ART BMX magazine #3

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8 - edito par patrick guimez - photo manu sanz

Les jours passent mais ne se ressemblent pas. Toujours des events, des tricks, des riders, des trips et bien entendu du bmx. Cependant notre passion a cette qualité de ne jamais devenir obsolète et répétitive. Nous avons la chance de partager un sport aux limites sans cesse repoussées et aux riders toujours plongés dans une évolution perpétuelle. Il est donc aussi simple que très compliqué pour nous de vous sélectionner de bons sujets avec le souci d’oublier des passages inévitables de l’actualité bmx ! Ce numéro 3, une fois de plus, vous fera parcourir le monde avec un focus particulier cette fois-ci sur les filles de plus en plus omniprésentes et qui nous prouvent de jour en jour que le bmx n’est pas qu’un sport d’hommes ! Le freestyle mais aussi le bmx en général est un sport d’ouverture et de partage alors la mixité ne pourra que nous aider à grandir encore plus ! Bon voyage et n’oubliez pas de partager notre passion commune avec un maximum de gens !

Chocotom et John

No two days are alike. Events, tricks, riders, trips and of course some BMX. Our passion of riding has these great skills to never become obselete nor repetitive. We’re lucky enough to share a common ground which limits are being pushed forward with riders who constantly dig for a constant progression. It can both complex and easy to select the best articles so it doesn’t disturb the inevitable BMX news! In this 3rd issue you will travel the world through articles which also focused on the ever-present girls in the scene who keep on proving that BMX is not a sport only practiced by boys! Not only BMX Freestyle is an open minded sport but the whole BMX scene is… It’s all about sharing really. The diversity will only help our sport to grow bigger! Have a nice trip and don’t forget to share together what we love the most!



10 - programme photo Fred Egographie

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Arnaud Mauler

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12 - rendez-vous 2.07.11 / LPU jam / St Malo de Gersac / France 2-3.07.11 / Saga no RUN / Saga-shi / Japan 2-3.07.11 / Désaxé / Grenoble / France 8-10.07.11 / NASS / Bath & West Showgrounds / UK 8-10.07.11 / BMX Masters / Koln / Germany 15-16.07.11 / Tuner Evolution / York / USA 15-16.07.11 / King of Ground / Kobe / Japan 23.07.11 / Flatland BBQ BMX Jam / Berlin / Germany 23-24.07.11 / Oldschool Trophy / La Romagne / France 23-24.07.11 / Big In Bavaria / Munchen / Germany 6-7.08.11 / Ground Force / Singapore 6-7.08.11 / King of New York / NY / USA 13.08.11 / Fat Jam / Aarle-Rixtel / Netherlands 20-21.08.11 / LORDS OF DIRT / Tosse / France 27-28.08.11 / King of Southsea / Southsea / UK 27.08.11 / Flat Dance / Slovakia 28.08.11 / C3 JAM / Komatsu-shi Ishikawa-ken / Japan 1-5.09.11 / Eurobike / Friedrichshafen / Germany 3-4.09.11 / Fise Experience / Mont de Marsan / France 3-4.09.11 / Comin’ Lyon / Lyon / France 10.09.11 / King of Bowl / Marseille / France 16-19.09.11 / Salon du Cycle / Paris / France 24.09.11 / Indonesia BMX Open / Surabaya 8.10.11 / Flatland Fanatics / Minden / Germany 8-10.10.11 / LORDS OF DIRT (Roc d’Azur) / Fréjus / France 8-9.10.11 / King Of Ground / Oshigaya-shi / Japan 29-30.10.11 / Vibrations Urbaines / Pessac / France 3-6.11.11 / BFF / Paris / France



14 - shopping fly bikes

stolen

Bone Deth

vans x Cult

airwalk nike

DARTMOOR

casio Oakley x SE fenix

animal

adidas pull-IN

se bikes nixon

tree

ĂŠclat converse

stolen trot lee

stay strong

stereo

etnies

obey



16 - my bike par manu massabova - photo laurent chazoul

Romain Georges À l’heure où on glorifie certaines stars en carton, il est toujours plaisant d’aller trouver des riders dont seule la popularité est modeste et non le talent. C’est lors d’une démo au festival d’Agon Coutainville en 2004, que j’ai fait la connaissance de celui qu’on surnomme aujourd’hui Guy Georges (le célèbre serial killer et quand vous le verrez enchaîner les jumplash et les nose wheelie, vous comprendrez mieux pourquoi), avec son compère Arnaud Gravey qu’il ne quitte jamais. Romain n’est pas vraiment un petit nouveau dans le milieu, il est même déjà bien habitué aux podiums aussi bien en master qu’en pro. Petit surdoué du BMX, le jeune normand a la fâcheuse faculté de trouver le point d’équilibre parfait pour chaque trick, un centre de gravité trop bien placé sûrement. Et puisqu’on parle de point d’inertie, et bien Romain n’est justement pas le genre de gars qui se regarde le nombril toute la journée et garde la tête froide malgré son putain de niveau. Espérons que ça durera et que les autres riders français prendront exemple sur lui. En attendant, voici son bike check et quelques questions pour en savoir un peu plus sur l’énergumène. At a time where we glorify riders who are not always worth it, it is always nice to meet riders who only have a low popularity but a big talent. I met the guy known as Guy Georges during a demo at Agon Coutainville’s festival back in 2004 (he is a killer, wait and see his jumplash and nose wheelies) I met him and his stooge Arnaud Gravey who always stick along. Romain is not a newbie in the scene, he is used to climb both masters and pros podiums. He is a gifted BMX rider, the young man from Normandy has a tendency to easily find the balance in every trick he attempts. He must have a well located centre of gravity or something like this ! Talking of which, Romain is an amazing rider but he is absolutely not the type of self-absorbed guy, he actually kept a cool head. Let’s hope he stays that way so he can set a good example for the other big headed french riders! Let’s do a bike check with him and ask him a few question so we get to know him better.

Cadre : St Martin Evo 19.4 Fourche : St Martin Mikado Potence : St Martin X-26 Direction : Animal Guidon : St Martin Evo 8“ Embouts de guidon : Animal Tige de selle : KHE Selle : KHE Collier de selle : United Pédalier : St Martin Evo 2 pièces Couronne : St Martin Compact disc 24 dents Pédales : Odyssey Pneus : Panasonic Moyeu avant : KHE Jantes : St Martin Domino Freecoaster : KHE Geisha light Pegs : 059 Brand plastique Poignées : Odi Chaîne : Izumi Tendeurs : intégrés au cadre Les modifs sur ton bike ? Aucune Ta pièce préférée ? Le cadre Ta pièce la plus vielle ? Ma chaîne que j’ai depuis le début des temps. Poids de ton bike ? 8,5 kg

Frame : St Martin Evo 19.4 Fork : St Martin Mikado Stem : St Martin X-26 Head set : Animal Handlebar : St Martin Evo 8» Bar end : Animal Seat post: KHE Seat : KHE Crank : St Martin Evo 2 pièces Sprocket : St Martin Compact disc 24 teeth Pedals : Odyssey Tyres : Panasonic Front hub : KHE Rims : St Martin Domino Freecoaster : KHE Geisha light Pegs : 059 Brand plastique Grips : Odi Chain : Izumi Chain tensioneur : it’s part of the frame Any specific design on your bike ? None Your favourite part ? My frame Your oldest one ? My chain that I have since forever Your bike’s weight ? 8,5kg

Depuis quand roules-tu ? Ça va faire bientôt 10 ans que je suis sur un 20 pouces. J’ai commencé à 14ans.

How long have you been riding for ? I’ve been riding on 20 inch for almost 10 years. I started when I was 14.

As-tu un rider préféré ou quelqu’un que tu admires ou qui t’inspire ? Je m’inspire de beaucoup de monde donc impossible de te donner le nom de quelqu’un en particulier. Enfin si je devais en nommer qu’un, ce serait sûrement Martti Kuoppa.

Do you have a favourite rider or someone you look up to? A lot of people inspire me, I’m unable to name drop them. Well actually if I had to name one it would be Martti Kuoppa.

Que penses-tu de la nouvelle scène française ? Je pense que c’est une scène encore jeune mais avec beaucoup de riders motivés et une scène riche en devenir. Ton avis sur la nouvelle tendance qui est de mixer le street et le flat ? Évolution ou mode passagère ? J’aime bien cette nouvelle tendance même si pour le moment je ne suis pas encore au flatstreet, bien que je m’essaye un peu au street mais juste pour le fun. Je pense que ça restera mais qui peut savoir où ça nous mènera... Tes prochains contests ? Les BMX Master. Après on verra! Après manual to whooper et manual to time machine, quels sont tes prochains tricks ? J’aimerais bien le savoir, enfin j’ai une petite idée en tête mais pour l’instant encore en rêve... As-tu un sponsor ? T’en cherches ? Oui, je roule pour St Martin depuis 2 ans et pour l’instant ça me va très bien. Et à part le vélo ? Le boulot (dans le bâtiment NDLR) qui ne me laisse pas beaucoup de temps en semaine pour le vélo malheureusement. Des gens à remercier ? Mes potos, ma famille et tous les potes du bmx. La bise à tous.

What do you think of the French scene ? It’s a young scene, with loads of motivated riders. The scene has a lot of potential and it’s in progress. What do you think about mixing both flat and street ? Is it an evolution or is it just a trend ? I love this new trend even though I’m not doing so, I’m trying to do street stuff sometimes but I’m just doing it for the fun I think this trend will last but nobody knows where it will take us… What is the next contest you’re going to attent? The BMX Masters. We’ll see after that! After manual to whooper and manual to time machine, what are your up coming tricks ? I’d like to know it myself. Well I might have an idea but at the moment it still a dream I can’t achieve yet. Do you have a sponsor, are you looking for one ? Yes I do, I’ve been riding for St Martin for a couple of years and it suits me perfectly! When you are not riding you are… Working (builder) and it doesn’t leave much time for riding during the week. People you’d like to thank My friends, my family and all my BMX friends. Hello to everyone.



18 - patocherie par patrick guimez - photo Vanhanja

Tatatata !!! Salut à tous, pour ceux qui ont lu mon article du numéro deux relatant ma mésaventure, voici les dernières news !!! Souffrant donc toujours du dos et malgré une nette amélioration, j’ai tout de même décidé d’aller voir un chirurgien qui, croyez-moi, m’a glacé le sang... Outre les douleurs auxquelles je m’étais presque habitué (depuis le temps, on connaît tous ça non ?), ce cher spécialiste m’a tout de même fait remarquer que je n’avais plus la fonction de releveur de mon pied, en d’autres termes, je n’étais plus capable de tenir sur mon talon droit. Le diagnostic fut simple et radical : un nerf en souffrance qui, si je ne le soignais pas, me vaudrait une paralysie de la jambe dans les mois à venir. Autant vous dire que tout a basculé dans ma tête et qu’il a fallu que je puise à nouveau au fond de moi pour trouver la force nécessaire ! L’opération en est devenue inévitable si je souhaitais continuer le bmx et surtout conserver une vie normale. Une fois de plus, la chance est avec moi car ce chirurgien est tout simplement renommé dans le monde entier pour avoir créé une technique opératoire rapide et très efficace, me permettant ainsi de reprendre le sport très vite (reprise directe du sport sans contre indication). Ni une, ni deux, je décide de passer sur le billard et me voilà à la clinique du sport de Bordeaux avec ma belle tenue opératoire (les slips sont tout simplement superbes hahaha). Une toute petite demi-heure d’opération plus tard sous anesthésie générale et une incision minime dans le dos, me voici de retour dans ma chambre où l’on me demande de me relever et d’aller marcher. Vous n’imaginez pas ma surprise quand, dès les premiers pas, je m’aperçois que les douleurs ont disparu et que ma démarche est redevenue normale !!! Cela fait à présent un jour que je suis rentré, nous sommes vendredi et lundi, je pars en roadtrip avec Monster !!! Tous les gens autour de moi n’en croient pas leurs yeux et ont l’impression de voir un mirage. Me voici donc sur pied et prêt à punir ma bête mes amis ! Encore une fois, je tenais à remercier tous ceux qui m’entourent et me conseillent au quotidien et je n’ai qu’une hâte, remonter sur mon vélo et m’envoyer en l’air ! Surtout, quoi qu’il arrive, munissez-vous de plusieurs avis, consultez les meilleurs spécialistes, on n’a qu’une vie, qu’un corps alors prenons-en soin !!! Ho bordel je suis chaud pépito !!!

Tatatata !!! Hello everyone, here are the latest news for those who read my article published in the issue number 2 !!! I’ve been suffering of back pains and despite some real improvements, I decided to pay a visit to a surgeon and believe me, he gave me the chills. Beyond the fact that I almost got used to my pain (I guess it’s part of the game, huh ?) this dear specialist pointed out the fact that I didn’t have the skills to raise my own foot anymore, in other words I couldn’t stand on my right heel bone. The diagnostic was easy to tell and quite radical : a painful nerve that needed to be treated if I didn’t want to have a disabled leg in the next few months. Needless to tell you that I completely switched all of a sudden and I had to draw into my resources in order to find some more strenght. Some surgery was necessary if I wanted to keep on riding BMX and run a normal life. One more time, the luck was on my side since the surgeon was worldwilde known for his fast and efficient surgical technics which will allow me to quickly recover (with a resumption of practicing BMX without contraindication). No sooner said than done, I decided to go under the knife and here I was at a private sport hospital of Bordeaux with my stunning surgical outfit (the underwears were just amazing, hahaha!). Only half an hour later under general anaesthesia and a small incision on my back, I was back to my hospital room where I was straight away asked to stand up and walk. You don’t even wanna know how surprized I was when I did my first steps : I didn’t feel any pain anymore and I walked some confident steps !!! Today is Friday, I’ve been back home for one day and on Monday I will be traveling to the Monster roadtrip!!! Nobody around me couldn’t believe their eyes and they all had the impression to have a vision when they saw me walking. But here I am, back on my feet again, ready to punish my bike ! One more time, thanks to everyone who support me, advise me and help me to go through this. Now I can’t wait to ride my bike and take a ride ! No matter what, always ask for several advices, pay visit to the best surgeon cause we only live once and have one body only I’m afraid, so make sure to take care of it !!! Oh my fucking god ! I’m in the mood for fun ! Thanks to everyone.



20- photo contest

Pour ce #3, le gagnant de ce concours photo est Jonathan CLEMENT, avec des clichés simples et efficaces, pas de fisheye ou autre effet trompeur, le tricks et rien d’autre ! Pour participer, envoyeznous 2 à 3 de vos meilleures photos (en haute def) en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : info@artbmxmag.com

Nicolas Werlé à Strasbourg



22 - maxi best-of

Georgy Doremus par patoche - photos lilian conry

La première fois que j’ai eu la chance de voir Georgy rider à Lyon, j’ai été choqué par son engagement sur un bike ! La peur ne faisant pas partie de son quotidien, ce jeune rider a su repousser ses limites et ainsi atteindre un niveau tout simplement incroyable en très peu de temps. Victime d’un lourd accident l’année dernière, Georgy ne s’est pas laissé enfermer par la crainte et très vite, il s’est remis à punir tout sur son passage. A la fois technique, aérien et muni d’une palette de tricks énorme, on ne se lasse pas de le voir évoluer. Quoi de plus logique que d’en savoir un peu plus sur un des meilleurs représentants français actuels !

The first time I got the chance to see Georgy riding in Lyon, I was chocked by the dedication he gives to his riding! Nothing scares this young rider who really learned how to push his limits and reach an incredible level in a short period of time. Seriously injured last year, Georgy didn’t let the fear take over his riding and quickly started to ride harder everything he could possibly find on his way. He is both technical, aerial and he owns a big range of tricks, we can’t get enough of looking at his improvements. In the nature of things we obviously wanted to know more about one of the best French rider of the moment!

Présentation Georgy Doremus, 21 ans, de Amberieu en Bugey, sponso Nike 6.0, Subrosa, Shadow Conspiracy par Frenchys.

Introduction Doremus Georgy , 21 years old, from Amberieu en Bugey 
 Sponsors : Nike 6.0 – Subrosa - Shadow Conspiracy - Frenchys

Tes plus beaux voyages avec ton bike ? Trip boat Nike 6.0 et Standby Barcelone.

The best trip you went to with your bike? The boat trip with Nike 6.0 and the Standby trip to Barcelone.

Tes partenaires de ride principaux ? Les gens qui sont au park sur le moment.

The people you ride with? Whoever is riding the park really.

Si tu ne ridais pas, que ferais-tu ? Du foot mais je ne veux pas en parler.

If you were not riding, what would you be doing? I would be playing football but I don’t wanna talk about it.

Une journée typique de Georgy ? Le matin je me lève et le soir je me couche…

A random day with Georgy ? I wake up in the morning and I go to bed at night…

Ta vision de la vie après ton accident ? Rien à changer, le journal est toujours à 20h.

How did your injury changed your vision of life ? Nothing changed, the news are still broadcasted at 8 o’clock.

Qu’est-ce que le bmx représente à tes yeux ? Un petit vélo mais une passion avant tout.

What does the BMX means to you ? It’s a small bike but a big hobby.

Après le ride, comment te vois-tu plus tard, des projets d’avenir ? Plein mais aucun de fiable.

Any project after you’ll be done riding BMX ? Loads but none of them are realistic.

Le bmx dans 10 ans selon toi ? On aura tous une veste avec no sponsor dessus et ça ressemblera plus à du ski acrobatique.

How is BMX going to be in 10 years ? We’ll all have a jacket with all our sponsors logos on it and it will probably look like freestyle skiing.

Prochaines cascades, tricks …? Après triple flip, pourquoi pas quadruple flip.

Next up-coming trick, stunt? I did triple flip. So why not doing a quadruple.

Des remerciements, un message à faire passer ? Merci aux sponsors comme d’hab: Nike 6.0, Lilian Frenchy’s et ma copine bien entendu !

Somebody you’d like to thank? Thanks to my sponsors: Nike 6.0 and Lilian at Frenchy’s and my girlfriend of course!



Pat Casey , nose pick vador no hand


25 - report - france-Espagne

Monster Tour par patoche - photos C. Vanhanja


Ben Wallace

Quand l’équipe de Monster Energy Europe décide de réaliser un projet, elle fait les choses en grand ! Après avoir réalisé un tour MTB se terminant au FISE de Montpellier, la marque à la griffe verte a embarqué à bord de son tour bus, tout le team bmx europe pour un trip en Espagne. A bord du bus, Ben Wallace, Alex Coleborn, Bob Manchester, Harry Main, Pat Casey en guest des USA et moi-même fraîchement rentré de mon opération du dos. Un tour d’une semaine hélas rythmé par de nombreuses averses mais qui en aucun cas prendront le dessus sur la bonne humeur et l’envie de rider du Monster team ! Au programme du dirt, du bowl et du trail avec la visite de nouveaux bowls et la rencontre des locaux toujours hallucinés par l’arrivée de ce gros bus devant les parks. Le team Monster n’est pas seulement un groupe de personnes ridant des heures par jour, c est aussi un groupe d’heureux fêtards écumant les soirées et tapant des délires mémorables du début à la fin. Nous vous laissons découvrir le trip à travers ces images et méfiez-vous car les Monsters riders effectueront ce type de tour de plus en plus souvent en Europe ! Un grand merci à Simon, James et Stuart pour avoir rendu ce trip possible et surtout pour avoir supporté les excités !!! Haha.


Bob Manchester


Patoche, moto whip


Harry Main


When the European Monster Energy team really think big when they decide to run an event. After running an MTB tour ending up at the FISE contest in Montpellier, the green claw’s scratch brand took on board their whole team to go on a road trip around Spain. Ben Wallace, Alex Coleborn, Bob Manchester, Harry Main, Pat Casey as a guest and myself freshly recovered from my back surgery ! Unfortunately we had a lot of rain along the trip but it didn’t take away the fun and the good vibes of the Monster team ! The program included dirt, bowl, trail and also going around the new bowls which gave us the opportunity to meet the locals who were always impressed to have a big Bright green bus parked in front of the park. Not only the Monster team is a group of people who ride for hours but it’s also a team of party monsters who bar hop through the city by having an amazing time from the beginning til the end of the trip. Have fun watching the pictures of this road trip and watch out for those trips since there are gonna be more of those around Europe ! Thanks to Simon, James and Stuart for making this trip happen and also to be able to bear with the bunch of retarded that we are !!! Hahaha !

Alex Coleborn



32 - face - italia

Daniele de Picolli par Fabio / HOOD BMX

Qui es-tu ? Daniele de Picolli, 19 ans de Pordenone en Italie, sponso Colony BMX, Lotek shoes, Hoodbmx. Je roule depuis 6 ans. Comment as-tu commencé le BMX et pourquoi avoir choisi le BMX? Honnêtement je ne me rappele pas pourquoi j’ai commencé. J’ai toujours aimé les sports extrêmes et j’ai commencé avec les gosses qui trainaient dans mon quartier. Je me suis vite rendu compte que j’aimais vraiment faire de nouvelles choses et progresser aussi, je me suis penché dessus un peu plus et je me suis acheté un vélo en 2006. Quels sont les jours que tu préfères pour aller rider? Quels sont tes spots préférés? Je préfère rouler le week-end tout simplement parce que c’est là que je me suis fait mes potes, en allant au skate park le week-end. Ceci dit je préfère rouler des spots de street tels que des rails, des berges, les rebords et tout ce que je n’ai jamais roulé auparavant. Qui sont les riders qui t’inspirent le plus? Je m’inspire de beaucoup de riders, chacun ayant des tricks stylés. Cependant vu que je suis plutôt orienté street, j’ai quand même envie d’en nommer quelques uns: Ty Morrow, Sean Sexton, Corey Martinez, Mike Aitken, Eddie Cleveland. Tu écoutes de la musique quand tu roules? Quel genre? J’ai remarqué que je ne roulais pas très bien quand j’écoutais de la musique, donc en général je roule sans, ou j’écoute la musique que mes potes mettent dans le skatepark. La plupart du temps on écoute du Hip-Hop. Qu’est-ce qui pourrait favoriser le développement du BMX en Italie? Je pense que ce que fait Fabio de HoodBMX et d’autres acteurs comme lui est essentiel pour développer ce sport: ils travaillent dur sur tous les fronts pour attirer l’attention de tous les riders et le lien qu’ils entretiennent avec les gouvernements locaux pour créer de nouvelles structures. Tu viens de te faire sponsoriser, quelles sont tes attentes à ce sujet? J’espère surtout pouvoir satisfaire les attentes des mecs qui ont sû croire en moi. C’est l’opportunité de pouvoir grandir, voyager, travailler dur tout en s’amusant! Tu as des habitudes ou des rituels que tu fais avant de faire un nouveau trick? Pas vraiment non, en général je me répète la ligne entière avant de tenter le nouveau trick, même si je la connais déjà par coeur. Sinon je check mes pédales vu qu’elles sont souvent abimées par les grinds. Il y a un trick en particulier que tu souhaiterais savoir faire? Je travaille des combinaisons avec mes grinds. J’aimerais bien pouvoir sortir un Barspin ou un Tailwhip. Comment te vois-tu dans 20 ans? J’aimerais être identique à l’homme que je suis maintenant, avec une famille en plus peut-être. Et évidemment toujours sur mon vélo! Un dernier mot? Je souhaite remercier Clint et Cooper de Colony, les mecs de Lotek et Fabio de HoodBmx qui m’aide beaucoup. Merci A.R.T Magazine pour l’interview, ma petite amie et ma famille pour leur soutien!

Who are you ? Daniele de Picolli, 19 years old, from Pordenone, Italy, sponsor: Colony bmx, Lotek shoes, Hoodbmx. 6 years of riding. How and why did you start riding bmx? Honestly I don’ t remember why I started. I’ve always loved action sports and I’ve started as a kid hanging around with my friends in my neighborhood. Then I understood that I really liked trying new stuff and improving, so I began working on that and I bought a new bike in 2006 What are the days you like most to ride and what are your favourite spots? I prefer weekends for sure, because I met most of my mates at the local skatepark and I ride with them. I prefer street spots like rails, banks, ledges and all the new stuff in general. Who are the riders that inspire your style most? I like getting inspired by all kind of riders I see, because almost everyone has some cool tricks. Anyway, as I’m street oriented, I’d say Ty Morrow, Sean Sexton, Corey Martinez, Mike Aitken, Eddie Cleveland to name a few... Do you listen to music while you’re riding? What kind? I found out that I can’t ride well if I listen to music on my headphones, so I usually ride without music or with the one that my mates put on the stereo at the skatepark, which is usually hip-hop. What do you think could help bmx development in Italy? I believe that the work that Fabio from Hoodbmx and other guys are doing is essential to develop this sport : trying to work hard in any direction, focus the attention of the people on bmx and cooperate with the local governments to create new structures. You’re brand new sponsored, what are your expectations? I hope to satisfy all the expectations of the guys that trusted me. I think that I received a good opportunity to grow up, travel more and work harder, always having fun! Do you have any ritual or habit before trying a new trick? Nothing in particular. I usually repeat a couple of time the line before sending new stuff, even if I know it perfectly. I also check the pedals often, because one side is always worn by the grinds. Is there a particular trick you would like to learn? I’m now working on grinds combos and I’d like to get barspin and tailwhip. How do you see yourself in 20 years? I hope to be quite similar to what I’m now, may be with my family and of course riding my bike! Any last words? I really want to thank Clint and Cooper from Colony, the guys of Lotek and Fabio from Hoodbmx that are assisting me, A.r.t. magazine for the interview, my girlfriend and family for the support!



34 - face - japan

Nao Yoshida par Ryuta Iwasaki

Nom : Nao Yoshida, Ville : Yokohama, Sponsors : Cave, 3edge works

Name: Nao Yoshida Location: Yokohama Sponsors: Cave, 3edge works

En 2009, une légende est né au KOG (King Of Ground flatland). Couronné champion amateur en fin d’année, Nao Yoshida commença ainsi sa carrière. Il est d’ailleurs arrivé en finale pro d’une manière étonnante et a fini à la troisième place. Nous avons pris contact avec l’un des riders de flat les plus prometteurs du moment, histoire d’en savoir un peu plus à son sujet.

In 2009, another legend was born in the KOG (King Of Ground flatland tournament). Crowned as the year-end Champion of the expert class, Nao Yoshida started his career as a professional BMX rider. Surprisingly on the same day at the pro class tournament, he made it to the finals and finished in third place. We have caught up with him, one of the most up and coming BMX-ers in flatland scene, to learn more about him.

Comment t’est-il venu à l’idée de faire du flat ? Quand j’étais au lycée j’aimais faire du VTT. Je m’amusais dans les parcs et je sautais des gaps (je roulais surtout en montagne). Il n’y avait rien d’exceptionnel mais à l’époque j’étais un peu l’enfant prodige du VTT. Quand j’ai cassé mon cadre j’ai eu envie d’acheter quelque chose de nouveau. Je ne voulais pas reprendre un VTT, je voulais quelque chose de différent, un vélo qui retiendrait l’attention des gosses. J’étais à la recherche d’un vélo que personne n’avait et j’ai trouvé le BMX. À l’époque très peu de gens savaient ce que c’était ou ce qu’on pouvait faire avec. Moi-même je ne le savais pas. Au début je l’utilisais comme moyen de locomotion. En 2002, 6 mois après avoir commencé le BMX, le magazine « BMX Freedom » est sorti. Le magazine était fort en sensation. Je m’exclamais de voir ce que les riders faisaient sur ces petits vélos! J’achetais le magazine tout les mois jusqu’au jour où Shinnosuke Otsuki fit la couv’ d’août. Une fois que j’ai découvert qu’il venait de ma région, je me suis rendu là où il s’entrainait. Il y avait beaucoup de riders qui venaient pour le voir s’entrainer. Tout le monde admirait Otsuki pour la variété de tricks qu’il était capable de réaliser et je faisais partie de ces gens. Il ne m’a pas appris personnellement comment faire du BMX mais j’ai appris en m’entrainant à ses côtés, je regardais avec attention ce qu’il faisait et je les répétais! Voilà comment j’ai commencé à faire du flat. Mis à part être rider de flat, tu es un artiste n’est-ce pas ? J’ai même entendu dire que tu as exposé tes œuvres à Londres. Pourquoi avoir choisi d’être ridé plutôt qu’artiste ? Quand j’étais au lycée, je voulais aller à la fac pour étudier l’art. Une fois que j’ai passé mon bac j’ai loupé l’examen pour intégrer les beaux-arts. Au début je l’ai très mal vécu, toujours est-il que j’ai décidé d’abandonner l’art pour devenir un rider pro. Vous devez penser qu’il y a un fossé énorme entre le fait d’être rider pro et un artiste, mais croyezmoi ce n’est pas si différent que ce que vous imaginez. Pour être bon dans l’un ou l’autre il suffit de faire une chose à la fois, et pour réaliser de jolies choses il suffit d’aller de plus en plus loin dans ce qu’on fait. Le BMX et l’art ont tout du moins ces choses en commun. J’ai choisi le BMX tout simplement parce que j’arrive à m’exprimer avec. Très peu de temps après avoir pris la décision de faire du BMX j’ai remporté la catégorie «novice» du KOG2006 c’est à cette période que je suis passé à la catégorie «Expert». Mon niveau est passé de médiocre à excellent, c’est ce qui m’a encouragé à percer dans le BMX. J’ai vécu un grand tournant en 2008 quand j’ai rendu visite à un ami qui étudiait à Londres. Au début je n’avais nullement l’intention d’apprendre l’anglais mais étant donné que j’avais dépensé tout mon argent pour faire ce voyage il fallait bien que j’en tire profit. J’ai donc fait la tournée des galeries les unes après les autres et après je m’entrainais avec mon BMX jusqu’à ce que la nuit tombe. À chaque fois que je m’entrainais, je rencontrais des tas de gens qui venaient me parler. Malgré mon anglais très pauvre, j’essayais toujours d’expliquer au mieux ce que je faisais. Grâce à ça, je me suis fait des tas d’amis et mon entourage s’est élargi d’une manière considérable. Je suis même devenu ami avec Sam Foakes, le champion du KOG 2008. Mes amis m’ont appris que j’inspirais beaucoup de gens avec mes tricks, et motiver des gens à faire de nouvelles choses (pas forcément liées au BMX), je ne peuxdemander pas mieux ! Aujourd’hui je roule en tant que pro mais je ne me vois pas pour autant comme un athlète. Mon but ultime n’est pas de gagner mais de m’exprimer et de déchaîner les foules. J’utiliserais toujours mon BMX comme moyen de me connecter aux autres.

How did you get involved with flatland? When I was in junior high, I enjoyed riding MTB. I played around in the park and jumped off gaps (rode through hills). There wasn’t anything special to it really… I was one of those MTB kids at that time. It was when my MTB was broken, I felt like buying something different. By different I mean not just another MTB. I just wanted to get other kids’ attention. I looked for a bike that others didn’t have and found BMX. Back then, few people knew what it was or what you could do on it. I didn’t even know. So after I bought it, I just used it as a normal bike. In 2002, a half year later after I started to ride BMX, a magazine called “BMX freedom” came out. The magazine was full of excitement, I was like “Wow! They can even do these sort of things on those small bikes!” I kept on buying magazines every month and finally in August, Shinnosuke Otsuki, appeared on the cover of it. After finding out that he was from my area, I went to the place where he practiced. There were already many riders who gathered to see his tricks. Those people admired Otsuki for being able to do a variety of tricks and I became one of them. He didn’t teach me how to do tricks personally, but I learnt them through practicing together with him. I looked carefully when he did tricks and stall his move. I guess that’s how I met flatland. Aside from being a flatland BMX rider, you draw as an artist, right? I heard you even did a showcase of your drawings in London. Why did you choose to be a BMX rider rather than an artist? When I was in high school I wanted to study art in college. So when I graduated from high school I took an entrance exam for an Art college but failed. I was really down for a while; however, I finally decided to give up on art and chose to be a professional BMX rider instead. You may think there is a wide gap between becoming BMX-er and becoming an artist. But if you ask me, they aren’t all that different. To be good at them, you have to follow through with one thing at all times, and if you want to show something beautiful you have to go deeper and deeper. At least they have those things in common. I chose BMX because I simply thought I could express myself better with it. Shortly after I made the resolution, I won the second round KOG2006 novice class and proceeded to expert class. Until then my level in KOG was mediocre at best, so this made me really think that I could at least give it a shot. I also had a big turning point in 2008, when I visited my friend who was studying abroad in London. At first I didn’t have any particular purposes such as studying English or anything. But then I thought that since I’m spending all the money I had earned for the trip I should get something out of it. So I explored new galleries, one after another at night, and practiced BMX until it got dark. As I practiced BMX, a lot of people came and talked to me. I always tried to explain what I was doing using my poor English. Because of this, I made lots of friends and my world broadened dramatically. I even became friends with Sam Foakes, the champion of KOG first round that year. They told me that what was truly important was to inspire people with my tricks. If I could help motivate people into starting up new thing (not just BMX but could be anything), then that’s all I can ask for. Today I’m competing as a pro, but I’ve never thought of myself as an athlete. My ultimate goal is not to win but to express myself genuinely and to have the audience roaring excited. I have used and will always use BMX as a medium to connect myself with others.



36 - report - France

Royal Hills par Ricky monti

Masters Of Dirt in ROYAL HILLS Je suis tellement chanceux d’avoir pu voir de mes propres yeux des paysages paradisiaques lors de mes voyages en Afrique du sud et au Japon. Cette fois-ci me voilà dans le paradis des sports à 2 roues: les Royal Hills en France. Les Royal Hills sont situées dans les Midi-Pyrénées en France. St Antonin De Lacalm est le village le plus proche avec ses 200 habitants. Quand vous arrivez de Toulouse, aéroport le plus proche aux alentours, vous traversez de superbes montagnes, des champs, forêts et des fermettes avec des animaux et des potagers. Avant d’arriver sur le site il faut passer le long du lac de la Bancalié et ses petites plages dont la couleur de l’eau est altérée par le sol particulièrement rouge des pistes des Royal Hills. Au bord de ces montagnes, trois grandes maisons de campagne typiquement françaises. Déjà au loin, on aperçoit la piste de MX avec ces grosses bosses et une piste d’entrainement de SX mais tout le reste est de l’autre côté de la montagne.

Seb Yater

I’m lucky enough to saw some earthly paradises in recent years, from South Africa to Japan, and this time I’m in a real paradise for all sports on two wheels, Royal Hills, France. Royal Hills is located in the Midi-Pyrénées, France, and St Antonin De Lacalm is the nearest village, with 200 inhabitants. From Toulouse, where there is also the closest airport, you cross great green hills, farmland, forests and sometime small home-farm with animals and vegetable gardens Before arriving at the entrance of the estate you run alongside the Lac de la Bancalié with its clear little beaches, that at the contrary of the red soil of the Royal Hills track, makes the water a particular color. In the area, three large country houses, in french style, can host you. Immediately you can see the long MX track with big jumps, a SX training path but everything else is over the hill.


Chaque maison est indépendante, avec quatres lits, deux salles de bain, une cuisine équipée et un salon afin de se sentir comme à la maison avec tous les athlètes. Beaucoup de groupes de potes viennent de partout en Europe pour passer des vacances avec leur deux-roues, sachant qu’on peut aussi bien louer l’endroit pour 1 journée que 2 semaines. Cette fois il y a des mecs de l’équipe de MOD qui venaient aux Royal Hills pour tester les bosses avec Nico Vink de Belgique et Seb Yates d’Angleterre. Il y avait aussi Andreu Lecondeguy, Sam Reynolds, Bienvenido Aguado qui étaient présents pour faire de la descente et du dirt. Ils sont comme en vacances, d’autant plus que la lumière aux aurores et au couché de soleil donne au ciel des couleurs qu’on ne peut trouver nulle par ailleurs en Europe. Pendant la nuit on entend même les grenouilles coasser ce qui nous berce avant de nous coucher. Chaque jour on trouve de nouveaux spots pour du freeride, des nouvelles pistes pour l’enduro et on peut même s’essayer à la descente. Si vous avez l’intention de voyager en France avec votre deux roues, venez essayer les Royal Hills.

Each house is autonomous, with about four big beds, two bathrooms, a fully equipped kitchen and living room, to stay home and feel comfortable every athletes. Many group of friends, from all over the Europe, come here for spend the holiday with a motorcycle and have fun, because you can rent it for 1 day up to 1-2 weeks the entire resort. This time there are some guys from MOD crew, they were in Royal Hills to test jumps his creator Nico Vink from Belgium, and Seb Yates from England. Also there were Andreu Lecondeguy, Sam Reynolds, Bienvenido Aguado for downhill tracks and dirt jump. Stay here for everybody looks like in holiday and also in the morning and during the sunset there is a special light, much hot and colored that anyway in south Europe. During the night you may listen the frog’s sound that helped you to sleep more faster. Day by day you’ll find new spot jump for freeride, new tracks in enduro and you’ll be more faster on whoops and maybe try the downhill track with a bike. If you are planning a trip in south of France and you like two wheels sports you have to consider Royal Hills.


Seb Yates à propos du Royal Hills : Se rendre au Royal Hills pour la première fois était une expérience hors du commun, le cadre situé au milieu de nulle part est de surcroît magnifique. Dans un premier temps, il vous faut 2 heures pour explorer les différentes pistes de sauts où vous y croiserez tous types de vélos : FMX, moto-cross, super-cross, enduro, VTT de descente, trail, dirt jump. C’est un paradis de la glisse et les vues extraordinaires ne font qu’accentuer ce sentiment paradisiaque. Je n’ai jamais rien vu de tel auparavant… Rien de tel que de pouvoir rouler avec ses amis sur un terrain praticable par tous les vélos. Fun et du superbe riding dans un endroit magnifique, bienvenue au Royal Hills !

Nico Vink, créateur des Royal Hills, peux-tu nous en dire plus sur cet endroit ? Bonjour je suis Nico Vink, je viens de Belgique. Je suis un professionnel de la descente et je fais aussi du BMX. J’ai construit ce trail, les pistes de descente et les pistes de dirt avec Peter, le propriétaire des Royal Hills, à l’aide d’une machine. Mon ami Peter m’a appelé et m’a donné la chance de construire un park de trail et de dirt. Sans hésiter j’ai saisi cette opportunité. Nous avons commencé à construire le park il y a un an.

Seb Yates about Royal Hills : Going to Royal Hills for the first time is an amazing experience, the setting is super nice and in the middle of nowhere. When you first go exploring to the jumps and track you are gone for a couple of hours just spotting things, you have every type of riding a bike you could want there, fmx, motocross, supercross, enduro, down hill, Bmx trails, dirt jumps and anything else you make! It’s riding paradise and the amazing settings top it off, I haven’t been to anywhere in Europe where you have everything you could want in one place and the fact that you can be there with just your friends riding whatever you want is the best! Fun times and amazing riding in a beautiful place is Royal Hills!

Nico Vink, Royal Hills’ bmx track shaper and creator, just explain about this location ? Hi, I’m Nico Vink, from Belgium, I’m a professional downhill athlete and have fun with bmx. I built this trail, downhill track and dirt jumps with Peter, Royal Hills’s owner, using a machine and shapes. My friend Peter called me and gave me the possibility to do a trail and built dirt jums and track and without any hesitation I took this big offer. One year ago we started to built the trail and dirt jumps for a big funny.

Nico Vink

Que penses-tu du crew MOD? Le crew MOD est bien drôle, ce sont tous des athlètes professionnels mais ils sont dingues. C’est assez drôle de trainer avec eux. J’espère qu’à l’avenir nous aurons l’occasion de passer plus de temps ensemble.

What do you think about MOD crew? The MOD crew is funny, all guys are professional athletes but crazy. It’s so funny staying with them. I hope in the future it’ll be an other possibility to stay all togheter.



40 - face - hollandE

Stijn Staal par Tilly Tillier - photos Stay Gold

Rotterdam fut entièrement bombardée lors de la 2nde guerre mondiale. Aucun monument ne fut épargné dans cette ville portuaire que nous pourrions aisément comparer à notre ville bétonnée du Havre. Pourtant Rotterdam semble être une ville extraordinaire pour tous les gosses passionnés de vélo. Explications: Rotterdam ou encore la capitale hollandaise de l’architecture, ville où l’entrain pour l’innovation est palpable à tous les coins de rue. Les exemples les plus frappants restent les maisons cubiques qui sont désormais mondialement connues, l’Erasmus Bridge et des tas de bâtiments plus fous les uns que les autres. C’est indescent tant il y a de spots à rouler. Et oui, je confirme, cette ville a un skatepark dans chaque quartier. Sérieusement, vous ne pouvez pas trouver une ville plus propice au vélo que Rotterdam. Alors oui d’accord… le BMX n’est peut-être pas aussi populaire que le foot ou les coffee shops mais Rotterdam a belle et bien une communauté très active de riders BMX. Le skatepark du centre ville est tellement bondé la journée qu’il faut le voir pour le croire. De surcroit vous y croiserez toujours un rider et vous vous y ferez des potes en skate, roller et fixe. En effet ici tout le monde cohabite et s’entend à merveille. Ça me prendrait bien trop de temps de vous décrire l’atmosphère qu’on trouve là-bas et à quel point vous y trouverez de good vibes mais toujours est-il qu’il m’aura fallu une demi seconde pour réaliser que j’allais passer le plus net de mon temps avec ces riders qui se sont emparés de la ville. D’ailleurs il y a tout plein de bons riders mais j’avoue avoir le béguin pour Stijn Staal, un rider qui prend son pied à rouler et qui en plus nous apprend à jouer au Rubik cube, exceptionnel non ? Il regarde la masse de vidéos et en fait certaines par la même occasion. Il fait aussi partie du team Cult, vous ne le connaissez peut-être pas encore mais je vous assure que vous seriez ravie de le croiser sur votre chemin. Ton âge : 21 ans Bike check : Cadre Cult Death Row 21.25, pièces Cult, Roue Shadow à l’arrière et une Odyssey à l’avant. Tes sponsors : Cult, Vans et Soulcycle bmx shop. Question de base mais que tout le monde veut savoir, tu roules depuis combien de temps ? Je roule depuis les Home Made Jam de 2004, ça va faire 7 ans, c’est fou ce que le temps passe vite ! Tu t’es fais sponsorisé par Cult, peux-tu nous raconter comment ils t’ont approché ? Le shop de BMX Soulcycle a commencé à distribuer les cadre Cult en 2010, je pense qu’ils cherchaient quelqu’un pour promouvoir la marque ou un truc du genre. Un jour Robbie, le gérant de Cult, m’a envoyé un message sur Facebook dans lequel il me félicitait sur ma manière de rouler. Au début je n’en croyais pas mes yeux mais c’était pourtant bel et bien vrai, il m’a envoyé un vélo le mois suivant! J’étais fou ! Haha ! As-tu déjà rencontré le team Cult en personne ? Non pas encore ! Et c’est pas l’envie qui manque, je parle à certains d’entres eux et ils ont l’air bien cool, je t’avoue que ça serait fantastique de les rencontrer un jour. Qui sont les riders du team Cult ? Le team Cult est composé de : Chase Dehart, Dakota Roche, Bobby Simmons, Alex Kennedy, Russ Barone, Chase Hawk, Sebastian Keep et Trey Jones. Ils ont une énorme équipe, je crois qu’ils ont 25 riders ou un truc du genre. C’est génial de voir qu’ils sont vraiment investis auprès de nous autres… ça montre que les gérants de Cult prennent soin des riders et le font par amour pour le BMX. Comment décrirais-tu le spot idéal ? Ah merde ! Elle est difficile celle-là. Je pense que chaque spot a son intérêt et ses possibilités, c’est d’ailleurs pour ça que j’adore rouler street. Mais je pense que rien ne peut battre un bon ledge, d’ailleurs avec mes potes on passe des journées entières sur le même et on y trouve toujours satisfaction! T’es-tu mis à faire de la vidéo à force de regarder des édits ou tu étais déjà dans la production de vidéos ? Sans le BMX je ne pense pas que je me serais mis à la vidéo. J’ai grandi dans une toute petite ville et j’ai roulé seul pendant mes trois premières années d’apprentissage. Étant donné que je n’avais personne pour m’apprendre je regardais des tas de vidéos avant de partir en session. J’imagine qu’à force de regarder des vidéos on a tous envie d’en faire soi-même. J’adore filmer mes potes, d’autant plus que je fais de la post-prod quand il pleut et que je ne peux pas rouler. Étant donné que tu fais des édit et que tu adores en mater, quelle est la recette d’un bon édit selon toi ? Je pense que c’est un mix de plein de bonnes choses : une chanson, un cadrage décent et évidemment des tricks créatifs. En gros, un bon édit donne envie d’attraper son vélo et de rouler, le niveau n’étant pas le plus important, selon moi ! En vrai je veux juste voir des gens qui prennent plaisir à rouler. Les vidéos de BMX sont un peu le pêché mignon de tout le monde, quelles sont tes préférées ? Sérieusement il y en a tellement, mais récemment j’ai pas mal regardé « Still Here » de Act Like You Know, mes préférées sont : « Let’em Talk » de Cult, Josh Harrington dans « Endsearch » et Little Devil dans « Criminal Mischief ».

Rotterdam was completely bombed back in the second world war. Nothing was left in this harbour city, we could compare it to our so dark french city of Le Havre, which was bombed too, yet it must be really cool for any kid into bikes to grow up in this area : Rotterdam is the architectural capital of the Netherlands and the drive for innovation is evident at every turn. Prominent examples include the world-famous cube homes, the Erasmus Bridge and many other striking edifices. Therefore there’s so much urban spots to ride on... and yes there are skateparks every-fucking-where ! Seriously guys, you can’t find more bike friendly than Rotterdam. BMX might not be as ‘popular’ as football or coffee shops and still has its secret society kinda thing going on but it’s really there. The skatepark which is in the city center is so busy everyday it’s not even funny. You’d always have someone next to you on a skate, on a fixed gear or on a bmx say a real hi and start a conversation with. It could take a lifetime to to understand what Rotterdam is about but basically the whole vibe and atmosphere of the city is amazing and it took a second to start spending every spare afternoon on my bike and watch the riders taking over the city. Anyway Stijn Staal is my BMX crush, he enjoys riding and teaches his friends how to play rubik’s cube. How fucking cool is that!? He watches a lot of videos to death and makes some too. He is now part of the Cult team so you may not know him very well YET… but you will really want to meet him accross your way. That’s for sure. Your age : 21 Your bike check : Cult Death Row Frame 21.25, with all Cult parts, a Shadow wheel in the back and an Odyssey wheel in the front. Your sponsors : Cult, Vans and Soulcycle bmx shop. Classic question but always nice to know, how many years have you been riding you little bike for? I’ve been riding since Home Made Jam 2004, so that would be 7 years now, time flies! You’re now sponsored by Cult, how did you get approached by them? Soulcycle bmx shop started distributing Cult late 2010, and they were looking for someone to promote the brand I guess, and then one day Robbie from Cult sent me a quick message on facebook saying he was psyched on what I was doing. I couldn’t even believe it was real at first, but it was, and they sent me a bike. Later that month, I was so psyched haha. Have you ever met the Cult team in person ? Not yet, I really want to though, I’ve talked to a couple of guys and they all seem real chill so it would be awesome to meet them one day. Who are the Cult riders ? Have you met them ? The Cult Leader team is: Chase Dehart, Dakota Roche, Bobby Simmons, Alex Kennedy, Russ Barone, Chase Hawk, Sebastian Keep and Trey Jones. They hook up and incredible amount of riders, I think they’ve got like 25 riders or more riders on the flow team. It’s great to see that they really try to help out as many riders as they can, it shows that the dudes behind Cult really care for bmx. How would you describe a perfect spot ? Haha damn that’s a hard one, I think every spot has it’s own purpose and possibilities, that’s what makes riding street so fun. But I guess you can never beat a good ledge spot, sometimes when me and my friends go out riding we’ll ride the same ledges for a whole day, it just never gets boring. Did you get into video because of the edits or were you already into it ? I don’t think I would have ever picked up filming if it wasn’t for bmx. I grew up in a small city and only rode by myself for the majority of the first three years, so since I didn’t have any other riders to watch and learn from, I watched videos all morning before I went riding. I guess just watching so many videos made me want to do some of my own, I think it’s real fun to go out with my friends and film, plus it gives you something to work on when the weather’s bad. Since you make edit and love watching them too, what makes a good edit according to you ? I think it’s a combination of things, a nice song, decent filming and of course riding that’s fun to watch. Basically any edit that makes me want to go out and ride my bike is a good one, the level of riding isn’t even that important to me really, I just enjoy watching videos where you can tell people had fun making them. BMX Movies and edits are everyone’s guilty pleasure, What are your favourite ones ? Oh man there’s so many, lately I’ve been enjoying «Still Here» from Act Like You Know, some all time favorites include Cult’s «Let ‘em Talk», Josh Harrington’s «Endsearch» and Little Devil’s «Criminal Mischief». What are the best things about watching a new edit or BMX video ? Getting motivated to go out riding and search for new spots.



Qu’est-ce que tu apprécies le plus lorsque tu découvres une nouvelle vidéo de BMX ? La motivation d’aller rouler et d’aller à la recherche de nouveaux spots.

We’re all trying to track the nice songs in edits, can you name a few you really like ? I listen to so much music, I love it all really, lately I’ve been listening to a lot of old soul artists, Bobby Womack, Wilson Pickett, Lee Moses, The Charmels, stuff like that. Other then that it’s usually rap music, Curren$y, Wu-Tang, Young Jeezy, even some Lil Wayne every now and again haha.

On essaie tous de trouver les titres des chansons dans les édits, tu peux nous en donner quelques unes à écouter ? J’écoute tellement de musique, ces derniers temps j’écoute surtout de la soul : Bobby Womack, Wilson Pickett, Lee Moses, The Charmels et d’autres artistes dans le genre. Sinon j’écoute du rap Curren$y, WuTang, Young Jeezy, en passant par Lil Wayne haha.

Stijn, you’re not studying at the moment, what do you think of education ? I think it’s alright really, it’s just real hard for me to go every day, some days the weather will just be too nice for me to sit inside a school all day. I didn’t go to school this year, but I’m going back in September for 4 years, I’m looking forward to it because I’ll be moving into Rotterdam’s city center as well, can’t wait to get out of my town.

Stijn, tu n’étudies pas en ce moment, que penses-tu du système éducatif ? Je pense qu’il est pas si mal, ça me semble juste impossible d’aller en cours tous les jours, certaines journées sont juste trop belles pour aller s’asseoir à l’intérieur. Et cette année en effet je ne suis pas allé en cours mais je me suis inscris pour la rentrée prochaine (pour 4 ans) j’ai hâte car ça me permet de déménager à Rotterdam et de partir enfin de ma petite ville.

How would you describe the Rotterdam scene ? The Dutch scene ? I love the Rotterdam scene, all the street riders are such awesome dudes, they’re probably the reason I like Rotterdam so much, they’ll ride anything with anyone, it’s always a good time. We’ve always got people coming through from other countries as well which is great, if anyone who reads this ever wants to come over, hit me up on Facebook and we’ll show you around!

Comment décrirais-tu la scène de Rotterdam et la scène hollandaise ? J’adore ma ville et ses riders, c’est d’ailleurs sans doute grâce à eux que j’aime tant Rotterdam, ils roulent par tout temps et avec tout le monde. On se marre toujours tous ensemble. On a aussi beaucoup de riders qui nous rendent visite de partout dans le monde. D’ailleurs si quelqu’un lit cet article, n’hésitez pas à me contacter via Facebook et je vous montrerais les meilleurs coins où rider. Tout le monde a son rider préféré, quel est le tien et peux-tu nous dire pourquoi ? Il y en a tellement que j’apprécie, en gros tout le team Cult est génial, ce sont tous des mecs que je regardais en vidéo quand j’étais plus jeune, j’ai grandi avec eux. Et ils font toujours partie des meilleurs. Sinon j’aime Tom Davis, JJ Palmere, Edwin Delarosa, mon ami Jonathan Jansen et Bruno Hoffmann. Tu ne pars jamais de chez toi sans… ? De l’argent car malheureusement je dois encore prendre le train tous les jours pour me rendre à Rotterdam… donc oui de l’argent et mon vélo bien entendu ! As-tu des projets en cours ? Rien de fou pour le moment, j’apprécie ma vie telle qu’elle est, je ride tout les jours et je traîne avec mes potes, et la perspective de déménager en août me motive. Maintenant que nous savons tous que tu es un geek, peux-tu nous donner ton record au Rubik Cube ? Haha ! Le fameux Rubik Cube… Et bien mon record est de 40 secondes, j’ai peut-être battu ce temps mais je ne me chronomètre pas tout le temps, donc je pourrais pas te dire si 40 secondes est vraiment mon temps record. Et oui c’est vrai, je suis le master des geeks pour ce genre de choses. Rien d’autre à ajouter ? J’aimerais remercier Robbie et Joe de Cult, Koen et Jeroen de Soulcycle, Rik et Andy de Vans et tous mes amis avec qui je passe des super moments, pourvu que ça dure !

We always look up to some riders, what are your favourite ones and can you explain us why ? There’s so many riders I love to watch, basically the entire cult team is awesome, they’re all dudes I grew up watching videos of, and I still think they’re some of the best in the game. Other than that I like Tom Davis, JJ Palmere, Edwin Delarosa, my friend Jonathan Jansen and Bruno Hoffmann.

city, so I guess that, and my bike of course.

You never leave your house without…? Money, unfortunately I still gotta get on a train every single day to get to the

Is there any projects you want to let us know about ? Nothing crazy at the moment, I’m just loving life right now, just riding every day and hanging out with my friends, I’m moving out in August so I’m psyched on that. Can you point out the Human qualities you like the best? Honesty and respect, those two things will get you real far in life, just keep it real and you’ll be all good I guess. Now we know you’re a geek can you tell us you Rubik’s Cube record? Haha oh man, the rubik’s cube... the fastest one I’ve timed is something like 40 seconds, I might have done faster ones but I never really clock my time, so I honestly can’t tell for sure. I’m a major geek when it comes to that thing though haha. Anything else… ? Also I’d like to thank Robbie and Joe at Cult, Koen and Jeroen at Soulcycle, Rik and Andy at Vans, and all my friends for all the good times, keep ‘em coming!



Ruben Alcantara, tyre slide


45 - event - uk

The Pool par alain massabova - photos Ricky


Nike a fait fort, très fort ! Le concept est dingue, transformer une piscine des années 70 en skatepark de ouf avec les meilleurs riders de la planète et un gros price money ! Nike a su inviter des riders de tous style, de tous pays (et pas que les sponso Nike) pour donner un véritable show, du jamais vu. Cette banlieue de Londres s’était transformée en temple du bmx pour un weekend. Le succès était prévisible et il a bien eu lieu. Vous connaissez les tricks et les résultats avec toutes les vidéos qui tournent sur internet donc j’en rajouterai pas. J’en ai vu dans tous les sens et je vous confirme bien que c’était de loin l’événement de l’année. Alors, bien sûr, Nike a les moyens de le faire car c’est aujourd’hui les leaders dans le monde de la shoes. Mais c’est aussi grâce à ce genre d’event, à ce genre d’idées de ouf que les riders adhèrent à 6.0. Nous ne sommes pas dupe, Nike assure et nous le reconnaissons. Cet événement a mis en valeur le bmx au niveau mondial plus que n’importe quel championnat du monde ou autre event à gros budget. Aucun média n’a fait l’impasse (même en flat) sur ce concept. On ne peut que les remercier, le bmx a gagné bien plus que Nike ! Le Pool est même resté ouvert pendant un mois pour que tout le monde essaye ce park de fou, des vélos (Mirraco) sont même à disposition, quoi de plus ? Quoi de mieux ? On attend le prochain event Nike, ça va être dur de faire mieux...

Chris Doyle



Nike got off some flying event ! The concept was just too crazy, they wanted to transform a 70’s pool into a sick skatepark where they invited the best riders from all over the world to come and give us some show. It was something we’ve never seen before (not all of them were the Nike riders). This suburb of London was transformed into a BMX paradize for a whole weekend. The success was predictable and it was a real one indeed. With all the videos posted on the internet you must already know the tricks the riders did and the results of the contest therefore I won’t mention anything about it. It really went crazy on the web and I can only confirm how much this event was the very best one of the year. Of course Nike can afford this type of events since they are the world footwear leader but it’s also because they make such event that we clearly love 6.0. We are no fools… Nike is good at doing things like this, let’s just admit it. This event enhanced the world BMX scene better than any championship or any other big event ever done before. All the media talked about this concept, even in flatland. All in all the BMX world gained much more than Nike did ! Thank you ! The pool stayed open during a month for the riders who wanted to give a go to this crazy park, some bikes are available to all (Mirraco) What else ? Well how much better would it be ? We can’t wait to go to Nike’s next event, it’s gonna be hard to beat this one.

Alex Colborn, flair

Dakota, tooth hanger



50 - event - France

Concrete Waves par Florent delahaye

Situé à quelques kilomètres du célèbre park d’Abbeville, Ault est un paisible village de bord de mer rythmé par le claquement des vagues sur les falaises de craies et par les cris des mouettes. Qui aurait cru un jour que l’on puisse y organiser un contest aussi original avec autant de riders. Le team Kink en trip en France a fait le déplacement, ainsi que d’autres pushers français comme Joris Coulomb, Bruno Faucon, le jeune Wolff ou même Clement Baes. Pas mal de petits crews sont aussi présents comme les belges de GroundedBMX. Arthur Dietrich, le bmxer/trader/fashion se charge de mettre l’ambiance à défaut de pouvoir rouler. Le concept est simple. Des spots ont été mis en place sur la petite place balnéaire d’Ault en complément des courbes en béton déjà existantes, et chaque rider doit le péter à sa manière. Pas de classement, pas de big prize money pour le premier, mais des billets distribués à la volée en fonction de la prise de risque de chaque rider et de la difficulté du tricks. Une bonne manière de se lancer des défis et de se surpasser, en laissant de côté l’esprit de compétition et les rivalités primaires propres aux sports populaires fédérés. Ben Hittle épate tout le monde en plaçant des lookbacks surpoussés sur le hip, tandis que Joris ponce le rail à base de toothpick over et d’icepick to 180. Par la suite Arnaud Wolff et Roland Pellegrin explosent le curb principal en truck ou en feeble to 180 bus. La bonne humeur règne, l’air marin stimule nos narines et la musique envoyée par le DJ réveille les petits vieux de ce village perdu, surpris de voir des vélos d’enfants sans freins voler dans tous les sens. La jam se termine tranquillement «sur» le camion RedBull. En effet, Willem de GroundedBMX pose un magnifique footjam sur l’aile avant gauche du véhicule, tandis que Clement Baes s’assure de la solidité de la carrosserie en faisant des gros wallrides sur les portières. Une chose est sûre, le bitume du village d’Ault se souviendra pendant une paire d’années du passage de ces fous du guidon. Malgré une météo capricieuse, la seconde édition du Concrete Waves fut une véritable réussite, tant au niveau de l’organisation qu’au niveau des riders présents. En espérant que le 80100 Skatepark renouvellera l’événement en 2012 !



Concrete Waves 2 Located a few kilometers away from the well-known Abbeville park, Ault is a quiet seaside reasort with banging waves on sea-cliffs and loud seagulls. Who would have thought that we could have organized such an original contest with some many riders? The Kink team who was doing a road trip in France, and other French pushers like Joris Coulomb, Bruno Faucon, the young Wolff, even Clement Baes came along. Loads of little crews were there too like the GroundedBMX. Arthur Dietrich, the bmxer/trader/fashion guy couldn’t ride this week-end but he really created a nice atmosphere during this event. The concept was very easy. Some spots were displayed on the big seaside plazza of Ault in addition to the concrete curves already existing and each rider has to ride it in its own way. No ranking, no prize money but notes will be given depending on how the riders take risks or how complicated the tricks are. It was quite a good way of challenging eachother and to surpass ourselves without having a competition spirit nor trivial rivalry just like the mass sports usually are. Ben Hittle impressed everyone with an over high lookbacks on the hip, in the meantime Joris rubbed down the rail with some toothpick over and icepick to 180. Later on Arnaud Wolff and Roland Pellegrin exploded the main curb with some trucks and feeble to 180 bus. The good mood is omnipresent, the sea air whips up our nose and the music played by the dj woken up the old farts of the village who are quite amazed to see small bikes flying all over the place. The jam ended with (or we should say on the top of) the redbull truck. Willem from GroundedBMX landed a beautiful footjam on the front door of the vehicle while Clement Baes does a wall ride on the front door in order to test the strenght of the main body of the truck. There is one sure thing, the concrete of Ault’s village will always remember this bombing run of handlebars. Despite the bad weather the second edition of the Concrete Waves was a real success, the organization and the riders who came along, both organization and riders were amazing. Let’s hope the 80100 Skatepark team will renew this event in 2012!


JB, OPPO DOWNSIDE WHIP SUR SON DEVICE. PHOTO : HADRIEN PICARD

Team Rider JB PEYTAVIT Jeremy Chosson Greg Masson

REDLINE FRANCE : Tel : 06 85 44 36 50 / contactredlin efrance@SeattleBikeSuppl y.com


54 - Face - UK

Kayley Ashworth par alain Massabova - photos olivier weidemann

Nom, ville, nombre d’années de riding, sponsors... Kayley Ashworth, de Widnes, 6 années de riding, Superstar BMX and Zeal Distribution.

Name, city, years of riding, sponsor, ID please…. Kayley Ashworth, Widnes, 6 years, Superstar BMX and Zeal Distribution.

Peux-tu nous raconter tes débuts en BMX? Oh mon dieu! Haha! J’ai commencé à cause d’un challenge qu’on s’était lancé avec un ami qui commençait le skateboard, on devait faire un drop sur la mini rampe de mon skatepark. Je ne me suis jamais arrêtée de rouler.

Tell us your story about the BMX? Oh dear, haha! I started riding because I was challenged to drop into the mini ramp at my local skatepark alongside a friend who wanted to learn how to skateboard. I’ve rode ever since.

Pourquoi roules-tu? Je roule pour le sentiment incroyable: 1. d’avoir le sourire 2. de rencontrer des gens incroyables 3. pouvoir de voyager 4. me donner des frayeurs. Parfois…

You know why you ride? I ride because it’s the most amazing feeling to be able to do something that: 1. Makes me smile 2. Gives me the change to meet some great people 3. Lets me travel the world 4. Scares me, sometimes.

Est-ce différent d’être une fille qui roule? Ça dépend avec qui tu roules et où tu roules. Si je roule seule je me rends compte que je suis “différente” et ça peut être assez intimidant. Quoi qu’il en soit, quand je roule dans un park où les riders me sont familiers je ne pense jamais au fait que je suis une fille. Je ride. Fille ou garcon c’est la même.

As a girl, is it different to be a rider? It depends who you’re with and where you are. If you’re somewhere alone then you are more than aware that you’re a ‘different’ rider and it can become quite intimidating. However, riding in a park where you are familiar with other riders, been a female rider doesn’t cross anyone’s mind. You’re a rider, whether male or female, plain and simple.



Comment est ton vélo? Est-il léger? Bien sûr que mon vélo est léger, je suis toute petite. Mon top tube est de 20.75“ donc j’ai un certain contrôle de mon vélo.

How is your bike ? Light ? Ha, of course! I’m tiny! I’d be pretty useless with a heavy bike! My top tube is 20.75“ so I actually have some control !

Qui t’inspire dans le BMX? Van Homan est un sacré mec! Regarder n’importe quelle vidéo de Mark Webb ou d’Alex Coleborn me donne envie de rouler vite, sauter haut et avec une putain de souplesse.

Who is your inspiration ? Van Homan is THE man! Watching any edit of Mark Webb or Alex Coleborn puts me in the mood to pedal fast, air high and ride smooooth as fuckkk!

Aimes-tu voyager? Évidement, il y a tellement de choses à voir! Je suis tellement heureuse d’avoir cette chance de pouvoir voyager ainsi. J’ai une liste de pays que je souhaite visiter.

Do you like to travel ? Definitely, there’s alot to see out there! Stoked I’m getting these chances. Still more places to tick off the list though.

Ton voyage en France s’est bien passé? La France est tellement pittoresque, j’adore. En revanche les français ne connaissent pas le rôti du dimanche! Certains parks sont plus adaptés au skateboard mais bon, un park est un park. Mon voyage en France était fantastique. J’ai rencontré des gens extraordinaires et je rentre avec plein de bons souvenirs! Je reviendrais bientôt, un grand merci à JC pour m’avoir hébergé et pour avoir fait une vidéo du voyage. C’est excellent.

Your trip in France was good ? France is such a picturesque place, I love it. Everyone should have a British roast dinner though! Some parks are more skateboard orientated but a park is a park ! The trip was amazing, I met some great people and have some great memories ! I wouldn’t say no to going back there anytime soon, a big thanks to JC for putting a roof over my head and making such a great edit about the trip. It’s amazing.

Tu recherches un sponsor? On ne devrait jamais chercher à être sponsorisé, mais c’est sympa d’être approché par une marque qui s’intéresse à toi et qui souhaite que tu les représentes.

Are you looking for a sponsor ? No-one should ever look for a sponsor. It’s a good feeling to know that a company wants you to represent them, when they approach you.

Que fais-tu dans la vie, comment tes journées sont-elles rythmées? Je suis étudiante à l’université de Bangor où je fais un bachelor de technologie de l’information et de la communication et quand je ne travaille pas ou ne roule pas j’aime organiser des tournées et des évènements.

What is your life, your day ? I’m a student at Bangor University studying Ba(hons) ICT and any time that isn’t spent working or riding, I like to organize tours/events.

As-tu une histoire à nous raconter? À quel sujet? Euh, je détiens le record au Guinness book de tyre rolling ainsi que 399 autres personnes! Et c’est pas une blague! Un message pour les riders? Euh, souris et rides, faites-vous plaisir! Des remerciements? Merci à Superstar et Zeal pour tout ce que je vis grâce à eux! Merci à ma famille bien sûr, sans eux je n’en serais pas là.

Do you have a good story to tell us ? About what? Erm, I hold the Guinness world record for tyre rolling, along with 399 other people... I’m not actually joking ha! A message for the bmx riders ? Erm, smile and ride? Bring on the good times! Thanks ? Thanks to Superstar and Zeal for making things like this possible! And definitely to my family and closest friends, without them I’d be somewhere else but here.



58 - report - France par willy beljio - photos manu sanz

7h30, Aéroport Roissy Charles de Gaulle, où j’attends le débarquement des anglais. Ça commence mal, les vols sont retardés, mais je patiente. Ça vaut le coup! Et oui, vous le savez, le crew United BMX est en France pour une semaine. Ils sont à la maison pour profiter de notre si belle ville et se lâcher sur des bons spots. 7h30, Roissy Charles de Gaulle’s airport, waiting for the landing of the english riders. What a start of the day since the flights are delayed but I have to be patient... It’s seriously worth it ! As you may have heard the United crew is riding in France during one week. They’re staying at mine in order to be able to enjoy our wonderful city and to let off steam in our good spots.

United in Paris


back flip de Jack Marchant


Jack Marchant

United Patrouille: Luke, Jack, Alex, Ashley, Mike


Tout le monde se pose et récupère du voyage en mode apéro sur les quais de Seine. Alex Valentino, Ashley Charles, Mike ‘Rooftop’ Escamilla, Luke Peeters et Jack Marchant et James Cox à la caméra sont partis pour une belle session parisienne à Beaugrenelle. Le fameux Manu Sanz est présent pour capturer les plus beaux tricks. Le vif ‘Libellule’ rider Animal/Skavenger et le jeune rookie Kevin Lupa, rider CrimeBmx fraichement drafté chez United sont aussi de la partie. Alex V. comme d’habitude tout sourire, enchaîne les spots avec ses gros tricks malgré sa blessure. Ashley Charles a.K.a cool attitude, propre dans son riding va passer 10 minutes à martyriser un rail à Evry où il termine par un ice-pick up rail to bus out, sans forcer. Luke Peeters en mode freecoaster, très tech et précis nous sort des enchaînements de malade. Jack Marchant se balance en énorme flip à Créteil et le bon Rooftop intenable qui envoit le pâté, sur un wall ride incurvé, comme s’il venait de souffler ses 20 bougies. Encore une fois le bon James Cox alias Coxy, nous a pondu une pure vidéo de cette tournée française United.

Everybody is chilling and recovering from the trip with some beers along the quais de Seine. Alex Valentino, Ashley Charles, Mike ‘Rooftop’ Escamilla, Luke Peeters and Jack Marchant went to a french session in Beaugrenelle along with James Cox who is filming the trip. The well-known Manu Sanz came along to shoot their best tricks. The frisky ‘Libellule’ who rides for Animal/Skavenger joined us and the young Kevin Lupa who rides for CrimeBmx -and as of recently ride for United came along too. As usual Alex V. all smiles and despite his injury he keeps on throwing big tricks on the spots. Ashley Charles a.K.a cool attitude and his clean riding will spend 10 minutes torturing a rail in Evry where he eventually dialed an ice-pick up rail to bus out without even putting too much effort. Luke Peeters was riding a freecoaster, he was so technical and precise, he did some great lines. Jack Marchant threw a bad ass flip in Créteil and an incredible Rooftop on a curved wall ride just like a 20 years old man. Ashley Charles’ first ice up rail


Allez Paris, c’est bâché et tout le monde part pour le Bmx park du Mans pour le Friendly BMX Contest. Weekend où les riders vont trouver les meilleures lignes, motivés par des groupes de Rock qui jouent en live. En bon invité surprise, le team United a pris plaisir à faire deux démonstrations après les qualifications pro bmx. Et comme ces garçons sont très pros, ils ont été conviés à une séance de dédicace pour le bonheur de leurs fans. Un massif big-up à Sunex et à Clandé pour l’organisation du trip United et bravo à Fabio Rubino, à Nicolas Jouvin ainsi qu’à toute son équipe de bénévoles pour la réussite de ce superbe événement. Once again the amazing James Cox alias Coxy did an amazing edit with all the footage he shot during this french tour. Go paris go! Everbody left to attend the Friendly BMX Contest in le Mans. Motivated by the bands who were playing live the riders did amazing lines all weekend long. As a special guest, the United team did demos just after the pro Bmx qualifications. Since those riders are real pros they were asked to make autographs session for their fans. Big up to Sunex and Clandé for the organization of the United trip and thanks to Fabio Rubino, Nicolas Jouvin and the team of volonteers who produced this amazing event. Ashley Charles, bus «pocket» transfer

Luke PEETERS, bunny whip


Ashley Charles: 180 bus


64 - new pusher - France

JC Pieri par patoche - photos louis thomas & vivien leydet

Le Sud Est de la France compte un grand nombre de riders talentueux. Le bowl de Marseille mondialement connu en est devenu un vivier ! JC Pieri, rider attachant et doté d’une technique digne d’un équilibriste a su se faire remarquer à travers ses web vidéos originales. Rider, filmeur et organisateur de jams, il s’investit à fond dans notre sport et ainsi participe à son développement. Partons le temps d’un instant au pays des cigales rencontrer ce new pusher français !

The south of France has quite a lot of gifted riders. The very famous bowl of Marseille is actually a talent pool of them !! JC Pieri, a very charming and very skilled rider with tricks whorty of a tightrope walker really drew people’s attention with his original videos. Rider, film maker and organizer of jams, the man is really dedicated to BMX and contributes to the development of BMX. Let’s go to the cicada’s land in order to meet our french new pusher !

Nom, prénom : PIERI JC. Age : 21 ans. Sponsors : AmityBikeCo, Mythic Distribution, Live2ride Shop & Cotorep. Années de riding : 7 ans. Profession : étudiant à Euromed management, Master Entertainment & Media Marketing.

Name, Surname: PIERI JC. Age : 21 years old. Sponsors: AmityBikeCo, Mythic Distribution, Live2ride Shop & Cotorep. Years of riding: 7 years. Job: Student at Euromed management school, Master Entertainment & Media Marketing.

Pourrais-tu nous donner quelques détails sur tes débuts en bmx et la raison qui t’a poussée à te lancer dans cette pratique ? Je pense que j’ai commencé comme un peu comme beaucoup de jeunes, en étant sur un vtt basique et voulant faire comme les grands à faire des cabres et en regardant quelques vidéos. J’ai donc commencé par les grandes roues pendant quelques années à sauter des cailloux dans la forêt et je me suis peu à peu rapproché du béton. Un jour j’ai descendu ma première courbe au bowl avec mon vtt trop grand qui m’a coûté mon premier manual to backflip direction la nuque (haha). Mais ça m’a plutôt motivé, alors j’ai persisté et un jour Steve Magro est arrivé tel le messie et m’a dit : “il est temps de devenir un homme JC, donc achète-toi un BMX !!!”. J’ai par conséquent obéis aux ordres du maître de la roue arrière. J’ai continué à regarder des vidéos pour me motiver et voilà qu’un jour je tombe sur la vidéo “Sentenced to Life” et je découvre alors mon idole, Scotty Cranmer, je décide alors de mettre une seule coudière à gauche pour faire comme lui et me voilà motivé. C’est la raison pour laquelle mes amis dans le sud m’appelle JC Cranmer, haha ! Aujourd’hui cette envie de faire du vélo est devenue bien plus qu’un divertissement mais une passion. Cela fait quelques années que je te vois au bowl de Marseille. Depuis quelques temps des clips de toi laissent apparaître un riding très original. Justement, comment le décrirais-tu ? Et oui chacun a son petit jardin préféré, et je pense avoir la chance d’avoir un très beau jardin pour faire de la bicyclette et depuis presque 2 ans nous avons le palais de la glisse qui est un park absolument “amazingggg”. Scotty, mon idole de ma jeunesse, m’a donné l’envie d’aller plus loin, et au fur et à mesure on trouve sa voie, et je pense avoir aujourd’hui trouvé mon propre style de riding qui me correspond au mieux. J’ai toujours été quelqu’un qui ne cherche pas à faire les choses comme les autres en essayant des tricks parfois stupides et originaux. J’ai toujours aimé les tricks comme les cranckflip mais ayant serré mon pédalier pour occasionnellement faire tourner mon cadre et pas prendre de retour de pédale, j’ai dit adieu aux crankflip. Le plus important dans le bmx et dans n’importe quel autre sport je pense, c’est de se faire plaisir et je trouve ce plaisir en essayant d’inventer des figures ou des combos marrants tout en recherchant à utiliser le park d’une autre façon que les autres. J’ai donc pas un style de riding pour gagner des compétitons même si j’aime bien l’ambiance des contest car c’est un moyen de retrouver beaucoup de potes que tu as pas forcément l’habitude de voir. Pour ma part, les riders que j’apprécie vraiment sont ceux qui vont sortir de l’ordinaire, des gars qui vont se creuser la tête en voyant un skatepark et se disant” tiens, comment vais-je exploiter le park sans faire des whip et des barspin comme la plupart des riders savent le faire?”. J’apprécie des gars comme Gary Young, Josh Betley, Bruno Hoffman, Maxime Charveron (une touche de french anyway) et Airik Elstran qui font des vidéos originales dont je me lasse pas de regarder. Adepte donc des liptricks super tech, as-tu aussi un côté plus aérien, voire cascadeur, ou te contentes-tu de repousser les limites du tech ? J’ai été un temps plus cascadeur, jamais vraiment aérien. Je pense que c’était l’époque où j’étais encore jeune et insouciant, où je ne voyais pas les risques et les conséquences d’une chute. J’ai réalisé un frontflip une fois et la seconde m’a coûté la cheville (merci Romain Maurel: vas-y JC confirme!!!). On peut dire que j’ai confirmé la cheville haha ! Ça a donc été la fin des cascades et direction le tech en essayant de donner une touche d’originalité à certains tricks. A ce jour, j’essaye de créer quelques combos que je n’avais jamais vus auparavant en vidéo c’est donc une satisfaction pour moi car je pense que c’est une façon de faire avancer ce sport même si ces figures n’étaient pas des triples backflip comme récemment vu ou encore des flip decade, mais il me semble nécessaire de varier quelques fois. Es-tu un exclusif du bowl ou bien rides-tu d’autres disciplines ? Je recherche désespérément des parks originaux où tu ne fais pas que tourner en rond. Sauf si tu peux tourner en hang-five. J’adore le street mais Marseille n’est pas propice au street ou alors au lieu d’amener ta pompe tu prends ton fusil haha ! Le nouveau skatepark indoor m’a permis de mieux exprimer mon style de riding je pense et j’espère pouvoir avoir l’occasion de voyager pour découvrir d’autres endroits pour m’amuser. Chaque nouveau skatepark est pour moi un pur plaisir même si c’est un petit skatepark de village, je trouverai toujours un truc débile à faire. Cependant j’adore le trail, mais ce sont toujours des trails tout droits avec des bosses de 10m pour faire des tricks, et ça j’en ai peur ! J’aime les trials bien tech comme “la source” ou celui de Hyères mais j’ai pas encore eu la chance d’y aller. Je pense qu’il est nécessaire de diversifier son riding pour ne pas rentrer dans une routine et perdre la motivation. Tes clips vidéos ont montré un goût certain pour les montages. Réalises-tu des vidéos pour d’autres riders ? De quel matos disposes-tu ? Je réalise des vidéos depuis que je fais du vtt. Je me suis toujours dit que faire des vidéos était un moyen de garder des bons souvenirs de son enfance et je le regrette pas. C’est un plaisir de se voir refaire ses premiers bunny-up ou première boîte dans des arbres... J’ai donc continué et peu à peu, j’ai eu plus d’expérience dans le montage vidéo, j’ai travaillé 2étés pour me payer mon Canon 7d

Hello JC, could you give us some more details about how you started riding BMX? And what pushed you towards BMX? I think I started BMX just like loads of kids did, I was riding a regular MTB bike and I wanted to act like the bigger boys and do bigger jumps, I also got into BMX because of the few watching videos I watched. I started to ride on big wheels for a few years, jumping on and off rocks in the woods and little by little I got a little closer to the concrete. One day I crawled down in a bowl with a ‘way too big’ MTB which leaded to my first manual to backflip straight into the nape. (haha) But it actually boosted me and I kept on practicing and one day Steve Magro came up to me like a messiah and told me to go and buy myself a BMX if I wanted to become a man. Therefore I followed the piece of advice of the back wheel master. I also kept on watching edits to keep myself going and one day I came across the “Sentenced to Life” video where I saw for the first time the guy who would become my hero: Scotty Cranmer. I used to wear one protection on my left elbow just like him. I was so pumped by his riding. (haha) This is why my friends from the South of France call me JC Cranmer haha. Riding my bike is became much more than entertainment, it’s clearly a passion. I have seen you riding the Marseille bowl for years already now, you also have a few recent videos showing your very original way of riding, how would you actually describe it? Everybody has his dreaming spot to ride on, I’m so lucky mine’s so close to me, we’ve been riding ‘Le Palais de la Glisse’ for two years now, it’s such an amazing place. Scotty, the hero of my youth, gave me the will to push my way of riding forward, and little by little you kind of find your own way of doing things, I do think I have found my style of riding that suits me best. I’ve always been that guy who tried to do things differently than other the people, trying stupid tricks or very original ones. I always loved tricks such as crankflip but I had to tighten my crank in order to make my bike spin and to stop the pedals hitting my shins, so I kinda said goodbye to crakflips. (tear) But the most important in BMX is to have fun, just like every other sport actually, I have fun trying new tricks, making funny lines and trying to use the space differently than other riders. My style of riding is not a potential winner for contests although I must say I really like the atmosphere during those events, it’s the best way to meet up with my friends I don’t get to see that often. The riders I like the best are the out of the ordinary ones, boys who rack their brains when going to a skatepark who wonder how they are gonna ride the park without whips and barspins just like all the riders would usually do. I’m well into Gary Young, Josh Betley, Bruno Hoffman, Maxime Charveron (french touch) and Airik Elstran who also happens to film original edits that I can’t stop watching. Technical tricks lover, do you also like aerial tricks and stunt jumps type of things or are you mainly interesting by pushing the technical limits? I used to be kind of a stunt kinda guy, something more aerial than what I do now. I was younger and carefree. I didn’t see the risks nor the consequences of my jumps. I made a frontflip once and it costed me a broken ankle. (Thanks to Romain Maurel: go JC go!) Well yeah I went for it! Haha! This was the last time I did a stunt kinda trick, I went to technical stuff straight after that, and I tried to give an original look to my tricks. Today I’m aiming to create combos I’ve never seen in videos before, it’s my way of getting satisfaction, it’s also a way to have BMX moving forward, so yeah it might not be triple backflips like we’ve recently seen, nor flip decade but sometimes it’s also nice to see other stuff than this. Do you ride in the bowl only? Do you also ride other stuff? I’m desperatly looking for new parks where you’re not spining round and round, unless those are curves where you can do hang-fives. I love riding street but in Marseille you’d better carry a gun with you instead of a pump. The new indoor skatepark is pure heaven, it allows me to really express myself, I really hope to travel more as well. Every skatepark I ride is a pleasure, even the small skateparks you can find in villages, I can always find a funny line to create in those. I also love trail but it’s always straight tracks with 10 meters high bumps and I’m seriously scared of those. Trial is well technical too, I didn’t have the chance to go to ‘la source’ nor “Hyères”. I think it’s important to diversify you’re riding in order to not get bored and loose the motivation needed to ride BMX. Your videos has shown how much you like editing them, do you also edit other riders’ videos? What equipment are you using? I was already making videos when I was riding MTB. I always thought videos were a good way to keep memories of my childhood. It’s so nice to be able to see my first bunny ups or my first crash into a tree.



ainsi que les objectifs qui vont avec et aujourd’hui la vidéo est devenue une passion qui me permet de gagner un peu d’argent. J’ai par ailleurs réalisé des vidéos telles que: Drew Bezanson at the simpel session, new generation at the simpel session pour le compte de FFWD. Le sponsor “VitaminWater” de Ben Snowden m’a demandé de lui faire une vidéo exclusive de lui à Marseille. À ce moment-même, j’ai bouclé aussi la vidéo de Kayley Ashworth que j’ai eu la chance de filmer pendant une semaine pour le compte de Superstar bmx. Une fille avec une joie de vivre indescriptible qui me tarde de revoir. À ce jour, j’ai décidé de diversifier mes vidéos en faisant des clips de musique ou encore des “lipdub” pour des jeunes mariés. J’ai plusieurs projets en cours et j’espère les finaliser prochainement. Non content de tout ça, tu organises à présent un contest sur Marseille. D’où est venue cette idée et pourquoi ? Actuellement étudiant à Euromed Marseille, j’avais un projet à faire et j’ai tout simplement décidé d’organiser une compétion de bmx. Cela prend beaucoup de temps car j’ai dû créer ma propre association pour tout ce qui est demande de subvention etc. Mais c’est vraiment un plaisir de se donner tant de mal pour voir arriver le résultat le jour j, où tu vois tous tes amis présents pour faire du bmx tous ensemble dans un bon état d’esprit. D’où le nom de mon contest “Chill&ride” qui montre bien l’esprit que je cherche à véhiculer. L’évènementiel va devenir prochainement mon métier après l’obtention de mon master en 2 ans. Je vais bien entendu péréniser cette compétition chaque année et je vous assure que la seconde édition sera encore mieux que la précédente. Alors soyez nombreux... Comment te vois-tu dans le futur ? Devant la caméra à rider contests et spots du monde entier ou bien derrière à tourner des clips ? Je me vois toujours à rider tranquillement car je sais que je ne pourrais jamais vivre du bmx donc je me préserve physiquement en roulant comme je sais le faire et en emportant mon sac à dos avec ma caméra pour faire de nouvelles vidéos. J’espère avoir l’occasion de rouler de nouveaux spots et de voyager car les souvenirs seront là, dans les moments que tu as pu partager avec tes potes ou des nouvelles personnes que tu as pu rencontrer dans le monde entier. Marseille a toujours été une ville bondée de bons riders. la scène est-elle bien im- plantée selon toi ? Qui sont tes principaux partenaires de riding ? Je pense que Marseille a ses bons riders comme toutes les autres villes, mais c’est vrai que depuis quelques années on a pu voir arriver le Justin Fouque qui nous a retourné le park ce saligot haha ! Le niveau ne cesse de monter c’est assez impressionnant et je pense que l’état d’esprit s’améliore aussi. Ayant eu la chance de rider quelques temps avec des riders anglais, j’ai pu voir que le “spirit” n’est pas le même, quoi que tu fasses, difficile ou non, les riders anglais que j’ai pu croiser t’encourageront alors qu’en France, même si c’est pas le cas de tous, le “spirit” est différent, j’ai l’impression que les gens roulent tout seul et sont parfois jaloux. Je parle bien entendu pour Marseille même si j’ai pu voir ce même état d’esprit autre part en France. Mais je pense que cela s’améliore et je m’en réjouis. C’est la raison pour laquelle j’aime rouler avec des gars comme Steve Magro, Vivien Ley- det, tout le team Live2ride, les riders de Rognac et mes potes du bowl avec qui on rigole à chaque session, où c’est un plaisir d’essayer des tricks stupides et de jouer au jeu BIkE dans le micro bowl de Marseille. Même si on le nomme plus PROUT que BIKE et parfois avec un “!” si quelqu’un a besoin d’une lettre en plus. Tes projets pour l’été ? Mes projets sont simples : profiter de la life à fond et donc pour cet été, j’ai décidé de claquer tous les sous que j’ai pu gagner en 6 mois de stage à la banque en faisant des voyages. Donc direction Londres chez Mike King pendant 10 jours fin juillet puis tout le mois d’août chez Ben Snowden à Santa Anna en Californie. Ben a prévu un programme plutôt pas mal : Nike 6.0 beach, Dew tour, X-games, Woodward West, San Diego et bien entendu accompagné du mythic Big daddy qui je pense sera un souvenir inoubliable. Remerciements ? Je remercie tout d’abord Pat Guimez, Louis Thomas et Vivien Leydet pour cette interview et les photos. L’ensemble des gars avec qui j’ai eu l’occasion de rider et qui me montrent que j’ai bien fait d’arrêter de jouer au foot et de faire du vélo haha ! Amitybikeco et toute son équipe que j’ai eu le plaisir de rencontrer au dernier FISE, Gilles du shop Live2ride qui m’a vraiment beaucoup aidé et avec qui on part faire des balades en vtt l’été car c’est aussi ça le vélo, changer de cadre et respirer le bon air et non plus celui de Marseille avec tous ces mongols. Cependant je remercie tous ces mongols que j’ai pu croiser à la banque pendant 6 mois, si vous avez suivi mes “mongol’s day” sur facebook vous savez de quoi je parle et ça c’est plus qu’une expérience. Merci papa et maman pour m’avoir amené faire du vtt et m’avoir acheté mon premier vtt trop grand car sans eux, je n’aurais sûrement pas pu continuer ce sport. Merci à toutes les “pantoufles” ou groupies du bowl pour les photos prises avec les pieds mais qui nous permettent d’avoir des souvenirs de quelques journées passées entre amis.

Et pour finir un grand merci à tous les Castors qui peuvent exister car sans eux, que serait le monde et où irait le bmx si personne “rongé” ! Huge haha !

I kept on making edits and little by little I got more and more experience in editing videos, I worked two summers in a row to buy myself a Canon 7D and some lenses. As of today I can actually make a bit of money filming some footage. I made some exclusive ones for “SoulBmxMag” and some more for my friend Mike King from “FastForwardBmx”. Ben Bello and Hadrien Picard gave me the opportunity to express myself in their latest DVD Soul n°5 with my videos of Marseille local riders and also the best of Simpel session 2010. I also editing videos of Drew Bezanson riding at the simpel session and also about the new generation at the simpel session for FFWD. The sponsor of Ben Snowden “VitaminWater” also asked me to make an exclusive video of him riding in Marseille. At the moment I’m about to finish Kayley Ashworth’s edit. Superstar BMX asked me to film him, I got the chance to shoot some footage of him during a week long. She is a super positive girl and I can’t wait to see her again. I’m trying to diversify my videos by doing music videos or lipdub for the newly weds. I’ve got quite a few projects on the go too and I hope to finish them soon! how did you come up with the idea of organizing a contest? Currently I am a student at the Euromed school of Marseille, I have to run a project for my graduation, that’s basically why I decided to organize a BMX contest. It takes so much time though, I had to create my own association in order to get some government allowance. But it’s so nice to go through so much hassle in order to have fun and see all your friends riding BMX all together in a relaxed atmosphere during a whole weekend. Not content of all this you are also organizing a contest in Marseille, That’s why I called the event ‘Chill&Ride” which is exactly the image I wanna convey about the event. Soon enough I will be organizing events for a living, once I will have my master at least. Obviously I will keep on running this event every year and believe me the second edition will be even better than the first one. Come out in numbers! How do you see yourself in the future? In front of the camera running contests around the globe or behind the camera filming other riders? I can see myself riding for a long time but I will never live out of BMX so I’m trying to preserve my body from injuries, taking things easy and always carrying my bag of equipment to film new edits. I really hope to ride more spots and travel since this is the shit! Travelling and meeting new people from all around the world is what I am looking for! Marseille has always been a city full of good riders, it’s quite of an established scene isn’t it? Who do you ride with? I think Marseille has some really good riders indeed! Justin Fouque really gave another dimension of riding to our locals. The level keeps on going higher and higher, it’s quite impressive really. The state of mind of the riders is getting better too which is a really good thing too… I had the chance to ride with some english riders and the vibe was completely different than ours. Whatever you do they always encourage eachother, it’s not quite like that in France - yet. Sometimes you can feel people are a bit jealous. I’m only speaking about the Marseille scene, although I must say it’s a bit like this everywhere in France. But I’m glad things are getting better. Anyway that’s probably the reason why I love some much riding with guys like Steve Magro, Vivien Leydet, the Live2ride team, riders from Rognac and all my friends who always come out and ride the bowl with me. It’s always a blast. We play the BIKE game in the micro bowl of Marseille. We actually called it FARTS with an exclamation mark so we have more letter to play the game. Any projects for the summer? My summer projects are quite easy going: enjoying life really! I decided to spend all the money I have earned doing my work experience I did in a bank during the past 6 months. I’m gonna spend all my money in travelling. I’m gonna visit my friend Mike King in London during 10 days at the end of July and then I’m gonna head to the USA and spend a whole month at Ben Snowden in Santa-Anna- California. Ben already planned it well: Nike 6.0 beach, Dew tour, X-Games, Woodward West, San Diego and we are gonna be with the legendary Big Daddy. We should get some great memories out of this! People you would like to thank? First of all thank you Pat Guimez, Louis Thomas and Vivien Leydet for this interview and thanks for shooting pictures. Thanks to all the guys I’ve been riding with and told me to stop playing football! Haha! Amitybikeco’s team I met at Fise, Gilles from live2ride who really helped me a lot and also did a lot of MTB rides during summers, because riding is also about loving bikes in general and breath fresh air and be away from the nasty polluted air and numerous retards of Marseille. I actually thank all the retards I’ve met during the past 6 months when doing my internship at the bank… it was quite something, I even did a column on facebook about the ‘retarded people I’ve met’. Thanks mum and dad for introducing me to MTB and also for buying my first MTB bike, without them I would have never been able to keep on practicing this sport. Thanks to all my mates and other groupies we met at the bowl, especially the ones who shoot pics which seems they were shot with their feet. Haha!



68 - event - France

FISE

par willy beljio & libellule - photos crhistian vanhanja & karim bel bachir

Nicholi, double grab

JF le canadien

Pat Casey flip decade....


Mark Webb 3.6 tap to down side whip


Catfish



Ha! le Fise que dire sur cet event francais ou l’on peut voir les meilleurs riders francais, anglais mais aussi quelques américains... Cette année fut un bon mélange de pluie avec un peu de boue mais rien de bien méchant. Étant donner que c’est aussi un bon moyen de revoir les copains sous un jolie pont entre deux averses en buvant quelques verres... Malgré cette pluie les organisateurs ce sont bien décarcasser pour refaire leur planning en fonction de miss météo. C’est grâce a cela qu’on as quand même pu voire du petit vélo ainsi que du VTT et du Wake, bon certes eux sont déjà dans l’eau... La fameuse mini rampe a spine fut bien retourner juste après le dirt ou l’on as pu voir le légendaire Chris Doyle ce fut tard mais ça n’as point empêcher les gars de rider et de tout casser ! Vraiment ça devient de plus en plus fou cette fameuse mini rampe ! On as pu voir du flair bien combiner ainsi que des grosses hauteurs ! Mark Webb nous sors encore un beau combo 360 fufanu to downside whip...

Ha! What else can we say about this french event? Not only the top french riders attend this contest but also the english and the american travel all the way to the Fise… This year was a mix of rain and mud but it wasn’t so bad in the end… It was a get together event where you could meet with old friends and share a drink under the bridge in between the rain showers. Despite the rain, the organizers went through a lot of troubles and managed to fit the schedule according to the weather. Thanks to them we’ve seen a lot of those little bikes, MB and wakeboards… yeah sure those were already in the water! The mini spine ramp was completely trashed after the dirt run where we also had the chance to see the legendary Chris Doyle. It was quite late in the evening but it didn’t stop the riders from killing it! Seriously guys, things are getting wild on those mini ramps! We saw quite some dialed flairs and big airs! Mark Webb did a beautiful combo of 360 fufanu to downside whip...


Dean Cueson


Le tout entourer d’un grand nombre de public sur-motiver de voire ces belles cascades. La final Park fut reporter pour le matin plutôt que le soir pour éviter madame pluie... Mais ce fut vraiment sympa aussi cette final plutôt à la cool. Encore une foie le public étaient bien présent. Ce qui as bien motiver Pat Casey avec son flip decade une petite première mondiale ! Comme toujours chaque année au fise il y as toujours une petite surprise d’un rider... On pouvais aussi aller au fameux Australian Bar le soir ou se dérouler les soirées officiel je reconnais, j’ai passer plus de temps dans ce bar que sur le site... Mais c’etais vraiment sympa surtout le soir de la final de rugby ou on as pu voir Montpellier contre Toulouse. Dommage que Toulouse est gagné car a mon avis la soirée aurais été encore plus folle. Mais c’est vraiment dans une très bonne ambiance général que s’est dérouler ce Fise 2011 !

The crowd was over cheering him when he was doing those amazing stunts! The park finals were put back to the next morning instead of having to deal with the rain… This final was smooth and quite relaxed and a big crowd of people came to enjoy the show. It really pumped Pat Casey to throw a flip decade, it was a world premiere. Every year there is always a rider who gives the audience a little surprise… You could also attend the Australian Bar in the evening, this is where all the parties were at. I have to admit I spent more time in this bar than the Fise premises! It was really nice in there, we even watched Montpellier vs Toulouse Rugby’s finals! Too bad Toulouse won the game it could have been a mad evening! The Fise 2011 was really great and the atmosphere was really relaxed!

Dean Cueson, whip superman photo Karim Bel Bachir

photos G. Ducreux



Olivier BEGUE (Elite 2) & Bastien MERLE (Elite 2) au coude à coude dans les airs

Romain RICCARDI (Elite 1) Au dessus de la piste de Joué les tour

Rémi GROUX (Elite 2)


77 - photo - france

Julien Boulanger Julien Boulanger aka BEREFLEX, 34 ans, Tours (37), France. Passionné de photos depuis de nombreuses années, je n’avais que très rarement l’occasion de pratiquer faute de matériel. J’ai décidé cette année, pour la naissance de mon fils Tom, d’enfin investir dans du matos digne de ce nom. Le 30 avril et le 1er Mai 2011 avait lieu à Joué-les-tours la 5ème et 6ème manche de la coupe de France de BMX race. Invité par l’équipe organisatrice, c’est donc avec mon accréditation en poche que je me suis retrouvé au bord de la piste ce week end-là. Je n’avais pas assisté à une course de BMX depuis la grande époque du Bicross indoor de Tours au début des années 90. Ce qui m’a marqué c’est le côté agressif de cette discipline ainsi que la vitesse à laquelle se déroule chaque course et c’est donc ce que j’ai tenté de restituer au travers de mes cadrages (aucun recadrage n’a été fait par la suite). J’ai par la suite accentué cette agressivité en renforçant les contrastes au moment du «développement» de mes photos.

Julien Boulanger aka BEREFLEX, 34 years old, from Tours, France. Passionate about photography since a few years I’ve never had the chance to really practice it since I didn’t have the right equipment. I decided to invest in some real equipment worthy of this name just after my son’s birth. On the 30th of April and 1rst of May 2011 the French BMX race championship were taking place at Joué-les-tours. Invited by the organizers I was given accreditation to shoot pictures on the tracks. It was the first time since the beginning of the 90’s since I went to a BMX race… which back in the days were the Bicross Indoor organized in Tours. I was really branded by the aggressiveness in this sport and the speed the riders run during the races. I tried to give this feeling back on the pictures and the composition of my work since I didn’t crop any of them. It’s only during the development process that I stressed the aggressiveness of the race by increasing the contrasts.


Quentin CALEYRON (Elite 1) poursuivi par la meute du Stade Bordelais BMX - Piste de JouĂŠ les tour



L’ombre d’Emilien CHIRON (Elite 1) poursuivie par celle de Thibault ROSSI (Elite 1)

Mon objectif était de réaliser (sans prétentions) un shooting différent de ce qu’on peut voir habituellement dans cette discipline, j’espère que c’est chose faite. Une chose est certaine, c’est que j’ai pris mon pied à faire cette session, et maintenant j’aimerais vraiment me frotter aux autres disciplines du BMX, donc avis aux Tourangeaux faisant du Flat, du Dirt, du Park ou n’importe quoi d’autre avec un BMX !!! Contactez-moi via www.bereflex.fr pour qu’on s’organise un shooting ! Remerciements aux riders Benoit Leroy, Sylvain Boton ainsi qu’à Luc Royer (le musher sans visage du team Chilkoot). Equipement: Canon 7D + quelques cailloux. My goal was to create something different from what you would usually see in this sport, at least I hope you’ll get this impression. There’s one sure thing about this photoshoot: I had fun doing it and I would love to tackle some more BMX styles, anything around it: Flat, Dirt, Park. Hit me up on www.bereflex.fr to organize some shootings ! Thanks to the riders: Benoit Leroy, Sylvain Boton and Luc Royer (The Chilkoot team faceless musher) for writing down the captions of the pic. Equipment: Canon 7D + a few stones.


Benoit LEROY (Elite 1) en haut du premier virage


82 - event - France

Friendly Contest par Nicolas Jouvin - photos manu sanz

Les 23 et 24 avril dernier, s’est tenue la deuxième édition du «Friendly Bmx Contest», au skate-park indoor du Mans, «Le SPOT». Cet événement est organisé grâce à la ville du Mans, par le biais de Nicolas Jouvin. Ce nouvel événement a accueilli une cinquantaine de riders, venus du grand ouest afin de passer du bon temps au Mans, sans stress, puisque ce «FBC» s’apparente plus à une grosse jam qu’à une compétition ! Le Friendly BMX Contest, c’est aussi une manifestation musicale, puisque plusieurs groupes de rock ont joué en live pour motiver les riders présents. Côté riding, une partie du team UNITED avait fait le déplacement, avec Mike Rooftop Escamilla, Ashley Charles, Jack Marchant, Luke Peeters et James Cox. Ils ont bien exploité le park avec des tricks bien fat et techniques (3.6 invert, front flip sur la box, ice pick to 180 en montant un fat ledge…). Je pense aussi à Ashley Charles qui nous régale en 180 bus en passant la box entière et aussi en turndown fackie bien haut sur la courbe du volcano. Les français étaient bien présents aussi avec un Kévin Poulain qui nous offre un gap bus depuis le lanceur devant la box, bus to ice pic et sprocket grind sur le rail carré. Micka Grossi en 3.6 double whip, Libéllule qui enchaîne des lignes bien techniques (180 whip to halfcab 3.6), Erwan Alaphilippe qui enchaîne les whips sans oublier Sullivan Gaincêtre en gap truck sur les blocs. Je me rappelle aussi de Laurent Schewin (Angers), qui s’est balancé en bunny manual sur un gros ledge de 10 mètres sortie gap condor. Il s’envolait aussi à 2 mètres de haut sur la grosse courbe du bowl en invert et condor bien fat. Enfin, pour les gros tricks, Alexis Cancian se jette en flair bien haut et en double whip en passant la fun box ! Easy ! En résumé, le niveau était bien élevé avec les riders Crime Bmx, les Anglais et Américains de chez UNITED mais aussi avec les locaux bien énervés. L’ambiance était bonne et le parking du Spot s’en souvient encore… Alors, rendez-vous en Avril 2012 pour la 3ème édition !

Clement Carpentier 360 over rail

The «Friendly Bmx Contest» was taking place on the 23rd and 24th of April in the indoor skatepark «THE SPOT» of Le Mans. This event was organized thanks to Nicolas Jouvin and the city hall of Le Mans. The contest welcomed around 50 riders who mainly came from the west of France to spend some quality time riding without stress since « FBC » is more of a big jam than a contest ! The Friendly BMX Contest, is also a music event with a few gigs performed by different rock bands in order to give some motivation to everyone! Some riders of the UNITED team travelled all the way to Le Mans: Mike Rooftop Escamilla, Ashley Charles, Jack Marchant, Luke Peeters and James Cox. They explored and run through the whole park performing super fat and technical tricks such as 3.6 invert, front flip on the box, ice pick to 180 on a fat ledge…). Let’s not forget Ashley Charles who did some 180 bus on the big box and some super High turndown fackie on the volcano. The frenchies were there too, Kevin Poulain threw some gap bus from the pitch to the box and also a bus to ice pic and some sprocket grind on a squared rail. Micka Grossi did some 3.6 double whip, Libéllule did some technical and sick lines (180 whip to halfcab 3.6), Erwan Alaphilippe and his whips and of course Sullivan Gaincêtre and his gap truck on the big obstacles. I also remember Laurent Schewin (from Angers), who threw himself to do a bunny manual to gap condor on a 10 meter High ledge. He also jumped in invert and condor from 2 meters high and into the big bowl ! Sick! Least but not last Alexis Cancian ‘s tricks with a super High flair to double whip while going on the fun box ! Easy ! All in all the level of the riders was quite high especially with the Crime BMX riders, the English and the Americans of the United team and of course we had some locals with quite some level! There was a good vibe going on and the car park will be forever marked by the contest… See you all in 2012 for the 3rd edition !

Erwan ALAPHILIPPE, lawnmover


Larry, cannonball


Viki Gomez


85 - event - espagne

Flamenco Flatland par Viki Gomez - photos Alberto Lessmann

RedBull Flamenco Flatland Le BMX Flatland et le Flamenco se sont réunis pour la seconde édition du Red Bull Flamenco Flatland qui a pris place au Castillo Gibralfaro de Malaga. Les invités étaient Moto Sasaki et Takahiro Ikeda du Japon, Matthias Dandois de France, Sam Foakes de Grande-Bretagne, Jesse Puente des États-Unis, Camilo du Pérou, Guelo qui venaient tous les deux de Madrid en Espagne. Tout au long de la semaine, nous n’avons pas été gâtés par la météo, il pleuvait des cordes lors des finales si bien qu’on les a presque annulées. Mais comme vous le savez, Malaga à un climat tempéré donc 3 heures avant le contest le soleil a fait son apparition et tout a séché en un clin d’oeil. Nous avons pu enfin commencé! Nous avions 4 juges, l’un d’entres eux (rider de flat) jugeait la technique, un autre (rider de flat aussi) jugeait l’originalité, Sergio Layos (rider de street de l’équipe Red Bull) jugeait l’ensemble et le quatrième et dernier juge, chanteur de flamenco, jugeait la créativité entre le flat et le flamenco. Cette année l’évènement était une vraie compétition, contrairement à l’édition de 2010 qui était plutôt un spectacle. Les riders invités étaient ravis de pouvoir rider pendant toute une semaine à Malaga et de profiter de la culture espagnole. L’atmosphère des finales était magique!

BMX Flatland and the traditional dance form of Flamenco came together again for the second edition of the Red Bull Flamenco Flatland hosted at The Castillo Gibralfaro in Malaga. The invited riders were Moto Sasaki and Takahiro Ikeda from Japan, Matthias Dandois from France, Sam Foakes from UK, Jesse Puente from USA, Camilo from Peru, Guelo and myself both from Madrid, Spain. We were unlucky with the weather the whole week and the day of the finals it rained cats and dogs and almost everything got canceled! But as you know Malaga is the warm place to be so 3 hours before the contest the sun appeared and everything got dry and ready to start! We had 4 judges, one of them (a flatlander) looking for technique, an other one (flatlander as well) looking at the originality, Sergio Layos (street rider of Red bull) looked for the overall outlook and the fourth and last judge was a flamenco singer who was looking for the connexion between the rider and the flamenco! This year it was a real flatland competition if we compared with 2010 RBFF that was more like a show. The invited riders were so happy to be in Malaga for one week before the contest just riding and enjoying the spanish culture. So the athmosphere was magic that night!


Les battles étaient serrées et comme toujours, il est délicat pour les juges de délibérer après chacune d’entre elles. La plus impressionnante était celle entre Guelo qui a gagné contre Sam Foakes! Sam était le premier en qualification et comme vous le savez, il balance toujours des tricks originaux et difficiles à réaliser. Il a tout déchiré pendant le week-end et c’était bon de le voir de nouveau! La battle entre Matthias et Ikeda était serrée. À la fin de celle-ci, le japonais, monsieur spin, remporta la manche avec un sans faute. Ikeda avait remporté l’édition de l’année passée et il semblait qu’il voulait y aller tranquille cette année. Moto a tout donné pendant chaque battle et moi aussi. On a fini par s’affronter tous les deux en finale. Vous devez savoir qu’on fait tous les deux partie de l’équipe Suelo (Flybikes). Il fallait qu’on représente SUELO comme il se doit!!! Ça nous a fait marrer et on a fait une finale hors du commun. J’ai été chanceux de finir mon dernier combo en rythme avec la musique! J’ai remporté à la maison une victoire contre mes amis du flat et les riders de Malaga. Une ville à qui je dois beaucoup dans ma carrière de BMX, c’est d’ailleurs là-bas que j’y ai fait mes débuts! Tout le monde a adoré le nouveau format de l’évènement et honnêtement, c’est le meilleur format qu’on puisse imaginer pour que le public, les médias et tout le monde apprécient ce contest! Les jeunes mais aussi les plus anciens ont apprécié le show et je suis fier de dire que ce fut la meilleure compétition de flat jamais organisée auparavant! On a entendu parlé de l’évènement sur 120 chaînes de télévision et ça n’arrête pas! L’année prochaine on a l’intention de se rendre au Japon donc tenez-vous informés sur www.redbull.com pour visionner les vidéos de l’évènement. Roulez maintenant!

Ikeda Takahiro

The battles were all tight and as usual in flatland, it was a hard job for the judges to decide who was the winner of each battle. The most impressive was to see Guelo winning over Sam Foakes! Sam got first in the qualification and as you know he only does hard and original tricks. He killed the whole week and it was good to see him back! The battle between Matthias and Ikeda was really tight! At the end the japanese Mr spinner artist was the winner of this battle with no mistakes at all. Ikeda was the winner of last year and he wanted to go lower this year. Moto killed it in every battles and I guess me too. Then we both met in the final! You know Moto and me are from the same team Suelo (Flybikes), so we just said to each other : let’s represent SUELO!!! Then we both laughed and made a great final where at the end I was lucky to finish my last combo together with the music! So I took this special victory home in front of a huge scene of friends and bmx riders from Malaga, a special place in my bmx career where I grow up as a rider in my very ”youngster” times. Everyone loved and enjoyed this new concept of contest and honestly, this has been the best concept ever made in flatland for the public, for the TV and everyone! Kids and elder people loved and enjoyed this show and I am proud to say that so far this has been the best flatland competition ever! It has been in 120 TVs worldwide now and its unstoppable! Next year we are planning to make it in Japan! Stay tunned and visit www.redbull.com for coming up videos of the event! Ride on!



88 - event - France

Trophées de la Glisse par fred mairet - photos c. vanhanja

Trophées Parisiens de la Glisse 2011 Depuis 2 ans déja, Paris ouvre les portes de ses skateparks, trois fois dans l’année pour célébrer notre passion, notre façon de vivre et rendre hommage aux riders parisiens et d’ailleurs qui font vivre toute l’année ces établissements. Ce n’est ni un championnat, ni un challenge mais un défi que chaque rider présent et l’ association Time2Ride se doivent de relever à chaque participation. Car finalement, donner du spectacle, animer l’âme du public averti et non-averti, tout âge et niveau social confondu, pour faire connaître et reconnaître notre sport, c’est un vrai défi. À l’issue des deux dernières batailles du mois de mars et avril, au park de Bercy et la Dalle Fougères, les différents crew parisiens, ou devrais-je dire franciliens, se sont livrés un combat aérien, technique et plus que physique. En effet, la cible cette année étant de détrôner le “Bossofpanamagueule 2010”, j’ai nommé Mickael “Mika” Grossi ! Chaque rider jeune et moins jeune, pro et amateur ont comme qui dirait, “envoyé du gros”, toujours dans l’idée de rouler avec le coeur, se dépasser et repousser ses limites comme au skatepark de la Dalle Fougère où le riding fut rude tellement le sol était glissant, sans parler de son style original voire bizarre et surtout étriqué. Bercy s’est vu enflammé par une horde sauvage, prêt à mettre tout à feu et à sang avec des tricks toujours plus incisifs les uns que les autres, mais ce n’était que le commencement car évidemment le combat final où il ne peut en rester qu’un eut lieu à l’Espace Glisse Paris 18ème. Samedi 14 mai, début des hostilités avec les qualifications. Les riders sont présents dans l’arène aux 3000 mètres carrés de béton armé qui n’attend pas de reddition de la part de ses hôtes. L’ambiance est détendue en ce début d’après-midi et une jam s’improvise sur les modules de l’association en attendant la fin du combat de coq en roller. Pourtant, les qualifications furent dures et laborieuses, les crews se sont mis la pression et ainsi ces chevaliers des temps modernes ont durement goûté le bitume et leurs montures furent mis à rude épreuve ! Matériel cassé ou tordu et surtout quelques blessures entraînant notamment des abandons comme ceux de Jordan Nochrome et Antoine Landry. Nous étions 30 inscrits ce jour-là, mais l’arène de l’EGP18 n’en n’épargna que 10. 10 chanceux ? Non, loin de là est l’idée de faire référence à la chance car c’est bel et bien le talent, leurs valeurs et leur passion que ces bikers ont pu surmonter cette épreuve. La nuit tombée a laissé s’exprimer les uns dans quelques auberges de bonne ou mauvaise augure et les autres dans un sommeil réparateur. Dimanche 15 Mai, riders et spectateurs arrivent au compte goutte. Les goutelettes remplissent

lentement mais sûrement l’EGP18 et c’est ainsi que nous voyons les différents visages marqués par la nuit, dénonçant l’indénonciable chez certains et le repos du guerrier chez les autres. La finale se déroule tel le tapis rouge aux pieds de l’escalier du festival de Cannes, pour Jordan Thibaut et Antoine Mallier qui finissent respectivement 7 et 8ème avec, tous deux, un riding efficace composé de lignes qui passent de l’aire de street au bowl et inversement. Des whips, downside whip et des bus, en veux-tu en voilà et la plupart des runs sont classes et propres. Le podium de cette finale n’attendant pas, Julien Tanchon et Xavier Magnan enchaînent les passages sur le bowl. Xavier toujours aussi technique et fulgurant, manie avec précision la quasi-totalité de ses lignes en envoyant un invert satanique, un combo avec over ice pick sortie over sur le spine, turndown “stretch” ainsi que “ sa boîte à tricks” whip tail tap-bus tail tap sortie ice pick fakie etc... (je ne comprends plus rien...) et finit par se promener sur le street en wall whip et un transfert inédit d’une courbe à un rail improbable (fallait être là pour le croire). Tandis que Julien s’envole sur chaque module et place des tailwhip partout avec un superble 360 nose dive. L’ambiance devenant plus “hardcore”, Mika Grossi (Bossofpanam 2010) et Michel Dos Santos répondent par des runs très aggressifs mais néanmoins incroyables. Et c’est ainsi que le bowl est brisé par un double whip, un gros air whip sur spine de Mika, suivi d’un hand plant fulguro-point sur le spine et d’un flair, le tout signé Michel. Ils finiront sur la funbox en Michel superman whip et 360 double whip de Mika. Julien Tanchon a fait preuve d’aisance et d’amplitude, il finit 4ème au classement. Michel Dos Santos fait partie des 3 riders les plus impressionnants avec des tricks très hauts dans les airs et en couleur, il finit 3ème. Mika Grossi avait tout brisé l’année dernière, il réitère sa prestation avec des tricks surpuissants mais la fluidité, la technicité des lignes, des enchaînements et l’utilisation du park que nous a fait partager Xavier Magnan, le place 1er de cette finale. L’association Time2ride en partenariat avec la Mairie de Paris, travaille d’ores et déja sur la prochaine saison 2012 et prépare une belle suprise à l’occasion. A bon entendeur, salut et à l’année prochaine... Remerciement : tous les riders présents, la Mairie de Paris et ses équipes, nos partenaires MONSTER - PAGO - VANS - WE THE PEOPLE/FRENCHYS - LA CREMERIE, les adhérents et bénévoles de l’asso’, Ben, Ludo, Renez, Zack, Yaya, Trikpa et Sylvine, Boidlo, 2fré, Geon... encore une fois merci aux riders avec qui nous sommes heureux de bouger et tous les autres... Dédicace à Arnaud et François.



90 - photo - hollandE

Stay Gold intro Tilly Tillier

Le team ART est toujours survoltée à l’idée de publier des travaux jamais vu auparavant. Ce mois-ci on vous a sélectionné les plus belles photos de Stay Gold et croyez-moi, quand j’ai reçu son book, rien ne m’avait autant enthousiasmé depuis le dernier trick que j’ai appris. Un portfolio rempli de photos car peu de mots suffisent pour le décrire. Le travail de Stay Gold est destiné aux amoureux du BMX mais il surprendra aussi les lecteurs qui ont un vif intérêt pour la photographie. Quand Stay Gold ne ride pas son vélo il est probablement en train de prendre des photos qui rendent le BMX encore plus unique qu’il ne l’est déjà. Il utilise pour la plupart du temps son Nikon D7000 ou un de ses nombreux appareils argentiques. Du BMX au lifestyle, l’homme au main d’or nous rafraîchit avec son regard juvénile qu’il porte sur le BMX. Félicitation à l’artiste derrière l’objectif et encore merci de nous faire partager ton travail avec tous nos lecteurs! À vos claviers, régalez-vous sur www.staygoldphotography.com . Que dire de plus ? C’est tellement bon de voir que certains savent encore innover dans ce domaine. Rincez-vous l’œil, c’est l’été !

Little kid jumping into the fog

The ART team is always excited by the prospect of publishing new work. This month we tried to select the very best of Stay Gold’s pictures and believe me nothing quite matched my excitement since the last trick I learned when I got those few snaps. Here is a portfolio with very few words but real ones. Simple, straight and to the point. Stay Gold’s pictures are intented for bmx lovers who will also surprise the readers with a real interest for creative work. When he is not riding his bike he does a great job and makes BMX more special than it is already. He mainly shoots with a Nikon D7000 but also uses analog cameras. From BMX to street photography the golden guys maintains a breezy, youthfull outlook on what street life is about. Congratulation to the man behind the camera and thanks again for sharing your work with all our readers ! Go internet guys, check this out : www.staygoldphotography.com, what else is there to say ? It’s good to see that someone out there is looking forward. Drink it in suckers it’s summer !


fast plant tabletop


How did you started to dig photography ? Did you go through the process of traditional studies ? No I didn’t, everything I do and everything I can is all selftaught. I guess I’ve never been much of a schoolboy. We never really got along very well. At one point I decided to just not go to school anymore and just learn myself whatever I wanted to learn and do. In these days if you wanna learn something, going to school is not the only choice you have. How did you learn the most of your photographer skills ? From reading mags, looking at websites, reading books and of course grabbing a camera and just start shooting. At first it’s like just shooting for the cause of taking pictures and trying to come up with nice results. Not really knowing what you’re doing, until you start to see what you don’t like in a picture and you find out how to get it right the next time. I sometimes made notes with the settings I used per picture. So once the pics came back from the lab, you’d have a good starting point to get it right for the next pic. And yeah, just shooting a lot really. Loads of play and trying things out, trial and errors. How often do you shoot per week ? Since my lovely friends and girlfriend gave me a proper camera-bag for my birthday, it’s a lot easier to carry my camera equipment in a safe way around town. I’ve always got a camera with me. There are days I shoot 50 pics and there are days I shoot 3 or 4. But at least I shoot pics on an almost daily base. According to you what is a perfect picture ? A picture that really captures the moment. I personally like

Pete Greaves from Newcastle, throwing them bars in Rotterdam.

Kristaps from Latvia throwing a nice tabletop over the hip.

Daniel Wedemeijer


Roy van Kempen, throwing a nice tailwhip to end his line.


Stijn Staal Pedal Grind, Rotterdam Zuid



clean, well thought of compostions where architecture is part of the composition when it comes to BMX photography. The picture needs to give you a certain amount of energy, or the feeling that you should have been there when it comes to party pics for example. Or the feeling: «I wish I made that pic!» Which photographers are you into these days ? It changes really. There are always the classic usual suspects when it comes to inspiration. (Larry Clarke, Zoe Strauss, Gary Winogrand and the likes..) When it comes to BMX photography I obviously very much like the work of Rutger Pauw, as well the work of Dan Vojtech, Hadrien Picard and the likes... Places that inspire you ? As of recently something quite stunning and amazing has appeared... It’s called the internet... I can «be» anywhere in the world to see things that inspire me. Or look for things that inspire, without having to leave the studio. But apart from that, my friends give me inspiration, places I travel to give me inspiration. There’s actually loads of things that inspire me.... Stijn Staal, Manual, Kids Looking

How did you got into riding bikes ? When I was younger I was skateboarding. Well... I tried to. I sucked at it, but I had fun. When I was 15 I had an accident causing me not to be able to walk properly for about 1,5 year. And after that I wasn’t allowed to do any «contactsports» or extreme sports in general. When I was around 21 or 22 I saw 2 guys riding flatland BMX at a plaza and I had never seen that. I decided on the spot that I wanted to do that too and bought a bike the next day. After about 5 years of riding flatland I started riding street. And now I try to combine them both on one bike. What do you like the most about tricks ? I really like the fact that you push yourself to learn stuff. Getting on your bike thinking about tricks you want to do or learn that day and go out with your friends and trying to nail them. It’s not only about tricks, it’s the whole thing around it. Hanging out with friends, shooting pics, shooting videos and having fun. Loads of fun. Hidden talents of yours ? By now I think I have discovered all my «talents» and things I like to do. Don’t think I’ve got some more hidden talents, or things that I like doing.

Jonathan Jansen, no-hander, Rotterdam

What is so special about the netherlands ? Nowadays not much really. It used to be quite liberal with our coffeeshops and smoking weed in the streets and all. Since a few years the Americancer has spread over our country rapidly. A good thing is though that whenever you want to ride street in a different city, it doesn’t matter where you go, it’s always max 2/3 hours away from where you are. What are the biggest obstacles in the photography industry ? I don’t see obstacles, I see possibilities and challenges... Obstacles are to ride on with your bike! Anyone you want to give a shouts at ? Hell Yeah! First off, a BIG shout out to my lovely girlfriend who supports me all the way. And second a BIG shout out to my friends: Pirate John, Frank, Göran, Milan Boonstra, Stijn, Jonathan and all my other (BMX) friends in Rotterdam, London, Lille and Paris! And I wanna give a shout out to my friend Rutger Pauw as well! Tilly


Django Buijs, Trails, Rotterdam


98 - girlz - France

Shawty On Bike par Margaux Pionchon Peinettia

Si vous lisez cet article, c’est que les choses sont en train de bouger ! En effet, fini le monde macho du BMX, les filles sont de la partie ! Je vais vous parler ici du vrai riding féminin, des débuts de galères et de ce qu’elles font pour remédier à tout cela. Cet article j’ai pu l’enrichir avec l’aide précieuse de Chloé et Cédrine, deux rideuses, durant le FISE de Montpellier où pour la première fois en 15 ans nous avons pu voir une catégorie filles (mieux vaut tard que jamais !). La première chose qu’on pourrait vous demander d’achever, ce sont tous les préjugés, l’esprit «garçons» pour lequel les filles ne sont que des «poseuses», qu’elles achètent des vélos juste pour le style, pour faire leur groupie et compagnie. Parce que, croyezmoi, derrière tout cela il y a des filles qui ont les mêmes passions que vous tous et elles ont peut être un peu plus de mérite à avoir selon moi ! Que je vous explique un peu plus l’effet néfaste de cette image de groupie et autres idées préconçues! Tout d’abord, les garçons oublient leur galère en voyant ces nanas débarquer... Et oui, même Mark Webb et autres grands noms du petit vélo ont eu du mal ! Très souvent, leur apprentissage doit se faire seule face à elle car quand elles n’ont pas la chance d’avoir de bons amis qui les aident, elles sont obligées de subir une sorte d’esprit de compétition et aucune pitié dans les parks... Beaucoup se découragent à cause de cela et du manque d’intérêt des garçons face aux nouvelles rideuses mais heureusement d’autres persistent ! Le petit nombre de rideuses fait que pendant les compétitions elles ne disposent pas de catégories bien définies comme vous messieurs, c’est certainement un mal pour un bien parce que même si elles ne peuvent pas bien évaluer leur niveau en ne pouvant se qualifier d’amatrice ou de professionnelle, ce sont de réelles expériences qu’elles vivent en roulant avec les filles qu’elles admirent. Comme m’ont dit Cédrine et Chloé les amateurs du FISE n’ont pas la chance de partager le park avec Daniel Dhers, Harry Main etc. Alors que nous, on reçoit des conseils d’Angie Marino, Camilla Harambour et les autres ! Elles ont même eu la chance de faire une session street avec le team KHE dans les rues de Montpellier pendant laquelle une super petite vidéo a été réalisée! D’autre part pour défendre leur cause, les filles se bougent et ont de magnifiques projets plein la tête ! Au niveau international, vous avez peut-être déjà entendu parler de YEAH ZINE , qui a un blog sur toutes les news sur le BMX féminin, les contests auxquels

Aurélie Duculty

If you are reading this article then it means things are really moving forward! Actually, the chauvinist BMX world is over since the girls are fairly represented! I’m gonna talk about girls who really ride and about our early stages and the difficulties we’re going through and what we do to make up for that. I have been able to draft this article with the valuable help of two riders Chloé and Cédrine when we were at the Fise contest where girls could compete for the first time in 15 years. Better late than never! The first thing we would like you to achieve would be put your prejudice on the side, your “boy set up mind” thinking girls are posers who buy themselves a bike for the style it gives or to be a groupie etc. Believe me there are some girls like this but we also have some real passionate you could really look up to! Let me tell you how harmful it gets about those wrong ideas you can have about girls on bikes. First of all boys forget about all their worries when they see those girls around… Even Mark Webb and other big names of the small bikes world had a tough time admitting it. Most of the time we don’t have anyone to teach us, or close friends to support us riding, we are kind of obliged to maintain some challenging spirit and skateparks are most likely like a tug of war… Many of us give up because of the lack of interest the boys give to girls starting BMX, but some other resist, thank god! Unlike the boys, due to the small amount of girls in the scene, we don’t have a category for us during the contest. They might not measure their level nor get qualified to amateur or pros but they’re having a hell of a fun time riding with the girls they admire the most. Just like Cédrine et Chloé said it during the Fise, not everybody had the chance to ride the park with Daniel Dhers or Harry Main but we received piece of advice of Angie Marino, Camilla Harambour and many others! The girls even went for a street session with the KHE team in the streets of Montpellier in order to film some edits! In order to defend the girls cause I would like to say that they really do stuff for BMX and they are overflowing with ideas. On an international level you must have heard of YEAH ZINE, a blog about the latest girls riding BMX news and about the contests they attend etc…Yeah zine is about to publish the 3rd printing issue of their blog!


Magali Sanchez


elles participent et une parution magazine qui en est actuellement à son troisième numéro. Nous avons également pu voir sur FATbmx la semaine de la fille avec la présentation d’une rideuse par jour, ainsi que la vidéo «Day of Girl» d’Angie Marino, Peta Sheperd et Camilla Harambour qui joue magnifiquement bien entre le côté féminin et un riding survolté ! Au niveau de la France, l’équipe des Shawty on bikes est née au début de l’année 2011, créée par Aurélie Duculty et son ami Hicham Kachrida avec une équipe de dix filles qui roulent aux quatres coins de la France. Les Shawty on bikes ont été créées non seulement pour maintenir le contact entre les rideuses et trouver des filles vraiment motivées mais aussi pour se soutenir mutuellement et donner des conseils et du courage aux nouvelles. Mais je ne vous en explique pas plus, mon petit doigt me dit qu’on en reparlera plus longuement dans un futur article! En attendant, allez jeter un coup d’œil à leur site ! Bien que le BMX ait un esprit généralement cool, il n’est pas une simple lubie pour les filles, cela leur permet de dépasser leurs limites, d’affronter des peurs, de développer de la patience et de l’acharnement, bien évidemment de se faire mal et de trouver une réelle motivation pour atteindre ses buts ! Alors les garçons c’est pas un peu comme vous tout cela ? Après avoir consacré un peu de votre temps pour lire cet article , la prochaine fois que vous voyez une fille qui galère sur un park, ne rigolez pas doucement et aidez-la un peu ! Cet article fait par une fille pour des filles avec l’aide de filles nécessite des remerciements ! Cédrine et Chloé remercient les filles de Shawty pour leur soutien et leur motivation, les rideuses de YEAH ZINE, les rideurs d’Avignon, Marseille, Aubagne et tout le team KHE, leur famille pour leur disponibilité pendant les déplacements et leur courage pour les regarder pendant les contests. Precy et les organisateurs du FISE pour la catégorie fille de cette année ainsi que Basile Duterte et Deen Cueson. Pour ma part je remercie ART de nous consacrer ces pages sur les filles, Manu et Alain Massabova et tous les riders et amis qui croient en moi (et oui même quand on ne fait que des photos et des articles, c’est pas simple pour une fille de s’affirmer et faire connaître son travail !). Le crew : Aurélie Duculty : St-Etienne Alice Dageville : Grenoble Allexia Dejoie : Monaco June : Aubagne Nay’s Dufour : Dijon Chloé Denis : Avignon Magali Sanchez : Toulouse Elodie Gentit : Lorient Valentine Benoit : Cavaillon Hicham (co-créateur du crew)

Allexia Dejoie

We also have the pleasure to have the “girl of the day” on FATbmx, and also «Day of Girl» d’Angie Marino, Peta Sheperd and Camilla Harambour who really know how to use their feminine assets and combine it with their high level of riding! In France the Shawty on Bikes team emerged in the beginning of 2011, created by Aurélie Duculty and her friend Hicham Kachrida they made a team of ten French girls riding BMX. The Shawty on Bikes team was created so the riders could keep in touch but also meet new girls riding and also to support each other and give advice to the new girls in the scene. I’m not gonna tell you more about it since I heard through the grapevine there will be an article about them soon enough! In the mean time go and check their website! So yeah BMX looks cool and all but don’t think of it much that way since it’s also a way to touch the limits, to face our fears et develop new skills such as patience and determination. It comes with hurting yourself and find a real motivation to reach your goals. Go on boys, aren’t we all looking for the same things? Now you’ve spend a little bit of time reading this article… don’t laugh and give them a hand if you see them struggling while learning a trick. This article is written for the girls and written by a girl with the help of girls! Many thanks to Cédrine et Chloé, the Shawty girls for their support and motivation, Yeah Zine riders, riders from Avignon, Marseille, Aubagne and the KHE Team, the families for supporting us and making themselves available for driving us to the contests. Precy and the people who organize Fise and the girls category, thanks to Basile Duterte et Deen Cueson. Thanks ART for dedicated a few pages to the girls riding BMX, thanks Manu and Alain Massabova and all the riders who support me (it’s not always easy to get recognition).


June, photo Jean-Louis Brun


102 - event - france

Bowl to be a Trail par JR - INTRO ET PHOTOS Manu Sanz

Dès que j’en ai entendu parler, j’ai voulu y aller: «une petite jam dans le vieux et mythique snake-bowl de Saintes? Des bosses rajoutées autour du béton? Des jeux débiles à vélos? Des concerts sauvages, un camping improvisé et des voisins sympas…?» J’y fonce! Le Bowl to be trail est une jam hors du commun dont l’ambiance m’a rappelé les vieux contests comme les premiers Worlds ou Backyard Jams. Avec un peu moins de stars d’accord mais avec un bon esprit et une créativité en plus: des initiations et des dons de matos pour les jeunes du quartier. Un spot original permettant des lignes infinies alternant hips et virages en béton et en terre. Sans parler des jeux comme la pêche aux canards ou le «Carré rond». Si, si, ils ont réussi à faire un carré dans un «rond»!

As soon as I heard about it I wanted to go there: “A little jam session in the good old mythical snake-bowl of Saintes? Are you actually saying that more bumps were added around this concrete spot? Are we gonna play stupid bike games in there? Is there going to be free gigs? An improvised camping site and some nice neighbours ?! I’m there, get a move on! The Bowl to be Trail is an out of the ordinary jam which reminded me of the atmosphere of the first ever contests I attended at the Worlds or Backyard Jams. Okay there were less superstars but the good vibes and the creativity were there: lessons and bikes were given to the young kids of the neighbourhood. An original spot allowed never-ending lines alternating hips and turns in the concrete or in the dirt. Without forgetting the children games for the youngest such as the ‘circled square’ game. I swear they managed to draw a square into a circle!


Avant de parler de la jam en elle même, peut être devraisje commencer par le bowl de Saintes... La charrue avant les boeufs comme on dit par chez nous ! Monument du bmx et du skate, il a vu défiler bon nombre d’amoureux du béton et amateurs de spots atypiques. Récemment, Ruben Alcantara s’est fait un petit tour dans le coin avec Guiri, mais avant lui, Scott Maylon, Van Oman, Sig Cools, etc. Et en skate, le team black Label, Natas Kopas et son emblématique photo en transfert entre les 2 bowls. Déjà, tout seul, il est dément, il est piquant ! Mais on sent bien qu’une fois arrive dans le deuxième bowl... Il manque quelque chose. Comme quand on oublie de saler les pâtes en gros. C’est pas mal, mais... il y a un truc qui tique... On a donc agit ! On est allé rencontré la mairie, pour présenter notre projet : mélanger ce bowl de 1978 (bien plus vieux que la plupart des riders en bmx) avec des bosses en terre. La mairie de Saintes s’est montré très réceptive et a dépêché sur place les quantités de terre demandée. Bon, on est parti je crois ! On faire un évènement bmx innovant à Saintes, en mélangeant le flow du bowl à celui du trail. Yihaaaa !! Si on fait une jam, c’est pas pour ramener des stars, des pros, des prizes money, des filles, des boissons énergétiques. Nous, c’est pour le saucisson, le gras, la bière, l’herbe fraiche et le soleil, les potes, les trucs rigolos et l’amour du bmx ! On veut partager notre spot avec des riders motivés, avec des gens du quartier curieux. Niveau rider, on a eu que des tops riders content d’être la, pas pour un prize money, pas pour la gagne mais pour le spot, pour l’évènement en lui même. On a pu partager notre weekend avec riders de Toulouse, Montpellier, Anglet, Bordeaux, Royan, Saintes, La Rochelle, Angoulême, Bretagne, Bressuire, Poitiers, Niort, Limoges, Brive, Paris, Londres, Espagne. Bref, du beau monde, tout sourire ! Before talking about the jam itself, I should maybe start talking about the bowl of Saintes… Like we commonly say: Let’s not put the car before the horse! It is a BMX and skate monument, this spot have seen hundreds of concrete lovers come and go. It is such an untypical spot to ride on. Recently Ruben Alcantara came over along with Guiri. We’ve also seen Scott Maylon, Van Oman, Sig Cools, etc. Skateboarders love it too: such as the Black Label team or Natas Kopas and his legendary picture of him doing a transfer between the 2 bowls. The first bowl is already quite something, it’s literally insane! But the second one is somehow lacking of something. It’s good, but it’s pretty much exactly the same as when you forget to put salt in your pasta. Something that raise your eyebrow. So we decided to do something about it. We went to the town hall to ask if we could mix the 1978’s bowl (older than most of the bmx riders) with dirt humps. The town hall was actually quite receptive to our idea and immediately delivered a big quantity of dirt. That’s how we decided to organize and organize an event mixing bowl riding and dirt. Yihaaaa!


Si vous n’avez pas suivi l’actualité web et si vous n’y étiez pas, on a refait l’ensemble de la partie en terre. C’est vraiment plus marrant comme ca, ca permet de faire des lignes sincèrement plus folles, plus longues aussi. Merci à ceux qui nous ont filé un coup de main pour le creusage des bosses au passage, c’était vraiment cool ! Donc, pour en revenir à notre Bowl To Be A Trail bmx jam, cette année, on a commencé dès le vendredi soir, pour une session nocturne pour les plus motivés jusqu’à tard dans la nuit. Le samedi, ça commence à rouler très tôt, toute la journée, jusqu’à très tard pour certains ! Etant donné que c’est en mode jam, c’est pas une avalanche de tricks pendant les runs. D’ailleurs, il n’y a pas beaucoup de tricks, le bowl se suffit à lui même j’ai l’impression ! Les faits marquants du weekend, ça peut être les hauteurs d’astronautes de Schrat sut le hip central, communément appelé bande jaune, le transfert à l’envers de Sylvain, totalement crazy dingo, les 3.6 de Flo Soulas sur ce meme hip, et quelques beaux travers, déhanchés, et autres figures de trail bien classieuses. Mais de toute façon, on n’est pas au salon du tricks. Donc je parlerai plutôt de l’ambiance du weekend. Je la classerai entre un grand banquet gaulois et la kermesse de l’école ! C’est «Que du bonheur» comme chante Annie Cordy ! D’une part, ces riders d’un peut partout de la France, venu pour se faire plaisir ensemble, et d’autre part un public composé de jeunes, d’habitants du quartiers, pour la plupart, heureux de l’évènement. Même ce public saisit l’ambiance qu’il règne sur place : à la bonne franquette ! Le soir venu, on reste sur place évidemment, puisque 2 concerts sont prévu : Mr Marcaille et Dechemenan & the gardener. Chacun son style, heavy violoncelle déjanté pour le premier et rock sixties possédé à faire swinger les papys et les mamies pour le second, chacun son public, mais quelle ambiance ils ont mis !! On dirait bien qu’on était passé dans la 4ème dimension lors de cette soirée-là, et j’ai l’impression que ca a été la même chose pour pas mal de monde ! Folle ambiance donc, pour une soirée qui

We didn’t organize the jam to have superstars, pros, prize money, girls and energetic drinks. We did it for sausages, greasy food, fresh herbs, sun, friends, fun and most of all for the love of BMX! We wanted to share our spot with motivated riders and the curious people from the district. Some top riders attended the event and they were stoked to be there. They didn’t come to win a prize money, nor to win. They came to ride the spot and the event itself. We spent our weekend with riders coming from Toulouse, Montpellier, Anglet, Bordeaux, Royan, Saintes, La Rochelle, Angoulême, Bretagne, Bressuire, Poitiers, Niort, Limoges, Brive, Paris, London, Spain. The riders were all smiles! If you didn’t follow the web news or if you were not there let me tell you that we built the dirt spots ourselves, it allowed us to have some nicer, crazier and longer lines. Thanks to all the people who helped us digging, those were real good times! Let’s now talk about our Bowl To Be A Trail bmx jam, this year we started the jam on the Friday evening for the motivated ones who wanted to do ride a night session. On Saturday we went riding all day: from very early in the morning until very late for some of us! Since we were riding a jam we didn’t have those runs with an overflow of tricks. We didn’t get to see so many tricks actually, it seems like the bowl itself was good enough to enjoy ourselves. The memorable ones were the spaceman height of Schrat on the hip central that we commonly call the yellow stripe, but also the backward transfer of Sylvain, completely loco, the 3.6 of Flo Soulas on the same hip, and many other proper classic trail jumps. But let’s get it straight we were not performing a tricks show. I’d rather talk about the vibe and atmosphere that was going on there. It was something in between a feast and a street fair! Yes it was riding for fun sakes! We had riders coming from all over the country to ride and have fun. Let’s not forget the locals who were delighted by the event. Even the public felt how good the vibes were.

Baptiste SOULETIE en 270 suivi de près par Arnaud MATHIEU

Mr Marcaille, est un groupe de hard rock à lui tout seul: micro, violoncelle et deux grosses caisses pour un son heavy voire même death metal...


finira bien plus tard, voyant s’échouer le public restant dans l’herbe, au grès des heures. Le lendemain, on continue notre programme sans programme, puisque c’est une jam ! Donc toujours des sessions entre potes, des tchoutchous, et tutti quanti. Milieu d’aprèm, on installe un pêche aux canards, on voit que les riders ne sont plus trop présents pour rouler, épuisés par le weekend. Après cette interlude pêche aux canards, on passe à un petit best trick, on on voit défiler quelques tricks pas banal, pour quelques lots à gagner, offerts par les sponsors. Et pour clôturer la journée, on passe au carré, qui cette fois, est devenu rond, puisque dans le 2eme bowl ! Résultat assez incroyable pour cette première, puisqu’on a mis entre 25 et 30 riders dans la fosses, avec pour unique et seul but être le dernier debout sur son vélo ! C’était assez délirant ! Nico remporte la coupe, l’expérience parle ! Dans le weekend, on a aussi pu organiser des initiations auprès des jeunes du quartier. Je peux vous dire qu’ils avaient l’air bien content ces minots, au guidon du bmx qu’on leur prêtait !! Certains avaient un bmx obtenu grâce à une collecte de pièces faite l’année dernière qui a permis à 7 jeunes de se remonter u bmx pour dévaler le bowl à fond les manettes ! Bien content de voir que des jeunes sont motivé par autre chose que le foot. Cette jam est organisée par l’association Les Saintaitiseurs, asso mené par Jé, Ti Flo, Romain, Coach, geof et moi-même. Et surtout, je tiens à rappeler l’important soutien de la mairie de Saintes et de Seb Poli. Et pas seulement le soutien du bar de la buvette même s’il a été très efficace dans cette tâche ! Non pas pour donner des idées farfelus au sujet d’extincteurs mais plutôt pour l’aide matérielle, le soutien à l’organisation de l’évènement et le soutien financier aussi, merci à Seb et la ville de Saintes.. Merci également aux sponsors : Carharrt, Deluxe, Toads (importateur Federal, Simple, The Make, ...), Royan Bicycles, Tiger, ...

An event without any fuss! In the evening we stayed around and two gigs were organized: Mr Marcaille and Dechemenan & the gardener. Both had their own style, heavy crazy cello player in the first band and 60’s rock which could make any grandparents swing! Both had their audience and they both set the mood for the evening! It felt like I was in the 4th dimension and it seems like everyone did too! We finished quite late with people who ended up chilling on the grass little by little. On the next day, we carried on without having a schedule mainly because it was a jam! Sessions between friends and so on was the deal! The riders were well tired in the afternoon so we set up some games. After a short break we did a small best trick session and we saw some unusual tricks and we ended up by handing some prices given by the sponsors. We played a game to wrap up the day: 25 to 30 riders went into the bowl and the winner would be the last to remain on his bike. It was so funny! Experience helped Nico to finish first! During the weekend we organized some bmx lessons for the young people of the neighbourhood. They were super pumped to ride on a BMX, I’m telling you! Some got a bike from a charity event we organized last year. In the end 7 kids got to build their own bike with the parts given away. Believe me they were going into the bowl at full speed! I was so happy to see kids could be interested by something else than football ! This jam was organized by the association Les Saintaitiseurs, leaded by Jé, Ti Flo, Romain, Coach, geof and myself. I’d like to thank the council hall of Saintes and Seb Poli and the support of the bar which also was also very efficient in doing what they do best! The support of the organization of the jam, and the financial support too. Thanks to our sponsor: Carharrt, Deluxe, Toads (Federal, Simple, The Make, ...), Royan Bicycles, Tiger...

Ben-J se fait plaisir sur le gros hip dit «la bande jaune»



107 - travel - PeROU

The Peruvians By Luis Elías Benavides - Photos Camilo Gutiérrez, IKUMA, Irene Rojas & Alberto Tavara

Les riders péruviens sont les premiers qui m’ont vraiment aidé quand j’ai commencé mon projet de site internet dédié au flat latino-américain. J’ai rencontré Jorge a.k.a. “koko”, Alberto a.k.a. “Betto”, Camilo, et quelques autres riders sur internet. Petit à petit, on a commencé à faire la promotion du site, jusqu’au jour où nous avons enfin rassemblé tous les riders de toute l’Amérique Latine. Certes, il y a peu de riders au Pérou, mais le peu qui rident toujours font d’énormes sacrifices pour que la scène flat reste en vie. La route est longue pour le flat en Amérique Latine mais quoi qu’il arrive, il ne mourra pas. Écoutons un peu ce que ces riders ont fait pour soutenir notre discipline. When I began my project of creating a website for Latin American flatland riders, the first people interested in helping me out with it were actually Peruvian riders. I met Jorge a.k.a. “koko”, Alberto a.k.a. “Betto”, Camilo, and a few others through the internet. Little by little, we started promoting the website until we finally gathered riders from almost the whole Latin America. Even though there are not many riders in Peru, the ones that have been riding until today make the biggest efforts to keep flatland alive. There is still a long way to go for flatland in Latin America, but whatever the circumstances are, we won’t let it die. Let’s listen to these people talk about what they’ve been going through to maintain the essence of BMX in their hearts.

Salut les gars, présentez-vous. Camilo: Je m’appelle Camilo Gutierrez, je viens de Lima au Pérou. J’habite à Berlin depuis 2009. Je roule pour DeepBMX, Casio G-SHOCK, PB and Wildschnitt. Antonio: Je m’appelle Antonio Marrache, je viens de Lima au Pérou. Jorge: Salut, je suis Jorge Nazario et je vis à Lima au Pérou.

Hello guys, please introduce yourselves. Camilo: My name is Camilo Gutierrez from Lima, Peru. I’ve been living in Berlin since 2009, Germany. I ride for DeepBMX, Casio G-SHOCK, PB and Wildschnitt. Antonio: Hi, my name is Antonio Marrache. I’m from Lima, Peru. Jorge: Hello, I’m Jorge Nazario, and I live in Lima, Peru.

Depuis quand pratiquez-vous le flat? Camilo: Ça fait plus de 10 ans que je fais du BMX. J’ai commencé par rider en street et deux ans après je me suis mis au Freestyle flatland car j’ai senti que pour faire du flat, il fallait être créatif pour inventer de nouveaux combos avec le vélo mais aussi car il faut savoir pousser ses limites physiques pour y arriver! Antonio: Je pratique le flat depuis 6 ans. Jorge: Ça fait à peu près 10 ans que je pratique le flat.

How long have you been riding flatland? Camilo: I’ve been riding BMX for more than 10 years. I started with street and after 2 years I decided to ride freesytle flatland because I realized that freestyle/flatland evolves the creativity to do new movements with the bike and push your physical power to get it! Antonio: I’ve been riding flatland for 6 years. Jorge: I’ve been riding flatland for approximately 10 years.

Si vous deviez décrire la scène flat au Pérou en un mot, lequel seraitil? Camilo: Progression! Antonio: Spectaculaire! Jorge: Guerriers! Quels sont les freins que vous rencontrez en Amérique Latine? Camilo: Quand j’ai commencé, il était difficile de trouver des pièces de BMX. Donc la rareté du matériel mais aussi le prix que coûtait le bon matériel. On payait 200% de plus pour obtenir de nouvelles pièces en provenance des États-Unis! Maintenant, il y a quelques riders qui importent des pièces de BMX et d’autres qui produisent des cadres et des pièces. Au moins les plus jeunes n’ont plus à se plaindre de ça. L’autre frein est le fait que nous devons faire notre propre chemin par nos propres moyens. Parfois j’obtiens des sponsors qui me payent pour faire des démos dans des écoles, parfois je dois faire plus de photos que de BMX. Désormais Toño, Koko, William et quelques autres peuvent suivre le même chemin. Le truc que vous devez comprendre c’est que le flat est vraiment underground dans notre pays donc on ne peut rien attendre de notre gouvernement, ni des marques… Antonio: On a aucun moyen donc on ne peut pas voyager. Il y a un manque de sponsors et d’évènements. Jorge: Le prix élevé des imports de pièces telles que les pneus, freecoasters, pédaliers, le manque de soutien du gouvernement. C’est la même partout en Amérique Latine. Camilo, tu habites en Europe depuis un moment maintenant et tu fais parti de la team Deep avec qui tu as fait des démos, des tournées, des contests etc... Peux-tu nous dire les différences qu’il y a entre le Pérou et l’Europe? Qu’est-ce qu’ils vous manquent là-bas? Les différences sont énormes entre l’Europe et l’Amérique Latine. La plus grande vient du fait que l’Europe a un vrai marché pour le BMX, cela veut

If you could describe the Peruvian flatland scene in one word, which one would it be? Camilo: Progression! Antonio: Spectacular! Jorge: Warriors! What are the biggest limitations for the Peruvian riders? Camilo: Before, when I started, it was really hard to find good and new parts. Our main limitation was the parts and the expensive prices to get good components. We paid like 200% more for new parts from USA! Now there are few riders who import BMX parts and others who produce some frames and parts. So the kids must not complain about it. Another thing is that in Peru, I had to create my own path to continue riding BMX. Some months I got a sponsor who paid me for doing shows at the schools, other months I had to do more photography than BMX. Now Toño, Koko, William and few others, can use this path to continue doing the sport. Something that everybody must understand is that Flatland BMX is still an underground sport in our countries, so don’t expect too much from the government and even from the brands... Antonio: Among the limitations we can find money for traveling, lack of sponsorship and contests. Jorge: The high prices to import bike parts such as tires, freecoasters, cranks; the lack of support from corporations and the government. The same thing happens in the whole Latin America. Camilo, you’ve been living in Europe for a long time now and you’re part of the Deep team, with which you’ve been on tour, doing demos, contests, etc. How would you compare the European scene to the Peruvian one? What do you think is missing in your country’s scene? Differences are big between Europe and South/ Latin America. The biggest difference is that in Europe there is a BMX Industry, which means that you can live riding BMX. In Peru, I made shows and got a good sponsor from Chile, who helped me and the South American scene a lot.


aussi dire que vous pouvez en vivre. Au Pérou, j’ai fait des shows et j’ai même obtenu un gros sponsor Chilien qui m’a aidé moi et la scène sud-américaine à nous développer. Ils ont créé un énorme team de BMX/flat/roller et ensemble on a voyagé à travers tout le continent (Pérou, Chili, Équateur, Colombie, Vénézuela, Brésil). C’étaient les premiers vrais pas en avant. Après cette initiative, la scène flat a commencé à grandir. Plus de riders, plus de sponsors, donc plus de contests et ainsi de suite… Désormais le niveau des riders péruviens est très bon, on est heureux mais pas encore satisfait, on veut plus de riders et surtout des nouveaux riders… et pour ça, on doit créer notre propre style et nos propres tricks. Antonio, maintenant que tu es à Los Angeles et que tu as eu la chance de rider avec Carter, Richard Aguayo et plein d’autres locaux, quelles sont les similarités et les différences entre les riders péruviens et les riders américains? Il y a énormément de points communs entre nous. Par exemple, les gens sont super sympas, on partage plein de choses ensemble, il n’y a pas de discrimination et tout se passe extrêmement bien. La différence c’est qu’il y a bien plus de styles de riding différents et bien plus de riders ici à Los Angeles. Jorge, maintenant que tu as ta propre marque de bmx flat, comment cela a-t-il favorisé le développement du flat dans ton pays? A-t-il été difficile de s’aventurer dans le marché du BMX? Je pense que ma marque a en effet aidé les riders à avoir des vélos de qualité à des prix abordables. Ensuite ça nous a permis de nous présenter auprès d’organisateurs d’évènements et de sponsors de jam/contest en donnant des produits et en mettant en avant les riders. On a travaillé de paire avec le gouvernement local de Lima en organisant des démos afin de promouvoir les vélos en tant que moyen de transport écologique et pour rendre le flat plus attirant. Et si on doit parler des débuts de Supreme Bykes, eh bien ils étaient difficiles. On a d’abord couvert le marché local et après on s’est penché sur le marché international. Maintenant on exporte des produits aux ÉtatsUnis. L’avantage c’est que nous sommes des riders et qu’on sait ce dont on a besoin pour ce sport. Notre team s’est rendu à plusieurs contests en Amérique du sud, elle y a d’ailleurs remporté de bonnes places en roulant sur nos vélos. De manière générale, comment sont les contests au Pérou et la relation entre les riders? Camilo: On est pas tant de riders que ça au Pérou, Nathan (Penonzek) est arrivé à Lima en 2005, et ça a tout changé. La plupart d’entre nous ont décidé de rouler de plus en plus et de ne pas s’arrêter. Désormais il y a quelques jams et un contest d’organisés par an. On a aussi de très bons spots pour rider avec de grands espaces pour pratiquer toutes sortes de tricks. Cette année, j’ai passé deux mois sur un spot, de décembre à février, et la plupart du temps je roule avec deux ou trois riders. D’ailleurs ils continuent à rouler sur ce spot toutes les semaines. Antonio: J’ai seulement participé à deux contests au Pérou, tout simplement parce qu’il y en a peu. Les jams sont super sympas, on se marre bien. Parfois on rigole tellement qu’on ne roule même pas! Les relations entre riders sont excellentes, on est comme une famille. Je suis d’ailleurs proche des familles des riders et on se soutient mutuellement. Jorge: Ce sont les meilleurs jours de l’année. On peut recharger nos batteries pendant les contests et le niveau grandit petit à petit. On passe toujours de bons moments, car heureusement nous sommes une grande famille. Comment vois-tu l’avenir du flat péruvien? Camilo: Je vois des nouvelles têtes à chaque fois que je rentre au Pérou, cependant il y en a très peu qui persévèrent Mais peu importe il y a en a qui roulent tous les jours. Le flatland est toujours en vie! Antonio: Je me suis mis récemment au flat et je ne connais personne qui souhaite commencer. Je pense que le flat va mourir au Pérou, mais on commence à atteindre un très bon niveau… On grandit petit à petit. Jorge: De bonnes choses arrivent. Un contest international est organisé en septembre. Les riders seront motivés pour rouler et partager des histoires avec nos amis qui viendront de différents pays. Ce sera une grande fête auquelle tout le monde est invité. Des remerciements? Camilo: Merci à tous les riders, la famille, les sponsors qui me soutiennent à faire ce que j’aime le plus. Un grand merci à DeepBMX, G-SHOCK, PB et Wildschnitt ! Antonio: Eh bien j’aimerais remercier tous les gens qui me soutiennent depuis le début. Surtout ma mère et mon père (qu’il repose en paix). Merci à Koko, Williams, Cliff, Betto et Francisco qui me poussent à faire de nouveaux tricks et qui m’encouragent. Un grand merci à Dennus Huerta pour me donner beaucoup de son énergie et merci pour cette interview. Jorge: Je crois que c’est la question la plus difficile. Tout d’abord merci à Luis Elías et ART Magazine pour partager cette conversation. J’aimerais aussi remercier mes amis Alberto, William, Cliff, Toño, ma famille et tous les autres qui me soutiennent dans ma vie.

They made a big team with BMX, Flat, Skate, Inline, and we started in 2007 to travel all around the continent (Peru, Chile, Ecuador, Colombia, Venezuela, Brazil). It was the first big step forward in our sport in the continent. After this initiative, the Flatland scene in South America started to grow, with more riders, sponsors, contest and so on. Now the riding level in Peru is really good, we are happy, but not satisfied, we need more riders and new faces... and more than that, we need to create our owns styles and tricks. Antonio, now that you’re in Los Angeles, California and have had the chance to ride and share with riders like Bobby Carter, Richard Aguayo and many locals, what similarities and differences do you find between the Peruvian riders and the ones from the United States? There are many similarities. For example, people are super nice, we share a lot of things together, there’s no discrimination, and everything is good in general. The only differences are that there are more styles of riding and many more riders here in Los Angeles. Jorge, now you have your own flatland bikes brand. How have this helped to the development of the sport in your country? How hard has it been for you to venture into the BMX market? I think it has helped a lot in various aspects. First of all, it’s helped to present good quality bikes at an affordable price for the riders. Then, to present ourselves as organizers and sponsors of every jam or contest, giving away products and promoting the riders. We’ve been working along with the local government of Lima doing demos in different places in order to promote non-motorized transportation and to make flatland a more appealing sport for the masses. Speaking about the incursion of Supreme Bykes to the market… it was very hard at the beginning. We first covered the local market and then we became a national bike brand. Now we export products to countries in Central and South America. Our biggest advantage is that we’re riders and we know what we need for this sport. Our team has traveled to several South American contests getting really good places and riding our products. In general, how is the contest and jam scene in Peru and the relationship among riders? Camilo: We are not so many flatlanders in Peru, but since Nathan (Pennzek) arrived in Lima in 2005, everything changed. Most of us decided to ride harder and not to stop. Now, there are a few jams and maybe a contest per year. We have a good spot to ride there, big enough to practice any kind of tricks. I spent 2 months there from December to February of this year, and most of the time I rode with 2 or 3 riders. Nowadays they are still riding at the spot every week. Antonio: I’ve only had the opportunity to participate in two contests in Peru, because as I told you, there are only a few. Jams are really nice because we are always laughing. Sometimes we laugh that much that we cannot ride! The relationship among riders is so good that we feel like a family. I even get along with the relatives of the riders, and we support each other. Jorge: They’re the best days of the year hahaha. You can breathe a lot of energy in the contests and the level that is growing little by little. We always have a good time because, luckily, we’re like a big family. How do you visualize the future of the Peruvian flatland? Camilo: I find new faces every time I come back to Peru, but just a few of them decide to continue with the sport. Anyway, we are a few, who still ride every day, and try to continue our lives around the sport... We are still alive! Antonio: I think flatland in Peru is going to die, but for now we’re going to reach a good level because we’re growing little by little. I’m one of the newest riders and I don’t see any new faces interested in getting into flatland. Jorge: Good things are coming! We’re having an international contest in September. We’re more than certain that flatlanders will get a lot of motivation to ride and share stories with friends from other countries. It will be like a big party, and everyone is invited. Any shotouts? Camilo: I want to thank all the riders, family, friends, and sponsors, who help me a lot to continue doing what I love. Special thanks to the DeepBMX Crew, G-SHOCK team, PB and Wildschnitt ! Antonio: Well, I’d really like to thank the people who have always supported me, especially my mother and my father (RIP). Thanks to Koko, Williams, Cliff, Betto and Francisco who always push me to do new tricks and cheer me up. Big thanks to Dennis Huerta for giving me so much energy, and finally, thank you for this interview. Jorge: I think this is the hardest question hahaha. First I’d like to thank Luis Elías and ART Magazine for letting me share my words with you. Then, I’d like to thank my friends Alberto, William, Cliff, Toño, my family, and the companies that support me in every moment of my life.

Williams Pérez


Camilo Gutierrez, Photo IKUMA


110 - event - France

Chill & Ride par louis thomas

Mikacarrando


Samedi 14 Mai, a eu lieu à Marseille le Chill’n’Ride organisé par notre JC Pieri national, autant connu pour ses vidéos que par son riding ! Maintenant organisateur de contest ? Why not, si c’est bien fait. En toute franchise, JC qui fait des études de management a su faire avancer le bmx dans le bon sens à travers cet event convivial. Donc revenons au contest se déroulant en 4 parties : amateurs, girls, pro et vert (rien que ça!). Pour ce qui est du riding amateur, je reste toujours bluffé de l’évolution des kids, à coups de double bus etc etc etc, cependant on notera un manque d’originalité parfois. Viennent ensuite les 2 filles du contest qui se font plaisir et on ne peut que leur lancer un gros big up !!! En pro, nous avons 2 guests de qualité avec Mike King l’anglais et Ben Snowden le ricain. Mais nous ne pouvons pas pour autant oublier le pro de chez nous, le squatteur du bowl, l’élu Justin Fouque ! Le park est vraiment énorme, offrant une multitude de lignes mais cependant un peu bondé. Cela promet un gros spectacle pour les spectateurs venus en nombre. Justin retourne le park à coups de gros transferts en turndown monstres mais aussi en downside whip. Mike King, quant à lui, drop la big en 360 footjam, très très chaud. Et Ben Snowden pas en reste, transférise en condor et en flip. À noter un nouveau venu en pro, un mec de Gap qui monte pas mal, j ai nommé Cyril Lapoirie qui a un très bon style et une bonne palette de tricks, comme le downside vertical handplant en best tricks ! Vraiment beau. Puis arriva la session rampe avec Mr Emile de Vendt, l’ancien, il a beau avoir 40 piges, il retourne toujours la big et nous fait un véritable show (vraiment bravo). Ben Snowden, à l aise sur les grosses courbes, se satellise à des hauteurs impressionnantes et retourne ainsi la big en whip, turndown, condor (magique)! Même les plus jeunes s’essaieront à la big en effectuant de bonnes hauteurs, le tout avec un style décontracté. La journée s’achève dans la bonne humeur, il est 21h bien tassé et il est à présent temps de se rentrer au bowl pour un apéro/riding avec tous les riders présents. Une fois de plus, un grand merci à JC pour cette initiative et pour faire avancer le bmx ! En vous souhaitant une bonne fin de soirée...

On Saturday 14th of May the Chill’n’Ride took place in Marseille. This event was organized by the master JC Pieri who is as known for his riding as his videos. JC is now an organizer too ? Why not mate ! Especially if it’s well organized. He is studying marketing and he frankly made the BMX go the right way with this friendly event. Let’s focus on the contest which took place in four categories: Beginners, girls, pros and dirt. No less. Concerning the beginners I am always stoked to see the progress of the younger generation who can throw double bus and stuff like that. Although, we might sometimes notice a lack of originality. Big up to the 2 girls who took a malicious pleasure to ride the contest !!! In the pro category there was 2 special guests : the english rider Mike King and the american Ben Snowden, but let’s not forget our local pro, the bowl rider, the very best one: Justin Fouque ! The park was huge, giving a multitude of possible lines even though I must admit it was a bit crowded. The event was very promising considering the numerous spectators. Justin wrecked the park by throwing some big ass turndown and downside whips. As for Mike King he dropped the big box with a 360 footjam, absolute madness while Ben Snowden was trying to keep it up by throwing transfer with condors and flips. Let’s not forget a brand new pro rider, a rider from Gap who’s quite on a roll at the moment : Cyril Lapoirie who has some style and quite a big range of tricks with some downside vertical handplant ! Spendid ! Then there was the ramp session with Mr Emile de Vendt, an old school rider who might be 40 years old but who keep on killing it and making his ride turn into a show ! (Thumbs up !) Ben Snowden was at ease on the big curves and went high in the air with some whip, turndown and condor (Magic !). Even the younger ones tried to ride the big box and actually managed to bring some height in a stylish way ! The day ended amongst joy and happiness, it was almost 9 o’clock when we went back to the bowl and started a beer and ride session with everyone ! Once again thanks a lot JC for organizing this event and thanks for moving the BMX forward! Enjoy your evening guys !

Emile Devent

justin Fouque


112 - market - France

Frenchys par patoche - photos lilian conry

Frenchys distribution est devenu sans aucun doute en peu d’années, l’un des leaders incontestés du marché bmx. Avec un grand nombre de marques représentées, cette boîte de distribution ne cesse de faire parler d’elle à travers ces roadtrips mais aussi son site web très affiné mettant en valeur chacun des riders la représentant. Allons jeter un œil sur cette structure de riders pour les riders !

There are no doubts about how the distributor Frenchys became one of the leaders in the BMX market within a few years time: a big range of brands, they keep on buzzing with their numerous roadtrips and let’s not forget about their understated website which highlight each of their riders. Let’s go and meet this riders lovers made for BMX riders!

Salut les Frenchys, pourriez-vous nous donner quelques détails sur votre structure, ainsi que le nombre de personnes la composant ? Salut les ART, Frenchys est basé dans les Monts du Lyonnais (entre Lyon et St Etienne), nous avons commencé à 3 dans un hôtel d’entreprise (Marc Lecossois, Fabien Conry et moi). Nous sommes aujourd’hui toujours dans la même zone industrielle mais dans un plus grand bâtiment. Nous sommes 6 à bosser à temps complet + 1 mi temps + Adrien Lecomte qui est en BTS alternance. Fabien a arrêté de bosser à Frenchys il y a maintenant 2 ans.

Hello Frenchys, could you give us some details about your structure and tell us how many members you have in your team ? Hello ART ! Frenchys’ located in the Monts du Lyonnais (in between Lyon and St Etienne) 3 of us (Marc Lecossois, Fabien Conry and me) started the company in a shared workspace. Our head office is based in the same place but we’re just in a bigger building since it’s 6 of us working there full-time + 1 part-time + Adrien Lecomte who is undergoing training. Fabien stopped working with us something like 2 years ago.

D’où est venue l’idée, l’envie de créer une boîte de distribution uniquement dédiée au bmx ? Aviez-vous une expérience dans la distribution avant de vous lancer dans cette aventure ? Oui, Marc a bossé chez RITWAY (distributeur de GT, STANDARD etc) puis chez Templar (distributeur de WESC, OSIRIS, de plusieurs marques de skate et de plusieurs marques de bmx). Peu de temps après, Fabien et moi sommes arrivés chez Templar. Nous avons appris beaucoup là-bas pendant 2 ans. Notre ancien boss a décidé d’arrêter le bmx et donc c’était une superbe opportunité de se lancer et de voler de nos propres ailles. Sauf erreur, vous venez tous du bmx et pour la plupart vous pratiquez encore. Pouvez-vous nous donner un rapide topo de chacun sur vos années passées sur un bike ? Marc a fait des années de race... Ça se compte en dizaine, hahaha ! Il a même un palmarès cool avec notamment un titre de champion de France junior et une 3ème place au championnat de France Elite hehe. Il ne fait plus de course aujourd’hui mais ride encore à droite à gauche. Fabien et moi avons commencé par la Race. Nous n’avons jamais été bons et préférions faire des figures donc nous avons fait de plus en plus de dirt et park. Nous ne faisons plus de contest aujourd’hui mais ridons encore très régulièrement. Vous représentez un grand nombre de marques race et freestyle. Quelles sontelles et qu’est-ce qui a orienté vos choix ? Oui, c’est vrai qu’on a pas mal de marques. Nos plus grosse marques sont WETHEPEOPLE, FITBIKECO, ODYSSEY, SUBROSA, GT, MONGOOSE. Nous avons également des marques un peu moins grosses comme CULT, S&M, ECLAT, MUTINY, SUPERSTAR, VENDETTA RACING où même RADIO BIKES et FUSE. Nous avons orienté nos choix car ce sont des marques leaders et toutes proposent des choses intéressantes. Nous essayons d’avoir des marques qui répondent à toutes les demandes, aussi bien pour les riders pointus que pour les débutants.

How did the idea occured to you, how did you decided to become a BMX distributor ? Did you have some experience in this field before deciding to take the plunge ? Yes, Marc worked at RITWAY (distributors of brands like GT, STANDARD etc…) then he worked at Templar (distributor of WESC, OSIRIS, a few skateboard brand and a few BMX brands). A little while after Fabien and I started to work there too. We learned a lot during those 2 years and we decided to grasp the opportunity to distribute BMX parts when our former boss decided to stop distributing them. It was about time to cut the apron strings ! Unless I am mistaken, all of you come from BMX and most of you are still riding, could you quickly give us an overview of your riding history ? Marc used to ride race for years… for decades actually ! Hahah ! In his honours list he won the french Junior championship and a 3rd place at the Elite championship. He doesn’t run race anymore but keep on riding his bike from time to time. Fabien and I started by racing too but soon enough we realized we liked tricks and we went from racing to riding dirt and riding park. We don’t go to contests anymore but we still ride. You are mainly distributing race and freestyle BMX parts, what are the brands you are currently distributing and how did you decide to work with them ? It’s true, we have a lot of brands. Our biggest ones are WETHEPEOPLE, FITBIKECO, ODYSSEY, SUBROSA, GT, MONGOOSE…We also have smaller ones such as CULT, S&M, ECLAT, MUTINY, SUPERSTAR, VENDETTA RACING or even RADIO BIKES and FUSE. We chose our brands according to how big they are on the market which consequently can offer more interesting products. We try to have brands which can satisfy all the riders needs : pros and beginners.


Max Charveron


Avec toutes ces marques, vous devez avoir un team conséquent. Qui le compose ? Le team se compose en 2 parties, la race gérée par Marc et Julien : ils ont mis en place cette année un team GT Europe avec Joris Daudet, Romain RiccardiI, Quentin Caleyron, Martijn Jaspers et Arnaud Dubois. Ils ont également décidé de soutenir des DN comme celle de St Etienne, de St Brieuc et de Bordeaux. La deuxième partie concerne le free et je suis le team manager. Max Charveron représente WTP/ECLAT, Nico Badet représente FIT/ODYSSEY, Ben Gea ride CULT, Adrien Lecomte est sur MUTINY/SHADOW, Georgy Doremus représente SUBROSA/SHADOW, John Garcia pour SUNDAY/ODYSSEY et Julien Massé est sponso MONGOOSE. Nous avons la chance de voir la venue de riders internationaux représentant vos marques tout au long de l’année en France. Est-ce un choix de votre part ou bien les marques font leur possible pour vous aider à communiquer par ce biais ? L’initiative vient de notre part. Nous pensons que le développement marketing de nos marques passe par là. C’est aussi le meilleur moyen d’allier riding et travail hahaha. Après nous nous organisons avec la marque pour que ça se réalise. Souvent les marques nous aident car c’est également bénéfique pour eux. Des trips en prévision ? Oui, nous partons en trip en juillet pendant une semaine avec tout le team Frenchys plus un invité surprise justement. Le trip va s’appeler Meeting V2. Quelle est votre vison du marché français en général ? Travaillez-vous d’avantage avec des bmx shop spécialisés ou avec des grandes chaînes du cycle ? Notre vison du marché français est assez positive, le bmx se démocratise à fond et de plus en plus de magasins veulent faire un corner bmx. Nous avons des marques réservées et adaptées aux shops spécialisés puis d’autres marques pour les chaînes de magasin de cycle. Nous vendons uniquement du bmx et ne pouvons pas nous permettre de sélectionner soit l’un soit l’autre. Cependant nous ne souhaitons pas mettre nos vélos en grande surface, nous restons sur une distribution de détaillants. Vos locaux sont munis de structures pour rider, selon vous est-ce vraiment important de pouvoir rider pendant vos temps de pauses ? Cela crée-t-il selon vous une unité du groupe encore plus forte grâce à ces outils ? Nous avons dû nous séparer de notre trail et de notre mini rampe par manque de place malheureusement. Il nous reste quand même un petit quarter, des curbs et un wall... Franchement c’est pas indispensable et primordial mais tellement marrant.. Des projets à venir (nouvelles marques, concept etc…) ? Les projets, il en faut pour avancer, hahaha ! Le mot de la fin ? Merci aux shops et magasins qui travaillent avec nous, merci aux marques qui nous font confiance, merci aux riders qui nous soutiennent et à tous ceux qui aiment Frenchys. Merci à ART et Patoche pour cet interview.

Adrien Lecomte

With such brands you must have quite a team of riders, who are they ? There are two different teams, the race one which is managed by Marc and Julien, they made a GT European team with Joris Daudet, Romain RiccardiI, Quentin Caleyron, Martijn Jaspers and Arnaud Dubois. They even decided to support some national division teams of riders such as ST Etienne, de St Brieuc and de Bordeaux. The second team is the freestyle one and I manage it. Max Charveron represents WTP/ECLAT, Nico Badet represents FIT/ODYSSEY, Ben Gea rides for CULT, Adrien Lecomte rides for MUTINY/ SHADOW, Georgy Doremus represents SUBROSA/SHADOW, John Garcia rides for SUNDAY/ODYSSEY and Julien Massé is sponsored by MONGOOSE. We are quite lucky to see international riders coming to France and representing your brands all year long. Are the brands sending the riders over to promote their products or do you invite the riders to come and visit ? We invite the riders over since we think it is part of our marketing plan to promote our brands via international riders. It’s the best way of combining work and riding. Hahaha. Of course, we’re planning it with the brand itself to make it happen and most of them support those trips since it’s really good promotion for them too. Any trips planned for the next few months? Of course, we’re doing a 1 week trip in July with the whole Frenchys team and we’re gonna have a special guest joining us too. The trip is gonna be called ‘Meeting V2’. What kind of overview could you give about the French market ? Do you work with BMX shops or bike shops ? Our vision about the French market is quite positive actually, BMX is getting widely available and more and more shops want to sell BMX parts. On one hand we sell some brands to specialized shops only and we adjust the range of products to their expectations, on the other hand we have brands for the other bike stores. We only distribute BMX parts so we can’t really be picky. Although we don’t want to put our bikes on sale in malls and stuff like that. We want to keep on working with retail dealers. Your office have proper parks to ride, is it that important for you to be able to ride during your lunch break ? Does it create stronger team skills to be able to ride with everyone at Frenchys? Unfortunately we had to get rid of our trail and the mini ramp because it was taking too much space. We still have a quarter and curbs and a wall… Honestly it’s not essential nor fundamtenal but it’s so much fun… Any project ahead ? (New brands, concept etc…) We need projects to keep going ! hahhaha ! A last word ? Thanks to all the shops who are working with us, thanks to the brands for trusting us, thanks to the riders for supporting us and thanks to all the people who love Frenchys. Thanks ART and Patoche for this interview !



116 - face - France

Paul Dezeix par Louis Nassar

Salut man, alors dis-nous rapidement qui es-tu et d’où tu sors! Alors tout d’abord, merci à toi ! Je m’appelle Paul Dezeix, je suis né au Brésil il y a 23 ans. Je viens de Montpellier et je roule depuis 4/5 ans maintenant.

Hello man, can you quickly introduce yourself and where about you’re from? First of all I’d like to thank you! I’m Paul Dezeix, born in Brazil, I’m 23 years old, I live in Montpellier and I’ve been riding for 4 years and a half.

D’où t’es venu le bmx et particulièrement, qu’est-ce qui t’a poussé au flat? Je sais que si je devais dire «depuis quand» je n’aurai pas de réponse mais j’ai toujours aimé le vélo et évidemment le bmx. J’ai découvert le flat à la télé et des images de Phil Dolan. Je me suis dit «je veux faire ça». Cela doit remonter à 10 ans ou plus.

Why did you choose riding a BMX and what pushed you towards flatland? I guess that if I had to answer to “since when I have been into bikes” I couldn’t answer since I’ve always loved bikes and of course always loved BMX. I found out about flat on TV and also when I saw some footage of Phil Dolan. When I saw them riding I knew I wanted to do the same. So I builded myself a bike something like 10 years ago.

Quelle place le bmx prend dans ta vie, que fais-tu à côté ? Je suis en dernière année d’étude de cinéma d’animation 3D et autant dire que cela me prend plus de temps maintenant et que je peux moins rouler. Je ride donc 6h à 8h par semaine. Tu arrives à concilier les deux ? Bouger sur des évènements ? Oui je consacre un minimum de temps par jour au vélo pour ne serait-ce qu’entre midi et deux me faire une petite session de quelques minutes sur le parking de la forma ! J’essaie de ne rater aucun contest et comme je n’ai pas de congés je me réserve les weekends pour bouger quand il y a un event. Que penses-tu de la scène flat française ? Et mondiale? La meilleure! Non ça se discute! Mais je trouve qu’elle est très variée avec des riders polyvalents comme des spécialistes de la roue arrière, du rolling, des Alexis, des Matthias, des Charles, (rires) etc... que du bon quoi ! Je ne connais pas assez la scène mondiale mais le niveau au Japon ou en Amérique Latine est hallucinant et ne cesse d’augmenter! C’est fou! Tes yeux ne voient que le flat ou alors tu regardes un peu ce qui se passe du côté du street? Comme dit précédemment j’adore le bmx en général donc oui je me renseigne sur les autres disciplines et aime vraiment le street et le dirt. Je me suis même surpris à essayer des feeble grind sur un mur! (rires) Comment t’entraînes-tu? Où roules-tu et avec qui? Je n’ai pas de recette si ce n’est de m’acharner quand il le faut. Je pense, sans prétention aucune, que j’arrive à envoyer les tricks qui me plaisent assez rapidement et donc je me base toujours sur ce que je sais faire pour progresser. Je ne pars pas forcément sur de nouveaux horizons mais j’aime la consistance et surtout la non-prise de tête! Les tricks viendront en temps voulu tant que je continue sur ma lancée. Je roule seul la plupart du temps mais il arrive que je traine avec d’autres riders! Quand on regarde ton riding bien flow, casque sur les oreilles, on se dit que tu es dans un autre monde, que se passe-t-il en réalité quand tu rides? Déjà, je suis aussi musicien! Et j’ècoute pas mal de sons et de musiques différentes donc cela influence mon riding. Entre drum & bass, rock, hiphop et j’en passe, il y a de quoi faire ! Je pense que oui, il y a une partie qui est intemporelle quand je ride, basée sur la musique. Après pour le côté flow, je pense que c’est mon feeling avec le vélo. Je ne cherche pas de style particulier, je roule simplement! Mais merci ! Mais qu’est-ce que je raconte, bien sûr que je suis dans un autre monde quand je fais du vélo! (rires) Comment vois-tu la suite de ta progression, tu as des plans? Je sens que je tiens le bon bout comme on dit ! Je continuerai (sans faire le mec qui aime ça) toute ma vie à rouler haha ! Du moins tant que je le pourrais... Je ne cherche pas le meilleur niveau mais à toujours “kiffer” tout bonnement le bmx et les events! Mais cela doit être possible d’arriver à un niveau de fou et de toujours kiffer... Petit mot de la fin! Lâches-toi! Merci à tous ceux qui me soutiennent, merci à ceux de la forma, beaucoup d’amour pour les potes et le flat, une dose mesurée de haine pour les fixies qui envahissent mon spot et pour finir, merci à toi !

How much space does BMX takes in your life? Do you do something else exept from riding? I’m studying my last year of Cinema and 3D studies and needlesss to say it takes a lot of my time so I’m not riding as much as I would like to. I ride around 6 to 8 hours per week. Do you manage to do both? Do you travel to contests and stuff like that? Well I do save some of my time for riding, at least during my lunch break or even a few minutes on the car park of my university! I try to not miss any contests but since I don’t have any holidays I dedicate my weekends to traveling whenever there is an event. What do you think of the French flat scene? What about the worldwild scene? The French scene is the best! Well that’s a bit of a debate there! But in general we have loads of amazing skilled riders all specialized in a particular way of riding: back wheels tricks, some others are based on rollings, I could name a few like Alexis, Matthias, Charles (laugh) etc… some really good ones indeed! I don’t really know the international riders but the level in Japan and South America is quite something and the level keeps on increasing everyday. Do you only have interest in flat or do you also have some interest looking at street riders? Like I said, I love BMX in general and of course I keep an eye on the other BMX riders and I love street and dirt. I even found myself trying some feeble grind on a ledge! Haha! How do you practice? Do you actually practice with other riders? I don’t really have rules about practicing, I’m just stubborn when it’s needed. Without pretention I manage to do the tricks I like the best without putting too much effort in them and I always try to improve the tricks I land. I don’t really have goals I like being constant in my riding and also try to not loose my head when trying a trick. Tricks I want to achieve will come with the experience if I keep on trying. I mainly ride on my own. When we look at your smooth way of riding with your headphones on it feels like you’re on another planet. What happens when you are riding? Well, first of all I’m a musician myself and I listen to all sorts of music which probably influence a lot my riding. Drum’n’ Bass, Rock, HipHop and many more! There is something I like to qualify as timeless when I ride, based on the music I listen to. Then regarding my flow it comes with the feeling I have with my bike, I’m not looking to have a style in particular, I just ride! But thanks for the compliment! What am I talking about? Of course I’m in another world when I ride! Haha! How do you see the next level of your riding? Do you have any plans? I think I’m heading in the right direction like we say! I will keep on riding all my life as long as I’m having fun doing it. I’m trying to be the best but my goal is to have fun riding and have fun going to events! But I reckon it must be possible to be on the top level and have fun! (laugh) A little something to ad maybe? Let it go! Thanks to everyone who support me, thanks to my school, loads of love to my mates and the flatland, a lot of hate for all the fixed gear riders for invading my spot and thank you!



118 - face - France

Maxime Bonfil par Simon CASSOL

Alors, on va y aller avec les classiques, âge/ville/boulot... J’habite à Albi, je suis facteur mais en vacances Assedic.

The classic : age/city/job... I live in Albi, I’m a postman currently taking some unemployed benefit holidays.

Tu fais partie des cadres dans la région, précisément sur Albi et ses alentours, racontes-nous un peu ton histoire et quel est ton avis sur cette scène? Alors, j’ai commencé le bmx parce que le motocross était trop cher à l’époque et c’est devenu une vraie passion au fil du temps! Je roulais à Castelnau de Lévis puis j’ai connu la scène albigeoise menée par Nico (Cambon) et ça m’a bien motivé. La scène est toujours aussi riche et variée entre le trail (Cul Terreux, etc), le flat avec Thomas Noyer, le bowl de Carmaux et Nico, bien sûr, avec ses cours et le Garden Park.

You are actively part of the scene around here, tell us more about it and what do you think of the scene? Well… I started BMX since motocross bikes were way too expensive back in the days, riding BMX naturally became a passion. I used to ride in Castelnau de Lévis and then I met the Albi’s scene who was lead by Nico Cambon. I was really pumped by them. The scene is so diversified from trail (Les culs-terreux...), to flat (Thomas Noyer) there is the bowl of Carmaux and Nico and let’s not forget the lessons at the Garden Park.

Top 3 : - musique : Gimme Shelter (The Rolling Stones), Young dead man (The Black Angels), Totough tdie (The Ramones) - vidéos: Etnies Forward, AntLille dans Douce France, Frame (de Daniel Mini) - food : Quick’n’Toast, Pizza, Tommy’s - tricks : Backflip, Turndown, Invert - spot : Algorta, Leioa, R’n’R Trail - Music : Gimme Shelter (The Rolling Stones), Young dead man (The Black Angels), Totough tdie (The Ramones) - videos: Etnies Forward, AntLille in Douce France, Frame (from Daniel Mini) - food : Quick’n’Toast, Pizza, Tommy’s - tricks : Backflip, Turndown, Invert - spot : Algorta, Leioa, R’n’R Trail



Tout le monde te connait pilote de vélo, mais tu es aussi très passionné de musique! Parles-nous un peu de ton groupe. Oui la musique a toujours été ma seconde passion, limite équivalente au BMX, que je partage au sein de mon groupe de garage rock, The Rookerys. Je suis la voix et la guitare du groupe avec Loïc à la batterie et un nouveau venu Quentin à la seconde guitare. On a appris en faisant des reprises des Ramones mais on a tout de suite eu l’envie de créer notre truc, faire de la scène... 100% DIY!

Everyone knows you’re a pilote but nobody knows how much you’re into music. Can you tell us about your band ? Music has always been a big thing in my life, almost as big as BMX, I share this passion with my garage rock band The Rookerys. I’m the lead singer and the guitar player, Loïc plays the drum and Quentin plays the second guitar. We learned how to make music by playing covers of the Ramones and we quickly learned how to make our own. 100% DIY !

En ce moment tu représentes Savakas et plus récemment Superstar. Comment s’est passé tout ça? James Weston, avec qui je roulais pour Twenty à l’époque et qui est donc devenu un bon pote, a lancé sa marque Savakas et c’est avec plaisir que j’ai accepté de représenter! On est dans le même état d’esprit et il fait du bon boulot avec des bonnes sapes! Pour Superstar, c’est un peu la même idée, Repier (Pierre Blondel), un bon pote aussi, est passé team manager et m’a ainsi proposé de rouler pour eux, ce que j’ai accepté, une fois de plus, avec grand plaisir (dédicace Flappy)!

You’re representing Savakas and most recently you started to represent Superstar. How did it work out ? I used to ride for Twenty with James Weston and we became good friends. He launched his own brand Savakas and he asked me if I could ride for him ! We’re on the same frequency and he does a great job and designs really nice clothes ! Regarding Superstar, it’s more or less the same idea, Repier (Pierre Blondel), is a good friend of mine, he became the team manager and he offered me to ride for them and it was a pleasure to accept. (big up Flappy !)

Ça fait un petit moment que tu es présent sur la scène bmx française, comment expliques-tu cette longévité et surtout cette façon que tu as de t’adapter tout en gardant ton propre style? Ouais c’est vrai que ça fait un petit moment maintenant! J’ai eu pas mal de chance je pense, pas beaucoup de blessures, et la motivation est restée la même durant tout ce temps. Pour ma façon de rouler, j’ai toujours aimé aller vite, haut, et surtout m’adapter à n’importe quel spot, en particulier les courbes bien raides à l’espagnole.

You’ve been in the French BMX scene for quite a while, how can you explain you’re still around after so long and how did you adapt your riding without loosing any of your style ? It’s true, I have been around for quite some time now ! I have been quite Lucky, I didn’t have too many injuries and I always kept the same motivation. My way of riding is about going fast, high and to adapt my riding to all the spots I ride, especially when it comes to « spanish kinda » curvy spots.



Est-ce que tu as des riders/personnes qui te motivent? Des choses qui t’influencent dans ta vie ou dans ton riding? Pour le vélo, j’ai pas spécialement de rider favori, je regarde pas trop de vidéo. Je suis plus influencé et motivé par mes potes avec qui je roule, voyage, rigole, etc. Puis la musique aussi représente beaucoup, des musiciens comme les Stones (notamment Keith Richards), Bob Dylan, etc. Même la motivation des pilotes MotoGP m’influencent héhé, mais surtout les groupies comme Charlène ahahah.

Do you have any rider you really follow and look up to? Things that influence your riding ? I don’t really have a favourite rider, I don’t even watch a lot of videos. I’m much more influenced by my friends I’m riding, travelling and laughing with. Music means a lot to me, bands like the Stones (especially Keith Richards), Bob Dylan, etc… The Motocross riders actually influence me. Haha ! but most of all I get motivated by groupies like Charlène. Hahaha !

Quel est ton état d’esprit sur la façon de vivre le bmx, entre les contests, trips, les sessions à la cool entre potes, etc. ? Je prends le bmx comme il est, je m’amuse toujours avec, en roulant un peu tout. Les contests sont un peu à part, rouler devant du monde c’est pas trop mon truc, mais ça peut motiver et ça permet de revoir des potes. Sinon rien ne vaut un bon road trip entre potes, et découvrir des choses liées ou non au bmx. Ça peut faire un peu cliché mais je vis vraiment le vélo à 100%, c’est un vrai style de vie pour moi.

How do you live BMX, the contests, trips, the chill out sessions with the friends? I take BMX just like it is. I’m still having fun with it, I keep on riding. It’s a bit different with contests though, being better than someone is not really my thing, but it does give me some motivation and it allows me to catch up with my friends. Road trips with the friends are the best, it allows us to dig more stuff BMX related, even non related ones! It might sound a bit cliché but I do live 100% for my bike, it’s my lifestyle.

Je sais que t’as la bougeotte et que t’es motivé en ce moment, les plans pour 2011/2012? Pour les plans, localement déjà, finir notre trail, bien rouler le bowl de Carmaux et les spots du coin. Puis on va bientôt bouger à Bilbao, la côte basque espagnole. On va essayer d’aller faire un tour en Écosse, et pour 2012 on verra mais on aimerait voir plus loin avec toute l’équipe! On va finir avec les traditionnels remerciements, si t’as un message ? D’abord merci Repier @superstar et James @Savakas pour leur aide. Merci à mes potes pour la motiv’ qu’ils me donnent (Quentin RKS et Clément avec leurs parents, Benoit, Simon, Romain, Pigou, Kevin, Loïc RKS), NicCambon, Thomas Noyer, les albigeois, les toulousains (Stephen, Flappy, Clyde, etc.), les «anciens» toujours présents (Shelter, Manu Sanz, les Culs Terreux, John Petit, etc.), les bordelais, «Chillax», Magali, les postiers de Gaillac, les riders de Bilbao, Nic «Momo», Lucie, SDS, mes parents, Daniel Mini, Johan Fish et Coralie, Romain C. et tous ceux que j’oublie! Let’s rock like a rolling stone ! RKS

I know you can’t stop traveling at the moment, you’re very motivated at the moment, any particular plans for 2011/2012 ? I’m planning to finish the trail park, ride the bowl of Carmaux a little harder and also explore the other spots around. We’re going on a trip to Bilbao in Spain and we are p l a n - ning a trip to Scotland too. We’ll see later about 2012 but me and the team would love to plan bigger trips ! Let’s finish with the classic thanks list, or maybe you have a message you’d like to say out loud ? Thanks to Repier @superstar and James @savakas for their help. Thanks to all my friends for all their support (Quentin RKS and Clément, his parents too, Benoit, Simon, Romain, Pigou, Kevin, Loïc RKS), NicCambon, Thomas Noyer, the riders from Albi and the ones from Toulouse (Stephen, Flappy, Clyde, etc.), the old-schools riders (Shelter, Manu Sanz, les Culs Terreux, John Petit, etc.), riders from Bordeaux, « Chillax », Magali, the postmen from Gaillac, Bilbao’s riders, Nic «Momo», Lucie, SDS, my parents, Daniel Mini, Johan Fish and Coralie, Romain C. and all the ones I forgot. Let’s rock like a rolling stone ! RKS.



124 - made - UK

Deluxe par Patoche - photos riding manu sanz

Salut Mark, peux-tu nous dire pourquoi tu as choisi de créer ta propre marque de vélo? Peux-tu nous rappeler ton passé dans le milieu du BMX? Ça fait des années que j’y pensais, qui n’y pense pas? Tu sais… dessiner le cadre que dont tu rêves depuis toujours etc… Je faisais déjà ça à l’époque où j’étais gosse dans les années 80 quand je lisais BMX Action. Bref, en 2007 j’ai decidé de lancer Deluxe. Quelques cadres, deux trois pièces, une petite team de rider, Chris m’a fait le design et voilà. Au début il n’y avait rien de très sérieux, d’ailleurs je travaillais pour des magazines (Ride UK etc…) et ce job me prenait la plupart de mon temps. Deluxe c’était plutot un job à temps partiel et pour le plaisir, d’ailleurs je reversais 10% de nos profits à Stephen Murray. Mais quand le nouveau PDG du magazine a bougé nos bureaux à Londres et qu’il s’est débarassé de nous en Juin 2008 je n’avais plus trop le choix et j’ai tout fait pour que ça devienne un vrai job à part entière. Et voilà où nous en sommes aujourd’hui. Je travaille dans l’industrie du BMX depuis 1989 quand j’ai commencé à faire des magazines de BMX mais l’édition c’est bel et bien terminé depuis 2008.

Hey Mark, could you give us some details about your choice to create a new bicycle brand? And also could you tell us a bit about your story and past in BMX world? I thought about it for years – hasn’t everyone? You know, drawing frames out and forming some sort of dream team in your mind, etc. I used to do that as a kid while I was reading BMX Action back in the early 80s. So anyway, in 2007 I decided to start Deluxe just as a project – get some frames made, make a couple products, hook up a little team, Chris made some graphics, things like that. Nothing serious, just fun – besides, I was working really hard on making our magazines (Ride UK, etc), and that was my professional focus. Deluxe was a bit of part-time fun. Also, I wanted to give a little back to BMX, by the way of promising 10% of Deluxe profits to the Stephen Murray Fund. But then, when the new magazine company owners moved everything to London and got rid of us in June 2008, I had no choice but to make Deluxe in to a proper bike company and try and make it my job, make it work. So here we are. I’ve been working in the BMX industry since around 1989 when I started making BMX magazines, but that all ended in 2008.

Deluxe est connu pour être une boîte de BMX trail. Pourquoi te concentres-tu uniquement sur le trail et non pas sur les autres disciplines du BMX tout comme le font la plupart des marques? Je voulais faire quelque chose de différent, tu comprends? Et j’adore la scène de trail. La nature, loin de la folie urbaine, la construction et la créativité des spots, le travail que ça représente, les efforts nécesaires, les gens, la vibe, les vélos en eux-mêmes, la manière de rouler et le ressenti qui va avec. Tout, j’aime tout du BMX: vert, flat, street, parks, peu importe, je fais du BMX depuis tant d’années donc je n’ai que ça. Mais je veux que Deluxe soit dans un domaine bien limité.

Deluxe is known for being a pure trail company. Why you decided to focus on that and not making almost all disciplines like many brands do? I just wanted to make something different, you know? Plus, I love the scene and everything that goes into trails. The nature at the spots, away from the madness of the world, the construction and creativity of the spots, the work, the effort, the people, the flow, the bikes themselves, how the riding feels and looks. Everything. I mean, I love BMX as a whole – all of it, vert, flat, street, parks, whatever, I’ve been into all of it for years now so I know nothing else – but I wanted Deluxe to be focussed.

Quelles pieces fabriques-tu chez Deluxe? Tu vas sortir des nouveaux produits? On fait des cadres, cintres, potences, pédales, poignées, pignon, moyeux et il y a encore un ou deux articles à venir. Nous n’allons pas fabriquer toutes les pièces de BMX comme tout le monde le fait actuellement. Je veux me concentrer sur les pièces que nous produisons déjà… Quant aux nouveaux produits, nous aurons deux cadres qui sortiront cet automne. Un de Mark Potoczny et l’autre de Max Bimar. Tous deux sont magnifiques, ils sont beaux et parfaits pour rider. Ils sont tous les deux ravis du résultat. Ils avaient libre cours pour dessiner le cadre qu’ils voulaient et ils sont parfaits. En 2012 nous aurons une petite gamme de vélos complets.

What type of parts are you making with Deluxe? Any new products soon? We make frames, bars, stems, pedals, seats, sprockets, grips, hub sets, seatclamps, bikes, and we’re working on a couple more items. I do not want to make every part of the bike like most brands seem to, I just want to focus on the things we make now already… as for new products, we will have two signature frames out this Autumn. Both Mark Potoczny and Max Bimar will have signature frames, and they’re both awesome – the frames look great, and ride great. The guys are stoked on them, they were completely free to design what they wanted and they’ve come out perfect. Also for 2012 we will have a small complete bike range – the 2012 bikes have come out great as well.

Qui travaille avec toi? Es-tu responsable de toute la conception et du design des pièces ou bien tes riders te donnent aussi leur avis? Je fais tout d’ici, avec l’aide d’un bonne équipe: Chris se charge du graphisme, Sylvain Taro s’occupe du design des produits et de la conception assistée par ordinateur, Patrick filme nos vidéos et s’occupe de la maintenance de notre site internet et le team de rider nous donne le feeback des pièces et de leur design. Je ne pourrais pas trouver mieux qu’eux et nous passons de bons moments.

Who is involved in the brand? Are you in charge of all the designs or your team riders are giving their own opinion also? I run everything from here, with help from a few good people: Chris takes care of all our graphics and artwork, Sylvain Taro helps with product design and CAD work, Patrick films our videos and put together the website, and the team help with product feedback and design as well. The team are awesome, I could not ask for more from those guys really, good times.

Est-ce que toutes les pièces sont fabriqués à Taïwan? Et pourquoi? Tous nos produits sont fabriqués à Taïwan. Honnêtement les meilleures usines avec les meilleurs prix sont là-bas. Alors oui, on pourrait avoir des produits construits à la main en Angleterre ou aux États-Unis mais par conséquent nos produits seraient plus chers et je veux que Deluxe reste à des prix abordables, une marque de qualité pour laquelle il ne faut pas vendre père et mère pour se procurer un cadre. Certains cadres sont tellement chers, c’est dingue. Nous avons quelqu’un à Taïwan qui s’occupe de notre production, il sait exactement la qualité que nous souhaitons pour Deluxe et il nous le rend bien donc c’est parfait.

Are all the parts are made in Taiwan or you took the choice of another factory? Why? All our products are made in Taiwan – honestly, the best factories and the best quality at the right price comes from there. Sure, we could get hand-built products made here in the UK or in the USA, but it would make everything way more expensive and I really want Deluxe to be an affordable, high-quality brand so the riders don’t have to sell their grandmother to buy a frame. Some frames are so expensive it’s ridiculous. We’ve got a guy in Taiwan who takes care of all that for us – he knows the high quality we expect and want for Deluxe, and he makes it happen for us, so that’s awesome.

Peux-tu nous presenter ton team? Bien sûr, aux États-Unis, nous avons Potoczny et Jeremy Ball, et notre distributeur nous a présenté à Quaggy. Mark est une légende de trail, ça ne fait aucun doute, et il a l’un des meilleurs parks du monde au pas de sa porte. Jeremy est un tueur et de surcroît un chouette type. En Angleterre, nous avons Davros – qui est le premier rider à qui j’ai demandé de rejoindre l’équipe. Il fait un très bon boulot au Bar End Trails. On a aussi Frog de Villij, et enfin il y aussi Louis Mikolay, et le petit dernier Alex Boyd. Tous ces mecs sont géniaux. En France, nous avons Pompom de La Source, il a dessiné l’un de nos pignons et bien sûr il y a Max Bimar qui est probablement l’un de mes riders préférés au monde. Il a une telle manière de rouler, ce mec est vraiment bon. Nous avons Sven Greiten et Greg van Tulder de Belgique. Ces deux-là roulent comme si demain n’existait pas. Je suis bluffé par notre team et comment on en est arrivé là. Pour les pièces professionnelles, Mark Potoczny va sortir son cadre et Max Bimar aussi. Ces deux cadres sont complètement différents, et je ne parle pas de la différence de leurs stickers! Le cadre de Potoczny’s est l’évolution du cadre Tech2 avec encore plus de détails, et le cadre de Max est plus agressif, ce qui lui correspond très bien! Les cadres sortiront en fin d’année et ils tous deux parfaits.

Could you introduce your team? Any pro model parts? Sure. In America we have Mark Potoczny and Jeremy Ball, and our distributor there hooks up a guy named Quaggy. Mark’s a trails legend, no doubt, and has one of the best scenes in the world on his doorstep in PA. Jeremy is a total shredder and one of the nicest guys around, no problem. In the UK, we have Davros – who was the first person I asked to ride on Deluxe, so he’s the original member, and his work at Bar End trails is so good. Then we have Frog, from Villij trails, and then also Louis Mikolay, and we just picked up Alex Boyd. All these dudes are awesome. In France we have Pompom from La Source, he designed one of our sprockets, and of course Max Bimar – easily one of my favourite riders worldwide. Such an amazing riding style, that guy owns it. From Belgium we also have Sven Greiten and Greg van Tulder, both those dudes dig and ride like there’s no tomorrow. So good. I’m so stoked on the team and how it’s come together. As for pro model parts, Mark Potoczny will be getting a signature frame, as will Max Bimar – the frames are quite different from each other, it’s not just a change of stickers. Potoczny’s is an evolution of the Tech2 frame with his new details on it, and Max’s is a bike that feels more aggressive, that suits his style. The frames will be out later this year, and they both have come out pretty much perfect.

Distribuez-vous les pièces dans plusieurs pays? Comment gérez-vous cela? Deluxe est distribué dans plus de 15 pays donc ça ne va pas trop mal. On veut travailler avec des gens biens qui bossent avec de bon shops. Tout simplement. Et jusque là tout se passe très bien. Bien sûr, je souhaite que ça prenne une autre dimension et que l’on travaille avec encore plus de magasins, ça serait le top.

Are you distributed in many countries? How things work with them? Deluxe is distributed in over 15 countries around the world, so that’s going pretty well – we just want to work with good people who work with good bike shops, and so far it’s going really well. Obviously, I want to grow it further, and work with more bike shops; that would be great.

L’Angleterre a la plus grosse scène de trail du monde, comment peux-tu expliquer ça? L’Angleterre a une communauté BMX importante de manière générale, regarde les riders qu’on a! On a de très bons shops, des marques anglaises qui ont beaucoup de succès, de très bons riders et une scène assez importante. L’Angleterre a même deux nouveaux magazines qui se portent très bien: Case BMX et The Albion. Ces deux magazines sont en pleine expansion. Je pense que ça révèle la santé du BMX . Et oui, de ce fait le trail est aussi important ici, cependant j’aimerais qu’il y en ait plus qui s’y mettent. Nous avons des spots géniaux mais bon… il faudrait encore plus de riders. Mais je te l’accorde nous avons une communauté assez importante. Nous nous sommes tous battus pour avoir des pièces moins lourdes, certaines marques ont décidés de garder un poids normal. Qu’en penses-tu? Le poids des pièces influencent-elles le riding? Bien sûr que ça l’influence. Je pense même que pendant un an ou deux, des boîtes faisaient des pièces trop légères et c’est là que les pièces ont commencé à casser.

England is one of the biggest trail scene in the world, how could you explain that? The UK has a very strong BMX scene as a whole – just look at the riders we have here, and the scene. We have great bike shops, successful UK-brands, amazing riders, and a very strong scene in general – the UK even has two new BMX magazines that are doing really well, with Case BMX and also The Albion. Both of these magazines are growing fast. That shows how well BMX as a whole is doing here I think. As for trails, that’s also very strong – but I still wish more kids would get out there and dig. The spots we have are great, but still… would be great to have more people into it again. It’s a great scene though. After fighting against weight, many brands decided to keep a secure and normal weight of parts. What are your thought about it? Weight affect riding or not? Oh yeah, it does. I think for a year or two brands went too light, and it showed when bikes and parts started breaking too easily.


Certaines marques se sont concentrées sur la légèreté de leurs pièces mais de ce fait elles étaient moins résistantes. Et en plus les vélos trop légers sont étranges pour rouler. Maintenant les vélos ont trouvé leur poids idéal. Les vélos et leurs pièces sont assez résistants. Alors bien sûr, nous avons des vélos qui cassent de temps à autre, mais regardez ce que les riders font avec leurs vélos. Le niveau est incroyable. J’essaie de faire en sorte que nos produits soient résistants tout en les faisant assez légers. À ce niveau je peux dire que je suis assez content de nos produits chez Deluxe.

Some brands focussed on making the lightest stuff possible, but it meant that everything got weaker. Plus, bikes that are too light just feel really weird. Now, I think we have reached a stable point – frames and parts seem strong enough, and are also the right weight. Sure, BMX bikes still break now and then, but just look and what people are doing on them, the level of riding now is unbelievable. I’m always trying to make our products durable, strong, and long-lasting – and also make them light enough. As a result, I’m really stoked on our Deluxe products right now.

Un road trip ou une nouvelle vidéo dans les tuyaux? Oui bien sûr, on est en train d’organiser un road trip en France, on y trouve les meilleurs spots de trail du monde entier. On veut les tester et y emmener nos riders pour y passer un bon moment, prendre des photos, filmer un peu et se faire plaisir. C’est le projet du moment. J’aimerais aussi qu’on sorte une vidéo. Patrick a filmé quelques clips de Mark et Jeremy, on va d’ailleurs se mettre à filmer quelques sessions en Angleterre et après on filmera le voyage en France.

Any road trip soon or video? For sure – we are putting together a trip for the team to France. France has some of the best trails spots in the world, and it would be great to check those out and get the team there, riding, having a good time, shoot some photos, film some video, and enjoy it. That’s the plan right now… and I hope we’ll get a good video out of it too. Patrick has already filmed some stuff out in PA with Mark and Jeremy, we need to film some stuff in the UK sometime soon, and then the trip to France.

Quelque chose à ajouter au sujet du marché du BMX et de ses nombreuses marques? C’est bien qu’ils y en aient autant ou bien certaines sont-elles en train de tuer le marché? Il y a tellement de marques de BMX en ce moment, la plupart font la même chose et produisent les mêmes pièces. C’est en effet bien encombré. Le gâteau est coupé en plein de petits morceaux et les parts deviennent de plus en plus fines si tu vois ce que je veux dire… Si tu souhaites perdurer tu te dois d’être différent des concurrents et d’être créatif. De ce côté-là, je pense que Deluxe s’en sort pas trop mal, ça nous pousse à aller loin dans nos idées, ce qui n’est pas une mauvaise chose, par conséquent les riders ont des pièces de meilleures qualités. Mais d’un autre côté, le trop plein de marques sur le marché rend la tâche difficile pour les shops. Ils sont perdus. Il y a tellement de marques. Mais bon il y a encore plus de marques de VTT, de vélo de course ou de vélo de ville… alors bon…

Something to say about the BMX market now and all those new brands? Is that a good thing or too many brands are killing the market? There are SO many BMX brands out there now, and most doing the same thing and making the same stuff. It’s a very crowded place to be. The BMX cake is being cut into more slices, and each one is thinner than the next – know what I mean? So, to stand out and work well, you have to do things differently and be more creative – and I think we do that with Deluxe. So it pushes companies to try harder, which can only be a good thing, as the riders end up with better parts. On the other hand, having too many brands is a real problem for some bike shops, it can be really confusing. There are a LOT of brands now. But having said that, there are more brands in MTB, more in road cycling, more in city bikes…

Aimes-tu les gros tricks tels qu’on les voit dans les jeux de Playstation? Crois-tu que tricks et trail marchent de paire? Bien sûr que les gros tricks me plaisent, du moment qu’ils sont bien réalisés, évidemment que ça me plaît. Tout me va en BMX, d’ailleurs ce que Brett Banasiewicz a fait au Dew tour était incroyable. Les mômes adorent ça… en tout cas les miens adorent. Mais dans l’univers du trail je trouve que rien ne vaut un bon tabletop, clicked turndown, floating 360, ou un whip. C’est là que le trail prend son essence. Sans stress, sans contest, le laisser-aller et les bons moments. Max a fait les meilleurs whips jamais vu en BMX lorsqu’il était à Peynier. Je pourrais le regarder des jours entiers sans me lasser. Il a un putain de style. Je n’ai pas choisi ce rider parce qu’il fait des tricks incroyables mais bel et bien pour son style, son flow. Bref, je l’ai pris pour ce qu’il est! Un dernier mot? Des gens à remercier? Bien sûr, merci à toute mon équipe pour leur travail et leur soutien. Merci à ma famille. Chris, Syl, Patch, et tous ce qui aiment Deluxe. J’adore recevoir des emails de riders qui m’envoient leur bike check et qui de surcroît m’écrivent pour me dire à quel point ils aiment notre travail. Les feedbacks que nous recevons au sujet de nos produits sont toujours les bienvenus… Ça grandit doucement mais sûrement toujours est-il que nous passons de bons moments tous ensemble. Deluxe est un vrai rayon de soleil dans ma vie.

Are you more into big moto whip or big PlayStation tricks? Do you think big tricks and trail can work together? Big tricks can work, sure, as long as they’re done well. Everything has its place – the stuff Brett Banasiewicz can do on a bike looks wild at the Dew Tour. Kids love that stuff. My kids definitely do! But at the trails, riding with your mates, few things can be better than a sweet tabletop, clicked turndown, a floating 360, or a huge moto whip. That’s where it really comes alive. No stress, no contests, just flowing, good times. So good. Max does probably the best whips in BMX, down at Peynier. I can watch that all day long, his style is so, so rad. I didn’t pick the guys on the team because of wild tricks – it’s more about the flow, the style, the whole deal really. Any last word? Some people to thank? Sure – thanks to all the guys on the team for all their support and help with everything, my family for their support and help too, Chris, Syl, Patch, and the guys out there who are into what we do here at Deluxe. It’s awesome when I get an email from a rider with his bike check photos, and he says how much he’s into it. The feedback we have from people who understand what we do, and ride our products, is just amazing. It’s growing, we take it one day at a time, and it’s a good time. That really makes my day.

Max Bimar


126 - ART - USA

Adam Haynes Né et élevé dans l’Oregon, l’artiste Adam Haynes décrit sa vision du monde au travers de son entourage direct… Les paysages saisissants des chaînes de cascades ou encore le physique particulier des locaux. Adam vit de son activité d’illustrateur pour des clients tels que Nike 6.0, ESPN, Fuel TV, Timberland Boot Co., Tonka, Quiksilver, Adidas, Mervin Mfg mais aussi pour un brasseur local: Deschutes Brewery. Quoi qu’il en soit, Haynes expose plusieurs fois par an dans des galeries d’art tout le long de la Côte Ouest. Les passe-temps créatifs d’Adam ont commencé dès son plus jeune âge lorsqu’il était au Camp Sherman dans l’Oregon. Là où le manque de télévision et le surplus de livres l’ont inspiré à dessiner des paysages et des décors sortis tout droit de son imaginaire, amoureux de plein air, d’arbres, de rivières et de montagnes enneigées, là où il a appris à skier à l’âge de 4 ans et à snowboarder à l’âge de 13 ans. Plus tard, il est parti vivre à Bozeman dans le Montana pour suivre des cours d’arts appliqués à l’université de Montana State. Entre ses cours de design graphique il a fait de nombreux périples dans les régions montagneuses aux alentours de Bridger Bowl. En 2000, Haynes a obtenu son diplôme et s’est rendu à Portland dans l’Oregon pour intégrer le monstre de la chaussure de sport: Adidas. Pour relâcher la pression de sa vie d’entreprise, Adam s’est mis à peindre, utilisant son expérience dans la sérigraphie et ses compétences en informatique pour développer son style unique de superposition de calques. “Mes connaissances en graphisme m’ont donné la possibilité de comprendre l’espace à travers la superposition de couleurs. Je m’interdis l’utilisation des ombres!” dit-il. 5 ans après et quelques centaines de tee-shirts plus tard, Haynes est retourné dans son Oregon natal à Bend où il excerce sa profession d’illustrateur freelance où il fut sollicité par la société Nemo Design de Portland, qui l’a embauché pour la campagne de Nike 6.0. Haynes a notamment fait le graphisme des planches de Snowboard pour Gnu, il a entièrement réalisé un clip d’animation pour Fuel TV, il travaille aussi pour le magazine Wired, USFS, les Wakeboards Ronix, et la liste est longue. Adam paint toujours et continue de s’inspirer de ses voyages et de ses promenades en forêt.

bikeworkshop

bikepile



Born and raised of fine Central Oregon stock, artist Adam Haynes defines his vision of the world through the language of his surroundings— the vivid geography of the Cascade Range and the off-kilter character of its rural inhabitants. He has paid the bills as a commercial illustrator for such clients as Nike 6.0, ESPN, Fuel TV, Timberland Boot Co., Tonka, Quiksilver, Adidas, Mervin Mfg., and local beermaker Deschutes Brewery. However, Haynes refreshes his creative coffee cup several times a year with solo art shows at galleries up and down the West Coast. Adam’s pursuit of the creative craft started as a young boy in Camp Sherman, Oregon, where a lack of television and a plentitude of books inspired hours of drawing landscapes and scenes from his imagination. He grew up with a love for the outdoors—colossal trees, lazy rivers, and the snowbound mountains he was skiing by age four and snowboarding by thirteen. As a young man, Haynes moved to Bozeman, Montana to pursue a fine arts degree at Montana State University. In between graphic design classes, he launched exploratory missions into the steep, rocky terrain of nearby Bridger Bowl. In 2000, Haynes graduated and split West to Portland, Oregon, where he landed a graphics gig at local footwear giant Adidas. To relieve the stress of corporate design life, Adam began painting, using his experience in screen printing and computer-based vector drawings to develop a unique layering style. “Building graphics gave me an appreciation for building up depth and space through layers of color—no blending allowed,” he says.

bmx xgames

vertigo bmx



130 - racing - France par Stéphane Girard - intro et Photos olivier weidemann

Anne Caroline Chausson

Je me souviens de ce matin d’août, il était très tôt, j’avais mis mon réveil pour ne pas manquer ce moment tant attendu. Je suis encore… un peu dans mes rêves… la course, la race… peu importe l’expression, le départ est donné dans quelques instant. Je n’ai d’yeux que pour elle. Pardon pour les autres concurrentes. Après un dernier virage un peu « limite », Anne – Caroline Chausson est championne Olympique. Je suis tellement heureux. Ce qu’elle vient de faire est vraiment impressionnant. Gagner un titre Olympique c’est comme une médaille aux Xgames multiplier par 10, par 100…. Cette femme est une légende au même titre que Matt Hoffman, Dave Mirra, Tony Hawk, Jerémy Mac Grath ou Kelly Slater… Anne-Caro est la première rider BMX à gagner cette médaille Olympique. Personne ne pourra faire ce que cette demoiselle a fait. Un sport purement masculin en pratique. Anne-Caroline s’est approprié le rêve de beaucoup de riders, un but quasi inaccessible pour la plupart des athlètes de haut niveau. Anne-Caro s’est même permis le luxe de remonter sur un 20 pouces seulement 2 ans avant son titre Olympique après 15 années passées sur un 26“. La voir rouler et vous oubliez que c’est une fille, la voir rouler et vous comprenez immédiatement que cette femme est un rider, un pilote. Dès qu’elle monte sur son vélo c’est une autre personne, elle est sauvage, instinctive, déterminée, engagée, réfléchie et tellement radicale dans ses gestes. Ses vélos sont le prolongement de son corps. Le vélo est son moyen d’expression. L’engagement est son art. Anne-Caroline Chausson est une femme tout simplement.

I remember this one morning in August, it was dead early, I had set up my alarm clock very early in order to not miss this long-awaited moment. I’m still dreaming while being half asleep… a race, a competition… whatever you call it, it was about to start anytime from now. I had eyes for her. Sorry, I mean I had eyes for the competitors. After a tight turn Anne-Caroline Chausson became an Olympic Champion. I was so happy. What she just achieved was very impressive. Winning the Olympic games is similar to winning the X-Games but multiply it by ten. By hundred even. This woman became a legend just like Matt Hofman, Dave Mirra, Tony Hawk, Jeremy Mac Grath or Kelly Slater… Anne-Caro is the first rider who won an Olympic medal. Nobody will never ever be able to achieve what she did. BMX is such a mannish sport when you come to think about it. Anne-Caroline reached every riders dream, a goal almost impossible to obtain even for the top level athletes. After spending 15 years on a 26 inc bike Anne-Caro gave herself the satisfaction of training on a 20 inch bike only two years before running the Olympic Games. When you look at her riding her bike you’ll completely forget she is a lady, go and see her riding you’ll soon understand that she is a real rider, a pilote. She is a totally different person as soon as she is on her bike: wild, with guts, dedicated, thoughtfull and she is giving it all. Her bike is simply the extension of her body. She expresses herself with it. Dedication is her way of making art Anne-Caroline Chausson is simply a woman.



J’ai rencontré Anne-Caro en 1993, à cette époque j’étais encore étudiant et je suis allé « au culot » lui proposer mes services à une époque où il n’y avait encore aucun entraîneur dans le milieu du VTT. J’ai bien fait puisqu’elle a accepté, démarrant ainsi une grande aventure qui aura été l’occasion de réaliser ensemble plusieurs défis d’envergure… Anne-Caroline Chausson est une athlète d’exception, son palmarès en est la preuve bien sûr, mais à mon sens surtout la conséquence. La réussite d’un athlète tient en un certain nombre de points que l’on peut résumer ainsi : Il faut du talent, du travail, de la détermination et de l’intelligence. Anne-Caro représente l’expression de ces quatre points au plus haut niveau. Ses dons, son talent lui ont permis d’obtenir très vite de très bons résultats dans le BMX où dès le plus jeune âge elle a collectionné les titres nationaux et internationaux, puis ensuite dans le VTT de descente. Mais le talent ne fait pas tout… Et si gagner les premiers titres est venu assez facilement, il lui aura après cela fallu travailler très dur pour rester au sommet. Que ce soit en BMX ou en VTT de descente, la dimension physique est une composante importante de la performance, l’athlète doit être au sommet de sa forme pour les compétitions majeures et cela requiert des dizaines d’heures d’entraînement par semaine. Mais la gestion d’une carrière de haut niveau implique aussi un certain nombre de bonnes décisions et de bonnes directions à prendre afin de rester au sommet : choix de son entourage, de son matériel et de son équipe, ou encore les choix d’objectifs. L’aventure Olympique justement était un choix ambitieux et risqué, après avoir tout gagné en VTT et après une quinzaine d’années sans être monté sur un BMX. Le risque était grand et le pari pouvait paraître insensé, de quitter le confort d’une retraite tranquille, mais Anne-Caro a fait un choix réfléchi et a mis en œuvre tout ce qui lui semblait nécessaire pour y parvenir. L’entraînement était bien sûr le paramètre majeur, Anne-Caro a choisi de reproduire et améliorer ce qui avait jusqu’à présent bien fonctionné pour elle. Un entraînement individuel et personnel lui paraissait donc indispensable, même si des séances d’entraînement techniques en groupe, Pole France ou Club, ont été ajoutées afin de mieux coller aux spécificités du BMX comme la composante technique très pointue ou le format de course à huit. Anne-Caro a donc travaillé dur réalisant jusqu’à deux séances d’entraînement par jour, le matin à la salle de musculation, l’après-midi sur la piste de BMX, elle a enchaîné les tests physiques, les analyses vidéos, les compétitions. Cette préparation olympique c’est donc deux années de travail acharné, de sacrifices, de contraintes, de sueur, de larmes et de blessures. Mais sa détermination et son courage lui ont permis de tenir bon et de surmonter les défaites et les déceptions, en s’attachant au positif et en restant concentré sur l’objectif principal. Cette victoire aux Jeux Olympiques récompense de tant d’effort aurait pu être l’occasion d’une vraie retraite et d’un changement de vie, mais Anne-Caro reste une personne de défis qui ne peut rester inactive aujourd’hui elle partage donc son temps entre les compétitions de VTT où elle impressionne toujours autant les néophytes comme les spécialistes et l’entraînement de la future génération olympique du BMX. Et après cela que fera-telle? Personne ne le sait, sans doute qu’elle ne le sait pas elle-même, mais je suis persuadé que d’ici quelques temps, elle partira pour une nouvelle quête, une nouvelle aventure…

I met Anne-Caro in 1993, back in the days I was a student and I brazenly approached her asking if she needed help… At the time there was no coach in the MTB scene. I’m glad I asked her since she accepted my offer and we started this big adventure and faced some huge challenges together. Anne-Caroline Chausson is quite an athlete. The evidence of this would be her price list and most of all those prices are the consequences of her hard work. In fact the success of an athlete belongs to the talent, the efforts given, the tenacity and the intelligence… Anne-Caro represents those four key points to the highest level. She is gifted and her talent allowed her to quickly win competitions and obtain some really good results with her MTB. From a really young age she started collecting some national and international championships and then she did the same on down hill bikes. Remember her talent don’t make up for everything she wins. Even if she won quite easily her first titles she had to work very hard to stay at the top. It goes for both BMX and MTB, her physical condition has always been the key to maintain her high performance results. Athletes should always maintain an healthy lifestyle when running competitions and it requires dozen of hours of training per week. The management of a professional sport career also implies big decisions and the right ones in order to stay on top: the right person to work with, the right equipment, the right team and the right goals. The Olympic games were a very ambitious goal but quite a risky choice. After winning everything she could on an MTB and some 15 years without riding her BMX the risk was important, she could have choose to retire from bikes but she precisely made the choice to go for it and she implemented all means to succeed. Her training was obviouly the key to her success. Anne-Caro decided to keep on working the same way she did over the past few years. Her personal training sessions were essentials. Although she did a few training group sessions with the French Pole France and Clubs in order to understand the BMX specificities of the technical assets of an 8 steps format race. Anne-Caro worked really hard, excercising twice a day. In the morning she would go to the gym and in the afternoon she would ride the BMX tracks. She kept doing physical tests, videos analysis and runned contests. This Olympic preparation training lasted two years : two years of hard work, sacrifices, pressure, effort, tears and injuries. Her tenacity and her courage helped her to go through the failures and the disappointments. Despite all of this she stayed positive and focused on her main goal. Her Olympic games victory is the reward of all her efforts. It could have been the right time to go on retirement and go for some life changes but Anne-Caro has a challenging mind and she just can’t stand still. She keeps on running MTB contests where she keeps on impressing neophytes and pros but also the professional coaches who train the future olympic BMX riders. What is she gonna do after this ? Nobody knows, she probably doesn’t know it herself but I’m pretty sure she will go on some new adventure anytime soon…



134 - Travel - Chine

Shanghaï Trip par Alain Massabova

Le Fise organisait une démo de bmx flat en Chine pour préparer un gros event en 2012. Je suis donc de la partie avec Ikeda Takahiro pour enflammer le dancefloor chinois devant une foule et des mecs en costard sérieux (les élus locaux). C’est parti pour 3 jours à Shanghai. La Chine est un pays qui soulève beaucoup de polémiques et qui n’est pas simple à comprendre du premier coup. C’est un mélange entre le super high tech et le super pauvre. C’est aussi le pays du faux mais surtout le pays où tout est fabriqué. Après le premier jour où on ne comprenait rien en voyant l’anarchie sur les routes et les trottoirs, on a accepté le fait que le respect n’existait pas dans ce pays. J’étais avec un japonais donc c’était encore plus dur de comprendre. Une fois la colère passée et après avoir sauvé la vie d’Ikeda qui a failli passer sous un bus, on a pu profiter de la vue magnifique sur le fleuve et la ville de Shanghai. On a pu aussi profiter du shopping et des masseuses donc ne nous plaignons pas. On a trouvé beaucoup de défauts à ce pays qui sera le maître du monde prochainement et pour cause, les chinois bossent et se bougent le cul ! Même si c’est illégal, on vous propose des sacs Chanel tous les 2 mètres. Ces gens-là ne se laisse pas mourir devant leur télé en attendant que ça bouge. Ils font le monde, construisent leur avenir avec leur mains. Il a fallu un peu de temps pour comprendre mais il sont tout simplement différents, ils ne respectent rien mais c’est leur façon de vivre et d’avancer. Pendant que les français critiquent, eux ils travaillent ! Le Fise sera peut-être en Chine donc préparez-vous à accepter une façon différente de voir les choses et ne soyez pas choqués de voir des motos rouler à fond sur le trottoir... Merci à Olivier et tous ceux qui nous ont reçu pour ce trip formidable.

Takahiro spinning

The Fise was organizing a BMX flat demo in China in order to prepare an up-coming event in 2012. I was part of the riders with Ikeda Takahiro and we both hit the chinese dance floor in front of a crowd full of serious men in suits (the locals concillors). Here we were for 3 days in Shanghai! China is being a subject of controversy and it’s not always easy to understand at the first strike. It’s actually a mix between high tech and poverty. It’s also the country of counterfeit but also a land of production. On my first day over there I couldn’t understand the lawless roads and pavements but we got to accept that there was no respect whatsoever in this country. I came with a Japanese guy so it was even harder for him to understand. Once we swallowed our anger after saving him from being almost knocked over by a bus we started to enjoyed the sight on the river and the skyline of Shangai. We did some shopping and got some nice massages so we couldn’t really complain anymore. Despite the fact China has loads of flaws we realized this country will soon take over the world. And there’s a reason for this : they pull their fingers out and work! Even though it is illegal you can buy fake chanel bag at every street’s corner. But at least people don’t watch tv 24/7 and don’t wait for things to happen. They make our world and build the future with their hands. It took quite some time to understand but they are simply different. They don’t respect anything but it’s the standard life there and how they make it. The chinese work while the french criticize ! Anyway the Fise might be in China so you’d better be ready to accept a different way of life and don’t be chocked by motorbikes riding at full speed on the pavements. Thanks to Olivier and everyone who welcomed us for this wonderful trip !



136 - oldschool - USA

Bellflower Show par mark gray

Cette année le Oldschool BMX show était fantastique tout comme les éditions précédentes. L’événement s’est déroulé au Hollywood Sports Park de Long Beach en Californie, mais chaque année prend une tournure différente. Ce fut un réel succès avec beaucoup de participants et beaucoup de vélos grâce à Steve Brothers, Alvin Mullins et tous les autres de OS Society qui ont participé à l’organisation de cet événement. Des tas de vélos et de pièces trainaient partout. Les plus cool des old-school étaient présents: Eddie Fiola, Tony Murray, Jeff Bottema et plein d’autres légendes du BMX. Ceux qui venaient pour la première fois auront forcément envie de revenir. Et tous les anciens riders se sont montrés humbles et très accessibles. Ils partageaient leurs meilleurs souvenirs si vous le leur demandiez. Ils parlaient de tout : en passant l’industrie du vélo aux anecdotes des riders. Une réunion bien instructive ! Même Bob Haro était présent pour annoncer le dévouement de Torker lors de la fabrication du Haro Freestyler qui est semblable au Twin top. C’était quelque chose de voir toute la famille réunie lors de cet événement. Steve Blackie et Dan Hubbard de la team de cascadeurs Monster ont annoncé que Bicycle Source était présent pour d’éventuelles réparations. Les riders se sont donnés et ont montré du tricks nouveau mais aussi du old-school. Leurs combos étaient parfaitement rodés et ils nous l’ont prouvé. La Californie est belle et bien la région du BMX. Les riders californiens se sont toujours montrés présents. C’était extraordinaire de voir Eddie King se ballader pour observer les nouvelles générations. Du Racing au Freestyle, toute l’histoire du BMX était réunie en un seul et même lieu. A l’époque il n’y avait pas de nanas qui regardaient le show. Il y avait de vieux bike des seventies, des Haro Freestylers, des énormes Torker, quelques Nomura’s étaient eux aussi exposés. Les vieilles pièces sont de plus en plus rares à trouver. Il est intéressant de voir les vélos des générations futures mais il est étrange de se dire que les bikes des années 90 seront bientôt considérés comme de vieux vélos. Cette année la soirée s’est déroulée au Bicycle Source qui est proche de Anaheim. Les gérants sont touours aussi sympas. C’était chouette de voir tout le monde réuni, on a pu voir un vélo restauré par Mark Gray ou encore le vélo rose Hutch Hollywood qu’il a monté pour le légendaire Mike Miranda ou encore le cadre fait à la main par Eddie et Gary Turner (GT) pour the King Of The Skate Parks Eddie Fiola en 1985. Il y avait aussi 4 vélos qui appartenaient à Mike Dominguez. Ils étaient tous là, impatient de voir le vélo que Juan Mattos de BMX addicts avait offert à Mike D.

The 2011 OS Society BMX old-school Show This years Oldschool BMX show was kicked ass at The Hollywood Sports Park in Long Beach California on a beautiful Californian day. Just like the previous ones but it had a different twist to it as usual. The big turnout & the amount of bikes made it another successful show. Steve Brothers, Alvin Mullins and everyone else from the OS Society who helped make this event happen. From tons of bikes on display to piles of parts spread out all over the ground. The coolest of the coolest of old-school BMX riders were there. Riders like Eddie Fiola, Tony Murray, Jeff Bottema and plenty more legends. A first timer would want to come back to this show. All of these riders from the past were very humble to all of their fans. They would tell any story that could be told if asked... From the Industry side to the riders… It was a very educational get together. Bob Haro was even there to announce the Torker dedication to the Company owner Steve Johnson and his family about the whole Torker Bike maker who made the Haro Freestyler which was similar to the twin top tube frame. It was very special to see the family present at the show. Once again Dan Hubbard from the Monster stunt team and Steve Blackie along his side announced The Bicycle Source was ready for any quick repair if someone needed it that day. Riders were going off doing there thing... Old and new tricks… All of the bikes were totally dialed and they showed it. California is the big BMX survivors area. There always been guys who stayed

unless their bikes were thrashed or something. It was great seeing guys like Eddie King and many more walking around checking out all of the cool rides and going back to their childhood roots. Whether in Racing & Freestyle history from all this together in one place. Just like the from back in the day, there were hot babe’s checking out the show as well for anyone it was a special day. It was great seeing all the old 1970s shock bikes, Haro Freestylers, the huge Torker collection for the dedication, a few Nomura’s known to exists were also present. It seems to be like the older parts gets harder to find. We have to bear in mind the next generation is coming about and it’s a hard thing to believe that bikes from the 1990’s era will be soon considered like Old School ones… This year’s the after party was at the Bicycle Source, in Anaheim, which is close by. The guys are always very accommodating with everybody. It was great seeing all of the bikes there afterwards. It was cool to get a look at the bikes Mark Gray restored or built for legends like Mike Miranda’s pink Hutch Hollywood, Eddie Fiola’s bike from the King of the Skate parks in 1985 which was hand built at GT by Eddie and Gary Turner (GT Company owner) On the top of all of that there were also four bikes belonging to Mike Dominguez. They all were present to see a bike that Juan Mattos from BMX Addicts had given as a gift to Mike Dominguez. Signature Futuristic Black Invasion Tour Weapon with Aerospeeds Skyway Graphite’s and all !!! See you next year !!!

Bob Haro

Eddie Fiola



138 - event - Espagne

Barcelona Extreme par VIKI - photo ismael ibañez

Pour des raisons que nous ne connaissons pas, le Fise espagnol s’est déroulé au même moment que le Fise de Montpellier. Mais on s’est recomforté avec le fait que les finales de flat de Montpellier étaient le vendredi et le celle de Barcelone se déroulaientt le dimanche. Les deux villes sont à trois heures de route d’intervalle ce pourquoi beaucoup de riders ont eu la possibilité de faire le trajet jusqu’en Espagne pour participer à ce superbe contest! L’évènement était organisé sous forme de rounds de 3 minutes ce qui est, selon moi, le meilleur format pour un contest traditionnel. Tu te bats contre toi-même et non contre quelqu’un! L’ambiance entre les riders était pour ainsi dire parfaite. Le contest avait lieu au Forum de Barcelona, juste à côté de la plage, pour que tout le monde puisse profiter de cette belle journée! La crème de la crème des riders était présente: Guelo, Guilles, Matthias et Dominik! Les finales s’annonçaient impressionnantes! J’ai vu Matthias faire des combos jamais réalisés à des contests auparavant. Il a tout donné et a fini 3ème. Je suis fier de notre cowboy et heureux de voir qu’il était venu pour donner le meilleur de lui-même! J’ai terminé deuxième en faisant un run bien freestyle où j’ai du improviser étant donné que mon vélo ne suivait pas mes consignes! J’ai fais une erreur pendant ces trois minutes, j’ai manqué de temps pour rentrer mon nouveau combo, ce sera pour l’année prochaine! Dominik a remporté la victoire avec un run parfait: des transitions vraiment complexes et des variations jumps et cross foot hitchhicker! Félicitations! N’oubliez pas de venir au contest de Barcelone l’année prochaine et venez apprécier la plage, la sangria, la fête et faire du flat si ça vous chante!

For unknown reasons, the ”spanish Fise” was the same date as the other Fise (Montpellier). But we made it up for Flatland having the contest in Montpellier on Friday and Barcelona on Sunday. Both cities are just 3 hours away by car so many riders were able to come down south to Spain for an amazing contest! This contest has the 3 minutes format which I think is the best for a standard regular contest. You are not batteling anyone but yourself! So it makes the athmosphere even better between all the riders. The location of the contest is in the Forum of Barcelona, right next to the beach so everyone was enjoying a lovely day! We had top riders like Guelo, Guilles, Matthias and Dominik! So the final was going to be tight. I saw Matthias doing new combos never done in a contest before. He tried hard but he made some mistakes ending 3rd place. I’m proud of the cowboy and happy that he came to kill it once again! I ended up second making a good freestyle run where I had to improvise since the bike didnt follow my instructions. I had one mistake within the 3 minutes and out of time I tried so hard and many times to pull something new with no success. Next year! Dominik ended up first with a perfect run and lot of complicated links with lot of jumps and cross foot hitchhicker variations. Congratulations! Dont forget to come next year to Barcelona extreme contest to enjoy the beach, the sangria, the fiesta and if you feel like, a little bit of Flatland!

Dominik



140 - tribute - France

Philippe Pereira par Thomas Caillard - photos jacky Frattini, Jean-Claude loubrier et Vincent Illionnet

Philippe Pereira nous a quitté le 23 avril 2011. C’est toute une partie du BMX français et international qui est partie avec lui. Évidemment, c’est difficile d’en parler, les récentes générations n’ont pas de souvenir de qui il était. Philippe a commencé à être “connu“ en août 87 grâce au fanzine de Guillaume Debuzelet, LIBERTY (à l époque il n’y avait pas de magazine, pas de scène, pas de problème et pas de rivalité). Il a roulé comme personne n’a jamais roulé depuis. Quand on a appris la triste nouvelle de sa disparition, tous les gens qui l’avaient connu se sont souvenus de ce type humble, timide et gentil. Personne ne l’a jamais entendu dire du mal de qui que ce soit. Ça nous a tous replongé dans cette époque rigolote où on était tous copain, on a tous eu l’impression que Philippe avait toujours été parmi nous à faire les tricks que personne n’a jamais refait depuis, comme cancan lookdown etc... S’il faut se souvenir de Philippe, autant dire vraiment ce qu’il a fait, première paru en août 1987, dernière apparition publique à BERCY 6 en 1990 : TROIS ANS. En trois ans, il est parti de nulle part, il est devenu l’un des 4 meilleurs ramp-riders internationaux et il est reparti faire autre chose. Vous êtes tous capables de faire pareil, tout le monde peut être le meilleur, ça dure un temps, mais le monde du BMX est un peu moins moche que d’autre, la preuve, personne n’a oublié Philippe. Remerciements à Daniel Mini et Seb Ronjon qui ont géré la page facebok, allez écrire un mot pour sa mémoire, ça lui aurait fait plaisir... www.facebook.com/pages/Tribute-to-Philippe-Pereira-1971-2011 ADIOS FELIPE

Philippe Pereira left us on the 23rd of april 2011. He took with him a part of the French and international BMX scene. It’s quite difficult to talk about him since the younger generation don’t know Philippe. He actually started to be well-known in August 1987 when he published his fanzine LIBERTY with Guillaume Debuzelet. Back in the days there were no magazines, no scene, no problems and no competition between riders. He was riding like no one ever did before and when we found out he passed away he started to remember how much of a modest, shy and friendly guy he was. Nobody has never heard him speak ill of anyone. We all delved into the past and it reminded us how we used to be all friends, Philippe was one of us, throwing tricks no one ever tried to attempt after him, such as cancan lookback etc… If we have to remember Philippe for who he really was then let’s not forget his first publication in August 1987 and his made his last appearance in Bercy in 1990. 3 YEARS. In three years only he became one of the most influential ramp riders and he left to do something else. You too can be the best, you could become the best if you want to, it will last while it last and at least the BMX scene is not as bad as other scenes since we do remember what people did - and nobody forgot about Philippe. Thanks to Daniel Mini and Seb Ronjon for managing his facebook page. Go and write something for him and to his memory, I think he would have appreciate it… www.facebook.com/pages/Tribute-to-Philippe-Pereira-1971-2011 RIP FELIPE



142 - tricks - hOngrie par Adam kun - photo C. vanhanja

Monster Whip «The upsidedown tailwhip. This trick was in rider’s mind since more than a decade, since normal tailwhip was pulled. This is the trick where to try or to pull is a totally different thing. You can pull it or not! In the begining 2011, I had a chance to ride an indoor spot the whole winter, so in the spring I was really motivated and dialed with all of my new combos. I felt this is the time to pull something from the next level ahaha. I pictured the trick in my head a thousand times, played as a film and I felt it’s possible to pull it (the voices in

my head told me, yes Adam you can pull it ahahahah!). So after 3 days of hardcore practise and hundred of tries it became reality. I pulled the upsidedown whooper that was the one of the happiest day in my riding carrier. I named as Monster Whip just because... » Adam Kun Here is the video of the first ever pulled upsidedown whip and finished complete link : www.youtube.com/watch?v=g97y7OK62n8



144 - abonnement

Mat Hoffman en cancan lookback - photo C. VanHanja

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146 - team photo Manu Sanz

Chocotom, tournée Voice, suite au prochain numéro....

A.R.T. BMX MAGAZINE #3 - juillet / aout 2011 EDITION Paris BMX School 126 rue de Turenne 75003 Paris www.artbmxmag.com info@artbmxmag.com Editeur Alain Massabova Tel +33 611 171 826 alain@artbmxmag.com redacteur en chef Patrick Guimez pat@artbmxmag.com Publicité / Marketing Willy Beljio pub@artbmxmag.com Internet Libellule news@artbmxmag.com Traduction Tilly Tillier A.R.T CREW Manu Sanz Christian VanHanja Diane Khrimian Peka Devé Anna Gorvits Thomas Caillard Olivier Schmitt Emmanuel Massabova Ricky Monti Trevlon Hall Mark Gray Olivier Weidemann Jesse Puente Guillaume Legoff Libellule Nathan Penonzek Effraim Catlow Luis Elías Benavides Madrigal Bobby Carter Martti Kuoppa Chad Johnston Kai Kuusisto Florent Delahaye Karim Bel Bachir Viki Gomez Margaux Pionchon Guests Fred Mairet Stéphane Girard Fred Egographie Camilo Gutieerez Nicolas Jouvin Alberto Lessmann Simon Cassol Julien Boulanger Jean-Louis Brun Louis Nassar Ryuta Iwasaki Louis Thomas Ikuma Irene Rojas Alberto Tavara Lilian Conry DISTRIBUTION KIOSques Presstalis www.trouverlapresse.com DISTRIBUTION shops France : www.Sunex.fr international FlatlandFuel / USA Fingerprint / UK Kunstform / Germany Jykk / Japan Hoodbmx / Italia Rollya Cycles / Thailand Aro20 / Costa Rica Hitsbmxdistro / Spain Spoke / Austria Brakeless / Suisse IMPRESSION Imprimerie LITOSEI (Bologne) “Printed in Italia” ISSN 2115-5763 COMMISSION PARITAIRE PROV 006953


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