Ainsi parlaient nos ancêtres : essai d'éthnohistoire "Wayapi"

Page 248

- 238 tourmentent

les vivants

et les

-

obligent

à émigrer.

Soit

temps de guerre,

la présence

de morts

ennemis

de toucher,

d'enterrer,

oblige

à la même migration.

donc,

Ces causes magiques l'histoire,

très

miques.

En attribuant,par

manoeuvre

fréquentes,

malveillante

de la magie un fait naturel.

d'un

chamane wayana,

interdit

les

travers causes

de fourmis-manioc un Wayapi place

ne saurait

Ztre

question

Gardons présente

à l'esprit

cette

conception

l'attitude

politique

de voir

est

il

même parfois

présence

en

s'avèrent,à

qu'il

qui nous empêchera suite

de mobilité

et occultent exemple,la

auxquels

encore,

écono-

à une

sur le plan

de qualifier

de

des causalités

des Wayãpi comme une

d'incohérences.

3) LE CHAMANE : MEDIATEUR OU FAUTEUR DE TROUBLES ?

Si l'ethos /paya/,

n'en

joue

pas moins un rôle

de l'Amérique

latine.

de l'invisible,

il

l'autre

étant

la permanence

quotidien

En réalité, est

l'un

naturel.

L'un

lement

en guerre

avec les

au niveau

les

esprits,

comme le guerrier

est

assimilé

à un geste

ses guerriers,

/tDwayakU/,

en permanence

invisibles.

du langage

guerrier. dès lors

entre

du second. d'un

où il

dans

La spécia-

même pouvoir

sur-

guerre,

l'autre

est perpétuel-

Cette

situation

est

ennemis

Ses esprits

wayapi,

les deux réside

: le chamane combat,

combat les

dans le monde

de la société

issue

d'une

le chamane,

comme dans le reste

temporaire

est pourtant

forces

ment attestée

ici

La différence

le moment opportun

de tous,

spécialistes

et le caractère

des deux personnages rêve

essentiel,

des dèux

lisation

l'affaire

en baignant

le chef de guerre. du premier

est

opère.

/o-yapisi/,

; son souffle,

domestiqués,

solide-

/Eima/,

/psyu/, devienne

Un chamane francophone


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.