L'Oyapoc et l'Amazone : question brésilienne et française. Tome second

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LECTURE

§§ 2595-2596

m ê m e n o m à la rivière du G a p d u N o r d est la consé­ quence légitime d'un fait incontestable. Car il est avéré, d'une part, que VINCENT PINÇON ne prit terre sur aucun point des côtes océaniques de la G u y a n e ; et il est avéré, d'autre part, que ce navigateur mouilla, immédiatement au Sud du C a p d u N o r d , devant la rivière d'Araguari, dont le Carapapori, immédiate­ m e n t au Nord du m ê m e cap, était alors une branche, et m ê m e la branche principale. 2595.

Le Brésil

répond

:

Les considérations les plus sérieuses prouvent que le Carapapori n'a jamais été u n e branche de l'Araguari. (§§ 569-574, 1171-1206). U n texte authentique de 1501, imprimé en 1504, en 1507, en 1508, en 1512, en 1519, en 1521, constate que le mouillage équatorial de VINCENT PINÇON ne fut ni devant l'Araguari, ni devant le Carapapori, ni devant aucun autre point du voisinage immédiat du C a p d u N o r d (§§ 2536-2553). Et le témoignage judiciaire de VINCENT PINÇON luim ê m e , en 1513; le témoignage judiciaire de son prédé­ cesseur HOJEDA, dans la m ê m e année 1513; la carte du premier pilote de HOJEDA, faite en 1500, immédiatement après le retour des deux découvreurs de la G u y a n e ; et u n acte authentique des rois d ' E s p a g n e , daté du 5 septembre 1501 : constatent que le cap d ' O r a n g e , le cap près duquel débouche l'Oyapoc, a été découvert, le 5 avril 1500, par VINCENT PINÇON (§§ 2554-2583). 2596.

La France

dit :

Les Géographes d u siècle de VINCENT PINÇON condam­ nent, à l'unanimité, l'application du n o m de ce découvreur à la rivière du C a p d ' O r a n g e , et sanctionnent l'applica­ tion de ce n o m à la rivière du C a p d u N o r d . Car la rivière du C a p d ' O r a n g e se trouve par la lati-


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