Les richesses de la Guyane Française et de l'ancien contesté franco-brésilien : 11 ans d'exploration

Page 251

LA GUYANE FRANÇAISE ET L'ANCIEN CONTESTÉ FRANCO-BRÉSILIEN

fortes marées.

Aucun

nouvelle l u n e ,

dans

navire

ne

les parages

se

risque

à la pleine ou à la

de l'embouchure de l'Araguary

au Carapaporis. Ensuite viennent : le caoutchouc, très abondant et reconnu de première

qualité

au

Para ;

les bœufs et les moutons dont nous

avons déjà parlé ; les chevaux et les porcs ; la pèche sur la côte qui fait vivre bateaux

plus de deux

tapouyes,

mille

revenant

pêcheurs et occupe 200 à 250

après

chaque

saison au Para avec

1.000 tonnes de poisson sec ; la pêche dans les lacs, très rémunératrice avec

une

espèce

de

morue

monstre

acclimatée

dans

l'eau douce et qu'on nomme cury et piracoucou ; les bois de construction et d'ébénisterie et surtout le wapa (ouapa) bois résineux qui

ne

pourrit

avantageusement de manioc

ou

ni

dans la terre, ni dans l'eau, et qui servirait

pour

le pavage en bois de nos rues ; la farine

c o u a c , les

bananes, le café ; le cacao qui ne de.

mande pas une grosse main d'œuvre ; le maïs, le tabac, la canne à sucre, etc. ; pour l'avenir, sent aux bords des rivières, sinon en exploités.

familles, mais assez

les

carapas et les balatas qui pous-

servant de bordure rapprochés pour

aux

être

savanes, facilement


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.