De la question des sucres en 1843 et de l'absolue nécessité d'en finir avec elle

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c o m m e affréteurs pour le compte des colons, tantôt c o m m e importateurs pour leur propre compte, leurs opérations sur le sucre ont été désastreuses. Toutefois les ports de m e r ne sauraient oublier que jusqu'en 1 8 4 1 nos affaires maritimes ont été toujours croissant. Si leur résultat liquide n'a pas répondu à leur n o m b r e , il faut reconnaître qu'une cause générale de dépréciation depuis quelques années pèse en Europe sur toutes les denrées importées d u dehors, en Angleterre c o m m e en France, en Angleterre plus qu'en France, cause qui remonte aux désordres financiers et commerciaux des États-Unis. Q u e l'on rentre dans le droit c o m m u n , et toutes les récriminations cesseront. Si les deux sucres nationaux ont le m ê m e traitement, si tous les deux ils paient 45 fr., les colons et les ports de mer seront mal venus à demander la suppression d u sucre indigène , et chambres et ministère ne perdront plus leur temps à rechercher chaque année la cause du mal, uniquement là où elle n'est pas tout entière. C'est cette égalité à laquelle il faut sincèrement revenir, qu'il faut écrire dans la loi, avec u n terme suffisamment ménagé sans être trop long. E n rachetant ce terme, en escomptant l'é-


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