeigt.» Dieses Olympiajahr ist ideal, um auch Leute zu erreichen, welche sonst keinen Zugang zu unserem Sport hätten, aber doch interessiert sind an Emotionen und Geschichten rund um Schweizer Sportler. «Der Film soll eigentlich die Allgemeinheit ansprechen, gleichzeitig aber auch den Kenner faszinieren. Wir werden auch über Sotschi 2014 hinaus mehr als nur Training und Events zeigen. Actionparts sollen der Masse zeigen, dass sich der Sport nicht nur auf Grossanlässe beschränkt.» Durch die erhöhte Aufmerksamkeit kann der Mainstream-Masse ein Stück Freeski-Kultur beigebracht werden. Denn niemals sonst sind so viele Medien an Nischensportarten wie Freeski interessiert.

Elmar Bossard s’est fait un nom en tant que producteur et cameraman pour Shaba Pictures. Très impliqué dans la réalisation de célèbres films suisses de freeski et de snowboard, il s’est aussi affirmé comme un cinéaste très apprécié pour son expérience. On retrouve le nom d’Elmar désormais associé à un documentaire sur l’équipe suisse de Freeski, avec le soutien de la télévision suisse. Ce film a pour objectif de documenter la vie d’un jeune athlète de Freeski professionnel. Les ambitions de l’équipe sont élevées et ses chances de succès aux jeux olympiques encore intactes. «Le film accompagnera les athlètes à Sotchi, mais nous voulons aussi montrer que les Jeux olympiques ne sont pas le seul grand événement de freeski. Si nous faisons désormais partie des Jeux, ce n’est pas notre raison d’être.», explique Dominik Furrer, responsable freeski chez Swiss-Ski. «Nous ne présenteront pas que cet événement sportif, nous nous intéresserons aussi aux athlètes et documenterons leur sport. Le film ne se limitera pas aux compétitions et aux résultats.» Cette année olympique permet de toucher un public qui n’a pas forcément d’affinité avec notre sport, mais qui s’intéresse aux histoires des athlètes suisses et aux émotions. «Le film s’adresse au grand public comme aux fans de notre sport. Nous montrerons bien plus que les Jeux olympiques, les entraînements et les compétitions. Des action parts feront comprendre au grand public que notre sport ne se limite pas à de grandes manifestations.» La présentation de notre sport permettra de familiariser les masses avec la culture du freeski. Et aucun autre événement ne génère autant d’attention médiatique pour les sports de niche que les jeux olympiques.

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Tv Dinner | text and photo by ruedi flück | luca schuler, switch cork 540 safety in stubai



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Das Bild des Freeskiers hat sich über die Jahre grundlegend verändert. Er ist nicht mehr nur der Rebell, und auch Alkoholexzesse, Drogen, übergrosse Kleidung und laute Musik sind nicht mehr immer angesagt. Die natürliche Diversifikation hat neue Erscheinungsbilder hervorgebracht und begonnen, die Schubladisierung zu erschweren. Ein Olympia-Athlet braucht weder Filmsegment noch Streetrails. Er trainiert, und zwar in einem hochkomplexen Sport, welcher mehr als nur Training erfordert. Mit diesem Projekt versucht Swiss-Ski, der Dachverband der Schweizer Skiclubs, alles zu beleuchten und den Sport komplett darzustellen. Wir sind sehr gespannt auf das Resultat!

L’image du freeskier a bien changé depuis les débuts du sport. Le freeskier n’est plus un rebelle adorant les excès d’alcool et de drogues, les fringues trop grandes et la musique trop forte. Une diversification naturelle a rendu plus difficile une catégorisation trop manichéenne et fait émerger de nouveaux types d’athlètes. Un athlète olympique de freeski n’a besoin ni de part vidéo ni de rails en street. Il doit s’entraîner, tout simplement, dans un sport très complexe qui ne se limite justement pas à ce que l’on apprend durant les entraînements. Avec ce documentaire, Swiss-Ski, l’association faîtière des clubs de ski suisses, veut présenter tous les aspects du freeski. Nous avons hâte de voir le résultat!

Tech Talk

Tech Talk

Samsung, ein Partner dieses Projektes, hat vor kurzem seinen ersten Fernseher mit modernster 4K UHD-Technologie veröffentlicht. Die Bildauflösung beträgt 3840 x 2160 Pixel, was genau das Vierfache an Pixeln einer herkömmlichen HD-Aufnahme bedeutet. Das Bild ist somit also noch viel schärfer als alles bisher Bekannte. Viele der ActionAufnahmen in dem hier vorgestellten Film wurden in diesem neuen Standard produziert. Eine neue Erfahrung in Sachen Bildqualität.

Partenaire de ce beau projet, Samsung vient de sortir sa première télé intégrant la technologie 4K UHD. C’est-à-dire que l’image sur l’écran a une résolution de 3840 x 2160 pixel, soit quatre fois le nombre de pixels d’une image HD pour une netteté de l’image supérieure à celle de toutes les autres technologies. De nombreux plans de ce documentaire ont été produits dans ce nouveau standard, ce sera donc une expérience inédite aussi en matière de qualité de l’image!

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Road to Tv | elmar bossard filming andri ragettli, cork 720 nose in stubai by ruedi flück


Gemacht f端r

Kai Mahler

So aktiv wie du.

Wasser- und schmutzresistent. Life companion gt-i9295. samsung.ch

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Der Dokumentar- und Actionfilm STEPS taucht in die Welt verschiedener Menschen ein, die durch ihre tiefen Beziehungen zu den Bergen miteinander verbunden sind. Sie alle fühlen sich vom voranschreitenden Klimawandel bedroht und sind deshalb auf der Suche nach einem alternativen Weg. Sie wollen die Bergwelt auf ökologisch nachhaltige Weise erleben. Anstatt dem Schnee weltweit hinterher zu fliegen, erkunden die Protagonisten des Films die Alpen vor ihrer Haustüre. Sie reisen mit dem öffentlichen Verkehr und besteigen die eindrucksvollsten Gipfel mit ihrer eigenen Manpower, bevor sie spektakuläre Abfahrten und Sprünge in Angriff nehmen. Dabei kommen sie trotz aller Bemühungen zeitweise an ihre Grenzen und erfahren, wie paradox Wintersport im Einklang mit der Natur eigentlich ist.

Film documentaire et d’action, STEPS nous emmène dans la vie de différentes personnes possédant un lien très intime avec la montagne. Toutes se sentent menacées par l’évolution du climat et sont activement à la recherche de solutions alternatives pour profiter des montagnes d’une manière écologique et durable. Au lieu de partir en avion dans le monde entier, les protagonistes du film se rendent dans les Alpes, plus proches de leurs domiciles. Les voyages sont effectués avec les transports publics et les sommets escaladés à pieds, pour réaliser ensuite des descentes et des sauts spectaculaires. Tous leurs efforts rencontrent toutefois des limites qui montrent bien que les sports d’hiver sont paradoxalement difficiles à harmoniser avec la nature.

IDE GREENER und Coupdoeil Film haben im Winter 2012/13 den Schritt gewagt, das Unmögliche möglich zu machen. Sie haben den ersten klimafreundlichen Snowboard- und Skifilm produziert. Mit dem Werk STEPS werden die Auswirkungen des Klimawandels ebenso aufgezeigt wie die Faszination des Wintersports. Der Film geht der Frage nach, ob Snowboarden und Skifahren im Einklang mit der Natur heutzutage überhaupt möglich ist.

Die Schweizer Skifahrer Piers Solomon aus Engelberg und Sven Mermod aus Les Diablerets haben in STEPS zwei unterschiedliche Parts. Piers hat mit der STEPS Filmcrew die Höhen von Chamonix bei Frühlingsverhältnissen erkundet, während Sven zwei eindrückliche Powder Lines im Diablerets-Massiv auf die Leinwand zaubert. Während Piers für die neue Generation des Skifahrens steht, ist Sven bereits ein alter Hase, der aber immer noch Ski fährt, als ob er ein junger Wilder wäre! Bei den Dreharbeiten wurde übrigens grossen Wert darauf gelegt, so wenig CO2-Emissionen wie möglich zu verursachen. Auf Flugreisen, Helikopter und Schneemobile wurde vollständig verzichtet. Flugaufnahmen wurden klimafreundlich mit Paraglidern realisiert. RIDE GREENER und Coupdoeil Film wollen mit STEPS der heutigen Filmindustrie sowie der Snowboard- und Skiszene zeigen, dass spektakuläre Winteraufnahmen realisiert werden können, ohne dabei der Umwelt zu schaden. Schliesslich liegt es im Interesse jedes Snowboarders und Skifahrers, dass der voranschreitende Klimawandel gebremst werden kann. Denn er bedroht die Berge, den Spielplatz ihres eigenen Tuns. mag

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Tv Dinner | text by sten smola | piers solomon in engelberg by oskar enander

u cours de l’hiver 2012/13, RIDE GREENER et Coupdoeil Film ont décidé de tenter l’impossible: produire le premier film de snowboard et de ski respectueux de l’environnement. Avec STEPS, ils illustrent tout aussi bien les effets du réchauffement climatique que la fascination des sports d’hiver. Et le film se demande s’il est possible aujourd’hui encore de trouver une harmonie entre la nature et la pratique du ski et du snowboard.

Les skieurs suisses Piers Solomon d’Engelberg et Sven Mermod des Diablerets ont chacun une part différente dans STEPS. Piers s’est rendu au printemps avec l’équipe de tournage de STEPS sur les hauts de Chamonix, alors que Sven plaque deux powder lines magistrales dans le massif des Diablerets. Piers représente une nouvelle génération de skieurs, Sven est beaucoup plus expérimenté, même s’il skie encore comme un sauvage! Lors du tournage, une grande importance a été accordée à la minimalisation des émissions de CO2. Alors, pas de déplacements en avion, pas d’hélicoptère et pas de motoneige. Les prises de vue aériennes ont été réalisées très écologiquement avec un parapente. Avec STEPS, RIDE GREENER et Coupdoeil Film voulaient démontrer aux industries du film, du snowboard et du ski qu’il était possible de faire des parts spectaculaires sans nuire à l’environnement. Au final, c’est dans l’intérêt de tous les snowboardeurs et skieurs de freiner le réchauffement climatique qui menace les montagnes, leur terrain de jeu préféré.



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ls die drei weit gereisten Romands nach Mitternacht zu uns stiessen, waren wir bereits in den Federn und erholten uns vom Nachtskifahren oberhalb von Sofia, der charismatischen Hauptstadt Bulgariens. Wir wussten jedoch, wollten wir am nächsten Morgen das rund drei Stunden von Sofia entfernte, sagenumwobene Buzludzha erreichen, mussten wir früh aufstehen. Nach mehr Stunden hinter dem Steuer als unter der Decke klingelte um 05:30 Uhr der Wecker. Wir waren derart übermüdet von der ewigen Reise, dass es etwas Grossartiges brauchte, um uns so richtig wecken zu können.

puisés par le ski nocturne au-dessus de la charismatique capitale bulgare Sofia, nous étions déjà couchés lorsque les trois Romands sont arrivés, bien après minuit, après de longues heures de route. Il était clair que, si nous comptons vraiment aller à Buzludzha le lendemain, un endroit mystérieux situé à trois heures de voiture de Sofia, nous devrions nous lever de très bonne heure. La sonnerie du réveil nous a tiré du lit après quelques heures de sommeil insuffisantes pour compenser toutes celles passées sur la route. Nous étions tellement crevés qu’il nous fallait quelque chose de vraiment spectaculaire pour nous ranimer.

Von Lausanne aus ging‘s auf einen Road Trip in den Iran. Entlang der Route liegen unzählige Berge, Bergzüge, Skigebiete und Hügel, alle mit Schnee bedeckt, oft unberührt und zum Riden einladend. Skifahren und Snowboarden wo auch immer möglich, dies war die Idee der beiden Welschen Arnaud Cottet und Benoît Goncerut. Die beiden wurden abwechselnd von diversen Freunden, Fotografen und Filmern begleitet. Dokumentiert wurde ihre Reise zudem auch vom Westschweizer Radiosender Couleur3. Wir beschlossen, die Skimöglichkeiten Bulgariens und Griechenlands gemeinsam zu erobern. In Pristina stiess Nikola Sanz dazu, in Sofia dann Tim Cachot, Samuel Ortlieb und ich.

Le road trip des Romands à destination de l’Iran a commencé à Lausanne. Sur leur route, ils croiseraient beaucoup de pentes, de massifs montagneux et de stations de ski, tout cela couvert d’une neige souvent encore vierge. Le concept d’Arnaud Cottet et Benoît Goncerut était de rider partout où cela est possible, en utilisant les planches disponibles. Les deux Romands étaient successivement accompagnés par des amis, des photographes et des cameramen. Couleur3 les suivait aussi pour documenter leur voyage. Nous étions donc bien décidés de conquérir ensemble les terrains de ski bulgares et grecs. Nicolas Sanz a rejoint le groupe à Pristina, puis, à Sofia, ce fut le tour de Tim Cachot, Samuel Ortlieb et moi.

Unser Zeitplan war sehr knapp, denn wir erlaubten uns nur einen einzigen Tag für die Erkundung des alten kommunistischen Parteigebäudes Buzludzha in den Bergen ob Kazanlak. Die Region ist Bulgariens Jura, Hügellandschaften so weit das Auge reicht, kaum erschlossen. «Geht nicht da hin, ihr verschwendet nur eure Zeit!» oder «Da ist nur ein Haufen Scheisse, nicht mal wir wollen das sehen.» meinten die Einheimischen. Sie hassen ihre junge Vergangenheit unter den Sowjets. Die kommunistischen Grundzüge fielen zwar 1990 mit dem Ende des kommunistischen Regimes, doch der politische Machtapparat blieb. Viele sind ermüdet, traurig und zornig über das Unvermögen der Staatsführung, etwas für seine Bewohner zu ändern. «Stell dir ein Land vor, in welchem sich seit 70 Jahren keiner der Politiker um seine Leute kümmert und so viel gestohlen wird wie nur möglich.» erklärt Viktor, der Kenner der lokalen Skiszene aus Sofia, die Situation in seinem Land. Kein Wunder, kamen auch wir noch in Kontakt mit grossen Protesten gegen die erneute Erhöhung der Strompreise.

Notre programme était bien chargé, ne laissant qu’une seule journée pour inspecter Buzludzha, cet ancien bâtiment du parti socialiste perdu dans les montagnes surplombant Kazanlak. C’était une sorte de «Jura» bulgare avec des collines à perte de vue, quasiment vierges. «N’y allez pas, vous perdrez votre temps!» ou «C’est la merde là-bas, même nous n’y allons pas.» nous expliquaient les autochtones. Ils vouent une véritable haine à leur passé soviétique, encore trop récent. En 1990, la fin du régime communiste a certes mis un terme à la philosophie communiste, mais l’appareil d’Etat est resté en place. Beaucoup de gens sont lassés, tristes ou en colère face à l’incapacité du gouvernement à améliorer la condition du peuple. «Imagine un pays où pas un seul politicien ne s’est occupé du peuple depuis 70 ans et où on te vole tout ce qu’on peut.» résume Viktor, expert de la communauté des skieurs de Sofia. Dans cette situation, il était peu surprenant de croiser d’importantes manifestations soulevées par une augmentation du prix de l’électricité.

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Drive Through | timelapse crew in buzludzha, bulgaria | text and photo by ruedi flück



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uf eine rote Stecknadel in Google Maps starrend, fuhren wir, alle Warnungen in den Wind schlagend, über schneebedeckte Strassen, bis dann auch alles Stossen nicht mehr weiterhalf. Wer fährt schon mit einem BMW mit Heckantrieb, dafür ohne Ketten, zum Skifahren in die verschneiten Berge? Die Romands! «Zu Fuss?» fragte Benoît aus dem beheizten Auto. Uns blieb keine andere Wahl, scheinbar ist die Strasse im Winter definitiv unpassierbar. Jegliches Gefühl für Raum und Zeit allmählich verlierend, schritten wir den steilen Hang hinauf in Richtung des Ufo-ähnlichen Gebäudes. Bald wich unsere Müdigkeit der Abenteuerlust und der Freude auf das Ungewisse. Langsam schimmerte ein grosser dunkler Schatten durch den Nebel und wir standen vor dem unglaublichen Gebäude. Schnell fanden wir ein Loch in einer Mauer und stiegen mit unserem Equipment hinein. Was uns drinnen erwartete, verschlug allen den Atem. Wie im Traum erschien das völlig ausgehöhlte Gebäude. Knapp durchdrängten einzelne Sonnenstrahlen den Nebel. Gerade dank dem Nebel lag jedoch überall ein wenig Schnee, und so konnten wir sogar einige Tricks auf Skiern und Snowboards in die Arena der SowjetPartei hineinzaubern. Wer hätte dies gedacht als das Gebäude gebaut wurde? Tief bewegt und mit einmaligem Bildmaterial im Gepäck fuhren wir abends weiter in Richtung Plovdiv und tags darauf nach Griechenland. Ein perfekter Start für unsere gemeinsame Reise.

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es yeux fixés sur une épingle rouge de Google Earth, nous continuions à suivre une route enneigée. Nous avons ignoré tous les avertissements jusqu’au moment où il n’était même plus possible de pousser la voiture. Qui est capable de prendre une BMW (à traction arrière) sans chaînes à neige pour aller rider sur un terrain vierge sinon des Romands? «On continue à pied?» a demandé Benoît, encore bien au chaud à l’intérieur de la voiture. Nous n’avions pas le choix, la route était de toute évidence impraticable en hiver. En remontant la pente raide en direction de ce bâtiment en forme d’OVNI, nous avons perdu toute notion d’espace et de temps. Notre fatigue a bientôt cédé la place au goût de l’aventure et à la curiosité de découvrir un monde inconnu. Nous avons distingué une grande ombre noire surgir lentement du brouillard et sommes arrivés peu après devant ce bâtiment incroyable. Nous avons rapidement trouvé un trou dans le mur pour pénétrer à l’intérieur avec tout notre matos. Nous étions tous fascinés par cet espace complètement vide, que venaient caresser quelques rayons de soleil perçant le brouillard. Comme dans un rêve… La brume avait protégé une fine couche de neige, ce qui nous a permis de plaquer quelques tricks dans cette arène du parti soviétique, une chose que personne n’aurait imaginé possible lors de la construction du bâtiment. Encore émus par ces images uniques, nous avons mis le cap sur Plovdiv le soir même, pour poursuivre en direction de la Grèce le lendemain. Quel début de voyage idéal!

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Drive Through | samuel ortlieb in buzludzha, bulgaria by ruedi flück



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Es sei nicht so weit, nur etwa acht Stunden, gab der Routenplaner für die Fahrt an. Früh stiegen wir wieder ins Auto und fuhren durch das malerische Hinterland Bulgariens. Abermals schienen wir fernab der Zivilisation, fragten uns oft, ob wir mit unseren Autos durchkommen. Kaum eine Strasse war geräumt, sondern unter tief zerfurchtem, angepresstem und rutschigem Schnee versteckt. Zwölf Stunden dauerte unsere Fahrt schlussendlich. Nach dem letzten Stück in den griechischen Bergen, das wir lediglich mit lauter Musik und Bier überlebten, wurden wir herzlich von Mike Styllas in der Berghütte empfangen.

Notre GPS prévoyait environ 8 heures de route. Nous sommes donc partis de bonne heure, pour traverser un arrière-pays bulgare très pittoresque et apparemment encore très éloigné de la civilisation. Nous nous sommes souvent demandé si nos voitures seraient capables d’emprunter ces routes couvertes d’une couche de neige comprimée, glissante et pleine de flaques. Finalement, il a nous a fallu pas moins de 12 heures de route et nous n’avons réussi à faire le dernier tronçon dans les montagnes grecques qu’à force de bière et de musique forte. Mais toute cette peine a été récompensée par un accueil chaleureux accueillis au refuge de Mike Styllas.

Vasilitsa heisst das grösste Skigebiet Griechenlands. Wir waren überrascht ob der meterhohen Schneemauern am Strassenrand und dem Sessellift, der ausgegraben werden musste, da die Schneeverwehungen bis an die Tragseile reichten. Auf der Piste lernten wir Nikos kennen, der mit seinem schamlosen, direkten und etwas unsicheren Stil auffiel. Die meisten Griechen können eigentlich kaum Skifahren, dafür ist jeder, so klischeehaft es auch ist, ein Sternekoch, liebt das ländliche Leben und die Freundschaft zwischen Nachbarn und Fremden. Philosophen unter sich eben. Nikos fährt seit fünf Jahren Ski und hat darin seine Passion gefunden. Er bezeichnet sich als Ski-Bum und lebt als Hüttengehilfe in den Bergen, im Winter genauso wie im Sommer. Auch er hat studiert, sieht sich jedoch lieber als Lebenskünstler anstatt als Karriere-Mann. «Ich denke die Krise ist gut, denn die Leute haben jetzt viel mehr Zeit. Mehr Zeit in die Berge zu fahren und die Natur zu geniessen.» erklärt er uns die neue griechische Gesellschaft.

La plus grande station de ski du pays s’appelle Vasilitsa. Nous étions très impressionnés par les parois neigeuses hautes de plusieurs mètres bordant sa route et son télésiège enneigé. Ce dernier a même dû être entièrement déneigé, car les congères le recouvraient jusqu’aux câbles! Sur la piste, nous avons fait la connaissance de Nikos et de son style direct, brutal et presque dangereux. En règle générale, les Grecs ne savent pas skier, ce sont plutôt de bons cuisiniers appréciant la vie à la campagne, amicaux avec leurs voisins et les étrangers. Même si cela fait un peu cliché, c’est carrément un peuple de philosophes. Nikos fait du ski depuis cinq ans. Passionné par ce sport, il se qualifie lui-même de ski-bum et vit toute l’année à la montagne en tant qu’assistant des refuges. Il a fait des études, mais il voit son avenir plus en bon vivant qu’en homme d’affaires. «Je trouve que la crise n’est pas que mauvaise, elle donne aussi aux gens plus de temps... Pour aller en montagne et profiter de la nature», nous explique Nikos au sujet de la nouvelle société grecque.

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Drive Through | above tim, samuel, benoît, arnaud and nikos in vasilitsa, greece | right arnaud cottet, 360 in vasilitsa, greece | photos by ruedi flück




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bends trifft man sich bei Barbas in einem kleinen, selbsternannten Aprés-Ski-Lokal ohne Lizenz, gleich am Ende des Skilifts. Der Schnaps fliesst in Strömen, und kaum haben wir die illustre Gruppe in dem Café von aussen beobachtet und kommentiert, finden wir uns mitten drin, tanzen zu griechischer Volksmusik, lernen nebenbei noch den Filmproduzenten Constantine «CP» aus den USA kennen und verlieren uns in diesem kleinen Kosmos am Ende der Welt in Griechenland, stets mit direktem Blick auf den Thron der Götter – den Olymp. Yamas! Die Tage in Vasilitsa vergehen wie im Fluge. Nach viel Nebel und gelegentlichem Schneefall zeigte sich für unseren letzten Tag das sonnige Südwetter. Wir unternahmen kleinere Touren ausserhalb des Skigebietes und waren sofort allein. Die Wintersportkultur steckt in diesem Ferienparadies noch in den Kinderschuhen, dafür ist die Kochkunst in jeder noch so kleinen Stube in den Bergdörfern auf höchstem Niveau. Während sich die Welschen weiter auf den Weg in Richtung Osten und Iran machten, mussten Samuel und ich leider umkehren und mit bleibenden Eindrücken aus Südosteuropa nach Hause fahren.

mehr infos unter: timelapseproject.ch

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e soir venu, nous sommes allés boire un coup chez Barbas dans son café après-ski improvisé et sans licence, tout proche du remonte-pente. Le schnaps coulait à flots. Nous observions un groupe d’autochtones en faisant quelques commentaires. Un instant plus tard, nous étions avec eux et dansions sur de la musique folklorique grecque. Nous avons encore rencontré le régisseur américain Constantine «CP», avant de nous perdre complètement dans ce petit univers, quelque part en Grèce, les yeux fixés sur l’Olympe, le trône des Dieux. Yamas! Les jours à Vasilitsa ont passé très vite. Après le brouillard et les chutes de neige, la météo était enfin parfaite pour notre dernière journée. Nous avons fait plusieurs petits tours hors de la station sans jamais rencontrer âme qui vive. A Vasilitsa, la culture des sports d’hiver en est encore à ses débuts, mais la cuisine d‘un resto si petit soit-il dans un village de montage quelconque est tout simplement impeccable. Les Romands ont ensuite pris la direction de l’est et de l’Iran, alors que, pour Samuel et moi, c’était le moment du retour, la tête pleine de merveilleux souvenirs du sud de l’Europe.

plus d’infos sur: timelapseproject.ch

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samuel ortlieb, 180 safety in vasilitsa, greece by ruedi flück

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«Do it yourself» – ein Motto, das gut zu Daniel Loosli, 24 Jahre alt, aus Zürich, passt. Nebst Fotografieren verbringt er im Winter die meiste Zeit auf den Skiern. Er fährt nicht nur was die Shapers im Park aufstellen, auf den Rails macht er meist nicht die StandardTricks, sondern fällt mit unerwarteter Kreativität auf. Man findet ihn meistens im urbanen Gelände oder im Backcountry.

Le slogan «Do it yourself» correspond tout à fait à ce Zurichois de 24 ans. En hiver, si Daniel n’est pas en train de faire des photographies, il passe la plupart de son temps sur ses skis. Lorsqu’il s’attaque aux obstacles en park et aux rails, il ne de se contente pas de faire des tricks standard, il se montre toujours très créatif. Pour trouver Daniel, il faut généralement aller en urban ou en hors-piste.

Er ist ständig auf der Suche nach Orten, an denen man die besten Fotos schiessen kann und ist immer bereit für Neues. Häufig ist er mit der NBC Snowboardcrew unterwegs, da diese seiner Meinung nach – verglichen mit den Freeskiern – im Backcountry und Street schon einige Jahre mehr Erfahrung haben. Daniel fotografiert zuerst die Snowboarder, aber am Ende drückt er meistens einem Kollegen die Kamera in die Hand, erklärt was zu tun ist und fährt den Spot selber. Es kommt auch vor dass niemand dabei ist, dem er die Kamera in die Hand drücken kann. In diesem Fall muss er selber einen Weg finden um sich zu fotografieren. Am Abend macht es ihm Spass seine eigenen Fotos zu bearbeiten und ein gelungenes Foto zu veröffentlichen.

Toujours très ouvert à la nouveauté, Daniel est constamment à la recherche des spots les plus spectaculaires. Il circule souvent avec les gars de la crew de snowboard NBC qui, selon lui, sont plus expérimentés en backcountry et en street que les freeskiers. D’habitude, Daniel commence par photographier les snowboarders avant de confier sa caméra à l’un d’eux en lui expliquant son fonctionnement et de rider le spot lui-même. Certaines fois, il n’y a personne à qui confier sa caméra et il doit trouver une solution pour se prendre en photo lui-même. Le soir venu, Daniel aime bien éditer ses photos pour publier la meilleure.

aniel Loosli – für viele Jibber in der Schweiz ein Begriff. Oft in Laax anzutreffen, immer auch ausgerüstet mit einer top Kamera seines ehemaligen Arbeitgebers. Wir sind der Ansicht, dass Daniel im letzten Jahr mit seinen Bildern einen grossen Schritt vorwärts gemacht hat, und möchten deshalb seine unermüdliche Motivation hier im Magazin honorieren und ihn zu Wort kommen lassen.

Man kennt ihn, weil er immer versucht seinen Ideen gerecht zu werden und so seinen eigenen Weg geht. Das kann auch bedeuten, einen ganzen Tag an einem Spot zu schaufeln oder einen Spot vorzubereiten, der am Ende gar nicht funktioniert. mag

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Eye Candy | text by alicia martinez | photo, self portrait by daniel loosli

aniel Loosli est un gars bien connu parmi les jibbers suisses. On le retrouve souvent à Laax avec la caméra haut de gamme de son ancien employeur. Comme nous avons trouvé que Daniel avait bien évolué l’année passée, nous avons décidé d’honorer sa motivation débordante et de lui donner la parole dans cette édition.

Daniel est réputé pour l’exigence qu’il s’impose et sa capacité d’emprunter son propre chemin. Consacrer une journée à la préparation d’un spot à la pelle pour décider finalement que cela n’a servi à rien, voilà qui fait aussi partie du jeu.



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s war einer dieser Dezember-Sonntage, an dem das Wetter schlecht war, die Parks über ein zu kleines Setup verfügten und der Powder zu wünschen übrig liess. Für mich war klar, dass ich an diesem Tag etwas Urbanes machen wollte. Das Problem war wie so oft: Keiner wollte mitkommen, alle meinten sie bleiben lieber zu Hause oder hätten keine Lust bei diesem Wetter. Es kamen auch Ausreden wie «Das Leben in der Sportschule ist anstrengend, da muss ich mal ausruhen». Meine Freundin hatte auch Anderes zu erledigen. Somit entschied ich, mich auf eigene Faust in Falera etwas umzuschauen. Da meine Motivation auch langsam nachliess, musste ich mir rasch etwas einfallen lassen. Als ich den Baum bei der Kirche sah, hoffte ich, dass es vielleicht da noch einen guten Shot geben könnte. Als ich die Quarterpipe den Baum hinauf fertig gebaut hatte, rief ich meine Freundin an, ob sie nicht doch kommen könnte um mich zu fotografieren. Ich stellte ihr alles ein, und nach ein paar Versuchen war der Shot im Kasten. So konnte ich auf einen gelungenen Sonntag zurückblicken.

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’était un de ces dimanches de décembre où la météo était peu clémente, les parks étaient encore mal équipés et la poudreuse laissait à désirer. J’ai donc décidé de tenter un truc en urban. Mais personne n’était motivé, une situation typique dans de telles conditions. Mes potes préféraient tous rester à la maison. J’ai dû entendre des excuses comme «Tu sais, le lycée sportif est tellement dur, il faut absolument que je me repose.». Comme ma copine avait aussi d’autres trucs à faire, je suis parti me balader seul à Falera. Ma motivation était sur le déclin, j’avais besoin d’une bonne idée. Quand j’ai aperçu cet arbre près de l’église j’ai immédiatement retrouvé l’espoir de ne pas rentrer chez moi sans shot. Après avoir terminé mon quarterpipe, j’ai appelé ma copine pour qu’elle vienne appuyer sur le déclencheur. J’ai fait tous les réglages et, après plusieurs essais, j’étais content de ma photo. Finalement, c’était un dimanche réussi.

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Eye Candy | text by daniel loosli | daniel, rodeo 540 safety in falera by mr. loosli / alicia martinez



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s war Ende März und Mike Knobel meinte, dass ein Backcountry-Kicker noch möglich wäre. Ich ging eher skeptisch darauf ein. Als wir oben beim Sternen im HochYbrig ankamen und durch den Tiefschnee stapften, stellte ich erfreulicherweise fest, dass der Schnee immer noch gut war. Da wir nicht sehr früh losgefahren waren, kamen wir langsam etwas unter Zeitdruck. Als ich einige Fotos von Mike gemacht hatte, ging schon bald die Sonne unter und wir mussten uns beeilen. Ich entschloss mich bei diesem schönen Abendlicht auch noch ein oder zwei Sprünge zu machen. Das kam mir sehr entgegen und ergab diesen Shot im Sonnenuntergang.

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’était fin mars et Mike Knobel était convaincu que l’on pourrait encore construire un tremplin en backcountry. J’étais moins convaincu que lui, mais tout de même partant. Arrivé au Sternen sur le sommet du Hoch-Ybrig, je me suis rendu compte que la neige était effectivement encore bonne. Comme nous n’étions pas partis de bonne heure, le temps jouait contre nous. Nous avions seulement pris quelques photos de Mike et le soleil commençait déjà à se coucher. Nous devions nous dépêcher. J’ai donc décidé de faire quelques sauts, ce qui a permis de faire cette photo dans la lumière crépusculaire.

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Eye Candy | left, daniel loosli 360 safety | right, daniel loosli rodeo 720 critical | photos in hoch ybrig by mr. loosli / mike knobel




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s war Anfangs April und der Schnee wurde immer schwerer, was aber eine sehr gute Voraussetzung war um etwas zu bauen. Ich begab mich also erneut mit Mike in den Hoch-Ybrig. Für eine Zeit lang waren wir ideenlos, bis wir auf ein Abstellgelände für Baumaschinen stiessen. Zugleich fanden wir eine lange PVCRöhre inklusive einer langen Metallstange und einem Holzbalken. Wir wussten, dass mit dem unteren Zaun ums Gelände etwas Gutes gemacht werden konnte. Als Mike einige Versuche auf der Polejam gemacht hatte, sah das Ganze schon sehr gut aus. Ich entschloss mich, den Jib ebenfalls zu probieren. Die ersten Versuche ergaben gute Bails, da es mit den Skiern etwas schwieriger war als ich mir das dachte. Später am Nachmittag gefiel mir der Spot immer besser und wir fingen an, Fotos zu machen. So entstand unter anderem dieser Shot.

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ébut avril, la neige devenait de plus en plus lourde, ce qui permettait quand même de construire de jolis trucs. Je suis donc retourné sur le Hoch-Ybrig avec Mike. Au début, nous n’avions pas d’idée concrète, mais nous avons alors découvert un parking pour machines de chantier. Nous avons même déniché un tuyau en PVC, une perche en métal et une barre en bois. Nous étions convaincus qu’on pouvait faire quelque chose avec la clôture qui entourait le terrain. Comme les premiers essais de Mike sur le polejam étaient déjà très cool, j’ai décidé de tenter ce jib moi-même. Mes premiers essais se sont conclus par de belles chutes, car le setup était plus difficile en ski que je ne l’avais imaginé. Plus tard dans l’aprèsmidi, ce spot me plaisait de plus en plus et nous avons pu prendre de bonnes photos, comme ce shot.

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daniel loosli air to fakie safety in hoch ybrig by mr. loosli / mike knobel

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event calendar winter 2013-2014 Tour Freestyle Romand 2014

Tour Freestyle Romand 2014

Die «Tour Freestyle Romand» ist eine Serie von Etappen, welche verschiedenen Amateur Freestyle Wettkämpfe der Welschschweiz vereinigt. Das Schlussklassement wird aus den verschiedenen Resultat in Jib, Big Air und Slopestyle ermittelt. Es gibt zahlreiche Preise zu gewinnen sowie die Möglichkeit in die «Romande Freestyle Selektion» aufgenommen zu werden!

Le Tour Freestyle Romand est une série d’étapes regroupant les différentes compétitions freestyle amateurs de Suisse Romande. Le classement final est établi en fonction des résultats obtenus sur les différents de jib, big air & slopestyle. De nombreux prix sont à gagner ainsi que la possibilité d’intégrer la Sélection Romande de Freestyle!

Slopestyle Contest, Braunwald 28. Dezember 2013 www.snowpark-braunwald.ch

11th DC Jib Night Contest 2014, Thyon 4. Januar 2014 www.centralcamps.com

Slopestyle Worldcup, Gstaad 18. Januar 2014 www.fis-ski.com

Swiss Freeski Open Slopestyle/Halfpipe, Davos 1./2. Februar 2014 www.swissfreeski.ch

Engadin Snow 3* FWQ, Corvatsch 5.-9. Februar 2014 www.freerideworldtour.com

Open + Kids Slopestyle, Thyon 8./9. Februar 2014 www.centralcamps.com

Slopestyle Olympic Games, Sochi Russia 11./13. Februar 2014 www.sochi2014.com

Mythen Style Session (Rookies) 15. Februar 2014 www.mythenpark.ch

T-Bar Free-session 2* FWQ, Morgins 15./16. Februar 2014 www.freerideworldtour.com

Slopestyle, Morgins 15. Februar 2014 www.wallisertour.ch

Halfpipe Olympic Games, Sochi Russia 18./20. Februar 2014 www.sochi2014.com

Slopestyle Worldcup, Silvaplana 22. Februar 2014 www.fis-ski.com

First Track Freeride 3* FWQ, St. Luc/Chandolin 22/23. Februar 2014 www.freerideworldtour.com

Freestyle Madness, Lenzerheide 22. Februar 2014 www.lenzerheide.com

Mythen Style Session 22. Februar 2014 www.mythenpark.ch

Ladies First Challenge, Wildhaus 25. Februar 2014 www.ladiesfirstchallenge.ch

Swiss Freeski Open Slopestyle, Les Crosets 1./2. März 2014 www.swissfreeski.ch

Trickchischte, Flumserberg 8. März 2014 www.trickchischte.ch

Slopestyle, Bellwald 9. März 2014 www.wallisertour.ch

White Style, Mürren 9. März 2014 www.whitestyle.ch

Gangs of Thyon, Thyon 8./9. März 2014 www.centralcamps.com

Leysin Champs Open 13./16 März 2014 www.champsopen.ch

hill jam 6, Ennetbürgen 15. März 2014 www.hilljam.ch

Surselva Jam, Brigels 15. März 2014 www.surselva-jam.ch

Nendaz Freeride 4* FWQ, Nendaz 14-16. März 2014 www.freerideworldtour.com

Big Air, Vercorin 22. März 2014 www.wallisertour.ch

Swatch Freeride World Tour Finals, Verbier 21.-30. März 2014 www.freerideworldtour.com

European Freeski Open, Laax 27.-29.3.2014 www.laax.com

Wallisertour Finale Quarterpipe, Bettmeralp 29. März 2014 www.wallisertour.ch

Swiss Freestyle Champs Slopestlye/pipe, Corvatsch 12./13. April 2014 www.swissfreeski.ch

www.tourfreestyleromand.ch

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Top Chef | be there

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Christian Bieri | © Ruedi Flück

CHRISTIAN BIERI S KI R O T O R 84 GESAMTSIEGER S C H W E I Z E R FREESKI TOUR 2012/2013


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Camillia Berra 2.12.1994

- champéry, oakley, völkl, raiffeisen

Sie sehe nicht mehr so gut, meinte Camillia als wir uns in Monthey für ein kleines Interview trafen. Dies schadet nicht nur ihrer Orientierung beim Skifahren, sondern auch bei ihrem Nebenjob als Detektivin. Eigentlich zählt sie ihre Sehschärfe zu einer ihrer Stärken. «Beim Skifahren sehe ich vom ersten Sprung bereits bis zum Letzten, dies hilft mir sehr!» Wenn Camillia diesen Herbst nach Amerika fliegt, um an den Slopestyle Weltcups teilzunehmen, wird es ernst. «Sie sind gross die Vereinigten Staaten, manchmal verlierst du dich.» Aber eigentlich weiss sie wohin sie will und hofft, sich für die Olympischen Spiele in Sotschi zu qualifizieren. Nach den ersten Jahren im Skirennlauf wusste sie nicht recht was machen und entschied sich mit 12 Jahren für eine Karriere als Basketballerin. «Ich war aber nicht genügend gross», hat Camillia dann doch eingesehen und dank ihrem Vorbild Laurent de Martin mit seiner Schwester Cynthia angefangen Freestyle Ski zu fahren. Zum Glück. Parallel zu all den Wettkampf-Ambitionen will Camillia dieses Jahr die Matura in Brig abschliessen. Sie ist eigentlich auch ausreichend intelligent dazu und so hoffen wir, dass sie all ihre Ziele im 2014 erreicht. Ob sie später einmal das ausgezeichnete Hotel ihrer Eltern in Champéry übernehmen möchte, konnte sie noch nicht sagen. Viel Erfolg Camillia!

Ma vue baisse, expliquait Camillia lors de notre dernière interview à Monthey. Et cela ne nuit pas seulement à son orientation lorsqu’elle skie, mais aussi à son boulot d’appoint de détective. Car elle a toujours considéré sa vue comme l’un de ses atouts. «Quand je skie, je peut voir du premier au dernier tremplin, c’est très utile!» Cet automne, les choses vont se corser, car Camillia ira aux USA pour participer à la Coupe du monde de Slopestyle. «Les États-Unis sont si vastes que des fois tu t’y perds.» Mais la jeune femme sait où elle va, et elle compte bien se qualifier pour les Jeux Olympiques de Sotchi. Comme elle ne savait toujours pas quoi faire après quelques années en ski alpin, elle avait décidée à 12 ans de se lancer dans une carrière de basketballeuse. Sa conclusion: «Je ne suis pas assez grande pour ça.» Elle a alors commencé à faire du ski freestyle avec Cynthia, la sœur de Laurent de Martin qui était alors son modèle. Nous ne pouvons que l’en remercier! Cette année, en plus de ses ambitions en compétition, Camillia compte aussi passer sa maturité à Brigue. Elle est certainement assez intelligente pour cela et l’on espère qu’elle atteindra tous ses objectifs en 2014. Elle ne sait toutefois pas encore si elle reprendra, un jour, la direction de l’excellent hôtel tenu par ses parents à Champéry. Bonne chance à toi, Camillia!

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Fresh Fish | text and portrait by ruedi flück | flat 540 safety in serfaus by christoph schöch


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_ BENE MAYR _ HENRIK HARLAUT _ LUCA TRIBONDEAU _ KELLY SILDARU _ FABIO STUDER

check the whole team online blue-tomato.com/team


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Carl Renvall 15.1.1997

- the north face, k2 and mountain air

Carl ist schwedischer Ski Bum zweiter Generation. Nicht weiter erstaunlich, dass er mit seiner skiverrückten Familie in Verbier lebt, ist er doch ein Produkt der Leidenschaft für das Skifahren und dem Spirit jener, die eines Tages entschlossen, alles hinzuschmeissen, um sich dem so unnützen wie süchtig machenden Spass hinzugeben, in einer möglichst anspruchsvollen Line in möglichst unberührtem Terrain den Berg runterzufahren. Die Familientradition fortführend, zaubert Carl spektakuläre Abfahrten ins Backcountry und verbringt nicht etwa die Saison im Park. Die Tatsache, dass der Junge über seine Leistungen in seiner Muttersprache Schwedisch, in perfektem Englisch und in einem beeindruckenden Französisch (mit nettem Walliser Akzent) Auskunft geben kann, ist ebenfalls auf die erwähnte Tradition zurückzuführen. Carl hat die Prinzipien seiner Familie von Skizigeunern beibehalten, nicht aber die Unbequemlichkeit von früher. Sein Vater besitzt heute ein Ski-Geschäft, seine Mutter ist Immobilienmaklerin im Val de Bagne. Carl pflegt also einen ganz anderen Skisport als seine Eltern. Dank seiner Inhaftierung, Entschuldigung, seiner Ausbildung in Leysin kann er sogar an bis zu vier Tagen pro Woche auf die Piste. Im Grunde genommen ist Carls Laufbahn typisch für ein Kind, das in einem Skigebiet aufwuchs... nur ist seine im Zeitraffer. Mit nur 13 Jahren musste er wegen einer Bänderverletzung, die sich über zwei Saisons hinzog, seine Sportschule aufgeben. Doch ihm machte das nicht viel aus. Seine Idole sind Kaj Zackrisson, Shane Mc Conkey und Seth Morisson. Das alpine Skifahren hat er dann bleiben lassen und sich voll dem Freeriding hingegeben. Trotz einer sehr erfolgreichen Saison 2013, in der er alles gewonnen hat, bleibt Carl mit beiden Füssen auf dem Boden: «Das nächste Jahr wird bestimmt härter. Deshalb war ich auch so viel wie möglich auf dem Mountainbike und dem Longboard unterwegs um zu trainieren.» Obschon er anfügt, dass er diese Sportarten eher aus Verpflichtung als aus wahrer Leidenschaft ausübt. «Mein einziges Ziel besteht darin, im Sommer an interessanteren Orten Ski zu fahren als auf Gletschern.» Daraus lässt sich schliessen, dass Carl mit einem endlosen Winter besser bedient wäre als mit noch so vielen ersten Plätzen auf der Welt!

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Fresh Fish | text and photos by dominique daher in verbier

Carl fait partie de la deuxième génération d’une famille de ski bums suédois. Evidement cela se passe à Verbier, car il est un pur produit de la passion du ski et de ceux qui, un jour, ont tout abandonné pour ce plaisir aussi inutile qu’addictif que procure le fait de descendre en cherchant le chemin le plus difficile et la neige la plus vierge. Perpétuant la tradition familiale, Carl effectue de spectaculaires descentes en backcountry et ne passe pas toute la saison dans un park. Toujours par tradition, il est capable de relater ses exploits aussi bien dans un anglais parfait, un suédois maternel et même un français relevé d’un de ces bons accents valaisans comme on les aime. De cette famille de bohémiens du ski, il a donc gardé les codes, mais abandonné l’inconfort, puisque son père possède son propre magasin de ski et sa maman est une spécialiste de l’immobilier dans le val de Bagne. Il pratique donc aujourd’hui un ski très différent de ses parents. Grâce à son incarcération, pardon, sa scolarisation à Leysin, il peut skier même jusqu’à 4 jours par semaine. En fait, son parcours est celui d’un gamin qui a grandi dans une station, mais en accéléré. A 13 ans seulement, il est obligé d’abandonner sport étude suite à une rupture des ligaments qu’il va traîner pendant deux saisons. Il n’en fait pas une histoire, ses héros sont Kaj Zackrisson, Shane Mc Conkey ou Seth Morisson. Alors, l’alpin il le garde dans son touché de neige et se jette avec passion dans le freeride. Malgré une saison 2013 où il a tout gagné, il garde la tête sur les épaules: «l’année prochaine sera sûrement plus dure. Du coup, j’ai fait un maximum de MTB de descente et de longboard pour m’entraîner». En précisant que c’était plus par obligation que par réelle passion pour ces sports subalternes. Il ajoute: «Mon seul objectif, c’est de pouvoir aller skier l’été dans des endroits plus intéressant que les glaciers». On peut donc en déduire qu’un hiver sans fin lui conviendrait bien davantage que tous les titres du monde!


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Luca Schuler 17.01.1998

- head, o’neill, hä?, leki, trojan gloves

«Lässt du dir jetzt die Haare wachsen?» fragt Luki Luca. «Ja klar!» lautet die Antwort. Ich solle ihm kein Wort glauben, meint danach sein Trainer Luki. Ein kleiner, fast schon schüchterner Junge, dieser Luca Schuler. Seit vergangenem Sommer konzentriert sich der 15-Jährige auf seinen Lieblingssport Freestyle Skifahren und wirkt dabei doch sehr seriös. Er würde sehr gerne auch Weltcups bestreiten, was diesen Winter zum ersten Mal möglich ist, da er vergangene Saison dafür noch zu jung war. «Ich denke, die Freeski-Athleten in der Schweiz bringen sehr gute Leistungen, wenn man sich Kai oder Elias anschaut. Genau da will ich auch einmal hin.» Zum Glück gibt es junge Fahrer wie Luca, die diesen Trend von Leistungen auf internationalem Niveau im Freeskiing fortsetzen werden und sich bereits heute mit den ganz Grossen messen. Er könne nicht einfach zu Hause rumsitzen und «stonen», wie gewisse seiner Kollegen. «Ich langweile mich am Wochenende, wenn ich zuhause nichts zu tun habe. Ich habe viel zu viel Energie und gehe dann lieber Skifahren.» Angefangen hat Luca auch wegen seinem grösseren Bruder Rico und der Nähe zum Mythenpark. «Nach der Schule und an den Wochenenden ging ich immer dort trainieren.» erklärt mir Luca seine Passion. Diesen Winter möchte Luca vor allem in der Schweiz und dem nahen Ausland an den Contests punkten. Der Wettkampf liegt ihm, wovon er in Zukunft möglichst viel profitieren möchte. Viel Erfolg, Luca!

«Tu te laisses pousser les cheveux?» demande Luki. «Bien sûr!» lui répond Luca. Je ne devrais pas croire un seul mot de Luca, me confie son entraîneur Luki juste après. Luca Schuler est un gars de petite taille assez timide. Depuis l’été passé, cet ado de 15 ans se concentre de manière très convaincante sur son sport préféré: le freestyle skiing. Il voulait toujours participer aux compétitions de coupe du monde: ce sera possible dès cet hiver. L’année passée, Luca était encore trop jeune. «Je pense que les athlètes de freeski suisses affichent un très haut niveau, comme le démontrent Kai ou Elias. Et c’est aussi mon objectif.» Heureusement que des jeunes comme Luca veulent aussi s’affirmer au niveau international par leurs performances en freeski et se mesurer au plus tôt aux plus grands noms de ce sport. Il ne peut pas rester à la maison à traîner comme le font certains de ses potes. «Je m’ennuie chez moi quand je n’ai rien à faire le weekend. J’ai trop d’énergie, je préfère donc aller skier.» Son frère aîné ainsi que la proximité du Mythenpark ont poussé Luca dans la direction du freeski. «En sortant de classe et chaque week-end, je suis toujours allé m’entraîner au Mythenpark.» m’explique Luca pour illustrer sa passion. Cette saison, il compte remporter des points dans des compétitions en Suisse et dans les pays limitrophes. Il aime la compétition et en veut profiter au maximum dans le futur. Bon courage, Luca!

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Fresh Fish | text and photos by ruedi flück | flat 360 japan off the canon box in superpark, les crosets


WHO NEEDS A M O U N TA I N

oneill.com/ridemore

@MrDAVIDwise

photoFRODEsandbech


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«Habt ihr manchmal auch Muskelkater im Penis, wenn ihr zu viel vögelt?» wurden wir auf dem Weg nach Innsbruck ans iF3 gefragt. Was dann folgte, waren zwei ausserordentlich lustige Nächte in Innsbruck. Leider ist die Bananen-Show noch immer fällig, doch mehr dazu, sobald sie erfolgreich war.

«Vous avez aussi des courbatures à la bite quand vous baisez trop?» nous a-t-on demandé sur la route menant à l’iF3 d’Innsbruck. Ce qui a suivi: deux nuits extrêmement amusantes à Innsbruck. Malheureusement, le show de bananes n’a pas eu lieu, on vous tiendra au courant une fois qu’il aura été réalisé avec succès.

Erster Abend in Bali: «Komm wir gehen noch eins trinken.» Nur eines. Allein in der Bar, schon ein wenig betrunken, wollte diese schliessen, doch im Hinterraum feierten die Einheimischen weiter. Irgendwie kam Ilias (Jonas Hunziker) auf die Idee, eine Flasche von der Bar klauen zu wollen, musste dann schleunigst vor zehn Indonesiern davonrennen, fiel des Öfteren hin, warf seine Kleider weg und versuchte, sein Aussehen durch Abrasieren des Bartes zu verändern. Ging leider daneben. Zum Glück konnten die in der Bar festgehaltenen Dominik Furrer und Misra Noto zwischen den Parteien wieder schlichten. #roadtosochi

Première soirée à Bali: «Allez, on va boire un verre.» Un seul verre. A la fermeture de l’établissement, j’étais seul au bar et légèrement bourré. Dans une arrière-salle, les autochtones continuaient de faire la fête. Pour une raison quelconque, Ilias (Jonas Hunziker) a eu l’idée de piquer une bouteille au bar et dû s’enfuir devant dix Indonésiens très remontés. Pendant sa fuite, il a chuté à plusieurs reprises, s’est déshabillé et a même tenté de changer son apparence en se rasant la barbe. En vain. Heureusement que Dominik Furrer et Misra Noto, qui avaient été retenus au bar, ont su apaiser la situation. #roadtosochi

Dass während dem Olympiajahr unserem Sport von den Massenmedien etwas mehr Aufmerksamkeit geschenkt wird, ist kaum mehr zu leugnen. Doch wir glauben, dass man Mirjam Jäger und Nina Ragettli nicht nur wegen des Sportes im BH posierend in der Zeitung sah... #knockoutnina

On ne peut pas nier le fait que cette année olympique attire un peu plus l’attention des mass media sur notre sport. Nous supposons pourtant que ce n’était pas seulement pour le sport qu’on a vu Mirjam Jäger et Nina Ragettli poser en soutien-gorge dans le journal... #knockoutnina

Noch ein paar Kurz-News: Kaya Turski hat sich in Yannic Lerjen verliebt. Alexandra Nicole versucht sich mit Gogo-Tanzen, das ist (kein) Striptease. Mirjam Jäger und Elmar Bossard liebäugeln miteinander. Die gleiche Mirjam wurde übrigens in flagranti beim Sex in einem Hotelflur in Oslo erwischen. Christian Bieri wurde an der Weltmeisterschaft von Voss in Norwegen in eine brutale Schlägerei mit Einheimischen verwickelt. Viel Spass beim Feiern! mag

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whiSKI

| text by ruedi flück, photos ZVG

Le topo en bref: Kaya Turski est tombée amoureuse de Yannic Lerjen. Alexandra Nicole essaie de Gogo Dance, qui est (pas) strip-tease. Mirjam Jäger et Elmar Bossard se font les beaux yeux. La même Mirjam a été surprise en train de faire l’amour dans un couloir d’hôtel à Oslo. Et pour terminer, Christian Bieri a été impliqué dans une bagarre violente avec des autochtones lors du championnat du monde à Voss en Norvège. Amusez-vous bien les gars!



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