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LECTURE
Et sur le terrain, c'est les premières
après
l'Oyapoc,
que se trouvent effec
entre cette rivière et l'Approuague,
tivement
§§ 2515-2518
immédiatement
au Nord de |l'Âmazone.
montagnes
Le m o n t Mayé, insignifiant par sa petitesse, ne frappe point les navigateurs. O n ne lui a jamais donné la qualifi cation de
encore moins a-t-on pu lui appliquer
montagne;
le pluriel 2515.
montagnes.
Il n'y a pas à en douter :
Le V i n c e n t P i n ç o n primitif n'était ni au Nord ni au Sud de l'Oyapoc ; C'était, au juste,
l'Oyapoc
lui-même,
c o m m e le Vin
cent P i n ç o n de MERCATOR, c o m m e le V i n c e n t P i n ç o n du Traité d'Utrecht. 2516.
Cette conclusion serait irréfragable, quand bien
m ê m e il y aurait impossibilité de réduire à l'Oyapoc le Vincent
Pinçon
de
CABOTO, postérieur à
celui de
CHAVES. Mais —
splendide manifestation de la vérité ! — le Vin
cent P i n ç o n de CABOTO, malgré sa grande proximité de l'Amazone, n'est réellement, lui aussi, que
l'Oyadoc.
Car il porte, lui aussi, c o m m e le V i n c e n t P i n ç o n de CHAVES, la marque la plus distinctive de la rivière du C a p d'Orange. 2517. nanes,
Oui, immédiatement au Nord de
rio
la carte de CABOTO présente le n o m de
de
uince-
montagnas.
Donc, de deux choses l'une : O u la carte de CABOTO ne mérite aucune confiance ; O u le rio de uincenanes
2518.
est l'Oyapoc.
Après les témoignages de KEYMIS, de FROGER,
de BELLIN, de M . DE MONTRAVEL, de M. DE SAINT-QUENTIN, ce dilemme ne nous laisse qu'une seule ressource, celle d'expliquer c o m m e n t CABOTO a p u faire de la rivière du C a p d'Orange une rivière du C a p d u N o r d . Or voici la solution du problème.