e
( 306 )
22
tive de Paul
Dupont,
LECTURE
§§ 2419-2420
Rue de Grenelle-Saint-Honoré,
45. 1858.
»
In-8°, 112 pages. Page 304 de la Revue
Coloniale,
57 du tirage à part. « E n
arrière de la zone des palétuviers du territoire contesté, l'on rencontre la partie peut-être la plus couverte d'eau de cette G u y a n e si marécageuse. Pendant la saison des pluies, les issues que les eaux se sont frayées ne suffisent plus à l'écoulement du trop-plein des lacs, qui forment alors par leurs débordements une nappe presque continue. E n sorte, dit L E B L O N D ,
que depuis l'Oyapock jusqu'à
l'Arouari l'on peut aller en pirogue sans avoir connais sance de la m e r (*). » 2419.
Concluons maintenant.
2420.
Le but essentiel du Traité d'Utrecht, —
proclamé par le Traité m ê m e , dans les articles x, xi et xii,
but —
proclamé par le G o u v e r n e m e n t Français, dans la Ré ponse Préliminaire de 1855, —
proclamé par l'honorable
Plénipotentiaire de F r a n c e , dans la conférence qui suivit cette réponse, — tugal,
aujourd'hui
la rivière
des
a été d'Assurer au Brésil,
L A
exclusivement
N A V I G A T I O N
au
E T L'USAGE
Porde
Amazones.
Dans les vastes déserts de la rive gauche de l'Ama z o n e , ce but ne pouvait être atteint en 1713, ne peut être atteint aujourd'hui encore, qu'en arrêtant les C a y e n n a i s en dehors des communications aquatiques qui mèneraient clandestinement dans le beau fleuve ambitionné par eux
(*) ÉLISÉE R E C L U S , Nouvelle 1894,
page 26 : —
Géographie
Universelle, t o m e X I X ,
« A u n e é p o q u e relativement récente, cette zone
des eaux douces se prolongeait b e a u c o u p plus au N o r d , jusqu'à l ' O y a p o k , et les bateliers pouvaient faire u n voyage de plus de trois cents kilomètres c o n s t a m m e n t par les lacs, les rivières et les b a y o u s entre l ' A m a z o n e et la G u y a n e Française.... »