Fiche d'Information : ALIPH - 3e appel à projets (2020) by ALIPH Foundation

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FICHE D'INFORMATION Le 22 octobre dernier, l'Alliance internationale pour la protection du patrimoine dans les zones en conflit (ALIPH) a décidé d’allouer 11,5 MUSD au soutien de 29 nouveaux projets de protection du patrimoine dans 14 pays en conflit ou en sortie de crise. Cela porte à une centaine le nombre de projets soutenus par ALIPH depuis 2018, dans 22 pays et pour un montant total de 38 MUSD. Dans le cadre de son troisième appel à projets (2020), ALIPH soutient 29 projets dans 14 pays sur trois continents.

LES PROJETS AFGHANISTAN 1. Archéologie et conservation de la citadelle de Bala Hissar, Kaboul (2 559 119 USD) Opérateur : Aga Khan Trust for Culture L’ancienne citadelle de Bala Hissar, qui domine Kaboul, était une zone militaire avant la récente reconnaissance de sa valeur culturelle unique par décret présidentiel. Le projet vise à créer un parc archéologique sur le site de la citadelle, grâce à sa documentation, à la stabilisation des vestiges archéologiques et à la mise en place d’équipements éducatifs, ainsi que d’un sentier patrimonial. Le site et son histoire pourront ainsi être restitués à la population de Kaboul.

La Citadelle de Bala Hissar, Kaboul (c) Lark Abroad

2. Restauration et réhabilitation de la Madrassa Sultan Hussain Baiqara, Herat (500 000 USD) Opérateur : Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) La madrassa du sultan Hussain Baiqara fait partie du complexe monumental de Mussala, fondé au 15e siècle par la reine Gawhar Shad à Herat. Elle est l'un des vestiges les plus emblématiques de l'architecture timuride en Afghanistan. Le projet va permettre de restaurer la madrassa et de réaliser les travaux d'aménagement paysager de ses alentours, afin que le site puisse à terme être ouvert au public. 3. Préservation de la citadelle, de l'arche et du puits monumental de Bust, Lashkar Gah (250 000 USD) Opérateur : Délégation archéologique française en Afghanistan (DAFA) La citadelle, l'arche et le puits monumental de Bust son parmi les monuments les plus reconnaissables d’Afghanistan, figurant sur ses billets de banque. Ils font partie du vaste site archéologique de Lashkari Bazar, la capitale hivernale des dynasties Ghaznavid (10-12e siècles de notre ère) et Ghurid (12-13e siècles de notre ère). Le site a été endommagé par les combats, puis occupé par des réfugiés. Le projet va permettre de conserver la citadelle et l'arche, et de nettoyer et restaurer le puits de Bust, tout en formant et en faisant participer les réfugiés de la région à ces activités. 4. Relance et reconstruction de Murad Khani, Kaboul (249 230 USD) Opérateur : Turquoise Mountain Fondé au 18e siècle, Murad Khani est l’un des rares quartiers historiques de Kaboul qui subsistent encore aujourd’hui. Grâce à ce projet, un sanctuaire soufi, un hammam public et deux maisons traditionnelles seront restaurés.

Billet de banque afghan datant de 2018 et représentant l'arche de Bust

Murad Khani (c) Turquoise Mountain 2

BANGLADESH 5. Programme de documentation rapide d'urgence (RED) pour le patrimoine mondial de l'UNESCO (229 133 USD) Opérateur : CyArk La mosquée historique de Bagerhat et les ruines du Vihara bouddhiste à Paharpur, qui font partie des monuments musulmans et bouddhistes les plus importants du pays, sont aujourd’hui en danger. Ce projet va permettre de produire une documentation numérique de référence sur les deux monuments et de développer des formations de terrain pour les professionnels locaux du patrimoine.

Mosquée Shat Gombuj Masjid (c) CyArk

BOSNIE-HERZEGOVINE 6. Reconstruction de la menuiserie et de salles de stockage du Musée national de Bosnie-Herzégovine, Sarajevo (599 511 USD) Opérateur : Musée national de Bosnie-Herzégovine Ce musée était en première ligne lors de la guerre et du siège de Sarajevo (1992-1995). Le projet va contribuer à sa réhabilitation en reconstruisant ses départements d’archéologie et de sciences naturelles, y compris les salles de stockage, et en renforçant la conservation d’une partie de ses collections. Il contribuera également à la protection de la collection de textiles du département d’ethnologie.

CAMBODGE 7. Le Shiva dansant de Koh Ker (255 178 USD) Opérateur : Ecole française d’Extrême-Orient Dans le nord du Cambodge, une statue d’un Shiva dansant mesurant 5 mètres de hauteur se trouvait dans le Temple rouge de Koh Ker datant du 10e siècle de notre ère. Ce chef d’œuvre du patrimoine Khmer a été réduit en milliers de fragments par des pilleurs pendant la guerre civile. Le projet va permettre de restaurer cette statue et de former des professionnels locaux en vue de son exposition dans le musée qui sera construit par les autorités locales.

REPU B L I QUE DEMO CRATIQUE DU CO N G O ( R D C ) 8. Préparation à la mise en œuvre d'un inventaire national du patrimoine culturel (112 478 USD) Opérateur : ICOMOS International Le riche patrimoine de la République Démocratique du Congo est menacé par le pillage et le trafic illicite, aujourd’hui exacerbés par les tensions ethniques, politiques et socio-économiques. Cette première phase consiste en une formation des spécialistes locaux du patrimoine afin qu’ils puissent établir un inventaire du patrimoine culturel national.

GEORGIE 9.Réhabilitation communautaire d'une tour médiévale frappée par un missile (200 788 USD) Opérateur : International National Trusts Organisation (INTO) La tour Tsiskarauli, qui date des 16e et 17e siècles, a été endommagée par un missile lors de la Guerre de Tchétchénie de 2001. Après la stabilisation de la tour par des experts et volontaires géorgiens, français et britanniques, ce projet collaboratif transformera le monument en un site local d’éco-tourisme.

IRAK 10. Projet de restauration de la porte de Mashki, Mossoul (1 092 342 USD) Opérateur : Université de Pennsylvanie Contrairement aux autres monuments du site de Ninive, explorés par des équipes étrangères, la Porte de Mashki a été fouillée et reconstruite par des archéologues et des conservateurs irakiens. Elle a été détruite en 2016 par Daech. Le projet va permettre de restaurer cet exemple architectural exceptionnel et de le transformer en un centre d'éducation dédié à l'histoire de Ninive. 11. Interventions de premiers secours sur le site du patrimoine mondial de Hatra après l'occupation de Daech (562 643 USD) Opérateur : Associazione Internazionale di Studi sul Mediterraneo e l'Oriente (ISMEO) Situé dans une zone isolée de la steppe désertique du nord de l’Irak, dans le gouvernorat de Ninive, Hatra est l’exemple de ville parthe le mieux préservé et le plus instructif qui soit (2e-3e siècles avant J.-C.). Elle a été occupée par Daech en 2014 et inscrite sur la liste du patrimoine mondial en péril en juillet 2015. Ce projet permettra de restaurer les décorations sculptées et l'un des temples, tout en offrant une formation de terrain à de jeunes conservateurs et archéologues irakiens.

Destruction de la porte de Mashki, publiée sur les réseaux sociaux par Daech en 2016

Réassemblage de fragments à Hatra, Irak (c) ISMEO

Hatra, Irak (c) ISMEO 5

IRAK 12. Techniques géophysiques et drones pour examiner les caractéristiques archéologiques : Ur, Eridu, Lagash et Umma, dans le sud de l'Irak (76 585 USD) Opérateur : Université de Basorah En Irak, des sites archéologiques majeurs sont menacés par divers phénomènes naturels et humains, tels que l'érosion, le pillage et le développement industriel. Ce projet va permettre d'étudier et de cartographier les sites d'Ur, Eridu, Lagash et Umma, dans le sud du pays, et d'identifier rapidement leurs caractéristiques archéologiques et la nature des menaces qui pèsent sur eux. Cette documentation constituera la base d'un système efficace de protection et de gestion des sites menacés. 13. L'Arche ré-imaginée - Phase 3 : Revitaliser le patrimoine fluvial le long des bassins versants du Tigre et de l’Euphrate (262 870 USD) Opérateur : Safina Projects CIC Les communautés du bassin du Tigre et de l'Euphrate possèdent une riche culture vernaculaire et d'importantes connaissances écologiques traditionnelles. L'opérateur travaillera avec la population et les organisations locales pour assurer la transmission des métiers d’artisanat traditionnel, comme la construction navale, et pour créer des activités économiquement durables grâce au développement de ce patrimoine.

Techniques géophysiques et drones (c) Wisam Muttashar

L'Arche ré-imaginée (c) Rashad Salim

14. Préserver le patrimoine immatériel dans le nord de l'Irak : recettes, broderies et chants traditionnels (105 000 USD) Opérateur : Abraham Path Initiative Dans le gouvernorat de Ninive, au nord de l'Irak, de multiples identités culturelles coexistent depuis des siècles, représentant différents systèmes linguistiques, communautés ethniques, régimes politiques ou traditions religieuses. Ce projet organisera des ateliers à destination d’Irakiens déplacés à l'intérieur du pays ou des réfugiés établis à l'étranger, afin de leur donner des outils pour protéger leur patrimoine immatériel, comme leurs histoires, chansons et recettes, dont la pérennité a été menacée par la guerre, la dictature et la négligence. (c) Stephanie Saldaña 6

15. Réhabilitation du Musée de Mossoul (Phase 3) Opérateur : Musée du Louvre, Smithsonian Institution, World Monuments Fund Le musée de Mossoul possédait une collection diversifiée, comprenant des objets préhistoriques et néo-assyriens provenant en grande partie de Nimrud, des artefacts de Hatra et une collection islamique pour l’essentiel originaire de Mossoul. Sa destruction par Daech en 2015 a été très médiatisée. Aujourd'hui, ce musée et ses collections sont mis en sécurité et en cours de réhabilitation dans le cadre d’un projet financé depuis 2018 par ALIPH et mis en œuvre par le Musée du Louvre et la Smithsonian Institution, en partenariat avec le Conseil national irakien des antiquités et du patrimoine (SBAH). Cette nouvelle phase 3 de finalisation des plans de réhabilitation du bâtiment va être menée par le World Monuments Fund.

LIBYE 15. Documenter le patrimoine culturel menacé en Libye à l'aide des archives photographiques en ligne de Manar al-Athar (36 891 USD) Opérateur : Université d'Oxford Les archives photographiques en ligne de Manar al-Athar, conservées par l'université d'Oxford, permettent un libre accès à des images en haute résolution. Elles sont consultables à des fins d'enseignement, de recherche, de travail sur le patrimoine et de publication. Toutes les images sont étiquetées en arabe et en anglais. Manar aAthar a reçu près de 4 000 photographies des sites romains d'Apollonia, Cyrène, Leptis Magna, Ptolémaïs et Sabratha, ainsi que de Tocra et Gasr Gaama, et environ 1 000 images acquises dans le cadre du projet UNESCO d'étude de la vallée libyenne (1979-1989). Ce projet permettra de publier ces nouvelles images, qui constitueront une ressource inestimable pour la recherche, la gestion et la protection du patrimoine, ainsi que pour le Théâtre, Leptis Magna grand public intéressé par le patrimoine libyen. (c) Andrew Wilson-Manar - al-Athar 7

MAURITANIE 17. Documentation de la mosquée Chinguetti (46 500 USD) Opérateur : Projet Zamani, Université d'Afrique du Sud Chinguetti est l'une des sept villes saintes de l'Islam, avec une architecture unique, aujourd'hui menacée par le mouvement des dunes du Sahara et les tensions. Sa mosquée a été fondée au 13e siècle : son minaret est ainsi considéré comme le deuxième plus ancien encore en service dans le monde. Ce projet va permettre de créer des archives numériques relatives à cet édifice religieux à des fins de conservation, restauration et préservation, ainsi que de promotion du tourisme local et de sensibilisation à l’importance du site.

NIGER 18. Documentation, formation et restauration de la vieille ville d'Agadez (168 364 USD) Opérateur : Imane-Atarikh La ville d'Agadez a été construite au 15e siècle le long des routes caravanières et présente une riche diversité de styles architecturaux. Les maisons d’architecture de terre construites autour de la Grande Mosquée sont toutes décorées différemment, avec des formes et des motifs complexes. Le minaret de la mosquée est l'une des plus hautes structures en briques de terre crue du monde. En raison de la combinaison du changement climatique, qui a provoqué des inondations soudaines, et de troubles civils, qui ont abouti à des bombardements en 2013, il est urgent de préserver ce site de manière la plus exhaustive possible. Ce projet permettra de documenter et de restaurer la Grande Mosquée ainsi que vingt maisons environnantes, et contribuera au renforcement des capacités locales afin d’assurer la pérennité de son entretien par les communautés.

Agadez (c) Imane Atarikh

PALESTINE 19. Réhabilitation du manoir d'Ali Salem, Beitillu (249 789 USD) Opérateur : RIWAQ - Centre for Architectural Conservation La restauration du manoir d'Ali Salem à Beitillu fait partie d'un projet plus vaste visant à revitaliser les centres historiques de la Palestine rurale et à sauvegarder son patrimoine. Une fois la restauration terminée, le manoir sera aménagé pour être mis à disposition d’une association locale de femmes. 8

PALESTINE 20. Préservation du patrimoine archéologique romain à Naplouse (387 030 USD) Opérateur : Université de Campania Naplouse (Neapolis) était une ville romaine prospère. Elle possède un théâtre antique datant du 2e siècle de notre ère, qui pouvait accueillir jusqu'à 7000 personnes. Le projet va permettre d'effectuer des recherches, de la documentation et des fouilles sur ce site en vue de sa conservation, et de restaurer partiellement le théâtre afin de pouvoir y présenter des spectacles.

Mausolée Maskar, Naplouse (c) Universita degli Studi della Campania Luigi Vanvitelli

Ali Salem Mansion à Beitillu (c) RIWAQ

NORD-EST DE LA SYRIE 21. Restauration de la collection du musée de Raqqa (439 715 USD) Opérateur : La Guilde Européenne du Raid Le musée de Raqqa possédait une importante collection d'objets culturels et archéologiques datant de la préhistoire à l'époque moderne. Il a toutefois subi des dommages et été pillé en 2013. La restauration du bâtiment étant désormais terminée, ce projet va permettre de procéder à une restauration d'une partie de la collection restante afin que le musée puisse être réouvert. 22. Focus Raqqa 2.0 : Inventaire du musée de Raqqa (128 182 USD) Opérateur : Stiftung Preussischer Kulturbesitz Berlin Ce projet permettra de reconstituer l'inventaire de la collection pillée du musée de Raqqa en compilant des informations provenant du musée et des données de fouilles issues d'archives allemandes et néerlandaises. Il contribuera également à la mise en place d'une nouvelle présentation de ces objets en rassemblant des informations sur leur contexte.

Musée de Raqqa, avant la restauration (c) Xavier de Lauzanne

Musée de Raqqa, après la restauration (c) Xavier de Lauzanne 9

NORD-EST DE LA SYRIE 23. Renforcement des capacités locales en termes de conservation et de stabilisation dans le Nord-est de la Syrie (365 747 USD) Opérateur : Fight for Humanity La région du nord-est de la Syrie est riche en histoire, en sites remarquables et en artefacts importants. Après près d'une décennie de conflit armé, ce patrimoine culturel est en danger. Ce projet va œuvrer en faveur de la lutte contre le pillage et le trafic illicite, l’amélioration des conditions de stockage des biens culturels, et la formation en matière de documentation, de stabilisation et de restauration. 24. Numérisation et accès aux archives archéologiques du site de Saint Syméon (304 017 USD) Opérateur : Université de Nanterre Le sanctuaire de Saint Syméon, construit au 5e siècle de notre ère, était un important lieu de pèlerinage chrétien de l'antiquité tardive. Il a été inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO en 2011. Situé au nord-ouest d'Alep, il a été considérablement endommagé lors du récent conflit. Bien que le site soit actuellement inaccessible, ce projet va permettre de mettre en place une documentation numérique du site, utile pour de futurs travaux de conservation.

Artefact syrien (c) Fight for Humanity

TURQUIE 25. Restauration de la cathédrale d'Ani – « Porte de la route de la soie » (400 000 USD) Opérateur : World Monuments Fund La cathédrale arménienne d'Ani dans l’est de la Turquie, est la plus importante structure architecturale du royaume arménien prospère de Bagratid et nécessite aujourd'hui une intervention urgente pour éviter qu'elle ne s'effondre.

YEMEN 26. Musées au Yémen : sauvegarde et archivage d’objets de collections (858 812 USD) Opérateur : Deutsches Archäologisches Institut (DAI) et Centre Français d’Archéologie et de Sciences sociales (CEFAS) Le conflit en cours au Yémen a entraîné la mise en danger du patrimoine culturel, notamment par la dégradation et le pillage des collections des musées. Le projet vise à dresser un inventaire des collections du Musée national de Sana’a et de quatre musées régionaux. Cela favorisera leur gestion ainsi que la récupération d’objets en cas de pillage ou de trafic illicite. 27. Faire revivre la culture du Hammam dans la vieille ville de Sana'a (83 652 USD) Opérateur : Kahramana Centre Ce projet aidera la communauté de Sana'a à préserver ses traditions culturelles en lien avec la culture du hammam. Il permettra de documenter les pratiques et d'organiser des ateliers avec les communautés, les aidant ainsi à créer des projets économiquement viables liés aux activités des hammams.

Le musée national de Sana'a (c) GOAM, Mohanad al-Sayani

Les savons d'un hammam (c) Kahramana Centre

28. Restauration du Hammam al-Mudhaffar et lignes directrices pour la conservation du centre historique de Ta’izz (440 000 USD) Opérateur : World Monuments Fund Situé dans la vieille ville de Ta’izz, le hammam al-Mudhaffar, qui date du 13e siècle, est l'un des plus anciens du Yémen. Le projet va permettre de réhabiliter et de restaurer ce hammam, qui incarne des valeurs sociales importantes pour la communauté et lieu primordial pour le renforcement de sa résilience. Il établira également des lignes directrices de conservation pour la protection de la vieille ville de Ta'izz, qui seront essentielles pour sa revitalisation après le conflit.

YEMEN 29. Préserver le patrimoine du Yémen à travers des interventions physiques à Shibam et l'investissement dans le capital humain (394 698 USD) Opérateur : Petra National Trust Au Yémen, de nombreux experts du patrimoine ont été contraints de quitter le pays ou de changer de carrière en raison du conflit en cours. Pour remédier à ce manque de capacités, ce projet formera des experts yéménites du patrimoine et travaillera avec les communautés, qui jouent un rôle majeur en matière de protection des sites du patrimoine contre le pillage et les actes de vandalisme. Ce projet permettra également de développer des opportunités économiques durables autour des sites du patrimoine et du tourisme.

Toit du hammam al-Mudhaffar avant la guerre (c) Birgitt Pajarola, 2007

Préserver le patrimoine du Yémen (c) Ministry of Culture, Yemen

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