CREAM BMX magazine #30

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EDITO

En couv : fin de session et fin d’été. Photo Dimitri Coste

La Crise On ne parle que de ça en ce moment, la crise. Bon c’est la galère, les temps sont durs mais n’allons pas vers une fatalité ou ce sera encore pire. On peut attendre de toucher le fond ou se prendre en main pour de bon ? Quand je vois la richesse de notre sport, au point de vue voyage, rencontre et dépassement de soi, quand je vois le nombre croissant de bmx riders dans des pays lointains et la venue de grosses marques comme Nike, Converse, Levi’s, Fiat..., je pense que la crise n’est qu’un prétexte pour ne rien faire. En parcourant ce numéro, vous vous apercevrez que le bmx est installé dans tous les pays, de l’Argentine au Portugal, de L.A à Tokyo, de l’Italie à Singapour, de Helsinki à NewYork... Et puis nous sommes champion olympique ! Nous n’avons jamais été autant médiatisé (merci Anne Caro). Que pouvons-nous demander de plus ? C’est pas du freestyle mais du bmx quand même. Enfin nous existons de plus en plus. Et le bmx est bien plus qu’un engin pour s’envoyer en l’air, c’est un mode de vie, c’est dans la peau ! Et c’est pas Rick Thorne ou Kwett qui diront le contraire. Enfin ce numéro qui vous fait voir du pays, est légèrement porté vers les US, où la crise est bien présente mais où le bmx l’est encore plus. De retour de la Nora cup à Las Vegas où les stars du bmx sont de vraies rock stars. Les olsdschool riders se mélangent maintenant aux newschool et sont reconnus comme des légendes. Le magazine Freestylin’ montre l’âge d’or du bmx avec un livre et nous fait repartir pour un tour. Un tour peut-être au pays du soleil couchant, Los Angeles, où une session entre flatlanders et streeters prend plus d’importance que les Xgames ! Mais pourquoi parler de crise alors que chez nous, simples français, on refait le monde avec des événements de dirt comme la Barak où, selon des flatlanders, c’était le top ! Alors, ne nous plaignons pas et allons de l’avant, tout va bien...

Erico à Porto par Kai Kuusisto

Crisisrisis That’s all they talk about right now, crisis. Okay, that’s messed up, these days are rough, but let’s not surrender to fatality or it’ll get even worse. We can wait til we hit the bottom, or get a hold of ourselves once and for all! When I look at the richness of our sport, with regard to travelling, meeting people, surpassing oneself, and when I see the increasing number of bmx riders in far-off countries, and the new coming of big brands like Nike, Converse, Levi’s, Fiat... I think crisis is just an excuse for doing nothing. By glancing through this issue, you’ll realize that bmx has settled in every country, from Argentina to Portugal, L.A. to Tokyo, Italy to Singapour, Helsinky to New York... Besides, we’re Olympic champions! We never had so much media coverage (thank you Anne-Caro). What else could we ask for? It’s not freestyle, but still, it’s bmx. We more and more exist at last. Bmx is so much more than a way to get high, it’s a life style, it’s in your flesh! And guys like Rick Thorne or Kwett won’t contradict me. In a word, this issue will take you around the world, a little bit more to the U.S., where there’s true crisis but even truer bmx. Back to Nora Cup in Vegas, where bmx stars are like genuine rock stars. Old school riders now mix with new school, and are looked up to like living legends. Freestylin magazine puts us back on the road with a book about the golden age of bmx. Maybe on the road to the land of sunset, Los Angeles, where a flatlanders/street riders’ session gets more important than the Xgames! But why talk about crisis when we, poor Frenchies, put the world to rights with dirt events like Barak, which was simply the bomb, according to flatlanders! So no more complaining, let’s move on, everything is all right... Alain Massabova



PROGRAMME

12 14 16 20 24 26 34 40 50 52 56

AGENDA SHOPPING CULTURE PATOCHERIE PHOTO CONTEST VANS BARAK JAM X-GAMES WELCOME TO L.A. FLATSTYLE REDBULL EMPIRE OF DIRT GIRLS TRIP

La Machine met le feu à la Barak ! Photo Manu Sanz

62 64 68 72 72 74 74 75 76 82 83

KING OF NEW YORK BRAUN CRUZER TOUR ESCALE À SINGAPOUR EXTREME TOUR BAD HOLIDAYS GREEN MILE JAM FINIST’AIR KOG #2 CAMILLO EUROTRIP BACK TO AC/DC WHO’S NEXT

88 92 94 98 102 108 109 112 116 122 129

ANNE CAROLINE CHAUSSON CARHARTT FIELD CONTROL RICK THORNE MADE IN ITALIA LORDS OF DIRT CONVERSE PARTY BMX TRANSFORMERS NATHAN IN ARGENTINA BMX CORE FORMAT JAM ABONNEMENT


PRO TEAMRIDER

CLINT MILLAR PRO TEAM: ALEXISDES OLNEUXTO BIASWICKE HANNUCO OLSDAVIDL OMBARDF RANKLUKA SARTHUR DIETRICHO WAINGLEG GJULIENLE YRELOUPB ARRYKOEH NESTEFAN LANTSCHN ERPADDY GROSSCL INTMILLAR JAMES SMITH

PHOTO: CHRIS POLLACK




RENDEZ-VOUS 4.10.08 / Adrenalin Games / Russia / Moscow 4.10.08 / Koreantown street jam / Los Angeles / USA 11/12.10.08 / Barcelona Extreme / Barcelona / Spain 11/12.10.08 / Roc Contest / Frejus / France 17/18.10.08 / KOG #3 / Tokyo / Japan 24/25.10.08 / Elemental Flatland / Mendoza / Argentina 25.10.08 / Flash Ghetto Master 2 / St Brieuc / France 1/2.11.08 / Magicflart 2 / Bogota / Colombia 1/2.11.08 / Vibrations Urbaines 11 / Pessac / France 7/9.11.08 / LG Action Sports World Tour / Dallas / USA 8.11.08 / Down Underground #1 / Perth / Australia 15.11.08 / Atlanta Jam / Atlanta / USA 15/16.11.08 / La Clau Festival / Sant Liorenรง Savall / Spain 16.11.08 / Circuito De Flatland # 6 / Bogota / Colombia 16.11.08 / Panama Flat International / Panama City / Panama 28/30.11.08 / Fise Experience / Le Bourget / France 29.11.08 / T-Mobile Extreme Playgrounds / Berlin / Germany 7.12.08 / BMX War jam / Nicoya Guanacaste / Costa Rica 21/22.12.08 / Houpala festival / Lesneven / France

012


ZOO YORK OFFICIAL: ELI REED // FOOTAGE: Z.Y. STATE OF MIND VIDEO LOGGED/ 2118 HOURS // 40° // BROADWAY & HAVEMEYER ST., BROOKLYN ZOO YORK, NEW YORK // UNBREAKABLE Zoo York infos: 01 56 55 53 60


SHOPPING SUPERSTAR

KANABEACH / NEW ERA

WESC

OAKLEY

TONITE

DECATHLON

CHIILLY-O POC

EASTPAK

KANABEACH

EASTPAK

ZOO YORK

PUL IN

MUTINY

VANS / CARHARTT BOBBIE BURNS

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JIM RICKEY

WESC



CULTURE WIZZZ! “Volume 2 : Psychorama Français 1966-1970” (Born Bad) Cloclo vous a toujours gavé, mais la musique française des années 60 vous intrigue, pousse à aller chercher au-delà des tous ces chanteurs nazes auxquels vous n’avez pu échapper ? Jetez vous donc sur ce second volet des compilations “WIZZZ!” qui ne contient que du chelou, bizarre, osons même un terme désuet, rien que du “loufoque” ! S’ils n’étaient pas, à l’époque, au jus de l’existence d’artistes tels Guy Skornik, les Zorgones, Bainc Didonc, Chorus Reverendus ou encore Jesus (!), vos darons risquent d’être bluffés quand vous leur soumettrez l’écoute des 15 plages de “pop sixties” que contient cette “WIZZZ ! 2”. Une compilation à savourer en famille, et bravo pour la pochette plus le livret fort sympathiques. JR EWING “The Future” (Narcotic Bureau) Ceux qui ont écouté La Cliqua, savouré les productions du label Arsenal Records, vu au 20 Heures de Bruno Masure la station Louvre-Rivoli défoncée par les traits d’un certain Oeno ou déjà fait tourner une de ses mixtapes le savent : JR Ewing est toujours dans la place... et il laisse des traces. “Le Mixtape Master” est de retour avec une nouvelle sélection très très lourde de perles de rap ricain élaborée depuis le Narcotic Bureau. “The Future” est un rassemblement illicite de voyous au micro, ou la crème de la crème que constituent Whiz Khalifa, Kajmir Royale, Camoflauge, Little Vic et autre Q Da Kid...Fidèle à l’esprit de ses précédentes mixtapes, pour “The Future”, JR Ewing (prononcer “Djiar Ouiwingue”, comme ses comparses US) nous a encore une fois pondu un excellent aperçu du rap “thug” US le plus costaud du moment. Big up à Brian et toute la Paps.

L’EXECUTEUR DE HONG KONG “Le Retour du Mexicain” (Plat du Chef Productions) Cream fut l’un des rares médias à mettre en avant l’Exécuteur de Hong Kong lors de la sortie de son premier album, “Temps Précieux”. A l’écoute du “Retour du Mexicain”, il semble que nous ayons eu raison de miser sur ce MC français cramé aux films d’action dont l’oeuvre se savoure comme un bon Steven Seagal de la grande époque (celle de “Justice Sauvage” ou “Désigné Pour Mourir”, quand il n’était pas gros et cassait des os pour un oui, et surtout pour un non). L’Exécuteur est toujours un o.v.n.i parmi les rappers français, plus que jamais, et mérite pour cela toute votre attention : le texte est fin, souvent très drôle, mais pourtant sombre, lucide et finalement grave. L’Exécuteur, c’est du MCing venu des bas-fonds, des ruelles où les rixes sont monnaie courante. “Le Retour du Mexicain”, l’oeuvre d’un marlou qui se la joue parfois lover, est assimilable à une série B auditive parfaitement ambiancée par des sons d’exception, et certainement le meilleur album de “rap français” de 2008. Un contrat sur votre tête si vous ne l’achetez pas..

FREESTYL’IN Nike publie le livre best of du magazine Freestylin. Un livre qui retrace les grand moments et qui montre les riders des années fin 80, soit les pionniers du freestyle moderne. Freestylin était un magazine mythique donc un best-of ne pouvait qu’être exceptionel. Si bien que si avez oublié pourquoi vous passez autant de temps sur ce foutu vélo, si vous ne savez plus pourquoi vous êtes sur un bmx plutôt qu’un vtt, cet ouvrage vous donne la réponse. L’essence du bmx freestyle repose dans ce book. Le pourquoi et le comment du riding. La transition entre le oldschool, l’age d’or du bmx, et le riding de Mat Hoffman et Kevin Jones. Voyez vous-même ce qu’était le bmx à son top, les années folles et surtout Fun ! C’était ça le freestyle, une folie californiene que retrace avec brio ce livre. Merci à Spike Jonze, Mark Lewman et Andy Jenskin pour ces souvenirs inoubliables. Le seul soucis reste dans la distribution, car ce livre est introuvable en shop ou sur le web. Nike a décidé d’en faire un collector mais peut-être un peu trop. Une version pdf téléchargeable se balade sur internet...

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PAWA UP FIRST “Introducing New Details” + “Scénario” (Bassofone) “Un genre de bande originale”... Voilà comment les 5 de chez Pawa Up First définissent leur son sur leur page MySpace. OK, mais la bande originale de quel genre de firme ? Un film canadien, car le crew officie de l’autre côté de l’Atlantique. Mais encore. A l’écoute de “Scénario” et “Introducing New Details” (deux premiers disques enfin dispo chez nous sur un double CD) on penche pour un film noir, car pour sûr, l’ambiance n’est pas à la comédie, mais plus à la mélancolie ou à l’intrigue. Une sombre musique faite de jazz, de dub, de rock ou d’expérimentations, selon les évolutions du scénario auditif proposé par Pawa Up First. L’appréciable bande-son d’un film invisible.

DVD “ANTIFA” Fut un temps où, en France, avoir la peau noire ou bronzée vous valait d’être tabassé, voire tué, et où certains se baladaient en arborant croix gammées et insignes SS sur leurs fringues. Excédés, des jeunes issus des mouvances punk, alternatives et libertaires se sont opposés aux suppôts d’Adolf et de Jean-Marie, notamment à Paris. Cette époque, pas si lointaine, c’est les années 80, et l’apparition des Antifas, ces chasseurs de mauvais skinheads dont le récent DVD du même nom rappelle l’épopée. Réalisé par Marc-Aurèle Vecchione (remarqué pour le documentaire “Writers”, consacré à l’histoire du graffiti français), parfaitement ambiancé par une bande-son chargée en Who, Meteors, Sham 69, Dead Kennedys ou Dandy Livingstone, “Antifas” est une œuvre nécessaire. Nous le conseillons à la jeunesse mélangée de France, qui ferait bien de rester sur ses gardes, car les fachos et nazillons sont encore là. “Antifa : chasseurs de skins” de Marc-Aurèle Vecchione, un DVD Resistance Films. www.resistancefilms.com

Nike is publishing a book of the best off Freestylin magazine. The book recounts the greatest events and shows late 80’s riders, the very pioneers of modern freestyle. The best off mythical Freestylin magazine could only be something exceptional. So exceptional that if you forgot why you spend so much time on the damn bike, why you’re on a bmx and not a mountain bike, it gives you the answer. This book holds bmx freestyle spirit. The reason and nature of riding. From the old school to Mat Hoffman and Kevin Jones’ riding. See for yourself what bmx was at its best, crazy and above all Fun years! That was freestyle, some kind of Californian folly that the book brilliantly recounts. Thanks to Spike Jonze, Mark Lewman and Andy Jenskin for those unforgettable memories. Distribution remains the only issue, because the book can’t be found either in shops or on the web. Nike wanted it to be a collector item, now, it might be too much. There’s a pdf version that can be downloaded somewhere from internet though... Alain Massabova

“BAND ID” Voilà enfin un livre consacré aux logos de groupes! Une initiative parfaite de l’américain Bodhi Oser (graphiste et photographe oeuvrant pour le skate et le surf ) qui a conçu et mis en pages cet ouvrage présentant des dizaines de logos parmi les plus remarquables de l’histoire de la musique de ces 40 dernières années. Du rap au death metal, en passant par la country ou le reggae, pas un genre n’est laissé de côté, et l’on se plait à revoir les logos de ses groupes favoris et (re)découvrir ceux de formations qui nous sont musicalement étrangères. Caviar pour graphistes comme passionnés de musique, “Band ID” se révèle un indispensable pour qui s’intéresse aux disques/groupes comme à leur identité visuelle. “Band ID : The Ultimate Book Of Band Logos” de Bodhi Oser, 420 pages, paru aux éditions Chronicle Books. www.bandidbook.com par PH Camy



New! Limited Edition

3-in-1

www.braun.com/cruzertour

Shave

Style

Trim


Winner : Mark Webb (UK)

FISE , FR 02-04 May, 2008 NASS , UK 13-15 June, 2008 BMXMasters, GER 04-06 July, 2008


PATOCHERIE

La rentrée des classes L’été touche à sa fin et il est temps pour beaucoup de repartir au boulot et autres activités scolaires. J’espère toutefois que chacun d’entre vous aura profité de ses vacances et que votre bmx aura été de la partie. Pour ma part, cet été fut marqué par de très nombreux voyages qui sans exception m’ont laissé des souvenirs impérissables. Petites ou grandes destinations m’ont une fois de plus montré à quel point j’aime mon sport mais aussi à quel point j’aime le partager avec des gens du monde entier! Cependant une de ces destinations me touche plus que les autres, à chacune de mes visites et il s’agit de la Colombie. La Colombie est un pays que tout le monde connaît pour son café mais aussi pour son activité narcotique très forte et de ce fait très peu de gens n’osent s’y rendre et en ont même peur. Lors de mon premier voyage j’avoue que j’avais des doutes mais au final ce pays m’a séduit. Le plus triste à mon avis, c’est que la scène bmx de ce pays s’en trouve oubliée, et quelle scène !!! Imaginez un pays où le dirt prime car les skateparks ne courent pas les rues (pour palier à cela, ils construisent des parcs en terre et ça vaut le détour) et où la plupart des locaux auraient leur place en finale d’un contest international !!! Tous ces riders, qui hélas ne sortiront peut être jamais de leur pays, continuent à rider avec rage et passion. Croyez moi, une fois de plus j’ai pris une claque. En bons européens que nous sommes, nous nous plaignons sans cesse du manque de compétition et de la qualité de ces dernières alors que là-bas seul un ou deux contests plus quelques shows rythment la scène . Tout ça pour dire, une fois de plus, qu’il est bon d’aller voir ce qui se passe chez nos voisins pour réaliser à quel point nous sommes chanceux d’avoir ce type de moyens que ce soit pour l’organisation d’événement ou tout simplement par rapport aux structures mises en place pour notre pratique. En bon casse bonbons que je suis, je vous invite à redoubler d’énergie pour faire avancer votre scène, créer des jams, montrer votre sport à tout le monde et surtout restez unis !! Bien entendu, continuez à voyager et d’autant plus vers des pays comme celuici. Vous verrez, vous n’en sortirez que GRANDIS !!! Je tenais à remercier Alejandro Caro mais aussi Ricky de Redbull Colombie pour m’avoir permis de venir et je n’ai qu’une chose à dire, à très vite les petits gars. Quand à vous les loulous, je vous souhaite une excellente rentrée et vous dit à très bientôt, Peace

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Back to school Summer is almost over, and it’s time for many of you to go back to work or to school. I do hope each of you enjoyed their holidays, and that your bmx was part of the trip. My summer was full of many trips that will leave enduring memories in my mind. Big or small, all my destinations showed me once more how much I love my sport, and how I love to share it with people from around the world even more! However, one place moves me more than any other each time I go there, and that’s Columbia. People know Columbia for its great coffee but also for intense narcotic activities, and that’s the reason why few of them dare going there, they’re even frightened. I have to admit I had doubts at first, but then I was charmed. I believe the sad part in the story is that the bmx scene of this country is completely left on the side, but what a scene! Imagine a country where dirt comes first because of the lack of skate parks (they build parks with ground to compensate, you really should see this!), and where most locals could totally compete in international contest finals,!!! All these riders, who, unfortunately, might never come out of their country, continue to ride with rage and passion. This time again, believe me, it was out of sight. We Europeans, always complain about the lacks of contests, or about their low quality, when Columbians only have a couple, and a few shows as a scene rate. Just to tell you once again how much going to see how our neighbour lives can make us realize how lucky we are, lucky for the means we get to build events or just for the riding infrastructures at our disposal. I know I’m being a pain in the neck here, but I want to remind you to keep your scene moving, do jams, show everyone your sport and join forces! And of course, keep travelling, especially to countries like this. You’ll see : it can only make you GROW! I want to thank Alejandro Caro but also Ricky from Redbull Columbia for helping me go, and all I have to say is: see you soon guys! And to you folks, I wish you a very good start of a new school or working year, until next time! Peace Patoche





PHOTO CONTEST

Rider : Nicolas Alarçon ‘Poussin’ Photographe: Hugo Rodeville ‘Bamby’ Spot: Skate park de la ville d’Aubagne dans le (13)

Pour ce numéro, nous avons une photo sépia avec un cadrage et un peu de compo qui attire l’œil, photo de Hugo Rodeville. Ensuite, le photographe de la Fever jam, Brice Gelot, met le flat en valeur et remporte la seconde place. Bravo ! Pour participer et tenter de gagner un goodies Cream, continuez à nous envoyer 2 à 3 de vos meilleures photos en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : cream@cream-bmx.com

rider : Kris photographe : Brice Gelot spot : Dijon skatepark indoor ville : Dijon 024



EVENT

VANS BARAK JAM PAR BIBI, PHOTOS MANU SANZ

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LA BARAK JAM et craaak, rebelotte.... La machinerie est en route, on vend du rêve aux marques, les hélicoptères des télévisions ricaines sont la dans le ciel à filmer la barak sous tous les angles, on va se remplir les poches, 3 bosses toutes droites avec des éjects en bois, trail quoi... ouaiiiiiiiiis... Non je déconne. Déjà avant toute choses, bonjour. J’espère que tout va bien pour vous. Nous, tout va bien. On est plutôt content, voire même super content du déroulement de cette 2ème édition du Vans Barak invitational. L’édition 2007 qui aux dires des riders était plutôt vénère manquait de quelques petites choses. C’est pourquoi on a remis le couvert en 2008, pour essayer de faire encore mieux pour faire de ce week end un événement inoubliable. Déjà un site web a été mis en ligne pour donner un max de news, l’évolution du trail au jour le jour pour suivre les modifs de la section, les riders invités et confirmés, Guilb’ qui s’occupait de tondre la pelouse, Jojo qui mettait la piscine en place et enrichissait le site web, et l’équipe de creusage, Alex, Beou, BB, plus pas mal de locaux venus filer la main à l’occasion, qui rendait aussi ridable et propre que possible la section. On avait envie de rendre irréprochable la section, on a retiré un saut en milieu de section pour rendre la ligne plus dirtable avec de plus grosses doubles. Le virage a complètement été reculé et amélioré, le retour était vraiment moins tech et plus facile à trickser que l’année dernière avec des doubles plus hautes et récèps bien larges, une petite épilation des bosses avec un shapping du mieux qu’on pouvait rendait la critique presque impossible... mais bon, on est en France donc c’est toujours possible hein... Il est dur d’inviter et d’accepter tout le monde sur le spot car vu qu’il y a qu’une section, l’attente peut se faire longue quand on est dans l’excitation de repartir direct après un tricks manqué donc on a essayé de faire au mieux... Cette année, on a decidé de commencer l’event le vendredi pour que les


riders prennent leurs aises et aussi pour essayer de faire une petite sélection afin de laisser rouler qu’une dizaine de riders le samedi soir afin qu’ils passent plus rapidement donc d’avoir un show plus vénère, et avoir le dimanche vraiment en chilling, riding, repos et que ceux qui habitent loin puissent rentrer doucement, mais la sélection que l’on devait faire ne s’est pas faite car ça roulait à tour de rôle et la file d’attente était assez fluide. Donc pas mal de riders arrivent jeudi soir, petit barbeuk, un peu de riding, finition de l’habillage du spot avec les bannières de nos sponsors et pré-soirée pour certains... Dès le vendredi matin, les hostilités commencent, les fameuses sessions du matin de la barak ont leurs habitués. Les riders arrivent petit à petit tout au long de la journée, s’inscrivent gratuitement et prennent leur sac à dos Eastpak, remplis de cadeaux Vans, TSG, Kulte, MOD.... Le vent n’est pas bien méchant mais est présent sur le site et en gène pas mal pour la mise en confiance en haut de la tourelle d’élan... Bien sûr le mot d’ordre de cet évènement qui ressemble à aucun autre, est que tu fais ce que tu veux quand tu veux, personne ne t’impose de rouler toute la journée, ça se balance pépère. Beou en profite pour chutter salement. La liste des 5 juges n’est même pas connue des riders avant l’évènement pour éviter la corruption ah ah ah... Donc si tu le sens pas, n’y vas pas, t’as le temps... Repas du midi et du soir préparé et offert par l’organisation bien sûr parce qu’une jam sur invit ok, mais quand on dit invit, ça veut dire prise en charge des riders, et pas seulement pour la bouffe ou l’hébèrgement de ceux qui habitent loin, c’est aussi une collaboration avec les 3i1, car chaque rider était assuré par le biais du BRST, assurance pas à la charge du rider, c’est pas beau ça? Et même pas d’inscription à payer... Dingue, et ouais, ça peut exister. Les flateux et amis Matthias Dandois et Raph Chiquet arrivent tardivement accompagnés de Rémy et de quelques bouteilles de la fameuse réserve du Gaston Chiquet. Encore quelque chose que vous ne verrez que très rarement, des riders flat alors qu’il y a que de la pelouse et poussière autour des bosses, c’est vous dire qu’ils ont compris qu’on était là pour passer un bon week

end rigolade entre potes. Pas mal de monde nous avaient annoncé leur venue et se sont chiés, mais eux ont tenu leurs promesses, la classe. Ils prennent possession de la piscine et de quelques brevages et se rassasient au stand gauffre VANS que Julien nous a si gentiment amené de Paris. Une très très belle initiative remarquée des riders qui envahissent le stand à chaque fois qu’ils entendent le batteur mélanger les œufs à la farine et au lait, merci Vans et Julien, du très bon travail... La soirée se finit tardivement et le réveil fait mal. Mais bon, le vent s’est calmé et la session du matin un peu moins matinale que la veille nous motive. Pas mal de riders répondent présents, Lili, JB, Markichon, Alex Dropsy, les 3i1, Kki, Babat, Palou, Mike David, Jaco et Max en soutien, Shelby, Jems de la source lui a tout misé sur la soirée et y a marqué de bons points. Béou qui s’est blessé la veille passera du statut de riders à juge distilleur coaché par Tim pour le checker niveau tease. Alex est partout pour être sur qu’on manque de rien, les frigos sont rassasiés en permanence de Redbull bien frais, le soutien familial d’Alex nous gratifiera de douces pizzas et de salades géantes qui font le bonheur de tous, un peu de chilling, le contest d’apné

commence, la foule est en délire autour de la piscine olympique. Un maître nageur sauveteur dans la foule checke si tout se passe bien, les inscriptions ont été lancées par Fafa Conry et le Alex Barret. La liste est assez impressionnante donc pas de qualifs, c’est finale sèche. Certes un point noir au tableau de l’apnear tour, mais bon, le succès fulgurant de cette manifestation a pris les organisateurs et la fédération un peu de court... La pression se fait sentir autour de la piscine et dans les verres grâce à Georgy de Masters of dirt... Sofian arrive en retard, mais son inscription est validée, certains se plaignent et menacent de déposer plainte alors que son dossier quant à l’édition de 2007 plane encore au dessus du palais de justice d’Aix en Provence... De très beaux résultats, mais des contre performances comparées à l’année dernière... Alex qui détient le record indoor 2007 rate complètement son contest, aux dires de ses proches, la ceinture de plomb serait en cause et l’oubli de son tuba radio FM lui aurait coûté un podium. Alex Barret alias coach Mayoll essuie salement un résultat proche de la 123ème place au classement national. On parle même pas de Lili Conry. Matthias qui est venu complètement en mode détente et pour une première participation s’affichera sur une des 6 marches du podium. Wakang manque de percer la piscine avec son grand nez et bat


Max Bimard

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son record de l’année derniere, c’est le principe. Markus n’échappe pas à la règle, il fera lui aussi moins bien que la saison précedente, il finira 5ème, qui pû croire que Patzy finirait 4ème, bah lui déjà, et c’est pas mal. 3ème BB, Pouky prend la 2ème place avec un practice travaillé l’hiver de type machine à laver dû au surf. Sofian remporte encore une fois de plus le Ipod shuffle d’une beauté somptueuse mis en lot par Twenty velocross et un casque stereo offert par Cream, les suivants sont récompensés avec de multiples lots TSG. Grosse déception de certains, cris de joie pour d’autres (ils se font rares), et Patzy, le speaker officiel, voire même très très officiel du Vans barak bouge tout le monde sur le trail pour une dernière session d’une paire d’heures jusqu’à la tombée de la nuit. Le trail est arrosé, petit coup de balai pour la poussière et hop, un billard dans le jardin. Le riding monte crescendo assez rapidement, Markus et JB enchaînent les passages plus vénères les uns que les autres, Nico Pilin roule de mieux en mieux avec pas mal de lachés, Alois pause un ptiot 3.6 sur la première après le virage, une des bosses les plus traquenard du trail, Palou des 3I1 roule vraiment comme s’il était chez lui avec des 3.6 d’une amplitude de dingue sur presque toutes les bosses et profite à fond du spot en ne prenant que très rarement des pauses, genre pour dormir quand même... Jems’ Muller qui est habitué à des ejects plus rad se familiarise assez rapidement avec le trail, des bon gros 3.6 turn down, 3.6 oppo lookback de tueur, des 3.6 invert plus que invert genre les pieds qui se barrent des pédales, des whip bien stylés ça fait plaisir de le voir rouler ici et aussi

faire honneur au shnaps que Markus a rapporté d’Augsburg. Max deedee avec son style vraiment à part, se met des hauteurs de ouff sur tout le début de la section, se balade en no hand sur tous les sauts, quelques flips comme j’aime et des combos vraiment à lui, genre du nohand to x-up one foot, des no foot cancan to x-up one foot, j’adore, la classe. Guilbert nous régale comme jamais pour une reprise choc, des 3.6 de partout, de bons invert à l’anglaise, et le premier à enchainer 3.6 au gap de la tourrelle d’élan, 3.6 à la grosse et 270 au hip, un régal pour les yeux et un comeback à la hauteur de nos attentes, on a même eu du rabe là... Merci Beranger. Jb Peytavit qui était pas mal pris par l’école durant toute cette année a trouvé le temps de practice quelques nouveaux tricks, et ce qui fait plaisir c’est que ce n’est pas que de la cascade, en plus des multiples double wip en section, 3.6 turndown bien stretch, oppo 3.6 x-up, truck, oppo whip, il nous claque de bon vieux no foot cancan nohand, il se sent bien sur le trail, il frétille. Markus Hampl a l’air de connaître la ligne, il est vraiment à l’aise, il enchaine des figures assez tech pour les poser en milieu de ligne, genre des 3.6 no hand au dessus du channel (c’est d’ailleurs avec ce trick qu’il remportera le pakage shadow offert par frenchys), 3.6 table one foot seat grab à la grosse, du 3.6 au gap de départ et des dizaines de tricks enchainés tout au long de la ligne, il remporte l’édition 2008 haut la main

devant JB et Guilbert donc. Je vous cache pas qu’avec 11 sauts dans la section, il est dur et d’énumérer tous les tricks donc comme dirait Alex, allez voir les vidéos sur internet... Après la jam, les lumières scintillent et illuminent la ligne plus typée dirt preparée spécialement pour l’occasion pour un best trick. La dernière double bien dirt à l’ancienne est faite tout spécialement pour se balancer en toute sécurité avec une récèp assez molle... JB est très très proche de replaquer triple wip, la machine Vincent Massardier pose quelques flip stylés, Lili met des 3.6 no hand to laché de bette dans le publique et c’est Patoche qui remporte ce best tricks avec un flip whip nikel et flip nofoot cancan vraiment classe. Après tous ces moments d’émotion et comme l’année dernière un repas assez fou dingue est proposé aux riders invités plus les amis, de grandes tables sont dressées dans le jardin, apéro et fondu pour tout le monde offert par la maison des fondues d’Aix en provence, tout le monde se régale et parle de tout et de rien et surtout pas que de vélo. Un grand merci à tous les participants de cette 2ème et certainement dernière édition, et oui, toutes les bonnes choses ont une fin. Big-up à la maison des fondues, TSG, Masters of dirt, Eastpak, Cream, Mumu, Tatie, les résidents de la barak, Guilb, Jojo, Jue, Alex et surtout Vans qui a cru en ce projet vraiment trail spirit. À bientot par ici ou par là.


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Le Romuald Noirot


BARAK JAM Guess who’s back... We turned the engines on, we’re selling dream to the big brands, American TV choppers in the sky to shoot any angle of the Barak, we’re gonna make some paper, we have 3 neat wooden exit bumps, that’s trail baby! Yeeaaahh! I’m just messing with you. Seriously now. First: hi guys how’re you doing? Cause we’re good. We’re doing great because we’re actually very pleased with the way things go down at Vans Barak Invitational Round 2. Riders said Barak 2007 was the bomb, but still, it was missing a few things. That’s why we decided to go for another round: to try to do better and make this an unforgettable event. A website is already on line to give you maximum info: day to day trail’s evolution, modifications on the course. Confirmed riders we invited, like Guilb mowing the lawn, Jojo setting the pool and feeding the website, and the digging team, Alex, Beou, BB, alongside helpful locals, making the course as clean and ridable as possible. We wanted it to be flawless, so we removed one jump from the middle of the section to get the line more dirtable with bigger doubles. We improved and pushed back the bend, also the way back was easier for tricks and less tech than it was the year before, with higher doubles and larger receptions, shaved bumps and the nicest possible shape. All those efforts created a course that could almost beat any criticism... but it’s France, man, so... Anyway, we tried our best, but it was difficult to invite and accept every rider to the spot: with only one section, it would be frustrating for them to wait so long to get back on it after missed tricks. This year, we decided to start the event on Friday, so the riders could come in and have enough time to get comfortable. We also wanted to use that day as a pre-selection day, that way we could have a 10 riders’ Saturday evening, and a dynamic, powerful show. It would leave a very chill, relax, riding Sunday, where those who live far could slowly start heading back home. That was the plan. But the pre-selection was eventually cancelled, since everybody rode in turn in a pretty fast line. All good. Most riders checked in on Thursday night. Small barbecue, little riding, last details to dress the spot up nice with our sponsors’ banners, and some even started partying... Friday morning, the war is on, Barak’s morning sessions have regulars. All day long, one by one, other riders arrive, subscribe for free, and take their Eastpak bags filled to the top with gifts from Vans, TSG, Kulte, or MOD...

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Wind is blowing on the spot, not too hard, but hard enough to lower confidence level on top of the spine ramp. No pressure, you do what you want when you want here, nobody said you have to ride all day, take it easy... Ouch, Beou heftily crashed. The riders didn’t even know the judges names before the event, (to avoid corruption, ha ha ha!), so if you don’t feel it, just don’t go, you’ve got plenty of time! Of course the hosts provided lunch and dinner, because invitational jam also means taking care of the riders, meals, housing, and even free insurance through the BRST, thanks to 3I1 collaboration. Rider’s aren’t even paying for the subscription, isn’t that awesome? Crazy, no doubt, but it exists... Our flatlander friends Matthias Dandois and Raph Chiquet came late, along with Remy, and a few good bottles from Gaston Chiquet’s personal storeroom. That’s another thing that is hardly ever seen, flatlanders coming to a spot where there’s nothing but grass and dust and bumps, just to show you how much they knew this week-end was about having fun with friends. A lot of people said they were coming but then fucked up, but these guys kept their word. Respect. They invaded the swimming-pool, grabbed some drinks, and filled empty stomachs with waffles from the Van’s stand Julien thoughtfully brought from Paris. Nice initiative all the riders appreciated and they were always coming to enjoy it each time they heard the machine mix flour, eggs and milk, so thanks Vans and thank you Julien, good job... It was a late evening and waking up after that was painful. Anyway, less wind, and the session starting a bit later than the day before, that’s motivating enough. A lot of riders in the house: Lili, JB, Markichon, Alex Dropsy, 3I1 crew, Kiki, Babat, Palou, Mike, Jaco with Max for back up, Shelby, and Jems who put everything on the evening and collected good points. Beoux, who hurt himself earlier, went from rider to distillery judge, Tim stayed with him as a coach to check his booze level though. Alex was all over the place to make sure everyone had what they needed; the fridges were always refilled with cold Redbull, and Alex’s family brought joy to our hearts with delicious pizzas and giant salads. We chilled a bit and then it was time for the diving contest (without breathing apparatus): the audience went crazy around the Olympic pool, and there was a life rescuer around to check on the divers. Fafa Conry and Alex Barret initiated the subscriptions for this contest, but the list was so long, it was just too many people to go through qualification rounds, so straight to the finals! It was the only wrong thing about the Apnear

Contest, but it’s just that its tremendous success caught the organizers off-guard a bit... Now you could feel the heat rising from the pool... and also in the glasses thanks to Georgy from Masters of Dirt. Sofian got in late, but had his subscription validated, and some were not too happy about it and threatened to lodge a complaint against him, and considering there’s already a file from edition 2007 waiting for him in Aix en Provence court... Barak this year saw pretty nice results, but many counter performances compared to last year... Alex, indoor record owner from 2007, completely failed his contest; to his entourage, the lead belt and his forgiving his FM radio snorkel cost him the podium. Alex Barret aka Coach Mayol ends up around 123rd place on national ranking. Let’s not even talk about Lili Conry. Matthias came in a laidback mode for his first participation, and finished 6th. Wakang almost pierced the pool with his big nose, but the good thing is he beat his record from last year. Same thing for Markus who also did worse than in the first edition, and finished 5th. Who thought Patzy would make it to the 4th place of the contest? Well, not him, for sure! 3rd was BB, and Pouky ended 2nd with a washing machine type of style he got from surf practicing in the winter. Sofian is the once again happy winner of the shuffle I.Pod, beautiful gift from Twenty Velocross and headphones offered by Cream. Some were disappointed; fewer were showing their joy, and Patzy, Vans Barak’s official – super official- speaker made everybody bounce on the trail for one last couple hours’ session until nightfall. The trail was watered, dust swept up, a pool game started in the garden. The intensity of the last riding session soon grew to another level, Markus and JB dialled the course with killing runs, Nico Pilin rides better and better. After big emotions comes big reward, and we organized the same crazy-nuts dinner, for riders and friends, as we did last year. Huge tables in the gardens, drinks and “fondue” for everyone, a gift from La Maison des Fondues in Aix en Provence. Everybody’s eating, enjoying it and talking, about anything but bikes of course. Thank yous to all the 2nd and probably final round of Barak’s participants, since all good things must come to an end. Big up to the house of fondues, TSG, Masters of Dirt, Eastpack, Cream, Mumu, Tatie, Barak’s members, Guilb, Jojo, Ju, Alex, and especially to Vans who believed in in this very trail spirit project. See you here and there...


Le Patoche


Tous les ans au mois d’août, pendant que vous vous la coulez douce à la plage, ou que vous galérez à faire un petit job d’été pour finir de rembourser le découvert que vous avez creusé pendant votre dernier road-trip, je pars direction L.A. pour vous concocter un petit report sur les X-Games... Sauf que cette année, les temps ont été durs, et du coup, il a fallu resserrer le budget. Donc sur le conseil avisé de mon rédacteur en chef préféré, je me suis résigné à faire une exception et de prendre un vol avec escale, avec une arrivée le jour même du début des Xgames, histoire de ne pas payer le billet trop cher et d’économiser une nuit d’hôtel. Résultat des courses grâce à cette ruse de sioux : je me retrouve avec un vol Paris-Los Angeles via Amsterdam sur une grande compagnie hollandaise en trois lettres... Le trajet Paris - Amsterdam se déroule sans problème, mais au moment d’embarquer sur le deuxième vol pour L.A. avec un petit groupe de 5 autres passagers, on nous demande de patienter sur le côté. Et là... C’est le drame... m’indique que je suis sur liste d’attente car le vol est surbooké... J’explique, je supplie, je râle, je hurle, rien à faire, le vol décolle sans nous, et on nous dit que l’on partira sur le prochain. On suit le gars au bureau où il nous apprend que c’est même pas sûr que l’on parte sur le prochain vol qui est le lendemain car il est aussi surbooké... Montée soudaine de la pression ! La situation se gâte car je n’ai aucune marge de manœuvre : les X-games commencent le lendemain. Je décide de tenter le tout pour le tout avec le coup de la grosse colère avec hurlement, menaces, bref de faire le connard ( j’ai de l’entraînement, ça aide...) et je lui dis de me renvoyer à Paris ou au moins il y a 3 vols par jour pour L.A. Le gars a l’air convaincu, il me dit qu’il va trouver une solution, et revient cinq minutes plus tard avec deux billets en main, un pour rentrer à Paris, et un autre de Paris à L.A. en vol direct le lendemain matin. Me voila reparti pour L.A. mais via Paris cette fois... Je vous passe les détails de bagages perdus, car un sac est déjà parti sans moi à L.A. et l’autre arrive une heure avant mon départ et que je dois aller chercher au pas de course dans un autre terminal... Bref grosse galère, qui continue à mon arrivée à L.A. un des sacs est ouvert et il me manque un de mes objectifs et une télécommande de flash et l’autre est bloqué à la sécurité de l’aéroport car il est arrivé sans moi. Ma réservation de voiture de location est annulée car je ne suis pas venu la chercher à l’heure prévue, et il n’y a plus de voiture à bas prix, idem pour mon hôtel. Il est 5h de l’après-midi et les Xgames ont commencé depuis 8h du mat. Jusqu’à présent on peut pas dire que ça veuille beaucoup sourire. Je fonce louer un objectif pour remplacer celui qui a été perdu, et me voici enfin aux X-games après 48h de galère. J’apprend que les finale street ont été avancées et qu’elles sont déjà passées... et Merci KLM... Il ne reste plus que la soirée et deux jours... ça va être chaud. Je tente de me concentrer sur le Big-Air de nuit dans le Stapple Center, où l’on a pas le droit d’utiliser les flashs déportés, et où l’on ne peut pas choisir son emplacement pour shooter ! Le lendemain, finale du super-park. Les photographes sont très bien placés... Dans les gradins, derrière trois rang d’invités, une barrière, un vigile qui fait des va et viens, et un caméraman qui est en plein milieu, et on a interdiction formelle de se lever... bref des conditions de rêve... Je commence vraiment à flipper, le dernier jour, finale rampe. Ce qui tombe bien car je me dis que je vais peut-être enfin faire deux ou trois images. Pas de bol, ça tombe en plein pendant les finales d’un autre sport que je dois absolument couvrir pour un autre client. Le cauchemerde continue. Je fais mes trois photos, et je file shooter à l’autre bout de l’évènement. Bilan très négatif cette année... j’ai les boules du coup, je décide d’appeler Bobby Carter et Chad Johnston pour me sortir de ce guêpier. En une soirée ils m’aident à mettre en place une session photo de fou avec des vrais riders locaux et on décide de mélanger les streeters et les flatlanders. Grâce à ces deux piliers du BMX à L.A. en deux coups de cuillère à pot, on se retrouve en bonne petite bande à cruiser dans les rues de L.A. Quel bonheur!!! Super ambiance, niveau de riding de fou, surtout en street. Des gars forts et hyper-sympas. Bref voici le report des X-games mais surtout de ce qui se passe tous les jours à côté avec des vrais gens dans la rue.

X GAMES BY CHRISTIAN VANHANJA

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Kevin Robinson


EVENT

Chad Kagy, flair whip à 7 mètres...


036 Chase Hawk


Jamie Bestwik


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Diogo Canina


Every year, I’m flying to L.A. to shoot the X-Games, and once again I was there to do my job... or at least to try to! But unfortunately the airline company had different plan for me. After 48 hours in the fourth dimension, I finally landed in L.A. I was one day late and street comp was over. Since the very beginning, the rules over they have become harder and harder. But this year was a real nightmare. So I had to find a Plan B. I decided to give a call to my men Bobby Carter and Chad Johnston to see if they could hook me up with some cool local rider. Bang! the next morning there we are starting a session in the streets of the city of the angels. This is what happened : real shit and a fusion between the cool flow of flatlander and the agressive energy of the street riders. Thank for that guy : this what I call a F*king good plan B !

Dave Mirra


PORTFOLIO

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Ed à Long Beach


WELCOME TO L.A. BY CHRISTIAN VANHANJA


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Un matin, je reçois un coup de fil de Eric Hough. Il me dit que Christian est en ville et qu’il aimerait shooter quelques photos de street à L.A. dans la journée. Du coup j’ai choppé mes deux collocs Scott Twiford et James DiMattao et nous avons pris la route pour L.A. On s’est serré dans mon petit pick up et on a commencé à se préparer pour la journée qui s’annonçait. Plus on approchait plus on était chaud !!! Ça allait être une méchante journée de street pur et un bon moment avec mes potes. A notre arrivée, Eric et Christian étaient à la bourre, du coup on en a profité pour faire un petit échauffement dans le campus d’USC. Eric s’est finalement pointé et a attaqué un wall massif à base de traversage des 4 voies d’un gros boulevard et d’une bretelle d’accès d’autoroute pendant la prise d’élan le tout au milieu d’un trafic assez dense. Le parfait démarrage pour une bonne session de riding marrante et productive. Tout au long de la journée nous avons rencontré d’autres riders au fil des spots. Certains ont roulé avec nous pendant un ou deux spots, d’autres se sont juste arrêtés pour dire bonjour. C’était assez étonnant de croiser la route d’autant de riders dans une aussi grande ville. Cela nous a donné l’impression d’avoir une immense famille de bmxer répartie dans toute la ville, et que chacun des membres de cette famille nous attendait pour nous accueillir dans son quartier et rouler avec lui. La session a tenu bon tout l’après midi jusqu’à la nuit, nous faisant traverser le city collège, le fashion district jusqu’à downtown LA. Personne ne savait vraiment quand cette session allait s’arrêter. Le déjeuner et le dîner ont été

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zappés et l’on a continué à pédaler. A chaque coin de rue, il y avait un spot valable qui nous forçait à puiser dans nos dernières forces et à rentrer un nouveau trick. Les gardes de sécurité nous ont pourchassé, la police nous a viré, on s’est fait des potes clodos qui en voulaient au sac photo de Christian. Le dernier 180 en rooftop replaqué, on s’est regardé réalisant que l’on avait une bonne petite session de street de 12 heures. C’est une demie-journée de nos vies que nous n’oublierons jamais. J’espère que tout bmxer pourra partager un moment comme celui-là. À la fin de la soirée, nous étions rincés, mais je suis sûr que n’importe lequel d’entre nous se serait levé le matin suivant et aurait recommencé si nous avions pu. Le BMX m’a fait découvrir plein d’endroits et de gens différents, mais certains de mes meilleurs souvenirs sont en roulant avec mes potes dans ma ville. N’oublie pas que ce sont tes potes qui t’ont aidé à devenir qui tu es aujourd’hui. Tu n’as pas besoin d’un bac à mousse, d’un skate park ou d’un handrail parfait. Choppe juste tes potes et ton vélo et tu as tout ce dont tu as besoin pour te faire plaiz. Ben Snowden. Le rêve californien! À un point on veut tous se retrouver à cette endroit paradisiaque qu’est le sud de la californie. La météo est toujours parfaite, les spots sont incroyablement smooth, les riders sont généralement très accueillants, la plage... et la liste continue. J’ai rêver toute ma vie de riding de me retrouver

là et maintenant j’y suis pour un été. Une été inoubliable. Une session street mixée avec les gars du flatland ramène une vieille atmosphère old school, tout le monde roule à fond. Une expérience unique que je serai prêt à recommencer n’importe quand (Le BMX est ce que tu veux qu’il soit. ‘’Mat Hoffman’’) Moi j’le fait à la québecoise. J’le fait à ma manière. Peter Gauthier Cette soirée fût rare et totalement impromptue, Les flateux préfèrent habituellement rester sur leurs spots, alors que les streeters sont plutôt organisés en une unité mobile. En général, si leurs chemins se croisent, ils échangeront probablement quelques « bonjours » amicaux, mais point à la ligne. Pour cette session photo, les flatlanders se sont déplacés et les streeters ont dû ralentir un peu. On a tous ridé ensemble et ça nous a permis à chacun d’apprécier le niveau des autres dans leur discipline. Bobby Carter Depuis que j’ai bougé de Chicago à Los Angeles, j’ai eu l’occasion de rouler avec des tonnes de nouvelles personnes. Ça me motive énormément pour rouler encore et encore. Le bmx est un super moyen de s’évader. Une nuit bercée par une brise d’été, de bons potes, des nouvelles connaissances, un pt’it casse dalle, et une bonne session de riding. Tout simplement. C’est de ça qu’il s’agit... être créatif, s’adapter et explorer. Bill Freeman



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One morning I get a phone call from Eric Hough. He says Christian is in town and wants to shoot LA street photos today! I grabbed my roommates Scott Twiford and James DiMattao and hit the road for downtown. We all crammed into my little pick up truck and prepared ourselves for the day ahead. Anticipation built as we approached the city. We were all looking forward to a crazy day of street riding and good times with friends. When we arrived, Eric and Christian were running late so James, Scott and I had a nice warm up ride through USC. Eric finally showed up and cut through 4 lanes of traffic to blast a massive wall ride on the side of the freeway on ramp. It felt like the perfect opener for fun, productive day. Throughout the day we met up with more bmxers. Some rode with us for a while and others just stopped to say

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hello. It was awesome to be out in a huge city and randomly cross paths with so many other riders. It felt like we had a whole family of bmx riders out there just waiting to welcome us into their part of the atown. The session held strong through the afternoon and into the evening. We toured the city college, the outskirts, the fashion district, and all through downtown. No one really new when we would stop riding. Lunch and dinner passed us by and we kept pedaling. Around every corner there seemed to be a new spot to fuel our aching bodies. Security chased us, cops kicked us out, bums cheered for us, and ants even attacked Christian. By the time the last 180 was landed, we found ourselves looking back at an amazing 12 hour street session. That’s half of 1 day of our lives that we will remember forever.

I hope that every bmxer can share the fun that we had. By the end of the night we were completely exhausted. But i’m sure that every one of us would wake up and do it all over again tomorrow if we could. BMX has taken me a lot of places in the world and introd uced me to a lot of people. But some of my best memories have been riding my hometown with my friends. Don’t forget that your friends helped make you who you are today. You don’t need a foam pit or a perfect skatepark or handrail. Just grab your bike and your friends and you can have all the fun in the world! Ben Snowden.


The California dream! At one point we all want to be in this paradise called SoCal. The weather is always perfect, spots are incredibly dialed, locals are generaly cool, the beach... and the list goes on. I dreamed all my riding life to be down there and now I’m there for this summer. A summer that I will always remember. A street session mixed with flatlanders brind an old school vibe, everybody is killing it. A unique experience that I’m ready to do anytime. (BMX is whatever you want it to be. ‘’Mat Hoffman’’) I’m doing it the Quebec way, I’m doing it my way. Peter Gauthier

That night was rare and impromptu. Flatlanders are usually a stationary unit, while street riders are usually a mobile unit. On a regular day, paths may cross and the friendly “hello” exchanged, but not much more. This photo shoot made the flatlanders more mobile and made the street riders slow down a bit. We all rode together and had the opportunity to really appreciate the skills of our friends from different disciplines. Bobby Carter

Since I came out to Los Angeles from Chicago, I have been able to ride with a ton of new people and it is always inspirational and gets me stoked on riding again and again. BMX is the great escape. A breezy summer night, some good friends, some new friends, a quick snack and the riding session. Simple. That’s what it’s all about... Hell yeah, get creative, adapt, and explore ! Bill Freeman


EVENT

FLATSTYLE BY RAPHAËL CHIQUET PHOTOS KAI KUSSITO

Mercredi 9 juillet, 9h:09 Paris: Nous voila repartis pour une autre aventure flatland, nouvelle destination: Helsinki, Finland, event: Flatstyle jam powered by monsieur Martti Kuoppa. A peine arrivés sur le sol Finnois, nous comprenons, avec mon acolyte Matthias D, que l’atmosphère est à la fête en ce beau mois de juillet: Martti et son colloc Yuka nous emmènent pour une tournée des différents rads du centre-ville. Belle entrée en matiere... Les finlandais savent recevoir et faire la fête, on nous explique qu’avec seulement 2 mois d été, c’est une obligation d’en profiter. Martti s’occupe bien de nous: visite de la ville, découverte gastronomique et petite jam tranquille bonne ambiance. Au bord de la mer, sur un petit skatepark, une vingtaine de riders tapent la jam jusqu’à la tombée de la nuit (23h30) Matthias et Dez Marsen enflamment le bitume. Juste à côté, un pote à martti fraîchement diplômé a organisé un barbecue géant, sangria à volonté, avec un dj qui alterne entre électro et hardrock, il nous incruste, le top! Suite logique: nuit agitée en centre ville avec la centaine de personnes présente au barbec, on s’est d’ailleurs fait pas mal d’amis (amies)... Le retour sur le sol parisien est rude, comme d’hab’. Une pensée en tête: Martti and Finland rocks!!!

Guy from Holland

Wednesday, July 9th, 9:09am in Paris Here we go again for a new flatland adventure, our destination this time is Helsinki, Finland. Event: Flatstyle powered by Mr Martti Kuoppa. As we land on Finland soil, my accomplice Matthias D. and I understand hot July is party time over here. Martti and his roommate Yuka take us for a tour in downtown bars. Great start... Finnish people know how to greet and party: we’re told that with only 2 short months of summer, you Have to kick it. Martti takes good care of us: we visit the city, taste the Finnish gastronomy and have a little cool jam. In a little skate park by the sea, about twenty riders work the jam until nightfall (11:30). Matthias and Dez Marsen set the place on fire. One of Martti’s friends, newly graduated, is having a giant barbecue, sangria to go and a electro/hard rock D.J. nearby. We crashed the party with Martti, awesome! Next thing you know: a restless and crazy night with the hundred people from the bbq, and a lot of new (girl) friends... Tough to be back in Paris, as usual. One thing for sure: Martti and Finland rock!!!

Aleksi Ritsilä

La fine équipe...

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Aapo


PHOTOS ANDY MAY TEXTE XAVIER ROBLEDA ENGLISH VERSION JOHANN CHAN

REDBULL EMPIRE OF DIRT

Voir le meilleur circuit de bmx de tous les temps balayé par la pluie l’an dernier avait été une énorme déception. La grande question était : est-ce que ça va enfin avoir lieu? Est-ce que cet évènement verra jamais le jour? Les quelques runs qu’on avait pu voir l’année dernière nous avaient carrément mis l’eau à la bouche. Après avoir entendu de nombreux pros jurer que c’était le meilleur circuit jamais construit, on savait que tous allaient redoubler d’impatience pour l’Empire du Dirt 2008. A notre arrivée, la section (bâtie sur la ferme d’Arthur à Devon) surpassait nos attentes. Un lieu sans équivalent dans le bmx. Après 14 semaines de travaux, 12 ouvriers à plein temps pour transporter les 10,000 tonnes de terre, le circuit est extraordinaire, avec de nombreuses doubles, des rails et une rampe surélevée. Ajoutez à ça des wall rides de 20 pieds, un half pipe en terre de 120 pieds, quarters, des doubles de 24 pieds et, pour finir en beauté, un hip de 40 pieds de long sur 15 de haut. Le circuit est tellement vaste qu’on a eu du mal à se placer pour avoir une bonne vue d’ensemble. Pour ce qui est du problème de tout voir, on a trouvé la solution : tantôt on regardait le circuit, tantôt on bavait sur les charmantes hôtesses Red Bull qui vérifiaient les tickets, donnaient une canette ou changeaient le tableau des scores (quelqu’un a dû se

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dire qu’embaucher plein de jolies filles sur un évènement bmx avec tous ces jeunes hommes au sang chaud, c’était une bonne idée. Bien vu !). Ça va être difficilement réalisable de s’en sortir dans ce circuit à moins d’être polyvalent, rusé, fluide et d’avoir du style. Ce sera indispensable même pour le meilleur, le plus régulier et le plus expérimenté des riders. Il est compliqué de parler de tout le monde et de tout ce qui s’est passé là-bas. C’était super par exemple de voir courir Foster, qui a soulevé le circuit avec des passages incroyables, mais malheureusement s’est durement crashé sur le dernier hip. Un autre accident a envoyé Leo Forte à l’hôpital, mais il est revenu pour un deuxième passage où il a littéralement volé au-dessus. Ben Hennon a passé le hip de 40 pieds mais a peut-être été sanctionné par une dernière place au classement pour avoir été le seul. Il a quand même fait des bons runs, avec un double whip au-dessus des doubles, et il a surpris tout le monde avec son dirt, étant donné que personne ne l’avait jamais vu roulé sur piste avant ! En tout cas, peu importe le score qu’il a fait, bravo à lui pour avoir réalisé l’exploit le plus commenté du contest. Entre organiser le contest et assumer toutes les responsabilités, Kye a quand même réussi à faire des drops e, 3.6 sur le circuit pour nous lâcher un cocktail de ses

habituels runs aux super moves – et en se qualifiant premier ! C’est d’avoir glissé de sa pédale sur un whip qui a empêché Kyle de se retrouver au sommet de la finale. Du coup ça a été la chance de Dane Searls, qui avec 3 whips s’est retrouvé pour la première fois en troisième position d’un concours international. Gary Young était à bloc, avec ses 270 sur les wall rides, peg grind up rail to griz, huge nose manuals down the grind box and 360 double whip attempt to second. Corey Bohan, le triple médaillé d’or des X-Games dirt, a arraché la victoire avec opposite 3 truck, et un énorme flair autour du half pipe. Et bien voilà. Un des meilleurs évènements de bmx auquel je sois allé. J’ai entendu quelques uns se plaindre sur le MCing. Je suppose que quiconque semble en savoir moins sur le sport que le public doit subir des critiques. C’est pas grave. C’était la plus incroyable et unique section de dirt jamais construite, le riding était excellent, les filles mignonnes, le temps au beau fixe, les soirées mortelles et l’occasion en plus de revoir de vieux amis. Je voudrais saluer la performance des Fortes et de Red Bull pour ce qui a été jusqu’à présent mon meilleur week-end de l’année.


C’est avec une certaine appréhension que je me dépêche de grimper les derniers mètres qui me séparent du sommet de la colline. Le spot est énorme. Il y a du monde, du beau monde. Du son, des échaffaudages, des gros trucks, des tentes, des caméras montent sur des bras géants et un énorme hélicoptère qui survole le terrain. Ca grouille, ca vibre et toute cette cacophonie est superbement orchestrée par Red Bull. Je parcours du regard la totalite du circuit, mètre par mètre tout en scrutant les riders qui entament leur deuxième tour de qualification. Je ne veux pas en perdre une miette. Le contest est déjà entamé depuis quelques heures mais qu’importe, on a tout le temps devant nous....

I feel some kind of apprehension while I’m rushing for the few last metres that lead to the top of the hill. The spot is huge. Noise, scaffolding, big trucks, tents, cameras on giant sticks and a big helicopter flying over the site. It’s busy, vibrating, and the whole cacophony is beautifully orchestrated by Red Bull. I glance at the course, metre by metre, scrutinizing the riders who are just starting the second qualifications round. I don’t want to miss one single detail. Beginnings of the contest are already a few hours behind, but never mind, we have all the time in the world...

EVENT

Le half pipe etait une des plus belle partie du circuit. Le jeune Gary en action

Ben Hennon

Corey Bohen et Toby Forte

Il y en a qui aiment bien se faire remarquer. Ben Hennon, echauffement sur le hip de le rentrer en lacher de guidon


Léo Forte défonce le half pipe à coup de alley oop.

Catfish et Gary avant l’arrivée des paparazzis...

L’entretien des bosses était assuré par ces petits hommes verts du matin au soir. les juges dominaient la scène depuis leur énorme plateforme.

Sergio Layos attaque le dernier wall incurvé qui devait bien mesurer 6 Massabova de haut.

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Chris Doyle sur son cheval chromé.


Mine de rien pas mal de riders ont sû exploiter ce rail en sortie de double.

Les gars de chez Red bull ont de la braise et ne font pas les choses à moitié. Hélico pour filmer le contest...

...camera travelling dans le half pipe...

...et un beau Toyota GuyLux jaune pour remonter les riders.

Dernière double avant d’attaquer le half pipe.

There was huge disappointment seeing the greatest BMX course ever swept away with rain last year. The biggest question was - would it ever happen? Would we ever see this event come to fruition? The few runs we saw last year served as one of the greatest teasers. After seeing numerous pros swear it was the greatest course ever built the anticipation for 2008 Empire of Dirt could only multiply. On our arrival the course exceeded all expectations - built on farmer Arthur’s field in Devon - the location is unlike anything else in BMX. After 14 weeks of building - shifting 10,000 tonnes of dirt by 12 full time builders - the course was extraordinary, with numerous doubles, rails and an elevated spine ramp. Add to that 20ft wallrides, 120ft long dirt halfpipe, quarters, 24 ft doubles and end it with a ridiculous 15ft high, 40ft long hip. The course is so large, we were hard pushed to position ourselves for a clear view of the entire thing. We solved this problem by gawping at the alternate eye candy Redbull had checking tickets, handing out the energy drink and changing the score boards.(Someone must have figured that hiring lots of fit girls for a BMX event full of hot blooded young men would be an great idea. Tick!). Making it through the incredible course with versatility, trickery, smoothness and style would be no easy feat. This would make demands and claimed even the best, smoothest and most experienced of riders. It’s difficult to mention everything, and everyone, who went down. It was great to see Foster riding, he had the course dialled with some amazing runs, but took an unlucky hefty crash on the last hip. Another crash took Leo Forte to hospital but he returned for a second run, sky-ing above the spine. Ben Hennon jumped the whole 40ft hip but may well have been penalised with a last place position for being the only person to clear it. He still did some good runs, with a double whip over the doubles, and surprised everyone with his dirt riding, as no one’s ever seen him ride trails! Still, no matter what score he got - well done for carrying off the most talked about feat of the whole contest. In between organising the contest and taking on all the responsibities Kye did 360 drops into the course to unleash his usual mix of flowing content filled runs - qualifying in first! A slipped pedal off a whip kept Kye off the top spot in the finals. Dane Searls table flipped, three whipped and double whipped himself to third, with one of his first international contest placings. Gary Young was on fire, with his 270 out of wallrides, peg grind up rail to griz, huge nose manuals down the grind box and 360 double whip attempt to second. Corey Bohen, the three times X-games dirt gold medallist, took the win with some sweet threes, opposite 3 truck, and a huge flair across the dirt halfpipe. So all good - one the best BMX events I’ve been to. I heard a few complaints on the MCing - I guess anyone who demonstrates to know less about the sport than the crowd would be subject to some criticism - but no big deal. The most amazing and unique dirt course ever built, excellent riding, hot babes, beautiful weather, great parties, a good catch up with some old friends. I’d like to say well done to the Fortes and Redbull for my favourite weekend of the year so far. Check for videos and info : www.redbullempireofdirt.com/#videoGallery www.myspace.com/redbullempireofdirt


Le point de rendez-vous fut des plus sympa. Barcelone ville mitique pour un passage de roadtrip. Le Bmx girls tour organisé par Karin Bleile fut annoncé par hazard. Au commencement un Bmx girls camp devait simplement être l’événement girls de l’été mais l’idée d’un tour une semaine avant fut formidable. Une semaine entière dédiée au Flat, au riding, au voyage, à la découverte de nouveaux horizons, de fun et de relaxation. Quoi de plus motivant et appréciable que de se retrouver toutes ensembles au soleil et à la recherche de spot inconnus? Bien sûr, savoir organiser un trip de ce genre n’est en aucun cas des plus simples mais avec l’aide des sponsors, des filles motivées, et du sens d’organisation de Karin ce fut un vrai succès. Une équipe de quatre filles entourées de deux hommes et l’aventure pouvait commencer. Karin Bleile de Suisse, l’organisatrice et rideuse en tout genre, Irina Sadovnik d’Autriche, la bombe et l’aventureuse, Monica Hinz de Hongrie, la calme et maladroite, et Marie Meuret d’Angleterre la dormeuse et mangeuse de dix glaces à la seconde constitua l’équipe de choc pour ce premier tour mais il serait regretable de ne pas mentionner Michel Carmona le petit ami de Karin et également l’Homme au multiples langages ainsi que Jesus Fuentes, le mécanicien espagnol joyeux aux mots déplacés. Je me souviens très bien des premiers mail de Karin qui m’annoncait l’envie de passer l’été à voyager et à profiter de rouler en même temps, cela remonte au mois d’avril. Avec déjà l’organisation du second BMX girls camp prévu pour la mi-juillet, le girls Tour allait être un poids en plus à gérer. Karin, n’ayant peur de rien, a amplement réussi le challenge qui s’annoncait des plus risqués. Et voilà que tout prenait vie, toutes les filles allaient se rejoindre à Barcelone pour y passer un peu de temps pour rouler sur des spots à envier et visiter un peu cette ville à l’architecture incroyable. Barcelone nous accueilla à bras ouverts avec un soleil magnifique et des sessions des plus réjouissantes. Mais quelle ville superbe et ce fut avec regrets que nous avons

dû la laisser. Pamplona en Espagne fut la seconde destination. Cette ville réputée pour son laché de taureaux dans les rues pendant la fête de San Fermin nous accueilla avec un temps agréable et un spot de flat situé juste à côté d’un skatepark pour le plus grand plaisir des hommes. Une soirée relaxante à manger des tapas et direction l’hotel pour une nuit bien méritée avant de reprendre la route le lendemain. Allez, tout le monde debout!!! Il est déja temps de repartir pour une autre destination. Ce fut après quelques heures de route que Hossegor la capitale du surf en France nous accueilla. Que dire de cette petite ville aux allures californiennes? Des plages magnifiques, un petit skatepark juste devant la mer, un superbe couché de soleil, et un parking bien sympa juste devant les dunes où nous avons passé la nuit. Oui, car après tout, l’aventure c’est l’aventure. Après une nuit de rigolade à dormir à même le sol sur ce parking malgré tout confortable, il nous fallait déjà repartir direction Bordeaux, la ville reconnue pour son vin fin et son terroir. Une ville vibrante, bien française avec un tout nouveau skatepark situé devant la Garonne. Ce fut une journée bien agréable et ensoleillée à découvrir la ville et à rouler devant ce park où se trouve une aire de flat, les filles en ont bien profité. Pendant la soirée session photo devant la place de la Bourse entourée de bâtiments aux allures du 18ème siècle, simplement superbe. Et ce fut après une bonne nuit de repos que nous avons repris la route qui nous conduisa à la prochaine escale. Le Havre, ville portuaire dans le Nord Ouest de la France située sur la rive droite de l’estuaire de la Seine et le second plus grand port de France après Marseille. C’est en fin d’après-midi que nous y sommes arrivés. Des plages de galets, voilà ce qui nous attendait ainsi q’un petit park aux abords de la mer, parfait. Malgré la fraicheur qui nous fit remarquer que nous étions cette fois-ci dans le Nord de la France nous en avons profité pour passer la nuit dans cette ville qui nous a fasciné.

Lendemain, session riding et photos devant une structure en béton au aspect de volcan et surplombant un échiquier urbain. Entre la pluie et le beau temps nous y sommes arrivés et de superbes clichés sont apparus. Pratiquement sur la dernière ligne droite et ce fut le temps de laisser avec rancoeur la France pour rentrer en Belgique et se retrouver à Bruges, petit Venice belge. Cette ville fortifiée n’est en aucun cas recommandé pour les adeptes de sol plat, le pourquoi? Cette petite ville n’est faite que de pavés du Nord. Pas très convénient pour rouler mais malgré cela, Bruges est une ville tellement belle. Nous n’y sommes que passés mais en gardons un trés beau souvenir. Et voilà, nous commencions à savoir ce qu’il se passait, et cela se ressentait terriblement, la fin du trip approchait à grand pas et nous ne voulions pas y penser mais nous ne pouvions rien y faire. Il nous fallait apprécier ces derniers moments tous ensemble et se rappeler au combien nous avions passé des moments inoubliables. Il nous fallait tout de même arriver à Cologne pour les BMX Masters pour une fin grandiose. Ce fut avec joie que nous y avons retrouvé des gens que nous n’avions pas vu depuis tellement longtemps puis, l’occasion également de pouvoir partager notre aventure avec d’autre filles qui étaient présentes. Bien sûr, les BMX Masters ont été la cerise sur le gâteau avec du riding en veux-tu en-voilà, une ambiance incroyable et les retrouvailles, le partage et rigolades pour la même passion. Il est tellement beau de pouvoir se sentir libre d’éxercer une discipline, la retranscrire et inspirer d’autre personne par la pratique ou simplement l’écriture, en espérant que vous ayez été inspiré. Et ce sera un dernier mot pour exprimer ma gratitude premièrement à Karin Bleile ainsi que les filles présentes et l’aide des hommes sans oublier bien sûr les sponsors: Carhartt, Fly Bikes, Cream mag, 48SBMX. Encore merci. Espérons une deuxième édition pour l’année prochaine...

GIRLS TOUR BY MARIE MEURET, PHOTOS MICHEL CARMONA

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REPORT


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Hardfacts from Karin: 5000 photos 4000 km 8 towns (Salou, Barcelone Pamplona, Hossegor, Bordeaux, Le Havre, BrÝges, Cologne) 4 girls (Marie Meuret, Irina Sadovnik, Monika Hinz and me) 2 men (Jesus Fuentes, Michel Carmona) 1 bus with a trailer Monica : In one word how would you describe the tour? Holiday What was your best moment? The practice in Barcelona A city to remember? Bordeaux Will you go back next year? Yes Irina : In one word how would you describe the tour? AMAZING What was your best moment during the trip? My best moment was in Hossegor on the parking aka sleeping-place. We had so much fun before we fell asleep. Tell me about your favorite city during the trip? That’s a nip-and-tuck race for Barcelona and Bordeaux. Both cities were really great, the friends were friendly, the weather was good, we had a lot of fun and the riding spots were perfect!!! Would you go back? For shizzle, with those lovely girls and nice guys I would go anywhere... Should I book a flight right now? Marie Meuret: In one word how would you describe the tour? AMAZING What was your best moment during the trip? I do find it difficult to choose a best moment, I did love the globality of the trip, it was fun, awesome, interesting and so much more. Something I really did like was the size of the ice cream in Germany, yummy. Tell me about your favorite city during the trip? I really loved Barcelona, but I think every city had something good about it. Would you go back? I will definitly go back for some more discoveries, fun and sharing some time with the girls.


BMX Girls Tour held by Karin Bleile almost happen by coincidence. BMX Girls Camp was supposed to be the only girl event of the summer, until the great idea of a week’s tour right before came out. I do remember Karin’s first emails around April, telling me her desire to spend summer traveling and riding. An entire week dedicated to flat, riding, discovery, fun and relaxing... What could be more exciting than looking for spots in the unknown, by a sunny weather, all of us together? Of course it wasn’t easy to set a trip like that up, but with the help of a few sponsors, motivated girls and Karin’s organization skills, it became a true success. It was just another big thing to manage, since we already had to work on the Girls Camp scheduled for mid July. But fearless Karin totally won this risky challenge. And from then on, we had our dream team: Karin Bleile, Switzerland, organizer and versatile rider, Irina Sadovnik, Austria, adventurous hottie, Monica Hinz, Hungary, quiet ant clumsy, and Marie Meuret, England, big sleeper and chain ice cream devourer. Add to that the 2 men, Michel Carmona, multilingual Karin’s boyfriend, and Jesus Fuentes, the Spanish mechanic with inappropriate talk... It started at a very cool meeting spot. Barcelona’s a genuine mythical city to stop off on a road trip. The city warmly welcomed us with its bright sun and delightful sessions. It was pretty hard to leave this beautiful city and its gorgeous

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architecture. Second stage, Pamplona, Spain. The town is famous for the bull release they hold every year in the streets on San Fermin’s day. The flat spot was right next to a skate park, for the men’s highest satisfaction. After a relaxed tapas evening, we went to the hotel for a good night sleep. Wake up everybody!!! Time to head for a new place already. We reached Hossegor, a few hours from there, the surfing French capital. It looks a bit like California, with those beautiful beaches, the little skate park on the water front, the sunset... and the very nice parking lot by the dunes we spent the night in! Wanted adventure? Got some! Sleeping on the ground of this surprisingly comfortable parking lot was the funniest time ever. And then we were on the road again to Bordeaux. Vibrant Bordeaux, with its wine tradition, sooo French. They have a brand new skate park right by the Garonne River. We spent a very agreeable sunny day there, discovering the city, and the girls fully enjoyed the flat area next to the park. We shot pictures Place de la Bourse in the evening, surrounded by 18th century buildings. Magical. One night to rest and we were on our way to Le Havre, 2nd biggest harbour in France (behind Marseille), located in the North West region, on the right bank of the Seine’s estuary. A shingle beach and a little park on the water front were expecting us, sounded great. We arrived late afternoon in this fascinating city, so we decided to spend the night: the chillness reminded us we were up North now...

We had a riding session the next day and shot pictures by a concrete structure overhanging the urban chessboard. Alternate rain and sun didn’t keep us from getting great pictures, fortunately. One more stop, time to leave France, with very heavy hearts. We were going to Bruges, the Belgium Venice. Guess what, if you’re into flat grounds, forget about it: it’s a fortified city, it’s all paving stones! Not very convenient to ride, but Bruges is so pretty... We didn’t stay long, but it’s a beautiful memory. Here it was, the end of the trip, we could feel it coming but there was nothing to do about it, except from enjoying our last moments together to make it even more unforgettable. We still had to reach Köln BMX Masters in Germany to end spectacularly. With great joy, we met people over there that we hadn’t seen in ages, and shared our story with the other girls. Of course, BMX Masters were the best possible end, with great non-stop riding, amazing atmosphere, reunion and laughter. How nice to feel free, thanks to this sport, and to share it, even try to inspire others by doing it or just writing about it... I do hope you’ve been inspired too... One last word to express my gratitude to Karin and the girls, and to the men for great help. Also to the sponsors: Carhartt, Fly Bags, Cream mag, 48SBMX, thanks again. Let’s hope for a second round next year.


ANIMAL Seat post Prix : 33€

ANIMAL Hamilton pedals Prix : 46€

GRAPHISME //// manamerconcept@hotmail.fr

ANIMAL Edwin Grips Prix : 11€

ANIMAL Seat Stripe Prix : 42€

ANIMAL Seat A Prix : 42€

KHE Lolita (9 dents) Prix : 89€

ANIMAL ASM et GLH Prix : 23€

KHE Cirrus bar 8 Prix : 69€

KHE Cirrus fork (avec ou sans tasseaux) Prix : 139€ TWENTY UNIDOS Pivotal Kit Prix seat : 29€ Prix seat post : 22€ KHE Stylus Complet Prix : 279€

TWENTY Highland Prix : 65€

*Frais de port : 6€ Gratuit à partir de 100€ d’achat


EVENT

KING OF NEW YORK BY DANNY, PHOTOS DANNY ORTIZ/BABY BEAN & ARMEN DJERRAHIAN

Pro Final 1. Jeremiah Smith - Boalsburg, PA 2. Dzavid Radoncic - Brooklyn, NY 3. Ronnie Surridge - Jackson, NJ 4. Kyle LeValley - Palm Beach, FL 5. Keith Schmidt - Lockhaven, PA 6. Ronnie Michelini - San Bruno, CA 7. Nicholi Rogatkin - Lincoln, MA 8. Jorge Jovel - Boalsburg, PA 9. Rob “Black Rob” Deveaux - Bronx, NY 10. Augie Simoncini - Forked River, NJ Expert Final 1. Franky Navarro - Bronx, NY 2. Eddy Hernandez - Plainfield, NJ 3. Jarrit Manfredy - Bronx, NY 4. Brian Pichardo - New York, NY 5. Jon Lynn - Brooklyn, NY 6. Nile Harris - Fort Edward, NY 7. Derrick Smith - Pomona, NY 8. Bryan Close - Brooklyn, NY 9. Chad Phaire - Harlem, NYC 10. Walter Wilson - Hampton, VA

Jeremiah Smith

Lancé en 1995, le King of New York est l’évènement de freestyle bmx le plus ancien de l’histoire, et le seul du genre à encore exister à NYC. Au départ, c’était un des contests les plus hardcore de New York, (ça se tenait dans le sud du Bronx), et en grandissant le KONY a pris la réputation de l’évènement où on était sûr de délirer. Tous ceux qui venaient pouvaient s’attendre à voir ou à rencontrer des potes de partout dans le monde, et à avoir des trucs à raconter pour des années. Pour ceux de là-bas (et maintenant aussi pour plein d’autres sur la planète), le titre de King of New York est la distinction suprême. Peut-être que vous ne verrez plus les mecs masqués surnommés « Rambo » sauter du toit de Mullaly skatepark dans un ring de catch, mais comme à l’ancienne, au KONY vous êtes garantis de voir les meilleurs riders de New York et ses alentours tout déchirer, et dieu sait quoi d’autre pendant votre aventure à la Grande Pomme. Pour la toute première fois l’event ne s’est pas passé dans le Bronx mais à Brooklyn. Après une semaine d’exceptionnel riding de la part de tous, c’est Jeremiah Smith, 21 ans, qui a mis tout le monde d’accord sur qui était le King de New York en 2008. Il ne pouvait que gagner après la façon dont il s’était qualifié premier le samedi, en mettant une grosse claque à tous les pros. Si vous n’avez jamais vu Jeremiah rouler, sachez qu’il est super constant et super technique. Il roule sans freins, ce qui n’est pas unique en soi, mais quand on le regarde, on ne fait pas la différence entre son style et celui de quelqu’un qui aurait toute la panoplie de freinage. Il fait les même tricks, mais en plus smooth, et si vous n’étiez 062

pas au courant vous vous diriez que ce gars à un frein de secours caché quelque part. Il est resté au top pendant la finale le dimanche, avec un riding smooth et sans accrocs, déchirant tout à chaque fois avec des tricks comme wall-ride to barspin, double whips, wall-ride to tuck no handers, barspinto-tailwhips, et no-brake tire taps to foot jam on the big sub. Sa victoire en a fait le sixième pro seulement à gagner le KONY en 14 ans d’existence. En deuxième position, Dzavid (prononcez Jahvid) Radoncic de Brooklyn, 16 ans, était opérationnel avec 720s over the concrete street spine, et des gros tailwhips and turndowns on the quarter. Clôturant le top 3, on retrouve Ronnie Surridge, qui a fait monter la pression avec le plus serré des nose dive spine 360s. Le triple vainqueur du KONY et champion pro en titre, Jorge Jovel, a fini 8ème, mais a fait plaisir aux fans avec de beaux front flips, d’énormes wall taps and quarterpipe airs, malgré une sérieuse infection au coude. Le Bronx était venu représenter en force à Brooklyn avec Franky Navarro, 18 ans, et David Lawrence, 16 ans, qui ont pris respectivement la première place en catégorie Expert et Beginner. La plupart des brooklynners ont été pris au dépourvu de voir à quel point les jeunes du Bronx avaient faim. Pourtant, pendant les semaines qui précédaient la compète, le crew de Mullaly Park (le champion Débutants 2007 Danny DeJesus, Franky, David, Panama, Black Rob, et Jarrit Manfredy), avait roulé plusieurs fois le dur parcours qui part du south Bronx (4h aller-retour du centre en

métro), pour être fin prêts le jour d’en découdre. Les anciens du Bronx avaient même lancé les paris sur où ils s’arrêteraient - typique New York. Mais le Bronx ne déçoit jamais : Jarrit a été le seul autre rider avec Jorge Jovel à prendre le big wall. Five-feet back et 9-feet up c’est costaud, surtout quand c’est un expert de 15 ans qui tente pour la première fois le wall ride. Jarrit s’en est sorti nickel à son troisième essai, et est reparti avec les honneurs avec la place de numéro 3 Expert. Brooklyn a même reçu la visite du super-pro Daniel Dhers, tout juste médaillé d’or du SuperPark X Games le week-end avant, venu faire un tour et soutenir ses troupes. Et pour finir en beauté ce super week-end, et pas du tout refroidis par la pluie qui tombait après la remise des prix, les groupes Face Death, Night Swim et Big Grin sont venus jouer. Si vous avez déjà fait l’expérience ou si vous en avez un jour l’occasion, passez au King of New York, vous y trouverez certainement les gens les plus sympas et les pieds sur terre que vous ayez jamais rencontré. Ils adorent tous rouler et s’amuser. Venez faire un tour l’an prochain – c’est New York City, vous allez kiffer ! La compétition Pro/Am BMX Freestyle numéro 1 à New York n’aurait pas pû se produire sans tous ces grands sponsors: Scion, Zoo York, 92.3 K-Rock Radio, Mirraco, Woodward Camp, Diamond Back, Maxxis, Tri-Flow, Props, Animal, Bicycle Union, DK, Failure, Mankind, Proper, Shadow Conspiracy, We The People, System Cycle, Brooklyn Bike Riders, BMXinvasion, and Yellow Designs. La liste complète des résultats et plus de photos sur www.kingofnewyorkbmx.com.


Nikolai

Jorge Jovel

Jeremiah Smith

2008 King of New YorkTM – Big Tricks in the Big Apple Begun in 1995, the King of New York is one of the longest running BMX Freestyle events in the world and the only one of its kind remaining in New York City. It started out as one of the most hardcore contests in New York City, held in the south Bronx, and as it grew cemented its reputation as one damn fun event to hang at too. Everyone who came out could expect to see and make friends from all over and have stories to talk shit about for years to come. For the locals (and now many others from all across the globe) the King of New York title is the grand distinction to achieve. Masked men nicknamed “Rambo” may not be seen jumping off the roof of Mullaly skatepark into a wrestling ring anymore, but just like back in the day, at the King of New York you are guaranteed to see the best NYC-metro area riders going off and who knows what else during your Big Apple experience. For the first time ever the event wasn’t held in the Bronx, and Brooklyn held it down. After an incredible weekend of riding by everyone, Jeremiah Smith, 21, left no doubt who would be the 2008 King of New York Pro Champion. It was his to lose as Jeremiah slammed the door on the eighteen other pros competing by qualifying first on Saturday. If you’ve never seen Jeremiah ride, he’s super consistent and has this sort of tech-burly style. He rides brakeless, which unto itself is not a unique quality of course, but watching him ride there really is no difference between him and someone with the full-brake setup. Jeremiah does the same tricks, does them just as smoothly, and if you didn’t know better you might think he at least has a back brake there somewhere. He kept up the intensity during Sunday’s Final with smooth riding and flow, busting out non-stop with tricks like wall-ride to barspin, double whips, wall-ride to tuck no-handers, barspin-to-tailwhips, and no-brake tire taps to foot jam on the big sub. He took the win, only the sixth pro to win the King of New York in its 14-year history. Sixteen year-old second place finisher Dzavid (pronounced, Jahvid) Radoncic out of Brooklyn was on point too with 720s over the concrete street spine, and big tailwhips and turndowns on the quarter. Rounding out the top three was Ronnie Surridge, who raised everyone’s blood pressure with the gnarliest nose dive spine 360s. Three-time King of New York and reigning Pro Champion Jorge Jovel finished eighth but still wowed the fans despite a serious elbow infection, throwing down big front flips, and huge wall taps and quarterpipe airs. The Bronx came out to rep in force in Brooklyn, with Franky Navarro, 18, and David Lawrence, 16, taking their respective wins in the Expert and Beginner classes. Many of the local Brooklyn riders seemed caught off-guard by how hungry the Bronx kids were. In the weeks leading up to the comp, the Mullaly Park crew – 2007 Beginner winner Danny DeJesus, Franky, David, Panama, Black Rob, and Jarrit Manfredy – endured the four-hour round trip subway ride from the South Bronx many times to make sure they were ready when it all went down. The old-school Bronx heads even had a little wager going on where they’d finish – typical New York City. The Bronx never disappoints, and Jarrit was also the only other rider to hit the big wall besides Jorge Jovel. Five-feet back and 9-feet up is simply burly, especially when it’s a 15-year old expert trying the wallride for the first time. Jarrit pulled it clean on his third try and walked away with third-place Expert honors. Fresh off his gold medal SuperPark X Games win the weekend before, Brooklyn even saw super-pro Daniel Dhers come to hang and support his peeps. Finally, undaunted by the rain falling after the awards ceremonies, bands Face Death, Night Swim, and Big Grin rocked out and played to finish off a great weekend. No matter where you’re from, if you ever make it out or have experienced one in the past, at the King of New York you’ll find some of the friendliest, down-to-earth people you’ve probably ever met. Everyone loves to ride and enjoy themselves. Check it out next year – it’s New York City, you’re gonna have a good time! The premier Pro/Am BMX Freestyle Competition in New York City, the event couldn’t happen without all the great 2008 sponsor support: Scion, Zoo York, 92.3 K-Rock Radio, Mirraco, Woodward Camp, Diamond Back, Maxxis, Tri-Flow, Props, Animal, Bicycle Union, DK, Failure, Mankind, Proper, Shadow Conspiracy, We The People, System Cycle, Brooklyn Bike Riders, BMXinvasion, and Yellow Designs. The results and more photos can be found at www.kingofnewyorkbmx.com.


PORTFOLIO

Braun Cruzer tour 2008 stops -Fise / Montpellier / France, 02/05/08 -Nass / Somerset / UK, 13/06/08 -BMX Masters / Cologne / Germany, 04/07/08

CRUZER TOUR

Markk Webb, winner of the tour. Nass

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BY RAYMOND DULIEU PHOTOS MANU SANZ & KJERAG / WOODAGEPHOTO Chris Mahoney, BMX Masters


Le Braun Cruzer tour a eu lieu au Fise, au Nass et aux Masters en 2008, voici quelques photos qui résume ce petit réseau de contest de mini rampe qui compte tant pour le bmx. Je remercie tous les riders avec qui nous avons partagé des moments extraordinaires, les rasoirs Braun pour nous avoir permis de créer cette spine construite par Peter Jandt, Stephan Prantl et Robert Möller, Freecaster.tv le meilleur site de vidéo sur le web et Cream pour nous avoir suivi depuis le début. plus d’info sur www.brauncruzertour.com

Braun Cruzer Tour was held at Fise, Nass and BMX Masters in 2008, and here are a few pictures to sum up this mini-ramp contests network that counts so much for bmx. I thank all the riders we shared amazing time with, Braun razors who helped in creating the spine (built by Peter Jandt, Stephan Prantl and Robert Möller), Freecaster.tv, best video web site on the internet, and Cream for being with us from the start. Check www.brauncruzertour.com


Daniel Dhers, 2nd of the tour. Nass

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Jake Toohey, BMX Masters


REPORT

STOP TO SINGAPORE

Escale à Singapour Après plusieurs mois à vadrouiller en Océanie, sur le chemin vers l’Europe, je me suis retrouvé pour une escale prolongée sur un petit bout d’île. Singapour, à la fois ville et état, se situe entre la Malaisie et l’Indonésie. Cela me paraissait donc être l’endroit parfait pour passer une dizaine de jours à me reposer, me faire masser et pourquoi pas rouler un peu. Mais il y a un petit hic sur ce dernier point : Singapour se situe à quelques pas de l’équateur donc le climat, humide et très chaud ne favorise pas vraiment la pratique de notre sport. En fait le véritable sport local est le shopping dans les nombreux grands centres commerciaux. Il faut dire qu’entrer dans ces magasins est un peu une sorte de rituel imposé, car ils offrent un air frais, qui permet de respirer un peu et reprendre des forces. La climatisation dans ce pays est presque considérée comme un dieu. A tel point qu’elle y est vue comme la plus grande invention du vingtième siècle ! En réalité, la majorité des gens n’en possèdent pas chez eux car trop coûteux en électricité. Bien que ce soit une ville très dynamique au niveau économique, la vie n’y est pas vraiment marrante pour ses habitants. Ils sont pour la plupart malaisiens, chinois et hindoues, ils travaillent énormément et vivent dans la crainte de l’interdit. Car presque tout est banni dans cette ville et des panneaux en tout genre sont là pour vous le rappeler, avec le prix de l’amende que vous encourez. De plus, le gouvernement, pas vraiment ouvert à une opposition, ni même à la liberté d’expression, essaie d’imposer une sorte d’image occidentale et dynamique. Ce qui tiraille un peu le pays entre traditions et modernisme.

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BY FABIEN SEDAT

Stop in Singapore After months moving around Oceania and on my way back to Europe I found myself on a bit of island called Singapore for a lengthy stop. The city, at the same tile state, is located between Malaysia and Indonesia. It looked to me as the perfect place to stop and rest for ten days, get massages and ride a little. But there’s a little problem concerning the last part: Singapore’s on the equator, so its very hot and humid weather isn’t really the best one for our sport. Actually, the true local sport there is shopping in the many malls of town. It’s true that entering those shops is some kind of compulsory ritual, because they give you the fresh air that allows you to breathe and get your strength back a little bit. Air conditioning is worshipped like a god in this country. So much it stands for the greatest invention in 20th century! In reality, most people don’t have it at home because it costs too much electricity. Although it’s a very dynamic city economically, life there isn’t always fun for the inhabitants. Most of them are Malaysian, Chinese or Hindou; they work a lot and live in the fear of the ban. Because there are restrictions on about everything in this city, and all types of reminding signs, with fines you incur mentioned. Furthermore, the government, not really opened to opposition nor to freedom of speech, tries to impose a western dynamic image. The country is then torn between tradition and modernism.



Mais malgré ça, tous ne rentrent pas dans le moule. A l’image des riders locaux, qui se démènent pour faire avancer leur scène et savent exploiter au mieux l’architecture et le peu d’espaces verts de la ville. Deux d’entre eux, Malais d’origine vont me guider et me faire visiter leur cité. Ils sont très motivés à faire changer les choses, créer des infrastructures, un shop et même un magazine. L’avenir nous le dira... En attendant, ils désirent me montrer un des deux trail de l’île. En quelques minutes de train depuis le centre ville, on se retrouve dans une sorte de banlieue dortoir, avec au beau milieu d’un parc, un champ de bosse. Je ne saurais vous dire comment ils ont fait pour creuser et entretenir cet espace tourmenté par le soleil et la mousson, mais le résultat est là. Et ce n’est pas la température qui les empêche de rouler, même au beau milieu de l’après midi ! La prise d’élan, construite en bois, tel un échaffaudage en bambou, envoie sur une série un peu plate mais plutôt sympa. Plus loin, une fun box construite par leurs soins, sert d’échauffement et d’entraînement pour les plus jeunes. C’est en tout une dizaine de personnes qui se

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retrouve jusqu’à la tombée de la nuit pour une session chaleureuse entre amis, mais tous ne sont pas là. Ils sont sûrement au travail, dommage ! Retour en ville (quoique nous étions toujours dans la ville), pour une petite session nocturne. Un park de taille moyenne se situe en plein centre des affaires, sur une grande place entre deux buildings. Et là se retrouvent les riders qui viennent rouler après le travail, comme de partout dans le monde. Au petit détail près qu’il faut s’imaginer rouler dans un sauna. La nuit, la température ne descend presque pas. Il faut donc encore faire avec, avant d’aller manger dans un petit resto climatisé, et passer une bonne nuit fraîche à l’hôtel. Les flalanders quant à eux, se retrouvent pour rouler dans un sous-sol du métro, à l’abri de la chaleur et de la mousson quand c’est la saison. Bref, comme vous l’aurez compris, on ne va pas à Singapour pour le climat, ni même pour la plage. Mais c’est l’endroit parfait pour faire une petite escale de quelques jours, et découvrir les différentes cultures réunies en un si petit espace. Bien sûr, si vous avez votre vélo avec vous c’est un

plus, il faut toujours penser à l’emporter avec soit. Il a ce pouvoir de vous faire de nouveaux amis, à l’image de ce Fyrol et Midget que j’ai rencontrer là-bas. Un grand merci à eux pour leur accueil et leur gentillesse. N’hésitez pas à vous y arrêter à l’occasion d’une petite escale, ils sauront vous recevoir. Et à ses habitants basés sur une sorte de dicton : métro, boulot, conso... La ville, en tant que grande ville économique à l’échelle mondiale est truffée de buildings et donc d’architectures intéressantes à rider en street. Les flatlanders pour leur part se retrouve dans un grand hall de métro climatisé (ça va de soit !), où leur présence reste tolérée par les autorités. Car ce qui caractérise cette ville, c’est le nombre d’interdictions dans la rue. En fait on n’a pas le droit de faire grand-chose, à part marcher et entrer consommer dans les magasins. La liberté d’expression n’étant pas la priorité pour le gouvernement,


Despite all that, all don’t conform to the norm. Just like the local riders, who struggle to develop their scene, and know how to make the most of the architecture and few parks of the city. Two of them, native of Malaysia, will guide me and make me visit their hometown. They have a great motivation to make things change, to create substructures, a shop and even a magazine. Time will tell... Meanwhile, they want to show me the two trails on the island. A few minutes’ train ride from the city centre, we reach some kind of dormitory suburb, with a park and a bump field in the middle. I couldn’t tell you how they managed to maintain that place tortured by sun and monsoon, but they had good results. And the high temperature doesn’t stop them from riding, even in the middle of the afternoon! The wooden ramp, bamboo scaffolding like, leads to a dull but cool sequence. A bit further, they built themselves a fun box for warm

up and kids practice. About ten people gather here for a warm and cool session until the sun goes down, but everyone is not here. They must be at work, it’s too bad! We go back to town (but then we were still inside town) for a night session. There’s a park right in the middle of the city, between two big buildings. That’s were you can find the riders who come after work, just like everywhere else in the world. Small difference: imagine you’re in a sauna. Temperature barely goes down at night. So you have to put up with that, before going to an air conditioned restaurant to eat and a good chilly night at the hotel. Singapore is a big economical capital with plenty of buildings so it’s very interesting for street riding. As for flatlanders, they meet underground in a big subway hall to ride feel the difference), where the authorities

tolerate them. They’re the only ones safe from sun heat and monsoon! Anyway, as you figured, you don’t go to Singapore for the weather, not even for the beach. But it’s the perfect place for a few days stop, and to discover many different cultures put together in such a small place. And if you have your bike, it’s a treat, you should always think of taking it everywhere with you. It has the power to make new friends, just like Fyrol and Midget who I met over there. I very much thank them for their kindness and for making me feel so welcome. So don’t hesitate to stop there for a while, they’ll know how to greet you. And thanks to Singapore people whose life sounds like this: take the subway, work, and consume...



A BAD HOLIDAYS IN ITALIA

Alex J.

Le projet Flatsand Italy a vu le jour porté par une énergie unique. Le concept, une « beach jam » dans une région d’Italie où le flat aussi bien que les « free » spots « Wifi » étaient méconnus. La jam a eu lieu à Lido Adriano, au Grand Hotel Azzurra, du 1er au 3 août 2008. La présence de la Cream Team Flatlander donna l’opportunité à quelques riders italiens, dont Alfredo Mei, Luca “Rastool”, Maurizio Vanin, et le jeune Mattias d’évoluer avec la crème du flat : riders italiens émerveillés, public conquis. Une réussite ! J’avais rencontré Raphaël Chiquet, flatlander pro, il y a quelques années par le biais d’une amie. En croisant Raphaël, on tombe irrésistiblement dans tout l’univers du bmx et de la grande famille de la team « C.R.E.A.M». Outre le fait d’avoir une passion infinie pour leur « vélo » et leur lifestyle, ce sont des personnages à part, prêts à donner de leur temps ainsi que leur savoir du bmx pour développer la culture flat dans le monde. Car pour Alain Massabova, Matthias Dandois, Raphaël Chiquet et Alex Jumelin, le plaisir c’est entre potes, au soleil, les pieds dans l’eau à profiter du spot de flat (construit pour les riders au milieu du sable), des modules de jouets, et des terrains de beach volley, pour rider entre les parasols et les transats des vacanciers sirotant leurs cocktails à 30 mètres des vagues. Aujourd’hui, « A BAD THING HOLIDAYS » est synonyme de « Good Times ». La prochaine édition du Flatsand sera annoncée dans le magazine dès que les dates seront fixées. Au passage, je remercie encore les riders, les sponsors Eastpak et Redbull ainsi que Wup BMX Italia.

The Flatsand Italy arose from a unique energy. It was a “beach jam” concept in a region of Italy where flat and “free Wifi” spots were little-known. Flatsand was set at the Grand Hotel Azzurra in Lido Adriano from August 1st to the 3rd of this year. The C.R.E.A.M. team was there and it gave a few Italian riders, as Alfredo Mei, Luca Rastool, Maurizio Vanin, and young Matthias the opportunity to ride with the cream of the crop: they won over the audience, and the Italians were simply filled with wonder! I met Raphael Chiquet, pro flatlander, through a friend, a few years ago. When you meet Raphael, you’re enthralled and carried away by his whole universe: bmx and the great CREAM team. They not only have an infinite passion for their precious bikes and lifestyle, they’re also very special characters, willing to share their time, knowledge and bmx experience to develop the flat culture worldwide. Because to guys like Raphael Chiquet, Alain Massabova, Matthias Dandois and Alex Jumelin, pleasure is among buddies, head in the sun and feet in the water, it’s enjoying the flat spot on the sand, the beach games and the beach volley courts, and it’s riding between the parasols and those underneath them sipping cocktails just 30 meters from the waves... Today then, “A BAD THING HOLIDAYS” is the new word for “good times” and Flatsand next edition will be announced in the magazine. By the way, I want to thank all the riders, and also the sponsors: Eastpack, Redbull and Wup BMX Italia. by Aurélio, photos Wup-bmx

EXTREME SPORTS CHANNEL TOUR

3 ans que ça dure, la tournée Extreme Sport Channel! Et pourtant, à chaque fois, ça ne se passe jamais de la même façon. Cette année a été riche en retournement de situation! Mais commençons par le début en vous expliquant le concept de la tournée. Vous prenez 2 riders en BMX (Raph Chiquet et moi-même), 3 des breakdancers du crew “Bodytalk”, un cameraman, un dj, un speaker, un sound system, des cadeaux et 2 camionettes, et vous voilà partis sur les routes des principales côtes françaises (Hossegor, les Sables d’Olonnes, en passant par le cap d’Agde... pour ne citer que celles-là). L’équipe est chaque année de plus en plus soudée, et la tournée a pris des allures de vacances fofolles! Une grosse démo par jour, et puis après, ça bronze, ça surf, ça roule, ça signe des autographes sur les nichons des groupies... L’un des moments mémorables de la tournée a été la date au Cap d’Agde, je pourrais pas vous dire combien il y avait de personnes, mais c’était noir de monde! Tout le monde s’est bien balancé et le public était chaud braise. Vous pourrez retrouver toutes les images du tour sur Extreme Sport Channel à partir de fin septembre! 3 ans que ça dure, et pourvu que ça dure! Merci à Extreme Sport Channel, Pull-in, Canal Sat, Eastpak et Cream pour avoir contribué à cette tournée et avoir fait de mon mois d’août une grosse rigolade!

3 years of Extreme Sports Channel already! 3 years and though, it never goes down the same way. This year’s edition was full of turnarounds! Hold on, first things first, let me explain the concept. Take 2 bmxers (Ralph Chiquet and Myself), 3 “Bodytalk” crew breakdancers, a camera guy, a D.J., a speaker, a sound system, gifts and 2 vans, and you’re good to go on a road trip by the French coastline and main cities (Hossegor, Sables d’Olonnes, Cap d’Agde... to name a few). The team grows tighter every year, and the tour looks now like a wacko holidays! One big demo a day, and then time for sun tanning, surfing, riding, and signing autographs on groupies tits... Cap d’Agde was one of the most memorable times of the tour; it was so overcrowded I won’t even try and tell you how many people were there! People were super excited and bouncing all over the place. You’ll find all tour footage on Extreme Sports Channel in late September. 3 years already, but we can’t get enough! Thanks to Extreme Sport Channel, Pull-in, Canal Sat, Eastpack and Cream for their contribution in this tour, and for giving me so much fun this August! Yeap! by Matthias Dandois

Raph C.

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FINIST’AIR SHOW, LE 24 AOUT 2008 Ricardo Laguna

Pascal Pages, organizer of the Finist’Air Show in Landrévarzc (Bretagne) decided, for the new edition, to include bmx to his usual motorised activities (fmx and trial freestyle). Therefore, I chose to recruit a dream team, with Jeremy Muller, Elian Tornior, Ricardo Laguna and Markus Hampl to rival with our renowned colleagues (André Villa, les frères Pagès, Chris Brock, Eigo Sato, Jey Rouanet, Julien Dupont, and more)! A few hours drive later, we got to the spot for the event, where we met this very sympathetic team. Our dear Bretons gave all they got to provide the audience with a high quality show. The site was set with two large fmx reception areas facing one another, a street area for trial motorbike, and a dirt area

with a tall run up mound that gave access to 3 doubles, and let’s not leave refreshment stalls for the audience behind. Our Breton friends Thom Bachère, Nico Langlais, Markus, Bruno Abivien and Fabien came to help us during the show. After modifying the jumps prepared by Thomas and his friends a bit, Saturday practices could start. As soon as we started, we realised the bumps were great and there were going to be a lot of tricks. The trying outs soon turned into an organized show and the crowd started to gather around. On the next day, day of the show, we realised with great distress that the spot was flooded with rain and that it would be beyond difficult to perform our demos. However, our Breton organizers once again pulled a miracle

NO FRILLS JAM AT GREEN MILES

Effraim

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Suite au succès du 2ème Ground roots series (malgré la pluie) à Southsea plus tôt dans le mois, Mario Carelse a organisé la «No Frills Jam (sans chichis)» au tristement célèbre spot de ride de Green Mile, à West Norwood, Londres. Par chance pour ce week-end, le super (et sarcastique) climat anglais nous a réservé pour au moins 2 jours un temps sec, et la jam s’est déroulée, ironie du sort, avec plein de chichis finalement. Beaucoup d’entre vous ont dû déjà voir les 2 vidéos que Mario a mis sur Vimeo et You tube, et qui montrent la majeure partie du meilleur du riding de ce week-end, mais pas tout, donc je vais vous épargner un long discours sur qui a fait quoi, et à la place vous donner pour moi ce qui étaient les temps forts. Samedi, 34 riders, j’ai roulé toute la journée, beau soleil, j’ai vu Sagurus, le nouveau talent anglais

qui déchire tout à seulement 17 ans, son 360 to dump truck sans toucher la roue, reste gravé dans ma tête, ça faisait longtemps que je n’avais pas eu l’occasion de dire qu’il y avait un jeune qui monte en Angleterre, j’espère qu’il sera au Level Vibes en novembre. Phil Dolan qui a roulé samedi, c’est toujours un kiff, son style est divin, son backwards nose wheelie ne prend pas une ride. La partie de foot au Mile le dimanche matin n’avait pas de prix. La session drum’n’bass du dimanche avec Sam Foakes, où tout le Mile s’arrête pour nous regarder rouler, du riding jamais vu, même les joueurs de foot se sont arrêtés pour regarder ! Le week-end était incroyable, allez checker les vidéos de Mario en ligne pour voir ce que c’est le Green Mile. Merci à tous pour le soutien... Bientôt le Level Vibes.

Pour cette nouvelle édition du Finist’air show à Landrévarzec, l’organisateur Pascal Pages a décidé d’inclure du bmx à ces habituelles activités motorisées (fmx et trial freestyle). Je décide donc de recruter une équipe de choc en la personne de Jeremy Muller, Elian Tornior, Ricardo Laguna et Markus Hampl afin de pouvoir rivaliser avec nos confrères à moteurs de renom (Andre Villa, Pagès brothers, Chris Brock, Eigo Sato, Jey Rouanet, Julien Dupont et j’en passe)! Quelques heures de route plus tard, nous arrivons sur le site de l’événement où nous faisons la connaissance de cette équipe plus que sympatique. Nos chers bretons y mettent leurs tripes afin d’offrir aux spectateurs un show de qualité. Le site est composé de deux larges réceptions de fmx en vis à vis, d’une aire de street pour moto trial, d’une aire de dirt avec une grande butte d’élan donnant accès à trois doubles, sans oublier stands et buvettes pour le public. Pour nous donner main forte lors du show, nos amis bretons Thom Bachère, Nico Langlais, Markus, Bruno Abivien et Fabien feront le déplacement. Après quelques modifs sur les sauts préparés par Thomas et ses potes, les practices du samedi peuvent démarrer. Dès les premiers passages on réalise que les bosses sont top et que les tricks vont fuser. Les essais se transforment vite en show organisé où les foules commencent à affluer. Le lendemain, jour du show, on s’aperçoit avec désolation que la pluie a inondé le spot et qu’il va être plus que dur d’assurer nos démos. Cependant, une fois de plus nos organisateurs bretons trouveront l’astuce miracle pour que la démo ait lieu. Après quelques heures de boulot et des tapis en resi posés sur appel et réception, la démo peut enfin commencer. Le show aura été de qualité dans chacune des disciplines malgré un terrain gras rendu parfois dangereux et notement pour les trialistes devant évoluer sur des modules en fer. En tout cas cet event fut une belle initiative de la part de Pascal Pages qui se verra couronné de succès et ce malgré une météo capricieuse. Je vous invite bien évidemment à garder cette démo en tête et à venir y faire un tour l’an prochain. Bon ride à tous et merci une fois de plus à Pascal pour sa confiance envers nous.

trick so the demo could happen. It took a few hours work and carpets on take-off and reception areas, and we could start. The show was great quality in every field, in spite of a greasy ground that was quite dangerous, especially for the trialists who had to deal with metal units. Anyway, this event was a good initiative from Pascal Pages, and it had great success though a fickle weather forecast. Of course I’d love you to keep this event in mind and to show up next year! Have a good ride, all of you, and thanks again to Pascal for trusting us. by Patrck Guimez

Following the success of Round 2 off the Groundroots series in Southsea earlier in the month despite the rain. Mario Carelse set about organising the “No Frills jam” at the infamous Green Mile riding spot in Grimy West Norwood, London. Luckily for the weekend, the great (sarcastic) English weather spared us two days of dry weather at least, and the jam went down with plenty of frills ironically. By now many of you will have seen the two videos Mario put up on vimeo and you tube, which showed most of the best riding from the weekend, but not all, so I will spare a long text of who did what, but instead some of the highlights for me. Saturdays turnout, 34 riders, I rode all day, bright sunshine, seeing new uk talent Sagurus ripping at the age of 17, 360 bike pivot to two dump truck

out no scuffing, sticks in my mind, been a long time since I could say there’s a new kid coming up in the uk, hopefully he makes to Level Vibes in November. Phil Dolan’s riding on the Saturday is always a treat, rolling style from the gods, backwards nose wheelie the length of the mile never gets old. The game of football at the Mile Sunday morning, priceless. Sundays drum n bass session with Sam Foakes, where the whole mile stopped to watch us ride, groundbreaking riding, even the football players stopped to watch!! Amazing weekend, check out Mario’s videos online to see what the green mile is all about. Thanks to everyone for supporting.. Roll on Level Vibes. by Effraim Catlow


KING OF GROUND ROUND #2

Hirokazu Miura

Le King of Ground 2 s’est tenu à Komatsu, Ishikawa, ville de York Uno, un des co-fondateurs de AresBykes. C’était la première fois que York organisait King of Ground. Cela s’est déroulé dans le cadre d’un théâtre, le Urara Art Theater, juste en face de la gare JR Komatsu. Dans la catégorie Pro, la finale a opposé le champion 2007 du Flatland World Circuit, Hiroya Morizaki, au gourou du trick en roue arrière, Hirokazu Miura. Les deux riders étaient vraiment à bout après avoir disputé des matchs difficiles jusqu’à la finale, du coup ils ont eu bien du mal à réaliser ne serait-ce qu’une combi. Mais Hirozuka a sorti un nouveau trick, lancer son vélo à 360° autour de son corps, appelé le « Delta Move », et cela a clairement influencé les juges, lui donnant sa première victoire. La création et l’audace son les piliers du progrès dans le flat, et c’est ce qui compte le plus sur le KOG, et ce que nous, les juges, avons envie de voir. Un trick où n’importe quelle figure est juste un outil pour exprimer votre créativité, votre image propre, et pas une fin en soi. La victoire d’Hirokazu m’a rappelé ce qu’était la vocation première du KOG. Au classement actuel, le champion sortant, Yoshiki Uchino, 19 ans, et Moto Sasaki, 23 ans, sont maintenant premiers ex-aequo. La tendance est aujourd’hui à l’emergence massive de nouveaux talents. Il faut aussi compter avec Hiroya Morizaki juste derrière qui rattrape le niveau, donc le résultat du championnat est impossible à prévoir. La finale de King of Ground c’est aussi la finale Flatland world circuit, alors ce sera une grande célébration à Asakusa Tokyo ! King of Ground Round2 was held at Komatsu, Ishikawa, where York Uno, a co-founder of AresBykes’s hometown, This is the first time York hosted King of Ground. The venue was a theater just in front of JR Komatsu station, called Urara Art Theater. In Pro class, the final was between 2007 BMX Flatland World Circuit champion, Hiroya Morizaki and a rear wheel trick guru, Hirokazu Miura. Both riders were so jaded after going through many tough matches till the final, therefore they struggled to make even one combo. But Hirokazu pulled a new trick, throwing his bike 360 degrees around his body, called the “Delta move” and it definitely impressed the judges for his first victory. Creation and challenge are the pillars of improvement in flatland, and that’s the most valuable for KOG, and what we, judges are eager to see. A trick or routine is just a tool to realize your image and creativity, not a purpose itself. I felt Hirokazu’s victory reminded me what KOG is really about. On the current ranking, the defending champion, 19 years old Yoshiki Uchino and 23 years old, Moto Sasaki are now 1st place at a tie. A tide of new talent is now becoming mainstream. Also Hiroya Morizaki is catching up right behind them, so the result of the championship is totally unexpected. The final of King of Ground is also the final of BMX Flatland world circuit, so a big celebration will happen at Asakusa Tokyo! by Yasuyuki “Green-G” Takeo

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EUROPE, The place to be, là où il faut vivre... Il y a quelques mois, je n’étais qu’un street rider de Lima, au Pérou, qui voulait aller aux BMX Masters à Cologne... comme j’avais cette idée en tête, je concentrais toute mon énergie et mon temps aux études, au travail, et à trouver un vélo pour aller en Europe... 3 mois plus tard, j’ai acheté le billet le moins cher que j’ai pu trouver, et j’ai débarqué à Berlin 2 jours avant les Masters... Pas juste moi, ma copine était du voyage. Comme ça je ne suis pas tout seul pour ce trip. Des fois c’est pas terrible d’être seul dans une partie inconnue du monde, surtout si tu vas dans le monde du bmx, quand il y a plein de pays qui viennent en équipe, pour représenter leur scène... Bmx Masters 3 jours du meilleur du bmx au monde, plein de gens originaires de toute la planète, un rêve pour moi. En Amérique Latine on se déplace souvent pour des contests locaux, et parfois aux Etats-Unis, mais être en Europe aux mondiaux c’est Le rêve. Après 16h de vol, on est arrivés à Berlin, pour laisser nos paquets chez un ami, et ensuite reprendre l’avion pour Cologne (Köln). Suzuki nous a envoyé une Mini pour aller au contest, merci pour ça, c’était genre à 30km de l’aéroport ! Heureusement que Viki et Daniel étaient là, je me sentais moins seul, les riders espagnols, c’est un grand crew, et ça faisait du bien de parler en espagnol. C’était la première fois que je voyais autant de flatlanders dans un aussi petit cercle ; l’aire de flat était un peu short. Que des grands noms du flatland en piste. Là, le mot c’est : respect ! Après 3 jours de compétition, de fête, j’ai que des gros moves et du bmx dans la tête, je me sens mieux ! Aéroport, et retournons à Berlin ! Berlin J’avais juste un peu entendu parler de la ville avant de venir en Alle-

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magne. Mais après avoir lu un livre dessus, ma vision a complètement changé. L’histoire moderne tue la légende. J’ai fait le tour de la ville en vélo pour voir les lieux emblématiques de la deuxième guerre mondiale. Tellement de choses à voir... Tellement de choses qui font réfléchir... La scène bmx à Berlin est plutôt importante, ils ont le fameux Mellow Park avec une street shop bien fournie. Deux semaines avant, Matti Rose avait organisé une flat jam – warm up! Toute la scène flat allemande était venue dans la ville. Michael Sommer et Nelkony ont fait une apparition. La Deep Team a déchiré le ground à Ozkreuz. Trop de tricks partout ! En fait, l’Allemagne a un des plus hauts niveaux de bmx du monde. Les flatlanders roulent sur les U bahn ou S bahn ; il y en a deux qui ont un bon sol : la Hauptbanhof et la ICC (voir la vidéo de Hiro et York). Et le meilleur : Berlin est une ville à vélos, tu vas partout en vélo. Moins d’argent, moins de pollution ! Après la finale du Masters je parlais avec Manu Massabova d’aller à Paris, et il m’a dit « tu pourras venir chez moi, j’ai un grand appart », du coup, j’y ai pas réfléchi à deux fois et à peine rentré à Berlin, j’ai pris le billet le moins cher que j’ai pu trouver... Je cherche toujours le moins cher parce qu’ici en Europe l’euro fait 4 fois notre monnaie du Pérou et ça nous revient très cher de voyager. Août à Paris 2 heures d’avion plus 2 de métro plus tard, je trouve l’adresse de Manu, à quelques pâtés de maison de la Tour Eiffel. Tu sors de la maison et t’es impressionné par cet incroyable monument ! Mon français n’est pas terrible, alors je parle en anglais avec, de temps en temps, quelques phrases en français du genre : « Comment tu t appel? Comment t le vous? ... » Manu est toujours plein de bonnes surprises. La première : deux gars de Toulouse doivent venir pour des hardcore sessions. Mortel !

Numéro 2 : un mec de Dijon et un autre d’Orléans viennent aussi ! Tous ces riders promettent une bonne session de flatland ! 3 : la jam à Dupleix. Belle journée, des styles de riding différents, c’est bon de revoir Aude, Mathieu, Charles et Marksou déchirer Dupleix. 4 : Carré Sénart, le spot de Kevin, à une heure de Paris, un grand centre commercial, mais bon, pour nous seulement à 35 minutes, Manu va vite, comme à son habitude : en scooter, en vélo, en marchant, en conduisant, un fou ! Une grande fontaine... C’est parti pour une séance photo sous-marine, Manu et Charles ont pris une douche avec la caméra ! Lyon Quelques mails, une invitation de Romain, et pas mal de bonnes choses que j’ai entendu sur la scène bmx de Lyon, et je décide d’aller plus au sud de la France pour voir ce qui s’y passe... 400km/h = TGV. Première impression : une des meilleures boutiques de bmx que j’ai jamais vue, BMX FORCE. C’est là que j’ai passé le plus clair de mon temps, à discuter pièces, tricks... l’atmosphère dans cette boutique est certainement une des plus proches du réel esprit bmx. Il y a toujours des riders dans le coin pour discuter, acheter, ou juste chiller. Peut-être que c’est cette boutique qui représente la scène bmx lyonnaise: le respect, l’entraînement et l’humilité. Pas d’embrouilles entre ceux du street et du flat, pas de différences, ni de ces stupidités qu’on voit parfois, ici, le bmx ne fait qu’un et tous doivent être respectés. Après avoir visité deux des meilleurs pays de bmx au monde, je suis resté en Europe avec de nouvelles idées et de nouvelles perspectives. Plus à savoir, plus pour le sport... On se retrouvera pour de nouvelles aventures ! Merci à Manu Massabova et sa famille, Bmx Force, Rémy et Christophe pour les pièces, Romain et sa famille, Irène et Dana, Cream, Flatland Pérou, El Poder de la Bike !


CAMILO IN EUROPE BY CAMILO GUTIERREZ

REPORT


Aude de Toulouse

Europe The place to be, the place to live... Some months ago I heard one street rider in Lima, Peru. That wants to go to Bmx masters in Cologne... Since I have the idea in my mind I only focus my time, studies, work, and bike to go to Europe... 3 months later I bought the cheapest ticket that I found and arrived to Germany 2 days before Bmx Masters... Not only me, my girlfriend is on the way too. So, I’m not alone in this trip. Sometimes is not good to be alone in the other part of the world, more if you go to bmx worlds, when a lot countries appears in national teams, to represent the scenes... Bmx Maters 3 days of the best bmx in the World, a lot people from all over the planet, like a dream for me. In Latin America we usually go to contest around and sometimes to USA, but be in Europe for the Worlds was a BMX dream. After 16 hours flying we arrived to Berlin, to leave the package at friends’ house and take the flight to Cologne/Köln. Suzuki sends us a Mini car to go to place contest, thanks for that, it is like 30km from the airport! 078

Fortunately Viki and Daniel, are here, so I don’t feel alone, the Spanish riders are a big crew, so is good to talk in Spanish. This is the first time that I saw a lot of Flatlanders in a little Circle; the flatland area was a bit short. Big Flatland names on the ground. Respect is the word! After 3 days of competition, parties, big tricks and bmx in my mind! I feel better! Let’s go to the Airport and come back to Berlin. Berlin I only heard some things about the City before come to Germany. But after read a book about it, my perspective change completely. The modern History kills everything. I went through the city by bike to find the emblematic places during the II World war. So many things to see... so many things to think... The BMX scene in Berlin is little big, they have the famous Mellow Park and a Bmx street shop with a lot parts. Two weeks ago Matti Rose organized a Flat jam-warm up!. The entire German flat scene came to the city. Michael Sommer and Nelkony appeared too. The Deep team blew up the ground in Ozkreuz. So many tricks

every where! In fact, Germany has one of the highest bmx levels in the world. Flatlanders usually ride in the U bahn or S bahn stations; there are 2 ones with a good floor: Hauptbahnhof and ICC( Hiro and York video). The best, Berlin is a city bike. Everywhere by Bike: not money not Pollution! After the master’s finals I was talking with Manu Massabova about go to Paris, and he told me “you could stay in my home, I have a big apartment,” so I don’t think twice and as soon as I came back to Berlin I found the cheapest ticket... I’m looking for the cheapest because here in Europe the euro is 4 times our money in Peru, so is very expensive for us to travel. August in Paris After 2 hours by plane I found Manu’s house, just a few blocks from the Eiffel Tower. Just go out the house and this incredible monument impress you! My French is not so good so I speak in English and sometimes with a few sentences in French: «Comment tu t appel? Comment t le vous?»


with Hiro, York, Ucchie... Germany

Mathieux de Montpellier


Manu has always surprises to say, the first one, 2 guys from Toulouse are coming to have hardcore sessions. Good! 2nd, one guy from Dijon and another from Orleans, are coming too! So many riders to have good flatland session! 3rd Dupleix Jam, nice day, different styles of riding, good to see Aude, Mathieu, Charles and Marksou killing Dupleix. 4th Carre Senart, Kevin’s spot, 1 hour out of Paris, a big mall, but for us only 35 minutes, Manu goes fast, the same as always: scooter, bike, walking, driving, crazy! There is a big fountain... let’s go to Photography session under the water, Manu and Charles arrived to take a shower with the camera! Lyon After some mails, an invitation of Romain and good things that I heard about Lyon Bmx scene, I decided to go to south of France to see what happen... 400km per hour = TGV. First impression: the one of the best bmx shop that I have ever seen: BMX FORCE. I spend most of the time here in the shop talking about parts, tricks; BMX... The atmosphere in this shop could be one of the best Bmx spirits. Always you have bmxers around to talk, to buy or just for chilling. May be this place represent the spirit of Lyon scene: Respect, training and low profile. No troubles between street riders and flatlanders, no differences, stupid things out of here, bmx is just one and every body must to be respected. After visit two countries with the best bmx in the world, I stay in Europe with new ideas and perspectives. More to know more for ride... See you in the next adventure! Thanks to: Manu massabova and his famly, Bmx Force, Remy and Christophe for the parts, Romain and his family, Irene and Dana, Cream, Flatland Peru, El Poder de la Bike!.

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Camilo

Manu Massabova (sur le vélo)


D SNOWBOAR

2DQYDJ

PAR BOB SCERBO

32,99

Le premier DVD DQYDJ a largement influencé le street riding moderne, et le deuxième opus est bien parti pour avoir le même impact. Avec les locaux de west jersey et nyc, Vinnie Sammon, Ralph Sinisi, Mike Osso, Mike Brennan, Bob Scerbo, George Dossantos, Mark Gralla, Jeff Kocsis, Jesse Susicki, Scott Eaton...

END sEaRCH

19,99

PAR OGK & JOSH HARRINGTON OKG et Josh Harrington nous présentent End Search, un des plus grands films de BMX freestyle de l’année. Avec les riders Josh Harrington,Ty Morrow, Rob Darden, Will Love, Dave Dillewaard, Nyquist. Les spots : 20 états aux US, Australie, Brésil, Canada, Mexico. Sponsors : Premium Products, Vans, Oakley, Rockstar Energy. En bonus : la bande-annonce, des diaporamas photos ainsi que les scènes coupées au montage dont les fameuses séquences de chutes !

INsIgHT

PAR TRANSwORld RIdE BMX

19,99

NOUS L’ATTENDIONS DEPUIS TRES LONGTEMPS... TransWorld’s Ride BMX sort des sentiers battus avec ce nouveau film. Oubliez ce que vous avez vu dans le passé, Ride BMX nous offre une vidéo des plus créative du début à la fin. Le meilleur du BMX avec Mike Brennan, Jerad Washington, Davey Watson, Chester Blacksmith, Darryl Tocco, et Dakota Roche... C’est une promesse : ce DVD ne vous décevra pas !

www.X-TREMEVIDEO.COM X-TREME VIDEO : 9 RuE DE la NEgREssE - 64200 BIaRRITZ - FRaNCE T.+33(0)5 59 43 86 00 - F.+33(0)5 59 43 86 01 - CONTaCT@X-TREMEVIDEO.COM

DOuBlE DECaDE

26,99

PAR MACK dAwG PROd.

Mack Dawg Productions est de retour avec une nou velle vidéo pour 2008, «Down With People». Le film de l’année précédente a remporté un succès majeur, notamment Austin Smith qui a gagné les prix du «Rookie of the year» et de la «session vidéo de l’année» décernés par Transworld Snowboarding Magazine. Attendez vous à la même qualité avec «Down With People», des petits nouveaux avec du gros niveau dont Simon Chamberlain, Louie Fountain, Joe Sexton élu favori des lecteurs de TransWorld SNOWboarding ou encore Curtis Ciszek. La priorité des MDP People a toujours été de montrer le snow le plus progressif de riders ayant une vraie personnalité. Avec : Austin Smith, Bryan Fox, Curtis Ciszek, Fillipo Kratter, Joe Sexton, Jon Kooley, Jordan Mendenhall, Josh Mills, Louie Fountain, Nima Jalali, Pat McCarthy, Ryan Thompson, Simon Chamberlain, Shaun McKay, Stephen Duke, et Zac Marben.


MUSIQUE

BACK TO AC/DC

PAR PH CAMY

BACK DANS LES BACS Après 8 longues années d’une attente insupportable, le nouvel album d’AC/DC, “Black Ice”, va faire headbanger la planète à compter du 20 octobre. Pour l’occasion, Cream vous dit tout pour (presque) tout savoir sur la bande à Angus Young. Histoire de briller en société au sujet du plan grand groupe hard rock au monde. DU ROCK DE BONHOMME ET DES HYMNES Si AC/DC s’est fait connaître en Australie, il n’en est pas pour autant un groupe à proprement dit australien, car ses membres sont essentiellement écossais ou anglais. Qu’importe, au-delà des origines et des infos historiques souvent contradictoires sur la formation, ce qui plait, a toujours plus et plaira toujours chez AC/DC, c’est son rock balourd (bien que parfois très speed), hanté par le blues et le boogie, ultra-pesant, et les riffs killers que le guitariste nain (en tenue d’écolier) Angus Young ne cesse d’expulser de sa Gibson SG depuis plus de 30 ans. Du “hard rock” certifié conforme, avec ses thèmes qui vont bien et chantés, à la grande époque, par le fantastique Bon Scott : des potes, des culs, des verres, du fun, de l’embrouille et quelques délires infernaux. AC/DC, c’est du rock de bonhomme, et des hymnes : le prémonitoire “Highway To Hell”, qu’hurlera Bon Scott sur microsillons quelques mois avant de succomber à une ultime beuverie, “Let There Be Rock”, ou un nouveau genre de catéchisme pour mauvais garçons, “Hell’s Bells” et ses cloches lugubres ouvrant l’album “Black In Black” (et avec lui l’ère Brian Johnson)... Le rock d’AC/DC a traversé les générations sans vieillir et reste aujourd’hui une référence pour nombre de jeunes ou vieux groupes sur la planète, pour des rockers du 3e âge comme pour leurs fils, voire petits-fils. Et que dire des concerts ? AC/DC y transforme

AC/DC : LES GRANDES DATES - 1963 : La famille des frères Angus et Malcolm Young quitte l’Ecosse pour s’installer en Australie. - 1973 : Formation d’AC/DC en Australie. - 31/12/1973 : Premier concert d’AC/DC au Chequers (Sydney), avec Dave Evans au micro. - 1974 : AC/DC recrute un nouveau hurleur : Bon Scott. - 1974-1975 : Sorties des albums “TNT” et “High Voltage” (Australie). - 1977 : Le superbe album “Let There Be Rock” paraît. - 19/02/1980 : Mort de Bon Scott dans une voiture où il s’est échoué pour la nuit suite à une grosse soirée au pub Music Machine, à Londres. Il aurait été étouffé par son vomi... - 08/1980 : Sortie de l’album “Back In Black”, avec Brian Johnson au micro, en remplacement de Bon Scott. L’album reste à ce jour l’un des plus vendus au monde. - 09/1990 : L’album “Razor’s Edge” relance la carrière d’AC/DC, notamment avec le titre “Thunderstruck” et son intro d’anthologie. - 08/1991 : AC/DC se produit devant plus de 800 000 jeunes fous aux Monsters Of Rok de Moscou et partage la scène avec Metallica et les affreux de Pantera. Le concert d’AC/DC aux “Monsters of Rock” de Donington (Angleterre), le même mois, donnera lieu à un double album et une VHS, le “AC/DC Live”. 082

les stades en cathédrales hard rock où le sermon percute les hardos en vestes patchées à plein volume, dans une ambiance bon enfant et familiale ! Les prestations d’Angus Young sont hallucinantes, le guitariste en short paraît tout droit sorti de l’“Exorciste” lorsqu’il se jette à terre, tourmenté par de spectaculaires convulsions. Angus s’agite du début à la fin des sets, épaulé par son “grand” frère, Malcolm, le hurleur Brian Johnson (qui le prend parfois sur ses épaules, comme le faisait Bon Scott) et les deux entrepreneurs de destruction sonore responsables de la basse et batterie, Cliff Williams et Phil Rudd. Leur album de 1995 a d’ailleurs été baptisé “Ballbreaker”, en référence aux énormes boules utilisées dans le BTP pour balayer d’anciennes constructions... “Ballbreaker”, comme d’autres disques du groupe, a été finalement plus apprécié pour le “prétexte à tournée” qu’il a pu représenter que pour son intérêt musical, passé “Back In Black” les LP d’Angus & Co. ne sont en effet pas particulièrement marquants. 2008 : 18e album d’AC/DC, “Black Ice”, produit par Brendan O’Brien (Korn, Soundgarden, Rage Against The Machine, Pearl Jam...) et lesté de 15 titres. Attendu le 20 octobre, il sera vendu en exclusivité aux USA dans les boutiques des chaînes Wal-Mart et Sam’s Club. Côté français, on annonce deux concerts d’AC/DC à Bercy, au mois de février. Bon courage à qui souhaite y assister, AC/DC en live se mérite...

- 03/2003 : AC/DC est introduit au Rock & Roll Hall of Fame. - 01/10/2004 : Une rue de Melbourne (Australie) est officiellement renommée “AC/DC Lane”. - 20/10/2008 : “Black Ice” marque le retour d’AC/DC dans les bacs et sur scène après 8 ans d’absence. TOP 5 ALBUMS AC/DC : - “High Voltage” - “Dirty Deeds Done Dirt Cheap” - “Let There Be Rock” - “Highway To Hell” - “Back In Black” AC/DC EN 15 TITRES : - “TNT” - “It’s A Long Way To The Top” - “Sin City” - “Riff Raff ” - “Problem Child” - “Rocker” - “Let There Be Rock” - “Whole Lotta Rosie” - “Overdose” - “Highway To Hell” - “Touch Too Much” - “If You Want Blood” (You’Ve Got It)

- “Hell’s Bells” - “Back In Black” - “Thunderstruck” FORMATION (2008) : - Brian Johnson, voix (né le 05/10/47 en Angleterre) - Angus Young, guitare (né le 31/03/55 en Ecosse) - Malcolm Young, guitare (né le 06/01/53 en Ecosse) - Cliff Williams, basse (né le 14/12/49 en Angleterre) - Phil Rudd, batterie (né le 19/05/54 en Australie)


PORTFOLIO

WHO’S NEXT

PAR ALAIN M. PHOTOS C. VAN HANJA

Dimitri Ivanov over Matthias Dandois


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Mangoose the showman


Raph the whooper

Nigel Sylvester

Pascal Bacuet


Depuis 10 ans, Cream est partenaire du salon Who’s Next, salon de la mode et tendance urbaine. Pour l’occasion et avec le soutien de Nike et Pull-In, nous avons pu placer un mini-rampe (Ouata) à l’entrée du salon afin de montrer aux businessmen et autres créateurs du vrai bmx. Un peu de promo, surtout devant ceux qui créent les tendances de demain, c’est toujours bon. Le team Nike 6.0 France et Pull-In étaient venus se monter avec surtout Mangoose et Arthur Dietrich qui ont fait la démo tout seul. Et comme là c’est rare une bonne mini-rampe à Paris, nos amis les Liteuls menés par Dimitri Ivanov et Ben sont venus apporter du renfort, Kwett des Lutins, Nico de la Cremerie, Pascal Bacuet et les autres 3i1 sont de la partie aussi, c’est la fête ! Le but étant aussi de s’affirmer et de trouver des sponsors, on a pu reconnaître ceux qui avaient faim... Le Who’s Next est toujours l’occasion de voir du monde et faire de bonnes soirées et apéros. C’était donc le bon moment aussi pour Nike de faire une grosse soirée sur leur péniche concept-store. Tout le gratin était présent et le bmx était à l’honneur, donc résultat garanti. Nike a sorti le grand jeu puisque Nigel Sylvester est venu de NewYork ainsi que Maxime Charveron et Joris, the french team. Donc démo sur un bout de bois, photos et alcool à volonté pour tous. Bien sur le Bad team n’a pu s’empêcher de faire une démo de flat dans la péniche (puisque le thème était le bmx). Un grand n’importe quoi mais une très bonne soirée qui montre une fois de plus que les bmx riders savent faire la fête. Le retour à la démo du Who’s Next le lendemain fut très dur, heureusement, il y a Mangoose... Merci aux sponsors qui soutiennent et font avancer le bmx, merci aux riders présents (même ceux qui n’ont pas rouler), au WSN qui nous permet de nous exprimer.

Cream has been a partner of Who’s Next show, fashion and urban trends show, for ten years. In that occasion, and with Nike and Pull-In support, we’ve been able to put a mini ramp (Ouata) in the show’s entry way, so we could show businessmen and designers some real bmx. Little promotion’s always good, even better in front of those who create tomorrow’s trends. Nike 6.0 France Team and Pull-In showed, especially Mangoose and Arthur Dietrich who did the demo on their own. So then, since a good mini ramp is hardly found in Paris, our “Liteuls” friends, led by Dimitri Ivanov and Ben, came for back up. Kwett from the Lutins, Nico from Cremerie, Pascal Bacuet and the other 3i1 were in the house too, that’s party! The goal was also to represent and to find sponsors, and we saw who was most hungry... Who’s Next show is always a place to meet people and have great parties and drinks. It was the right time for Nike to host a big one on their concept-store barge. The upper-crust was there and bmx was the star, that was guaranteed success. Nike made things big with Nigel Sylvester who flew in from New York, and with French Team’s Maxime Charveron and Joris. Here we go for a demo on a piece of wood, photo shootings and alcohol to go for everyone. Of course the Bad Team couldn’t help a flat demo in the middle of the barge (theme was bmx, right?). A great mess but a good party that shows once more that bmx riders know how to kick it. Very hard to do the demo at the Who’s Next on the next day, but fortunately, Mangoose was there... Thanks to all the sponsors who support and help bmx develop, thanks to the riders who were there (even those who didn’t ride), and to WSN for allowing us to express ourselves.

Mangoose, whooper on the boat

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Joris, fackie bus in Paris

Maxime & team


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STYLE

ANNE CAROLINE CHAUSSON PHOTOS C. VAN HANJA

Anne Caroline Chausson, championne olympique de bmx : Quand j’ai décidé de refaire du BMX, fin 2006, je ne savais pas où j’allais. Mon objectif était d’être qualifiée aux JO, mais je n’avais pas suivi ni pratiqué ce sport depuis 13 ans. J’ai donc eu 2 courtes années de préparation intense et difficile, avec beaucoup de travail et de concessions. Parallèlement à cela mon sponsor principal m’a lâché en plein contrat et mon père est décédé. Dur!... Mais au moins je savais pourquoi et pour qui je me battais. Et au final, cette médaille, cette victoire, la plus belle de ma carrière. A Pékin, bien que je n’étais pas favorite, je savais que je pouvais gagner, Sur 1 course tout est possible je n’avais rien à perdre! J’étais en forme et les grands événements en général me transcendent. J’ai eu de bonnes sensations toute la semaine et avec le jour de report et ses “incertitudes”, j’avais encore plus la hargne. Que dire sur ma finale à part que j’ai pris le meilleur départ de ma carrière, que j’ai également fait un exter/inter parfait dans le 1er virage et qu’à partir de là j’étais sur un nuage. J’ai bien fait quelques erreurs mais j’étais devant et je n’allais rien lâcher. J’ai à peine senti l’Anglaise qui m’a percuté dans le dernier virage. Ensuite c’est comme dans un rêve, c’est trop beau, trop bon. En fait, ça représente tellement de choses pour moi mais aussi pour tous ceux qui m’ont fait confiance et pour le BMX. Je l’ai fait, enfin, c’est fini, c’est énorme! On a montré au monde entier qu’on est de vrais sportifs qui pratiquons un vrai et beau sport. Pari réussi pour moi et pour le BMX. Le 22 aôut, j’ai peut être apporté quelque chose au BMX mais finalement c’est lui qui m’aura le plus apporté ! VIVE le BMX !


Anne-Caroline Chausson, BMX Olympic champion : When I decided to do BMX again, back in 2006, I didn’t know where I was going. My goal was to qualify for OG, but I had not practised this sport in 13 years. So I had 2 short years of intense and difficult training, with lots of working and compromising. At the same time, my main sponsor quit on me in the middle of a contract, and my father died. Tough... But at least I knew who and what I was fighting for. And in the end, this medal, this victory. The most beautiful in my whole career. Though I was challenger in Beijing, I knew I could win. Anything can happen in a race: I had nothing to lose! I was in good shape, and big events usually transcend me. I had great sensations all week, and with the postponement day and all the doubts that come along with it, I had even more hunger. What can I say about the final except that I took the best start of my career, I also performed a perfect in and out in the first turn, and from then on I felt like I could fly. I did make a few mistakes but I was ahead and would never let go. I barely felt the English girl bump into me in the last turn. And then it was just like a dream, it was so beautiful, so good. As a matter fact, it means so much for me and for those who had faith in me, and also for BMX. I did it, at last, it’s huge! We showed the entire world we were true sportsmen, doing a truly great sport. Won challenge for me and for BMX. Maybe I did something for BMX on August 22nd, but at the end of the day, it did more for me! LONG LIVE BMX!

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EVENT

PAR ALAIN M., PHOTOS RAPHAËL CHIQUET

FIELD CONTROL

Sebastian

Matthias D.

Carhartt Field Control à Portimao 2ème édition d’un contest aux allures de rêve dans le sud du Portugal. Alors qu’à Paris c’est déjà l’automne, rien de mieux que de replonger dans l’été, la plage, les vacances et le riding. Après le succès de l’an dernier, nous n’avons eu aucune hésitation à venir. Donc après 2 heures d’avion pour les uns et 37 h de voiture pour les autres, nous arrivons dans ce paradis. Tous est prévu, organisé et réglé pour passer un bon moment. Sur place, on retrouve les riders Carhartt (James Smith et Michael Sommer et Sebastian), Adam Kun et les locaux. Le Bad team est dans la place, ça va mal tourner... Le sol en bois est le seul point négatif du contest mais la gentillesse de Valter, l’organisateur, nous rappelle qu’on est là pour prendre du plaisir. Ce weekend se résumera donc en plage la journé, riding en soirée et clubbing la nuit. Le contest n’est pas stressant, 8 pros à la cool enchainent des battles. Le format est fait par un ingénieur informatique surdoué ce qui donne beaucoup de riding. Niveau résultats, pas de surprise, on retrouve Matthias contre Adam en finale et

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Mike Sommer

c’est le grand con qui l’emporte. Alex domine Sommer mais arrive juste derrière lui puis Raph finit 5ème avec des runs bien claquants. James tente de faire du flat avec son vélo de street et s’en sort pas trop mal malgré la difficulté. Sebastian ride à la cool tout en rolling et en backyard, la réussite n’est pas au rendez-vous mais c’est l’intention qui compte... Pour finir, comme l’an passé, c’était le top, riding et vacances sans problème. Ce contest est une réussite à tout niveau. Le seul point négative vient des flatlanders qui ne viennent toujours pas ! 17 participants à un contest international avec un bon price money, c’est inadmissible. Le flatland n’est pas mort ? Que se passe-t-il ? Pourquoi rester derrière son ordinateur plutôt que de venir voir en vrai du flatland ? Les évènements qui font vivre le flat vont mourir si vous ne venez pas ! Les vidéos, c’est bien mais ça ne remplace pas la fête. Rien ne remplace l’ambiance d’un contest. Nous sommes une famille, nous devons être tous unis. C’est important car si ça continue, le bmx retournera dans l’underground. En tout cas, moi j’y retournerai au Field control... Merci Valter, continue !

Carhartt Field Control in Portimao 2nd edition of a dreamlike contest in south Portugal. How nice to feel summer again, beach and riding, while it’s already autumn in Paris! After last year’s success, we all go back there with no hesitation. So, after a 2 hours flight, or a 37 hours drive, everyone eventually gets to this little paradise. Everything is planned and set for us to have a good time. At the spot, we meet the Carhartt riders(James Smith, Michael Sommer and Sebastian), Adam Kun and the locals. The Bad Team is in the house, it’s gonna be nasty... The wooden floors are the only negative aspect of the contest, but Valter’s kindness (event organizer), reminds us that we’re here to enjoy. Days at the beach, riding evenings and nightclubbing, that’s all this week-end is about. No stress in this contest, 8 pros who take it easy while doing battle after battle. The format is done by gifted computer scientists, so there’s a lot of riding. No surprise with the results, Matthias versus Adam in the finals, and the big guy wins. Alex dominates Sommer but arrives behind in the end, then Raph makes 5th with great runs. James tries to do flat with a street bike, and doesn’t do so bad though it’s difficult. Sebastian rides cool in rolling and backyard, with poor success, but only intention counts... In the end, the contest was the bomb, just like last year, great riding holidays. It was a complete success. The only wrong thing is that flatlanders still don’t come! It’s unacceptable, with 17 contestants and good price money! Is flatland dead? What’s wrong? Why stay in front of the computer instead of coming to see live flatland? The events that keep flat alive will die if you guys don’t come! Videos are ok but they’re not as good as the real party. Nothing can replace the atmosphere of a contest. We are family, we have to stand united. It’s important because if things go on like that, bmx will just go back to the underground. Well, I’ll go back to Field Control no matter what... Thanks Valter, keep on!



PORTFOLIO

RICK THORNE BY DIMITRI COSTE

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Novembre 2004. je retrouve le “biker in black” chez le talentueux Mark Mahoney au Shamrock social club tattoo. Ça faisait plusieurs fois qu’on se loupait, et là il y avait un creneau. Un creneau pour un moment cool. Du coup on a bavardé, bouffé une slice de pizza et fait un ride dans sa Lincoln Continental 64, et quelques photos. Dring, “yeah, it’s Rick, come meet me at the Shamrock, let’s do some photos”. I jumped in the boogie van and drove to Mark Mahoney’s Shamrock Social Club Tattoo. We had a pizza, we talked about oldschool bmx, drove around the blocks in his Lincoln Continental and sometimes, I shot photos. Just a few ones freestyle. I had a good time.



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PORTFOLIO

Simone Barraco

Simone Barraco

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Alex & his girlfriend


MADE IN ITALY BY RICKY MONTI

Alessandro Barbero est un vrai rider made in Italie (il vient du petit village de Ceva, près de Cuneo) car il a toujours ridé en Italie, à part peut-être une ou deux fois pour les quelques jours du Woodward Camp, et il a toujours fait l’honneur de l’Italie dans le reste du monde. Chez lui, il n’a toujours eu qu’une mini rampe défoncée, rien de plus, mais aujourd’hui, grâce à quelques amis qui l’ont aidé à achever les travaux d’un nouveau parc près de sa maison, les résultats commencent à changer. Avec Al il y a toujours un jeune garçon, Simone « Kid » Barraco, qui est comme son ombre, et tente d’apprendre tout ce qu’il est possible d’apprendre auprès d’un maître comme Al. Simone a une prédilection pour le street, en partie parce qu’il vit à Gènes, une des meilleures villes pour cette pratique. A seulement 16 ans, il évolue très bien, et on verra très bientôt Simone en tant que protagoniste de nombreux contests. Les deux hommes sont avares de mots mais s’expriment par le vélo, et j’en suis heureux !

Alex at sunset, Ceva, Italy

Alessandro Barbero is a real biker “Made in Italy” because he has always been practiced in Italy, apart from one or two times a year for a few days to Woodward Camp, but he has always honoured Italy around the world coming from a small village near Cuneo, Ceva. At home he has always had only a small and dilapidated miniramp, and nothing else, but now with the help of several friends concluded the work of its new park near the house and the results are coming to change. Together with Ale there is always a young boy, Simone “Kid” Barraco, who he has become his shadow, and try to learn everything possible from a master like Ale. Simone has a preference for the street, partly because he lives in Genova, one of the most beautiful city in Europe to do it, is growing very well, only 16 years old, and we’ll see Simone very soon the protagonist of different contest. All two guys are not many words but they speak by the bike, and I’m happy for that!


Simone Barraco_180 barspin, Genova

Alex Barbero

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Simone


Il était une fois un jeune homme, prénommé Patrick Guimez, ayant fait de sa passion son métier, et pour la faire partager il décida, pour la deuxième année consécutive, d’organiser un contest de BMX Dirt dans sa région d’adoption participant ainsi à la vie d’une petite commune des Landes répondant au nom de Tosse [située à une dizaine de kilomètres à peine d’Hossegor]. Après certainement plusieurs semaines de préparation, champ de bosse et autres préparatifs furent fin prêts à accueillir riders et spectateurs. Seulement voilà c’était sans compter la météo plus qu’incertaine, en effet les deux jours précédent le contest, la pluie a fait des siennes... Mais il faut croire qu’une bonne étoile veille sur le Lords of Dirt puisque le beau temps s’est rétabli pour le jour J. Les riders ont pu alors s’en donner à cœur joie, le public a répondu présent et malgré le peu de photos que j’ai en ma possession je peux vous assurer que ça valait le déplacement! Sur ce, rendez-vous l’année prochaine et MERCI à Patrick Guimez et ses acolytes pour nous faire partager leur passion ! There once was a young man named Patrick Guimez who turned a passion into a job, and wanted to share it with others. For the second year in a row, he organized a Dirt Bmx contest in his adopted region of the Landes, in the small town of Tosse (10km away from Hossegor). After several weeks’ preparation, the bump field was ready to welcome riders and viewers. But that was without considering the unsettled weather forecast, and it was raining for the 2 days leading up to the contest. But I guess the Lords of Dirt contest is under a lucky star since the sun came back on the D day. The riders then had a tremendous time, the audience was there, and though I have very few pictures, I can assure you it was worth seeing! So see you next year and THANKS to Patrick Guimez and his associates for letting us share their passion ! Cécilia.M

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Yannick Granieri


EVENT

LORDS OF DIRT

PHOTOS MANU SANZ & C. VANHANJA

La vision de l’organisation par Patrick Guimez Organiser un contest comme vous pouvez l’imaginer, n’est pas une mince affaire. Il faut à la fois réunir du temps, de l’argent, beaucoup d’énérgie, un plateau de riders au top, des bénévoles et bien d’autres choses. Ce petit texte a pour but de parler des choses que l’on ne voit pas car elles sont les fondations de l’événement. Le Lords of Dirt ne serait pas ce qu’il est aujourd’hui sans une équipe organisatrice passionnée, un nombre inconsidérable de bénévoles que l’on ne remerciera jamais assez mais aussi tous les amis riders qui nous auront aidé sans chômer pour la création du nouveau spot. Que ce soit pour la mise en place du site ou pour le sauver des eaux lors des grosses averses, aucun d’entre eux n’aura baissé les bras. Je ne les citerais pas mais ils se reconnaîtront (merci les amis du fond du cœur). Quel plaisir également de voir tous ces riders venir en masse et du monde entier. Cette action me touche plus particulièrement car elle prouve leur sensibilité face à nos efforts pour faire avancer le sport. Notre but est simple et non lucratif : développer la discipline et en faire un pilier visible par tous ! Le fait de montrer le bmx au grand public ne sera que positif et aidera les générations futures et c’est pour cela que nous continuerons à créer des contests qui je l’espère feront des petits partout en France !!! Pour finir je tenais à remercier nos partenaires sans qui nous ne pourrions être ici aujourd’hui : Von Zipper, Eastpak, Globe, Pull-in, Koxx, Redbull, Kulte, Tsg, Bud Racing, Cream et bien entendu la ville de Tosse !!! Alors une fois de plus, continuez à nous soutenir comme vous le faites si bien et un grand merci à tous pour faire du Lords of Dirt un succès chaque année !!!

Lords of Dirt. “The organizer’s vision” by Patoche Organizing a contest is not a small matter, as you can imagine. You have to put together time, money, lots of energy, an exceptional line-up of riders, and voluntaries, among other things. I want to talk about the things you don’t see here, because they’re what the event is based on. Lords of Dirt wouldn’t be what it is today if it wasn’t for a passionate team, a great number of voluntaries we can never thank enough and also rider friends who spared no effort in helping us creating the new spot, through pouring rain, and who never gave up. I won’t mention any names but they know who they are (thank you my friends, from the bottom of my heart). And what a thrill to see all these riders coming from around the world! It touches me because it shows they care for what we do to keep the sport moving on. We have one simple and non-profit-making goal: develop the sport and make it visible!! Showing bmx to the general public is for the greater good and will help future generations, and that’s why we’ll keep creating contests and hope they multiply around France!!! I want to thank our sponsors, we couldn’t be here today without them: Von zipper, Eastpak, Globe, Pull-in, Koxx, Redbull, Kulte, TSG, Bud racing, Cream and of course the city of Tosse!!! Thanks again for your support and for making Lords of Dirt a great success each year!!!


Kye Forte

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James Muller


Patoche’s Lords of Dirt 2008 by Nico Pillin August at last! Clermont-Ferrand is quite cool at this time of the year, not too crowded, nice weather, so I’ll be able to chill a bit and have margaritas outside... Hell no! August also means Lords of Dirt in Tosse and my man Patrick Guimez is organizing the fest with my other pal Chichine, plus, they invited me over! For sure I’m going!!! Always a pleasure to go to Tosse, 5 hours drive, traffic around Bordeaux, countless speed checks on the last 100km, and worse! Yes, it’s a pain in the ass, but once you get there, life is nice again and you feel good right away in this little French California. Ok, enough with my average vacationer stories, let’s talk serious stuff: Lords of Dirt 2008. First things any rider notices on site are the gigantic bumps that look more like FMX moguls. A 7 meters high run up tower, a departure gap like an Olympic diving board, a series of 4 doubles (the first one has measurements that would make Lolo Ferrari green with envy: 8m long, 3m high), a 180 u-turn, and also, 3 more doubles! No doubt, we won’t get bored in here. But when Pat organizes an event, it’s not only about nice bumps; it’s also great facilities to welcome the riders: every contestant has a meal, unlimited drinks and fruits and even a dedicated space with deckchairs to rest... Let me think of any other contest like this one, I’m thinking...I’m thinking... sorry I can’t think of any! Before even setting foot on the bumps, everybody’s thrilled! So everything is fine here, the one slight problem is that the rain of the past week didn’t make things easy for the organizing crew who had to bend over backwards to make the spot negotiable. It’s 9pm, on Friday night, the rain stopped. JB and Machine tested the trail, it’s rolling! Contest is tomorrow, may bmx’s gods be with us. Saturday, August 16th, we open the shutters, and to our relief, the sun is shining! Beautiful day ahead. By late morning, everyone is registered and trainings can start. Great riders in the place: the Forte family for England, Ricardo Laguna for the U.S., Marcus Hampl for Germany, all the great French dirt riders, a few Dutch, a New-Zealander, a South-African, and the whole Spanish Fly team are gathered for THE dirt contest in France. At 2pm sharp, just on schedule, pro qualifications start, 40 riders go for 2 runs (only the better of the 2 counts). After the usual stress of the runs, 15 finalists will battle in a jam later on today. Then amateurs’ finals can start right after, and the kid’s level on the bumps announces some heavy stuff is coming with the pro finals, especially with the thickening crowd and the hotter atmosphere. A quick break and it’s time for the “Best Trick”; Tristan Musso takes the cash after a very tight battle against JB Peytavit. Just enough time to put the bumps back in shape and the big finals begin. Cool spirit kind of finals, like a jam session type, with crazy tricks all over the place to fill the audience’s eyes. The fatigue and the damaged trail don’t make it easy on us but we still can offer the large audience a great show. Pat wins at home to Markus Hampl and Ricardo “Richard” Laguna. 8pm, prize-giving is ending, all the riders leave with gifts and smiles on their face. It’s about time to head back to Hossegor for the closure party, they have a space with food and drinks for the riders; the party, like the whole week-end was in a relaxed atmosphere and a good spirit. Lords of Dirt 2008 is over, at least for this year! But if things go on this way, it could endure for a long time. I definitely hope so...

«Le contest à copain» ou «Patoche’s Lords of Dirt 2008» Par Nico Pillin Enfin le mois d’août! Clermont-Ferrand, c’est plutôt tranquille en cette période de l’année, pas grand monde, le temps est au beau fixe, je vais pouvoir chiller un peu et boire des Margaritas en terrasse... Et ben non ! En août y a aussi le « Lords of Dirt » à Tosse dans les Landes et c’est mon pote Patrick Guimez qui organise les festivités avec l’aide de mon autre copain Chichine et en plus ils m’ont invité chez eux ! Bon et bien j’arrive !!! C’est toujours un plaisir de se rendre à Tosse, 5 heures de caisse, les embouteillages à Bordeaux, un nombre incalculable de radars sur les 100 derniers kilomètres et j’en passe ! Oui le trajet c’est chiant mais arrivé à destination la belle vie reprend et on se sent bien tout de suite dans ce petit coin de Californie française. Allez j’arrête avec mes récits de vacancier moyen, je passe aux choses sérieuses, le Lords of Dirt 2008. La première chose que n’importe quel rider constate en arrivant sur le site de la compétition, ce sont les gigantesques bosses qui s’apparentent plus à des monticules FMXiens qu’à des tas de terres pour 20 pouces. Une tour d’élan de 7 mètres, un gap de départ de type plongeoir olympique, une série de 4 doubles dont une première possédant des mensurations à faire pâlir Lolo Ferrari (8m de long, 3m de haut), un virage à 180 et ce n’est pas fini, y a encore 3 doubles ! Bref on ne va pas s’ennuyer. Mais quand Pat met sur pied un évènement, ce ne sont pas simplement des belles bosses, c’est aussi un accueil des riders au top : chaque inscrit a droit à un repas, de la boisson et des fruits à volonté, il y a même un espace leur étant dédié avec chaises longues pour pouvoir se reposer, je cherche un autre contest ou c’est comme ça, je cherche... je cherche... non je ne trouve pas ! Sans avoir touché aux bosses, tout le monde est déjà content ! Tout va pour le mieux ici, seul hic, la pluie de la semaine qui n’a pas rendu la tâche facile à l’organisation qui s’est mis en 4 pour rendre le spot roulable. Nous sommes vendredi soir, il est 21h, les averses se sont interrompues, JB et Machine ont testé le trail, ça roule ! Le contest c’est demain, on croise les doigts pour que les dieux du BMX soient avec nous. Samedi 16 août, nous ouvrons les volets de la maison et là, gros soulagement, le soleil brille ! Une belle journée en perspective. En fin de matinée, tout le monde est inscrit et les trainings peuvent commencer. Du beau monde il y en a : la famille Forte pour l’Angleterre, Ricardo Laguna pour les Usa, Markus Hampl pour l’Allemagne, tous les grands noms du Dirt français, quelques hollandais, un néo-zélandais, un sud africain, ainsi que le team Fly espagnol sont réunis pour LE contest de dirt français. A 14h pétante, comme sur le planning, les qualifs pro débutent, 40 riders se lancent pour 2 runs où seulement le meilleur des deux compte, après le stress des runs habituels, 15 finalistes s’affronteront sous forme de jam à la cool plus tard dans la journée. Les finales amateurs peuvent débuter juste après et le niveau des minots sur les bosses annonce du lourd pour les finales pros, surtout que le public commence à affluer et l’ambiance devient de plus en plus chaude. Une petite pause et on enchaîne avec le « Best Trick », et c’est Tristan Musso qui repart avec le cash après un affrontement très serré avec JB Peytavit. Juste le temps de remettre les bosses au top et la finale commence. Une finale à la cool sous forme de jam session, les tricks fusent de partout et le public en prend plein les yeux. La fatigue ainsi que le trail endommagé par le temps ne nous rendent pas la tâche facile mais nous pouvons quand même offrir un beau spectacle au public venu en masse. Pat s’impose à domicile devant Markus Hampl et Ricardo « Richard » Laguna. Il est 20h, la remise des prix se termine, tous les riders repartent avec des cadeaux et le sourire aux lèvres, il est temps de se diriger vers Hossegor pour la soirée de clôture avec espace réservé aux riders avec bouffe et boisson, l’ambiance de la soirée fût à l’image du week-end, bonne enfant et détendue. Le Lords of Dirt 2008, c’est fini enfin pour cette année ! Mais si ça continue comme ça, l’évènement risque de perdurer pendant longtemps. En tout cas je l’espère...

Perico

Kye Forte

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Nico Pillin

Markus Hampl

La Machina


PARTY

CONVERSE CENTURY

The Converse Century au Showcase le 4 septembre Le 4 septembre dernier, Converse a fêté son centenaire à Paris. La marque à l’étoile a créé l’événement : sur scène pour la première fois dans un club parisien, le mythique Iggy Pop accompagné par the Stooges. Converse ne s’était pas privé d’imposer un dress code impitoyable aux invités et tous ont relevé le défi en abordant les célèbres Chuck Taylor aux pieds. Les nombreux people réunis à l’occasion ont eux aussi déclaré leur amour à la marque : certains avaient une paire autour du cou, d’autres portaient des Converse différentes à chaque pied...! J Arnaud

S Marshall JC Jitrois Philippe Manoeuvre

Iggy Pop

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Audrey Marnay

Sebastien Tellier


PORTFOLIO

BMX TRANSFOMERS

BY GUILLAUME LANDRY


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REPORT

ARGENTINA BY NATHAN PENONZEK

L’Argentine. La grande, l’immense, la culturelle. Terre de Carlos Gardel et du tango, l’Europe en Amérique, terre des fameux gauchos de la Pampa, de la reculée Patagonie à la métropolitaine Buenos Aires. L’argentine tire son nom du latin « argent », et par bien des aspects, et en bien des endroits, reflète la brillance et la richesse du précieux métal. Pour l’heure c’est la petite ville de Mendoza que nous découvrons, tout près de la frontière chilienne, à l’est de la cordillière des Andes. Les étés chauds et secs et les hivers rigoureux ont façonné les modes de vie des habitants, et ont même modelé le style des riders comme en Europe du nord ou dans mon Canada d’origine. Ici à Mendoza, la scène BMX est jeune, mais comme dans tout bon spot qui se respecte, on peut y trouver un « sensei ». Le maître ici, c’est Antonio Pagani, un de ces mecs tranquilles qui sont restés fidèles à notre sport pour le pire et le meilleur. C’est pour toujours son mode d’expression, son exutoire. Ce n’était pas facile de grandir dans un pays comme l’Argentine, mais malgré les difficultés économiques, il trouvait toujours du temps pour rouler. Il y avait des pièces qui étaient tellement dures à trouver qu’Antonio s’est arrangé autrement, il s’est fabriqué son propre petit atelier de métallurgie, il me l’a montré dans son arrière-cour, et là, il fait aussi toutes sortes de choses comme souder des portes ou des fenêtres pour les maisons des gens, mais surtout, il est carrément capable de monter tout seul un vélo de toutes pièces !

Pendant que j’étais là-bas, l’Argentine était en pleine instabilité politique. Beaucoup de routes étaient bloquées par des travailleurs fermiers en colère qui demandaient au gouvernement une revalorisation de leur travail et de leurs produits. En même temps, dans les grandes villes, il n’y avait plus d’arrivage d’essence, de viande, de fromage, d’œufs ou de céréales et ça devenait un sérieux problème, causant des protestations quotidiennes. Tous les jours la présidente, Mme Kitchener, faisait son discours en employant souvent les mots «démocratie» et «justice», pour ensuite regagner un de ses 33 palais sécurisés pour y faire la fête. J’en suis arrivé à la conclusion que si les argentins sont à ce point fans de foot c’est qu’ils en ont marre de toujours regarder des politiciens malhonnêtes à la télé. Et ce qu’on découvre en discutant avec les gens, c’est qu’ils ont une opinion sur tout, et les argentins, en général, sont très bien éduqués et cultivés, informés aussi et influencés par l’Europe, surtout l’Italie, la France et l’Espagne. C’est marrant comment leur accent souvent a en même temps cette intonation italienne, et à juste titre, vu que les noms de familles les plus répandus en Argentine sont italiens. On distingue très facilement l’argot dans le langage, et les argentins ont, je trouve, beaucoup d’humour et sont très ouverts, à moins qu’on ait dans son espagnol l’accent chilien : les deux nations sont rivales. Mais une fois encore notre sport brise les barrières de la politique et des frontières, réunissant sur des évènements les riders des deux côtés. A

Santiago du Chili, seulement à 5 heures de bus de Mendoza, il y a une forte communauté de riders, et ils viennent aussi ici pour comparer leurs cultures et styles de vie autour des barbecues... Ils se sont créés des rivalités comme beaucoup de pays frontaliers, pour nombre de raisons qui ne veulent rien dire, mais que eux prennent très au sérieux, comme qui cuisine le meilleur steack, qui a les plus belles villes ou les plus belles filles, mais, comme je le disais, le BMX surmonte les barrières et rassemble les sourires et les histoires de ces deux beaux pays. Mendoza est surtout connue pour son vin, de renommée mondiale, mais aussi pour son éco tourisme dans les Andes, où on trouve des rivières à n’en plus finir, des glaciers, et des pistes qui sillonnent des lieux réellement spectaculaires. J’ai vécu de superbes soirées pendant les deux jours que j’ai eu la chance de passer dans cette petite ville, à discuter avec les riders dans le parc. Les jeunes étaient calmes, mais on pouvait voir s’allumer leurs yeux dès l’arrivée d’autres potes riders. J’ai trouvé que ceux du flat et du street se mêlaient bien, faisant même des plans ensembles pour la soirée ou le lendemain. Il y a un bon groupe de jeunes très prometteurs, transportés par leur loyauté envers le sport, et qui me rappellent ce que c’était d’avoir 14 ans, et, dans un sens, je les envie, mais je suis surtout très heureux pour la chance qu’ils ont de vivre cette magnifique expérience, j’en suis conscient comme seul celui qui l’a vécue peut le comprendre. Nicolás Villar itw Age : 21 From : Mendoza Argentina Favorite riders : Daniel Dhers, Lauriano Vellejos, Ryan Guetler Riding : for 7 years Scene in Mendoza : There is a lot of street and flatland, but it’s hard as the government does nothing to support the sport. We have no parks to ride here, just street and flat. Here in Mendoza we have around 20 riders that take it seriously. If you could travel to any place and go to a contest, where would it be? I would like to go to Spain, and the Pata Iberica contest Your job? Repairing bicycles. How did you start riding? I started because I saw it on the noise box(TV). Why should somebody come to se Argentina? The Mate (a green tea that you drink with a metal straw), the beautiful woman and friendly, the climate, there are many riders with potential and nice people, the barbecues and all night parties !

Nicolás Villar

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Antonio Pagani, Plaza Mendoza

Antonio Pagani


Argentina, the vast, the grand, the cultural. Land of Carlos Gardel and Tango, the American Europe, the gauchos in La Pampa, from the remote Patagonia to Metropolitan Buenos Aires. The word Argentina actually comes from the world ̈silver ̈ in Latin, and in so many ways and places reflects it’s richness and shiny face. For now we explore Mendoza, a small city located near the Chilean border and just on the Eastern side of the Andean mountain range. Hot dry summer and cold winters have seasoned the people into customs and lifestyles, and even shape the riding scene much like in northern Europe or my native Canada. There is a very young base to BMX here in Mendoza, but like any healthy bike scene, there is usually a «Sensei» somewhere to be found. In this I present Antonio Pagani, one of those quiet characters who have stuck with our sport through the best and worst of times, it was his escape through expression. It was not easy living in a place such as Argentina, but working through economical hardships there was always time found to ride. Parts were so hard to get that Antonio came up with a solution, he just made his own, he showed me his little metal work area in his back yard, he works doing odd jobs, welding house orders for people, windows or doors, but is very capable of making a complete bicycle with his own hands. While I was in Argentina there was political instability, many of the

roads were cut off for passage by angry farm workers demanding the government to value their labor and products, on the other end, in the major cities, there was no fuel, meat, cheese, eggs, or grains arriving causing serious problems, protests were daily and the President; Miss Kitchener would make her daily speech on television using the terms democracy and justice often, then going home to one of her 33 gaurded palaces to celebrate. I came to the conclusion that Argentineans must be such football fanatics from being tired watching un-honest politics. The thing that you find speaking with the people is that they have opinions on everything, in general, Argentineans are very well educated and cultured with much information and influence from Europe, mostly Italian, French, and Spanish, it’s funny how many accents at times have that Italian swing, and with good reason, the most common last names in Argentina are Italian. One distinctive feature in the language is the slang, strong and easily recognized is the Argentinean, a confident and strong speaker, I find Argentineans humorous and open, unless you have a Chilean tone in your Spanish, the neighboring countries are rivals. But, once again our sport breaks the barrier of politics and borders, bringing riders to both sides of the border for events, Santiago de Chile, being five hours from Mendoza by bus, and having a strong BMX scene brings riders over to compare cultures and lifestyles through afternoon tricks

Owen Halvor Bonn, 16 years old

The Weekend essence of BMX

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Nicolás Villar

and evening barbeques. They have created rivalries like many neighboring countries, for many reasons that are seemingly senseless, but they take them very seriously, like who can cook the best stake, who’s cities are better, where is more beautiful, who’s people are more beautiful, but as I said, BMX brakes these barriers between smiles and stories from each of the two great lands. Mendoza is a known mostly for being a wine region, which is world renown, but eco tourism into the Andes, where you find endless rivers, glaciers, and trails through some truly spectacular places which also put this place on the map. The evenings I spent in the central park in this small city, talking with the riders and integrating as best I could with the too few days that chance left me there. The kids are very quiet, but you can see their spirits rise with the arrival of other riders friends, I found that the kids from street and flat were well integrated, making plans for later on together, or to something the next day. There is a large group of young kids that show promise, and was inspired once again by their loyalty to the sport, reminding me what be 14 was like again, and in a sense felt envious of them, but also happy that they could have the same opportunity to experience the same amazing things from something that only somebody who does it can understand.


Owen Halvor Bonn,


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PORTFOLIO

BMX CORE BY GUILLAUME LANDRY www.guillaumelandry.com


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Thanks to Kwett & his girlfriend


EVENT

FORMAT JAM BY ARMEN DJERRAHIAN

NY STATE OF MIND New York est sans aucun doute l’endroit le plus prolifique pour la pratique du Street. Chaque coin de la ville est un spot et il est difficile de ne pas y croiser un rider. Bien sûr, Brooklyn Banks reste le passage forcé de tout pélerinage à La Mecque du HipHop mais aussi du street riding. L’été à la vieille pomme est en général, très chaud... Très, très chaud et humide même, et la saison se conclut en général par deux gros événements que sont le King Of New York et la non moins mythique Animal Jam jusqu’ici au Brooklyn Banks. Cependant cette année, tout a changé. Figurez-vous que dans une ville

Blackman Switch tooth pick over

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comme celle-ci le seul magasin spécialisé était au fin fond du Queens. Autant imaginer Paris sans La Crèmerie ! Bref, une honte ! Inch Allah (comme diraient nos voisins et amis du nord de l’Afrique) et une fois de plus, la clique Animal a encore frappé. Comment vous expliquez en quelques mots à quel point cette famille qu’est «le clan Animal» se bouge pour votre sport préféré. Déjà, il n’y a pas un vélo ici sans une pièce de la marque, non obstant la qualité du matériel, c’est aussi une façon de rendre hommage au travail de Ralph Sinisi et de ses associés. Animal c’est New York et Animal c’est un crew de riders hors norme dont les représentants influent chaque jour sur votre riding ! Et comment ne

pas l’être quand on compte parmi le clan des noms comme Edwin Delarosa, Tyrone Williams, Wormz, Vinnie Simon, Ralph et Butcher, Bob Scerbo, Steve Hailtom... Et la méga star du moment : Nigel Sylvester ! Alors, fallait bien que ces gens-là se bougent une fois de plus et voilà que naissent trois shops en plein cœur de New York. Le premier étant celui de Tyrone et de son associe Q. « Dah Shop » est situé à très exactement 2 minutes à vélo du BK Banks. En traversant le pont de Wiliamsburg vers Brooklyn, on trouve « POST BMX » le shop d’Edwin et enfin pour les aventuriers, dans le Queens, pensez à vous arrêter au shop de Nigel : « Format ».


NY STATE OF MIND No doubt New York City is the best place for street riding. Every corner of the city is a spot, and there’s a big chance you meet a rider at each one. Brooklyn Banks stays of course THE spot for any pilgrimage to HipHop and street riding Mecca. Summer in the old apple is usually very hot... crazy hot, and humid, too. The season normally ends with 2 major events: King Of New York and the mythical Animal Jam, that so far always took place in Brooklyn Banks. However, this year, there were changes. Can you imagine that in a big

Darryl Santana

city like this, the only specialized shop was deep down Queens? What a shame! Just imagine Paris without “La Crèmerie”! Hamdoulah (as our friends from North Africa would say), the Animal crew saved the day. How to explain how much this “Animal clan” family works their ass off for the sake of our favourite sport. First of all, there’s no bike here without one of the brand’s part in it, for the great quality and for Ralph Sinisi and his partners’ remarkable work. Animal is an unrivalled rider’s crew whose talented members influence continuously your riding, guys! And how could it be different, knowing this crew includes Edwin

Delarosa, Tyrone Williams, Wormz, Vinnie Simon, Ralph and Butcher, Bob Scerbo or Steve Hailtom... And the latest superstar: Nigel Sylvester! Obviously, things had to be taken care of, and that’s how New York got its 3 new shops. The first one, “Dah Shop”, is Tyrone and his partner Q’s; it’s a 2 minutes bike ride away from the BK Banks. You’ll find Edwin’s, the “BOST BMX” shop, right across Williamsburg Bridge to Brooklyn. And then for adventurous ones, consider stopping by Nigel’s “Format”, in Queens.


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Marlone Europe, Crooked over


FORMAT JAM Pour fêter l’ouverture de son magasin, Nigel décide alors d’organiser une Jam. Pour diverses raisons, la célèbre jam aux Banks n’a pas été reconduite, il fallait donc bien qu’un événement de taille prenne sa place. Ce sera désormais la « FORMAT JAM ». En plein Queens Boulevard, à deux pas d’un mall (immense centre commercial), on trouve Format, un magasin bien design qui se spécialise dans la basket et les accessoires de BMX. L’un des associés de ce shop n’est autre que la star montante du street riding et le plus exposé des pilotes de l’année en la personne de Nigel Sylvester. Le concept doit rester simple, une jam n’est pas une compète dans le sens où l’esprit n’est pas d’y aller pour le price money (même s’il y en a) mais pour le riding et donc la performance. Quatre épreuves : Le bunny hop contest se fait juste devant le magasin. Plutôt que poser des baguettes avec des mesures et de se prendre le chou sur combien de millimètres le gars a sauté en plus, le new york style c’est de superposer des boîtes de baskets NIKE 6.0 (pleines) au sol et le premier à passer le plus grand nombre de boîtes dans la hauteur, remporte toutes les paires! À ce jeu, beaucoup participent, vous vous en douterez, remporter 8 paires de shoes pour un bunny hop ça le fait, d’autant qu’ici les gars ont du « pop » surtout quand les participants s’appellent Oba Stanley, Tyrone Williams, Blackman et tous les kids venus rivaliser avec les pros. Les gagnants et ex-equo sont deux riders connus de la capitale, Marco Palencia et Ralph Burry. Le second arrive alors que le contest est déjà commencé voir même bien entamé puisque c’est déjà la dernière hauteur à passer et comme une fleur saute les 8 boîtes (voir photo). Les baskets seront revendues dans la minute... Everyday I’m hustlin’ ! L’étape suivante se déroule dans un parc juste à côté du shop. Là on trouve des marches et surtout un handrail sur lequel beaucoup vont laisser leur dent. C’est le moment de rendre hommage à Marlone Europe. Pour les ignorants, checkez youtube et vous verrez à quel point Marlon est un rider hors norme. Toutefois, alors qu’il fait partie des quatre finalistes et après avoir passer le rail en over 180, en bar spin et en switch over crooked, ce dernier se fracasse la tête salement en retentant le même tricks. J’ai rarement assisté à une telle chute et le moment, croyez-moi, en a laissé plus d’un K.O ! Marlon finit à l’hôpital avec un crâne fendu et une contusion cérébrale. On lui souhaite de se rétablir au plus vite et toute l’équipe de CREAM lui envoie son soutien ! Il finit du coup 4e ! La finale s’arrêtant là, les gagnants sont : en troisième position Robert. D aka Porno dont l’aisance sur le rail est déconcertante. En second, et sans doute le rider de cette journée Darryl Santana aka D.Nutz. Il est clair que Darryl n’est pas venu pour s’amuser. Une jam comme celleci est la parfaite opportunité de se faire connaître des pros et apparaître sur les prochaines vidéo. Darryl fait pêter les manuals to ice pick grind, Tooth pick over, crooked... Bref, le gars ne plaisante pas ! Le gagnant est comment dire... La mascotte de toute la ville ! Blackman est un héros ! Déjà c’est le premier mec que j’ai rencontré ici à New York alors que l’on cruisait avec mon compagnon d’arme Lotfi Hammadi. Pour ceux qui ne le connaissent pas, Blackman c’est le ghetto personnifié! Il traîne toutes les réputations possibles et imaginables et a plus d’ennemis que Sadam Hussein. Mais avant tout Blackman est un rider hors norme et c’est aussi ce qui doit gêner ses détracteurs. Être le protégé d’Edwin Delarosa, ça en dit long sur la qualité du riding de l’animal: Tooth pick over en regular et en switch (ou opposite), idem pour le ice pick grind, idem en crooked, bref le gars mérite largement sa place ! On passe ensuite à l’incontournable « ledge ». C’est le module indispensable d’un contest de street. Les quatre finalistes sont Vinnie Sammon aka Mack 10 aka La Bella Mafia, le gars envoie des tooth pick grind en switch a une vitesse de malade, Oba Stanley qui finit par rentrer un 270 smith grind over to tail tap 180. En seconde place on retrouve Darryl Santana. Je vous l’ai dit le gars n’est pas venu pour jouer : nose wheelie sur toute la longueur du module, manual to bar spin, gros whip en sortie (voir séquence), ice pick craint, bref en anglais, on dit : You name it ! Et le premier est un autre inconnu qui lui aussi a représenté toute la journée. Robert. D aka Porno. Tout ce dont je me souviens de lui c’est ce 180 to backward manual to 180 out! Mais le moment le plus malade de cette 3e épreuve est lorsque que Nigel décide de prendre son vélo et de s’amuser un peu avec ses potes hors compétition ! En gros, une manière comme une autre de montrer qu’on ne « fuck » pas sur son terrain comme ça. Tout ce qu’il tente, il le maîtrise : bar spin to smith grind to 180 hardway to half cab bus en sortie ! Feeelllll meeeeee ? Bar spin to smith grind to bar spin out, feeble to 360 hardway, Bar spin to manual to truck driver out... Bref ! Après ça je suis allé me taper un bon Burger King histoire d’oublier à quel point j’étais nul sur un vélo et du coup j’ai raté la quatrième épreuve le long jump. Mais, je peux vous dire le nom du gagnant Mark Thompson, c’est toujours ça de pris ! Voilà, tout le monde est reparti avec des milliers de cadeaux provenant de divers sponsors, qu’ils aient participé, ou pas ! Malgré tout, y avait aussi des petits price money qui ont bien arrangé les dettes du Blackman, bref tout le monde rentre chez soi bien satisfait. Si vous venez en touriste à New York, n’hésitez pas à faire un saut dans ces 3 magasins. D’une parce que forcement, vous y ferez des rencontres et de deux parce qu’il y règne une ambiance hors norme que le BMX français a bien oublié, loin des ragots et des gue-guerres qui pourrissent notre sport. Special Shout-outs to : Nigel Sylvester and all the Format click, Edwin « Pop Off » Delarosa and Melissa, Phil « Philty », Blackman aka Bbrrrraaccckkman Obama, Troy and Sebastian « C-Bass » Post Bmx bike shop, Tyrone Williams and Dah Shop, George D, Front St all day, Vinnie Simon « Skavenger all day baby », Ralph Sinisi, Mike Osso and the all ANIMAL family, Skinny, Jerry aka Lunchpad and last but not least big big shout outs to Marlone Europe. Get well homie !


FORMAT JAM Nigel decided to hold a jam to celebrate his shop’s opening. For various reasons, Banks famous jam wasn’t renewed, so it had to be replaced by another big event. From now on, it will be the Format Jam. A few steps from a huge mall, in the middle of Queens Boulevard, stands Format, very design shop, specialized in sneakers and bmx supplies. One of the partners on this shop is the most exposed street riding rising star, Nigel Sylvester. The concept is a simple jam, it’s not a competition where you go for prize money (though there is), but for riding and performance. 4 rounds. The bunny hop contest was set right in front of the shop. Instead of having a hard time adding up sticks to measure how many millimetres higher Joe Blow jumped, they put full 6.0 Nike sneakers boxes on top of

Nigel Sylvester

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each other. New York style! The guy who jumps across the highest tower wins all the sneakers in the boxes, so you can imagine why so many participate (pretty cool to win 8 pairs of sneakers with just one bunny hop!). Especially when these guys are Oba Stanley, Tyrone Williams, Blackman; and all the kids who came to rival the pros. And guys over here have “pop”! Two riders, famous in the capital city, Marco Palencia and Ralph Burry, won at a tie. Ralph arrived when the contest was far ahead, by the time they were attempting the last height, but he made it with a ridiculous easiness above the 8 boxes. One minute later, the sneakers were resold already... Everyday I’m hustlin’! Next step took place in a park nearby. There were stairs and a handrail that gave most riders much trouble. Now, pay Mr Marlon Europe respects. To those who don’t know, go check youtube to see what kind of an incredible rider he is. However, though he was in the final four, after a 180

over rail, bar spin and switch over crooked, he badly smashed his head, trying the same trick again. It was nasty, I hardly ever saw that kind of fall, believe me, it shook most of us up. Marlon ended up in hospital with a cracked skull and a cerebral bruise! We wish him to be back in shape ASAP, and the whole CREAM crew shows him support! As a result, our guy is in fourth position! So the final stopped there, making Robert D, aka Porno, third of the contest, thanks to an amazing ease on the rail. Could be the MVP rider of the day, Darryl Santana aka D Nutz, made second position. Darryl definitely didn’t come to fool around. A jam like this is the perfect opportunity to be seen by the pros and to show on the next videos. Darryl pulled manuals to ice pick grind, tooth pick over, crooked... I’m telling you, this dude ain’t kidding! The winner is... how can I put this... the city’s mascot! Blackman is a hero!


Let’s say, for a start, that he’s the first guy I met in NYC, while cruising with my homie Lotfi Hammadi. If you don’t know him, Blackman is the personified ghetto. He has all the reputations in the world, and more enemies than Saddam Hussein himself! But above all, he’s an amazing rider, and that’s what must bother his detractors. Being Edwin Delarosa’s protégé says a lot about the beast’s riding skills: tooth pick in regular, switch, (or opposite), same for the ice pick grind, same in crooked, damn, the guy deserved his first place! Round 3 was the famous “ledge”. That’s the essential unit of a street contest. Among the final four was Vinnie Sammon aka Mack 10, aka La bella Mafia, he goes tooth pick grind in switch with a mad speed. Also Oba Stanley, who finally made a 270 smith grind over to tail tap 180. Second position in the contest, Darryl Santana, who, like I told you, didn’t come just to watch, goes nose wheelie on the whole length of the unit,

manual to bar spin, exit in big whip, ice pick...you name it! Robert D aka Porno, another unknown rider who did a great job all day, won the final. All I remember from him is this 180 backward manual to 180 out! But the craziest part in this third round was Nigel deciding to take his bike to play around with his boys out of the competition! Just another way to show “you don’t fuck on my territory like this!” He masters everything he does: bar spin to smith grind to 180 hardway to half cab, bus exit! Feeellll meeeee? Bar spin to manual to truck driver out... Enough! Right after that I left to grab a bite to eat at Burger King’s, just to forget how much I suck on a bike, and so I missed the fourth part, the long jump. Still, I can tell you the winner’s name: Mark Thompson. Better than nothing! That’s it; everybody left with thousands of gifts from all the sponsors, whether they participated or not! There were also little prize money, and

it helped the Blackman paying his debts all right! Everyone satisfied, then! If you go to New York as a tourist, don’t hesitate to drop by these 3 shops. Because of course, you are going to meet some people over there and also because there’s a spirit and atmosphere that we forgot about in France, free from gossip and little wars that spoil our sport. Special Shout-outs to: Nigel Sylvester and all the Format click, Edwin « Pop Off » Delarosa and Melissa, Phil « Philty », Blackman aka Bbrrrraaccckkman Obama, Troy and Sebastian « C-Bass » Post Bmx bike shop, Tyrone Williams and Dah Shop, George D, Front St all day, Vinnie Simon « Skavenger all day baby », Ralph Sinisi, Mike Osso and the all ANIMAL family, Skinny, Jerry aka Lunchpad and last but not least big big shout outs to Marlone Europe. Get well homie!

Ralph Bunny Hop Money Power Respect (Blackman et Darryl Santana)

Marco et Ralph

Vinnie Sammon, Tyrone Williams, George D et Edwin Delarosa


GOODIES

Livre FLATKINGS 18 €* Coffret DVD CREAM 15 €* DVD FLATRING 10 €* Livre LE CREAM DE LE CREAM 15 €* DVD PERSEVERE 15 €* DVD JOE KID 18 €* Magazine Cream 3 €* No...... Caleçon INSANE 28 €* taille:..... Magazine Masters of Cream 3 €* Adressez ce bon avec votre règlement par chèque + 3 € (France metropolitaine) ou 5 € (étranger) de frais de port par commande, à l’ordre de Cream à : Cream - 9 rue Pierre Dupont 75010 Paris

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