CREAM BMX magazine #31

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EDITO

En couv : Mike Muir, derrière les Suicidal Tendencies se cache l’histoire du BMX et la skate culture... Photo Dimitri Coste

Par ces temps de crise et de temps gris et de froid, on en oublierait presque le principal, donc trève de bavardage inutile, laissons la parole à Fabien ROBERT-HERVE ! Complainte du B.M.X: In these times of crisis, grey and cold wheather, we almost forgot the main, then stop the chattering, let the floor to Fabien ROBERT-HERVE ! BMX Lament : Par un jour de hasard Perdu sur le boul’vard, Je vois dans une boutique Un joli B.M.X.

Pas de saut périlleux, J’f ’rai ça quand je s’rai vieux, Le fun est plus jouissif Sauté en B.M.X.

Depuis qu’c’est une copine J’quitte plus Adrénaline, Mes potes et moi on kiffe La vie en B.M.X.

Fortune led me for sure Whilst wandering in the streets, To notice inside that store A pretty BMX

I don’t do somersault I’ll try when I get old; Fun is more exciting, Jumped with a BMX

Haven’t left Adrenalin’s side, Since it became my friend; My boys and I just love to ride Life on a BMX

Aussitôt cet engin S’agite entre mes mains; S’enchaîne toutes sortes de tricks Sur mon p’tit B.M.X.

Attention tout à l’heure Je vais faire un malheur; Mais c’est pas satanique De faire du B.M.X.

Parc ou dirt, tous les terrains, Allée du roi ou bout d’chemin, Tout devient spot magique Chaussé en B.M.X.

The machine immediately In my hands went fidgety; I do all kinds of tricks On my lil’ BMX

Watch out for the run later You’ll see I’ll be a killer, Nothing satanic in this, Just doing BMX

Any terrain, dirt or park, Kings’ path at the end of the way Magic spots in every way I go by BMX

Parfois je lâche tout Mais lui va jusqu’au bout; Douc’ment et pas trop vite... Mon gentil B.M.X.

A chaque fois c’est l’éclate, Toujours un nouveau ride, Pour tous un super trip In city B.M.X.

Tu peux rouler malsain, Pour moi, j’ai pas besoin: Pas d’alcool, pas de shit J’me drogue au B.M.X.

I may sometimes give up But he goes to the bitter end; Nicely and slowly but Still my kind BMX

Every time is awesome There are always new tricks, Great trip for every one In city BMX

You can choose unhealthy, That’s something I don’t need: No alcohol, for me no weed I get high on BMX

Rider entre copains, Grinder au p’tit matin, La vie est bien plus Hip Du haut d’un B.M.X.

Pas un jour sans histoire, Avec ou sans la gloire, Tous les jours je pratique Land’s Art du B.M.X.

Puis il y a tous ces riders Qui tournent autour d’ma soeur, Vaudrait mieux qu’ils s’excitent Juste sur le B.M.X...

With all my friends riding All night long grinding, Life’s a lot more Hip On top of a BMX

Not a day without a story And with or without the glory, Each day I will practice Land’s Art of BMX

Also all these riders Hanging round my sister, Should really get excited Only bout BMX...

Avec quatre fois rien, Seul’ment un p’tit coup d’main, On n’est pas héroïque Avec nos B.M.X.

La poussière, les gamelles, Finir dans les poubelles, C’est la bonne grosse fatigue De jouer au B.M.X.

Si ma grand-mère savait Ce que ma mère a fait, M’offrir un B.M.X. Piètre assurance tous risques !

And with next to nothing Just a lil’ hand giving Don’t think we’re heroic With our BMX

The filth and the crashing, Falling on the dust-bins, Exhaustion’s nice and big Playing the BMX

If granny only knew When mom decided to Buy me a BMX So much for the low risk

Quand j’vois tous ces riders Qui jouent à se faire peur, Je prends pas trop de risques Quand j’vole en B.M.X.

Des trous et puis des bosses, Du ride on est les boss, Même si ma mère flippe Je veux mon B.M.X.

On s’amuse tant mieux Demain on sera vieux Y’aura pas toute la vie, Profite en B.M.X.!

When I see all the riders Playing with scary matters I don’t take too many risks When I fly BMX

Above drops and big boxes Of riding we’re the bosses, And though mummy freaks out, I want my BMX

We have fun it’s all good Tomorrow we will be old We won’t have all life long, Ride BMX for long!

Mark Webb sur son spot à Southsea. Photo Christian van Hanja



PROGRAMME

10 RENDEZ-VOUS 12 CULTURE 14 PATOCHERIE 16 CONCOURS PHOTO 20 TWENTY JAM / FRANCE 24 MATEJ SVADLENA / REP. TCHÈQUE 28 RUSSIAN RIDERS / RUSSIE 34 BMXPLORATION / USA 38 DEW TOUR ORLANDO / USA 46 MIAMI STREET / USA 48 GREEK RIDERS / GRÈCE 52 THE WORLD CHAMPION / FRANCE 54 AARON ROSE / USA

Le BMX, une œuvre d’art ? Photo Angelle Borges

56 HOWIES TEENAGERS / UK 61 MARVIN RICHTER / ALLEMAGNE 64 SIDE CARS / SUISSE 70 MELLE SWAAN / FRANCE 74 CHRIS BÖHM SPOT / ALLEMAGNE 77 RED BULL DIGGER / JAPON 78 FISE À MARSEILLE / FRANCE 78 HOLLYWOOD JAM / USA 79 MIKE / COSTA RICA 80 TREX / CORÉE 81 KOG FINAL / JAPON 82 ALFREDO MANCUSO / USA 85 XMAS SELECTION SHOPPING

90 BEST HANDRAIL / USA-EUROPE 94 MARK WEBB / UK 100 IT SOCKS ! 104 JAPAN INFLUENCE / JAPON 108 VIBRATIONS URBAINES / FRANCE 110 VEGAS ROAD TRIP / USA 112 SUICIDAL TENDENCIES / USA 116 SNOWSCOOT TRIP / SUISSE 118 JULIN WAKANG / FRANCE 124 BARCELONA STREET JAM / ESPAGNE 127 CREAM GOODIES 128 ABONNEMENT


Pro Teamrider

FRANK LUKAS pro TEAM: alexisdes olneuxTo biasWicke hannuco olsdavidl ombardF rankluka sarThur dieTricho WainGleG GJulienle yrelouPb arrykoeh nesTeFan lanTschn erPaddy Grosscl inTmillar James smiTh

Frank lukas - ParT oF The Family since 1998


RENDEZ-VOUS 7.12.08 / BMX War Jam / Nocoya / Costa Rica 7.12.08 / Flatland Zoo / San Pedro de los Milagros / Colombia 13.12.08 / Bad jam / Paris / France 13.12.08 / 5th Annual Long Beach Flatland Jam / Long Beach / USA 13-14.12.08 / Vrac Jam 9 / Lyon / France 13-14.12.08 / BMX Direct Ghetto Jam / Durban / South Africa 14.12.08 / Xmas jam / Achères / France 21-22.12.08 / Houpala festival / Lesneven / France 11.01.09 / New school contest / 80100 skatepark, Abbeville / France 16-18.01.09 / Simpel Session 09 / Tallinn / Estonia 17.01.09 / Zero degrees of Flat / Whibty Ontario / Canada 31.01.09 / Kulte contest / Gemenos / France 7-8.02.09 / Circle Cow / Servon / France 21.02.09 / Paris Race / Paris / France 21-22.02.09 / IV Beat City BMX Jam / Münster / Germany 28-29.03.09 / Koxx Days / Buthiers / France 11-12.04.09 / Fise Experience / Auron / France 9-10.05.09 / Fise Experience / Le Havre / France 16.05.09 / Paca King of Bowl / Marseille / France 16-17.05.09 / Roula3 / Troyes / France 20-24.05.09 / Fise / Montpellier / France 2è et 4è vendredi du mois, 18h30 / Paris by Night / K-124 Paris / France Tous les mercredi soir, cours de Flat par Raph Chiquet / K-124 Paris / France

THE 3RD PHOTO EXHIBITION OF GREEN G « Top 6 + Next », s’est tenue au Eastpak de Tokyo, Harajyuku, pendant les 2 semaines encadrant la finale du King of Ground. Le thème de l’expo était de saluer la contribution de 6 riders à la scène flatland japonaise en temps qu’artistes. Les riders concernés étaient York Uno, Takashi Ito, Ryoji Yamamoto, Hiroya Morizaki, Kotaro Tanaka et Akira Okamura. A cette occasion, le rider plus prometteur de la nouvelle génération, Youhei Uchino, fut également introduit au public comme espoir de la scène actuelle. L’exposition se poursuit jusqu’au printemps prochain. Info sur www.kingofground.com

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CULTURE MUSIQUE / CARABINE Carabine, cinq titres, c’est peu et beaucoup à la fois. Depuis deux ans que B L et T B s’agitent, jouant à Paris, Bordeaux, Toulouse,Nantes, avec les Svinkels, Bellrays ou Justice, il leur fallait démarrer, poser ces morceaux à la mélodie entêtante, au riff coupant, au rythme cardiaque. Leur pop ludique, teinté de hip-hop et de funk, emprunte aussi la désinvolture du punk et le déhanché provocant. Genre mauvais garçons mais pas mauvais gars ni mauvais genre. Carabine vit à Bordeaux, l’ex-belle endormie qu’on n’avait vu si agitée depuis une paye. Mais c’est de Reims qu’ils viennent, ville des Yuksek, Alb ou the Shoes même si les deux n’y feront rien ensemble. L’un est plutôt rock indé tendance Sonic Youth, Sebadoh ou Pavement. L’autre est electro, de Squarepusher à Aphex Twin. Et c’est à Bordeaux qu’ils se trouvent, partagent leur univers et développent ce duo frénétique de jeunes chiens fous. A l’instar des Svinkels ou de Stupeflip, ils distillent autodérision et clins d’œil entendus. Leurs histoires parlent de soirées qui tournent mal, de regards lubriques et embrumés, de rires décalés et de joies permanentes. Le rythme est endiablé; ça groove et ça cogne, ça ne laisse aucun répit, ça joue vite et bien. Au synthé 80’s, clavier acidulé et guitare hargneuse, ils ajoutent des chœurs sexy, un chant décontract’ et une rythmique explosive. Croisement chimique entre Philippe Katerine, Yelle et Calvin Harris. Et ils n’hésitent pas à envoyer un clin d’œil à Chagrin d’Amour par exemple, à cette scène electro 80’s française qui faisait le bonheur des charts. Des “Billets Doux”, amourette en goguette à “J’ai la Honte”, hymne post ado ; du trashy “Marre du taf ” au sexy “GHB”, Carabine s’amuse, autant sur disque que sur la scène qu’ils savent investir, conquérir et enflammer. Décalés ils sont. Peur de rien, pas coincés, ils dépensent leurs kilos de sueur au goût acide et légèrement piquant. Garçons pas sages mais élégants. Et à ce titre, les 5 morceaux de ce second maxi les représentent bien. Amoureux du son qui gratte et de la sophistication efficace, Carabine porte bien son nom : tirs à vue !!! Raph Chiquet

GUNS’N’ROSES “Chinese Democracy” (Geffen) Il aura fallu attendre 17 ans pour écouter un “nouvel album” des “Guns’n’Roses”... Certain(e)s d’entre vous n’étaient donc pas né(e)s quand leur chanteur Axl Rose s’est lancé dans cette histoire sans fin : un successeur à “Appetite For Destruction” et “Use Your Illusion” vol. I & II (disques vendus à des millions d’exemplaires). Pour ceux qui, au début des 90s, squattaient au chaud dans le bide de maman (ou les roubignoles de papa), sachez que Guns’n’Roses c’était le top en matière de hard-rock californien, avec de bons gros morceaux devenus des classiques, Slash, son guitariste touffu, et le reste de la clique, blindée d’oseille grâce à un succès foudroyant et donc super sollicitée, et toujours partante, pour s’en mettre plein les narines, les veines, etc. Plus de 20 ans après ses débuts, tous les membres du groupe d’origine (sauf Axl) ne sont plus dans la place et Guns’n’Roses n’a jamais rien eu à voir avec cet inconcevable “Chinese Democracy”. Même le plus pourri des nems avariés colle moins la courante que cette escroquerie...

AUGUSTE #1 (Folistar/Auguste) Auguste est un nouveau shop parisien (aux perspectives mondiales) proposant les fringues, bouquins, curiosités et accessoires les plus frais du moment, et qui n’a pas pour habitude de faire les choses à moitié. Commerçants et communicants éclairés, les tauliers du magasin ont osé produire leur première compilation maison, conçue par le responsable du rayon musique, DJ Gero, un dieu des platines que les clubs de tous continents s’arrachent, et qui sait également vous servir (vêtu d’un Starter) des bières lors des vernissages d’expos installées chez Auguste... Bref, il y a du lourd dans ce 13 titres. Au programme : du rap, de l’électro, de la tek, des voix de filles, des voix de gars... Que de l’exclusif ! Citons, en vrac : Drixxxé, KS, Freon, Basil Bunch, Digithugz et la collaboration internationale entre Nick Lupi, Solo et Octa (le pyromane du mic). Précision d’importance : avant de l’acheter, on peut tester l’excellent son de la compilation grâce au teaser proposé sur www.augusteparis.com.

DOCU / MADE IN AMERICA On l’a tout d’abord connu un skater de Dogtown, puis le boss d’une compagnie de planches à roulettes de renom et enfin réalisateur. Stacy Peralta persiste à la caméra avec “Made In America”, un documentaire sur les deux gangs les plus célèbres des Etats-Unis : les Bloods et les Crips. Présenté au Festival du Cinéma Américain de Deauville en septembre, “Made In America” s’intéresse, comme “Dogtown and Z Boys”, à un système clanique urbain, avec ses règles et codes. Mais au contraire du skate, la vie des gangs et leurs guerres territoriales impliquent bien souvent une finalité morbide : un jeune type criblé de balles dans un cercueil. Tourné au cœur des quartiers sud de L.A, apportant un point de vue social, politique et historique sur un gangstérisme dont se serait bien passé la communauté afro-américaine, “Made In America” imposera-t-il Peralta comme l’un des documentaristes incontournables de sa génération ? “Made In America”, de Stacy Peralta. www.madeinamericathemovie.com 012

SNOWGOONS “Black Snow” (Babygrande) A défaut de vous chroniquer le dernier Doc Gynéco (ex-rapper sympathique rimant désormais sur les sons de Pierre Sarkozy) nous avons opté pour l’album des Snowgoons, un quatuor de beatmakers allemands certainement plus connus aux States que sur le continent européen qui les a vus naître. Pour se faire une idée de la connexion germano-ricaine qui vous attend sur ce “Black Snow”, on se contentera d’aligner quelques noms de MCs venus balancer sur les prods des Snowgoons : Ill Bill (des allumés de Non-Phixion), Smif-N-Wessun, Killah Priest, El Da Sensei, Doap Nixon, Main Flow... Comme l’induit la pochette et ses quatre types cagoulés dans une ambiance glauque, le son n’est pas vraiment à classer dans le rayon du rap remuant pour décapotables bondissantes aux sièges en cuirs tâchés de “gin & juice”. Chez ces “bonhommes de neige” peu engageants, place est en effet faite aux sons massifs et sombres. Du bien costaud à écouter en doudoune, même à l’intérieur...

ONE SWITCH TO COLLISION “Korrect” AQUA NEBULA OSCILLATOR “Under The Moon Of Aqua Nebula Oscillator” (Pan European Recording) Si vous êtes fidèles à nos suggestions de sorties musicales, vous avez certainement repéré le label Pan European Recording, une enseigne française publiant depuis deux ans des disques d’une musique d’un autre âge et qualifiable, pour faire court, de psychédélique. Mais pas du psyché pour que se mettent à danser, à poil, vos potes adeptes du jembé qui parlent avec Shiva dès qu’ils tirent sur un joint. On parle ici d’un psyché sensoriel autant que cérébral, rappelant les premiers Floyd (faisons court encore une fois) et à écouter en cave parce qu’on n’est jamais aussi bien qu’au fond du trou pour s’élever par l’esprit. Pour finir l’année en beauté, ce n’est pas un mais deux nouveaux albums qui nous sont proposés : celui des One Switch To Collision, “Korrect”, qui vous fera survoler ce monde comme les pionniers de l’aviation à réaction (auquel se disque rend hommage) et le nouveau des Aqua Nebula Oscillator, bien plus énervé que leur précédent, prouvant que le psychédélisme peut être bruyant... Peace and noise.

LIVRE / CYPHER Connu comme LE photographe de l’ère grunge à Seattle, l’américain Charles Peterson a mis son noir et blanc au service d’une autre jeunesse, tout aussi remuante : les breakers. Des fosses surchauffées des concerts de Mudhoney, Tad ou Soundgarden aux battles de danse, le point de vue de Peterson reste le même : l’instant, l’énergie et le mouvement sont parfaitement restitués par des images au coeur de l’action. Shootées sur une période de 6 ans, de Seattle à New York, L.A, en passant par Portland, les photos appréciables dans les 134 pages de “Cypher” donnent aussi une idée de l’ambiance et de l’attitude propres au monde du breakdance, au-delà de la pure danse. Et l’on constate que (comme Kurt) les b.boys portent eux aussi des Chuck Taylor... “Cypher”, de Charles Peterson, aux éditions Powerhouse www.charlespeterson.net PH Camy


Voici comment VoMaxine® combat les 3 causes principales qui limitent vos performances

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Bonne nouvelle ! Un entraînement insuffisant n’est pas la raison principale. Une surprenante invention permet Niveau 2 depuis plus de 2 ans à tous les sportifs qui l’ont essayée d’améliorer sensiblement leur performance. Le nom de cette invention : VoMaxine®. Il s’agit d’une molécule totalement révolutionnaire, entièrement naturelle, sans contre-indication, sans effet secondaire et qui n’a rien à voir ni de près ni de loin avec le dopage.

Elle se présente sous forme de sachets faciles à prendre (1 seul sachet par jour mélangé à du lait, de l’eau suffit ou encore ajouté à un yaourt). Les tests scientifiques réalisés en milieu hospitalier ont mis en évidence des résultats très significatifs : amélioration de la performance jusqu’à 15%, groupe VoMaxine® contre groupe placebo.

La performance est directement liée à votre capacité à récupérer. En effet, mieux récupérer c’est s’assurer des séances d’entraînement plus intenses, plus efficaces et beaucoup moins pénibles. Les tests réalisés en milieu hospitalier ont montré avec VoMaxine® une amélioration moyenne du temps de récupération (retour du pouls à un niveau satisfaisant) de 17 % en moyenne. Ce n’est pas la peine de vous faire un dessin : Imaginez votre entraînement avec une récupération améliorée de 17 %.

VOMAXINE

Augmentation du

VO2 max

Les chercheurs responsables de cette découverte ont mis en évidence la raison pour laquelle cette molécule a autant d’influence sur la performance du sportif. Ils ont ainsi réussi à expliquer comment VoMaxine® agit à 3 niveaux physiologiques, précisément ceux qui limitent vos performances.

Optimisation de la

masse grasse*

Niveau 1

Comme vous le savez, il existe un lien direct entre votre Vo2max et votre performance. Le Vomax mesure la capacité de votre organisme à approvisionner vos muscles en oxygène. Il est donc le reflet de votre niveau de performance. Des tests réalisés en milieu hospitalier avec VoMaxine® contre placebo, à entraînement inchangé, ont démontré une amélioration du Vo2max moyenne de 12 % (12 % de Vo2max en plus, c’est une performance améliorée de 15 %). Bien sûr ce résultat de 12 % est observable sur un sportif moyen, pour un sportif de haut niveau le résultat sera moins important.

Le cercle vertueux de la performance

Amélioration du temps de

récuperation

Augmentation de la

performance

*en augmentant votre performance, vous augmentez votre dépense calorique à temps d'entraînement égal

Niveau 3

Deux individus identiques, avec un même niveau de Vo2max et de récupération, n’ont pas obligatoirement la même performance. En effet, le rapport masse maigre / masse grasse va influencer sur la performance. Le kilo en trop c’est des minutes en plus. VoMaxine®, en améliorant votre Vo2Max, va vous faire entrer dans le « cercle vertueux de la performance », celui qui optimise ces 3 facteurs de la performance :

www.vomaxine.com Tél : 0826 800 455 *

36, Av. Henri Matisse - 06200 Nice

En août 2007, les Psychologue du Sport et Docteur, Vincent et Olivier Laroche souhaitent améliorer le temps de traversée Calvi-Nice en canoë kayak. Leur objectif est de descendre sous les 35 heures, ils l’ont fait en 26 heures (VOaventures.com). Chaque jour nous recevons de nombreux témoignages de satisfaction de coureurs, cyclistes, nageurs, footballeurs qui ont essayé VoMaxine®. Si vous aussi vous voulez améliorer votre performance, rendez-vous sur notre site et profitez de l’offre spéciale réservée aux internautes.

*0,15/mn

Plusieurs milliers de sportifs en France ont déjà essayé avec succès VoMaxine®


PATOCHERIE

Le temps d’hiberner Décidément le temps passe trop vite, à peine étions-nous en short en train de boire de l’eau fraîche, que nous voila rentrés dans l’hiver en mode parka, bouillote!! Cet été que nous attendions tous impatiemment vient de passer et il nous faudra quelques mois d’attente pour repartir en trip. En même temps les saisons servent peut-être aussi à quelque chose. C’est le bon moyen pour faire une pause, passer à autre chose l’espace d’un instant et se recharger à bloc pour la nouvelle année. Je pense qu’il est bon, pour apprécier notre sport, de prendre un peu de repos et de recul de temps en temps. Rider pour rider n’est pas souvent très utile et peut parfois même s’avérer dangereux (à trop s’acharner, parfois on le paye). Certains d’entre vous seront plus malins et s’envoleront vers des contrées ensoleillées; d’autres se rabattront sur les sports d’hiver et peut-être certains profiteront-ils de la trêve pour reposer leur corps endommagés par de longs mois de riding. Pour ma part, j’adore poser mon bike un moment pour laisser revenir l’envie et la créativité. Le fait de ne pas rider me fait beaucoup réfléchir, me montre à quel point j’aime mon sport et m’aide dans ma recherche de progression. Qu’on le veuille ou non, le bmx est le bon moyen de s’exprimer et le dépassement personnel apporte un plus à notre vie en général. Je reste toujours scié quand je vois tous les petits jeunes s’engager autant dans un tricks ou même des plus vieux continuer à balancer du gros avec le même sourire de gosse. Allez, prenons tous un peu de repos, allons nous aérer sur un snow ou une paire de ski de fond (non je déconne, le snow c’est naze). Quoi qu’il en soit je vous souhaite à tous une excellente fin d’année, plein de bonheur, et vous redonne rendez-vous en 2009. La bise à tous et mollo sur la dinde à noël!!!!

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Time for hibernation Time is definitely running fast, we were drinking cold water in our short pants just yesterday, and here we are entering winter with parka and hot-water bottle style!! The summer we were all expecting has come to an end, and it will be a few months before we get back on the road. But maybe seasons have their purpose after all. It’s a good opportunity to take a break, to do something else for a while, to step back and recharge our batteries for next year. I think that, to appreciate our sport more, it’s good to stop and relax from time to time. Riding just for the riding is not always useful and can sometimes be dangerous (you strive too much, you might pay the bill). Some of you will be smarter and fly to sunny countries; others will go on winter-sports holiday, and some might just use the truce to relax their bodies damaged by long months of riding. As far as I’m concerned, I love to leave my bike for a while and let desire and creativity come back to me. Not riding makes me reflect a lot, shows me how much I love my sport, and helps me in my quest for progress. Agree or not, but bmx is a great way to express oneself; setting new targets brings a lot to one’s life in general. I’m always stunned when I see so many young riders being so committed in their tricks, or even older ones who keep pulling big stuff with the same childish smile on their face. Come on, let’s all get some rest, get some fresh air with a snowboard or crosscountry skis ( just kidding, snowboard sucks). Anyway, I wish you all a very happy new year and I’ll see you in 2009. Hugs, and careful with the turkey at Christmas Eve!!! Patoche

Pat, Hossegor air festival, photo Stef Bucheton

Pat, Ricardo Laguna’ s trail. Photo Steven Caro



PHOTO CONTEST

Pour ce numéro, le gagnant est Michael RISS a.k.a Kmikazzz qui nous envoie des clichés (mettant en valeur le cadrage) des riders de Saint-Avold (57). En second, nous avons Tybald Jaud qui nous montre aussi un angle intérressant. Pour participer et tenter de gagner un goodies Cream (page 127), continuez à nous envoyer 2 à 3 de vos meilleures photos en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : cream@cream-bmx.com

Gautier paye son bus 180 à Stiring-Wendel dans un vieux snake run datant des années 70. photo Michael RISS Lucas (rider de Strasbourg) grinde un rail à Montigny-les-Metz. photo Michael RISS

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Marc Sart, Skate parc de la ville de Vienne (38). photo Tybald Jaud





EVENT

TWENTY JAM

PAR NICO CAMBON, PHOTOS MANU SANZ Best trick marches, Medi

Jem’s 360

En cette fin août de l’an 2008 nous nous retrouvons au pied de la Cathédrale Ste Cécile de la ville d’Albi, pour de nouvelles joutes qui portent le doux nom de Vans Twenty Jam. Et oui nous sommes bien sur un lieu chargé d’Histoire, car cet édifice religieux de style gothique méridional est le plus grand monument construit en briquettes au monde et fait partie de la fortification de la ville depuis le 13ème siècle. Cette place ou nous nous apprêtons à disputer des joutes des temps modernes a vu partir les croisades et a connu l’hérésie Cathare, lesquels ont été exterminés par les Catholiques car ils pensaient que le Saint Esprit et Satan se partageaient l’esprit de l’homme et franchement ils avaient bien raison; il n’y a qu’à voir les riders venus de tout le royaume qui se transforment en petits démons au moment de s’élancer sur le parcours 020

parsemé d’obstacles en terre et en bois, ou tout simplement prenant l’apéro offert par les armoiries ROOTS Bmxasso. Revenons à nos joutes avec les membres de l’asso ROOTS bmx qui ont permis le déroulement de cette fête en choyant les riders tels des écuyers qui accompagnent les chevaliers et leurs montures modernes: les BMX. Pour la journée du vendredi les amateurs se départagent dans des combats acharnés. Les 3 qui se retrouvent sur le devant de la scène sont : Dylan pour le comté de Bordeaux, qui dirige sa monture avec beaucoup de style et finit même par lui faire faire une galipette avant (front flip pour les plus modernes), à la seconde place on retrouve le tout jeune Kevin Mazars qui est un vrai cathare albigeois et porte les couleurs de l’asso Roots bmx ; il fait preuve de courage en rentrant un gros gap whip. Et enfin le grand vainqueur, Alex Prenveille, qui est super rapide et

actif au point de faire le double de figures de style que ses concurrents. Tous ces jeunes repartiront les bras chargés de cadeaux offerts par nos partenaires VANS, TWENTY et TOKEN. S’en suit une soirée ripailles avec le ROOTS apéro organisé par les taverniers Alex, RV, Mike, et les jeunes gueux comme TiTUS ou Thomas Calgagnos se sont transformés en Jacquouille avant de déambuler toute la nuit dans les ruelles sombres de la cité. Pour le samedi la chaleur est insupportable et il est dur de mettre les armures (protec) et les casques pour partir rider. Notre Ménestrel officiel le Geon motive les troupes et ne va plus lâcher le porte-voix jusqu’à 1h du mat, pour décrire les prestations des différents participants aux spectateurs venus en nombre. Tout commence par un beast tricks sur deux sets de marches remporté


par Medhi Vivens qui descend du royaume ruténois et va pouvoir animer les soirées de son seigneur avec la guitare qu’il gagne. Puis viennent les joutes CARHARTT sur la place du marché avec 2 bumps et un curb, le chevalier Valentino remporte une nouvelle monture 24” pour cruiser dans le 84.... Pour finir l’après-midi, on a droit au Vans beast tricks, sur un mur en briquette évidemment. On en voit de toutes les couleurs avec Ben Henon envoyé par la reine d’Angleterre qui ride super propre et engagé, mais ça ne suffit pas car le jeune fou du roi, Max Charverons, plombe l’ambiance en 3 minutes en replaquant wall 180 whip. C’était sans compter sur la détermination du dresseur d’ours de Bigorre Jhon Garcia (L’OURS C’EST BEN GEA!!!!), qui finit par remporter le cheval à moteur de 125CC grâce à un smith stoll 180 en haut du mur.

Enfin 22h, les finales pros des joutes peuvent commencer ; 12 chevaliers participent aux ébats sous les regards avisés des seigneurs Mini, Lombard et Conry qui ont le droit de vie et de mort sur les combattants. Le Barbare Barbak (Jems Muller) qui nous vient de la sombre contrée Moldave casse tout sur son passage, je crois qu’il est aussi un peu sorcier car il arrive à tordre sa monture afin de l’enrouler autour de son épaule, le tout en faisant un tour sur lui même dans les airs (3.6 invert qu’ils disaient les jeunes). Malgré ça il reste au pied du podium, car le 3ème est Kevin Kalkoff, qui descend de Savoie et fait des passages super fluides avec de l’amplitude et aucune chute, vraiment classieux comme chevalier. JB Saumon qui a remonté la rivière depuis la ville de Cahors découpe ses adversaires en rondelles à coup de double whip, 3.6 double whip et même un triple whip pour être sûr, ce qui lui vaut la seconde place.

Enfin le fou du roi Max Charveron refait parler de lui ; numéro 1, il va haut, fait de belles cabrioles, du technique et même de l’originalité avec des transferts. Perso je pense que c’est grâce à sa monture bicolore ou tout simplement le talent, je ne sais pas. Tous ces chevaliers rentreront chez eux avec quelques blessures et quelques écus d’or offerts par la marque de souliers VANS ; mais la reine a fui au moment de faire la bise au vainqueur. Voila de belles joutes qui se terminent par une beuverie sur la place et quelques gaufres offertes par le seigneur Kang, un grand merci à tous ceux qui ont participé à l’évènement et rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles joutes !


VANS TWENTY JAM In late August of the year of grace 2008, we are at the footstep of Saint Cecile Cathedral, Albi, for new jousts that go by the sweet name of Vans Twenty Jam. Yes we are in a place full of History, for this Southern gothic religious edifice is the biggest briquette monument in the world, and has been part of the city’s fortifications since 13th century. This place, where we’re about to play our modern times jousts, saw the departure of the Crusades, and Cathar heresy, which was exterminated by Catholics for thinking the Holy Spirit and Satan share man’s spirit, and they were sure right; just take a look at the riders gathering from the whole kingdom turn into little demons when they leap onto the dirt and wood obstacles of the course, or when they drink the drinks offered by ROOTS Bmxasso armorial bearings. Let’s go back to the jousts with the members of ROOTS Bmx association

who made this celebration happen, spoiling riders like squires accompanying knights and their modern mounts: BMX bikes. On Friday, amateurs battle in merciless combats. The final 3 on the forefront of the scene are: Dylan, from Bordeaux County, who manages his mount with great style and even front flips it; second place is for the young Kevin Mazars, real Cathar from Albi riding for ROOTS Bmx asso, showing bravery with a big gap whip. And the winner is Alex Prenveille, so fast and active he did double more tricks than his opponents. All these young fellows leave with armful of presents from our sponsors, VANS, TWENTY, and TOKEN. Then was time for a feast night held by ROOTS’ innkeepers Alex, RV, Mike and the young beggars like Titus or Thomas Calgagnos change into Jacquouille (famous villain in French comedy movie taking place in Middle Ages), before they go wandering around dark alleys of the city all night long.

On Saturday, the heat is unbearable, so very hard to put on the armours (protections) and helmets to go riding. Our official minstrel, the Geon, motivates the troops and won’t let go of the megaphone, describing the participants’ performances to the huge crowd until 1am. Everything starts with beast tricks on 2 steps sets, won by Medhi Vivens, coming down from the Rutenese kingdom, who’ll be able to compere his lord’s parties with the guitar he carries off. Right after that, CARHARTT jousts on the market place with 2 bumps and a curb, knight Valentino wins a new 24’’ mount to cruise in 84 (French zip code area)... To end up the afternoon, here come the Vans beast tricks, on a briquette wall of course. We witness a show, with Ben Henon, sent by the Queen mother of England; he rides clean and committed, but not enough, because young king’s fool Max Charverons just kills it in 3 minutes with successful wall 180 whip. Not to mention that Jhon Garcia, Bigorre’s bear

himself in the air (young people say 3.6 invert). Despite all that, he stays at the podium’s threshold, and Kevin Kaldoff from Savoie makes 3rd, with smooth runs, height and no fall, a very classy knight. JB Saumon (salmon), who swam up the river from the city of Cahors, cuts his opponents into pieces, throwing double whip, 3.6 double whip, and even triple whip, just to make sure, and gets the second position. Last but not least, the king’s fool Max Charverons makes himself heard again; he goes high, does nice capers, has technique and even originality

with some transfers, number one. I personally think it’s thanks to his bicolour mount, or maybe it’s just talent, I don’t know. All knights will go back home with a few injuries and a few golden crowns offered by the shoe brand Vans; but the queen fled before kissing the winner. Our wonderful jousts end up in drinking bout on the place and a few waffles provided by lord Kang, big thanks to those who participated, see you next year!

Kevin K.

tamer (BEN GEA IS THE BEAR!!), is totally determined, and wins the 125CC motor horse with a smith stoll 180 up the wall. 10pm, pro finals of the jousts can start. 12 knights participating, under the wise watch of lords Mini, Lombard and Conry, who have the right of life or death on the fighters. Barbarian Barbak (Jems Muller) from the dark land of Moldavia recks everything on his way; I think he’s also a bit of a wizard, because he can twist his mount to roll it up around his shoulder while turning round on 022


Maxime Bonfil


PORTFOLIO

Je m’appelle Matej Svadlena et je viens de la capitale de la République Tchèque, Prague. Je suis né en 1985, j’ai donc 23 ans. Je fais du flat depuis 2000 et j’ai commencé la même année à écrire dans le magazine MTB/BMX tchèque Dirtbiker. Ca a duré 6 ans. Mon rêve a toujours été de devenir un photographe de flatland, mais je n’ai pas les moyens pour un SLR digital hors de prix. En 2007, j’ai réalisé mon autre rêve, de créer mon propre magazine BMX freestyle, gratuit et en ligne : LOVEBMX, avec traductions en anglais (www.lovebmx.cz). J’en suis l’éditeur en chef et le photographe. C’est cette étape qui a rendu mon rêve de photo possible... Je fais donc depuis 2 ans des photos de flat sous une forme plus professionnelle. Avant ça je shootais avec un appareil digital compact Olympus, ou un SLR Nikon old school. L’année prochaine, je vais étudier la photographie créative à l’université. Au-delà de travailler sur le magazine Lovebmx, j’organise aussi des évènements flat, comme le Flatfighters... Peut-être que l’an prochain je ferai un gros event international. On verra ! En matière d’équipement, j’ai aujourd’hui un Canon EOS 40D, 3 Pocket Wizards, 2 Canon 580EX II flashes, le Fish Eye 15mm de Canon, le 28-135mm de Canon, le 10-20mm de Sigma, des trépieds et un sac photo. J’utilise aussi du papier crépon en différentes couleurs, que je fixe aux flashes. J’aime beaucoup le travail photo de Rugter Pauw, Manu Sanz, Andras Pentek, Fat Tony ou Dan Vojtech. Pendant mon temps libre j’aime aller faire du flat ou passer du temps avec ma petite amie Natalie (on se marie en août 2009) et nos animaux – 3 chevaux, 2 chiens, 2 tortues, un lapin et un hamster. J’aime aussi les voitures (marque préférée Renault), la musique, la littérature, être avec mes amis, les tatouages et planter et arroser ma weed !

My name is Matej Švadlena and I come from the capital city of Czech republic – Prague. I was born in 1985, so I‘m 23 years old. I’ve been riding BMX flatland since 2000 and that same year I wrote in czech MTB/BMX magazine Dirtbiker. It lasted six years. My dream‘s always been to become a flatland photographer, but I don‘t have money for expensive digital SLR. In 2007 I achieved my other dream: to make my own Freestyle BMX magazine, on line and free: LOVEBMX, with english translations (www.lovebmx.cz). I‘m editor in chief and also flatland photographer. And this step made my photo dream possible... So I’ve been taking flatland pictures in more professional form for the past two years. Before that I was only taking pictures on Olympus compact digital camera or old school Nikon SLR. Next school year I will start studying creative photography in university. Beyond working for LOVEBMX magazine Im also organizing BMX flatland events like Flatfighters and so on... Maybe next year I will make some big international event. We‘ll see! My current photo equipment is Canon EOS 40D, 3 units of Pocket Wizards, two Canon 580EX II flashes, Canon Fish Eye 15 mm, Canon 28-135 mm, Sigma 10-20 mm, tripods and photobag. I also use crepe paper in different colors, that I fix on flash or flashes. I really like photography work from Rutger Pauw, Manu Sanz, Andras Pentek, Fat Tony or Dan Vojtech. In my free time I like to go Flatland BMXing or to spend time with my girlfriend Natalie (we’re getting married in August 2009) and with our animals –3 horses, 2 dogs, 2 turtles, a rabbit and a hamster. I‘m also interested in cars (Renault is my favorite trademark) music, good movies, literature, spending time with friends, tattoos and planting and vaporising weed.

MATEJ SVADLENA

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Martin DRASSILÔS Profile My sister and Gran canarias ocean

Martin DRASSIL Jump over 180 whipping frame


Prague explosion - No computer just photography

Patrik RAÁÔS silhouette

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Dominik NekolnĂ?, 360 barflip in Hang 5


REPORT

PAR KOTSYUMAKHA MAXIM

RUSSIAN RIDERS

Salaga - barspin

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Ruslan Kurilin - wallride to barspin


Michail Rostomian - invert (photo from Moscow best bmx park on the Vorobi`evi halls)

En Russie, ça roule aussi pour le BMX Après la désintégration de l’URSS, des mouvements jeunes venus des pays de l’Ouest se sont répandus, dont le BMX. En effet, dans les années 90, il est clair qu’il n’existait pas de concept comme le BMX, on pouvait seulement voir un certain groupe de gars rider dans un style qui s’apparentait au flat, et qui s’entrainait et performait plutôt dans le cirque. Parmi ces tout premiers riders, il y avait Sacha Sokolai et Vova Kosiakov. Le premier skate parc n’a vu le jour qu’au printemps 2001, et il a été l’instrument du développement du BMX en Russie. Après Moscou et Saint Petersbourg, le mouvement s’est propagé à d’autres villes de l’infinie 030

Russie et tout a commencé... Moscou est connue pour être une des villes les plus riches du monde, pourtant le budget consacré au BMX est trop faible pour construire un parc normalement équipé. Il est très difficile de rouler quand il n’y a pas de bons parcs, et pour pouvoir rouler en hiver (la température descend parfois à -30). Il nous reste alors 2 spots: l’un est pour les skaters, l’autre se trouve à 2h de train de Moscou. La Russie c’est bien pour rouler quand il fait chaud. A ce moment là il ya plein de bons spots dans tout le pays. L’année prochaine nous allons faire un grand road trip des villes de Russie.

La Russie commence à organiser des grosses compétitions, avec la venue de riders étrangers – les Adrenalin Games. Nos gars d’ici font la Simple Session, mais maintenant je pense que certains peuvent rouler au niveau européen : Gosha Podyapolski, Sasha Belevski, Misha Rastomian, Boria Galas et Anton Evstifeev. Aujourd’hui il y a des vidéos de BMX russes qui tournent (comme « kaunet » ou HHX). Nous avons aussi des shops comme dragonbmx.ru, mais pas encore de magazine. Bientôt nos riders pourront rouler au niveau des autres, et j’espère que toujours plus de bmxteams étrangères viendront. En bref « ride BMX, ride for life » !


Ruslan Kurillin - table

Russia, where also rides BMX After the disintegration of the USSR western country type of motions of youths began to spread, including BMX. In the 90`s in Russia however, such a concept as BMX yet clearly didn`t exist, there was only a group of boys going for rides in ‘’flatland’’ style, and who trained and came forward in a circus. Among the very first riders were Sasha Sokolai and Vova Kosiakov. The first park for bmx-riders appeared only in spring 2001, and it was the main instrument in Russian BMX development. After Moscow and SaintPetersburg, motion went on in the cities of boundless Russia and all

began from there... Well known that Moscow is one of the richest cities in the world , but here the budgeted money is never enough to build a normal BMX park. It`s difficult to ride well when you have no good park, where you could ride in winter time (sometimes in winter temperature is 30°C below zero), so we’re left with 2 spots: one is only for skaters, the other is a 2 hours ride from Moscow by electric railway (train). Russia is cool for riding when it’s warm. There are then many spots in Moscow and in whole Russia. Next year we are going on a big trip around the cities of Russia.

Russia begins to conduct large competitions that foreign riders participate to –The Adrenalin games. Our guys go to Simple Session, but now I think we have some guys who can ride BMX at European level: Gosha Podyapolski, Sasha Belevski, Misha Rastomian, Boria Galas and Anton Evstifeev. Now Russian BMX videos are regularly taken (like “kaunet” or “HHX”). We’ve got bmx-shops like dragonbmx.ru, but we don`t have a BMX magazine yet . It seems that quite soon our boys will go for a ride at foreign level ; I hope that even more foreign bmxteams will come. In short “ride BMX, ride for life”.


Alex Rindin - footjam

Evstifeev Anton - nohand

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Alex Rindin


Ruben - wallride


BMXPLORATION PAR JONATHAN HUNTER - PHOTOS CHRISTIAN VAN HANJA

Erik brostch à Los Angeles

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REPORT

Petit guide de Bmxploration Dans le climat de « tout a déjà été fait » qui plane sur le bmx aujourd’hui, où chacun est contraint de se surpasser pour faire mieux que les autres sur les même spots des même villes, l’art de la bmxploration devient une arme encore plus vitale dans l’arsenal de tout rider qui se respecte. Combien de tricks va-t-on encore devoir regarder sur le London Bridge 10 ? Ou les rails de Pond’s Forge ? Il faut faire quelque chose. Si tu penses que tu as trouvé tous les spots de street de ta ville, tu te trompes. Quand tu as testé et épuisé la technique du « je vais faire un tour en vélo et voir ce que je trouve », essaies ceci. Chasser les préjugés. Comme disait le caustique petit homme rond Bob Hoskins, « il faut se parler », alors colles ton oreille au sol. Ignores les regards sarcastiques du groupe de skaters quand tu arrives dans ton park, ce n’est qu’une façade. Offres leur une cannette ou même une taffe et prépares toi à récolter les fruits que tu as semé. Une simple règle à savoir, c’est que si c’est lisse, que c’est du béton et que c’est skatable, c’est que les skaters l’ont trouvé, ou construit, les premiers. Oublies ces conneries du jihad bmx, sois cool avec les skaters, beaucoup ont passé de nombreuses heures dans la chasse au spot, mais ils gardent jalousement leurs secrets ; j’ai obtenu pas mal de bons tuyaux de mes potes skaters sur des gros cylindres ou des piscines, le saint graal du bmxploreur. Le truc pour briser le code du silence des skaters, c’est d’apprendre un peu à faire du skate. C’est trop d’efforts, tu me diras, mais écoutes moi. Traines un peu avec un groupe de skaters, un peu de glande, de plaisanteries et quelques bières, et tu en ressortiras avec un portefeuille de spots bien garni dans l’heure. Jouer à Dieu Enfin ne joues pas vraiment à être Dieu, ce sont trop de décisions difficiles et dangereuses à prendre. Au lieu de ça regardes le monde autour de toi de son angle de vue. Google Earth est en téléchargement gratuit, et, en partant du principe que tu as un ordinateur, arrêtes de perdre ton temps sur tes chats et messageries et recherches les spots dans ta région. Même si ce n’est pas idéal pour trouver rails ou reliefs, ça a son utilité. Cherches des grandes taches bleues, car ça, mon ami, ce sera une

piscine. La plupart des images sont assez anciennes sur Google Earth, donc même si elle contenait de l’eau avant, ça ne veut pas dire qu’elle en a aujourd’hui, alors pars à la chasse. Dans la mesure du possible, essaies d’en trouver des rondes, qui soient rattachées à des écoles, complexes aquatiques ou autres aménagements publics ; les piscines privées sont souvent très difficiles sinon impossibles d’accès. Pendant que tu cherches, n’oublies pas la campagne. Trouves des taches de gris au milieu du vert ; gris égal béton et béton égal l’éclate, simple équation. Pendant que tu es devant l’ordinateur, ça vaut toujours le coup d’aller sur des sites ou des forums d’urbanistes, www.sub-urban.com et www.28dayslater.co.uk sont de bons exemples en Angleterre. 2 petites heures à chiner ces sites, surtout les forums, et tu trouveras au moins un bâtiment abandonné où construire, ou encore mieux, un tuyau d’écoulement ou ce genre de chose. Les personnes qui alimentent ces sites n’aiment rien moins que, aussi étrange que cela puisse paraître, d’explorer les bâtisses abandonnées, les conduits et les égouts, avec nulle intention de les rider. Sois averti cependant, ces gens sont assez difficiles, à l’image des endroits où ils vont, alors ne vas pas tout de suite descendre une de ces canalisations en rappel avec ton vélo accroché au dos. Faire soi-même Cela peut sembler évident à certains, mais si j’avais eu un euro chaque fois que j’ai entendu « je ferais du street si on avait des endroits où rouler », j’aurais au moins assez d’argent pour un bon sac de ciment. Construire ton propre spot est une des choses les plus satisfaisantes que tu puisses faire ; je trouve la construction aussi kiffante que le

riding qui vient ensuite, mais peut-être que c’est juste moi. Trouves un terrain à l’abandon, un peu de ciment, et laisses parler ton imagination. Dans ce genre de situation, j’aime à m’inspirer du légendaire Ray Mears. Il faut simplement s’adapter à son environnement. De la même façon que les arbres sont plus le souvent la matière que Ray travaille, qu’il en fait d’un coup de son fidèle couteau une cabane, un canoë ou même un dîner, le paysage urbain sous tes yeux est ton chêne majestueux, ton humble palette. On peut trouver sa palette partout et n’importe où, et avec un peu de créativité et quelques amis, on peut tout transformer, et monter toutes sortes de rampes dont Wessel lui-même serait fier. Mets-y le temps. Prendre le bus Le dernier bon plan, et mon préféré de tous. Le bus à étage est un allié souvent sous-estimé dans la quête des spots inconnus. Bien que ce moyen de transport ne soit pas habituel dans la communauté bmx du fait de sa politique irrationnelle du tout-vélo, le fameux bus à étage offre une hauteur de vue inégalable de ce qui t’entoure. Il tourne et retourne à une vitesse tranquille dans toutes les petites rues et les coins que tu ne prendrais normalement pas le temps de visiter. J’ai souvent été intrigué par une école ou un complexe de bureaux entourés par de hauts murs, qui n’auraient pas valu la peine d’escalader à moins de savoir pour sûr qu’il y avait quelque chose de bon à rider derrière. Le bus offre une meilleure vue de nouveaux spots et une vue différente de spots existants. Zappes ta voiture, prends le bus ! Aller vivre à Barcelone. Mais ça serait de la triche.


A quick guide to bmxploration In the Already-Been-Done based climate that bmxing is currently experiencing, where riders are being forced into a constant stream of one-upmanship on the same spots in the same cities, the art of bmxploration is becoming an even more vital tool in any self-respecting street riders arsenal. How many more tricks must we see down the London Bridge 10? Pond’s Forge rails? Something must be done. If you think you have found all the street spots in your town. You are wrong. When you have exhausted the tried and tested, ‘have a little ride around and see what you can find’ technique, give these a try. Dispel any prejudices. As that short, abrasive fat man Bob Hoskins used to say ‘its good to talk’, so get your ear to the ground. Ignore the sneering looks from the skate crew when you roll into your local park, its all front, offer them a can, a tab or even a toke and prepare to reap what you sow. A simple rule of thumb is, if it smooth, concrete and skateable skaters found it, or built it, first. Forget all the BMX jihad rubbish, get friendly with skaters, a lot of them put in serious hours on the spot-hunt but keep their cards firmly to their chests, ive had many a good tip-off from my skater mates about full-pipes and pools, the holy-grail of the bmxplorer. A good trick for getting past the skater code of silence is to learn to skate a bit. A lot of effort you might say, but hear me out. Shred a mini with a group of skaters, a couple of beers, a bit of idle banter and your spot portfolio will be bulging within the hour. Play God Well don’t actually play God, its fraught with ethical decisions. Instead

Nigel Sylvester, quai de Seine à Paris

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take a God’s eye view on the world around you. Google Earth is free to download and assuming you have a computer, stop bitching on message boards and start trawling your area for spots. Although not ideal for finding things like rails and ledges it does have its uses. Look around for any large spots of blue, for this my friend, will be a pool. Most of the images on google earth are pretty old, so even if they had water in them then, it doesn’t mean they do now, so get on the hunt. If possible try and find ones that are round and either attached to schools, lidos or other public amenities, private pools, whilst not impossible to get into are usually more difficult. Whilst you’re scanning, don’t forget the countryside. Look for any patches of grey amongst the green, grey equals concrete and concrete equals fun, a simple equation. Whilst your on the computer its always worth checking out some of the urban exploration websites or forums, www.sub-urban.com and www.28dayslater.co.uk being good UK examples. A couple of hours trawling these sites, especially the forums and you will at the very least find some abandoned buildings in your area in which to build, or even better some kind of storm drain or pipe. The people who post on these sites like nothing better than to, weird as it sounds, explore the abandoned buildings, storm drains and sewers of our fair land with absolutely no intention of riding them. Be warned though, these guys are pretty gnarly, as are some of places they go, so don’t go abseiling down any old drain with your bike strapped to your back next time you go out. D.I.Y This might seem obvious to many of you but if I had a pound for the amount of times I’ve heard, “I would ride street but we don’t have any spots” I would have at least enough money for a bag of concrete. Building your own spots is one of the most satisfying things you can do, I find

the building equally as much fun as the riding but that might just be me. Find some wasteland, chip in for some crete and let your imagination run wild. In these sort of situations I like to take inspiration from the legendary Ray Mears. It alls about adapting too your surroundings. In the same way that trees are more often that not the tools of Rays trade, which with a little whittling from his trusty knife can be turned into a hut, a canoe or even dinner, you need look no further than the urban landscapes equivalent to the mighty oak, the humble palette. Palettes can be found anywhere and everywhere and with a bit of creative flair, a sheet of mdf and a few friends you can produce a quarter, a box or any other variety of ramp that even the man Wessel himself would be proud of. Put in the hours. On the buses The final top-tip on the list is my personal favourite. An often-underrated ally in your quest for undiscovered spots is the double-decker bus. Although not a form of public transport normally favoured by the bmx community due to their irrational bicycle policies, the famous doubledecker offers an unrivalled birds eye view of your surroundings as it twist and turns at a leisurely pace through back roads and all the corners of city you would never normally take time to visit. Often I have been intrigued by a school or office complex which is surrounded by high walls, that wouldn’t be worth scaling unless you knew for sure that something was on the other side to ride. In steps the bus, allowing a better view to new spots and also an altered view of existing ones. Blow up your car, ride the bus. Move to Barcelona. But that would be cheating.



DEW TOUR ORLANDO PAR RICKY MONTY

Cory Nastazio, 3.6 back flip

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EVENT PLAYSTATION PRO DEW TOUR 08 Après avoir suivi la 1ère étape DU Dew Tour à Baltimore, je suis retourné, pour la 5ème et dernière étape du « PlayStation Pro », à Orlando. Les cartes sur la table étaient les mêmes : Bestwick, à nouveau vainqueur en BMX vert, il en est une légende vivante, remporte le championnat mondial pour la 4ème fois. Bestwick avait pris la victoire haut la main au début de la saison à Baltimore en juin, puis s’était retrouvé au tie-break avec Chad Kagy à Cleveland. Par la suite, Chad avait gagné Portland, pour se retrouver dans un nouveau tie-break à Salt Lake City. Bestwick dit de Chad qu’il «est un rider vraiment remarquable ; c’est bien d’avoir quelqu’un de cette trempe en face ». L’histoire est différente en dirt, avec quelques changements dans le classement. Un podium inattendu a vu Dennis Enarson sur la plus haute marche, suivi de Corey Bohan en 2ème position et enfin Cameron White 3ème. Ce qui lui a d’ailleurs permis de gagner le championnat. Cameron White a montré de la constance dans ses tricks, particulièrement son impossible barspin to tailwhip backflip. Cette année dans la

Garret Reynolds Dhers’ fans

Dave Mirra !

Alex Barbero

catégorie dirt, on avait 5 gagnants, mais les 4 podiums de White lui donnèrent le titre final. Beaucoup de riders avaient changé leur stratégie en enchaînant des tricks moins risqués pour augmenter leurs chances de réussir les runs. Pendant ce temps là White, lui, ne pensait qu’à engranger le maximum de points possible. Pendant l’interview, il a dit : « si j’avais simplement assuré mon 3ème run pour passer, et que ça ne m’ait pas rapporté un score assez élevé, je m’en serait voulu ». « A mes yeux, la seule façon de faire ça, c’est de donner tout ce que tu as », ajoute White. Mais la vraie surprise est venue du contest parc, avec un Ryan Nyquist bouillonnant, déterminé à battre le favori Daniel Dhers. Ryan mit des barspin avant et après chaque figure et sur tous les types de modules, confirmant ainsi sa superbe condition physique. A Orlando, Daniel sortit des nouvelles variations 720 à chaque arrêt, dont les versions cancan et tabletop, et un tout nouveau tailwhip flair. Daniel déclara : « Lorsque j’ai gagné ma 1ère Dew Cup, je venais de nulle part et c’était vraiment exaltant ». Et continua : « Et puis j’ai regagné l’année d’après, et c’était

Guettler’s tatoo

une sensation magnifique, comme si je m’étais prouvé quelque chose. Je suis vraiment heureux de gagner pour la 3ème fois, parce que je fais juste ce qu’ont fait Mirra et Nyquist, je suis très régulier ». Ce fut un honneur de voir le brillant Dave Mirra produire ses flairs, et d’énormes no hand. Il évoluait en star du parc. Et à la fin de la journée, sa femme et ses fils l’ont rejoint ; c’était intéressant de le voir avec eux avant le départ de la course : le Dave « père de famille ». Cette dernière étape, j’y ai concrètement participé, partageant des expériences quotidiennes aux côtés dAlex Barbero, ainsi que plein d’autres choses qui m’ont fait me sentir intégré à part entière, comme partager un repas à la table de bon nombre de pros et de team managers, ou la vie nocturne et les réveils. Ce fut une aventure inoubliable ; j’ai un peu subi le calendrier des bmxers certes, mais c’était très excitant, et très intéressant. J’aimerais remercier Josh Harrington, sa compagne, et Alex Barbero pour leur courtoisie et leur disponibilité.


ALEX BARBERO : Cela faisait longtemps que je voulais visiter Orlando et la Floride. Ce lieu n’est pas seulement célèbre pour Disney Land et les studios Universal, il est également le décor de la super finale du Dew Tour... Les jeux étaient maintenant faits et Daniel avait gagné la coupe à Salt Lake City, et par conséquent les riders étaient bien plus détendus en arrivant au parc, du gros style Dew comme toujours, compact mais sans réellement de jump box. Tout ce à quoi il allait falloir pouvoir s’adapter était une box de 5m de large avec des transitions fluides du même rayon. Je me souviens qu’il était très agréable d’être en haut cette box... Je me sentais super bien et c’était tellement cool pour moi de rider avec les meilleurs du monde sur ces grosses structures ; j’étais fier et heureux ! Le temps était beau et la température élevée, mais pour eux c’était l’hiver : c’est ça la Floride !! Quelle a été ma surprise quand j’ai vu mon nom dans la finale ! Cela a été une de mes plus belles expériences, de participer à un des plus importants contests dans le mode du BMX, pour moi maintenant c’est le

meilleur. Et aussi, les gens ont commencé à me reconnaître et à m’appeler par mon nom... et ils ne savent pas que je viens juste d’une petite ville du nord de l’Italie ! MIKE SPINNER ITW Salut Mike... Qu’as-tu pensé du Dew Tour 2008 ? Le Dew Tour 2008 était bien, je veux dire j’ai pas à me plaindre hahaha ! J’ai pris la 2ème place et aussi j’ai rentré le 1er quad tailwhip, et j’ai eu le Trick de la Semaine pour ça en plus ! Jaurais aimé gagner au moins un Dew Tour, mais ne vous inquiétez pas, je reviendrai avec du gros l’année prochaine ! Quel event du Tour as-tu apprécié ? Pourquoi ? J’ai vraiment aimé Portland (Oregon). J’ai toujours aimé les circuits et c’est toujours indoors, ce qui les rend incroyables ! Et les grosses foules. Je relis ton interview de l’année dernière, et à la question : « qu’est-ce que tu as prévu pour l’année prochaine ? », tu avais répondu « je suis tellement Anthony Napolian, double whip

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content de ce que j’ai fait cette année que je vais juste rider super dur tout l’hiver, et on verra ce qui arrive en 2008 !! ». Cette année tu as fini 2ème du Dew Tour, est-ce que l’an prochain tu seras le vainqueur ? Et bien sur ces 2 dernières années, j’ai fait 2ème, alors je crois que dans l’ensemble je ne peux pas me plaindre. Tu sais, je vis une époque merveilleuse de ma vie, à voyager autour du monde pour faire mon truc ! La vidéo pour Nike vient juste de sortir et je suis très très content de la façon dont ça s’est passé. Et pour ce qui est de l’année prochaine, qui sait? Mais je serai là pour donner le meilleur de moi-même ! Que penses-tu de Daniel Dhers ? Est-ce que l’année prochaine sera celle du battle Mike contre Daniel ? Daniel est un des plus talentueux riders de tous les temps ! Sérieusement, il y a 2 ans, en 2007, on se cherchait un peu lui et moi. Mais toute cette année, on aurait dit que j’étais le seul qui pouvait lui enlever la coupe HA HA HA ! Il est impressionnant. Rien à enlever, mais je vais essayer, et lui offrir un beau combat l’année prochaine aussi ! Morgan in the sky


PLAYSTATION PRO DEW TOUR 08 After seeing the first stage of Dew Tour in Baltimore, I went back to the 5th and last stage of “PlayStation Pro” in Orlando. The “cards on the table” were the same; Bestwick again winner of the bmx vert, brought the worldwide championship title home for the 4th time: it’s just a legend in BMX Vert. Bestwick took a strong win in June at the beginning of the season in Baltimore, then had a tie-break with Chad Kagy in Cleveland. Thereafter Chad won Portland, then new tie-break in Salt Lake City. Bestwick says: “Chad’s really an amazing rider; it’s great to have somebody like that to go up against”. Different story at the dirt session with some change in the ranking. An unexpected podium, with Dennis Enarson, Corey Bohan in 2nd place, and Cameron White as 3rd. This allowed him to win the championship. Cameron White has been consistent on great tricks, particularly his impossible barspin to tailwhip backflip. This year Dirt category showed 5

different winners but White got the final title with 4 podiums. Many riders changed their strategy, and chose safer tricks to increase their chances to complete the run, when at the same time White was focused on adding up as many points as possible. He said during the interview: “If I’d have toned my 3rd run down just to try to get through and it didn’t get a good enough score, I’d be kicking myself,” and he also says: “In my eyes, the only way to do it is to give it everything you have.” The real surprise came with an effervescent Ryan Nyquist in park, determined to beat the firm favourite Daniel Dhers. Ryan produced barspin before and after every trick and on any type of unit, confirming his actual superb state of health. Daniel came through with new 720 variations at every stop, including can-can and tabletop versions, and a brand-new tailwhip flair, in Orlando. Daniel said: “When I won my first Dew Cup, I came out of nowhere so that was pretty exciting”; he went on: “Then I won again a year later, so I felt awesome, like I proved myself. I’m really

stoked on winning the third time, because I’m doing what Mirra and Nyquist have done in the past, being really consistent out there.” I was honoured to watch a brilliant Dave Mirra producing several flairs and huge no hand. He was moving as the star of the park; at the end of the day, his wife and sons also came to the park, and it was amazing to see him stay with them until to the beginning of the race: an interesting “family man” Dave. I really had a live participation in this last stage, I shared several daily experiences side by side with Alex Barbero, and many small things that gave me the feeling to be an insider, like sharing a meal at the table of a large number of pro’s or team managers; or night life and wake up experiences. It was an unforgettable adventure; I suffered a bit from the bmxers time frame, but it was very exciting and interesting. I want to thank Josh Harrington, his girl friend and Alex Barbero for their availability and courtesy.


Koji Frast in oldschool style

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ALEX BARBERO I’ve wanted to visit Orlando and Florida for many years. This city is not only famous for Disney Land and Universal studios, it is also the set of Dew Tour superfinale... Now the die was cast, Daniel had won the cup in Salt Lake, and consequently riders were much more relaxed when they saw the park, big Dew style as usual, compact but with no real jump box. All you had to adapt to was a box made of a large 5m flat, with smooth transitions of the same radius. I remember that was a nice feeling to be on top of that box... I felt super great, it was so cool for me to run with the best riders in the world on big structures: I was happy and proud! The temperature was high and the weather beautiful, but to them it was winter: this is Florida!! I was surprised when I saw my name in the finals, too! This was so far for me the most beautiful experience, to participate to one of the most important contests in the BMX world (to me it’s the best now). And also,

people began to recognize me and call me by my name... they don’t know I just come from a small town in the north of Italy! MIKE SPINNER ITW Hi Mike. What do you think about Dew Tour 08? The 2008 dew tour was pretty good, I mean I can’t complain ha ha ha, I got 2nd place and overall I got to pull off the first quad tailwhip. I got the Trick Of the Week for that too! I wish I could have won at least one Dew Tour, but no worries, I will be back on it big next year! Which event of Dew Tour did you most appreciate? Why? I really enjoyed Portland, Oregon. I always like the courses and it’s always indoors, which makes it amazing! And big crowd turn outs. I’m reading your last year’s interview, and to the question: “what do you got planned for ‘08?”, you said: “Man I am so stoked on how I did this year I

Bestwick is #1 bmx vert from 4 years

am just going to ride all winter super hard and see what happens in 08!!” This year you arrived 2nd in Dew Tour Championship... next year will be you the winner? So the last two years I got 2nd, overall for both years I guess I cant complain. I’m having the time of my life, travelling the world, doing my thing ya know! The video part for Nike just came out, I’m sooo stoked on how that went. As for next year, who knows, but I will be out there trying the best I can! What do you think about Daniel Dhers? Will next year see the fight Daniel Vs Mike? Daniel is one of the most talented Bmx riders EVER! No joke, 2 years ago, in 07, him and I went back and forth a little, but then this year it seemed like I was the only guy who could take the cup away from him all year HA HA HA! He’s amazing, nothing to take away. But I will try and give him a good fight next year too! Jimmy Walker, condor


Dew tour riders

Alex Barbero

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Simone, 180 barspin over rail

MIAMI STREET

PAR RICKY MONTY

Mike Spinner, downtown Miami, invert

Quand on va à Miami, on a l’impression qu’on va seulement dans un lieu célèbre, peut-être à cause de la télé, des clips ou des magazines, mais en essayant de simplement savourer les odeurs, les couleurs vives de la ville, on se retrouve dans un endroit totalement différent. Nous avons passé la première soirée au fameux Brian Piccolo Park, où Mike Spinner était venu faire quelques tricks. Il était tard, juste assez de temps pour scotcher Ale avec un no hand over the channel. Après un dîner dans un steak house à la mode, on a fait un tour de la ville en touristes pour voir les boutiques, les bars, et se balader sur la plage, où on s’est baignés pour enlever tout le stress du Dew Tour. Plus tard, on a retrouvé Mike Spinner au Starbucks près de la plage pour planifier le shooting de la nuit. Le lieu choisi était à 40km du centre ville, et on a passé beaucoup de temps dans le taxi à cause de gros embouteillages, mais on a pu apprécier la vue des gratte-ciels de Miami. On a enfin retrouvé Mike, après avoir mille fois reporté l’heure du rendez-vous, sur le parking d’un petit supermarché. Mike est venu avec sa copine et Paul, un ami de longue date. Il nous a immédiatement informé de l’hostilité de la police, et ce n’est pas un sujet de plaisanterie. C’est la raison pour laquelle d’habitude, ils ne viennent pas à Miami. Alex s’est rappelé d’un spot de downtown Miami qu’il avait vu dans une vieille vidéo. Il se rappelait d’une grosse orange complètement ouverte en quartiers... Mike a tout de suite compris de quoi il parlait. Sur le chemin, on s’est arrêtés à une Bank of America, où Simone Barraco s’est bien amusé. Après quelques autres arrêts, on est enfin arrivés au spot tant attendu connu sous le nom de Orange Peels. On venait à peine d’installer notre matériel photo que la police, dans une voiture de golf, nous invite à quitter les lieux ! Un peu plus tard on y est retournés, les policiers avaient changé, on a tenté une approche plus diplomate, et, chose incroyable, on a eu assez de temps pour shooter les photos. Après il était tard, et on n’y a pas passé la nuit, aussi parce que ce n’était plus très marrant. 046

When you go to Miami you have the feeling you’ll only be in a famous place, probably because of TV, videos or newspapers, but then try to just savour the smell and look at the live colours and you will be in a totally new place. We spent first evening at the famous Brian Piccolo Park where Mike Spinner came to make a few tricks. It was late, just enough time to fix Ale with a no hand over the channel. After dinning in a trendy steak house we took a tour downtown as tourists to wander round the shops and bars, and then walked on the beach where we went to swim to remove the Dew Tour stress. At night we met Mike Spinner at Starbucks near the beach to plan the night shooting. The selected location was 25 miles away from downtown and we spent a lot of time in the cab because of heavy traffic, but we enjoyed the view of Miami skyscrapers. Eventually we met Mike, after continuous postponing of the meeting time, on a small supermarket parking lot. Mike came with his girlfriend and Paul, a long-standing friend, showed. Immediately he informed us about police enmity, it’s no laughing matter. That’s the reason why they usually don’t come to Miami. Alex remembered a spot downtown Miami he saw on an old video part. He remembered an orange fruit completely opened in sectors... Immediately Mike understood what location he was talking about. On the way we stopped at Bank of America, where Simone Barraco enjoyed himself. After a few other stops we joined the long-awaited spot called the “Orange Peels”. We were just setting up our photographic tools when police on a golf car invited us to leave the location! Sometime later we came back, policemen had changed, so we adopted a more polite approach; and, incredible, we got enough time to shoot the pictures. Then it was late, and we didn’t spend the night over there, also because it wasn’t any fun no more.


REPORT

Après le Dew Tour, je suis allé à Miami avec Alex Barbero et Simone Barraco pour un shooting dans la ville... Grâce à Paul et toi on a fait le tour de Miami et trouvé un bon spot... Quel spot tu apprécies dans downtown Miami ? MIKE SPINNER : Je crois que mon spot préféré, ça doit être celui avec ces 3 petites marches près de l’Orange Peels. Sans blague j’ai fait tellement de petites sessions là-bas depuis des années ; et sans déconner Alex l’a déchiré le truc. Il a fait trop de tricks à la Manuel, je m’attendais pas du tout à ça ! Le premier jour ici on t’a rencontré au Brian Piccolo Park... Est-ce que tu aimes ce parc ? Y en a-t il d’autres à Miami ? J’aime beaucoup ce parc et tout le monde vient rider là-bas, il y a toujours plein de jeunes qui y vont avec lesquels je suis pote, donc c’est cool, et j’ai trop kiffé quand j’ai vu que vous étiez venus là. Ce qui est dingue dans ce parc c’est que les rampes sont immenses, sans blague c’est comme au Dew Tour, mais elles sont défoncées alors c’est un peu la merde, mais toujours une session très fun. On a aussi eu beaucoup d’autres parcs au fil des années, mais ils ont tous fermé.

At the end of Dew Tour (Orlando), I came to Miami with Alex Barbero and Simone Barraco for shooting in downtown... Thanks to you and Paul we went around Miami to find a cool spot... Which spot in downtown Miami do you appreciate? MIKE SPINNER : My favourite spot in Miami has to be those little 3 stairs near the Orange Peels. No joke I’ve had so many little sessions on that over the years; and no joke Alex killed that thing! He did so many Manuel tricks, I was not expecting that at all! The first day in Miami we met you in Brian Piccolo Park... Do you like this park? Are there other parks in Miami? I really enjoy that park and everybody that rides there, there are always a ton of kids that are there who I’m friends with, so it’s sweet, and I was real stoked you guys came. What’s crazy about that place is the ramps are huge! It’s like Dew Tour, no joke, but all the ramps are like rotted away so they feel like poop but it’s still a fun session every time. Also we have had many parks over the years but they all closed down.

Qu’est-ce que tu préfères ? Rider street ou parc ? Je dirais carrément parc, mais il y a des fois où j’ai les meilleures sessions du monde en street, juste à faire notre truc avec mes potes !

What do you prefer? Riding in street or park? I def would say park, but there are times when I have the best sessions ever on street just with a group of my friends doing our thing!

Tu penses quoi d’Alex Barbero ? C’est le gars le plus marrant avec qui traîner ou rider ! Tellement de motivation, et en plus il m’invite à chaque fois en Italie, donc un jour, je vais prendre son offre au mot !

What do you think about Alex Barbero? That dude is one of the most fun people to ride or hang out with everrrr! So much motivation and he always invited me to Italy, so one day I’m gonna take him up on that offer!


REPORT

GREEK RIDERS PAR LEONIS GERMANOPOULOS

Je ne connais pas très bien Manos, je lui ai juste parlé une ou deux fois et c’est quelqu’un de très discret qui aime juste rouler. Il invente ses propres tricks et ne se mêle pas des polémiques du milieu bmx, il ride juste tous les jours. I dont know Manos that well, i’ve spoken to him a couple of times and he is a very low profile person who just likes to ride. He comes up with his own tricks and doesn’t get involved into bmx politics, he just rides everyday.

Chris ride pour Macneil et la 1ère fois qu’il est allé au Canada on l’a surnommé « le fantôme ». Je ne sais pas pourquoi, mais c’est vrai que parfois il est un peu bizarre et c’est clair qu’il fait des trucs flippants sur son vélo. Chris rides for Macneil and the first time he went to canada he got nicknamed “the ghost”. I dont know why that happened but sometimes he is a bit creepy and he sure does scary stuff on his bike.

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À Athènes, rien n’est vraiment différent des autres capitales méditerranéennes. Nous mangeons beaucoup d’huile d’olive, prenons de longues pauses déjeuner et cherchons toujours toutes sortes d’excuses pour remettre au lendemain ce que nous pourrions faire aujourd’hui. L’architecture en Grèce ressemble beaucoup à ses habitants, c’est très loin d’être structuré, chacun en fait à sa tête. Parfois c’est joli, mais parfois c’est juste vulgaire si on ne fait pas dans le traditionnel. Et c’est la même chose pour toutes les autres sous communautés. Par exemple nous, les bmxers, on fait ce qu’on veut quand on a envie de le faire, on construit une rampe dans la cour de quelqu’un, on s’y éclate pendant un mois, et après on retourne faire nos vies jusqu’à la prochaine occasion. Ca ne nous stresse pas de nous engager dans ce genre de chose, sinon on peut toujours sortir, boire des bières et manger,

(bien sur il y a des exceptions, et grâce aux sérieux le bmx en Grèce est ce qu’il est aujourd’hui, mais là j’essaie d’écrire une histoire alors ne me jugez pas tout de suite). C’est la même pour nos trails : on les construit en hiver, on les ride pendant l’hiver, et après on les oublie. Le street c’est toujours dehors, et ça constitue une bonne partie de notre scène, surtout dans le nord d’Athènes. Si on a la patience de gérer les chauffards, c’est plein de ressources et il ne fait jamais trop froid. Je n’ai pas encore parlé de skatepark, mais c’est parce qu’il n’y en a que 2 dans toute la Grèce. L’un est à Larissa, à 3 heures et demie d’Athènes et l’autre à Halkida, à 45 minutes. Tous les 2 sont en ciment, plutôt « à l’arrache», tous les 2 excellents. Pendant votre séjour, vous devriez faire un saut en train à

Marousi voir le Piranha’s bike shop. C’est la pierre angulaire de notre communauté bmx, il y a des allées et venues toute la journée et vous n’aurez pas de mal à trouver quelqu’un pour une session street ou rampe ou peu importe. La vie nocturne est animée, il y a plein de bars et de restos dans le centre d’Athènes, je pense certainement plus que nécessaire, mais plus on a de choix, mieux c’est. Mangez un souvlaki, allez au bouzoukia et c’est une vrai soirée grecque garantie ! En tout cas, si vous venez un jour dans ce petit coin d’Europe qu’est notre chez nous, assurez vous de faire un tour sur www.slipapedal.com ou sur www.gutlessbmx.com, et quelqu’un viendra vous chercher, vous faire visiter, vous trouver un canapé et s’occupera de vous.

John Manaras est livreur de pizzas. Quand il est en livraison, il recherche des spots libres dans tout le nord d’Athènes. L’immeuble était tout neuf et le rail a été mis sur pied 10 minutes avant d’aller au boulot, on parlait d’engagement... John Manaras works as a pizza delivery guy. When he delivers the orders he scouts the entire northern Athens for street spots. The building was brand new and this rail was done first go 10 minutes before going to work, talk about commitment..


Panos Manaras, frère de John, est le propriÊtaire de cette rampe. Et au fait il ride dessus. Et il fait ça comme personne. Panos Manaras brother of John, owns this ramp. Both literally and by the way he rides it. He can pump it like no one else.

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In Athens not much is different from other Mediterranean capitals. We eat a lot of olive oil, we take big breaks during lunchtime and make up all sorts of excuses to avoid something today and postpone it for tomorrow. Architecture in Greece is much like the people here, it’s nowhere near structured, everyone just does their own thing. Sometimes it looks good but sometimes its just tacky if you don’t follow tradition. The same thing goes for the rest of the sub communities. For example we, the bmxers, we just do whatever we want whenever we feel like it, we build a ramp in someone’s backyard, get stoked, session it for a month or so and then go on with our lives until the next opportunity. We don’t really stress that much to commit to something, we can always go hang out and

Quand Mike « Potter » portait des lunettes, il ressemblait grave à Harry Potter, d’où le surnom. Maintenant il porte des lentilles et fait des turndowns de tueur, sans baguette magique... When Mike “Potter” used to wear glasses he looked an awful a lot like Harry Potter, hence the nickname. Now he wears contact lenses and does killer turndowns, no wand included...

have a beer or get something to eat, (sure there are exceptions and thanks to them bmx in Greece is where it is today, but I am trying to write a story so don’t judge me just yet). Same goes with our trails, we build them during winter, we session them during winter and then just forget about them... Street is always out there and a big part of our scene especially on the northern part of Athens. If you have the patience to deal with the careless drivers it’s versatile and never too cold. I haven’t mentioned a skatepark yet, that’s because we only have 2 in the whole Greece. One is in Larissa, 3.5 hours away from Athens and the other in Halkida 45 minutes away from Athens. Both cement, both kinda DIY, both excellent. During your stay you should hop on the train and go to Marousi

where Piranha’s bike shop is. It’s the hub of the bmx community, people come and go all day long and you will definitely find someone to go street riding with or session some ramp or whatever. Nightlife is good, in downtown Athens there are plenty of bars and food joints, i think more than actually needed but the more choices you have the better. Eat a souvlaki, go to the bouzoukia and you are guaranteed a very “Greek” night. Anyway if you ever make it to that little corner of Europe we call home, make sure you drop a line to www.slipapedal.com or www.gutlessbmx.com and someone will come pick you up and show you around, find a couch for you and take care of you.


VIEW

WORLD CHAMPION BY MATTHIAS DANDOIS, PHOTO KAI KUSSITO

Champion du mondeuh! Et 1, et 2, et 3 - Zéro!!, Et je ne vais pas vous barber sur l’histoire de la victoire de l’équipe de France en 98 (de toutes façons je n’étais pas né), mais je vais plutôt vous parler de compétitions de Bmx. Les championnats du monde de Flat plus précisément. Pour faire bref, vous avez 3 manches : une aux USA (la Voodoo Jam), une en Allemagne (Les BMX Masters), et une au Japon (la finale du KOG), avec un système de points, et celui qui a le plus gros score à la fin gagne, jusqu’ici c’est plutôt simple. Le truc, c’est que quand vous avez face à vous des riders comme Sam Foakes (UK), Ucchie (Japon), Matt “Terminator” Willhelm (USA) et j’en passe et des meilleurs, c’est beaucoup plus fastidieux. Petite subtilité, en arrivant au Japon (la dernière manche), j’étais 5ème, vu que j’avais un peu foiré les 2 manches d’avant. Mathématiquement, il fallait gagner, c’est tout. C’est bien parce que tout de suite, ça détend comme concept. Bref, il faut se préparer. Une tournée de 10 jours à travers le Japon avant la compète, quoi de mieux? Accompagné de mes 2 acolytes (2 mecs complètement tarés) de la team Abadthing: Raphaël Chiquet et Youhei “Ucchie” Uchino, nous partons donc à la rencontre des riders japonais, à travers des jams et des démos. Je pense que d’avoir roulé devant beaucoup de monde pendant 10 jours m’a vraiment beaucoup aidé pour la compétition... En effet, le plus galère en compète, si vous en avez déjà fait, toi même tu sais, c’est la pression. Avec l’entraînement que j’avais eu pendant 10 jours, je suis presque arrivé à la cool le jour du contest, sans avoir rien à perdre. Et là, c’est le drame. Après m’être dépatouillé des qualifs et des deux 1ers rounds de finale, je me retrouve à l’ultime battle contre Sam Foakes (le mec que je n’ai jamais battu, et qui était 1er au classement mondial). Je suis parti un peu foufou et finalement tous s’est bien passé, j’ai un peu poussé sur le temps des runs pour être sûr d’avoir bien gagné, mais bon, l’histoire l’oubliera. Et donc là, vous vous retrouvez Champion du monde à 19 ans. Très très belle raison de faire une belle fête avec les copains et de jolies japonaises, et très bonne raison aussi de se remettre en question. Parce que c’est bien d’être au sommet du Bmx Flatland, mais maintenant il va falloir que je trouve de nouveau tricks, de nouvelles idées (pourquoi pas flair à sol?), et beaucoup de motiv’ pour refaire le même coup l’année prochaine! Parce que je suis persuadé que les autres ne vont pas m’attendre... En attendant, le célèbre taureau rouge paie sa soirée à la fin du mois pour service rendu à la nation... C’est aussi ça être champion du monde, les filles, l’alcool le rock & roll... Bref, essayez, c’est vraiment marrant ! Woooorrld Champion ! 1, 2, 3 to None!! No, I’m not going to bother you with the French team’s victory back in 98 (I wasn’t even born anyway), but I’m going to tell you about BMX competitions. Flatland championship, to be more precise. In short, you have 3 rounds: one in the US, the Voodoo Jam, one in Germany, BMX Masters, and one in Japan, the KOG finals, with counting points system, and the rider with the biggest score wins in the end. So far, it’s pretty simple. The one thing is, when you’re facing riders like Sam Foakes (UK), Ucchie (Japan), Matt “Terminator” Willhelm (USA), among other killers, it becomes a different story. And the tricky part is, when I got to Japan (last round), I was in 5th position, since I kind of screwed up the 2 rounds before. Doing the math, it had to be a win, period. That’s great news, no pressure at all! 052

Basically, you need to get ready. And what’s best than a 10 days road trip across Japan before the comp’? With my two associates (guys are positively nuts) from Abadthing team: Raphaël Chiquet and Youhei “Ucchie” Uchino, we then go to meet Japanese riders in jams and demos. I believe the fact that I rode for 10 days in front of a lot of people really helped me for the contest... Yes, the drag when you’re in a comp’, and if you ever were, you know what I mean, is pressure. With the 10 days practice I had, I was almost cool when I arrived at the contest, with nothing to loose. And there it was: trouble. After getting myself out of prelims and of the two 1st rounds in the finals, here I am facing Sam Foakes in the ultimate battle (the guy I never defeated, and who was 1st in world ranking).

I started kind of skatty, but everything turned right in the end; I took a little extra time in the runs to make sure I had actually won, but well, history will forget that. So there you are, world champion, at 19 years old. Very good reason indeed to have a big party with friends and pretty Japanese girls, and very good reason to question yourself too. Because, it’s ok to be on top of BMX flatland, but now I’m going to have to find news tricks, new ideas (why not ground flat), and big motivation to do the same thing next year! Because I know no one is gonna wait for me... In the meantime, the famous red bull gives a party at the end of the month for those who served the nation... That’s also what being world champ is about, girls, booze and rock&roll... You should try, it’s real fun!


Matthias Ă Helsinki


LIFESTYLE

AARON ROSE PAR JEY TALTAUD, PHOTOS VANHANJA

Né à Los Angeles, ayant une galerie d’art à New York 20 ans après, puis icône à l’internationale depuis Beautiful Looser, Aaron Rose n’a pas su nous dire pourquoi aujourd’hui il se retrouvait en tournée mondiale pour jouer avec son groupe The Sads. Bon, effectivement, il y a la promotion de la nouvelle chaussure qu’il vient de créer avec DC Shoes (plutôt sympa... et nouveau pour la marque). Mais le fait d’avoir ouvert la galerie Alleged dans un quartier pourri de New York et d’y avoir côtoyé Spike Jones, Ed Templeton, Liv Tyler ou Sofia Copolla (qui aiment venir y découvrir ou y exposer la culture skate et trash de cette période), avant qu’il ne soient connus pour certains, a sûrement influencé son parcours. Il sortira un livre, réalisera un film, pour maintenant faire des souliers et chanter dans un groupe expérimental. Sans savoir pourquoi, mais il le fait bien. 054

Born in Los Angeles, owner of an art gallery in New York 20 years later, the international icon with Beautiful Looser, Aaron Rose, couldn’t answer a simple question: how come today, he found himself on tour with his band The Sads. Okay, that’s right, there’s promoting going on, for the new shoe he designed for DC Shoes (nice...and new material for the brand). But the fact that he opened the Alleged Gallery in a filthy New York neighbourhood where he met Spike Jones, Ed Templeton, Liv Tyler or Sofia Copolla (they love discovering or exhibiting skate and trash culture from that period), before some of them were famous, surely influenced his course. He wrote a book, directed a movie, and now he’s designing shoes and singing in an experimental band. He doesn’t know why, but he does it well.


ART DIRECTOR : KAmEl YAhImI

UK TEENAGERS


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PORTFOLIO

UK TEENAGERS PHOTOS RICKY ADAMS (THANKS TO HOWIES)


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FACE

MARVIN RICHTER PAR MICHAEL KLEBER

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Marvin Richter – L’étoile montante de Bayreuth Certains sont naturellement doués, d’autres doivent travailler sans cesse pour améliorer leurs capacités. Et parfois, la passion, le talent et la volonté d’aller plus loin chaque jour sont réunis chez une seule personne. Marvin est ce genre de personne. Très talentueux, mais toujours sans sponsor, ce rider de 19 ans met chaque défi en action. Le mot « peur » ne semble pas faire partie de son vocabulaire. Fakie hops massifs down double sets ou grinds down handrails de n’importe quelle taille, Marvin est opérationnel. Ca devient encore plus impressionnant quand on découvre qu’il est né, et vit encore dans une petite ville de Bavière, en Allemagne, avec même pas une demi-douzaine d’autres riders et quasiment aucun bon spot à

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rider autour. Et, au fil des années, il a pu voir tous les autres bons riders quitter Bayreuth pour mieux exprimer leur potentiel ailleurs. Alors Marvin est devenu un genre de rider solitaire, qui roule tout seul ou partage quelques sessions avec les skaters locaux, et dont le style et la personnalité ressortent lorsqu’il est sur son vélo. C’est toujours marrant de passer du temps avec Marv, parce qu’il est très facile de s’entendre avec lui, et qu’il a beaucoup plus à offrir que son simple talent sur son compagnon d’acier. Quand il ne passe pas du temps avec sa bien-aimée Klara, on peut souvent le trouver quelque part sur une scène en train de jouer de la basse avec son groupe « howtosafealife ». Etre rockeur est sûrement la raison de son goût pour les vêtements noirs et les jeans slims. Mais, il y a quel-

ques temps, il a coupé sa crinière de rockeur super court, ce qui convient mieux à une nouvelle phase de sa vie. Vous avez bien entendu : Mieux. Vu que, pendant que vous, vous lisez cet article, Marv est sûrement quelque part allongé dans la boue à tirer sur des soldats en bois, ou à essayer d’exploser des fourmis à coup de grenade. Il fait son service à « Bundsewehr », et n’a pas beaucoup le temps de sortir son bike en ce moment. Heureusement la vie change vite quand on est jeune et ce n’est qu’une question de temps avant que Marv ait à nouveau tout le loisir de rider. Et il sera encore meilleur! Gardez un œil sur ce jeune tueur de Weisswurstland, qui a toujours le sourire aux lèvres. Il y aura bien plus à voir dans un futur très proche. Ca, c’est sûr.


Marvin Richter – An upcoming talent from Bayreuth Some are naturally gifted; some have to work hard to improve their skills all the time. And sometimes passion, talent and the willingness to go further and further every single day are combined in one person. Marvin is such a person. Very talented, but still unsponsored, this nineteen year old puts every announcement into action. The word “fear” doesn’t seem to be included in his vocabulary. Massive fakie hops down double sets or grinds down handrails no matter the size, Marv is down for it. This becomes even more impressive when you find out that he was born, and still lives in a small town in Bavaria, Germany, with less than half a

dozen BMXers and almost no good spots around. And over the years you could watch all the other talented guys from Bayreuth leaving the place to tap their potential better somewhere else. So, Marv has become some kind of lonely rider, who rides his bike alone or shares some of his sessions with the local skateboarders and showing his personality and his style while he’s riding his bike. It’s always a lot of fun to spend time with Marv, because he’s very easy to get along with and has a lot to offer besides his skills on his iron-made friend. When he’s not spending his free time with his beloved girlfriend Klara, you’ll probably find him somewhere on a stage playing the bass guitar with his band “howtosavealife”. And being a rocker is most probably the reason, where his love to wear black and his slim fit jeans come from. But

quite some time ago he cut his long rocker-mane very short, and it fits the new phase of his life better. You heard right: Better. Since, meanwhile you guys are reading this article, Marv is most probably lying around in some mud, shooting wooden soldiers and trying to kill ants and bugs with grenades. He is serving his time at the German “Bundeswehr”, and doesn’t have much time to ride his bike now. But luckily life changes quickly when you’re young and so it’s just a matter of time until Marv will have more time to ride his bike again. And he’ll be even better! Keep your eyes open for this young ripper from Weisswurstland who always has a smile on his face. There will be a lot more to see in the very near future. That’s for sure.


STYLE

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SIDE CARS

PHOTOS : CHRISTIAN VANHANJA STYLISME : ALAIN MASSABOVA MODEL : ALEX JUMELIN THANKS TO DANIEL(INSIDERCARS)

Veste : Gucci Chemise : Firetrap Sac de voyage : Ferrari Testarosa Voiture : Mercedes 300 SL cabriolet 1966


costume : Pal Zileri ceinture : Carnet de bord montre : Marc Ecko lunette : Spy chemisse : Gucci cravatte : Gucci shoes : Urban by Nobrand voiture : Maserati 4200 GT V8 2000

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Pull : Firetrap Pant, veste, shoes : Gucci Lunette : Carrera Sac : Eastpak Voiture : Porche 997 GT3 RS 2008

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PORTFOLIO

MELLE SWAAN Je m’appelle Flore Delplanque, née en 1988, je me balade sur la toile sous le surnom de Swaan*. Ma rencontre avec la photographie est plutôt récente : c’est il y a un peu plus d’un an que j’ai fait l’acquisition d’un Olympus. Et cette grande dame qu’est la photo, je l’aborde un peu avec un « on verra bien ». N’ayant pas de maîtrise ni de savoir technique, je me fie à mon instinct. Je ne suis en somme qu’une amatrice qui aime capturer les instants décisifs. Eternellement insatisfaite, je ne suis réellement fière de mes photographies que 8 minutes et 18 secondes. Les riders? Je les connais depuis longtemps; je les observais d’un œil attentif depuis mon adolescence avant de commencer à les regarder

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derrière un objectif photo. La surprise à mon entrée en école de graphisme-info graphisme : un reportage photo à effectuer sur une tribu, c’est vous dire si mon choix a été plutôt rapide. Mais ma motivation n’était rien à côté de celle de mon rider fétiche Cyril Berkane qui m’a baladé aux quatre coins des skate park de notre région... voir au delà. C’est au fil des mois que j’ai eu un attachement particulier au petit vélo et que j’ai commencé à me concentrer dessus. C’est un monde que j’ai vite adopté, proche de ce que j’aime. Pour la suite, j’aimerais simplement que la photographie reste un virus, que je puisse continuer à progresser et que la vie me donne l’occasion d’élargir mes horizons artistiques.


Cyril Berkane à Arras (62)

Riders à Sint-Niklaas Belgique, janvier 2008

Fabien bassiste de Justin(e) à la Chimäre(Lille)


Jardin des Tuileries Paris Rider Max Deleporte

Cyril Berkane première tentative de Backflip au contest du Street Art Festival 08 (Steenvoorde)

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Place du Tertre, Paris


Portrait Cyril Berkane et Max Deleporte Autoportrait juillet 2007

My name is Flore Delplanque. Born in 1988, I’m known on the Web as Swaan. I met photography quite recently: I bought an Olympus only over a year ago. I deal with Lady Picture in a “let’s see what happens” kind of spirit. I don’t master the technique, so I just trust my instincts. Basically, I’m an amateur who just loves capturing decisive moments. Forever unsatisfied, I’m only proud of my pictures for about 8 minutes

and 18 seconds. Riders? I’ve known them a long time; I’ve been observing them with interest since I was a teenager before I started to watch them through the camera lens. Good surprise when I started computer graphics school: there was a photographic report to do about a tribe, so of course my choice was easy. But my motivation was nothing compared to my favourite rider’s

– Cyril Berkane – who took me to every skate park of our region... and beyond. With the passing months, I became attached to the little bike and started to pay it more attention. It’s a world that I quickly adopted; it’s like everything I like. In the future, I want photography to remain my virus, so I can improve, and I hope life can give me the opportunity to widen my artistic horizon.


SPOT

CHRIS HOME PHOTO CHRISTIAN VANHANJA

Pendant l’été 2006, j’ai restauré une ancienne maison de jeunes pour en faire un très utile loft pour rider en flat. Je suis poussé par mes obligations en tant qu’infirmier pour enfants, à sortir pour rider le soir. Le plus souvent, c’est une torture pour un rider de rouler dans le froid, sous la pluie ou la neige. Et depuis le départ, mon rêve était de posséder un endroit où je pouvais faire mon flatland. Ca me rend heureux de savoir que je peux tout simplement rider quand je veux, et avec mes potes, et avec du gros son pour faire bouncer la place ! Venons-en au fait ; j’aimerais que vous imaginiez combien j’ai été surpris quand j’ai ouvert la porte et que toute l’équipe de CREAM, Alex Jumelin et mon pote Daniel Cacavo de Suisse étaient là, et qu’ils étaient venus me rendre visite pour une session. On s’est grave fait plaisir, du gros tricks et une bonne soirée, j’étais comme un enfant à qui on a fait une surprise. Aujourd’hui je ride pas mal pour des évènements télé, et je peux présenter le BMX à un plus large public, et inspirer de nouveaux talents. Je peux montrer aux gens combien cette discipline est attrayante, difficile, stimulante et dynamique. D’un autre côté j’essaie de promouvoir la guérison d’enfants malades en psychiatrie par ce sport. Et allez sur mon site (www.newschoomflatland.de) voir des shows/workshops de Suisse et d’Allemagne. Je suis fier d’aider des gens par ce genre de projets et je tiens à remercier tous ceux qui m’ont soutenu et respecté. Le projet BMX Training/Therapy Support continue de chercher toujours plus de sponsors... 074

In summer 2006 I restored an old youth club into a useful loft to flat around. I am made by my nursing occupation as a child nurse by the layer system to go out in the evening to ride. Moreover, it is for every BMX rider a torture to practice his tricks in the cold under rain or snow. Now this is from the outset, my big dream: a BMX Flatland flat to own. It makes me happy to simply know that my Homeboys and I can ride Flatland any time with bouncing music to rock the booth! I’ll immediately come to the point and would like to tell you how amazed I was when suddenly the whole Cream magazine team, Alex Jumelin and my mate Daniel Cacavo from Switzerland were standing at my doorstep, to visit me on a session. We had a lot of fun, hot tricks and a fresh party; this was like a child surprise. Today I ride in many BMX shows on TV, and I’m able to introduce BMX to the wide public, and inspire new talents. I can show people how attractive, difficult, stimulant and dynamic BMX is. On the other hand, I try to promote ill children recovery from psychiatry by this sport. Moreover, I propose on my reservation site (www.newscoolflatland.de) Workshops/Shows everywhere in Germany and Switzerland. I am proud to help people by such projects and I want to thank all the people who supported me and respected me. The BMX Training/Therapy Support project is also in search for furthermore sponsors. Chris Böhm




RED BULL DIGGER AU JAPON Après avoir confectionné pas mal de trails cette année pour différents contests de trail BMX/VTT, Markus et moi même avons été contactés par Redbull Japon pour y dessiner et construire un parcours qui serait entre un trail en descente et une piste de VTT, tout ça pour débutants donc faut pas partir foufou non plus... Dès notre arrivée, l’accueil est plus que chaleureux. Tim de Redbull, un cameraman et Ken (distributeur Dragonfly,...), après une petite interview, nous demandent ce qu’on veut faire car on a 2 petites journées devant nous avant le grand rush. Ken nous propose d’aller à sa maison qui est située dans un quartier assez bourgeois en bord de mer et nous soumet l’idée de surfer... Oh mon pote, t’as frappé à la bonne porte! Sauf qu’après une bonne heure et demie de route, on s’aperçoit vite qu’il n y a pas de vagues, mais bon, c’est pas plus mal, car vu notre état de fatigue, on aurait certainement du déranger les secours pour qu’ils viennent nous chercher. Apres quelques binches à son appart vue sur mer, on décide d’aller tester la tem-

pérature de l’eau. C’était un peu comme un grand week-end de fête là bas pour les étudiants, pas mal de groupes éméchés sur la plage. L’eau est très douce et la gentillesse de Tim et Ken se fait ressentir au nombre de tournées de moussettes qui arrivent les une après les autres... On s’endort sur la plage pour se réveiller en mode coup de soleil, comme de bons touristes quoi... Retour a Tokyo centre, la ville est complètement folle, on ne se couchera qu’au lever du jour. Le dimanche, la journée est organisée pour aller voir une démo d’avion acrobatique toujours en bord de mer ; plutôt sympa, quelques groupes de musique, binche, toujours aussi sympas ces Japonais. Le lundi on part un peu tardivement de Tokyo pour aller à Hakuba Happo, très proche de Nagano, qui est une belle petite station de ski. Quelques minutes après notre arrivée on s’aperçoit rapidement qu’on va avoir quelques problèmes, le climat est super

le fameux carrefour de Shibuya

After Markus and I built a few trails this year for BMX/VTT trail contests, we are contacted by Redbull Japan to design and build a course (downward slope trail and VTT track), for beginners, so we can’t go too wild with this one... At our arrival, we are warmly welcomed. After a short interview, Tim from Redbull, a camera guy, and Ken (Dragonfly distributor,...) ask us what we feel like doing, since we have 2 days ahead before the big rush. Ken invites us over to his house, in a middle-class neighbourhood by the sea, and proposes we go surfing. Oh man, you knocked the right door! Except that after

a 1.5 hours drive, we realize there are no waves, but well, maybe it’s better, we’re so exhausted we would have needed assistance to get out of that water. A few “binches” at Ken’s sea view apartment, and we decide to go check the water temperature. It was like a big party week-end for students over there, many tipsy groups on the beach. The water is so soft, and Tim and Ken so nice, as great number of pint rounds confirm... We fall asleep on the beach; get a sunburn wake up, just like tourists do... Back to downtown Tokyo, the city is positively crazy, we go to bed at sunrise.

humide et il fait très chaud, dur de s’imaginer qu’il y plusieurs mètres de neige en hiver. Juste à marcher on transpire comme c’est pas permis. La pente où doit être réalisé le trail est super raide, on devra zigzaguer pour éviter les grosses prises de vitesse... On va pour commencer et on voit que les commandes du tracto son inversées par rapport a la France, merde... Le type nous dit qu’il peut changer tout ça demain matin. Ok, on commencera avec un jour de retard, ça devrait aller. Les journées s’enchainent sans trop de sommeil, coucher entre 3 et 5H du mat, et lever entre 6H30 et 8H00... sera le rythme de la semaine avec rarement une nuit de plus de 4H00. Tout était presque fini quand le vendredi des pluies diluviennes se sont abattues sur la colline et ont carrément tout inondé. Tous les riders des environs comme Junya Nagata, Yuta Kurise, Shoji Tanaka, se sont mobilisés pour nous aider à rendre le trail autant praticable que possible pour le samedi matin. Tout se met en place, et la piste se tasse The plan on Sunday is acrobatic flying demo, seafront always, quite nice, a few music bands; Japanese people are definitely cool. On Monday we leave Tokyo pretty late and head off Hukuba Happo, right next to Nagano, a nice little ski resort. Few minutes after we get there, we understand it’s going to be trouble: air is very humid, and it’s really hot; hard to figure it’s under metres of snow during the winter time. We’re soaking sweat just by walking. The location for the trail is a steep slope; we’ll have to go in zigzags to avoid uncontrolled speed... We’re about to start, when we find out that the backhoe control is the wrong way round compared to France, fuck... The guy says he can change all that for tomorrow morning. Ok, we’ll be one day behind, but it should be fine. Days follow on from each other with little sleep, in bed at 3 to 5am, up by 6.30 to 8am... that’s the week pace; rarely more than 4 hours sleep. It’s almost coming to an end, when suddenly, torrential rain falls down the hill and floods everything... All the local riders, like Junya Nagata, Yuta Kurise, and Shoji Tanaka join forces to help us and make the trail as ridable as possible for Saturday morning. Everything is set; the course is slowly packing down, but still a bit slippery. Riders are happy to have a spot to ride that is not 3 hours away. DJ Tohma plays and it reverberates in the

petit à petit mais reste un poil glissante. Les riders de la station sont heureux d’avoir enfin un spot à disposition sans avoir à faire 3H00 de route. DJ Tohma balance du son qui résonne dans toute la vallée, et les riders s’essaient sur le parcours bien rapide. Une fête de clôture pour le Redbull Digger est donnée dans un gros chalet, toute la station est présente et le saké coule à flots... et rend pas mal de gens fous... Apres une dernière nuit sur Tokyo pour y faire la fête on rentre en France avec des poches sous les yeux de la taille d’oreilles d’éléphant. Mille mercis à REDBULL, Tim, Ken, aux riders locaux, Ricky le fou, David Enright et Brett Hutchins, et au courage des cameramen pour avoir tenté de nous suivre, sans rancune et à la prochaine.

whole valley; riders give the now fast course a shot. Redbull Digger closing party is held at a big chalet, the whole resort is there, and sake flows like water... driving many people crazy... One last party night in Tokyo and back to France with elephant ears big bags under our eyes. Many thanks to REDBULL, Tim, Ken, all the local riders, David Enright and Brett Hutchins, and to the brave cameramen for trying to keep up with us, no hard feelings, see ya’ll next time.

by Romuald Noirot

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FISE EXPERIENCE À MARSEILLE

Ça y est nous y voilà, après un an de tournée à travers notre douce France, de nombreux kilomètres avalés, des heures de montage, démontage, des rencontres inoubliables, des découvertes de riders avec un niveau incroyable sur chaque étape. Le grand jour est arrivé. Nous posons nos valises pour 10 jours à la foire internationale de Marseille pour la grande finale FISE expérience et la remise des clefs de la Fiat panda 4X4. Quelle surprise à notre arrivée de découvrir la scène Marseillaise déjà OP pour rider toute la semaine. Steve Margot, Justin Fouque, JC Cramer entre autres ont délaissé pour quelques jours leur Bowl chéri pour déchirer le parc et le nouveau wall du FISE 2009 que l’équipe de FISE Area a sorti en avant-première. La semaine se rythme à base de free session et d’initiations bmx encadrées par l’association Trial Spirit. Vendredi soir, une free session s’organise avec un apéro offert par l’organisation à tous les riders présents. Enfin le samedi arrive, place aux qualif amateurs BMX. Et là quelle surprise 100 inscrits. Les amateurs roulent par poule de 3 et ont 3min pour s’exprimer. Qui se transforment en 5min. Les meilleurs à ce petit jeu furent Magerand Géo, très technique et super smooth, Palmade Arnaud, Andrup Quentin, Metais Gauthier. Les qualifs pros sont repoussées au dimanche. Dimanche 14h début des finales amateurs juste après avoir récupéré notre stagiaire et parcouru plus de 10 Km, nous l’avons lamentablement oublié sur le parking de notre hôtel. (oups). On prend les 10 meilleurs des qualifs et l’on enchaîne avec pour la première place Geo Magerand qui s’envole pour se poser comme une fleur en fufanu sur une barrière d’un quarter de 2m50 de haut et

une plate-forme de 1m50, nous gratifie de très sexy 360°dans toutes les variantes sur le spin... transfert courbe a courbe sur le wall.... 2e Palmade Arnaud et 3e Andrump Quentin qui seront tous récompensés par des vêtements de Pop art. And now ladies and gentleman, place au pro. Même format que les amateurs sauf que la on déborde jusqu’à 7min voir 8min de run. En vrac, Dech débranche le cerveau et va se caller en axel grind en haut du wall à 3m de haut svp. Natouch Man speaker intérimaire, showman, tous bouillant d’un nouveau sponsor undisputed, il enchaîne 8 flairs à la suite, de gros transfert en flair et en down side whip, Didier Debouze quel talent !! ça tricote dans tous les sens, Alex Valentino sur technique hand plant 360..., Fabien François s’envole et bat Chase Hawk en higter contest sauf que pour lui c’est en flair, Maniable représente avec Bruno Faucon et Romain Maurel qui tentera front flip plan incline à plan incliné, Georgy bus to wall to whip, Justin Fauque wall to flair et pour finir le grand vainqueur de cette tournée Monsieur Maxime Charveron a tous déchiré et repart avec la Fiat panda 4x4, il nous gratifiera d’une super interview dont il a le secret à base de oui, non, euh oui... Il ne maîtrise peut-être pas l’interview mais quel talent sur son vélo... Voilà la tournée se termine, on pense déjà à l’année prochaine avec plein de surprises un FIAT QUBO à gagner et de nouvelles dates. Mais avant cela un grand merci à Fiat free style team qui à permis la réalisation de cette tournée et a gâté nos pros, la SAFIM foire de Marseille, FISE Area, toutes les villes qui ont accueilli la tournée FISE expérience, Soul et bien sûr tous les riders pro et amateur qui suivent la tournée... Merci et à l’année prochaine. par William GLEIZAL photos : O. Debove

HOLLYWOOD FOREVER !

La 12ème édition d’Hollywood Jam s’est tenue sur le parking du légendaire Studio City. Avec les Studios Universal en toile de fond, les riders de la côte ouest des Etats-Unis se sont à nouveau retrouvés, grâce à Hollywood Steve. Les riders hardcore sont venus, se sont amusés, ont même bravé la pluie, déterminés ce jour là à faire une super session. A coup d’éclairs et de grondements de tonnerre, la pluie a eu raison de nous, et la Hollywood Jam a tourné court. Cependant, une bonne Hollywood Jam ne serait pas complète sans une remise de cadeaux ! Plein de trucs gratuits dont des exemplaires de Cream et des pièces de chez East County BMX Shop ont été distribués à tous les riders dévoués qui portent le flatland dans leur cœur !

Fabien François

Hollywood Jam 12 went down at the legendary Studio City parking lot. With Universal Studios as the backdrop, riders from the west side of the United 78

Même si la 12ème Hollywood Jam s’est terminée sous la pluie en fin d’aprèsmidi, on n’arrête pas le flatland ! Tout le monde a convergé vers le bâtiment de parking Calstate de L.A. pour une session de rattrapage. Mutt a ramené le matos et Richard Aguayo a fourni le Ipod avec tous les classiques et on était fin prêts pour la session nocturne. Très vite, tout le monde était à bout de force. Après les délibérations, on était tous d’accord pour dire qu’on avait besoin de faire un stop dans l’arrière salle d’une pizzeria du coin pour achever les festivités de la journée. Les jams sont un aspect important de la scene flatland dans le monde. Continuez d’en faire dans votre ville. Rassemblez les riders, rencontrez de nouveaux amis et partagez l’expérience BMX ! States gathered again, thanks to Hollywood Steve. The hardcore riders showed up, had fun, and even braved the rain, determined to get a good session in that day. With a flash of lightning and the roar of thunder, the rain got the best of us, and the Hollywood Jam was cut short. However, a Hollywood Jam would not be complete without a prize giveaway! A bunch of free goodies including issues of Cream Magazine and parts from East County BMX shop were randomly distributed to the dedicated riders that hold flatland in their hearts! Although Hollywood Jam 12 got rained out in the late afternoon, flatland can’t be stopped! Everyone convoyed out to the CalState LA parking structure for a throwback session. Mutt had the boom box and Richard Aguayo supplied the ipod with all the classic jams to set it off for the evening session. It wasn’t long before everyone was running low on energy. After the deliberations, it was agreed that we needed to hit up the local pizza parlor to end the day’s festivities. Jams are an important part of the flatland scene around the world! Keep them going in your town. Bring the riders together, meet new friends, and share the BMX experience! by Bobby K. Carter Photos Alex Capecelatro


Today we may know a lot of big names in the BMX flatland scene; names that represent companies (or not) when they win a contest. However, it’s also the people who dedicate their time and live to organize these events (jams or contests) who are the ones that help keep Flatland alive. Costa Rica became one of the main destinations for riders from all over the world right after the Ticos Jam was created. Pull up a chair, put your glasses on (if you need them), and read this interview I’ve prepared for y’all! Enjoy... Full name, age, date and place of birth Michael Meza, 36 years old, November 30th 1972, Puerto Limón, Costa Rica. How long have you been riding? I’ve been riding BMX since 1986 until today. How would you define the word “FLATLAND”? For many people, flatland is a fashion or a sport in which you always have to compete to be the best. For me, that word has a deeper meaning. In my opinion, flatland is a discipline, something that is in your blood, something you cannot leave. Flatland is a very important part of my life. Who is your favourite rider? Why? There are many riders who have inspired me all along my life. Many of them are still riding hardcore and keep progressing, and that’s why they have been the key in the evolution of flatland. Riders like Chase Gouin, Scott Powell, Jesse Puente, Nathan Penonzek, Martti Kuoppa, and Viki Gomez have greatly influenced my riding. However, there’s one rider that is the pioneer in this sport without a doubt, and he deserves everybody’s admiration. Yeah, I’m talking about Kevin Jones. Kevin has created most of the flatland moves we know today. I think it’s incredible that, at his 40’s, he is still busting out tricks that we cannot even imagine. Kevin is and will be my biggest influence and my favorite rider. I hope I can meet him some day... How was the BMX scene in Costa Rica back in the day? Who were the pioneers? The first BMX bikes arrived in Costa Rica between 1983 and 1984. At the beginning, everybody wanted those bikes to practice BMX Racing. Then, the riders started to go beyond and went to the streets to jump off sidewalks and that kind of stuff. Some time later, everybody wanted to do tricks, and that was how all the disciplines emerged. During that time, it was very difficult for us to get good bikes and parts. Only those who had enough money to go to the States and bring some parts could have a decent bike; otherwise you wouldn’t find them in any bike shop. I can remember some names like Randall García, Henry Gutiérrez, Danilo Coto, Morris, Alfonso, among others. They set the difference and really influenced my riding. Unfortunately, our sport has never had a lot of support in Costa Rica; however, I have to acknowledge that during the 80’s and 90’s some small companies used to organize national contests and some

MICHAEL MEZA DE COSTA RICA

shows/demos.

How is a normal day in Michael’s life? Now that you are married...How do you manage to be a father and a BMXer at the same time? Before I got married, I could spend more time riding, especially on Saturdays and Sundays. I usually rode about 6 hours a day. Now my life is harder because of all the responsibilities I have, especially because of my job which is very time-consuming. I work from Monday to Friday, from 8am to 7-8pm. I stay with my family and do my personal stuff on weekends. Occasionally, I can ride 3 hours on Saturdays and 3 hours on Sundays, but I mostly ride on Sundays only. I must have like a daily schedule. Fortunately, my wife Mary Cruz and my daughter Alana support me and give me the chance to go riding. Sometimes they even go with me to the practice sessions or to the contests/jams. I’m a very serious person when it comes to being responsible; I always try to be as conscientious as possible. Have you always been a flatlander? Have you ridden street? When I started riding in 1986, all my friends were street riders and I learned a bit from them, but I was really attracted by just doing tricks. The first trick I managed to pull was the tailwhip. I felt so good that day that I knew I had to continue doing tricks for ever... I feel that my life is very artistic, and flatland is an art form in my opinion. Probably that’s why I am a flatlander. What do you think about the Costa Rican flatland scene? What do we need for our level to continue growing? Despite the lack of support that our sport has had in Costa Rica, some riders have shown that when one has a goal in life, one can fulfil it. In 22 years I’ve seen generations of outstanding riders. One of them is Manuel Prado, who migrated to the United States in 2001 with the idea of competing and being one of the best. Nowadays we have riders like Harry Sánchez, who is the best rider in Costa Rica. I think there is a good level in Costa Rica, but there is still a long way to run. The progress is not as fast as in other Latin American countries or Europe. The little support we get and the lack of contact with international companies affect the level for sure. In this country, paying for a ticket to go to another country is quite hard, for example. Costa Rica is the country with the highest economy in Central America, and unfortunately the only sport that is being supported is soccer.

Costa Rican flatland for many years, I have motivated a lot of riders, and for me that is the biggest achievement. I always have goals in my mind. I’d like to continue riding for many years to come; I’d like to learn new tricks with more flow and speed, and ultimately, I’d like to see an evolution in my country so that it can be recognized for its hardcore flatlanders. Now tell us about the Ticos Jam...When, how, and why this whole idea of starting this event emerged? Back in the day, ramp and flatland events were always linked. Most of the time, ramp/street riders took the credit. They always made ramp/street contests, and they left flatland as a side show. They never took us seriously. After Manuel moved to the States, we always kept in touch. We mostly talked about this idea of organizing an event that would motivate people to take their riding a step further. It was until 2003 that I met Diego Castro, one of the best riders of that time. He helped us to make this event come true, and that’s how in February 2004 the first Ticos Jam was born. Thanks to the support of Manuel from the United States the event has grown year by year. He’s been crucial to achieve the success the Ticos Jam has today. Every year the event gets bigger and bigger. Many well-known international riders have made it to the Ticos Jam, which is a cool thing, you know. I feel that the Ticos Jam has reached its goal. So far there’s no event like this in Costa Rica. I always receive phone calls a few weeks prior the event from people who want to put some ramps, but I just kindly tell them: “no thanks, the Ticos Jam is an event organized by flatlanders for flatlanders...” What do you expect for next Ticos Jam? The next jam will be next February. Ma-

nuel and I are always thinking about new things to make it better and more attractive. We’re seriously thinking about changing its location, maybe to a beach or to a mountain with a good spot to ride. I hope that more international riders can make it and that our level of riding has improved by that time. Let’s talk about general stuff... a. What kind of music do you like? Does it influence your riding? I like to listen to hardcore hip-hop and gansta rap. Every time I go riding I grab my ipod and from that moment on it’s just me, my bike, and my music. b. What do you do? I’m a graphic designer. I work for a prestigious company of publicity. c. What’s your favorite food? My favorite food is the Costa Rican typical food. Japanese food would be my second choice. Any final thanks? Ok, my thanks go to: First, I would like to thank my wife Mary Cruz and my daughter Alana for being there when I need them, for giving me their support, I LOVE THEM. To all the Costa Rican riders that have supported me no matter what. Manuel for being a great friend and for contributing to build the flatland scene in Costa Rica. To all the sponsors of the Ticos Jam, especially Patrick Schoolen of Flatlandfuel. com who has always been there to give us his help, thanks buddy! To Luis Elías and Alain of Cream for this interview. To Scott Powell, Chase Gouin, and Bobby Carter for their friendship and for supporting the jam. To Nathan Penonzek for the support to all the Latin-American riders, and finally to the Club BMX Panama. To all those that support the Ticos Jam and the Latin-American flatland in general...Thanks! by Luis Elias Version française sur Creamofbmx.com

Tell us about your biggest achievements in flatland. Is there something else you would like to reach? I’ve had a lot of achievements. For example, I held the title of national champion in flatland for four years in a row (19901994). I’ve met a lot of friends and visited countries like Peru and Panama thanks to flatland. I travelled to the US and witnessed a preliminary comp at the X Games, the B3 contest in Kentucky, where I personally met pro riders such as Scott Powell, Nathan Penonzek, Alex Jumelin, and Martti Kuoppa. I’ve supported the 79


Alors la Corée... Comment vous expliquer??? Bon, en bref, j’y étais allé il y a 4 ans, et ça ne s’était pas vraiment déroulé comme prévu. C’était plus du genre arnaque et détournement d’argent sur un gros évènement, donc là, quand on me propose, je dis oui, mais bon, tant que j’ai pas le billet, je m’emballe pas. Pis au fur et à mesure, je m’aperçois que tout a l’air carré. Chiquet et Matthias sont invités aussi, je me dis que j’ai rien à perdre et quitte à galérer, autant ne pas galérer tout seul, non? Les riders thai me contactent pour me demander si j’y vais, et le responsable des sports extrêmes en Asie me mail pour tout me confirmer, mais le billet d’avion n’est toujours pas là. La veille du départ, je reçois un mail qui me fait dire que j’aurai tout dans la nuit. Bien sûr à mon réveil, Internet ne marche pas, je décide donc d’appeler Kang pour un dépannage de mail, et là Internet qui remarche, bim, et mail qui tombe avec toutes mes coordonnées de vol, qui m’imposent d’être à Paris en fin d’aprèm. Donc je chope 3/4 tee-shirts, caleçons et chaussettes, on n’oublie pas le bike, et hop direction le TGV, tout ça en un temps record, et me voila arrivé à Paris pour retrouver pile poil à l’heure le Chiquet et Matthias. Après quelques heures de vol, nous ar-

Matthias wall to Bibi

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TREX CONTEST EN CORÉE

rivons à Séoul, changement d’aéroport, encore une petite heure et on atteint Brussan. La ville est en pleine expansion, ça construit des buildings de partout. On arrive pas à dormir avant 8H00 du mat, ce qui nous vaut un réveil assez tardif avec Chiquet pendant que Matthias est déjà en train de practice. Quand on se réveille, la nuit est déjà en train de tomber, merde, la journée est morte. Petite sortie de nuit avec les japonais, Outchi, Coco de 430, et tout leurs amis. Pas moyen de dormir. Réveil à 8H00 pour aller practice une demi-heure avant le rush sur l’aire de street car les rollers et skaters ont leur practice aussi, donc faut pas rater ce créneau là. L’aire de street est assez glissante, vraiment sympa à rouler malgré l’absence de ligne, et la box qui tape sa race, mais bon... Gary est présent, tout comme pas mal de ricains du style Jared Washinton et Brad Sims ; les thai sont là aussi avec Tee et Tam, des malaisiens, taiwanais, singapouriens, Baz Keep... Du bon niveau quoi. Les qualifs commencent, ça roule pas mal du coté asiatique. Tam a un peu de pression et roule moins bien qu’aux practices, Gary roule avec mon bike car le sien n’est toujours pas arrivé, je croyais que c’était mon vélo qui me faisait mal rouler, mais non, en fait, c’est moi... Pas de practice pour lui et il défonce tout. Tee, de Thaïlande, prend la 1ère place

avec des runs bien massifs, un peu trop de whip peut-être mais du tech et du gros de partout. Il est fort ce con... Les qualifs finies, tout le monde retourne à l’hôtel, et se prépare pour un repas entre les sportifs et les organisateurs. Les inconscients ont mis plus de binches qu’il n’en fallait pour rendre les japonais hors contrôle. Outchi découvre le décapsulage de bouteille au briquet et le claquage sur les goulots pour faire monter la mousse... il pourrira quelques tables et tout le sol du restau. Les riders sont on fire, et décident tous de sortir. On commande un taxi-bus Mercos de 9 places. En l’attendant, démos d’escalade sur la grosse sculpture qui est devant l’hôtel et essai de bunny-hop avec un bike pignon fix, domaine dans lequel j’ai excellé, puisque j’ai sauté et suis directement retombé sur le ventre d’un japonais (Outchi). Il se souviendra de moi. Le taxi arrive et 17 personnes s’y engouffrent, si mes souvenirs sont bons... Le trajet est bien rentabilisé, sound system à fond, les suspensions sont molles, mais le moteur tient le coup... Le lendemain, les finales ont lieu rapidement, grâce à une organisation du feu de dieu : pas une seconde de plus pour les runs, tout est retransmis à la télé en direct donc ça doit être carré. Gary gagne avec des runs tout flow, de la cascade bien maîtrisée là où on l’attend pas, comme d’hab, Geoff Slattery prend

About Corea... How can I put it?? First, real quick, I actually went over there 4 years ago, but it didn’t really go as planned. It was more about fraud and embezzlement on that event. So, when I’m offered to go again, I say yes, but I’m like, as long as I don’t get the ticket, I won’t get too excited. Then after a while I start to realize things seem to be square. Chiquet and Matthias are invited too, so I tell myself I have nothing to loose, and if I have to struggle, it’s always better to not be on my own, right? Thai riders get in contact with me and ask me if I’m going, and the head of Asian extreme sports e-mails me to confirm, but still, no ticket coming. The day before leaving, I get an e-mail saying I’ll receive everything that night. Of course when I wake up, Internet isn’t working, so I decide to call Kang to fix it, and there, here’s the e-mail with all my flight infos, saying I need to be in Paris late afternoon! I grab a few tee shirts, underwear and socks, let’s not forget the bike, catch a TGV train, and in no time I’m in Paris, right on time to meet Matthias and Chiquet. A few hours flight to Seoul, we change airports, one more little hour and we reach Brussan. The city is booming, building constructions everywhere. We can’t get no sleep until 8am; as a result, Chiquet and I wake up late, while Matthias is already practicing. When we actually get up, the night is falling down on the city, fuck, that’s a day wasted. Little hanging out that night with the Japanese guys, Outchi, Coco from 430, and all their friends. Can’t find sleep. 8 o’clock, we go to practice the street spot a half hour before the rush, because rollers and skaters have to practice too, so we can’t miss that window. The street course is quite slippery, but feels real good to ride though there are no lines and the box is banging, well... Gary is there, among other Americans who showed up, like Jared Washington or Brad Sims. Thais are here too, with Tee and Tam; Malaysians, Taiwanese, Singaporeans, Baz Keep... High level indeed. Qualifications start, nice riding of the Asian side; Tam is a little under pressure and doesn’t do as well as in practice. Gary rides my bike since his has not arrived yet; I thought that bike made me ride wrong, but hey, no, it’s actually just me... No practice, and he kills it!

la 2ème place ; Tee finit très heureux 3ème, Baz blessé la veille n’a pas roulé. Pour le flat, Matthias remporte les qualifs haut la main, et prend la 2ème place de la finale, ce qui est tout de même pas mal vu la quantité de riders et le niveau de riding imposé par les asiatiques. Chiquet subit le décalage horaire et les soirées à n’en plus finir, mais rentre quelques enchaînements bien originaux et une paire de très beaux wooper dont il a le secret. Le soir, on décide d’aller manger dans un petit restau local, gros plats de poisson cuisinés à même la table, magnifique. Apres quelques feux d’artifice de type fusée lancés en pleine ville, plus quelques kilomètres de marche, on retrouve un bon groupe de riders dans une boîte locale avec du bon son. Chiquet négocie les entrées pour nous et hop il nous met le feu sur le dance-floor, bien accompagné par Matthias Retour à l’hôtel au petit matin, on finit les sacs et direction l’aéroport pour prendre nos avions. Un train plus tard je me retrouve chez moi en repensant aux kilomètres parcourus en quelques jours seulement pour 2 jours de contest. Seul le BMX me permet ça, et vous inquiétez pas, je kiffe et en profite pour tous ceux qui n’ont pas cette chance. Merci à Chiquet, Matthias, et surtout à l’organisation de nous avoir permis tout ça. A bientôt. par Romual Noirot

Thailand Tee wins with fat runs, maybe too much whipping, but so big technique. That dude is good... Prelims are up, everyone gets back to the hotel for a riders/organizers dinner. The careless put more binches than needed to make the Japanese out of control. Outchi learns about the bottle-opener lighter, and how to snap the neck of a bottle to push the foam up... he’ll ruin a few tables and the restaurant’s floor later on. Riders are on fire, they all decide to go out. We order a 9 seats Mercedes bus-cab. In the meantime, climbing demos of the big sculpture in front of the hotel, and bunny-hop trials with a fix cog bike, and I mastered that one, by landing on Outchi’s stomach. He’ll remember me. The cab arrives and, if my memories are correct, 17 people get in. We took the best out of that investment; loud sound system, soft suspensions, but the engine holds on... The next day, finals moved fast thanks to an extraordinarily sharp organization: not a single extra second on each run; this is broadcasted live on TV, so it has to be perfect. Gary’s the winner, with smooth runs and mastered stunts where you don’t expect him, as usual; Geoff Slattery hits 2nd position. Tee is a happy 3rd, Baz was hurt the day before and didn’t run. In flatland, Matthias is far ahead when he wins the qualifications, but ends up 2nd in the final round, which is not too bad considering the number of riders and the level imposed by the Asians. Chiquet is suffering from jetlag and intensive partying, but pulls a few original runs and a pair of beautiful woopers he has the secret. We eat at a small local restaurant at night time; they cook big fish dishes right on your table, wonderful. After watching rocket type fireworks in the city and a few kilometres walk, we meet a group of riders in a club that plays good music. Chiquet negotiates the cover and then sets the dance floor on fire with Matthias, just like that. Back to the hotel early morning, we pack our bags and head off to the airport to get on our planes. One train later, I find myself at home remembering all the kilometres covered in such a short time for 2 days of contest. BMX only allows me such things, and, don’t worry, I’m loving and enjoying it for all those who don’t have that chance. Thanks to Chiquet, Matthias, and mostly the organization for this.


KING OF GROUND FINAL / BMX FLATLAND WORLD CIRCUIT

La finale du BMX Flatland World Circuit (BFWC) s’est tenue à ROX3, Asakusa, Tokyo. 9 pays étaient représentés, dont les USA, la France, la République Tchèque, l’Espagne, la Thailande, Taiwan, l’Autriche et le Japon. On y a vu plus de 160 riders et des spectateurs en masse. En catégorie Pro, 42 riders rivalisaient en finale pour 12 spots. Il semblait que la moindre petite erreur pourrait déjà être fatale lors des tours préliminaires. A l’arrivée, Sam Fokes et, en 2ème position Youhei Uchino, ont survécu jusqu’à la finale. Le plus spectaculaire rider des séries du BFWC 2007, Matthias Dandois a lui aussi comblé les attentes. Les 8 riders qualifiés de la 5ème à la 12ème place, se sont affrontés dans une 1ère éliminatoire, pour en atteindre une seconde afin de rivaliser avec les têtes de

The finals of 2008 BMX Flatland world circuit (BFWC) took place at ROX3, Asakusa, Tokyo. Over 9 countries were represented including USA, France, Czech Republic, Spain, Thai, Taiwan, Austria and Japan. Over 160 riders and heaps of spectators showed up. In the Pro class, 42 riders competed for 12 spots in the finals. It seemed like any little mistake would be fatal in the prelim. As a result, current points leader, Sam Fokes and 2nd place, Youhei Uchino survived and made it to the finals. The winningest rider in 2007 BFWC series, Matthias Dandois, lived

séries qualifiées de 1 à 4. Le battle final, qui désignerait également le champion du monde 2008, a opposé Sam et Matthias. Dans les 1er runs, Matthias a enchainé une longue combinaison parfaite avec grande variété de figures. Sam a lui aussi assuré une parfaite longue combi. A ce moment là, il semblait que chacun pouvait l’emporter. Dans les derniers runs, Matthias a tenté des combis beaucoup plus difficiles comme frame stand momentum G-turn tomahawk directly dropping to the peg to cross footed F-truck spinning, mais il a touché une ou deux fois. Puis ce fut le tour de Sam. Il a lui aussi repoussé ses limites avec combinaison turbine et backpacker juggling, et sa marque de fabrique, cliffhanger spinning from stop motion. Le MC a déclaré que le cliffhan-

up to expectations as well. 8 riders, 5th to 12th place qualifiers, battled in the 1st heat for a 2nd heat to match up against 1st to 4th qualifying seeded riders. The final battle was between Sam and Matthias, which meant the battle decided the 2008 World champion at the same time. In the 1st runs, Matthias showed a perfect long combo with a variety of tricks. Sam also came back with a perfect long combo. It seemed like either could advance at this point. In the last runs, Matthias tried harder combos such as frame stand momentum G-turn tomahawk directly dropping to the peg

ger était « star platinum », qui est un des pouvoir d’un personnage de comics, Jojo’s Bizarre Adventure, qui peut arrêter le temps. Le résultat fut voté et scellé comme le veut la règle du KOG, et annoncé lors de la cérémonie de la remise des récompenses. Matthias l’a emporté, et à ce moment là était né le plus jeune champion du monde de l’histoire. 17 riders venus du monde entier ont démontré que le BFWC était une motivation pour les bmxers à parcourir la planète. Je pense que ce mouvement va accélérer le développement des scènes dans le monde, comme j’ai pu l’observer ici au Japon ces 10 dernières années. J’espère qu’encore plus de riders s’intéresseront au BFWC l’année prochaine !

to cross footed F-truck spinning, but touched a couple of times. Next up was Sam’s turn. Sam also pushed himself to the limit with turbine combination along with backpacker juggling and Sam’s patented trick, cliffhanger spinning from stop motion. The MC said the cliffhanger was “Star Platinum”, an ability of a main character of a comic, JoJo’s Bizarre Adventure, who can stop time. The result was voted upon and sealed in a box according to the KOG rule, and was announced at the commendation ceremony. The winner was Matthias, and at that moment the youngest world

Ucchie !

champion was born. 17 riders from all over the world proved that BFWC motivated riders to go around the planet. I believe that movement will drive the development of scenes worldwide much faster, just as I have seen it happening here in Japan for the past 10 years. I hope more riders are going to be interested in the BFWC next year! By Yasuyuki Takeo

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FACE

ALFREDO MANCUSO PAR ROMUALD NOIROT, PHOTOS THOMAS BLANCO

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Mike « Hucker » Clark- Avec qui tu ride en général ? La plupart du temps à LA je ride avec E-Man, Steve-O, Tommy, et de temps en temps Dakota. Le skatepark et les trails avec Hucker, Alex Auerbach, mon frère Johnny, quand il n’est pas sous une voiture, et quiconque vient faire un tour en Californie du Sud.

Steve Croteau- Quel est ton secret avec les filles ? Où qu’on aille les filles te cherchent, pourtant tu as une jolie petite femme, et regardes-toi. C’est quoi le truc!? Haha. Désolé Steve-O, t’es pas mon style ! Je rigole. Humm, je crois qu’elles aiment mon assurance et le mystère Alfredo Haha !

Hucker- Quels sont tes endroits préférés pour rouler? East LA, Hayter Alley, pour une bonne session rail, Woodward West, Da Compound Trails, et Chino Skatepark.

Eric Delary- Quand as-tu commencé à rider ? Quand j’avais à peu près 14 ans.

Eric Delary- Quelle est ta figure préférée, celle qui ne prend pas une ride et fait toujours du bien ? Les barspins sont toujours mortels ! Mais Alflairdo aime surtout ses flairs.

Eric Delary- Ta mère fait toujours de très bons plats. De quelle origine es-tu, et quand est-ce que je reviens pour le dîner ? Eric, tu es toujours le bienvenu pour manger quand tu es dans le coin. Tous les autres vous devez m’envoyer de l’argent à mon adresse et j’envisagerai de vous inviter Haha ! Si sa cuisine est si bonne c’est que nous avons un héritage italien, mais elle est argentine.

Eric Delary- Qu’est-ce qui fait que DC est la meilleure équipe et la meilleure marque de baskets dans le bmx ? Haha Joli, Eric. Non, mais l’équipe DC est abusée, et je ne sais même pas comment on m’a associé à tout ça. C’est clair que DC est une marque qui soutien le bmx depuis longtemps et qui essaie d’apporter toujours plus à notre sport.

Eric Delary- Comment décrirais-tu ton riding et comment le vois-tu évoluer à l’avenir ? Mon style c’est entre Jésus et la chanteuse Fergie ! Haha. En fait j’aime tout, street, parc, dirt, curbs, ce que tu veux. J’ai quand même plus fait de street ces derniers temps, mais qui sait ?

Alex Auerbach- Pourquoi y a-t-il des gens dans les contests qui pensent que tu cherches toujours à montrer que tu fais mieux que les autres ? C’est surtout une idée reçue. Par exemple, Andrew Jackson, de WeThePeople a sauté d’un toit à un contest. Avant qu’il saute, moi-même je pensais, je pourrais sauter de ce toit, ensuite tailwhip, pourquoi je ne saute pas juste de ce toit en tailwhip ? Alors je l’ai fait. Ce que je veux dire c’est que c’est pas exprès... Désolé ?

Hucker- Qu’est ce que tu as fait dernièrement ? C’est mon dernier semestre à l’université de Long Beach, donc j’ai été occupé à maintenir mes notes. J’ai aussi été accaparé par une boutique sur internet, un site web, et Epic Rideshop. Et après ça je dois partager mon temps entre rouler, dormir, et ma petite amie Emily. Steve Croteau- Il y a peu de temps on est allé à Las Vegas pour Interbike et comme d’habitude tu te la donnais, et tu as offert une stripteaseuse à ton pote (qui est mineur). C’est quoi l’histoire ? En fait mon pote Hunter s’amusait avec ces cartes avec des filles nues qu’on vous donne partout dans Vegas. Il a décidé d’appeler le numéro pour demander un truc spécial. En moins de 10 minutes une jolie fille frappait à notre porte. Elle est entrée, et a commencé à enlever son haut en demandant qui allait la payer. Etant donné que mon pote de 16 ans n’avait pas beaucoup d’argent, je lui ai offert sa danseuse exotique. Là elle a voulu discuter avec moi, essayant d’obtenir plus d’argent pour qu’elle et moi « on s’ambiance », et je lui ai dit que je ne la paierai pas plus vu que je savais qu’elle avait envie de moi (Haha !), et du coup elle s’est fâchée. J’ai laissé 150$ de plus au petit pour qu’elle lui montre ses capacités orales et je suis sorti. 5 minutes plus tard, j’ai reçu un appel me disant qu’elle avait craché sur mon ami, sur une partie non précisée, et qu’il l’avait jetée dehors. Merci pour le bon temps « Chanel » !

Eric Delary- Est-ce que tu trouves l’équilibre entre garder ton image de marque des vidéos street et aller à des contests comme LG, Dew Tour et les X-Games ? Il y a carrément la place pour faire les deux. Ce qui est mortel c’est que si t’es surtout un gars du street, dans un contest en park tu peux amener un style complètement différent. De même qu’un park rider peut apporter des choses ou idées différentes au street riding. Eric Delary- Tu as pas mal voyagé dans ta vie, quel est ton top 3 des meilleurs spots de ride dans le monde ? Mar Del Plata, en Argentine, a les plus belles plages - et nanas - ;).

Cologne, en Allemagne, a des spots incroyables et de la bonne bouffe ! Et Rochester, à New York, actuellement c’est vraiment le top ! Du bon street et c’est vraiment là que la teuf se passe !

Remerciements Tout d’abord j’aimerais remercier le Seigneur, ma mère Teresa, mon père Alfredo (paix à son âme), mon frère Johnny, et ma chérie Emily Winkler. J’aimerais aussi remercier Eric Delary et tous les gens de DC Shoes, Thomas, et Wolfgang Göring, de KHE Bikes, Brian Castillo de Demolition. Et Phu Vu et le gang à Epicbmx.com, et tous ceux qui m’aient jamais aidé, ou le feront ;), et tous ceux avec lesquels je ride ! Merci à Cream et à Bibi pour l’opportunité !


Mike “Hucker” Clark- Who do you usually ride with? I mostly ride around LA with E-Man, Boy, Steve-O, Tommy, and Dakota sometimes. I then get my skatepark and trails on with Hucker, Alex Auerbach, my brother Johnny when he’s not under a car, and anyone who comes to SoCal to visit. Hucker- What are your favorite places to ride? East LA, Hayter Alley, a good rail to session, Woodward West, Da Compound Trails, and Chino Skatepark. Hucker- What have you been up to? Well I’m at my last semester at Long Beach College so I’ve been busy keeping up with my grades. I have also been busy with an online store, website, and Epic Rideshop. Then I have to split my time between riding, sleeping and my girlfriend Emily. Steve Croteau- Recently we went on a trip to Las Vegas for Interbike, and as usual you were ballin, and you got a stripper for your boy (who is underage). What’s the story with that one? Well, my buddy Hunter was playing with these cards that are strewn about everywhere in Las Vegas with naked ladies on them. He then decided to give the number a call to inquire on any specials. Low and behold 10 minutes later we had a pretty good looking girl knocking on our door. She came in, and started taking her top off as she asked who was going to cover her fees. Being that my 16 year old friend had little money on him, I spotted him for his Exotic dancer. She then began arguing with me, trying to get more money out of me for her and I to “get it on”, I told her that I wouldn’t pay her any more since I knew she wanted me (Haha!) and then she started getting mad. I gave the kid an extra $150 for her to show him her oral abilities and left the room. Five minutes later I got a phone call saying that she had spat on an undisclosed location on my friend and that he kicked her out. Thanks for a good time “Chanel”!

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Steve Croteau- What’s your secret with the ladies? Everywhere we wind up going, girls are scoping you out and you have a fine wifey, but look at you. What’s the deal?! Haha. Sorry Steve-O you’re not my type! Just kidding. Ummm I guess they like my confidence and the mystery that is Alfredo haha. Or they just like my Swag! Eric Delary-When did you start riding bicycles? I started riding when I was about 14 years old. Eric Delary- Your mom’s always making up some good food. Where are you originally from and when can I come back for dinner? Eric, you’re always welcome to stop by when you’re in the area. Anyone else has to send a wad of cash to my address and I’ll consider inviting you over haha! The reason her cooking is so good is because we are of Italian heritage, but she is from Argentina. Eric Delary- How would you describe your riding now and where do you see it progressing to next? My riding is a cross between Jesus and Fergie’s singing! HAHA! Actually I like to ride it all, street, park, dirt, curbs, you name it. I’ve been riding street the most lately but who knows, maybe I’ll pick up vert riding next year? Eric Delary- Can there be a balance between street cred video parts and contests like LG, Dew Tour and X-Games? There’s definitely room to do both! The best part is that if you’re mainly a street dog at a park contest you can bring a different style to the table. Likewise a park rider can bring different things or ideas to street riding. Eric Delary- You’ve done a fair amount of travelling in your life, what are your

top 3 favorite spots to ride in the world? Mar Del Plata Argentina has the most beautiful beaches and bitches ;). Cologne, Germany has some amazing spots and good food! And Rochester, New York is currently in the lead! Good street and definitely where the parties are at!! Eric Delary- What’s your favorite trick, that one trick that never gets old and always feels good? Barspins are always way fun! But hands down Alflairdo likes his flairs. Eric Delary- What is it that makes DC the best family and shoe company in BMX? Haha nice one Eric. Hands down the DC team is ridiculous and I don’t even know how I got thrown in that mix. DC is definitely a company that has supported BMX for a long time and is definitely trying to give more and more back to the industry. Alex Auerbach- Why do some people believe you one-up people at contests? For the most part this is a misconception. For instance, WeThePeople’s Andrew Jackson jumped up this roof at a contest. Before he had jumped up the roof I was thinking, I could jump up that roof, and I can tailwhip, why don’t I just tailwhip up the roof ? So I did. Point being I don’t mean to... sorry? Thanks First off I’d like to Thank the Lord, my mom Teresa, Dad Alfredo(RIP), Brother Johnny, and my GF Emily Winkler. I’d also like to thank Eric Delary and everyone at DC Shoes, Thomas, and Wolfgang Göring, at KHE Bikes, Brian Castillo at Demolition. And Phu Vu and the gang at Epicbmx.com and anyone and everyone who’s helped me out, and who will help me out ;), and all of those I ride with! Thanks Cream and Bibi for this opportunity!


X-MAS SELECTION

SHOPPING

CASIO G-SHOCK

KANABEACH

MARC ECKO

EASTPAK

ORCHID

MACNEIL

FIRETRAP A BAD THING

ADIDAS EYEWEAR SNAFU CARHARTT

PULL-IN

KHE


FAMOUS

VANS

LRG

VANS

FLY BIKES

BEARBRICK SUICIDAL TENDENCIES FIT BIKES S&M

DC SHOES

ADIDAS TEC4RE

ECLAT

FREESTYLE

X-TREME VIDEO

UNITED

MACNEIL

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ZOO YORK FOOTWEAR NIKE 6.0

KANABEACH

GT

ISOSTAR

POYZ AND PIRLZ NIKE SB PULL-IN

KHE ARES

SIMPLE

ZOO YORK REEBOK

FREEMAN T PORTER


ODYSSEY

KHE

DC SHOES ÉCLAT

VANS

ISOSTAR

ELECTRIC

WRUNG

NIKE 6.0 S&M PROPER

RUBY

CARHARTT

FREEMAN T PORTER

088


EASTPAK ANIMAL

PUMA

INSANE

EASTERN

CARHARTT HOWIES

VANS

NINTENDO DS ODESSA SKULL CANDY

CASIO G-SHOCK

INTENSE

DAKINE AIRWALK


REPORT

MOST EXCELLENT... ...HAND RAIL TRICK

Vous êtes ici devant un passage en revue des « plus excellents » tricks jamais réalisés par un homme sur un petit vélo, sur un handrail et des marches, immortalisés sur vidéo. Bien sûr je n’ai pas la prétention d’être le juge officiel du BMX, aucun d’entre nous n’a ce droit (même s’il semblerait que certains l’aient oublié). Je ne suis pas non plus l’œil omniprésent qui voit tout, alors si tu es vexé que ton pote George, qui a fait un flair haut de 10 marches la semaine dernière, ne figure pas ici, va falloir vivre avec. Ce qu’il faut se rappeler, c’est que ceci n’est qu’une opinion, peut-être pas objective ni instruite, mais néanmoins une opinion. Les seules conditions pour ce meilleur de la trickerie sont que ça doit être sur une vidéo, hors compétition, monter ou descendre un handrail (les rail rides sont aussi acceptés), et pour cette raison tous les tricks sur rail sont exempts. Pour un premier essai de « Plus excellents », il faut admettre que le handrail trick en est un difficile. Rétrospectivement, peut-être que les « meilleurs turndowns » ou les « meilleures tables », ça aurait été plus facile, mais avec ces figures là on peut tomber dans le travers gênant de juger le style des gens, donc je les ai mis de côté, pour le moment. Pour choisir le vainqueur, j’ai décidé de prendre en compte 3 facteurs. Difficulté du trick, c.a.d. combien la figure est techniquement difficile à exécuter, avec par exemple l’inclusion de barspins, tailwhips, backwards grinds, etc.... Deuxièmement, on a ce qu’on appelle le facteur « danger ». Il prend en compte le nombre de marches, la dangerosité, ou les facteurs « mortels » comme les grands drops, ou aussi des choses comme le degré de pente du rail. Troisièmement, et finalement le plus important, il faut considérer la valeur historique du trick, est-ce qu’il, ou est-ce que le rider a repoussé des limites, etc. Du fait de ma, il est vrai, piètre connaissance des débuts du handrail, en dehors de Matt Hoffman, qui, pour quasiment tout ce qui se fait sur un vélo, fut un des pionniers, les choses comme le « first rail icepick » ou le « first uprail » ne seront pas incluses, désolé. Alors pour se rattraper, on commencera par une liste des « dieux d’honneur du rail », donc, un pas en avant s’il vous plaît, Rick Moliterno, Jimmy Levan, Butcher, Lou Rajisch et bien entendu Ian Morris. Et aussi, de peur d’oublier, le casting de la vidéo BMX révolutionnaire et épique de David Parricks, Nowhere Fast, qui remonte à l’an 2000. Vidéo qui est malheureusement devenue l’antithèse du « street riding » à 3km/h sur plat pratiqué aujourd’hui, et où des vrais rail men comme Dave Young, Brian Castillo et Josh Heino se sont crashés au nom du progrès, s’immortalisant à jamais comme les seigneurs du handrail. Sans eux et plein d’autres que j’ai oubliés ou dont je n’ai jamais entendu parler, rien de tout ce que l’on voit exécuté sur rails sans efforts aujourd’hui ne serait possible. Au risque que ceci devienne un roman, passons au riding. Commençons par 3 des candidats de la nouvelle école, qui repoussent actuellement les frontières du rail. Cookie – NSF 3. Apparemment celui-ci est un peu controversé, mais à ceux qui critiquent, je répondrai –« essaies ça sur un vrai rail, et après viens oser me dire que ça compte pas ». Quoiqu’il en soit – profonde inspiration –le premier vient du dernier opus de la trilogie vidéo NSF. NSF3 est une des excellentes vidéos qui proviennent du nord de l’Angleterre ces dernières années. Cookie pourrait très justement être décrit comme le boss du handrail, comme le prouve sa fin de séquence dans le NSF3, mais parmi toute une avalanche de handrail tricks, une figure se détache nettement et c’est sa dernière, surnommée de manière très intéressante le « xup Derek duster ». Le derek duster est un trick difficile dans le meilleur des cas, voyez Van Homan (inventeur du duster) s’éclater dans Criminal Mischief pour preuve que si vous arrivez juste sur les fesses roues en l’air, c’est déjà pas si mal. De faire un xup alors, c’est vraiment risqué. Toutes les mains en l’air et maximum big ups pour Cookie, seul représentant du Royaume-Uni de la liste, pas de chance pour Marv, dont le bombardement de rail perd seulement de 2 petits votes imaginaires. Difficulté technique : 99%. Brad Simms –Shook Its On. Tant que Shook continue de nous montrer l’underground, nous les spectateurs avons la chance de pouvoir découvrir des tueurs dont on n’aurait jamais entendu parler autrement. Brad Simms est un de ceux-là, et aussi un très bon exemple de la façon dont Shook aide des riders inconnus à obtenir des gros contrats avec des sponsors, avec Brad qui roule aujourd’hui pour Hofman Bikes entre autres. Le trick que Brad sort à la fin de sa section est carrément une bombe, quand, aussi incroyable que cela puisse paraître, il icepick grind up un 20+ plus stair rail. Si, 20 marches ! Si, en montant ! Maintenant n’allez pas, après avoir lu ça, tenter l’exploit, sauf si vous êtes, comme Brad, construit comme un mur en béton. Le facteur danger pour celui-ci est franchement horscatégorie, lui gagnant une place bien méritée dans ce « plus excellent ». Eric Holley – RF 15. Pour compléter ce premier trio de candidats, voici le 3ème de ces riders new scool qui, comme Cookie et Brad, à un âge si tendre encore, repousse les limites de ce qui peut être fait sur un simple handrail. Bien qu’effectivement il soit un peu sorti du paysage BMX ces 2 dernières années, Eric possède/possédait clairement une capacité surdéveloppée lorsqu’il s’agissait de tricks hi-tech sur rail. Eric Holley prend donc sa place sur la liste, pas seulement pour un trick, mais pour ce qui est franchement une prise d’assaut d’handrail sur les rails tristement célèbres d’une université américaine qui figurent sur grand nombre de vidéos. Au cours d’une session, en roadtrip, rien que ça, Eric rentre 090

PAR JONATHAN HUNTER

un paquet de tricks qui n’avaient jamais été réalisés auparavant et qui ont rarement été revus depuis. Y étaient inclus le barspin to railride, barspin to crooks et enfin le crankflip to feeble 180 out, normalement réservé pour une hauteur de 2 pieds, et pas pour un rail à steps multiples. Parce qu’il a sorti tellement de moves techniques sur un rail, en une session, sous la pluie, en faisant pas mal de sales chutes sur des essais, Eric Holley est sur cette liste. Quand on considère les tricks et les riders cités ci-dessus, il est facile, c’est bien possible, de penser à d’autres exemples plus innovants, dangereux ou originaux. Mais avec les millions de jeunes inconnus qui sortent des combis de malades sur des millions de parutions Internet inconnues, il est quasi impossible de se tenir à jour de tous les tricks incroyables réalisés, grâce à la récente explosion et popularité du street riding. En réponse à ça, le top 3 de cette liste plus qu’incomplète comprend des riders et des tricks immédiatement reconnaissables, et qui seront à jamais cités comme d’importantes références dans le street. Vic Ayala – The Animal video. Maintenant ça devient sérieux, les 3 derniers de la liste, sont presque impossibles à départager dans cette recherche du numéro 1. D’abord il faut dire quelques mots sur l’homme, le mythe, la légende qu’est Vic Ayala. Quand il s’agit de handrail, aucun rider ne peut rivaliser avec son style solide et précis. En gros, Vic contrôle, et son exploit dans la 1ère vidéo Animal en 2002, sentait déjà, pour être honnête, la victoire. Le finish de cette session est une combi qui est tellement forte qu’elle porte son propre nom, la predator grind. Vic réalise la predator avec le calme qui est sa marque de fabrique, replaque un smooth double peg to over double peg en petits sauts juste après le plat d’un rail bien tortueux. Un classique absolu des vidéos majeures, qui a ouvert la voie au street riding que nous connaissons aujourd’hui. Au grand regret du monde du BMX, depuis sa session dans Animal et une autre aussi mortelle dans S&Ms Please Kill Me, Vic a raccroché et travaille dans le bâtiment. Tous les riders du globe prient chaque jour qu’un jour il revienne. Joe Rich – Road Fools 2. Ce sera pour certain une seconde place choquante, qui revient à une autre, si ce n’est plus grande (il peut y avoir débat) légende du BMX que Vic Ayala, Joseph Rich. Vic et Joe sont sans aucun doute uniques dans l’univers du BMX, car alors même qu’ils ne roulent pas, ils continuent d’inspirer plus de respect que des riders qu’on voit dans tous les magazines ou vidéos (vois Tom Penny si tu skates). Ramenez vos souvenirs à l’époque de Road Fools 1&2, quand Joe influençait le style du riding, du look et de l’équipement de bike d’au moins 90% des riders, et vous vous souviendrez d’un Joe Rich très différent de celui bowl riding, invert folding, big air blasting, cheveux courts et un peu enveloppé, qu’on connaît et qu’on aime aujourd’hui. Loin derrière en 1998, et oui 9 ans, il déchirait les handrails comme personne. Il y a 2 tricks dans RF2 qui lui valent cette seconde place, et l’un d’eux est son backward rail, et de ce que je peux me rappeler sans avoir à fouiller trop profond, à l’époque c’était révolutionnaire sur un rail de cette taille. Le trick qui surpasse le tout est un héroïque gap to icepick. Je me souviens, jeune novice, avoir regardé Joe pédaler comme un dingue, puis gap un five set et une grande section de plat, et ensuite icepick long d’1m de rail, tout ça à vitesse maximum et au quasi mépris de sa chère vie, et m’être dit ; il faut que je me laisse pousser des dreads. Van Homan – Criminal Mischief. Il serait impossible de prononcer les mots BMX, handrail et meilleur de tous les temps, sans parler de John Vandever Homan. Van Homan est sans l’ombre d’un doute le roi des handrails, et dans une kyrielle de vidéos révolutionnaires, il a attaqué des centaines de rails que le bmxer moyen ne toucherait que pour en descendre les marches à pieds. De ses débuts à Schwinn à son sponsor actuel Fitbikes, Van a toujours été connu pour défoncer les rails, et pour sa capacité, plus que tout autre, à déchirer n’importe quel type de terrain. Quelques exemples de ça incluent le Derek Duster, précédemment cité, une sélection de uprails to whips, barspins etc., et même si ce n’est pas qualifiant pour cette liste comme ça l’est en compétition, le barspin to over double peg, un pur trick. N’oublions pas aussi son récent passage Fitlife, dont le point culminant est son barspin gap to icepick qui m’a foutu une trouille monstre. En mettant à part tout ça, nous arrivons enfin au handrail trick le plus excellent. Pour moi le trick gagnant est un ex æquo, tous les 2 par Van et tous les 2 sur Little Devils Criminal Mischief. D’abord le rail est un manual, et ceux qui ont vu la vidéo (si non, pourquoi ?) sauront de quoi je parle. Pour ceux qui ne savent pas, Van manœuvre un handrail légèrement arrondi d’un bon 6m, d’un coup. J’ai gardé un poster d’une séquence de ce trick dans ma chambre pendant des années, et même après l’avoir regardé tous les jours, je me demande encore comment c’est possible. Le 2ème trick, personnellement mon préféré, est le manual to handrail de Van. Aujourd’hui le manual to rail moyen n’est en général rien de spécial, et comprend habituellement un long et lent manual hopped into double peg encore plus lent, ce qui donne au rider le temps de juger et de contrôler. Dans le cas présent par contre, le manual est fait à vitesse max, freinage sur 1m20 pilé juste devant le rail, que Van, au mépris éhonté de sa propre vie, repart manual et juste continue sans visiblement faire de hops, à pleine allure, sur le handrail géant. Je vous salue Lord Homan etc. etc. mais, blagues à part, Van est clairement une machine, très vraisemblablement pas de notre planète, qui fait trembler les plus durs, les plus méchants handrails du monde sur son passage. Le meilleur handrail trick de tous les temps ? Trop difficile d’en juger. Meilleur handrail rider? Y a pas photo.


Garett Reynolds, L.A, photo Chris Pondella


Most excellent... ...Hand rail trick Before you lays a look at the ‘most excellent’ tricks made by a man on a small bicycle, on a handrail down some stairs, recorded on video. Now by no means do I see myself as BMXs’ official judge, none of us has that right (although it seems some people forgot this.) Neither am I the omnipresent all-seeing eye, so if you’re unhappy that your mate Geoff who rode up a ten stair to flair last week hasn’t been included, live with it. What has to be remembered is that this is one opinion, un-impartial and un-educated perhaps but opinion none the less. The only stipulations for this most excellent of trickery being: it must have taken place on a video, outside of competition, going down (or up)

Pedro Melo, Portugal, photo Kai Kuusisto

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a handrail (rail rides also accepted), so for this reason any tricks over rails are exempt. As a first attempt at a ‘most excellent’, handrail trick is admittedly a tricky one. In hindsight maybe ‘best turndown’ or ‘best table’ could have been easier but with those tricks you’re stepping on the uneasy ground of judging people style, so I’ve left them alone, for now. To help decide the winner I have decided to take into account three factors. Difficulty of trick, i.e how technically difficult the trick is, for example the inclusion of barspins, tailwhips, backwards grinds etc. Secondly, we have what we shall call the ‘gnar’ factor. This takes into account, number of stairs, danger or ‘deadman’ factors such as large drops and also things like

steepness of rail. Thirdly and in hindsight most importantly, we must consider the historical value of the trick, has it or the rider pushed boundaries etc. Due to my admittedly poor knowledge of the beginnings of handrail grinds, other than Matt Hoffman, who, as with most things on a bike, was one of the pioneers, things like the ‘first rail icepick’ or ‘first uprail’ will not be included. Sorry. So to make up for this we will start of with a short list of ‘honorary rail gods,’ so please step forward Rick Moliterno, Jimmy Levan, Butcher, Lou Rajisch and of course Ian Morris. Also lest we forget the cast of Dave Parricks groundbreaking epic of a BMX video from way back in 2000, Nowhere Fast, a video that has unfortunately become


the complete antithesis to today’s 2mph, flat ledge, ‘street riding’, in which real rail men like Dave Young, Brian Castillo and Josh Heino wrecked themselves in the name of progression, forever immortalising themselves as lords of the handrail. Without them and a host of other people I have forgotten or never heard of, none of what we see so effortlessly displayed on rails today would be possible. At the risk of this turning into a novel, lets get to the riding. Starting with 3 of the new school contenders, pushing rail boundaries as we speak. Cookie – NSF 3 – Apparently this one is slightly controversial as it has

been mentioned by some that it is not really a grind, more of a, dare I say it ‘rail chink,’ to that I would reply – “you give it a go down a proper rail then come and tell me this doesn’t count.” Anyway -‘deep breath’- first up is a recent one from James Newricks latest edition to the NSF video trilogy. NSF3 is one of many excellent scene videos to come out of the north of England in the past few years. Cookie could quite accurately be described as a handrail boss, as his NSF3 ending section proves but amongst an array of handrail trickery one trick definitely sticks out which is his last, the interestingly named ‘xup Derek duster.’ Now the derek duster is a hard trick at the best of times, see Van Homan (inventor of the duster) crash on Criminal Mischief for proof that to effectively crooked grind a rail on your bb with your front wheel hanging

over the edge without hanging up is no mean feat. To do an xup whilst is just plain risky. Plenty of hands raised in the air style big ups and video spuds to Cookie as the only uk representative on the list, hard luck to Marv whose rail bombardment in his Voices section lost out by a couple of imaginary votes. Tech difficulty – 99% Brad Simms – Shook Its On – As Shook continues to ‘broadcast the underground overground’ we the viewers are given an insight into the riding of some shredders who we otherwise may not have known about. Brad Simms being one of them and also a prime example of how Shook helps unknown riders into big sponsors deals, with Brad now riding for Hoffman Bikes amongst others. The trick that Brad drops at the end of

his section is certainly a banger, as, unbelievable as it sounds, he icepick grinds up a 20+ plus stair rail. Yes 20+ stairs! Yes up! Now don’t go out into town after reading this and attempt this unless you are, like Brad, built like a concrete out-house. The gnar factor for this is frankly off the scale, earning him a well deserved place in this ‘most excellent.’ Eric Holley – RF 15 – To round off the first three ‘most excellent’ we have the third new school rider who, like Cookie and Brad Simms, are pushing even at such tender ages, what can be done on a simple handrail. Although he has effectively dropped straight off the bmx radar in the past couple of years, Eric clearly possesses/possessed a finely tuned ability when it comes to hi-tech rail tricks. Eric Holley gets his spot on the list for not just one trick, but what is frankly an all out handrail attack on the infamous flat rails in some American uni which feature in countless videos. In the course of one session, on a roadtrip no less, Eric pulls a handful of rail tricks that had not been done before and have been rarely documented since. These include the barspin to railride, barspin to crooks and finally the crankflip to feeble 180 out, the sort of trick normally reserved for 2 foot high ledges, not for multiple stair rails. Because of the fact that he pulled so many insanely tech moves on one rail, in one session, in the rain, whilst slamming hard on some attempts gives Eric Holley his place on the list. When you look at the aforementioned tricks and riders, it is easy to think of other recent examples that are more progressive, dangerous or original and that is more than likely true. With the millions of unknown kids dropping insane rail combos in the millions of unknown web edits its almost impossible to keep up to date with the incredible tricks being executed thanks to the recent explosion in the popularity of street riding. In response to this, the final three on this much less than comprehensive list includes riders and tricks that are instantly recognisable and will be forever cited as important landmarks in street riding. Vic Ayala – The Animal video – Now things start to get serious, with the last three on the list almost impossibly close in the search for the number one. First a few words must be said about the man, the myth, the legend that is Vic Ayala. As far as handrails are concerned, there is no one rider who can match Vic solid and locked in style. Basically, Vic rules, and his part in the first Animal video in 2002, which has already achieved legendary status, was to be fair, a bit of a winner. The ender of this section is a rail combo that is so good it gained its own name, the predator grind. The predator grind consists of Vic calmly, with his trademark dialled in style, landing a smooth double peg to over double peg, hoping over just after the flat bit of a kinked rail. An absolute classic in a seminal video, which paved the way for the street-riding we are currently experiencing. Regretfully for the bmx world, since his Animal part and also a damn good part in S&Ms Please Kill Me, Vic has hung up his pegs to be a construction worker. Street riders across the globe pray daily that one day he will return. Joe Rich – Road Fools 2 – To some a shock second place goes to another, arguably even bigger bmx legend than Vic Ayala, Joseph Rich. Vic and Joe are undoubtedly unique in the world of BMX, as even when they aren’t riding, they still command more respect than riders who are in every magazine/video (see Tom Penny if you skate). Cast your minds back to Road Fools 1&2, at a time when Joe was influencing the riding style, look and bike setup of at least 90% of riders and you will remember a very different Joe Rich to the bowl riding, invert folding, big air blasting, shorthaired and slightly chubby Joe we know and love today. Way back in 1998, yes 9 years, Joe was hitting handrails like nobodies business. There are two tricks from RF2 that afford Joe this second placing, one of which is his backward rail, not as far as my recollection actually pulled without a foot dab, but at that time it was groundbreaking on a rail of that size. The one trick that tops this is his epic gap to icepick. I remember watching this video as a fresh faced youngster and seeing Joe pedal his ass off, gap a five set and a large section of flat and then icepick a three foot long bit of rail, all at top speed, barely holding on for dear life and thinking; I need to get dreads now. Van Homan – Criminal Mischief – It would be impossible to mention the words bmx, handrail and best ever and not mention John Vandever Homan. Van Homan is undoubtedly the king of the handrails and in a string of groundbreaking video parts Van has hit hundreds of rails that the average bmxer would only touch whilst descending the stairs on foot. From his early days on Schwinn to his current sponsor of Fitbikes Van has been well known for his rail destruction, that along with his abilities to rip any terrain better than most. A few examples of this include the aforementioned Derek Duster, a selection of uprails to whips, barspins etc. and although it does not qualify for this list as it was in a comp, the barspin to over double peg, quite a trick. Also we must not forget Van’s recent Fitlife section, the standout of which is his barspin gap to icepick that scared the shit out of me. Regardless of all these, we have finally reached the most excellent handrail trick. For me the winning trick has to be a tie, both tricks by Van and both of them in Little Devils Criminal Mischief video. First off is the rail manual and those of you who have seen the video (if not, why?) will know what I am talking about. For those who don’t Van manuals a good twenty-foot fairly mellow round handrail, straight up. I had a poster of a sequence of this trick for many years in my bedroom and even after looking at it everyday I still cannot decide how it is actually possible. The second trick, definitely my personal favourite is Vans manual to handrail. Now your average manual to rail is generally nothing special, usually involves a slow and long manual hopped into an even slower double peg, giving the rider time to judge and control. In this case though, the manual is done at full speed, on a 4 foot long curb cut directly in front of the rail which Van, with a blatant disregard for his own life, appears to manual and then just keep going without visibly hopping, at full speed, onto the mammoth handrail. All hail lord Homan etc. etc. but joking aside Van is clearly a machine, quite possibly not from this planet, who leaves the hardest, meanest handrails in the world quaking in his wake. Best ever handrail trick? Too hard to judge. Best ever handrail rider? No question.


FACE

MARK WEBB PAR CHRISTIAN VANHANJA

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Si à chaque numéro on se pose toujours un peu la question de savoir qui passer ou pas dans le magazine, avec Mark Webb, la seule chose dont on était sûr, c’était que l’on ferait l’unanimité. Pas seulement parce qu’il est au top, pas seulement parce qu’il perpétue la tradition du poussé de bouchon un peu trop loin, ou parce qu’il fait en un seul run de mini plus de figures que le reste des riders réunis, mais bien car c’est un personnage étonnant, un ovni du BMX dont on arrive a se demander si il a été débutant un jour tellement on l’a toujours vu déchirer, sans trop l’avoir vu arriver. Ce qui nous intéressait, ce n’était pas de vous parler de la machine à gagner les contests, ou du punk des soirées qui suivent, mais plutôt du mec de Southsea, de sa vie de tous les jours, et de son univers. Je n’aime pas faire des comparaisons ou des analogies entre les rider car c’est nier leur originalité. Cependant si je devais me risquer à faire une parabole sacrilège, je pense que Mark est un mélange de Rubben Alcantara et de Matt Hoffman. Il a cette capacité de visualiser les tricks impossibles, et cette confiance tranquille des gens qui savent que, vu leur don, tout leur est accessible, dans la limite que leur corps permet. En passant un peu de temps avec Mark j’ai retrouvé une sensation qui m’avait frappé lors de ma première rencontre avec Le condor. En le rencontrant on cherche à savoir son secret, à comprendre pourquoi il est aussi fort, et on découvre un gars simple, avec une formidable passion pour ce qu’il fait, qui a accepté les sacrifices qu’un tel don implique, qui est heureux d’être pro, mais qui ferait exactement la même chose même s’il était seul sur une île déserte, juste parce que c’est en lui et qu’il aime ça. Alors on embarque pour un petit voyage dans le sud de l’Angleterre ou l’on vous met du vinaigre sur vos frites pas cuites, ou normalement, il pleut, et ou accessoirement, il y a un des plus anciens skatepark d’Europe qui a vu naître et progresser un rider qui n’a pas fini de nous scotcher.

Every new issue makes us face the question of who might be in the pages of Cream and who may not. With Mark Webb we were sure of one thing: everyone will be happy. Not only because he’s at the top, not only because he keeps the BMX tradition alive of pushing the limit a little bit too far sometimes, or because he can put together more tricks in a miniramp run than all the other riders put together, but truly because he is a stunning character, some kind of BMX UFO, who makes you wonder if he ever was a beginner, because as far as you that you can remember, you’ve always seen Mark at the top but you never saw him actually get there. The Mark we’re interested in here, is not the contest machine, nor the punk from the after parties, but the guy from Southsea’s simple life, his world. I don’t like doing comparison or analogies between riders, because it’s disrespectful to their originality, but if I took my chances in this ball game, I’d say that Mark is probably a mix of Rubben Alcantara and Matt Hoffman. He has this unique ability to preview the tricks that average Joe would consider impossible, and this simple layback confidence of the people who know they’ve been gifted enough to achieve anything, as far as their body allows them to go. Spending a little time with Mark, I had the same funny sensation that I had several years ago, when I first met the Condor. When you meet him, you really want to know his secret an understand what makes him so good, and you finally discover a very normal human being, with a tremendous passion for what he does, who’s accepted the sacrifices such a gift implies, who’s happy to be a pro, but who would probably do the exact same thing if he was alone on a desert island, just because it’s in his blood and he likes it like that. So let’s go for a short journey in the south of England where they put vinegar on uncooked fries, where it usually rains, and where accidentally one of the oldest skatepark is to be found, a park that has seen the progression and uprising of a rider that will still amaze us for a while.


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Présentations, qui es-tu ? Mark Webb, 23 ans, de Southsea en Angleterre. Quelle est ta vie? Décris une journée normale pour toi ? Je me réveille tôt, avec le soleil qui brille par la fenêtre. Je prends la voiture jusqu’à ma rampe pour une session. Je rentre vers 15h, je mange, et là je me rends au skatepark de Southsea et je ride jusqu’à 20h... Dans un monde idéal. Mais je vis en Angleterre donc ça, ça n’arrive que quand il ne pleut pas, ce qui doit faire à peu près 3 jours par an. Non, mais sérieusement, je me réveille et je vais rouler n’importe où et avec quiconque est d’attaque, jusqu’à ce que la pluie arrive. Ton niveau, c’est de l’entrainement, ou est ce que tu es juste exceptionnellement doué ? Je roule, c’est tout. Quel est ton secret ? Si je te le disais, ce ne serait plus un secret. Pourquoi es-tu différend ? ??????Je le suis ? Si je le suis, c’est peut-être parce que je fais mon propre truc. Est-ce que tu sais pourquoi tu roules ? Parce que ça m’empêche de penser à autre chose. Et j’adore rouler.

Tu aimes ton pays ? Est-ce que tu peux nous parler du sud de l’Angleterre ? Il fait que pleuvoir ! Je déteste être ici, mais à la seconde où je suis loin, j’ai juste envie de revenir. Y a rien de meilleur que chez soi. Des gangs de cailleras à tous les coins, les hooligans du foot, la pluie, les bagarres d’ivrognes, et pas beaucoup de bons endroits pour rouler, rien de mieux que chez soi ! Est-ce que tu voyages et roules avec d’autres riders ? Oui. Récemment, j’ai voyagé à travers l’Europe avec le Vans Spring Tour, c’était ma 1ère tournée et j’ai adoré. J’aime rouler avec les autres. Sur le tour j’ai roulé avec Bass, Henon et Tobias, ce sont 3 de mes riders préférés, alors c’était bon de rouler avec eux. Qui est ton rider préféré, ton influence ? Tous les gars de Southsea/Paulsgrove qui font de bons trucs et qui s’amusent en le faisant me donnent envie de rouler. Jamie Shons, Jack Watts, Steveo Jones. Mais mon rider favori de tous les temps c’est Jamie Bestwick. Tu aimes le flatland ? J’aime beaucoup, pour moi c’est la racine du bmx, c’est là que j’ai commencé. On dirait que beaucoup de gens ne prêtent plus assez attention au flat, et c’est dommage ; dans les contests, tu me trouveras toujours en train de regarder le flat.

Ton top 5 : musique, vidéo, figures, contest, nourriture ? J’aime beaucoup de musiques différentes : Eyes Set to Kill est un de mes groupes préférés. En film je dirais « Hot Rod », carrément. Et mes vidéos bmx ce serait Roundabout, Empire, Little Devil et Props. En ce moment le trick que je préfère c’est le flair whip, avant c’était le front flip jusqu’à ce que je me casse le dos. Les meilleurs contests pour moi, je dirais le Relentless Nass Contest, Suzuki BMX Masters et Fise à Montpellier. J’adore le café et tout au chocolat matin, midi, et soir. Quelle est l’histoire derrière tes tatouages ? Un de mes amis, Clive Bilham@ Ink To Envy, à Portsmouth. As-tu un message ? Checkez UK Bike Co, Unknown bikes, une nouvelle marque qui monte et fait des produits super légers. Disponible sur www.jazsbikes.com Tes remerciements ? J’aimerais tous vous remercier à Cream, Daryl et Claire de « Relentless », Darren Block AKA Dibley de « UK Bike and Co », Andy Zeiss à « Vans Europe », et tous ceux qui ont pu m’aider avec mon riding depuis toujours.


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Presentation, who are you? Mark Webb, 23, Southsea, ENGLAND. What’s your life? Describe a normal day for you. Wake up early, with the sun shining through the window. Drive straight to my ramp for a session. Come back at around 3pm, eat, then head off to Southsea Skate Park and ride till 8pm... In an ideal world. But I live in England so this only happens when it is not raining, which is about 3 days a year. No but seriously I just wake up and ride wherever and with anyone who’s up for riding, until the rain comes. Is your level from practice or are you just exceptionally gifted? I just ride. What’s your secret? If I told you it wouldn’t be a secret. Why are you different? ?????????Am I? If I am, I guess I just do my own thing. Do you know why you ride? Because it takes my mind off of other things. And I love riding.

Do you love your country? Can you tell us about the south of UK? It just fuckin rains down it! I hate being here, but the second I’m away I just wanna be back. There’s no place like home. Chav gangs on every corner, football hooligans, the rain, drunks fighting and not a lot of good places to ride, no place like home! Do you like travelling and riding with other riders? Yes. I was recently on the “Vans Spring Tour” traveling around Europe, it was my first tour and I loved it. I do like riding with others. On the tour I rode with Bass, Henon and Tobias, they are three of my favourite riders, so to ride with them was good. Who is your favorite rider, your influence? All the Southsea/Paulsgroves locals doing good stuff and having fun riding makes me feel like I wanna ride. Jamie Shons, Jack Watts, Steveo Jones. But my favourite rider of all time has to be Jamie Bestwick. Do you like flatland? I love it, it’s the roots of BMX for me, and it’s where I started. It seems that a lot of people don’t take a lot of notice of flatland any more, which is a shame; you will always find me watching flat at the contests. Your top 5 music, video, tricks, contest, food?

I like a lot of different music. Eyes Set to Kill is one of my favourite bands. For a film I would have to say ‘Hot Rod’ hands down. And my top BMX videos would be Roundabout, Empire, Little Devil and Props. My favourite trick today is the flair whip, I used to favour the front flip until I broke my back. I’d have to say the ‘Relentless’ Nass contest, ‘Suzuki’ BMX Masters and Fise, Montpellier are definitely the best for me. I love coffee and chocolate hobnobs for breakfast, lunch and dinner. What’s the story behind your tattoos? One of my friends, Clive Bilham @ Ink To Envy, Portsmouth. Do you have a message? Look out for UK Bike Co, Unknown bikes is an up and coming company with super light product. Available at www.Jazsbikes.com or www.myspace.com/jazsbikes Your thanks? I’d like to thank all you guys at Cream, Daryl and Claire at ‘Relentless’, Darren Block AKA Dibley at ‘UK Bike Co’, Andy Zuiss at ‘Vans Europe’, and everyone who’s helped me out with my BMX riding along the way.


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Fo: -Robe à capuche DC Shoes -Chaussettes Pull In -Sneakers DC Shoes

Jo: -Chaussettes Nike -Baskettes Nike -Bracelets Nike -Sac Nike

FASHION


IT SOCKS !

RÉALISATION PAR FAUSTINE LERETOUR ET JEREMY TALTAUD. MODÈLES: JOYCIES ET FOXYWHIITE


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Jo : -Ceinture Firetrap -Culotte Pull In -Chaussettes DC Shoes

Fo : -Bretelles Lili La Tigresse -Chausette Firetrap -Montre Marc Ecko -Valise Jack Daniel’s


REPORT

JAPAN INFLUENCE PAR YASUYUKI GREEN G TAKEO

“THE TOP 6” Takashi Ito, York Uno, Akira Okamura, Ryoji Yamamoto et Hiroya Morizaki, sont 6 riders qui ont influencé les scènes flatland du monde entier. Dans les 3 prochains numéros, nous allons voir des petits sujets, photos à l’appui, de ces 6 riders, connus comme le « top 6 » du Japon. Takashi Ito, York Uno, Akira Okamura, Kotaro Tanaka, Ryoji Yamamoto and Hiroya Morizaki, these 6 riders have influenced flatland scenes all over the world. Over the next 3 issues, we show photos of these 6 riders, known as “The Top 6” in Japan with short stories. 104


Takashi Ito Takashi est reconnu comme un des leaders les plus influents de la scène BMX freestyle japonaise. Il a dirigé en tant que fondateur le King of Ground aux côtés de York Uno, et continue d’apporter largement sa contribution à la scène flat. Affable et constant, sa personnalité ressort dans le rythme solide et les moves précis de son riding. Takashi is recognized as one of the most influential leaders in the Japanese BMX Freestyle scene. He’s been directing King of Ground as a founder along with York Uno and is still contributing enormously to the scene. Affable and consistent, his personality appears in the solid rhythm of his sharp moves exhibited in his riding.


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York Uno L’impression de superbe que l’on a en regardant son riding reste gravée en mémoire. Icône du flatland japonais, York fonde Aresbykes en 99 et ne ménage pas ses efforts pour rester au premier plan de la scène depuis plus de 10 ans. York est un partenaire de longue date de mon travail depuis mes débuts dans la photographie. Nous avons récemment visité Singapour juste pour un shooting et avons marché dans la ville toute la journée. Les images capturées là-bas sont brouillées, comme fondues à l’arrière plan. C’est là qu’émerge l’essence de son style, à la frontière entre flou et affûté. Stunning form and impressions you’ll never forget once you witness his riding. As an icon of Japanese Flatland, York established Aresbykes in ’99 and has been striving for over 10 years in the forefront of the scene. York is a long time partner of my photography since I was a beginner. We visited Singapore recently just for shooting and walked around the city all day long. Captured images are a blur, almost blended in the background. Therefore his essence of riding emerges on the boundary between the blurred and sharpness.


EVENT

VIBRATIONS URBAINES PAR PATRICK GUIMEZ

Vibrations Urbaines de Pessac 2008, 11ème édition, «Mets ta cagoule !» Les Vibrations Urbaines, une longue et belle histoire... Comme chaque année vous venez de plus en plus nombreux à ce contest où le niveau ne cesse de grimper. Pour cette 11ème édition toute l’équipe organisatrice a encore frappé fort en proposant un contest de qualité regroupant des riders du monde entier prêts à en découdre avec toutes les disciplines proposées. Pour cette 11ème année consécutive un programme bien chargé avec du flat, du dirt et du street, le tout divisé en plusieurs catégories de niveau (autant vous dire qu’il en passe du monde!!!) Un seul facteur très gênant sera venu perturber ce festival urbain: LA PLUIE!! En effet, des trombes d’eau se sont déversées tout le week-end mais n’ont pas découragé pour un sou les riders assoiffés de riding. La frayeur du week-end sera attribuée au contest de dirt, qui placé cette année sur la route, s’est trouvé inondé comme jamais. Malgré cela les finales ont eu lieu le samedi avec un très bon niveau, aussi bien en amateur qu’en pro. A noter quand même nos têtes après la finale : ça ressemblait plus à une arrivée d’enduro du Touquet. Mais c’est parce que les riders n’ont pas lésiné sur les tricks et ont joué le jeu bien que le trail soit dur à pratiquer. Pour ce qui est du flat, même si le plateau était moins gros que d’habitude, beaucoup de riders s’en sont donné à cœur joie et ont offert dans la salle Bellegrave un beau contest. Enfin et c’est ce que tout le monde attendait, le street fut une boucherie une fois de plus avec un niveau amateur bien dingue (ça pousse derrière je vous le dit !!!), puis une finale pro digne des éditions précédentes, à savoir démente!! Les riders, malgré la condensation qui avait laissé plus d’un module trempé, ont envoyé du gros devant un public en transe. Le seul petit bémol au contest a été l’attente prolongée due au nombre incalculable de riders. Peut-être des qualifs le vendredi permettraient-elles de réduire le temps d’attente pour les derniers à passer. Une fois de plus, les VU furent une réussite et nous leur souhaitons longue vie!! Harry Main, photo JP Lale

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Vibrations Urbaines in Pessac 2008, 11th round, “Put your hood on!” Urban Vibrations has a long and beautiful history... Just like every year, more and more of you come to this contest, where the level always climbs higher. On this 11th edition, the whole organizing team did a great job again, holding a quality contest, gathering from around the world riders ready to rumble in all categories. For the 11th year, the schedule is busy, with flat, dirt, and street, all divided in level categories (no need to tell that’s a lot of people!!!) The trouble factor that put a shade on the urban festival was: THE RAIN!! A cloudburst all week-end long didn’t keep hungry riders from riding though. The fright time of the week-end was when the dirt spot (located right on the road this year) got completely flooded. Despite all that, finals took place on Saturday, with great level, in amateur as in pro category. I should all the same mention our faces after the final: riders looked like they just run the Touquet marathon; but that’s because they did not skimp on tricks and played the game, even with a difficult trail. As for flat, it was a smaller line-up than the usual, but the riders had a whale of a time and made a great contest in the Bellegrave room. Eventually, and everyone was expecting it, the street contest was once again awesome, a slaughter. The amateur level was crazy (I’m telling you, they’re right up our backside!!!), and then, a pro final matching the ones before, I mean, insane!! In spite of the condensation that left more than one unit wet, riders pulled the big stuff, and the audience was in trance. There’s just one little problem with all this: it’s the long waiting times due to the countless number of riders. Maybe with prelims on Friday, they could reduce that time for the last ones to run. It was once again a great success, long live the UV!


Thomas Py, photo Mathieu Lecoffre


REPORT Road trip US ou comment acheter une belle voiture pas cher... Partir rider aux US est toujours synonyme de vacances pour chacun d’entre nous. Cette fois ci, nous profitons du salon Interbike de Las Vegas pour effectuer un petit trip de 3 semaines sur la côte ouest, (trip qui devra s écourter pour cause de gros mal au cou pour ma part !!! Et merde). Pour m’accompagner cette fois ci, Alejandro Caro que vous connaissez tous et enfin Steven Caro (c’est pas son frère !) le boss de SCG Shoes Company. Je vais pas vous faire un rapport jour par jour mais plutôt survoler tout le voyage. Première étape et pas des moindres, aller au salon pour y voir toutes les nouveautés mais aussi les différents partenaires de chacun. Ricardo Laguna, notre hôte, nous héberge très gentiment dans sa nouvelle maison ou il construit un pur spot de practice avec resi box, resi quarter et resi spine (rien que ça pour Richard !!!) Notre obsession du trip sera d’acheter une caisse pour être indépendants mais aussi pour la conserver lors de nos passages sur la côte ouest la saison prochaine. Au bout de 3 jours nous voilà en possession d’un petit bijou de couleur bleue et ce pour la modique somme de 800$!!! A ce prix là t’as même pas un scooter en France. Après avoir ridé à plusieurs reprises le spot de Ricardo, nous prenons la route du désert en direction de Riverside. Hélas après une heure dans le désert notre blue monster nous lâche dans une côte. Le thermostat est mort et nous voilà en panne au milieu de nulle part. Fort heureusement PAR PATRICK GUIMEZ

un policier se fera le plaisir de pousser à 90 km/h sur l’autoroute pour nous poser sur une aire de stationnement. Après une réparation rapido made in Steven on décide de repartir vers Vegas pour revendre notre belle acquisition qui, 2h et 700 dollars plus tard, sera la propriété d’un pote de Ricardo (qui réparera la caisse pour 8dollars! Damnnnnnn!!!) Nous revoilà au point zéro sans caisse. Cependant Cat, une amie de Steven viendra nous récupérer de Californie le soir même et nous passera sa caisse pour la fin du trip (9h de route pour nous récupérer, alors là un grand merci à miss Cat). Le trip commence enfin et nous écumons les spots qui sont assez dingues. Le seul hic c’est le vent qui nous oblige à rider tôt le matin mais bon quand on aime on ne compte pas. Pour finir ce trip nous décidons d’aller visiter Woodward West ou nous sommes accueillis comme des princes. Un seul hangar roule mais ca suffit pour s’exciter et même se faire mal. Le bac à mousse aura raison de moi et me forcera à rentrer plus tôt; un fort mal au cou m’empêche de rider comme je le souhaite alors autant se poser à la maison. J’espère que les tofs vous plairont, peu sont de ride mais dans un sens ca vous montre bien l’esprit US dans toute sa splendeur. Enjoy et à bientôt. Un grand merci à Alejo, Steven, Ricardo et Cat pour avoir rendu ce trip possible et magique.

ROAD TRIP US

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Road trip USA, or how to buy a cheap nice car... Going to the States to ride always means vacation to all of us. This time we use the Interbike exhibition in Las Vegas as an excuse for a 3 weeks road trip on the West coast (trip will be shorter for me because of a neck pain!!! Fuck.) Coming with me this time: Alejandro Caro, ya’ll know about him, and Steven Caro (not his brother!), SCG Shoes Company CEO. I’m not going to write a day to day report here, but just a quick sum up of the whole journey. First step and a big one, go to the exhibition to see all the new stuff, and also the partners. Our host Ricardo Laguna has us in his new house, where he’s building a practice spot with box, quarter and spine ( just for that, Richard...!) Our obsession during the trip is to buy a car to be independent but also to keep it and use it on our trip next season. After 3 days, here we are with a beautiful blue piece for the cheap price of $800!!! You can’t even get a scooter for that price in France. After riding Ricardo’s spot many times, we head off to Riverside by the desert road. Alas! Just one hour inside the desert and our blue monster gives up on us on a hill. Thermostat is dead, and here we are broken down in the middle of nowhere. Most fortunately, a police

officer will enjoy the 90km/h freeway ride on his way to drop us off a parking area. After a quick “made in Steven” fixing, we decide to go back to Vegas to get rid of our nice joint, and 2h and $700 later, the car is one of Ricardo’s friend’s (he’ll fix it for $8! Damnnnn!!!) So now we’re back to square one, no car. However, Steven’s friend Cat will come to pick us up in California that same night and will lend us her car for the rest of our stay (9h drive to come and get us, I have to say, thank you miss Cat). Now the trip starts. We go to every spot, they’re pretty amazing. One slightest problem is the wind, it forces us to ride early in the morning, but it doesn’t count when you love. To end the trip we decide to go visit Woodward West, where we are welcomed as princes. One shed only is rolling but that’s enough to get excited, and even to get hurt. The foam tray will get the best of me and force me to leave earlier; a strong neck pain keeps me from riding the way I want to so I’m better off home. I hope you like the pictures, little riding on them but still, it really shows the US’ spririt. Enjoy til the next time. Big shout outs to Alejo, Steven, Ricardo, and Cat for making this trip possible and magical.



TOUJOURS PAS MORTS ! Venice Beach, Californie... Au-delà d’un cliché de carte postale (bancs de muscu, patineuses aux superbes culs dans des mini-shorts denim, gangstas du coin qui traînent comme d’autres aux Halles, soleil permanent...), cette ville sur la plage est une Mecque de la glisse. Et le fief des trashers de Suicidal Tendencies ! Constitué à l’aube des 80s, ce groupe punk hardcore a rapidement métallisé sa musique et s’est imposé partout dans le monde à force de tournée sans fin, fidélisant un public dévoué. Son bassiste historique, Robert Trujillo, joue désormais avec un jeune groupe (Metallica) et le guitariste Rocky George, et sa casquette Pirats, à quant à lui rejoint Fishbone, mais Mike Muir, l’homme au micro, n’a jamais lâché l’affaire. De passage à Paris en novembre, pour une date à l’Elysée Montmartre, il s’est entretenu avec CREAM, alors que les fans de Suicidal envahissaient le boulevard Rochechouart, en tenue de combat : bandana bleu jusqu’aux yeux et/ou une flip hat sur le crâne, short, Vans old school aux pieds, t-shirt de skate non moins old school... Ne suivre aucune règle Il aura fallu de l’acharnement à Mike Muir pour se retrouver en tête d’affiche de tournées internationales, car à ses débuts, le concept Suicidal Tendencies est très local, et dérange. Le groupe, au nom peu réjouissant, est en effet associé aux membres des gangs de Venice, et traîne de fait une sale réputation : “Là où nous avons grandi, il y avait de nombreuses bandes. C’était un mode de vie que les gens ne comprennent pas, pour eux tous ces gens étaient mauvais. C’est comme dire que tous les musulmans sont des poseurs de bombes suicidaires... Pour nous, c’était une culture”, revendique Mike Muir, comme pour mettre fin à une polémique

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poussiéreuse autant qu’inutile. L’histoire de Suicidal Tendencies commence dans une cuisine, celle de la famille Muir, seule pièce de leur maison à même d’accueillir des fûts. Des rents parties (concerts à la maison dont les droits d’entrée contribuent au paiement du loyer) sont rapidement organisées, Suicidal Tendencies se fait une réputation et s’impose surtout par sa marginalité. “Nous étions totalement différents du reste. On commençait à mal parler de Suicidal, comme quoi on n’était pas punk rock. Quand tu avais 15 gars en blouson de cuir avec des crêtes, ils étaient singuliers, mais 15 gars avec des bandanas et des chemises Suicidal étaient des gang members. C’était totalement ridicule. Avec Suicidal, nous avons débarqué avec notre façon de voir le punk rock, notre définition : fais ton propre truc, ne suis aucune règle, aucune formule, fais ce que tu as à faire et sois qui tu es”. Fidèles à ce précepte, Mike Muir et ses gars nous ont offert quelques albums d’anthologie (Suicidal Tendencies, Lights-Camera-Revolution, The Art Of Rebellion...) et les hymnes qui vont avec (Tony Stark écoute le terrible Institutionalized en bricolant son hot rod dans le récent Iron Man) ; puis vint l’expérience Infectious Grooves, un groupe parallèle de funk métal porté par les basses monstrueuses de Trujillo. Plus de 25 ans après ses débuts dans le hood de Venice, S.T n’a toujours pas cédé à ses tendances suicidaires, même si sa formation a muté plus d’une fois, Muir et le guitariste Mike Clark restant les deux anciens et patrons du groupe. Entertainment Comme le rap a transporté la réalité d’une certaine population américaine au-delà des frontières du pays, Suicidal a propagé partout dans le monde une vibe de contre-culture californienne, l’incandescence d’une jeunesse sauvée de l’ennui par le skate ou le BMX. Le skate est d’ailleurs très présent dans son histoire, car le frère de Mike, Jim “Red Dog” Muir, est l’un

des fameux membres de Dogtown, clan de pionniers du skate moderne ayant propulsé la discipline dans la stratosphère. Les premiers à s’être attaqués à des pools... Et les BMXers n’étaient pas loin. “Mon frère fut l’un des premiers à rider des piscines”, rappelle Muir, “et des mecs ont essayé en BMX, poussant le niveau à fond, toujours cool !”. Ces types en BMX qui se jettent dans des piscines vides sur les traces des Dogtwon, ce sont John Palfreyman et Thom Lund, deux précurseurs essentiels du BMX freetyle US. On est dans les années 70, le phénomène BMX est encore localisé en Californie. Aujourd’hui, le 20 pouces est partout. “A l’époque, on n’avait pas de tunes, pas de jeux vidéo, on devait créer notre propre amusement”, précise Muir, “maintenant, tu vois tout ça à la télé, même dans les dessins animés, des trucs de fous ! Tu te rends compte que le BMX et le skate ne sont pas des moyens de transport, mais de l’entertainment ! Si j’étais jeune aujourd’hui, je m’éclaterais un max comme mon frère l’a fait, au point de devenir un skater pro”. Un pro des concerts, Muir l’est incontestablement, et le prouve une nouvelle fois à l’Elysée Montmartre, enchaînant les classiques de S.T pour un public déchaîné, mais toujours bon esprit, venu en force. Le show se termine, comme il se doit, en mode invasion de la scène par les fans. Histoire de finir en beauté par le genre de sacré bordel qui met en joie Mr Muir : “Notre public aime notre musique car elle offre beaucoup d’énergie. Les gars du BMX, du skate, du moto-cross, ils écoutent Suicidal et ils deviennent fous ! C’est une bonne recette, la bande-son de ta vie. Peu importe ce que tu fais, la musique est là, et l’on espère qu’elle peut t’aider, te donner de l’énergie !”. www.suicidaltendencies.com


MUSIQUE

SUICIDAL TENDENCIES PAR PH CAMY, PHOTOS DIMITRI COSTE


SUICIDAL TENDENCIES NOT DEAD YET ! Venice Beach, california... Beyond the postcard cliché (body builders, fine asses skaters in their denim mini shorts, gangstas hanging out at the corner like some do in Les Halles in Paris, endless sunshine...), this city on the beach is the riding Mecca. And the private kingdom of Suicidal Tendencies trashers! Formed in the early 80’s, this hardcore punk band quickly “metalised” their music and stood out around the world by dint of endless tours, building up a devoted audience. The historical bass player, Robert Trujillo, is now playing with a young band (Metallica), and the guitar player Rocky George, with his Pirats hat, joined Fishbone; but Mike Muir, the microphone man, never gave up. While in Paris for a concert at Elysée Montmartre in November, he talked to CREAM, as the Suicidal’s fans swept into the Boulevard Rochechouard in their combat outfit: blue bandanas down to their eyes, and/or flip hats on their heads, shorts, old school Vans on their feet, and not less old school skate tee shirts. Follow no rule It took Mike Muir relentlessness to reach the top of the bill of international tours, because at the beginning the Suicidal Tendencies concept was very local, and very disturbing. The band and its decidedly un-cheerful name were therefore linked to Venice gang members and dragging a bad reputation: “There were many gangs where we grew up. It was a way of

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living people did not understand; to them all these people were bad. It’s like saying all Muslim people are suicidal bomb planters... To us it was just culture”, claims Mike Muir, to end a fusty and useless controversy. ST story starts in a kitchen, Muir family’s, the only room in their house they could put barrels in. Soon they held rent parties, ST built a reputation and emerged because of they marginality. “We were totally different from the rest. People started saying bad things about Suicidal, such as we were not punk rock. When 15 guys were wearing leather jackets, they were singular; but 15 dudes with bandanas and Suicidal shirts were gang members. It was completely ridiculous. With Suicidal, we came out with our own vision of punk rock, our definition: do your own thing, follow no rule, no slogan, do what ya gotta do and be who you are”. Following this precept, Mike Muir and his guys gave us a few anthology albums (Suicidal Tendencies, Lights-Camera Revolution, The Art Of Rebellion...), and the anthems that go with them (Tony Stark is listening to Institutionalized while fixing his hot rod in the latest Iron Man); then came the Infectious Grooves experience, a parallel punk metal band supported by Trujillo’s huge bass. More than 25 years after making their debut in Venice hood, ST still didn’t give in to their suicidal tendencies, even if the group mutated more than once, keeping Muir and the guitar player Mike Clark as vets and bosses of the band. Entertainment Just like rap took a certain type of American population’s reality out of the country boarders, Suicidal spread a Californian counter-culture vibe all around the world, the incandescence of a youth saved from boredom

by skate or BMX. Skate is actually a fair part of their history, since Mike’s brother, Jim “Red Dog” Muir, is one of the famous Dogtown members, modern skate pioneers who gave a tremendous boost to the sport. The first ones to go after pools... And BMXers were not far behind. “My brother was one of the first to ride pools”, Muir reminds us, “then some guys tried with bikes, pushing up the level, always cool!” These guys throwing themselves at empty pools, following Dogtown’s footsteps, were John Palfreyman and Thom Lund, 2 essential forerunners in US freestyle BMX. It was the 70’s; the BMX movement was still located in California only. Today the 20 inches bike is everywhere. “At that time, we had no money, no video games; we had to create our own fun”, says Muir, “now you see all that on TV, even in cartoons, crazy stuff! You realize skate and BMX are not transportation, but entertainment! If I was young today, I would enjoy myself just like my brother did, so much that I’d become a pro skater”. A concert pro, he unquestionably is, and he proves it once more at Elysée Montmartre, singing ST classics to a wild but good spirit big audience. The show comes to an end, with, as usual, a stage fan invasion. It finishes brilliantly with the type of nasty mess that makes Mr Muir happy: “Our audience loves our music because it offers a lot of energy. Guys from BMX, skate, motocross listen to Suicidal and go crazy! It’s a good recipe, the soundtrack of your life. No matter what you do, the music is there, and we hope it helps you, gives you energy!” www.suicidaltendencies.com



REPORT

DU SNOWSCOOT CHEZ LES SUISSES !

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Comme on n’arrête pas ce qui fonctionne bien, le team Praloup a été invité pour le 2ème SNOWSCOOT SHOW TIME. Le principe ? C’est la Fiesta du snowscoot : démonstrations de trampoline en snowscoot, projection de films (de snowscoot bien sûr !) et méga party toute la nuit. L’association Trottineige Rider met toujours les petits plats dans les grands dans tout ce qu’elle organise, on a donc eu droit en prime à un défilé de charmantes rideuses et un repas d’accueil au top ! Corentin Desbois, champion d’Europe de Freestyle, était partenaire de la soirée avec sa propre marque d’accessoires snowscoot: Dr Jack. Il est aussi membre du team Praloup, et avec ses potes, ils ont donné une petite leçon de Freestyle dans la salle Ebullition. A coup de 360 et de doubles whips les riders du sud se sont lachés et ont même optimisé le trampoline pour décoller plus haut... David Pace, champion du monde de Boardercross, a atomisé l’auditoire avec un gros superman, et puisque ça ne suffisait pas, il a rentré le Whip superman du premier coup. Cosmo, avec son style flex, s’est mis des 360 table et des whip no foot cancan d’un autre monde. Juju, nouveau rider du team rentre les whips dans les deux sens, faut dire que lui aussi a craqué, et qu’il s’est payé un trampo à la maison comme Corentin! De son côté, Corentin tentait le bikeflip, pas évident...

Puisque le team a traversé la moitié de la France pour arriver dans le temple des montagnes, un petit ride sur les sommets suisses s’imposait ! Le glacier des Diablerets avait l’air cool sur internet, mais sur place c’est le choc: les meilleurs riders ski et snowboard européens sont là. Ca parle toutes les langues et surtout ça jump de partout, ici pas de poseurs sur les bosses, tout le monde ride. On a vu des gars s’envoyer à 2 toute la journée côte à côte, il faut dire que les jumps permettent pas mal de fantaisies et mettent tout de suite à l’aise. Malheureusement les deux premiers jours étaient noyés sous la neige et les nuages. Mais Sandrine et Jessica ne se découragent pas pour sauter en snowboard et snowscoot. Après quelques jumps d’échauffement, David s’envoie un whip superman, on reste con, ça n’avait jamais été rentré sur la neige... Du coup on attrape l’appareil et on shoote un peu sur la bosse du bas. Coco se met le 1er frontflip de la saison et des supermans sous un temps apocalyptique. Heureusement, les grips Dr Jack permettent de replaquer les figures sans risque de glisser avec les boots, et c’est bien utile quand on ne voit pas la réception. Le lendemain, grand beau, on va pouvoir passer à l’action ! Cinq tables de 8 à 15 mètres parfaitement shapées nous attendent comme par miracle. On avait pas touché la neige depuis 6 mois et nous voilà devant un park

fraisé et ensoleillé, il y a des jours ou il fait bon d’être snowscooter. Le mot d’ordre : tu whip tout ce qui bouge ! Cosmo n’attend personne et dévore toutes les bosses du park à coup de whip, la grosse ligne, les step-down, les hips etc... Juju se fait les plus gros vols de sa vie, plutôt habitué au jet-ski, il nous a fait bien plaisir ! David se met des turn down et des double whips sur la grosse ligne pendant que Coco s’envoie en superman et pose de gros fronts sur la dernière table. La difficulté dans tout ça ? Prendre des photos ! C’est parti en cacahuète freestyle, tout le monde voulait des images mais avec un seul numérique sous la main et aucun diplôme de photographe, on s’est arraché les poils du casque. A l’inverse des sudistes que nous sommes, les suisses sont certainement la peuplade la plus souriante et la plus polie qui soit. C’est peut-être parce que leur gouvernement dépénalise une grande quantité de substances qui sont illicites en France, qui sait ? Au final, ça l’a bien fait, sur le retour on a suivi un camion laitier avec une devise : tout est bien qui finit bien! A part pour Juju qui a croisé un peloton de gendarmerie embusqué sur l’autoroute, Welcome Home...

Snowscout with Dr Jack in Switzerland! You don’t stop what’s working, so the Praloup Team was invited to the 2nd SNOWSCOUT SHOW TIME. Concept? It’s snowscout fiesta: snowscout trampoline demos, movie projection (snowscout, of course!) and huge party all night. Trottineige Rider association always do their best whenever they host something, so we even had a good looking female riders runway and a top welcome meal! Corentin Desbois, Freestyle European champion, was a partner to the party with his own accessories brand: Dr Jack. He was also part of the Praloup team, and he and his friends gave a little freestyle lesson in the Ebullition room. With 360 and double whips, southern riders kicked it and even improved the trampoline to take off higher... David Pace, Boardercross World champion blew the assistance away with a big superman, and since it wasn’t enough, he achieved Whip superman on 1st attempt. Cosmo, with his flex style, pulled some 360 table and whip no foot cancan from outer space. Juju, new rider on the team makes whips both ways, not to mention that he got crazy too and bought himself a home trampoline like Corentin! On the other hand, Corentin was

trying the bikeflip, not easy... Since the team crossed half of France to get to the mountains land, we had to ride the summits! The Diablerets glacier looked cool on the internet, but on site, what a shock: the best European ski and snowboard riders are here. Every language is spoken, but mostly it’s jumping from everywhere, everybody just rides. We saw guys jumping side by side all day, and it’s true that the jumps allow quite a lot of fantasy, and put you at ease right away. Unfortunately, the first 2 days were covered with snow and clouds. But Sandrine and Jessica don’t loose their heart when it comes to jumping snowboard or snowscout. After a few warm up runs, David pulls a whip superman; our jaws dropped, it never worked on the snow before... So we grabbed the camera and started shooting the lower bump. Coco gets his 1st frontflip of the season and supermans under apocalyptic weather. Fortunately, Dr Jack’s grips allow ending the tricks without any risk to slip with the boots, very useful when you can’t see where you’re landing. Next day, sun shining weather, time for action! As a miracle, 5 perfectly shaped 8 to 15 metres tables are awaiting us. We had not laid a foot on

snow in 6 month, and here we are with a nice sunny park; some days it feels good being a snowscouter. The watchword: whip anything on sight! Cosmo’s not waiting for anybody and runs all the bumps of the park with whip, spine, step-downs, hips, etc... Juju pleased us by taking off higher than in his entire life, when he’s more used to jet-skiing. David goes double whips on the big spine, when Coco goes superman and big fronts on the last table. The hardest part? Taking pictures! It went wild, everybody wanted pics, but with a single digital camera and no photographer degree, it drove us nuts. Unlike us southerners, Swiss people are most definitely the most polite and smiling people ever. It might be because their government decriminalizes a fair part of matters that are illicit in France, who knows? As a result, it was good, and on the way back, we were following a milk truck with one motto: all’s well that ends well! Except for Juju who crossed paths with a Gendarmerie squad (police) waiting in ambush on the freeway, Welcome Home...


PORTFOLIO

WAKANG

INTRO ROMUALD NOIROT

Julien est quelqu’un d’assez étrange. Il mange pas très bien à mon goût, et est de très mauvaise humeur le matin au réveil. Il est fan de nouvelles technologies et une bonne partie de sa paye passe dedans. Sa paye il l’a chez Vans où il bosse depuis peu en tant que salarié, mais il y travaillait déjà avant en tant que team manager pour la France. Il est rare de trouver des gens qui prennent soin des riders comme ça. J’entends par là, qu’il n’attend pas que les riders appellent pour envoyer du matos neuf, ou des petits cadeaux qui font toujours plaisir, et qu’il est aussi à l’origine de la réussite du Vans Barak Invitational et de moult contests en France. Il demande constamment des news pour actualiser le site de Vans et mettre ses riders en avant, chose plus que très rare de nos jours pour un team manager. Il fait de la photo sérieusement depuis pas mal d’années. Souvent taillé pour ses clichés un peu sombres, il a su en tirer partie et fermer la bouche des gens comme moi qui se moquaient de lui gentiment (moi-même médiocre photographe), et nous sortir des photos carrément folles.

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Beaucoup de ses premiers clichés étaient de contests ou de sessions dans le grand froid du nord-est, la Franche Comptée, c’est de là qu’il vient, c’est pour cela qu’on retrouve beaucoup les frères Conry, Pich ou Tonton Boz qui lui servaient de modèles. Il est l’heureux propriétaire d’un site Internet nommé www.myplayground.fr réalisé en collaboration avec une légende du BMX français, Xavier Robleda. Julien n’était pas dans le BMX quand Xavier délaissait le petit vélo en France pour migrer vers l’Angleterre avec de nouveaux projets. Mais ces 2 personnages se sont trouvés pour créer ce site qui mérite le coup d’oeil. Pourtant Julien n’en a pas fait la pub comme beaucoup de gens avec un ego démesuré l’auraient fait. En bref je pense qu’il mérite un peu plus de reconnaissance du milieu BMX, même s’il n’enfourche que très rarement le bike pour suivre une session street ou poser un feeble par ci par là. On a besoin de plus de gens comme lui autant en France qu’en Europe. Il aime faire des gaufres, ne boit pas, ne fume pas, peut pousser la gueulante comme être super timide. Voici quelques clichés de julien dit Wakang.


Lilian Conry lors du dernier Vans Barak invitational dans le jardin de Bibi et compagnie.


Une petite ville nommĂŠe Lone Pine (on peut y voir les initiales taillĂŠes dans la coline) se trouvant Ă la sortie de la death Valley.

Une pelle...mais quelle pelle!

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Pich, ou un vosgien au caractere de vieu chien en vacance à Barcelonne.

Julien is kind of weird. To me, he doesn’t eat very well, and he’s always in an awful mood when he wakes up in the morning. He loves new hitech, and spends most his salary with it. He gets his money from Vans, where he’s been working as an employee just recently, but he was already working for them as France team manager. People who take care of the riders like he does are hard to find. I mean, he doesn’t wait for the riders to call to send them new stuff or little gifts we always appreciate, and he’s also behind the success of Vans Barak Invitational and many other contests in France. He’s always asking for news to update Vans’ web site and to push his

riders forward, which is hardly seen today with team managers. He’s been seriously taking pictures for quite a few years now. Often mocked for his pictures (a little dark), he managed to take the best out of it and make people like me shut up (I’m a very poor photographer myself ), and he came up with crazy pictures. A great part of his previous work was showing contests or sessions in the cold north-east, Franche-Comptée, where he’s from, and that’s why you’ll find the Conry brothers, Pich or Tonton Boz on many of those pics. He’s the happy owner of a web site called www.myplayground.fr, co-created with French BMX legend Xavier Robleda.

Julien was not in BMX yet when Xavier was leaving his French one to move to England with new projects. But 2 characters found each other to make a site that is worth the look. However, Julien didn’t go on promotion about it like other people with big egos would have. In short, I believe BMX community should better recognize him, even if he only seldom rides the bike to follow a session or do a feeble here and there himself. We need more people like him in France, and in Europe. He loves cooking waffles, doesn’t smoke, nor drink, can yell or be very shy. Here are some pictures by Julien AKA Wakang.


Un petit matin sur une plage de Pacifica envahie par les surfers et leur beach Cruser adaptés pour l’occasion. Alex Dropsy en 3-6 xup dans son defun Jardin

Anto Lille de passage à Paris sur le cadran solaire de Chatelet.

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San Francisco by nignt from Twin Peaks.


EVENT

BY FERNANDO GOMARÍN OLAIZ & JUAN “MEJARRA” THILL PHOTOS BY OSCAR ROCA DACAL

BARCELONA STREET JAM

Juan “Mejarra” Thill 360o barspin

“Prada” winning bunnyhop contest

Fernando Gomarín Olaiz playing Limbo

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Nil Soler Barspin over stairs.


BARCELONA STREET BMX JAM 08 Le 8 novembre dernier a eu lieu la 1ère édition de la Barcelona, une semaine plus tard que la date prévue (pour cause de pluie). La Street Jam 2008 a donc été organisée par le shop local Republic Bikes, en collaboration avec plusieurs marques (Nike 6.0, Urbankat, Cousin, Flybikes, Mutiny, Animal, KHE, Eighties, Shadow Conspiracy, BHL, Ezekiel, Odyssey, UGP, RVCA, Lotek, Macneil, Proper). Avec 2 catégories (Amateur et Pro) et des spots multiples, la compétition a rassemblé près de 100 bmxers dans les rues de Barcelone. Les Amateurs ont roulé le matin, et il y avait beaucoup de débutants et de jeunes riders, puis le soir ce fut le tour des Pros, avec des spots différents pour chaque discipline. Il y a eu du niveau dans les 2 catégories, et de très belles figures jugées entre autres par Axel Jurgens. Sur le podium des Pros : 1er, Luis Angel Parcero (un rider cubain vivant à Barcelone depuis plusieurs années). 2ème, Juan « Mejarra » Thill (rider argentin de Urbankat, Over It et Suicidal Trend, aujourd’hui résident de notre ville), et 3ème, Nil Soler (rider de Nike 6.0, Team Espagne). Après la remise des prix, il était l’heure des Bunnyhop contests et du Limbo, et là les rires et les chutes bêtes n’ont pas manqué, tout comme la bière et les bons moments relax entre riders, et ça jusqu’à la fin de la journée. Du fait du grand succès de l’event, une nouvelle édition se prépare et est en vue pour le printemps 2009, et nous espérons vous y voir tous.


BARCELONA STREET BMX JAM 08 Last November 8th the first edition of the Barcelona was held, one week after the date foreseen (due to the rain). Street Jam 08 was organized by the local Bike shop REPUBLIC BIKES in collaboration with several brands and companies (NIKE 6.0., URBANKAT, Cousin, FLYBIKES, MUTINY, ANIMAL, KHE, EIGHTIES, SHADOW CONSPIRACY, BHL, EZEKIEL, ODYSSEY, UGP, RVCA, LOTEK, MACNEIL, PROPER),. With 2 categories (Amateur and Pro) and with different spots to compete, it brought together almost 100 Bmxers in the streets of Barcelona. In the morning Amateur took place with numerous beginners and young riders, and in the evening, Pro, in different spots for each category. In both categories there was very much level, and very good tricks that were judged by Axel Jurgens, among others. Pro’s podium: 1st, Luis Angel Parcero (Cuba’s rider that has lived in Barcelona for several years). 2nd, Juan “Mejarra” Thill (Argentinian rider of URBANKAT, OVER IT and SUICIDAL TREND currently city resident) and 3rd, Nil Soler (rider of NIKE 6.0. Spanish Team). After the prize-giving, Bunnyhop’s contests and Limbo took place, in that the laughs and the silly falls were not absent, neither were the beers and the chillin’ time between all the riders until the end of the day. Thanks to the great success of the event, a new edition is already being set up with a view to the next Spring 2009, where we all expect to see you.

Luis Angel Parcero, Wallride to tailwhip.

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Mack Dawg Productions est de retour avec une nouvelle vidéo pour 2008, «Down With People». Le film de l’année précédente a remporté un succès majeur, notamment Austin Smith qui a gagné les prix du «Rookie of the year» et de la «session vidéo de l’année» décernés par Transworld Snowboarding Magazine. Attendez vous à la même qualité avec «Down With People», des petits nouveaux avec du gros niveau dont Simon Chamberlain, Louie Fountain, Joe Sexton élu favori des lecteurs de TransWorld SNOWboarding ou encore Curtis Ciszek. La priorité des MDP People a toujours été de montrer le snow le plus progressif de riders ayant une vraie personnalité. Avec : Austin Smith, Bryan Fox, Curtis Ciszek, Fillipo Kratter, Joe Sexton, Jon Kooley, Jordan Mendenhall, Josh Mills, Louie Fountain, Nima Jalali, Pat McCarthy, Ryan Thompson, Simon Chamberlain, Shaun McKay, Stephen Duke, et Zac Marben.

20 ans. 25 films. 5 continents. Des centaines de Riders. Pour tout le monde, la vingtaine est un rendez vous important à ne pas louper. Alors pour célébrer la réalisation de film plus exceptionnels les uns que les autres, Mack Dawg a réuni les meilleurs afin de vous proposer leur nouvelle bombe : «Double Decade». Et encore une fois, ils ont franchi toutes les limites pour créer un film qui s’inscrit comme le digne successeur des films MDP. Avec une équipe de rêve composée entre autres d’Aaron Biittner, Andreas Wiig, Darrell Mathes, DCP, Devun Walsh, Eero Ettala, Eero Niemala, Heikki Sorsa, Iikka Backstrom, Jeremy Jones, Jussi Oksanen, JP Walker, Lauri Heiskari, Seth Huot et Wille Yli-Luoma, ils sillonnent le globe à la recherche des meilleures conditions de snowboard sur la planète. Réalisé entre la Finlande, l’Autriche, Whistler, l’Alaska, Tahoe, le Montana, l’Utah, le Minnesota et d’autres secret spots enneigés et magiques, Double Decade est amené à devenir le film référence dans le monde du snowboard.

Le premier DVD DQYDJ a largement influencé le street riding moderne, et le deuxième opus est bien parti pour avoir le même impact. Avec les locaux de west jersey et nyc, Vinnie Sammon, Ralph Sinisi, Mike Osso, Mike Brennan, Bob Scerbo, George Dossantos, Mark Gralla, Jeff Kocsis, Jesse Susicki, Scott Eaton...

par MaCK DaWG prODUCTONS

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par BOB SCErBO

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END sEaRCh

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par OGK & JOSH HarrINGTON

OKG et Josh Harrington nous présentent End Search, un des plus grands films de BMX freestyle de l’année. Avec les riders Josh Harrington,Ty Morrow, Rob Darden, Will Love, Dave Dillewaard, Nyquist. Les spots : 20 états aux US, Australie, Brésil, Canada, Mexico. Sponsors : Premium Products, Vans, Oakley, Rockstar Energy. En bonus : la bande-annonce, des diaporamas photos ainsi que les scènes coupées au montage dont les fameuses séquences de chutes !


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