Book de Blandine Audusseau

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2014

2013

Book audusseau

BLAN

DINE


SOM MAIRE P 4

Croquis d’observation

P 8 P 10 P 12 P 14

Sujet 1 - Ceinture de chasteté Sujet 2 - Corps et architecture - Installation Sujet 3 - Corps et architecture - Robe Sujet 4 - Les bustes

P 16 Architecture

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P 20

Recherches stylisme

P 24

Croquis d’observation


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CROQUIS D’OBSERVATION

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CROQUIS D’OBSERVATION

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SUJET 1

CEINTURE DE CHASTETE Dès son apparition, la sculpture a posé la question du socle, de sa fonction, de son rapport à l’œuvre et à son espace d’exposition. Ces questions ont été reformulées dans ce projet, qui se fonde également sur des notions de réappropriation et de citation. Un des personnages représentés dans Les raboteurs de parquet de G. Caillebotte est transposé dans l’espace réel. Ici, les références se démultiplient, citant aussi bien L’origine du Monde de Gustave Courbet, que Étant donné de Marcel Duchamp, ainsi que les études et les gravures que Duchamp a réalisées à partir des œuvres de Gustave Courbet, dans la perspective de son grand environnement. De même, le métier de raboteurs est un métier d’artisan et entretient un lien étroit avec le bois, et par extension avec la gravure. Finalement se repose la question du voyeur, du regarder qui fait l’œuvre, pour reprendre la citation de Duchamp. Comment aborder ce travail ? Qui a les clefs pour l’appréhender ?

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SUJET 2

CORPS ET ARCHITECTURE Ce travail se développe à partir de la réalisation d’une installation éphémère dans un lieu architectural, qui conduit naturellement à la notion de corps. Sans reprendre les réflexions sur le rapport du corps à l’œuvre qui se sont développées dans l’histoire de l’art, de Leonard De Vinci à Ernest Pignon Ernest, le corps semble donner ici la mesure de la réalisation, aussi bien dans le fait qu’il soit représenté, ou quand le spectateur parcourt le travail. Une installation attachée à un environnement spécifique, relève de la présentation, quoi qu’elle cherche à communiquer au spectateur, quoi qu’elle représente concrètement ou symboliquement. Je m’interroge alors sur la notion de présentation en rapport au lieu que j’ai choisi, qui se trouve être le hall central de l’établissement, l’affichage doit se matérialiser dans la verticalité et l’horizontalité et doit faire preuve d’un choix plastique, on suppose un dialogue entre la luminosité et l’obscurité, le plein et le vide. On observe alors une forme de contraste, qui se matérialise aussi dans la verticalité et l’horizontalité de l’affichage.

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SUJET 3

CORPS ET ARCHITECTURE Appréhender l’espace en architecture, en prendre possession, c’est aussi vivre en compagnie de sensations telles que le toucher et la vue. Qu’il s’agisse d’architecture, de sculpture ou de vêtement, il est nécessaire de l’appréhender en trois dimensions, ce qui nous pousse par la suite à nous poser la question de la structure, du plein et du vide, des limites, de l’intérieur et de l’extérieur. Je me suis intéressée à l’ossature du musée Guggenheim de Bilbao et à celle de la fondation Louis Vuitton à Paris qui est encore en projet. J’ai comme ambition d’en intégrer certains aspects dans une réalisation sous la forme d’une robe. Mon travail approfondit la structure et le relief. La surface est animée par les ajouts et des fils libres génèrent le mouvement. L’étoffe, le tissu ou même le papier, en se confrontant à la structure en fil de fer, produisent un contraste de matières et m’ont apporté la liberté de transgresser ou de jouer avec celles-ci. La récupération, la fragmentation, la transposition et le jeu de collages, autant d’éléments qui m’ont permis de jouer avec le côté éphémère.

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On ne saurait parler de vêtement sans aborder la relation qu’entretient la moindre pièce d’étoffe ou le moindre matériau avec le corps humain. Le vêtement peut être conçu comme une seconde peau.


SUJET 4

LES BUSTES

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ARCHITECTURE

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ARCHITECTURE

L’architecture est l’art de concevoir des bâtiments du point de vue esthétique et selon des règles pratiques. Je m’interroge avant tout sur l’aspect pratique et fonctionnel avant d’être esthétique. On est alors confrontés à un espace des plus restreints en partant d’une superficie de huit mètres de long sur trois mètres de large et cinq mètres de hauteur. Tout en conservant ces dimensions, nous avions comme consigne d’y installer une chambre, une salle d’eau, une cuisine, un salon et une salle de divertissement. J’ai donc partagé l’espace en deux sous-espaces distincts : le rez-de-chaussée et l’étage. Les deux parties sont reliées par un escalier. La rampe de celui-ci est une bibliothèque ou un espace de rangement, tout comme les marches (système de tiroirs). L’espace de vie principal ne forme qu’un seul bloc, il est constitué d’une cuisine et d’un salon, puis en arrivant à l’étage, on accède directement à la chambre qui nous mène à la salle de bain, pour ensuite se diriger dans l’espace de détente qui se trouve être un solarium avec sa grande verrière. 18


Maquette en carton plume et plans à l’échelle 1/50e.

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RECHERCHES STYLISME

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RECHERCHES STYlisme

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CROQUIS D’OBSERVATION

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Blandine Audusseau

24/01/1994 Alzu di gallina 20137 Porto-Vecchio blandine.audusseau@gmail.com 06 17 34 73 93

audusseau

BLAN

DINE


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