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§ 2610-2613
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LECTURE
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c u m a q u e , embranchement des montagnes delaP a r i m e , qui occupe le centre de la G u y a n e . C'est dans les derniers anneaux
qui se prolongent jusqu'à
l'Araouari
et l'Oyapock
l'Amazone
que
prennent leurs sources. » — « Il
est temps de placer la question de la G u y a n e à un point de vue nouveau.... Nous voulons parler de la région mon tagneuse de l'intérieur.... Nous devons attacher un haut intérêt à la possession du plateau où
l'Oyapock,
l'Araouari
et quelques affluents de l'Amazone prennent leurs sour ces. » (§ 1126). 2610.
La chaîne T u m u c u m a q u e , avec u n versant
du côté de C a y e n n e et u n versant du côté du Brésil, est donc la continuation obligée de la ligne de l'Oyapoc. 2611.
C'est là ce que demande la nature.
Car le bassin de l'Amazone s'étend jusqu'à la chaîne T u m u c u m a q u e , c o m m e jusqu'au Gap d'Orange. (§§ 912). 2612.
C'est là ce que demande l'équité.
Car, ainsi que le rappellent les deux premières lectures, et ainsi que le déclarent, en 1641 l'Espagnol ACUÑA, en 1655 le Français PAGAN, en 1682 le Français GOMBERVILLE, en 1684 l'Espagnol RODRIGUEZ, les Portugais se trouvaient, depuis le 9 juillet 1632, maîtres effectifs de toute la portion guyanaise du bassin de l'Amazone, au prix de la sueur des missionnaires de Lisbonne, au prix du sang des soldats du Pará, — tandis que les Français n'ont mis le pied sur ce territoire que depuis 1678, et n'y avaient jamais fait autre chose que des incursions passa gères, bornées
pendant longtemps à la capture des
Indiens. (§§ 52-115; lecture 17, titres 3, 10, 16, 18). 2613.
C'est là ce que demande l'intérêt bien entendu
des deux États. Car une longue ligne artificielle serait extrêmement difficile à établir sur le terrain, et impossible à respecter. Elle susciterait parmi les commissaires démarcateurs des