CREAM BMX magazine #32

Page 1






EDITO

Quoi ? Trop de flat ? Nous sommes en 2009, le monde est dirigé par un black et je vois que la ségrégation existe toujours! Je viens de recevoir un mail d’un team manager de streetwear qui m’annonce qu’il ne veut plus communiquer dans Cream car il y a trop de flat ! Il m’a parlé aussi de la crise et de la situation économique, mais dans le bmx, la crise a toujours existé... Comment, dans un magazine qui traite de la culture bmx, pourrait-on zapper le flat? Et pourquoi ne pas respecter les flatlanders? Aucun magazine dans le monde ne respecte le flat! C’est l’origine du freestyle, la première discipline du bmx (après la race), la plus technique et artistique... Aujourd’hui pompé par les streeters (whooper, hang 5...), et néanmoins boycotté par les mêmes. Qui sommes nous pour juger, boycotter ou interdire une discipline du bmx freestyle? Nous sommes champions du monde de flat (en France), et on ne devrait pas en parler? Depuis maintenant 10 ans, Cream a contribué au développement du bmx, et comme outil de promotion, le flat a été le meilleur moyen : facile, impressionnant et original. Nous avons mis en valeur cette discipline car nous la respectons autant que les autres. N’oublions pas que les magazines de bmx français ont été créés par des flatlanders, tout comme le Fise. Enfin, en ces temps difficiles, pourquoi se faire encore la guerre? Les 20 pages de flat dans Cream vous empêchent-elles de lire les 100 autres de street, de dirt et de culture? Pourquoi encore diviser un si petit milieu? Les grandes marques de streetwear ne veulent-elles pas toucher un plus grand nombre? Nous sommes peut-être différents, mais nous avons toujours été ouverts au mode de vie des riders en montrant de la mode et de la culture. Pourquoi tous les autres magazines se ressemblent à en devenir fades et pas du tout originaux? Nous ne tomberons pas dans ce piège et resterons nous-mêmes. La solution c’est l’unité, pas le contraire! Faisons du bmx et arrêtons les ségrégations inutiles. Nous sommes les mêmes et Cream vous le rappelle. Allez, je dis rien pour cette fois mais que je vous y reprenne pas... Moi je vais de suite au Carhartt Circle Cow (contest de flat français)...

Lisias from Brazil, photo Thiago

En couv : le team Easy Riders se prépare pour sa tournée. Photo Dimitri Coste

What? Too much flat? This is 2009, the world’s leader is a black man, and I see that segregation still exists! I just received an e-mail from a street wear team manager telling me that he doesn’t want to communicate in Cream no more, for there’s too much flat in it! He also mentioned the crisis and the economic situation, but in bmx, there’s always been a crisis... How could we skip flat in a magazine that deals with bmx culture? And why not respect flatlanders? No magazine in the world respects flat! It is the origin of freestyle, bmx’s first sport (after race), the most technical and the most artistic... Today imitated by streeters (whooper, hang 5...), yet boycotted by them. Who are we to judge, boycott, or forbid a bmx freestyle sport? We’re flatland world champions (in France), and we shouldn’t talk about it? Cream has contributed to develop bmx for 10 years now, and, as a promotion tool, flat was the best way: easy, impressive and original. We highlighted this sport because we respect it as much as we do others. Let’s not forget that French bmx magazines were created by flatlanders, just like the Fise was. Finally, in these rough times, why still fight? Do the 20 pages about flat keep you from reading the other 100, about street, dirt, and culture? Why divide again such a small circle? Because street is trendy, flat is not wanted anymore? Don’t big streetwear companies want to reach the more people as possible? We may be different, but we were always opened to riders’ lifestyle, by showing fashion and culture as well. Why do all magazines look alike to the point they’re dull and not original at all? We won’t fall in that trap, and we will remain ourselves. The key is unity, not the opposite! Let’s ride bmx and stop useless segregations. We’re all the same, and Cream reminds you that. All right, I won’t say anything this time, but don’t let me catch you again... As for me, I’m heading to the Carhartt Circle Cow (French flat contest) right now... Alain Massabova



PROGRAMME

10 RENDEZ-VOUS 12 CULTURE 14 SHOPPING 16 PATOCHERIE 18 CONCOURS PHOTO 22 SIMPEL SESSION 28 JULIEN MUGUET PHOTOS

32 ARTHUR IN UK - HOMEBOY 38 BOGOTA TO PANAMA 44 HANNES ORTMANN 50 ULLYS RIDERS 56 MIKA 62 SAN FRANCISCO TRIP 68 JAMAICA RIDERS

72 OVERTONER PORTFOLIO 78 L.A STREET JAM 84 JAPAN INFLUENCE PART 2 89 KULTE CONTEST 90 FISE KOWET 92 MEXICO’S JAM 96 BÉOU

105 EASY RIDER STYLE 112 LONG BEACH JAM 114 WU-TANG CLAN 116 THE LIGHTEST BIKE 118 LOTFI LETTERS BOOK 120 ADIDAS EYEWEAR LINZ TRAIL 126 ABONNEMENT Photo Kai Kuusisto - Portugal


Airwalk est une marque déposée de Collective Licensing International, LLC. www.grouperoyer.com - Artwork © Cream / Funky Ghost


RENDEZ-VOUS 21.02.09 / ATH Low Key Jam / Athens / USA 21-22.02.09 / IV Beat City BMX Jam / Münster / Germany 28.02.09 / Premium BMX Jam / Eksel / Belgique 07.03.09 / 1er forum inter-associatif BMX / Villier sur Orge / France 7-8.03.09 / Winter Fise / Station de Ski de Peyragudes / France 13-15.03.09 / Toronto International Bicycle Show / Toronto / Canada 21.03.09 / Mutt’s B-Day Nor-Cal Jam / Castro Valley / USA 28.03.09 / Local Support Dirt Challenge / Mainz / Germany 28.03.09 / MOORA CUP 2009 / Amsterdam / Hollande 28-29.03.09 / Koxx Days / Buthiers / France 28-29.03.09 / Battle in the Gallery / Londres / UK 04.04.09 / Mini-FAT-JAM / Hollande 11-12.04.09 / Fise Experience / Auron / France 11-12.04.09 / Riviera Ninja Spin / Monte-Carlo / Monaco 18.04.09 / Flatland für Arme #6 / Neubrandenburg / Germany 19.04.09 / Dirt Session Extreme Playgrounds / Duisburg / Germany 08-10.05.09 / Bike Days 2009 / Solothurn / Suisse 08-17.05.09 / Vans Wheels of Rock / France 16.05.09 / Paca King of Bowl / Marseille / France 16-17.05.09 / Roula3 / Troyes / France 16-17.05.09 / NL Contest / Strasbourg / France 20-24.05.09 / FISE 2009 / Montpellier / France 05-07.06.09 / Adidas eyewear - Austrian King of Dirt / Pleschingersee / Autriche 12-14.06.09 / 100 Contests / Cergy / France 13-14.06.09 / Bike Show BCN 09 / Barcelone / Espagne 20.06.09 / York Jam / York / USA 10-12.07.09 / BMX Worlds / Cologne / Germany 17.07.09 / KOG Round 2 / Komatsu / Japon 30.07.09 / X Games 15 / Los Angeles / USA 01.08.09 / Voodoo Jam / New Orleans / USA 01-02.08.09 / Rushden Bmx Jam 09 / Northants / UK

010



CULTURE

BIRDY NAM NAM Manual for successful rioting (Sony) Les ayatollahs du “turntablism” crient déjà au scandale et revient le reproche d’une certaine “facilité”. Le quatuor (sans leader) de pros des platines qu’est BNN a délaissé son concept d’album composé uniquement à base de plaques tournantes, et ça déplait. Ils avaient impressionné en 2005 avec un premier LP, Birdy Nam Nam, qui concrétisait la réunion déjà scénique de Pone, Little Mike, Need et Crazy B. Dans les salles, la formule atteignait une autre dimension tant la maîtrise de ces virtuoses traumatisait l’assistance. Mais les Birdy Nam Nam ont décidé de laisser s’exprimer leur envie pour l’électro, et le résultat est là, bon, si l’on aborde ce “manuel pour une émeute réussie” sans se soucier du précédent. N’en déplaise aux obtus voyant en eux des artistes “seulement” capables d’exceller aux platines.

FLY GIRLS! B-boys beware: revenge of the super female rappers (Soul Jazz) On sait les rappers un peu, beaucoup, passionnément, à la folie, machistes ! Et pourtant, les femmes n’ont cessé de s’exprimer dès l’aube du mouvement hiphop et les block parties fondatrices des Kool Herc et autres pionniers. Depuis, le rap et son industrie ont explosé, “rappe” qui veut, même le président est qualifié de bling-bling, mais les femmes au micro sont rarement honorées comme elles le devraient. Belle initiative donc que cette compilation indispensable des anglais de chez Soul Jazz qui offre un très bel aperçu de ce que le rap au féminin offre depuis 40 ans, avec des porte-paroles aussi hardcore que les mecs et nommées Roxanne Shante, Lady B, Bahamadia, JJ Fad ou encore Sparky D. Merci d’avoir oublié Diam’s.

BRING ME THE HORIZON Suicide Season (Visible Noise) Ces jeunes sont dingues, et déjà trop tatoués. Moyenne d’âge 20 balais, pratiquant le “deathcore”, les cinq de chez Bring Me The Horizon font trembler le rayon métal. Pour preuve, ils ont été nommés parmi les meilleurs groupes anglais des Kerrang! Awards 2008 du magazine du même nom et spécialisé par excellence. Certes, ils n’ont pas gagné (victoire aux Lostprophets, interviewés dans Cream il y a bien longtemps), mais ils comptent désormais parmi les incontournables de la musique bruyante outre-Manche. L’album Suicide Season (la “saison des suicides”, plaisant) prouve une énergie incroyable, une belle maîtrise des instruments (il arrive au chanteur Oliver Sykes d’uriner sur ses fans non soumises) et une envie de jouer qui permet d’envisager de belles années pour ces kids. On aurait préféré que les jeunes français se mettent au “deathcore” plutôt qu’à la teckto...

THE TAQWACORES Kim Badawi (powerHouse) On connaissait les punks gays, les punks végétariens, les punks anarchistes, les punks nihilistes, les punks écolos, les punks vieux, les punks chefs d’entreprises, les punks élégants, les punks rastafariens, mais pas encore les punks musulmans ! Le plus fort avec cette scène si particulière, apparue aux USA il y a peu, c’est qu’elle a vu le jour suite à la parution d’un roman de Michael Muhammad Knight, The Taqwacores, contant la vie d’une communauté punk musulmane de Buffalo, état de New York. Juste une fiction il y a encore une poignée d’années, la scène “taqwacore” est désormais une réalité que s’est empressé de documenter le photographe Kim Badawi. A découvrir dans cet ouvrage béni des dieux.

THE CAVALIERS The Cavaliers (Born Bad Records) Peut on faire de la musique surf à cheval ? C’est bien la question qui se pose à l’écoute de cet album, sans titre, proposé par les français de The Cavaliers, groupe aux tifs gominés qui, à force de se retoucher la crinière dans le rétro, a considéré que jouer de la musique comme il y a 40 ans était une chose valable. Produit par Philippe Almosnino, guitariste chez les épileptiques Wampas (et non pas chanteur de Pantera), ce premier album est une réussite. Le ride du Jugement Dernier annonce-t-il l’apocalypse du BMX ? Le temps nous le dira. En attendant de brûler en enfer avec vos vélos tels les morceaux de choix d’un méchoui satanique, jetez vous sur ce 10 titres recommandé par Johnny Blaze.

OBSESSED WITH STAR WARS Benjamin Harper (Chronicle Books) Tout savoir sur Star Wars vous pensiez, mais compter sans ce livre c’était... Euh merci bien Yoda, mais on va s’en charger... Donc, voici un livre destiné aux fondus de la Guerre des Etoiles, le genre de mecs qui créent des groupes sur Facebook pour savoir qui de Greedo ou Han Solo a tiré le premier dans la cantina mal famée de Mos Eisley, ou s’il faut brosser son Ewok. Deux choses sont sûres, Greedo a grillé et, 32 ans après la sortie en salle de l’épisode IV de la saga, Obsessed with Star Wars va ravir son public, avec 2500 questions (!) et un clavier/écran digital intégré au livre (mais non adapté aux doigts de Wookies) pour faire le compte de vos bonnes et mauvaises réponses. par PH Camy

BAN THIS How to destroy a quiet sleep Chroniquer le 4 titres punk autoproduit d’un groupe de jeunes italiens ? Et pourquoi pas ! Le nom du groupe et le visuel de la pochette rappelleront des souvenirs aux skaters des années 90 et l’écoute ravira les nostalgiques de Black Flag, Adolescents et autres gangs californiens de l’aube des années 80. De quoi justifier la présence dans les pages de Cream d’une sortie annonciatrice du meilleur par un groupe venu de Bologne. À défaut de commander la galette dans le réseau spécialisé, ou lors d’un road trip italien, vous pouvez la télécharger aisément sur www. myspace.com.banxthis, la priorité pour un tel groupe étant certainement la diffusion de sa musique avant même l’idée d’en tirer quelques euros. Une sauce bolognaise maison dont nous conseillons l’abus.


©2009 Converse Inc. Tous droits réservés.


SHOPPING Evisu

Nike 6.0

Puma

Marc Ecko

Hype Means Nothing

Zoo York

KHE

Proper

Freeman T Porter

Proper

Kali

Vans

Cardo Adidas Deluxe Superstar

Kanabeach

Freeman T Porter

Firetrap Proper Box Fresh Vans

Sennheiser Primo Kali KGB Ares

Animal

Zoo York Proper Doc Martens

Marc Ecko

014

Ares



PATOCHERIE

C’est la crise mes frères !!!!!!! Salut à tous. Avant toute chose, je vous souhaite une bonne et heureuse année riche en riding et roadtrips en tous genres!! Sans oublier la santé bien entendu! 2009, je pense, va être marquée par le mot crise; un terme que l’on nous ressort à toutes les sauces et sur tous types de média. Il serait utopique de dire que cela ne touchera pas le monde du Bmx, et je crains même que certaines marques du milieu ne s’en voient touchées à petite ou grande échelle. Que faire? Je ne suis pas porteur de la bonne parole mais une chose est sûre, c’est qu’il faut continuer à soutenir ces marques et ces shops qui se donnent depuis toujours pour faire avancer notre sport. De la même façon, et je n’en doute pas une seconde, il nous faut continuer à nous rendre sur les contests et les jams qui aident à faire connaître le Bmx et à accroître le nombre de pratiquants. Si l’on revient à plus de dix ans en arrière, le nombre de riders était moindre comparé à aujourd’hui mais un seul mot d’ordre ressortait: unité. Pas de guéguère, des déplacements en bus pour se rendre à de gros events comme la Backyard à l’époque. Les structures étaient moins soignées mais qu’importe, du moment que nous étions tous ensemble. Alors si crise il y a, regroupons nous encore plus et continuons à bouger un peu partout. Quand on voit à quel point la scène française s’est développée ces dernières années, cela me rassure et je me dis que ce sport que l’on pensait être pour des gamins prend de la maturité et s’octroie enfin le respect des autres disciplines. J’espère une chose, c’est que mon prochain texte vous parlera d’un trip à l’étranger rempli de photos et pas de constat!! Héhé vive le journal télévisé les gars... Allez, sur ce je vous dis à bientôt et une fois de plus tous mes vœux à vous tous!!! Big time crisis my brothers!!!!!!!!!!! Hi every one. First off, I wish you a good and happy new year, full of riding and road trips of all kinds! And good health of course! 2009, in my opinion, will be marked with the word crisis; a term they pull out to fit any case, on any type of media. It would be utopian to say that it won’t affect the BMX world, and I’m afraid some brands will be hit at a big or small scale. What can we do? I’m not the man who spreads the good word, but one thing’s for sure: we have to keep on supporting those companies and shops that have always shown dedication to pushing our sport forward. For the same reasons, I have no doubt we should keep going to contests and jams, as they contribute to put the name of BMX out there and to increase the number of riders. If we look 10 years back, there were way fewer riders than today, and the watchword was: Unity. No squabble, taking the bus to big events (like Backyards at the time), rougher units, but it didn’t matter as long as we were together. So, if there is a crisis, let’s get together even more and keep travelling every where we can. Looking at how the French scene developed these last few years, I feel reassured and I think to myself that a sport that was seen as a kid’s game is now getting mature and winning other sports’ respect. I wish one thing; it’s that my next text will talk about a trip to a foreign country, with lots of pictures, and not be a statement of fact like this one!! Hey, thank TV daily news guys... All right, with this, I say next time, and once more, my best wishes to all of you!!! Patoche. 016


Zoo York info: 01 56 55 53 60


PHOTO CONTEST

Pour ce numéro, le gagnant toute gatégorie est Basile Pierrat pour cette photo originale. Pour participer et tenter de gagner un goodies Cream, continuez à nous envoyer 2 à 3 de vos meilleures photos (en haute def ) en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : cream@cream-bmx.com 018

Rider : Floriant Montanari Photographe : Basile Pierrat Trick : Invert Spot : La Grange (Ghetto parc près de Dijon)





EVENT

SIMPEL SESSION PAR KAI KUUSISTO

Tallin, presque le pôle nord, est le lieu d’un évènement de rêve : la Simpel Session. Cela paraît irréel que chaque mois de janvier depuis des années, la plupart des plus célèbres pro riders soient venus tout déchirer sur leurs vélo dans notre Estonie. C’est un immense accomplissement pour ce petit pays que j’admire et respecte sincèrement. Pour un rider, un spectateur ou un représentant des médias, Tallin est aussi un bon endroit pour mettre sa tête en vacances pendant quelques nuits. Mais pour moi, en tant que rider et photographe, mon cerveau se retrouve en mode « erreur » pour cause de surcharge de riding incroyable à voir et à shooter : le festival du film, les nouveaux amis, et les chambres d’hôtel où tous les riders et groupies se retrouvent avec leurs bouteilles de vodka pas chère et leur tenues de soirées ! Beaucoup ont la chance de danser serré avec de superbes filles toute la nuit, et 022

se retrouveront sûrement à apprendre les mouvements de langue locaux entre des draps de satin, ou alors à être dépouiller dans les rues de Tallin. Soyez prévenus et amusez-vous bien ! Heureusement, la compète de BMX commence toujours après celle de skate et les riders ont tout le temps de bien manger, de visiter la magnifique vieille ville, et de chercher le chemin de l’hôtel aux petits matins, avant de se retrouver face aux yeux et bouches émerveillés du jeune public estonien ! Le circuit était encore une fois bien conçu, bien construit, et avait l’air frais. Pour ne mentionner que quelques uns des riders qui m’ont fait kiffer cette année : Style Lantschner, Big Hennon, Smile Layos, Great Reynolds, Streetwise Williams, Dialed Enarson, Fast ass Young, High Darden, Local Lainevool, Best trick Morrow, Hangfive Sexton... la liste continue ! Merci à tous ceux qui sont venus, j’espère vous y revoir la prochaine fois !

Brian Kachinsky


Bruno Hoffman 720

Russell Wadlin fakierailhop


Tallin, almost next to the North Pole, is the location of a “must be having a dream� event: Simpel Session. It feels unreal that most of the well known pro riders from around the world have been going crazy on their bikes for many years on our land Estonia every month of January. It is a huge achievement for that small country that I truly respect and admire! 024



For riders, spectators, or media representatives, Tallin is also a good place to give your brains a few nights of vacation. But as a rider and photographer my head is in some kind of “system failure� caused by overloads of amazing riding to watch and to shoot: the film festival, new friends, connections and crazy parties till early mornings! Half the Simpel Sessions is simply about fun, hanging out with friends in hotel rooms where all riders and groupies gather with their cheap vodka bottles and party outfits! Many get lucky dancing close with beautiful females all night and might at some point find themselves either learning local tongue movements between satin sheets or being robbed in the streets of Tallin. Be aware and enjoy!

Gary Young lookdown Mark Webb

026

Luckily BMX competition always starts after skateboarding and riders have plenty of time to eat well, check the awesome old town, or find their way back to the hotel in the mornings, before getting ready for the excited eyes and mouths of the young Estonian audience! The course was again well designed, well built and seemed fresh. Just to mention a few riders that rocked my world this year: Style Lantschner, Big Hennon, Smile Layos, Great Reynolds, Streetwise Williams, Dialed Enarson, Fast ass Young, High Darden, Local Lainevool, Best trick Morrow, Hangfive Sexton... list goes on! Thanks to every one who made it there; hope to see you here next time!



028


J’ai passé 3 mois l’été dernier à Mulhouse pour terminer mes études d’ingénieur et l’occasion était trop bonne pour ne pas aller shooter avec Joris qui venait d’emménager à Strasbourg. Que ce soit un condor sur un petit ledge ou un simple whip il est impressionnant d’aisance !

PORTFOLIO

I spent 3 months in Mulhouse last summer to complete my ingenieur degree, and the opportunity was way too good so I went shooting with Joris, who had just moved to the close Strasbourg. In condor on a small ledge or in simple whip, he’s impressive with ease!

JULIEN MUGUET


J’avais shooté avec Raph pour une marque de Tshirts et cette photo est malheureusement passée à la trappe. Pourtant elle me plaisait bien, en plus je trouve que ça colle bien au gaillard. I shot with Raph for a T-shirt brand and this picture was unfortunately written off. I liked it though, and I think it fits the guy pretty well.

Michael roule régulièrement avec Matthias et Raph et je crois que ça déteint sur lui. Il progresse sacrément et ça n’est pas pour rien qu’il a son itw dans Cream...

030

Michael regularly rides with Matthias and Raph and I think it rubs off on him. He’s made damned progress, and he’s in itw for Cream now for a reason...


Cette photo renferme une sacrée petite histoire. 2 ans que Thomas n’avait pas touché son BMX et voilà qu’il me tél pour faire des photos pour la marque Mosaic Clothing alors que la semaine juste avant il avait une cheville foulée et une grippe carabinée... 1er essai, Thomas n’arrive pas jusqu’en haut du rail et dans la chute le vélo renverse un flash (qui pourtant était du bon coté en cas de chute), ça commence bien. Ensuite, c’est la dernière marche qui sera maudite: 4 crevaisons d’affilées. Les chaussures que l’on voit sont d’ailleurs là pour amortir les chocs. La nuit tombe, mais Thomas ne veut pas abandonner d’autant que j’y tiens à ce up rail to sortie bus! Et puis je ne voulais pas m’être caillé pour rien. Par chance un jongleur monocycle qui passe par là acceptera de vendre sa chambre à air, alors que tous les espoirs semblaient perdus et mon matos rangé. Il faudra jusqu’à la dernière rustine pour que Thomas rentre sa figure, preuve que l’acharnement paie. RIP ses chambres à air par contre...

This picture has quite a little history. 2 years since Thomas last touched his BMX, and there he called to do a shooting for Mosaic Clothing, though he had a sprained ankle and a stinking flu just the week before... 1st attempt, Thomas didn’t make it up the rail and the bike knocked over a flash (it was placed on the good side in case of fall though) in the fall. Great start. After that, the doomed last step: 4 flats in a row. The shoes you see there were there to absorb the crashes. At nightfall, Thomas still wouldn’t give up; all the more so since I really cared about that up rail to bus exit! And I didn’t want to be freezing out there for nothing. Luckily, a passing by monocycle juggler agreed to sell his tube, when all hopes seemed gone and my equipment already put away. It took the last rubber repair patch for Thomas to achieve his trick, as a proof that determination pays. But tubes RIP.


HOMEBOY

032


ARTHUR IN UK PAR ARTHUR DIETRICH - PHOTO OLIVIER THEBAUD

Les filles habillées comme par jour de canicule au Costa Rica alors qu’il pleut, les pubs, le porridge, les fish&chips, les pintes de bière, vous savez de quel pays je parle: l’Angleterre. Dans le cadre d’un échange pour mes études, j’ai eu l’occasion de passer un an en Angleterre, à Lincoln plus précisément. Découvrir une nouvelle culture est toujours quelque chose d’attirant, mais sur une longue période, c’est encore plus vrai car nos a priori s’estompent et notre opinion sur les éléments qui nous entourent devient plus personnelle. Les anglais ont pour réputation de faire très souvent la fête, de boire beaucoup et aussi d’être assez froids. Bon pour les deux premiers faits je confirme! En ce qui concerne la froideur des anglais, je dirais qu’ils sont un peu moins ouverts que les français au début mais, une fois que vous les connaissez, ils peuvent devenir de vrais amis qui ne vous lâcheront pas. Encore une fois les liens entre riders se sont avérés être vraiment forts et j’ai été surpris de la manière dont les riders de la ville m’ont accueilli, montré tous les spots, emmené sur des skateparks etc... Je ne peux que les remercier encore une fois! Tous ces exemples me rappellent que j’ai réellement fait le bon choix et je ne peux que vous conseiller de passer faire un tour in the UK!


034



Girls dressed up like on a scorching heat day in Costa Rica though it’s raining, pubs, porridge, fish&chips and beer pints, you know what country I’m talking about: England. Within the context of a student exchange, I had the opportunity to stay a year in England, in Lincoln, to be more precise. Discovering a new culture is always attractive, and this is all truer when it’s for a long period of time, because all prejudice then fade away and opinion on what surrounds you becomes more personal. English people have the reputation of partying a lot, drinking a lot, and also to be quite cold. OK, for the first two, I have to confirm! As far as being cold is concerned, I would say they may seem a little less open minded than the French in the first place, but once you get to know them, they become real friends who would never let you down. Once again, the bond between riders proved itself to be really strong. I was amazed by the way the riders of the city welcomed me, showed me all the spots, brought me to skate parks and more... I can only thank them once more! All these examples remind me that I made the right choice, and I can only advise you to go for a ride in the UK!

036



REPORT

Paris-Bogota-Medellin-Cali-Panama City-Chitré Ma première expérience en Amérique du sud a été plus que positive l’année dernière à l’occasion du Magicflart, c’est pourquoi fin octobre, je décide de repartir direction Bogota, avec mon fidèle compère Matthias D, et avec un billet retour 3 semaines plus tard. Comme d’habitude, les potes colombiens nous réceptionnent nombreux à la sortie de l’aéroport et comme d’hab, l’accueil est très chaleureux. Le Magicflart Deuxième édition très réussie, les Palencia ont mis le paquet cette année: les riders du Pérou sont venus en nombre malgré les 3 jours de bus, on compte aussi des vénézuéliens, un mexicain et bien sur 2 frenchys dans 038

les inscrits. Le dimanche, le public est en liesse dans ce centre commercial colombien, les tricks fusent sur ce sol quasi parfait (sol très lisse plus poudre de magnésie). Les Péruviens Coco, Tonio et William font forte impression et se hissent dans les premières places sans trop de difficultés. On leur reproche beaucoup leur manque d’originalité mais le niveau est bien là, pour preuve, c’est le jeune Tonio qui dispute la finale contre Matthias. Bon, suite logique: grosse java avec tout le monde dans un club spécialement réservé pour l’occasion, on passe même notre musique, la binch est presque donnée, le top!!

Tour de Colombie Après le départ de Matthias pour cause d’études, je me retrouve donc seul là bas. Seul?? Pas vraiment, plutôt bien accompagné même: les frères Palencia et leur cousin Moskito s’occupent plutôt bien de moi, ils me sortent, me montrent les spots de la ville, on fait même une démo sur un podium lors d’un festival de la ville. La météo n’est hélas pas très clémente avec nous et pleins de sessions riding sont annulées durant la semaine que je passe à Bogota. Je décide de prendre un bus direction Medellin accompagné de Moskito; 10 heures de bus pour 400 km de routes de montagne, avec le bus qui crève a 4h du mat’ dans la jungle... Arrivés à Medellin, le climat est bien plus cool, il fait 25 degrés, le soleil


COLOMBIA TO PANAMA PAR RAPHAEL CHIQUET

brille, le paysage est magique: la ville s’étend sur des kilomètres dans une vallée alors que les Bario (=ghetto=favela) grimpent dans les montagnes, il y a même une télécabine pour monter dans un des quartiers. On fait des bonnes sessions avec les locaux dans les différents spots d’Envigado, ville limitrophe de Medellin, qui a été fondée par Pablo Escobar et j’en profite pour shooter Steven que je rencontre pour la première fois et qui est un des meilleurs colombiens. Bien que très influencé par Matthias, il commence à avoir ses propres moves, il va déchirer. Je prends ensuite le bus pour Cali, c’est reparti pour 9 heures de route cette fois, toujours sans autoroute, toujours avec le Moskito, et je commence à bien parler espagnol vu l’anglais médiocre de mon compère.... Le paysage change encore, plus de junkies, plus de rues bien craignos, mais toujours un climat assommant. C’est Jeronimo et sa mère qui nous hébergent cette fois ci. Je passe deux jours et deux nuits dans cette ville, et là encore, pas de chance: la pluie nous empêche de rouler.

Panama Je quitte la Colombie, direction le Panama, laissant Moskito derrière moi. J’ai bien cru que j’allais louper l’avion: mais les colombiens sont vraiment justes avec le timing, on dirait que le retard est un sport national... L’équipe de Panama Flat vient me chercher à l’aéroport et m’emmène à l’hôtel où je retrouve Nathan, Chase, Scott, les Ticos du Costa Rica et aussi Alejandro le vénézuélien. Je peux enfin parler français avec Nathan que je n’ai pas vu depuis 2 ans! Les retrouvailles sont chaleureuses et il me sort dans les différents bars/boîtes de la ville qu’il connaît bien. Le lendemain, nous faisons un tour en bus pour visiter les lieux historiques (canal, quartier américain...) Nous quittons le bus en pleine tournée avec Nathan qui m’entraîne dans le quartier espagnol, vraiment ghetto. L’architecture coloniale se délabre par endroits mais reste magnifique, tous les kids nous abordent, je ne peux même pas sortir ni la caméra, ni l’appareil photo, et je suis, je vous l’avoue, assez stressé. Nathan, lui, est super relax, à la maison. Il faut dire que le gaillard maîtrise tous les différents accents espagnols après avoir voyagé pendant plus de 2 ans dans toute l’Amérique du sud. Il y a un contraste énorme entre ce quartier et les gratte-ciels qui poussent partout dans le nouveau centre ville. Le Panama Flat a lieu dans un gymnase où le public local est venu en masse, l’ambiance est bien cool mais la musique est assourdissante. Scott, Nathan et moi payons notre démo pour le plus grand bonheur des kids. C’est Javier, le colombien, qui remporte le contest en pro. Remise des médailles à tout le monde ( juges, photographes, riders, chauffeurs....) Les gagnants remportent de gigantesques coupes, quasi

intransportables en avion!! Après ce petit événement réussi, je décide de partir en bus avec Nathan, direction Chitré, petite bourgade au nord de Panama City, où il a acheté une petite maison. Apres 4 heures de bus, petite partie de billard dans un des bars de la ville ( j’ai battu Nathan une fois, youhouuuuuu!!!) On passe ensuite la nuit à refaire le monde, en français, anglais et espagnol mélangés. Le lendemain, tous les flatlanders de la ville sont présents sur le spot, qui est la place située devant la maison de Nathan. Je shoote les petits, surtout Erik (seulement 15 ans et déjà plus fort que pleins de pros européens!!!), tandis que Nathan chante et joue de la guitare avec les gamins du village. Dans cette petite ville du Panama qui est en fait la plus grosse scène flat du pays, il règne une atmosphère paisible, les plages de rêves sont à 10 min de vélo, la vie est très peu chère, le spot est bien cool, tout comme les gens, et il y a un canadien qui joue de la guitare. Ce bon vieux Nathan a tout compris... Je reprends le bus en début de soirée pour rallier Panama City que je quitte le lendemain pour retourner à Bogota. J’ai du mal à quitter la Colombie 2 jours plus tard, les gens ici sont tellement à la cool, gentils, sociables... Paris/la France avec son sale temps, ses gens dépressifs, ne me manque pas du tout.


Paris-Bogota-Medellin-Cali-Panama City-Chitré My first experience last year with Magicflart in South America was more than positive, that’s why I decided to go back to Bogota in late October, with my trusty accomplice Matthias D, and a return ticket for 3 weeks later. Our Colombian buddies, a lot of them, welcomed us as usual at the airport, with a very warm welcome, as usual. Magicflart Very successful 2nd edition. The Palencias made it big this year: many Peruvian riders made it despite the 3 days bus ride, there are also Venezuelans, one Mexican, and of course 2 Frenchies among the attendants. On Sunday, the audience is jubilant in the Colombian mall; tricks burst on almost perfect floor (very smooth surface with magnesia powder). The Peruvians, Coco, Tonio, and William make quite an impression, and reach the first places without too much trouble. Their lack of originality is often held against them, but the level is really there. As a proof, young Tonio battles the final against Matthias. Well, we know the drill after that: big party for every one in a club that was booked for this very occasion, they even play our music, that’s too good, the bomb!! Colombia tour Matthias left for school reasons, so I find myself alone out there. Alone?? Not really. Actually, I have quite good company: the Palencia brothers and their cousin Moskito take pretty good care of me, taking me out, showing me the city spots, we even throw a demo on a podium at a festival. Halas, the weather’s not good to us, and many riding sessions are cancelled during the week I spend in Bogota. I make my decision to take the bus to Medellin with Moskito; that’s 10 hours for 400km of mountain roads, and the bus gets a flat at 4am in the middle of the jungle... Once in Medellin, the weather’s much nicer, it is 25°C, sun is shining, landscape is magical. The city spreads on kilometres of valley, while the Barios (=ghettos/favelas) climb the mountains. There’s even a cable car to climb up to one of the neighbourhoods. We have great sessions with local riders at different spots in Envigado (boarder city of Medellin, founded by Pablo Escobar), and I take that opportunity to shoot Steven, since it’s the first time I meet him. He’s one of the best Colombians, and although quite influenced by Matthias, he’s starting to get his own moves; he’s going to kill it soon. I then take the bus to Cali, 9 more hours ride this time, no freeway still, with Moskito man still, and I’m starting to be good at Spanish given my friend’s poor English... The landscape changes again, no more junkies, no more shady streets, but still that exhausting weather. In Cali, Jeronimo and his mum let us stay with them. I spend 2 days and 2 nights in this town and get no luck this time either: the rain keeps us from riding. Panama I leave Colombia and head to Panama, leaving Moskito behind. I almost thought I would miss the plane: but Colombians are not so good with timing, it seems being late is the national sport around here... Panama Flat team comes to pick me up at the airport. They take me to the hotel where I meet Nathan, Chase, Scott, the Ticos from Costa Rica, and Alejandro, the Venezuelan. At last, I can speak French, with Nathan, who I haven’t seen in 2 years! It’s a warm reunion, and he takes me out to all the bars/clubs in the city that he knows well. We take a bus tour on the next day to visit historical sites (canal, American neighbourhood...) We leave the bus in the middle of the tour and Nathan drags me to the Spanish neighbourhood, true ghetto. The colonial architecture is falling apart in some places, but is still beautiful. All the kids come up to us; I can’t even pull out the camera, and I am kind of stressed, I must confess. As for Nathan, he’s super relax, he’s home. I have to mention the guy masters every type of Spanish accents after travelling in all Latin America for more than 2 years. There’s a huge contrast between this neighbourhood and the skyscrapers that are popping-up every where in the new downtown. Panama Flat is held at a gym where a great number of the local audience showed; the atmosphere is cool, but the music is deafening. To the kids’ great joy, Scott, Nathan and I pull a demo. Colombian Javier wins the pro contest. Medals for every one ( judges, photographers, riders, drivers...), the winners get gigantic cups, almost impossible to take on a plane!! After this successful little event, I decide to take the bus with Nathan to Chitré, a small village in north Panama where he bought himself a little house. 4 hours on the bus later, we’re playing pool in one of the bars (I beat Nathan once, yipeeeeee!!!). Then we spend the night rebuilding the world, in a mix of French, English and Spanish. On the next day, every flatlander in town gather to the spot, that is the place in front of Nathan’s house. I’m shooting the juniors, especially Erik (he’s only 15 and better than many European pros already!!!), while Nathan sings and plays the guitar with the village kids. Over this small Panamanian town (it’s actually the biggest flat scene in the country), reigns a peaceful atmosphere; dream beaches are a 10min bike ride away, life is cheap, the spot is cool, just like the people are, and there’s a Canadian guy playing the guitar. Good old Nathan understood it all... In the early evening, I take the bus back to Panama City, which I leave the next day for Bogota. It’s hard for me to leave Colombia 2 days later. People here are so cool, nice, and social... With its ugly weather and depressed people, I don’t miss Paris/France at all. 040



Paris-Bogotá-Medellín-Cali-Panamá City-Chitré Mi primer experiencia el año pasado con Magicflart en Sur América fue más que positiva, por esto decidí volver a Bogotá a finales de Octubre con mi fiel cómplice Matthias D y con el tiquete de vuelta para 3 semanas después. Nuestros amigos Colombianos, muchos de ellos como de costumbre nos recibieron en el aeropuerto, con una muy cálida bienvenida, como de costumbre. Magicflart Una muy exitosa 2da edición. Los Palencia la hicieron grande este año, muchos riders peruanos lo consiguieron a pesar de los 3 días de viaje en bus, también habían venezolanos, un mexicano, y por supuesto 2 franceses entre los asistentes. El domingo, en el Centro Comercial la audiencia estaba llena de júbilo; un estallido de trucos sobre el casi perfecto suelo (superficie muy lisa con polvo de colofonia). Los peruanos, Koko, Toño, y William impresionaron de verdad, y llegaron a los primeros lugares sin muchos problemas. Su falta de originalidad muchas veces se pone en contra de ellos, pero el nivel realmente esta allí. Como prueba, el combate del joven toño contra Matthias en la final. Bueno, sabemos cuál es el orden después de esto: gran fiesta para cada uno en un club que fue reservado para esta ocasión en singular, incluso tocaban nuestra música, eso estaba muy bueno, La Bomba!!! Tour en Colombia Matthias regresa por razones escolares, por lo que me encontré solo allá. Solo?? No realmente. En realidad Tenia muy Buena compañía: los hermanos Palencia y su primo el Moskito se encargaron muy bien de mi, saliendo, mostrándome los spots de la ciudad, incluso hicimos una demostración sobre un pódium en un festival. Aunque el clima no estuvo muy bueno para nosotros y muchas sesiones se cancelaron durante la semana que estuve en Bogotá. Tome la decisión de tomar un bus para Medellín con el Moskito; son 10 horas, 400 km de camino en las montañas, y el autobús se pincha a las 4am en la mitad de

042

la selva.... Una vez en Medellín, el clima es mucho más agradable, esta a 25oC, el sol brilla, el paisaje es mágico. La ciudad se extiende en kilómetros de valle, mientras las comunas (=ghettos/favelas) escalan las montañas. Allí hay teleférico para subir a las Comunas. Tuvimos sesiones geniales con los riders locales en diferentes spots en envigado (Ciudad interna de Medellín, fundada por Pablo Escobar), y use esta oportunidad para hacer algunas tomas a Steven, ya que es la primera vez me encuentro con él. El es uno de los mejores de Colombia, aunque bajo bastante influencia de Matthias, está empezando a lograr sus propios movimientos; pronto el lo lograra. Tome el bus para Cali, en esta ocasión 9 horas más de camino, todavía ninguna autopista, aun con el Moskito, estaba empezando a ser bueno con el español dado el pobre ingles de mi amigo... el paisaje cambia de nuevo, no más adictos, no mas calles obscuras, pero continua ese agotador clima. En Cali, Jerónimo y su mama nos dejan quedar con ellos. Estuve dos días y dos noches en esta ciudad y tampoco conté con suerte, la lluvia nos impidió montar. Panamá Dejo Colombia y me encamino a Panamá, dejando al Moskito atrás. Pensé que iba a perder el avión, pero los colombianos no son muy Buenos con el tiempo, parece que llegar tarde es el deporte nacional por acá.... El equipo del Panamá Flat vino a recogerme al aeropuerto. Me llevaron al hotel, donde me encontré con Nathan, Chase, Scott, Los ticos de Costa Rica, y Alejandro, el venezolano. Por fin, pude hablar francés, con Nathan, a quien no veia desde hace dos años! Es una cálida reunión, y él me llevo a todos los bares/clubs de la ciudad los cuales conocía bien. Al día siguiente tomamos un tour en bus para visitar los sitios históricos ( El Canal, el barrio Americano ...) dejamos el bus a la mitad del tour y Nathan me arrastra a el barrio Español, un ghetto real. La arquitectura colonial se deshace en algunos lugares, pero sigue siendo Hermosa. Todos los niños vienen a nosotros: no puedo siquiera sacar la cámara, estoy algo tensionado, debo confesarlo. En cuanto a Nathan, esta súper relajado, está en casa. Debo mencionar que el hombre

maneja cada tipo de acento español después de viajar por toda Latinoamérica por más de 2 años. Hay un gran contraste entre este barrio y los enormes rascacielos que aparecen por todas partes en el Nuevo centro. El Panamá Flat se lleva a cabo en un Gimnasio donde es mostrado a una gran cantidad de audiencia local: la atmosfera es agradable, pero la música es ensordecedora. Para los niños gran alegría, Scott, Nathan y yo hicimos una demostración. El Colombiano Javier gano el torneo profesional. Medallas para cada uno ( jurados, Fotógrafos, Riders, Conductores...), los ganadores obtienen gigantescas copas, casi imposibles de llevar en un avión!! Después de este pequeño exitoso evento, decidí tomar el bus con Nathan a Chitré, una pequeña villa al norte de Panamá donde él se compro una pequeña casa. 4 horas más tarde en autobús, estábamos jugando pool en uno de los Bares (le gane una vez a Nathan, yipeeeee!!). Entonces pasamos la noche reconstruyendo el mundo en una especie de francés, Ingles y español. Al siguiente día, cada flatlander en el pueblo se junto en el sport, que es el lugar en frente de la casa de Nathan. Yo estaba capturando a los jóvenes, especialmente a Erik (tiene solo 15 y ya es mejor que muchos pros Europeos!!), mientras Nathan canta y toca la guitarra con los chicos de la villa. Sobre este pequeño pueblo panameño (esta actualmente la escena mas grande de flat en el país), reina una atmosfera de paz, las playas de ensueño están a 10 minutos de viaje en Bicicleta, la vida es barata, el spot es fresco, tal como es la gente, y allí hay un tipo canadiense tocando la guitarra. El buen Viejo Nathan entendió todo esto ... Temprano en la noche, tomo el bus de vuelta a la Ciudad de Panamá, donde al siguiente día regresare a Bogotá. Es difícil para mi dejar Colombia 2 días después. La gente aquí es muy fresca, agradable, y sociable... con su horrible clima y gente deprimida, no extrañe Paris/Francia en absoluto.



PORTFOLIO

Simon Moratz NoHanded

Je m’appelle Hannes Ortmann, j’ai 26 ans, et je vis actuellement à Augsburg en Allemagne. Une bonne partie de mon temps est consacrée à étudier le droit à l’université locale, en tout cas j’essaie... Quand je me suis mis au BMX en 1998, j’ai aussi commencé à prendre des photos de notre équipe de vélo locale. Me familiarisant plus avec la photographie au fil des années, j’ai mis la main sur un appareil Canon EOS5 analogue en 2006, et décidé de m’intéresser à la photo plus sérieusement. A la même époque, mon frère Peter s’était acheté un SLR digital, alors on a commencé à faire pas mal de shootings ensemble en temps que ortmaniacs (www.ortmaniacs.de). Shooter avec Peter, c’est souvent un peu un genre de compétition amicale, mais c’est toujours d’excellents moments !

044

SimonMoratz NoHandedBackflip

Après une année à affiner mes compétences, j’ai commencé à faire plus de documentation d’évènements, et j’ai changé pour un équipement numérique. Aujourd’hui, je travaille avec Canon EOS 20D, Sigma 10mm panoramique, Canon 16-35mm, Canon 50mm et Canon 70-200mm. Pour les téléobjectifs et objectifs de 50mm, j’ai des filtres polarisants. En dehors des objectifs, j’ai acheté 3 sunpak 120j, que j’utilise comme slave-flashes via bowens pulsar radio déclencheurs, et un Canon 580ex. J’ai modifié les sunpaks en utilisant des accu-packs rechargeables de voitures... Ca les fait tenir des heures. Beaucoup de mon inspiration provient de la lecture de magazines de BMX et de snowboard. OK, pour moi, il s’agit plus de regarder les photos que de lire le texte. Quand je prends des photos, je passe beaucoup de

temps à rechercher la bonne lumière et la bonne perspective, ce qui permet à un spot très agité de paraître net ou clairement structuré. Je ne suis pas le gars qui va courir derrière le rider avec mon fish-eye, je vais plutôt m’asseoir à 100m du spot, juste pour avoir plus de profondeur dans la photo. Je veux remercier ma petite amie Steffi pour rendre ma vie parfaite, Chris, Peter et Mam pour leur soutien fidèle, Henrike, Imke, Helga, Heiko, Dorothea. Merci à tous les gars qui ont shooté ou ridé avec moi, particulièrement Raffael, Andi, Simon, Marc, Benny, Busty, Harakiri Aeroheads, et à toutes les marques/distributeurs pour leur soutien : Milhaus, Tobi&Anna à Zimtstern, Family Stellwag à Allride&360Shop et Peter chez Amplid !


HANNES ORTMANN


046


AndreasKüster FootjamTailwhip


I am Hannes Ortmann, 26 years old, and I currently live in Augsburg, Germany. A fair amount of my time is spent studying law at the local university; at least I try to... When I started riding BMX in 1998, I also began to take photos for our local bicycle team. Becoming more familiar with photography over the years, I got my hands on an analogue Canon EOS5 body in 2006 and decided to take photography more seriously. At the same time, my brother Peter bought himself a digital SLR, so we began to do many shootings together as ortmaniacs (www. ortmaniacs.de). Shooting with Peter is often some kind of friendly competition, but always a whale of a time! After a year of improving my skills, I did more and more event-documentation and therefore switched to digital equipment. Today I work with Canon EOS 20D, Sigma 10mm fisheye, Canon 16-35mm, Canon 50mm and Canon 70-200mm. For tele- and 50 mm-lenses, I got polarizing filters. Aside from the lenses I bought three sun packs 120j, which I use as slave-flashes via Bowens pulsar radio triggers, and a canon 580ex for on-camera use. I modified the sun packs, by using rechargeable accu-packs from rc-cars... makes them work for hours. Most my inspiration comes from reading BMX and snowboard magazines. Ok, for me it is more about taking a look at the pictures than reading the texts. When I am shooting, I spend a lot of time looking for the right light and perspective, which allows making a turbulent spot look clean or clearly structured. I’m not the guy running behind the rider with my fisheye-lens; I’d rather sit a hundred meters away from the spot instead, just to get some depth into the shot. I want to thank my girlfriend Steffi for making my live perfect, Chris, Peter, Mam for steady support, Henrike, Imke, Helga, Heiko and Dorothea. Big shout out to all the guys who’ve been shooting or riding with me, especially Raffael, Andi, Simon, MarC, Benny, Busty, Harakiri Aeroheads, and to all brands/distributors for their support, Millhaus, Tobi&Anna at Zimtstern, Family Stellwag at Allride&360Shop and Peter at Amplid!

048


RafaelAdam FootjamTailwhip


050


LIFE

SUBURB RIDERS

PHOTOS GUILLAUME LANDRY THANKS TO THOMAS CAILLARD ET WILLY BELGIO LES ULLYS


052



054



FACE

MIKA BY MATTHIAS DANDOIS - PHOTOS CHRISTIAN VAN HANJA

056


Ca fait maintenant presque 2 ans que je connais Michael Machard. Tout droit débarqué du Nord avec 2-3 tricks de base en poche, je l’ai vu s’entraîner comme personne à Paris. Il faut dire que l’année dernière, ça devait être le rider qui roulait le plus dur en France! Même pendant la session photo il a tenu à rentrer tous ses tricks, et non pas à les “faker”. Ce qui est assez relou pour le photographe quand on sait que le premier spot était plein de flotte et de pisse! C’est ça la rue mec! Du coup bah Mika a énormément progressé et est devenu un pilier de la scène parisienne (faut dire que c’est quand même une bonne masse). Bref, passons aux choses sérieuses, l’histoire d’un mec simple, pas surdoué mais travailleur, gentil comme pas deux et avec lequel j’ai passé le plus de temps sur les spots parisiens ces derniers mois. Un pote quoi... I-TOI Salut ma gueule, content de te poser 2-3 (ou 4) questions aujourd’hui. Tout d’abord, et c’est important: comment vas-tu ? Salut ma grande, c’est gentil de te soucier de ma petite santé... Je vais très bien, à l’heure où j’écris je suis en route pour une semaine de snow avec mon pote Mike Bureaux. Peux-tu te présenter à nos amis lecteurs? Genre: nom, âge, lieu d’habitation, sponsor... ce que tu veux. Michaël Machard mais tout le monde m’appelle Mika depuis tout le temps. Je roule depuis une dizaine d’années et ce que je préfère dans le Flat c’est les tricks techniques, les jumps et les links poussés où lorsque tu replaques, t’es limite au bord de la suffocation... Ca fait maintenant 2 ans que j’habite Paris dans le XIV (à 20-30 min d’Opéra en bike). Je n’ai pas vraiment de sponsor, St Martin m’a fait tester le Diamond l’année dernière et quelques pièces (potence, pegs...). Entre St Martin et moi c’est plus un échange de bons procédés, sinon les potes m’aident pas mal aussi ! A part çà j’écoute beaucoup de son, ça passe du hip hop à l’electro-rock. Je ne peux pas rouler sans musique, c’est ce qui me permet de donner du rythme à mes tricks. Quand et pourquoi le Bmx? Je n’ai jamais arrêté de rouler depuis tout petit, je ne peux pas vous expliquer pourquoi mais j’ai besoin de rouler... Pas tous les jours parce que

je n’ai pas envie de dormir sur le canapé... « if you know what I mean », mais très très souvent : une bonne semaine de riding c’est 3 sessions dans la semaine + le dimanche après-midi (ça c’est la messe). Pourquoi le Bmx ? Bah en fait j’ai grandi avec des roues: enfance = roller, adolescence = skate, adulte (mais pas trop quand même) = Bmx. Comment j’ai découvert le BMX ? Pendant des vacances je traînais dans un point presse, j’ai acheté 2 mag = Cream et Soul. Et là, j’ai découvert le Flat ( je connaissais le Freestyle mais pas New School). Le soir même où je suis rentré de vacances on m’a acheté mon premier BMX. Attention, roulement de tambour: un magnifique GT Dyno rouge avec des pegs de mob. Après 6 mois tout le bike était en branle, je me suis alors acheté un Standard Tao complet, une pure affaire au shop Homecore des Halles (souvenirs, souvenirs ...). Quand je suis rentré avec la bête, j’étais fou, je sautais partout, toute ma famille riait de me voir dans cet état euphorique. Après être descendu de mon petit nuage, je me suis dit que je devais rouler, car avoir un pur bike sans un trick c’est moche... C’est à ce moment que j’ai réellement commencé à m’investir dans le Flat. II-PARIS Tu n’es pas un parisien “pur souche”, peux-tu me dire d’où tu viens et pourquoi tu es venu sur Paris? Je suis d’un petit bled au bord de la mer du côté de la baie de Somme. J’ai grandi là-bas jusqu’à 11-12 ans. C’était pas mal car on passait la majeure partie de notre temps à jouer dans la rue (chose qui n’est pas forcement évidente dans une grande ville). Après, j’ai eu la bougeotte: après un passage de 2 ans sur Lille où j’ai rencontré Mike Bureaux et Vincent Warin (2 riders avec un très bon niveau), détour par La Rochelle pendant 3 ans et atterrissage à Paris depuis 2 ans pour rejoindre ma copine, trouver du taf ’ et me rendre compte de ce que les riders parisiens ont dans le ventre. Et ça va, l’accueil (des parisiens, et des riders) a été cool? En arrivant sur Paris, j’avais pas mal d’aprioris sur la ville et les riders. On a toujours l’image des parisiens comme des gens stressés et pas forcement très aimables... En fait c’est comme partout tu as des gens super gentils et après il y a les cons. Côté riders je m’attendais à voir beaucoup plus de monde... Pas grave ! C’est la qualité qui compte.

L’accueil s’est bien passé, les gars sont cool et ils se prennent pas la tête. Est-ce que c’est vrai que il y’a une mafia du BMX à paris? C’est à dire une mafia? Style si tu nous fais une crasse ou si tu roules sur mon carré, on te coupe un peg! Non, je vois ce que tu veux dire... Tu parles de l’économie souterraine qui plane sur le spot avec notre propre shop. Après, vu de l’extérieur, c’est vrai qu’on peut avoir l’impression que la scène parisienne est constituée d’un petit cercle assez fermé. Mais je pense que chaque rider qui est venu rouler sur Paname a été content de son séjour, de sa session, et des mecs qu’il a rencontrés : pas si fermé que çà le cercle de pote ! Où peut-on te trouver lors de tes sessions dans la capitale, et quel est ton spot favori? Alors déjà, on va mettre les choses à plat. Tout le monde s’imagine qu’à Paris on a des spots à chaque coin de rue. Désolé de vous décevoir mais c’est FAUX, en tout et pour tout il y a 3 spots à Paris => Opéra, Dupleix et Bastille. Donc si je roule en journée je suis à Dupleix et le soir à Opéra (un conseil venez rouler à Opéra c’est un spot magique) III-TA VIE (Pas trop privée quand même) Que fais tu dans ta vie professionnelle ? Je suis ingénieur en matériaux ; en ce moment, je travaille dans l’aéronautique. Je réalise des expertises sur des moteurs d’avions militaires afin de comprendre et régler les défaillances de nos équipements. Est ce que si demain (ou après-demain), un gros sponsor commençait à te payer, tu ferais du BMX ta vie ? En clair, est ce que tu veux devenir un rider professionnel? La question à un milliard de dollars... Je ne vais pas mentir, bien sur que j’y ai déjà pensé. Etre payé pour faire ce que j’aime et pouvoir progresser encore et encore... le Top. STOP. On redescend sur Terre, déjà être pro rider c’est un investissement de tous les jours, je le vois bien avec toi : y a pas une journée où tu ne roules pas minimum deux heures. Ensuite, y a comme même une


certaine pression quand tu roules car tu dois sans cesse progresser et que tout le monde attend le nouveau trick que tu vas sortir. Personnellement, je sais pertinemment que je ne serai jamais pro rider, et je roule avant tout pour me faire plaisir, et je ne veux pas que ça devienne une contrainte. Une âme sœur (ou même frère) dans ta vie? Rencontrée il y a 13 ans. Vous ne saurez qu’une chose sur elle : elle ne sait pas faire de vélo sans les petites roues... quand on dit que les contraires s’attirent! IV- LE BMX Où en est tu dans ta vie de rider? Je ne sais pas trop, en fait je pense être toujours à 50/50 car il y a toujours les tricks que tu penses ne jamais pouvoir poser et un jour ils arrivent au bout d’assez d’acharnement... Donc je pense progresser et essayer de faire des links de plus en plus long en intégrant tous les tricks que je souhaite maîtriser ( jumps, pivots, turbine, rolling...) Qu’est ce que tu aimes faire avec un 20 pouces? Avec la circulation Parisienne rien que le fait de descendre sur le spot est déjà une bonne sensation, je roule brakeless, ça veut dire que tu dois être à l’affût, parce qu’entre les voitures, les taxis et les bus, parfois c’est un peu tendu. Une fois arrivé en un seul morceau sur le spot, j’aime commencer ma session en validant mes links, après ça jam avec un pote, et en fin de session on s’entraîne à des passages ou tricks l’un après l’autre. Pour quelle raison tu t’es mis à faire 7 heures de vélos par jour lorsque tu es venu à Paris? En fait, après mon stage de fin d’études, j’ai eu une période de recherche d’emploi... Donc le matin je regardais les offres et je posais des candidatures, ensuite l’après midi je partais à Dupleix où généralement je roulais avec toi et Manu. Après direction Opéra pour finir la session et voir les collègues. Ca a duré pendant 7 mois, et c’est sur cette période que j’ai le plus progressé... Déjà le fait de rouler tous les jours te permet de garder tes marques sur le bike dès le début de session et de bosser la constance. Après il y a eu également l’influence Matthias, imaginez-vous rouler à coté d’un mec qui s’entraîne comme un dingue et qui enchaîne tout un tas de tricks inimaginables. Il arrive un moment où tu te dis que les tricks sont faisables et du coup tu t’entraînes

058

encore et encore jusqu’à rentrer de nouveaux links. Qu’est ce que tu avais pris le jour où tu as rentré le célèbre tricks interdit de Martti Hang5 to Crackpacker sans toucher au guidon? Une bonne grosse dose de motivation et de l’acharnement! Ce trick est possible, je trouve qu’il y a une sensation proche du skate, il faut prendre un bon appui sur les pegs et bien amortir la recep’. Quand je rentre ce trick j’ai l’impression que le temps s’est suspendu un instant... Ce qui amène à la question suivante, ça pique quand tu tombes nan? Yes! Ca pique et après ça brûle... Mais le corps humain s’habitue aux coups de cadre, au guidon dans le ventre, au pegs dans le dos... Le tout est de serrer les dents, de respirer à fond et de remonter sur le bike pour ressayer le trick. Comment fais-tu pour concilier travail et Bmx? En ce moment c’est boulot, vélo, dodo... Ce n’est pas facile tous les jours d’aller rouler après le taf mais le bike me permet de me vider la tête. C’est très important pour moi d’avoir un moment dans la journée où je peux me défouler. V-LE LIFESTYLE DU RIDER Es tu déjà parti en road trip, ou fait un contest ailleurs que dans la banlieue Parisienne? Non, je n’ai jamais fait de road trip. Bien sûr je suis déjà parti avec des potes quelques jours pour rouler mais pour moi, un road trip, ce serait de se balader un peu partout en France et à l’étranger. En ce qui concerne les contests, je ne suis pas une bête de contests, j’en ai fait quelques uns cette année mais pas tant que ça en fait... Faut que je me bouge! Avec tous les événements qu’il y a cette année, est ce que tu vas bouger, ou juste regarder les résultats et les photos sur Internet? Dès que c’est possible j’essaie de me déplacer sur les contests ou sur les jams. Cette année je ne pourrai pas être au Circle Cow car ça tombe la période où je serai au snow... Ensuite je pense aller à la Ninja Spin, et je vais également prendre des jours de congés pour les Worlds. Après ça, je prends les choses comme elles viennent. Une journée Idéale pour Michael Machard?

Réveil tranquille. Resto avec ma copine pour déjeuner. Session l’aprem avec les potes. Soirée ou concert. En gros ça représente pas mal mes week-ends... Une anecdote Folle qui t’est arrivée avec le Bmx? Pas très folle mais je n’ai que ça en tête. Tout commence par ton appel « Promotion Redbull, Vicky Gomez est sur Paname. On va rouler à Bastille. Ramènestoi! » Là, ni une ni deux je prends mon bike direction le spot. Un bordel pas possible à un carrefour près de chez moi, je commence à slalomer, et là, une femme (qui devait se croire seule au monde) sort d’un taxi sans regarder = je me prends la porte à vitesse soutenue entre deux doigts (au niveau du cartilage). Je referme sa portière, je regarde ma main « tous les doigts sont là », je ferme la main « et tous en activité ». Je prends le temps de remercier la femme (à la parisienne). Et je suis reparti pour Bastille parce qu’il y avait du gros là-bas. J’ai roulé toute l’aprem sans sentir la douleur. Par contre le soir et le lendemain matin c’était pas la même. QUESTIONS SUBSIDIAIRES. Si tu étais... ...un Rider? Terry Adams ...un tricks? Jump to 3-6 Barwhip ...un truc que tu aimes? Croque-monsieur au Nutella ...un truc que tu aimes moins? Le réveil ...un mec qui te dit “Flat is dead”? el ch’tibot Merci Mika, on te laisse encore un peu de place pour dire ce que tu as sur le cœur, remercier qui tu veux, la totale. Merci à Ma famille et surtout ma copine qui accepte ma passion. Mes potes Mike Bureaux, Charlespatty, Renauld. Manu et St Martin de m’avoir permis de changer de cadre régulièrement cette année. Tout le team Koxx pour ce qu’ils font pour le Flat français et ça en vaut la peine! Toute l’équipe de Cream, Alain et Matthias, pour m’avoir laissé quelques pages dans ce numéro. Une dernière chose le Flat n’est pas une discipline facile, cela demande beaucoup d’entraînement et de nombreuses heures passées à galérer pour enfin rentrer son trick. Mais je vous assure que la satisfaction que cela procure en vaut vraiment la peine. Que le Flat continue à nous surprendre par ces riders hors pairs, son évolution sans limite et la beauté de ses mouvements. Ciao et à bientôt à Opéra.



060


I’ve known Michael Machard for almost 2 years now. Fresh from the North with a couple basic tricks in his bag, I watched him practise like no one else in Paris. I could say that last year, he might have been the hardest worker in France! Even on the shooting, he insisted on making all his tricks for real, and not to just fake them. Which is kind of a pain in the ass for the photographer, especially when you know that the first spot was soaked with water and piss! That’s what street is about, man!! So Mika made huge progress and became a mainstay of the Parisian scene (you should know he’s kind of brawny). Anyway, let’s get down to business: the story of a simple guy, not exceptional but a hard worker, super nice, who I’ve spend most of my time with at Parisian spots for the last few months. A friend... I-YOU -Hey my man, happy to ask you 2 or 3 (or 4) questions today. First thing first, and it’s important: how are you doing? Hi girl, you’re so nice to worry about me... I’m terrific; I’m on my way for a week of snowboarding with my boy Mike Bureaux as I’m writing to you. Could you introduce yourself to our reader friends? I.e. name, age, location, sponsor... whatever you want. Michaël Machard, but every one’s been calling me Mika for ever. I’ve been riding for about 10 years. What I like most in Flat are technical tricks, intense links, the ones that almost bring you to suffocate when you land... I’ve been living in Paris for 2 years now, in the 14th Arrondissement (20-30min bike ride to Opera). I never really had a sponsor; St Martin made me test the Diamond last year, and a few parts (like pegs, etc...). Between St Martin and I, it’s an exchange of favours; otherwise, friends help me too! Other than that, I listen to a lot of music, from hip-hop to electro-rock. I couldn’t ride without music, that’s what gives rhythm to my tricks. When and why BMX? I’ve always been riding, since I was tiny tot, I can’t tell you why, but I just need to ride... Not every day, because I don’t want to end up sleeping on the couch... “if you know what I mean”, but very often. A good riding week is: 3 sessions + Sunday afternoon (that’s mass). Why BMX? Well, basically, I grew up on wheels: childhood= roller, teenage= skate, adulthood (but not too adult) = BMX. How did I find out about BMX? While on holiday, I was hanging out at a press shop and I bought 2 magazines: Cream and Soul. I then discovered Flat (I new about Freestyle, not New School). I was bought my 1st BMX the very night I came back from vacation. Attention please (drum roll): a beautiful red GT Dyno with moped pegs. The bike was falling apart after 6 months, so I bought a complete standard Tao, a great deal I got from the Homecore shop in Les Halles, Paris (memories, memories...). When I went home with the beast, I was crazy, jumping every where; my family was laughing from seeing me in such euphoria. Once I came down that cloud, I told myself I had to ride, because having a dope bike and no trick is bad... That’s when I really started to commit to Flat. II-PARIS You’re not of “pure Parisian extraction”. Could you tell me where you come from and why you moved to Paris? I come from a small hole by the sea in the Somme Bay area. I grew up there until I was 11-12 years old. It wasn’t bad because we spent most of our time playing in the street (which wouldn’t be so convenient in a big city). After that I was always on the move: 2 years in Lille, where I met Mike Bureaux and Vincent Warin (both great level riders), then 3 years in La Rochelle, and eventually Paris, to join my girlfriend, find a job and figure out what Parisian riders are made of. And how was it, did they (Parisians, and riders) welcome you good? When I first came to Paris, I was prejudiced towards the city and the riders. We always have that image of Parisians being stressed and not so sympathetic people... But it’s just like every where else actually, there are very nice people and then there are the pricks. I was expecting to find many more riders though... Never mind! It’s the quality that counts. Welcome was cool, guys are cool and they don’t take things too seriously.

Is it true there’s a BMX mob in Paris? What do you mean, mafia? Something like: if you mess with us or ride on our square, we will cut your peg?! No, but I see what you mean... You’re talking about the underground economy that hangs over the spot with our own shop. Looking from the outside, one could get the impression that the Parisian scene is a small exclusive circle. But I believe any rider who came to ride in Paris was happy about their stay, or session, or about the guys they met: it’s not such an exclusive circle of friends! Where can you be found during your sessions in the city, and what is your favourite spot? First off, let me break it down here. Every body thinks there are spots at every corner in Paris. I hate to disappoint you, but it’s NOT TRUE. All there is in Paris takes up 3 spots: Opera, Dupleix and Bastille. So if I’m riding day time, I’m in Dupleix, and in the evening, I’m in Opera (come and ride at Opera, the spot is magic, trust me). III-YOUR LIFE What is your profession? I’m a material engineer; right now I’m working in the aeronautics industry. I do expertises on military plane’s engines to understand and solve the failures in our equipments. And what if tomorrow (or the day after), a big sponsor started to pay you, would you make a living by BMXing? To put it plainly, do you want to become a professional rider? The million dollar question... I’m not going to lie, I thought about it before obviously. Getting paid for doing what I love and being able to improve more and more... The Bomb. STOP. Let’s get back to Earth. First, being a pro rider is a daily commitment, I see it with you: you don’t spend a single day without riding at least 2 hours. And then, there is indeed a certain pressure when you ride, because you always have to make progress and every body is expecting your new trick. I personally do know that I’ll never be a pro, and the reason I ride is to enjoy it, and I don’t want it to become a burden. Any soul-sister (or brother even) in your life? Met 3 years ago. You’ll know only one thing about her: she can’t ride a bike without the tiny wheels... and they say opposites attract each other! IV-BMX Where do you stand in your riding life? I don’t really know, I think I’m still at 50-50, because there are always these tricks that you think you’re never going to achieve, then one day, with enough determination, you make it... So I guess I’ll improve and try to do longer and longer links, including in all the tricks that I wish to be able to manage ( jumps, turbine, rolling...). What is it you like to do with a 20 inches? Trough Paris busy traffic, riding to the spot itself is already a good sensation; I ride brakeless, that is to say I have to be on the look-out, because it can be pretty tricky between the cars, the cabs and the buses. Once I make it to the spot in one piece, I like to start session practising my links, then jam with a friend, and at the end of session we practise runs or tricks one after the other. Why did you start riding 7 hours a day when you first got to Paris? In fact, after my end of studies’ training, I was in a job hunt phase... I would look at the job offers and apply in the morning, then go to Dupleix in the afternoon, where I would usually ride with you and Manu. Next stop would be Opera, to end the session and meet the guys. It lasted 7 months, and that’s the period when I most made progress... The fact that I was riding every day alone helped me keep my marks on the bike right from the session beginning, and to work on my consistence. And there was also Matthias’ influence. Imagine you’re riding next to a guy who practises sick and does from incredible trick to another. At some point you start believing the tricks are doable, so you work harder and harder until you achieve new links.

What were you high on the day you made the famous Martti Hang5 to Crackpacker forgiven trick, no hands? A fair amount of motivation and fierceness! This trick is doable. The sensation feels like something close to skate to me; you have to stand on right on the pegs and to soften the landing. When I make this trick, I feel like time stops for a while... Which brings me to the next question: It hurts when you fall, doesn’t it? Yes! It hurts then it burns! But the human body gets used to crossbar hitting, to handlebars in the stomach, to pegs in the back... The thing is to clench your teeth, to take a deep breath, and to get back on that bike to try the trick again. How do you reconcile work and riding? Right now it goes like: work, bike, bed... It’s not always easy to go riding after work, but the bike helps me clear my head. It is very important for me to have one moment in the day when I can let off steam. V-RIDER’S LIFESTYLE Have you ever been on a road trip, or to a contest taking place outside of the Parisian suburbs? No, never been on a road trip. I already left with friends for a few days of course, but to me, a road trip would be to wander around every where in France or abroad. As far as contests are concerned, I’m not a contest machine, I did a few last year, not that many really... I gotta get moving! Michael Machard’s Ideal Day? Cool wake up Lunch at the restaurant with my girl Afternoon session with my friends Concert or party Pretty much what my week-ends look like... The shadiest thing that happened to you with BMX? Not so shady, but that’s all I have in mind. It all started with your phone call: “Red Bull promotion, Vicky Gomez is in Paris, we go riding at Bastille. Come on!” In a split second I’m on my bike heading to the spot. Incredible mess at a crossroads nearby, I start weaving, when some woman (she obviously believed she was the only one in the world) gets out of a cab without looking: my fingers meet with the door at strong speed (on the cartilage between 2 fingers). I close her door, check my hand “all fingers in place”, close my hand “all fingers active”. I take time to thank the nice lady (à la Parisian). Then I take off to Bastille cause there was some big over there. I rode all afternoon without feeling pain. In the evening and the next day though, it was a totally different story! TIEBREAKERS. What if you were... ... a rider? Terry Adams ... a trick? Jump to 3-6 barwhip ... something you like? Croque-monsieur with Nutella (toasted ham and cheese sandwich/ a hazel nutty chocolate brand) ... something you like less? Waking up Thanks Mika, there’s a little room left for you to say what’s on your mind, thank who you want, the whole thing! Thanks to My family and especially my girlfriend for accepting my passion. My homies Mike Bureaux, Charlespatty, Renauld. Manu and St Martin for allowing me to often change my crossbar this year. The Koxx team for what they do for French Flat, and it’s worth it! The whole Cream team, Alain and Matthias, for giving me a few pages in this issue. One last thing. Flat is no easy sport, it demands a lot of practise and many hours of struggle to finally succeed with a trick. But I can assure you that the satisfaction it brings is really worth it. I wish Flatland continues to amaze us with great riders, unlimited growth and by the beauty of its moves Ciao, see you at Opera.


REPORT

BAYGAME L’été dernier, j’ai eu l’occasion de rendre à nouveau visite à Jackson Ratima et son crew à San Fransisco. Pendant la semaine où je suis resté là-bas, j’ai trainé avec eux au Clocktower, ridé les meilleurs spots que la ville avait à offrir, et pu connaître tout le monde un peu mieux. Je suis allé dans les parties les plus magnifiques de la ville ainsi que dans les coins les plus craignos. Je peux carrément dire que j’ai passé un trop bon moment, que je n’oublierai jamais. S’il y a moyen d’y retourner, je le ferai. Ce sont les photos que j’ai prises. Last summer I had the chance to revisit Jackson Ratima and his crew in San Francisco. During my one week stay there, I hung out with them at the Clocktower, rode bmx at the finest spots town had to offer, and got to know everyone better. I’ve been in the most beautiful parts and even to the shadiest parts of the city. I can definitely say that it was a super fun time that I will never forget. If there is a chance to get back, I will take it. These are the pictures that I took.

SAN FRANCISCO BAYGAME PAR JAN PHILIPP KOVERMANN

062



JACKSON RATIMA Nom, âge et profession? Jackson Ratima, 20 ans, fumeur de blunts. As-tu grandi à San Francisco, ou as-tu choisi de vivre ici? Je suis né à San Francisco. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de San Francisco? Les rues. Qui sont les gars avec lesquels tu rides en général? Décris-nous la scène BMX locale et ce que tu en penses ? Avec Dirt, Nick Black, Nick S, Cubby. En gros tous ceux qui trainent au Clocktower et roulent. Qu’est ce que tu penses de tous les touristes BMX qui viennent à SF? (est-ce que pour toi, « le touriste est le terroriste »? comme à Barcelone, où il y a eu beaucoup de spots ruinés par des gens de l’extérieur ?) C’est rien ça, BAYGAME CONTROLE SAN FRANCISCO ! Y a-t-il eu beaucoup de spots qui soient morts récemment? Dès qu’il ya un nouveau spot, ils le ferment direct. Quel est le coin le plus mortel de San Francisco? The Loins. Décris-nous la situation la plus craignos dans laquelle tu te sois retrouvé à SF ? Faut pas sortir les dossiers. Quel est la partie la plus cool de SF? The Loins. Y a-t-il une bonne raison de ne jamais quitter SF? Ma famille et mes homies (potes). Quelles sont les mots/expressions typiques qu’on utilise que dans le quartier de la Bay? Mollywhoppin Qui et qu’est ce que le Baygame? Notre mafia. Quel est ton spot favori à SF? Clocktower ou 3rd and Army (croisement de la 3ème rue et de Army av/bd) Tu portes de très grands T-shirts blancs? Exclusivement. Est-ce que tu es plutôt vidéos ou magazines? Les deux. KYLE « CUBBY » EMERY-PECK Nom, âge et profession? Kyle « Cubby » Emery-Peck As-tu grandi à San Francisco, ou as-tu choisi de vivre ici? J’ai grandi en dehors de SF, au nord de la ville, à Kentfield. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de San Francisco? Le speed. Qui sont les gars avec lesquels tu rides en général? Décris-nous la scène BMX locale et ce que tu en penses. Je roule avec tous mes homies de la ville, Jake, Sean Ryan, Dirt, Jackson, Vanerial, Parker, Bottle, et le Ktown Krew. Qu’est ce que tu penses de tous les touristes BMX qui viennent à SF? De différentes manières, des mecs de l’extérieur de la ville sont venus et ont détruit certains spots, mais j’ai toujours des spots intouchés dans la ville. J’ai assez de spots pour être occupé pendant quelques années. Y a-t-il eu beaucoup de spots qui soient morts récemment? Le seul auquel je pense c’est 3rd and Ritch ledge. Mais il ne me manque pas beaucoup parce que je ride pas vraiment les rails. Quel est le coin le plus mortel de San Francisco? Descendre Gough Street avec tous les feux au vert. Décris-nous la situation la plus craignos dans laquelle tu te sois retrouvé à SF. ? Me retrouver coincé par la police l’année dernière pour le 4 juillet, pour m’être introduit dans une société de vente aux enchères en wall ride courbe. Quel est la partie la plus cool de SF? Chaque partie de la ville est cool pour ses propres raisons, mais celle que je préfère, c’est la Mission, pour regarder les gens, et pour le rythme de vie. Y a-t-il une bonne raison de ne jamais quitter SF? Ouais, l’herbe! Quelles sont les mots/expressions typiques qu’on utilise que dans le quartier de la Bay? Ask dirt mgirt Qui et qu’est ce que le Baygame? Baygame c’est notre crew avec lequel on traine, que ce soit pour rider ou pour faire la fête en ville. En général, quand on est ensemble, il se passe toujours un truc dingue. Quel est ton spot favori à SF? Surement la bibliothèque, parce qu’il y a toujours quelque chose à apprendre. Est-ce que tu es plutôt vidéos ou magazines? Magazines

064

ALBERTO M. FRIGERIO Nom, âge et profession? Alberto Frigerio, j’ai 22 ans, je dirige ma propre affaire : IL BORGO Restaurant ! C’est situé dans l’Ouest de Filmore/Hayes Valley District. As-tu grandi à San Francisco, ou as-tu choisi de vivre ici? Je suis arrivé de Milan, en Italie, au jeune âge de 7 ans ! Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de San Francisco? La diversité de la population, l’horizon magnifique, le Golden Gate Bridge, le Bay Bridge, le Golden Gate Park, les sansabris, les crack-heads tarés, et bien sûr nos fameux raisins qui déchirent ! Qui sont les gars avec lesquels tu rides en général? Décris-nous la scène BMX locale et ce que tu en penses. En général, je ride avec Gabe, Josue, Jackson, Cheese, Dusty, D block, Nick S, Nick B, Salty G, Zack, Jake, Moody, Jeff, James, Clay, Damain, et Kweli. La scène est très diversifiée, il y a tellement de gens avec qui rider et qui ont plein de styles de riding différents, genre 4 pegs no brakes, brakes 4 pegs, no peg no brakes, free coasters (tricheurs ! haha, je déconne)...etc. Tout ça fait qu’on s’amuse bien la plupart du temps ! Un groupe de gens très accueillants et chaleureux, c’est le moins qu’on puisse dire ! Qu’est ce que tu penses de tous les touristes BMX qui viennent à SF? Pour la plupart, je dirais que les touristes manquent souvent de « respect », par exemple ils laissent leurs ordures, ils vandalisent, et ils ont des grandes bouches! Y a-t-il eu beaucoup de spots qui soient morts récemment? Le long ledge lisse avec copping acier de 3rd and Ritch : mort. La rampe de lancement avec copping métal de Cheese Wedge, parti aussi. Mais, San Francisco, comme toutes les autres grandes métropoles, est en train de changer. On dirait qu’il y a toujours un nouvel immeuble qui pousse quelques mois après l’autre, ce qui signifie aussi des chances que de nouveaux spots émergent ! Quel est le coin le plus mortel de San Francisco? Pour moi, le Persidio est l’endroit le plus dingue de SF : son histoire, sa vue sur le Golden State, ses joggeuses sexy (milf : mom I’d like to fuck), ça doit au moins vous interpeller! Mais en plus de ces attributs, le Persidio possède aussi des spots légendaires, comme l’Octagon, feu Cheese Wedge, et Golden Gate Banks (le 1er spot que tu as visité sous l’autoroute). Décris-nous la situation la plus craignos dans laquelle tu te sois retrouvé à SF ? OK, donc Jackson, Cheese, D Block et moi on allait tranquillement squatter chez Cheese à Union Square avec 2 jolies nanas qu’on venait de rencontrer. Ensuite comme d’habitude, on s’est mis bien avec de très bonnes têtes de cali (herbe de Californie). D’un coup, on a entendu un crack-head qui hurlait à la fenêtre de Cheese et D Block et moi avons eu la brillante idée de lui balancer des pétards pour lui faire peur. Par contre Cheese n’aimait déjà pas notre idée et nous a prévenus de la façon dont ça allait finir! Au début c’était marrant, mais bien sûr au bout de 10 ou 20 pétards, le junky nous a balancé une bouteille de Boones Farm (piquette) à travers la fenêtre de la cuisine!! Cheese a couru dehors direct, naturellement on l’a tous suivi et assisté à cette bagarre de malade entre Cheese et le crack-head. Ca a envoyé des patates, mais heureusement personne n’a été gravement blessé ! Ca a juste fait une mauvaise première impression sur les filles, mais surtout beaucoup de mal à la fenêtre de Cheese !! Quel est la partie la plus cool de SF? Le coin le plus cool de la ville c’est forcément Clocktower et Emb area ; des tonnes de filles, des spots... de la super bonne bouffe ! Y a-t-il une bonne raison de ne jamais quitter SF? Les gens!! Quelles sont les mots/expressions typiques qu’on utilise que dans le quartier de la Bay? Hyphy : ça veut dire super hyper la pêche. Shaboobalaboopy, ça veut juste dire euh. Beezy : B pour bitch, eezy ça vient des fameuses fin de phrases de Snoop. Et le plus célèbre : hella= a lot of (beaucoup). Qui et qu’est ce que le Baygame? Baygame c’est les homies qui ride le vrai street dans la baie de San Francisco ! Quel est ton spot favori à SF? The White Ledges ! L’air frais de

l’océan, beaucoup de jolies filles et plein de gros ledges, et un manual pad style corde serrée. Tu portes de très grands T-shirts blancs? Je n’en porte pas. Est-ce que tu es plutôt vidéos ou magazines? C’est très difficile de répondre, j’aime les 2, car les 2 m’ont toujours inspiré, et comme on dit toujours : « une seule image vaut 1000 mots » ! NICK BLACK Nom, âge et profession? Je m’appelle Nick Black, j’ai 21 ans, et je suis squatteur de canapé professionnel. As-tu grandi à San Francisco, ou as-tu choisi de vivre ici? J’ai choisi de venir ici depuis une petite ville du nord 5’s, appelée Oroville. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de San Francisco? Tous les gens différents et les aménagements de rues de dingue. Qui sont les gars avec lesquels tu rides en général? Décris-nous la scène BMX locale et ce que tu en penses. Chez moi je ride beaucoup avec Kurtis, mais ici en ville, je roule avec Dirt, Jackson et Nick S. Burto et Cubs viennent quand ils ne travaillent pas. La scène est bouillante en ce moment, et tout le monde a la dalle. Qu’est ce que tu penses de tous les touristes BMX qui viennent à SF? Etant moi-même étranger à la Bay, je ne peux pas dire grand-chose, mais toutes mes expériences avec des riders de l’extérieur se sont bien passées. Y a-t-il eu beaucoup de spots qui soient morts récemment? Le spot le plus gangsta de tous les temps, le Clocktower, était fermé pendant les vacances, mais les fédéraux laissent couler maintenant. Quel est le coin le plus mortel de San Francisco? Je dirais les Tenderloins, par ce que ça bouge tout le temps, sans une minute de répit. Décris-nous la situation la plus craignos dans laquelle tu te sois retrouvé à SF ? Mon 1er jour en ville, Dirt et moi on était bourrés et on a essayé de rider jusqu’à chez moi, mais je ne savais pas y aller, donc on s’est perdus. On s’est retrouvés dans une embrouille où j’ai fini caché sous le porche d’un gars qui est sorti de chez lui en peignoir avec un flingue chargé pointé sur mon visage en me disant de trouver un autre endroit où me cacher ! Ca c’était un accueil de taré à SF ! Quel est la partie la plus cool de SF? Je t’ai déjà dit : « les Tenderloins, mec » ! Y a-t-il une bonne raison de ne jamais quitter SF? Pas pour moi. Je suis comme une feuille au vent, et quand le vent souffle, je ne suis plus là. Quelles sont les mots/expressions typiques qu’on utilise que dans le quartier de la Bay? Blood (la famille), bruh (frère), fit’n, turf ’n, thizz, dumby, stewy, slide through, hubba, baygame. Qui et qu’est ce que le Baygame? Les potes, faire ce qu’on fait. Quel est ton spot favori à SF? The Hubba’s ou Keyszar, ce sont 2 bons spots pour s’échauffer et chiller. Pourquoi est ce que tu portes de très grands T-shirts blancs? Je porte des T-shirts de taille normale, mais je les achète parce qu’ils ne sont pas chers, et il n’y a rien de mieux pour se sentir frais qu’un bon T-shirt blanc propre. Est-ce que tu es plutôt vidéos ou magazines? Les 2 sont bien pour voir ce qu’il se passe dans les différentes scènes un peu partout. NICK SCHWARZENBACH Nom, âge et profession? Nick Schwarzenbach, 22 ans, sans emploi. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de San Francisco? Le climat et les gens. Qui sont les gars avec lesquels tu rides en général? Décris-nous la scène BMX locale et ce que tu en penses. Je ride souvent avec Jackson et Dirt. Tu veux savoir pourquoi ? Parce que ce sont mes homies! Qu’est ce que tu penses de tous les touristes BMX qui viennent à SF? Je ne me prends pas trop la tête sur les gens qui viennent

à SF, parce qu’en général, ils ne sont là que pour 3 jours, et ils ne trouvent pas grand-chose. Y a-t-il eu beaucoup de spots qui soient morts récemment? Je n’ai remarqué aucun spot qui ait été fermé. Décris-nous la situation la plus craignos dans laquelle tu te sois retrouvé à SF ? Le truc le plus dingue qui me soit arrivé dans cette ville, c’est quand un pote a pété la vitre d’un gars, et le type dans la voiture a tiré sur mon pote, l’a raté, et a atteint une fille à la jambe. Le truc complètement fou! On a vite dégagé. Le soir même, ça passait aux infos, ouais, ça c’était un truc de ouf. Quel est la partie la plus cool de SF? L’endroit qui déchire le plus pour moi, c’est CLOCKTOWER ! Quelles sont les mots/expressions typiques qu’on utilise que dans le quartier de la Bay? Ce qui est typique c’est de dire hella, et mark ou markus. Qui et qu’est ce que le Baygame? Baygame en gros c’est un grand crew de gars qui ride dans la baie, t’as vu. Quel est ton spot favori à SF? Mon spot préféré à San Francisco, c’est San Francisco State. Pourquoi est ce que tu portes de très grands T-shirts blancs? Je porte des big T-shirts blancs, not hella big (pas trop grands), pourquoi, parce qu’ils sont confortables. JUSTIN BURNS Nom, âge et profession? Justin Burns, 17 ans, pas de boulot pour le moment. As-tu grandi à San Francisco, ou as-tu choisi de vivre ici? J’ai grandi à Livermore, à 40 minutes de San Francisco, donc j’ai toujours été à côté. Qu’est-ce que tu aimes le plus à propos de San Francisco? Je m’éclate toujours quand je suis là-bas. Même quand je ne roule pas, il y a toujours quelque chose à faire. Qui sont les gars avec lesquels tu rides en général? Décris-nous la scène BMX locale et ce que tu en penses. Quand je suis en ville, en général je retrouve Jackson, Berto, James, D Block, et il y a toujours plein d’autres riders. Mais vers chez moi je roule avec Frank, Kevin K, Nick S., Nick S., Nick I., and James K. La scène est bonne, mec, toute la région de la baie a une scène extraordinaire. Qu’est ce que tu penses de tous les touristes BMX qui viennent à SF? Non, je viens de l’extérieur pour rider, comme des centaines d’autres riders... Les spots sont faits pour être trouvés et roulés. Y a-t-il eu beaucoup de spots qui soient morts récemment? Pas que je sache, mais normalement, tous les spots de quartiers populaires en ville peuvent facilement se faire fermer. Quel est le coin le plus mortel de San Francisco? Personnellement je m’amuse le plus quand je ride loin du centre... Mais je dirais San Francisco State. Décris-nous la situation la plus craignos dans laquelle tu te sois retrouvé à SF ? Rien de trop dingue, y a toujours des crakheads tarés qui se allumer, tout ça, haha. Quel est la partie la plus cool de SF? Le Presidio est pas mal cool. Y a-t-il une bonne raison de ne jamais quitter SF? On y trouve des tonnes de bons riders, des bons spots, de la bonne bouffe, de la bonne musique, et des bons moments. Pourquoi voudrait-on partir ? Quelles sont les mots/expressions typiques qu’on utilise que dans le quartier de la Bay? Hella, hyphy, Ya Mark ! (bitch mais pour un mec) Qui et qu’est ce que le Baygame? Juste un groupe de potos de la baie qui rident. Quel est ton spot favori à SF? J’aimais beaucoup le fondation, mais à part ça, SF State. Est-ce que tu es plutôt vidéos ou magazines? J’aime beaucoup les deux, mais les mags sont une bonne lecture parfois. Pourquoi est ce que tu portes de très grands T-shirts blancs? Je porte des T-shirts blancs qui me vont, haha...



JACKSON RATIMA What are your name, age and occupation? Jackson Ratima, 20, blunt smoker. Did you grow up in San Francisco or did you choose to live there? Born in San Francisco What do you love most about SF? The streets Who are the guys you normally ride with? Describe SF local scene and your feelings on it ? Dirt, Nick Black, Nick S, Cubby. Pretty much everyone hangs out at the Clocktower and rides around. What do you think about all the Bmx tourists coming to SF(is the tourist really the terrorist? like in Barcelona- where many spots were destroyed by foreigners)? It’s nothin’. BAYGAME RUNS SF. Are there a lot of spots that have become a bust recently? New spots get hated on immediately What is SF’s sickest part of town? The Loins Describe the shadiest situation you have ever been to in SF? Loose lips sink ships What is the coolest part of town? The Loins Is there a reason to never leave SF? My family and my homies Which typical sayings/phrases are only used in the bay area? Mollywhoppin Who and what is Baygame? The mob. What is your favourite spot in SF? Clocktower or 3rd and army Why do you wear big white shirts (if you do)? Exclusively What do you like better, videos or magazines? I like both KYLE “CUBBY” EMERY-PECK What are your name, age and occupation? Kyle “Cubby” Emery-Peck Did you grow up in San Francisco or did you choose to live there? I grew up outside of SF, just north of city in Kentfield What do you love most about SF? The momentum Who are the guys you normally ride with? Describe the SF local scene and your feelings on it ? I ride with all the homies in the city, Jake, Sean Ryan, Dirt, Jackson, Vanerial, Parker, Bottle, and the Ktown Krew. What do you think about all the Bmx tourists coming to SF ? In a lot of ways dudes from out of town came in and destroyed spots, but I still got spots that are untouched in the city. I’ve got spots to keep me occupied for the next few years. Are there a lot of spots that have become a bust recently? The only one I can really think of is 3rd and Ritch ledge. I don’t even miss that spot though because I don’t really grind much. What is SF’s sickest part of town? Riding down Gough Street with all green lights. Describe the shadiest situation you have ever been to in SF ? Getting caught up with the police on the 4th of July last year for trespassing at an auction house with a curved wallride. What is the coolest part of town? Almost every part of town is cool for its own reasons, but my favourite is the mission for the people watching, and the pace of life. Is there a reason to never leave SF? Yeah, the tree! Which typical sayings/phrases are only used in the bay area? Ask dirt mcgirt. Who and what is Baygame? Baygame is our crew where we all kick back whether we’re riding or partying in the city. Usually, anytime we’re together something crazy always happens. What is your favourite spot in SF? Probably the library because there is always something to learn.

066

What do you like better, videos or magazines? Magazines ALBERTO M. FRIGERIO What are your name, age and occupation? Alberto M. Frigerio, I am currently 22 years old, I run my own business: IL BORGO Restaurant! Located near the famous western addition on Fillmore/Hayes Valley District of the city. Did you grow up in San Francisco or did you choose to live there? I moved from Milano, Italy to San Francisco at the tender age of seven years old! What do you love most about SF? The diverse population and the beautiful skyline, Golden Gate Bridge, Bay Bridge, Golden Gate Park, homeless people, crazy casual crack heads and of course our famous killa grapes... Who are the guys you normally ride with? Describe the SF local scene and your feelings on it ? I normally ride with Gabe, Josue, Jackson, Cheese, Dusty, D block, Nick S, Nick B, Salty G, Zack, Jake, Moody, Jeff, James, Clay, Damain, and Kweli! The scene is diverse, there are sooo many people to ride with who have a variety of riding styles i.e. 4 pegs no brakes, brakes 4 pegs, no pegs no brakes, free coasters (cheaters) haha jk... etc. which leads to being a lot of fun, most of the time! A group of warm and very welcoming people to say the least! What do you think about all the bmx tourists coming to SF? For the most part I would have to say that the tourists lack ‘respect’ meaning; leaving garbage behind, vandalizing, and mouthing off! Are there a lot of spots that have become a bust recently? 3rd and Ritch smooth long ledge with steel copping, gone, Cheese Wedge a bank/launch ramp with metal copping, gone, but San Francisco, like any other major metropolitan city is changing. Seems like there’s a new building every few months, meaning there’s also chances of new spots emerging! What is SF’s sickest part of town? In my opinion the Persidio is the sickest part of town, the views of the Golden Gate, the hot milf joggers and the history is intriguing to say the least! Besides those attributes, the Persidio holds many legendary spots like the Octagon, Cheese Wedge R.I.P and G.G. Banks (the first spot you visited under the freeway over pass)! Describe the shadiest situation you have ever been to in SF ? Ok so Jackson, Cheese, D block and I were cruising at Cheese’s spot from Union Square with a couple of honeys we just met. As usual we were enjoying some of the finest cali buds when suddenly we heard a crack head near Cheese’s window, screaming and hollering. So D block and I got the bright idea to shoot bottle rockets at him, to scare him away. Cheese on the other hand didn’t like our idea and predicted the outcome!! At first it was entertaining, sure enough after about ten or twenty bottle rockets, the crack head threw a bottle of Boones Farm (cheap wine) through the kitchen window!! Cheese immediately ran out; naturally we all followed and watched this crazy fight go down between Cheese and the crack head, suitcases were thrown around, luckily no one was severely hurt! It was not only a bad first impression to those ladies but also all bad for Cheese’s window!! What is the coolest part of town? The coolest part of town would definitely be the Clock tower and Emb area, tons of honeys, spots... Goood foood!! Is there a reason to never leave SF? The people!! Which typical sayings/phrases are only used in the bay area? Hyphy: meaning super hyper energetic. Shaboobalaboopy, plain and simple HUH. Beezy: lady or woman. And the most famous, Hella: a lot of! Who and what is Baygame? Baygame is the homies that

ride true street in the bay area! What is your favourite spot in SF? The White Ledges!! Fresh sea air, many beautiful ladies and many sized ledges, and tight rope style manual pad! Why do you wear big white shirts (if you do)? I don’t What do you like better, videos or magazines? That’s very tough to answer; I like both, videos and magazines both have always inspired me, like they always say “a picture is worth a thousand words”! NICK BLACK What are your name, age and occupation? My name is Nick Black, I’m 21 and I’m a professional guy on the couch. Did you grow up in San Francisco or did you choose to live there? I chose to move here from a small town in the north 5’s, called Oroville. What do you love most about SF? All the different people and all the crazy ass street set ups. Who are the guys you normally ride with? Describe the SF local scene and your feelings on it ? Back home I ride with Kurtis a lot but here in the city, I ride with Dirt, Jackson, and Nick S. Burto and Cubs come out when they’re not workin. The scene’s hot right now and every one’s hungry. What do you think about all the bmx tourists coming to SF? Well, being a foreigner to the Bay myself, I can’t say much but all my experiences with out of town riders have been good. Are there a lot of spots that have become a bust recently? The O.G. spot of all times, the clock tower was a bust over the holidays but the feds are layin off it now. What is SF’s sickest part of town? I’d have to say the Tenderloins cause it never stops moving, not even for a minute. Describe the shadiest situation you have ever been to in SF? My first day in the city me and Dirt got all drunk and tried to ride to my house, but I didn’t know how to get there so we ended up getting lost and got into some ruckus which left me hiding on a porch before some guy in a robe opened up his door with a loaded pistol pointing at my face, telling me to find some where else to hide. That was definitely a shady welcome. What is the coolest part of town ? I already said “the Tenderloins my nig”. Is there a reason to never leave SF ? Not for me. I’m a tumble weed when the wind picks up, I’m out. Which typical sayings/phrases are only used in the bay area? Blood, bruh, fit’n, turf ’n, thizz, dumby, stewy, slide through, hubba, baygame. Who and what is Baygame? The homies, doin what we do. What is your favourite spot in SF? The Hubba’s or Keyszar, they’re both good warm up/chill spots. Why do you wear big white shirts (if you do)? I wear normal sized white T’s but I buy them cause they’re cheap and nothin feels fresher than a clean white T. What do you like better, videos or magazines? They’re both good for showing what’s going down in different scenes areas all over. NICK SCHWARZENBACH What are your name, age and occupation? Nick Schwarzenbach, 22, jobless. What do you love most about SF? What I like the most about the city is the weather and the people. Who are the guys you normally ride with? Describe the SF local scene and your feelings on it. I usually ride with Jackson and Dirt. Wanna know why? Cuz they the homies!

What do you think about all the bmx tourists coming to SF ? I don’t really trip off people coming to the city cuz usually they come for 3 days and don’t find too much. Are there a lot of spots that have become a bust recently? I haven’t noticed any spots getting shut down. Describe the shadiest situation you have ever been to in SF? Shadiest shit in the city is when my homie broke out some dude’s window, and then the dude in the car shot at my friend, missed and got some girl in the leg. Shit was crazy; we dipped real quick. Later that night: shit was on the news, yeah shit was wild! What is the coolest part of town? Dope part of town to me is CLOCKTOWER. Which typical sayings/phrases are only used in the bay area? Typical sayings: hella and mark or markus. Who and what is Baygame? Baygame is basically a big group of homies riding in the bay, ya feel. What is your favourite spot in SF? Favourite spot in SF is San Francisco State. Why do you wear big white shirts ? I wear big white Ts not hella big, and why, cuz they are comfortable. JUSTIN BURNS What are your name, age and occupation? Justin Burns, 17 years old, no job at the moment. Did you grow up in San Francisco or did you choose to live there? I grew up in Livermore, about 40 minutes away from SF, so I’ve always been always close. What do you love most about SF? I always have fun when I’m out there. Even if I’m not riding, there is always something to do. Who are the guys you normally ride with? Describe the SF local scene and your feelings on it. When I’m in the city, I usually meet up with Jackson, Berto, James, D-block and there is always a bunch of other riders out there. But around my town I’m usually riding with Frank, Kevin K., Nick S., Nick I., and James K. The scene is good, man; the whole bay area has an awesome scene, lots of good riders, and lots of spots. What do you think about all the bmx tourists coming to SF- (is the tourist really the terrorist? like in Barcelonawere many spots destroyed by foreigners)? Nah, I come from out of town to ride here, along with hundreds of other riders... Spots are bound to be found and rode. Are there a lot of spots that have become a bust recently? Not that I know of, usually anything downtown in a popular area can be a bust. What is SF’s sickest part of town? I have the most fun away from downtown personally... SF State would have to be my favourite spot. Describe the shadiest situation you have ever been to in SF? Nothing that shady, always a bunch of crazy crack heads getting knocked out and shit, haha! What is the coolest part of town? The Presidio is pretty cool. Is there a reason to never leave SF? It has tons of good riders, good spots, good food, good music, and good times. Why would you want to leave? Which typical sayings/phrases are only used in the bay area? Hella, hyphy, Ya Mark! Who and what is Baygame? Baygame is just a group of homies from the bay that ride. What is your favourite spot in SF? I really liked the Foundation, but other than that, SF State. Why do you wear big white shirts ? I wear white tees that fit me haha! What do you like better, videos or magazines? I like both a lot, but magazines are a good read sometimes.



REPORT

JAMAICAN RIDERS

068

PAR RICHARD LECKY PHOTOS F. PORTMANN


Le BMX en Jamaïque ressemble plus à une fraternité qu’à une scène. Ceux, peu nombreux, qui en viennent à faire des tricks sur des petits vélos suivent bientôt certains comportements, un certain style de vie. Ma team, la Krash Test Dummy Stunt Team, est l’écurie des meilleurs talents de l’île, et, en tant qu’équipe première, on a pu vivre le genre de vie qu’aucun jamaïcain typique ne peut vivre ou comprendre. Le riding m’a donné l’opportunité de voir beaucoup d’endroits différents du monde et de rencontrer plein de gens très intéressants ; cela m’a aussi permis de comprendre ce que sont les vrais amis.

BMX riding in Jamaica is more of a brotherhood than a scene. The very few who find themselves trying tricks on a Bmx bike will be subjected to certain behavior and lifestyle. My team, the Krash Test Dummy Stunt Team, is the breeding ground for the best talents on the island, and being the premier team, we have managed to live the kind of life no typical Jamaican could ever live or understand. Bike riding gave me the opportunity to see many different parts of the world and to meet very interesting people; it also let me comprehend what true friends are.

Support : Red Bull est le seul réel soutien du BMX en Jamaïque, et également mon sponsor. Grâce à eux, j’ai pu avoir accès aux pièces, ainsi qu’une bonne exposition dans le monde du BMX hors de la Jamaïque. Nous travaillons ensemble depuis déjà 3 ans. Les week-ends, on se retrouvait tous à notre spot d’entrainement fait maison, qui consistait en deux 8 foot quarters et 2 foot de vert, avec un foot jump box fixe au milieu. On se regroupait et on trainait là le plus gros de la journée, à regarder des vidéos, cuisiner, rider, fumer, à kiffer. C’est un environnement tranquille, pas de soucis, pas de stress, que des bonnes vibes et un profond désir de nous améliorer.

Support: Red Bull is the only real supporter for Bmx in Jamaica, and also my sponsor. Through them I have managed to get parts and a lot of exposure to the Bmx world outside Jamaica. We’ve been working together for 3 years now. On week-ends we would all meet up at our home made training facility which consisted of two 8 foot quarters with two foot of vert, with a fix foot jump box in the middle. We’d gather and hang out there most of the day, watching vids, cooking, riding, smoking, having a good time. It’s a laid back environment, no worries, no stress, only good vibes and strong desire to improve our skills.


070


Trips... Parfois on réunissait l’argent pour louer un pick up et on faisait des trips au hasard de l’île à la recherche de spots cool à rider ou d’autres riders, et aussi pour faire connaître notre nom. Sur la route, on a certaines règles, la première étant : « on ne laisse personne derrière ». Si quelqu’un crève, on crève tous, si vous voyez ce que je veux dire : si c’est pas réparable, alors on marchera tous ensemble We at times put money together to rent a pick up truck and take random trips across the island in search of cool riding spots or other riders, and also to get our name out there. While on the road they are certain rules we go by, first being: “never leave a man behind”. If one person gets a flat, we all get a flat, if you know what I mean: if it’s not fixable, then we will all walk together.


PORTFOLIO

TAMASOVERTONER OLAJOS

Adam Kun

072


Depuis plusieurs années, la photographie est mon hobby, mon travail, et ma vie. Cela a commencé il y a 6 ans avec mon 1er appareil compact numérique, qui m’a permis de m’exprimer à travers un objectif. J’utilise aujourd’hui mon Canon 40D qui a d’excellents flashes et objectifs et qui me permet de prendre presque toutes les photos que j’imagine. Plutôt que de prendre des cours, j’apprends seul l’art de la photographie et du numérique et je fais des expériences. Mes influences sont principalement des films abstraits, des photos et la musique trip-hop... J’y trouve des idées. Je travaillais comme journaliste photo, ce qui après 2 ans et demi n’était plus très excitant, alors j’ai pris la décision de démissionner et de devenir un photographe freelance. En même temps je commençais déjà à shooter des photos plus créatives de femmes, de groupes ou de riders. J’ai vite réalisé que c’était des domaines dans lesquels j’étais vraiment bon, et d’ailleurs, j’ai reçu de plus en plus de demandes pour prendre des photos. Quand c’est « show time », je mets toujours un maximum d’énergie dans mon travail, j’essaie même parfois de me surpasser. Je reçois dans les meilleurs délais lentilles ou lumières pour produire avec mon équipement des images encore plus passionnantes. Je me sers aussi des techniques numériques sur mes épreuves, telles qu’Adobe Lightroom, afin de leur conférer un peu plus de magie. Mes photos ont été publiées dans des magazines nationaux, des livres et des journaux, et j’ai aussi fait quelques expos. En ce moment j’ai beaucoup de projets qui doivent être faits, mais je suis bien sûr toujours à la recherche de nouveau challenges visuels. Vous pouvez voir mes travaux sur mon portfolio en ligne, www.overtoner.com, où tous peuvent se laisser charmer.

For the last few years photography has been my hobby, my work, my life. It started six years ago with my first compact digital camera, which helped me to express myself through a lens. Today I use my Canon 40D with great lenses and flashes, and it allows me to take almost any picture that I imagine. Instead of taking lessons, I self educate myself to photography and digital art and do some experiment. My influences are mainly abstract movies, photographs and trip-hop music... I get some ideas from those. I was working as a photojournalist, that wasn’t so exciting anymore after 2 and half years, so I decided to quit and became a freelance photographer. Meanwhile, I was already starting to make more creative photographs of women, bands and BMX riders. I soon realized that these were the fields I was really good at; besides, I got more and more requests from people to take pictures. When it’s “show time”, I always put maximum energy into my work, and even try to excel myself from time to time. I get more lenses and lights, at my earliest convenience, for my equipment to produce even more exciting photos. I also use digital techniques, such as Adobe Lightroom, to add a little extra magic to my pictures. My photos were published in national magazines, books and newspapers, and I also had some exhibitions. These days I have plenty of plans and projects that have to be done, but I’m always looking for new visual challenges. My works can be found on my online portfolio at www.overtoner.com, where anyone can be enchanted.


074



076



REPORT

L.A. STREET JAM

PAR HUGO RODAS PHOTOS ROBERT AGUILAR, ALEX SANDOVAL & EDDIE KRULICK

Gabe by Robert Aguilar

078


Lors de notre dernier évènement, j’ai raconté à mon pote Alex avant une interview pour une publication web comment j’étais nerveux d’être devant un appareil photo. Il m’a fait remarquer que l’explication la plus logique et plausible, c’était que je ne voulais pas que ma dent cassée apparaisse à l’image. Depuis un récent accident pendant une session de pool-riding, il n’arrête pas de se moquer de mes dents. En tout cas, le groupe de riders autour a entendu notre conversation, et certains ont commencé à me montrer leurs propres couronnes en résumant leur accident. Je partage mon histoire à mon tour et réalise que c’est en fait chose courante dans les sports d’action. L’altération physique du visage causée par des dents cassée vous donne automatiquement une image de « casse-cou » aux yeux des autres. Mais ça peut également signifier engagement et fierté de ce à quoi on a choisi de se consacrer. Sachez d’abord que « Los » désigne notre ville de Los Angeles, qui compte des milliers de spots de riding éparpillés partout, aussi bien que de scènes locales. Du coup, « Los Chiptooth » (dent cassée) est devenu le nom d’un groupe pas très bien défini de riders vivant à quelques villes les uns des autres mais cependant déterminés

à promouvoir le BMX en organisant des jams, à l’heure actuelle, dans le comté de Los Angeles. En octobre de l’an dernier, j’ai organisé la Koreatown Street Jam et le résultat s’est trouvé être étonnamment bon. Malgré une météo capricieuse, de nombreux riders de niveaux, âges et popularités différents sont venus, et ça a marqué le début d’une série de jams. Les gars du coin ont commencé à demander quand aurait lieu la prochaine Street Jam et dès la semaine suivante, je préparais déjà la Westlake Street Jam. Pour ce 2ème event, j’ai reçu de l’aide de plus de gens, et l’objectif initial de sortir une vidéo de riding mettant en avant mes spots locaux a été atteint avec succès. Malgré ce petit espace dans mon grill (dentition), les web-edits sont sortis dans les règles et maintenant nous organisons les préparatifs pour le prochain. Au moins 2 fois par mois, on aimait juste pédaler quelques pâtés de maisons, se faufiler au milieu de la circulation et à l’occasion tomber sur des mecs de l’extérieur qui cherchaient des spots à rouler. Quelques jours après Westlake, 3 d’entre nous sont allés à notre spot habituel en bas de la rue, et sont tombés par hasard sur un crew de 5 types. Ils faisaient un petit

Alex Raban

road trip de Simi Valley à Long Beach, et Hollywood était un des arrêts prévus sur le chemin. Après avoir jeté un coup d’œil à leurs vélos, je leur ai fait signe de venir avec nous – et ils nous ont suivis. Pendant la session, ils ont dit avoir vu le web-edit du dernier évènement et être intéressés pour rider à LA County. Dans les jours qui ont suivi, ils sont revenus et nous sommes allés dans d’autres villes des alentours, notamment Venice Beach. Selon ces gars, ainsi que d’autres riders ayant participé aux jams, les spots de street dans leurs villes étaient disséminés et/ou rares. D’un autre côté, certains riders semblent traiter les spots de street de LA comme si c’étaient des Pokémons. Récemment, à la première de la vidéo d’une certaine compagnie, un local d’une ville du coin m’a proposé d’échanger quelques uns de mes spots contre les siens, et de garder l’œil dessus. Il m’a également confié être dépité par une certaine expérience et m’a prévenu de l’éviter. Apparemment, il avait pendant un temps fait visiter à un photographe de magazine de BMX tous les nouveaux spots de riding de sa ville. Quelques mois plus tard, il a trouvé, embellissant le dernier numéro du mag, les photos d’un athlète pro reconnu déchirant ses spots


Gabe

Larry Alvarado by Alex Sandoval

Alex Raban

080

en question. En ce qui me concerne, n’importe quel endroit roulable en Street est fait pour être apprécié par tous les bmxers qui le souhaitent, tant que la police n’y sévit pas. Par chance, LAPD (police de LA) a été très indulgente à la vue inhabituelle d’une foule massive de jeunes faisant des tricks n’importe où sur leur BMX. Lors des 2 jams, l’un des spots était la tristement célèbre Superior Courthouse. Pendant Koreatown, ont s’est fait jeter même pas 2 minutes après notre arrivée. Mais pour Westlake, des auxiliaires médicaux du département des pompiers de la ville se sont arrêtés et ont demandé à voir un back flip, en l’annonçant carrément depuis le haut-parleur de leur ambulance ! Tout rider connaissant ce bâtiment fédéral se serait attendu à ce qu’ont se fasse virer illico, mais cette fois-ci, la session à cet endroit a duré assez longtemps pour que les vidéastes puissent capturer de très bonnes images.


Le timing c’est primordial. On m’a conseillé de rallonger le temps de riding aux spots où il y avait beaucoup de riders. Le feedback est très important, et nous travaillons sur de nouvelles idées pour le prochain event- en avril. Notre prochaine ville sera Echo Park, et nous en avons déjà 3 autres qui attendent notre venue. A l’arrivée, la scène BMX deviendra plus importante dans le centre, ainsi que dans les autres villes, au fur et à mesure que les jams grandiront et que des mecs déchireront les spots, représentant leur équipe, et fournissant du divertissement à la circulation de LA. Beaucoup de villes de LA County se vantent de disposer d’un nombre imposant de spots à rouler. Wilshire blvd, par exemple, aligne à lui seul des spots qui se comptent en centaines. On peut en reconnaître certains pour avoir figuré dans des vidéos épiques. Du Street au Park ou au Trail, la Californie du Sud offre un terrain propice à s’adapter à n’importe quel style ou niveau de riding. Actuellement nous nous concentrons principalement sur

le LA Street, mais nous envisageons d’autres choses pour l’avenir proche. A force de solliciter le soutien des officiels dans de nombreuses villes, des skate parcs sont apparus chaque année en Californie du Sud – depuis à peu près 5 ans. Dernièrement, quelqu’un a parlé de faire un event de skateparkhopping. C’est-à-dire, en suivant le modèle de la Street jam, qu’on prendrait le metro-rail d’un parc à l’autre. Intéressant comme idée ! Le système des transports publics de LA s’agrandit de façon énorme, en termes de distances, en même temps que le niveau des talents locaux augmente. En 2010, on devrait pouvoir apprécier un authentique déjeuner mexicain avec une fille dans East Los Angeles, et un chili au coucher de soleil au Santa Monica Beach Pier, sans avoir à rester bloqué dans la circulation pendant 2 heures. Par conséquent les emplacements des évènements ont été associés à des stations de métro – pour le confort de nos participants et spectateurs.

La porte est ouverte à tous les riders. Quiconque pédalant n’importe quel type de vélo est le bienvenu, mais doit exécuter au moins un wheelie avant la fin de la journée. Au fait, il semblerait que le talent n’est pas de limite d’âge, de nos jours. Des jeunes de 14 ans se lancent sur des rails de 15 marches et plus, montrant l’exemple. Mais quand même, on s’arrange pour inclure un petit ledge par ci par là, pour que personne ne reparte sans avoir tenté. Plus le nombre de participants augmentera, plus les prix suivront. Pour le dimanche de Pâques, on a prévu une Jam « Chasse à l’œuf ». Les riders recevront un œuf spécial contenant un prix pour chaque move remarquable, et celui qui aura accumulé le plus de huevos recevra le grand prix. Pour plus de détails, d’infos et de mises à jour, checkez : loschiptooth.blogspot.com. Merci, see you LAter !


At our most recent event, I tell my friend Alex about being nervous in front of the camera prior to shooting an interview for a web-edit. He points out to me that the most logical and possible reason must be for me to have my chipped-tooth standing out in the picture. Since a recent accident during a pool-riding session, he has been poking fun at my new grill. Anyhow, a surrounding group of attendants overhears the conversation, and start pointing at their tooth-replacement caps with their finger and give us a brief account of their accident. In return, I share mine and realize this is common occurrence in action sports. The altered facial appearance upon breaking teeth automatically may mark somebody as “wild” in the opinion of many. However, this may also represent commitment and pride for whatever somebody chooses to do. Nonetheless, “Los” respectively stands for our city of Los Angeles, which is filled with thousands of scattered riding spots, as well as local scenes. Therefore, “Los Chiptooth” has become the name for a loosely-formed group of riders living at a few towns apart but still determined to support BMX through organizing and promoting jams, presently, in Los Angeles County. Last year in October I hosted the Koreatown Street Jam and the turn-out was unexpectedly good. In spite of the uncertain weather conditions, many different riders in their own level of skill, age and popularity showed, and the outcome marked the beginning of a jam-series. Locals began asking about the next Street Jam and the following week I took on preparations for the Westlake Street Jam. For this second event, help was offered by more people and the initial goal to release a riding video showcasing my local spots became a success. Despite the small gap in my grill, the riding in the web-edits came out legit and we are now taking on preparations for the next. At least twice a month, we would like to pedal only a few blocks, swerve through traffic and casually run into out-of-towners looking for places to ride. Just a few days after Westlake, three of us went to the usual riding spot down the street, and randomly ran into a five-man crew. They were on a small road trip from Simi Valley to Long Beach, and Hollywood was

Andrew Jackson

082

one of the stops along the way. After checking out their bikes, I signaled the group to ride along—and they followed us. During our session, they mentioned watching the last event’s web-edit and were pumped to be riding in LA County. In the next few consecutive days, they returned and we hit other surrounding towns; including Venice Beach. According to these dudes, as well as some of the attendant-riders at both jams, Street spots in their towns are scattered and/or scarce. On the other hand, some riders seem to treat LA Street spots as Pokémon. Recently, at a certain company’s video premiere, I was offered by a nearby town’s local to trade a few of my spots with his, and to keep my eye on them. Also, he confessed feeling bitter about a particular experience and warned me to avoid it. Apparently, for a while he was introducing a certain BMX magazine-photographer to newly found riding locations around his city. A few months later, he picked up the newest issue and the pictures of an established pro-athlete graced the pages with his shredding at the local-guy’s very spots. In my opinion, any rideable place in Street is meant for every bmxer to enjoy, unless, police is hot in the area. Luckily, LAPD has been very lenient at the unusual sight of a massive crowd of kids on BMX bicycles doing tricks in random places. At both jams, one of the main spots was at the infamous Superior Courthouse. During Koreatown, we were kicked out within a couple of minutes of arrival. But at Westlake, paramedics from the city’s fire department pulled-up and demanded to see a back-flip; announcing this from their very ambulance speaker-system! Any rider familiar with this federal building might had expected us to get kicked out in less than two-minutes but this time-around, the session at this particular location lasted long enough for the filmers to capture some really good clips. Timing is everything. I was advised to extend the riding-time period at the spots where many are riding. Feedback is very important and we are working on new ideas for the next event—in April. Echo Park will be our next town, and we already have three more waiting to be hit. Eventually,

Travis

the BMX scene will become more prominent in the central area, and in other cities, as jams keep growing with the number of shredders killing spots, representing their team, and providing LA-traffic entertainment. Many towns in the LA county area boast with an amazing array of riding locations. For example, Wilshire blvd. alone is lined with spots in the hundreds. Some are recognizable after appearing in epic rider video-sections. From Street to Park, and Trails, Southern California offers proper terrain to suit anybody’s riding style and level. Currently, our main focus is LA Street but we are considering other places for the near-future. Because of rising support from officials at many neighboring cities, new skate parks have been popping-up annually in SoCal—for the past five-years, or so. Recently, somebody mentioned a skatepark-hopping event. That is, by following the format of a Street jam, we would take the metro-rail from one park to the next. That is an interesting idea! The public transportation system in LA County is expanding tremendously, in distance travel, as local talent-level increases. By 2010, you should be able to enjoy genuine Mexican cuisine in East Los Angeles for lunch with a date and chill at the Santa Monica Beach Pier for sunset, without having to sit in traffic for a couple of hours. Consecutively, the location for the events has been set at Metro stations—to the convenience of our attendants. We have an open agenda toward riders. Anybody riding any kind of bicycle is welcome, but must pop at least one wheelie before the end of the day. By the way, talent seems to see no age limit, nowadays. Fourteen year-olds are going for fifteen-plus stair-rails, setting the example. But still, we make sure to include a small ledge, here and there, so that no body leaves without getting a hit. As the amount of attendants increase, so will the prizes. For Easter Sunday, we are holding down an “egg hunt” Jam. Riders will receive an especial egg containing a prize for every outstanding move and the accumulator of the most huevos will receive the ultimate prize. For more details, news and updates check out: Loschiptooth.blogspot.com Thank you. See ya LAters!



REPORT

JAPAN INFLUENCE THE TOP 6 PART 2 Les 2 riders que nous avons choisis pour ce numéro sont Kotaro Tanaka et Akira Okamura. Kotaro est avant-garde, il vivait d’être un rider Pro quand personne ne pensait cela possible au Japon. Akira est le leader de la créativité dans le Flatland depuis plus de 10 ans. The two riders picked for this issue are Kotaro Tanaka and Akira Okamura. Kotaro is a vanguard, living as a Pro rider when nobody thought it was possible in Japan. Akira has been leading the creativity of Flatland for over 10 years.

084

BY YASU GREEN G TAKEO


KOTARO TANAKA Alors que les riders avaient plutôt tendance à parler de l’aspect technique d’un trick ou d’une combi, l’approche de Kotaro était différente. Il disait toujours comment les mouvements de son corps pouvaient refléter une image qui était dans son esprit pour finalement se réaliser dans le mouvement de son vélo. Le vélo devient une prolongation du corps pour un flatlander, mais Kotaro laisse l’impression qu’il est plus organiquement encore lié à sa monture, et cela évoque toujours en moi le sens primitif du BMX. A l’approche du crépuscule, le fond géométrique accentue son évolution puissante mais souple. As riders would tend to talk about the technical side of a trick or combo, Kotaro’s approach to riding was different. He was always talking about how the moves of his body could reflect an image in his mind and then how it would be finally realized in a motion with his bike. A bike becomes some kind of extension to any flatland rider, but the impression of Kotaro and his bike, is more bonded organically and always evokes in me a primitive sense to BMX. In approaching dusk, the geometric background accents his powerful, but supple motion.


086


AKIRA OKAMURA Avec un émerveillement, une vision différente des autres, libre de toute restriction, Akira a repoussé les limites des possibilités du flatland. En 99, il est couronné premier champion du King Of Ground. 10 ans plus tard, Akira inspire toujours les autres par son riding et ses créations, comme extraire et éditer des vidéos. Son style de riding, en roue libre, reflète son amour pur du BMX. With a sense of wonder, a different point of view from others, free from restriction, Akira has been pushing forward the possibilities of flatland. In ‘99, he was crowned the first champion of King of Ground. 10 years later, Akira is still inspiring people by his riding and creations, like drawing and editing videos. His freewheeling riding style reflects his pure love to BMX.



KULTE CONTEST

C’est en général par Gémenos que démarrent les contests en France. Ce rendezvous permet aux riders de tous les niveaux de pouvoir se réunir pour une journée très sympa. Comme d’habitude, 3 catégories permettent à tous les âges d’y participer (10ans mini). En junior, c’est souvent une grande première pour eux et c’est l’occasion de mesurer leur émotivité ! Cette année une surprise s’est glissée au milieu des qualifications, avec le passage sous forme de démonstration, d’une jeune fille de 10 ans « Lisa-Lou », qui a honoré le club et ses camarades. Lisa-Lou a fait preuve de beaucoup de courage en participant de cette manière à cette journée, en enchainant sauts et virages relevés, avec style et grâce. Bravo ! Les amateurs ont aussi brillé, avec des runs d’un très bon niveau. Beaucoup de progrès, avec par exemple Léo Zenner qui roulait, il n’y a pas si longtemps, en junior. En Pro, nous avons eu du très beau monde: Natchou, Ju Bongiorno, Titus, Debouze, Justin Fouque, Geo, Mathieu Dubois, Desch, Romain Maurel, Le Bru, Tommy Lauque, Alex Valentino, Kevin Kalkoff, ....... Et bien d’autres. Je tiens à faire remarquer que le bowl de Gémenos n’est pas simple à rider et chaque année beaucoup ont du mal. Là, ont peu dire que 2009 est un nouveau cru! Que ce soit Desch, le Bru, Geo, Justin, Titus ou Romain, grosse maitrise, riding smooth et tricks haut de gamme. Justin en flair dans le médium bowl et micro courbe, énorme whip médium/aire de street, plus tout le reste... Bru, riding super smooth, gap condor puis en bus, nose pick foot jam no hand... Nico Desch aussi, fluide, technique et tout qui rentre... que du plaisir ! Mention spéciale pour l’ovni de ce Kulte Contest: Kévin, qui s’est réveillé en finale pour un assassinat haut de gamme, original et sans fin. Détails de son run surement sur Bmx-info. Alex Valentino aussi s’est chargé de donner des leçons dans le bowl, mais c’est notre marseillais Justin Fouque qui a prit la seconde place devant lui avec de la cascade en plus. Félicitations à tous les riders, rendez-vous pour le PACA KING OF BOWL DE Marseille, samedi 16 mai, et merci aux parents qui ont aidé, à Mathieu Dubois toujours aussi motivé, aux juges, à la Ville de Gémenos et aux partenaires qui soutiennent le Kulte Contest dans notre région PACA.

Résultats PRO : 1er : Kévin KALKOFF 2 e : Justin FOUQUE 3 e : Alex VALENTINO 4 e : Mat DUBOIS 5 e : Nico DESCHAMPS 6 e : Bruno FAUCON

Gémenos is usually the opening contest of the year in France. It allows riders of all levels to get together for a very fun day. As usual, there are 3 categories; it allows everybody to participate (10 years old minimum). It’s often a big premiere for the Juniors, and the opportunity to take the measure of their emotionalism! A good surprise sneaked in the qualifications this year, as a 10 year-old girl, “Lisa-Lou”, honoured her club and friends with a run in demo style. Lisa-Lou showed a lot of courage being part of this day in that way, linking high jumps and turns, with style and grace. Congratulations! Amateurs did brilliant too, with very good level runs. Much improvement, like for Leo Zenner was riding as a Junior just last year. We had lots of celebrities in the Pro category: Natchou, Ju Bongiorno, Titus, Debouze, Justin Fouque, Geo, Mathieu Dubois, Desch, Romain Maurel, Le Bru, Tommy Lauque, Alex Valentino, Kevin Kalkoff... and many others. I insist on the fact that Gémenos’ bowl is not easy to ride, and many struggle each year. We can definitely say that this year is a new vintage! Desch, Le Bru, Geo, Justin, Titus and Romain showed great mastery, smooth riding, and top-of-the-range tricks. Like Justin: flair in the medium bowl and micro curve, huge medium/street area whip, plus all the rest... And like Bru: super smooth riding, gap condor to bus, nose pick foot jam no hand... Like Nico Desch too: smooth, technical, and never missing... Nothing but pleasure! Special award to this Kulte Contest’s UFO: Kevin, who woke up in the final for a highly skilled, original, endless slaughter. Details on his run should be on Bmx-info. Alex Valentino was also showing big in the bowl, but it’s our guy from Marseilles, Justin Fouque who took the 2nd place before him with more stunts. Good job to all riders, see you at the Marseilles PACA KING OF BOWL, on Saturday, May 16th, and thanks to all the parents who helped us, to Mathieu Dubois, always motivated still, to the judges, to the city of Gémenos and to all the partners supporting Kulte Contest in our PACA region. par Johann Bellon


3ème édition du Fise Koweït !! Au top. L’évènement commence Jeudi 15 janvier 2009 et ce sont les amateurs qui débutent avec cette journée de training pendant que pour les pros c’est journée test. Cette année les participants sont encore plus nombreux que l’an passé, et il y a d’ailleurs de plus en plus de pratiquants ici au Koweït... si ça continue d’augmenter comme ça, le skate parc local de la plage de la Marina sera bientôt trop petit pour tous les accueillir. Le niveau a lui aussi augmenté proportionnellement au nombre de pratiquants. Le skate parc s’est lui aussi développé puisque deux nouveaux modules ont fait leur apparition: un nouveau spine et un wall attendent les riders venus de tout le Moyen-Orient pour s’affronter lors de ce Fise Koweït 3ème opus. Comme dit auparavant, le jeudi c’est le jour du training mais c’est aussi pour les riders l’occasion de visiter le site de l’évènement et pour nombre d’entre d’eux de s’essayer pour la première fois à la Mega rampe installée non loin du skate parc. Au Koweït le week-end c’est le vendredi et le samedi. Le vendredi sera donc le jour des qualifications et le samedi celui des finales. La compétition débute avec le skateboard. 2 américains et 1 canadien habitant actuellement à Dubaï ont fait le déplacement et sont venus sérieusement élever le niveau de la compétition, ils ont d’ailleurs pris les 3 premières places. En roller les qualifications sont dominées par un jeune français résidant lui aussi à Dubai, Medhi Kansoos, qui nous fait des lignes folles avec de très gros tricks bien engagés, on se souviendra notamment d’un misty flip énorme sur la table centrale. Malheureusement Medhi tombe à plusieurs reprises lors de ses runs de finales et c’est finalement un de ses collègues de Dubai, Ahmed Firass, qui gagne ce contest avec de très jolies lignes bien travaillées et un riding bien stylé et très fluide comme on l’aime. Félicitations à toi Ahmed, toute l’équipe du Fise t’attend à Montpellier pour le Fise 2009. Comme partout dans le monde en ce moment, c’est en BMX qu’il y a le plus d’inscrits (plus de 40 ici). En plus d’être la discipline à s’être le plus développée en termes de nombre de pratiquants, c’est aussi en BMX que le niveau a le plus augmenté par rapport à l’an passé. Mohammed Mansour, rider Koweitien, domine la compétition autant aux qualifications qu’en finale. Tout le monde ici le respecte énormément, car Mohammed est le genre de gars à s’entraîner tous les jours avec le sourire et à sans arrêt casser son vélo et le réparer tout seul en soudant lui-même ses pièces sans argent et sans sponsor... Félicitations à toi Mohammed. Comme les autres vainqueurs, il a gagné son billet d’avion pour la 13ème édition du Fise de Montpellier. Après les compétitions amateurs, ce sont les professionnels qui entrent dans la danse. On débute les shows avec le BMX Dirt qui se déroule sur un magnifique champ de bosses construit par l’équipe de Fise Aréa entre les palmiers. Les riders utilisent cette année le container comme prise d’élan, ce qui donne encore plus de vitesse et de hauteur aux tricks. Aymeric Michiels « met tout » ce qu’il a.

FISE KOWEIT

Il roule avec technicité et on apprécie son riding stylé et fluide. Louis Peyre, maître à penser de la construction du Dirt track, va plus vite et plus haut que tout le monde, la puissance du Nord est dans la place. Louis a l’air heureux ici au Koweït, il roule toutes les démos avec un sourire jusqu’aux oreilles. Fabien François paie ses back flip et front flip, ce qui rend complètement fou le public présent. Fabien et Louis rentrent aussi de nombreux tricks jamais faits au Koweït et deviennent ici les idoles des jeunes. On continue le Show avec la méga rampe installée juste à côté du Marina Mall (centre commercial à l’Américaine) entre les restaurants et la plage. Imaginez-vous assis sur une terrasse profitant d’une démo de big avec la mer en arrière plan... Que rêver de mieux ??? En BMX, Zach Shaw nous offre un superbe show à base de gros turndown, flair et autre tail whip en allant toujours plus haut. Malheureusement Zach aussi fait une mauvaise chute durant laquelle il se déboîte puis remboîte l’épaule!!! C’est pas commun comme trick et ça fait mal, heureusement que je vous parle là d’un guerrier qui s’est relevé dignement et est allé faire ses radios comme un grand sans causer de tracas à qui que ce soit. Merci de nous avoir fait rêver et prend soin de toi Zach ! Le samedi, les meilleurs riders koweitiens se joignent à la démonstration et font vraiment forte impression. Ce jour là, c’est Jan Valenta le mec dans la place. Il ride comme un dingue et enchaîne les runs comme un grand sportif, je ne sais même pas quand est-ce qu’il a le temps de reprendre son souffle : on croirait qu’ils sont deux à l’intérieur du même bonhomme. Lui aussi offre aux Koweitiens des tricks de folie et notamment des flairs à une hauteur mémorable. Ce Tchèque est tellement cool et impressionnant quand il ride que je vous conseille à tous de le rencontrer et de rider avec lui au moins une fois dans votre vie. Et si vous êtes une fille, faîtes attention à ne pas croiser son regard ou son sourire, sinon vous tomberez forcément amoureuse. Fabien François ride lui aussi la rampe le samedi, et pour sa 1ère fois sur un vrai big, il impressionne tout le monde. On peut applaudir haut et fort sa performance... Continue comme ça Fabien, tu nous fais rêver. En roller, on a la chance de voir les frères Yasutoko voler sur la rampe. Comme à chaque fois qu’ils se déplacent sur la planète, ils rendent la foule complètement dingue. Ils vont plus haut que n’importe qui dans le monde, ils font des rotations que personne ne fait. Eito nous sert de superbes 180°. Quant à Takeshi, il sort son célèbre double flat spine. Ils roulent comme à leur habitude avec un grand sourire et aident même Miguel (The Famous) le speaker de l’évènement à chauffer la foule... Un grand professionnalisme. A la fin de la démonstration ils rident ensemble la rampe, et performent quasiment les mêmes tricks que lors de passages solos, tout ça en passant l’un en dessous de l’autre. Ils ont offert aux koweitiens un grand spectacle qui à mis tout le monde sans dessusdessous. Le tout s’achève avec le show de Freestyle Motocross. Quand on sait l’amour que les Koweitiens portent aux sports motorisés,

on peut imaginer leur engouement pour la démo de FMX et combien ils attendaient ça. Lorsque le show de rampe prend fin et que Miguel annonce que c’est l’heure du FMX, toute la foule se met à courir pour voir le spectacle et avoir les meilleures places. Tout le monde adore les sauts de 20 mètres et personne, d’aucune manière, n’aurait pu empêcher l’exécution du premier back flip en terre koweitienne. C’est Rémi Bizouard qui s’y colle et tout le monde devient alors complètement dingue, même les organisateurs n’en reviennent pas. Le plus fou c’est que Rémi ne s’arrête pas à un simple back flip, il offre aux koweitiens au moins 4 variations différentes. Félicitations à toi Rémi et un grand merci de la part de tous les koweitiens présents pour ce moment. Si vous étiez présents j’espère que vous avez apprécié le show et qu’on vous y reverra l’an prochain. Si vous l’avez manqué, je vous conseille de visionner les différentes photos et vidéos qui tournent actuellement sur le site du Fise (www. fise-events), et partout sur le net. Nous sommes au commencement des sports extrêmes ici au Moyen Orient et

soyez sûrs qu’ils vont se développer ici comme ils se sont développés partout ailleurs dans le monde. Si ça continue de grossir comme entre les deux dernières éditions du Fise Koweït, ça va devenir sérieusement fou dans quelques années. Merci à Pro Vision et Q8 Extrême pour l’organisation. Merci à tous les sponsors partenaires de l’évènement qui ont cru en cette expérience folle. Merci à Zain, Go Sport, Etihad Airlines, Kromozome, Eastpack, Yamaha, MacDonald, FCC, Vanz and Joe Bloggs. Merci d’avoir rendu tout ça possible : sans votre support il n’en aurait rien été. Merci aux riders d’avoir fait le déplacement, on attend bien évidemment les gagnants pour la 13ème édition du Fise de Montpellier du 20 au 24 mai 2009. Merci aux photographes et reporters d’être venus plus nombreux encore cette année. Merci au peuple koweitien de s’intéresser de plus en plus à ces sports alternatifs. Au plaisir de vous croiser l’an prochain sur la plage de la Marina pour la 4ème édition d’un Fise Koweït plus gros que jamais. par Johan Berthonneau


3rd edition for Fise Kuwait!! Awesome. The event starts on Thursday, January 15th 2009, and amateurs begin with a training day, while for pros, it is testing day. There are even more attendants this year than the year before, in fact, there are more and more riders here in Kuwait... If it carries on that way, the Marina beach’s local skate park will soon be too small to welcome them all. The level itself increased proportionally to the number of riders. The skate park also developed, since 2 new units appeared: a new spine and a wall are waiting for riders who came from the whole Middle-East to battle in this 3rd round of Fise Kuwait. Like said before, Thursday is training day, but it’s also the opportunity for riders to visit the spot and, for most of them, to give the mega-ramp near the skate park a shot. Week-ends in Kuwait are Fridays and Saturdays. So Friday will be for qualifying rounds, and Saturday will be finals’ day. Competition starts with skateboard. 2 Americans and 1 Canadian, currently living in Dubai, made the trip to seriously raise the level; they take the 3 first places on the podium. Rollerblade qualifications are dominated by a young French guy also living in Dubai, Medhi Kansoos. He runs crazy lines with big committed tricks. We’ll remember, among others, a huge misty flip on the central table. Unfortunately, Medhi falls several times in the final, and one of his colleagues, Ahmed Firass, ends up winning the contest, with very nice and polished lines, and stylish and smooth riding, just the way we like. Congratulations to you Ahmed, the whole Fise team is waiting for you in Montpellier for Fise 2009.

After amateurs’ competitions comes the time for the pros. Show begins with BMX dirt, held on a beautiful bump field between palm trees that was built by the Fise Area team. Riders use the container as a run up this year, which gives tricks much more height and speed. Aymeric Michiels shows “every thing he’s got”. He rides with technique, and we appreciate his smooth style. Louis Peyre, master mind of the Dirt track, goes faster and higher than every one else: northern power in the house! Louis seems to be happy here in Kuwait, he rides all the demos with an ear to ear smile. Fabien François treats us with back and front flips that drive the audience insane. Fabien and Louis also pull many tricks that have never been done in Kuwait, and they become teenage icons here. Show goes on with the mega-ramp set right next to the Marina Mall (American type of mall), between the restaurants and the beach. Picture yourself sitting at a terrace enjoying a big demo with the sea as a background... what could be better than that?? In BMX, Zachary Shaw gives a great show of big turndowns, flairs and more tail whips, higher and higher. Unfortunately, Zach makes a nasty fall, where his shoulder dislocates then relocates!!! This is not a common trick and it hurts, but I’m talking about a warrior here; a guy who stood back up with dignity and went to have X-rays like a big boy without worrying anyone. Thanks for making us dream Zach, and take care! On Saturday, the best Kuwaiti riders join the demo and make a really good impression. On that day though, Jan Valenta rules. He rides like a wacko and does run after run like a great sportsman; I don’t even know when he gets time to take his breath: it looks like

there are 2 of them in the same dude. He offers Kuwaitis incredible tricks and flairs of unforgettable height. This Czech guy is so cool and impressive when he’s riding, I advise you all to meet him and to ride with him at least once in your life. And if you’re a girl, be careful to not meet his eyes or smile, or you will definitely fall in love. Fabien François rides the ramp on Saturday as well, and for his first time on a real big, he makes quite an impression. Give him a round of applause for a great performance. Keep on like that Fabien, you give us joy. We have the chance to appreciate Yasutoko brothers flying the ramp in rollerblade. Just like anywhere else they go on the planet, they drive the audience here completely crazy. They go higher than anyone in the world, make rotations nobody else does. Eito provides amazing 180s, as for Takeshi, he pulls his famous double flat spine. They ride as usual with a big smile on their faces, and they even help Miguel the (Famous) speaker warm up the audience... High professionalism. At the end of the demo they ride the ramp together and almost perform the same tricks as in solo, but this time they jump one above the other! They offered Kuwaitis a great show that turned every one up side down. It all ends with the Freestyle Motocross show. Given the love Kuwaitis have for motorised sports, you can easily imagine their infatuation for the FMX demo and how bad they were expecting this. When ramp’s shows end and Miguel announces it’s time for FMX, the whole crowd starts running to get the best spots to view the show. Every body’s fond of 20 meters high jumps, and no one, in no way, could have kept the first back flip on Kuwaiti land from happe-

ning. Remi Bizouard is up to it and every one goes completely nuts, even the organizers can’t believe it. The craziest thing is that Remi doesn’t just stick to a simple back flip; he does at least 4 different variations. Congrats to you Remi and many thanks from all the Kuwaitis who were there for that moment. If you were there, I hope you enjoyed the show and that we’ll see you there again next year. If you missed it, you can watch all the pictures and videos featured right now on the Fise website (http://www.fise-events), and every where on Internet. We’re at the outset of extreme sports here in the Middle-East, but be sure they’re going to develop here just the way they did every where else in the world. If it keeps spreading like it did between the two last sessions of Fise Kuwait, it’s going to be seriously crazy in a few years from now. Thanks to Pro Vision and Q8 Extreme for organizing. Thanks to all the sponsors and partners on the event who believed in this crazy experience. Thanks to Zain, Go Sports, Etihad Airlines, Kromozome, Eastpack, Yamaha, MacDonald’s, FCC, Vans and Joe Bloggs. Thanks for making this possible: it would never have been if it wasn’t for your support. Thanks to the riders for coming down here, we’re obviously expecting all the winners in Montpellier for the 13th edition of the Fise, from May 20th to 24th 2009. Thanks to all photographers and reporters for coming in ever increasing numbers than last year. Thanks to the Kuwaiti people for getting more and more interested in these alternative sports. I’ll be seeing you next year on Marina beach for the 4th round of a bigger than ever Fise Kuwait.


Le Revolcon (qui signifie “manger la poussière” en Mexicain), est un circuit de compétition de Bmx. Il se déroule en 3 manches plus une finale. Le tout est organisé par Alex Vasquez, le boss de la marque Mexicaine locale “Mutante Bmx”. J’apprends donc 3 semaines avant le contest que je suis invité par Red Bull pour participer à la finale qui se tient à Guadalajara (A vos souhaits !). Après un avion loupé et quelques galères, j’arrive le vendredi soir à bon port. Un comité d’accueil m’attend les bras chargés de cadeaux (dont une paire de binches). On se balance sur la soirée direct, direction le Bmx shop local: “Mutante Shop”. L’accueil est ma foi bien chaleureux, mais je ne suis même plus surpris de l’hospitalité sud américaine tellement les gars là bas sont cool. Des kids ont fait 25 heures de bus pour venir au contest et ont l’air super content d’être là. Après quelques burritos et 2/3 téquilas vite avalés plus 2, 3 ou 4 Mexicaine Caliente, direction le dodo. Car demain il y a du pain sur la planche. On arrive tous de bonne heure au Park Extremo. Ah oui, avant, on a tous fait 30 min de vélos à fond dans le trafic de Guadalajara, qui est quand même la 2ème plus grande ville du Mexique, et bien que très habitué à rouler brakeless dans Paris, c’était quand même bien foufou. Bref, Le Park Extremo : superbe endroit pour la pratique du Bmx. Un grand bowl bleu, une aire de street, une ligne de 3 bosses de dirt avec une plateforme bien raide

REVOLCON BMX CONTEST SERIES

pour prendre du speed, une aire de flat abritée, une demie à spine... de la musique, 40 degrés à l’ombre. Viva Mexico... Petite précision avant de commencer avec le contest, les mecs ont tous des noms très... mexicains, donc j’ai pas retenu ceux de tout le monde. Il y avait bien je crois 50 Luis dans un très petit périmètre. Bref. J’ai la bonne surprise de voir et de rouler avec bon nombre des flatlanders mexicains qui ont fait le déplacement. Il y a ce petiot de 14 ans, Luis il me semble, qui n’a que 2 ans de vélos au compteur et se balance déjà sur du gros. Bunny whip nickel, le trick signature de Terry Adams: Hitchiker to je rentre sur les pédales cash... Bluffant. Donc du bon niveau. En street il y a bien sûr les 2 aficionados de chez Red Bull, Hector Garcia et son fidèle compadre Sergio Manzo qui sont venus au Fise 2008. Ils ont bien progressé. 360 double whip sur le spine, des wall to whip, wall to bus, des flairs et j’en passe. Il y a aussi un type qui doit faire 30 kilos tout mouillé avec un super style à la Aitken (il a aussi une copine qui est super mignonne), et qui tord son petit corps dans tous les sens en turndown, loockbak, condor... Luis Medina il me semble. En dirt ça roule pas mal, avec Erick “El Gorilla” Sotto, le mexicano-américain de San Diego, qui fait des gros flips. Le soir, l’équipe Red Bull me prend en charge... Et quelle charge j’ai pris ! Ah oui, juste avant les dégâts, Hector, Luis, et d’autres riders grimpent dans le Hummer, direction le stadium de Guadalajara (50 000

places). Il y a là un rassemblement chrétien, le stade est SURblindé. Avec une fun box et un quarter, une aire de flat, c’est parti pour le show (comme Nadiya à l’ancienne). Les gens ont bien kiffé. Entre deux prières, une hostie et un flip whip, c’est jour de fête. Petite anecdote. Le pote Luis est en train de pédaler comme un ouf vers la fun box, prend l’eject pour balancer whip, et là BAAAAM ! Fin de la musique, noir total. On entend un bon bruit de métal contre un tibia suivi d’un “Aïe”... Hehehe on a tous bien rit, sauf le Luis en question. Bon, réveil tôt le matin (et oui avec le décalage horaire). La grande Finale! Un bon paquet de monde se presse autour du bowl pour regarder les riders. En bowl, Hector Garcia se balance en over tooth pick sur le spine. Un autre type essaie de faire le transfer du bas du wall vers l’autre coté du grillage du park, c’est-à dire 4 mètres plus haut et 5 mètres plus loin. Je ne vous cache pas qu’il a pris cher, mais bon, il aura fait le show. Le vainqueur est le 2ème larron de chez Red Bull, Sergio Manzo, avec toute la panoplie des tricks qu’on connait. En dirt les mecs se balancent bien, j’aperçois un front flip, une tentative de 360 backflip, des doubles whips, 360 whip, trucks.... J’aime vraiment le style de Luis Medina mais il se chie un peu sur ses passages. Erick Sotto, lui, ne tremble pas et prend la 1ère place avec une ligne genre flip la une, 360 whip la 2 et double whip la 3... Je suis un grand fan de dirt et je me régale. A la mini, un des riders n’est vraiment pas passé loin de la correctionnelle avec une grosse chute en décrochant du spine en 360. Encore une fois, le Sergio Manzo est

au-dessus. Il va beaucoup plus haut que tout le monde en faisant deux fois plus de tricks. Passons à nos amis les gars de l’entretien du sol, que j’ai nommé les flatlanders. Nous quoi! La finale se déroule au milieu du bowl, sous forme de battle. Je ne connais aucun nom de tricks en flat mais je sais que tout le monde à bien roulé. Le ptiot de 14 ans se fait injustement éliminer, mais bon... La finale oppose David Guerrera, un rider expérimenté, face à moi même. L’ambiance est super bonne et c’est un bonheur de rouler devant tant de monde, sous le soleil, sur un bon sol, avec des gens qui respectent et aiment vraiment le Bmx, et pas uniquement leur discipline. Pendant les contests, tout le monde s’arrêtait de rouler et venait voir la discipline présentée et mettait le feu. Si seulement ça pouvait être comme ça en France. Après donc 3 petits jours passés au Mexique, direction le déprimant Hexagone, j’ai nommé : la France. Putain de France. Donc si vous avez un peu d’économies, et au lieu de partir dans le sud-est cet été, pensez Amérique du sud les gars... De toute façon Nathan Penonzek avait raison, avec le Chiquet on va se casser habiter là-bas. A bon entendeur, Hasta La vista. Un grand Merci à Alex Vasquez qui s’est occupé de moi de A à Z; à Red Bull Mexico pour les mêmes raisons, à toutes ces têtes de gars gentils qui me reviennent à l’heure où j’écris: Hector, Luis, El Negrito, Chimpa... et j’en passe. La bise. Résultats, plus de photos sur : www.mutantebmx.com par Matthias Dandois photos Pistor Orendain


Revolcon (it means « eating dust » in Mexican) is a BMX competition circuit. It happens in 3 rounds plus a final. All things orchestrated by Alex Vasquez, boss of the Mexican local brand “Mutante BMX”. So 3 weeks before the beginning of the contest, I hear that I’m invited by Red Bull to join the final in Guadalajara (bless you!). After a missed flight and other troubles, I make it there safe on Friday night. A welcome committee is expecting me with their hands full of presents (among which a pretty nice pair!) We directly go from there to the party at the local BMX shop: Mutante Shop. It really is a warm welcome, but I’m not even surprised by that Latin American hospitality anymore: guys here are so cool. Some kids took a 25 hours bus ride to come, and they seem very happy to be there. A few burritos, a couple quick tequilas and 2 or 3 or 4 Mexican Caliente later, it’s bed time. Because tomorrow, there’s a lot to do. We all get to Park Extremo early. Oh yeah, before that, we all rode 30min at top speed through Guadalajara traffic. This is the 2nd biggest city in Mexico, and though I’m used to riding brakeless in Paris, that was kind of a wacky thing to do. Anyway, Extremo Park is a great place to ride a BMX. Huge blue bowl, street area, 3 bump dirt line with a steep run up for speed, sheltered flat area, half spine..., music, 40°C in the shade. Viva Mexico... One more thing before getting started with the contest; guys here all have very... Mexi-

can names, so I couldn’t remember all of them. I’d say there were roughly 50 Luis within a very small area. So. I have the good surprise and opportunity to ride with many of the Mexican flatlanders who are here. There’s also this 14 years old kiddo, Luis I think, already going for big with only 2 years of biking experience. Neat bunny whip is Terry Adams’ signature trick: hitchhiker right to in with both pedals... Stunning. Great level indeed. In street riding, 2 Red Bull aficionados were there of course; Hector Garcia and his compadre Sergio Manzo, who also came to Fise 2008. They made big progress. 360 double whip on the spine, walls to whip, wall to bus, flairs, and more. There’s also a guy, he must weight 30 kilos soaking wet, and he has some kind of great Aitken style and a pretty hot girl by the way. He twists his body up side down in turndown, lookback, condor... I think his name is Luis Medina. We see good riding in dirt, with Erick “El Gorilla” Sotto, the San Diego MexicanAmerican, doing big flips. In the evening Red Bull team is in charge of taking care of me. In the end, I’m charged big time too! Oh, but just before the mess that night, Hector, Luis and other riders took the Hummer to Guadalajara stadium. It was a Christian assembly, the stadium was overcrowded. There was a fun box and a quarter, a flat area: the show was on! People enjoyed it. Between 2 prayers, a host and a flip whip: this was celebration day!

Quick anecdote. Friend Luis was pedalling crazy towards the fun box, taking the eject to go whip, when Booom: music stopped, black out. We heard a bad sound of metal meeting tibia, and a big “Ouch”... Haha we were all cracking up, except for Luis obviously. All right. Early morning wake up (so much for being jetlagged). Big final day! A big crowd is gathered around the bowl to watch the riders. Time for bowl, and Hector Garcia goes over tooth pick on the spine. Another guy tries to transfer from the bottom of the wall to the other side of the park’s wire fence, that is to say 4 meters higher and 5m further. I have to tell you that he really got what for, but hey, he made the show. The victory goes to the second guy from Red Bull, Sergio Manzo, with all the trick range that we know. Riders kick it at street, I see a front flip, a 360 back flip attempt, double whips, 360 whip, trucks... I really appreciate Luis Medina’s style, but he fucked up his runs a little bit. Eric Sotto is not shaking, and he takes the 1st place with a line like flip on one, 360 whip on two, and double whip on three... I’m a huge fan of dirt and I really had a wonderful time. On the mini ramp, one of the riders almost got himself in big trouble when he badly fell from the spine in 360. But Sergio Manzo man is the best this time too. He goes higher than every one else while making twice more tricks. Let’s talk about our floor cleaning operative

friends, called flatlanders. That’s us! The final takes place at the centre of the bowl, as a battle. I don’t know any flat tricks names, but one thing I know, is that every body rides good. The 14 years old kid is unfairly eliminated, but well... The final brings together David Guerrera, experienced rider, and I. Atmosphere is great and it’s a real pleasure to ride in front of so many people, on good floor, under the sun, with people who truly respect and love all BMX, not only their own sport. During the contests, every body would stop riding to come and see the featured sport and ardently support it. If only it could be that way in France. So after 3 short days in Mexico, here I am, back to the depressing Hexagon, I mean France. Fuckin France. Guys, if you have a little money on the side, instead of going to the south of France next summer, think South America... Anyway, Nathan Penonzek was right, and Chiquet boy and I are gonna take off and go live over there. Word to the wise is enough, hasta la vista. Thanks a lot to Alex Vasquez who took care of me from A to Z; to Red Bull Mexico for the exact same reasons. To all these faces of nice guys that I recall while I’m writing this: Hector, Luis, El Negrito, Chimpa... and many more. One. Results and more pictures on: www.mutantebmx.com


WHO’S NEXT 2009 Du Jeudi 29 Janvier au Dimanche 1er Février s’est déroulé, au parc des expositions de la porte de Versailles, le salon de la mode : le “ Who’s Next ”. Des grands noms de la mode (sports wear et street wear), comme Reebok, Converse, Redskins, ainsi que des nouveaux créateurs de tous pays et de tous styles, se sont réunis durant ces 4 jours, afin d’exposer les nouvelles tendances. C’est dans une ambiance conviviale que les visiteurs (professionnels ou non) ont pu découvrir ou redécouvrir certaines marques. Elles ont d’ailleurs eu la possibilité de participer à différentes actions lancées par le salon, comme un exercice de style sur les contes ou encore le “ Who’s Next Show ”, un défilé avant-gardiste incarnant l’état d’esprit décalé du salon en mettant en scène une fable.

Durant cet événement plusieurs mondes se sont côtoyés: le sports wear, le street wear et le prêt-à-porter. C’est en combinant les mondes provenant de la rue que le street wear et le sports wear ont vu le jour et se sont regroupés. Le magazine “ Cream ” est donc une figure importante, car il sait mêler ces deux tendances et permet aux lecteurs de se renseigner sur ces modes de vie. Il participe au Who’s Next depuis 10 ans et organise chaque année un événement différent. Pour cette nouvelle édition, Cream a organisé une exposition des meilleures photos de Manu Sanz, Christian VanHanja, Dimitri Coste, Armen ou encore Olivier Thebaud... Très apprécié des exposants et des visiteurs. Cream vous promet encore beaucoup d’événements pour le Who’s Next et d’autres encore... Tenez-vous au courant de tout ce qui se prépare! From Thursday, January 29th to Sunday, February 1st in Paris held the “Who’s Next” fashion show. Big names in (sports/street wear) fashion, as wells as new designers from all countries and styles, gathered for 4 days to show the new trends. Cream magazine is therefore an important figure, since it knows how to mix these 2 trends and allows the readers to get informed about these ways of life. Cream has been attending Who’s Next for 10 years and organizes a different event each year. For this new edition, Cream held an exhibition of Manu Sanz, Christian VanHanja, Dimitri Coste, Armen or even Olivier Thebaud’s best shots. Cream promises you a lot more new events on Who’s Next, and many more... Keep yourselves posted on what’s coming! par Avelyne Aparicio - photos Vanhanja


photos eric chauche

CaMERa DIgITal HERO 5

169

CaMERa HElMET HERO wIDE

La Digital HERO 5 est à la fois un appareil photo numérique étanche et anti-choc mais également une caméra numérique avec prise de son permettant de filmer 56 minutes avec une résolution de 640X480. Dotée d’un système révolutionnaire de strap au poignet, vous pourrez l’utiliser dans tout type d’élément (eau, neige, sable, terre...) propre aux sports de glisse : surf, snowboard, ski, skateboard, MotoCross...Un très confortable et résistant strap en néoprène vous garantira votre Digital HERO bien à plat au poignet (avec sécurité) lors de vos activités sportives.Avec son poids ultra léger et sa facilité d’utilisation, la caméra peut être attachée autour du poignet, sur les rames d’un Kayak, sur les guidons ou les arceaux.

239

La Helmet HERO Wide est équipée d’un capteur de 5 millions de pixels, plus performant face aux changements de luminosité et plus rapide en mode rafale (photos touts les 2 secondes). Elle offre une lentille grand angle de 170 degrés et avec sa connexion TV et son cable USB, vous pourrez vous connecter simplement et partager votre expérience depuis votre téléviseur ou votre ordinateur. Filmez jusqu’à 56 minutes de vidéos avec la caméra embarquée la plus petite du monde. Caméra livrée dans son boitier antichoc et étanche à 30 mètres. Montage rapide sur tous supports : casque, vélo, planche, véhicule ou tout autre support que vous pouvez imaginer grâce aux fixations fournies

• Appareil Photo 5 Megapixels (jusqu’à 1500 photos avec une carte SD 2GB) • Etanche à 30 mètres • Objectif ouverture F2.8 - photos 2592 x 1944 px • Exposition automatique • Enregistrement vidéo qualité TV jusqu’à 56 minutes • Rafale 3 photos • Retardateur • Mode enregistrement de la rotation de l’image • Mode Photos toutes les 5 secondes

249 CaMERa MOTORsPORTs HERO wIDE GoPro vous présente la plus petite caméra embarquée au monde pour filmer vos performances de pilotage sur route ou tout autre chemin. Autonome, La Motorsports HERO offre une lentille «grand angle» de 170°, un capteur de 5 Millions de pixels et ses accessoires sont particulièrement adaptés à la pratique des sports mécaniques. Livrée avec 5 fixations tous supports (inclus fixation casque) et une ventouse conçue spécialement pour résister aux pressions les plus fortes, la Motorsport HERO Wide est équipée d’un caisson antichoc et étanche à 30 mètres. Elle vous permet de prendre des photos, réaliser des films, régler le volume sonore en fonction des conditions extérieures et en quelques secondes, vous serez prêt à l’utiliser à l’intérieur comme à l’extérieur pour filmer vos exploits.

• Ajustement du niveau du son contre les bruits de vibrations liés à votre activité • Possibilité de programmer l’arrêt de la caméra • Autonomie supérieure à 3 heures • Accepte les cartes mémoires SD jusqu’à 2 GB • Compatible PC et Mac (logiciel gratuit) • Connecteur USB + Câble TV inclus • Fonctionne avec de 2 piles AAA • Poids : 130 g environ • Garantie 2 ans

www.X-TREMEVIDEO.COM X-TREME VIDEO : 9 RuE DE la NEgREssE - 64200 BIaRRITZ - FRaNCE T.+33(0)5 59 43 86 00 - F.+33(0)5 59 43 86 01 - CONTaCT@X-TREMEVIDEO.COM


FACE

THE BEOU Salut bib, ben moi c’est Nicolas BERTIER ou «Beou», ou «Beoux» ou «Beoumx», j’habite Trets, une petite bourgade ma foi bien sympathique, à une petite demiheure d’Aix En Provence et une grosse de Marseille; je roule pour KANABEACH depuis maintenant 4 belles années. On n’entend pas trop parler de toi dans les magazines, penses-tu qu’ils font bien leur travail ? Ou c’est juste comme ca, c’est la vie? Ou bien as-tu une autre explication? C’est vrai qu’on parle moins de moi dans les magazines, et en fait, même si j’aimerais bien être un peu plus dans la lumière, je trouve ça normal; il y a quand même beaucoup de riders en France (quoi qu’on puisse penser), et ça serait saoulant de voir toujours les mêmes... Faut que tout le monde bouffe, comme dirait un ami commun! Pour ce qui est de la solution je crois que tu l’as trouvée... Alimenter un site comme CREAM de news fraîches, parce qu’il est sûr que ce n’est pas sur la centaine de pages que contient un mag papier, que tu vas pouvoir parler de tout le monde. Qu’as tu fais cette année? Ben écoutes, j’ai fait des démos avec Georgy pour MOD en Autriche. Puis pendant un bon mois, avec l’AFT (Bibi, Alex, Markus, en membre d’honneur, et moi même), j’ai construit des bosses pour le Quashqai Challenge. J’ai fait un gros contest de VTT, un peu partout en Europe: Milan, Madrid, Munich et Londres. J’ai aussi eu la chance de juger les 3 premières étapes: bien cool ça! Et pour le dernier, Londres, étant donné qu’il n’y avait pas assez de taf pour tous les «shapeurs» et que je voulais absolument finir la tournée, j’ai installé les bannières, beach flags, pancartes

096

PAR ROMUALD BIBI NOIROT PHOTOS ALEX DROPSY

d’info... Autant dire que je pouvais bien faire la fête la nuit, vu que les journées n’étaient pas trop difficiles.... Ensuite est arrivée la pleine saison des contests, j’ai choisi les contests auxquels je voulais participer, étant donné que je n’avais pas les moyens de tous les faire... Du coup j’ai fait l’Austrian King Of Dirt à Linz, ville natale de mon «poto» Patzy. Les Suzuki BMX Masters, avec des bosses confectionnées par mon ami Markus “Marcation” Hampl. Et puis suite à une très vilaine chute à la Barak, la veille du Vans Barak Invitational, mon été s’est arrêté là! Je me suis pourtant quand même déplacé sur les autres évènements de “mon calendrier”. Ainsi je suis allé aux Lords Of Dirt de Patoche (encore un ami... on dirait que je ne vais que sur les contests dont mes amis font partie de l’organisation... bizarre!), et enfin la Vans Twenty Jam (merde... encore des amis aux manettes...), où j’ai « shapé » les bosses, toujours avec l’AFT. Malheureusement pas de tournée pour moi (il faut dire que chez KANABEACH nous ne sommes que 2: c’est un peu juste pour une tournée !!)

les contests que j’AIME; je crois que c’est ça l’essence de notre sport.... Je trouve que certaines manifestations communiquent sur des parcours de dirt de dingue, et quand t’arrives finalement ce n’est pas à ton gout de trail/dirt rider. Tu ne crois pas que certains organisateurs devraient s’entourer de BMXers pour organiser leurs évents ? Ne me poses pas la question, tu connais la réponse... Mais bon, il y a des évènements qui sont conseillés pas des bmxers, et c’est pas pour autant que les bosses sont bien...

Alex me demande comment tu fais pour ne pas vomir avec tout ce que tu bois? Ben écoutes, ça, je sais pas: c’est ou tu l’as ou tu l’as pas....

Quel type de rider es-tu? Comment te catégorises-tu? Je vais pas dire que je suis underground, parce que je le suis pas! Mais ce qui est sûr, c’est que je suis un peu en décalage avec le riding actuel... Même si j’essaie de m’adapter à la tendance (whip and co...). Et puis ce que j’aime moi, c’est de faire des lâchés, et tant qu’à faire, les faire de partout: en gros, je préfère faire un nothing sur un transfert (même petit) en section, que flip whip sur une dernière qui fait 2 mètres de moins que celle d’avant! (c’est vrai que flip whip je sais pas faire... c’est peut-être pour ca!) Breffff tu vois ce que je veux dire!

Il y a des évènements qui te plaisent plus que d’autres? Ou tu ne vas qu’à ceux qui t’intéressent? En toute franchise ( je vais pas te mentir, merde!), bien sûr que j’essaie d’aller sur les évènements les plus médiatisés, mais ce qui est certain, c’est que je ne rate pas

As-tu quelques idées de pièces de vélo ou designs de cadre qui ne sont pas encore sur le marché? Ou penses-tu êtres loin de tout ça et que ce qu’il existe actuellement te suffit largement? C’est pas que je sois très loin de tout ça, mais je trouve déjà mon bonheur dans ce



qui existe, alors tout va bien, et au pire si un jour on me propose de faire un pro model, je viendrais te voir, t’es pas mauvais à ce jeu là! Tu restes souvent à Peynier, mais as-tu déjà roulé sur un spot qui t’ait mis une gifle? Genre putain ce spot flingue trop ça race... Oui, mais le plus souvent c’est une gifle esthétique, plus que de plaisir de rider! (genre Greoux en bon état, ca flingue trop, c’est magnifique mais j’aime pas trop y rouler.) En général j’aime pas les bosses trop raides (ou plutôt dont les appels ne sont pas progressifs (genre deux tiers de l’appel avec un rayon et le reste bien plus raide, c’est le cas typique que je déteste!) Le seul champ de bosses qui me vienne à l’esprit, c’est l’ancien champ de bosses de Markus à Augsburg, c’était une tuerie, je kiffais trop! Mais il n’existe plus depuis 3 ans je crois. Leur nouveau spot est pas mal non plus cependant, en plus sur celui là ils ont une série de très gros sauts (malheureusement inroulables les dernières fois que j’y suis allé!) Tu roules avec des freins? Les as-tu déjà retirés? Non jamais, j’ai trop peur et en plus je me sers énormément du frein dans ma manière de rouler... Mais comme tout le monde, il m’est arrivé de casser mon câble et de quand même continuer à rouler (mais seulement à Peynier, parce que je connais par cœur!)

098

Que penses-tu des breakless ? Ça dépend desquels tu parles; si tu parles de mecs comme Alex (Dropsy) ou Luc (Legrand), je suis complètement pour, si c’est comme ça qu’ils aiment rouler et qu’en plus ils le font bien! Par contre si tu parles du jeune de base (désolé mais je vais être mauvais là!), qui fais du vélo depuis 3 semaines 1/2 , qui a déjà retiré ses freins, qui a réglé sa selle plus basse


que son pédalier, mis des rallonges à son guidon pour qu’il fasse 2 fois la largeur de ses épaules, qui porte des Nike 6.0 aux pieds et qui emmerde le monde sur un sk8park ou un champ de bosses, juste parce qu’il est incapable de s’arrêter ou simplement de réguler sa vitesse (en gros d’être maître de son vélo!), ben celui là, je le trouve ridicule. Ca répond à ta question??? Tu peux me citer quelques noms de gars que t’aimes bien voir rouler? Non, parce qu’il y en a trop et que je ne veux pas tomber dans le cliché Doyle, Nasty, blablablabla. Tu n’es pas du genre cascade-galipette, est ce que c’est le fait de pas avoir de bac à mousse près de chez toi? Ou c’est juste que ça te branches pas plus que ça? Non je sais pas, c’est comme ca, j’ai des périodes où j’ai envie de me balancer mais pas tout le temps, et honnêtement, les figures qui me font vraiment envie ne sont pas de celles qu’on essaie dans la mousse! Mais c’est vrai que de temps en temps une session mousse pour faire plein de flips je trouve ça drôle! Et donc penses-tu que si tu en avais un, ton riding serait différent? Peut-être, comment veux savoir? C’est comme si je te demandais: “si tu faisais 10 kilos de plus, est ce que tu riderais de la même façon?” Tant que tu n’es pas dans une situation, tu ne peux pas connaitre la réaction que tu aurais dans celle ci...

Deedee (Maxime Bimard) demande de quel cadre t’ayant appartenu, ou trick, ou meuf, tu as été le plus fier? Cadre: le General Lee, mais mon Country Bikes est vraiment au top! Trick: maintenant je dirais le rock solid, mais la première fois que j’ai fait cancan nothing, j’ai quasiment eu un orgasme... Meuf: elle est dur celle là Deedee, allez, je dirais... ta sœur! Ou conseil général (même si je n’ai pas consommé, ça reste une belle victoire!)

Alors là, tu me pauses une colle! Je m’en souviens pas! En même temps, j’ai jamais rien eu à faire de fou, tu sais Deedee, j’ai pas une sale gueule de con comme toi, moi! Alors du coup c’est elles qui viennent! Non je rigole; je sais pas, je donne ma langue au(x) chat(tes)! J’suis trop drôle des fois moi...

Quel est ton plus vieux souvenir sur un BMX? Je devais avoir 7 ou 8 ans et je me suis pété la gueule dans le set de marche qu’il y avait devant mon immeuble. Sinon, en BMX pur, c’est quand je me suis pointé à la piste de BMX de Trets en 1988 et que je me suis fait refoulé parce que j’avais une béquille sur mon vélo. L’entraineur m’a dit de revenir à l’entrainement suivant sans béquille, ce que j’ai fait bien sûr!

(Deedee) Combien de clopes as-tu fumé dans ta vie? Alors là! t’as des drôles de questions toi quand même! Alors je vais dire: plus que toi!

Toujours une question qui turlupine Deedee, pourquoi tu n’as pas continué à faire du foot plutôt que de venir nous faire chier en BMX? Excuses moi Deedee, mais je suis pas venu vous faire chier, mais REvenu vous faire chier... Tout simplement parce que du foot j’en ai fait que 2 saisons et en plus je me suis pété le genou en jouant et ca m’a fait chier, alors j’ai voulu revenir à un sport moins dangereux! Et pour ton info, je rejoue au foot tous les vendredis soir avec les loisirs de Trets, et je kiffe trop!

(Deedee) Pourquoi tu n’avoues pas que tu as un léger problème avec l’alcool? Je l’avoue aisément. “Je m’appelle Nicolas Bertier et j’ai un léger problème avec l’alcool!”

(de Deedee) Jusqu’où es-tu allé pour te faire une meuf ?

Et celle de ton pote? Ca j’ai jamais fait!

(Deedee) Est ce que tu as déjà eu des poils au torse? A la bite? Ben non, mais ça me fait chier, tout le monde en a sauf moi.... j’suis jaloux!

Tu fais quoi en général les jours de la semaine ou du week-end? Depuis peu je travaille avec des potes, un jour je suis électricien, le lendemain démolisseur, un peu maçon, du coup quand je rentre je suis sec et je me couche, sauf s’il y a un apéro qui s’organise, ou un match de foot... Autant dire que finalement je ne me couche jamais très tôt!


Quand je ne bosse pas, et que le temps le permet, je vais au trail pour rouler un petit peu, raconter de la «merde» un peu, creuser un peu et fumer beaucoup!! Sinon quand les dieux de la mer sont avec nous, je pars surfer avec le SST : TV, lecture, un classique ça, vieux! J’ai cru comprendre que tu aimais bien la TV et bouquiner, tu es quelqu’un de cultivé, que lis-tu et que regardes-tu? Quelqu’un de cultivé je sais pas, mais c’est vrai que j’aime bien lire, je trouve ça très reposant. Je lis un peu de tout; les Harry Potter, Bernard Werber, Dan Brown, Patricia Cornwell, Agatha Christie, Amélie Nothomb, John Grisham, Mary Higgins Clark, Maurice Leblanc, des BD, des mags, finalement tout ce qui me tombe sous la main... Pour ce qui est de la TV, c’est une grande histoire d’amour : je suis accro aux séries américaines, comme CSI, Esprits Criminels, Cold Case, Grey’s Anatomy, Gossip Girl, Las Vegas, Nip/Tuck... Et j’aime bien aussi regarder les documentaires sur Arte et France 5; je suis vraiment un télévore, mais j’assume entièrement! Ou te verrais-tu passer la fin de tes jours? Sur une plage où il fait beau toute l’année! Et tu y ferais quoi ? Je bronzerais, je surferais, je boirais surement des coups et si j’ai une meuf, je l’honorerais. Quelle est la chose que tu as en toi dont tu aimerais te débarrasser? (vice, coupe de cheveux? argent ? ...tu vois le genre quoi.) Ben alors je dirais trois choses: les poils, la calvitie et les problèmes d’argent. Quels sont tes projets pour la suite? Je n’ai pas de réels projets d’avenir, je voudrais juste pouvoir continuer à faire du vélo, à creuser des bosses et à voyager... et ça le plus longtemps possible! Après, on verra bien! On est début février, tu viens d’arrêter de fumer depuis 1 semaine. Ca faisait combien de temps que tu fumais?

100

Ouais t’as vu c’est cool ça! Je suis trop content bien qu’un peu triste d’abandonner lâchement l’AFT, j’espère que je pourrais quand même rester dans le gang... J’ai commencé vers 17 ans et j’en ai 31 aujourd’hui (enfin, y a un mois ou deux, laisse tomber, ca c’est hors sujet!) Fait le calcul: 13 ou 14 ans... putain c’est énorme, j’avais jamais compté! Tu penses tenir combien de temps? Pourquoi tenir?? Ca y est, c’est bon, je suis un non-fumeur, ou un non-smoker comme ils disent aux States! Ta bouffe préférée? J’aime trop la bouffe pour choisir, mais les sushis quand même! Mais d’un autre coté la bonne cuisine de nos campagnes est assez folle aussi, alors je dirais: franco-niponne... Olala: imagine un sushi au Saint-Marcellin ou fois gras gésier de volaille! Tu fais chier, j’ai faim maintenant, je vais pas pouvoir finir de répondre à ton ITW. Un pays où tu pourrais habiter? Autriche ou Allemagne mais faudrait que j’accélère un peu mon apprentissage de la langue de Goethe... Ils sont vraiment trop agréables les gens là bas; dommage que le temps ne soit pas celui de la Grèce par exemple.... Ta caisse? Comment ça ma caisse?? Je suis un collectionneur moi, monsieur! J’ai 3 caisses (bon c’est vrai qu’y en a qu’une qui roule, mais bon!) J’ai une Berlingo de course, mec, avec des tendeurs à l’intérieur pour pouvoir transporter des planches de surf ou des pelles quand on part creuser, vraiment pas light... Genre musical ? Alors là, je suis vraiment pas casse couilles, j’écoute de tout, mais alors de tout tout tout vous saurez tout sur le zizi... tu vois quoi! Le physique est niqué? Ou tu t’en sors pas mal? Quelles ont été tes blessures tout au long de ta vie de rider ? Mon corps a pas mal souffert, mais comparé à d’autres, ça va, j’ai pas à me plaindre.

Les pires blessures que j’ai eu à supporter c’est: Les croisés des deux genoux, une acromio-claviculaire, une sale brulure au pied (l’été dernier) et une sorte de passion pour les foulures et autres fractures à répétition des doigts et des orteils; c’est un truc de fou je te jure... Mais bon, çaaaa vaut mieux que d’attraper la scarlatine, ca vaux mieux de que d’avaler d’la mort aux rats... (quand je te dis que j’écoute un peu de tout, c’est pas du chiqué!) Des remerciements ? Bien sur! D’abord KANABEACH, parce qu’ils assurent grave et qu’ils me permettent de faire ce que j’aime! KOUM, parce qu’il me donne des lunettes ANON et qu’elles sont trop belles. Torsten, Country Bikes, parce qu’il croit en moi et qu’il me file du matos. Georgy (MOD), parce qu’il est le hog et que je l’aime bien et qu’en plus il me fait faire des démos et me donne des fringues... Les organisateurs de bons contests; les organisateurs de contests moisis, qui font qu’on apprécie d’autant plus les BONS!!! Tarek, Anne, Nadja, Bastian (RASOULUTION), pour me faire travailler et aimer ca! Tous les gens qui m’ont un jour ou l’autre soutenu ou aidé (dans le vélo ou autre...) Tous mes potos (là par contre désolé de ne pas les citer, y en a trop et en plus si j’en oublie je vais me faire lyncher!). Mes copains autrichiens avec en tête de liste Patzy. Les gens qui se déplacent de sur un contest de trail, juste pour venir bringuer avec les potes (franchement bravo les mecs!!!), alors qu’ils font du flat... Mes copains allemands. Mes copains anglais; plus particulièrement Tim Spears (champion du monde de char à voile 2008 s’il vous plait!), et Russel Duce, mes potos de chez STREAM, ainsi que tout le crew du Qashqai Challenge... Mes principaux compagnons de route: Alex, Bib, Mark, Patoche. Mes principaux compagnons de soirée: Alex, Guilbert, Max, Pooky, Fabrice, Nico (bar la Renaissance). Le SST (Scudo Surfing Team): Patzy, Markus, Alexandre, Romuald, Bérenger. L’AFT (Amicale des Fumeurs du Treize): Alex, Romu, Markus (membre d’honneur). Désolé de vous avoir lâchés les gars... Le mot de la fin? Vive le BMX, vive les bons contests, et, pour une fois: vive les américains qui ont fait le bon choix de président.


Hi Bib. All right, my name is Nicolas BERTIER, aka «Beou», aka «Beoux», aka «Beoumx». I live in Trets, a very nice small town, a short half hour away from Aix En Provence, and a big one from Marseilles. I’ve been riding for KANABEACH for 4 great years so far. We don’t hear too much about you in magazines, do you think they’re doing their job well? Or maybe that’s just the way it is, that’s just life? Or perhaps do you have another explanation? It is true that they talk less about me in magazines, and actually, even if I would appreciate to be in the light a little more, I think it makes sense. All the same there are many riders in France (no matter what people think), and it would be tiring to always see the same ones... Every body’s got to eat, like one of our friends would say! As for the solution, I think you got it: to supply a website like CREAM with fresh news, because sure you can’t talk about every one within the hundred pages of a paper magazine. What did you do this year? Well, I did demos with Georgy for MOD in Austria. Then, with the AFT (Bibi, Alex, Markus, as honoured member, and I), I built dirt hills during about a month for the Quashqai Challenge. I did a big mountain-biking contest quite every where in Europe: Milan, Madrid, Munich and London. I also had the opportunity to be a judge at the first 3 stopping-off points: that part was cool! On the last stage, London, since there wasn’t enough work for all the “shapers”, and I really wanted to complete the tour, I took care of the banners, beach flags, information signs, etc... That is to say that I could party at night, given the easy days I had...

Next was the contests’ peak season. I chose the contests I wanted to take part in, since I didn’t have the money to do them all... As a result, I did the Austrian King Of Dirt in Linz, my friend Patzy’s hometown. Then the Suzuki BMX Masters, on a course dug and shaped by my friend Markus “Marcation” Hampl. After a very bad fall at Barak, the day before Vans Barak Invitational, my summer ended! I still went to the other events of my agenda though. So I went to Patoche’s Lords Of Dirt (another friend of mine... seems like I only go to contests where my friends are part of the organization... how strange!), and eventually to Vans Twenty Jam (shit... friends involved again...), where I shaped hills, still with the AFT. Unfortunately, no tour for me (but there are only 2 of us at Kanabeach, which is a bit short to make a tour!!). Alex’s asking how you manage to keep from throwing up, while drinking so much. Hey, listen, I don’t know about that: you got it or you just don’t... Are there any events you like more than others? Or do you just go to the ones you’re interested in? Frankly (I’m not gonna lie to you, damn it!), I try to go to the ones that have most coverage of course, but one thing’s for sure: I don’t miss the contests that I LOVE, I believe that’s the spirit of our sport. I think certain events promote crazy dirt spots, and then when you get there it doesn’t match your trail/dirt rider’s taste. Don’t you think organizers should get help from BMXers to set their events up? Don’t ask me, you already know... But sometimes events get the expertise from BMXers, and the course still isn’t good...

What kind of a rider are you? In what category do you see yourself ? I’m not going to say that I’m underground, cause I’m not! But one thing is for sure: I’m a little out of step from the current riding... Even if I try to adapt to the trend (whip and co...). Also, what I do love is to let go, and from every where (basically, I’d rather go nothing on a transfer (even a small one) in the section, than to do to flip whip on a last that is 2 meters shorter than the one before)! It’s true that I don’t know how to flip whip... maybe that’s the reason! Anyway, you know what I mean! Do you have any ideas on parts or frames that are not on the market yet? Or do you stay away from all this and have enough with what can currently be found out there? It’s not about staying away from all that, it’s just that I can find what I want within what already exists, and so I’m fine. If I’m ever asked to make a pro model, I’ll go to you; you’re not bad at these games! You often stay at Peynier, but have you ever ridden a spot that amazed you, like damn, this is a fucking killa spot? Yes, but most times it’s aesthetically amazing, more than ridingly pleasant! As Greoux, when it’s in good condition, is the bomb, it’s beautiful, but I don’t like riding it that much. I don’t like steep hills in general (or where the take-offs are not gradual – like 2/3 of the take-off with one radius, then the rest much steeper: the typical case I hate!). The only bump field that comes to my mind is Markus’ former spot in Augsburg, it was dope, I enjoyed it sooo much! But it’s been gone for 3 years now I think. Their new spot is not bad either though, plus, on this one, they have a


series of huge jumps (unfortunately they were not rideable last times I went). Do you ride with brakes? Did you ever remove them? No never, I’m too scared and also I use brakes a lot in my riding style... But just like every one else, I happened to break my cable and to go on riding even so (but only in Peynier, because I know the place by heart!) What do you think about brakeless riders? It depends on which ones you’re talking about. If you’re referring to guys like Alex (Dropsy) or Luc (Legrand), I totally agree: if that’s the way they like it, and if they do it well indeed! But if you’re talking about the average rookie (sorry I’m going to be mean, here!), who started BMXing 3 and half weeks ago, already removed his brakes, set up his saddle to be lower than the pedal and gear mechanism, extended his handlebars so they’re twice wider than his shoulders, wearing Nike 6.0 sneakers and messing with every one at a sk8park or a bump field, only cause he can’t stop or even regulate his speed (basically can’t control his bike), well, I think he’s ridiculous. Does this answer your question??? Can you tell me a few names of guys you like to watch riding? No, for there are too many, and I don’t want to fall in the cliché: Doyle, Nasty, blablabla. You’re not the stunt-somersault type, is it because there’s no foam rubber area next to your place? Or is it because you’re not so crazy about it? I’m not, that’s just the way it is. There are some times when I feel like throwing myself in the air, but not all the time, and, honestly, tricks I really feel for are not the ones you try on foam rubber! It is true though, that from time to time, this type of session where you do flips can be fun! So do you think that if you had one next to your place, your riding would be different? Maybe, how could I know? It’s like asking: “if you were 20 pounds heavier, would you ride the same way?” As long as you don’t find yourself in a specific situation, you can’t assume what your reactions are going to be then... Deedee (Maxime Bimard) is asking: which frame you owned, or trick, or girl, are you most proud of ? Frame: the General Lee, but my Country Bikes is really dope! Trick: now I would say the rock solid, but the first time I did cancan nothing, I almost had an orgasm... Girl: that’s a tough one Deedee. Ok, I’d have to say... your sister! What’s your oldest memory on a BMX bike? I must have been 7 or 8, and I fell badly on the set of steps in front of my building. But in real BMX, it’s the time I showed at Trets’ BMX trail in 1988 and got kicked out because my bike had a stand. Coach told me to come back without it to the next practise, which I did, of course! Another question that bugs Deedee: why didn’t you keep playing soccer instead of coming to bug US in BMX? Sorry Deedee, I didn’t come to piss you guys off, I came BACK to do it... Simply because I only played soccer for 2 seasons, broke my knee, and it was a pain in the ass, so I came back to a less dangerous sport! For your information, I play soccer again every Friday with Trets leisure activities, and I enjoy it very much!

102

(from Deedee) How far have you been to do a girl? You’ve stumped me there! I can’t remember! But I never really had to do anything crazy you know, Deedee, I don’t have a schmuck face like you do! So it’s the ladies who come to me! I’m just joking; I don’t know: the (pussy) cat got my tongue! I can be so funny sometimes... How about your friend’s girl? That, I never did! (Deedee) Did you ever have hair on your torso? On your dick? Well nope. And it pisses me off; every body has some but me... I’m jealous! What do you usually do on week days and on week-ends? Lately I’ve been working with some friends: one day I’m an electrician, next day I’m a demolition worker, a bit of a builder, so when I come home I’m worn-out and I go to bed. Except if there’s an aperitif going on, or a soccer game... That is to say that, finally, I never really go to bed early! When I’m not working and the weather allows it, I go to the trail to ride a little bit, talk shit a little, dig a little, and smoke a lot!! Otherwise, when the sea gods are good to us, I go surfing with the SST, there’s also reading, TV, classic shit, man! I understood that you like TV and reading, you’re a cultured person. What do you read and watch? I don’t know about cultured, but I do like to read, I find it very relaxing. I read about anything: Harry Potters, Bernard Werber, Dan Brown, Patricia Cornwell, Agatha Christie, Amélie Nothomb, John Grisham, Mary Higgins Clark, Maurice Leblanc, comic books, magazines, anything I put my hands on... As for TV, it’s a long love story. I’m addicted to American TV shows like CSI, Cold Case, Grey’s Anatomy, Gossip Girl, Las Vegas, Nip/Tuck... and I also like to watch documentaries on Arte and France 5 channels. I’m a real TVvore, and I take full responsibility for that! Where do you picture yourself ending your life? On a beach where the sun shines all year long! And what would you do there? I would tan, surf, most certainly drink, and if I had a woman, I’d fulfil my conjugal duties. What is the thing in you that you’d love to get rid of ? (Vice? Haircut? Money?... that type of things) I would say 3 things then: body hair, baldness, and money problems. What are your projects for the future? I don’t really have plans for the future, I’d just like to keep on riding, dig dirt courses and travel... for as long as possible! After that, we’ll see! It is the beginning of February; you just quit smoking 1 week ago. How long had you been smoking? Yeah, this is cool, right? I’m very happy, though a bit sad to give up on the AFT in such a cowardly way. I hope I’ll still be part of the gang even so... I started around 17 and I’m 31 today (actually a couple months ago, but forget this, it’s off subject!).

Do the math: about 13-14 years... Damn it’s a lot, I never counted! How long do you think you can hold on? Why hold on?? It’s all good already, I’m a non-smoker! What’s your favourite food? I love food too much to choose, but I’d say sushi! On the other hand, the good old food of our countryside is crazy too, so I’d have to say French-Japanese... wow, imagine sushi with Saint Marcellin cheese or foie gras! Damn you, I’m hungry now, I won’t be able to finish the interview! A country where you could live? Austria or Germany, but I’d have to speed up learning Goethe’s language... People over there are truly nice, too bad the weather’s not like Greece’s, for instance... Your car? What do you mean my car? I’m a collector, sir! I’ve got 3 cars (all right, for real, only one is actually running!) I have a racing Berlingo, man, with bungees inside to be able to carry surf boards or shovels for when we go digging. Music style? For that I’m really easy, I listen to a bit of everything, I mean Everything! Are you physically fucked? Or are you still doing OK? What kind of injuries did you have during your riding career? My body suffered a little, but compared to others, I’m good, I can’t complain. Worst injuries I was subjected to: ligaments in both knees, clavicle injury, nasty foot burn (last summer), and some sort of passion for repeated finger or toe fractures and sprains (I swear, this is crazy!). Well, could be worse! Thank yous? Sure! First to Kanabeach, because they do a great job and allow me to do what I love! To Koum, because he gives me Anon shades, and they are so beautiful. To Torsten (Country Bikes), for believing in me, and giving me parts. To Georgy (MOD) because he’s the hog and I like him, and also for giving me demos, and clothes too. To all good contests organizers; to rotten contests organizers too, who make the good contests more appreciated! To Tarek, Anne, Nadja, Bastian (Rasoulution), for making me work and loving it! To all the people who ever supported or helped me (with BMX or else...). To all my boys (Sorry I don’t mention any names, but there are too many of them, and if I forget any one, I might get lynched!) To my Austrian friends, with Patzy on top of the list. To the ones who come to trail contests, just to party with friends (congrats guys, big time!!!), although they’re flatlanders... To my German friends. To my English friends, especially Tim Spears (2008 sand-yachting world champion, please!), and Russel Duce, and to my boys at Stream, and to all the Quashqai Challenge crew... To my main fellow travellers: Alex, Bib, Mark, Patoche. To my main fellow party people: Alex, Gulbert, Max, Pooky, Fabrice, Nico (Renaissance Bar). To the SST (Scudo Surfing Team): Patzy, Markus, Alexandre, Romuald, Berenger. To the AFT (Amicale des Fumeurs du Treize/ 13th district smokers association): Alex, Romu, Markus (member of honour). Sorry I let you down guys... To CREAM. Last word? Long live BMX, and long live good contests, and for once: hurrah for the Americans who made the right choice of president.



1BS JT BM E F

*

* , & %" :

4

1 "3

4#

S BWSJM P M ' 1BSD h) 9 1 9h - 6 ans

1 s) de an r t ir 3 a p (à u ’à adulte 8 ₏ usq j t i tu ₏ (gra

om c . s y a d www.parisbike enfant 5

Billets en vente :

Carrefour, RĂŠseaux France billet (Fnac, rchĂŠ) Ma n GĂŠant, Magasins U et Bo www.fnac.com www.francebillet.com om www.carrefourspectacles.c /mn) 0 892 692 694 (0.34 â‚Ź TTC om et sur www.parisbikedays.c

Wide Spirit Events

7, allÊe Jacques Daguerre – 94300 Vincennes Contact : 01 43 38 94 80 CrÊation graphique : Corinne Tourdot Lacombe


EASY RIDERZ Puma, avec L’Ecurie, se prépare à parcourir les routes de France. Cream vous présente une partie de l’équipe.

Photos : Dimitri Coste Stylisme : Cécile Crolais Caidy, Micah, Cécile, Anais, DJ Kaio et Jey posent en Puma

STYLE


106



108



110



EVENT

LONGBEACH JAM

BY CHAD JOHNSTON / INTRIKAT PHOTOS ALEX CAPECELATRO

5ème Jam Annuelle du Long Beach Flatland, le 13 décembre 08 Après que notre jam est été coupée court l’an dernier, pour raisons de sécurité, j’ai vraiment hésité à annoncer une date pour celle-ci. Ca a toujours eu lieu le 2ème samedi du mois de décembre, mais rien n’est jamais vraiment « officiel » tant que la date n’est pas arrêtée et les e-mails envoyés. Finalement, sous l’incitation des autres, je m’y suis mis. Cette année c’était la 13ème, et comme a dit Sean McKinney « Les dieux du Flatland nous sourient de nouveau ». Nous avons eu un temps magnifique et aucun problème avec les autorités malgré le fait qu’on n’avait toujours pas d’autorisation. La vibe était bonne et le riding encore meilleur. On espère vous voir ici l’an prochain. 5th Annual Long Beach Flatland Jam December 13th, 2008 After our jam was cut a little short last year, due to security hassles, I was really hesitant to announce a date for this one. It’s always been the second Saturday in December but it’s not really “official” until the date is set and e-mails are sent. Finally, after some prompting from others, I followed through. This year it was the 13th and as Sean McKinney said “The Flatland gods have smiled on us again”. We had beautiful sunshine and no issues with any authority despite still not having permission. The vibe was great and the riding was even greater. We hope to see you here next year!

the Jesse Puente

112

Eric Wright landing bike flip !

Chad no pegs



MUSIC

WU-TANG CLAN

THE WU-TANG CLAN STORY Au siècle dernier, un collectif de MCs venus de Staten Island (bas-fonds de New York) a changé la donne du rap. Sur disque comme sur contrat, le Wu Tang Clan et ses neuf membres ont traumatisé l’audience et l’industrie, devenant les références incontestables du son hardcore de la côte est. Plus de 15 ans après son avènement, un documentaire raconte la singulière histoire du Wu-Tang. En direct de Shaolin Comme l’explique d’entrée Wu : the story of the Wu-Tang Clan, le documentaire réalisé par Gerald “Gee Bee” Barclay (auquel on doit les premiers clips du Wu-Tang), au début des 90s, r.a.s en rap du côté de Staten Island, zone urbaine située au-delà des flots au sud de Manhattan... Et l’on entend parler d’une nouvelle équipe, d’une association de MCs qui ferait du bruit. Des types traumatisés par les films de kung-fu, et par les gros joints qu’ils enchaînent, au point de se qualifier de Wu Tang Clan, en référence à de vieux films de castagne asiatiques. Leurs raps obscurs mêlent la “street reality” de leur quartier à des histoire de temples Shaolin, de sabres, d’abeilles tueuses et à des conceptions philosophiques parfois compréhensibles d’eux seuls. Comme le rappelle l’un des intervenants du documentaire, quand il émerge vers 1993-1994, le son du Wu Tang semble tout droit sorti d’une cave, rauque mais suintant de la soul des samples épais ponctionnés dans des perles des 60s et 70s (qui seront par la suite compilés sur les disques Shaolin Soul). Grosse particularité, il y a 9 membres dans le Wu Tang Clan, du jamais vu dans le rap : le gourou RZA (qui s’est déjà fait connaître sur disque sous le nom de Prince Rakeem), le sage Genius (alias GZA, lui aussi connu sur disque avant les années Wu), le géant Method Man, le massif Raekwon (a.k.a The Chef ), U-God l’énervé, le percutant Inspectah Deck, l’incontrôlable Ghostface Killah (ou Tony Stark), le sombre Masta Killa et le phénoménal Russell Jones, plus connu en tant qu’ODB, ou Ol’ Dirty Bastard. Tous sont prêts à révolutionner la rime urbaine américaine et rebaptisent Staten Island, leur fief, Shaolin. De la cave au top des charts Le projet du Wu Tang est on ne peut plus simple : sortir son premier album, Enter the Wu-Tang (36 Chambers), sans se faire baiser par une maison de disques. Un contrat est signé avec le label Loud, une division de RCA. Mais pas un simple contrat entre artistes et vendeurs de disques, 114

car le Wu-Tang réussit un coup de force. Après ce premier album collectif, chacun des membres du groupe sera libre de sortir des albums solos avec le label qu’il souhaite, Loud ou autre. La “logique” de l’industrie du disque aurait voulu que Loud verrouille pour des années toute production discographique des allumés du Wu Tang, mais il en sera autrement. Enter the Wu-Tang (36 Chambers) paraît en novembre 1993. Le son du Wu Tang s’échappe peu à peu de Staten Island, envahit chaque quartier de New York City, tous les USA, et bientôt la planète entière. On s’arrache partout les copies sur cassette de cet album fou chargés des nouveaux classiques du rap hardcore : Protect Ya Neck, Wu-Tang Clan Ain’t Nuthin’ Ta Fuck Wit, M.E.T.H.O.D Man... Sans oublier C.R.E.A.M et son “Cash Rules Everything Around Me” qui aurait inspiré le nom d’un certain magazine... Le son du Wu-Tang est affranchi de toute considération commerciale, sale. Ce sont la violence et la rage de la rue qui sont domptées sur microsillons. L’imagerie du groupe contribue également à son succès : mais qui sont ces types exhibant des sabres sur fond de chorégraphie kung-fu dans des décors urbains crasseux (voir le fameux clip Da Mystery of Chessboxin’, réalisé par Gee Bee) ? L’énergie et les concepts du Wu-Tang excitent la scène rap U.S, les magazines références tels The Source sacrent le premier album comme le meilleur de son époque, les ventes explosent et le Wu passe du statut de phénomène underground à celui de référence mondiale. Comme ses disciples se multiplient partout dans le monde, le Wu-Tang lance sa marque de fringues, plus que rentable : Wu-Wear. L’invasion des bacs Assurés que tout est désormais possible, les membres du Wu-Tang Clan sortiront chacun par la suite des brouettes d’albums solos, dont certains seront d’énormes succès : le Tical de Method Man, le premier ODB avec les démentiels Brooklyn Zoo et Shimmy Shimmy Ya, le Iron Man de Ghostface Killah, et son plus récent Fishscale, le Only Built 4 Cuban Linx de Raekwon... A l’origine des fameux instrumentaux du Wu-Tang, l’autorité au sein du collectif, RZA s’impose peu à peu comme un producteur très prisé, au-delà du rap. Il signe la bande originale du film Ghost Dog en 1999 et se chargera de celle des Kill Bill de son pote Tarantino. On se l’arrache dans tous les studios. VIP des hautes sphères, RZA reste pourtant accroché au bitume et s’autorise des projets atypiques et enfumés, comme les albums de Bobby Digital, son double masqué.

Avec le succès, les salles de concerts qui reçoivent le Wu se font plus grandes, le documentaire met notamment en avant des prestations à Hawaï, face à un public bien moins arraché que celui des clubs glauques de Shaolin. Le Wu y joue dans un environnement idyllique, en chemises à fleurs, les filles font des syncopes... Le groupe est à la fête, certains en perdront la tête. Mort d’un “prophète” Avec l’oseille, d’inévitables dissensions apparaissent dans le groupe, mais le cas d’Ol’ Dirty Bastard est le plus inquiétant. Alcoolique et défoncé, ODB est un genre de punk, car incontrôlable et nihiliste, et un artiste flamboyant. Plusieurs fois menotté pour divers délits (port illégal de gilet pare-balles (!), vol d’une paire de Nike dans un Foot Locker (!), comportements dangereux, diverses agressions, etc.) il tombe pour une affaire de stupéfiants et termine en prison. Le lion est en cage. Il en ressort avec la perspective d’un album chez Rocafella, pour lequel on lui aurait offert pas moins d’un million de dollars. Mais les dérives d’Ol’ Dirty reprennent le dessus. Il meurt d’une overdose dans un studio le 13 novembre 2004. Les membres du Wu Tang sont dévastés, la cohésion s’installera-t-elle de nouveau parmi eux ? Ol’ Dirty l’aurait prophétisé : “Il va falloir que je meurs pour que tout cela cesse”... Depuis le décès d’ODB, le Wu Tang “au complet” s’est de nouveau réuni sur album (8 Diagrams, en 2007) et sur scène. On a pu voir RZA aux côtés de Russell Crowe dans American Gangster, Method Man ou encore Ghostface ne se privent pas non plus d’apparitions au ciné ou dans des séries TV... Car le Wu-Tang s’est imposé depuis longtemps comme un composant du show-business américain. Surgi des bas-fonds pour atteindre les sommets, le Wu-Tang est un cas hors-norme dans l’histoire du rap. Wu : the story of the Wu-Tang Clan permet une compréhension de la révolution telle qu’elle fut vécue de l’intérieur et donne une furieuse envie de se réécouter les classiques des MCs fous de Shaolin ! Wu : The Wu-Tang Clan Story, un documentaire de Gerald “Gee Bee” Barclay. www.geebeeproductions.com par PH Camy


WU: THE WU-TANG CLAN STORY Last century, a crew of MCs from Staten Island (seediest part of New York), put a new light on rap music. On record or on contract, the Wu-Tang Clan’s nine members had a tremendous impact on the audience and on the industry, becoming indisputable East coast hard core sound references. More than 15 years after its accession, this documentary tells the singular story of the Wu-Tang. Live from Shaolin Like Wu: the story of the Wu-Tang Clan, , the documentary directed by Gerald “Gee Bee” Barclay (we owe him the first Wu-Tang videos), explains from the outset, nothing special in the early 90s came from Staten Island - urban area located across south Manhattan waters... And then people started to hear the word that there was a new crew, an association of MCs, which would be heard from soon. A bunch of guys traumatized by kung fu joints, and by other big joints they assiduously smoke, to the point where they describe themselves as Wu Tang Clan, in reference to old Asian fight movies. Their dark raps mingle “street reality” from their neighbourhood with stories of Shaolin temples, swords, killer bees and philosophical concepts that only they can comprehend sometimes. As recalled by one of the speakers in the documentary, when the Wu Tang sound emerges in about 1993-1994, it sounds like straight out of a cellar, hoarse but oozing from the thick soul samplings punctured in pearls of the 60s and 70s (they will be compiled lafter on Shaolin Soul records). Main characteristic, there are 9 members in Wu Tang Clan, which as never been seen in hip-hop: RZA the guru (already heard on record under the name of Prince Rakeem), the wise Genius (alias GZA, also heard on record before the Wu years), the giant Method Man, the solid Raekwon (a.k.a. the Chef ), the angry U-God, the forceful Inspectah Deck, uncontrollable Ghostface Killah (or Tony Stark), gloomy Masta Killa and phenomenal Russell Jones, better known as ODB, or Ol’ Dirty Bastard. All of them are ready to revolutionize the American urban rhyme and they rename Staten Island, their stronghold, Shaolin. From the cellar to the top of the charts Wu Tang’s goal couldn’t be simpler: release their first album, Enter the

Wu-Tang (36 Chambers), without getting fucked over by recording companies. A contract is signed with the label Loud, a division of RCA. But it’s not just a regular contract between artists and record salesmen, because Wu-Tang achieves a major takeover. After this first collective album, each member of the group will be free to release solo albums with the label he wants, Loud or any other one. The industry’s “logics” would have been for Loud to lock up for years any record production of Wu Tang wackos, but it will turn out differently. Enter the Wu-Tang (36 Chambers) comes out in November 1993. The sound of Wu Tang little by little escapes from Staten Island, invades each district of New York City, all Unites States, and soon the whole planet. Every one is desperate to get hold of the tape copies of this insane album charged with new classics in hardcore hip-hop: Protect Ya Neck, Wu-Tang Clan Ain’t Nuthin’ Ta Fuck Wit, M.E.T.H.O.D Man... Let’s not leave behind C.R.E.A.M and its “Cash Rules Everything Around Me” which maybe could have inspired the name of a certain magazine... The sound of Wu-Tang is freed from any commercial consideration, dirty. It is the streets’ violence and rage overcome on microgrooves. The group’s imagery also contributes to its success: but who are these guys exhibiting swords with kung fu choreography in filthy urban spots as background (see the famous Da Mystery of Chessboxin’ video, directed by Gee Bee)? Wu-Tang’s energy and concepts excite the American rap scene, reference magazines such as The Source crown the first album best of its time, sales explode and Wu goes from underground phenomenon to world reference. As its disciples multiply everywhere in the world, WuTang launches its clothing brand, the over profitable Wu-Wear. Invading the display stands Ensured that all is from now on possible, each Wu-Tang Clan member will thereafter release many solo albums, of which some will be huge successes: Method Man’s Tical, the first ODB’s, with irrational Brooklyn Zoo and Shimmy Shimmy Ya, Ghostface Killah’s Iron Man and his more recent Fishscale, Raekwon’s Only Built 4 Cuban Linx... Behind Wu-Tang’s famous sound, the authority within the collective, RZA gradually emerges a highly prized producer, beyond hip-hop. He signs the original soundtrack of the movie Ghost Dog in 1999 and will also make his Tarantino pal’s Kill

Bill’s. They fight over him in every studio. VIP of the higher realms, RZA however remains hooked on the street and allows himself atypical and blurry projects, like Bobby DIGITAL’s albums, his masked double. With success, the concert halls the Wu performs in get bigger; the documentary puts forward certain performances in Hawaii among others, in front of a very different audience from the one in the shabby clubs in Shaolin. Wu plays there in an idyllic environment, in flowery shirts, the girls pass out... The group is doing great; some will lose their mind. Death of a “prophet” With the paper, inevitable dissensions appear in the group, but Ol’ Dirty Bastard’s case is most worrying. Alcoholic and drug addict, ODB is a sort of punk, because he’s uncontrollable and nihilist, and a blazing artist. Handcuffed several times for various offences (illegal wearing of a bulletproof jacket (!), stealing a pair of Nikes in Foot Locker (!), dangerous behaviours, various assaults, etc.), he gets busted for narcotics and ends up in jail. The lion is in cage. He comes out with the prospect of an album with Rocafella, for which he would have been offered not less than 1 million dollars. But the drifts of Ol’ Dirty take over again. He dies from an overdose in a studio on November 13, 2004. Wu Tang members are devastated, will cohesion settle again among them? They say Ol’ Dirty prophesied it: “I’m gonna have to die for all this to stop”... Since the death of ODB, the “entire” Wu Tang has reunited on one album (8 Diagrams, 2007) and on stage. RZA was seen with Russell Crowe in American Gangster, Method Man or Ghostface don’t deprive themselves from showing in movies or TV shows... Because Wu-Tang has established itself for a long time as an essential component in American show business. Emerged from the ghetto to end at the top, Wu-Tang is an extraordinary trajectory in the history of rap. Wu: the Wu-Tang Clan Story helps us understand the revolution as it was lived from the inside and gives the strong desire to listen to crazy Shaolin MCs’ classics again! Wu: The Wu-Tang Clan Story, documentary by Gerald “Gee Bee” Barclay www.geebeeproductions.com


TEST

THE LIGHTEST BIKE

TEST DU VÉLO LE PLUS LÉGER Les plus : -bien sur sa légèreté et sa maniabilité pour le tech sont un vrai régal. -la prise en main : en gros pas besoin de rouler 1 semaine avec pour être à l’aise. -son look épuré. -sa combo potence/guidon, qui au premier regard n’est pas très esthétique, mais au final on appréciera sa sobriété et sont look innovateur. -le freinage, qui est ultra puissant (après, on aime ou on n’aime pas ce style de freins). Les moins: -la taille (20.4). Pour un bmx à ce prix là, il pourrait y avoir au moins 2 tailles. -la gaine de frein qui n’est pas une gaine incompressible, du coup, au premier bus ou whip, ça bloque tout. -le chrome de la jante, qui au bout d’une heure de riding, a commencé à se décoller de la jante. -le pédalier titane, qui est au top pour le gain de poids, mais pas très rigide et très très cher, surtout qu’il existe des pédaliers en acier aussi légers et moins chers.

116

PAR NICO DE LACREMERIE PHOTOS CHRISTIAN VANHANJA RIDERS : NICO LE BÂTARD, NONO AKA MONTY BURNS & S 3.5

TEST FOR THE LIGHTEST BIKE The pros: -of course, the lightness and handiness are a true delight when you ride technical -to get the feel of it: basically, no need to ride it for a week to get used to it -its clean lines looks -its bracket/handlebars combo, which at first is not very esthetical, but in the end the sobriety and innovative looks will be appreciated -the super powerful braking (depends if you love or hate this type or brakes) The cons: -the size (20.4). For a bmx that price, there should at least be 2 different sizes -the brakes sheath is not incompressible, as a result, on the first bus or whip, everything jams. -the rim’s chrome starts to peel from the rim after an hour of riding -the titanium pedal and gear mechanism is great for the weight, but not stiff enough and very very expensive; all the more since you can find as light, but much cheaper steel ones

KHE SPECTER PRO HIGH END Poids/Weight : 8,35kg/18.409lbs (w/o pegs). Cadre/Frame: Specter PRO 20.4”, Sanko CrMo, MidBB, complete heat treated Fourche/Fork: Cirrus, Sanko CrMo Combo Guidon-Potence/Handlebar-Stem: 8“ Anchor, Sanko CrMo Pédalier/Crank: Titanium Hindenburg, 3-pc Couronne/Sprocket: Rotor, 25T Pédales/Pedals: Construct Magnesium, S/B Selle/Seat: KHE Loyal Roues/Wheels: front: BIG-V rim blk, Astral hub 32h, rear: BIG-O rim chrome 36h, DT-SWISS spokes 9T Hure cassette hub Pneus/Tires: front: MAC2 Park folding, rear: MAC1.5 Street folding Freins/Brakes: KHE CNC U-Brake Extras: Dubz chaintensioners, Halflink slim chain, Pyramid grips, Alchemy pegs Color: anthracite Prix/Price : 1600 € Note : 16/20



ART

NOTHING BUT LETTERS

Fraîchement paru, l’ouvrage Nothing but letters est une superbe initiative autour du graffiti et de la science de la lettre. Un futur classique dans la bibliothèques du graphiste, de l’amoureux du graff ou du simple amateur d’art, le livre est une coréalisation de Fred “Lek” Malek et Lotfi “Yko” Hammadi, un activiste au service de la bombe de peinture et du BMX depuis 20 ans. Connu de certains d’entre vous pour sa motivation au guidon, ses fameuses vidéos (dont la classique Imprudence), ses activités pour le site Watch BMX et ses directions artistiques dans Cream, Lotfi Hammadi est également une figure influente au sein des acteurs du graffiti parisien. Désormais plongé dans une pratique du “spray can art” des plus expérimentales, Lotfi, nom d’artiste Yko, vient de publier un ouvrage à la hauteur de son dévouement au graff, un hommage à la lettre et à une vingtaine de writers (graffeurs) parmi les plus marquants du courant français. S’ouvrant par un historique de ses deux auteurs et leur vision du lettrage-graffiti, Nothing but letters propose deux alphabets originaux réalisés par Lek et Yko, soit plus de 800 lettres spécialement conçues pour le livre et prouvant l’expertise du duo en matière de lettrage et de calligraphie. Viennent ensuite les portraits de 20 artistes : le “patriarche” Jay One, Azyle le “punisseur”, des peintres de renom tels Poch, Honda, Echo ou encore Fleo. Tous y expriment leur attachement à la lettre et ce qui les motive profondément à peindre sur des murs, sans cesse, voire quotidiennement pour certains. Et tous ont réalisé une pièce exclusive pour le projet, révélant leur rapport du moment à la lettre. Enfin, un dernier chapitre est consacré à des expérimentations récentes de Lek et Yko, poussées jusqu’à des réalisations à base de lattes de parquet, ou encore de laine ! Plus qu’un livre consacré au graffiti, Nothing but letters offre, en 240 pages, un point de vue moderne sur le lettrage, honorant la calligraphie urbaine dans toute son excellence et dans toutes ses matières. Le fruit de trois ans d’un acharnement passionné, ce bouquin est indispensable. Nothing but letters, de Fred “Lek” Malek et Lotfi “Yko” Hammadi (éditions Wasted Talent) www.yko-uno.com www.wastedtalent.fr

118

Newly published, the book Nothing but letters is a great initiative about graffiti and science of the letter. Next classic in any graphic artist’s, graffiti lover’s, or simple art amateur’s library, the book is a co-work of Fred “Lek” Malek and Lotfi “Yko” Hammadi, activist to the cause of paint spray and BMX for the last 20 years. Known by some of you for his determination on handlebars, his famous videos (among which the classic Imprudence), his work on the Watch BMX website and as artistic director in Cream, Lotfi Hammadi is also an influent figure within the Parisian graffiti community. From now on focused on a “spray can art”, very experimental form of his work, Lotfi, aka Yko, just published a book matching is devotion to graffiti, a tribute to the letter and to about twenty of the most remarkable writers (graffiti artists) in the French movement. Opening with the history of both authors and their vision of graffiti-lettering, Nothing but letters offers two original alphabets carried out by Lek and Yko, that is to say over 800 letters especially designed for the book, and that prove the duet’s expertise in lettering and calligraphy. The book then leads to the twenty artists’ portraits: Jay One “the patriarch”, Azyle “the punisher”, famous painters like Poch, Honda, Echo or Fleo. All of them express their attachment to the letter, and what deeply motivates them to paint the walls, restlessly, even daily, for some. Each of them achieved an exclusive piece of graffiti for this project, revealing their current relation to the letter. Finally, the last chapter is devoted to Lek’s and Yko’s recent experiments, going as far as floorboards or wool pieces! More than just a book about graffiti, Nothing but letters offers, in 240 pages, a modern point of view on lettering, honouring urban calligraphy in all its glory and materials. Fruit of 3 years of passionate determination, this book is a must-have. Nothing but letters, from Fred “Lek” Malek and Lotfi “Yko” Hammadi (Wasted talent editions) www.yko-uno www.wastedtalent.fr par PH Camy



rider: sergio layos photo: paul blaschitzko

++ ++ ++

AUSTRIAN KING OF DIRT

++++ ++++ ++++

++++


++++++++++++ +++++++++++++ ++++++++++++++ ++++++++++++++ +

rider: volker wildner photo: martin fabian

+++++ ++++++++

+ + + + + + + + + + + + + + WWW.AKOD.AT + + + + + + + + + + +


rider: gerd skant photo: martin fabian

++ ++ + +WWW.AKOD.AT

++++ +

+ + + + + ++ ++ ++


rider: marcus humer photo: patrick haebig

++++ ++++++++ ++++++++ ++++++++

AUSTRIAN KING OF DIRT

+++ ++++ ++++


GOODIES NEW

NEW

Livre FLATKINGS 18 €* DVD DREAMS 18 €*

Coffret DVD CREAM 15 €* DVD FLATRING 10 €* * DVD KGB 18 € Magazine Cream 3 €* No........

Livre LE CREAM DE LE CREAM 15 €* Caleçon INSANE 28 €* taille:.....

Adressez ce bon avec votre règlement par chèque + 3 € (France metropolitaine) ou 5 € (étranger) de frais de port par commande, à l’ordre de Cream à : Cream - 9 rue Pierre Dupont 75010 Paris

124

Nom:………………………………………………………………………… Prénom:…………………………………………………….......……Date de naissance:………………………………… Adresse:……………………………………....……………………………..……………………………………....………………………………………..................………………………………………… Code postal:…………….....…………………………… Ville:…………..……………………………………......……………………..............……Pays:……………………………………………… Tél: ………………………………………......…………………...……… E mail: ……….………………………….…………….…………................……………………………………………………… *Cochez la case correspondante à votre choix, livraison en 15 jours selon disponibilité (stock limité).



SUBSCRIBE

Abonnement pour 1 an (6 numéros) au magazine CREAM

25 €

*

30 € DOM-CEE 40 € USA-CANADA-ASIA

* Au lieu de 30 € en kiosque, frais de port compris

En cadeau pour les 15 premiers abonnés*, un T-shirt Qhuit

126 128



NEXT

Avril 1999, le Cream magazine #1 Avril 2009, le livre best-of de ces 10 ans de BMX lifestyle. 10 ans de photos, de reportages à travers le monde, de lifestyle, de culture et d’engagements autours du BMX ! Disponible en avril...

CREAM BMX LIFESTYLE MAGAZINE #32 / mars-avril 09 EDITION AM / DK sarl - RCS PARIS 501 747 414 9 rue Pierre Dupont 75010 Paris tel/fax : +33 140 35 05 73 www.creamofbmx.com DIRECTEUR DE LA PUBLICATION Alain Massabova Tel +33 611 171 826 alain@cream-bmx.com GERANTE Diane Khrimian diane@cream-bmx.com PUBLICITÉ / ADVERTISING Jeremy Taltaud Jey@cream-bmx.com Nicolas Genest nicolas@cream-bmx.com RESPONSABLE VENTE Julien Rousseau julien@cream-bmx.com

CULTURE PH Camy ph@cream-bmx.com TRADUCTION Al Malonga INTERNET Romuald Noirot news@cream-bmx.com CREAM TEAM Manu Sanz Christian Van Hanja Matthias Dandois Arthur Dietrich Yasuyuki Takeo Alex Dropsy Julien Muguet Olivier Thébaud Blandine Chemouni Marie Meuret Raphaël Chiquet Nathan Penonzek Dimitri Coste Effraim Catlow

Luis Elías Benavides Madrigal Patrick Guimez Erik Otto Bobby Carter Scott Obrien Martti Kuoppa Chloé Santoriello Johann Bellon Julien Mangoose Massé Guillaume Landry Chad Johnston Vincent Massardier Kai Kuusisto Ricky Monti Armen Djerrahian Xavier Robleda GUESTS Nico@lacremerie Antony Turquetil Richard Lecky F. Portmann Hugo Rodas Robert Aguilar

Alex Sandoval Eddie Krulick Johan Berthonneau Pistor Orendain Avelyne Aparicio Alex Capecelatro Jan Philipp Kovermann

DISTRIBUTEURS ETRANGERS GERMANY : la-finca-distribution.de SPAIN : ricarbmx@telephonica.net NEDERLANDS : www.soulcycle.com JAPAN : www.jykkjapan.com USA : www.sidewalldistro.com

PROCHAINS NUMÉROS CREAM #33, le 20 avril 09 IMPRESSION JPrint Communication “Printed in Spain” DEPOT LEGAL à parution COMMISSION PARITAIRE 0908K85610

DISTRIBUTION SHOP FRANCE Artazart4 info@artazart.com Librairies Ofr info@ofrpublications.com Single Track 64 contact@singletrack64.com Citadium/The lazy dog lazydogcita@gmail.com K 124 (Paris, Clermont) www.k-124house.fr La Cremerie www.lacremeriebmxproshop.com Slide Box www.slidebox.fr

DISTRIBUTION KIOSQUE MLP (France, UK, Suisse, Belgique, Canada, Dom-Tom, Taïwan...)

DISTRIBUTION SHOP ETRANGER Hangloose (Belgique) www.hangloosebmx.com Empire BMX (USA) www.empirebmx.com Lauterbach BMX Shop (Suisse) www.lauterbach.ch Flatlandfuel (USA) www.flatlandfuel.com Tienda (Colombia) www.tiendaflatland.com Finger print (UK) www.fingerprintdistribution.com TÉLÉCHARGEMENT/DOWNLOAD http://www.virginmega.fr http://www.relay.fr http://3suisses.presse-wl http://alapage.presse-wl.com http://rueducommerce.presse-wl.com http://cultura.presse-wl.com http://seddif.presse-wl.com






Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.