#MwasiYaCongo

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UNFPA Parce que chacun compte Ensemble, créons un Congo sans inégalités de genre


UNFPA: Réaliser un monde où chaque grossesse est désirée, chaque accouchement est sans danger et le potentiel de chaque jeune est accompli.

Pour plus d’information

Crédits Représentante l’UNFPA Congo : Barbara Laurenceau

Rédacteurs : Bruno Bilombo, www.unfpa-congo.org Emanuel Bissila Foukou, Aimé Bissama, Marina Malapet @UNFPARepduCongo

Graphisme et Illustrations: Emanuel Bissila Foukou Photo : UNFPA Congo

@CongoUnfpa +242 055 521 700

Cette édition a été publiée par @UNFPACongo. Toute reproduction complète ou partielle sans autorisation écrite est interdite.


POUR UN CONGO SANS INEGALITES DE GENRE

S’alignant à la résolution de l’Union Africaine de faire de 2016 l’année africaine des Droits Humains, avec un accent particulier sur les Droits de la Femme, le Fonds des Nations Unies pour la Population (UNFPA) en République du Congo, a mis en place la campagne #MwasiYaCongo, qui vise à « Faire porter et amplifier la voix des femmes et des filles ». Lancée le 8 mars 2016, cette campagne, conforme à l’Objectif 5 du Programme de Développement Durable, contribue à promouvoir l’égalité des sexes et l’autonomisation de toutes les femmes et les filles.

Ainsi, les activités de #MwasiYaCongo informent, sensibilisent et plaident afin que les femmes et les filles bénéficient du plein exercice de tous leurs droits humains, dans l’égalité, et d’être à l’abri de toutes les formes de discrimination et des violations graves qui perdurent à l’encontre des femmes et des filles. La participation de l’ensemble des partenaires attachés à la défense des droits des femmes et des filles, constitue la clé du succès de cette initiative qui se poursuivra les années à venir. Merci à tous !

Barbara Laurenceau


La Femme est synonyme de Courage, d’Endurance et de Persévérance


Banzouzi Mizele Rodolphe Chatel, alias Mapassa, est un ancien Diables Rouges (1985-1987), l’équipe nationale de football du Congo. Il encourage tous les hommes à rejoindre la campagne MwasiYaCongo pour l’égalité de genre et la parité, et avec ce poème c’est un plébiscite qu’il a voulu pour la femme congolaise. La femme, selon la genèse, est indispensable. En même temps, elle est adulée comme maman. Lorsque vous avez des problèmes, elle est là ! En tant qu’artiste…sportif et à ma manière d’aimer, je considère la femme comme la sœur, mon amie, ma compagne. Parce que, qui qu’elle soit, en cas de problèmes, la première à réagir c’est toujours elle – j’estime que je dois diriger cet instinct amoureux d’abord à travers ma femme. Dans nos sociétés, elle est synonyme de courage, d’endurance et de persévérance.

Mapassa


Info about paper

Mon conseil pour les jeunes fiilles c’est de fréquenter les bons milieux


Emilie Manima, la première femme nommée ministre au Congo, en 1975 elle occupe le Département des Affaires Sociales sous le Président Marien Ngouabi.

L’iniative de Mwasi Ya Congo est une trèsbonne idée, et je pense surtout que c’est important d’engager les jeunes fiilles. Il faut aussi aller dans les marchés, parce qu’on y trouve beaucoup des femmes douées.» «

« C’est

« Un

vrai homme c’est celui qui comprend que l’homme et la femme se completent. Une femme peut vivre seule, mais pas un homme. Un vrai homme respecte sa femme et sait que sans elle il n’est rien.»

aux partis politiques de former des femmes politiquement et de les préparer. Le jour viendra où le Congo comptera aussi 50% de femmes au sein de son parlement.»


Madame Loko Bernadette, la “Gazelle Congolaise,” est née en 1949. Elle fait partie des premières femmes à participer aux premiers Jeux Africains en 1965. Récemment, elle est passée au bureau de l’UNFPA Congo pour s’informer sur la campagne #MwasiYaCongo, ainsi que partager son expérience des jeux. « Comme une jeune femme, j’ai travaillé pour le Congo en faisant le sport. Je faisais partie de la délégation Congolaise pendant les premiers Jeux Africains en 1965 où je représentais mon pays le Congo en saut en hauteur et au relai sur 100 m. » En écoutant Madame Loko, c’est évident que les questions des femmes sont des sujets qui la touchent profondément. « Etre une femme sportive à l’époque était dur, mais je pense que c’est plus facile pour les jeunes athlètes d’aujourd’hui. Je voudrais dire aux femmes congolaises qui s’intéressent au sport, de continuer à poursuivre leurs objectifs. Le début est toujours diffiicile, mais après un moment ça passe tout seul. » « La femme Congolaise doit continuer à se battre malgré les difficultés. Nous sommes des mamans, et c’est à nous d’encourager nos jeunes filles et de leur apprendre comment vivre en tant que femme. C’est la femme qui est le développement d’un pays, c’est elle qui est le moteur de tout pays. Avec notre amour maternel, les femmes doivent tout faire pour que les choses changent, et que la parité soit une réalité. »


C’est la femme qui est le développement d’un pays, c’est elle qui est le moteur de tout pays


Sport, fistule, santé, #MwasiYaCongo, young girls,

word from the Rep... Photo In this issue

A toutes les jeunes fiilles, qui ont un obstacle devant, je vous demande de ne pas baisser les bras, mais plutôt d’aller de l’avant et donner tout ce que vous avez en vous pour obtenir ce que vous voulez... Dieudrine Bonazebi, coach d’athlétisme. Participante aux Jeux Africains, Brazzaville 2015



Je dis stop à la v viol des Femmes


violence et au s et des Filles Adama a participé aux Jeux Africains, Brazzaville 2015. Elle fait partie de l’équipe nationale de Gymnastique du Congo.


AUX VIOLENCES ENVERS LES FEMMES ET LES FILLES




www.unfpa-congo.org


Photo de famille lors de la JournÊe Internationale des violences faites aux femmes et aux filles (Part et les Forces de l’Ordre)


pour l’élimination tenariat entre UNFPA

Pour les grands lignes sur cette évènement veuillez cliquer ici




ENGAGEONS-NOUS !!! #MwasiYaCongo : Pour la promotion des droits des femmes et des filles congolaises Au Congo, les femmes, malgré leur poids démographique, sont minoritaires dans des instances de décision. Le Congo figure encore loin dans la liste des pays les plus égalitaires du continent africain où le Rwanda est le leader incontesté, selon le Global Gender Gap Index de 2014. Afin de faire progresser la situation des femmes et filles congolaises et de renforcer leur participation dans divers domaines de la vie nationale, l’UNFPA Congo, en collaboration avec ses partenaires, a lancé la campagne de promotion des droits des femmes et des filles dénommée : #MwasiYaCongo. #MwasiYaCongo est une campagne nationale dont le but est, dans un mouvement beaucoup plus large, de parvenir à un monde où chaque homme, chaque femme et fille est traité équitablement.


Partenaires de #MwasiYaCongo : UNFPA WCARO & Addis Abeba Liaison Office, Agences du Système des Nations Unies au Congo, Médias, Partenaires multiatéraux, Secteur Public, Secteur Privé, Associations et ONGs, Organisations confessionnelles, Individualités.


« Mon rêve est que le mot « discrimination » disparaisse du dictionnaire, et que nous soyons tous égaux, hommes et femmes, quel que soit notre sexe », dit Anastasie Mialounguila, à UNFPA Congo quelques temps après avoir animé un atelier sur l’égalité entre les sexes à la Maison de la Femme à Brazzaville en septembre 2016. Cet évènement était organisé dans le cadre de #MwasiYaCongo, initiative créée par le Ministère de la Promotion de la Femme en collaboration avec UNFPA Congo. Quand on l’interroge, Anastasie explique que son combat pour les droits des femmes et leur émancipation n’est pas d’aujourd’hui, et que le message contenu dans le mouvement Scout lui a servi de source d’inspiration. “In the Girl Scouts, together, we can change the world,” (‘Avec les filles scouts, ensemble nous pouvons changer le monde), ces paroles d’une chanson chantée par les scouts parlent d’elles-mêmes. « Notre devise est de changer le monde, et nous croyons que c’est possible », explique Anastasie, ajoutant qu’elle se sent à l’aise avec la rhétorique autour des objectifs de développement durable qui lui rappelle ce pour quoi elle travaille depuis plusieurs années Anastasie entrevoit un avenir meilleur à l’horizon 2030, et elle est sûre qu’en prenant au sérieux la question de l’égalité des sexes, le Congo pourra atteindre une parité comparable à celle du Rwanda, où plus de 50% des sièges parlementaires sont occupés par des femmes. « Le moment est venu pour les femmes congolaises, les plus jeunes en particulier, de se lever et de prendre les choses en main. Le temps où les femmes étaient marginalisées appartient maintenant à l’histoire. Aujourd’hui, les hommes et les femmes doivent affronter ensemble les changements à venir, dans la marche collective vers un futur, pour la construction d’une république prospère ».


Je suis consciente que ce n’est pas du jour au lendemain que vous verrons disparaître la discrimination sexuelle, mais plutôt à travers un travail acharné, l’éducation, des ateliers, et des initiatives telles que #MwasiYaCongo. Nous sommes sur la bonne voie.


J’espère véritablement que nous pourrons d le futur inverser les formules établies, et un proclamer que derrière chaque grande femm cache un homme fort


dans jour me se

« Si vous voulez que quelque chose soit dite, demandez à un homme, si vous voulez que quelque soit faite, demandez à une femme », ces mots sont de Margaret Thatcher, la dame de fer de la politique britannique, qui, fille de commerçant, est devenue chimiste, avocate et finalement premier ministre du Royaume Uni. La liste de femmes de pouvoir qui ont marqué la société à travers les siècles est longue, et Thatcher en est juste un exemple. La première présidente africaine, Ellen Johnson Sirleaf, ou la première femme à présider à l’Union Africaine Nkosazana Clarice Dlamini-Zuma, sont deux exemples de femmes de pouvoir du continent africain, sans compter les millions d’autres femmes qui travaillent dur tous les jours pour assurer le quotidien de leurs familles. La République du Congo n’est pas en marge, car c’est une nation qui regorge de femmes énergiques, intelligentes et puissantes. Chancelle est une meneuse reconnue du mouvement scout congolais en même temps qu’elle est magistrat des cours et tribunaux à Brazzaville. En juillet 2016, elle est devenue l’une des six distinguées de la campagne #MwasiYaCongo, elle est honorée d’en faire partie. Elle explique que #MwasiYaCongo a la capacité de libérer les femmes congolaises de leur silence. « Il y a des femmes dans ce pays avec des dons extraordinaires, mais pour des raisons diverses, leurs voix restent silencieuses. » « Je me vois comme une véritable femme congolaise, et quoique je ne sois pas politiquement active, je suis engagée dans des actions concrètes pour aider les populations en général, et les femmes en particulier. » « Pour moi », poursuit elle, « #MwasiYaCongo est une campagne qui a la capacité d’aider les femmes de différentes manières, en favorisant leur participation au processus de prise de décisions et en leur donnant la considération qui leur est due. Nous devons faire entendre la voix des femmes à tous les niveaux de la société. » Aujourd’hui, Chancelle est persuadée que d’ici à 2030, le Congo aura réalisé des avancées majeures concernant la parité, et le conseil qu’elle peut donner aux jeunes filles aujourd’hui est de rester concentrées. « Mes jeunes sœurs doivent écarter la peur et travailler dur pour réaliser leurs rêves. C’est important de se rappeler que chaque difficulté requiert une solution différente et qu’on ne peut réussir qu’en gardant le regard fixé sur l’objectif. J’espère que la femme congolaise de tous les étages de la société va réaliser qu’elle a son mot à dire et qu’elle peut contribuer au développement de la société ».


La Journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles a été célébrée à Brazzaville le 8 Décembre 2016. Cette année, le Ministère de l’Intérieur, de la Décentralisation et du Développement Local, en partenariat avec le Fonds des Nations Unies pour la Population, (UNFPA,) ont organisé un évènement à la préfecture de Brazzaville. L’objectif de cette événement était de sensibiliser les forces de l’ordre sur le thème “Investir et mobiliser les Forces de l’Ordre, pour mettre fin aux violences faites aux femmes et aux filles.” Une des oratrices, Madame Onanga Nguenoni Germaine, Présidente du Comité National des Droits de la Femme au Congo, en même temps une des six distinguées MwasiYaCongo 2016, a soulevé les problèmes que les femmes et les filles vivent au Congo. Elle a partagé trois témoignages qu’elle a vécu pendant ses 30 ans d’expérience de lutte contre les violences envers les femmes ; le viol d’une sourde muette, la mutilation génitale, ainsi que l’histoire d’un groupe de jeunes garçons qui avaient tué une fille après l’avoir violée, par peur d’être poursuvis en justice. Selon Madame Onanga, c’est important de lutter contre les violences faites aux femmes et aux jeunes filles, pour le respect de la dignité humaine, mais aussi pour le respect de l’appareil génital qui donne la vie. « Violer, est un crime contre l’humanité. Une relation sexuelle sans consentement, n’est pas digne. Je suis contente d’avoir pu assister à la sensibilisation des forces de l’ordre. C’est bon que la police soit là, pour qu’ensemble nous puissions mettre fin à cette violence qui détruit la femme, moralement, physiquement et psychologiquement. »


En ma qualité de présidente du Comité National des Droits de la Femme, je lutte contre les violences faites aux femmes et à la jeune fille.


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J’aimerais les homm des femme les souteni parité entr

Mesmin Lekoubi, Directeur de l’Institut de Jeunes Sourds de Brazzaville


encourager tous mes à prendre soin es autour d’eux, à ir et à s’atteler à la re les sexes.

« Savoir que nous faisions partie des six lauréats de #MwasiYaCongo était un sentiment de satisfaction, non seulement pour moi, mais pour tous ceux qui travaillent à l’Institut de Jeunes Sourds. Cela nous encourage à renforcer l’engagement que nous avons dans la tâche que nous effectuons aujourd’hui, la volonté de renforcer la relation avec l’UNFPA, tout en approfondissant l’engagement envers les élèves, surtout les jeunes fiilles sourdes. » Ces élèves, en dépit de leur handicap, ont exactement les mêmes droits que les adolescentes avec une bonne audition. Elles ont besoin des informations sur la sexualité responsable, le planning familial et les droits humains. Ce n’est pas parce qu’elles sont sourdes qu’elles doivent être ignorées et mises de côté. Elles, comme toutes les autres filles, passent par des changements sur leur corps et rencontrent les mêmes problèmes à savoir : les grossesses précoces et les infections sexuellement transmissibles(IST). « Le fait que l’UNFPA mette l’accent sur le cas des jeunes filles malentendantes me rend extrêmement heureux. Il y en a qui ont de la condescendance pour elles, nous devons les valoriser et tout faire pour développer le potentiel qui est contenu en elles ». « Aider une femme revient à aider toute une nation, y compris aider les jeunes filles en voie de devenir des femmes. Mon rêve est de voir un jour ces jeunes élèves à l’Institut, exceller ; et j’espère que plusieurs d’entre elles pourront occuper des postes de responsabilité au parlement à l’horizon 2030, ainsi que dans d’autres institutions importantes, publiques et privées à travers le pays. »


Patricia Moungounou, Stagiaire à l’Institut de Jeunes Sourds de Brazzavil


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C’est important d’investir sur la jeunesse, surtout la jeune fiille. La jeunesse c’est l’avenir de demain.


Au Congo c’est la femme qui travaille, bien sûr que les hommes travaillent aussi. Mais je pense quand même que c’est la femme qui se donne le plus.

Elise, 65, Pokola


Je fais les champs, chaque matin, je me réveille très tôt et je reviens normalement vers 16 heures pour préparer le repas pour la famille. Marie, Pokola



Mon rĂŞve est de devenir un jour spĂŠcialiste en gynĂŠcologie Madi, 14 ans


Courage aux jeunes fiilles du Congo. Même si vous faites des études et que ça ne marche pas pour le moment, ça ira un jour. L’école peut vous amener là où vous n’imaginez pas. Flore, 19 ans


J’encourage les jeunes fiilles congolaises à suivre le bon chemin

Merveille


… j’ai raison quand j’affirme que les hommes, aussi bien que les femmes, sont responsables des Je fais le champs, chaque matin je me reveille très tot et je reviens norinégalités entre les sexes… malement vers 16 heures pour préparer le répas pour la famille.


Mon rêve est que la situation de la femme congolaise change dans les 10 à 15 prochaines années. Mais d’ici là, plusieurs choses doivent être faites. » «

Mon conseil, pour qu’une femme ait véritablement de la réussite, c’est de se concentrer sur un domaine et apprendre à le maitriser totalement. C’est ainsi que les femmes pourront jouer un rôle crucial dans la vie de notre nation. » «

Un vrai homme est celui qui continue à soutenir son épouse, malgré toutes les critiques. Il revient à la société entière de pouvoir encourager les hommes à croire en leurs épouses et en leurs rêves. » «

Madame Philomène Fouty Soungou, mère, grand-mère, sage-femme, sénatrice, ancienne ministre et Ambassadrice de la CARMMA (Campagne pour l’accélération de la réduction de la mortalité maternelle en Afrique), véritable source d’inspiration pour la femme congolaise.


Merci à l’UNFPA et leurs partenaires pour m’avoir redonné mon sourire


J’espère que la coopération entre l’UNFPA et le secteur privé va encore se développer pour que celles des femmes qui n’ont pas eu accès à l’opération de réparation de la fiistule obstétricale puissent aussi en bénéfiicer

Nsonda Prisca a souffert de la fistule de 2008 à 2015 avant de pouvoir être opérée. Vivre avec la fistule est presque surhumain, c’est une maladie terrible accompagnée de douleurs extrêmes.






En 2016, grâce à nos e avancé, en portant haut travers la Campagne «M tions concertées ont p re aux femmes porteu la qualité de la santé d nés, de sensibiliser les santé sexuelle par l’é ager les jeunes filles els pour devenir les le

Ensemble nous avons ét tant à faire. Alors en 20 homme, femmes et en à offrir à nos jeunes u


efforts conjoints nous avons t et fort la voix de femmes à Mwasi Ya Congo ». Nos acpermis de redonner le souriuses de fistule, d’améliorer des mères et des nouveauxjeunes sur les questions de école et la radio, d’encourà développer leurs potentieaders du Congo de demain.

té forts, mais il reste encore 017, agissons conjointement, ntreprises! Engageons-nous un cadre de vie meilleur !


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