Pose Mag 12

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MODE CULTURE TENDANCES

NUMERO 12


DIRECTEUR DE LA PUBLICATION / RÉDACTEUR EN CHEF

Enrique Lemercier

PHOTOGRAPHES

Pauline Darley, Matthieu Dortomb, Servan Edern-Ilyne, Alix Marnat, Fabrice Nourry, Rachel Saddedine, Maxime Stange

RÉDACTION

Deborah Bannwarth, Juliette Cany, Gaëlle Coulombeau, Aude Bertrand Koubi, Richard Bridgman, Armelle H., Enrique Lemercier, Malou cheveux courts, Krystel Madelaine, Marie Parent, Arnaud Pauchenne

STYLISTES/RÉDACTRICES

Anaïs Delcroix et Cécile Réaubourg (Trouvailles Chics)

GRAPHISME

La Confection

CORRECTRICE/TRADUCTRICE

Corinne Garcia

REMERCIEMENTS

Nous souhaitons tout d’abord remercier les personnalités qui nous ont fait confiance et qui ont accepté sans hésiter d’être présentes dans ce numéro : The Young Professionals, Aura Dione, Tara McDonald, Nadeah, Ludivine Aubourg, Tom Flex, Pom Klementieff, Manu Larrouy, Laura Cahen et Pamela Hute. Merci également à l’équipe de Polydor / Universal Music pour la confiance qu’elle nous témoigne.

© 2012. Tous droits réservés. Pose Mag, marque déposée. Représentant légal: Enrique Lemercier La reproduction même partielle des articles, textes et photographies parues dans Pose Mag est interdite sans autorisation écrite préalable de directeur de la publication. La rédaction n’est pas responsable des textes et images publiées qui engagent la seule responsabilité de leur auteur. Les marques et adresses qui figurent dans les pages rédactionnelles de ce numéro sont données à titre d’information, sans but publicitaire. Ce magazine ne peut être vendu. Si vous souhaitez rejoindre notre équipe de rédacteurs, écrivez à redac.pose@gmail.com 2


EDITO POSE MAG EN

MODE DISCO ! par Enrique Lemercier

Programme chargé pour ce douzième numéro de Pose Mag. Le mois de juin est arrivé, les vacances arrivent à grands pas et comme on sait que la période estivale n’est pas toujours propice au travail et qu’il est difficile de booker les artistes, il fallait bien qu’on réussisse à vous présenter toutes les personnalités qu’on souhaitait mettre en avant dans Pose Mag ! Côté musique donc, vous allez avoir de quoi écouter sur la plage, ou lors de vos longues soirées entre amis dans le jardin ou encore dans la voiture pour aller au bureau (bah oui, il faut bien que certains travaillent quand même) ! Au programme : Tara McDonald, Aura Dione, Nadéah, Mutine, Marie-Pierre Arthur, Ludivine, Paméla Hute, Manu Larrouy, Laura Cahen, il y en a pour tous les goûts ! Vous aurez donc de quoi vous préparer une playlist variée et idéale pour cet été ! En couverture de ce numéro, le groupe The Young Professionals, en compagnie de leur fidèle acolyte Uriel Yekutiel. C’est notre gros coup de coeur du moment ! L’album « 9am to 5pm to whenever » regorge de tubes, à l’image de leur excellente reprise de « D.I.S.C.O. », le célèbre titre du groupe Ottawan. TYP, c’est un duo atypique, composé de Johnny et Ivry, deux jeunes hommes à l’apparence classique et stricte qui se complète parfaitement avec le côté ultra déjanté d’Uriel ! Vous l’aurez donc compris, Pose Mag entre dans la danse pour ce numéro 12 mais n’en n’oublie pas pour autant son intérêt pour la mode ! Et comme on arrive en plein dans la période des mariages, autant dire qu’on vous a concocté plusieurs articles et sélections shopping sur ce sujet. A l’issue de ces 142 pages, vous êtes prévenus, vous serez incollables question musique et tenues de mariage, alors qu’on ne vous entende pas vous plaindre cet été lorsqu’on vous demandera de mettre un nouveau CD ou lorsqu’il faudra choisir votre robe ou votre costume pour le mariage de votre cousine !

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MODE& TENDANCE SHOPPING

p12

p72

p20

WEDDING STYLE !

ÉDITO

p30

LITTLE BAD GIRL

TENDANCES

p54

UN LOOK BRITISH POUR CET ÉTÉ

ÉDITO

p60

POKOBYO KPACOTKY

SHOPPING

p72

LA SÉLECTION DU RÉDAC CHEF

TENDANCES LE NAIL ART

ZOOM SUR

p92

p98

LES NOUVEAUX ATELIERS

ÉDITO

p122

p20

GARDENBREAK

TENDANCES

p136

FRIPERIE : UN UNIVERS IMPITOYABLE !

ET AUSSI POSE DÉCO

p46

CHRONIQUE

p52

LES OBJETS ANIMALIERS ENVAHISSENT VOTRE INTÉRIEUR ! LE MONDE APPARTIENT AUX LOOSERS QUI SE LÈVENT TÔT

ZOOM SUR

p80

CARNETS DE MARIAGE, ON TE DIT OUI !

HOMMES, FEMMES, MODE D’EMPLOI ! p82

LES 10 CONTRARIÉTÉS MAJEURES DE NOTRE QUOTIDIEN

CHRONIQUE

p114

LA BEAUTÉ, C’EST CHER PAYÉ...

p84 4

LA POSE POSTALE

p140

LE COURRIER DES LECTEURS


p10

CULTURE p10

PORTRAIT NADÉAH

RENCONTRE MUTINE

INTERVIEW

p26

p48

TARA MCDONALD

RENCONTRE

p56

p94

MARIE-PIERRE ARTHUR

p74

PORTRAIT

POM KLEMENTIEFF

EN COUVERTURE

p84

TYP THE YOUNG PROFESSIONALS

INTERVIEW

PAMELA HUTE

p94

RENCONTRE LUDIVINE

p100

PLAYLIST

p116

PORTRAIT

p118

SUMMER OF LOVE AURA DIONE

INTERVIEW

p134

LAURA CAHEN

RENCONTRE

p138

MANU LARROUY

p100 5


DEBORAH BANNWARTH

AUDE BERTRAND KOUBI

RICHARD BRIDGMAN

Ne le dites à personne, mais je suis Superwoman: comédienne/assistante d’un prof d’anglais aveugle/habilleuse sur les défilés de mode/ lindy hoppeuse... Je suis «multicapelines» en fait. L’année prochaine, j’irai chercher ma Palme d’Or. Mais en attendant, j’y vais gaiement de mon petit commentaire, et de ma petite vacherie, parfois. http://danslesacdunefille.jimdo.com/billetsd-humeur/

Toujours dans la lune, souvent pétillante, parfois craquante et trop souvent passionnée. Folle de mode, de cuisine, de voyages, de mode, je l’ai déjà dit, tant pis ! Pour la mode, aucune répétition n’est trop belle. Je vis mode, je dors mode, je suis mode ! www.thelittleworldoffashion.fr

Gentleman britannique, Parisien d’adoption, esthète sans prétention, amateur de la langue française, grand buveur de thé et collectionneur de noeuds papillon. Twitter @RichardBridgman

CONTRIBUTEU

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JULIETTE CANY

GAËLLE COULOMBEAU

ARMELLE H.

Cany. Juliette Cany. Agent sous couverture, j’espionne, collecte, décortique puis balance tout à Pose Mag ! Mon terrain de jeu ? Le monde en général. Mode, musique, ciné, fête du cochon ou évènement mondain, tout m’inspire ! Curieuse, passionnée, optimiste (et très modeste !), je rêve d’évasion. Plusieurs grands voyages m’ont appris à ne pas avoir peur du changement. Mon leitmotiv : tout faire à fond ! J’aime saisir les opportunités et j’ai donc attrapé Pose Mag au vol, en espérant que ça vous plaise...

Rédactrice web dans le domaine du voyage, c’est en écrivant sur la mode que mes mots prennent tout leur sens. Accro au shopping, j’aime dénicher les bons plans et me transformer en personal shopper. Grande idéaliste, je rêve d’un monde où chacun vivrait de ses passions.

Armelle HAEGY (pseudo Armelle H.) est rédactrice freelance presse écrite, ainsi qu’auteure de plusieurs ouvrages. Elle collabore également au blog Pose Mag : Culture, Interview et chronique hebdo «Homme, Femme, Mode d’Emploi». Elle a d’ailleurs sorti un livre dernièrement qui regroupe une sélection de chroniques et interviews qu’elle a réalisées pour notre support : « Rédactrice pour Pose Mag ! » (Editions Baudelaire). http://armelleh.com/


KRYSTEL MADELAINE

MALOU CHEVEUX COURTS

MARIE PARENT

Si je dis que j’aime « How I met your mother », la mode et les bébés animaux, c’est cliché ? Bon alors disons plutôt que je mets le feu à n’importe quel dancefloor (Gilbert Montagné/Beyoncé même combat), que je rêve de faire le tour du monde et que j’ai une passion inexpliquée pour la moutarde. Community manager dans la vie (j’adore cette expression), j’aime aussi écrire, j’ai même une fâcheuse tendance à l’incontinence rédactionnelle... http://jesensquecematin.over-blog.com/

Passionnée d’écriture et férue de robes, je suis la créatrice d’un blog où la mode côtoie le cinéma, et où les livres font du pied à des questions existentielles aussi profondes que «comment résister au chocolat ?» et «comment se motiver à shaker son body pour avoir un corps de déesse ?», parce que c’est toujours bien de se moquer de soi-même ! http://malou-cheveuxcourtschiffonsandco. blogspot.com/

Community manager, blogueuse, «liseuse de magazines», fan de True Blood, compte se marier avec Eric Northman d’ici quelques temps. C’est un vampire ? M’en fous ! Compte monter les marches de Cannes un jour (même si je ne travaille pas dans le Cinéma) et remporter un Oscar pour l’ensemble de ma carrière (je m’entraîne toutes les semaines pour mon discours, un vase à la main). www.laventuriere.com

URS

LES RÉDACTEURS

ARNAUD PAUCHENNE

Compileur compulsif, boulimique sonore depuis le biberon, Arnaud milite pour le port du casque obligatoire dans toutes les occasions de la vie, arguant que «la vie sans musique c’est comme une semaine dans la tête d’Eve Angeli ou dans le slip de Karl Lagerfeld : épuisant et sans aucun intérêt». Lorsqu’il n’arpente pas les salles de concert parisiennes, il coince ses amis dans des écoutes nocturnes d’un énième vinyle fumeux, forcément «extraordinaire, même si pas facile aux dix premiers essais». http://shutupandpickusasong.tumblr.com/ 7


PAULINE DARLEY

MATTHIEU DORTOMB

SERVAN EDERN-ILYNE

/PHOTOGRAPHE

/PHOTOGRAPHE

/PHOTOGRAPHE

Photographe sur Paris, j’ai suivi des études en communication et effectué des stages vers le monde de l’image pour m’ouvrir à un environnement photographique. J’aime créer avec l’humain et composer en mode et portraits. Pour résumer mon travail en photographie je pourrais citer plusieurs mots : symbolisme, ambiances, émotions mais surtout passion. http://paulinedarley.com/

Après des cours aux Beaux Arts et son BTS de graphisme en poche, il s’installe à Paris pour acquérir une expérience plus complète. Ses photographies sont souvent reconnaissables par leur côté ludique, coloré et décalé. Matthieu Dortomb insulfe de la poésie à travers des tapisseries rétros, des jouets, du maquillage... jouant ainsi sur notre rapport nostalgique à l’enfance. www.matthieudortomb.com

C’est à 23 ans et après une formation en design graphic que je m’expatrie en Belgique pour y suivre des cours de photo à l’ESA de St Luc. Bière moins chère, tuning, fricadelle et autres distractions locale : les sources d’inspirations ne manquent pas ici... Belgique is Magic ! www.servanedernilyne.com

CONTRIBUTEU

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AMEL KERKENI

ALIX MARNAT

MAXIME STANGE

/PHOTOGRAPHE

/PHOTOGRAPHE

/PHOTOGRAPHE

C’est le théâtre, l’esthétique de la mise en scène et sa force symbolique qui m’ont amenée vers la photographie. Lors de mon tout premier cours en chambre noire, en développant une ancienne pellicule, j’ai eu un choc: j’ai vu mon grand-père, décédé, apparaître dans le révélateur. La photographie ne m’a alors plus lâché. J’aime créer une atmosphère et les thèmes que je traite sont en rapport avec ce que je vis, ce qui me touche, ce qui m’obsède. http://amel-kerkeni.com

Alix a grandi dans un milieu artistique ; après des études d’Histoire de l’Art et de Cinéma, c’est l’oeil et la photographie qui se sont imposés à elle, comme une évidence. Saisir l’instant, l’intimité du regard, que ce soit ici ou ailleurs, en Inde ou au Vietnam, Alix est toujours à la recherche de ce moment rare, fugace et fragile. www.alixmarnat.com

Photographe depuis 5 ans, je me suis spécialisé d’abord dans le portrait, et en arrivant à Paris, j’ai commencé à «étudier» la photographie de mode. Je la pratique depuis un an, et je trouve tous les jours, des nouveaux défis à relever dans ce domaine, et des choses à faire évoluer, dans mes lumières, dans mes traitements, dans mes prises de vues... Le réel travail d’une vie en perspective. www.maxime-stange.com


RACHEL SADDEDINE

ANAÏS DELCROIX

CORINNE GARCIA

/PHOTOGRAPHE

/STYLISTE

/CORRECTRICE

Photographe freelance basée sur Paris. Sans cesse influencée par la musique, le cinéma et ses icônes, c’est dans la mode et le portrait qu’elle développe son travail de photographe. Elle recherche des ambiances, des attitudes, des gueules, et à en tirer ce qu’elle y voit. http://rachelsaddedine.com

Je suis passionnée de kitsch et de symboles. Je collectionne les trolls et les poneys. J’aime autant écrire, que styliser, que faire mannequin ou donner des cours d’italien. Je dors encore avec mon nounours. Je regarde les Feux de l’Amour quand je peux. J’ai 5 soeurs et 2 frères. http://anetvintageclub.tumblr.com/

Passionnée par les voyages et la lecture, j’ai vécu plusieurs années aux Etats-Unis et j’habite aujourd’hui à Ottawa au Canada. J’aime surfer sur les blogs et les webzines de toutes sortes. Anglais, français, peu m’importe, j’aime naviguer d’une langue à l’autre. Mon petit côté perfectionniste pour l’orthographe me vaut le surnom de MissTypo. http://www.facebook.com/pages/ MissTypo/174094189312829

URSET TOUS LES AUTRES FABRICE NOURRY

CÉCILE RÉAUBOURG

ENRIQUE LEMERCIER

/PHOTOGRAPHE

/STYLISTE-RÉDACTRICE

/RÉDACTEUR EN CHEF

Pas d’école de photo pour moi, juste ma passion pour les arts, la mode, la lumière… et les corps. Et beaucoup de travail surtout ! Le déclic, mon père et son argentique dans les années 80. Et depuis ? Le noir et blanc, c’est qui m’inspire le plus et l’Hasselblad est une véritable boite magique pour moi. Qui suis-je ? Un trentenaire mixant les références rock et hip hop, le classicisme du Louvre et le Street Art, les tatouages et les nœuds pap !

Styliste freelance, blogueuse, rédactrice… ou juste une passionnée, dingue de mode, dénicheuse de bonnes adresses, un peu geek sur les bords. Une fille élevée au chocolat, bercée par le Prince de Bel-Air, Beverly Hills, Friends, SAX… bon je m’arrête là ! Bref, une féministe qui travaille dans la Mode, si si c’est possible ! S’amuser, s’exprimer, oser et surtout ne pas se prendre la tête pourrait être ma devise ! http://trouvailleschics.over-blog.com/

Friand de magazines depuis mon plus jeune âge (du journal de Mickey en passant par Star Club puis à Vogue, L’Officiel, Grazia et compagnie), j’avais toujours rêvé de pouvoir diriger mon propre support. Désormais à la tête d’une équipe de passionnés talentueux, j’officie en tant que rédacteur en chef de Pose Mag pour apporter un regard nouveau et décalé sur la mode, la culture et les tendances.

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NADEAH

PHOTO PAULINE DARLEY ET MAXIME STANGE MAKE-UP MADEMOISELLEMU HAIR SOPHIE HAISE STYLISME CÉCILE RÉAUBOURG (TROUVAILLES CHICS)

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INTERVIEW NADEAH Nouveau talent de la scène musicale, Nadéah est australienne, parisienne d’adoption, séductrice, drôle et talentueuse et a sorti en septembre 2011 son premier album «Venus gets even». Sachant allier danses endiablées et multiplicité des genres musicaux, elle a su créer son propre style qui fascine IKKS. Pour sa campagne publicitaire Eté 12, IKKS donne une même tonalité IKKS BELIEVES IN YOU, et s’associe à 7 nouveaux talents dans des domaines aussi variés que la musique, le sport et l’art. La marque les met en lumière, promeut leurs dons, et crée une proximité entre anonymes et étoiles montantes. IKKS SPRING SUMMER 12. Au-delà des images de la campagne de publicité, Nadéah signe un t-shirt en édition limitée qui sera vendu dans les boutiques IKKS avec son CD, à partir du 15 mars. Elle se produit en show-cases privés dans les General Stores de la marque et prépare en exclu, pour IKKS, une cover en duo. Le résultat : trois clichés chocs pour mettre en avant la collection NADÉAH PREMIER ALBUM Une robe bustier dentelle camel à volants pour le côté sexy, habillée d’une veste cintrée en cuir vermillon pour le côté rock. Portée par sa mélodie, elle en oublie le fil conducteur de son micro qu’elle laisse glisser derrière sa nuque. La pose est sensuelle, juste ce qu’il faut.

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NADÉAH SWING Sing, love ! Elle se balance au rythme d’Odile, son premier single… Pull manches courtes en maille crochet, short en lin de couleur sable, le look est easy chic, idéal pour la ville en plein été. NADÉAH BY DAMON BAKER Enfin, chemise denim bleue, veste noire épaulée, minijupe camouflage imprimée dans les tons gris bleu et noirs, une pose étudiée, figée pour donner volontairement un esprit little collège déglingué. Les couettes blondes faussement naïves, signature made in Nadéah, contrastent volontairement avec l’ADN de la marque. Devenir égérie ce n’est pas anodin ! Qu’avez-vous ressenti en apprenant ce projet de collaboration avec IKKS ? C’est très flatteur ! Personnellement, je ne connaissais pas leur univers, mais j’ai été conquise très rapidement. Vous avez été shootée par Damon Baker, un jeune photographe anglais. Vous a-t-il mis rapidement en confiance ? Pour être honnête avec vous, je redoutais plus que tout le shooting, car je déteste les photos. Certains photographes captent des images de vous dans lesquelles vous ne vous retrouvez absolument pas. A croire que vous devenez invisible ! Avec Damon, ce fut différent. Il a su très rapidement me mettre en confiance. On jouait ensemble. Je l’adore ! L’image qu’il offre de moi est pleine d’émotions et correspond vraiment à mon univers personnel. A qui est destinée la collection IKKS Spring Summer 2012 ? A toute personne entre 20 et 50 ans car la collection offre une multitude de pièces dans des styles si différents ! IKKS sait être classique, grunge, rock et sophistiqué. Quel plaisir de pouvoir moduler ! J’ai un coup de cœur énorme pour leurs manteaux militaires et leurs jupes, et, et, et…


Robe American Retro Collier têtes de mort « Jack » Constance L bijoux chez OUT Collier plastron et bijoux de tête Anna Rivka

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Dans quel état d’esprit est-on en IKKS ? Je le porte chaque jour et le décline en fonction de mon humeur : un peu stylé, un peu plus rock, … La variété des formes et des pièces te permet en permanence de moduler ton look en fonction de ta fantaisie. Quel rapport entretenez-vous au quotidien avec la fashion sphère ? Je ne suis pas une fashion addict. Je fonctionne beaucoup aux coups de cœur, du haut de mes 1,86m. Acheter dans un magasin anodin ou sur les marchés me plaît énormément. Malheureusement aujourd’hui, je n’ai guère de temps à consacrer au shopping. En revanche, mon éthique veut que je rejette tout achat de pièces produites en Chine, d’autant plus que le travail effectué est loin d’être minutieux. Par conséquent, je ne rentrerai jamais dans certaines boutiques franchisées ! Pour les chaussures, mes coups de cœur se font plus facilement aux Etats-Unis, car avec ma pointure 43 fillette ! Selon vous, quels sont les pièges à éviter au sein de la mode, pour ne pas tomber dans le ridicule ? Pour atteindre l’harmonie, une seule règle : regarder son corps et le flatter dans un style qui lui convient ! Compositeur et interprète, dans quel état d’esprit avez-vous composé les 11 titres de votre album « Venus gets even » ? Il a mûri longuement avant de naître. Certains titres étaient écrits depuis longtemps, mais mis en standby volontairement, alors que d’autres ont été composés en trois mois. Il n’y a pas de règle. Où et quand puisez-vous votre inspiration, tant dans l’écriture que dans la composition? Pour écrire, je m’inspire de mon entourage et de mes expériences. Quant à la composition, je ressens l’influence de nombreux musiciens comme Janis Joplin, Lou Reed, Tom Waits, entre autres, mais également Pink Floyd, The Doors, Led Zeppelin…

Où avez-vous enregistré cet album ? A Paris, dans le studio d’une amie ! Il m’aura fallu patienter un an avant de pouvoir l’enregistrer… En pleine tournée, vous n’avez pas hésité à répondre à l’appel du Brésil pour y donner un concert. Pourquoi ce pays ? Parce qu’ils m’ont appelée, c’est aussi simple que ça ! J’ai enchaîné avec l’Arménie et bientôt l’Australie (chez moi !)… bien que je me sente plus parisienne qu’australienne aujourd’hui ! Vous poursuivez votre tournée et enchaînerez les festivals cet été, que vous procure la scène ? J’aime les festivals, car ils offrent une plateforme destinée à révéler au grand public des artistes peu connus… même lorsque le temps est pourri ! J’apprécie énormément de me produire sur scène lorsque le public est au rendez-vous. Un concert sans pression vous permet de vous donner davantage avec un échange d’émotions indéfinissable. Vous reprenez confiance en vous, vous vous lâchez, vous partagez. C’est euphorisant la scène ! J’aime aussi les concerts sauvages et toute la spontanéité qui en découle ! J’aime casser la barrière entre le public et moi. Sur scène, vous campez avec audace votre univers rock tout en mixant cabaret et ballades. De quoi sera fait votre prochain album ? De blues, de R’nB, de rock plus soul ! Sept titres sont déjà prêts, je peux donc, d’ores et déjà, vous annoncer la sortie de ce prochain album pour 2013. Question indécente… Alors, heureuse Nadéah ? Très heureuse !!! Heureuse de partager cette joie et cette énergie communicative avec mon public. On est tous là pour prendre du plaisir, non ? Propos recueillis par Armelle H.

Vous composez à partir de quel instrument, piano ou guitare ? Actuellement, je suis plus portée sur le piano que la guitare. Je composerai peut-être un jour à partir du violon, qui sait ?

SES ACTUALITÉS Retrouvez toute l’actualité de Nadeah Sur son site officiel http://www.nadeah.com Sa page Facebook Nadeah Sur Tweeter @nadeah

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Collier « Jack » Constance L bijoux chez OUT

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SHOPPING WEDDING STYLE ! L’heure du marathon des mariages a sonné ! Enfilez votre panoplie de wedding guest, cette année risque d’être sportive entre le mariage de votre cousine Marie-Caroline qui épouse Ernst-Philippe-Bernard-Jacques (un mec très cool vous a-t-on dit), votre tante Babeth (la grande sœur de votre père) qui célèbre son 9ème mariage avec Bob de 25 ans son cadet… Et le mariage que vous attendez avec impatience, celui qui va vous émouvoir jusqu’à faire couler vos 3 couches de mascara : le mariage de votre BFF (best friend forever) ! Alors ok, vous êtes prête pour ces 3 dates mais êtes-vous bien consciente que vous ne pourrez absolument pas porter la même tenue lors de ces 3 mariages ? Pas de panique les filles, Pose Mag s’occupe de tout, on vous propose 3 looks de déesse du style sur mesure ! Mais attention à ne pas voler la vedette à la mariée sous peine de condamnation à mort. LE MARIAGE CLASSIQUE DE MARIE-CAROLINE ET ERNST-PHILIPPE-BERNARD-JACQUES Oubliez vos imprimés léopards, vos plateformes shoes et votre vernis jaune citron, si vous ne souhaitez pas que Bonne-Maman fasse une crise cardiaque lorsqu’elle vous verra arriver au mariage de la sale chouchoute de Marie-Caroline. Oui, cette peste vous a toujours fait passer pour une marginale dans la famille car au lieu de faire des cabanes dans les arbres avec vos cousins en triturant les vers de terre, cette faillote passait son temps à réciter des poésies à Bonne Maman, ce qui vous donnait envie de lui faire manger des cuillères de sel (Bon ok vous lui avez fait manger du sel à maintes reprises mais passons…). Bref, entre Marie-Caroline et vous, c’est un peu la guerre froide et vous avez bien envie de lui voler un peu la vedette lors de son mariage. Vous aussi vous êtes une peste mais vous avez du style ! Alors pour le mariage BCBG de Marie-Caroline, nous vous conseillons de miser sur la couleur (pour qu’on vous repère facilement sur les photos) et sur les accessoires !

Robe bustier H&M 19,95€

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Chapeau Catarzi (sur Asos) 47,31€

Robe rouge Topshop 62€

Lunettes de soleil Mango 22,99€

Pochette Heidi’s Bag 110€ Collier rigide Zara 22,95€

Pochette Astre Claudie Pierlot 150€

Escarpins Manolo Blahnik rose 885$

Escarpins Pigalle Christian Louboutin 471€ 21


Pochette Sandro E12 Capsule 275€ Voilette noire Zara 25,95€

Robe noire Mango 34,99€

LE MARIAGE DE TANTE BABETH ET DE BOB

Fourreau TopShop 33€

Tante Babeth c’est un peu la star de la famille, elle a 62 ans, prétend qu’elle en a 20 de moins, fume comme un pompier mais elle a une classe terrible alors on kiffe tante Babeth. 8 divorces au compteur (et vous pensez qu’elle ne s’arrêtera pas là…), c’est une sorte de mix entre Elisabeth Taylor et Eddie Barclay et vous êtes invité à son 9ème mariage. Cette fois-ci, elle a jeté son dévolu sur Bob (de 25 ans son cadet), rock star en devenir qui se prend pour Pete Doherty, et qui s’appelle Baptiste De la Motte qui Pique dans le vraie vie. Alors forcément, un mariage pareil demande une lourde préparation stylistique. Votre tante ne supportera pas de vous voir arriver à la mairie en petite robe fleurie, escarpins et joli headband délicat. Babeth veut du rock, du « glitter » et de la paillette ! Son mariage sera Rock’n’Roll ou ne sera pas ! Alors attention ça va swinguer !!!

Robe Python Mango 54,99€

Veste Collection Las Vegas TopShop 228€

Veste Zadig&Voltaire 695€

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Boots Zadig & Voltaire (Collection Erin Wasson) 780€


Chapeau de paille Claudie Pierlot 95€ Combinaison Tara Jarmon 220€

LE MARIAGE DE MA BFF ET DE L’HOMME DE SA VIE.

Manchette APC 80€

Niveau de chialitude au maximum, votre meilleure amie se marie !!! Sortez les mouchoirs, préparez un PowerPoint plein de guimauve et de Hello Kitty, faites ce que vous voulez pour que ce jour soit inoubliable mais pensez à votre tenue quand même car vous serez en ligne de mire sur les photos et ça, c’est hyper important ! Evidemment, vous avez passé des heures au téléphone avec votre meilleure amie pour parler de SA tenue et de la vôtre et vous en êtes venue à la conclusion que ce mariage sera le parfait mélange de chic et de bohème où champagne et macarons à la rose vont collaborer avec les jus de fruits bio et des émulsions à base de graines (allez savoir pourquoi…). Bref il va falloir jouer de finesse pour être à la fois gorgeous mais pas trop (faut pas voler la vedette non plus sur les photos…) tout en y injectant une pointe de bobo et un soupçon de fashionista, mais ça, nous le savons, vous savez le gérer à la perfection !

Sandales compensées H&M 29,95€

Robe Agnès B. 295€

Sac ETAM 34,95€

Gants cuir Tara Jarmon 150€ Turban ASOS 16,25€

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ET MOI DANS TOUT ÇA... Ca donne des idées ces mariages tout de même… Nan mais, ok, je dis toujours que le mariage ne passera par moi mais… Comment dire, c’est sympa ces robes blanches, ça met bien en valeur quand même… Et puis tous ces flashs sur vous, ça fait un peu ambiance Croisette, vous ne trouvez pas ? Alors d’accord, j’avoue, « MEA CULPA », j’ai tout à coup très envie de me marier ! Juste pour être la star of the day (Oui autant être honnête j’ai envie de me marier pour être la Angelina Jolie du jour !). Et comme je suis une vraie fille, j’ai déjà choisi ma robe (oh ça va, me faites pas croire que ça ne vous est jamais arrivé !). Et comme je suis aussi super girly et que j’adore le bon goût, la classe et la fashion attitude, j’ai jeté mon dévolu sur 3 créations de Delphine Manivet (oui, j’aime me faire plaisir), reste plus qu’à convaincre mon cher et tendre… Et ça… ce sera encore plus difficile que de choisir ma robe de mariée ! En attendant, vous ne voulez pas m’aider à choisir entre les 3 robes ? J’hésite là… Marie Parent

Top en satin de soie Gaston Jupe en tulle de gaze version courte Robin

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Robe Yves

Robe Swan

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INTERVIEW MUTINE C’est la révélation pop électro de ces derniers mois. Après le buzz de leur reprise « California » de Mylène Farmer et le single pour Jenifer « Sur le fil », ce duo d’auteur/compositeur/interprète dont les influences vont de Yelle, Kylie Minogue ou Katie Perry en passant par Indochine, Mylène Farmer ou Pony Pony Run Run s’est confié à Pose Mag. Ils sont jeunes, ils sont beaux, ils sont super sympas et on n’a pas fini d’entendre parler d’eux ! A 25 ans seulement cela fait 10 ans qu’ils collaborent ensemble et vont vous faire danser tout l’été avec leurs deux premiers titres. Alors on est fier de vous les présenter… Vous vous êtes connus au lycée. Pouvez-vous nous raconter cette rencontre ? C’était vraiment tout simple. On était dans le même lycée à Cannes et on s’est rencontré comme beaucoup de jeunes qui se rencontrent à cette période : par des amis en commun. Et dès le début ça a été un véritable coup de cœur !

Avez-vous un retour de sa part au sujet de cette reprise ? Non … mais on s’en doutait et on n’a pas fait cette reprise dans ce but là d’ailleurs. Elle est connue pour être très discrète et ne pas s’exposer donc on n’attendait rien de spécial de sa part. Mais c’est certain que si elle nous avait contacté on aurait été super contents !

Comment en êtes-vous arrivés à décider de faire de la musique ensemble ? Dès le début c’était une évidence pour nous deux. Avant de se rencontrer, chacun faisait ses trucs dans son coin. Moi je chantais et Silvio faisait des sons et de la musique. On s’est vraiment bien trouvé ! On s’est vite rendu compte qu’on était super complémentaires et complices. On a commencé en faisant des reprises mais on a assez vite créé Mutine avec nos compositions. Pendant trois ans on s’est produit dans des soirées chez des potes, sur des tremplins puis on a mis notre musique en ligne et on s’est fait repérer par notre maison de disques !

Vous avez également travaillé sur le nouveau single de Jenifer. Comment s’est faite cette collaboration ? Très simplement finalement ! On avait imaginé quelque chose qu’on pensait pouvoir bien correspondre à l’univers de Jenifer tout en étant original et un peu différent de ce qu’elle avait fait. Donc on l’a envoyé à son directeur artistique et Jenifer a beaucoup aimé. Du coup, elle a beaucoup aimé ce qu’on lui avait proposé et on a produit le titre pour elle.

Pouvez-vous nous parler du choix de la reprise de Mylène Farmer, « California ». Est-ce que c’est une collaboration avec la chanteuse ? Non pas du tout, ce n’est pas une collaboration. Mylène Farmer fait vraiment partie de notre univers musical à tous les deux. C’est une de nos artistes phare, elle a un univers bien à elle ! California, c’est une chanson qui nous touche vraiment. Ca nous parle. On pourrait faire une sorte de petit parallèle entre l’univers qui se dégage de la chanson et ce qu’on vit sur la Côte d’Azur : le soleil, la plage, les paillettes, la jet set mais pas que … On parle d’une jeunesse qui a envie de s’éclater, de profiter mais empreinte aussi d’une certaine mélancolie, confrontée à certaines réalités. C’est ce qu’on a essayé de retranscrire dans le clip d’ailleurs.

Est-ce que vous avez prévu d’écrire pour d’autres artistes ? Pour l’instant nous n’avons pas de chanson prévue pour d’autres artistes. On se concentre aussi sur notre premier album, mais on aime écrire et composer pour les autres. C’est génial de créer et produire pour les autres, de mélanger l’univers de l’artiste et le nôtre, de proposer quelque chose d’original, donc on espère que l’on pourra recommencer. Manon, quelle est la principale qualité de Silvio et ce qui t’exaspère le plus chez lui ? Ca fait peut-être un peu cliché et « con-con » de dire ça mais c’est vraiment ce que je pense, Silvio est quelqu’un d’intelligent et profondément gentil. Bon, par contre il est un peu trop perfectionniste, il a tendance à « pinailler » quand on travaille, ca n’avance pas assez vite à mon goût. Mais bon, c’est aussi une qualité car il aime le travail bien fait !

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A ton tour Silvio, qualité et défaut principaux de Manon ? Manon est une fille surprenante, elle a beaucoup de facettes ! Elle a une personnalité très profonde et une vraie âme d’artiste. C’est pour ça que si je devais lui trouver un défaut ça serait la même chose : elle est toujours en ébullition, elle a un tempérament tumultueux. Du coup on ne sait jamais à quoi s’attendre avec elle et parfois ça part un peu dans tous les sens. Votre single « Fille ou garçon » est sorti récemment. Est-ce que l’album est prêt ou bien est-ce que vous travaillez encore dessus ? Il est prêt depuis quelque temps déjà ! Quand on nous a signés, les chansons de l’album étaient déjà créées puisque c’est avec elles qu’on s’est présenté aux maisons de disques. Le temps de « démarchage » a été une période qui nous a semblé un peu longue mais finalement cela nous a permis de créer et de nous construire notre univers. Bien entendu, on a dû sélectionner celles qu’on allait mettre dedans, on a amélioré les versions, peaufiné notre travail… Comment qualifieriez-vous ce premier album ? On aime bien le qualifier de pont entre l’adrénaline et le spleen ! Il est frais, énergique, impertinent, hédoniste… 28

c’est vraiment ce qu’on voulait faire se dégager de cet album qui nous représente bien. On avait une vraie volonté de faire de la pop/électro en français avec un univers plus profond. Les textes sont très importants pour nous, on aime les doubles lectures. On ne veut pas que ce soit un album simplement pour danser. On veut exprimer certaines choses qui nous tiennent à cœur. Par exemple pour « fille ou garçon » on voulait parler de la liberté d’aimer qui on veut et de la liberté sexuelle avec un second degré de lecture qui parle de la maternité et de la fécondité… Est-ce qu’il est destiné à une certaine catégorie de personnes ou est-ce un album plutôt grand public ? La base même de notre musique c’est la pop. Donc, c’est une musique ouverte à tous et qui potentiellement peut plaire à un grand nombre de personnes. Mais on n’a pas réfléchi l’album comme ça. Nos compos se sont faites au fil des années en fonction de nos envies et inspirations du moment et pas du tout en fonction d’une tendance donnée. On doit souvent vous poser la question mais pourquoi avoir choisi le nom « Mutine » ? Nous voulions un nom court et impertinent, quelque chose qui reflète bien nos chansons. Ca s’est fait très


rapidement en fait. Un jour Manon est arrivée et elle a lâché « mutine ». Cela nous est apparu comme une évidence et on n’a pas cherché plus loin. C’était clair et net qu’on avait trouvé notre nom ! En plus, ce nom est parfait parce qu’il a une référence à l’enfance de Manon : C’est vraiment drôle parce que Manon est franco-italienne et quand elle était petite son surnom c’était « birichina », ce qui signifie « coquine/mutine », comme quoi le hasard fait bien les choses ! Des projets pour cet été ? Travailler, travailler, travailler ! On a la chance d’habiter à Cannes, donc c’est vrai que ça ne nous dérange pas d’être un peu en décalé pour les vacances. Mais nous, cela nous convient. On est chez nous dans notre appart/ studio, on crée, on compose. Donc cet été, on sera chez nous !

aimeraient y participer donc c’est une grande chance pour nous. Après, nous avons nos live à préparer, on a hâte d’y être ! Pour la suite, on espère que l’album va plaire, que l’on aura aussi l’opportunité de pouvoir continuer à développer des collaborations et que les gens vont continuer à nous suivre et à nous supporter comme ils le font déjà ! Propos recueillis par Cécile Réaubourg (Trouvailles Chics) Credit photo : Pauline Darley et Maxime Stange

Et pour la suite, que peuton vous souhaiter ? Le NRJ music tour avec Jenifer, c’est vraiment quelque chose de génial! C’est une expérience super et beaucoup d’artistes 29


LITTLE BAD GIRL PHOTO RACHEL SADDEDINE ASSISTANT VINCENT MACHER MODÈLE KATHARINA @ANGELS&DEMON HAIR ANAIS LUCAS SEBAGH MAKE-UP MATHILDE PASSERI STYLISME CALVIN NYMON

Gants Tsumori Chisato Plastron Anne Fontaine Chapeau Vintage

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Maillot de bain et Veste Tsumori Chisato Plastron Anne Fontaine Chaussures Walter Steiger

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Jupe taille haute Tusmori Chisato Plastron Anne Fontaine Soutien-gorge Wolford Gants Tusmori Chisato Chaussures Walter Steiger Chapeau Vintage

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Robe Alexis Mabille Perfecto Vintage Harley Davidson Chaussures Walter Steiger Sac Noeud papillon : Alexis Mabille Collant Wolford Gants Tsumori Chisato

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Maillot de bain et Veste Tsumori Chisato Chaussures Walter Steiger

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Plastron Anne Fontaine Robe Couture Alexis Mabille Chaussures The Haus Of Gaga

Porte-jarretelles Sornette

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Veste Issey Miyake Chemise Anne Fontaine Bas Tsumori Chisato Culotte Chantal Thomas Chaussures Walter Steiger Manchette Anne Fontaine

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POSELESDECO OBJETS ANIM

ENVAHISSENT VOTRE INT

Cacatoès en polyrésine Becquet Prix : 19,90 €.

Vous adorez les animaux, et vous rêvez depuis longtemps d’accueillir un chat ou un petit chien chez vous, pour qu’il vous tienne compagnie, qu’il partage avec vous vos joies et vos peines... Oui, mais le soucis, c’est qu’avez votre 24 m2 parisien, vous avez peur qu’il ait vite fait le tour ! Et surtout, vous vous dites qu’en partant à 8h et en rentrant à 20h, il se sente bien seul ! Et bien hélas, je crois que vous avez raison ! Bon, il y a toujours la solution du poisson rouge, mais je vous entends déjà râler au moment où il faudra nettoyer l’aquarium ! Mais ne vous inquiétez pas, pour vous consoler, Pose Mag vous a préparé une Pose Déco animalière, qui va mettre de la vie dans votre intérieur. Certains adoreront, d’autres trouveront cela peut-être un peu kitsch. Mais l’essentiel, ce n’est pas de se faire plaisir? Enrique Lemercier

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INTERVIEW TARA MCDONALD

Tara McDonald est une jeune chanteuse britannique. Imprégnée par la musique électronique, elle a déjà collaboré avec de nombreux DJs de renom. La voix dans le tube « Delirious » de David Guetta, c’était elle ! Elle nous revient aujourd’hui seule, avec son premier single « Give me more », qui laisse présager un album qui n’a pas fini de nous faire danser !

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Avant votre premier single « Give me more», vous avez fait plusieurs collaborations avec des DJs. Comment vous est venue l’envie de commencer votre carrière solo ? J’en ai toujours eu envie mais ça ne devait pas être le bon moment avant, autrement ça serait arrivé plutôt. Je crois beaucoup en la destinée alors même si j’aurais adoré faire mon album il y a quelques années, et j’ai essayé de faire en sorte que ça arrive, ça ne s’est pas passé comme ça. Cela dit, je suis vraiment reconnaissante d’avoir cette chance et je suis prête à y aller, à donner tout ce que j’ai car j’ai travaillé pour cela, j’ai beaucoup appris et j’ai fait tout ce qu’il fallait. On a trouvé sur internet une vidéo adorable où on vous voit chanter très jeune. Est-ce que votre passion pour la musique est arrivée très tôt ? Certainement, dès mon plus jeune âge, je savais que je voulais chanter. J’ai en fait commencé quand j’avais neuf ans dans la comédie musicale «Les Misérables» et j’ai fait mon premier disque qui était pour l’UNICEF quand j’en avais douze. Sincèrement, je n’ai jamais vroulu faire autre chose. Ca n’a pas toujours été facile de vivre de ma musique. J’ai été serveuse, barman, j’ai travaillé dans des magasins plus d’autres boulots farfelus. Ca a démarré pour moi quand j’ai commencé à faire des tournées comme choriste avec différents artistes comme Bryan Ferry et Eric Clapton, puis comme auteur pour d’autres artistes et enfin comme artiste principale avec les producteurs/ DJs comme David Guetta et Armand Van Helden. Ca a pris du temps mais je suis vraiment contente de ne pas avoir renoncé à mes rêves puisque j’ai signé cette année avec Mercury/Universal et que mon propre album finalement sortira en septembre. Dans la vidéo « Give me more», vous portez des tenue extravagantes. Est-ce une esthétique personnelle qui vous plaît au quotidien ou est-ce le plaisir de s’habiller pour la création du clip ? Honnêtement, je me suis toujours sentie un peu différente et je pense que c’est un peu comme ça pour tous les artistes car je sais que je ne suis pas la seule à le ressentir de cette façon. J’adore expérimenter avec la mode, j’ai la chance maintenant de pouvoir porter des tenues plus sophistiquées et ça me plaît! Les paroles de «Give me more» sont taquines, fun, sexy et un peu loufoques alors je voulais que ça se reflète dans les tenues que je portais. Je me suis beaucoup inspirée du travail de Tim Burton pour donner un look différent à cette vidéo. Mon but principal était de faire la meilleure vidéo possible. C’est mon premier clip solo, ça représente énormément pour moi et je suis contente de voir que les gens ont l’air de l’apprécier.

Credit photo : Nicolas Bets

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Quelle est votre relation à la mode ? Etes-vous intéressée par les nouvelles tendances ? J’adooore la mode et j’ai toujours adoré! J’ai grandi dans un petit village et comme j’ai toujours été intéressée par les nouvelles tendances et que j’étais avant-gardiste sans avoir des tonnes d’argent, je faisais peur aux gens dans le village avec mes choix mode bizarres, surtout pendant ma période punk quand j’étais ado ! Comme à ce moment-là je ne trouvais pas toujours les trucs dingues que j’avais envie de porter, je fabriquais certains de mes propres habits ou j’en customisais. Bon maintenant je pense que j’ai l’air un peu plus chic ! Quels sont vos designers préférés ? J’en ai tellemeeeent ! Mais dernièrement je porte pas mal de chaussures de Walter Steiger car elles ont des super talons qui sont classiques mais avec un petit côté fou. J’aime beaucoup Castelbajac, avec son univers bande dessinée il joue avec les formes comme personne d’autre. Je trouve que Jitrois aussi est

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fantastique. J’ai un postérieur plutôt rebondi et ses modèles semblent toujours convenir à mes formes.. J’aime aussi acheter des pièces vintage sur eBay, je trouve également toujours quelque chose que j’aime chez Topshop, H&M et Zara. pour ce qui est des magasins qui ont pignon sur rue. A part la musique, quelles sont vos autres passions? Je n’ai jamais vraiment eu le temps pour les hobbies mais maintenant j’en ai un. C’est devenu une passionprojet quand en fait j’ai décidé d’arrêter les tournées dans les clubs pour me concentrer sur mon album. Entendre toutes les dernières nouveautés me manquait vraiment et j’avais l’impression que j’étais à la traîne sur les nouveaux sons alors j’ai créé ma propre émission de radio «Shut Up & Dance» qui a débuté sur FG radio en France en janvier dernier. Je suis fière de dire que l’émission est programmée maintenant chaque semaine


dans 15 pays et qu’on peut aussi la trouver en podcast sur itunes. C’est un moyen formidable pour moi de me tenir au courant des nouveautés qui sortent et aussi de faire connaître de nouveaux artistes. Animatrice de radio, j’adore ça. Et si vous deviez arrêter la musique un jour, que feriez-vous ? Bonne question, ça fait peur car je ne me vois pas avoir envie d’arrêter. C’est ma vie depuis aussi loin que je puisse me souvenir. Si j’arrêtais, alors peut-être que je créerais mom propre label et j’aiderais de nouveaux artistes à percer, je ne pense pas que que je pourrais arrêter la musique complètement. Je resterais impliquée d’une manière ou d’une autre. Quels styles musicaux va-t-on trouver dans votre album ? J’ai vraiment envie que les gens me découvrent à travers cet album car pour l’instant ils ne me connaissent sûrement qu’à travers mes collaborations avec David Guetta. Il y aura plusieurs surprises mais comme je travaille toujours sur l’album et qu’il n’est pas encore fini, je ne peux pas encore en dire trop. Alors vous devrez attendre pour voir ! Je peux juste vous dire que j’essaie d’en faire le meilleur album de tous les temps!! Quels sont les artistes avec lesquels vous aimeriez travailler ? Il y en a tellement que j’admire dans la musique et tellement avec lesquels j’aimerais travailler. J’ai toujours collaboré avec différentes personnes, de Axwell à David Vendetta dans le passé et l’écriture avec Guetta. Dans mon album il y aura quelques collaborations sympas et dans le futur j’aimerais continuer à me mettre au défi et à surprendre les gens. J’adore tous les styles de musique, pas seulement la dance music. Ca serait marrant de travailler avec quelqu’un dans le rock ou la country, juste pour faire un peu de mélange. Mais bien sûr, mon coeur d’artiste reste attaché en premier à la dance music. Etes-vous déjà venue en France ? Et que pensez-vous de notre pays ? J’y suis souvent venue ces dernières années, surtout après la sortie de «Delirious» qui a fait un tabac ici. J’aime bien venir à Paris, que je commence à connaître maintenant et où je commence à me sentir comme chez moi. Je trouve que les Français m’ont toujours accueilli à bras ouverts et j’ai le sentiment d’avoir beaucoup de chance en France. J’aime bien la nourriture, surtout le pain. Ca n’a absolument pas le même goût en Angleterre. Et aussi les femmes sont très chic et la langue française a un côté très sexy.

Credit photo : Nicolas Bets

Quels sont vos plans dans le futur ? Pour l’instant, je me concentre surtout sur mon album, je trouve que j’ai énormément de chance et je suis si heureuse que mon single plaise au public, ca représente tellement pour moi. Après la sortie de l’album, j’attends avec impatience de recommencer les tournées, car ça me manque vraiment beaucoup. C’est totalement différent d’être en studio et la connexion avec mon public me manque dans ce sens, bien que je sois plutôt directe sur Twitter (@TaramcdonaldTV). Après, qui sait ? Chaque chose en son temps et j’essaie de profiter de chaque moment de cette aventure. Pour finir, quelques mots pour nos lecteurs français ? Un grand merci pour m’avoir soutenue et avoir cru en moi et en ma nouvelle musique. Mes fans, je les appelle mes stars. Ce sont les meilleurs qu’on puisse avoir. Je veux aussi rappeler aux gens qu’il faut poursuivre ses rêves. Ca demande de la détermination et beaucoup de travail mais quelquefois les rêves deviennent réalité alors ne laissez pas tomber ! Propos recueillis par Enrique Lemercier Traduction : Corinne Garcia

Retrouvez toute l’actualité de Tara McDonald sur Site officiel : http://www.taramcdonald.tv 51


Il paraîtrait, et ce n’est pas moi qui l’affirme mais une rédactrice d’un magazine encore plus connu que Pose Mag (mais vachement moins bien, cela va sans dire), que la loose serait le nouveau syndrome à la mode. En gros : plus tout part à vau-l’eau dans ta vie et plus tout t’échappe, plus tu es « in ». Personnellement si on se fie à cette vague de mode bridgetjonesque je suis une winneuse, une vraie. Preuve à l’appui : mieux qu’une VDM ponctuelle je viens de vivre la pire SDM (Semaine de Merde) de ma life de looseuse toute entière. Déjà j’ai commencé par choper dans les courants d’air une sinusite accentuée d’une rhino. Je sais pas si t’as déjà eu une sinusite ET une rhinopharyngite en même temps, mais en gros tu as l’impression de te balader en permanence avec un casque de moto intégral et tu manques de t’évanouir à chaque fois que tu regardes par terre. Une expérience épatante. Puis lors de ma pesée hebdomadaire (hé oui, l’été approche, l’épreuve du maillot de bain, tout ça) je me retrouve lestée d’1,4kg de plus qui me font frôler l’infarctus du myocarde. Ça paraît pas si dramatique que ça, mais imagine ce que ça donne 1,4kg de beurre en plus sur ton ventre... Tout de suite c’est plus parlant, comme image. Je t’épargne les détails de la scène de désespoir qui ont suivi cette nouvelle, mais c’était pas triste. Ensuite, mon portable décide de me lâcher sans crier gare, après 2 ans de bons et loyaux services. Coup de massue. Impossible de rester sans téléphone plus de 48h ! Je me précipite donc dans la boutique la

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CHRONIQUE

LE MONDE APPARTIENT AUX LOOSEURS QUI SE LÈVENT TÔT (IL PARAÎT)


plus proche, et, voulant renouer avec le monde de la communication, je m’apprête à devenir une femme active à Blackberry. Sauf que pas de bol (tiens donc) au moment où j’allais embarquer mon nouveau jouet, on m’annonce qu’on ne peut pas me le vendre parce que le téléphone en question n’est pas référencé dans le stock mais que, si je veux, je peux avoir un Nokia. Ça m’a brisé le cœur comme quand t’es à un anniversaire et que t’es le seul à être privé de gâteau. Je retiens un cri de frustration mais bon, va pour le Nokia, mon exclusion du monde social a assez duré. C’est au moment où je réalise que j’ai bel et bien perdu TOUS mes numéros et TOUS mes textos que je mets à sangloter de façon complètement incontrôlable devant le vendeur qui ne sait plus où se foutre. Motif ? Mon lâcheur de LG Chocolate a emporté dans sa tombe le numéro d’un joli coeur vraiment très très craquant rencontré récemment, que bien sûr je n’ai pas eu la présence d’esprit de copier sur la carte sim. « Il te rappellera lui s’il veut » me diras-tu, sauf que non, parce que comme tu le sais : c’est ma SDM donc c’est mathématique, tout doit foirer. Heureusement, j’ai ce jour-là rendez-vous pour un soin du visage (petit luxe que je ne m’autorise que rarement et qui se doit donc d’être à la hauteur du kiff). Sauf que la poisse continuant, j’atterris dans un boui-boui infâme à l’hygiène douteuse où l’on me colle entre le stand manucure et un bassin de fish ped’ rempli d’eau trouble et de ce qui ressemble à d’énormes piranhas affamés. Bref, un moment de loose qui m’a quand même couté 50 euros et qui, pour couronner le tout, m’a filé des boutons. Rajoute à cela quelques microcataclysmes comme une engueulade avec mon meilleur ami qui ne m’adresse plus la parole, une vielle dame dans le bus qui change de place quand je m’assieds à côté d’elle, une réprimande au boulot... Enfin t’as compris, cette semaine je suis la reine de la hype, tu veux que je te le signe où, ton autographe ? Franchement ? Je ne sais pas si la rédactrice qui a mis le feu aux poudres a testé elle-même la no success story, mais personnellement je rends mon tablier et suis prête à rejoindre à nouveau la vie dans l’ombre des gens chanceux (avant de réussir à me faire virer, à refermer la porte de mon appart’ avec les clefs à l’intérieur, à mettre le feu à l’immeuble, ou pire, à me retrouver témoin au mariage de ma collègue naine et édentée avec le prince Harry). En plus dans cette histoire je n’ai même pas chopé Marc Darcy. Vraiment c’est intolérable.

Déborah Bannwarth Credit photo : Sylvain Masson

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TENDANCES UN LOOK BRITISH

Alors que nous jubilons en coeur pour notre chère reine d’Angleterre, ah pardon ce n’est pas la nôtre... Reprenons, alors que tout le UK jubile à grands coups de chopes qui s’entrechoquent, on en a profité pour jouer les petites souris dans les magazines anglais, sur les e-shops, et à la télé, pour découvrir les tendances des Anglais pour cet été. Ainsi donc si vous voulez être lookée british de la tête aux pieds, voici quelques idées !

www.topshop.com

www.asos.fr

POUR CET ÉTÉ

Ressembler à Kristin Stewart, tu devras ! Elle est brune, elle est jeune et belle, et vient des USA, mais Kristin est la chouchoute outre-Manche : • Parce qu’elle porte des skinnies, le jeans plus slim que slim/ • Parce qu’elle peut passer de la robe so shiny, so sexy, à un look rock ! • Parce qu’elle a les cheveux longs et soyeux. • Parce qu’elle grandit et devient de plus en plus la It-girl du moment.

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Stewa

Tulisa

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Porter de la couleur, tu oseras ! On le sait, en Grande Bretagne, la discrétion n’est pas le maître mot. Au restaurant, ça parle fort, dans les pubs ça crie, ça rit fort, et dans la rue, le bon chic bon genre typiquement parisien, ne se retrouve pas du tout, ou alors si on trouve un touriste égaré dans Camden Town ! Bref, ce qui flashe et qui est voyant plaît aux Anglais. Alors oui du jaune néon, du rose bonbon, de l’ethnique et bien sûr la touche rock en plus !

Osez le mix des imprimés, les coupes rétro, les carreaux, les tops peplum ! Finalement, en Angleterre, pour être tendance, il suffit d’oser tout ce qu’on ne sort jamais chez nous de peur de paraitre» too much».

S’habiller comme Fearne Cotton (présentatrice TV et radio) et Tulisa Contostavlos (chanteuseprésentatrice et multiples fonctions dans le showbiz...), tu feras !

Fearne

Cotton

Comme tout pays, la presse traque ces It-girls, celles qui ont des looks canons du matin au soir. Outre-Manche, deux chouchoutes reviennent souvent, Fearne Cotton et Tulisa Contostavlos. Pour l’une le bling-bling est de mise, pour l’autre la touche girly et le style casual. Voilà qui résume assez bien l’été en Angleterre, ou comment se looker pour partir à Brighton! Oops c’est l’heure du thé je vous laisse ! Kiss !

ontos

Aude Bertrand Koubi

tavlos

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RENCONTRE MARIE-PIERRE ARTHUR

Venue tout droit du Québec, Marie-Pierre Arthur nous arrive en France avec un second album intitulé “Aux alentours”. Ce titre, choisi par l’auteure-compositrice-interprète, renvoie d’une part aux histoires, drames et joies glanés ici et là, matières premières de l’écriture, et d’autre part à la fratrie, à ses amis musiciens nourrissant forcément la création avec lesquels elle s’amuse en studio et sur la route. De ce second opus est tiré le single “Si tu savais”, dont on ne se lasse pas à la rédaction ! Lorsqu’on nous a proposé de la rencontrer, nous ne pouvions qu’accepter ! 56


Il y a deux jours, c’était ton premier concert en France. Comme cela s’est-il passé ? En fait le premier jour, j’ai fait la première partie de La Grande Sophie en duo, c’était très chaleureux comme accueil, très très relax. Les gens étaient posés, super attentifs à tout, j’ai trouvé ça très impressionnant. Je me suis sentie bien accueillie et j’ai senti que les gens comprenaient quand même ce que je raconte ! Le lendemain, c’était le spectacle avec le groupe au complet qui est monté de Montréal pour l’occasion. Avec le jetlag, on avait une énergie de fou ! C’était vraiment très excitant, et stressant à la fois, de présenter ça à toute l’équipe Polydor qui était aussi présente. Est-ce que le public français est différent du public canadien ? C’est un peu tôt pour affirmer des choses mais je dirais que je n’ai pas vraiment eu cette impression. Peut-être que dans les salles où le public est assis, ils sont plus attentifs, c’est comme hypnotisant pour nous. Le premier single « Si tu savais », extrait du nouvel album qui sortira en septembre, parle d’une histoire d’amour qui ne s’est pas bien terminée. Est-ce que c’est tiré de ta propre histoire ? Je ne dévoile jamais à qui appartient l’histoire. Y a des “je” dans mes chansons qui ne sont pas à moi, il y a des “il” qui sont à moi, les “elle” qui m’appartiennent, je mélange tout. C’est une envie personnelle, mais aussi une envie que le public puisse s’approprier les chansons sans s’imaginer moi en train de vivre ça, mais plutôt rêver en écoutant une chanson et se créer ses propres images. Cela peut-être une histoire d’amour, mais cela peut être aussi une relation familiale, deux amoureux avec un qui essaie de changer juste pour rendre plus heureux l’autre... Est-ce que tu serais prête à changer pour un homme? Un peu, pas trop ! Pas changer, m’adapter un peu, oui, mais changer, pas vraiment ! Nous évoquions juste avant « Aux alentours », ton nouvel opus qui sort à la rentrée. Est-ce que tu peux nous en dire plus sur son contenu ? Est-ce qu’il sera différent du premier ? Il est un plus rock, je pense qu’il ressemble un peu plus à ce qu’était devenu le premier album sur scène. Contrairement à mon premier album, pour ce second opus, lorsque que j’enregistrais, j’ai pensé à la scène. Je me suis arrangée pour que ça soit fun et enjoué sur scène. Dans les arrangements également, étant donné que je suis bassiste... A la base, j’aime beaucoup le rock et dans la voix, j’aime beaucoup la mélancolie, alors j’essaie de tout mixer.

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Retrouvez toute l’actualitÊ de Marie-Pierre Arthur Sur son site officiel http://www.mariepierrearthur.com

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Quels sont les artistes qui t’inspirent, dans la musique ou même ailleurs ? Ailleurs, c’est large... Mais si je pense à ailleurs, je pense à Woody Allen, qui est très observateur, il regarde beaucoup les liens entre les gens, comment ils gèrent les conflits... C’est un peu ça le sujet de mes chansons, une relation versus une autre, une personne face à une autre... Woody Allen est un grand artiste et un grand observateur. En musique, il y en a tellement, qui ont changé ma vie carrément, après les avoir entendus... Il y en a qui nous font un effet qui ne disparait plus jamais, c’est comme une nouvelle émotion qui apparaît dans notre palette. Il y a Neil Young, Gillian Welch (une chanteuse country), Patrick Watson (fort en émotion), Carole King... Je ne serais vraiment pas capable de m’arrêter sur une seule personne qui serait mon mentor. Penses-tu qu’au fil du temps, tu pourrais évoluer dans un tout autre style musical ? Oui... Après, tout autre, je ne sais pas. Je pense qu’on doit toujours sentir l’essence quelque peu country dans mon timbre de voix, mais je pense que le reste, les arrangements... pourraient être très différents. Mais ça me surprendrait que j’aille dans du Hip Hop ou quelque chose de ce genre. Là où je ne pourrais pas aller je crois, c’est dans la voix plutôt parlée, parce que je suis très mélancolique, plaintive, lyrique avec ma voix, puis c’est ce que j’aime faire. La voix ne change pas trop mais la musique, on peut aller à beaucoup d’endroits, j’aime beaucoup de styles différents. Les chanteuses québécoises ont souvent la cote auprès du public français. Comment peux-tu l’expliquer ? Je ne sais pas. Vous les aimez beaucoup ? Oui, en général, les Français aiment beaucoup les chanteuses québécoises, souvent parce qu’elles chantent en français aussi, les textes sont soignés... Et il est vrai que souvent lorsqu’elles s’exportent, elles marchent beaucoup en France. Ça, c’est tant mieux ! Nous, ce qu’on savait depuis le début, c’est qu’il y a un type de chanteuse à voix qui s’exportait très bien. Maintenant, on commence à sentir une ouverture pour la musique un peu plus “indé” je dirais. Je fais partie de cette mouvance là. C’est super en tout cas de pouvoir aller proposer nos chansons loin de chez nous et que ça fasse écho à d’autres personnes... Essayons d’en savoir plus sur toi maintenant. Quelle est la première chose que tu fais le matin en te levant ? Maintenant, c’est très simple, je m’occupe de mon bébé, c’est lui qui me réveille. Avant, je me prélassais vraiment

longtemps avant de commencer à avoir un cerveau ! Maintenant, ce n’est plus possible, c’est quelque chose qui me manque un peu, c’est sûr, mais il y a autre chose qui est apparu et c’est tant mieux ! Mais en même temps, j’essaie d’apprendre à mon garçon que le matin, il n’y a rien qui presse, alors c’est lent ! Il est plus pressé que moi mais je veux lui apprendre à ralentir. Qu’est-ce qui a tendance à t’énerver ? Les gens pas efficaces ! L’inefficacité me rend un peu folle, parce que moi je me dis, si je ne fais pas mon spectacle, au final, c’est moi qui en souffre, mais il y a des gens qui ne souffrent pas de leur inefficacité (je l’aime bien cette expression). Qu’est-ce qui te fait toujours sourire ? Quelqu’un qui tombe ! (rires) Il ne faut pas que la fin soit tragique, sinon, je ne ris plus mais surtout voir la réaction des gens, ceux qui se relèvent et qui font comme si de rien était... A chaque fois, c’est hilarant pour moi, j’en ai pour la journée ! Gourmande ou gourmet ? Très gourmande ! C’est toujours quelque chose à gérer, chaque jour. Tu es plutôt jean-basket ou robe et talons aiguille ? Jean-basket ! Ton dernier coup de coeur shopping ? Dernièrement, j’ai eu une petite obsession sur des bottes. Des bottes sans talon aiguille évidemment car je ne suis pas capable de marcher avec ça, et puis après, si je tombe, c’est de moi qu’on va rire ! Tu arrives à rire de toi-même dans ces cas-là ? Oui, je suis une grande habituée de ça, j’ai les chevilles un peu molles, je ne sais pas pourquoi d’ailleurs, puis je tombe. Au moins, j’offre ce que je demande aux autres ! Enfin, un petit mot pour inciter nos lecteurs français qui ne te connaissent pas encore à découvrir ton univers artistique ? Je pense que c’est pour ceux qui ont envie de musique rock et indépendante, assez mouvementée. C’est-à-dire qu’il y a du rock et il y a beaucoup d’ambiance. Il faut avoir l’esprit ouvert mais ce n’est pas très exigeant, je pense. Ecoutez-la en auto, c’est ce que j’ai envie de dire, en roulant. Je dis ça car moi, j’adore découvrir un article quand je suis en voiture. Propos recueillis par Maxime Stange et Enrique Lemercier Crédit photo : Pauline Darley et Maxime Stange

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TENDANCES LA SÉLECTION DU RÉDAC CHEF

par Enrique Lemercier

TOUR D’HORIZON DU WEB POUR DÉNICHER MES NOUVEAUX COUPS DE COEUR MODE. J’avoue que j’aime bénéficier de ce privilège de pouvoir vous proposer des pièces sur lesquelles j’ai craqué ! Pour commencer, il fallait bien que je vous parle de La Comédie Humaine. Le site est en ligne depuis quelques jours seulement et le succès est déjà au rendez-vous. Blogs, sites Internet, magazines, tous ne parlent que de l’arrivée de l’e-shop. Il faut dire qu’une marque qui s’inspire de l’univers parisien de l’auteur de la Comédie Humaine, Honoré de Balzac, c’est plutôt atypique ! Si on ajoute à cela une fabrication française de qualité et des pièces originales, on a les ingrédients parfaits pour une grande réussite ! Ensuite, je suis allé jeter un coup d’oeil sur les nouveautés de mon fidèle ami Mr Porter ! Et bien sûr, plusieurs pièces ont retenu mon attention, dont ce sweat au motif requin et ce parapluie (plutôt utile en ce moment, je suis contraint de l’avouer). J’ai ajouté à cela un porte-document Léon Flam, une nouvelle marque artisanale française qui propose de très beaux bagages et accessoires de voyage. Et pour finir, un t-shirt au motif âne, pour être en parfait accord avec la Pose Déco, trouvé sur le site L’Exception, une boutique en ligne qui regroupe plusieurs créateurs français.

LA COMÉDIE HUMAINE Maillot à manches courtes noir 55 € Chemise Rastignac blanche à col interchangeable 178 € Col 35 € l’unité http://www.lacomediehumaine.com 72


MR PORTER Parapluie Brooks Brothers 65 € Sweat Givenchy 314,30 € http://www.mrporter.com/

LEON FLAM Porte-document Aviso bleu 295 € http://leonflam.com

L’EXCEPTION T-Shirt Will HixSept 59 €

http://www.lexception.com/fr/

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INTERVIEW POM KLEMENTIEFF

Bientôt à l’affiche du film Les Kaïra, Pom Klementieff est une jeune actrice talentueuse. Vous l’avez notamment découverte dans la série « Pigalle, la nuit » de Canal +. Nous avons profité d’une escapade à New-York pour organiser une séance photo avec elle et la questionner sur son parcours et ses futurs projets. 74


Vous êtes née au Quebec, d’un père d’origine russe et française et d’une mère coréenne. Qu’est-ce que vous apportent ces diverses origines ? Je suis née à Québec car mon père était consul, je n’y ai vécu qu’un an! Je ne connais quasiment pas ma famille coréenne. Il faudrait que j’y aille avant que mes grands-parents ne meurent : un voyage initiatique. J’ai été élevée par ma tante russe-française, et à vrai dire je me sens plus l’âme slave, le jusqu’au-boutisme et les élans du coeur. D’où vous est venue cette passion pour la comédie ? J’ai commencé à 16 ans à aller au cinéma toute seule, à enchainer des séances, je me mettais au milieu tout devant dans la salle «pour être la 1ère à voir le film». Et j’avais envie d’être à l’intérieur de l’écran. Quelle a été la réaction de vos parents lorsque vous leur avez dit que vous souhaitiez devenir actrice ? Ma tante franco-russe qui m’a élevée m’a dit de me débrouiller financièrement, et de continuer des études à côté. Donc j’ai fait Lettres Modernes, j’avais d’ailleurs des bonnes notes! Et j’ai fait un emprunt à la banque. Heureusement que j’ai eu la classe libre car j’avais presque dépensé tout l’argent! Vous avez fait la classe libre des célèbres Cours Florent à Paris. Que vous a apporté cette expérience ? Je faisais du théâtre depuis quelques mois quand j’ai décroché le concours de la classe libre. Je me suis alors dit que certaines personnes croyaient en moi et voulaient me voir sur scène, c’était exaltant. J’y ai rencontré des comédiens talentueux qui sont pour certains des amis très proches. J’ai mes premiers souvenirs de scène, la salle obscure, la lumière qui emplit de chaleur, le silence qu’on peut casser quand on veut. L’excitation du jeu sur scène, la fragilité de la justesse de jeu, «et puis on s’en fout on y va on s’amuse».

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Quel est le meilleur souvenir concernant les tournages de la série Pigalle, la nuit ? J’ai plein de jolis souvenirs! Je me souviens de conversations avec des travestis dans les loges. Apprendre à danser la pole dance avec Sara Martins qui est à présent mon amie. On se faisait des chorégraphies pas possibles, en mode « je suis sexy, je vais te bouffer, matte le matos!» et juste après on éclatait de rire et on avait 5 ans. Et des bleus partout à cause de la barre. On vous a vue dernièrement dans L’amour dure trois ans, puis Radiostars et prochainement dans le film Les Kaïra. Vous êtes donc plus comédies en ce moment, ou bien est-ce des coïncidences ? Le hasard. Les 2 premiers sont des films de potes, bien que j’aie passé un casting pour le Beigbeder. C’est drôle parce que j’ai enchaîné une journée de tournage des «Kaïra» avec une nuit de tournage de «Radiostars» sans dormir. D’ailleurs je n’ai même pas vu ce film ! J’oublie à chaque fois que j’ai joué dans ces films, parce que je fais un peu la potiche, hein ! En tout cas j’ai hâte que les gens voient «Les Kaïra», parce que ce film m’a fait le même effet que quand j’ai découvert «Superbad» (Judd Appatow). Une bombe de gags fous et complètement assumés. Justement, au sujet du film Les Kaïra, le tournage a dû être très drôle et mouvementé, non ? L’ambiance était géniale, on se marrait tout le temps. Ma première scène de tournage était avec un ours. Juste avant la prise il jouait avec ma jambe avec sa grosse patte, et je lui disais « Arrête Valentin, tu vas salir mon jean ça va pas être raccord « ! Quel est le grand rôle que vous auriez aimé jouer ? En général je n’aime pas utiliser le conditionnel passé, ça fout le cafard. Je l’utilise chez mon psy ! Et celui que vous aimeriez qu’on vous propose? C’est surtout le travail avec des réalisateurs/ réalisatrices passionnants qui m’anime. Si vous ne deviez garder qu’un seul DVD, ce serait le quel ? Je pense à plein de films que j’adore, «The Hours» (Stephen Daldry), «J’ai tué ma mère» (Xavier Dolan), «Trainspotting» (Danny Boyle), «Kill Bill» (Tarantino), «La 25ème heure» (Spike Lee), «Old Boy» (Park Chan-wook)... (Zut, je n’ai cité aucun film français, il faudrait que je révise ma liste) Mais si je ne devais en choisir qu’un seul, je choisirais «Kill Bill» car c’est un film drôle, hallucinant, et l’héroïne est une survivante. Et c’est quand même mon fantasme de buter tout le monde quand je suis énervée -comme pas mal de gens j’imagine. 76


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Quel conseil pourriez-vous donner à une jeune comédienne qui souhaite percer dans le cinéma ? Je ne pense pas être forcément un exemple à suivre, mais j’ai lu dans une interview de Mia Farrow, s’adressant aux jeunes comédiennes: «faites toujours en sorte d’être la petite soeur». Les actrices qui sont toujours dans un rapport de séduction, ça donne envie de les secouer. On vous a senti plutôt à l’aise devant l’objectif de notre photographe. Est-ce qu’une carrière de mannequin aurait pu vous tenter aussi ? La plupart des mannequins mangent des clopes. Moi j’aime trop manger pour être mannequin ! Par contre, j’aime faire des séances photo, ça m’amuse. Mon père me prenait constamment en photo quand j’étais petite, et j’ai appris récemment par un ami à lui qu’il voulait être réalisateur. Quel est votre rapport à la mode ? Je m’amuse en m’habillant, les vêtements ça vous change une démarche, le rapport aux autres. La mode m’interpelle car elle naît d’un désir d’échapper à une réalité banale ou maussade. Puis il faut dire que dans la haute couture on peut voir des choses belles à tomber. Votre dernier achat coup de coeur ? Un pantalon en cuir Steffi Crown, clouté aux genoux, créé par mon amie Stephania Ayiotou. J’aime beaucoup la marque ACNE, et je suis aussi assez addict aux vestes IRO, très bien coupées. Vous partez en vacances cet été ? Je ne sais pas encore, il était peut-être question de louer un bus avec mon ex roommate de Los Angeles gréco-colombienne pour traverser la jungle en Colombie ! Sinon je me dis que je pourrais profiter de mon temps libre pour passer le permis moto, comme ça je pourrais jouer les bad ass dans des films d’action. Et enfin, quels sont vos projets pour la suite ? Pour l’instant des peut-être. J’aimerais retourner à Los Angeles. J’y ai vécu pendant 3 mois dernièrement. Là-bas, cette sensation me prend au ventre dès que j’atterris : tout semble possible. Propos recueillis par Enrique Lemercier Credit photo : Pauline Darley

Extraits de films avec Pom Klementieff : http://vimeo.com/user5489098/videos

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ZOOM CARNETS DE MARIAGE, ON TE DIT OUI !

À nous les filles on conte des histoires de princes et de princesses qui s’aiment et finissent leur vie ensemble. Qui n’a jamais entendu cette célèbre happy end : ils se marièrent et eurent beaucoup d’enfants... Ce que l’on ne nous dit pas en revanche, c’est qu’organiser un mariage c’est pas du tout cuit ! Les invités, le traiteur, le lieu, le choix de la robe et les crises familiales qui découlent de ce jour si merveilleux sont autant de facteurs à gérer et surmonter. Besoin d’un coup de pouce ? Ne rêvez pas, les fées et bonnes tantes de nos histoires d’enfance ne sont que fiction mais heureusement pour nous, elles laissent place à des Wonder Woman modernes nommées plus vulgairement des wedding planners ! Venu des Etats-Unis autour des années 2000, ce métier prend de plus en plus d’importance en France. Si l’Insee estime que 241 000 mariages ont été célébrés dans l’Hexagone en 2011, environ 20% d’entre eux sont pris en charge par des wedding planners. Lequel choisir ? Pose Mag ne fait pas de miracle les filles ! C’est à vous d’en sélectionner quelques uns et de composer votre « popotte »! Mais nous, c’est vrai, on a eu un gros coup de cœur pour Carnets de Mariage. Cette société, basée à Croisy-sur-Eure, a vu le jour il y a 2 ans. Portée par deux collaboratrices, Frédérique, chargée du relationnel et du choix des prestataires, et Céline, plus axée sur la déco et la création d’un look qui vous ressemble, Carnets de Mariage se plie en quatre pour transformer cet événement en un jour unique, idyllique et à votre image. Leur leitmotiv : détendez-vous, on s’occupe de tout ! Leur atout majeur : une créatrice de mode et une équipe de couturières à votre disposition ! Céline de Monicault est une styliste qui a fait ses armes dans les maisons Kenzo et Sonia Rykiel. Elle nous propose une collection de jupes et hauts parfaits pour votre grand jour. 80


Mais là où on dit « waahouuu » c’est que les différentes pièces de couture sont « personnalisables, interchangeables et réutilisables ». Vous êtes perdues ? Je m’explique : la collection sur mesure peut être ajustée selon vos désirs avec des breloques, paillettes, pans de tulle et autres broderies. Voila de quoi être la plus belle tout en évitant le style « meringue » ! Le but de cette collection ludique est de pouvoir changer de tenue au fil de la journée et selon votre humeur. On commence avec un haut et une jupe pour la cérémonie puis, au fil de la journée, on intervertit les pièces pour finir dans un ensemble complètement différent. Et puisque la créativité de Céline est sans limite, elle a conçu ces vêtements afin que l’on puisse les reporter au quotidien ; avec un jean par exemple (si si ! je vous jure). Cette idée lui est en fait venue de sa grand-mère qui avait teint sa robe de mariée afin de pouvoir la remettre pour une soirée. Une pierre, deux coups : on évite la cata de la robe qui jaunit dans un placard et on peut raconter encore et encore son mariage aux jalouses qui bavent sur votre top ! Le mieux dans tout cela, c’est qu’elle bosse sur une seconde collection, plus importante, qui intégrera les hommes, les enfants et même les témoins et les mamans. Hop Hop ! On jette un coup d’œil avec bichou sur le site internet www.carnetsdemariage.com et on fait comprendre à nos mecs qu’ils n’ont plus d’excuse pour faire leur demande ! Juliette Cany Credit photo : http://www.carnetsdemariage.com/ 81


HOMMES, FEMMES, LES 10 CONTRARIETES MAJEURES DE NOTRE QUOTIDIEN Etre femme ne consiste pas uniquement à véhiculer une image glamour ; ce sont aussi des contraintes quotidiennes, une bonne gestion boulot/maison, une grosse part de maternité à assumer et un désir de préserver son couple sans trop de heurts. Les hommes vous diront que la femme est lunatique, râleuse, boudeuse, insatisfaite permanente… Soit ! Mais qu’en est-il vraiment de notre quotidien, de ces journées trépidantes que l’on s’impose volontairement pour ne pas remettre à demain, ce que l’on peut faire le jour même ? 1. Qui se lève la première le matin pour préparer le petit déj ? L’un après l’autre et en fonction de leur emploi du temps, chacun vient prendre place autour de la table, puis disparaît furtivement dans la salle de bains, vous confiant sans mot dire une table mi beurrée, mi confiturée à débarrasser. 2. Une fois l’accès libre, à votre tour, vous courez sous la douche tout en refermant les divers flacons de gel douche et shampoing et prenez soin d’essorer les gants de toilette. Vous attrapez ensuite la serviette humide pour vous essuyer, désespérée de constater qu’il aurait suffit d’appuyer sur le bouton du sèche-serviettes pour bénéficier d’une éponge sèche et chaude. Tout en vous maquillant, vous nettoyez le lavabo et rangez les différents produits déposés ça et là, par toute la famille.

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MODE D’EMPLOI ! 3. Il est convenu, depuis des décennies, que chacun 7. C’est parti pour la réunion ! Les avis divergent mais est responsable de sa chambre. Mais la réalité est vous tentez néanmoins de justifier vos arguments telle que vous ne pouvez envisager de quitter la face à cette majorité masculine. La fosse aux ours maison, sans tirer sur les couettes, regonfler les vous oblige malgré vous à faire preuve d’autorité oreillers, ranger les pyjamas et déposer le linge tout en masquant une agressivité sous-jacente. sale dans le panier. Sourire et humour sont vos atouts majeurs, ne l’oubliez jamais ! Les échanges s’éternisent et 4. Sur le trajet de l’école ou de votre bureau, vous guettez votre montre, en espérant une issue vous ne pouvez vous empêcher d’insulter un rapide, car les enfants vous attendent à la sortie automobiliste, un piéton inconscient ou un cycliste de l’école. qui peine à monter la côte et zigzague tant et plus. D’ailleurs, que fait-il déjà sur les routes à 8. Un sprint jusqu’au parking de votre entreprise cette heure-ci ? Il ne peut pas monter sur son vélo vous permet de vous dégourdir les jambes et le week-end comme tout le monde ?... d’arriver à temps pour récupérer les petits. Une fois dans la voiture, ils ne cessent de s’agiter et de 5. Au bureau, votre programme était fixé à l’avance s’exprimer dans un flux continu. La discipline est et vous comptiez bien boucler ce dossier avant donc si stricte en milieu scolaire, pour éprouver à midi pour la conférence de 14h00. N’aviez-vous ce point un réel besoin de se lâcher intensément pas envisagé les fameux « impondérables » qui une fois les cours terminés ? bousculent sournoisement votre planning ? Grrrr ! 9. Nous arrivons à la plage horaire la plus intense de la journée : devoirs, lessives à étendre, repas à 6. L’heure du déjeuner a sonné : direction la grande préparer, douches des enfants,… Le tout ponctué surface la plus proche pour faire quelques de quelques appels téléphoniques de nos proches. courses, votre sandwich à la main. Vous slalomez Le « chef de famille » n’est toujours pas rentré ! à merveille entre les caddies et courez de rayon Chef ? N’est-ce pas celui qui coordonne ?... Ne en rayon. En un temps record, vous arrivez serait-ce pas nous en l’occurrence ?... enfin aux caisses. Le constat est désolant. Une majorité de retraités se presse devant et derrière 10. Tout le monde est enfin réuni pour le dîner ! vous. Vous en déduisez qu’ils le font exprès et Chacun débarrassera son couvert, le glissera vous avez entièrement raison ! Ils adorent les dans le lave-vaisselle et s’en retournera à ses heures de pointe et vous savez pourquoi ? Cet occupations personnelles, jusqu’au couvre-feu. hypermarché est le lieu idéal pour rencontrer Vous vous installerez alors au salon pour regarder du monde et échanger quelques mots au détour un film ou repasser devant une émission sportive d’un rayon. Faire les courses devient une sortie choisie par votre homme (vive le foot !). Après quotidienne agréable ! Vous verrez dans quelques quoi, vous rejoindrez votre chambre à coucher années, vous ferez de même ! (jamais !) sans vous faire prier et vous glisserez sous votre couette avec délice. Retour au bureau avant la reprise effective. Un café dans une main, une cigarette dans l’autre, vous vous Si, après lecture de cette chronique, vous ne vous accordez enfin deux minutes de répit. Humm, c’est si reconnaissez pas dans ce portrait « marathon bon ! quotidien », n’hésitez pas à m’écrire… Je m’inscrirai rapidement à un stage de « gestion du temps » !

Armelle H.

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RENCONTRE THE YOUNG PROFESSIONALS

TYP

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De la musique entraînante, un concept innovant, il ne nous en fallait pas plus pour craquer pour The Young Professionals ! Leur premier single « TYP D.I.S.C.O » vous fera sans aucun doute danser tout au long de l’été. Ce titre, élaboré autour d’un sample du célèbre titre du groupe Ottawan, est une vraie réussite. Et pour avoir eu la chance d’écouter leur album en avant-première, les autres chansons sont aussi efficaces. Nous avons profité de leur venue en France pour les rencontrer dans un bureau (customisé aux couleurs de TYP) de La Tour Montparnasse à Paris. Ils étaient accompagnés de l’artiste Uriel Yekutiel, avec qui ils collaborent régulièrement. Le contraste entre les deux membres du groupe, à l’apparence classique, et l’étonnant personnage qu’est Uriel est d’ailleurs surprenant. Mais c’est aussi cela qui fait toute l’originalité du groupe.

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Je pense qu’on vous pose souvent la question mais pourquoi ce nom « The Young Professionals » ? C’est la première chanson qu’on a écrite ensemble même si ce n’est pas exactement pour cette raison qu’on l’a choisi. Après avoir travaillé un an sur ce projet, on trouvait que c’était la meilleure façon de décrire cet album : la vie des occidentaux. Les jeunes gens des grandes villes axés sur leur vie professionnelle, très impliqués dans l’argent, la technologie ; adorant et détestant à la fois. Nous écrivons surtout sur cette vie là mais dans une relation amour-haine ; en faire partie mais réaliser qu’on y trouve aussi des inconvénients ; vouloir y être bon et créatif et en même temps avoir envie de vivre à la campagne. Il y a l’expression « young professionals » qui vient de l’Amérique des années 80. C’était la façon sérieuse, légitime de décrire certaines personnes. Mais pour nous, c’est à la fois sérieux et pas sérieux. Et quand vous aurez 20 ans de carrière derrière vous, il faudra peut-être changer de nom, non ? (Rires) Juste « The Professionals » ou peut-être « The Old Professionals » ! C’est une bonne question ! Ca n’a pas vraiment à voir avec l’âge, c’est plutôt un état d’esprit. Ma mère est une professionnelle très jeune et elle a 74 ans, vous savez ! C’est plus une question d’idées et de croyances que d’âge. Que faisiez-vous tous les deux avant la formation de TYP ? Johnny : J’ai travaillé avec plusieurs artistes et chanteurs sur leurs albums et mon album est une coopération avec plusieurs différents artistes d’Israël. Ivri : J’ai déjà une longue carrière musicale en Israël. J’ai sorti 5 albums studio et 1 DVD-CD live. J’ai aussi produit quelques albums pour d’autres artistes et j’ai écrit la musique de 3 films. Si vous deviez arrêter la musique un jour, vers quoi vous dirigeriez-vous ? C’est une question difficile. Tous les deux, nous faisons de la musique depuis l’âge de cinq ans. Ivri : Jusqu’à l’âge de quinze ans, je voulais être basketteur mais il y avait quand même la musique. Et puis à quinze ans, j’ai réalisé que je ne le serais jamais et la musique est devenue beaucoup plus importante. Si ce n’était pas la musique, j’aimerais faire quelque chose d’autre dans l’art, comme designer…. Johnny : Je serais chef ou quelque chose comme psychanalyste….

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Lorsque que l’on vous voit tous les deux, vous donnez l’image de deux garçons sérieux, alors que votre univers artistique est très décalé. Est-ce que ce décalage est fait exprès ? Oui, c’est fait exprès. On veut montrer la dualité de ce que nous pensons que la vie est. Que ce soit à Paris, Tel-Aviv, Berlin ou New York, nous vivons des vies très similaires avec des intérêts et des activités similaires. Il y a un côté que l’on montre et celui que l’on ne montre pas. Il y a la propreté et il y a la saleté. Il y a la même dualité avec le sérieux. On aime faire les idiots. C’est être suffisamment intelligent pour savoir que vous jouez les idiots. Pour nous, tout est une question de degrés. C’est pourquoi on a tellement aimé travailler avec Uriel car il est si différent de nous. Presque comme un alter ego. Justement, en parlant d’Uriel Yekutiel, qui vous accompagne aujourd’hui et que l’on a vu entre autre dans votre clip « TYP DISCO », comment est née cette collaboration ? J’étais assis avec Guy Sagi (directeur de la video TYP) en train de prendre un café et on a commencé à lui montrer des trucs sur TYP et ça lui a bien plu. Il nous a demandé si on voulait faire une vidéo et on lui a répondu “ pourquoi pas !”. On a commencé à travailler et à chercher des trucs sur internet. Et là, on a vu Uriel dans des clips de fêtes gay à Tel Aviv. On a adoré son personnage et le fait que ce soit nouveau. Ce n’est pas un garçon, ce n’est pas une fille. Il n’est pas non plus un drag queen. Pour nous, c’est un concept complètement neuf. C’est un mélange des genres mais d’une façon différente. On a bien aimé et on a pensé que ce serait cool de travailler avec lui alors on l’a appelé. Il était super content et voilà......C’est comme ça qu’on a commencé à travailler ensemble. Maintenant il danse dans nos spectacles, il amène une super énergie et on se marre bien. Vous dites que « Nous créons du neuf, toujours base sur de l’ancien. ». Pouvez-vous nous expliquer ce choix ? Le côté technique de notre musique, c’est le sampling. On adore sampler. Pour nous, si on peut sampler Ottowan et à partir de cela, écrire une nouvelle chanson, c’est prendre quelque chose qui fait partie de notre culture et de notre histoire. J’écoutais Ottowan et leur chanson DISCO quand j’avais 6 ans, donc ça fait partie de qui je suis. C’est super qu’aujourd’hui on puisse s’en servir pour faire quelque chose d’autre avec. C’est ça qu’on aime: prendre quelque chose et en faire autre chose. L’art de nos jours est toujours basé sur de l’ancien.

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Pensez-vous qu’un jour vous aurez simplement envie de créer quelque chose de nouveau ? On ne sait pas. On ne sait jamais ce qu’on fera le lendemain alors on verra bien. Mais aujourd’hui en tant qu’artistes on veut rendre hommage à ce qui était là avant nous. On trouve que c’est important. Quand des musiciens comme Stockhausen par exemple ont commencé à faire de la musique contemporaine au début du siècle, ils sont arrivés et ont dit “ Merde au passé ! On veut tout effacer et faire de la musique complètement nouvelle, basée sur rien.” Nous on dit: Ok, c’est bien! Mais ce n’est pas ce qu’on a envie de faire. On ne dit pas “ Merde au passé !” mais utilisons le, servons nous-en et créons quelque chose de neuf avec, amusons nous avec et intégrons le dans ce que nous faisons. Beaucoup de nouvelles choses aujourd’hui sont la combinaison de plusieurs choses qui ont déjà été créées auparavant. Voilà comment nous essayons de créer du neuf en prenant grand soin du vieux. Vous avez fait un cover du titre « Video Games » de Lana Del Rey. Pourquoi ce choix ? Tout d’abord parce qu’on adorait la chanson. La première fois qu’on l’a entendue, elle n’avait que 300 000 vues sur YouTube. C’était bien avant l’engouement que c’est devenu maintenant. C’était le tout début et quand on a vu la video, on s’est dit “waoww!”. C’est vraiment une belle chanson et une belle video. Ca nous a plu et aussitôt on a su ce qu’on ferait avec cette chanson. On l’a ressentie comme une chanson rock. On l’a entendue d’une façon totalement différente. Est-ce que Lana vous a fait un retour au sujet de ce cover ? Non, on ne sait pas. On espère que ça lui plaît. Pour finir, un petit mot en français pour nos lecteurs? Le mot français qu’on aime bien, c’est « très cool ». En fait, notre avocat est de Belgique. Chaque fois qu’on le voit, on commence toujours la conversation en français. Alors on sait dire : Bonjour, comment ça va ? Très bien et toi ? Ca démarre toujours comme ça et après on passe à l’anglais ! Propos recueillis par Maxime Stange, Corinne Garcia et Pauline Garcia Traduction : Corinne Garcia et Pauline Garcia Photographes : Pauline Darley et Maxime Stange

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Retrouvez toute l’actualité de TYP, sur Leur site officiel : http://www.typband.com Leur page Facebook : typband

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TENDANCES LE NAIL ART,

FAITES DE VOS ONGLES UNE OEUVRE D’ART Vos ongles... Dès votre plus jeune âge, vous vernissiez les petites saucisses knacki qui vous servaient de doigts en rouge pour faire comme maman. Ado, vous expérimentiez les associations les plus improbables : alternances de noir et de blanc nacré façon touches de piano, rayé rose et bleu ou encore noir avec des paillettes argentées (vous croyiez réellement que vos ongles allaient échapper à l’âge ingrat ? Naïve va !) Jeune femme, vous faisiez votre première vraie manucure et pensiez que les faux ongles à bout carré étaient le must de la classe à l’américaine... Aujourd’hui, on joue plus sur la couleur que sur le graphisme, on laisse l’ongle ovale et arrondi et on le pare de couleur pop ou pastel ! Mais allons encore plus loin ! Les spécialistes du marketing du vernis ne manquent pas d’imagination pour que nos ongles nous volent la vedette ! Krystel Madelaine

Le patch Imprimé animal, fleuri ou aztèque (le must) le patch vous permettra un look ongulaire unique mais éphémère, idéal pour une soirée.

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L’effet craquelé LA nouveauté du moment grâce à une réaction chimique, la première couche de vernis se craquelle pour donner un chouette effet déclinable à souhait ! credit photo : OPI


Le vernis magnétique grâce à un procédé que je ne tenterai pas de comprendre, les particules de fer migrent et ça donne cet effet dégradé credit photo : www.tokyobanhbao.com

La French manucure revisitée on ose les duos de couleurs, le bout noir sur base crème, bref tout est permis ! credit photo : www.absolutelyglamourous.fr

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! T I D TER

A Eviter ! Un conseil, si votre créativité artistique vous pousse à faire ça, mieux vaut vous mettre à la peinture pour assouvir vos envies ;-) 93


INTERVIEW PAMÉLA HUTE

Pamela Hute. Si ce nom ne vous dit rien, ce ne l’est plus pour longtemps ! Une voix grave et suave, des textes en anglais, des sonorités pop électro et du rock mélancolique porté par une chanteuse au style british androgyne. Tout à fait le genre d’univers musical à se retrouver comme bande originale d’un film tant il vous transporte ! Alors pour en savoir plus sur cette « leader » atypique, le rendez-vous était pris pour lui poser quelques questions : 94


Lorsque tu étais adolescente, tu avais créé un groupe de pop-rock, puis tu as arrêté pendant quatre ans. Pourquoi cette pause ? Avant même de monter mon premier groupe avec des potes, quand j’étais plus jeune, j‘étais déjà une passionnée de musique. Au collège, je voulais vraiment en monter un, j’avais envie de fédérer, d’être leader d’une bande de musiciens mais c’était des trucs d’ado ; rien de très sérieux. Ensuite, j’ai voulu mettre un peu la musique entre parenthèse pour me consacrer davantage à mes études supérieures (Sciences Po). Mais, ma passion m’a rapidement rattrapée et j’ai recréé un groupe qui est la base du groupe actuel. D’où vous vient cette passion pour la musique ? Je pense que le fait d’être fille unique a beaucoup contribué à la construction de mon univers et à la découverte de la musique dans son sens large. Ba oui, fallait bien que je m’occupe ! Du coup, j’écoutais beaucoup la radio, je me plongeais dans la musique, je m’amusais à me projeter en tant que star, à préparer mes interviews, etc. Dès l’âge de 10 ans j’adorais la batterie, j’écrivais des petits textes et je me suis mise à la guitare. J’ai commencé par la classique puis j’ai enchaîné sur la folk, l’électrique … Je suis quelqu’un de solitaire et j’aimais bien ces moments, où plus jeune, je m’isolais dans ma bulle pour écouter de la musique. J’attendais avec impatience les trajets en voiture quand on partait en week-end, pour écouter ma cassette des Beatles pendant des heures ! Et il y a aussi le fait que je n’aime pas faire de reprises. Donc j’ai du assez rapidement me mettre à réfléchir et développer mon propre style, mes textes, etc. Comment définir ton univers musical ? Je suis imprégnée du rock anglo-saxon. J’aime travailler la mélodie dans un univers rock, mélancolique et un peu dark, mais tout à la fois rythmé et gai. Le son du groupe est très représentatif du trio que nous formons. Notre musique est simple mais on met l’accent sur la mélodie. Chaque personne et instrument du groupe sont identifiables. Les deux autres membres du groupe ont aussi apporté leurs influences : Ernest a un côté très fifties, jazz et le synthé d’Igor apporte une touche très quatre vingt. J’apprécie que les univers/ambiances soient différents, selon que vous écoutez en live ou l’album enregistré en studio. Quels sont les artistes qui t’inspirent ? Les Beatles seront toujours un des groupes qui feront partie de ma vie. Ils me suivent depuis que je suis jeune. Mais je suis une trentenaire donc forcément Nirvana et Blur ! C’est fascinant comme Nirvana a un côté sauvage et pourtant n’a fait que des tubes. J’aime aussi Jack White pour l’esthétique globale ou Arcade Fire qui est un groupe indé qui remplit des stades.

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Et si tu devais en choisir un pour un duo ? Comme ça je ne pourrais pas te dire. En fait, je fonctionne au coup de cœur même si les univers musicaux sont différents des miens. J’ai besoin de créer des liens, de connaître la personne, de m’approprier l’univers. Ce qui prime c’est la personnalité de l’artiste, ce que je peux avoir en commun avec lui, en dehors aussi des aspects musicaux. J’ai fait un duo avec Bidibulle qui a un univers assez différent du mien, mais c’est quelqu’un que j’aime beaucoup et le mélange de genre a super bien fonctionné ! Idem pour Shaka Ponk. En quoi cet album sera-t-il différent du premier ? Il est sûrement plus pop et plus construit et comme on est pas mal influencé par la pop, on s’est dirigé naturellement vers cet univers pour cet album. Je pense qu’il est moins brut, peut être plus canalisé au niveau des énergies. Et pourquoi le nom « Bandit » ? A cause de l’histoire d’un jeune fugitif américain, Colton Harris, qui a passionné les foules il y a quelques temps. J’ai adoré le personnage et tout ce que cela raconte : Son surnom de « bandit/cambrioleur aux pieds nus » m’a inspirée pour la chanson running away et j’aime ce thème romantique de Bonnie and Clyde, des opposés rassemblés … Tu as un look très moderne et plutôt atypique. Est-ce que tu accordes de l’importance à ton image ? Oui, bien entendu que je prête une importance à mon image. Je ne dirais pas que je suis une fashion victime et nos looks (le mien et celui des aux autres membres du groupe) ne sont pas créés de toute pièce : ce sont vraiment nos identités. Mais nous faisons attention à nos styles et nous aimons les travailler. Nous sommes tout à la fois différents et complémentaires. L’un est très fifities, l’autre très quatre vingt. Personnellement, je suis très rock anglais classique, pantalon cigarette, etc…

Est-ce que la mode est quelque chose qui vous intéresse ? Quels sont tes marques ou créateurs préférés ? Je ne sais pas si je peux dire que la Mode m’intéresse en tant que telle. Je fais mon shopping seule dans les grands magasins comme le Printemps. Mais le monde de la mode et de la musique sont liés. Donc forcément je vais me diriger vers un certain style et essayer de travailler l’esthétique.

Parlons un peu de la scène. Est-ce que tu appréhendes encore avant de faire un concert ? La scène c’est vraiment très complémentaire du studio pour moi. Et j’adore être en concert, je me donne à fond pendant cet instant avec le public. J’aime ce moment si particulier, juste après le concert, quand t’a toute l’adrénaline qui n’est pas encore retombée, que tu viens de finir, que tu es encore super excitée et sur un petit nuage, parce que ça c’est super bien passé sur scène. C’est comme une drogue en fait !

J’aime beaucoup les chemises Bob Carpenter qui correspondent bien à mon look androgyne ou bien The Kooples ou Paul Smith .

Quel rapport entretiens-tu avec tes fans ? De très bons rapports ! C’est un public qui nous suit

J’aime bien être habillée de manière adaptée à la scène. C’est important que l’univers du groupe ressorte aussi dans nos tenues !

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depuis longtemps, qui écoute vraiment ce qu’on fait. Ils sont assez pointus et en redemande. Est-ce que tu es présente sur les réseaux sociaux ? Oui j’y suis! Twitter, facebook … et je réponds moimême sur mes différents comptes ! J’aime bien, je trouve ça très gratifiant ! Quels sont les prochaines étapes avant la sortie de l’album ? L’album sort fin août et dès le mois de septembre on va commencer à faire de la scène. Donc avant ça, afin d’assurer la promo, je fais des interviews !

Et enfin, que peut-on vous souhaiter pour la suite ? Je suis impatiente que l’album sorte ! J’ai hâte de faire des dates, de pouvoir « concrétiser » tout ce travail réalisé en studio et de pouvoir enfin le partager avec le public. Donc ce qu’on peut me souhaiter de mieux c’est de vivre de ma musique et d’être épanouie dans ma vie d’artiste ! Propos recueillis par Cécile Réaubourg Credit photo : Fabrice Nourry

Retrouvez toute l’actualité de Paméla HUTE sur Son site officiel : http://www.pamelahute.com Sa page Facebook : THEHUTE

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ZOOM LES NOUVEAUX ATELIERS

L’arrivée des beaux jours annonce la saison des mariages. Entre votre meilleur ami, votre sœur, votre cousin, l’amie d’enfance de votre moitié, votre boîte aux lettres n’en finit pas de déborder avec tous ces faire-part. Niveau tenue, il va falloir assurer ! Nous les filles, nous écumons tous les magasins et ventes privées du moment à la recherche de la perle rare qui saura nous sublimer le temps d’une journée. Et vous messieurs, une idée de ce que vous allez porter ? Je vous vois déjà froncer les sourcils. Le shopping, ce n’est vraiment pas votre truc. Pour un mariage, c’est pire que courir un marathon ! Alors pourquoi traverser la ville et le net pour trouver un costume, quand la solution est à portée de main ? Pose Mag vous présente vos nouveaux alliés : Les Nouveaux Ateliers. La marque propose un concept innovant qui rend le sur mesure haut de gamme accessible à tous. Une véritable révolution dans l’univers de l’habillement. En poussant la porte de la boutique, vous serez pris en charge par des stylistes qui vous guideront à chaque étape de la création de votre vêtement sur mesure. C’est le moment de personnaliser à l’infini votre costume comme bon vous semble, avec plus de 400 tissus 100% naturel et des détails stylistiques pour tous les goûts. Vous passerez ensuite dans une cabine très spéciale, capable de retranscrire en moins d’une seconde 200 points de mesure du corps, et en 3D s’il vous plaît ! La finalisation de votre chemise ou de votre costume se fera en compagnie du styliste. Votre tenue sera créée et livrée dans un délai record de 3 semaines, tout cela grâce à la précision des mesures. Vous pouvez aussi commander directement en ligne via un module de personnalisation conçu pour réaliser votre vêtement idéal. Vos mesures précédemment scannées sont enregistrées pour être réutilisées à chaque nouvelle création. Fini les vestes et pantalons mal taillés, vous n’aurez plus peur de vous transformer en pingouin. Votre ensemble ne ressemblera à aucun autre, il sera à votre image. Vous allez me dire que cette merveille a un coût ? La force des Nouveaux Ateliers réside aussi à ce niveau-là : à partir de 49 € pour la création d’une chemise sur mesure, à partir de 290 € pour la création d’un costume sur mesure. Les prix varient en fonction de la gamme de tissus choisie. Pour nous éviter d’être jalouses, Les Nouveaux Ateliers ont le projet d’élargir leur offre avec le lancement d’une collection femme et de se développer en province. Si le futur marié n’a toujours pas son costume pour le grand jour, n’hésitez pas à lui souffler l’idée. Les Nouveaux Ateliers l’accompagneront dans la préparation de l’événement le plus marquant de sa vie… Gaëlle Coulombeau 98


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Chemise Margiela vintage

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LUDIVINE PHOTO RACHEL SADDEDINE MAKE-UP & HAIR FÉLIX PUGET STYLISME ANAÏS DELCROIX

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Veste Anet Vintage Club, Collier H&M

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Chemise Moises Portella, boucles d’oreille Jules & Lily

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Body Anet Vintage Club, bracelet Midnight Rendez-vous, Lunettes Vintage

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INTERVIEW LUDIVINE On dit souvent que le monde est petit et pour preuve, il y a quelques mois, un membre de l’équipe Pose Mag m’avait fait découvrir une jeune artiste nommée Ludivine. Sur sa page Facebook, on pouvait écouter quelques reprises ainsi que son titre original « Oh Oh », sur lequel j’avais complètement craqué ! Quelle ne fut donc pas ma surprise lorsque j’ai retrouvé Ludivine à la télévision lors de la diffusion de l’émission The Voice sur TF1. Sa prestation durant le casting avait séduit les quatre jurés et c’est Garou qu’elle avait choisi comme coach. Hélas, la pétillante Ludivine a été éliminée lors des battles mais bonne nouvelle, elle ne compte pas en rester là et nous prépare donc un premier album. Chanteuse, mais également modèle, nous lui avons donc proposé de prendre la pose devant notre photographe et nous en avons profité pour la questionner au sujet de sa participation à The Voice, son album, ses futurs projets... Quel a été ton parcours artistique jusqu’à aujourd’hui ? J’ai commencé à étudier la musique vers l’âge de 6 ans. Mes parents m’ont d’abord inscrite en cours de solfège, puis j’ai appris le violon pendant plus de 4 ans. Je me suis ensuite mise au piano. J’en rêvais depuis longtemps puisque j’avais toujours voulu chanter. Je pouvais donc enfin m’accompagner, écrire et composer. Je jouais mes propres chansons en concert dans ma ville dès l’âge de 12 ans ! A 18 ans, j’ai quitté Annecy pour trouver du travail à Paris, mais comme j’avais les pieds sur terre, je me voyais plutôt travailler dans l’ombre. J’ai beaucoup diversifié mes expériences et mes apprentissages afin de ne jamais me retrouver victime d’une quelconque crise. J’ai donc été choriste, chanteuse lead dans de jolis spectacles/soirées privées/bals, pianiste pour d’autres artistes, meneuse de revue en cabaret, voix off de publicités TV et radio, j’ai chanté des jingles comme ceux d’NRJ pendant plusieurs années et des dessins animés Disney, j’ai composé des musiques de pubs, de téléfilms et de films, que j’ai interprétées. J’ai aussi été mannequin, un peu malgré moi au départ, puisque ma destinée était la musique, bien avant que le mannequinat m’ouvre ses portes. D’où t’est venue cette passion pour la musique ? D’aussi loin que je me souvienne, vers l’âge de 4 ans à peu près, je voulais déjà être chanteuse et musicienne. C’était comme une évidence ! Mes parents n’ont jamais entendu autre chose de ma bouche que : «Je veux être

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chanteuse». C’est un don du ciel, une évidence et une chance. Certains mettent souvent du temps à savoir ce qu’ils veulent. Moi c’était tout tracé. :) Tu as déclaré que c’était TF1 qui t’avait approché pour te proposer de participer au casting de The Voice. Comment s’est faite cette approche ? En 2011, j’avais travaillé sur la musique du téléfilm «La loi selon Bartoli», série dans laquelle une comédienne jouait le rôle d’une chanteuse. Les scènes des concerts de la série étaient en fait chantées par moi. Il s’agissait de versions réarrangées de chansons très connues, mais «à ma sauce». TF1 avait adoré. Quand ils ont commencé les castings pour «The Voice», ils ont pensé à moi et m’y ont inscrite. Est-ce que tu as dit oui tout de suite ? Au début, j’étais plutôt réticente. J’étais en pleine tournée en tant que choriste. Je ne m’imaginais pas entrer dans la lumière et aller au devant de la scène. Et puis j’ai finalement accepté en me disant qu’il était peut-être temps pour moi de me mettre un coup de pied aux fesses, et de tester mon impact sur le public. Est-ce que tu regrettes d’avoir participé à cette émission ? Pas du tout. Participer à «The Voice» a été une révélation pour moi. J’ai reçu tellement de soutien et d’amour de la part du public, qu’il est né en moi une force et une volonté incroyable de mener à bien mon propre projet.


Veste et ceinture Anet Vintage Club, Tutu Jules & Lily, Collier Donut Calourette,

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Si tu ne devais retenir qu’une chose positive par rapport à The Voice, ça serait quoi ? Cette fameuse révélation ! Mais aussi les rencontres avec les autres candidats. La plupart d’entre eux avaient déjà leurs propres projets depuis bien longtemps. Les regarder se défendre individuellement a été une grande leçon pour moi. Je ne vois plus les chanteurs de la même façon. Surtout ceux qui revendiquent tout un univers, en portant leurs projets seuls, à bout de bras ! Quel courage ! Et une chose négative ? Le plus négatif pour moi dans cette histoire, c’était le stress dans lequel je me suis retrouvée avant les émissions. Je faisais tout pour le cacher, mais j’étais terrifiée et c’était carrément douloureux. J’avais si peur! hahaha C’est Stephan Rizon qui a gagné. Est-ce que tu penses que cette victoire est méritée ou bien auraistu préféré voir quelqu’un d’autre à sa place ? De manière générale, le niveau des chanteurs dans «The Voice» était tellement incroyable, que le choix du public et des coachs n’étaient du coup qu’une question de sensibilité personnelle. Stephan est un très bon chanteur et il a fait l’unanimité auprès du public. Je l’en félicite et lui souhaite une belle et longue carrière. J’avais, bien sûr, des chouchous dans l’émission. Mais à mon grand regret, ils ont tous été éliminés avant la finale. :) Après la diffusion, est-ce que cette médiatisation a changé ton quotidien ? (regard des personnes qui te reconnaissent, fans, détracteurs...) Dès la première diffusion, l’engouement autour de moi a été brusque et plutôt surprenant. Je ne m’y attendais pas. Aujourd’hui, avec Internet, on peut trouver un peu de tout sur tout le monde. Je ne pensais pas que les gens seraient aussi curieux. Ils ont donc découvert mon passé de mannequin, et, pour une raison que j’ignore, ont éprouvé le besoin de remettre ma carrière de chanteuse en question, parce que j’avais été mannequin. J’ignore ce qui motive ce raisonnement étonnant. Je suis plutôt flattée qu’on m’ait trouvée jolie. Je prends soin de moi parce qu’en tant qu’artiste c’est important (si je faisais un métier plus anonyme, je m’empiffrerais de cochonneries en permanence et je serais énoooorme !!) Je suis si gourmande ! La plupart des gens me jettent la pierre en disant que mon passé de mannequin pouvait

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nuire à ma carrière de chanteuse. Je ne comprends pas pourquoi, au contraire. Selon moi, un artiste véhicule aussi une image, autant qu’elle soit agréable à regarder ! Sinon, mes proches n’ont pas changé et se sont amusés de tout cela avec moi. J’ai néanmoins reçu beaucoup de messages de soutien, et heureusement, sinon je ne serais pas là où j’en suis aujourd’hui. Est-ce que ce n’est pas paradoxal de participer à une émission comme The Voice, où c’est la voix qui est jugée, alors qu’ensuite tu mets bien ton physique en avant ? Le concept «The Voice» laisse sa chance à TOUT LE MONDE au départ. Et c’est fantastique. Bien sûr, pour la suite, on cherche aussi des personnalités. On ne pouvait pas baser une émission toute entière sur la voix uniquement. Toi qui aimes donc les vêtements, quelles sont tes bonnes adresses shopping ? J’ai l’immense chance d’avoir accès à des showrooms de haute couture. On me prête de très belles pièces pour des shootings ou les émissions de télé et je rachète parfois les pièces en ventes privées. Le reste du temps, je chine beaucoup sur Internet, et dans les boutiques comme BCBG MaxAzria, Maje, Zadig et Voltaire mais aussi Zara, Mango et H&M pour les basics. La pièce de ton armoire dont tu ne pourras jamais te séparer ? Mon sac à main Barbara Bui et mes bottes ASH ! Revenons à la musique, tu es en pleine préparation de ton album. Est-ce que tu peux nous dire quel style musical on va pouvoir retrouver dans ce premier opus ? Mes influences sont diverses et variées, mais je m’oriente vers de la variété française pop/rock mélangée à quelques sons électro et vintage. C’est la mixité qui crée la richesse. J’espère que cette «cuisine» aura son petit effet !

SES AC


Quelles sont tes inspirations musicales ? J’écoute de TOUT sans exception. Je m’inspire de tout ce que j’entends. Les styles varient en fonction de mon humeur. Quand je fais du sport, j’aime les sons actuels, électros et rythmés qui me mettent la pêche ! Chez moi, pour me détendre, j’écoute des choses plus calmes. Il m’arrive d’avoir envie de reécouter les tubes des années 80, ou encore le rock des années 70. J’aime varier les plaisirs. Et si tu devais choisir un artiste pour enregistrer un duo pour ton album... J’adooooooorerais partager une chanson avec Robbie Williams ou Lenny Kravitz ! Quels sont tes projets pour cet été ? Je pense que l’été sera studieux. J’aimerais avancer sur mon album. Et pour la suite ? Seul l’avenir nous le dira ;) Enfin, un dernier petit mot pour nos lecteurs ? La vie est trop courte pour ne pas être vécue à fond. Alors n’écoutez pas les détraqueurs! Consommez la mode, la musique et Pose Mag SANS MODERATION !!! Je vous embrasse tous très fort. Propos recueillis par Enrique Lemercier Credit photo : Rachel Saddedine

CTUALITÉS Retrouvez toute l’actualité de Ludivine Aubourg Sur son site officiel http://www.myludivine.fr Sa page Facebook ludivineaubourgofficiel Sur Tweeter @ludivineoff 113


CHRONIQUE LA BEAUTÉ, C’EST CHER PAYÉ…

« Si t’es beau, tu paies plus d’impôts, si t’es moche, tu en gardes dans ta poche », tel pourrait être l’adage de Takuro Morinaga, économiste japonais qui comprend à n’en pas douter la psychologie féminine mieux que personne. La preuve ?

Revenons quand même sur la récente proposition de notre lady killer en puissance, alias Takuro de son petit nom. Ce professionnel des chiffres est parti d’un constat simple : dans son pays, les hommes célibataires sont moins riches que les hommes en couple, et bien souvent ceux qui rament pour trouver la belle qui ira à leur bras sont moins beaux que ceux qui ont réussi à pécho. Non seulement le mec a une sale gueule, mais en plus il n’a pas un sou pour tenter d’améliorer son physique désavantageux. La loose… Notre économiste a donc imaginé une mesure pour rendre les moches moins pauvres et donc plus attirants en baissant leurs impôts, et pour rendre les beaux gosses moins riches et donc moins attirants en augmentant leur somme dûe à l’Etat japonais, histoire de mettre tout ce petit monde sur un pied d’égalité, ou presque…

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Cependant, me diras-tu lectrice, un homme peut être plus Sim que Brad Pitt, et plus boulanger que Bill Gates, et avoir un charme dingue, une intelligence rare et un humour à concurrencer Gad Elmaleh, de quoi faire chavirer le cœur de plus d’une femme, non ? Non. Parce que nous les femmes, c’est bien connu, on aime le blé, le fric, le flouze, la thune, les billets qui affluent et qui recouvrent nos corps de sublimes créations. Pas vrai ? Oui, les Japonaises, comme nous toutes d’ailleurs, n’ont que faire d’yeux expressifs, de petites attentions riquiqui mais tellement jolies, de mains protectrices et d’amour au petit matin. Ce qu’elles veulent, c’est des amas de fringues et d’accessoires tendances qui coûtent un bras et quatre jambes, une vie plan-plan et ennuyeuse à mort mais où coule le champagne, où s’amoncellent les petits-fours et où les robes sont plus longues que les jambes. Démonstration ! Une femme, c’est comme une fourmi : c’est vénal. Qui ne s’est jamais dit « Je donnerais n’importe quoi pour avoir ces Roger Vivier aux pieds » ? Entre le voisin de palier au sourire ravageur, à la barbe affriolante et au style trendy cool hyper sexy façon Ryan-Gosling-je-fais-genre-de-pas-savoir-que-je-suiscanon-de-chez-canon, mais fauché au point d’acheter son vin chez Franprix, la femme préfère toujours le sosie d’Eddy Barclay (Eddie, rest in peace), pas folichon mais blindé jusqu’au menton ! Oui, nous les femmes, nous sommes les reines du compromis : toute ta vie tu feras semblant de t’éclater à des fêtes pourries, mais tu feras les boutiques à New York City… Une femme, c’est comme Carrie : ça veut un dressing. Le voisin de palier est certes très gentil mais il vit dans un studio. Je les mets où mes 3m2 de fringues et mes quinze paires de chaussures ? Hellooooooooooooooo ! Je veux bien faire des efforts mais je ne suis pas Mère Teresa. Mettre plusieurs fois la même tenue passe encore, mais toute sa vie ? Un minimum de glamour dans ce monde violent, pollué et vulgaire, bordel !

Une femme, c’est comme Gwyneth : ça mange pas des cochonneries. « Dis, j’ai pensé qu’on pourrait aller au Mc Do ce soir… ». Hein quoi ??? Au Mc Do ? Tu te fous d’ma gueule ? Est-ce que j’ai une tronche à m’enfiler des hamburgers pas frais et des frites qui ont baigné dans de l’huile dégueu pendant des heures ? Le voisin de palier est en effet super méga craquant, mais reste un peu gnan-gnan tel un ado heureux devant deux tranches de pain et un steak haché plus facile à mâcher. Merci, mais pour nous les femmes, dîner rime avec poisson grillé et légumes cuits à l’étouffée. Ça te fait pas kiffer ? Sans moi, tu iras te goinfrer ! Une femme, c’est comme Gabrielle Solis : ça a les ongles nickel et ça fait pas la vaisselle. Avoir des mains entretenues et un vernis qui n’est pas écaillé au bout d’une journée, c’est aussi vital pour une femme qu’avoir un cul rebondi. Le passage hebdomadaire chez l’esthéticienne est un impératif que même la mort d’un proche ne saurait décaler, parce qu’il faut bien être présentable devant le dieu auquel le défunt croyait ou devant le non-dieu qu’il ne vénérait pas (oui, on l’oublie trop souvent celui-là mais il est tout aussi important). C’est une question de respect ! Se respecter soi-même, c’est aussi ne pas s’adonner à de basses taches : toutes les composantes du ménage sont donc largement exclues de l’emploi du temps des femmes. Avouez, chers messieurs, que c’est bien dommage de payer une manucure 30 € pour qu’elle ne dure que quelques heures… Chers hommes, pour nous séduire, oubliez donc la carte du bellâtre attentif qui nous donne envie de dire LOL à chacune de vos blagues. Ayez plutôt à l’esprit le proverbe féminin qui dit que « La petite veste Chanel ne s’acquiert pas en épousant un smicard, c’est pourquoi il faut bien choisir son rencard ». Le fric, c’est chic. Takuro est mon nouveau dieu. Lectrice, je te laisse ici, j’ai un bain au champagne et un macaron au foie gras qui m’attendent. Que mon quotidien peut être chiant… Oui, mais so chic. (Oui, mais chiant ? Oui, mais so chic.).

Malou cheveux courts

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PLAYLIST SUMMER OF LOVE

par Arnaud Pauchenne

Tu as dévalisé la sélection «-20% sur le summer» d’Asos et Topshop, arraché toutes les pages «être la plus bonne de tes copines en moins de 5 jours» de Elle, Grazia, Cosmo et Télé7Jours, troqué ta vodka/get contre le Rosé de Provence de rigueur. Pas de doute, il est bien là le Summer of Love ! Ca tombe bien, Pose Mag t’a compilé de quoi balancer casual depuis ton iPhone sur ta micro-serviette. 1. Zulu Winter - We Should Be Swimming Sensation hype indé de ces derniers mois, les Londoniens sortent enfin leur premier album, Language. Rien de mieux que le single We should be swimming pour démarrer cette playlist : rythmique musclée et intros vaporeuses, soit l’équivalent sonore d’un passage à tabac par une vague 3 fois plus grosse que toi. On ressort lessivé, le slip plein de sable, mais c’est ça aussi l’été. 2. Scissor Sisters - Only The Horses C’est l’heure du grand retour de ces grands malades de Scissor Sisters. On doit admettre s’être un peu perdu dans les méandres pop/soupe du dernier album mais ce coup-ci les Ricains ont sorti l’artillerie lourde avec ce premier single/blockbuster produit par le pape du beat martelé, Calvin Harris. On a clairement pas trouvé mieux pour se rincer sous la douche de la plage. 3. Sébastien Tellier - Cochon Ville On avait pas ressenti telle tension sexuelle depuis les productions de Giorgio Moroder (mais si, demandez à vos parents leur première écoute d’I Feel Love). Le meilleur ambassadeur d’un redressement productif pileux se pose avec Cochon Ville en gourou de la libération totale des corps et des sens; soumission totale aux dieux du tantrisme auditif et coups de chaud à prévoir. Hot Chip - Night and Day Comme à l’accoutumée, le nouvel album des geeks-cools/génies de l’électropop risque bien d’être une des bandes son incontournables de l’été. Autant plonger immédiatement dans le premier single, Night & Day, hypnotique et imparable comme devra l’être ton service au beach volley. 5. Kindness - Gee Up De temps en temps, émerge un pur génie sorti de nulle part dont on ne sait rien ou presque mais dont le son est tellement bon qu’on en oublierait presque de mettre une tête dessus. Gee Up, et plus largement World, You Need A Change Of Mind, l’excellent album dont il est issu, est un coca bien frais de fin de journée, une production groovy/funky impeccablement construite pour maintenir dans une douce transe, le pied en rythme et les paupières reposées derrière des Ray-Ban. 116


6. Theophilus London x A$AP Rocky - Big Spender Casting world-class pour une collaboration de rêve entre la révélation groove 2011 et le nouveau prince du hip-hop en devenir. Tout ça sur un sample de la mythique Miss Peggy Lee (aucun rapport avec les Muppets). Que demander de plus!

7. Estelle & Janelle Monäe - Do My Thing Chic et dément, un duo idéal entre deux ladies du R&B comme on l’aime : des cuivres, des claps, de la voix mais pas trop et des punch lines qu’on rêverait d’utiliser dans la vraie vie («Imma do my thing, so please feel free to hate and complain»).

8. Major Lazer - Get Free Encore une livraison de l’ami Diplo qui décidément n’en finit plus de remplir nos playlists (cf la collaboration avec Usher dans le dernier POSEMAG). Il a cette fois-ci enrôlé Amber Coffman des Dirty Projectors dans son projet dub/dancehall, pour un morceau tout en délicatesse qui reste collé à la peau. Pour les adeptes il existe aussi une batterie de très bons remixes par Bonde do Role et Andy C. 9. Gossip - Move In The Right Direction Achevant son virage électropop amorcé avec Music For Men, le groupe de Beth Ditto revient avec A Joyful Noise, un album calibré pour les dancefloors et les stades. Le deuxième single, Move in the right direction est d’une simplicité désarmante, et c’est bien parce que c’est l’été qu’on accepte de se laisser prendre au jeu… 10. Norah Jones - Happy Pills Après avoir collaboré sur le projet Rome l’an dernier, Norah Jones et le producteur Danger Mouse remettent le couvert, ce coup-ci pour Little Broken Hearts le nouvel album de la diva des ascenseurs. Coup de frais, son plus pop et plus léger, rythmiques plus travaillées, le cru 2012 est un vrai bonheur, à l’image du bien nommé Happy Pills. 11. Lou Doillon - ICU On s’apprêtait à la détester, ou au moins à la ranger dans le tiroir des meufs à slash (mannequin/actrice/chanteuse/muse/branleuse); fort heureusement, le premier single de Lou Doillon (épaulée par Etienne Daho) est une vraie bénédiction, un bijou de douceur amère portée par une voix atypique, une écriture d’orfèvre et un spleen capable de vous arrêter en pleine conversation. Vivement l’album!

BONUS : Françoise Hardy - Le temps de l’amour Parce que Françoise, elle, elle sait qu’un été sans amour, c’est comme un Martini sans glaçons. Have fun and don’t forget to smile!

À ÉCOUTER ICI 117

http://open.spotify.com/user/arnaudpauchenne/playlist/34HYe8HFJYQaXoW9ANC694


RENCONTRE AVEC AURA DIONE

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Aura Dione, c’est LA nouvelle sensation pop de la scène européenne. Au moment où la jeune danoise au style vocal unique part à la conquête de la France avec son premier single, Geronimo, nous l’avons rencontrée pour parler musique, mode et amour ! Pour commencer, pourrais-tu nous dire d’où vient cette passion pour la musique ? J’ai décidé d’enregistrer l’album Before the Dinosaurs car je me posais plein de questions et me demandais notamment d’où provient tout cela. J’en viens à déduire que tout cela existe depuis toujours, même avant l’époque des dinosaures, et que je n’en suis qu’une infime partie. En tant qu’artiste, je m’inspire de mes amis et me nourris d’histoires de la vie quotidienne, que ce soient les miennes ou celles des autres. Sans oublier, bien entendu, l’art, la mode et d’autres artistes, dont Dolly Parton et Edith Piaf. Comment définirais-tu ton style musical ? Energique, transpirant, un petit goût de chocolat avec... quelques traces de gravier, de sable, de marais mais aussi de baies et de fruit. Un petit peu de papaye aussi ! Comment définirais-tu ton style musical ? Globalement on peut dire que c’est de la pop, mais plus poétique et progressive. Par exemple, pour mon dernier tube Geronimo, qui vient de sortir en France, j’ai choisi une batterie particulièrement puissante ainsi que des sonorités indiennes du genre «Ge-ge-e jo jo uh lala hmm let’s go, Geromino». Cette force caractérise toutes mes chansons, même les plus douces. Tu es danoise mais tu as également des origines espagnoles et françaises. Est-ce que tu parles un petit peu notre langue ? Un tout petit peu ! C’est la langue la plus sexy et la plus mélodieuse qui soit, et j’adore l’entendre ! Cela me donne envie de manger des huîtres alors que je ne les aime pas vraiment. La langue française et la culture française sont contagieuses. J’ai souvent envie de crier «Qu’estce qu’ils mangent ? Vite ! Je prends la même chose !»

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Tu es déjà venue en France ? Et que penses-tu de notre pays ? La France, c’est le pays le plus raffiné du monde en matière de gastronomie et de mode. Je prends beaucoup de plaisir à visiter la France. Tout le monde s’habille et se comporte merveilleusement bien. Le côté un peu décalé et l’humour noir des français me parlent vraiment. Quel métier voulais-tu exercer quand tu étais enfant? Le choix était bien simple : c’était artiste ou rien ! En réalité, j’ai débuté en tant que couturière à l’âge de 17 ans. Cela n’a duré qu’un an, car coudre jour et nuit pour peu de résultat était juste trop frustrant, mais je continue à m’y intéresser et adore participer à la création de mes propres tenues de scène. Comment as-tu trouvé ton nom de scène, Aura Dione ? Aura, c’est ce qu’on me surnomme depuis que je suis toute petite ; Dione, c’est le nom de jeune fille de ma mère. Je n’ai donc rien inventé ! Aura Dione fait partie de moi depuis toujours. Si tu devais arrêter la musique un jour, vers quoi te dirigerais-tu ? La musique, ce n’est pas qu’un métier, c’est un mode de vie, et je me vois mal devenir quelqu’un d’autre du jour au lendemain. J’écris des chansons depuis mon plus jeune âge et je me suis lancée toute seule dans cette aventure du haut de mes 17 ans. A cette époque, je vivais à la rue et chantais avec ma guitare. Ce fut une expérience très éprouvante, mais à aucun moment je n’ai songé à abandonner mon rêve. Qu’as-tu ressenti lorsque tu as remporté l’Award de la meilleure artiste féminine et celui de meilleur album au Danemark ? Beaucoup de joie et de reconnaissance. Après l’effort, la récompense ! Mais la musique, ce n’est pas un concours. Quand on écoute un morceau, soit on l’aime, soit on le déteste. On ne peut pas obliger le public à adhérer à sa musique. Ce n’est pas un produit comme un autre ; c’est quelque chose de spirituel, et c’est pour cela que je chante. Remporter un prix, c’est génial, mais la vraie récompense est la rencontre avec son public. Tu accordes une grande importance à ton travail et à ton image. Tu supervises en effet tout ce qui se rapporte à ton univers artistique : photos, clips, shows... Est-ce que c’est primordial pour toi d’avoir un oeil sur tout ? En réalité, je suis toute seule à tout gérer ! Je suis chauffeur, cuisinière, caméraman… Je suis extrêmement exigeante, car je sais exactement ce que je veux. Ceci dit, je cherche toujours à m’entourer d’autres artistes qui 120

arrivent à saisir mon univers. Le meilleur travail se fait certes en équipe, mais il s’agit de ma musique et de mon image, d’où le désir de tout contrôler. En matière de mode, tu as également un style bien défini. Est-ce que tu as des créateurs préférés ? J’adore tout ce qui est Haute Couture, évidemment, mais je cherche surtout à dénicher de nouveaux talents de la création. En ce moment, j’ai un gros coup de coeur pour les anglaises Holly Fulton et Louise Gray, et pour Rick Owens. Et la tenue typique d’Aura Dione lors d’une journée off, cela donne quoi ? Exactement la même chose ! J’adore m’habiller comme ça, quelles que soient les circonstances. On ne cesse pas d’être soi-même quand on éteint la lumière le soir. Dans un des singles tiré de ton nouvel album, “In Love With The World”, tu parles d’amour, que tu considères comme “plein d’audace et de liberté”. Est-ce que tu es aussi passionnée en amour qu’au travail ? Ce titre parle de comment faire durer une vie de couple quand on n’a que très peu de temps pour soi. Je pense que vous avez compris que je ne suis pas ultra casanière. A chaque fois que j’essaie de me conformer à ce stéréotype, la relation ne dure que très peu de temps… Il faut créer son propre destin sans jamais se sacrifier soi-même. Quels sont les artistes avec lesquels vous aimeriez travailler ? Mon rêve, c’est de chanter un duo avec Dolly Parton, ou bien Robyn. Sinon je dirais pas non à une collaboration avec Kanye West ! Quels sont tes projets pour la suite ? Chaque jour a son lot de surprises ! Je me réveille dans un nouveau pays, une nouvelle grande ville. J’espère vraiment pouvoir passer un peu plus de temps en France à l’avenir. Je me sens chez moi quand je suis ici. Pour finir, un petit mot en français pour nos lecteurs? Mais oui, bien sûr ! Alors… euh... JE. SUIS. UNE. LUMIÈRE. Voila ! (Rires) Propos recueillis par Richard Bridgman Photographe : Alix Marnat


SES ACTUALITÉS Retrouvez toute l’actualité d’Aura Dione Sur son site officiel http://www.auradione.com

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GARDEN BREAK PHOTO MATTHIEU DORTOMB MODÈLE MARIUS, JUSTIN, GWEN @NATHALIE ET NADIA @JUSTWM HAIR & MAKE-UP CHARLOTTE HONINCKX / CÉLINE ABATE DESIGN FLORAL JEREMY MARTIN - LES EPHEMERES

Nadia : Chemisier vintage

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Marius : Chemise Anet Vintage Club Justin : Pull vintage Episode

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Justin : T-shirt American Apparel Nadia : Chemisier Le corner des crĂŠateurs

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Justin : Chemise et veste vintage Episode Nadia : Chemise jean Le corner des crĂŠateurs

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Marius : Chemise et veste Phillip Lim

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INTERVIEW LAURA CAHEN

Site officiel de Laura Cahen http://www.lauracahen.com/

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Laura Cahen est une chanteuse à l’univers musical qui oscille entre des chansons folk colorées, mélancoli-souriantes et délicates à la fois. Sa voix atypique fait raisonner élégamment ses compositions. Après avoir sillonné les routes du Québec en début d’année, elle revient en France pour nous présenter son premier EP. En attendant la sortie de l’album et sa tournée dans notre pays, nous sommes partis à sa rencontre. Tu es issue d’une famille passionnée par la musique. Est-ce que tu as tout de suite partagé cette passion, ou bien est-ce qu’elle a été «imposée» par tes proches ? Oui cette passion a tout de suite était partagée, même si au départ j’ai été contrainte à jouer du piano et suivre des cours de solfège. Je suis passée rapidement à la guitare par souci pratique, une guitare est plus facilement transportable qu’un piano. Je voulais aussi accompagner ma voix car j’ai toujours adoré chanter. Quels étaient, à l’époque, les artistes dont tu étais vraiment fan ? J’ai eu une grande période Aretha Franklin et puis j’aimais aussi Feist et la chanteuse Camille. Tu as également débuté l’écriture très jeune. Où puises-tu ton inspiration ? Je suis issue d’une formation d’arts plastiques et celleci m’a beaucoup aidé à trouver mon inspiration dans le mouvement surréaliste. J’écris ce qui me passe par la tête et après j’essaie de construire une chanson en travaillant les sonorités. Ce qui compte c’est jouer avec les mots et leurs rythmes. Est-ce-que cette formation ne t’a pas aidé à dessiner ton univers esthétique ? Disons que j’ai un regard plus critique. Je sais où je vais mais j’écoute aussi mon entourage, je lui fais confiance. Lorsque tu étais au lycée, tu as décidé de créer un duo avec une amie à toi. Cela a tout de suite très bien marché (maxi CD, premières parties d’artistes de renom...). Pourquoi cette envie de te lancer en solo quelques années après alors ? Oui, nous avions décidé, avec une amie, de créer le groupe Deux Z’elles mais lorsque j’ai entamé ma formation musicale, je me suis rendue compte que je pouvais faire quelque chose seule. J’avais envie d’aborder des sujets qui me sont propres et surtout envie d’indépendance. Ce qui n’empêche que notre groupe existe encore, il est disons juste en «stand-by» pour le moment.

Tu collabores avec deux de tes frères (un pour l’arrangement et l’autre pour l’enregistrement). Penses-tu que cela soit plus facile de travailler en famille, ou bien est-ce que, au contraire, c’est plus compliqué ? Disons que dans mon cas, c’est assez naturel de travailler avec mes frères, nous nous entendons très bien et puis ils sont de très bon conseil pour moi, ils ont de l’expérience. Cela s’explique peut-être à cause de notre grande différence d’âge. Pour moi, travailler avec eux est une évidence, ça se passe très bien et j’espère que cela va durer. Tu nous as dit que tu étais titulaire d’un Bac en Arts Plastiques. Est-ce que tu aurais également voulu travailler dans ce milieu ? Oui, si je me suis lancée là dedans c’est que ça me plaisait, mais la musique m’a très vite rattrapée ! Que t’a apporté ta tournée au Canada lors de ton retour en France ? Et bien c’est encore trop récent pour pouvoir réaliser vraiment. J’ai, à coup sur, rodé mon set et découvert un public différent, plus réservé qu’en France mais très attentif. Tu es actuellement à la recherche d’un label pour ton premier album. Si tu devais te « vendre » en trois mots, quels seraient-ils ? Signez-moi vite ! Quels sont les artistes avec qui tu aimerais enregistrer un duo ? Il y en a énormément mais pour en retenir un seul, je dirais Bertrand Belin. Des projets pour cet été ? J’entame une tournée dans l’hexagone et je vous invite à aller sur mes pages internet pour y trouver mes dates. Et pour la suite ? L’idéal serait de signer sur un label de production et d’enregistrer un album. Propos recueillis par Sylvain Callot Credit photo : Amel Kerkeni

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CHRONIQUE LA FRIPERIE : UN UNIVERS IMPITOYABLE ! Au tout début des blogs mode, j’étais pour ainsi dire fascinée par la capacité des modeuses 2.0 à se concocter des tenues uniques pour moins de 30€. Leur secret ? Plonger dans les cavernes d’Ali Baba des temps modernes que sont les friperies ! On nous apprend par exemple que les sacro-saintes pièces à absolument dégoter dans les friperies sont : -Un trench -Des bottes vintage -Un sac en cuir bien patiné -Une veste en jean

2-La meilleure amie de ses modasses pro en fripes est couturière ou est une machine à coudre. Rares sont les modèles anciens dont la coupe flattera votre silhouette sans retouche préalable. Un ourlet, un ajustement ou des semelles que l’on remplace, la fripe demande à être retravaillée pour être sublimée.

Parfois même, tu peux dégoter une belle robe en dentelle ou une robe de soirée griffée. Oui mais voilà, entre la théorie et la pratique, il y a un gap, rempli de frusques poussiéreuses et kitsch au possible. Parfois, tu tombes même sur des épaulettes dignes d’un épisode de Dallas, des chaussures que l’on croirait orthopédiques ou pire qui cumulent le trio perdant : pointues, cirées et blanches.

4-La fashionista est visionnaire : ce pantalon en cuir taille haute qui vous met 5 kilos en plus dans chaque jambe ? Il sera parfait en short. Cette veste en jean aux manches trois fois trop longues ? L’idéal pour se faire une veste sans manche pile dans la tendance, agrémentée de quelques studs, elle sera parfaite ! La robe vintage 100% dentelle qui vous fait l’effet d’être une tringle à rideau ? On la raccourcit et avec les chutes, on se fait des empiècements parfa its pour un jean façon Isabel Marant.

Alors comment font les vraies fashionistas ? Celles qui affirment haut et fort leur style unique avec des tenues inimitables ? 1-Elles testent plusieurs friperies et trouvent celles qui conviennent le mieux à leur style : spécialisées dans les pièces rock, vintage ou griffées, vous avez le choix !

3-La modeuse ne lâche jamais l’affaire et connaît les dates de réassort pour être sûre qu’aucune pièce ne lui filera sous le nez. Eh oui, la fripe est éphémère et les rayons se renouvellent vite.

Alors ne désespérez pas, faites tomber les à priori et laissez voguer votre créativité. Au pire, vous aurez bien ri en essayant des vestes en cuir empiècement velours à fleurs et épaulettes de Dark Vador, au mieux, vous dénicherez un vrai trésor avec la sensation d’être Indiana Jones ! Krystel Madelaine

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Credit photo : secrets-de-filles.fr

Credit photo : La Boutique Ephémère


INTERVIEW MANU LARROUY

Révélé « Découverte » 2009 des Francofolies de la Rochelle, grâce à son premier album, « Mec à la Coule », Manu Larrouy quitte alors Toulouse pour s’installer à temps plein à Paris. Il peut ainsi, tout à loisir, envisager son nouvel album et composer quelques chansons d’amour, mettant de côté le reggae qui rythmait son opus précédent. Beau (vous en conviendrez !) mais également chancelant et vulnérable, Manu Larrouy nous revient avec un album pop et romantique : 12 titres teintés d’émotions, dans lequel il nous révèle ses failles sans pudeur. Sorti le 16 avril, « Des mots doux, des mots durs » parle d’amour, de vérité, de la fragilité d’un couple. Bref ! Manu nous parle de lui et de sa vie amoureuse devenue chaotique le jour où sa belle part sans se retourner. La faute à qui ? L’album a été réalisé par Manu (paroles et musiques) auxquels ont collaboré l’ancien guitariste et songwriter orfèvre des Innocents, Jean-Christophe Urbain, et secondé par l’ingénieur du son Jean-Paul Gonnod. 138


Avez-vous retouché quelques textes de cet album autobiographique, après le retour de votre amoureuse ? Globalement je retouche pas mal de détails, mais jamais le cœur des chansons. Changer l’idée des chansons n’aurait pas eu de sens, la valeur des textes réside dans leur sincérité, du moins pour cet album. Après son départ, et en raison de vos états d’âme, l’aviez-vous informée qu’elle était devenue votre muse ? Oui, à partir du moment où je lui ai envoyé un morceau tous les jours, je présume qu’elle s’en est doutée ...un peu. A quel rythme, avez-vous écrit cet album ? Une chanson par nuit blanche ? Jour, nuit, un peu tout le temps en fait, c’était une période assez intense. Quand la muse est là, je ne la lâche pas! Où avez-vous enregistré cet album ? Qui est votre label ? J’ai enregistré l’album au studio de la Reine à Paris. Un lieu de travail idéal, source d’inspiration évidente, en raison de tous ses instruments. De plus, sa taille humaine permet une grande liberté et une rapidité d’action qu’il est parfois difficile de gérer dans des studios trop spacieux. Mon label ? Fontana chez Mercury. Vous composez avec votre guitare, jouezvous d’autres instruments ? Oui je compose essentiellement à la guitare, mais je joue de plusieurs instruments comme le piano ou la batterie. Que ressentez-vous à la sortie de ce nouvel album ? Beaucoup d’excitation, car on ne sort pas un album tous les jours qui correspond à l’aboutissement de plusieurs années de travail. Quels sont les chanteurs qui ont influencé votre carrière ? Renaud, Gainsbourg et Daho quand j’étais jeune, et par la suite je trouve toujours quelque chose d’intéressant à retenir chez les chanteurs. Vos projets pour l’année en cours : scènes, concerts, festivals, … ? Dites-nous tout ! La scène, bien sûr, est mon objectif premier mais dépendra essentiellement du succès de ce disque. Dans l’immédiat, je continue d’écrire pour d’autres artistes.

Avez-vous ébauché l’écriture de votre 3e album ? Si oui, quel en sera le thème ? Absolument pas, j’ai quelques idées, mais il faut que ça mûrisse encore un peu. Quels sont vos coups de cœur musicaux actuellement ? Comme beaucoup de gens, je crois, j’ai craqué sur le nouvel album de Gotye ; c’est un super disque ! J’attends également le nouvel opus de Rufus Wainwright. Parlons de vous à présent ! Décrivez-vous en trois mots. Doux, dur et passionné (je crois!) Avez-vous une addiction particulière ? L’héroïne, les pornos et l’alcool...trois fois rien. Non, je blague, je n’ai pas d’addiction particulière. Le comble de la vulgarité ? Certaines reprises de chanson… Je ne citerai pas de noms ! Côté mode, vous êtes plutôt chic ou choc ? Plutôt chic (je pense !). Quel parfum portez-vous le plus souvent ? L’huile de parfum de Narciso Rodriguez (tout le temps!) Vous partez en voyage, quels sont vos indispensables ? Ma guitare, mon cahier et mes stylos. Quelle situation peut vous déstabiliser ? Je déteste être bloqué dans le métro (vraiment je déteste !). La cause humanitaire qui vous tient le plus à cœur ? La psychanalyse Votre plus grande fierté ? Mon dernier disque! Quel est le prénom de votre muse ? Céline. Propos recueillis par Armelle H. Crédit photo : Alix Marnat

Retrouvez toute l’actualité de Manu Larrouy Sur son site officiel http://www.manu-larrouy.com

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LA POSE POSTALE par Marie Parent

Salut !!! Bon alors déjà je voulais vous dire que je vous adore ! Votre magazine est trop bien et je me régale à chaque fois. Bref, j’ai une petite question : est-ce que vous trouvez ça ringard si je mets une couleur différente à chaque doigt lorsque je mets du vernis. Perso j’adore mais tout le monde se moque de moi. «Papillon de Lumière»

Chère Papillon de Lumière, Tout d’abord, merci pour votre compliment qui nous fait très plaisir. Concernant votre vernis «multicolore», il nous est très difficile d’émettre un avis alors que nous n’avons pas vu le résultat. Cependant, il est vrai que de manière générale, une seule couleur pour une pose de vernis est vivement conseillée (sinon attention à l’effet «stabilo»). Par contre si vous aimez passionnément avoir une couleur à chaque doigt, assumez et ne faites pas attention aux remarques des autres ! Et qui sait... ce sera peut-être hyper tendance l’année prochaine ?

Bonjour P ose Alors voilà Mag, , j’ai constat é depuis que que les filles lques temps rondes étaie nt à la mod moi je ne sa e... Alors is plus quoi f aire parce q attention po ue je fais sup ur garder m er o n 36 mais si m la mode est aintenant au 4 mette à man 6 ça veut dire qu’il faut que j ger Pouvez-vou à fond pour rattraper m e me s me dire ce on retard ? que je dois f Britney qui aire ? est bien embê tée

Bonjour Britney, Chez Pose Mag on aime toutes les filles, du XS au XXXL, et on souhaite que toutes les nanas soient bien dans leur peau, peu importe la taille de leurs vêtements. Alors ne suivez surtout pas cette «mode» et faites plutôt attention à vous en essayant d’être en accord avec vous-même.

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Helloo Moi c’ Chét recom TV vra je n êtr de A


oooo la team ! ournoy-laP à e it ab h j’ t e s, an ’est Alexandra, j’ai 16 et Story ait r c e S e qu e nt te on c trooop tive. Je suis vraiment t des soirées e s, e c an ac v s de ut b le dé mmencé. Ca rime avec e. Je rêve m lè ob pr un ai j’ , e tr con , c’est que trop méga cools. Par uc tr le s ai m , on si is m é jour à l’ aiment de participer un urriez peutpo s ou v e qu t di is su e c je m fais plein s ou n’ai pas de secret. Don v t e ie c r e m e r s r un... Je vou re m’aider à en trouve e kisssss. Alex

Bonjour Alex, C’est gentil de penser à nous pour te venir en aide. Le seul problème, c’est qu’on se demande vraiment comment on va pouvoir t’aider. Ce n’est pas forcément à nous de t’inventer un secret, cela doit venir de toi, de ton histoire, ton parcours de vie... Après, nous sommes peut-être un peu médisants, mais nous avons comme l’impression que certains secrets sont imposés par la production, donc peut-être pourrais-tu négocier avec eux le moment venu (après, il faut être bonne comédienne, quoi que...). Et si jamais ils ne trouvent rien, la seule chose qu’on voit comme secret pour toi, c’est « j’habite un village qui s’appelle Pournoy-la-Chétive ». Et avec ça, franchement, je pense que tu pourrais même remporter l’émission ! Bonne chance à toi, et tiens-nous au courant !

Salut à tous, Je m’appelle Julia et j’ai une pas ion un peu honteuse, je sui de la famil e royale d’Angleter e. Alors vous vous doutez que je ss complètement fanatique événement de cet e famil e qui me fait rêver. J’ai bloqué une seuis de très près chaque le mariage de Wil et Kate (j’ai d’ail eurs vidé 10 paquets de momaine de congés pour ému), je suis partie à Londres pour le jubilé de la Reine, j’envo uchoirs tel ement ça m’a Charles pour son anniversaire (je n’ai, à ce jour, reçu aucune ie une carte postale à je sais que vous commencez à con aître du beau monde chez Posréponse. .) Alors comme savoir si vous pouviez m’aider à obtenir une photo dédicacée de t e Mag, je voulais Franchement vous ne pourriez pas me faire plus plaisir ! oute la famil e royale ? Julia, une fan vraiment fan Bonjour Julia, Sans vouloir briser tous vos rêves, nous préférons vous prévenir en vous disant que nous n’avons, pour le moment, aucun contact avec la famille royale d’Angleterre. Bien que nous soyons totalement fans du look de Kate et des chapeaux d’Elisabeth, cette famille est assez difficile à aborder (monarchie oblige). Alors nous vous conseillons de continuer à envoyer des cartes postales à Charles, il se peut qu’un jour l’une d’entre elles retienne son attention. Nous vous souhaitons beaucoup de courage cher Julia ! 141



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