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21 L E C T U R E
§§ 2360-2362
nuaient à ne se servir que du n o m de Rivière de V i n cent P i n ç o n . (§ 2032). Français, relativement aux peuples qui avaient adopté le n o m américain, parce que les Anglais, les H o l l a n dais et les A l l e m a n d s n'employaient jamais que la forme complète Wiapoco, avec l'o à lafin.(§ 2355). 2360. La phrase de B E R R E D O est donc la m ê m e que celle du commandant du fort d'Araguari, en 1688 : « Les limites des possessions portugaises sont à la rivière du G a p d'Orange, appelée par les Portugais Rivière de V i n c e n t P i n ç o n , et par les Français
Oyapoc.
»
2361. Il ne manque, chez B E R R E D O , que l'identification expresse du W i a p o c avec la rivière du C a p d'Orange. Mais qu'était-il besoin d'une telle précaution, lorsque la rivière du C a p d'Orange était la seule qui eût jamais porté le n o m de W i a p o c o ou W i a p o c ; et lorsque le Gouvernement Français, d'accord avec le Gouvernement Portugais, laissait la limite d'Utrecht à la rivière du Cap d'Orange! Deuxième
preuve.
2362. C'est justement B E R R E D O qui a publié, le pre mier, u n extrait des Lettres patentes du 14 juin 1637. C'est lui qui a fait connaître le premier, au paragraphe 674 de ses Annales, que, depuis 1637, le Gouvernement Portugais avait déclaré officiellement que la rivière de V i n c e n t P i n ç o n , la limite septentrionale du Brésil, était de trente cinq à quarante lieues portugaises au NordOuest du C a p Nord(*).
(*) Les Lettres patentes de 1637 avaient premier Memorandum
été citées déjà dans le
portugais, remis en 1699 à l'Ambassadeur de
France à Lisbonne
(voir § 1875). L e M e m o r a n d u m
disait q u e les
Lettres patentes de PHILIPPE I V faisant donation de la du
Cap
de Nord
à BENTO
Capitainerie
M A C I E L P A R E N T E , déclaraient
expressé
m e n t q u e cette Capitainerie aurait « 30 ou 40 lieues de district et de