CREAM BMX magazine #34

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EDITO Du bowl de Marseille, je vois le paradis (ci-dessous) et puis plusieurs questions arrivent subitement. Je suis au King of Paca, sous le cagnard, dans un spot mythique. Le contest vient de finir, il est l’heure de l’apéro, la tempête de whip et de flip se calme. Alors que tout le monde souffle et que nous sommes en train de remballer, un rider anonyme, un local, arrive pour rider le bowl. Apparemment, il n’en n’avait rien à foutre des compétitions.... Et si c’était ça la solution ? Rider pour le plaisir et rien d’autre ? Quelle utopie ! Et si la compétition nous tuait ? Paradoxalement, ce numéro de Cream sort pour les Worlds qui sont rattachés maintenant à l’UCI. On se dirige donc vers les Jeux Olympiques, la compétition par excellence et donc un avenir pour le bmx, la reconnaissance aussi. Après le succès du Fise et l’engouement pour le street, on se dit que le futur du bmx passe par ces grosses compétitions. Et que c’est même sous les caméras TV que se dessine notre avenir. Alors que faire, rider dans son coin ou devant 100 000 personnes ? On voit quand même que le plaisir de rider entre potes existe aussi sur les contests. Peutêtre pas dans le flat, où il faut être le meilleur, mais les riders sont d’avantage présents pour se retrouver entre potes que d’écraser les autres pour gagner. Les pro flatlanders ont coutume de jeter leur vélo quand ils ratent un trick tandis que les autres sont prêts à donner leur vélo pour qu’un rider finisse son run (comme pour Mark Webb au Fise). Et puis il y a aussi ceux qu’on entend pas et qui font avancer les choses (comme le premier spot dédié au flat à Trinidad). Sans oublier ceux qui sont passés au dessus et qui rident maintenant pour eux-mêmes (comme Martti qui se met à nu). L’esprit du trail (comme à Peynier) est sans doute le meilleur mais l’avenir du bmx passera par les médias et donc par les gros contests. Alors que faire ? S’il faut choisir entre le plaisir et la compétition, choisissons les deux tout simplement. Venez sur tous les contests et abandonnez votre esprit de compétition...!

En couv : Andy Buckworth en flair sur l’horloge solaire à Paris, photo Christian Vanhanja Ici : la vue à travers le Bowl de Marseille après le King of Paca, photo Alain Massabova

From Marseilles bowl, I see paradise (see beneath) and questions suddenly rush into my head. I am at the King of PACA contest, it’s scorching hot, this is a mythical spot. The contest just ended, it’s drinking time, the whipping and flipping storm is over. As we’re all taking our breaths and packing, an anonymous rider comes in to ride the bowl. He obviously don’t give a shit about competitions... And what if this was the solution? Ride for pleasure and nothing else? What an utopia! What if competition was actually killing us? As a paradox, this issue of Cream is coming out in time for the Worlds, that are now part of the UCI. We’re heading towards the Olympic games, the ultimate competition, and therefore future for BMX, rebirth too. After the success of the Fise, and new enthusiasm towards street riding, we start to believe that BMX future will also come with this type of competitions. Our future is now written in front of TV cameras. So, what are we supposed to do, ride for oneself, or in front of 100 000 people? We still see that the pleasure of riding with friends exists in contests too. Except for flatland maybe, because you have to be the best, riders more come to be among their friends than to dominate others and win. Pro flatlanders usually throw their bikes away when they miss a trick, when other riders are ready to give their bike so one of them can finish his run (like with Mark Webb, Fise). And then there are those who we don’t hear from but who actually keep things moving (like the first flat spot in Trinidad). And of course those who got over it, and now ride for themselves (like Martti, who’s opening up). Trail spirit (like Peynier), is the best no doubt, but still, BMX future will have to come through the media, and therefore through big contests. So what can we do? If we have to chose between pleasure and competition, let’s simply pick both. Come to all contests and leave your competitive mind behind...! Alain Massabova



PROGRAMME 10 12 14 16 20 22 26 32 36 40 44 46

Le sud s’installe au 100 Contests, photo Peka

RENDEZ-VOUS CULTURE SHOPPING PATOCHERIE KUNSFORM KING OF PACA BARCELONA TURISMO L.A STREET JAM ALEXEY PROSHIN JOSH PERRY INSIDE PROPER UCPA SCHOOL

48 56 59 66 68 74 76 80 82 90 97 97

MARTTI NAKED ! ROULA 3 PORTFOLIO (MARVIN, DEVON, NIKE) THE TREVLON PROJECT THE DIGGERS SLAYTANIC TOM BMX FORCE & ART TIMUR BIKE CHECK FISE MIRRACO FRENCH TOUR EDOUARD IN UK FISE DE MONTMARSAN

98 99 100 102 104 106 110 112 116 118 120 126

JF IN CHINA TEST OLYMPUS IRINA SADOVNIK MARK LOCKE SEXY SPOT 100 CONTEST POYZ & PIRLZ AUSTRIAN KOD CREAM PARTY PARIS RACE 2 OLDSHOOL SHOW ABONNEMENT


*La légende est de retour.

Airwalk est une marque déposée de Collective Licensing International, LLC. www.grouperoyer.com - Artwork © Cream / Funky Ghost


RENDEZ-VOUS

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4.07.09 / FLAT BREIZH JAM / CHATEAULIN / FRANCE 4-5.07.09 / SANCY OUTDOOR 2009 / LA BOURBOULE / FRANCE 5.07.09 / TRAILS SESSION / ASTEN-HEUSDEN / HOLLANDE (NL) 10-12.07.09 / BMX WORLDS / COLOGNE / GERMANY 10-12.07.09 / NASS / SOMERSET / UK 11-14.07.09 / FISE EXPERIENCE / AVORIAZ / FRANCE 17.07.09 / KOG ROUND 2 / KOMATSU / JAPON 18-19.07.09 / BMX PLAYTIME HASSELT / SKATEPARK, HASSELT / BELGIQUE 18.07.09 / WOOZYBMX JAM / HEINSBERG / ALLEMAGNE 18.07.09 / EAST CENTRAL REUNION JAM / SOLON, OH / USA 24-26.07.09 / BIG IN BAVARIA / MESSE MUNCHEN / ALLEMAGNE 25.07.09 / TREVLON HALL FLATGROUND LAUNCH / TRINIDAD & TOBAGO 26.07.09 / WORLD BMX BATTLE / HUMBERSTONE GATE, LEICESTER / UK 30.07.09 / X GAMES 15 / LOS ANGELES / USA 1-2.08.09 / RUSHDEN BMX JAM 09 / NORTHANTS / UK 1.08.09 / VOODOO JAM / NEW ORLEANS / USA 12-16.08.09 / OG SUMMER CONTEST & CAMP / SZOMBATHELY / HUNGARY 13-16.08.09 / DEW TOUR ROUND 3 / PORTLAND, OREGON / USA 15-16.08.09 / LORD OF DIRT / TOSSE / FRANCE 21-22.08.09 / ADIDAS EYEWEAR AUSTRIAN KOD / INNSBRUCK / AUTRICHE 21-23.08.09/ FISE EXPERIENCE / LA PLAGNE / FRANCE 22-23.08.09 / ANNUAL FAT-JAM / AARLE-RIXTELS / HOLLANDE (NL) 23-26.08.09 / NIKE 6.0 HB BMX PRO / HUNTINGTON BEACH PIER / USA 23.08.09 / BMX FEVER JAM / STEENVOORDE / FRANCE 23.08.09 / FLATLAND SANTOS / BRAZIL 3-6.09.09 /EUROBIKE/ FRIEDRICHSHAFEN / ALLEMAGNE 3-6.09.09 / WHO’S NEXT / PARIS / FRANCE 12-13.09.09 / VANS KILL THE LINE / PEYNIER / FRANCE 17-20.09.09 / DEW TOUR ROUND 4 / SALT LAKE CITY / USA 23-25.09.09 / INTERBIKE / LAS VEGAS / USA 3-4.10.09 / FISE EXPERIENCE / MARSEILLE / FRANCE 17-18.10.09 / KOG ROUND 3 / KOBE / JAPON 24-25.10.09/ FISE EXPERIENCE / TOULOUSE / FRANCE


SM


CULTURE

DJ GERO POYZ WHO LIKE PIRLZ (Playerz) Tout avait bien commencé... par quelques verres de Bordeaux, chez Pierre, patron du shop Auguste (www.augusteparis. com), le prix à payer pour récupérer la dernière compilation Poyz’n’Pirlz de son acolyte Dj Gero. Puis 20 mn de métro, sur fond de Young MC (album Stone Cold Rhymin’, plus que recommandable). Une bonne grosse assiette de nouilles en rentrant et l’état d’esprit était favorable pour pondre quelques lignes sur un disque à la pochette clairement inspirée (même si trop de tissu) du Electric Ladyland de Jimi Hendrix, le roi de la guitare électrique... Et voilà qu’un SMS m’apprend la disparition d’un autre roi, celui de la pop : Michael Jackson ! L’ami des enfants. Le temps de balancer quelques statuts vaseux sur Facebook, il est enfin temps de pondre quelques lignes sur la compilation... Trop tard ! Le Pape Diouf du BMX, Alain Massabova, réclame ses texte ! En bref, lisez notre article sur P&P dans le présent numéro et vous saisirez l’esprit Poyz’n’Pirlz, dont la présente compilation est le manifeste sonore. (Possibilité de pratiquer le moonwalk à son écoute)

NAOMI SHELTON & THE GOSPEL QUEENS What have you done, my Brother? (Daptone) De la soul ! De La Soul ? Non ! De la soul ! OK, mais quelle soul ? Et bien de la soul de 2009 qui sonne comme celle des sixties. De la vraie soul, pas de la “neo soul”, même si les gars derrière Naomi Shelton (une “mamie” et grande voix de la soul), des membres des Dap-Kings, accompagnent en temps normal des artistes plus “jeunes” comme Sharon Jones. Ils jouent aussi, quand elle tient debout, avec un phénomène de la soul devenu une épave décharnée dont le nom contient tout de même le mot vin ; ce qui n’aide pas, surtout pour rester sobre. De la soul, donc, cet album en regorge, de la soul super bonne, de la soul bien épaisse, de la soul juteuse, de la soul dont on ne peut se lasser, de la soul pour s’aimer, de la soul pour baiser, de la soul pour fumer, de la soul pour traîner, de la soul pour rouler, de la soul pour fumer, de la soul pour pinter, de la soul pour pleurer... De La Soul est un excellent groupe de rap par ailleurs.

RANCID Let the dominoes fall (Hellcat) Capables d’albums très violents, comme bien plus divers en ambiances et tempos, toujours fidèles à leur goût du jamaïcain, et à jamais des disciples du Clash, Tim Armstrong, Lars Frederiksen et les autres ont fait vœu d’authenticité ; quand bien même les paquets d’albums qu’ils ont vendus leur ont assuré un confort indéniable, bien loin de la errance du punk à chien de rue. Peu importe, amateurs de punk rock, zonards comme friquets, se retrouveront tous dans ce nouveau Rancid, Let the dominoes fall, forcément abrasif, qui nous embarque dans un virée 100% californienne, ska, punk, “poguesienne”, voire country ! Notre regretté ami et collaborateur Nikola Acin, disparu il y a un an, était un passionné de Rancid et un camarade de ces mecs intenses installés au top du punk rock californien depuis plus de 10 ans. Puisse-t-il savourer ce disque, là où il se trouve. Notez que l’album est disponible, à prix très abordable, accompagné d’un CD bonus, d’un DVD, de 4 médiators et 3 posters. Initiative rare et d’autant plus appréciable.

LOS TIGRES DEL RING Jimmy Pantera et Lucie Burton (Ankama Editions) Le catch, c’est dingue ! On sait tous que c’est truqué, mais on adore ça. C’est un peu gay tous ces mecs en slip, à moitié à poil, mais c’est pas grave, parce qu’on n’est pas gays. C’est super beauf et bas du front, mais nous aussi. En plus, de nos jours, à condition de disposer des chaînes de la TNT, c’est quasiment tous les jours à la TV, avec les fameux Christophe Agius et Philippe Chereau au sommet (3e corde) du commentaire. Et surtout, il y a tous ces lutteurs incroyables : l’animal Batista, le colossal Great Khali, l’effrayant Undertaker, le bondissant Rey Mysterio, portant toujours un masque... Ce fameux masque hérité de ses origines mexicaines. Au Mexique, où la lutte (lucha libre) est une véritable religion, un spectacle légendaire enveloppé de mystère. Un catch assez différent de celui présenté dans les stadium US actuellement. Un catch fascinant autant que kitch que l’illustrateur belge Jimmy Pantera, avec la photographe Lucie Burton, a eu volonté d’honorer dans Los tigres del ring. Très complet, plein de trésors pour les yeux, ce livre est un must pour tout amateur de catch, mexicain ou pas, et d’image au sens large. On peut l’utiliser pour écraser la face de son adversaire. 012

DINOSAUR JR. Farm (PIAS) Le fait que des scènes de BMX figurent dans le clip du premier single issu de cet album est en soi une raison de vous parler de Farm. Nous avons d’ailleurs questionné son réalisateur dans ce numéro. Au-delà de ces considérations vélocipèdes, il faut se rendre à l’évidence : la vieille formule indie rock des Dinosaur Jr. fonctionne toujours à merveille, malgré que l’un d’entre eux, J Mascis, soit coiffé d’impressionnants cheveux gris autant que longs. La pochette du disque est à la hauteur de son contenu, juste savoureuse, et redevable à l’artiste américain Marq Spusta, dont on apprécie le délire écolo. Avec Dinosaur Jr., on entre dans la première division des groupes cool, capables d’un rock musclé mais smooth à la fois, bruyant mais pas gonflant. La parfaite bande-son de vos trips estivaux. À vélo, ou pas.

SONIC YOUTH The Eternal (Matador) Il y a 2 ans, en l’espace de 2 mois, à 2 reprises, ma route a croisé celle d’un membre de Sonic Youth. Dans le 6e arrondissement parisien, tout d’abord, quand j’aperçus, de l’autre côté de la rue, un grand type à l’allure de trop vieil ado ricain, genre Thurston Moore de Sonic Youth... C’était bien lui, errant dans Paris, tel un touriste de base, Vans aux pieds. Quelques jours plus tard, c’est au Super U de Chatou, 7.8, alors que je faisais des courses avec mon frère Carlos, que je cru reconnaître, au rayon surgelé, un autre membre de Sonic Youth : Lee Ranaldo. C’était bien lui (véridique), en famille, consultant les informations nutritives d’une boite de bâtonnets de colin Captain Iglo. Le rapport avec leur nouvel album ? Aucun ! Mais j’aime à croire que leur rock noise d’enfer (encore bien au top sur The Eternal) s’imprègne de la texture du pavé parisien comme de la fraîcheur du poisson en barres congelé.

IRON MAIDEN : FLIGHT 666 (EMI) Les mecs d’Iron Maiden sont des dingues ! L’an dernier, ils ont tout simplement décidé de partir en tournée à bord de leur propre avion, un Boeing 757 customisé et baptisé Ed Force 1, en référence à leur fameuse et effrayante mascotte, Eddie. Transportant le groupe, tout le staff technique et 12 tonnes de matériel scénique, Ed Force 1 a parcouru 70 000 Km, s’est posé sur 5 continents, à même refait le plein en Azerbaïdjan et en Papouasie Nouvelle Guinée, pour permettre à des milliers de fans à travers le planète d’assister à 23 concerts de Maiden. Le plus insensé dans tout ça, c’est que le pilote dans l’avion n’était autre que Bruce Dickinson, le chanteur du groupe... Déjà connus pour leurs documentaires Metal : a headbanger journey et Global metal, les réalisateurs Scot McFayden et Sam Dunn ont réuni les meilleurs moments de cette tournée mémorable dans l’exceptionnel documentaire Flight 666. PNC à vos portes, vérifications des portes, armement des toboggans, vérification de la porte opposé... On décolle avec Maiden ! Par PH camy



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PATOCHERIE

« Ha putain c’est pété !!! » Salut à tous, Enfin l’été pointe le bout de son nez. Les contests et trips en tous genres reprennent !!! Pour ma part cette joie fut écourtée par une mauvaise chute lors des bike days en Suisse et qui m’a valu une belle fracture du scaphoïde. Fuck ! Résultat des courses : une opération avec la pose d’une vis afin d’empêcher l’os de bouger et d’aider la consolidation. Fort heureusement et non content d’avoir qu’un seul avis médical, je me suis enfin adressé à un spécialiste de la main qui m’a donné deux options : soit 3 mois de plâtre à la cool (en gros, pas moyen), soit une vis, 2 semaines de plâtre et de la rééducation direct derrière. La question ne s’est même pas posée pour moi et j’ai opté pour la rapidité. Comment passer autant de temps loin du vélo ! Par la suite, une fois le plâtre retiré, je me suis dirigé vers une personne faisant des séances de laser ( je vous en avais parlé dans un autre article), le laser a pour vertu de consolider l’os et de soigner l’œdème. J’ai tenté d’être opérationnel pour le Dew tour, soit 3 semaines après l’opération mais j’ai dû me rendre à l’évidence que c’était bien trop court. C’est pour cela qu’avec sagesse, je vais attendre 3 semaines de plus afin d’être prêt pour les Worlds de Cologne (comment louper ça !). Tout ça pour vous dire que lors d’un crash, n’hésitez surtout pas à consulter plusieurs personnes et notamment des médecins du sport puis des spécialistes. Il existe toujours plusieurs solutions à un problème, alors faites en sorte de choisir la plus adaptée à votre cas. Ensuite, une chose en laquelle je crois et qui est primordiale pour une guérison c’est, bien entendu, le mental. Le fait de se battre au quotidien et de ne se focaliser que dessus vous aidera à guérir bien plus vite. La tête est de loin le meilleur médicament alors servons-nous en. Sur ces quelques mots, je vous souhaite une bonne saison estivale et espère vous voir nombreux aux Worlds !!! Ps : un grand merci aux gens qui me soutiennent et m’aident à avancer, sans oublier mes sponsors qui me font confiance et à qui je dois beaucoup. ROCK LIFE !!!!!!!

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« Ouch damn, it’s broken ! » Hi everyone. At last, summer is peeping through, and it’s time for all kinds of trips and contests again! For me, the thrill was cut short by a nasty fall during the Bikes Days in Switzerland that cost me a pretty fracture of a hand bone. Fuck!!!! As a result: an operation to put a screw in there and keep the bone from moving, and also help the setting. Fortunately, not happy enough with a single medical diagnosis, I went to a hand specialist who gave me 2 options: either 3 months in plaster (clearly: no way), or a screw, 2 weeks in plaster and physiotherapy right after. I didn’t even ask myself twice, and I went for the fastest way: how could I spend so long away from the bike! After that, once the plaster was removed, I turned to someone who did laser sessions (I told you about it in another article). Lasers have the ability to set the bone and to cure the oedema. I tried to be good to go for the Dew Tour, that was 3 weeks after the operation, but I had to face the fact that it was much too soon. That’s why, wisely, I’m going to wait 3 more weeks so I can be ready for the Worlds in Cologne (how could one miss that!?) All this to tell you that, when you crash, don’t hesitate to consult several people, particularly sports doctors and specialists. There are always several answers to one problem, so manage to choose the most adapted to your case. And then, one thing I always believed is essential to healing, your mental state makes the difference of course. Fighting everyday and focusing on that only, will help you heal much faster. Mind is the best medicine by far, so let’s use it. So saying, I wish you a great summer season, and hope to see many of you at the Worlds!! PS: many thanks to those who support me and help me always move on, and to my sponsors of course, who trust me and to whom I owe a lot. ROCK LIFE!!! Patrick Guimez



Ricado Laguna, photo Manu Sanz - Masters 2008



FACE

PHOTOS CHRISTIAN VANHANJA

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KUNSTFORM?! BMX SHOP HISTORY Toutes les choses commencent modestement, et ce fut notre cas ! Voici l’histoire du shop Kunstform?!. Kunstform?! a ouvert le 23 octobre 2003. À l’époque, ce n’était pas un shop de BMX, mais un grossiste. Au début, Sebastian “Seppl” Pospichill a lancé Kunstform?! pour distribuer du Artzone, FLATtv et Quamen. En 2004, www.kunstform.org est le premier site officiel. Alors, Kunstform?! est l’affaire d’un seul homme, dans l’appartement de Seppls. Deux cabinets servent de stock et le bureau est juste à côté de son lit. La même année, le premier produit Kunstform?! apparaît, puis la vente se développe et un shop en ligne est intégré au site. En 2005, Seppl, toujours en solo, met ses études d’économie de côté pour 6 mois afin de se concentrer sur son petit business. La boutique prend de l’ampleur et il lance un vrai shop de BMX en ligne, exclusivement flat, le 29 juillet 2005. C’est le lancement officiel de Kunstform?! en tant que shop de BMX à distance. En 2006, Kunstform?! tient ses premiers stands sur le plus gros contest de BMX en Allemagne, les Masters. Malgré les efforts d’organisation, les ventes et la chaleur, Seppl participe au contest et fait sensation en terminant à la 4e place. 2007 est une année de turbulences. Seppl travaille 6 mois chez son sponsor Adidas, planche sur ses examens et améliore son riding. Par conséquent, Kunstform?! passe entre les mains de Daniel Fuhrmann, et de son colocataire Simon, qui gèrent le business depuis leur appartement. Au second semestre 2007, Raiko, depuis Karlsruhe, prend le business en charge et gère toutes les commandes du shop. Merci à eux pour avoir agi durant ces mois chaotiques ! Fin 2007, le shop revient à la maison. Heilbronner Strasse, à Stuttgart, devient le siège de la société, soit un stock et un bureau. 2008 fut l’année la plus importante dans l’histoire de Kunstform?!. Flo Sailer, un flatlander bien connu et l’organisateur d’évènements parmi les meilleurs de la scène flat en Allemagne, et qui avait rejoint l’équipe en 2007, devient le premier employé à temps plein. Très vite, le bureau et le stock deviennent trop petits, il sont donc agrandis et un show room est installé, annonçant le magasin actuel. Mi-2008, Daniel Fuhrmann, qui a toujours été impliqué dans l’aventure, devient administrateur, afin de concrétiser le projet ambitieux de créer le meilleur shop en ligne de la scène ! Au même moment, Flo et Daniel œuvrent sur le lancement de la première boutique en dur BMX Kunstform?!, qui ouvrira le 17 novembre 2008. 2009 est une année excitante. La boutique reçoit un grand soutien de la scène et nous décidons de mettre tous nos produits à dispo en ligne. Nous instaurons aussi un moteur de recherche qui permet de filtrer les recherches de produits (flat, street, vêtements...). Voilà où nous en sommes, et nous avons nombre de projets d’avenir, mais le plus important pour nous, c’est de ne jamais oublier nos racines dans le BMX Flatland ! Et comme le fait le magazine Cream depuis 10 ans, nous aimons et vivons le BMX à fond chaque jour ! www.kunstform.org

Kunstform?! BMX Shop History Everything starts small, and so did we! Here is the story of the Kunstform?! Kunstform?! was born on October 23 2003. Back then it was not a BMX shop but a wholesale trade. In the beginning, Sebastian “Seppl” Pospischil started Kunstform?! for the distribution of Artzone, FLATtv and Quamen. In 2004 www.kunstform.org is the first offcial homepage. Back then, Kunstform?! is operated as a one-man show out of Seppls shared apartment. Two steel closets function as stock room and the desk is right next to his bed. In the same year the first Kunstform?! product is released, the Kunstform?! “oohRings” grip rings. The offer gets expanded to a direct sale and a small shop is included in the homepage. In 2005 Seppl - still a solo fighter - takes a semester off from his economic studies at university to focus on his little business. The store gets bigger and bigger and so he starts a real online BMX shop which is launched as a Flatland-only shop on July 29 2005. This is the foundation for Kunstform?! as a BMX shop and BMX mail order. In 2006 Kunstform?! has its first sales booth at the biggest German BMX event, the BMX Masters. Besides the organizational effort, the sales hassle and the scorching heat Seppl participates in the pro contest and finishes sensationally as 4th. 2007 is characterized by many turbulences. Seppl starts a practical semester at his sponsor adidas and works there, writes his final for university and improves his BMX skills. Therefore Kunstform?! moves to Daniel Fuhrmann and his roommate Simon who operate the business out of their apartment. In the second half of 2007 Raiko out of Karlsruhe takes over the business and manages all orders of the BMX shop. Thanks goes out to these three guys during these rather chaotic months! By the end of 2007 the BMX shop moves back home. The Heilbronner Strasse in downtown Stuttgart becomes the company headquarters, mostly as a stock room and office. 2008 has been so far the most important year in the history of Kunstform?!. Flo Sailer, well known BMX Flatlander and organizer one some of the best flat events in Germany, who joined the company in 2007 becomes the first full time staff member. Soon the office and stock room get way to small for the products so the rooms get expanded and as a pre-stage to the actual storefront a showroom is established. By the middle of 2008 Daniel Fuhrmann, who has been always involved within the company becomes the admin in order to achieve the ambitious goal to create the best online BMX shop in the scene! At the same time Flo and Daniel work on Kunstforms?! first offline BMX Shop, which is opened on November 17 2008. 2009 is an exciting year. The flagship store receives great support from the scene and so we decided to put the whole line of goods online. As a novelty we included an option that enables you to filter our stuff by BMX Street, BMX Flatland as well as Fashion. So here we are now and we have a lot of plans for the future but the most important for us is, that we will never forget our roots which come from BMX Flatland! And like the Cream magazine did for great 10 years now, we love and live BMX to the fullest every single day!


EVENT

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PAR JOHAN BELLON, PHOTOS MANU SANZ


PACA KING OF BOWL DE MARSEILLE Samedi 16 mai 2009 Comme chaque année, c’est le rendez-vous pro/amateur dans le célèbre bowl du Prado. Le PACA est connu dans l’Europe entière pour cette réunion de passionnés, son ambiance et la volonté de gratifier le travail des pros, grâce à un price money élevé. Cette année, un invité de marque était présent, l’américain de chez Mirraco, Dave RYTELL. Etant missionné pour le réceptionner à l’aéroport, ce n’est pas sans peine que j’ai pu le récupérer. Prévu pour le vendredi 10h30 à Marignane, pas de Dave dans l’avion... Je me mets tout de suite à sa recherche, j’appelle son coach Bart de Mirraco Europe, lui aussi pas de nouvelles... Il me dit «j’attends de ses nouvelles sur facebook». Les heures passent et pas moyen de savoir où il est ! Il est 16h, toujours rien... Le téléphone sonne... l’agence... ok ! Il arrive à 20h30, ouf ! En fait Dave avait raté la correspondance de Lyon et avait dû repartir sur Paris ! Enfin il est là, nous voilà partis à son hôtel, il est 21h30, nous arrivons sur Marseille... Quoi ! Un embouteillage ! Les rollers du vendredi soir bloquent toute la corniche. 024

22h30, c’est ok on est à l’hôtel. Rendez-vous demain pour le contest. Je le retrouve vers 13h. «Mais Dave, tu es bien pâle !». «Oui, je sais, j’ai ridé hier soir, fait la fête, et puis avec le décalage horaire, je n’ai pas dormi». Ok, heureusement que Redbull est partenaire ! Malgré ça, il ne lui a fallu que quelques minutes pour commencer à envoyer ses hang five sur les plateformes du park. Vraiment un super gars, un très bon contact, toujours le sourire et c’est avec plaisir que nous le retrouverons à la prochaine édition. La compétition : Les amateurs ont gratifié un spectacle de haute voltige, avec les performances du jeune marseillais Julien DAVE qui a réalisé des transferts à une hauteur incroyable. Mais le vainqueur de cette catégorie est Martin BOZON, suivi de très prés par le marseillais Ahmed CHAFAI qui tous deux ont réalisé des passages très techniques, proche de la catégorie supérieure. En pro, un plateau exceptionnel s’était réuni pour cet événement. La guest star américaine Dave RYTELL n’a pu s’imposer face à nos français très en forme et qui ont dominé toute la compétition. En effet, il ne se hisse qu’à la 4ème place. En 3ème position, nous retrouvons notre international pro rider français Alexandre VALENTINO, qui est habitué aux podiums européens. Il le prouve ici avec grâce à un run

très technique avec ses tricks new school, surtout placés entre la mini et le hype. En 2ème position, le marseillais Justin FOUQUE est un véritable surdoué de la discipline, grosse amplitude dans ses sauts et ses transferts, accompagnés de nouvelles lignes que peu de riders sont capables de réaliser. Et le vainqueur de ce “King of ” pour la deuxième fois, Jean- Baptiste PEYTAVIT, qui nous vient d’Angers, double tail-whip en hip, 360 whip sur le spine, run en méga, capable de rouler en opposite. Et tout ça d’une facilité déconcertante! Tous ces runs, nous les retrouverons bientôt sur Extrême Sport Channel et en vidéo grâce à la prod de Van. Pour le plus grand plaisir des spécialistes et du public, la participation de 2 légendes du BMX freestyle, Patrice KHAROUBI et Emile DEVENT qui honorent ce rendez-vous et surtout, réalisent encore de belles performances, à signaler que cela fait plus de 25 ans qu’ils pratiquent ce sport. Une pensé pour Thierry qui s’est blessé et qui tient toujours à y participer. Un régal pour les initiés et les spectateurs venus nombreux. Merci à tous pour cette journée pleine d’émotion et à nos partenaires, le Conseil Régional PACA, la ville de Marseille, Eastpak, Kulte, Sunex et tous ceux qui soutiennent cet événement.


PACA KING OF BOWL IN MARSEILLES Saturday, May 16th 2009 Just like every year, it is the pro/amateur rendezvous at the famous Prado bowl. PACA is known all around Europe for being a reunion of passionate riders, for its great atmosphere, and for a strong desire to reward pros work with high prize money. This year, a special guest was there, Dave RYTELL, the Mirraco American. I was given the mission to get him back from the airport, but not without a few difficulties. The plane was landing in Marignane at 10.30, but no Dave on board... I start looking for him immediately, I call his coach Bart from Mirraco Europe, he has no news either... He says: I’m waiting to hear from him on Facebook. Hours go by and no way to find out where he is! 4pm, nothing still, then the phone rings, it’s the agency. OK, he’s coming in at 8.30pm, finally! Dave actually missed his transfer in Lyon, and had to go back to Paris! He’s here at last, we head to his hotel, it’s 9.30, well, we’re in Marseilles! Traffic! Friday night roller skaters are blocking the coast road. 10.30pm,

it’s all good, we’re in the hotel. The contest is tomorrow. I meet him around 1pm “but Dave, you’re a bit pale!” “Yes, I know, I rode last night, partied, plus the jetlag, I didn’t sleep...” Well, it’s a good thing Red Bull is one of our partners! Despite all that, it only took him a few minutes to start throwing hang fives on the park’s platforms. A truly great guy, friendly, always smiling, and we’ll be seeing him again for next year’s edition with delight. The contest. Amateurs please us with a high level show, with young Marseilles’ Julien DAVE who performs transfers at an incredible height. The winner in this category is Martin BOZON, closely followed by Marseilles’ Ahmed CHAFAI. They both achieve very technical runs, very close to the superior category. In the Pros’ category, an exceptional casting had been gathered for the event. The American guest star Dave RYTELL wasn’t able to win versus our Frenchies in great shape who dominated the whole competition. As a matter of fact he made 4th. In 3rd position we find our international pro rider Alexandre VALENTINO, European podiums’ regular. He proves it once

again here with a new school tricks technical run, especially between the mini and the hype. In 2nd position, Marseilles’ Julien FOUQUE is gifted in this discipline, with great amplitude in his jumps and transfers, and new lines that very few riders can perform. And the winner of this “King of ” is, for the second time around, JeanBaptiste PEYTAVIT, from Angers. Double hip tail whip, 360° whip on the spine, run in mega, riding opposite, doing the whole thing with disconcerting ease. To all specialists and audience great pleasure, 2 Freestyle BMX legends participate: Patrice KHAROUBI and Emile DEVENT, honour this meeting, but mostly, they still provide great performances; just know that they’ve been practicing this sport for 25 years. Our thoughts go to Thierry who got hurt but still wants to participate. It was a treat for the initiated and for the numerous attendants. We’ll soon be able to see all these runs on Extreme Sport Channel. Thanks to everyone for a day filled with emotion, and thanks to our partners, PACA Regional Council, Marseilles city, Eastpak, Kulte, Sunex, and all those who support this event.


REPORT

PAR KAI KUUSISTO

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Tourisme 20 pouces dans la capitale catalane. Presque toutes les semaines, il y a une bande de riders excités et frais qui viennent visiter cette ville incroyable qu’est Barcelone, pleine d’architecture catalane moderne et de spots dans tous les coins. Certains locaux font peutêtre une overdose de ce “tourisme du BMX”, mais d’autres doivent être bien inspirés par leurs sessions avec des pros venus de partout dans le monde. J’ai eu la chance de loger deux semaines chez mon pote Andre et ses colocataires. J’étais enfin prêt à rouler dans cette ville remuante, loin de la froideur d’Helsinki. L’air local me rappelle de nombreux souvenirs de précédents voyages et je suis impatient de découvrir la ville dans une perspective plus locale. Durant mon séjour, j’ai surtout trainé avec des riders locaux, et j’ai aussi rencontré des riders anglais. Parmi les riders locaux avec lesquels je vous conseille de rouler, il y a Felipe Diaz, un petit gars originaire du Chili, Luis

Felipe Diaz Sanchez, 21 ans, 6 ans de riding. Spots favoris ? La mini rampe à La Marbella, Barcelone. Des conseils pour les touristes en BMX à Barcelone ? Beaucoup de spots de street, de fêtes, de filles, et la plage. Que fais-tu à part le BMX ? Du moto-cross et du skate. Plutôt les tricks ou plutôt le style ? Le style. Des envies de voyage ? Partout en Europe. Des sponsors, remerciements ? Cromoly, Flybikes, Republica Bikes, Ufobike.

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Angel Parcero, un autre rider très talentueux qui roule pour Proper, et une machine folle nommée Julien Inorreta. J’ai questionné les touristes du BMX Philip, Paul et Jason à propos de leurs aspects favoris de Barcelone. Leurs réponses furent à peu près celles-ci : Les litres de sangria, la fièvre des pubs, les peep-shows à 2€, rouler en maillot et torse nu, un nombre de spots hallucinants, la vie nocturne à Macba avec les “mad bastards”... J’avais déjà eu l’occasion de rouler les transitions parfaites du bowl de Castelldefels, le spine sketchy de Marbella, le bowl géant de Mataro, d’apprécier le street art au Forum, et plein d’autres spots. Cette fois-ci, les spots remarquables furent ces banks de partout à Llucmajor, des parks en béton avec des bowls, de grands endroits plein de trails et une piste de BMX à Premia. Premia où Jason a d’ailleurs rentré un 360 whip.

Jason Phelan : - 23 ans, de Waterford, Irlande, 10 ans de riding. - Premier jour à Barcelone, mais pas le dernier ! - Quand tu ne roule pas : Filmer/monter et www. treesixty.com. - Anecdote : J’ai acheté un canard sur un stand à La Ramblas pour 5€ et j’ai filmé un peu avec lui avant de le rapporter au stand, nous l’avons nommé Dave. - Sponsors/remerciements ? WeThePeople, Nike 6.0, Fuse, Snux. Merci à tous ceux qui m’ont aidé. La famille, les sponsors et le park de Rampworx.

Mes conseils touristiques : - Rencontrez les locaux et d’autres riders touristes en allant sur www. republicabikes.com et www.lacostanorte.blogspot.com, sur la place de Macba dans la soirée ou dans un bar/pizzeria très cool et “BMX friendly” nommé Pepe (38 calle de Valdonzella, Raval). - Pour la photo, allez voir les expos au CCCB et équipez vous au shop Lomography (2 Carrer Mirallers). - Pour la musique et les fêtes : Apollo et Razzmatazz. - Pour être bien sûr d’avoir besoin de cette super nouvelle paire de chaussures, faites vous le ride jusqu’à Tibidabo sans frein. - Allez dans les bars authentiques de Gracia. Merci à Andre, Mireia, Enric et tous les riders présents pour votre aide et ces bons moments, j’espère vous revoir très vite et vous accueillir tous en Finlande !

Paul Ryan : - 21 ans, de l’ensoleillée Liverpool, Angleterre, 8 ans de riding. - Première fois à Barcelone, mais je reviens dans quelques semaines, je suis impatient ! - Quand tu ne roules pas : Je travaille ou je chill avec mes amis et je prends du bon temps. - Anecdote : Bengo nous a embarqués dans un trip en train jusqu’en haut d’une montagne vraiment haute que l’on a redescendue par la route, super fun. À michemin, on s’est arrêté pour profiter de la vue, on pouvait voir tout Barcelone, incroyable. - Sponsors/remerciements ? Mongoose et Hotweels distribution.

Philip DeMattia : - 20 ans, Wrexham, au nord du Pays de Galles, 8 ans de riding. - Seconde fois à Barcelone. - Spots favoris : Le rail de Tom White et les walls sur la mer, ça chill trop. - Quand tu ne roules pas : J’ai travaillé ces 4 dernières années en tant qu’apprenti, ce qui est cool car désormais, j’ai quelque chose à faire quand je suis trop abîmé pour rouler. Voyager peut être considéré comme un hobbie, mais tout ce qui est nouveau me botte, comme ces week-ends de fou à camper récemment. - Anecdote : www.vimeo.com/4473405 vous permettra de découvrir pas mal de choses, à part le fait que j’ai explosé un vélo que j’avais loué, volé son parapluie à une prostituée et hurlé “bonjour” à des jamaïcains après avoir bu du Don Simon. Je me suis vraiment marré. - Sponsors/remerciements ? Merci à mon sponsor DUB BMX pour les fringues et le bon temps passé, Kai qui est un mec super à rencontrer et tous les Espagnols qui étaient là pour passer du bon temps.



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20” TURISMO IN THE CAPITAL OF CATALONIA Allmost weekly there is a fresh group of excited riders like me visiting the amazing Barcelona, a city full of modern catalonian architecture, in our terms street spots behind every corner. Locals it might get overdose of the “bmx turism” at some point but in the other hand it must be inspiring to ride frequently with new eyes and pros from all around the world. I was lucky to stay at my friend Andre and his flatmates two weeks. At last my waiting had ended and I was able to get the enjoyable feeling of rolling my bike in this vibrant city far a way from cold Helsinki. Tasting and smelling the air brought loads of memory flashes from previous journeys and I was set ready to see life in BCN this time from more local perspective. During my stay I hung out mainly with the local riders and also met a big group of English riders. To mention few local riders you should go and ride with Felipe Diaz a small dude originally from Chile doing very dialed smooth moto airs mostly in ramps, then Luis Angel Parcero also a very talented dude riding for Proper and a all around machine Julien Inorreta with a pinch of crazyness. I asked the bmx turists Philip, Paul and Jason some favorite things about barcelona. Answers were something like this: Litres of Sangria, “Pub crawl” with the travel bar, 2€ peep shows, riding with surf shorts shirtless crazy amount of spots, Wok to walk and night time at Macba with the mad bastards... I had already been at the perfect transitions of Castell de Fells bowl, the sketchy Marbella spine, huge Mataro bowl, modern street at Forum and plenty other spots. This time the most remarkable spots were the endless amount of nice banks at Llucmajor and concrete park with bowls and big area full of trails and a bmx track in Premia (Jason 360whip in Premia) My turist recommendations: - Meet the locals and other bmx travellers by checking either www. republicabikes.com, www.lacostanorte.blogspot.com, Macba square in the evenings or a very cool bmx friendly bar/pizzeria called Pepe located at Calle de Valdonzella 38 in Raval. - For photography check the exhibitions at CCCB and buy some super

color lomo films from the Lomography store at Carrer Mirallers 2. - Music and partys at Apollo and Razzmatazz. - To make sure you need that nice new pair of shoes you should try the ride down from Tibidabo specially with out brakes. - Check the authentic bars in Gracia. Thanks Andre, Mireia, Enric and all the riders out there for your help and the good times, I hope to see you soon again and I welcome you to Finland everyone! Kai ITW Name, age, hometown and years riding? - Felipe Diaz Sanchez, 21 years old, 6 years riding Favourite places/things to ride? - Mini ramp, La marbella in BCN Recommendation/words for bmx traveller about Barcelona? - A lot of street spots, party, girls and beach What else are you doing besides riding? (work, hobbies etc?) - MX, skateboard. Do you prefer more tricks or more style? - more style Where would you like to travel? - throughout the whole europe Sponsors/Thanks - Cromoly, Flybikes, Republica Bikes, Ufobike (Bmx Travellers “profiles”/photo captions): Jason Phelan: - 23 years, Waterford Ireland and 10 years riding - First time in Barcelona but not the last! When not riding: - Filming/editing & www.treesixty.com Random: - I bought a duck from a stall on le Ramblas for 5€ filmed some clips with him then gave him back to the stall and we named him dave. Sponsors & thanks: - WeThePeople,Nike 6.0, Fuse pads, Sknux underware

Thanks to everyone who helped me out. Family, friends, sponsors and rampworx skatepark Paul Ryan: - 21 years, sunny Liverpool England and 8 years riding. - First time in BCN but going back in couple weeks, cant wait! When not riding: - Usually in work or out chilling with my friends and having fun. Random: - Bengo took us on a train ride to the top this mountain which was really high and we rode back down on the main roads was so fun. Half down the mountain we stopped at view point where you could see the whole BCN as an amazing view. Sponsors & thanks: - Mongoose bike Hotwheels distribution Philip DeMattia: - 20 years, Wrexham north Wales and 8 years riding. - Second time in Barcelona/Spain. Favourite spots: - The Tom White rail and the sea walls are my favourite riding spots, there it is so chilled. When not riding: - I have worked for the last 4 years doing my apprenticeship which is cool because now I have something to go back to when I’m too mangled to ride bmx’s. Travelling could be called as a hobby now but I’m well into anything new like I’ve had a few sick camping weekends lately. Random: - Hah, www.vimeo.com/4473405 should cover most of the stories I can think off other than breaking loose a hire bike, steeling an umbrella off a prostitute and shouting bonjour at Jamaicans after drinking Don Simon, I truly had such a laugh out there. Sponsors & thanks: - Thanks for my sponsor DUB bmx for clothing and fun times, Kai for being such a guy to have meet and any Spanish folk who were up for a good time.


EVENT

PAR HUGO RODAS, PHOTOS PAUL HENRY & SAM CUELLAR

SILVER LAKE/ECHO PARK’S LOS ANGELES STREET JAM Dans l’agenda du numéro de mars/avril de Cream, on pouvait lire un texte sur la “L.A Street Jam”, organisée par “Los Chiptooth”. Depuis, nous avons exclu cette référence dentaire pour quelque chose de plus clean : “Heads-Up”. Juste après ce changement d’appelation, “une centaine de kids sur des vélos” ont envahi Sunset Blvd, sautant partout, effrayant quelques commerçants locaux et passant saluer quelques nonnes durant cette Heads Up’s Street Jam à Silver Lake et Echo Park, Los Angeles. On the March/April ’09 issue, the programme lists the magazine contents, including the title, «L.A Street Jam». In the article, the text points at the Los Angeles crew of riders/organizers called, “Los Chiptooth.” However, since the writing of the report, we opt out of the dental image for a cleaner and more fitting and come up with “heads-up.” Right after the name switch, a new head jumps on board just in time for our public event scheduled for the month of April. On Easter Sunday, “a hundred kids on bicycles” invade Sunset Blvd, jump roofs, intimidate small-business owners and pay a visit to a couple of nuns during Heads Up’s Street jam at Silver Lake and Echo Park, Los Angeles.

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Barnsdall Park Quickly after meeting with a couple of our sponsors (left to drop-off prizes for the jam) at my girlfriend’s car, she and I go over last-minute details about finding each other at the street-ride’s end-point in downtown; to award winning-riders and do a gift-toss for attendees. With all the prizes loaded inside her ‘95 Buick-Le Sabre, I kiss her good-bye and kick-pedal the start of the Street jam. Now, with approximately eighty riders behind me, we climb two large sets of stairs leading up a hill and at the top find a five-foot long ledge with a five-foot drop and I introduce it as the first spot. Without any hesitation (or signs of minor exhaustion), ODI grips team rider, Alex Raban, flawlessly nose-manuals across the tombstone-looking cement structure, lands, rides away, and security shuts us down. He demands us to leave and starts escorting us out, but we lag to respond and obey his orders. When we make our way around the hill-top park, the guard seems to disappear and everybody else spots a set of three kinked rails—including a 13-plus stair. In the same manner as Raban, Eric Hough launches a double-peg grind but the treacherous kink at the bottom wipes him out. As he hurriedly gets back up from the bail, the husky guard is seen at a close distance—approaching our way with a mean mug and a power-walk. At this point, I realize he’s fully determined to sees us leave the location. With no other choice left, we comply and swerve downhill for the next dot on the map: a hospital’s emergency room drive way. The Ledge outside the Emergency Room Directly across from the E.R entrance, a long but thin white ledge consistently increases in height for Raban’s fast and lengthy trick: a feeble grind-to-toothpick-peg chink-to-drop to start off the session, and once again, takes the highlight of the location. Within a couple minutes of being there, a different security guard comes out and courteously grants us two more minutes to ride and a blaring ambulance zooms right past us. After our time is up, we continue on our ride and briefly return to the jam’s initial meeting location to meet with those who seemed have partied, too, hard the night before. The “Secret” Wall-ride A few blocks later, we reach one of my “secret” spots located inside a Silver Lake businesses’ parking lot. This spot’s main feature consists of a short and narrow bank-to-wall with fencing, at the very top. As soon as the majority of us climb our way over an iron-gate and inside the lot, I ask for help with removing a few parking blocks out of the way and quickly afterward an uninterrupted session begins. For close to thirty minutes, some choose to simply ride across the wall, blast a tabletop, pull wall-rides to 180’s, or ride the front tire on the fence above the wall, but Nick Harry steps it up and boosts a high double-peg stall on the edge at the top of the four-foot wall. King Middle School The main entrance of the school boasts a ten-stair-set with three parallel rails standing adjacently in between a couple of larger ledges, making a perfect

gap-over-rail -to-ledge set-up. On the other side, another three rails sit across a set of six stairs, and many launch over with technical air-tricks and grinds. Despite the grind-stoppers on the rails, Eric Hough clicks a toothpick-grind towards the end, and DGAF Dan (Norvell) squeezes a tight 180 tuck-no-hander in between a couple of parallel rails. Next, we move around the school and I call out a roof drop and a roof-to-roof gap. There is brief hesitation from four crazy riders psyched on the set-up, but ultimately accept the challenge and end up taking care of business. Amazingly, without a problem my buddy Donald Redmon is the first to drop from the bungalow roof, over the school fence, and onto the sidewalk, and Mike Payne follows. While this is going on, the two other riders decide to run across the roof and jump across onto the next bungalow. A local kindly helps by tossing their bikes across to them and quickly the Corona locals prove they are not afraid heights. DGAF Dan and Larry Edgar get on their bikes and properly handle their game: the former throws the bars and the latter pulls a tuck-no-hander (first try). A couple of minutes later, Mike Payne joins the mortal session and conquers the rooftop with a high-speed 180 across the nine-foot gap with a two-story drop. Wow. The 99-Cent Store lot Luckily, everyone makes it off the roof without a hitch and heads to a discount store’s parking lot down the street. Here, I had previously stumbled across a sketchy gap-to-wall just a few days prior to the jam, but knew it had to be incorporated to the route and someone had to step up to it. The main concern with riding away from the stucco, besides shooting across an uneven parking lot and squeezing between two parking poles, is hopping over a parking block that stands directly in the way. No problem. With the help of a few beefy riders, we pick up and set the block aside and yank its iron rods out from the ground. However, before I can make the first move, another rider beats me to the punch and blasts-off across the loading area’s walkway but unfortunately, implodes upon making impact with the wall and bails. He gets up, and decides to attempt the gap a few more times before calling it quits. In between his multiple tries, I too, test my own abilities. For me however, the problem is probably bigger: this is my first time attempting this kind of set-up and on my opposite side! In any case, I give it a few test runs and finally shoot out. Three attempts pass before I’m able to pull a decent landing. It’s safe to say I get the highlight at this spot. Micheltorena Street Elementary From the corner of Micheltorena St. and Sunset Blvd., one can easily spot through a school fence a delicious hip leading to another fence. Unfortunately, the playground gates are locked on Sundays. Despite the minor setback, some dudes are eager to hit it and climb over the twelve-foot fence to make their way inside. But the majority expects one of the attendees to pop the lock open. As a witness, I catch myself thinking about how much trouble we can get into for trespassing into school grounds. Surprisingly enough, before I’m certain about changing my mind, a rider snaps open the gate and we flood the campus the same way school kids do when the bell rings for everybody

to go home for the summer. Anyway, once inside, riders are asked to stack three lunch-tables one on top of another and build a pyramid-like set up. Once the stack feels secure to one of the builders, advanced-level riders are able to get technical and pull some of the most creative lines I’ve seen locally, and keep the session fresh for a while. Particularly, the newest addition to Volume Bikes, Daniel Martinez, is simply smooth with grinds (no homo). At some point, I catch the little guy grinding up the table to switch into a feeble-tohard-180-out down the opposite lunch-table. Raban too, shows-off his stylish bar-spins over the set of tables, while Larry Edgar shuts down the session with a huge 180-tuck-no-hander gap across the lunch-table (length-wise) to flat. Meanwhile, the rest of the riders become impatient after waiting for over thirty minutes and a couple of younger riders begin yanking at my sleeve; urging me to call out, “next spot!” City of Angels Medical Center Lot Some spots remain bust-free for years because of their weirdly situated location. This next parking lot serves as a treat for any committed street rider. Alex Raban and Daniel Martinez consistently take turns at grinding a horizontal round-rail lengthily increasing in height. With the challenge at hand, both riders feed of each other’s riding. From a double-peg grind-to-hop-over and a 180-rail-hop, to flat, Alex finds enough pump-motivation to commit to an ice-pick grind to hop-over. During the back-peg slide everything seems fine until he slips and falls from a height of about five to six feet, landing on his arm and shoulder. He quickly curls into a fetal-position and for a few seconds everyone stares in silent. I walk over to him, expecting to hear the worse, but the survivor says he’s fine, gets up, dusts off a bit, and continues to kill it before the end of the jam. (What a trooper.) Grimy Echo Park Restaurant At our next location, a frantic restaurant owner comes out of the restaurant and barks at us to leave the lot. Of course, being the ruthless inner-city kids that we are, nobody’s hearing it, and ruins the poor bastard’s Sunday by shouting at his dressy suit to, “fuck off!” In response, he quickly clutches at his cell phone and cries, “Yes, I have about a hundred kids riding bicycles in my property; they’re intimidating me and I fear for my personal security.” At that moment, before things escalate to anything serious, I call out the next location and shake the spot. Nun Convent: Virgin Mary’s Curved-Wall Recently, I was introduced to a serious spot situated inside private and presumably sacred property. The nun convent boasts a beautiful and generouslysized curved-wall standing as background for a centerpiece: an eight-foot plaster statue of the Virgin Mary. Acquiring access to the inside of the lot is the biggest concern for any rider, especially, one trying to lead a pack of fifty-plus BMX riders. In that moment, getting caught riding the wall is the least of my worries. In any case, I try my luck and ring the intercom and tell the person on the line about a supposed appointment with a person working


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there, “Hello! Hi, I have an appointment for a job position” (interview!). Three seconds later, “BLEEEP!” We get in! Quickly, we rush inside and the first one to step-up-to-the-plate is DGAF Dan. A couple of other shredders attempt to ride the wall under the pressure of time, when two full-blown nuns step outside, not to scream and threaten us about calling the cops, but to greet us. Despite leaving more than a few tire marks on the curvedwall, they simply wave at us with the nicest of smiles and escort us out to the sidewalk. One of the riders attempting to justify his skid-marks on the recently constructed site, shouts at the white-robed ladies, “Jesus made me do it!” and, another dude, “I rode the wall in the name of Jesus.” The nun-ladies simply respond, “Thanks for visiting, happy Easter!” While walking out the main gate I can only shake my head in disbelief, unable to wipe the grin off my face.

the green rail set-up handled the creative abuse of many talented riders. This time is no different. Mr. Raban works many grind variations and combos while others settle for a more comfortable approach: airing out of the bank or jumping over the stairs. One local continuously attempts a 180 bar-spin over a hip but almost every time would stumble backward and slam his coccyx on the kink of a rail standing at a few feet’s distance. Another stubborn rider decides to take the hard way across the kinked rail. After multiple attempts of trying to double-peg grind up and over the stair-set (each one try increasing his possibilities for success) the exhaustion becomes evident in his stance next to the rail, but the rider still charges at it one last time. His final attempt results in the husky feller’s grip giving out, and his massive frame tumbles down backwards, slamming his huevos on the green rail. Ouch!

The Green Rail Before handing out the prizes to the hardest riders of the afternoon, our unconventional award ceremony takes place at a few blocks away from the most hottest spots in the area, next to the infamous, “Chinatown Ledge” (RIP). During the hosting of a different jam a few weeks prior to this one,

At the End Since the Street jam took place during Easter Sunday, I decided to incorporate a sort of egg-hunt, in which riders pulling outstanding moves at each spot would be able to randomly select a colored plastic-egg, containing a piece of paper that carried a vaguely written description of a prize, collect

as many, and be able to redeem them for BMX related trinkets. At the end, I meet with my girlfriend, pull the prizes out of the car and everybody rushes me. I manage to control the throng of riders and ask for those that earned eggs to come forward. As prizes are distributed, passersby’s begin to notice us and join our crowd. Ignorantly, I proceed with the gift-toss and next thing you know, a couple of familias join the riders and try themselves to catch prizes! One man even set an accompanying toddler on his shoulders to increase their chances of walking away with some cool threads. Aside from free-loaders, bike patrol shows and asks me to clean up the generated mess or be fined by the city. I resolve by making an announcement to the attendees and within seconds, we all tidy up the place. I would like to thank every rider present. Special thanks go out to my girlfriend, Amanda Alfieri, for guarding the prizes, to the newest staff-member; Sam Cuellar, and Paul Henry for the photos. Alex Sandoval and Ratt Bones, thanks for the web-edit. Also, thanks out to our sponsors: Danscomp, RideBMX, Vimby, Dave at Micreation Clothing, and Tj at Orange Twenty Bike Shop. For all U.S (West Coast) BMX events and general info, check us out at: headsupbmx.com. Thank you, Cream!



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BY MAXIM KOTSYUMAKHA

Qui es-tu ? J’ai 21 ans, j’aime le flat et la vie que je mène... Pourquoi le flatland ? Tout d’abord, parce que c’est beau. Tu peux prendre ton vélo, rouler pour exprimer tes émotions et sens. C’est une forme d’art. Comment est la scène en Russie ? Elle est plus ou moins développée. Sur les contests, beaucoup de riders peu organisés ne viennent pas pour participer, car ils ont peur du niveau, et aussi parce qu’ils pensent que ce n’est que pour les photos. Et les mêmes riders, sur Internet, critiquent les riders qui participent comme ils peuvent. Aujourd’hui, on peut aisément étudier des tricks en photo ou vidéo, mais comment faisais-tu avant ? Via les magazines étrangers ? Aujourd’hui, c’est bien plus simple d’évoluer, car il était difficile de se procurer des vidéos et des magazines de BMX plus particulièrement. De plus, il n’existait quasiment pas de vélos de flat et de pièces adaptées. Aujourd’hui, il est très simple de s’en procurer et le niveau des gars qui se mettent au vélo augmente rapidement.

As-tu des idoles dans le BMX ? Oui, bien sûr, j’ai des “idoles”, comme Matthias Dandois, Alex Jumelin, Yoshiki Uchino, Adam Kun et bien d’autres encore dont j’adore le riding ! Tu roules seulement en Russie ou aussi à l’étranger ? Je n’ai pas eu l’occasion de rouler lors de contests à l’étranger, je n’en ai pas eu l’opportunité, mais j’en ai tellement envie que je vais le faire bientôt. Qu’est-ce que le mot “homme créatif ” veut dire pour toi ? Un homme au style développé et qui motive à rouler. Que fais-tu pendant ton temps libre ? Je pense au design des choses, je me pose avec mes potes, et je passe du bon temps avec ma chérie. Remerciements ? Un grand merci à mon meilleur ami en Allemagne, Val’demar Fatkin, et à tous mes potes ! Respect aux gars de Diamond Alliance et KHE Bikes.


Alexey Proshin, I’m 21, like flatland and the the way of life which I live... At first : why flatland ? At first because it is beautiful. You can take your bike, riding in rolling to express emotions and senses. On the whole it as an art. How many motions (type of sport) are developped in Russia? It’s developed more or less, but there are many minuses. In the first contests, many riders are little organized and don’t participate, because they are afraid of their weak level, and many of them think that contests are just for cameras and photos. And those same people then are sitting in front of the internet and criticize the riders who have participated in all measures. Now, because of developing technologies it became much easier to study new tricks, to watch them on a photo and video. But how was you studying before, did you muddy foreign magazines ? Now it is far easier to develop than before, because it was difficult to get some videos and especially bmx-magazines. And in the plus there practically were no flat-bicycles and repair parts, and now we got all this and easily to get and the level of gyes which just begin riding quickly grow up.

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Do you have an idol (on style or techniques of riding) ? Yes, of course I got some «idols» like Matthias Dandois, Alex Jumelin, Yoshiki Uchino, Adam Kun and many others which I like the riding very much! Did you ride on foreign contests or only in Russia ? No. I haven’t been on some foreign contests, I got no possibility, but I want it so much and think that this year I will visit some of them. What does the words «creative man» mean for you? I think that “creative man” has a developped style and is always telling «get together, ride now». Music? Certainly the one you can ride on. Spare time? I think above design of things, rest with friends and have a nice time with my girlfriend. Thanks : Large regard to my best friend from Germany - Val’demar Fatkin and all other my «near» and to my friends! Respect to the gyes from «DIAMOND ALLIANCE» and KHE bikes.



FACE

Présentations, qui es-tu, d’où viens-tu, depuis combien de temps roules-tu ? Je suis Josh Perry, j’ai 20 ans, je suis de Cape Code, dans le Massachusetts, aux Etats-Unis, je roule depuis 7 ans. Parle nous de Greenville, un sport parfait ? Greenville, c’est cool, il y a plein de riders et de bons spots. Il y a à peu près tout ce que tu cherches, peu importe ton riding. Il y a de bons parks indoor, outdoor, le campus est bon pour le street, downtown aussi un peu, et il y a des trails également, donc peu importe ce que tu veux rouler, on a ça, et les riders sont super ! C’est quoi ta vie ? Décris nous ta journée type ? Ça dépend des jours. Si je suis à la maison, je me lève, je regarde la télé ou je joue un peu à la Xbox, je mange, je sors mon colocataire Christian de son coma, et Brandon. Ensuite je décide où je vais rider. Après le riding, je dine, je chill et je vais au lit. Ces derniers temps, j’étais pas mal en vadrouille, pour des contests, des démos, ou aller voir ma famille. Ce fut top et il y a encore plein de choses à venir. Sais-tu pourquoi tu rides ? Je ride car c’est le truc le plus cool que je puisse faire ! J’adore ça ! Tu aimes voyager et rouler avec d’autres gars ? Ça fait partie de ce qui me plait le plus dans le riding, les endroits où j’ai pu me rendre et ceux où je me rendrais, et tous ces mecs cool rencontrés sur les spots. C’est génial de pouvoir découvrir de nouveaux endroits et connaître de nouvelles choses. Aimes-tu les contests ? Que penses-tu du FISE ? Oui et non. Oui, parce que généralement c’est bien organisé et dans un endroit que je ne connais pas où je sais que je vais voir pas mal de bons riders et amis. Non, parce que ça me rend nerveux, et je déteste cette sensation. Le FISE était mortel, c’était ma première fois outre-Atlantique et le park était cool. J’étais dingue d’être dans un autre pays et j’ai bien roulé, ce qui m’a permis d’arriver en finale et terminer 6e. Ce fut une sacrée expérience d’être en France et ça a été super fun ! Parle nous du JoMoPro, que tu as gagné ? Le Jomo était hallucinant, surtout parce que je ne pouvais pas m’y rendre et parce que mes potes m’ont proposé de m’emmener. Je ne m’attendais pas à gagner le contest ou le Best Trick. J’ai roulé du mieux possible et j’ai envoyé aussi pour le Best Trick, à plusieurs reprises, et ça a payé. Un super bon moment et clairement un bon week-end. Quel est ton rider favori ? Quelles sont tes influences ? Mes riders favoris sont ceux qui m’influencent depuis que je ride beaucoup : Danny Hickerson, Van Homan, Garrett Reynolds, Sean Sexton, Scotty Cranmer, Josh Harrington, Ty Morrow, Brian Hunt, Rob Darden, Dave Mirra.

PAR ALAIN, PHOTOS VANHANJA

Tes tops 5 ? Musique : The Cars, Atmosphere, Biggie, “Seer” de Witch, Saves the Day. Vidéos : “Safety First” (Kink), les vidéos de Scotty sur le Web et celles d’Harry Main, les parts de Garrett et Dennis pour Nike, “End Search”. Tricks : Barspins, tailwhips, tucks, hang fives, 720’s. Contests : Dew, FISE, Jomo, les Worlds ont l’air toujours cool, le street aux XGames. Bouffe : Pastas, poulet, céréales, grillades, pastas ! Un message ? Amusez-vous, déchirez tout, et appréciez la vie ! Tes remerciements ? Merci à mes parents, notamment pour m’avoir offert un vélo quand j’étais plus jeune, m’avoir trimballé partout, me supporter et prendre soin de moi, je vous aime ! Ma famille et mes potes pour être si formidables et me motiver. Bob, pour m’avoir aidé il y a 4 ans quand je me suis pointé comme un kid de base chez Incline. Leigh chez Eastern Bikes, tu assures mec et merci pour m’avoir aidé dès que j’en avais besoin. Josh chez Bern pour me donner de jolis casques. Guettler et Badders chez Vans pour m’aider avec les shoes, les meilleures qui soient ! Et mes potes encore une fois !

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Presentation, who are you, where are you from, years of riding.... I am Josh Perry, 20 years old from Cape Cod, MA United States, I have been riding for about 7 years now. Tell us about Greenville, perfect spot to ride ? Greenville is sweet, so many people to ride with and good places to ride. It pretty much has everything no matter what kind of riding you’re into. It has good indoor parks, dialed local outside park, campus has real good street as well as downtown a bit, and there are trails, so no matter what you want to ride, it has and the dudes here are awesome! What’s your life, describe a normal day for you ? As of lately my normal day has been so different day to day. If I am home it’s just wake up, watch some tv or play x-box for a bit, eat, go wake up my roommate Christian from his coma and Brandon and then decide where I am going to ride that day or hit the pool. After I ride usually just eat some dinner and chill then go to bed. Lately I have been gone a lot, either

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contests, shows, or visiting family and it’s been great and more to come. Do you know why you ride ? I ride because it’s the most fun I can possibly have! Love it! Do you like travel and ride with other riders ? That’s one of my favorite parts about riding, the place I have been able to go or will be going and all the cool dudes I meet and spots to ride. It’s awesome being able to see new places and experience new things. Do you like the contest ? What do you think about the FISE ? I do and don’t, I do because usually it’s a cool setup and located somewhere I have not been and I know I will see a too of good riders and friends. I don’t like them because they make me real nervous and I hate that feeling. Fise was so sick, my first time overseas and the park was cool. I was psyched just to be in another country and I rode well also which put me in the finals and ended up in 6th. That was definitely an experience being in France and it was so fun!

Tell us about the Jomopro that you won ? Jomo was amazing, mostly just because I wasn’t going to go because I couldn’t afford to get there and then my friend said we could drive together and it worked out. I didn’t expect to win the contest and or Best Trick. I was pumped though, I rode the best I could and sent it for Best trick multiple times and it payed off. Super fun time and definitely a good weekend. Who is your favorite rider, your influence ? My favorite riders are definitely the ones I am influenced by since I started riding pretty much and of lately. Danny Hickerson, Van Homan, Garrett Reynolds, Sean Sexton, Scotty Cranmer, Josh Harrington, Ty Morrow, Brian Hunt, Rob Darden, Dave Mirra. Your top 5 music, video, tricks, contest, food ? Music-The Cars, Atmosphere,Biggie,”seer by Witch, Saves the Day Videos- Kink “Safety First”, Scotty Web Videos, Harry Main Web Videos, Garrett and Dennis parts from Nike, Endsearch Tricks- barspins, tailwhips, tucks, hang fives,

720`s Contests-Dew, Fise, Jomo, Worlds always looks good, X games street contests Food- pasta, chicken, cereal, food on the grill, pasta!!! Do you have a message ? Have fun, keep shredding and enjoy life! Your thanks ? Thanks to my parents mostly for getting me a bike when I was younger, bringing me everywhere, being supportive, and taking care of me my whole life, love you guys !!! My family and friends for being so awesome and giving me motivation. Bob at staff for helping me out like 4 years ago when I was some random kid who showed up at Incline. Leigh at Eastern Bikes, you are the man and thanks for hooking it up and helping me with whatever I need. Josh at Bern for giving me sweet helmets. Guettler and Badders at Vans for helping me out with shoes, best shoes ever Again my friends, if it wasn’t for you it wouldn’t be as fun !!!


MADE

Comment a débuté Proper ? À cause de Carlo Griggs qui gérait déjà une boite de distribution avec succès et avait trop d’idées et d’expérience pour laisser passer cette opportunité. Qui est impliqué aujourd’hui ? Beaucoup de monde. Carlo, David Lombard, Barspin Ben et moi-même bossons pour Proper la plupart du temps et nous avons une bande de gens en free lance comme John Edwards qui s’occupe de la direction artistique, des photographes, des gens qui filment, et des programmateurs web. Finalement, l’équipe est devenue plus active en proposant des idées de produits et autres. Proper est bien connu pour ses roues, peux-tu nous en dire plus sur l’histoire de ce succès et combien de temps il a fallu pour mettre au point la dernière version du moyeu Proper female ? Carlos a un esprit très mécanique. Il n’a pas de diplôme d’ingénieur, mais il peut démonter un moteur de supercar et te le réparer sans problème. Le développement du moyeu Proper female a été long, sa première version était presque deux fois plus grosse et certainement deux fois plus lourde. Je pense que ça a pris 12 mois, entre le dessin du premier proto

How did Proper start? Proper started because Carlo (Griggs) was already running a successful BMX distribution business and had too many ideas and too much experience no miss the opportunity. Who’s now involved ? Now there is a lot of people involved. Carlo, David Lombard, Barspin Ben, and myself are working on Proper most days then we have a bunch of freelance people like Jon Edwards handling the art direction, photographers, video guys, and web programmers. Finally the team have becoming more pro-active in helping with product ideas and so on. Proper is quite well known for wheels...can you tell us a bit more of the story behind that success and how long it took to achieve the latest version of the female Proper hubs? Carlo is just mechanically minded. He doesn’t have an engineering degree but he can strip a supercar engine and service it with no problem. The female Proper hubs took a long time to develop, the first version we had was nearly twice the size and definitely half the weight. I would say it was around 12 months from the first sample (which I’m still running)

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et la version finale produite. Il apparaissait légitime que Proper évolue dans sa gamme de pièces, parle nous de la gamme Microlite... La gamme Microlite est plus petite (micro) et moins lourde (lite) que tout ce que nous avons produit par le passé, d’où son nom ! L’idée était de concevoir une toute nouvelle gamme de produits qui seraient plus élaborés que nos productions passées. Dès que nous considérerons que des produits sont dignes de cette gamme, nous les lui ajouterons. Il y a eu pas mal de trips ces derniers temps, quelles sont les prochaines virées pour Proper en 2009 ? L’idée est d’organiser quelques trips plus petits cet été et de louer un appartement dans une ville européenne à l’automne. Cela semble être la manière la plus productive de travailler avec les riders que nous avons à présent. Sur nos trips précédents, nous avons beaucoup voyagé, ce qui n’offre pas la chance de mieux connaître les spots et revenir pour filmer ou prendre des photos. Vous venez de lancer un nouveau site Internet, avec une vidéo de Mike miller, que peut on attendre du Frenchie (Joris Coulomb), qui va avoir un

being drawn until the final production versions arrived. It was legit that Proper evolved in it’s parts range, what’s the Microlite series about? The Microlite product range is smaller (micro) and less heavy (lite) than anything we’ve produced in the past – hence the name!! The idea was to make a whole new range of products that is more advanced than anything we’ve made in the past. As and when we find other products that are worthy of the Microlite label we’ll ad them. You’d a bunch of trips going on lately, what’s next to come for Proper in 09? I think idea is to run a few smaller trips over the Summer and then rent an apartment in a European city for a month in the Autumn. That seems to be the most productive way to work with the riders we have now – on previous trips with travelled a lot but that gives no chance to people who like to eye up spots and go back later to get footage or photos. You just launched a new website with a Mike Miller video, what can we expect from the Frenchie (*Joris Coulomb), is he also gonna get a special TTL colour with a French flag on (Hi Alex!)

cadre TTL spécial avec un drapeau français (Salut Alex !) ? Joris a dessiné son cadre idéal et nous sommes en train de lui concevoir un prototype pour qu’il puisse l’essayer. Pour le reste, je ne peux me prononcer sur les projets de Joris. Qu’est-ce que vous nous préparez côté pièces ? Des guidons TTxL, des éditions limitées de cadres TTL, des potences topload Microlite (MLTL) et des plateaux rafraichis. Nous avons des projets à plus long terme, mais je ne peux affirmer qu’ils seront achevés cette année. On entend aussi parler d’un projet de DVD, dis-nous en plus... Nous n’avons jamais rien fait d’installé en terme de vidéo. Nous sommes allés sur le Megatour et on a eu notre part dans une Props, mais rien que nous ayons créé entièrement nous-mêmes (à part pour Internet)... Il était donc temps. Il va y avoir moins de choses sur Internet ces prochains mois, car tout ce qui vaut le coup apparaîtra sur le DVD. La plupart des riders ont sérieusement pris du niveau et j’espère qu’ils vont continuer, car on commence à être pressés par nos délais !

Joris has drawn up his ideal frame and we’re in the process of getting a prototype for him to try – beyond that I can’t expand on Joris’ plans. What can we expect from you guys this year, parts wise? TTxL bars, some Limited Edition TTL frames, Microlite topload stems (MLTL) and revised sprockets. We have some longer terms projects that we’re working on but I couldn’t say for sure that they’ll be finished this year. Also, we heard of a DVD project, tell us more about that... We never did anything permanent in terms of footage. We went on Megatour and had an edit on a Props issue but nothing we created entirely ourselves (except for web edits).....it was about time. You’ll see a slow down in web edits over the coming months because everything worthy will eventually appear on the DVD. Most of the team riders have started to rise to the challenge and I expect there’ll be another wave of progression as we head towards deadline!!



REPORT

PHOTOS GUILLAUME LANDRY

STAGES BMX À PARIS AVEC L’UCPA En plein cœur de Paris, l’UCPA – Union nationale des Centres sportifs de Plein Air (association loi 1901 créée en 1965)- propose aux 11-17 ans des séjours dédiés aux cultures urbaines, au travers de 4 programmes d’activités : BMX, skate, roller et danse hip-hop. Le centre UCPA Paris 13e accueille les jeunes pendant une semaine, en internat ou en demi-pension, pendant les vacances de Pâques, d’été et de la Toussaint. Retour sur la session BMX des vacances d’avril 2009. Le groupe BMX, composé de 16 jeunes, a été encadré par Fred MAIRET, moniteur diplômé à l’UCPA. Cette semaine du 20 au 25 avril a permis aux jeunes de découvrir le BMX mais également de progresser à leur rythme dans la pratique grâce à un programme varié. Ils ont ainsi sillonné la région parisienne afin de rider sur des spots connus mais aussi plus insolites : champ de bosses de Joinville-le-Pont, skate parc de Fontenay-aux-Roses, bowl de Limours, skate parc de Massy ou encore sphère de la porte d’Italie pour une pratique street. Les jeunes ont bénéficié des conseils personnalisés du moniteur pendant ces séances mais aussi lors de la visite de la BMX pro shop La Crémerie. Bref, une semaine riche en expériences et en sensations pour ces jeunes accros de la glisse urbaine, pour la plupart effectuant leur 2e ou 3e stage BMX à l’UCPA. Pour eux, le séjour fut également un moment de rencontres et d’échanges qui leur a permis de progresser rapidement en toute sécurité. Plus d’informations sur les séjours BMX à l’UCPA : www.ucpa.com, destination Paris. BMX TRAINING IN PARIS WITH THE UCPA Right in the heart of Paris the UCPA (Union national des Centres sportifs de Plein Air, created in 1965) are offering away breaks dedicated to urban culture to those between 11 and 17 years of age. There are 4 activities represented: BMX, skate, rollerblading and hip-hop dance. The UCPA Paris 13 centre welcomes in youngsters for a week, on full or half board basis over both Easter and summer holidays, as well as the French Toussaint holiday. Let’s go back and have a look at what happened during the BMX session over the April 2009 holidays. The BMX group was made up of 16 youngsters and was put together by Fred Mairet, a qualified instructor of the UCPA. The week from the 20th to the 25th of April allowed these youngsters to discover BMX, and also progress at their own rhythm thanks to a varied programme. The riders explored the Paris area, riding known spots as well as a few lesser known ones: dirt jumps at Joinville-le-Pont, Fontenay-aux-Roses skate park, Limours bowl, Massy skate park, and the bowl at Porte d’Italie for a street session. The youngsters also benefited from personal advice from their instructor during the sessions, and also during the visit of the BMX pro shop, La Crémerie. To sum up, it was a week rich in experiences and sensations for these young urban sport addicts, who were for the most part completing their 2nd or 3rd BMX training session with the UPCA. For the kids, the break was a time to make friends and have a good time, which allowed them to progress quickly and in safety. For more information about the BMX breaks offered by the UPCA visit www.upca.com

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FACE

PAR VIKI GOMEZ, PHOTOS KAI KUUSISTO

Il existe des démons qui te parlent de temps en temps, est-ce que tu les extermines ou as-tu appris à vivre avec eux ? J’ai réalisé que je ne peux contrôler mon esprit comme je contrôle mon vélo. Le jour où j’ai compris ça, cela a rendu les choses plus smooth, d’une certaine manière. Quand j’évoque les démons dans ma tête qui essaient de prendre le contrôle et que je pense en mal ou en noir, ce sont des choses que je ne ferai pas. Par exemple, si j’ai l’idée noire de pousser quelqu’un sur les rails du métro, c’est juste une pensée, ça n’a rien à voir, car jamais je ne ferai une telle chose, jamais. Donc j’ai commencé à ne pas trop me préoccuper des mes pensées. Et le moins j’y pense, le moins ça me stresse. Désormais, il semble que je suis totalement cool avec mes bonnes et mauvaises pensées, car elles passent et puis s’en vont. Pareil pour mes sentiments, quand je déprime, je sais très bien qu’il n’y a aucune cause à ce sentiment d’anéantissement dans ma tête au moment présent. Je sais très bien que quand j’irai me coucher, je me réveillerai et serai certainement plus heureux, et la dépression sera partie. Mais je sais aussi que le bonheur est un sentiment qui passe et puis s’en va. Je ne peux pas garder mes sentiments dans une boite et seulement apprécier les bons. Je dois tous les affronter comme ils se présentent. Donc, si je vais mal, je ne vais pas penser à de bonnes choses. Je laisse juste mon esprit être tel qu’il est et il soignera mes pensées le moment voulu. La vie est bien plus simple avec cette philosophie, les choses ne sont plus aussi extrêmes et les déprimes sont plus courtes. En d’autres termes, les hauts et les bas sont plus balancés. Mais ouai, j’ai combattu des années contre ça, 10 ans, ou plus. Donc, pour revenir au sujet, je laisse les démons se pointer devant ma gueule, je ne les chasse plus, je les laisse me déchirer le visage et arracher ma peau, mais à la fin, ils en ont marre de me tuer, alors ils meurent, ou sont fatigués. Désormais, j’attends juste que le démon abandonne. Je ne veux pas qu’il meure car je ne veux pas avoir ce sentiment de contrôle machinal. 3 fois vainqueur des X-Games, tu te pointes et tu gagnes avec des tricks inconnus, repoussant les limites... Que peux-tu nous dire à propos de cette époque ? Ce furent les jours les moins heureux de ma vie, facilement, je n’ai jamais eu autant d’argent, et de victoires également, j’étais fou dans ma tête, et physiquement. C’était le temps où ce fameux démon créait ces hantises dans ma tête. J’étais tellement hanté que je ne pouvais pas m’entraîner à certaines heures de la journée, je devais rouler exactement 120 minutes par session avant de rentrer chez moi pour manger et repartir pour rouler encore exactement 120 minutes, et faire les tricks, enchaînements et runs complets 5 fois de suite. Je devais parfois me laver les dents 5 fois de suite pour être sûr qu’elles étaient propres, juste pour vous donner une idée d’à quel point j’étais à fond dans ce truc. Et au même moment, je me laissais aller à de mauvaises habitudes le week-end, pour me détendre, comme enchainer clope sur clope pour être relax. Je ne pouvais même pas me lever le matin sans fumer une clope, et je devais en fumer une au lit avant de dormir. Et j’ai perdu le sommeil. Je prenais parfois des pilules pour dormir, et le lendemain l’entraînement était horrible. Puis j’ai décidé de dormir naturellement, et il s’est passé 6 mois où je dormais seulement 2 heures par nuit, avec mon réveil réglé à 8h pour aller rider aux mêmes heures tous les jours. Alors, j’ai commencé à perdre de ma coordination, je ne pouvais pas attraper la selle, je la loupais à 2 cm, je perdais toute ma vitesse et j’étais vraiment perturbé parce que je m’entrainais beaucoup mais je ne progressais pas. Et bien sûr, par la suite, je me suis complètement effondré. Ma peau commença à aller vraiment mal, et quand je dis mal, ce n’est pas pour rien. Les gens qui ne sont pas atteints par ces problèmes de peau ne peuvent pas savoir combien nocif ça peut être quand ça va mal. 24 heures sur 24, 7 jours sur 7, chaque seconde, ça m’irritait. C’est 048

vraiment très dur de se concentrer quand tu as envie de te gratter. Donc oui, ce furent les pires instants de ma vie. Tout est venu trop vite et j’ai pris une belle leçon, très durement. Je jouais avec ma vie et ma santé et n’étais pas capable d’être heureux avec ce que j’avais au moment présent. Je voulais juste en avoir toujours plus ; mais au final, j’ai eu toujours plus de tristesse et de combats dans ma tête quand bien même j’avais tout ce qu’un être humain peut espérer avoir ! Mais je me suis dû des excuses pour cette époque et me suis pardonné toute cette ingratitude, car je n’étais pas assez mûr et tout allait trop vite. Finalement, j’ai gagné les X-Games 3 fois de suite et suis devenu champion du monde la même année, donc ça en valait la peine. He ! Noooon ! Je rendrais toutes ces médailles d’or en échange d’une peau saine, je donnerais même tous mes tricks et mon savoir-faire contre une bonne peau. Mais c’est impossible. Ma peau me suivra jusque dans la tombe. Je dois faire avec. Trop de tricks et trop de filles aussi... Est-ce que les filles sont comme des tricks ? Elles passent et puis s’en vont ? Hmm, je commencerai par te répondre que le vagin de ma mère n’est pas le seul rapport que j’ai eu avec le sujet, mais c’est clair, j’en ai vu passer. Aucune d’entre elle n’a vraiment pu me cerner ou approcher mon âme, ni même mon cœur. Elles pensaient pouvoir me comprendre, mais non, pas assez. Il y a eu différents backgrounds, et j’étais celui avec une forte passion pour ce qu’il fait dans la vie, et aucune d’entre elle n’avait de passion, ni même un hobbie. C’est le problème majeur. J’étais dans un processus où je soignais les coupures que m’infligeait le riding avec l’amour artificiel de quelqu’un qui me faisait oublier mes vrais sentiments. Je fuyais les démons pour de bon. Je n’étais pas prêt à les affronter. Je pensais que tout était OK et je me sentais bien, mais au final, je me sentais mal. Je refusais de me sentir mal, et c’était le problème. C’était juste un moyen facile pour oublier mes mauvais sentiments ; mais plus tard, quand les choses se sont aggravées dans ma vie, je ne pouvais plus me passionner pour quoi que ce soit. Ça me rendait malade de me préoccuper de quelqu’un auquel je ne tenais pas vraiment, et j’ai dû arrêter tout ça. Et puis, avec le célibat, j’ai fait trop de choses stupides qui m’ont fait grandir et apprendre beaucoup sur moi-même. Mais je ne comparerais pas les femmes aux tricks, car j’ai toujours mes tricks. Ils ne sont jamais partis, je ne les faisais plus, mais maintenant je les fais à nouveau. Mais ne parlons pas de certains tricks en vidéo. Maintenant, pour la première fois de ma vie, après avoir visité 40 pays, 10 ans de voyages et de rencontres à travers la planète, j’ai rencontré quelqu’un avec un background très similaire au mien, du même âge, à 700 mètres de chez moi. Elle me comprend vraiment, me traite comme aucune femme ne m’a traité auparavant (et je le pense vraiment) et nous avons le même sens de l’humour. J’avais prévu de rester seul quelques années, mais je l’ai rencontré à un évènement à Helsinki, on a commencé à sortir ensemble, je ne pouvais pas lui dire non. Trop de chose collent entre nous et je peux vraiment ressentir que c’est la toute première femme dans ma vie qui soit capable de toucher mon âme et de réellement me comprendre ; et on rigole beaucoup, on blague et on se marre. Et oui, ma sexualité est également la meilleure de toute ma vie. Juste pour le mentionner. Et elle cuisine pour moi, me prépare à manger quand je vais travailler. Elle est belle à l’extérieur et à l’intérieur. Suite à ta part dans le DVD KGB, le niveau du flat a atteint la stratosphère, si loin qu’aucun vaisseau spatial n’a pu l’atteindre... du moins jusqu’à présent. Quel est ton sentiment ? Je n’ai regardé ce DVD que 3 fois. Je ne peux vraiment pas le regarder, car je suis trop focalisé sur le fait que je puisse faire mieux ou, à l’inverse, agacé par le fait que je n’ai plus ce niveau. Je suis juste content de donner de mon sang pour ce sport ennuyeux qu’est le flatland. C’est tout. Et d’ailleurs, les seules personnes qui aient vraiment été reconnaissantes

pour ça ont été mes potes les pros ! Merci à vous les gars. Ça valait vraiment le coup. J’ai tout d’abord pensé faire plaisir à certains des autres riders, mais on dirait que ces mecs là vont mettre 10 ans à grandir un peu et comprendre le niveau qu’on atteint. Je ne veux pas passer pour un mec suffisant, je suis juste conscient de mon niveau. La suffisance et la lucidité sont deux choses différente, et je sais que je peux rentrer quelques tricks difficiles. Je ne demande pas le respect, car si tu ne comprends pas ce que ça représente de faire des choses difficiles, tu n’es pas capable de faire preuve du respect qu’il faut. C’est pourquoi j’ai été touché à la Ninja Spin chaque fois qu’un type bien me disait que j’avais fait du beau boulot dans ma part sur ce DVD ! Que penses-tu de la nouvelle scène flatland à jeans moulants et turbines ? Ça t’impressionne ? Je suis trop vieux et j’ai vu trop de choses dans ma vie pour vraiment me prendre la tête à propos des petites choses dans le petit flatland. Les gens font ce qu’ils ont à faire et s’habillent comme ils veulent, et je fais de même. La mode, ça va ça vient, et les vraies choses restent. On verra qui sera le dernier homme debout. Et je pense à quelques gars encore en Masters dans 15 ans. Alex J. est l’un d’entre eux, j’attends aussi Sommer et quelques autres. Je me souviens que nous sommes devenus bons amis lors d’un CFB en Floride, on était tous les deux mal à cause de filles, alors on a trainé ensemble et on s’est marré ! Est-ce que l’alcool et les drogues peuvent te faire oublier les femmes pour un temps ? C’est bien ou mal ? Bien sûr “bro” que je me souviens comment on s’est connu ! Ces mauvaises habitudes que tu mentionnes vont sûrement te faire oublier tes problèmes et te sentir bien pendant 5 à 10 heures, mais tu auras toujours la même merde dans ta tête en te réveillant. J’ai usé de cette méthode de nombreuses fois dans ma vie et j’ai fait la rude expérience que ce n’est pas un moyen pour échapper aux choses. Dans mon pays, je vois beaucoup de gens finir comme des épaves et agir comme si tout allait bien le lendemain. Mais au final, ce n’est pas une bonne solution. Je ne conseille l’alcool à personne. Ça détruit vraiment ton cerveau. Je bois, ce n’est pas un secret, mais quand j’étais plus jeune, j’ai atteint mes limites, donc je sais que ça reste sous contrôle maintenant que je suis plus âgé. Mais les jeunes qui ne touchent pas vraiment à l’alcool et rencontrent ce bon copain nommé “bouteille” perdent le contrôle. Bourré, j’ai fait des choses vraiment stupides, mais heureusement rien de vraiment grave n’est arrivé, donc je peux encore être là et apprécier une bière ou deux à l’occasion. Je gère ça plus facilement que quand j’étais jeune. Les gens m’ont sûrement vu bien raide après des contests ou quand ils venaient me rendre visite, mais dans la réalité de Martti, à présent, ce n’est plus le cas toutes les semaines. Une fois ou deux par mois, ça suffit. Tu es sur la voie pour devenir un maître zen un jour... et on dirait que ça t’aide beaucoup ! En quoi ta vie a changé depuis que tu as découvert cette philosophie ? Laisse moi clarifier les choses. J’ai découvert la méditation après avoir vécu trop de mauvaises choses l’hiver dernier. Il y a 6 mois, quelques choses stressantes se sont cumulées et m’ont rendu vraiment malade. J’ai dit à mes sponsors que je ne voulais plus jamais faire de compétition, OK, donc plus de salaire non plus, même si je fais des démos devant 50 000 à 70 000 personnes tous les ans et qu’ils voient tous les logos sur moi. OK, très bien, je dois trouver un boulot car même si je suis patron d’une marque de flat, je ne peux pas en vivre. Je n’ai pas fait d’études. OK, comment trouver un boulot rapidement ? Dans un shop de vélo, OK, je vais le faire. 10 heures par jour au magasin avec des vélos de base. Bien, donc plus de riding. Pour toujours ? Je me suis dit que oui, putain!



J’ai beaucoup stressé, et là, boooom, une belle infection de la peau. J’ai bouffé des antibiotiques et des pilules de cortisone durant 6 semaines. Je m’arrachais littéralement la peau. Je suis resté un mois et demi seul dans mon appartement. Je sortais juste pour aller à l’épicerie, c’est tout. Et là, autre problème, je dois pisser toutes les 30 mn, 24 heures sur 24. J’ai perdu 8 Kg en 3 semaines. Je ne pouvais même pas assimiler un verre d’eau. J’avais horriblement froid car la surface de ma peau manquait. Je passais une heure par nuit sous une douche chaude juste pour me réchauffer. Je portais 2 sweats à capuche et 2 pantalons pour me réchauffer, et j’avais encore froid. OK, les médecins étaient incapables de m’aider. J’étais perdu. C’est alors qu’un bon pote m’a conduit dans un centre de méditation Zen à Helsinki où j’ai commencé à étudier le bouddhisme zen et à faire des exercices, tous les matins après le réveil et tous les soirs avant de dormir. Juste de la respiration et me fixer sur le mur pendant 15 mn, à chaque session, tous les jours. C’était parfois difficile car je n’en avais pas l’envie, mais je me suis habitué à me tenir immobile et juste respirer. J’ai continué, continué et continué chaque jour. 6 mois plus tard, je suis bien. En fait, 2 mois après, je me remettais de mon infection de la peau. J’ai commencé à être plus équilibré et mon esprit s’est plus ouvert. J’appréciais de petites choses de la vie et je m’installais sur la voie du bonheur. J’ai senti que ça pouvait m’accompagner toute ma vie, car en 2 mois seulement j’avais pu me sentir si différent. Maintenant, 6 mois après, je suis toujours un débutant, et je vais préserver cet état d’esprit de débutant comme ce nouveau mode de vie. Je n’ai pas de but, le seul but est de faire les exercices zen tous les jours, c’est bien assez pour moi. J’ai déjà appris à respirer, et c’est bien. Pour devenir un maître zen, c’est une autre histoire. Il faut passer 25 à 35 ans à s’asseoir tous les jours pour espérer approcher le statut de maître. Donc je n’en serai pas un. C’est vraiment dur, mais si ça me permet d’être bien mentalement et physiquement, alors je suis prêt à sacrifier 30 mn tous les jours pour cela. Ce n’est pas bien compliqué. J’ai fait des choses dans ma vie que je n’avais pas envie de faire. Tu le fais, et puis voilà. C’est très simple. Martti, il existe une bonne relation entre toi et moi... Nous venons tous les deux de la zone, nous avons vécu beaucoup de choses similaires, car nous avons eu des situations familiales proches... Nous n’avons jamais eu beaucoup d’argent quand nous étions petits, nos parents faisaient de leur mieux pour nous nourrir, et grâce à eux, nous sommes vivants... Mais, pour être honnête, nous étions loin d’être riches ! Alors, tout ce que on a eu, c’est par nous même, nos propres efforts... Trop de tricks, trop de styles... Du fond du cœur... Et trop de victoires en contests... Trop de pays et des milliers, voire des millions, de personnes nous ont vus dans leur vie ou à la TV... Si ça avait été de la F1, je ne sais pas où nous vivrions... Mais dans le flat, qu’est-ce que tu peux dire à propos de la manière dont se comportent les sponsors, de l’oseille, avant et maintenant ? La seule chose que mes parents m’ont donnée, c’est le respect des gens. Ils étaient vraiment stricts à propos du comportement envers les autres et de la politesse. Cela comptait beaucoup dans ma famille. En parallèle, mon premier job a été dans une ferme avec des porcs, à nettoyer leur merde tous les week-ends. En échange, je pouvais rouler sur une petite moto, j’avais 8 ans. La première fois que j’ai vu du freestyle, j’ai voulu un vélo, mais je n’avais pas les sous, j’ai donc dû les gagner par moi-même. Donc j’ai travaillé tout l’été, 8 heures par jour, dans la boite d’encadrement de mon père, qui était pleine de bordel. Je devais nettoyer l’endroit et aider mon père sur ses encadrements. 4 mois plus tard, il m’a donné l’équivalent de 300 euros pour acheter un vieux Dyno. Ce fut de loin le jour le plus heureux de ma vie. J’ai eu ce vélo et j’ai commencé à rouler. Voilà comment ça a débuté. Dès le départ, ils m’ont appris cela, il n’y eu pas de soutien financier à l’époque et jamais il n’y en a eu. J’ai souvent manqué l’école et je voulais rouler au top, je m’y suis tenu. J’ai gagné beaucoup d’argent par rapport à là d’où je viens et, oui, je l’ai dépensé pour plein de choses et vivre ma vie. Je ne suis pas vraiment économe. Mais après avoir gagné tout cet argent grâce au flat, je suis bien plus heureux avec moins de fric. L’argent ne pouvait pas me rendre heureux. Je devenais avide sur la fin, je le dépensais pour le fun. Pourquoi pas. Je ne suis pas amer, au moins j’ai passé du bon temps.

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L’expérience est la vérité de ta vie, qui peut acheter ça avec de l’argent? Le parcours de ton âme est quelque chose qui appartient à la vraie sagesse que tout être humain peut souhaiter... Quel est ton conseil de vie ? Qu’est ce qui est vraiment important dans ce parcours incertain dans lequel nous sommes tous engagés ? Soyez honnête en ce en quoi vous croyez vraiment. Ne traversez pas la rue si vous ne le sentez pas. Vous risquez des ennuis, même si l’herbe est plus verte de l’autre côté, ce n’est pas noir ou blanc en permanence. Plus d’argent, plus de problèmes. Les hauts et les bas font partie de ta personnalité... Tu sembles être une personne très extrême, je me souviens que tu as tout déchiré au Flatground 06, avec un freestyle parfait et une victoire bien méritée, et que tu as très mal roulé sur d’autres contests, où tu ne rentrais rien... Comment expliquer cela ?

Du fait de m’asseoir et respirer, cet aspect de ma personnalité s’arrange. Désormais, les extrêmes ne le sont plus autant, ce qui est bien. Mais oui, rouler en compétition me prend vraiment la tête. Comme à Amsterdam, que tu évoques. J’ai été blessé avant ce contest car, plus tôt cette année là, je me suis cassé une côte au Flatring, à Paris, et je n’ai pas roulé pendant 2 mois. J’ai filé directement au Japon avec toi juste après. J’ai roulé presque une semaine et je me suis bêtement foulé la cheville lors d’un trick à la con, sur un megaspin trop lent. Je n’ai plus roulé pendant 2 à 3 mois. Ensuite, je suis venu à Amsterdam sans avoir roulé depuis 4-5 mois. Je n’étais pas prêt à le faire, mais j’ai décidé de tester mon vélo 15 minutes avant mon run. Là, cet étranger a pénétré dans mon âme et a commencé à faire bouger mes jambes et mes mains, et j’ai commencé à donner un freestyle d’enculé ! C’est aussi l’année où Michiel a décidé d’utiliser mon mode de battle, qui est d’ailleurs toujours l’un des seuls qui

fonctionnent. J’ai juste sorti de mon chapeau mes meilleurs tricks et j’ai été premier. Ça reste la plus belle battle de ma vie, merci Mr. Jumelin pour ça ! Il y avait de l’amour dans ce duel entre vétérans d’aujourd’hui. Mais je voulais vraiment rouler. J’adorais rouler et je pensais que ce n’était pas grave s’il y avait ces longs breaks. J’ai le savoir-faire, je l’ai construit quand j’étais petit, avec un vélo de 18 kilos avec des pegs en acier. C’est comme ça qu’on a appris à rouler. J’aime ou je déteste. Maintenant que j’ai une personne formidable dans ma vie, je ne peux maîtriser mes émotions. C’est comme pour tout ce que je fais, je le fais vraiment bien, ou je ne le fais pas. Je fais beaucoup ou rien. Aujourd’hui, on peut compter sur les doigts de la main les flatlanders qui vivent grâce à leurs sponsors, ce qui veut dire que c’est un très petit sport... Quelle est ta situation à l’heure actuelle ? Et quels sont tes projets d’avenir? J’ai vécu uniquement du riding pendant 10 ans. J’ai tout cramé. Je ne m’amusais pas, parce que je me sentais obligé de m’entraîner pour bien me placer en contest. Je me sentais comme un type que sa vie rend malade car il a fait les mêmes choses ennuyeuses trop longtemps, tel un robot. J’ai décidé que je ne voulais plus m’imposer dans les contests et je m’y rendais juste par obligation. Je m’en foutais des classements, je n’avais pas faim. Je me suis pris la tête pendant 10 ans. Au début, c’était drôle, et puis ça s’est retourné contre moi. Je détestais rouler. Mais j’adorais ça. Donc je roulais. Je répétais les mêmes putain de choses, quelles que soient les conditions, à toute heure de la journée. En même temps, j’ai essayé de développer de nouveaux styles et tricks, pace que j’avais la pression, de vous tous qui lisez cette interview et la mienne. Je devais augmenter le niveau. Ça me rendait malade, au point que je ne voulais même plus me réveiller quand j’allais au lit. Mais je suis un bâtard acharné quand il s’agit de riding. Combien auraient sacrifié leur vie pour le flatland ? Je me suis dit que si je continuais ainsi, je m’effondrerais pour de bon, pour ne plus jamais me réveiller. Mourir l’arme au poing comme on dit. Donc ce n’était plus possible. Je devais mettre un terme à tout cela. Ce que j’ai fait. Mes sponsors ont arrête de me payer pour cette raison. Maintenant, ils me sponsorisent toujours, et je les en remercie, vraiment. Mais ce n’est plus cette vie glamour de pro. La dernière fois qu’on m’a donné du matos, c’était il y a un an, la dernière fois que je suis venu à Paris. Cool d’être un pro. Mes sponsors ne verront jamais le côté artistique du flatland et ne se rendent pas compte de la vraie valeur de mon riding. Les trucs que je fais dans des DVDs, on ne les verra dans aucun contest ces 20 prochaines années. Mais, bien sûr, le business c’est le business, et Jésus c’est Jésus. C’est bien de voir des gars comme Alexis, qui a beaucoup de talent et d’expérience de riding, croire tellement en ce qu’il fait qu’il tente des trucs vraiment durs en contest. Un véritable acharné. Mais je comprends tout à fait le point de vue de mes sponsors et des medias dans le BMX. Tu as le niveau de tes derniers classements. Mais ce qui est drôle, c’est que tout le monde croit que j’ai arrêté, alors que je peux encore bien me classer, si j’en ai vraiment l’envie. J’ai donc commencé à bosser pour ce magasin de vélos, et ça m’a permis d’envisager des perspectives. Je me suis vu de l’extérieur et j’ai pris conscience de quelques aspects très cons de ma personne. Mais ouai, 10 ans d’une vie de pro, et puis d’un coup je me suis retrouvé à bosser à plein temps dans un shop de vélos, pour un petit salaire. Un sacré retour de bâton. Donc je viens de commencer un nouveau job dans cette boite de chapeaux. Je gère les ventes pour Costo, et ça me plait, j’ai l’expérience de Kuoppa Gomez Bikes. Toi et moi on a appris tellement de choses en faisant des erreurs, et ça me sert à présent dans ce nouveau job, qui est vraiment cool. On verra bien où cela va me mener. Évidemment, je ne vais plus laisser ma vie partir en vrille, je ne suis pas loin de trouver le vrai équilibre ; pas l’équilibre au niveau physique, ça vient pas gratuitement. Comme le dit l’album de Snoop Dogg : “Paid tha cost to be da boss”. HA HA HA HA ! Souhaitez moi bonne chance. Un dernier mot ? Je vais bien, merci. Merci à la vie et à Alain pour m’avoir permis de m’exprimer tel que je suis. Continuez à m’aimer et me détester.



MARTTI NAKED ! You have some devils who are talking to you time to time, my question is, did you kill them or have you learned to deal and live with them ? The thing is that I realized that there is no way to control my own mind as I am able to control my bike. The day I realized it made things a lot smoother in that manner. When I talk about the demons in my head that are trying to take over and think bad or dark are things that I would not commit. For example if I have a black thought of kicking someone to the rails of the underground train is just a thought, it has nothing to do with reality because I would never ever do such thing. So I started not to care about my thoughts too much. And less I care less stress they provides for me. Now it seems like I am totally cool with my good and bad thoughts because they come and go. Same with the feelings, when I am depressed I am fully aware that most likely there is no cause for the down feeling I have in my head at that present moment. I am aware that when I go sleep I wake up and I might be happier and the depression is gone but also I am aware that happiness is another feeling that come and goes. I cannot keep the feelings in a box and just enjoy the good ones. I got to face them all the way they come at me. So if I feel bad I am not going to think good things. I just let my head be how it is and it will cure the thoughts when the time is ready. Life is a lot more simple with this philosophy, things aren’t that extreme anymore and the depressions are way shorter. In other words, the highs and lows are bit more balanced. But yeah, I struggled for years with that subject, 10 years or something more. So to stay in the subject, I let the demons come straight at my face, I don’t smack them back, I let them rip my face off and tear my skin off but at the end the demon gets tired of trying to kill me and he dies or actually gets tired, now I am just waiting the demon getting retired. I don’t want it to die because I don’t even want to have this engineering accurate feeling control. 3 times x games winner, coming and winning with tricks that none ever did before, breaking new limits... what can you say about those times ? The unhappies times of my life, easily, most money I had, most victories I had, the sickest in my head and phsyically I was. That was the time when the famous demon created the obsessions in my head. I got too obsessed to train at certain times of the day, I had to ride excactly 120 minutes per session before I could go home and eat and ride another accurate 120 minutes and pull the tricks, links and complete runs 5 times in a row. I had to brush my teeth sometimes 5 times in a row to make sure they were clean, just to give you an idea how deep I were in that game. And at the same time, I was doing too many bad habits in the weekends to relax, chain smoking cigarets to relax. I would not even get up from the bed without a cigaret and I had to smoke the last one in the bed before to go to bed. Then I lost the sleep. I ate sleeping pills for sometime to sleep and then the next day practice was horrible. After that I decided to sleep natural way and I went about 6 months with 2 hour sleep in a night and my alarm clock was set to 8 o’clock to go riding same time every day. Then I started to loose my coordination on riding, I couldn’t reach the seat from where it was supposed to be, I missed it like 2 cm, I lost a lot of my speed and I got very confused what to do because I was traininig hard but I just couldn’t progress. And of course after few months doing that I collapsed completely. My skin started to go bad and when I say it was bad I mean it. People who don’t have this skin sickness have no idea how harmful it can be when it is doing bad. And it is 24/7 every second I feel itchy. It is pretty damn hard to focus sometimes when I feel like scratching. So yes, worst time of my life. It all came too fast and I had to learn a big lesson hard way. I was playing with my life and my health and wasn’t able to be happy of what I had at that present moment. I just wanted to have more and more but at the end, I got more-more of unhappiness and struggle for my head even I had everything what a human could ever wish for! But I had to apologize myself for those times and I have forgiven all that ungreatfulness as I was not mature enough to handle such fast way. But at least I won the x games 3 times in a row and became a worldchampion same year so it was worth it. HEH. Naah, I

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would give all those gold medals back if someone trades a healthy skin for me, I would even give all my tricks and skills away for a good skin but that is not possible, my skin will follow me to my grave one day. I just got to deal with it. You have too many tricks, and you had too many girls before too... what can you say about that ? Are girls like tricks ? They come and they go ? Hmm, let’s start this answer with the fact that my mother’s vagina is not the only touch I have on the subject but yeah, sure they have come and go. None of them could really figure me out or get anywhere close to my soul or even to my heart. They thought that they could understand me but no, not even close. So different backgrounds and always, I am the one with strong passion on what I do in my own life and none of them ever had a passion or even a hobby they liked to do. That’s the first problem right there and that’s it. I was in a circle of repairing the cuts

girl life here. I will talk more about this subject later on but now for the first time of my life, after about 40 countries, 10 years of traveling and meeting people all over the world I have met someone with a very similar background at the same age from 700 meters from my home. She truly understands me, treats me like no women ever before (and I really mean it) and we have similar sense of humor. I was planning to be alone for couple of years but then I met her at the same show I was doing in Helsinki and we started to hang out I could not say no to her. Too many things are matching and I can really feel that there is the 1st woman ever in my life who is able to touch my soul and really understands me and we laugh a lot, we just joke around and laugh. And yes, the sex is also the greates ever in my life hah. Just to mention. And she cooks for me and makes me lunch when I go to work and is beautiful outside and inside. After your part in the KGB DVD the flatland level went far away in the space, so far that there is no space ship able to get there... at least from now... How do you feel about that ? I watched the dvd only 3 times so far. I cannot really watch it because either I get too picky that I could do it better or I get dissapointed that I am not in the same level at the moment. I am just happy to donate some blood for this boring sport of flatland. That’s all. And by the way, only people really gave props for me from it were the fellow pros out there! Thanks to you guys. Really made it worth doing. First I thought that I want to make some of the hobby riders happy but seems like it will take about 10 years from those guys to grow up a little to understand the level we put out there. Don’t want to sound cocky, I am just aware of my level. Cockyness and awarness are two different things, and I know I can bust out some difficult tricks. Not asking for respect because if you don’t understand what it takes to do difficult stuff you are not able to give the right respect, that’s why I was touched every time at the Ninja Spin this year when the right guys told me that I did great job with my part on the dvd! What do you think about the new school flatland nowadays linked to tied pants and turbines ? Are you really impressed about that ? I am too old and seen too many things in my life that I am not really bothered about little things in little flatland. People do their thing and dress up how they want and so do I. Fashions come and go and real things don’t come and go - they stay. Let’s see who is the last man standing. And I am expecting few of the guys still entering the Masters in 15 more years (hopefully not in the masterclass, heh). Alex J. is one of them, Sommer and few others I am also expecting.

that riding brought to me with artificial love with someone to forget the real feelings I had for my life. I was escaping the demons right there. I wasn’t ready to face them. I thought everything is ok and I feel great but at the end, I felt bad. I refused to feel bad and that was the problem. And it was just an easy way to escape the bad feelings but after sometime when things went more wrong in my feeling life I was not able to have any passion to anything. I was sick of giving attention to someone I didn’t really care and I had to put a stop to it. Then the single times I did too many stupid things which made me grow a lot and learn a lot from my self and so on. But I would not compare them with tricks because I still have all my tricks. They never went away, I just didn’t do them but now I am doing them again and I can still do them but let’s not talk about certain video tricks here. HEH. So just to update what is going on in a

I remember when we became good friends in a CFB in Florida, we were both broke hearth because of the girls, then we got wasted together and laugh ! heh ! can alcohol and drugs make you forget the women for a certain time? Is it good or bad ? Sure bro I remember how we got to know each other! Those bad habits you mentioned sure makes you forget the problems in your life and gives you a good feeling for about 5 – 10 hours, then you still have the same shit things in your head after you wake up. I used this method many times in my life and learn’t it also the hard way that it is not the way to escape anything. In my country I see it a lot that people gets shitfaced and then next day they act no problem. But at the end, it is not the right way to do it. I don’t suggest alcohol to anyone. It really kills your brain. I drink, that is not a secret, but when I have been younger I have touched my limits with that subject also so I know it stays under control now that I am older. But people who didn’t really touch the bottle at the young age and finds the good friend named bottle might have some issues to stop it when they have too much fun and then they are not able to control what they do. I have done stupid things while drunk but luckily nothing really really bad happened so I can still be here and enjoy a drink or two sometimes. Now I am taking it a lot easier than when I was younger. People might see me very drunk after the contest or when they visit me here but in a reality of Martti nowdays, it is not every week thing anymore. Once or twice a month is enough.



You are on the way to become a ZEN master one day... and it seemed to help you out a lot ! How is the difference in your life before and after you discovered this philosophy ? Let me clear up something here. I started meditation after I really had too many things going wrong last winter. 6 months ago a few stressfull things got together and made me very sick. I told my sponsors that I don’t want to compete again, ok, no more salary even I do shows every year for about 50 000 – 70 000 people and they see me and the logos from touchable distance. Ok, fine, I got to find a job because even as a flatland company owner I cannot make a living out of it. I never studied. Ok, what to do I have to find a job fast, bike shop, ok, I do it. 10 hour days at the bike shop with regular bikes. Fine, then no riding, ok is this going to be forever? Yes, I thought, ok damn. I stressed a lot and so on then boooom, skin infection big time. I ate antibiotics and cortison pills for 6 weeks. I was literally tearing the skin off. 1.5 months basically I stayed in my apartement alone. I went to grocery store but that’s about it. Then another problem came, I had to take a piss every 30 minutes 24 hours a day. I lost about 8 kg in 3 weeks. Not even a cup of water would stay in. I was horribly cold because the top layer of my skin was missing. I spendt an hour every night in a hot shower just to stay warm. I had 2 hooded sweatshirts and 2 pants on me to stay warm and still cold. Ok the doctors could not help me with this one. And I was lost. Then a good friend of mine took me to a Zen mediation center in Helsinki and I started studying zen buddhism and started to do the excercice of it every morning after I wake up and every night before to go sleep. Just breathing and staring in the wall for 15 minutes per session every day. It was difficult sometimes when I didn’t feel like doing it but then I got used to it and didn’t mind sitting still for that time and just breath. I continued and continued and continued every day. Now 6 months later I am doing just fine. And in fact after 2 months already I was recovered from the skin infections. I started being a lot more balanced and my mind started being a lot more open. I was enjoying little things in life and manifested myself on the way to happiness in my life. It really made me feel like this is going to be a lifetime thing for me if already in 2 months I can feel so much different. Now after 6 months of doing it I am still a beginner and I will keep my beginner mind as a mindset with this new lifestyle. I have no goals and I won’t take any goals with it –only goal is to do the zen exercice every day, that’s enough for me. I just learn to breath and it is fine. To be a zen master, it is a whole another deal. It takes around 25 – 35 years of sitting every sinlge day to even get anywhere close to be a master in it. So no, I won’t be one. HAH. But it is really a hard way but if it really takes it to be healthy mentally and physically I am willing to sacrifice 30 minutes every day for it. Not a big deal. I’ve done many things before in my life when I didn’t really feel like doing it. You just do it and that’s it. Very simple. Martti, there is a good connexion between you and me... We both are from the hood, we lived many similar things cause we both had very similar family situations... We never have had lot of money when we were young, our parents did their best to gave us food... tks to them we are alive but, honestly, we never have been close to be rich ! Then, all that we got was made by our own effort... Too many tricks, too many styles straigth from our hearths... then too many victories in contests... too many countries and thousands or even millions of people saw us in life and on TV.... if it was Formula 1 we will be living in who knows where... but for Flatland, what can you say about the sponsors treatment and the cash/money situation before and nowadays ? Only things my parents gave me was the respect aspect on people. They were really strict on how I should behave from handshaking to eyecontact to thank yous and hellos. Those were the things that counted in our family. Besides that my first job was working in a pork farm cleaning the shit of the pigs every weekend and the payment was that I could ride a little moto, I was 8 yrs old back then. When I first saw BMX/freestyle I wanted to get a bike but no money, I had to earn the money myself. So I worked for the complete summer 8 hour days at my fathers picture framing place which was a basement full of junk. I had to clean the whole place and help him with picture frames. After 4 months he then gave me 300 EUROs (todays money) to buy an used Dyno slammer and that must have been the happiest day of my life so far. I got the bike and started to ride. That’s the start. So they taught me to earn everything 054

in life from the very beginning. Money support was not possible then and ever after. I skipped the school pretty much and I wanted to ride in the highest possible level and I took the challenge. I made a lot of money in my scale from where I am from and yes, spendt it all on different things and living my life. I am not a good saver. But now years later that money I made from flatland I say that I am way happier with little bit money than when I had more. Money couldn’t made me happy. I just became greedy about it and at the end, I spendt it all on funny things. Why not. I am not a bitter about it at least I had some funny moments. All your experience is part of the real truth of your life, who can buy that with money ? I mean, all the way your soul have walked, is something that belongs to the real wisdom that any human can wish for. What is your advice in life to a single simple person ? What’s real important in this uncertain way we all walk ? Just be honest on what you really belive in. Don’t cross the street if you

don’t feel like it. You might have some trouble even the grass is greener on the other side of the wall, it is not that black and white most of the times. More money more problems. Up and Down is part of your personality... you seem to be a very extreme person, I remember you bust it out in Flatground 06 with perfect freestyle and a worth victory and ride so bad in other comps where you didnt pull anything... Why is it like that ? Because of sitting and breathing that part of my personality is getting better-healing. Right now the extremes are not that strong which is nice. But yeah, riding at the comps are really up in my head. Like that Amsterdam you are talking about. I was injuried before that comp for a while because earlier that year I broke my rib at the Flatring in Paris and didn’t ride for 2 months, then directly I went to the tour in Japan with you then I rode there about a week and I twisted my ankle in a stupid easy trick, yes, I crashed from a mild speed megaspin and didn’t

ride about another 2–3 months. Then I went to Amsterdam without any riding for basically 4–5 months. I wasn’t going to enter but I decided to try my bike 15 minutes before my run. Then the alien entered my soul and started to move my legs and hands and I started to freestyle like a motherfucker. HEH. That was also the year where Michiel decided to use my battle format, which by the way is still one of the only working battle formats. I just threw the tricks out of my hat (unfortunately not from Costo hat, have to advertise my sponsors whenever I can hahaha) and got 1st place. That is still the best battle of my life, thanks mr. Jumelin for it! There was love in that battle from the veterans of today. But I really wanted to ride. I loved to ride and I felt like it doesn’t matter if I take these hardcore breaks sometimes from riding. I have skills. I built my skills when I was younger with 18 kilogram bike with Indy steel pegs. That’s how we learn’t to ride. I either love or I hate. That’s now that I have a great person in my life I cannot stop my feelings. Same with whatever I do, I do it really good or I just don’t do it. I make many or nothing. Me like you like. Nowadays, we can count with our fingers the flatlanders who can live thanks to the sponsors, it means this sport is really small... Whats your situation in your life rigth now and what are your expectatives for the future ? I did my living off for 10 years strictly from riding. I burnt out. I didn’t have fun becasue I felt oblicated to go excercice to place well at the comps. I felt like a guy who is sick of his life because he has been doing the same boring thing for too many years as systematically how robots would live their every day life. I decided that I don’t want to place good at the comps so I just went there because of my oblications. I didn’t care for the placings, I wasn’t hungry. I ate my own head for 10 years. First it was funny funny and then it turned against myself. I hated riding. I loved it at the same time. I rode. I repeated the fuck out of myself in every weather condition at any time of day. And at the same time I tried creating new styles and tricks because I had this pressure from all of you readers of this interview and myself. I had to keep up the level. I was so sick of keeping up this level that I didn’t want to wake up when I went to sleep. But I am a dedicated bastard when we talk about riding. How many would have died for flatland? I started feeling like that if I continue the same way I would just collapse and not wake up anymore. Dying with the boots on as they say. So no more. I had to put a stop to it. I did. My sponsors dropped the salary for that reason. Right now I am still sponsored by them, thanks to it, really. But it is not so glamourous pro lifestyle as I got new products last time about one year ago when I visited Paris last time. Hah. Nice to be top pro. My sponsors will never see the artistic sides of flatland and cannot see the value in my real level of riding. The stuff I have done in dvds more or less won’t be done in any contest for next 20 years. But of course business is business and jesus is jesus. It is good to see guys like Alexis who has lot of skills and experience in riding beliving so much into his own thing that he actually tries hard stuff at the comps. True dedicator. But I truly understand the points of my sponsors and the media around BMX. You are scaled as good as your last placings. But funniest thing is that everyone thought that I am retired and I can still place good, if I really want to. As for that I started working at the bike shop and actually working there gave me a lot of perspectivity on my self. I saw myself as from outside and realized couple of asshole sides of myself. But yeah, 10 years pro life and then all of the sudden working full time at a bike shop earning small salary. It was a big drop back on my feet. So now I have started another job at the hat company. I am taking care of sales at Costo and that is actually something I like and I have lot of an experience because of Kuoppa Gomez Bikes. Me and you learn’t too many things by mistakes and now I can use those studies at my new job which is really cool. So let’s see where it leads me to. Obviously I won’t let it burn myself out anymore, I am getting closer to find the real balance and I am not talking about the physical balance but it is not coming for free. As snoop doggs album says, paid da cost to be tha boss. HAHAHAH. Good luck figuring me out. Last words / thank yous? I am fine, thanks. Thanks to life and Alain for letting me to express myself the way I am. Keep loving and hating me.



EVENT

PAR JULIEN MUGUET

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Pour une énieme édition, les Go du BRST ont dû pactiser avec les dieux de la météo car à part des gouttes au milieu du contest de dirt c’est un grand soleil qui a illuminé ce contest troyen. Et question illumination, les riders présents cette année ont fait fort eux aussi avec de nouvelles lignes etc... En tant que vainqueur de l’édition 2008 et 3i1 organisateur, Pascal Bacuet était évidemment très très attendu au tournant et ça serait un euphémisme que de dire qu’il a mouillé le maillot devant son public. Après tout, comme l’a dit Geon notre speaker déchainé, s’il a construit le Wall de la Muerte c’est bien qu’il avait une idée en tête. Et il n’a pas fallu attendre très longtemps pour qu’il nous la montre à coups de 360 table sur la grosse fun box et tailwhip au ralenti sur cette même box. Après quoi il s’élance vers le gros wall à fond les andouillettes pour une tentative d’axle grind qui malheureusement pour lui se terminera moins bien qu’elle n’a commencé avec une grosse chute à l’arrivée et un pied droit dans le plâtre en guise de récompense. Merci au casque intégrale et aux protections, que Pascal porte

tout le temps, car sans tout cela le Wall de la Muerte aurait bien pu mériter son nom. Très bon rétablissement à toi au passage. C’est ce genre d’événement qui refroidit un peu les riders qui suivent et pourtant cela n’a pas empêché Maxime Bonfil de tenter à plusieurs reprises un nosepick whip en haut de l’énorme quarter qu’il finira bien par rentrer (Géon fera d’ailleurs remarquer que nombreux sont ceux qui auraient déjà du mal à arriver en haut de cette courbe), du backflip et du 360 turndown sur la box et un bon flow en général. Alexandre Bourguigui nous a montré qu’il maîtrise les différentes combinaisons de whip partout, les 360 nosedive sur le spine, un très joli bus to fufanu sur la rambarde du quarter près des bosses de dirt et même quand il le veut bien un joli combo à base de whip 360 tail tap sortie bus. Dommage qu’il ait été rentré juste après la fin du contest, en tout publique a été ravi; preuve que l’acharnement paie. Seul étranger à s’être inscrit au bol, Stefan Lantschner faisait preuve d’une belle fluidité pour quelqu’un qui découvrait le bol avec des lignes assez

originales, une grosse hauteur sur le hip et wall ride pocket suivi d’un 360 fakie bien nerveux. Son camarade de chez Fly Bikes, Kevin Kalkoff lui aussi survolait le bol en placant ici un gros 360 condor sur la funbox, un Ruben-wall sortie 180 bien couillu sur le mur en béton et alleyoop sortie 360 fakie en dédicaçant le sol avec le sang de ses coudes, il s’en est vraiment fallu de très peu pour qu’il ne rentre le bougre. Mangoose passe la chaîne à gauche pour ses whip du coup il nous a rentré des cancan to whip, un wallride sortie whip et un un gros 360 whip sur la funbox. Comme quoi ... Greg Masson, lui, nous a gratifié du plus gros 180 du weekend (d’aucun diront l’un des plus gros tricks tout court) en volant par dessus la funbox à une hauteur de folie, rollback nickel pour couronner le tout ! Si Shelter et Pierrick avaient du mal a trouver leur marques dans ce grand bol, les troyens eux étaient dans leur jardin. Flair, whip, grosses hauteurs sur le funbox et sur le hip en routine. Maxime Charveron n’était pas venu à Troyes pour acheter des andouillettes : gros tricks après gros tricks le tout avec le sourire SVP. On parle de gros flair en transfers, bus to wallride de la muerte, wall to transfer, oppo 36 lookback, truck driver etc... Maxime est sans contest l’un des meilleurs riders européens du moment. Si on s’est régalé en street, le dirt était moins surprenant. Ce n’est ni la beauté des bosses, ni les riders en liste qui y sont pour quelque chose. Sans doute une chute impressionnante au début, sortie sur la civière (sans gravité au final) et la pluie qui s’invitait doucement. Juste le temps pour Willow et Maxime Charveron d’enchaîner des gros tricks avec des bonnes hauteurs sur chaque bosse. Maxime paiera un bus to whip presque rentré sur la dernière. En bilan une édition plutôt bien réussie et parfaitement orchestrée. Bravo à Géon pour avoir mis le feu au micro. Mark Dubois chapeau pour t’être autant lâché. Dommage que les pros anglais et américains n’aient pas roulé alors que le public, venu parfois de loin, les attendaient ! Merci à Thomas Revest (Mosaic represent) pour l’accueil et à l’année prochaine c’est promis.

RIDE@TROYET The guys from the BRST (the club that organize the contest) may havepactised with the lords of weather because for this particularedition, unlike previous years,they was a bright sun warming up the course for the whole event.Talking about light and sparkle, i can certify that the riders haveshined from their talent. As the winnerof last year, co-organizer and wood constructor, PascalBacuetwas a long way awaited by the turn!This guys is the man of a mission and hewill certainly not disapointthe crowd. After all, he definitively can’t have buit this “wall de lamuerte” without having a littleidea in his mind. After a couple of 360 table on the funbox he get themax speed to atempt a grind on the top of the wall. Landing wentwrong : this wall could haveearned is nick name for real if Pascal wasn’t wearing his fullfacehelmet and the complete set of pads. Even so he unfortunatly broke hisankle.This kind of crash usually blow a cold on the other riders ... but notfor my man Max Bonfils, who after a couple of try manage to land anose-pick-whipon the monstruous quarter-pipe. sick if you realizethat lot of guy would have trouble just reaching the top of it. AlexBourgignon is owning the whip in any way and anywhereon the park aswellas a set of moves such as somes 3-6 nosedive on the spine, some bus tofufanu on the handrail of the quarter-pipe, and for the icing on thecake a 360 whip tail tap to bus exit. this was after is time, just forthe audience. The only foreigner was Stefan Lantschner with his usual clean, flowand original riding considering that he was discovering the park. Histeam mate Kevin Kalkoffflew all over the park with some 360condor, afat ruben-wall-180 on the concrete wall, a Alleyoop -360 fakie withblood signature on the floor. this last one was really close.Mangoos as switched to left side chaindrive to improve his wip skills,so tha can-can to whip are not anymore a problem for him, just likethe wall to whip, and the 360-whipon the fun box. Greg Masson win the biggest 180 over the box of thewhole event, (some will say that this was the simply the biggest trickof the W-E) and that is with a perfect landing and roll back.If Shelter and Pierrick seems to have trouble finding theire line inthe park, the locals where at home. Flair, whip and high air where all over the place.Maxime Charveron was not here to joke, big tricks with a big smile. Flair transfert, bus to wall de la muerte, wall to transfert, opposite360 lookback, he is actually one of thebest rider in europe... If the street contest was cool, the fact that the rain started overright after a tremendous crash, almost kille d the dirt contest.everyone was really dispointed that the US rider didnt want to ridethe contest, other than that it was a real success...



PHOTOS

Marvin, Photo Michael Kleber

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My Mom always told me April showers bring May flowers. In this case, June should have been included in that saying also. After a long day of rain Tom Morris decides to carve it up in a full pipe. photo Devon Denham

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Bill, who had a cigarette in his mouth at all times, managed to pull a picture perfect tuck no-hander at Dinosaur Valley Trails in Butler, Pennsylvania. photo Devon Denham.

A rider never experiences true street riding until they ride New York City. Here Keenen Gutter pulls a hefty rail hop at the Brooklyn Banks. photo Devon Denham.


PHOTOS JULIEN MUGUET

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REPORT

PAR JESSE PUENTE

TRINITÉ-ET-TOBAGO LANCE LE PREMIER PARK DE FLAT DE L’HISTOIRE Je connais Trevlon Hall depuis le contest CFB de Matt Hoffman de L.A en 2003. Il est l’un des plus forts riders au monde, avec un esprit de professeur et une personnalité super humble. Je me suis rendu dans son pays natal, Trinité-et-Tobago, à trois reprises, et chaque fois que je m’y rends, il monte la barre encore plus haut et met toujours en place des choses positives pour les jeunes. Il est très concerné par les autres et le futur de notre sport. Récemment, il a sollicité son gouvernement pour créer le premier park de flat au monde... transportant les infrastructures du flatland dans une autre dimension. J’ai récemment eu le privilège de m’entretenir avec cet esprit supérieur. Donc, sans plus tarder, pénétrons dans l’esprit du Professeur. Quoi de neuf à propos du Trevlon Hall BMX Freestyle Flatground ? Il va y avoir une cérémonie officielle de lancement le 25 juillet 2009. Des représentants du gouvernement seront là, tout comme les médias et beaucoup de jeunes. Ils assisteront à une démo de flat de dingue. Je vais installer un écran qui permettra de faire comprendre le caractère international du flat et de mieux appréhender ce sport. Ce ne sera pas un lancement que pour le fun, mais aussi éducatif et inspirant. Les gens doivent savoir combien notre sport est international et libéral, donc je profite de cette opportunité très spéciale pour présenter de manière positive la beauté et la créativité du flatland. Je travaille pour cette journée depuis des années et je sais que cela va ouvrir de grandes portes au futur de notre sport et son développement. Je sais que le park sera installé sur un ancien court de tennis sur lequel tu t’es entrainé de nombreuses années. Quelles ont été les modifications réalisées par le gouvernement pour que ce court de tennis devienne un park de flat ? Tout d’abord, il a légalement été dédié au flat, et sa surface a été refaite pour cela. Cette surface était ma pire ennemie auparavant, comme pour mes pneus. La clôture a également été refaite et affiche désormais “Trevlon Hall BMX Freestyle Flatground” sur 30 mètres de long sur sa partie ouest et 18 mètres de long sur son côté sud. Les deux panneaux font 2 mètres de hauteur. Le park est très proche d’un lycée et d’un important centre commercial. C’est un peu comme un grand panneau au milieu de la communauté et on peut facilement le voir de loin. L’adresse du site www.xsitesport.com est inscrite sur la gauche et ma devise sur la droite : “Là où le ciel n’est pas la limite, mais où l’esprit l’est !”. Il y a aussi des bancs pour s’asseoir et se reposer quand tu es fatigué, ou pour quand des filles viendront nous donner l’inspiration. Ce n’est pas couvert, mais nous sommes déjà très reconnaissants pour tout ça, de plus grandes et plus belles installations vont bientôt voir le jour. Trinité-et-Tobago est situé dans une zone tropicale, il fait principalement beau toute l’année. On ne se soucie pas de la neige, mais il peut y avoir parfois beaucoup de vent. Mais il nous gênera moins qu’avant, car il y a des protections sur la clôture afin de décourager monsieur le vent s’il décide de se montrer monstrueux. Je suis allé dans de nombreux pays, dans le premier monde, le second monde et le tiers monde, dont certains ont des spots naturels parfaits, parfaitement plats et tranquilles. D’autres, par contre, ont un sol inégal, sont rudes et peu engageants pour le flat. De tous les pays dans lesquels je me suis rendu, tu es certainement l’un des types qui a dû se battre contre les pires conditions tout en restant capable de te concentrer et de t’inscrire dans une différence historique. Qu’est-ce qui t’a permis de tenir et de rester concentré sur ce projet ? Pour être honnête, l’Amour pour le pouvoir infini et ma passion sans fin pour le progrès et l’aide de mon prochain. J’aime rester concentré, c’est comme travailler une figure, si tu te relâches, c’est foutu. J’ai fait face à tellement de situations négatives et débilitantes durant toutes ces années, mais je suis persuadé que le seul élément qui puisse me stopper, c’est moi-même. Nous sommes responsables de nos actions. Je suis obsédé par la discipline et la concentration, et on me dit parfois que je devrais trouver un équilibre dans ma vie. Mais j’adore me focaliser sur des choses, et je ne considère pas cela comme du travail, parce que j’adore ça. Ma façon d’établir un équilibre est de faire les choses que j’aime le plus, c’est cela, l’équilibre de Trevlon Hall.

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J’ai remarqué que tu avais sollicité de nombreux rendez-vous avec le gouvernement et que ton Ministre des Sports était d’un grand soutien... Qu’estce qui va se passer après le lancement du park à un niveau plus large de développement ? Notre Ministre des Sports, l’Honorable Gary Hunt, est une personne à l’esprit très ouvert et souhaite véritablement un développement conséquent du BMX freestyle. En fait, il travaille sur le développement de parks dans tout Trinitéet-Tobago. Le flat et d’autres types de sports extrêmes vont bénéficier de ces projets et de cet engagement véritable. Je suis plus qu’heureux d’avoir un ministre qui comprenne la jeunesse et l’importance de ce genre d’infrastructures. Il est déjà historiquement associé au paysage du sport à Trinité-et-Tobago et ses actions vont agir de manière positive sur le cours de l’histoire du sport. Concernant la suite des évènements, je vais organiser une tournée nationale des écoles en compagnie de flatlanders et de riders en rampe. Je vais organiser un contest de flat par la suite. J’aime agir par étapes, de manière à ce que tout le monde soit bénéficiaire, et pour construire notre industrie. Dans le futur, les kids seront inspirés par nos tournées des écoles, démos, contests et autres évènements, ils vont avoir une autre option que les parkings, les terrains de basket ou courts de tennis, qui ne sont pas adaptés à notre sport. Ceux qui souhaiteront s’entraîner seuls dans des spots isolés pourront toujours le faire, mais ils pourront compter sur des endroits légitimes et accessibles. Je vais continuer à travailler de manière positive avec le gouvernement et les corporations pour le développement futur de notre sport. L’équation est très simple : plus il existera de spots officiels et plus de riders vont apparaître, ce qui augmentera la demande en matériel... Ce qui va inévitablement développer plus de business. Plus de business veut dire plus d’argent qui revient à l’industrie. Des équipements légitimes vont attirer les sponsors au-delà de l’industrie du BMX. Je devrais plutôt dire que des équipements légitimes vont attirer les investisseurs au-delà de l’industrie du BMX. Des programmes concrets, des développements constructifs et de plus en plus de monde vont attirer plus de médias, ce qui va offrir plus d’exposition, d’opportunités et de business dans le cycle qui se met en place. La jeunesse va bénéficier de plus d’infrastructures pour un développement et un progrès personnel. Une bonne organisation est très importante, et ce qui est encore plus important c’est de tenir ses engagements, en étant sûr qu’ils sont bénéfiques pour un maximum de gens. Le plus de gens en bénéficient, le plus les choses seront attrayantes. L’orateur et auteur de renom Zig Ziglar parle ainsi : “On peux obtenir ce que l’on veut dans la vie si l’on aide suffisamment d’autres gens à obtenir ce qu’ils veulent”. En d’autres termes, soyez égoïste et la vie se montrera égoïste envers vous. Belle philosophie... Tu montres un bel exemple au monde et ton gouvernement peut être fier de toi. Les kids et ton pays vont bénéficier des avantages liés à tes efforts et tu ouvres également de belles portes au tourisme sportif. Quel message souhaites-tu faire entendre aux autres personnes dans le monde qui souhaiteraient suivre ta voie ? Ajoutez moi sur Facebook. (rires) Mon message est facile à entendre comme à ne pas entendre. De l’amour vrai, des plans concrets, une foi inébranlable, un comportement altruiste, du sacrifice et une concentration extrême, pour ne pas dire plus. Je regarde les gens qui ne réussissent pas, je vois les livres qu’ils lisent, je vois les endroits qu’ils fréquentent, je vois leurs amis, j’écoute leurs pensées, et je ne LE FAIS PAS. Le changement n’intervient pas si la personne n’a pas la volonté de planifier des projets et adhérer au plan. Mon livre favori est un calendrier sur lequel j’inscris tout ce que je veux accomplir et je me tiens au plan sans me préoccuper des imprévus. La vie est une expérience faite d’apprentissages, ne laissez personne vous limiter et souvenez-vous que toute chose réussie fut un échec par le passé... Les grandes choses furent de petites choses. Souvenez vous que vous pouvez être votre meilleur ami comme votre pire ennemi. Ne prenez pas l’habitude de vous mépriser. Soyez positif envers vous-même et agissez sans cesse sur vos projets. Soyez organisés, apprenez en plus sur votre gouvernement et sur les façons de travailler avec lui pour le bien de notre sport. N’attendez pas que les choses arrivent, soyez actifs et faites que les choses se passent. Travaillez avec des

gens qui vous respectent, vous encouragent et font réellement attention à vous. Faites des recherches et lisez le plus possible, fréquentez des gens qui sont plus en avance que vous. Je sais que beaucoup de gens n’aiment pas lire, mais c’est vital pour se développer. Ne perdez pas votre temps. Consacrez le à vos projets. Je me suis fait moi-même et j’ai fait beaucoup de choses tout seul avant de pouvoir attirer des sponsors. Pour motiver un soutien vous devez devenir une victime de la discipline, un citoyen de la persévérance et un maître de l’organisation, pour ne pas dire plus. Tout commence par de la vision et un fort esprit d’engagement. De nombreux riders de par le monde vont venir à Trinité-et-Tobago du fait de ton énorme travail. Je suis sûr que tu vas pousser les choses encore plus loin, et je suis impatient de revenir et rouler hardcore avec toi de nouveau ! Un dernier mot ? Bien sûr... Tout d’abord, je tiens à te remercier Jesse pour avoir cru en moi toutes ces années et ton soutien sans limite. Merci pour tous ces grands moments à L.A et toute la vie, l’amour, l’originalité et la créativité que tu as dédiés à notre sport. Je tiens également à remercier KHE Bikes pour m’avoir fourni ton pro modèle 2009. Il a parfaitement supporté ma rigueur et mon énorme punition. Merci d’avoir crée un si beau produit. Un énorme merci à madame Patricia Mejias, présidente du Gouvernement Local de Tunupuna/Piarco à Trinité-et-Tobago. On lui doit la transformation historique du court de tennis, et elle figure sur la liste de mes héros. Elle fait vraiment attention au développement de la jeunesse et a positivement agi sur de nombreuses vies, à tout jamais. Un grand merci également au Ministre des Sports, l’Honorable Gary Hunt. C’est vraiment une personne honorable, qui fait faire des bons historiques au développement de notre sport. Il a eu un impact très positif sur de nombreuses vies et s’est inscrit dans l’histoire de notre sport. Il fut aussi en partie responsable des transformations du court de tennis en Trevlon Hall BMX Freestyle Flatground. C’est un honneur d’avoir un Ministre des Sports qui s’implique réellement, en phase avec de nouveaux sports avec des tactiques de développement. Un remerciement majeur à Keenon Roper chez Red Bull Caraïbes pour son travail incroyable. Merci d’avoir cru en moi et d’avoir aidé à construire notre infrastructure. Monsieur Roper veut vraiment voir notre sport se développer et comprend l’importance vitale des infrastructures. Red Bull va sans aucun doute rester la première boisson énergétique dans la région. Grand merci à Nigel R. Khan Bookseller à Trinité-et-Tobago. C’est l’un des entrepreneurs les plus sympas que vous pouvez rencontrer. Ses librairies sont très accueillantes et ses équipes son incroyablement hospitalières. Il fut le premier de notre histoire à proposer Cream et le livre Flat Kings. N’oubliez pas de passer voir l’une de ses boutiques lorsque vous viendrez à Trinité-et-Tobago. Merci encore Nigel pour nous fournir de la littérature et être si abordable. Merci à Intertwine Clothing Company. J’aime leurs vêtements et leur authenticité à l’égard de notre sport. Leur mode est en avance. Un style créatif pour des penseurs créatifs. Merci encore à Sequence pour leurs super produits et ce bon temps passé dans le Michigan. Aaron Frost est l’un des pros les plus cool, avec un grand sens de l’humour. Un merci particulier à mon pote pour la vie Brian Johnson. Je le connais depuis 20 ans et nous sommes toujours de bons amis. Il a été une formidable inspiration et un soutien, il a cru en moins dès le premier jour. Dédicace à tous les riders de Trinité-et-Tobago pour donner vie à notre sport. Remerciements à Mutt pour m’envoyer des pièces et son soutien. Merci à tous ceux qui me soutiennent partout dans le monde et à tous les autres qui continuent à donner vie et amour à notre sport. Je tiens à remercier ma famille pour son énorme soutien depuis toutes ces années et à monsieur Victor Copeland qui fut la première personne à m’offrir une opportunité. C’est l’une des personnes les plus vraies que j’ai pu rencontrer sur la surface de la planète, et il est comme un père pour moi. Pour finir, une mega dédicace à Cream... Merci également pour le livre Flat Kings et avoir consacré sa vie et son amour au BMX. Paix et bénédiction à vous tous.


TRINIDAD & TOBAGO LAUNCHES THE 1ST BMX FLATLAND PARK IN WORLD HISTORY I have known Trevlon Hall since Matt Hoffman’s CFB contest in L.A 2003. He is one of the dopest riders in the world with a Professor mind state and a super humble personality. I’ve been to his place of birth (Trinidad & Tobago) three times, and every time I go there he’s pushing things to a whole new level and creating positive outlets for the kids. He cares a lot about others and the future of our sport. Recently, he got his Government to create the World 1st Flatland Park flat in history.... taking flatland’s infrastructure to a whole new level. I had the privilege to speak with the mastermind lately. So without further dialogue lets get into the mind of the Professor. What’s the latest with the,”TREVLON HALL BMX FREESTYLE FLATGROUND?” Well there is going to be an official launch ceremony on Saturday July 25th 2009. I’m going to have government officials, media, a lot of young people and a crazy flatland demo to say the least. I’m setting up a screen at the launch, which will display the international nature of flatland and bring a better understanding of our sport to the viewing audience. This launch will not only be fun. It will also be educational and inspiring. People need to know how international and liberal our sport is, so I am taking this special opportunity to positively present the beauty and creativity of flatland. I have been working towards this day for many years and I know this will open up massive doorways for the future of our sport and its proliferation. I know the TREVLON HALL BMX FREESTYLE FLATGROUND use to be a tennis court and you practiced there for many years. What transformations did your government apply to alter the spot from a tennis court to a Flatland Park? Firstly, it was legally declared for flatland, and then the surface was repaved perfectly flat and smooth. The surface use to be my greatest enemy before it was repaved and I went through tires every 3/5 days of hardcore practice. The fencing has also been redone and displays a sign that reads,”TREVLON HALL BMX FREESTYLE FLATGROUND” 100ft long on the western side and 60ft long on southern side of the Park. Both signs are 6ft high at their widest point. The Park is very close to a High School, and a major shopping mall. It stands out like a billboard in the community and is easily seen from afar. The website www.xsitesport.com is situated on the left hand side of the sign and my personal theme that reads,” Where The Sky Is Not The Limit, But The Mind Is! ” Is situated on the right hand side of the sign. There are also some benches to sit and rest when you’re tired or when the ladies come by to inspire the scene. It’s not covered, but we are grateful for the start, and bigger, better settings will follow soon. The area measures 117ft x 69ft and is made from an asphalt surface. Trinidad & Tobago is situated in the Tropical zone and it’s mostly sunny all year. There’s no snow to deal with, but it can get very windy at times. The wind however will not get in our way as much as it use too, because there’s wind blinds on the fencing to depress Mr. wind whenever he decides to get monstrous. I’ve been to many countries worldwide 1st world, 2nd world and 3rd world some having the best natural spots that are perfectly smooth, perfectly flat and peaceful. Whiles others have spots that are unlevel, rough and very unfriendly to flatland. In all the countries I’ve been too, you are definitely one of those dudes that had the roughest conditions to deal with and you were still able to stay focus and make a historical difference. What kept you going and what keeps you so focus? To be honest, Love to the infinite power and my undying passion to progress and help others. I love being focus and it’s like practicing a trick – the minute you rest you’ll become rusty at it. I have faced many negatives and debilitating situations over the years, but I firmly believe that the only thing can stop me is myself. We are responsible for the thoughts we choose to act upon. I am very obsessed with discipline and being focus, sometimes I am told I need balance in my life. But I love to be focus and it does not fell like work

to me because I love it. My way of being balanced is by doing the thing I love most and that’s balance for Trevlon Hall. I notice you’ve been attending many meetings with Government entities and your Ministry of Sport seems very supportive... What’s next after the launch and in the broader spectrum of development? Our Minister of Sport, the Honorable Gary Hunt is very open-minded and genuinely wants to see the widespread development of Bmx freestyle. In fact, he is working towards developing parks throughout Trinidad & Tobago. Flatland and many other genres of action sports will benefit from his plans and genuine commitment. I am more than happy to have a minister who understands the youth and understands the importance of infrastructure. He is already historically adding to the sporting landscape of Trinidad & Tobago and his actions will positively alter the course of our sport History. With regard to what’s next after the Launch... I am going to do a nationwide school tour with flatlanders and ramp riders. I am also going to have a flatland contest following the school tour. I love to work in steps and in a way that can benefit everyone and build our industry. As the future approaches us and kids become inspired from school tours, demos, contest, and other events, they would have an option other than parking lots, basketball courts, tennis courts and other spots, which were not fashioned for our sport. The ones who want to practice by themselves at isolated spots will still have that option. But they will have the added benefit of legitimate locations with a public address. I will continue to work constructively with government and corporate entities for the future development of our sport. The mathematics is quite easy: more legitimate spots will equate to more riders and more riders will equate to an increase in Bmx hardware & software demand... This will unquestionably result in more business. More business means more money can go back into the industry. Legitimate locations will attract sponsors beyond the bmx related industry. Let me rephrase that, legitimate locations will attract investors beyond the bmx related industry. Effective planning, constructive development, and growing numbers will attract more media, which will equate to even more exposure, opportunities and business in the build up cycle. The youth community will have more outlets for positive development and self-enhancement. Proper Planning is critically important, and what is even more important is sticking to the plans and making sure those plans benefit as many people as possible. The more people benefit, the more attractive things are going to be. Renown motivational speaker and author Zig Ziglar puts it this way,” you can have everything in life you want if you will just help enough other people get what they want”. In simple terms, be selfish in life and life will be selfish towards you. Nice Philosophy... You’re setting a great example to the world and your Government should be extremely proud of you. The kids and your country will benefit heaps from your efforts and your also opening major sport tourism doorways. What message do you have for others around the globe that desire to follow in your footsteps? Add me on facebook [laughter]. My message is quite easy to do and quite easy not to do. Genuine love, effective planning, never ending faith, unselfish behavior, sacrifice and extreme focus to say the least. I look at unsuccessful people, I look at the books they read, I look at the places they go, I look at the friends they keep, I listen to their thoughts, and I DON’T DO IT. Change will not come if one is not willing to effectively plan and adhere to the plans. My favorite book is a calendar where I plan everything I want to achieve and I adhere to the plans regardless of temporary setbacks. Life is a learning experience, don’t let others place limits on you and remember that all things successful was once unsuccessful... Big things was once small things. Remember that you can be your best friend and worst enemy. Don’t talk negative to yourself and make it a habit. Talk positive to yourself and ceaselessly act

on your plans. Get organize, learn more about your government and ways you can work with them to benefit our sport. Don’t wait for things to happen, get active and make things happen. Work with people who respect you, encourage you and genuinely care. Research and read as much as you can, hang around people that are more advance than you are. I know a lot of people don’t like reading these days but it is very vital for this type of development. Don’t waste time.. spend it on your plans. I began all by myself and did many things by myself until I was able to attract support. To attract support you must become a victim of discipline, a citizen of persistence and a master planner to say the least. Everything begins with vision and one strong committed mind. Many riders from around the world will visit Trinidad and Tobago because of your great works out there. I’m sure you’ll keep it up, and I can’t wait to get down there and ride hardcore with you once again! Any last words ? Sure... First, I’d like to say thanks to you Jesse for believing in me over the years and your undying support. Thanks for all the great times in L.A and all the life, love, originality and creativity you’ve given to our sport. I also want to thank KHE Bikes for hooking me up with your signature 2009 model. It held up perfectly to my rigor and enormous punishment. Thanks for designing great products KHE. Massive thanks to Ms. Patricia Mejias... chairwoman of the Tunupuna/Piarco Regional Corporation (local Government) in Trinidad & Tobago. She was responsible for the historic transformation of the tennis court and is on my hero list. She genuinely cares about the development of young people and has positively altered many lives forever. Massive thanks also to my Minister of Sport, the Honorable Gary Hunt. He is really an honorable person, and is making historic leaps to develop our sport. He has positively impacted many lives and is historically adding to our sport history. He was also part responsible for the historic transformations of the tennis court into the Trevlon Hall Bmx Freestyle Flatground. It’s an honor to have a minister of sport who genuinely care and can relate to new school sports with developmental tactics. Major thanks to Keenon Roper at Redbull Caribbean who is doing an amazing job. Thanks for believing in me and helping to build our infrastructure. Mr. Roper genuinely wants to see our sport develop and understands how vital infrastructure is. Redbull no doubt will continue to be the leading energy drink in the region. Major props to Nigel R. Khan Bookseller in Trinidad & Tobago. He is one of the nicest business personalities you will ever talk too period. His bookstores are very inviting and his staff is amazingly hospitable. He is the first in our history to stock Cream magazines and the FlatKings book. Make sure to check one of his beautiful stores when you visit Trinidad & Tobago. Thanks again Nigel for giving us literature and being very easy to talk too. Major Thanks to Inntertwine Clothing Company. I love their gears and their realness towards our sport. It’s definitely an intertwining of fashion and forward thinking - Creative styles for creative thinkers. Thanks again Sequence for great product and the fun times in Michigan. Aaron Frost is one of the coolest Pros you would ever meet with an awesome sense of humor. Genuine thanks to my life long friend Brian Johnson. I have know Brian for over 20 years and we are still good friends to this day. He has been a tremendous inspiration and support in my life and believed in me from day one. Shouts to all the Riders in Trinidad & Tobago Giving our sport life Many thanks to you Mutt for the care and sending me parts. Thanks to all my supports around the world and the many others who continue to give life and love to our sport. I want to thank my family for their tremendous support over the years and Mr. Victor Copeland whom was the first person to open a major doorway in my life. He is one of the realest individuals I have ever met on the face of the earth, and he’s like a second father too me. Lastly, Mega props to Alain Massabova for giving birth to Cream... The Worlds Greatest Bmx lifestyle Magazines. Thanks also for the flatKINGS Book and giving Bmx life and love. Peace & Blessing to everyone.


REPORT

PHOTOS ALEX DROPSY (PEYNIER) & PEKA (LITEUL TRAIL)

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1. LE TRAIL DE PEYNIER J’écrasais alors ma première clope (c’est pas vrai j’avais que 5 ans et j’me pissais encore dessus) lorsque je rencontre des types déçus par l’esprit et le manque de plaisir sur une piste de race. Ils choisirent donc de déchirer leur jeans 501 ou de couper en 2 leurs shoes sur une pelle. Je crois bien que cette dernière phrase est le leitmotiv qui s’inscrivit dès le commencement dans leurs esprits d’adolescents. Moi je ne me permettais que de faire des no foot atterrissage couilles sur la selle sans problèmes (enfin presque) en les faisant marrer. Je veux dire que je n’étais qu’un minot, face à ce clan de futurs névrosés, composés de Patrick Guimez, Claudio Greco, Laurent Roure, Alexandre Dropsy, Vincent Barbier, Nicolas “Beou” Bertier, et bien d’autre. Un autre nommé Cédric “Pouky” Carrez fan de cross country à l’époque commence à tourner autour des bosses. Peynier se construit petit à petit avec d’abord, des dos d’ânes, dixit certains merci à eux, malgré une double de 8m (mais 50cm de haut) en section dès 97. Le 1er sponsorisé du clan est Pat en 98 avec Sunn. Superbe cadre de 3,5kg le 2bosses. Un cadre neuf tous les mois était son rythme de chilling. Beaucoup de raceurs du coin viennent confronter leurs couilles et leur matos face au trail. Certains y laissent une bonne adresse dans leur carnet, d’autres du sang et des dents (fourche en alu quand tu nous lâches...). Je me rappelle qu’à cette époque un certain team DK avec Chris Doyle et Todd Walkowiak était passé. La presse underground s’intéresse petit à petit au spot, forcée d’admettre que le trail commence à être pas dégueux. Des photographes comme Olivier Weidemann et Manu Sanz cherchent de la lumière avec leurs argentiques, tandis que le champ de bosses décide de s’inverser pour enfin choper le déniveler du terrain. Alex roule alors pour Phénix bike comme cadre et a comme sponsor pièce Twenty vers 2001. Beou quant à lui ride pour Specialized. Les doubles prennent de la longueur, les sections se nomment “les creux”, “les bois” un peu plus typés dirt et qui permettent de dirter un peu partout. L’avènement d’une troupe de vttiste, oui vous avez bien lu, a changé quelque peu le sort du trail. Ils sont 3, Ber, Thierry Molimard et son bof Denis Bonnet tous ayant déjà fait leurs preuves dans le milieu de la descente. Ils aiment la bière de Lidl et ont découvert une passion pour l’art de la pelle et du champ de bosses. Ber dessinait même les bosses à la truelle de maçon, pendant que Denis mettait à rude épreuve un proto de fourche à parallélogramme déformable. Thierry quant à lui crée une marque de fringues inspirée par les années 70 autour d’Elvis et de Las vegas : “Strip Thirteen”. Rest in peace dude... Grâce à eux la section des pills naît et restera une des plus fidèle, ca reste encore la section la plus ridée avec une belle dernière qui permet de se balancer un peu grâce à un peu de molle... Pour l’anecdote, une bière en verre était placée juste en dessous du sommet d’une des réceptions, si quelqu’un la cassait après un accrochage, celui-ci devait payer son pack de bière : “rules are rules“... Aloa commence les 36 et on se motive ensemble... Il apprend quand même les tricks plus vite que moi... Les bosses grandissent, moi toujours pas... A partir de 2002, le trail prend un nouvel essor. Berenger Cordier aka Gilbert fait son apparition. Le meilleur. Pat le ramène et le présente. Coup de foudre... Le cœur sur la main comme on dit. Les bavaria sont créées. Les vols sont simplement longs et permettent de se balancer en prenant son temps. Bavaria comme les 8.6m de la plus imposante double de la section. Les vttistes nous quittent vers 2002 pour laisser place à un grand fan de la terre. Il connaissait

le trail, car il était venu plaquer entre autre, un 3.6 en section pendant la tournesoul 97-98... J’ai nommé “bibi”. C’est cette periode qui marque tous nos esprits avec des sessions où une alchimie se fait entre nous. Les bavarias ont prouvé à tous, que les sudistes n’exagèrent jamais trop... Jay Miron passe nous voir entre 2 runs au Fise de Palavas et déchire la grosse en 3.6 au 2ème essai, Le patron ! Et de jour en jour cette alchimie est ternie par le manque de plus en plus dramatique d’eau. Alex je crois disait “Peut-être que Bush a dit que le climat ne bronche pas, mais on a du mal à y croire sachant que les délais entre les sessions sont de plus en plus longs”, un truc comme ça. D’années en années on est obligé, faute de flotte, de déserter le champ de bosses de plus en plus en été. Mais à l’instar de Peynier se crée un lieu où 3 types exploitent une splendide terre. Alex, Pat et Jojo, les 3 coloc de la barak surprennent leur voisins à faire pousser de la terre... La Barak est la parfaite alternative à Peynier pour la période estivale. En effet, après 5 ans et 2 Vans barak invitationnal, les clefs sont rendues au proprio et la ligne détruite. Il faut donc faire quelque chose pour Peynier, les bosses n’ont pas évolué comme on le souhaite faute d’eau... Merde. Comment faire... Avant l’hiver Alex lance l’idée de tous se cotiser pour louer un tracto et mettre un bon coup de neuf au trail, quelques euros plus tard et le temps de trouver un creneau pour faire descendre Markus Hampl pour conduire la mini pelle, qu’il manie au moins aussi bien que son vélo. Le trail s’en lèche les racines... Les travaux débutent donc en avril dernier, l’idée est de faire une nouvelle section qui exploiterait tout le terrain, on bute cash sur une grosse pierre qui nous flatte. On décide de la placer au dessus du premier virage et de donner le nom de “stone” à la section. Markus bouffe la terre avec sa bête pendant que la troupe les locaux suit au fur et à mesure avec la pelle, le travail minutieux de Markus et une terre humide comme il faut leur permet d’essayer les bosses fraichement formées, sous un soleil qui nous bronze la peau tel des Chipendales de la forêt. Au fond de chacun de nous un grand ouf se fait, nous vivons ensemble la renaissance du trail. Le but est de rassembler technicité et facilité! Le début est un peu teck avec 2 virages relevés à 180 pour commencer, petit saut pour s’échauffer, revirage, puis la ligne s’ouvre face au trail avec un “step up step down” qui donne du speed et qui nous permet d’aller tranquillement jusqu’à la fin du champ de bosses... tout ça fait pas moins de 9 sauts en tout, 3 virages, 2 rolling... Bref du bon, on en profite pour remettre un bon coup de neuf à la grosse série, on rajoute rien en longueur (y en a déjà pas mal) juste un bon 50 cm en hauteur à toutes les bosses, ce qui la rend encore plus impressionnante et surtout nous permet de voler un peu plus. La semaine se termine et la pluie refait son apparition, c’est cool ça tasse tout, mais pour une fois on a trop d’eau, ça nous donnera encore un peu de taf... Pas grave. Ca fait maintenant plus de 2 mois que les travaux ont eu lieu, on a modifié ce qu’il fallait à la pelle, et on peut dire que la série est presque parfaite (à notre goût). Tout ça nous a donné envie de partager avec plus de monde, toute la troupe a donc décidé d’organiser un contest sur cette nouvelle ligne, on vous donne donc tous rendez-vous le 12 et 13 septembre pour le Vans Kill the line à Peynier, venez vous balancer avec nous vous allez kiffer. Merci à la mairie qui nous respecte, aux élageurs, merci Regis pour le soutien et merci Julien... Si vous voulez en savoir plus et si vous avez internet et ben allez jeter un œil sur www.peynierbmx.com pour plus d’infos, de photos et de vidéos... La bise à tous et on se voit en septembre... Max Bimar alias le punkounours


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LE TRAIL DE PEYNIER J’ecrasais alors ma première clope (c est pas vrai j avais que 5 ans et j me pissais encore dessus) lorsque je rencontre des types déçus par l’esprit et le manque de plaisir sur une piste de race. Ils choisirent donc de déchirer leur jeans 501 ou de couper en 2 leurs shoes sur une pelle. Je crois bien que cette dernière phrase est le leitmotiv qui s’inscrivit dés le commencement dans leurs esprits d’adolescents. Moi je ne me permettais que de faire des no foot atterrissage couilles sur la selle sans problèmes (enfin presque) en les faisant marrer. Je veux dire que je n’étais qu’un minot, face a ce clan de futur névrosés, composé de Patrick Guimez, Claudio Greco, Laurent Roure, Alexandre Dropsy, Vincent Barbier, Nicolas “Beou” Bertier, et bien d’autre. Un autre nommé Cédric “Pouky” Carrez fan de cross country à l époque commence à tourner autour des bosses. Peynier se construit petit a petit avec d’abord, des dos d’ânes, dixit certains merci a eux, malgré une double de 8m (mais 50cm de haut) en section dés 97. Le 1er sponsorisé du clan est Pat en 98 avec Sunn. Superbe cadre de 3,5kg le 2bosses. Un cadre neuf tous les mois était son rythme de chilling.

Beaucoup de raceurs du coin viennent confronter leur couilles et leur matos face au trail. Certains y laissent une bonne adresse dans leur carnet d’autre du sang et des dents (fourche en alu quand tu nous lache....). Je me rappel qu’a cette époque un certain team DK avec Chris Doyle et Todd Walkowiak était passé. La presse underground s’interresse petit a petit au spot, forcés d’admettre que le trail commence a être pas degueux. des photographes comme Olivier weidemann et Manu Sanz cherchent de la lumière avec leur argentiques, tandis que le champs de bosses décide de s’inverser pour enfin choper le déniveler du terrain. Alex roule alors pour Phénix bike comme cadre et a comme sponsor pièce twenty vers 2001. Beou quant a lui ride pour specialized. Les doubles prennent de la longueur, les sections se nomment “les creux”, “les bois” un peu plus typées dirt et qui permettent de dirter un peu partout L’avènement d’une troupe de vttiste, oui vous avez bien lu, a changé quelques peu le sort du trail. Ils sont 3, Ber, Thierry Molimard et son bof Denis Bonnet tous ayant déjà fait leurs preuves dans le milieu de la


descente. Ils aiment la bière de lidl et ont découverts une passion pour l’art de la pelle et du champs de bosses. Ber déssinait même les bosses a la truelle de maçons, pendant que Denis mettait a rude épreuve un proto de fourche a parallélogramme déformable . Thierry quand a lui créé une marque de fringues inspiré par les années 70 autour d’Elvis et de Las vegas : “Strip Thirteen”. Rest in peace dude... Grâce a eux la section des pills nait et restera une des plus fidèle, ca rest encore la section la plus ridée avec une belle dernière qui permet se balancer un peu grâce a un peu de molle... Pour l’anecdote, une bière en verre était placé juste en dessous du sommet d’une des réceptions, , si quelqu un la cassait après un accrochage, celui ci devait payer son pack de bière : “rules are rules“... Aloa commence les 36 et on se motive ensemble... il apprend quand meme les tricks plus vite que moi... Les bosses grandissent , moi toujours pas.... A partir de 2002, le trail prend un nouvel essor. Berenger Cordier aka Gilbert fait son apparition. Le meilleur. Pat le ramène et le présente. Coup de foudre..... Le cœur sur la main comme on dit. Les bavaria sont créées. Les vols sont simplement longs et permettent de se balancer en prenant sont temps. Bavaria comme les 8.6m de la plus imposante double de la section. Les vttistes nous quittent vers 2002 pour laisser place à un grand fan de la terre. Il connaissait le trail, car il était venu plaquer entre autres, un 3.6 en section pendant la tournesoul 97-98.... J’ai nommé “bibi”. C’est cette periode qui marque tous nos esprits avec des sessions ou une alchimie se fait entre nous. Les bavarias ont prouvé a tous, que les sudistes n’exagèrent jamais trop.. Jay Miron passe nous voir entre 2 runs au fise de palavas et dechire la grosse en 3.6 au 2eme essais, Le patron! Et de jours en jours cette alchimie est ternie par le manque de plus en plus dramatique d’eau. Alex je crois disait “Peut etre que Bush a dit que le climat ne bronche pas, mais on as du mal a y croire sachant que les délais entre les sessions sont de plus en plus longs”, un truc comme ça. D’années en années on est obligé , faute de flotte, de déserter le champs de bosses de plus en plus en été. Mais a l’instar de peynier se crée un lieu où 3 types exploitent une splendide terre. Alex, Pat et jojo, les 3 coloc de la barak surprennent leur voisins a faire pousser de la terre... La Barak est la parfaite alternative a peynier pour la période estivale En effet après 5 ans et 2 Vans barak invitationnal, les clefs sont rendues aux proprio et la ligne détruite. Il faut donc faire quelque chose pour peynier, les bosses n ont pas evolué comme on le souhaite

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faute d eau ... Merde. Comment faire..... Avant l hiver alex lance l idée de tous se cotiser pour louer un tracto et mettre un bon coup de neuf au trail,quelques euros plus tard et le temps de trouver un crenaux pour faire descendre markus Hampl pour conduire la mini pelle ,qu il manie au moins aussi bien que son vélo. Le trail s’en leche les racines ... Les travaux débutent donc en Avril dernier, l idée est de faire une nouvelle section qui exploiterait tout le terrain, on bute cash sur une grosse pierre qui nous flatte. On décide de la placer au dessus du premier virage et de donner le nom de “stone” a la section. Markus bouffe la terre avec sa bete pendant que la troupe les locaux suit au fur et a mesure avec la pelle , le travail minutieux de markus et une terre humide comme il faut leur permet d essayer les bosses fraichement formées , sous un soleil qui nous bronze la peau tel des chipandale de la foret. Au fond de chacun de nous un grand ouf se fait, nous vivons ensemble la renaissance du trail. Le but est de rassembler technicité et facilité! Le debut est un peu teck avec 2 virages releves a 180 pour commencer, petit saut pour s échauffer, revirage, puis la ligne s’ouvre face au trail avec un “step up step down” qui donne du speed et qui nous permet d aller tranquillement jusqu a la fin du champs de bosses ... tout ca fait pas moins de 9 sauts en tout , 3 virages, 2 rolling ...bref du bon On en profite pour remettre un bon coup de neuf a la grosse serie , on rajoute rien en longueur (y en a déjà pas mal ) juste un bon 50 cm en hauteur a toutes les bosses, ce qui la rend encore plus impressionnante et surtout nous permet de voler un peu plus. La semaine se termine, et la pluie refait son apparition , c est cool ca tasse tout , mais pour une fois on a trop d eau , ca nous donnera encore un peu de taf ...pas grave. Ca fait maintenant plus de 2 mois que les travaux ont eu lieux , on a modifie ce qu il fallait a la pelle , et on peut dire que la serie est presque parfaite (à notre gout). Tout ca nous a donne envie de partager ca avec plus de monde , toute la troupe a donc decide d organiser un contest sur cette nouvelle ligne , on vous donne donc tous rendez vous le 12 et 13 septembre pour le Vans Kill the line a Peynier, venez vous balancer avec nous vous allez kiffer. Merci a la mairie qui nous respecte, aux elageurs , merci Regis pour le soutient et merci julien .... Si vous voulez en savoir plus et si vous avez internet et ben allez jeter un œil sur www.peynierbmx.com pour plus d infos , de photos et de vidéos... La bise a tous et on se voit en septembre... Max Bimar alias le punkounours



FACE

PAR TOBIAS PAUL

TOM SCHORB-MERGENTHALER Il y a quelques semaines, des amis et moi sommes partis pour un road trip, et comme nous avions de la place pour une personne supplémentaire, il nous fallu décider qui emmener sur la route avec nous. La première personne à laquelle j’ai pensé fut Tom Schorb-Mergenthaler. Ce choix présentait un avantage majeur : à 16 ans, il n’est pas bien grand. Ce qui lui permettait d’idéalement se caler dans notre petite Polo. Il nous a juste fallu le convaincre que nous n’avions plus assez de place pour ses 5 paires de Vans, quand bien même il est sponsorisé par la marque. Un autre point positif en sa faveur est son goût pour la musique old school, les playlists sur son iPod ressemblent à l’entière collection de vinyls de ton père. Donc elles marchaient parfaitement sur la (plus très) hi-fi de notre Volkswagen. Mais Tom ne serait pas surnommé “Slaytanic Tom” s’il n’écoutait pas au moins une chanson de Slayer par jour. Son riding est comme “Raining Blood”, un putain de métal à fond. Tout ça faisait de Tom un apport non négligeable à notre trip. En soi, Tom n’est pas un type stressé, mais lorsqu’il s’agit de rouler, c’est du sérieux. S’il n’est pas à fond sur un gros railhop to flat ou en flip en sortie d’une belle transition, tu le trouveras sûrement gérant un gros gap comme celui sur la photo que j’ai prise, une semaine avant notre trip, dans son park de Mannheim, Allemagne. Si vous voyez un petit rouquin roulant vite comme si le diable le coursait, faites gaffe, c’est sûrement “Slaytanic Tom”. A few weeks ago me and some friends went on a roadtrip and due to the reason that we had space for another person we needed to decide who we wanted to take with us on the trip. The first person coming into my mind was Tom Schorb-Mergenthaler. Choosing him had one big advantage, even for his 16 years he is not very tall. That made him fitting perfectly in our small VW Polo. We just needed to convince him that we did not had enough empty space for taking 5 pairs of Vans shoes, just because he’s flowed by them, with him. Another plus factor for him was his oldskool music taste, the playlists on his Ipod seem like he stole the vinyl collection of your father. So his playlists worked well with the ancient hi-fi unit of our VW. But Tom wouldn’t be called “Slaytanic Tom” if he didn’t listen at least a Slayer song once a day. His riding is like “Raining Blood” – fuckin’ fast and metal. All that made Tom to a great addition for our trip. Tom himself is not a stressful person but when it comes to riding his BMX he always does the big stuff. If he is not going fast for doing a huge railhop to flat or doing a flip out of the most mellow transition he could find you‘ll probably see him clearing a big gap like on the photo I shoot of him, a week before our trip, in his local park in Mannheim, Germany. During our trip, on the motorway, we were joking if Tom couldn’t drop that big square into a tiny bank in Rotterdam and as you can see on the photo he did it. So if you are seeing a small ginger kid, riding fast as if the devil was chasing him, be aware it is probably “Slaytanic Tom”. 074



FACE

PAR MARGAUX PIONCHON

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Depuis quand est ouvert le shop? Depuis avril 2007. Comment vous est venue l’idée? Car il n’y avait plus de vrai magasin de BMX sur Lyon et c’est vital pour la scène d’avoir un lieu de rencontre pour les BMXers. Avez-vous beaucoup de concurrence sur Lyon? Ou c’est de la bonne concurrence pour être encore plus motivé? Il y a un autre magasin généraliste qui vend des trottinettes, rollers, monocycles

et BMX... Les plus jeunes vont acheter parfois leurs vélos complets la-bàs puis viennent chez nous le réparer et rencontrer les riders. Ceux qui nous font le plus de tort sont les Décathlon et leurs tristes vélos, pas seulement les BMX de street avec des v-brakes car nous réparons aussi des vélos de ville et ces foutus B-twin ne valent vraiment pas un kopeck. Qui est à l’origine du shop? Chris et moi étions tous deux employés chez Namaste BMX et lorsque ce dernier a fermé, on s’est lancé.

Avez-vous un peu de temps libre pour rider? Oui le soir après le taf, à fond! Parfois en pleine après-midi on se libère une heure chacun à tour de rôle et crack session sur la petite place qui se trouve à 5mn du shop. Nous roulons aussi beaucoup le Dimanche Chris à Gerland où il croise beaucoup de riders et clients du shop et moi à la petite place, le spot éternel. Où est-il situé? Le magasin est 8 rue d’Aguesseau dans le 7ème arrondissement de Lyon, dans le quartier de la Guillotière, c’est à la fois au coeur du quartier asiatique, arabe et étudiant. Le bowl est à 100m et c’est sur la route qui mène au park indoor de Gerland. Que proposez-vous? Fringues, bmx, vtt... Plutôt du haut de gamme ou de tout? Nous avons surtout des BMX, les pièces et vêtements qui vont avec, des plus faciles à trouver aux raretés de chez Majicfruits, Quamen, Ares, Dirty450... Pour les shoes on a choisi Nike6.0, Vans, Lotek et Orchid. Ensuite nous vendons aussi tout ce qui se rapporte au street, les MTB de street, Identity par exemple, des pièces Blackmarket... Depuis plus de six mois on vend aussi du matos de pignon fixe et nous stockons également du snowscoot Black Mountain. Ha oui, on a aussi des blackbooks et des marqueurs de NewYork pour faire des tags qui coulent bien. Avez-vous des riders qui représentent le shop? Oula oui! La liste est longue! ce n’est pas un team officiel juste des riders qui ont les pièces à prix d’achat chez nous, qui réparent et changent leurs pièces au magasin, pour le street: Georgy Doremus, Mathias Augris, Maxime Charveron, Jérémy Granieri, Ptit Chase Perrin, Jérémy Pélissier et depuis peu un rider extra-lyonnais le petit Arnaud Wolff d’ECKBOLSHEIM dans le nord-est de la france. Pour le flat Florent Guyennon et Joris Bretagnolles représente un peu le magasin. En fait la plupart des riders qui passent au magasin représentent le shop d’une manière ou d’une autre, le magasin tient plus d’une sorte de communauté locale du BMX que d’un établissement strictement commercial. Est-ce compliqué de gérer tout ça? Ce n’est pas réellement compliqué juste un peu stressant car le compte en banque est toujours dans le rouge, on se fait piquer des pièces, le magasin est tout petit et les riders pas toujours très respectueux de notre travail, du coup il faut savoir rester zen et toujours aller de l’avant. Avez-vous des relous qui vous saoûlent en permanence ou ça se passe bien en général? Tu devrais plutôt dire est-ce qu’il y a des Bmxers faciles à vivre qui passent au shop! Oui ça arrive les jours de pleine lune! On vire les alcooliques et les fous du quartier mais pour les riders c’est plus difficile! Sans rire l’ambiance est cool ici à Lyon venez voir par vous-même. Des projets? Ca tombe bien que tu poses cette question ahahah car nous venons d’agrandir le shop de plus de 100m2, enfin un atelier et le stock séparé de l’exposition, cela nous permettra d’être plus efficace sur les réparations et les commandes. L’ouverture du nouveau site (sous peu) avec le stock en ligne sera aussi un plus en matière d’efficacité. Un petit coucou, des remerciements? Salut à tous les riders de France, à tous ceux qui ont commandé un jour chez nous où il y a longtemps chez Namaste, sachez que même s’il y a parfois des ratés on fait de notre mieux pour vous fournir du bon matériel de BMX.


BMX FORCE SHOP How long has the shop been open? Since April 2007 How did you come up with the idea? It came because there’s not a real BMX shop in Lyon, and it’s vital for the scene to have a meeting place BMXers. Do you have much competition in Lyon? Or is it more the sort of competition that gives you more motivation? There is another shop that sells scooters, blades, unicycles and BMX’s.... the younger kids go there sometimes to buy their complete bikes and then come over here to have them fixed and to meet other riders. It’s Decathlon that gives us the most trouble with their sad bikes. Not just with their V-brake equipped BMX’s, but also with their road bikes and their crappy B-twins which aren’t worth a penny. Who started the shop up? Chris and I were both employed at Namaste BMX and when they closed down, we got started. Do you have a bit of time free to ride? Yeah in the evenings after work, eventually!!! Occasionally we hop out for an hour during the afternoon, taking it in turns to session la petite place 5 mins away from the shop. We ride a lot on Sundays too. Chris goes to Gerland where he comes across a load of riders and customers from the shop, and I head back to la petite place, the eternal spot. 078

Where is it situated? The shop is at 8 Rue d’Aguesseau in the 7th arrondissement of Lyon in the Guillotiere region. It’s also it’s in the heart of the Asian, Arab, and student areas at the same time. The bowl is 100 metres away, and it’s on the road which leads to the indoor park at Gerland.

Is it complicated to manage all that? It’s not really all that complex; it’s just a bit stressful always being in the red and having kids rob parts. The shop was really small and the riders weren’t always respectful the work we’d put in. As a result you’ve got to know how to stay relaxed and move forward.

What do you offer? Cloths, BMX, mountain bikes? Are you more towards the high class or is it a bit of everything? We have mostly BMX’s and items of clothing that go with the sport. We’re the easiest place to find items from Majicfruits, Quamen, Ares, Dirty450... for shoes we went for Nike 6.0, Vans, Lotek and Orchid. Next we also sell everything street, including street MTB’s. We have Identity stuff for example, and bits from Blackmarket...for a few months now we’ve also sold fixed wheel kit along with items from snowscoot, Black Mountain...ha we also have blackbooks and markers from NewYork to do tags that run nicely.

Do you have any idiots that come and bug you all the time, or do things go well generally? You should have asked are there any BMXers that are easy to get on with who come to the shop! Yeah that happens one in a blue moon! We chuck out the alcoholics and crazy people from the area, but with the riders it’s more difficult! Joking aside, there’s a cool ambience here in Lyon. Come and see yourself.

Do you have riders that represent the shop? Ha yeah! The list is long! It’s not an official team just riders who get their bits at cost price with us. They repair and change their bits at the shop. For the street team we’ve got; Georgy Doremus, Mathias Augris, Maxime Charveron, Jérémy Granieri, Ptit Chase Perrin, Jérémy Pélissier and for a little while now real Lyon rider, the little Arnaud Wolff From ECKBOLSHEIM in the north east of France. For the flat team we’ve got Florent Guyennon and Joris Bretagnolles who represent the shop. In fact most of the riders who come through the shop represent the shop in one way or another. It’s more of a community centre for BMXers than it is a commercial money-maker.

Any projects? (A shamelessly asked question!) I’m glad you asked that question haha. We’ve just expanded the shop by 100m2. There’s at last a workshop and stock is separate from the display stuff. That allows us to be more efficient with repairs and orders. The opening of a the new site (coming soon) with our stock online will also be a bonus with for our efficiency. Shout-outs, any thanks? Hello to all the French riders and to all those we dealt with a long time ago at Namaste. Know that even if we sometimes make mistakes we do our best to get you good BMX kit.



BIKE CHECK

Nom : Timur Karadschajew Age: 24 Hometown: Erlinsbach(so), switzerland Sponsors: lauterbach bmx distribution, vans/protec, superstar bmx, electric visual

PHOTOS MARTIN OHLIGER (RIDING) & ROLLINGROCKSHOP.COM (BIKE)

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frame: superstar new deal 21.4 fork: odyssey racefork classic cs2 stem: superstar revolte 53mm headset: superstar bar: simple jetset 8.5 grips: odi longneck st barends: eclat plastic brakelever: diatech goldfinger (5years old) brakecable: odyssey linear slic cablehanger: odyssey (shortened) brake: flybikes brakepads: koolstop eagle seatpost: odyssey intac (turned+cut off ) seat: eclat webster seatclamp: internal strawberry patent cranck: profile race 175mm, fsa hollow titan axle, titan bolts sprocket: superstar pimp 25t spanish bb: superstar pedals: flybikes ruben chain: shadow interlock v2 front hub: superstar overdrive front rim: superstar duty front tire: wethepeople grippin 2.25 (sample) rear hub: profile mini race, 9t titan driver, alu axle, titan bolts rear rim: odyssey 7ka rear tire: wethepeople feelin 1.9 foldable spokes: dt swiss competition with prolock nipples tubes: simple weight: 10.1kg



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EVENT

PAR EDOUERD MARTIN - PHOTOS VANHANJA & JULIEN MUGUET

Salut à tous ! Ce FISE fut un grand crû, autant en termes de riders présents, que du nombre de spectateurs venus admirer des tricks de dingues à faire frissonner un esquimau et des styles qui n’en finissent pas de nous émouvoir, il y en avait donc pour tout le monde, et cela dans toutes les disciplines : flat, dirt, park, mini à spine, du très lourd ! Voici un petit résumé de ce que vous avez manqué si vous n’étiez pas présent, vous pourrez toujours vous rattraper sur internet, mais en attendant c’est là ! C’est donc parti avec la mini à spine, tous les riders prennent leurs marques tranquillement et ça commence a envoyé du gras, JB Peytavit se ballade et il envoie ses tricks dans tous les sens, du whip regular, du whip en opposite, pareil en downside whip, entre autres, du saumon frais quoi ! Le jeune Andrew Buckworth au vélo vert flashy très à l’aise aussi avec de gros tricks, dont flip handplant sur le spine, front flip qu’il posera en finale sur ce même spine, ça promet ! Les anglais sont dans la place avec toujours des styles de folies, Ben Wallace nous régale avec de gros nose dive 360 dont il a le secret, ali whip sur le spine. Alex Bourguignon est de la partie, gros style, gros 360 spine très haut et barspin to fufanu sur la barrière de la plateforme, énorme ! Mark Webb se satellise sur le spine avec des hauteurs en 360 à n’en plus finir, decade to tailtap, decade en courbe, flairwhip à la limite du bunnyhop et autres cabrioles magique, malheureusement, il crève sa roue arrière durant la finale et enfourche le vélo fluo d’Andrew pour quelques tricks, son vélo réparé Mark terminera rapidement son run avec de rares tricks, 540 condor en courbe par exemple ! Daniel Dhers enchaîne sa routine, gros alley oop flair, flair invert, 360 double whip sur le spine, double whip en face, à l’aise ! Daniel Penafiel très aérien, des gros tricks dont un superman seat grab en courbe, du style, tout ce qu’on aime ! J’en oublie mais les riders étaient très nombreux, et vous l’aurez compris, gros riding au rendez-vous ! Le park, que dire ? Un park de qualité avec de très beaux modules et un festival de tricks, 95 riders inscrits aux qualifs, rien que ça ! Des

débuts de runs en doubleflip pour Messieurs TJ Ellis et Ryan Guettler, faut dire que vu le niveau général des riders présents, les 20 places réservées aux finalistes étaient chères ! Josh Perry réalise un run délectable, très propre, 720 whip, truck driver to whip, 720 bus, j’en passe, Maxime Charveron nous régale comme d’hab, du tech, du lourd, wall sortie flair très haut, bunny whip en arrivant à vive allure sur la courbe du wall, le pied arrière manque la pédale de peu, pas grave un flair en face sans le pied devrait me permettre de replacer mon pied correctement a-t-il dû se dire, exact ça enchaîne grave ! Fiiiiou, on respire et on repart, Bruno Hoffman, magnifique à regarder rouler, très fluide très rapide avec des lignes très originales, on adore, Ben Wallace, transfert très très haut du quarter de big au quarter d’élan de la funbox en condor, fat ! Alessandro Barbero, du gras, il est pas venu avec du fil et des perles, 360 triple whip, triple whip sur le gros quarter et un petit show strip avec jetage de son tee shirt dans le public de Montpellier ! Daniel Dhers pose flip condor 360 ballerine, le tricks inventé par Dave Mirra très clean ! Ainsi que sa routine dont 720 flatspin avec un cancan, original ! Ok ! Mark Webb, se balade et tricks de partout, 360 flip sur la box vraiment stylé, flair sur une courbe de 80 cm de haut et 50 cm de large ! 720 sur une box de 1 m de long et 1 m de haut, whip tap sur le spine sorti downside whip de l’autre côté! Et finalement pour couronné le tout, un trick dément, tout droit sorti de l’espace decade to 360 late ! Du jamais vu ! Grosse ambiance donc durant ces finales ! Le FISE est maintenant derrière nous, mais cette édition 2009 aura laissé de belles traces dans nos mémoires, pour certains les traces ne sont pas seulement dans les mémoires, puisque cette année le free fight était la discipline reine des fins de soirées... Rendez-vous l’année prochaine sur les berges du lez pour de nouvelles aventures ! D’ici là bon riding et rendez-vous à Cologne pour les WORLDS !


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Hi everybody ! This FISE 2009 was definetly one of the best ever ! The cream of bmx riders from all around the world was there ! the public was pretty hot ! Fat tricks, big style, everyone was served ! Here come the resume ! If you miss the FISE this year don’t worry you can check the highlights of each disciplines on the web. So we start with the Mini Ramp spine ; all the riders check the spot quietly and they begin’ to send wild trick, JB peytavit hangin’ on with the trick he used to do, like opposite and regular whip and downside whip, same thing in barspin ! fresh salmon !ahah, (nick name) the Young gun Andrew Buckworth own a flashy green bike and ride comfortably the ramp, big down side whip, flip handplant and frontflip really High during the final ! Our friends from England are in da place

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with mad style and big tricks, Ben Wallace treat it, 360 nosedive of death, ahah, ali whip, look back, and many more, Mark Webb is like a satellite spinning out of control, huge 360 flat spin on the spine, decade to tap, décade on the ramp, flairwhip like a bunny hop and so many magicals stunts... yeah Mark ! Aaron Nicholson, comfort on the ramp, 360 double whip on the spine, flair condor, nice ! The french Alex Bourguignon land a bar to fufanu on guardrail over the Platform ! big move ; Daniel Dhers is in his groove, alley oop flair, flair invert, flair condor, double whip, flair whip ! Daniel Penafiel can fly too, big air, superman seat grab in air, big style, and serious tricks ! I forget a lot of good riders who rides the ramp, but they’re was plenty !



The Park ! What can i Say ?! Big Park of Quality, beautiful courses ! And a tricks festival! 95 riders registred for the qualifications, just that ! Some runs starded with double backflips for misters Guettler and Ellis, and we can understand cause the place for the final was limited, only 2O riders ! Josh Perry did a delightful run with a 720 tailwhip, 720 barspin, truck to whip, easy... Maxime Charveron treat us, technical and big moves riding, wall ride to flair, whip bunny hop to flair to 180 ! Fair enough ! Ok breath mate, the show goin’on, Bruno Hoffman look like he cruise, very flow, very fast, very technical, original lines ! Sweet, Alessandro Barbero don’t mess with us, 360 triple whip, triple whip on the quarter, whip to whip back, and a little strip tease for finish ! yeah ! Double D always in da groove 720 flatspin cancan, original. He land flip condor to 360 Ballerine, invented by Dave Mirra who also land it during the qualifications ! And now get ready for the winner Mark WEBB, 360 flip on the box, flair on a ridiculous ramp, 720 on a Small box, whip tap to down whip out on the spine, and a space tricks to finish : Decade to 360 late on the fun box, congrats ! As you can understand, good atmospher for this FISE ! The FISE is behind us, what a good memories ! Freefight for finish the party each night can hurt a bit ! See you next year !

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REPORT PAR JULIEN MUGUET

Quand Tom m’a dit qu’il avait été embauché par Mirra Co pour les filmer et leur servir de guide sur leur tournée française et qu’il y avait moyen de suivre pour prendre quelques photos j’ai bien sur sauté sur l’occasion. Pensez vous : Ryan Guettler, Dave Mirra, notre petit Maxime Charveron, Dave Rytell et la très bonne découverte en la personne d’Andrew Buckworth. Tout ça ne se refuse évidemment pas. On file donc directement après le Roula3 chercher Dave Rytell qui était hébergé chez Alex Valentino (il avait participé au King of Paca). D’ailleurs au passage il en a du courage Alex de vivre là où il habite car Valreas c’est vraiment un trou paumé parmi les trous paumés de la France ! Même avec notre GPS on a eu du mal, c’est dire... On s’est ensuite dirigé vers notre maison près de Montpellier avec dans l’espoir de shooter un peu avec Dave en attendant que les autres de MirraCo arrivent en France. Malheureusement le sort en a décidé autrement car c’est un Dave complètement malade que nous avons trouvé le lendemain ! Le pauvre n’arrêtait pas de dormir quand il ne vomissait pas dans sa douche. Il y a mieux pour donner envie d’aller rider. On a donc un peu roulé quelques bols de la regions mais sans Dave, maigre consolation s’il en est. Une fois le FISE commencé j’ai bien cru que la poisse allait continuer car Dave Mirra avait perdu son vélo dans l’avion et comme il était hors de question qu’il ne roule sur un autre vélo fait à la va vite on s’est dit que tout cela ne sentait pas bon du tout ! Il se trouve qu’il finira par arriver 2 jours plus tard... OUF Alors que tout le monde était sur les différentes aires de street ou de dirt, là où il fallait être le premier jour c’était au ditch non loin de tous les hotels. Car en plus de tous les Mirra (sauf Dave qui n’avait pas encore de vélo donc) on a retrouvé les gars de Ride UK qui accompagnaient Corey Martinez, Alistair Whitton et Ben Hennon. Imaginez un peu le plateau sur ce ditch et vous pouvez comprendre que nous étions bien contents d’être là surtout que ça a envoyé du gros. Maxime n’était pas là pour rire. Ben oui il devait rentrer tôt pour aller en soirée après donc hop hop il fallait expédier quelques photos à vitesse grand V. Et il a mis le turbo le Max et s’est satellisé à des hauteurs (et sur des distances pas croyables) qui faisaient halluciner tous les gars présents ! Corey Martinez n’est jamais arrivé aussi haut... Ryan Guettler en pro qu’il est se lance une fois pour tâter le terrain et après c’est la routine qu’il nous sort avec un énorme downside whip. Mais il n’en est pas content quand je lui montre la photo alors il me dit qu’il va tendre

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un peu plus les jambes. Chose dite chose faite, il nous claque ce magnifique downside whip de toute beauté. Ali aura tout utilisé, le hip, la barrière en face en sautant à 3 reprises par dessus (Robin Fenlon doit s’en souvenir car il s’est presque fait sauté par dessus lors du premier essai) des nosepick foot jam et autres fufanus sur un sub box... Andy en gardait sous la pédale pour plus tard mais on voyait déjà qu’il avait de quoi envoyer du gros. D’ailleurs il vous suffira de regarder les différentes vidéos du FISE pour voir qu’il ne plaisantait pas : backflip handplant sur la mini Monster, des flair là où il le voulait, des rotations à gogo et des flip en veux-tu en voila ! Epatant ce petit koala ! Petit fast forward à la fin du FISE (allez faire un tour sur les différents sites pour voir ce qu’il s’est passé, et sur le site de Mirra Co pour voir la vidéo de Thomas Revest de Mosaic Clothing) et on se retrouve à Paris sans Dave Mirra. Je ne serai malheureusement pas présent le mardi pour suivre tout ce petit monde au parc floral, où à Bercy et Créteil (là encore hop direction la vidéo de Thomas) mais mercredi on s’est retrouvé pour clôturer de bien belle façon de petit trip. Tout d’abord à Beaugrenelle où Dave Rytell a enfin un peu ridé (le pauvre avait encore sale mine). Mais c’était surtout là où Ryan nous a fait un truc sacrément tech sur un endroit bien connu en bas de Beaugrenelle : le plan incliné en carreaux blancs. Il est d’ailleurs souvent impraticable car les motos sont souvent garées juste à côté mais là pour une fois c’était tant mieux, Ryan ayant décidé de faire un nose bonk sur le topcase de la moto ! Et pas qu’une seule fois d’ailleurs, heureusement que le proprio n’était pas dans les parages car il n’aurait sûrement pas aimé. Ensuite direction l’horloge solaire de Châtelet où Andy nous a montré qu’il savait envoyer en street aussi : flair sur l’horloge... Oui flair sur l’horloge et pas là où la courbe envoie le plus, non non il nous l’a claqué tout au début là où il n’y a presque pas de courbe en fait. Par 4 fois ! Les badauds qui étaient présents n’en revenaient pas, et nous non plus d’ailleurs. Il était d’une facilité ! Nous ne sommes restés que très peu de temps mais tout le monde était content d’avoir rentré son trick donc il était temps de rentre à l’hotel histoire de ne pas louper l’avion le lendemain. On en profitera pour faire un peu de tourisme à Notre Dame et un peu de shopping sur les Champs, et oui Paris c’est aussi ça. Et voilà c’est déjà terminé mais que de belles choses. Outre la vidéo que vous pourrez trouver sur le site de Mirra Co il se pourrait qu’il y en ait encore un peu car Thomas en a gardé dans la boite. Affaire à suivre...



When Thomas told me that he had been hired by Mirra Co to film and be their guide for their french trip and that I could tag along to take some photos I was immediately on board. Imagine : Ryan Guettler, Dave Mirra, our little Maxime Charveron, Dave Rytell and the wonder kid Andrew Buckworth. You can refuse such an invitation. So straight after the Roula3 we went to pick up Dave Rytell that stayed at Alex Valentino’s place (he entered the King of Paca in Marseille). I’d like to give props to Alex for living where he does because it’s really in the middle of nowhere, in the middle of nowhere ! Even our with our GPS we had a hard time to find it... We then headed to our place near Montpellier thinking we could shoot a bit with Dave before the other guys made it to France. Sadly Dave was sick as shit during most of the trip. He spent most of his time either sleeping or blowing chunks in his shower. There are better ways to motivate you to ride.

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Once the FISE started I began to think that we were jinxed because Dave Mirra’s bike somehow got lost in the transit to Montpellier and he obviously couldn’t ride any other bike so we thought that this was starting to smell really crappy ! Good thing his bike did show up 2 days later !!! So while everyone was riding the street course or dirt, the place to be was the ditch near all the hotel, just on the outskirts of Montpellier. Because all the guys from Mirra Co (except Dave that was still bikeless) met up with the guys from Ride UK that were following Corey Martinez, Alistair Whitton and Ben Hennon. Imagine all those riders on this great spot and you’ll easilt understand that we were happy to be in the middle of all of this. Maxime was here to play it small. He had to be at a party in a little while so he cranked it up to 11 right away and blasted so high and so long on the hip. Everyone’s jaw dropped ! Corey Martinez never even began to go as high... Ryan Guettler showed us how pros do it :

one run to try out the hip and then here comes the routine downside whip. But he wasn’t really happy with the way he looked on the photo looked so he told me he would do another one and push his legs just a bit more. And he did and here is the result. Ali used all he could in this ditch, from the hip to a hop over the fence that he did 3 times (Robin Fenlon surely remembers the first try as he was almost hopped over) nosepick footjams and fufanus on the sub box... Andy played it safe but you could clrealy tell that he could go big when he felt like it. Just look at the different videos from the FISE and you’ll see what I mean : backflip handplant on the Monster mini, flairs where ever he wanted to and rotations and flips, what an amazing little koala ! Fast forward to the end of the FISE (go check out the different sites to see what went down and check out Mirra Co’s site to see the video that



Thomas Revest from Mosaic Clothing whipped up for them) and here we are in Paris without Dave Mirra. I wasn’t there on Tuesday to follow the guys at the parc floral, Bercy or Créteil (once again check out Thomas’ video) but Wednesday it was a treat ! At beaugrenelle, Dave Rytell rode a bit (but he still looked like crap)but it was Ryan that pulled off something quite interesting with his nose bonk on the motorcycle that was parked just underneath the little with tilled bank. I’m sure the owner of the motorcycle wouldn’t have appreciated but we were all laughing our asses off ! Then we went to the solar clock at Chatelet where Andy had something in mind : a flair. Yes a flair ! And not just once but 4 times ! Everyone was speechless not only becauseit was a f-ing flair but also because he did it somewhere where no one ever jumps because it just doesn’t boost ! And he was so easy all the while... Came time to leave to do some tourist duty over at Notre Dame and some shopping at the Champs Elysées, yes that’s Paris as well. So that was briefly what went down. Apart from the video over on Mirra Co’s site you might be able to see some new things because Thomas definitely has more footage. Keep your eyes peeled...

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EDOUARD IN UK

L’histoire commence depuis un flyer qui m’a été donné à Cologne au Bmx Masters. Un an plus tard je trouve un flyer sur mon bureau et regarde sur leur site où je découvre un des meilleurs skatepark en Europe. J’ai envoyé un mail pour voir s’il y avait un quelconque job à prendre et effectivement il y en avait un. Le jour d’après, je reçois un mail avec tous les détails du job et deux mois plus tard, je commence à travailler pour AdrenalineAlley. Jusqu’ici j’ai rencontré des gens vraiment charmant et chacun d’eux a été très amicale et nous avons tous passé de bons moments, c’est aussi une bonne atmosphère pour rider et travailler. Le skatepark est né d’une femme passionnée qui a poussé le projet jusqu’au bout pour promouvoir un environnement sûr et sécurisant pour le plaisir des jeunes de la ville. ,

Jusqu’à maintenant le skatepark a eu un gros succès et les plans pour le futur sont encore plus gros et intéressants! J’ai donc vraiment passé du bon temps ici, mais malheureusement c’est dur de laisser la vie d’avant derrière soi, le temps est donc venu pour moi de rentrer ! J’ai aussi passé du bon temps en travaillant ici avec tout le staff et l’atmosphère autour du riding est imbattable et je voudrais définitivement encourager tout le monde à venir découvrir ce lieu incroyable par vous-mêmes! Je voudrais remercier, Mandy Young pour le job, Aaron Nicholson pour les sessions et les nuits très longues, Jordan Boyle pour m’avoir aider à réaliser le report avec les photos, Ashley Guiver pour son accent local, Mark Webb pour son accueil à Southsea et tous les autres qui ont fait que ça valait la peine d’être ici.

The story starts from a flyer that I was given in Cologne at the BMX Masters. One year later I found the flyer on my desk and looked up the website to find that I had discovered one of the finest skate parks in Europe. I sent an email to the park to see if there was any jobs going and there just happened to be vacancies. The next day I received an email back with all the details for the job and 2 months later I started work for Adrenaline Alley. So far I’ve met some really lovely people and everyone has been very friendly and we have all got on so well and it’s also a great atmosphere to work and ride in. The skate park is born from the drive of a passionate woman who has pushed for the best facility to provide a secure and safe environment for young people in the county to enjoy and so far it has been a big success

and the plans for the future just keep getting better and better. So far I have really enjoyed working here but unfortunately it’s hard to leave your life back home and after 2 months I think it’s about time for me to go back home. I have thoroughly enjoyed my time working with all the Staff here and the riding atmosphere is unbeatable and I would definitely encourage everyone to come to this incredible place and discover it for your selves. I would like to thank : Mandy Young for the job, Aaron Nicholson for the riding and the late nights, Jordan Boyle for helping me put this all together, Ashley Guiver for his Corby accent and everyone else making it worthwhile being here. par Edouard Martin photos Jordan Boyle www.adrenalinealley.co.uk

FISE EXPERIENCE À MONT DE MARSAN

C’était le week-end du 5/7 juin dans les Landes à Mont de Marsan, les structures ont été installées dans le centre ville qui fut bloqué pour l’occasion : Mont2 en mode sport freestyle tout le week-end ! Le parcours de MTB est tout simplement énorme et les riders nous ont bien montré qu’ils aimaient être là avec des Double back flip en MTB jamais tenté en contest ou des backflip 3.6 en bmx par notre Fabien Francois... L’aire de skateboard a permis aux riders locaux de venir s’éclater et de faire tous les uns après les autres des tricks de fou, idem sur le park en roller et bmx sur la place de l’hôtel de ville !!! Un camping gratuit pour les riders, des soirées à l’Havanita avec

des concerts tous les soirs où se retrouvent les élus locaux, les organisateurs, les riders et le public... Bel esprit et bonne ambiance. Bref vous l’aurez compris cette étape s’il y en a une l’année prochaine peut devenir une des étapes phares de la tournée Fise expérience ! Un grand merci à tous les partenaires comme Truc de fou, Soul, Cream, le site su skateboard, la Mairie de Mont de Marsan, FIAT, la Région Aquitaine, Vittavi, Leclerc et Nrj. Rendez-vous du 13 au 14 juillet pour la 5ème étape à Avoriaz juste après les Masters en attendant un petit mois, vous pouvez regarder les vidéos sur www.fise.tv. Résults: 1.Barberro, 2.Peytavit, 3.Doremus 97


WORLD WIDE TRAVELLER

It’s already been one year in China and here I am resigned to do another. China is one of the best destinations that I’ve been able to live in. I work in an attraction park close to Hong-Kong in the Cantons. I got the contact during my return trip from Brazil thanks to my friend Jason Plourde who is now like a brother to me in this crazy country. I wake up every morning in my room with the sun in front of me. If the weather isn’t any good it’s because there’s a typhoon and we won’t have to work. Winter never drops below zero degrees which means we can ride all year long. I make myself an egg breakfast at my place and head down to the park for the demos. You can eat in the road, in a restaurant, or in the ghetto within two minutes of my home and for a euro you’re well fed. Our show lasts for fifteen minutes with four riders performing three times a day and at five o’clock we’re free. There are some festivals in China and our show is full. The park has a beach and they bring Brazilian girls to dance the Samba, I love that. China is the furthest point from my home, and I don’t feel at all like I do in Quebec, the Chinese look at us a lot and call us “foreigners”. I’ve travelled in a lot of countries, and China’s the only place where you can’t just melt into the masses. It’s possible to look like a Brazilian, but you can’t look like a Chi-

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nese man. Most people here are very nice, even if our languages are completely different. Certain riders go to a school in the mornings to learn Mandarin; Phil has mastered the language and sometimes negotiates with the park for us. The city (Shenzhen) is enormous and developing at an incredible rate. Buildings are built by hand, and built quickly. The ghetto is just next to where I live and the new shopping mall, which was built by the ultra rich and the ultra poor. At no time have I wanted to go back home, here I can ride every day and make a living through flatland, my own BMX lifestyle. The party side of things isn’t too complicated. There’s a bar 5 minutes away and the town centre costs 4 euros to get to by taxi. Beer is expensive, but you can buy it on the street at any time. There are a few Chinese guys who ride street at my park and the SMP (the biggest skate park in the world) in Shanghai. One hour away from my place is Guanzhou, the cloths town. You can find anything here with out spending too much. A few of my friends came to see me and they were sad when the time came to go back home. China’s my home now and I intend to stay here a long time. Peace, J-F Boulianne, photo Vanhanja Version Française sur creamofbmx.com


TEST OLYMPUS PEN DIGITAL par Christian VanHanja Quelques grammes de finesse dans un monde de brutes... Le numérique est partout dans le monde de la photo, les constructeurs rivalisent dans la course aux mégapixels, à la puissance, la technicité, les appareils sont de plus en plus performants et ça devient de plus en plus dur de rater une photo... Par contre question look, avouons-le, les appareils sont moches la plupart du temps, complexe à utiliser et au final, c’est plus l’appareil qui fait la photo que vous... Le Pen Digital est différent, c’est une adaptation libre de son illustre prédécesseur le Pen F, appareil mythique des années 60/70 qui instaura la révolution du demi-format : le concept, prendre des photos sur la largeur d’une pellicule 135... les images mesurent 18X24 mm au lieu de 24X36mm. Cela permet de réaliser des appareils plus petits, plus légers, plus compacts et plus performants. Le photographe peut ainsi faire deux fois plus de photos sur une pellicule. Le coup de génie d’Olympus : reprendre le concept, pour cette fois-ci implanter un capteur plus grand que sur les mini compacts, et aussi permettre de changer les objectifs. La qualité d’image doit s’en retrouver améliorée, sans pour autant avoir à trimbaler un reflex professionnel. Alors, digne héritier de son cultisme prédécesseur ou ersatz marketing stérile piège à gogo? A la prise en main, le boîtier fait luxueux, alu brossé, finitions soignées, accessoires classieux, la première impression est agréable... Premier test : pour moi un appareil réussi doit être utilisable au mieux dès la première prise en main, et sans avoir à lire le mode d’emploi. Malheureuse-

ment les ingénieurs informatiques ont encore frappé... Impossible de se servir de l’appareil en manuel sans rentrer dans des menus de l’écran arrière... Dommage pourquoi ne pas faire simple : une bague de diaphragme, une pour les vitesses, avec un réglage de la sensibilité, un pour le mode de prise de vue et voilà ! Tout l’intérêt d’un boîtier doté de réglages manuels, c’est précisément de pouvoir régler tous les paramètres rapidement pendant la prise de vue. Sinon après une courte prise en main, on devient rapidement efficace, l’appareil est agréable à utiliser et au final assez réussi. Je me mets rapidement à jouer avec les réglages comme avec mes boîtiers pros, c’est bon signe, je crois que je suis en train de l’adopter, peut-être aussi un peu car ce sera le “must have” dans le petit milieu des photographes traînant en soirée... Mince je suis en train de me faire pièger... Les + : Vraiment plus léger et compact qu’un appareil reflex, de bons objectifs (zuiko) interchangeables dont un fisheye encourage à être créatif, mais sait aussi redevenir tout auto quand on veut pas trop réfléchir. Le look : possibilité d’utiliser des flashs déportés ou puissants (griffe flash ttl). Le mode vidéo HD. Les - : Vraiment plus gros et plus lourd qu’un compact haut de gamme, ergonomie “informatique”, le prix, pas de flash intégré, pas de viseur optique. Conclusion : Achetons-le ! Pour que ce soit un succès, et que Olympus fasse une version 2 plus fidèle à l’original, poussant le concept à fond, en reprenant l’obturateur rotatif qui synchronise au flash à toutes les vitesses, avec un vrai viseur, et là on sera au top!

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FACE

PAR MARIE MEURET PHOTOS VANHANJA

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L’Autriche a été très bien représentée ces dernières années par cette fille radicale. Je connais Irina Sadovnik depuis déjà longtemps ; j’ai même roulé contre elle aux championnats du monde de BMX et aux BMX Masters, et j’ai voyagé avec elle partout en Europe. Pour être honnête, elle est très terre à terre et intelligente, impressionnante, passionnée et déterminée dans son riding. Je me souviens très bien quand je l’ai vue sur son 20 pouces avec une selle léopard, j’ai été impressionnée par son style de folie. Elle assure et pense juste. J’ai décidé de faire son interview car j’admire cette fille qui roule plus que jamais, après toutes ces années... Yo, quoi de neuf ? Yes yes yo, je suis relax et prête à répondre à ton interview. Alors, dis-moi comment ça se passe en Autriche ? C’est un peu dur ! J’essaie de terminer ma thèse de diplôme d’ici à deux mois... Il doit faire froid là, comment ça se passe côté riding? Ouai, il fait carrément froid ces jours-ci. L’hiver est de retour, donc il y a de la neige et de la glace partout en Autriche. Même si c’est l’hiver, j’essaie de rouler dehors au maximum, merci le réchauffement de la planète ! La plupart du temps, je m’entraîne dans le parking d’un supermarché. Le sol n’est pas plat et il y a une longue canalisation d’eau ; c’est pas parfait mais c’est chaud. Tu dois te contenter de ce que tu as ! Tu es une très bonne amie de ton vélo n’est ce pas ? Bien sûr que je le suis. Mon vélo dort à mes côtés dans mon lit ! Pour être honnête, je ne prends pas toujours soin de lui ! Honte sur moi, au moins pour deux fois. Comment décrire ton mode de vie ? “I like to ride, I like to rock, till I get a sugar shock!”. He he, blagues à part, je dirais que mon mode de vie est vraiment varié ! Je m’intéresse à un tas de choses en plus de mes études, sur la génétique et la microbiologie, et mon vélo, qui sont mes principaux centres d’intérêt. Ce serait plus simple si les journées faisaient 48 heures.

mois, à cause du boulot et de ma thèse pour obtenir mon Master en sciences naturelles. Mais je rêve de chauds et longs jours à m’entraîner er progresser chaque soir. Je suis ultra motivée ! Tu es sponsorisée à présent, comment ça s’est fait et quelles sont tes obligations? Ouai, j’ai connecté avec quelques sponsors l’an dernier. J’apprécie grandement le soutien de Parlamentshop.com, KHE bikes, Carhartt, Black Flys et Pull-in. Je suis également reconnaissante à tous ceux qui m’aident et contente de mes nouvelles rencontres. Je corresponds généralement avec mes sponsors par email ou juste en leur envoyant mes parutions presse et mes vidéos. Cependant, j’apprécie quand je rencontre quelque un qui a de bonnes relations, c’est ainsi que j’ai connu Gertsch de Parlamentshop, qui m’a beaucoup aidée. L’an dernier, tu as participé au Carhartt BMX Girls Tour, peux-tu nous en parler et évoquer les grands moments de ce trip ? Le trip tout entier fut un grand moment. Les jours à Salou étaient vraiment relaxant, le stop à Barcelone vraiment impressionnant : Las Ramblas, le port, la vue de folie à la Sagrada Familia et le meilleur sport sur lequel j’ai jamais roulé (la station Parallel). On s’est battues contre des taureaux à Pampelune et on a chillé sur la plage à Hossegor. Parmi tant d’autres moments inoubliables il y eut Bordeaux et les jours à Bruges, la “Venise du Nord”. C’est très old school et on se croit revenu dans le passé : de vieux immeubles de briques rouges à chaque coin de rue. Malheureusement, cette ville, avec ses pavés partout, n’est pas très adaptée pour la découvrir en vélo. Pour tout ça, ce fut un magnifique trip avec des gens formidables. J’y repense très souvent. Comment gères-tu la balance entre le boulot et le riding ? C’est presque impossible. Parfois, j’ai tellement de boulot que je ne peux pas

Peux-tu me parler de ton vélo et de ta progression ? Comme je l’ai déjà dit, j’adore mon vélo ! Depuis l’an dernier, je roule pour KHE, et je suis très heureuse avec mon Paris III. Je me sens très à l’aise sur ce vélo, il est parfait pour moi : court et léger ! J’ai fait beaucoup de progrès l’été dernier, car je roulais dès que possible, parfois dès 8h du matin, avant d’aller bosser. Malheureusement, j’ai dû me calmer ces derniers Austria has been well-represented for many years by this radical girl. I have known Irina Sadovnikfor many years now. I’ve even competed against her at the BMX World Championship and the BMX master, and I’ve travelled around Europe with her. To be honest, she is an incredibly down to earth and clever women, awesome, passionate and determined regarding riding. I clearly remember the first time I saw her on her 20 inch with a leopard skin seat I was just amazed by her suppa duppa fly style. She just follows well, what she thinks is right. I’ve decided to do her interview because I really admire this girl and after all those years she’s still riding more than ever... Yo, what’s up? Yes yes yo, Chin’s up and pants are tight ! I am relaxed and motivated to start the interview with you my wonderful and lovely ice cream addict. So, tell me how’s life is treating you in Austria.....? ...A bit hard! I’m trying to finish my diploma thesis within the next 2 months. Must be cold by now, what happens with riding in that case? Yeah, it’s damned cold these days. Winter is back, hence snow and ice all over Austria. Although it’s winter I try to ride outside as much as I can, made possible by global warming! But in the majority of cases I have to practise in the garage of a supermarket. The ground is wavy and a longish water gutter is distracting. It’s not perfect but it’s warm. You should take what you can get! You’re very good friends with your bike, ain’t you? For sure I am. My bike is sleeping next to my bed! But if I’m honest, I sometimes don’t take proper care of the “servicing” of my bike, ups! Shame on me, at least twice ;-) How would you describe your lifestyle? I like to ride, I like to rock, till I get a sugar shock! Hehe all jokes aside, I would say my lifestyle is really multisided! I’m interested in a lot of things in addition to my studies (genetics & microbiology) and my bike, which are my main and favourite tasks. The easiest way for me to time everything would be a 48-hour day. Could you please talk to me about your bike and your progression? As I mentioned above, I LOVE MY BIKE! Since one year I’ve been riding for KHE bikes and I’m really happy to rock with the Paris III now. I feel very comfortable on this bike - it’s perfect for me, short and light! I made a lot of progress last summer because I was riding as much as I could, sometimes even at 8 a.m. before going to work. Unfortunately, I had to limit my riding sessions during

du tout m’entraîner, comme ces jours-ci malheureusement. Mais, l’été dernier, j’étais très heureuse car mon responsable de thèse, Alex, m’a encouragée dans mon riding et je pouvais donc m’autoriser des sessions presque tous les jours. Mais bientôt, j’aurai obtenu mon diplôme et ma devise sera de nouveau : “BMX, BMX and fucking more BMX!”. Quel regard portes-tu sur ta progression ? Qu’est-ce qui a changé depuis tes débuts ? Comme dans la plupart des cas, les débuts sont très durs, et je ne fus pas une exception. Ma première grosse motivation fut quand j’ai terminé 3e aux championnats du monde en 2004, mais ça n’a pas duré longtemps. Mon corps et mon esprit n’étaient, à l’époque, pas adaptés au flatland, donc j’ai progressé très lentement, ce qui m’a démotivée. Je pense que dans ces moments-là tu as envie de tout apprendre ou d’abandonner le riding. Heureusement, après un an de peu de riding, ma motivation est revenue. J’étais plus motivée que jamais et j’ai appris comment contrôler mon vélo. C’était en hiver et il a été dur de persévérer jusqu’à l’été. Mais les jours s’allongeant et se réchauffant, mon envie a grandi. J’ai fait beaucoup de progrès l’été 2007 et j’ai eu la chance d’être gratifiée d’une première place aux BMX Masters. Le BMX devient si fun quand tu décides de ce que doit faire ton vélo. En janvier 2008, j’ai commencé à travailler sur mon diplôme dans un laboratoire de biotechnologie, ce qui a limité la fréquence de mes sessions, mais je me sens bien et je progresse ; pas autant que je le voudrais, mais quand même... Des remerciements ? Avant de remercier mes sponsors, j’aimerais vraiment remercier mes parents pour leur support mortel et leur amour, ils me motivent dans tout ce que j’entreprends ! Je vous aime ! Bien sûr, je veux citer mon mec, Shcian (Sweetz) ; mon meilleur ami, Jürgen Luttenberger (Mister Multiberger), qui m’a donné goût au BMX flatland ; et Sebastian Grubinger (Wastl), Michael Sommer (SAN O), Markus Redlberger (Stefan Redelberger) et Lukas Dobusch (Fuffi) pour leurs conseils très utiles et toutes ces sessions très marrantes. Je suis très heureuse d’avoir rencontré mes sponsors et, en retour, je saisis chaque opportunité de les mentionner et de représenter ce qu’ils m’accordent. Donc : Un merci tout particulier au BOSS, Gertsch, du shop Parlament à Salzburg ; à Mike Emde et à tout le team Carhartt ; aux drôles de mecs de chez Black Flys et Pull-In ; et bien sûr à Thomas Göring et l’équipe de KHE bikes. Je tiens également à remercier Red Bull pour leur soutien l’an dernier. practise for a while, like these days unfortunately. But I was really happy during last summer because the supervisor of my diploma thesis Alex supported my riding and so I had sessions nearly every day. But soon I will have finished my diploma and then my motto will once again be: BMX, BMX and fucking more BMX !!!!

the last few months because of work and finishing my diploma thesis to earn my Magistra of natural science. But I’m dreaming of warm, long days to practise and make more progress every night. I am motivated as hell!!!! You are now sponsored but, how did the sponsorship come up and how do you get to work with your sponsor? Yep, I hooked up with some sponsors last year. I appreciate the support of Parlamentshop.com, KHE bikes, CARHARTT Streetwear, Blackflys and Pull-In a lot. I am also very thankful for the great cooperation and for some new friendships. I mainly got in contact with my sponsors per email or just by sending my press kit and videos to them. However, I’m also happy when I get to know someone who has good connections (thx sweetz, you are the greatest) ;-) which is how I got to know Gertsch from Parlamentshop who has helped me a lot. Last year you did attend the Carhartt Bmx girls tour, can you talk to me about your impression about it and the high point about the trip? My absolute high point was the whole tour per se. The days in Salou were very relaxing, the stop in Barcelona very impressive. I liked the flair of Las Ramblas, the habor, the amazing view of Sagrada Familia and the greatest spot I ever jammed on (underground station Parallel). We fought against bulls in Pamplona ;-) and we chilled on the beach in Hossegor. Other unforgettable impressions were the stop in Bordeaux as well as the days in Brugge aka “Venice of the North”. It was very old school and I felt like I was back in former times; old buildings made of red brick at every corner. Unfortunately, the city is not very adapted to do sight seeing tours by bike with cobblestones everywhere. All in all, it was an awesome trip with wonderful people, which I still like to think back to very often nowadays. How do you find the balance between work and riding? Wow, it’s nearly impossible. Sometimes I have so much work that I can’t

How did you felt your progression during those years of riding. From the time you’ve started up till now and what has changed? In the majority of cases the beginning is really hard, and unfortunately, I was no exception. My first motivation boost occurred after getting 3rd place at the World Championships 2004, but did not last very long. My body and mind were not adapted to riding Flatland back then and so I progressed very slowly, which stopped my motivation. I think this is the point in time were you either want to learn everything, or you stop riding. Fortunately, after one year of riding just once or twice/month, my motivation came back. I was more motivated than ever and started to learn how to control my bike. It was winter during those days and therefore sometimes hard to keep that feeling till summertime. But as the days became longer and warmer, my BMX heart lighted up. I made a lot of progress (summer 2007) and was lucky to be rewarded with the 1st place at the BMX Masters 2007. BMX really starts to make so much fun when you decide what your bike is doing (usually, that is) ;-) January 2008 I started to work for my diploma in a laboratory for Biotechnology which limited my riding sessions, although I feel good on my bike and I still progress; not as much I want to, but I do.... Any big thanks? Before coming to my sponsors, I really want to thank my parents for their deathless support and love, which always motivated me for everything in my life! !! I love you !!! For sure I also want to mention my boyfriend Schian (Sweetz), my best friend Jürgen Luttenberger (Mister Multiberger), who is the reason why I have acquired the taste of BMX Flatland and Sebastian Grubinger (Wastl), Michael Sommer (SAN O), Markus Redlberger (Stefan Redelberger) and Lukas Dobusch (Fuffi) for their helpful tips and funny riding sessions. I am very happy that I hooked up with my sponsors and in return I mention them at every opportunity and I like to represent the stuff I get. To jump at the chance: special thanks to the big BOSS Gertsch from Parlament shop/Salzburg, to Mike Emde and the whole Carhartt Team, to the funny guys from Black flys and Pull-in, and for sure to Thomas Göring and the KHE bikes crew. Additionally I want to thank Red Bull for the last year’s support.


STYLE FACE

Made in USA, Dinosaur Jr est l’un des groupes de rock indé les plus cool au monde. Dans son dernier clip, Over it, deux de ses membres assurent des tricks en BMX. Doublés par des pros, Lou Barlow (guitare) et Murph (batterie) se sont prêté au jeu du réalisateur anglais Mark Locke, que nous avons questionné à propos de cette excellent initiative en forme d’hommage musical au BMX. Mark, pouvez-vous tout d’abord vous présenter à nos lecteurs ? Je suis Mark Locke, je fais des films, des vidéos pour la tv et des groupes de musique, tout en essayant de trouver du temps pour courir, rouler et être un bon père ! J’habite un village en Angleterre et je travaille beaucoup trop, car je suis super passionné par un tas de choses : réaliser des films, des clips, courir, rouler, de façon très basique, en flat, et permettre à mes deux chéries de manger. Qui a eu l’idée de ce clip chargé en BMX et skate ? C’est mon idée... J (Mascis, de Dinosaur Jr), Kevin Shields, de My Bloody Valentine, et le manager de Dinosaur Jr, Brian, ont vu, sur MTV, mon clip de Jeffrey Lewis pour la chanson Williamsburg Will Oldham Horror, et il se trouve que Brian manage Jeffrey désormais. On est donc resté en contact et ils m’ont sollicité pour ce clip. L’idée m’est venue quand j’ai vu Dinosaur Jr en concert après leur reformation en 2005. Je n’avais pas vu de photos de J depuis longtemps et j’ai été très surpris de voir qu’il avait ces longs cheveux gris. J’ai été frappé par le fait que mes héros vieillissaient, comme nous tous, mais pouvaient en même temps exploser des groupes deux fois plus jeunes qu’eux. Ça m’a fait cogiter au vieillissement et comment, arrivé à un certain âge, une grande partie de la société attend de toi que tu abandonnes certaines choses. Des choses plutôt fun. C’est du moins ce qui se passe là d’où je viens. L’âge auquel tu dois arrêter le BMX, le skate, jouer de la musique bruyante, etc. Donc, quand j’ai réfléchi à une idée pour le clip de la chanson Over it, mon idée était de ne pas être “over it” (ndlr : abandonner). Continuer à faire ce que tu fais, quel que soit ton âge. Je voulais également me jouer de la manière dont la presse semble se focaliser sur l’histoire du groupe et certains de ses membres. Et je voulais également montrer le BMX et le skate en harmonie, pour une fois. Il y a donc plusieurs niveaux de lecture, mais c’est essentiellement un clip avec Dinosaur Jr sur des BMX et un skate.

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On dirait que ces types sont d’éternels ados qui ont juste besoin de jouer de la musique cool... Est-ce qu’un tournage se passe bien avec eux ? C’est exactement ce que j’ai eu envie de faire passer dans le clip, cette idée qu’ils sont toujours en phase avec leur côté adolescent. Dans la vraie vie, J et Lou sont des parents avec des responsabilités, et bien plus de choses à gérer que l’adolescent moyen. Mais quand tu les vois jouer, tu as l’impression qu’ils ont 19 ans de nouveau. Est-ce que c’est les cas ? Il faudrait le leur demander. Et en effet, ce fut très bien de travailler avec eux, et très fun ! Je pense qu’ils appréhendaient, car une tournée est bien assez prenante pour ne pas y ajouter du skate et du BMX. Mais ça s’est bien passé et ça a cassé la monotonie de leur tournée. Quand avez-vous tourné et avec quels riders ? Nous avons filmé en tournée, aux Etats-Unis, je les ai rejoints à Athens, en Géorgie, et nous avons tourné sur quatre jours, sur la route : à Augusta, Tallahassee, Gainesville et Jacksonville. Kyle Leeper a doublé J, Kenny Horton a doublé Lou et Joel Barnett doublait Murph (les deux sur des FBM). Steve Crandall, de FBM, s’est pointé et fait une apparition dans le clip, dans la scène backstage. Ils ont tous été super et très excités d’être associés à Dinosaur Jr. J’ai vu sur votre site que vous aviez monté de la vidéo pour WeThePeople... Comment cela s’est-il mis en place ? D’une manière très inattendue ! J’avais un cadre de flat WTP et j’ai toujours adoré leur merchandising, je leur ai donc envoyé un email pour savoir où ils le fabriquaient, car je voulais produire quelques sweats. Ils m’ont renseigné et je les ai inclus à ma mailing List quand j’ai annoncé la naissance de ma fille. Rob m’a répondu en me disant que ça avait ensoleillé sa matinée et, plus tard, il m’a envoyé un colis avec du merchandising pour me féliciter. Super sympa, et juste incroyable de la part d’un inconnu ! Nous sommes donc restés en contact et il a regardé mes films, puis il m’a demandé de monter leur intro sur Ride to glory l’an passé. Vous roulez, donc... Le BMX a brûlé ma vie pendant les années 80, mais à un niveau très local. Je roulais pour le team du coin, faisais des démos et emballais des filles. Toujours du “freestyle”, comme on disait à l’époque, mais mon truc c’était

vraiment le flatland. Depuis, ça m’a toujours intéressé, je roule toujours encore un peu, mais comme une merde. Vraiment, mais je peux encore rentrer des trucs qui impressionnent les kids avec des cadres en acier de chez Halfords. Je roule sur un KGB et je peux encore gérer un switzerland squeaker. Est-ce que les vidéos de BMX vous inspirent pour filmer ? La plupart des bonnes vidéos inspirent mon approche de la vie en général. J’ai été un peu déprimé il y a quelques années, et je me souviens que je voyais ces gens rouler en street et rampe en pensant : “Ils vouent leur vie à ça, c’est énorme. Ils peuvent se briser le cou ou être sérieusement blessés”. C’est 100% ou crève, et je pense qu’on doit vivre ainsi. Je voulais que la vidéo de Dinosaur Jr soit un pont entre le BMX et le skate, mais aussi plus cinématique et plus sexy. On voulait également que le riding apparaisse plus smooth et authentique, mais pas trop extrême, parce qu’il fallait pouvoir tromper quelques personnes qui pourraient croire que les gars de Dinosaur Jr rentraient les tricks. La plupart des gens qui roulent ne se sont pas laissés avoir, c’est sûr, mais nous le savions depuis le début, espérons qu’ils apprécient la blague. Des projets ? Quelques trucs, je bosse sur un pilote pour une comédie titrée Townies, en espérant que nous puissions la vendre à une chaine. Il y a aussi un nouveau film, Three Stags, et j’ai signé chez Crossroads Films, en Angleterre et aux USA, pour des clips et des pubs. Je commence à approcher des projets plus conséquents. Il y a plein de groupes avec lesquels j’aimerais travailler : Flaming Lips, Beastie Boys, Sonic Youth, AC/DC, Peaches, etc. Mais qui ne le souhaite pas ? Peu importe si ça se fait, mais il est clair que je tâcherai de placer du BMX ici ou là. Pour finir, est-ce que Benny Hill a inspiré votre création ? Ha ! Il faut regarder ma vidéo pour Ten Benson, Tits. L’idée derrière ce clip, c’est Benny Hill vs Délivrance. www.fortmarkfilms.com Par PH Camy / Images tirées du clip Over it de Dinosaur Jr


First of all, please tell us a few words about you... Mark Locke makes films, TV and music videos and in between tries to find the time to run, ride and be a Dad! I live in a village in the Midlands of England and work far too hard cause I’m super-passionate about a variety of things, making films, making music videos, running, riding (very basic) flatland and putting food on the table for my two ladies. Who brought the idea of a BMX/skate video for Dinosaur Jr? It was my idea... J, Kevin Shields (from My Bloody Valentine) and Dino’s manager Brian saw my Jeffrey Lewis’ Williamsburg Will Oldham Horror video on MTV a while back and Brian now manages Jeffrey. So we stayed in some kinda touch and then when this video came up they asked me to pitch an idea. That idea probably started when I saw Dinosaur Jr play the UK after the reform in 2005. I hadn’t seen any pictures of J in a long time and was quite taken aback by his mane of grey hair. It hit me that my heroes were actually getting older, like the rest of us, but at the same time still blowing bands half their age well away. It got me thinking about the aging process (it doesn’t take much these days!) and how when you get to a certain age a large part of society expects you to give up certain things. A lot of fun things, basically. Or at least they do where I’m from. Like at what age should you stop riding a BMX, stop skating, stop playing ear-splitting music, etc, etc. So when I pitched on Over It my idea was about NOT being over it. About still doing whatever you’re into, whatever age you are. I also wanted to have some fun with how the press seem to focus on the band’s history and certain members supposedly not getting on – to turn that on its head and show them getting on great, suggest that they’re “over” the past too. Plus I thought the fact that there’s sometimes this crazy tension between skate and BMX would feed into that too - to see skaters and riders in some kinda harmony, for once. Oh, and they’re jumping over things a lot of the time, but that’s getting tenuous. So there are a couple of levels hopefully, for what is essentially a video about Dinosaur Jr on two BMXs and a skateboard. Band members seem like eternal teenagers who just like playing some cool music... Is it ok to work with them on a video?

Well that’s definitely what I wanted to get across with the video, the idea of them still being in touch with their teenage side. Though in real life they’re fathers (J and Lou have kids) with responsibilities and have much more going on than the average teenager. But to watch them when they play they look like they feel 19 again - whether they do or not, I don’t know, you’d have to ask them! And yes, it was more than OK to work with them, it was good fun! I think they were kinda dreading it beforehand, cause touring is gruelling enough without throwing daily skating and riding into the mix. But it turned out to be a nice release for them I think, it was a change from the general monotony of touring. Where did you made it and who were the riders that do the tricks? The video was shot on tour in the States, I joined them in Athens, Georgia, and we shot for four days on the road. Augusta, Tallahasse, Gainesville, Jacksonville. Kyle Leeper doubled for J, Kenny Horton for Lou and Joel Barnett for Murph (both on FBM Bikes). Steve Crandall from FBM came along too and has a cameo in the video in the backstage scene. They were all great guys and stoked to be a part of something for Dinosaur Jr. I’ve seen you edited some videos for WeThePeople... How did you connect with them? In the most random way ever! I had a WTP flat frame and always liked their merch, so I emailed them asking where they got it made up cause I wanted some Fort Mark hoodies making. They told me where and then I put them on the email list when we had our baby, just saying “we’ve had a little girl” etc. Rob there emailed back saying it had made his morning and later sent a little package of merch stuff to say congratulations. Real sweet of him and virtually unheard of, really, that kind of generosity from a stranger! So we kept in touch and he checked my films and asked me to cut their Ride To Glory entry from last year, which ended up winning. So, you ride? BMX consumed my life in the 80s, but in a small town way. Rode for the local team, did shows, got to snog a few girls after. Always “freestyle” as it was called back then, but my thing was really flatland. So since then I’ve always

had a keen interest, I still ride a little bit but I’m shit. Like really shit, but still the kind of stuff that would impress a kid with a steel frame from Halfords. I ride a KGB and can still do a mean switzerland squeaker. “Got the kit, still shit”, as we say over here. “All the gear, no idea”. Are BMX videos an inspiration for your videos? Most decent BMX vids inspire my approach to living generally. I got a bit depressed a few years back and I remember watching people ride street and vert and thinking : “They’re committing their lives to this, it’s a big thing. They could snap their necks here, or get very seriously injured”. It’s commit 100% or die, and I think that’s how we should be living. As far as Dinosaur goes I wanted the video to look like a cross between BMX and skate films but also be more cinematic and more cutty - you don’t see all the trick in one shot sometimes, cause there just isn’t the time to do that in a music video. Also with the tricks themselves we wanted to keep the riding smooth and legit but not over the top good, cause we wanted to have a chance of fooling at least some people that it might be the Dinosaur guys. And it does actually seem to be fooling some people. Most people who ride themselves aren’t fooled, obviously, but we knew that from the start - instead they’re hopefully in on the joke. Although that said, the odd YouTube kiddie seems to be getting in a bit of a flap about it, thinking we’re serious. What’s next? A few things, I’m working on a TV pilot for a comedy called Townies and hoping we can sell it to TV. Also doing a new feature film in the Spring called Three Stags, and have just signed to Crossroads Films in the UK and US for music videos and commercials, so I’m starting to get to pitch on bigger stuff. There are loadsa bands I’d like to do videos for - The Flaming Lips, Beastie Boys, Sonic Youth, AC/DC, Peaches etc, but then who wouldn’t? And yeah, whoever I do them for I’ll definitely try and slip some riding in there somewhere. A last one... Was Benny Hill an inspiration? Ha! Actually check my Ten Benson Tits video on www.fortmarkfilms.com - the idea for that was Benny Hill meets Deliverance! www.fortmarkfilms.com


STYLE PAR ALAIN, PHOTOS PEKA

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EVENT

PAR GUILLAUME UBEDA, PHOTOS VANHANJA & PEKA

Et voilà une nouvelle édition du 100 contest qui se termine. Nous y étions et tout s’est bien passé. La sécu mise en place par l’organisation était de rigueur. Le soleil était au rendez-vous ainsi que les 50 000 spectateurs qui se sont amassés durant les 3 jours de compétition. Au programme: graffiti, slam, break, hiphop et pour finir roller, skate, bmx et dirt. Pour cette édition 2009 l’aire de street nous a été réalisée entièrement par Ouata qui, cette année, a sorti le grand jeu ! Hip à 120 degrés combo step up marche du rail pour satisfaire les streeters ainsi que de la courbe dans tous les sens. Un enchainement step up spine, du plan incliné pour nos amis skaters et leur fameuse table de pique nique qui avait plû à tout le monde l’année dernière. Le dirt a été confié à Bibi Noirot, Alex Dropsy et Nico « Beou » Bertier. D’ailleurs dédicace à l’aft, qui ont fait du bon boulot malgré les 2 jours de flotte intense. Avec 14 camions de bonne terre végétale : « Putain je l’amènerai bien chez moi celle-là» dixit Dropsy. Le

drop est à une hauteur de 4 m30. Il donne sur 2 doubles : une première de 6m et une deuxième de 4m30 qui donne sur un quarter de 3M. Cette année les bosses ont diminué pour permettre à tout le monde d’essayer le dirt. Le vendredi, tout le monde est là, il fait beau, les lutins nous ouvre le park pour des training qui vont se dérouler dans la joie et la bonne humeur jusqu’à 1h du mat’. Ça chille et ça danse sur fond d’Alborosi et de Patrice. On rentrera avec beaucoup de monde à la Lutinerie où le rouge a bien coulé. Samedi c’est le jour des qualifs pour les amateurs et les experts, tout le monde est là à l’heure pour une fois et c’est parti pour de la folie. Cette année les amateurs ont un vrai niveau et ça rigole pas. Du gros 3.6 du 3.6 whip et du double whip ça vole dans tous les sens et ça se fait plaisir ! Les experts sont en forme aussi cette année, ils sont tous présents : Geoffrey Thibault qui a practice depuis l’année dernière nous sort son flair à 2m habituel, JB Payetavit qui a fait le trajet dans la nuit envoie du double whip sur

commande, Mangoose est là aussi et il nous fait plaisir avec ses condors, ses gros 3.6 whip. Félix le parisien est venu pour la première fois et nous gâte de whip et de bus. Geoffrey Thibault est là aussi et nous confie le vendredi soir que le park lui plaît et qu’il a de bonnes lignes en tête. Libellule chille sur le park et tricote tout ce qu’il trouve. Les connexions se fond, tout le monde a le sourire. La 6ème édition va bien se passer. Le soir c’est dub inc et buju banton qui nous font danser sur le start du dirt. C’est pas encore ce soir qu’on va se coucher tôt. Dimanche, réveil dans le pâté. Tout va bien mais faut se bouger sinon on va être en retard. C’est parti pour les finales amateurs et c’est Rémi Duffosé, un inconnu de chez nous, qui commence, mais qui roule sur Abbeville et qui nous sèche la rétine directe avec des whips dans tous les sens! Suivi de près par un jeune Ludo Lormelette qui est le chef des bus driver. Il en met partout, en box, en aérial,


en tail tape enfin bref ça fuse fort. Notre Ghislain Frémont national est présent comme chaque année et nous offre ses plus belles hauteurs et des full x up à vous couper le souffle et des 3.6. David « tonton » Gardère est là aussi et ça se voit qu’il a participé à la construction des modules. Il pète de grosses hauteurs sur les courbes et passe tout avec facilité. Et ça enchaine directement avec les finales pro. Dès le début, ça jète du lourd avec Tony Huet qui est là chaque année et bourrine les hurricane 5.4 sur tous les modules et de la tentative de whip ! Mika grossi revient en force après sa pause danse et le garçon a vite retrouvé ses marques : gros 3.6 des whip à l’aise et un 3.6 whip qui fera mal aux juges. Guillaume « libellule » Legoff est là aussi et a défoncé toute la partie street du park : montage de rail to over, du flow tel un insecte qui se pose en footjam cancan. Édouard Martin est là aussi et nous arrive tout juste d’UK où il a practice et tenu un park pendant plus d’un an au côté de Mark Webb et autre montre du tricot et du fat.! Et ça se voit : il jète des flairs partt (d’ailleurs il sera le seul à le poser sur une courbe de micro) et en last trick nous sort un flair whip où il fera une grosse frayeur et aura bien de la chance de se faire qu’une petite clavicule. On lui souhaite un bon rétablissement. Derrière, on a Félix Jean blanc qui est chaud chaud et qui nous

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donne chaleur avec un gros double whip sur la boxe et un flair à mille pieds. Notre Mangoose national, qui comme à son habitude a du style, envoie des whips dans tous les sens et pour le last trick nous gâte avec son cancan to whip. Dans le Top 3 la seule wildcard du contest Arthur Dietrich, qui pète un double whip tail tape à 2m et du 3.6 double whip. En 2, JB «saumon» Payetavit nous plaque tous ses tricks avec notamment un gros transfert en double whip courbe courbe. Et en première place on retrouve Geoffrey Thibault qui a tout cassé ! Même sa langue (langue coupée en replaquant flip whip sur la langue) trop de style, trop de hauteur de dingue enfin bref première place méritée ! En fin de journée, jam session de dirt avec une bonne ambiance, du son et des tricks de folie ! Que dire de plus que Saumon et Geoffrey ont tout pété. Les tricks restent les mêmes, sauf le classement : Jb finira en tête avec son triple whip et Geoffrey 2ème avec sa tentative de flip 3.6. Jb remettra la sauce pour le best trick. Voilà encore une édition du 100 contest qui s’est vraiment bien déroulée. Adieu le festival des violences et place au festival de la joie et la bonne humeur. Un festival à ne pas rater sur le circuit et en plus c’est gratuit ! A l’année prochaine, nous on va prendre l’apéro !!!



MUSIQUE

PAR PH CAMY, PHOTO GUILLAUME LANDRY Ambianceur de la soirée organisée à Paris pour les 10 ans de Cream, le crew Poyz & Pirlz fait sérieusement parler de lui depuis quelques mois. Fondé par DJ Gero et le rapper Dabaaz, ce véritable mouvement social a pour unique but de vous faire passer du bon temps, sans se soucier du “qui est hype ou pas”, ni de la sinistrose ambiante. Cream est allé à la rencontre du DJ maison à propos de ses exploits et de ses fameuses compilations, et s’est entretenu avec le MC du cru au sujet de la marque de vêtements dont il est le fondateur. Présentations en 2 actes, pour les Poyz et les Pirlz.

hop, c’est “gay ou mec de la tek” qu’il est catalogué. Son mélange des genres n’est pas encore démocratisé, les intégristes musicaux français font preuve de leur habituelle étroitesse d’esprit... Ce métissage est désormais de mise. Un mélange des genres revendiqué (Dead Prez, Snap!, Technotronic et Crookers dans un même set) qui lui assure désormais deux soirées par semaine, à Paris ou en province, en solo ou accompagné de ses collègues Kazey, Arthur King, Matthieu (de Disque Primeur) et Drixxxé (DJ de Triptik). À eux tous, ils forment le gang Poyz & Pirlz...

DJ GERO : DES PLATINES AUX MARMITES Sa ressemblance avec The Edge, guitariste de U2, peut prêter à débat, mais il est certain que, contrairement à l’irlandais, Gero a bon goût. C’est confortablement installé dans le canapé en peau d’anaconda du shop Auguste (excellente boutique urbaine de Bastille, à Paris) qu’il nous reçoit, dégustant un plateau repas (fourni par la délicieuse Cantine Auguste, adjacente au shop). Il porte des lunettes de soleil offertes par la maison (car ses mets brillent), une veste Nike légère (car le fond de l’air est frais) et des Vans (car c’est la classe).

G in China “Les Poyz & Pirlz, c’est un peu comme les Témoins de Jéovah ! Les Poyz & Pirlz, c’est toi, c’est elle”, nous précise Géro alors qu’il termine ses cannelés préparés façon Bastille. À force d’employer “poyz” et “pirlz” pour parler des mecs et des filles, l’idée lui est venu avec Dabaaz, alors qu’ils bouffaient des calamars, de lancer un “véritable mouvement”, symbolique de leur rejet du snobisme parisien, à l’esprit “open bar” ; une envie de fédérer tous les gens bon esprit, les inviter à devenir d’officiels Poyz & Pirlz, organiser des soirées, sortir des disques (comme la fameuse compilation Pirlz City Poyz Gang, aujourd’hui épuisée). En bref, l’idée derrière Poyz & Pirlz est tout simplement de prendre du bon temps. Et de manger ! Gero et ses camarades sont en effet des dingues de soirées bouffe et le DJ se fait un ambassadeur de cet art de vivre dès qu’il en a l’occasion : dans les pages du magazine urbain Spray, avec sa rubrique culinaire, ou sur le site Street Tease où il traite du manger avec la même passion que celle qu’il affiche aux platines d’un club. Côté plaisirs de la chair, toujours, 3 morceaux de Gero devraient très bientôt figurer sur la bande-son d’un DVD très spécial, réservé aux hommes équipés d’un rouleau de sopalin. Le crew Poyz & Pirlz est également responsable de soirées régulières sur Paris et ambiance les fêtes d’Auguste. Gero y a récemment fêté le lancement de sa nouvelle compilation mixée, Poyz Who Like Pirlz. On y retrouve des titres rap et électro récents, des productions de Gero, des remixs de ses propres productions, Dabaaz, Kazey & Bulldog, Humanleft, Kaptain Cadillac... Soit 22 plages et “un peu de scratchs” estampillés Playerz (ex-Folistar) label sur lequel Gero sort ses disques, et certains d’autres artistes, comme Digikid84 ou dDamage. La bande-son quotidienne du Poy et de la Pirl, qu’ils habitent en France, Europe ou partout ailleurs, le phénomène est planétaire. En Chine, Gero a tourné 4 fois dans des conditions hallucinantes : énormes Mercedes l’attendant à l’aéroport, patrons de boîtes se sentant obligés de lui proposer (dès l’atterrissage) de décoller avec tout ce qui peut être assimilé à une drogue (sans parler des filles de joie), gigantesques billboards annonçant les soirées dans les rues de Pékin, gardes du corps pour rejoindre les platines (tant les jeunes clubbers locaux, très hauts, sont à fond)... La prochaine virée de Gero dans le chaudron chinois est prévue à la mi-juillet, en compagnie, bien sûr, de quelques poyz et pirlz. Rejoignez le mouvement. www.myspace.com/djgero Le blog de Gero sur www.street-tease.com

Duc de Maison-Alfort À 30 ans, DJ Gero, aka Geurz, revendique le titre de Duc de Maison Alfort. Cette commune du 9.4 l’a en effet vu pousser son cri primal, et il ne l’a jamais trahie depuis. Son appartement y est son studio, son studio y est son appartement. Les platines de Gero lui ont valu 3 titres de champion de France DMC et de compter parmi le top 10 des meilleurs DJ mondiaux. Les plaques tournantes l’intriguent dès ses 14 ans, alors qu’il écoute, sur Radio Nova, un mix de DJ Clyde. Il se procure une platine, quelques vinyls, et violente, à coups de scratchs, le diamant de son tourne-disque pas vraiment prévu pour. Poussé à bout par l’Hypnotic Show de la même station radio, il décide de s’équiper dignement, aidé par ses parents, darons ouverts sur la culture et ses évolutions. À 16 ans, le voilà armé pour devenir un exécuteur des platines. Affamé de disques, il leur sacrifie toute sa thune, chope les Onyx, Keith Murray et autres Lords of the Underground qui font le bon rap US de l’époque. Travaillant chez le disquaire parisien d’occasion Boulinier, il s’y sert gloutonnement, et gratuitement, dès qu’un arrivage de son en 90 bpm et de bon goût est revendu dans les lieux. Impensable particularité de Gero, il est également fondu d’euro dance, ce qui lui vaudra de mixer au Metropolis, fabuleuse boîte de nuit (au-dessus d’une autoroute et pas loin des pistes d’Orly) où eu lieu l’émergence de la tecktonik en France... La combinaison de “mauvais goût et de rap indé” est à ses yeux un concept “très banlieue”, passer d’un 2 Unlimited à Ministère A.M.E.R et d’un Ace of Base à Démocrate D est un plaisir pour ce DJ de plus en plus performant qui lance rapidement sa première mixtape, Home Mix Home, chargée en rap US et UK. Il se verra lui même la “vendre” en Fnac alors qu’il occupe, durant quelques mois, une place de caissier. Depuis, il n’a “jamais plus travaillé”... De 2002 à 2004, il s’impose dans les championnats DMC de DJ, puis enchaine les soirées et les collaborations. Il monte une équipe et un label, Folistar, sur lequel il sortira ses premières mixtapes électro hip-hop, les fameuses Welcome 1 et 2. Des “ovnis bâtards” incompris à leur sortie. Quand il se pointe dans les shops électro pour les proposer à la vente, on le toise car il fait trop rap. Dans les boutiques hip-

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POYZ & PIRLZ : OH LES FRINGUES ! Rencontre avec Dabaaz, MC remarqué au sein du groupe Triptik, aux commandes de la

marque de vêtements Poyz & Pirlz : Quand et pourquoi avoir lancé cette marque de fringues ? En mars 2008, on a sorti le premier tee shirt Poyz & PirlzTM “Girls love nerds”. Suite au succes du t-shirt “Moi, ma gueule & ma propre personne”, que j’avais fait avec Qhuit en janvier 2008, j’ai proposé à Rhum-G (ndlr : l’un des fondateurs de Qhuit) qu’on lance la marque P&P. Ça faisait un moment que je voulais faire ma marque de fringues, j’ai attendu de trouver le partner idéal parce que je ne m’occupe que de la création et de la promotion, j’avais besoin de quelqu’un de qualifié pour le reste. Le but, c’est de faire des trucs qui nous plaisent. Comment définir l’esprit de la marque ? C’est une marque communautaire. Pourquoi ces références aux teenage movies américains ? Les teenage movies, c’est toute mon adolescence. Je n’utilise que des références qui m’ont réellement marqué, c’est l’unique fil conducteur de mes créations. Je revisite les icônes de ma jeunesse en les associant à des slogans. J’essaye de trouver un rapport intéressant entre les mots et l’image. Pour l’instant, ce sont des références américaines, mais il y aura sûrement des références française, ou autres, dans l’avenir. Quel est le rôle de vos amis de Q-Huit dans la réalisation des lignes ? Je propose des visuels et après on discute avec Rhum G ; il m’aide à optimiser, il a l’expérience du terrain, des shops, etc. Était-il important pour le mouvement Poyz & Pirlz d’habiller ses adeptes ? Pas spécialement. Le problème c’est que maintenant, quand on fait une soirée P&P, on est tous habillés pareil ! Qui est susceptible de porter du Poyz & Pirlz ? Tout le monde. Quels sont les people portant du Poyz &Pirlz ? Massimo Gargia et Loana. Qu’attendre côté accessoires ? Des écharpes, des foulards, des bonnets, des casquettes. J’aimerais faire des lunettes aussi. Je vais développer le print, faire des affiches sérigraphiées, des stickers collectors, etc. En fait, dès que j’ai une idée valable, je la réalise. Hormis sur votre site Internet, où trouver du Poyz & Pirlz ? À Paris chez Star Cow, Lazy Dog Citadium, Auguste, et chez Majestic (Montpellier) Rice and Beans (Toulouse), No Void (Aix en Provence), Milk (Nantes), La Hutte (Reims), Chocolate (Nîmes), Abaka (Nice), A-Part (Grenoble), Alias One (Lausanne). Pour finir, le fait que Kelly Lebrock, la “créature de rêve” ex-femme de Steven Seagal, soit présente sur vos t-shirts est-il un hommage déguisé au grand maître aïkidoka à queue de cheval et roi des films d’action américain ? Non, désolé. Il ne fait pas partie de mes références.



EVENT

PAR PATRICK HAEBIG

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Adidas eyewear – Austrian King of Dirt 2009 Bonjour à tous ! Eh oui, c’est pour la 9ème fois que ce contest s’est déroulé dans ma petite ville natale de Linz en Autriche. Même si ça devient de plus en plus difficile pour moi de trouver les mots qu’il faut pour décrire ces 3 journées remplies d’organisations, de riding, de soirées etc., je me permets de vous raconter un peu de mon contest préféré de l’année... Cette année, nous avons commencé très tôt à organiser notre «bébé». Une chose était claire depuis la fin du contest en 2008: nous ne pouvions plus faire la fête sur place cette année. Eh oui, de nombreuses alertes à la Police municipale des riverains nous ont obligé de bouger la fête en ville. Pas plus mal car notre ami Mathias qui est gérant d’un grand bar et de salles de concerts appelé le «STROM » nous invitera à transférer cette orgie chez lui. Avec toute son équipe, nous avons mis en sorte que toute la gastronomie de la soirée soit transférée dans le bar. Même si cela n’a pas plu à tout le monde, c’était notre seule alternative, et cette année nous étions content d’avoir pris cette décision, car l’organisation derrière tout ça nous regardait plus. Le site internet www. akod.at nous a aidé pas mal aussi, car nous avions installé une inscription en ligne qui nous montrait d’où et combien de riders seront à héberger. Je commence avec le fameux jeudi avant le contest. Nous sommes le 4 juin 2009. Mr et Mme Dropsy sont arrivés déjà mardi avec Adamo «le petit monstre noir». Jamais l’équipe du contest n’avait été aussi relaxée que cette année. Donc jeudi était une journée de riding pour les uns, de chilling pour les autres. Vendredi fut le jour j-1. Les livraisons des sponsors, pas mal de riders internationaux qui débarquent, montage de tentes et de banderoles. Le trail a changé pas mal aussi. Finalement on dira : au revoir aux plaques en métal, les disséqueuses pour les « shaper»! (Bib, merci quand même d’avoir demandé). La grosse section avec un nouveau roll-in, des appels et des receps bien hautes, tout était refait nikel-peinture pour le contest. Le soir, le programme c’était la première mondiale d’une vidéo de vtt (Kranked 8) et une pré-soirée pour le reste de la bande. Jour j. Samedi rendez-vous à 8 heures du matin au trail pour tous les membres de l’équipe. Mieux vaut commencer tôt. Et comme papa Jacques dira : Le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt. Hmm... ce jour-là, je mâchais le réveil. Hop, petit dèj à la Alex Baret : une canette de redbull et je repars tout neuf. (On se fend la gueule quand même...) Vers midi nous sommes tous prêts. Les qualifs sont prévues pour 15h. Le ciel nous fait tous des soucis, mais dieu nous pardonnera et pour une nouvelle année, Torsten et moi ont le plaisir de gueuler dans les micros : « LINZ, ARE YOU READY FOR THE ADIDAS EYEWEAR AUSTRIAN KING OF DIRT 2009 ???!!! » Le ciel reste couvert, mais pour une raison ou pour une autre nous pouvons faire dérouler ce contest comme il faut. Certains riders sont des gars bien connus ici à Linz. Alex, Bibi, Markus, Craig Stevens ont de nouveau fait le déplacement pour nous aider à réaliser ce contest. Comme je le dis tous les ans : sans vous les gars, pas de raison d’organiser un truc pareil ! Pour Bibi et Markus, le premier run des qualifs sera le premier passage de ce week-end. Markus nous régalera quand même d’un 36 condor sur la dernière des bosses. Tout à coup le public se met à crier. 36 double whip sur la grosse section d’un rider inconnu pour nous tous. Ce jeune hongrois s’appelle Josa Daniel. Il balance des double whip, des 36 whip, tout en section. Jamais de la vie, j’ai vu un inconnu rouler comme ce jeune. En final il se fait dépasser par notre ami slovaque Dusan Antalik. Agé de 18 ans, il roule plus fort et plus constant que les autres. Les riders locaux comme Max Humer nous montrent que non seulement les gens étrangers roulent fort. Flip lookdown, 36 table to x-up, des supermans sur les grosses. Respect ! Le contest finira vers 19 :30 et le ciel s’ouvre. Pour les riders, il est temps de chopper cloppe et binche, questions de se préparer à la soirée. Je finis à ranger les trucs et je me rends chez moi pour prendre une douchette avant de rencontrer tout le monde au STROM. Enorme, ambiance de folie, le dancefloor brûlera jusqu’au matin pour certains, d’autres préfèrent faire bruler leurs gorges avec le Schnaps... Cela fut la 9ème édition de ce contest. Cette année nous n’avons pas fini. Les finales de cette série de contest seront à Innsbruck en Autriche le 21-22 Aout 2009 ! Après de nombreuses années, nous sommes bien motivés à refaire ce fameux contest l’année prochaine. Et là, on fêtera le 10ème anniversaire. Et pour cette raison, je ne veux pas entendre d’excuses, ni d’avoir des amis blessés, etc. Faut simplement venir ! La bise d’un roukin surnommé Patzy the orange monster aka Froanz.


adidas eyewear – Austrian King of Dirt 2009 Bonjour a tous ! Eh oui, c’est pour la 9ème fois que ce contest s’est déroulé dans ma petite ville natale de Linz en Autriche. Même si ca devient de plus en plus difficile pour moi de trouver les mots qui faut pour décrire ces 3 journées remplis d’organisations, de riding, de soirées etc. je me permets de vous raconter un peu de mon contest préféré de l’année... Cette année nous avons commencé très tôt à organiser notre « bébé ». Une chose était claire depuis la fin du contest en 2008 : nous ne pouvons plus faire la fête sur place cette année. Eh oui, des nombreuses alertes à la Police municipale des riverains nous ont obligés de bouger la fête en ville. Pas plus mal – car notre amis Mathias qui est gérant d’un grand bar et de salles de concerts appelé le « STROM » nous invitera à transférer 114

cette orgie chez lui. Avec toute son équipe, nous avons mis en sorte que toute la gastronomie sur place est de la soirée soit transférée dans le bar et plus sur place. Même si cela n’a pas plu a tout le monde, c’était notre seule alternative, et c’est année nous étions content d’avoir fait cette décision, car l’organisation derrière tout ca nous regardait plus. Le site internet www.akod. at nous a aidé pas mal aussi, car nous avions installé une inscription en ligne qui nous montrait d’où et combien de riders seront a hébergé. Je commence avec le fameux jeudi avant le contest. Nous écrivons le 4 juin 2009. M. et Madame Dropsy sont arrivés déjà mardi avec Adamo « le petit monstre noir ». Jamais avant, l’équipe du contest était si relaxé que cette année. Donc jeudi était une journée de riding pour les uns, de

chilling pour les autres. Vendredi fut jour j-1. Les livraisons des sponsors, pas mal de riders internationaux qui débarque, montage de tentes et de banners. Le trail a changé pas mal aussi. Finalement on dira : au revoir aux plaques en métal, les disséqueuses pour les « shaper » ! (Bib, merci quand même d’avoir demandé) lol La grosse section avec un nouveau roll-in, des appelles et des receps bien hautes tout étant refait nikel-peinture pour le contest. Le soir, le programme était la première mondiale d’une vidéo de vtt (Kranked 8) et une pré-soirée pour le reste de la bande. Jour j. Samedi rendez-vous a 8 heures du matin au trail pour tous les membres d’équipes. Mieux vaut commencer tôt. Et comme papa jacques dira : Le monde appartient aux gens qui se lèvent tôt. Hm... ce jour le, je


mâchais le réveil. Hop, petit dej à la Alex Baret : une canette de redbull et je repars tout neuf. (On se fend la gueule quand même...) Vers midi nous sommes tous prêts. Les qualifs sont prévu pour 15 :00. Le ciel nous fait tous des soucis, mais dieu nous pardonnera et pour une nouvelle année Torsten et moi ont le plaisir de gueuler dans les micros : « LINZ, ARE YOU READY FOR THE ADIDAS EYEWEAR AUSTRIAN KING OF DIRT 2009 ????!!!! » Le ciel reste couvert, mais pour une raison ou pour l’autre nous pouvons faire dérouler ce contest comme il faut. Certains riders sont des gars bien connu ici à Linz. Alex, Bibi, Markus, Craig Stevens ont de nouveau fait le déplacement pour nous aider à réaliser ce contest. Comme je le dit tous les ans, sans vous les gars pas de raison d’organiser un truc pareil ! Pour Bibi est Markus le premier run des qualifs sera le premier passage

de ce week-end. Markus nous régalera quand meme d’un 36 condor sur la dernière des bosses. Tout à coup le publique se met à crier. 36 double whip sur la grosse section d’un rider inconnu pour nous tous. Ce jeune hongrois, s’appelle Josa Daniel. Il balance des double whip, des 36 whip, tout en section. Jamais de la vie, j’ai vu un inconnu rouler comme ce jeune. En final il se fait dépasser par notre amie slovaque Dusan Antalik. Agé de 18 ans, il roule plus fort et plus constant que les autres. Les riders locaux comme Max Humer nous montre que non seulement les gens étrangers roulent forts. Flip lookdown, 36 table to x-up, des supermans sur les grosses – respect ! Le contest finira vers 19 :30 et le ciel d’ouvre. Pour les riders, il est temps de chopper cloppe et Binche, questions de se préparer à la soirée. Je fini à ranger les trucs et je me rends chez moi pour prendre une

petite douchette avant de rencontrer tout le monde au STROM. Enorme, ambiance de folie, le dancefloor brulera jusqu’au matin pour certains, d’autres préfèrent a faire bruler leurs gorges avec le Schnaps... Cela fut la 9ème édition de ce contest. Cette année nous n’avons pas fini. Les finales de cette série de contest seront à Innsbruck en Autriche le 21-22 Aout 2009 ! Apres des nombreux années, nous sommes bien motivé à refaire ce fameux contest l’année prochaine. Et là, on fêtera le 10ème anniversaire. Et pour cette raison : je ne veux pas entendre d’excuses, ni d’avoir des amis blessés, etc. Faut simplement venir ! La bise d’un roukin surnommé Patzy the orange monster aka Froanz


PARTY

SOIRÉE CREAM AU BATOFAR DU 20 JUIN 09 PHOTOS GUILLAUME LANDRY

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EVENT

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PHOTOS VANHANJA

Le 20 juin, la Paris Race 2 était lancée. Du Palais de Tokyo à la Bibliothèque BNF en passant pas le SacréCoeur, le Louvre et le Panthéon, soit 15 km à travers Paris, un samedi soir. Toujours une seule règle : tous les coups sont permis pour arriver le premier. Pour cette édition, il y avait des Fixies, des VTT, des BMX et un Vélib. Et c’est encore Eric Minozzi, arrive le premier en 26 minutes ! Merci à RedBull, Oakley, Nike 6.0, Hutchinson, WESC et New Era.


3-6 Sept. 2009 International Fashion Show

Paris Porte de Versailles Hall 1 www.whosnext.com

Photographie : Caroline de Vries / Direction artistique : Kamel Yahimi et Research Studios Paris


EVENT

BY CHAD JOHNSTON (INTRIKAT)

THE 2ND ANNUAL OS-BMX.COM REUNION & SHOW Peck Park, Arcadia, Californie, 6 juin 2009 Les nouveaux vélos, ça va, ça vient. Vous pouvez remplacer quelque chose parce que vous pensez que c’est dépassé et privilégier du plus neuf et plus au top. Ou bien encore privilégier le plus léger et le plus beau comme votre rider pro favori. Pour mon frère et moi, c’était toujours ainsi. Si on avait su ce que le futur réserverait aux collectionneurs de vélos, on aurait gardé tous ces vieux cadres et pièces. Qui aurait pensé qu’ils auraient été aussi prisés 25 ans plus tard ? Ceci étant dit, préservez vos vieux trucs, car le temps nous l’a prouvé, ils deviendront vintage et seront recherchés par des collectionneurs du “Old School” (si ce n’est 120

par vous). Même les pièces abîmées peuvent être réparées, remises à neuf et adorées. Elles deviennent des antiquités recherchées. Je n’aurais pu l’imaginer par le passé, mais en me rendant récemment sur des événements old school j’ai été bluffé par la quantité, et la qualité, de ces vieux vélos qui resurgissent un peu partout. Ça me rappelle de bons souvenirs d’enfance et montre la façon dont l’industrie du BMX a évolué. Il est vrai que les riders hardcore roulent jusqu’à ce que leurs vélos cassent, mais c’est ce qui fait la rareté des pièces rescapées. “Back in the days”, il y avait beaucoup de vélos crées par Bob Haro qui circulaient, 20 ans plus tard, ce n’est plus le cas. Vous vous souvenez du P.K Ripper qu’on voyait partout dans les années 80 ? Ouai, ceux


qu’ont ridaient à mort, qu’on cassait et qu’on foutait à la benne ? Ceux qui veulent revivre cette époque scrutent Internet avec acharnement pour en retrouver. La quête est de plus en plus difficile et les coûts bien plus élevés qu’à l’époque. C’est pas comme si vous pouviez appeler Dan’s Comp et commander un Hutch Trick Star de 1985. Les rééditons n’intéressent pas les vrais collectionneurs. Donc, si vous avez de la place pour stocker vos pièces en trop, rangez-les soigneusement et prenez en soin. Viendra un temps où vous en serez fier, que vous les revendiez ou les donniez par nostalgie, c’est une bonne idée et une forme de recyclage. Le week-end dernier m’a prouvé combien certains BMXers sont des collection-

neurs passionnés. Lors de cet événement organisé par OS-BMX.COM nous avons vu des centaines de vélos de race et de freestyle, de “l’ancienne”, “moins ancienne”, voire “nouvelle” école. Une forme d’art fonctionnelle dont la préservation nous permet de protéger la planète. Si vous n’en voulez plus, quelqu’un d’autre en voudra. Jetez un œil aux photos de ces chefs d’œuvre et des gens qui les aiment. Merci à Steve Brothers, Ron Plumlee, Alvin Mullins, Dan Hubbard et aux autres membres de OS-BMX.COM pour avoir organisé cet évènement mémorable, on en veut encore plus ces prochaines années.


The 2nd Annual OS-BMX.com Reunion and Show Peck Park, Arcadia California, June 6th, 2009 New bikes come and go. You might replace something because you think it’s out-of-date and discard it for the next latest and greatest. Or you may wish you had the lightest or brightest that your favorite pro rides. For my brother and I, this was a common scenario. If we had known what the future was to hold for bike collecting we likely would have kept all of those old frames and parts. Who would’ve known they’d be more valuable 25 years later? With that in mind, hold on to your old stuff because as time has proved to us, these items will become vintage and sought after by “Old School” collectors (if not you). Even the cracked or damaged pieces are repaired, restored and cherished. These 122

things become antiques and valuable. I wouldn’t have thought so years ago, but after going to a few old school events recently I became amazed at the quantity and quality of old bikes surfacing all over the place. It brings back some great memories of my childhood and shows the evolution of the BMX industry. It’s true that the hardcore riders rode the bikes until they broke, but that’s what makes the survivor pieces even more valuable, the rarity. Back in the day there were lots of Bob Haro designed bikes rolling around, now 20+ years later that’s not the case. You know the aluminum P.K. Rippers that were all over the scene in the 80’s? Yeah the one’s that were ridden to death, the ones that broke and then were tossed into the dumpster? Well, people looking to re-live the early years are searching the Internet at a hasty pace to find one of those again. This


time the search is much more difficult and will likely cost more than the original price tag. It’s not like you can call Dan’s Comp and order a 1985 Hutch Trick Star. The retro re-make bikes just don’t cut it for the serious collectors. So, if you have space to store your extra parts, pack them carefully and hold on to them. There will be a time in the future that you’re glad you did, whether you resell them or just put them on display for nostalgia sake, it’s a good idea and a form of recycling that helps to keep from filling up those nasty landfills. This past weekend showed me how passionate many BMXers are about col-

lecting. At the OS-BMX.com Reunion and Show we saw hundreds of racing and freestyle bikes that ranged from “Old” to “Mid” and even “New” school. They’re functional art and saving them is a way to keep our Earth green. If you don’t want them, someone else does. Check out the photos of a few of the master pieces and some of the people who love them. Thanks to Steve Brothers, Ron Plumlee, Alvin Mullins, Dan Hubbard and other OS-BMX.com members for organizing a memorable event, we hope to attend more in the years to come.



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Effraim Catlow Luis Elías Benavides Madrigal Patrick Guimez Erik Otto Bobby Carter Martti Kuoppa Chloé Santoriello Johann Bellon Julien Mangoose Massé Guillaume Landry Chad Johnston Vincent Massardier Kai Kuusisto Ricky Monti Armen Djerrahian Xavier Robleda

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photos: KOSMAN VANS.COM/BMX ©2009

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