Book Audrey Morati

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Sommaire • Arts Plastiques • Architecture • Arts appliqués • Croquis • Photographie • Infographie


F R A G M E N T A T I O N

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E S P A C E En architecture, le «plein» est perçu comme une matière qui résiste, édifie, rend pérenne et donne corps au «vide». Et si la matérialité résultait de l’immatérialité? Moholy-Nagy serait peut-être le point de départ de mon idée avec son modulateur espace-lumière. L’artiste fractionne les rayons lumineux en rythmes mobiles et fabrique des reflets projetés dans l’espace. Anthony McCall développe ce concept en sublimant la source lumineuse, la rendant presque solide, dans son oeuvre «Line describing a cone». Ann Veronica Janssens a aussi travaillé sur cette question de l’illusion de l’espace. L’artiste nuance la spatialisation à l’aide de brouillard, son, lumière... À travers ces notions, j’ai pu développer mon projet qui consisterait en une spatialisation de l’espace au moyen de l’immatérialité de la lumière. Incluant la notion de déambulation, le public pénétrerait alors un faisceau de lumière blanche, et serait muni de boules à facettes au niveau des articulations. Dans le mouvement de son corps, le spectateur détruirait alors ce faisceau intact, le déconstruirait et le reconstruirait à l’infini.

- L U M I E R E



SPATIALISATION Par l’usage du médium photographique, j’ai recréé la perspective, à la manière d’Escher. Dans la peau d’un anthropologue-sociologue, j’ai cherché comprendre la disposition et les attentes du lieu. J’ai éprouvé une attirance pour les espaces de rassemblement, des lieux transitoires qui provoquaient un afflux de foule. J’y ai trouvé un véritable rapport au corps, une écoute de soi et le besoin d’atteindre le bien-être et la sérénité. Autre référence avec Matta-Clark qui travaille sur la réappropriation de l’architecture dans «ses coupes de bâtiment». Il réinvestit des bâtiments abandonnés dans lesquels il enlève des morceaux de plancher, de plafonds, de murs...


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Où se trouve la jonction entre le monde réel, sensible, palpable, et le monde fictif, caché et empreint de réalités nouvelles ? Travailler sur les liens étroits qu’entretiennent ces deux mondes, voilà l’objet de mon travail. Il n’est plus question de figuration, mais de faire émerger la matérialité au contact du plein et du vide, par la juxtaposition de hachures qui viennent vivifier les sens et par là même, l’Essence. Suggérer l’espace, laisser la lumière et la transparence innover. Unir la spatialisation et le corps humain pour qu’ils ne fassent plus qu’un. Sorte d’imprégnation de l’architecture, l’on pénètre alors l’âme et l’on se surprend à y définir un espace. Un espace marquant la césure avec un autre, et dont l’intermédiaire constitue une interface, un entre-deux, un seuil.

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Confronter la deux dimensions et la trois dimensions, voilà le réel propos du projet. Je suis restée dans l’optique de lier espace et corps, j’ai donc travaillé la mécanisation du corps, et surtout ses articulations. Cet endroit clef du corps humain est le point de tension permettant de créer le mouvement. J’avais donc envie de robotiser et rendre mécaniques, voire cubiques, les formes biomorphiques du corps humain. Je me suis tout particulièrement intéressée à Shaka. L’idée de mouvement émerge désormais de l’articulation de formes découpées dans le carton plume, et qui sont apposées et juxtaposés de façon à créer le relief.


RELIEF


DE L‘ORNEMENT A L‘EPURE


BIOMORPHISME

Un cri à l’humanisme... « Rien ne se crée, rien ne se perd, tout se transforme »... Retour dans la boucle, l’on trouve alors le parfait entremêlement entre formes biomorphiques et mise de côté de l’ornementation.


INSCRIPTION URBAINE

Appropriation du lieu public. Référence à Ernest Pignon Ernest qui s’inscrit dans la rue et greffe ses dessins après avoir étudié la topologie. J’avais dans l’intention de gérer, comprendre l’espace, mais aussi y intégrer mon corps au moyen de la projection. Mélange nature/artifice : la structure métallique vient segmenter, fragmenter, décomposer le corps. Imprégnation dans l’architecture, on y laisse trace, mémoire, pérennité. Notion de patrimoine, de conservation évidente. Le corps épouse les lignes directrices de la structure, ce qui aboutit à une fusion, une confrontation où le corps humain adopte l’échelle de l’architecture.



TRANSITION


L’exercice donné avait pour but de créer une structure éphémère s’inscrivant dans le paysage urbain, et pouvait accueillir des livres destinés à l’exposition. Les livres détenant le savoir, la culture et la connaissance, inspiraient en moi l’emblème du serpent reconnu sous le signe du S. Ainsi, j’avais pour idée d’inscrire dans l’espace réduit de la largeur d’une rue de 5m, une structure ambitieuse qui surprendrait par ses lignes serpentiques. Je me suis ensuite frottée aux modénatures que pouvaient apporter deux bâtiments se faisant face. J’ai donc utilisé la voûte pour asseoir ma structure. Ma volonté était de créer le lien entre espace privé et espace public. Détruire la limite souveraine dans le monde occidentalisé. J’ai donc paré le sol pavé, d’un rail faisant le lien entre les deux façades et ai conçu une sorte de monstre qui grimperait la voûte d’une des façades. Un escalier a alors pris forme, et réunissait les deux pôles. Plus implicitement, mon idée était de ne pas réduire l’escalier à l’espace domestique, mais de lui donner le privilège de servir à l’échelle macroscopique.


CENTRE CULTUREL

Relevé et métrés


Perspective



PROJET



CARAPACE

Répulsion


CARAPACE

Camouflage


CARAPACE Ventilation


DESIGN D‘OBJET



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Utilisation en infographie de Photoshop et Illustrator

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AUDREY MORATI 06 20 98 61 33 audrey.morati@live.fr Hameau Faggiolo 20 217 Saint-Florent


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