Guide des formations en Aquitaine métiers des arts et de la culture

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GUIDE FORMATIONS AQUITAINE MÉTIERS ARTS CULTURE DES EN

DES

ET DE LA

2014-2015

DOSSIER



SOMMAIRE Arts plastiques, arts visuels, design P.4 Métiers de la mode P.8 Audiovisuel, multimédia, numérique P.9 Artisanat d'art P.14 Métiers de l'écriture et du livre P.18 Spectacle vivant, musiques, danse P.20 Ingénierie de la culture, patrimoine,marché de l'art p.24 Architecture, paysage et métiers de la ville P.28 Carnet d'adresses P.31 Lexique pratique AEA : agencement de l'environnement architectural BEP : brevet d'études professionnelles BP : brevet d'études professionnelles BM : brevet de maîtrise BMA : brevet des métiers d’art BT : brevet de technicien BTS : brevet de technicien supérieur CAP : certificat d’aptitude professionnelle CEAP : certificat d’études d’arts plastiques CESAP : certificat d’études supérieures d’arts plastiques DEA : diplôme d’état en architecture DEEA : diplôme d’études en architecture

DMA : diplôme des métiers d’art DNAP : diplôme national d’arts plastiques DNAT : diplôme national des arts et techniques DNOP : diplôme national d’orientation professionnelle (musique) DNSAP : diplôme national supérieur d’arts plastiques DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique DSAA : diplôme supérieur d’arts appliqués DNSPM : diplôme national supérieur professionnel de musicien DUMI : diplôme universitaire de musicien intervenant DU : diplôme universitaire LP : lycée professionnel MANAA : mise à niveau en arts appliqués

Guide proposé par la rédaction du journal JUNKPAGE, janvier 2014. Publication d’Évidence Éditions – 791 986 797, RCS Bordeaux ; 40, rue de Cheverus, 33000 Bordeaux, evidence.editions@gmail.com, journaljunkpage.tumblr.com Directeur de publication : Vincent Filet, 06 43 92 21 93 Rédactrice en chef : Clémence Blochet, clemenceblochet@gmail.com, redac.chef@junkpage.fr, 06 27 54 14 41 Assistantes de rédaction : Marine Decremps et Sophie Poirier Design graphique du guide : studio Poignée de main virile – poigneedemainvirile.com Correction : Laurence Cénédèse, laurence.cenedese@sfr.fr Publicité : publicite@junkpage.fr, 06 43 92 21 93. Administration : Marie Baudry, administration@junkpage.fr Impression : Korus Édition – 33320 Eysines. Papier issu des forêts gérées durablement (PEFC) / Dépôt légal à parution – ISSN : en cours - OJD en cours. L’éditeur décline toute responsabilité quant aux visuels, photos, libellés des annonces fournis par ses annonceurs, omissions ou erreurs figurant dans cette publication. Tous droits d’auteur réservés pour tous pays, toute reproduction, même partielle, par quelque procédé que ce soit, ainsi que l’enregistrement d’informations par système de traitement de données à des fins professionnelles sont interdits et donnent lieu à des sanctions pénales. Ne pas jeter sur la voie publique.

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ARTS PLASTIQUES, ARTS VISUELS, design Métiers : Artiste // Directeur artistique // Graphiste, designer graphique // Maquettiste // Roughman // Infographiste // Illustrateur, bédéiste // Photographe

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© IjinanDesign

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énération Y baignée dans la communication visuelle, notre culture laisse derrière elle un maquis sémiotique riche. Avec l’explosion du multimédia, les supports se sont multipliés dans notre « société image ». La région Aquitaine concentre un fort vivier de professionnels et compte de très bonnes formations : écoles d’art ou (et) de communication visuelle. Donner du sens à une image, renforcer une identité visuelle, transmettre un message par des formes : telles sont les missions des créatifs. Quels sont ces métiers qui influent sur notre lecture du quotidien ? Artiste, designer, photographe, concepteur de jeux vidéo… Une bonne connaissance générale, un fort potentiel créatif et de solides pratiques techniques diversifiées seront exigés.

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> Global

Le design global permet d’envisager parallèlement le produit, son design, son lieu de production, son packaging, sa communication graphique et son lieu de vente (architecture d’intérieur). DR

Maquettiste

> Sur le terrain BEAUX-ARTS Artiste

Maîtrisant son art et sa technique, l’artiste élabore une démarche artistique singulière, qui pourra prendre la forme d’une œuvre, d’une photographie, d’une performance, montrée au public ou non. De par son savoir-faire et sa créativité, il voue son travail à la réflexion ou à la formalisation de concepts.

ARTS APPLIQUÉS - ARTS VISUELS Directeur artistique (DA)

Le DA donne des directives et est le maître créateur de la ligne artistique. En matière de communication visuelle, il s’agit là du haut de l’échelle. C’est un poste d’expérience. Pour y accéder, il faut gager sur une formation artistique complète, une excellente culture générale, une bonne connaissance du contexte dans lequel le DA opère.

Designer > graphique

Le designer graphique est celui qui met les mots en images. Logo, typographie, packaging… Il aide une marque à se différencier. Il travaille sur un champ d’activité large avec des outils variés. Il doit faire preuve d’une grande qualité artistique et d’un esprit de synthèse. La connaissance de la typographie, de la photographie, une maîtrise des logiciels de la chaîne graphique (InDesign, QuarkXPress, Illustrator, Photoshop, entre autres) sont obligatoires.

> Produit

Il intervient dans la forme et les volumes de chaque objet du quotidien. Il assure la couleur, l’ergonomie, le style. C’est un inventeur, un artiste, un technicien et un ergonome à l’affût des nouvelles technologies.

> Espace

Voir rubrique « Architecture ».

> Sonore

Il crée l’accompagnement sonore d’un objet multimédia : site Web, application.

En se basant sur le projet du directeur artistique et le texte du concepteur-rédacteur (dans le milieu de la pub uniquement), le maquettiste opère un assemblage cohérent entre les deux. Derrière son ordinateur, il met en page et opère une harmonie et une lisibilité afin d’accrocher l’œil. Il est important que le maquettiste ait un sens de l’esthétique aiguisé. Il se doit d’être créatif et rigoureux. La connaissance des logiciels de PAO (InDesign, QuarkXPress, Illustrator, Photoshop, entre autres) est obligatoire.

Roughman

Rough signifiant croquis, le roughman doit faire preuve d’un bon coup de crayon. En effet, à partir des instructions des créatifs, il réalise des boards qui seront présentés au client. Souvent dans l’ombre, il travaille en free-lance. On en compte 200 actuellement en activité, et uniquement dans les agences de publicité. Soigner son réseau et son humilité.

Infographiste

L’infographiste travaille principalement sur les images de synthèse. Il doit maîtriser les outils logiciels et avoir un excellent niveau en dessin. Il travaille au plus près des informaticiens. La différence se fait sur le « rendu », sur lequel on mesure la sensibilité de l’infographiste, son style. Le marché le plus florissant est celui du jeu vidéo, grand consommateur d’images de synthèse. La connaissance des logiciels de PAO (InDesign, QuarkXPress, Illustrator, Photoshop, entre autres) est obligatoire.

Illustrateur / Bédéiste

L’illustrateur met en image une idée. Il évolue dans le milieu de la presse, de la publicité, du design, de l’édition… Fréquemment en free-lance, il se spécialise souvent pour se faire connaître. Ainsi, l’illustrateur de bande dessinée propose un style, une griffe. Il devient alors plus créatif qu’exécutant. Il travaille avec un scénariste et un coloriste.

Photographe

La profession de photographe combine un sens créatif et une maîtrise technique. Le photographe travaille pour la presse, la publicité, la mode… Le plus souvent il répond à une commande, de laquelle découlent des contraintes strictes. Il doit adapter son matériel, qu’il évolue en extérieur ou en studio, diriger ses modèles et se plier à une rigueur dans la composition. Une grande partie de son travail s’opère en postproduction : le moment de l’editing est crucial, surtout depuis l’avènement du numérique. Il doit choisir, trier, supprimer, retoucher ses clichés. Les débouchés dans l’industrie photographique (laboratoire, retoucheur numérique) sont plus nombreux que dans une activité purement artistique.

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© Franck Tallon © Franck Tallon

© Franck Tallon

Directeur artistique / Graphiste > Franck Tallon Une déscription de votre métier ? Il faut entendre le terme directeur au sens de donner une direction, une orientation, une impulsion à un projet. Le DA va veiller à la justesse du sens, à l’adéquation entre le fond et la forme, entre ce qu’on veut dire et comment on le dit. Ensuite, il va mettre en cohérence le discours dans l’espace choisi, qu’il s’agisse d’un espace imprimé, public, du Web, d’un mur ou d’un tramway… Dans ce déploiement, il faut rester très attentif aux caractéristiques techniques et aux valeurs de sens de chaque support. Mais si le signe graphique a du sens, il fonctionnera où qu’il soit. Ces notions de projet et de sens, pour l’identité d’une marque, d’un territoire, d’un événement, sont plus importantes que la notion de support. Si l’identité pensée est solide, elle va fonctionner partout, et les possibilités sont infinies : commandes artistiques, marquage de territoires ou de bâtiments, habillage de véhicules ou documents de communication (print, Web, audiovisuel, etc.) ; pour tout cela, il faudra une vision globale et une connaissance de tous les process.

Quel est le quotidien d’un graphiste DA ? Il va devoir articuler toutes les compétences. Un DA ne travaille jamais seul : il parle beaucoup avec son commanditaire/client et il s’agit de répondre aux questions ; il dialogue avec ceux qui mettent en œuvre, avec ceux qui écrivent, avec ceux qui produisent de l’image (les photographes, les illustrateurs, d’autres graphistes), avec ceux qui fabriquent (imprimeurs, signaléticiens, menuisiers, peintres, concepteurs électriciens, paysagistes, etc.) ; être sur le terrain en prise directe, ne pas rester toute la journée derrière son écran… Il faut avoir une culture large, ouverte, aller découvrir les autres métiers, et surtout ne jamais penser que faire faire par un autre qui sait faire serait dévalorisant, bien au contraire. Et sur le métier de graphiste ? Avec l’évolution du numérique et la démocratisation des moyens de production, le travail du graphiste a évolué. Aujourd’hui, il est pluridisciplinaire, multisupport ; l’industrie commence à s’y intéresser, on peut faire des tas de choses ! Le graphiste, c’est quelqu’un qui aide à rendre intelligibles les usages et les identités. Agence Franck Tallon www.francktallon.com

© Franck Tallon

© Pascal Béjean

© Pascal Béjean

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Les formations : > Tronc commun pour les arts appliqués : MANAA : mise à niveau en arts appliqués (ESARC Évolution, Campus de Bissy, Mérignac, 33 ; lycée Charles-Augustin-Coulomb, Angoulême, 16 ; lycée François-Magendie, lycée privé Le Mirail, lycée privé Toulouse-Lautrec, LIM’ART, École de Condé - Créasud, Bordeaux, 33 ; école d’art de l’agglomération Côte basque, Bayonne, 64) > Artiste : diplôme de l’École d’enseignement supérieur d’art (EBABX, Bordeaux, 33) ; DNAT : diplôme national d’arts et techniques / DNAP : diplôme national d’arts plastiques / DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique (École supérieure d’art des Pyrénées, Pau, 64, et Tarbes, 65) ; licence design-arts appliqués (Bordeaux III, 33) > Directeur artistique : diplôme de l’École d’enseignement supérieur d’art (EBABX, Bordeaux, 33) ; DNAT : diplôme national d’arts et techniques / DNAP : diplôme national d’arts plastiques / DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique (École supérieure d’art des Pyrénées, Pau, 64, et Tarbes, 65) ; BTS design graphique option communication et médias imprimés (École de Condé - Créasud, Bordeaux, 33) ; master directeur artistique en communication visuelle et multimédia et certificat de concepteur en communication visuelle et multimédia reconnu par le RNCP II (ECV, Bordeaux, 33) > Maquettiste-roughman : baccalauréat professionnel communication visuelle (lycée Toulouse-Lautrec, Bordeaux, 33) ; BTS design graphique option communication et médias imprimés (École de Condé - Créasud, Bordeaux, 33) ; BTS infographiste multimédia (ESMI, Bordeaux, 33) ; BTS design graphique (lycée polyvalent de l’image et du son ou LISA, Angoulême, 16) ; BTS communication visuelle option graphisme édition publicité (LIM’ART, Bordeaux, 33) ; BTS design graphique (Écran, Mérignac, 33) ; BTS design graphique (Sup de Pub, Bordeaux, 33) ; BTS design graphique (lycée Saint-Vincent-de-Paul, Bordeaux, 33) ; licence pro production industrielle spécialité DAO - CAO - FAO (IUT, Angoulême, 16) > Designer graphique-infographiste : diplôme de l’École d’enseignement supérieur d’art (EBABX, Bordeaux, 33) ; DNAT : diplôme national d’arts et techniques / DNAP : diplôme national d’arts plastiques / DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique (École supérieure d’art des Pyrénées, Pau, 64, et Tarbes, 65) ; BTS DG : design graphique option communication et médias / bachelor spécialisation graphiste designer / bachelor graphiste free-lance - expert ADOBE (ESARC Évolution, Campus de Bissy, Mérignac, 33) ; design graphique option communication et médias imprimés (École de Condé - Créasud, Bordeaux, 33) ; prépa graphisme multimédia / BTS communication visuelle (ESMI, Bordeaux, 33) ; master infographie multimédia (ESTEI, Bordeaux, 33) ; licence arts plastiques (Bordeaux III, 33) ; BTS communication et industrie graphique (lycée Les Iris, Lormont, 33) ; diplôme de l’École nationale supérieure des beaux-arts (Bordeaux, 33) ; bachelor graphiste designer (Écran, Mérignac, 33) ; BTS design graphique (LIM’ART, Bordeaux, 33) ; BTS design graphique (École de Condé - Créasud, Bordeaux, 33) ; diplôme infographie multimédia en deux ans (ESAA Aquitaine, Gradignan, 33) > Designer produit : bac techno STD2A sciences et technologies du design et des arts appliqués (lycée Albert-Claveille, Périgueux, 24 ; lycée Cantau, Anglet, 64 ; lycée Charles-Augustin-Coulomb, Angoulême, 16 ; lycée François-Magendie, Bordeaux, 33 ; lycée Le Mirail, Bordeaux, 33 ; lycée général et technologique Jean-Dupuy, Tarbes, 65 ; lycée Haroun-Tazieff, Saint-Paul-lès-Dax, 40) ; BTS design de produit (ESARC Évolution, Campus de Bissy, Mérignac, 33 ; école de Condé - Créasud, Bordeaux, 33 ; LIM’ART, Bordeaux, 33 ; lycée François-Magendie, Bordeaux, 33 ; lycée Haroun-Tazieff, Saint-Paul-lès-Dax, 40) ; BTS design de communication espace et volume (lycée Le Mirail, Bordeaux, 33) ; BTS conception de produits industriels (lycée général et technologique Jean-Dupuy, Tarbes, 65 / CFA de l’industrie de l’Adour – ADAIA, Tarbes, 65 / lycée Charles-Augustin-Coulomb, Angoulême, 16 / Pôle formation des industries technologiques - CFAI Poitou-Charentes - site de la Charente (CAMPUS CIFOP), L’Isle-d’Espagnac, 16 / lycée Les Iris, Lormont, 33) ; DNAT : diplôme national d’arts et techniques option design de produit (École supérieure d’arts des Pyrénées Pau-Tarbes, Tarbes, 65) > Illustrateur-bédéiste : diplôme de l’École nationale supérieure des beaux-arts (Bordeaux, 33) ; licence arts appliqués (Bordeaux III, 33) ; licence d’arts plastiques / master expression plastique / master bande dessinée / master théorie et pratique des arts interactifs / doctorat bande dessinée (EESI : école européenne supérieure de l’image, Angoulême, 16) ; diplôme communication visuelle en deux ans (ESAA Aquitaine, Gradignan, 33) > Photographe : diplôme de l’École d’enseignement supérieur d’art (EBABX, Bordeaux, 33) ; DNAT : diplôme national d’arts et techniques / DNAP : diplôme national d’arts plastiques / DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique (École supérieure d’art des Pyrénées, Pau, 64, et Tarbes, 65), baccalauréat professionnel (lycée ToulouseLautrec, Bordeaux, 33) ; BTM photographe (CFA du lycée Gustave-Eiffel, Bordeaux, 33) ; diplôme photographie labellisé european bachelor (École de Condé - Créasud, Bordeaux, 33) ; BTS photographie (lycée André-Malraux, Biarritz, 64).

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MÉTIERS DE LA MODE Métiers : Acheteur habillement // Designer textile // Technicien de fabrication // Couturier // Costumier

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© Carven

e dessin et la création sont également au cœur de la formation des métiers de la mode. Technicien de fabrication

Le technicien de fabrication intervient lors de la production en série. Alors que le prototype sort des ateliers de création, il est en charge de réaliser un manuel technique reprenant toutes les informations nécessaires au montage du vêtement. Ce manuel est destiné aux couturiers. Il connaît parfaitement et la couture, et la production industrielle. Il voyage beaucoup car les fabrications sont couramment déléguées à des sous-traitants basés à l’étranger. © Yiqing

Couturier

> Sur le terrain Styliste

Inspiré par l’air du temps mais surtout par les bureaux de tendances, les trendsetters et leurs cahiers de tendance (18 à 24 mois à l’avance), le styliste dessine des collections qui seront ensuite présentées au public et à la critique. Le modéliste réalisera ensuite un prototype. Le styliste est également en charge du choix des tissus et des fabricants. Il réalise pour cela des fiches techniques. Selon la marque et le marché, il peut avoir à imaginer de deux à dix collections par an.

Modéliste

Le modéliste travaille avec le styliste. Lorsque celui-ci a élaboré un croquis, il propose un patron et modèle le prototype. Volume et aplomb sont travaillés directement sur un buste dans les ateliers. Cela étant, il utilise aussi de plus en plus les logiciels de CFAO (conception et fabrication assistées par ordinateur). Patient, il sait modeler, coudre et se plier aux exigences du styliste tout en étant force de proposition pour que le vêtement « tombe » parfaitement.

Acheteur habillement

Tissus, boutons, élastiques, attaches… L’acheteur se doit de trouver les meilleurs fournisseurs pour ces composants. Rapport qualité/prix, mise en concurrence, négociations : l’acheteur est rigoureux et excellent gestionnaire. Il est formé dans les écoles de commerce.

Designer textile

Créatif, le designer textile intervient, crayon en main, sur les motifs, la décoration intérieure, les textures. Il les conçoit (laine, coton, lin), en esquisse les motifs et les coloris. Souvent en free-lance, il n’en travaille pas moins au plus près du styliste et des chefs de produit.

Petite main, couturière tailleur, second d’atelier, première d’atelier…, patronnières de brodeuses, de dentellières, de plumassières, de modistes… Par exemple, la patronnière-gradeuse doit, à partir d’un patron de base en taille standard, grader : décliner le modèle en plusieurs tailles. Les ateliers regorgent de ces techniciens textile. Ensuite, ils suivent un cheminement commun, qu’ils soient à leur compte ou salariés : choix du modèle, prise de mesures, fabrication de la toile, réglage des mesures, coupe des tissus et des doublures, assemblage, essayage.

Costumier

Au théâtre, à la télévision comme au cinéma, le costumier est à un poste clé. Il aide à situer le personnage dans une époque, mais aussi à inscrire sa personnalité. Il doit être attentif aux moindres détails. En amont, le costumier effectue des recherches documentaires, historiques, sur la période. Il doit traduire le plus fidèlement possible et ne pas commettre d’anachronismes, tant dans les coupes que dans les tissus ou même les techniques. En outre, le costumier se doit de respecter le budget.

Les formations : > Métiers de la mode : CAP couture flou / CAP tailleur dame (lycée Toulouse-Lautrec, Bordeaux, 33) ; CAP métier de la mode et couture flou (Société philomathique, Bordeaux, 33) ; baccalauréat professionnel métiers de la mode (lycée professionnel Ramiro-Arrué, Saint-Jean-deLuz, 64) ; prépa option mode et textile (IBSM, Bordeaux, 33) ; BTS design de mode, textile et environnement option mode (LIM’ART, Bordeaux, 33) ; BTS design de mode option textiles, matériaux, surfaces / diplôme stylistemodéliste, Niveau III RNCP (IBSM, Bordeaux, 33) ; licence styliste designer mode / formation intensive stylisme et modélisme en un an (ESMOD, Bordeaux, 33) ; BTS design de mode labellisé european bachelor / master créateur-styliste de mode (École de Condé - Créasud, Bordeaux, 33) > Acheteur habillement : écoles de commerce (INSEEC ; ISEG, Bordeaux, 33).

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AUDIOVISUEL, MULTIMÉDIA, NUMÉRIQUE Métiers :

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© Branex

Producteur // Réalisateur // Régisseur général // Scénariste // Scripte // Caméraman // Cadreur // Chef monteur // Costumier // Maquilleur // Chef décorateur // Directeur de la photographie // Ingénieur du son // Régisseur son // Éclairagiste // Truquiste / monteur truquiste // Machiniste // Créateur de jeux vidéo // Animation dessin animé / Animation 3D

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es métiers de l’audiovisuel, monde de paillettes ou terre de brutes ? Voilà la question que se posent chaque année les aspirants à une carrière dans le cinéma ou la télévision. Trêve de rêve. Le cinéma ou la télévision connaissent surtout des débouchés dans les filières techniques. Avant la toile, il y a l’ouvrage. Une multitude de noms s’étale au générique. Du producteur au perchman, l’audiovisuel est une pyramide de petites mains et de grands cerveaux. Miser au moins sur un bac + 2, BTS métiers de l’audiovisuel, par exemple, et enchaîner sur une école. Ne pas avoir peur du statut d’intermittent. Attitude primordiale : soigner son réseau.

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> Sur le terrain Producteur

Pas de producteur, pas de film. Personnage clé de l’aventure, le producteur trouve les financements auprès des investisseurs et des organismes publics (CNC, régions, etc.). Il a donc son mot à dire sur le plan créatif, il peut demander des modifications à tout moment pour mieux séduire la cible ou les investisseurs. Pendant le tournage, il passe le relais au directeur de production : il va, selon le budget, définir les besoins en personnel, négocier les rémunérations, choisir les prestataires. L’assistant de production est quant à lui un « super comptable ». Il établit le planning et veille à son respect. Il gère les relations avec les prestataires. De plus, il intervient lors de la postproduction : réservation des studios de montage et de mixage.

Réalisateur

Le réalisateur est à l’origine d’une production audiovisuelle (Attention ! aux États-Unis, c’est le producteur qui initie le projet, et le réalisateur est un technicien comme les autres). Il peut en être l’auteur, le technicien et le manager. Son rôle est de coordonner le tournage entre les acteurs et les techniciens. Il est donc requis de connaître toutes les contingences de ces métiers. Au stade de la postproduction, il supervise tout ce qui touche au son et à l’image. Pour le seconder, il y a l’assistant réalisateur. C’est un poste quasi obligatoire pour celui qui aspire à devenir réalisateur. Il doit cumuler des compétences artistiques et techniques. Il lui incombe de rédiger une fiche technique détaillant les lieux/décors/personnages/musique. Ces notes constitueront un rapport qui sert à rémunérer le personnel entre autres. Il est débrouillard.

Régisseur général

Il veille à l’organisation quotidienne d’un tournage : demandes d’autorisation pour le transport des équipes ou le blocage des rues, réservation de l’hébergement et de la restauration, recrutement des figurants… Il gère les contretemps de l’équipe de production.

Scénariste

Le scénariste travaille loin des caméras. C’est lui qui invente l’histoire à raconter. À la demande d’un réalisateur ou d’un producteur, il tisse la trame du futur film ou téléfilm. Il écrit le scénario, aussi appelé le « conducteur », en précisant les attitudes, les caractères des personnages. Audiences obligent, il doit savoir tenir compte des attentes des téléspectateurs. Certains pourront se spécialiser dans l’écriture de dialogues. Il travaille souvent dans l’urgence.

Scripte

Le scripte assiste au tournage de chaque scène. Son attention est continue et son sens du détail doit être aiguisé. Il note tous les détails et calcule le temps de chaque scène. Son accessoire

© kusuriuri

indispensable : un chronomètre. Le scripte scrute la lumière, les costumes, les accessoires pour assurer la cohérence du tournage. Il écrit ses observations et valide au moment du montage. Anciennement « secrétaire de plateau », il est responsable de la tenue des documents et de la continuité de la réalisation.

Caméraman

Son métier varie selon le secteur, que ce soit le cinéma, la télévision ou le spectacle vivant ; les prises de vue peuvent être en intérieur, en studio, en extérieur. Il réalise l'installation et les réglages du matériel, effectue les prises de vue.

Cadreur

Il est l’œil du réalisateur. Le cadreur détermine les cadres : c’est-à-dire les mouvements et les angles de prise de vue. Aux commandes de sa caméra, il anticipe et suit le déplacement des acteurs. En fiction télévisuelle, il est adjuvé par un assistant opérateur en charge du matériel de prise de vue. En plateau, il travaille sous la direction d’un réalisateur en régie. Penser à avoir plusieurs cordes à son arc pour percer : réalisation, montage…

Chef monteur

En postproduction, il collabore avec le réalisateur. Il participe à la deuxième écriture d’une production audiovisuelle. Il sélectionne les meilleures prises parmi les rushes (scènes coupées). Il crée les bons raccords et cale les sons sur les images.

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Costumier

En amont du tournage, après avoir lu le scénario, le costumier doit effectuer des recherches documentaires et historiques de la période à filmer. Il s’agit d’éviter à tout prix les anachronismes tant sur les coupes que sur les matières utilisées. Il doit être attentif au moindre détail, surtout en cas de cadrage serré décidé par le cadreur. Rapide et organisé, le costumier se doit de respecter le budget alloué à la production.

Maquilleur

Le maquilleur travaille au contact du directeur de la photographie. Il doit être attentif à l’éclairage. À la télévision, il officie en permanence en studio. Sur un tournage, il intervient sur les acteurs en les mettant en valeur grâce aux fards, couleurs, maquillages fluo, postiches.

Chef décorateur

Au cinéma, le chef décorateur crée les lieux et les décors d'un film. Il prend en charge les aspects esthétiques, techniques, matériels et budgétaires. La charte de l'Association des chefs décorateurs de la production cinématographique définit ainsi son rôle : « Le chef décorateur crée l’espace physique de l’œuvre cinématographique et définit son esthétique dans un cadre économique déterminé. »

Directeur de la photographie ou chef opérateur

En amont, il étudie le scénario, ou « conducteur ». Il va ensuite participer aux décors, aux costumes, à l’éclairage. Il lui revient de choisir les pellicules et les objectifs en fonction du lieu, du moment, de la cible. C’est lui qui coordonne le cadreur, les électriciens et les opérateurs. Il participe à l’étalonnage (la cohérence chromatique/lumineuse du montage final). L’ingénieur de la vision est responsable de la qualité de l’image. C’est à lui qu’incombe la tâche de régler les caméras en fonction des paramètres établis par le directeur de la photographie. Il veille à ce que les caméras soient « raccords » entre elles et dispose des filtres pour gommer ou créer des effets. Il règle et vérifie.

Ingénieur du son

Il est l’oreille du réalisateur. L’ingénieur du son se doit d’être un excellent technicien mais aussi un artiste à la bonne culture musicale. Il est responsable de l’identité sonore du film et choisit les bruitages et les dialogues. Il doit adapter son matériel aux circonstances de la prise de son et collabore pour cela avec le perchman (ou perchiste : il attrape la voix des acteurs qu’il traite en simultané). Ensemble, ils veillent à éviter tous les parasites et les interférences qui abîment la bande-son. En postproduction, l’ingénieur du son réalise le mixage : il mélange les différentes sources sonores pour obtenir la bande-son du film.

Régisseur du son

Lors d’émissions de télévision ou d’œuvres cinématographiques, cet expert enregistre paroles, bruits, musiques et sons. Ensuite, il les mixe en studio pour les diffuser notamment en bande-son d'un film.

Éclairagiste

propose ses jeux de lumière. Il travaille avec le directeur de la photographie. Il dispose les projecteurs et accessoires, produit avec l’électricien des effets spéciaux ; il commande ces effets à partir d’un pupitre appelé « jeu d’orgue ».

Truquiste / Monteur-truquiste

Le truquiste intervient en postproduction. À la demande du réalisateur, il transforme des images et produit des effets spéciaux. Il est à la pointe des logiciels spécifiques. Il peut venir des écoles d’arts appliqués. Il travaille aussi bien au cinéma que pour les spectacles, la publicité, les animations et les jeux vidéo. Il doit lire le story-board et être source de propositions. De nombreux truquistes sont aussi monteurs.

Machiniste

Le machiniste de plateau fait fonctionner les décors. Il est très bricoleur. Les sociétés de production audiovisuelle font appel à lui, en particulier pour les émissions de plateau à la télévision.

Animateur de dessin animé / Animateur 3D

Les nouvelles technologies et la création d’animations en tous genre pour tout public ont fait exploser ces corps de métier. Sur son écran , l’animateur travaille sur un squelette et lui donne de la fluidité dans ses mouvements, point par point. Ensuite, il habille le personnage et le décor.

Créateur de jeux vidéo

Une pléthore de professionnels s’activent pour satisfaire les gamers : directeur artistique, graphiste, animateur, scénariste, programmeur, level designer, game designer… Ce dernier établit un cahier des charges, le game design, à partir duquel les développeurs vont tisser le jeu.

Ce professionnel conçoit les éclairages d’une production en fonction de la ligne artistique. Il doit donc élaborer un projet et

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DEsigner interactif > Julien Gachadoat Une définition de votre métier ? Notre métier pourrait s’intituler designer interactif. Aujourd’hui, la programmation et le développement numérique s’ouvrent à l’art et à la culture. On est des développeurs nourris de graphisme et de musique. La programmation devient un matériau à façonner : cette matière programmée à base de codes, les non-techniciens, les artistes, les danseurs, par exemple, peuvent se l’approprier. Elle permet de révéler un univers différent. Vous travaillez comment ? Nous avons deux axes : une partie de création pure ; là nous imaginons des œuvres originales, et, quand on les expose, il y a une certaine intransigeance sur nos choix. L’autre axe est quand il s’agit de travailler pour un client : cela demande de répondre à un cahier des charges et de s’insérer dans un projet établi ; il y a moins de liberté, mais cela nécessite d’autres exigences tout aussi intéressantes.

© 2roqs

Un métier d’avenir ? Pour la génération née avec le numérique, il y a un intérêt évident pour la machine, savoir comment ça fonctionne. Je le vérifie souvent, j’enseigne le développement en licence de design. Cette économie du numérique va continuer de grandir et d’inventer des formes, il ne faut pas avoir peur de s’y confronter. © 2roqs

Studio 2Roqs www.2roqs.fr

Les formations : > Tronc commun : licence métiers du cinéma (EMCA, Angoulême, 16) ; BTS métiers de l’audiovisuel / licence études cinématographiques et audiovisuelles (Bordeaux III, 33) > Producteur, réalisateur : BTS audiovisuel option gestion de production (lycée de l’image et du son ou LISA, Angoulême, 16) ; classe préparatoire cinéma-audiovisuel (ESMI, Bordeaux, 33) ; BTS métiers de l'audiovisuel option gestion de production (ADAMS 3iS, Bègles, 33) ; BTS métiers de l’audiovisuel (ESMI, Bordeaux, 33) ; BTS audiovisuel option gestion de production (lycée Saint-Genès, Bordeaux, 33) ; licence études cinématographiques et audiovisuelles (Bordeaux III, 33) ; master professionnel images et multimédia spécialité conception, production, écriture audiovisuelle et multimédia (Bordeaux III, 33) ; BTS audiovisuel (lycée René-Cassin, Bayonne,64) ; BTS audiovisuel (lycée Pierre-Cassin : pôle image et son, Biarritz, 64) > Régisseur général : BTS métiers de l'audiovisuel option gestion de production (ADAMS 3iS, Bègles, 33 ; lycée de l'image et du son, Angoulême, 16 ; lycée Saint-Genès, Bordeaux, 33) > Scénariste : BTS métiers de l’audiovisuel (voir producteur, réalisateur) ; master professionnel images et multimédia spécialité conception, production, écriture audiovisuelle et multimédia (Bordeaux III, 33) > Scripte : BTS métiers de l’audiovisuel (voir producteur, réalisateur) > Cadreur : BTS métiers de l'audiovisuel option métiers de l'image (lycée de l’image et du son, Angoulême, 16) > Chef monteur : BTS métiers de l'audiovisuel option métiers du son (ADAMS 3iS, Bègles, 33 ; lycée Saint-Genès, Bordeaux, 33 ; lycée de l'image et du son, Angoulême, 16 ; lycée René-Cassin, Bayonne, 64) ; BTS métiers de l'audiovisuel option montage et postproduction (lycée Saint-Genès, Bordeaux, 33 ; ESMI, Bordeaux, 33 ; ADAMS 3iS, Bègles, 33 ; lycée de l'image et du son, Angoulême, 16 ; lycée René-Cassin, Bayonne, 64) > Costumier : voir rubrique « Arts plastiques - Arts visuels » > Maquilleur : CAP esthétique, cosmétique, parfumerie, suivi d’un bac pro esthétique/cosmétique parfumerie et d’un brevet professionnel esthétique/cosmétique parfumerie (Academy SPA, Bordeaux, 33 ; CFA de la Chambre de métiers et de l'artisanat des Landes, Mont-deMarsan, 40 ; CFA de la Chambre de métiers et de l'artisanat région Aquitaine, section départementale Gironde, Bordeaux, 33 ; école privée d’esthétique Françoise B, Bordeaux, 33) > Chef décorateur : voir rubriques « Architecte - Architecte d’intérieur » et « Arts plastiques - Arts visuels » > Directeur de la photographie : BTS audiovisuel option métiers de l’image (lycée de l’image et du son, Angoulême, 16) ; licence pro techniques et activités de l'image et du son (IUT, Angoulême, 16) ; BTS audiovisuel option métiers de l’image (lycée Saint-Genès, Bordeaux, 33)

> Ingénieur de la vision : BTS métiers de l'audiovisuel option techniques d'ingénierie et exploitation des équipements (lycée de l’image et du son, Angoulême, 16) ; BTS systèmes électroniques (lycée Charles-AugustinCoulomb, Angoulême, 16) ; BTS audiovisuel option métiers de l’image (ADAMS 3iS, Bègles, 33) ; BTS systèmes électroniques (ESTEI, Bordeaux, 33) ; BTS systèmes électroniques (lycée Alfred-Kastler, Talence, 33) ; BTS systèmes électroniques (lycée Pape-Clément, Pessac, 33) ; BTS systèmes électroniques (lycée Jean-Baptiste-de-Baudre, Agen, 47) > Ingénieur du son : conservatoire de musique (conservatoire GabrielFauré, Angoulême, 16) ; licence pro électroacoustique et acoustique environnementale / licence pro techniques et activités de l'image et du son (IUT, Angoulême, 16) ; BTS métiers de l'audiovisuel option métiers du son (ADAMS 3iS, Bègles, 33) ; BTS métiers de l'audiovisuel option métiers du son (lycée Saint-Genès, Bordeaux, 33) ; master pro mention informatique spécialité image, son, vidéo (Bordeaux I, 33) ; formation technicien du son (CIAM, Bordeaux, 33) ; conservatoire de musique (conservatoire Jacques-Thibaud, Bordeaux, 33) > Truquiste, monteur-truquiste : BTS métiers de l'audiovisuel option montage et postproduction (lycée de l’image et du son, Angoulême, 16) ; BTS métiers de l'audiovisuel option montage et postproduction (ESMI, Bordeaux, 33) ; BTS métiers de l'audiovisuel option montage et postproduction (ADAMS 3iS, Bègles, 33) ; BTS métiers de l'audiovisuel option montage et postproduction (lycée Saint-Genès, Bordeaux, 33) ; cursus d’arts appliqués (ECV, Bordeaux, 33) ; BTS métiers de l'audiovisuel option montage et postproduction (lycée René-Cassin, Bayonne, 64) > Animateur dessin animé-animateur 3D : licence professionnelle de communication, création et intégration numérique / licence professionnelle techniques et activités de l’image et du son, spécialité communication, création et intégration numérique, option design sonore, image composite et animation (IUT, Angoulême, 16) ; master pro informatique spécialité jeux et médias interactifs numériques (école nationale du jeu et des médias interactifs numériques ou ENJMIN, conservatoire national des arts et métiers ou CNAM, Angoulême, 16) ; licence métiers du cinéma (EMCA, Angoulême, 16) ; DESS diplôme européen d'études supérieures infographie et multimédia (ESTEI, Bordeaux, 33) ; infographiste multimédia / diplôme supérieur de concepteur réalisateur 3D (ESMI, Bordeaux, 33) > Créateur de jeux vidéo : master jeu et médias interactifs numériques / master spécialisé interactive digital experiences / master pro informatique spécialité jeux et médias interactifs numériques (ENJMINCNAM, Angoulême, 16) ; BTS communication visuelle option multimédia (E-artsup, Bordeaux, 33) ; BTS communication visuelle option multimédia (ESTEI, Bordeaux, 33) ; BTS communication visuelle option multimédia (ECV, Bordeaux, 33).

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ARTISANAT D'ART

Métiers :

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Céramiste // Carreleur-mosaïste // Tailleur de pierre // Ébéniste // Marqueteur // Tourneur sur bois // Ferronnier // Bijoutier-joaillier // Sertisseur // Horloger // Bronzier // Maroquinier, cordonnier, bottier, sellerie générale // Imprimeur d’art // Fleuriste.

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abrication traditionnelle, restauration, création… Les métiers de l’artisanat d’art offrent un vivier de disciplines. Entre techniques ancestrales, nouvelles technologies et normes environnementales, les artisans de demain ont de nombreux défis à relever. Notre territoire offre la possibilité d’accéder aux formations de céramiste, tailleur de pierre, ébéniste, marqueteur, tourneur sur bois, ferronnier, bijoutier-joaillier, sertisseur, carreleur-mosaïste, horloger, maroquinier. Pour les autres, il faudra aller étudier un peu plus loin.

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© Kartos

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> Sur le terrain TERRE ET PIERRE Céramiste

en plus la machine à commandes numériques pour ajuster les pièces. Il travaille avec des particuliers, des architectes, des professionnels du bâtiment et du patrimoine.

Carreleur-mosaïste

Bijoutier-joaillier

Céramique, grès, marbre, ardoise, faïence : le carreleur-mosaïste travaille tous ces matériaux pour habiller les surfaces intérieures comme extérieures. Pour un rendu décoratif et résistant, cet artisan effectue un relevé de l’ouvrage, trace les repères, découpe les carreaux et les pose en harmonisant formes et couleurs. Il utilise pour cela la tagliole et la marteline.

Tailleur de pierre

Si le sculpteur réalise les éléments de décoration, le tailleur de pierre, lui, travaille la structure même du bâti. Il reçoit dans son atelier les roches venues de carrières. Dans ces épaisses tranches, le tailleur de pierre débite des blocs à l’aide de tronçonneuses équipées d’un disque en diamant. La pierre de taille est ensuite modelée pour coller au dessin de l’architecte : dallage, rampe, corniche, voûte, colonne, cheminée… Technicien mais aussi artiste, il peut se spécialiser en travaux marbriers, gravure, bas-relief, ou œuvrer à la restauration des monuments historiques.

BOIS Ébéniste

Tenant son nom du bois d’ébène, cet artisan fabrique, rénove et restaure des meubles en bois. Il en connaît les essences (chêne, hêtre, olivier), sait les dessiner. Fort des techniques anciennes, il travaille à la main la découpe, l’assemblage, le placage, les finitions.

Marqueteur

Pratiqués depuis l’antiquité égyptienne, l’incrustation, l’intarse ou la marqueterie sont le fait de réaliser un décor avec des placages. Le marqueteur applique de fines lamelles de bois de différentes essences pour créer des motifs décoratifs ou figuratifs. En général, cette ornementation vient sur le travail de l’ébéniste. En pratique, le marqueteur découpe à l’aide d’une scie très fine, assemble les éléments à l’envers sur un papier de montage et les colle sur le meuble. Puis viennent le ponçage et le vernissage.

Tourneur sur bois

Dans le travail du bois, le tourneur est un artisan complet. Son activité fait appel à des connaissances d’ébéniste, de sculpteur, de marqueteur. Et pour cause : le tourneur sur bois fabrique, reproduit ou restaure des pièces souvent uniques. Il est un expert en matériaux et techniques, et il fait preuve d’une créativité personnelle pour rendre une facture originale.

MÉTAL, BIJOUX, ORFÈVRERIE Ferronnier d'art

Minutieux et imaginatif, le ferronnier d’art conçoit ou copie des éléments de décoration fabriqués en fer forgé, fonte, acier, laiton, cuivre, inox, plomb… Il dessine le souhait du client, réalise une maquette, choisit les matériaux. Si le fer est façonné à la main, chauffé à la forge ou au chalumeau, il utilise aujourd’hui de plus

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Aussi appelé potier, l’artisan-céramiste utilise la terre cuite pour fabriquer de la vaisselle, des pots, des tuiles, des carrelages. Il façonne ces objets et travaille à l’aide de tours, de moules, de spatules, de stylets et de racloirs. Ensuite viennent les opérations de découpage et d’engobage et enfin le montage et le garnissage. Il exerce en petit atelier ou en industrie.

Le bijoutier-joaillier conçoit, fabrique, répare avec le plus grand soin. Les créateurs sont des bijoutiers-joailliers qui imaginent et fabriquent leurs bijoux de A à Z et les commercialisent. Pour les autres, tout commence par un dessin réalisé par un styliste. Ensuite, le bijoutier-joaillier façonne la matière, étire le métal, grave, sertit la pierre… Il œuvre avec des outils traditionnels (lime, marteau), mais aussi nouveaux, tels que le laser et les logiciels informatiques. Si le bijoutier travaille des matières très variées, le joaillier met en valeur les pierres et les métaux précieux.

Sertisseur

Le sertisseur travaille en étroite collaboration avec le bijoutier-joaillier. Il n’est pas rare que le sertisseur cumule les fonctions. Une fois que la pièce est polie, on y appose les pierres : c’est le sertissage. Ce professionnel enchâsse et sertit les pierres précieuses ou fines. Pour cela, il utilise un étau de bois appelé la « poignée » et protège la pierre avec une couche de « cire » appelée ciment de sertisseur. Ensuite, le sertisseur réalise un serti à griffes, à clos, à grains, ou à rail à l’aide d’un marteleur d’échoppes et de burins. Ce métier demande une grande habilité manuelle et une bonne connaissance des métaux.

Horloger

Qu’il soit électrique, électronique ou mécanique, aucun mouvement ne résiste à l’horloger. Il monte, révise et répare montres, horloges ou réveils. Son travail consiste à démonter les pièces, nettoyer les mécanismes, contrôler, rectifier les éléments par usinage et les assembler à nouveau par microsoudure, vissage, rivetage. De sa formation l’horloger retiendra l’apprentissage des matériaux, la métrologie – étude générale des appareils horaires – et les problèmes d’emboîtage et de sonnerie.

Bronzier

Cinq métiers sont chapeautés par ce nom générique : le tourneur, le repousseur, le ciseleur, le monteur, le finisseur. Le bronzier est un artiste doublé d’un artisan technicien précis. Il intervient dans la restauration d’objets, mais aussi la création de petites pièces ou de meubles.

CUIR Maroquinier-bottier-sellerie générale

Les métiers du cuir offrent de nombreuses perspectives : maroquinier, sellerie générale, bottier, cordonnier… L’artisan façonne, répare, travaille cette matière seconde peau. Ce professionnel coupe d’abord la matière, puis passe à la couture, à la main ou à la machine, et au rivetage, au soudage, au piquage. Les finitions, boucles, attaches sont apposées à la fin. En sellerie générale, l’artisan réalise les habillages de véhicules automobiles, d’ameublement.

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Imprimeur d'art

L’imprimeur en typographie s’occupe de la réalisation de livres de bibliophilie. Il compose des caractères dont l’ensemble s’appelle la forme, qui sera encrée et placée sous presse. Pour le chef de fabrication des industries graphiques, le quotidien est d’être le chef d’orchestre de la réalisation à la chaîne d’un produit imprimé. Il est à l’écoute du client et jongle avec le rapport qualité/prix. Il veille à la conformité de l’impression et entretient les machines.

Ce professionnel de l’horticulture cumule des compétences techniques et un sens artistique. Au quotidien, il doit se rendre sur les marchés de fleurs, plantes et arbustes et choisir ses produits selon le calendrier saisonnier et festif. Il conseille les clients et compose les demandes avec harmonie.

© Ivan Mathie

Fleuriste

artisans et graphistes ; Une nouvelle façon de faire de l’artisanat ? > Louise Dehaye et Pauline Barbe Dans l’élan des tendances urbaines nord-américaines, des jeunes graphistes bordelaises se sont réapproprié le letterpress , un vieux procédé d’impression typographique qu’elles associent à une création graphique contemporaine. Elles ont eu un véritable « coup de foudre mécanique » pour cette presse Heidelberg de 1947. Cette aventure a changé leur vision de l’artisanat : elles en mesurent le coût physique, l’implication, la patience. La notion de labeur va désormais pour elles avec la satisfaction du travail qui s’accomplit en mettant les mains dans l’encre. Leur atelier d’impression jouxte la partie studio graphique. Ainsi la fabrication ne se sépare plus de la création. Elles ont réussi leur pari parce qu’elles ont frappé aux portes, pris conseil, entre autres, auprès des imprimeurs retraités du musée de l’Imprimerie. Leur culot et leur curiosité ont toujours été reçus avec bienveillance : « Il faut foncer ! » disent-elles.

© Maggy Leromain

horloger > Robert Fauconneau « Être horloger demande une extrême minutie. Je travaille des pièces magnifiques en diamant et or blanc, mais ce qui sauve aujourd’hui le métier, ce sont les réparations de pendules anciennes comme les mouvements de Paris, les comtoises, les carillons. J’ai quarante ans de carrière, j’attends la relève ! » La Clinique horlogère, 70, rue Judaïque, Bordeaux, 05 56 96 25 45

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tailleur de pierre depuis l'âge de 18 ans > Philippe Schirch, 41 ans « L’intérêt de l’apprentissage chez les compagnons est de faire un tour de France, de voir quelles sont les qualités de pierres dans chaque région et de découvrir les outils et les façons de tailler chacune d’entre elles. Le métier n’est pas très connu, pourtant il y a du travail. Aujourd’hui, on ne fait pas que « tailler son caillou », on s’intéresse à tout ce qu’il y a autour : le métré, les relevés, l’appareillage, la pose. Le travail est ouvert aux filles, mais il faut être conscient que c’est quand même très physique. Avant tout, il faut aimer ce qu’on fait… » Dagand Atlantique, Bordeaux et Angoulême. Dernier chantier remarquable : restauration de la flèche de l’église Sainte-Eulalie à Bordeaux.

Studio Riverside Press, 15, impasse Fauré, Bordeaux, 09 73 16 18 31

Les formations : > Céramiste : diplôme national d’arts et techniques mention art-céramique en trois ans / diplôme national supérieur d’expression plastique habilité au grade de master européen (ESAP, Tarbes, 64) > Carreleur-mosaïste : CAP carreleur-mosaïste (BTP, CFA des PyrénéesAtlantiques, Pau, 64) > Tailleur de pierre : CAP tailleur de pierre-marbrier du bâtiment et de la décoration (Campus des métiers, Barbezieux, 16) ; CAP tailleur de pierremarbrier du bâtiment et de la décoration (Lycée des métiers Léonard De Vinci, Blanquefort, 33) > Ébéniste : CAP ébéniste (Campus des métiers, Barbezieux, 16) ; CAP ébénisterie / BTMS ébéniste / bac pro ébéniste / bac pro TMA (lycée privé Porte-d’Aquitaine, Thiviers, 24) ; CAP ébéniste / BTMS ébéniste (CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Dordogne, Boulazac, 24) ; CAP ébéniste (CFA de la Chambre de métiers de la Gironde, Bordeaux, 33) ; BTS développement et réalisation bois (lycée Haroun-Tazieff, Saint-Paul-lès-Dax, 40) > Marqueteur : CAP arts du bois, option marqueteur (CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Dordogne, Boulazac, 24) ; CAP art du bois tourneur-marqueteur (lycée privé Porte-d’Aquitaine, Thiviers, 24) > Tourneur sur bois : CAP arts du bois option marqueteur (CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Dordogne, Boulazac, 24) > Ferronnier : CAP ferronnier d’art (CFA du bâtiment et des TP de la Dordogne, Périgueux, 16) ; bac pro serrurerie-métallerie (Campus des métiers, Barbezieux, 16) ; bac pro technicien en chaudronnerie industrielle (Centre de formation multimétier de la haute Gironde Guy-Mazaubert, Reignac, 33) > Bijoutier-joaillier : CAP art et techniques de la bijouterie-joaillerie option bijouterie-joaillerie (CFA Le Vigean, Eysines, 33) > Sertisseur : CAP art du bijou et du joyau (CFA Le Vigean, Eysines, 33) > Horloger : CAP Horlogerie (lycée professionnel Marcel-Dassault, Mérignac, 33) > Bronzier : BP serrurerie-métallerie (CFA du bâtiment et des travaux publics de la Gironde, Blanquefort, 33 ; Campus des métiers, Barbezieux, 16) > Maroquinier, bottier : CAP maroquinerie (CFA Le Vigean, Eysines, 33) > Imprimeur d’art : bac pro production imprimée / BTS communication et industries graphiques option A étude et réalisation de produits graphiques / BTS communication et industries graphiques option B étude et réalisation de produits imprimés (CFA de la CCI d’Angoulême, L’Isle-d’Espagnac, 16 ; LP Les Iris, Lormont, 33) > Fleuriste : CAP fleuriste (lycée professionnel Flora-Tristan, Camblaneset-Meynac, 33 ; CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Landes, Mont-de-Marsan, 40 ; lycée professionnel agricole et horticole Adriana, Tarbes, 65) ; BP fleuriste (lycée professionnel Flora-Tristan, Camblanes-etMeynac, 33 ; CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Landes, Mont-de-Marsan, 40).

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MÉTIERS DE L'ÉCRITURE ET DU LIVRE

Métiers : Auteur // Responsable d’édition // Éditeur // Lecteur-correcteur // Iconographe // Chef de fabricatioN // Conservateur de bibliothèque // Bibliothécaire-médiathécaire // Documentaliste Archiviste // Libraire // Doreur-relieur

À

l’origine de ce corps de métier, Responsable d'édition Collaborateur direct de l’auteur, il est aussi appelé responsable il y a l’auteur. Ensuite viennent les éditorial. Il va intervenir au niveau du choix de la maison d’édition. spécialisées, celles-ci n’accueillent pas toutes les mêmes maillons indispensables qui tissent Souvent registres d’écriture ou les mêmes sujets. Il va conseiller l’auteur le lien jusqu’au lecteur : conception, fabrica- afin que son travail séduise au mieux les maisons d’édition. Il fait tion et commercialisation. À cela l’on pourrait le lien entre l’auteur et l’éditeur. rajouter la conservation, la protection. Dans Éditeur en maison d'édition L’éditeur, aidé d’un comité de lecture, reçoit et lit de nombreux cette grande famille qu’est l’édition, le choix manuscrits. Il leur incombe de choisir parmi ces derniers ceux qui séduiront un lectorat. En relation avec l’auteur, il effectuera pourra aller sur ces différentes actions. d’une part les corrections et les choix éditoriaux, et d’autre part s’enquerra des contrats. Ensuite, il lui appartient d’assurer le suivi des manuscrits entre l’équipe de collaborateurs : secrétaire d’édition, correcteur, relecteur. Il veille au budget et a également à sa charge d’étoffer des collections.

Librairie La Mauvaise Réputation ©Jean-Christophe Garcia

Lecteur-correcteur

Avant l’impression, il s’enquiert avec minutie de la lecture et de la correction du manuscrit. Il veille aux règles orthographiques, grammaticales, syntaxiques et typographiques. En outre, il vérifie la fiabilité des dates, les données scientifiques, historiques, les citations. Il se plie aux annotations de l’éditeur et de l’auteur et doit être à même de réécrire du contenu ou du style de textes.

Iconographe

En tenant rigoureusement compte du texte de l’ouvrage, de la ligne éditoriale de la maison d’édition, des attentes de l’éditeur et de l’auteur, il vient y apposer des images. Il se nourrit de références, sans cesse réactualisées, à partir d’Internet et de logiciels d’archivage. Il gère la réception de l’image et négocie les droits d’utilisation.

Chef de fabrication

Ce chef d’orchestre supervise la réalisation de l’imprimé en tant qu’objet. Il intervient entre la prépresse et l’impression pour le choix du papier, de l’encre… Il doit trouver la meilleure adéquation qualité/prix et la soumettre à l’éditeur. Il suit la production et vérifie la conformité du produit imprimé par rapport au dossier de fabrication et à la maquette.

Conservateur de bibliothèque

Amoureux des livres, ce conservateur choisit les ouvrages qui viendront enrichir les rayons de sa bibliothèque. Dans ces choix, il est le seul maître à bord. Il contrôle l’indexation des fonds, les bases de données informatiques et encadre les animations.

Bibliothécaire / Médiathécaire

> Sur le terrain Auteur

Le terme décrit aussi bien l’écrivain que le « scénariste » (cinéma, théâtre, multimédia, BD). L’auteur écrit une œuvre personnelle à laquelle il travaille seul jusqu’à sa rencontre avec un éditeur qui l’accompagne dans la publication. Il peut aussi travailler sur commande à l’écriture d’un ouvrage ou aider à sa construction. Dans ce cas, il déploie des qualités rédactionnelles, des capacités d’écoute et de synthèse. Il n’existe pas de formation spécifique, sauf pour les cursus où l’écriture est directement liée à l’image ou au multimédia.

Rigoureux, ce professionnel du livre prend en charge la sélection des titres, leur classification, et conseille les visiteurs. Il est au fait des besoins et fait son choix dans les catalogues d’éditeur ou dans la presse spécialisée, en fonction des demandes, de l’actualité et des crédits disponibles. Ensuite, il devra cataloguer, indexer et s’enquérir des soins de reliure et d’étiquetage en vue du prêt. Le bibliothécaire aiguillera enfin les lecteurs et leur proposera des animations, expositions, rencontres avec des auteurs.

Documentaliste

Il gère un fonds de documents destinés à la consultation par des salariés, des journalistes, des publics… en fonction de l’organe au sein duquel il travaille. Selon l’actualité, il compile

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les documents par thématiques et les alimente quotidiennement. Les bases de données sont aujourd’hui majoritairement informatisées. On parle donc de gestionnaires de base de données ou de cyberdocumentalistes.

Archiviste

La plupart des archivistes travaillent dans la fonction publique, mais certains sont embauchés dans des entreprises privées. Dans les deux cas, l’archiviste collecte, classe et prend soin des documents originaux. Il les maintient en bon état de conservation et à la portée des publics. Comme le documentaliste, il est proche des nouvelles technologies.

Libraire

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Cultivant une excellente culture générale, le libraire n’est pas qu’un vendeur. Dans sa librairie, il sélectionne les ouvrages pour une clientèle souvent exigeante, il gère son stock (commande, inventaire…) et entreprend de nombreuses animations. Rencontre avec des auteurs, séances de dédicaces, débats, vitrines thématiques …

libraire indépendante > Ariane Tapinos « Travailler dans une librairie, c’est d’abord travailler dans un commerce : on y fait donc beaucoup de manutention et de la vente. La lecture, contrairement aux idées reçues avec lesquelles arrivent parfois les stagiaires, se passe plutôt chez nous en dehors des heures de présence en magasin, et c’est essentiel pour garder une culture littéraire approfondie. Avant de s’engager dans ce domaine, les stages peuvent permettre d’appréhender la réalité et d’aborder le métier avec lucidité. Une librairie indépendante fonctionne si on parvient à lui créer son identité propre, sa couleur ou son esprit : sa ligne éditoriale en quelque sorte. Et chaque libraire au sein de l’équipe va apporter son regard et sa personnalité. C’est ce qui est passionnant. Effectivement, on manipule beaucoup de cartons de livres, mais, quand on les ouvre, c’est un peu Noël à chaque fois ! Membre de l’ALSJ (Association des librairies spécialisées jeu© Jérémie Leromain

Les formations :

© Jérémie Leromain

nesse), nous développons des outils communs comme la revue Citrouille. Le blog est un outil de communication, il sert à l’animation autant que les séances de dédicace ou les expositions. Le libraire aujourd’hui utilise tous ces moyens pour faire vivre son lieu et fidéliser. » Librairie Comptines, 5, rue Duffour-Dubergier, Bordeaux. librairiecomptines.hautetfort.com

Doreur-relieur

Qu’il soit spécialisé en reliure courante, prestigieuse, ou en démontage, le doreur-relieur fait preuve de minutie et de dextérité. En reliure courante, il utilise des matériaux sobres et travaille avec des bibliothèques, des mairies, des collections de périodiques. Pour les reliures prestigieuses, il restaure des livres anciens et précieux pour le compte de bibliothèques historiques de grandes villes, des archives nationales, des collectionneurs. Il peut également effectuer un travail de démontage et de remontage de livres abîmés comme d’ouvrage précieux.

> Éditeur : DUT information-communication option métiers du livre et du patrimoine (MLP) : bibliothèque-médiathèque, édition, librairie, musées et patrimoine / DUT édition-librairie / licence pro métiers de l'édition spécialité éditeur (IUT pôle des métiers du livre, Bordeaux III, 33) > Lecteur-correcteur : licence lettres modernes (université Bordeaux III, 33 ; université de Pau, 64) > Iconographe : DUT information-communication option information numérique dans les organisations ; licence pro ressources documentaires et bases de données spécialité image fixe, image animée et son (IUT pôle des métiers du livre, Bordeaux III, 33) > Chef de fabrication : BTS communication et industries graphiques option A : étude et réalisation de produits graphiques (CFA de la CCI, Angoulême, 16) ; BTS communication et industries graphiques option B : étude et réalisation de produits imprimés (lycée Les Iris, Lormont, 33) > Bibliothécaire / Médiathécaire : DUT information-communication option métiers du livre et du patrimoine (MLP) : bibliothèquemédiathèque, édition, librairie, musées et patrimoine / DU gestion et animation de médiathèques, en formation continue pour le diplôme littérature pour la jeunesse / licence pro activités culturelles et artistiques spécialité gestion et animation de ludothèques / licence pro métiers de l'édition spécialité bibliothécaire (IUT pôle des métiers du livre, Bordeaux III, 33) > Documentaliste : DUT information-communication option information numérique dans les organisations (IUT Bordeaux III, 33) ; licence pro ressources documentaires et bases de données spécialité image fixe, image animée et son (IUT pôle des métiers du livre, Bordeaux III, 33) ; CAPES documentation et systèmes d’information (université Bordeaux IV, 33) > Archiviste : master pro arts spécialité cinéma et audiovisuel, réalisation de documentaires et valorisation des archives / master pro histoire de l'art et patrimoine spécialité régie des œuvres et médiation de l'architecture et du patrimoine (université Bordeaux III, 33) > Libraire : CAP employé de vente spécialisé option D : produits de librairie-papeterie-presse (LP des Chartrons, Bordeaux, 33) ; DUT information-communication option métiers du livre et du patrimoine (MLP): bibliothèque-médiathèque, édition, librairie, musées et patrimoine / licence professionnelle libraire (IUT Bordeaux III, 33) ; DUT édition-librairie (IUT pôle des métiers du livre, Bordeaux III, 33) > Doreur-relieur : stage de formation au CAP de relieur (Jacques Ferrand-Ginhoux, Bordeaux, 33).

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SPECTACLE VIVANT MUSIQUES DANSE Métiers :

Metteur en scène // Comédien de théâtre // Artiste de cirque // Marionnettiste // Mime // Danseur // Chorégraphe // Costumier // Maquilleur // Chef décorateur // Régisseur spectacle // Tourneur // Agent artistique // Chanteur // Musicien // Chef d’orchestre // Concepteur de décors éphémères

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L © Iddac

es arts de la scène regroupent une grande variété de corps de métiers, allant du théâtre au tourneur, en passant par la musique, le cirque, la danse et une multitude de disciplines techniques. L’élaboration d’une création de spectacle vivant fait appel à une quantité de professionnels, tous passionnés par leur métier. Car dans ce milieu se côtoient de nombreuses et fortes personnalités et il est important d’être très investi pour percer. Beaucoup y prétendent, peu arrivent en haut de l’affiche. Il s’agit donc de penser à toutes les ramifications et toutes les entrées possibles pour réussir. Véritable leitmotiv des métiers artistiques : il faut ici, tout particulièrement, entretenir avec bienveillance son réseau et conseiller les filières professionnalisantes.

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© Iddac

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© Frédéric Desmesure

> Sur le terrain Metteur en scène

Le metteur en scène interprète le texte, s’occupe de distribuer les rôles, de collaborer avec les concepteurs et équipes de production et de guider les comédiens dans leur travail tout au long des répétitions. De formation théâtrale, il définit les conditions de réalisation et la ligne artistique. Il travaille en étroite collaboration avec les concepteurs des décors, des costumes, de l'éclairage. Il travaille en régie, en studio, pour le cinéma ou le théâtre.

Comédien de théâtre

Dans la grande famille des arts du spectacle, le comédien est le maillon le plus visible. Il interprète des textes et donne ainsi vie à des personnages. Le comédien de théâtre est pluridisciplinaire. Il connaît bien son corps, maîtrise son souffle, travaille sa mémoire, son chant, sa gestuelle. Hormis la scène, il peut aussi jouer dans un spot publicitaire, lire des pièces à la radio ou raconter des histoires pour enfants ou non-voyants enregistrées sur CD, doubler des films. Le comédien bénéficie du statut d’intermittent du spectacle et est rémunéré au cachet. Rares sont ceux qui bénéficient d’un statut de salarié dans une grande compagnie telle que la Comédie française.

© Frédéric Desmesure

théâtre > Collectif OS'O Roxane Brumachon, Bess Davies, Mathieu Ehrhard, Baptiste Girard et Tom Linton, issus de la première promotion de l’ESTBA, ont suivi pendant trois ans les cours du centre dramatique du TnBA. Formation de qualité, ce cycle propose des stages avec un artiste en activité, permet aux étudiants de bénéficier des infrastructures d’une scène nationale et d’être au contact des professionnels, intermittents ou techniciens. Conjointement ouvreurs durant les trois ans, les comédiens expliquent avoir ainsi pu affiner leur pratique. « Durant la formation, nous avions le temps pour la recherche. Une fois diplômés, nous avons dû trouver des partenaires, des salles, des subventions… D’où : On S’Organise », explique Bess Davies. Pourquoi un collectif ? Avec cette structure, le comédien est un acteur porteur d’un projet qui fédère, surtout un metteur en scène. Le projet de L’Assommoir – mis en scène par David Czesienski, rencontré lors d’un voyage d’étude à Berlin – a lié la fin de leur cursus au début de la professionnalisation. Aujourd’hui, le collectif prépare avec le même metteur en scène Timon/Titus, un projet autour de la question de la dette. Le quotidien de ce collectif bordelais se partage aujourd’hui entre répétitions, administratif, nombreux rendez-vous et réflexion sur les exigences artistiques. www.collectifoso.com

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© Minerva

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Artiste de cirque

Acrobate, clown, contorsionniste, dompteur(euse), dresseur(euse) d'animaux, écuyer(ère), équilibriste… Ces métiers font rêver ! Mais pour donner un tour de piste, vérifier au préalable ses compétences et talents personnels, notamment physiques. Pour choisir cette voie, mieux vaut aimer les sensations fortes, le voyage, être créatif, sportif et polyvalent. C’est aussi une vie à partager avec sa troupe.

Marionnettiste

De sa voix et de l’agilité de ses doigts le marionnettiste donne vie aux personnages. Souvent il fabrique lui-même les marionnettes, qui sont les personnages principaux ou secondaires d’un spectacle. Il maîtrise les arts plastiques et ceux de la comédie.

Mime

Son corps est l’unique instrument pour communiquer à son auditoire des émotions, une histoire. Sans paroles, il doit donner à voir des situations à son public. Souvent maquillé et costumé.

Danseur et chorégraphe

Une carrière de danseur démarre dès le plus jeune âge. L’entrée dans les conservatoires nationaux se fait avant 10 ans. Rigueur, persévérance, concurrence, blessures font partie du quotidien psychologiquement difficile d’un danseur. Hors des circuits classiques, de nombreux danseurs sont issus du hip hop, notamment en danse contemporaine. Et même si les cours ont fleuri ces dernières années, souvent ils se sont formés seuls, et ont développé leur talent entre amis ou au sein d’une compagnie, avec un chorégraphe qui a su voir leur potentiel. Les chorégraphes sont souvent d’anciens danseurs, dont les aptitudes physiques ont changé. Il s’agit plus là d’animer à son tour un cours ou décrire les pas d’une production.

Costumier

Au théâtre, à la télévision comme au cinéma, le costumier est à un poste clé. Il aide à situer le personnage dans une époque mais aussi à inscrire sa personnalité. Il doit être attentif aux moindres détails. En amont, le costumier effectue des recherches documentaires, historiques, sur la période. Il doit traduire le plus fidèlement possible et ne pas commettre d’anachronismes tant dans les coupes que dans les tissus ou même les techniques. En outre, le costumier se doit de respecter le budget.

Maquilleur

Le maquilleur travaille au contact du metteur en scène. Pour comprendre l’univers des personnages et la gestuelle des interprètes, il doit assister à quelques répétitions. Son maquillage dépendra de la lumière, mais aussi de l’endroit. Si la salle et la scènes sont grandes, le maquillage devra être plus appuyé, quitte à paraître grotesque de près. Tous les spectateurs doivent pouvoir le lire. Il utilise tous les produits, mais aussi des postiches et des techniques telles que le body painting.

© Iddac

Chef décorateur

Au théâtre, le chef décorateur crée les décors de l’espace scénique. Il prend en charge les aspects esthétiques, techniques, matériels et budgétaires. Il suit la construction et le montage et travaille en étroite collaboration avec les autres techniciens.

Régisseur spectacle

Avant la représentation, le régisseur doit préparer le terrain. Pour cela, il doit commander le matériel, recruter des techniciens. En bref, étudier le projet et lui donner moyens matériels et humains pour réussir. Il travaille avec son équipe pluridisciplinaire : du metteur en scène aux comédiens. Sur un spectacle, il est un chef d’orchestre qui fait face aux imprévus.

Tourneur

Si le producteur aide au financement du spectacle, alors le tourneur s’assure de le faire tourner dans les salles. Il assure le suivi des moyens matériels, humains et financiers d’une représentation. Il doit trouver des contrats, définir les enveloppes budgétaires des déplacements.

Agent artistique

Trois prérogatives incombent à l’agent artistique : repérer et accompagner des artistes, les représenter et les promouvoir, s’occuper des relations publiques. Il écume les salles de spectacle et reçoit de nombreux CV, manuscrits… Il tente ensuite de faire percer son poulain : casting, contrat, démarchage… Il le place sur tous les plans pour lancer sa carrière. Il doit également protéger

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les intérêts juridiques et moraux de son artiste. Il conseillera également l’artiste sur ses relations avec les médias, décrochera des parutions dans la presse, soignera son image.

Chanteur

On classera ici les chanteurs de musique classique et ceux de musique actuelle. Les premiers, les chanteurs lyriques, interprètent le répertoire de musique classique selon leur timbre : ténor, soprano, contralto, baryton, alto... Il peut être choriste ou soliste. Le chanteur de variétés interprète des morceaux qu’il aura lui-même composés ou ceux d’auteurs-compositeurs. Il peut mener sa carrière en solo, au sein d’un groupe ou d’une troupe de comédie musicale. Il se forme et se forge une identité le plus souvent au fil de concerts donnés dans de plus ou moins petites salles locales.

Musicien

Le musicien est un fin connaisseur d’un ou plusieurs instruments et il a une bonne connaissance musicale. Les musiciens peuvent recevoir une formation classique et s’orienter ensuite vers différents corps de métier. Ils pourront se consacrer à la scène (soliste, instrumentiste dans un orchestre, musicien dans un groupe) ou travailler en studio (œuvre enregistrée, musique de film, publicité).

Chef d'orchestre

Il s’agit d’un poste prestigieux que les musiciens atteignent en fin de carrière. Il lui incombe de coordonner l’exécution d’une œuvre de musique. Il guide les musiciens de l’orchestre.

Concepteur de décors éphémères-scénographe

À la fois technicien et artiste, le concepteur de décors éphémères œuvre à mettre en valeur la lumière sur un événement. En spectacle vivant, il connaît le scénario et étudie le déplacement des comédiens. Il travaille pour des compagnies de théâtre ou de danse, des festivals, des expositions, des réalisateurs, des directeurs artistiques.

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CHARgée de projet > Annabelle Eyboulet

Vingt-cinq ans, chargée de projet pour le collectif Jesuisnoirdemonde. En poche : un master pro en ingénierie de projet culturel à Bordeaux 3 au service du spectacle vivant.

Comment faire le lien études/pratique ? Après les heures de cours, tout prend sens sur le terrain. Il ne faut pas enjoliver : la culture, c’est un milieu difficile. D’où l’importance de faire des stages. Et puis j’allais beaucoup au théâtre, au moins deux fois par semaine, pour me nourrir, voir ce qui se fait. Je n’ai jamais refusé une proposition et j’ai toujours appris quelque chose, j’ai fait des petites missions, du bénévolat, pour favoriser les rencontres et tisser un réseau. Le quotidien ressemble à quoi ? Le rythme change souvent : il y a des semaines très chargées, avec du travail le soir et le week-end, et d’autres moments plus cools ou trop calmes… C’est quand même une vie où on ne compte pas les heures de travail, donc il faut aimer les projets qu’on accompagne !

Les formations : > Metteur en scène : master professionnel mise en scène et scénographie (université Bordeaux III, 33) > Comédien de théâtre : cursus de trois ans à l’ESTBA de Bordeaux. L’entrée y est sélective : seulement 13 élèves sont retenus pour le cursus de trois ans (celui en cours dure jusqu’en 2016) ; diplôme national d'orientation professionnelle d'art dramatique (conservatoire de musique, danse, théâtre Gabriel-Fauré du Grand Angoulême, 16) ; diplôme de théâtre (conservatoire Jacques-Thibaud, Bordeaux, 33) ; formation d'école privée de comédien (Théâtre École d'Aquitaine, Agen, 47) ; licence études théâtrales / master professionnel mise en scène et scénographie (université Bordeaux III, 33) ; stage de théâtre (Espace Pluriels, Pau, 64) > Artiste de cirque : classe préparatoire aux écoles : École nationale supérieure des arts du cirque (ENSAC) / École nationale des arts du cirque (ENACR) et au CFA des arts du cirque de l'Académie Fratellini (École du cirque, Bordeaux, 33) > Danseur-chorégraphe : licence danse / master recherche histoire et analyse musique-danse-théâtre (université Bordeaux III, 33) ; stage en danse contemporaine (Le Cuvier de Feydeau, Artigues-près-Bordeaux, 33) ; stage en danse contemporaine (Espace Pluriels, Pau, 64) ; formation professionnelle de danse contemporaine (Les Ateliers de la manutention, Bordeaux, 33) ; formation professionnelle continue en deux ans pour la préparation au diplôme de « danseur-interprète » et à l’EAT : examen d’aptitudes techniques (Centre ADAGE, Bordeaux, 33) ; CEC : certificat d’études chorégraphiques / DEC : diplôme d’études chorégraphiques (conservatoire Jacques-Thibaud, Bordeaux, 33 ; Pôle d'enseignement supérieur de la musique et de la danse, Bordeaux, 33) > Costumier : voir rubriques « Arts plastiques - Arts visuels - Métiers de la mode » > Maquilleur : voir rubrique « Audiovisuel » > Chef décorateur : voir plus loin « Concepteur de décors » ou rubriques « Architecte-architecte d’intérieur - Scénographe et arts visuels » > Chanteur-musicien : bac techno techniques de la musique et de la danse option instrument (lycée Camille-Julian, Bordeaux, 33) ; diplôme national d'orientation professionnelle de musique (conservatoire de musique, danse, théâtre Gabriel-Fauré du Grand Angoulême, 16) ; diplôme national supérieur professionnel de musicien (Pôle d'enseignement supérieur de la musique et de la danse, Bordeaux, 33) ; DEM : diplôme d'études musicales (conservatoire Jacques-Thibaud, Bordeaux, 33) ; licence chanson d’expression française / licence musicologie / préparation agrégation musique / master enseignement musique / année spéciale CAPES musique (université Bordeaux III, 33) ; formation MIMA : musicien interprète des musiques actuelles parcours diplômant FNEIJMA (Fédération nationale des écoles d'influence jazz et des musiques actuelles) / formation musique et technique de production / formation assistant son / formation DJ (IREM, Bordeaux, 33) ; cycle préparatoire musique / cycle intensif musique / cycle pro musique / cycle technicien du son (CIAM, Bordeaux, 33) > Concepteur de décors éphémères-scénographe : master professionnel mise en scène et scénographie / licence études théâtrales / master recherche histoire et analyse musique-danse-théâtre / master professionnel mise en scène et scénographie (université Bordeaux III, 33).

Une description de votre métier ? Chacun va en créer les contours précis suivant les rencontres et les intérêts. Mon travail pour une compagnie de théâtre a consisté à être à la fois chargée de production, c’est-à-dire rechercher les financements pour que le spectacle puisse exister, trouver une cohérence avec les partenaires possibles, et être aussi chargée de diffusion, ce qui signifie trouver les lieux qui vont acheter le spectacle. Il y a également la communication : créer les supports, les dossiers pour la presse, alimenter les réseaux sociaux, faire du lien. Et puis repérer les appels à projets en action culturelle et voir comment on peut y répondre. On peut ensuite évoluer vers une participation plus importante à la conception des projets.

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INGÉNIERIE DE LA CULTURE, PATRIMOINE, MARCHÉ DE L'ART

Métiers : © Galerie Xenon

Conservateur // Régisseur d’œuvres // Archéologue // Galeriste // Commissaire-priseur // Expert en art // Antiquaire // Guide-conférencier des musées et des monuments // Médiateur culturel // Agent d’artiste // Restaurateur d’œuvres d’art // Métiers du tourisme.

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util de valorisation des territoires, des villes, des sites historiques, institutions et lieux de culture(s), l’ingénierie culturelle rassemble pléthore de métiers. Son champ d’activité est très large. Les professionnels de ce milieu connaissent une propension à la transmission et à la médiation, mais aussi à la protection. Ceux qui ont la bosse du commerce se dirigeront vers les métiers du marché de l’art.

© Galerie Xenon

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© Viperagp

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> Sur le terrain

Expert en art

Conservateur du patrimoine

Fonctionnaire de l’État ou d’une collectivité territoriale, le conservateur veille à l’inventaire, l’étude, la mise en valeur et la conservation des œuvres dans un musée. Il est spécialiste en archéologie, archives, inventaires, monuments historiques, patrimoine scientifique, technique et (ou) naturel. Il lui incombe de protéger l’ensemble de la collection contre les méfaits du temps, mais aussi de l’étoffer avec des acquisitions. Concours en fin d’études, très peu de places.

Antiquaire

Commerçant expert et passionné en histoire de l’art, l’antiquaire recherche des objets, les authentifie, les estime et les fait restaurer. C’est un professionnel curieux, bon négociateur et au fait du marché de l’art.

Restaurateur d'œuvres d'art

Régisseur d'œuvres d'art

Il est un professionnel du déménagement des pièces artistiques. Les musées font appel au régisseur pour tous les mouvements d’œuvres : il prévoit le matériel, le transport et le stockage. Il doit en plus s’assurer du bon emballage et doit parfois se rendre à l’étranger.

Archéologue

Ce professionnel de terrain agit à 85 % pour la prévention des sites. Avant un chantier (bâtiment, route), il s’assure que celui-ci ne va pas endommager des vestiges enfouis. Collectivités locales, musées ou l’Inrap (Institut national de recherches archéologiques préventives) engagent des archéologues. Scientifiques, ils passent aussi beaucoup de temps dans les laboratoires et rédigent leurs découvertes.

Commissaire-priseur

Il effectue des ventes et achète des œuvres d’art. Il est en outre le bras droit du commissaire-priseur durant les ventes aux enchères. Il détermine l’origine, l’époque des objets, et en détecte les éventuelles réparations subies.

Exerçant en libéral, le commissaire-priseur procède aux ventes aux enchères publiques d’œuvres ou de biens de particuliers, d’entreprises ou de biens saisis par la justice. Avant le célèbre « Adjugé… vendu ! », le commissaire-priseur doit inventorier, estimer et préparer le catalogue de la vente à venir. Lors de la vente, il a le sens de la mise en scène et du spectacle pour faire grimper les prix.

Le restaurateur du patrimoine veille à l’entretien des œuvres artistiques. Peinture, sculpture, céramique… : il a un domaine de spécialisation pour lequel on fait appel à lui. Il exerce en laboratoire pendant parfois des années pour une seule œuvre. Une fois la pièce remise en l’état, il veille à prévenir de futurs endommagements. Il est un artiste scientifique fin connaisseur de l’histoire de l’art.

Guide-conférencier musées, monuments, ville

Expert en histoire de l’art et doué de qualités oratoires, le guide-conférencier exerce dans les villes, les musées, les châteaux… En amont, il prépare son discours, pare aux éventuelles questions de son public et adapte les anecdotes à celui-ci (personnes âgées, enfants, néophytes, connaisseurs, comme le médiateur culturel. Il est primordial qu’il sache parler plusieurs langues. Les guides-conférenciers travaillent surtout pour la Réunion des musées nationaux, le Centre des monuments historiques et les villes bénéficiant du label art et histoire. Le guide-interprète cumule des connaissances linguistiques et artistiques.

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© Cortex Athletico © CAPC - Vincent Schnepf

> galeriste Thomas Bernard

Médiateur culturel > Laetitia Bélanger « La médiation établit des langages par lesquels les hommes peuvent penser leur vie sociale, peuvent imaginer leur devenir, peuvent donner à leurs rêves, à leurs désirs et à leurs idées les formes et les logiques de la création. » Bernard Lamizet. Qu’est-ce que la médiation culturelle ? En philosophie, la médiation signifie l’articulation entre deux entités. Le médiateur est un créateur de situation de rencontre, de communication, d’échange et de moyen, il établit un contexte favorable d’interprétation et de diffusion de l’œuvre et de son message. La pratique de la médiation artistique et culturelle doit relever d’une véritable envie de partager une passion et des connaissances spécifiques auprès d’un public diversifié. En accompagnant la découverte, le médiateur s’engage à faire connaître les artistes, une œuvre, un événement culturel, un objet patrimonial, une exposition, un film, un spectacle, une structure, une démarche, un mouvement artistique, une scénographie, un contexte historique. Pour promouvoir une œuvre, accompagner sa compréhension, le médiateur met en place des projets culturels très variés qui rendent possible la rencontre entre l’objet et un public diversifié, il élabore des visites, des ateliers, des documents écrits, tous les médias peuvent être envisagés. Il s’agit de s’adapter au public et à l’œuvre, de choisir son message, de rester accessible en adaptant son discours, en guidant le public dans ses questionnements, en l’accompagnant dans l’analyse et en lui transmettant des clefs de lecture. La médiation crée un lien entre l’artiste, son public et son œuvre par l’échange. L’enjeu actuel de la médiation, c’est d’être innovant dans les modes de transmission sans que le médium desserve le message. La médiation, c’est l’espace de relations à l’art et à l’autre. Permettre l’accès à la culture au plus grand nombre, voilà le credo du médiateur culturel, qu’il soit programmateur, animateur, chargé de l’action culturelle… Au contact du public, le médiateur culturel maîtrise les notions de management, de communication et de transmission. LB art contemporain, Bordeaux

Une galerie est une entreprise. Le métier consiste à décider, acheter, faire circuler des œuvres, programmer des artistes pour des expositions sur différentes échelles. Le terrain de jeu de notre galerie, c’est l’Europe et l’Amérique du Nord. Les qualités nécessaires ? Être opiniâtre, ultra-motivé, constant dans ses choix, bon gestionnaire et très curieux. C’est un métier difficile : beaucoup de galeries existent et le métier est en grande souffrance. Il est souvent dur d’en vivre. Être galeriste, dans notre pays, c’est parfois plus compliqué en comparaison avec d’autres places mondiales à cause d’un environnement administratif lourd. Des notions juridiques sont indispensables. Les contraintes ne sont pas identiques entre chaque pays et il n’est pas toujours évident de s’imposer sur un marché global. Un galeriste se doit d’être bilingue, les déplacements sont réguliers. La présence dans les foires à travers le monde est indispensable pour le rayonnement de l’image d’une galerie et la représentation de ses artistes sur un réseau international. Le métier consiste aussi à tisser des liens avec d’autres galeries partenaires pour que les artistes circulent dans les réseaux. Il n’y a pas de formation spécifique. Le métier est appris en stage en étant sensibilisé à des mécanismes. C’est en général un métier où on se lance sur le tard. Il faut avoir une bonne connaissance du marché, une très forte capacité à prendre des risques, sans compter son temps. Il y a moins de demandes qu’il y a quelque temps. Demeurent beaucoup de problème de définition de la galerie ? Elle constitue un des seuls lieux gratuits de la culture. Sur un salon, en quelques jours, une galerie peut faire parfois plus de visites qu’un seul musée en un mois. Une galerie est aussi un outil de rayonnement international pour un territoire. Ce métier mêle aussi des compétences liées au tourisme, à l’économie, aux lois sur l’importation, à la TVA et les usages en pratique des différents pays, afin de contractualiser des contrats, gérer des stocks de production. Il s’agit d’un métier d’entrepreneur à haut risque, passionnant, dur et ultra-violent. On ne peut jamais prévoir. Il faut être réglo, il s’agit d’un métier de confiance entre artistes, acheteurs et clients, tissant parfois des relations familiales. On défend nos artistes bec et ongles. Galerie Cortex Athletico Bordeaux et Paris www.cortexathletico.com

Agent d'artiste

© CAPC - Vincent Schnepf

Trois prérogatives incombent à l’agent artistique : repérer et accompagner des artistes, les représenter et les promouvoir, s’occuper des relations publiques. Il place son artiste sur tous les plans pour lancer sa carrière. Il doit également protéger les intérêts juridiques et moraux de celui-ci. Il conseillera également l’artiste sur ses relations aux médias, décrochera des parutions dans la presse, soignera son image.

Métiers du tourisme

Si les études de tourisme n’offrent qu’une sensibilisation aux métiers de la culture, et vice versa pour les études d’ingénierie culturelle, il n’en reste pas moins que l’un et l’autre vont de pair dans le développement des territoires. Il est bon de rappeler ici que ces deux disciplines sont complémentaires, bien qu’il n’existe aucune formation les cumulant.

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Les formations : > Tronc commun : licence en histoire (université Bordeaux III, 33 ; UFR de lettres, langues et sciences humaines, sport, université Pau, 64) ; licence d’histoire de l’art (université Bordeaux III, 33) ; licence archéologie (université Bordeaux III, 33) ; licence histoire de l’art et archéologie (UFR de lettres, langues et sciences humaines, sport, université de Pau, 64 ; université Bordeaux III, 33) ; École des beauxarts de Bordeaux ; École supérieure d’art des Pyrénées de Pau et de Tarbes ; diplôme national d’arts plastiques option art mention industries culturelles (ESA des Rocailles, Biarritz, 64) ; École supérieure d’arts appliqués d’Aquitaine, Gradignan, 33) > Conservateur du patrimoine : licence histoire et patrimoine / master professionnel régie des œuvres et médiation de l’architecture et du patrimoine (université Bordeaux III, 33) > Régisseur d’œuvres d’art : master régie des œuvres et médiation de l’architecture et du patrimoine (université Bordeaux III, 33) > Archéologue : licence archéologie / master recherche archéologie / master professionnel conception, gestion, valorisation de l’opération archéologique / master recherche matériaux patrimoine culturel et archéométrie / master pro sciences de l’Antiquité et du Moyen Âge spécialité conception, gestion et valorisation de l’opération archéologique / master recherche archéologie mention sciences de l’Antiquité et du Moyen-âge spécialité archéologie / doctorat sciences archéologiques / doctorat physique des archéomatériaux (université Bordeaux III, 33) ; master recherche mention cultures, arts et sociétés spécialité histoire, anthropologie, archéologie (UFR de lettres, langues et sciences humaines, sport, Pau, 64) > Antiquaire : diplôme de négociant d’art, médiateur culturel (ICART, Bordeaux, 33) > Commissaire-priseur : nécessité d’être titulaire d’un double diplôme en droit et histoire de l’art, droit et arts appliqués, droit et archéologie ou droit et arts plastiques + passer l’examen d’accès au stage de commissaire-priseur (organisé une fois par an) > Médiateur culturel : european bachelor négociant d’art, médiateur culturel (ICART, Bordeaux, 33) ; DU concepteur de projets culturels (COMEC) / DU communication interculturelle (CIRIMM) / DUT carrières sociales, animation sociale et socioculturelle / DUT animation sociale et socioculturelle / licence professionnelle coordination de projets de développement social et culturel en milieu urbain / licence pro conception projet, médiation artistique et culturelle / master professionnel ingénierie de projets culturels et interculturels / master professionnel régie des œuvres et médiation de l’architecture et du patrimoine (université Bordeaux III, 33) ; formation au développement de projets culturels, filière économie sociale et solidaire, RNCP III (Irem, Bordeaux 33) > Restaurateur d’œuvres d’art : master conservation-restauration du patrimoine / cycle supérieur préservation du patrimoine (Créasud École de Condé, Bordeaux, 33) ; DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique option art (EBABX, Bordeaux, 33) ; master professionnel régie des œuvres et médiation de l’architecture et du patrimoine (université Bordeaux III, 33) > Métiers du tourisme (formations généralistes) : BTS tourisme (ESARC Évolution tourisme, Mérignac, 33 ; Formasup Campus, Bordeaux, 33 ; Institut de formation pour l’emploi et l’entreprise, Mérignac, 33 ; lycée d’hôtellerie et de tourisme de Gascogne, Talence, 33 ; lycée professionnel Condorcet, Arcachon, 33 ; lycée général et technologique Marie-Curie, Tarbes, 65) ; licence pro commerce spécialité commercialisation des produits touristiques (universités Bordeaux IV, 33 ; Périgueux, 24) ; master pro stratégie spécialité management stratégique des équipements touristiques et culturels (Institut d’administration des entreprises, Bordeaux IV, 33) ; master pro urbanisme et aménagement durables spécialité aménagement, gestion des équipements, sites et territoires touristiques (université Bordeaux III, 33) ; DUT animation sociale et socioculturelle (IUT Bordeaux III, 33) ; certificat de français du tourisme et de l’hôtellerie – CCIP – (université Bordeaux III, 33).

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ARCHITECTURE, paysage ET MÉTIERS DE LA VILLE Métiers : © Audrey Teichmann; Architecte : Antonio Rico

Architecte // Architecte des bâtiments de France // Architecte en chef des monuments historiques // Architecte d’intérieur // Designer d’espace // Décorateur // Scénographe // Décorateur-étalagiste // Paysagiste // Urbaniste // Écologiste.

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iplômés de haut niveau, les professionnels de l’architecture, du paysagisme et des métiers de la ville pilotent des projets complexes, maîtrisant des connaissances techniques et des aspirations artistiques. Techniciens créatifs, ces architectes, urbanistes, paysagistes, designers d’espace laissent leur marque dans chaque espace touché par l’homme. Les professions de l’aménagement urbain ou rural sont en constante évolution tant par les mutations de nos comportements que par la nécessaire réadaptation constante à nos préoccupations écologiques.

© Jean-Christophe Garcia Architecte : Brachard et Tourdonnet

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© Anne Decremps

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> Sur le terrain Architecte

Technicien et artiste, l’architecte conçoit et suit le chantier demandé par un maître d’ouvrage (collectivité, particulier, entreprise). Avant de superviser les opérations, l’architecte examine la faisabilité, dessine les plans et sélectionne les prestataires. Il lui incombe également d’obtenir les permis de construire, et il doit négocier les prix avec les entrepreneurs. Sur le chantier, il est le maître d’œuvre et il informe régulièrement le client des avancées et des choix du projet.

Architecte des bâtiments de France

Ayant opté pour la section « patrimoine », l’architecte des bâtiments de France est un fonctionnaire de catégorie A+, appartenant au corps des architectes et urbanistes de l’État (AUE). Il entretient et restaure le patrimoine architectural et veille à l’insertion de constructions neuves dans le paysage. Il travaille au sein des services territoriaux de l’architecture et du patrimoine (STAP). Il est architecte DPLG et doit passer un concours.

Architecte en chef des monuments historiques

Agent de la fonction publique et professionnel libéral à la fois, l’architecte en chef des monuments historiques a pour mission de restaurer des ensembles monumentaux ou de mettre en valeur un site classé. Les ACMH sont peu nombreux en France. Ils étaient 44 en 2011, mais leur nombre pourrait s’élever à 75. Le concours, très sélectif, requiert d’avoir été formé à l’école Chaillot de Paris.

Architecte d'intérieur

Son travail est de concevoir des espaces conformément aux attentes et aux besoins d’un client (professionnel ou particulier) : fonctionnalité, confort, style. En tenant compte des normes et des budgets, l’architecte lui soumet un plan réalisé sur papier et sur ordinateur en 3D. Puis viennent les plans coupes, d’élévation, techniques et d’implantation définitive. Ensuite, après validation, il devient chef de projet : choix des prestataires, planning des travaux, suivi de chantier.

29 000 architectes

sont agréés et rassemblés au sein de l’Ordre, qui organise et régit la profession. Seuls ceux inscrits au tableau de l’Ordre peuvent porter le titre d’architecte. En Aquitaine :

1 643 architectes et 493 sociétés d'architecture. Répartis sur les 5 départements , ils sont 6 % en Lot-etGaronne, 7 % dans les Landes, 8 % en Dordogne, 18 % en Pyrénées-Atlantiques, 60 % en Gironde. Ils exercent à 53 % en qualité d’architecte libéral, à 40 % en société, à 5 % en salarié ou fonctionnaire (2 % sans activité). Rémunération annuelle nette moyenne : 27 722 €

Le taux de féminisation est relativement élevé comparativement à celui des autres branches du secteur cadre de vie technique. Le différentiel de rémunération entre les hommes et les femmes est en moyenne de 19 %. * Source : chiffres 2012 fournis par le conseil régional de l’Ordre des architectes d’Aquitaine, 308, avenue Thiers, Bordeaux.

Designer d'espace

Polyvalent, ce professionnel participe à la réalisation d’intérieurs, d’espaces naturels ou éphémères, et agit dans les domaines de l’architecture, de l’urbanisme, de la scénographie, de la muséographie, du patrimoine ou du paysage.

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Décorateur

Boutique, maison, appartement, plateau de télévision, de cinéma… Tout mérite un décorateur. Spécialiste du mobilier, des matériaux, des couleurs, il connaît parfaitement les règles esthétiques et harmonise tous les espaces.

© Eugène

est discuté et enrichi des apports des acteurs concernés – élus, associations, entreprises, habitants – dans le cadre de la concertation et de la participation citoyenne. L’urbaniste est un support technique à la prise de décision des politiques d’aménagement et de développement des villes et des territoires.

Écologiste / Conseiller en écologie ou en environnement

© Eugène

scénographe > Olivier Demangeat « Scénographe » vient du grec graphia (dessiner, écrire) et skènè (la scène). Le scénographe sait pré-voir et dessiner le lieu où va se jouer l’action, il peut donc inventer des lieux de communication très différents : exposition, mise en scène, stand, show-room, événement… Comme tous les métiers propres et « branchés », c’est un métier très attractif si l’on n’oublie pas que « sans technique, le talent n’est rien qu’une sale manie » ! (G. Brassens) Le scénographe crée, interprète, poétise, rythme, cadence, souligne et structure des espaces, des univers, des ambiances autour des œuvres de collection, des messages commerciaux, des gestes symboliques, des contenus pédagogiques… C’est avant tout un travail sur le sens, la médiation et le contexte de leur révélation au public. Il faut donc être très organisé, extrêmement curieux de tout, mais aussi passionné, sociable et rêveur ! Le scénographe est un maître d’œuvre. Il se situe dans le domaine de la conception et de la création, à la frontière de l’architecture, du spectacle et de la communication ; il assume un ensemble de compétences : mise en espace, communication du propos, design du mobilier, éclairage, graphisme, décors, ergonomie, multimédia… Des études d’architecture ou de design sont indispensables (bac + 4 au minimum) ; quelques universités ou écoles des Beaux-Arts proposent également des formations initiales pertinentes, à compléter par des années d’expérience : on est « jeune scénographe » jusqu’à 40 ans ! Le scénographe exerce en libéral ou en petits ateliers motivés, c’est sa compétence et son habileté qui font son succès… et l’ampleur de ses revenus ! www.eugene.fr

Décorateur-étalagiste

Ce créatif a pour mission d’imaginer des présentations pour le compte des responsables de magasin. Il met en scène les produits en jouant avec les volumes, les matières, tout en tenant compte des contraintes techniques, budgétaires et réglementaires. Dans l’industrie du textile, on les appelle visual marchandiser : ce sont eux qui, entre autres, composent les vitrines.

Paysagiste

Aussi appelé architecte paysagiste ou ingénieur paysagiste, ce professionnel est chargé de mettre en valeur notre environnement. En milieu rural ou urbain, il apporte son regard expert et rend des analyses paysagères pour retenir des solutions techniques adaptées.

Urbaniste

L’urbaniste étudie les caractéristiques géographiques, environnementales, économiques, sociales, politiques et techniques (réseaux, infrastructures) d’un territoire, puis imagine les possibles aménagements pour un projet global durable. Parallèlement, le projet

Sondé sur les problématiques liées à la protection de l’environnement, l’écologiste travaille à améliorer le cadre de vie. Ce scientifique est sollicité pour les questions de recyclage, de qualité de l’air et de l’eau, des transports, des espaces naturels, de l’étude des écosystèmes, de la protection des espèces. En pratique, il recueille les avis des locaux, des experts et des élus.

Les formations : > Architecte - Architecte des bâtiments de France - Architecte monuments historiques : licence d’architecture / DEA : diplôme d’État d’architecte (grade de master) / habilitation à l’exercice de la maîtrise d’œuvre en son nom propre / master recherche sciences, technologies mention mécanique et ingénierie spécialité génie civil, architecture et construction (ENSAP, Talence, 33) > Agencement de l’environnement architectural : BTS AEA (lycée Haroun-Tazieff, Saint-Paul-lès-Dax, 40) > Architecte d’intérieur - Designer d’espace : formation architecte d’intérieur (ESAA, Gradignan, 33) ; Certificat d’architecte d’intérieur spécialisé en design commercial (Institut de design et d’aménagement d’espaces, Bordeaux, 33) ; BTS agencement de l’environnement architectural / BTS design d’espace (lycée Charles-Augustin-Coulomb, Angoulême, 16 ; école de Condé - Créasud, Bordeaux, 33 ; LIM’ART, Bordeaux, 33 ;/ ÉCRAN, Mérignac, 33 ; lycée privé Le Mirail, Bordeaux, 33 ; lycée Haroun-Tazieff, Saint-Paullès-Dax, 40 ; lycée Cantau, Anglet, 64) ; bachelor de design option design d’espace ou option design graphique et de produit / licence professionnelle / design et écoconception / master international de design / management et écoconception / bachelor de design option espace, graphisme ou produit (École supérieure de design des Landes, Mont-de-Marsan, 40) ; DNSEP : diplôme national supérieur d’expression plastique option design mention design graphique multimédia (École supérieure d’art des Pyrénées Pau-Tarbes, 64) > Décorateur et scénographe : diplôme d’architecture / master professionnel mise en scène et scénographie (université Bordeaux III, 33) > Décorateur-étalagiste : bac techno STD2A sciences et technologies du design et des arts appliqués (lycée Charles-Augustin-Coulomb, Angoulême, 16 ; lycée Albert-Claveille, Périgueux, 24 ; lycée François-Magendie, Bordeaux, 33 ; lycée privé Le Mirail, Bordeaux, 33 ; lycée Haroun-Tazieff, Saint-Paul-lèsDax, 40 ; lycée général et technologique Jean-Dupuy, Tarbes, 65) ; BTS design de communication espace et volume (lycée Le Mirail, Bordeaux, 33) et voir rubrique « Design d’espace » > Paysagiste : diplôme de paysagiste (ENSAP, Talence, 33) ; master professionnel paysage évaluation environnementale / master recherche géographie, science de l’espace et du territoire (université Bordeaux III, 33) ; BTSA aménagements paysagers (CFA agricole et horticole des Landes, Oeyreluy, 40) > Urbaniste : licence aménagement et développement territorial (université Bordeaux III, 33) ; master cultures, arts et sociétés spécialité arts : histoire, théories, pratiques (université Pau, 64) ; master pro géographie, science de l’espace et du territoire spécialité développement du territoire, qualité et origine des produits / master pro géographie, science de l’espace et du territoire spécialité gestion territoriale du développement durable / master pro urbanisme et aménagement durables spécialité urbanisme : stratégie, projets, maîtrise d’ouvrage / master professionnel paysage évaluation environnementale (université Bordeaux III en partenariat avec l’ENSAP, 33) ; doctorat aménagement de l’espace et urbanisme (université Bordeaux III, 33) > Écologiste - Conseiller en écologie ou en environnement : licence aménagement, urbanisme et développement territorial / master professionnel écologie humaine / master professionnel géoressources et environnement / master pro géographie, science de l’espace et du territoire spécialité gestion territoriale du développement durable (université Bordeaux III, 33).

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CARNET D'ADRESSES Charente (16) Campus des métiers de Barbezieux (ébéniste / tailleur de pierre) Avenue de Vignola 16300 Barbezieux-Saint-Hilaire 05 45 78 35 48 www.cma-charente.fr CFA CIFOP - CFA de la CCI d’Angoulême - Campus CIFOP (photographie / chef de fabrication / imprimeur d’art) ZI n° 3, boulevard Salvador-Allende 16340 L’Isle-d’Espagnac 05 45 90 13 13 www.cifop.fr CRD : Conservatoire de musique, danse, théâtre Gabriel-Fauré (danseur-chorégraphe / musicien) Place Henri-Dunant 16007 Angoulême Cedex 05 45 95 21 69 www.conservatoire-grandangouleme.fr EESI : École européenne supérieure de l’image Angoulême-Poitiers (restaurateur d’œuvre d’art / iIllustrateurbédéiste) 134, rue de Bordeaux 16024 Angoulême Cedex 05 45 92 66 02 www.eesi.eu EMCA (graphiste / infographiste / animateur dessin animé-animateur 3D / métiers de l’audiovisuel) 1, rue de la Charente 16000 Angoulême 05 45 93 60 70 www.angouleme-emca.fr ENJMIN - CNAM : École nationale du jeu et des médias interactifs numériques - Conservatoire national des arts et métiers (créateur de jeux vidéo) 121, rue de Bordeaux 16000 Angoulême 05 45 38 65 68 www.enjmin.fr IUT d’Angoulême (maquettiste-roughman / ingénieur du son / ingénieur de la vision) 4, avenue de Varsovie 16000 Angoulême 05 45 67 02 39 www.iut-angouleme.univ-poitiers.fr

Lycée Charles-Augustin-Coulomb (ébéniste / décorateur-étalagiste / architecte d’intérieur / technicien de la vision-ingénieur / MANAA) Allée Joachim-du-Bellay 16016 Angoulême 05 45 61 83 00 www.lyceecharlescoulomb.fr Lycée professionnel Jean-Rostand (travailler la mode et la création textile) 2, rue Louise-Lériget 16000 Angoulême 05 45 97 45 00 www.lyc-jeanrostand.ac-poitiers.fr Lycée polyvalent de l’image et du son L.I.S.A (technicien de la vision-ingénieur / ingénieur du son / truquiste / producteur / réalisateur / cameraman / monteur) 303, avenue de Navarre 16000 Angoulême 05 45 61 95 00 www.lyc-lisa.ac-poitiers.fr

Dordogne (24) CFA Chambre de métiers et de l’artisanat de la Dordogne (ébéniste / tourneur sur bois) Avenue Henry-Deluc 24750 Boulazac 05 53 02 44 70 www.artisanat24.com CFA Périgueux (ébéniste, ferronnier) 1-3, rue du 5e-Régiment-de-Chasseurs 24000 Périgueux 05 53 45 40 00 www.ccca-btp.fr Chambre de métiers et de l’artisanat de Dordogne-Périgord (tourneur sur bois) 32, boulevard Lakanal 24005 Périgueux 05 53 35 87 00 www.cm-perigueux.fr IUT Périgueux-Bordeaux 4 (chef de produit touristique) Rue du Doyen-Lajugie 24019 Périgueux 05 53 02 58 58 www.perigueux.u-bordeaux4.fr/iut/

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Lycée Albert-Claveille (décorateur-étalagiste) 80, rue Victor-Hugo 24001 Périgueux Cedex 05 53 02 17 00 www.claveille.org Lycée Porte-d’Aquitaine (ébéniste / tourneur sur bois) 15, rue Albert-Bonneau 24800 Thiviers 05 53 55 21 11 www.lyceethiviers.fr

Gironde (33) Academy Spa (maquilleur) 161, rue Guillaume-Leblanc 33000 Bordeaux 05 56 93 11 18 www.academy-spa.com CF ADAGE (danse et chorégraphie) 29, rue Tombe-L’Oly 33000 Bordeaux 05 56 31 30 32 www.cfadage33.fr ADAMS 3iS (technicien de la vision-ingénieur / ingénieur du son / machiniste / monteur / producteur / réalisateur, technicien de l’image, ingénieur du son, truquiste) Rue des Terres Neuves 33130 Bègles 05 56 51 90 30 www.adamsformation.com Association Rock et Chanson (musicien) 181, rue François-Boucher 33400 Talence 05 57 35 32 32 www.rocketchanson.com Ateliers de la manutention (danse et chorégraphie) 9, rue des Tourterelles 33000 Bordeaux 05 56 93 84 27 www.ateliersdelamanutention.com Centre de formation multimétier de la haute Gironde Guy-Mazaubert (ébéniste / ferronnier) 3, Le Grand-Verger 33860 Reignac 05 57 42 66 22 www.cfm-haute-gironde.fr


CARNET D'ADRESSES

CEA 6e Parallèle (danse et chorégraphie) 14, cours Évrard-de-Fayolle 33000 Bordeaux 06 62 30 21 84 www.harisdo.com

E-artsup (créateur de jeux vidéo) 89, rue du Jardin-Public 33000 Bordeaux 05 57 87 33 62 www.e-artsup.net

Centre de développement chorégraphique d’Aquitaine (danse et chorégraphie) Château Feydeau - avenue Île-de-France 33370 Artigues-près-Bordeaux 05 57 54 10 40 www.lecuvier-artigues.com

École de Condé - Créasud (MANAA, architecture d’intérieur / restaurateur d’œuvre d’art / designer graphique-infographiste / directeur artistique / maquettiste-roughman/ photographe / styliste, mode, création textile) 8, rue du Général-du-Cheyron 33100 Bordeaux 05 57 54 02 00 www.ecoles-conde.com

CFA de Blanquefort (carreleur-mosaïste) 84, avenue du Général-de-Gaulle 33294 Blanquefort 05 56 35 61 05 www.formagri33.fr CFA Le Vigean (travailler en bijouterie, orfèvrerie et horlogerie / ébéniste / bijoutier-joaillier / maroquinier-bottier) 2, rue du Collège-Technique 33326 Eysines 05 56 16 12 05 www.cfa-levigean.fr CFA du lycée Gustave-Eiffel (photographe) 30, rue Ferbos 33074 Bordeaux Cedex 05 56 91 73 42 www.cfa.eiffel-bordeaux.org CFA de la Chambre de métiers de la Gironde (ébéniste) 35, boulevard Albert-Ier 33800 Bordeaux 05 56 99 91 43 www.cm-bordeaux.fr Chambre des Métiers et de l’artisanat de Gironde (maquilleur / ébéniste / tourneur sur bois / styliste / couturier) 46, avenue du Général-Larminat 33074 Bordeaux 05 56 99 91 00 www.cm-bordeaux.fr CIAM (techniciens de l’image et du son, musicien) 35, rue Leyteire 33000 BORDEAUX 05 56 91 26 65 www.le-ciam.com Conservatoire Jacques-Thibaud (musicien / comédien / danseurchorégraphe) 22, quai Sainte-Croix 33800 Bordeaux 05 56 33 94 56 www.bordeaux.fr

École du cirque de Bordeaux (métiers du cirque) 286, boulevard Alfred-Daney 33000 Bordeaux 05 56 43 17 18 www.ecolecirquebordeaux.com École Écran (graphiste / infographiste / architecture d’intérieur / maquettiste-roughman) 83-97, avenue Bon-Air 33700 Mérignac 05 56 12 40 56 www.ecole-ecran.fr École nationale supérieure des beaux-arts (artiste, designer graphique infographiste, illustrateur-bédéiste, décorateur, scénographe) 7, rue des Beaux-Arts 33800 Bordeaux 05 56 33 49 10 www.ebabx.fr École privée d’esthétique Françoise B (maquilleur) 1, allée de Chartres 33000 Bordeaux 05 56 81 68 14 www.francoiseb.fr ECV (truquiste et superviseur des effets spéciaux / créateur de jeux vidéo / directeur artistique) 42, quai des Chartrons 33000 Bordeaux 05 56 52 90 52 www.ecv.fr École supérieure d’arts appliqués d’Aquitaine (architecte / designer graphiqueinfographiste / illustrateur-bédéiste / architecte d’intérieur / infographiste / animateur 3D) 6, cours du Général-de-Gaulle 33170 Gradignan www.esaa-aquitaine.com

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ENSAP Bordeaux (architecte, paysagiste, décorateur, scénographe) 740, cours de la Libération 33405 Talence 05 57 35 11 11 www.bordeaux.archi.fr ESARC Évolution tourisme (chef de produit touristique) 83-97, avenue Bon-Air Campus de Bissy 33700 Mérignac 05 56 12 81 82 www.esarc-evolution.fr ESTBA (comédien) 3, place Pierre-Renaudel 33800 Bordeaux 05 56 33 36 76 www.tnba.org ESTEI (techniciens de l’image et du son / photographe / animateur dessin animéanimateur 3D / créateur de jeux vidéo / designer graphique-infographiste) 44, rue de la Faïencerie 33000 Bordeaux 05 56 50 11 97 www.estei.fr ESMI (designer graphique-infographiste / cameraman / monteur / producteur / réalisateur / ingénieur du son / truquiste / animateur dessin animé-animateur 3D / maquettiste-roughman) 14, rue Ferrère 33000 Bordeaux 05 56 48 14 70 www.esmi-bordeaux.net ESMOD Bordeaux (travailler la mode et la création textile) 11-15, cours Édouard-Vaillant 33300 Bordeaux 05 56 51 34 93 www.esmod.com FORMASUP Campus (chef de produit touristique) 89, quai des Chartrons 33300 Bordeaux 05 56 34 01 73 www.formasup-campus.com iBSM Institut bordelais de stylisme et de modélisme (travailler la mode et la création textile) 11, place des Quinconces 33000 Bordeaux 05 56 79 28 79 www.ibsm-mode.com ICART (ingénierie de la culture, marché de l’art) 8, parvis des Chartrons 33074 Bordeaux Cedex 05 56 44 56 22 www.icartbordeaux.com


CARNET D'ADRESSES

IDAE - Institut de design et d’aménagement d’espaces (architecte d’intérieur) 10, rue René-Cassin 33049 Bordeaux-Lac 05 56 79 50 43 www.formations.bordeaux.cci.fr/idaedesign INSEEC (acheteur habillement) 26, rue Raze 33000 Bordeaux 05 56 00 73 73 www.inseec.com Immaconcept Le Mirail (MANAA / designer d’espace / architecture d’intérieur / scénographe / décorateur-étalagiste) 86, rue Leyteire 33000 Bordeaux 05 56 92 27 83 www.immaconcept-lemirail.com

LIM’ART (designer graphique-infographiste / architecture d’intérieur, travail de la mode, création textile) Chais de Luze 89, quai des Chartrons 33300 Bordeaux 05 56 90 00 10 www.limart.fr Lycée Alfred-Kastler (ébéniste / technicien de la vision-ingénieur) 14, avenue de l’Université 33402 Talence 05 57 35 40 70 www.lyceekastler.fr Lycée Flora-Tristan Domaine de la Chausse 33360 Camblanes-et-Meynac 05 56 20 77 04 www.lp-flora-tristan.net

ISEG (acheteur habillement) 51, rue Camille-Godard 33000 Bordeaux 05 57 87 00 28 www.iseg.fr

Lycée François-Magendie (décorateur-étalagiste / MANAA) 10, rue des Treuils 33023 Bordeaux 05 57 81 61 50 www.magendie.net

Institut de journalisme de Bordeaux-Aquitaine (cameraman / monteur) 1, rue Jacques-Ellul 33080 Bordeaux Cedex 05 57 12 20 20 www.ijba.u-bordeaux3.fr

Lycée d’hôtellerie et de tourisme de Gascogne (chef de produit touristique) 15, rue François-Rabelais 33405 Talence 05 56 84 47 50 www.lyceedegascogne.com

IREM (musicien, médiateur culturel) 20, rue Lecoq 33000 Bordeaux 05 56 98 16 47 www.musique-bordeaux.com

Lycée Les Iris (designer graphique-infographiste / chef de fabrication) 13, rue Saint-Cirq 33305 Lormont 05 57 80 10 60 www.lyceelesiris.fr

IUT Michel-de-Montaigne : pôle des métiers du livre Université Bordeaux III 1, rue Jacques-Ellul 33080 Bordeaux Cedex 05 57 12 20 11 / 05 57 12 20 14 www.iut.u-bordeaux3.fr Jacques Ferrand-Ginhoux Atelier de reliure - Cours reliure (doreur-relieur) 4, rue Condillac 33000 Bordeaux 05 56 52 34 74 www.reliure-fernand-ginhoux.over-blog.fr LABRI (musicien) 351, cours de la Libération 33405 Talence 05 40 00 69 00 www.labri.fr L’Alternative (danse et chorégraphie) 17 bis, cours Édouard-Vaillant 33300 Bordeaux 05 56 50 43 85 www.lalternativedanses.com

Lycée des métiers Saint-Vincent-de-Paul (maquettiste-roughman) 47A-51 rue des Sablières 33034 Bordeaux 05 56 91 62 54 www.svpbordeaux.fr Lycée privé Le Mirail - Le Lycée du matin (décorateur-étalagiste / architecture d’intérieur / MANAA) 36, rue du Mirail 33000 Bordeaux 05 56 92 27 83 www.lemirail.free.fr Lycée Pape-Clément (technicien de la vision-ingénieur) 1, rue Léo-Lagrange 33605 Pessac 05 57 26 63 00 www.lyceepapeclement.fr Lycée Saint-Genès (projectionniste / producteur / réalisateur

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/ directeur de la photographie / ingénieur du son / truquiste) 160, rue Saint-Genès 33081 Bordeaux Cedex 05 56 33 84 84 www.saint-genes.com Lycée professionnel Condorcet (chef de produit touristique) 1, avenue Roland-Dorgelès 33311 Arcachon 05 57 52 72 40 www.lycee-condorcet-arcachon.fr Lycée professionnel Marcel-Dassault (travailler en bijouterie, orfèvrerie et horlogerie) 3, rue Chateaubriand 33695 Mérignac 05 56 12 13 46 www.lp-marcel-dassault.fr Lycée professionnel léonard de vinci (tailleur de pierre) 24, rue du Collège-Technique 33290 Blanquefort 05 56 95 58 80 Lycée Toulouse-Lautrec (travailler la mode et la création textile / photographe / MANAA / maquettiste-roughman) 115, rue Joseph-Abria 33000 Bordeaux 05 57 81 62 62 www.lautrecbordeaux.fr PESMD : Pôle d’enseignement supérieur de la musique et de la danse de Bordeaux-Aquitaine (musicien / danseur-chorégraphe) 19, rue Monthyon 33800 Bordeaux 05 56 91 36 84 www.pesmd-bordeaux-aquitaine.com Société philomatique de Bordeaux (travailler la mode et la création textile) 66, rue Abbé-de-l’Épée 33000 Bordeaux 05 56 52 23 26 www.philomathique-bordeaux.fr Sup de Pub (maquettiste-roughman) 91, quai des Chartrons 33300 Bordeaux 05 56 01 22 09 www.supdepub.com Synertec Consultants (PAO) Rue Cantelaudette 33310 Lormont 05 57 77 59 59 www.synertec-consultants.fr Université Michel-de-Montaigne Bordeaux III (nombreux métiers et formations représentés) Domaine universitaire 33607 Pessac Cedex 05 57 12 44 44 www.u-bordeaux3.fr


CARNET D'ADRESSES

Landes (40) CFA agricole et horticole des Landes (paysagiste) LEGTA Hector-Serres 40180 Oeyreluy 05 58 98 70 33 www.formagri40.fr CFA de la Chambre de métiers et de l’artisanat des Landes 41, avenue Henri-Farbos 40004 Mont-de-Marsan Cedex 05 58 05 81 80 www.cma-landes.fr École supérieure de design des Landes (designer d’espace et de produit) 293, avenue du Maréchal-Foch 40003 Mont-de-Marsan www.landes.cci.fr Lycée Haroun-Tazieff (designer d’espace / AEA / décorateurétalagiste) Boulevard Saint-Vincent-de-Paul 40993 Saint-Paul-lès-Dax 05 58 91 33 40 www.lyceeharountazieff.com

Lot-et-Garonne (47) BTP CFA des Pyrénées-Atlantiques (carreleur-mosaïste) 36, avenue Léon-Blum 64000 Pau 05 59 02 61 04 www.cfabtp64.fr Conservatoire d’Agen (musicien) 11, rue Lakanal 47000 Agen 05 53 66 11 66 www.agen.fr Lycée Jean-Baptiste-de-Baudre (technicien de la vision-ingénieur) 5, allée Pierre-Pomarède 47916 Agen 05 53 77 56 00 www.lyceedebaudre.net Théâtre École d’Aquitaine (comédien) 21, rue Paulin-Régnier 47000 Agen 05 53 47 82 09 www.theatredujour.fr

PyrénéesAtlantiques (64) Conservatoire Maurice-Ravel et Orchestre régional Bayonne Côte basque (musicien) 29, cours du Comte-de-Cabarrus 64100 Bayonne 05 59 31 21 70 www.orbcb.fr École d’art de l’agglomération Côte Basque-Adour (MANAA) 3, avenue Jean-Darrigrand 64100 Bayonne 05 59 59 48 41 www.art.agglo-cotebasque.fr École supérieure d’art des Rocailles (conservateur du patrimoine / restaurateur d’œuvre d’art) 11, rue Pierre-Moussempes 64200 Biarritz 05 59 47 80 02 www.esa-rocailles.fr Espaces pluriels, scène conventionnée danse-théâtre (théâtre / danse et chorégraphie) 17, avenue de Saragosse 64000 Pau 05 59 84 11 93 www.espacespluriels.fr Lycée André-Malraux (photographe) Rue du 8-Mai-1945 64203 Biarritz 05 59 01 20 40 www.educ-horus.net/malraux Lycée Cantau (MANAA / design d’espace / décorateur d’intérieur) 1, allée Cantau 64600 Anglet 05 59 58 06 06 www.lycee-cantau.net Lycée Pierre-Cassin Pôle image et son (producteur / réalisateur / monteur) 9, rue Jules-Ferry 64200 Biarritz 05 59 63 97 07 www.audiovisuel-cassin.com Lycée René-Cassin (producteur / réalisateur / truquiste) 2, rue de Lasseguette 64100 Bayonne 05 59 58 42 00 www.joomla.lyceecassinbayonne.fr

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Lycée professionnel Ramiro-Arrué (mode et création textile) 4, rue Rodolphe-Caillaux 64500 Saint-Jean-de-Luz 05 59 51 55 55 www.lycee-ramiro-arrue.fr Université de Pau et des Pays de l’Adour (urbaniste / architecte d’intérieur / archéologue / restaurateur d’œuvre d’art) Avenue de l’université 64012 Pau 05 59 40 70 00 www.univ-pau.fr

Hautes-Pyrénées (65) CFAI - CFA de l’industrie de l’Adour - ADAIA 10, boulevard Renaudet 65000 Tarbes 05 59 53 23 83 www.metaladour.org École supérieure d’art des Pyrénées - Site de Tarbes (céramiste) Jardin Massey Place Henri-Borde 65000 Tarbes 05 62 93 10 31 www.esapyrenees.fr Lycée général et technologique Jean-Dupuy (décorateur-étalagiste) 1, rue Aristide-Bergès 65016 Tarbes 05 62 34 03 74 www.jean-dupuy.entmip.fr Lycée général et technologique Marie-Curie (chef de produit touristique) 4, rue Georges-Ledormeur 65930 Tarbes 05 62 44 56 56 www.marie-curie.entmip.fr

Des infos à transmettre à la rédaction pour les prochains numéros du guide : redac.chef@junkpage.fr et/ou clemenceblochet@gmail.com




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