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chure de la riviere des Amazones du costé gauche ou du Nord » ) . En 1638, le cardinal de Richelieu confirma la conces sion de 1633, avec la mention expresse « que les associez de cette compagnie continueroient les colonies commencées à l'entrée de la rivière de Cayenne et dans la riviere de Marony vers le Cap de Nord ». En 1643, il se constitua une « Compagnie plus forte » avec de nouvelles concessions « et ou s'intéressèrent beaucoup de gens de qualité » ; elle envoya « pour gouverneur le Sieur Poncet de Bretigny avec 300 hommes pour y habiter ». Ayant appris que la colonie « estoit fort en desordre », le sieur de Royville, « avec diverses personnes de conside ration», entreprit de la rétablir (1651); ces personnages obtinrent une nouvelle concession du roi et envoyèrent sur deux grands navires près de 500 hommes, « qui, le 28 juillet 1652, mouillèrent à l'isle de Madère, dont le gou verneur les regala beaucoup de rafraichissements, quoy qu'il n'ignorât pas le sujet de leur voyage ». En 1664, le roi fonda une « Compagnie des Indes oc cidentales, a qui il accorda la propriété de toutes les isles et de tous les pays habitez par les François dans l'Ame rique Meridionale ». Elle donna mission au sieur de la B a r r e « de prendre possession de Cayenne » ) . D e la B a r r e y laissa pour gouverneur le chevalier de Lezy, son frère. 1
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) L e mémoire de Ferrolles de juin 1698 contient également ce pas sage, hormis toutefois l'adjonction «qui est celuy... Nord». Mais à partir de là, il abandonne le texte du mémoire antérieur pour passer à des ex plications relatives au fort de Macapá et destinées à justilier l'attaque qu'il avait entreprise l'année précédente contre Macapá. — Dans le mé moire de 1688, il est dit en premier lieu: «pour faire seuls le commerce et la navigation de ces pays-là», puis: «par les rivières des Amazones du côté gauche ou du nord» ; la fin manque (Malonet, 1. c , page 112). ) L e mémoire de 1688 ajoute: «et des pays voisins». 2