Sentiers piétons • Le guide de vos promenades à Cherbourg-en-Cotentin

Page 1

SENTIERS PIÉTONS le guide de vos promenades


Conception, réalisation : Direction communication et mission environnement - Cherbourg-en-Cotentin.

Rédaction : Karen Sulter et Jean-Luc Simon - mission environnement Cherbourg-en-Cotentin. Crédit photos : Pascal Dubois - Côté Nature (http://pdubois.free.fr), Karen Sulter, La Maison du littoral et de l’environnement, Antoine Soubigou, Baptiste Almodovar, Jean-Michel Enault, Audrey Cabon, Jenny Balavoine, Sylvain Guichard, Daniel Sohier et Jean-Luc Simon.

Directeur de publication : Benoît Arrivé. Réédité en juin 2017. - Impression : imprimerie Le Révérend Valognes.


SOMMAIRE GR 223 Littoral

P4-18

de Tourlaville à Querqueville

Variante GR 223 A

« Les balcons de Cherbourg

P19-33

de Querqueville à Tourlaville

GR de pays de la Hague

P34-39

du GR 223 littoral au GR 223 A «Les balcons de Cherbourg»

Boucle thématique

P40-49

balade nature Est

Boucle thématique

P50-53

balade nature Ouest

Le guide

de l’écopromeneur

P54

3


Repère carte

I2-H2

GR 223 LITTORAL DE TOURLAVILLE À QUERQUEVILLE Cet itinéraire littoral de 14,5 kilomètres, fragment du GR 223 appelé Tour du Cotentin, constitue une portion du chemin européen de grande randonnée qui va de la Baltique à la Méditerranée. En tant que GR, il est jalonné de marques rouges et blanches.

En quittant le port du Becquet, prendre le chemin des Viviers le long du littoral puis la promenade de l’espace loisirs qui borde la plage de Collignon.

LE PORT DU BECQUET Situé entre deux pointes rocheuses appelées « les Becquets , le port construit en 1783 à proximité d’une carrière de grès servait d’embarcadère aux navires qui portaient en rade de Cherbourg les pierres destinées à la construction de la grande digue. En 1788, on y embarquait jusqu’à 800 m3 de pierres par jour. Le Becquet perdit toute son activité quand cessèrent les travaux de la rade. Aujourd’hui, il est un paisible refuge pour les pêcheurs. Il a tout de même conservé sa particularité, avec sa jetée composée de remblais, paré de pierres de schiste dressées verticalement à sec, dispositif permettant de créer un ouvrage résistant avec des moyens modestes. Le port du Becquet

4

GR 223 : Littoral


PLAGE ET ARRIÈRE DE PLAGE DE COLLIGNON

Repère carte

H2

La zone humide de Collignon

Dunes, plage de sable, roches, prairies et marais, le site de Collignon est une zone humide d’une grande richesse écologique tant floristique que faunistique. Oiseaux et batraciens s’épanouissent au sein d’une végétation caractérisée par la présence de certaines plantes rares telles que l’orchis négligé, l’orchis tacheté, l’élyme des sables et le chou marin, deux espèces protégées.

Orchix tacheté Dactylorhiza maculata

Chou marin Crambe maritima

Roseau Phragmites australis

LA MAISON DU LITTORAL ET DE L’ENVIRONNEMENT La Maison du littoral et de l’environnement est une structure d’éducation à l’environnement construite par la Communauté urbaine de Cherbourg selon une démarche haute qualité environnementale (HQE). Elle allie préservation et valorisation du site naturel de Collignon à une sensibilisation du public vers une démarche respectueuse de l’environnement. C’est également un relais d’informations touristiques et environnementales et un centre de ressources en environnement.

L’espace loisirs tourisme de Collignon Aménagement paysager, piscine, aire de jeux, activités nautiques variées (plongée, voile, planche à voile, kayak de mer…), mais aussi sorties nature, conférences, expositions… proposées par la Maison du littoral et de l’environnement. Camping de Collignon *** 84 emplacements, ouvert du 1er mai au 30 septembre. Le long de la mer, buvettes, station de sauvetage, toilettes…

La Maison du littoral

GR 223 : Littoral

5


En face de la digue de l’Est, passer devant le bâtiment blanc pyramidal d’Intechmer, continuer tout droit sur le boulevard de Collignon puis sur la jetée qui longe la RN 13 jusqu’au port des Flamands.

INTECHMER Institut national des sciences et techniques de la mer, Intechmer accueille ses étudiants dans un bâtiment figurant un monstre marin échoué, réalisé en 1986 par l’architecte Jacques Rougerie. Intechmer

Beau point de vue sur le port des Flamands ainsi que sur la digue de l’Est et l’île Pelée.

Repère carte

H2-G2

L’ÎLE PELÉE

Dans des temps anciens, l’île Pelée était, paraît-il, accessible à cheval par très basse mer. Elle n’était plus qu’un rocher couvert de varech lorsqu’en 1779 la construction d’un fort fut entreprit afin de protéger l’entrée Est de la grande rade de Cherbourg. Achevé en 1784, le fort présente en son sein une citadelle construite en granit de Chausey et entourée par un fossé et une enceinte fortifiée. Cent huit bouches à feu de gros calibres pouvaient tirer des boulets rouges, grâce à un fourneau qui chauffait les projectiles. En 1898, la face nord de la citadelle fut enfouie sous une chape de 5 mètres de béton pour résister à une artillerie plus moderne. Actuellement, l’île Pelée, ainsi que toutes les fortifications appartiennent à la Marine et sont interdites d’accès. Le fort de l’île Pelée

6

GR 223 : Littoral


Repère carte

G2-F3

La gare maritime

LA GARE MARITIME TRANSMANCHE La Chambre de commerce et d’industrie Cherbourg-Cotentin a mis en service en 1994 cette nouvelle gare maritime transmanche pour desservir l’Angleterre et l’Irlande. Le port des Flamands

Laisser le port sur votre droite et franchir un petit pont passant sous la voie de dégagement.

LE PORT ET LE FORT DES FLAMANDS L’origine de l’appellation des Flamands reste mystérieuse. Peut-être, au XIe siècle ou plus tard, des colons originaires des Flandres s’installèrent-ils dans cette partie de Tourlaville. L’histoire, en tout cas, n’en a pas conservé trace. Au milieu du XIXe siècle fut construit le fort destiné principalement à entreposer les réserves de poudre de la Marine. A l’Est du fort et de la chaussée qui le reliait à la côte, un port d’échouage servait à la conservation des bois de mâture, en liaison avec l’ancienne mare de Tourlaville. Aujourd’hui, c’est un petit abri pour les bateaux de plaisance.

A 70 mètres, bifurquer à droite sur le boulevard des Flamands suivre la piste cyclable, jusqu’à la cité Clair Logis. Traverser la rue Aristide Briand, longer le boulevard Maritime et continuer sur le boulevard Félix Amiot.

GR 223 : Littoral

7


LES CONSTRUCTIONS MÉCANIQUES DE NORMANDIE Nées en 1946 de la reconversion des chantiers aéronautiques que Félix Amiot avait créés en 1916, les CMN construisirent à un rythme impressionnant des centaines de bateaux, civils et militaires et acquirent une notoriété internationale. Par la suite, se spécialisant dans la construction de voiliers de course, elles virent rapidement les meilleurs skippers faire appel à leur savoir-faire. Tabarly remporta le record de la traversée de l’Atlantique avec le Paul Ricard, bateau construit aux CMN. Aujourd’hui, elles restent spécialisées dans la construction navale tant de navires de guerre que de bateaux de grande plaisance. L’hôtel Atlantique

Repère carte

F3-E3

Remarquer sur la gauche, les chantiers navals Constructions Mécaniques de Normandie ainsi que l’ancien hôtel Atlantique qui abrite aujourd’hui la Chambre de commerce et d’industrie Cherbourg-Cotentin. Rejoindre le rond-point Minerve orné de sa statue. Bifurquer à droite vers La Cité de la Mer par le tracé enherbé de l’ancienne voie ferrée. La Cité de la Mer est située sur le site historique de l’ancienne gare maritime transatlantique.

8

GR 223 : Littoral

L’HÔTEL ATLANTIQUE Pour répondre aux besoins d’hébergement des émigrants vers les Etats-Unis, trois compagnies britanniques maritimes, la White star line, la Red star line et la Cunard line, décidèrent de s’associer pour la construction de l’hôtel Atlantique. Construit par l’architecte René Levavasseur en 1920 et ouvert en 1926, il pouvait accueillir jusqu’à 2 000 personnes réparties dans deux quartiers bien distincts : celui des « infectés (les nouveaux arrivants) et celui des « désinfectés (les partants ayant subi visites et vaccinations). Les émigrants y séjournaient environ 12 jours durant lesquels ils subissaient des contrôles sanitaires et douaniers, qui leur évitaient une traversée inutile en cas de refus. Cessant son activité après la crise économique de 1929, il est aujourd’hui le siège de la Chambre de commerce et d’industrie Cherbourg-Cotentin.


LA STATUE DE MINERVE

Repère carte

Statufiée au XVIII e siècle, Minerve, déesse grecque de la guerre, ornait les marches du Palais Bourbon à Paris.

E3

Attaquée par la pollution atmosphérique, la statue fut offerte à la Communauté urbaine de Cherbourg ainsi que celle de Thémis, déesse grecque de la justice, en 1989. Elles ont été depuis rénovées par le sculpteur Pierre Bataille. Des copies ornent maintenant l’entrée de l’Assemblée Nationale. La statue Minerve

LA GARE MARITIME TRANSATLANTIQUE

La Cité de la Mer La Cité de la Mer est un lieu ludique, culturel et scientifique dédié aux fonds marins. Découvrez le Redoutable, plus grand sous-marin visitable au monde, l’espace Titanic dédié à l’émigration et au célèbre paquebot.

Conçue par l’architecte René Levavasseur qui construisit l’hôtel Atlantique, la gare maritime transatlantique fut inaugurée le 30 juillet 1933 par le Président de la République Albert Lebrun. Accueillant deux paquebots simultanément, elle incluait un hall de trains d’une longueur de 240 mètres, partie la plus imposante de la gare, et une galerie couverte de débarquement et d’embarquement d’une longueur de 500 mètres longeant le quai d’accostage.

La Cité de la Mer propose également un espace services : boutique, restaurant, point information, bureau de poste, médiathèque.

La grande halle de La Cité de la Mer

GR 223 : Littoral

9


Un immense toit de cuivre et de verre de cathédrale soutenu par 34 arcs en béton culminant à une hauteur de 70 mètres recouvre le hall des trains.

Repère carte

E3

V ue nord de la grande halle de La Cité de la Mer

Cet ouvrage constitue l’une des constructions françaises les plus monumentales après le palais de Versailles avec ses 2 hectares de superficie. Détruite aux deux tiers en juin 1944 lors de la libération de la ville, supplantée par l’aviation dans les voyages intercontinentaux, elle n’est aujourd’hui plus que le vestige de l’épopée transatlantique. Son esthétisme et l’ampleur de ses dimensions justifient son inscription à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques en décembre 1989. Elle connaît aujourd’hui une splendide reconversion en accueillant en son sein La Cité de la Mer, grand complexe touristique, culturel et scientifique entièrement dédié à l’aventure humaine sous la mer.

LE PONT TOURNANT Avant le XVIIIe siècle, il n’existait aucun pont permettant de passer d’une rive à l’autre de la Divette. C’est entre 1738 et 1742 que le premier pont tournant en bois fut construit par les ingénieurs de Caligny et de Caux. En 1884, le pont en bois est remplacé par un pivot central. Détruit en juin 1944 lors de la libération de la ville, l’ouvrage actuel et définitif n’est reconstruit qu’en 1958 par Charles Lainé, ingénieur tourlavillais. Bifurquer à gauche après le Marine Hôtel. et longer l’avant-port pour traverser à droite le pont tournant. Point de vue unique sur la ville de Cherbourg-Octeville et le port Chantereyne en premier plan.

10

GR 223 : Littoral

La passerelle du pont tournant


L’ÉCLAIRAGE DES QUAIS

Rencontre avec le GR du Pays de la Hague. Remonter le quai de Caligny en contemplant l’éclairage insolite de l’avant port. A proximité immédiate le théâtre et le centre culturel.

Conçu par Yann Kersalé, cet éclairage réalisé en 1994 est formé d’éléments courbes éclairant la chaussée et de mâts coniques dont la lumière varie du bleu pour la pleine mer au vert pour la marée basse.

Maison du Tourisme Visites guidées à la découverte de la ville de Cherbourg-en-Cotentin. Centre-ville de Cherbourg-Octeville : marché le mardi, jeudi et samedi matin.

L’éclairage quai de Caligny

LA GARE MARITIME TRANSATLANTIQUE Seule église paroissiale jusqu’au milieu du XIXe siècle, la basilique Sainte Trinité connut une histoire mouvementée. Une première église a, dit-on, été édifiée vers 435 puis détruite au IXe siècle lors des invasions normandes. A l’initiative de Guillaume le Conquérant, une seconde fut bâtie au XIe siècle, vraisemblablement sur Repère les ruines de la première. Protégée par les fortifications de la ville en 1300, elle subira toutefois maintes destructions au cours de la guerre de Cent Ans. Reconstruite au XVe siècle, elle est saccagée en janvier 1794 durant la Révolution et sera restaurée au XIXe siècle. Une tour carrée lui sera d’ailleurs ajoutée. Aujourd’hui inscrite à l’inventaire des monuments historiques, elle regorge de curiosités dont son maître-autel (1809) et sa chaire de bois sculpté (1763), œuvres du peintre et sculpteur François-Armand Fréret.

carte

E3

LE THÉÂTRE ET LE CENTRE CULTUREL Voir GR de Pays de la Hague.

La basilique Sainte Trinité

GR 223 : Littoral

11


La statue de Napoléon

LA STATUE DE NAPOLÉON Passer devant l’église de la Trinité et la statue de Napoléon pour rejoindre le port Chantereyne. Promenades en mer. Location de vélos à la station nautique, point information, piscine Chantereyne, toilettes.

Sculptée par Armand Le Véel, la statue de Napoléon 1 er fut édifiée en hommage à l’empereur, en août 1858, lors de la venue à Cherbourg de son neveu, Napoléon III, pour l’inauguration de l’arsenal et de la ligne de chemin de fer reliant la ville à Paris. Sur le socle de la statue qui désigne le port militaire, et non l’Angleterre, sont gravés ces mots de l’empereur (Mémorial de Sainte-Hélène, 15 juillet 1816) : « J’avais résolu de renouveler à Cherbourg les merveilles de l’Égypte .

LE PORT CHANTEREYNE A l’abri de la rade artificielle, le port de Cherbourg-Octeville est constamment accessible, quelles que soient les conditions météorologiques ou les marées.

Repère carte

E3

Port en eau profonde, il compte aujourd’hui 1 550 emplacements. Chaque année 9 000 bateaux font escale dans la plus grande marina de la façade Manche.

Le port Chantereyne

12

GR 223 : Littoral


LE PARC EMMANUEL LIAIS Issu d’une riche et ancienne famille d’armateurs cherbourgeois, Emmanuel Liais, passionné de botanique, réalisa dans sa propriété un jardin qu’il orna d’une impressionnante variété de plantes exotiques ramenées de ses nombreux voyages. Directeur adjoint de l’observatoire de Paris et fondateur de l’observatoire de Rio de Janeiro, il dota son parc d’une tour d’observation astronomique. À sa mort en 1900, l’ancien maire (1884-1886 et 1892-1900) légua son parc et tous ses biens à la ville de Cherbourg-en-Cotentin. Aujourd’hui, le parc Emmanuel Liais constitue sans doute le jardin cherbourgeois le plus pittoresque et exotique avec son étonnante collection végétale, dont plus de 4 000 variétés rares s’étendent sous les 510 m² des deux Repère serres du parc.

carte

E3

L a tour d’observation du parc E. Liais

LE MUSÉUM D’HISTOIRE NATURELLE D’ARCHÉOLOGIE ET D’ETHNOGRAPHIE Établi dans la maison familiale des Liais, à l’intérieur du parc, ce véritable cabinet de curiosités, fondé en 1832, regroupe une collection, aussi insolite qu’extraordinaire, d’objets d’histoire naturelle, d’archéologie et d’ethnographie provenant des cinq continents. Du goéland aux papillons en passant par les échantillons de roches, des objets d’artisanat esquimaux à la remarquable collection océanienne, le muséum d’histoire naturelle, d’archéologie et d’ethnographie offre un dépaysement garanti dans l’espace et dans le temps.

Passer entre la patinoire et la piscine du complexe sportif Chantereyne pour retrouver l’avenue de Cessart. A proximité immédiate : le parc Emmanuel Liais et le musée d’histoire naturelle d’archéologie et d’ethnographie.

GR 223 : Littoral

13


Continuer sur la rue de l’Abbaye, remarquer sur la gauche le Service Historique de la Marine.

LE SERVICE HISTORIQUE DE LA DÉFENSE (BCRM) Fondée en 1836, la bibliothèque de la Marine s’est enrichie au cours des ans d’une spectaculaire collection d’ouvrages concernant l’histoire de la Marine et de la navigation, les techniques et sciences maritimes. Ainsi, 30 000 ouvrages ornent les rayonnages de l’un des cinq centres régionaux du service historique de la Marine.

Rue de l’Abbaye : auberge de jeunesse

Repère carte

E3-D3 D2 Le service historique de la Marine

Ensuite, contourner par la droite le foyer du marin jusqu’à l’entrée principale de l’arsenal, aujourd’hui Naval Group. Puis traverser le parking, longer les contreforts de l’arsenal pour passer derrière les ruines de l’Abbaye du Vœu.

L’ABBAYE DU VŒU Sous l’instigation de l’impératrice Mathilde, fille du Roi Henri 1er d’Angleterre et petite fille de Guillaume le Conquérant, une abbatiale vouée à la vierge fut édifiée à partir de 1145. Elle connaîtra une grande prospérité au XIIIe siècle avant d’être ravagée à maintes reprises durant la guerre de Cent Ans. Restaurée par ses chanoines, elle atteignit son apogée au Moyen Âge et à la Renaissance avant de tomber peu à peu en ruine au XVIIIe siècle. Le duc d’Harcourt, gouverneur de Normandie et commandant en chef de Cherbourg, s’y installa et la restaura créant la façade classique. Devenus biens nationaux à la Révolution, les bâtiments furent transformés successivement en hôpital puis en caserne de 1793 à 1866, et en dépôt de matériel jusqu’au début du XXe siècle. Classée monument historique depuis 1913, l’abbaye fut incendiée au cours de la libération de la ville en 1944. Depuis la reprise de sa restauration en 1965, elle a fait l’objet de découvertes archéologiques, à l’emplacement de l’ancienne église abbatiale et du cloître médiéval disparu. L’Abbaye du Vœu

14

GR 223 : Littoral


L’ANCIEN HÔPITAL MARITIME RENÉ LE BAS Dix ans après la décision ministérielle ordonnant sa construction, l’hôpital maritime, inauguré en 1869, mettait un millier de lits au service des malades. Le 9 novembre 1982, le centre hospitalier est baptisé « René Le Bas , du nom du premier médecin ayant rallié les forces navales libres, mort en 1942 lors du naufrage du sous-marin le Surcouf dans l’océan Atlantique.

Repère carte

D2

L’ancien hôpital maritime René Le Bas

L’ARSENAL ET LE PORT MILITAIRE DE CHERBOURG

Arrêtée durant la Révolution, Napoléon Bonaparte reprit la construction d’un port militaire et d’un arsenal, à l’intérieur de la rade de Cherbourg en 1803. Le port militaire, accessible par une passe de 64 m possède trois bassins : l’avant-port dit port Napoléon (290 m x 240 m), mis en service en 1813 en présence de l’impératrice MarieLouise d’Autriche ; le bassin Charles X (290 m x 220 m), construit de 1803 à 1829 ; et le bassin Napoléon III (420 m x 220 m), bâti entre 1836 et 1864. Après la construction de bâtiments de surface à voile, puis à hélice, l’arsenal se spécialisa, en 1897, dans la construction de sous-marins en réalisant le premier sous-marin à propulsion électrique. Le Redoutable, premier sous-marin nucléaire lancé le 29 mars 1967 de l’arsenal par Charles de Gaulle, se visite désormais à La Cité de la Mer. L’arsenal abrite DCNS, l’un des leaders mondiaux du génie naval. Le site cherbourgeois est spécialisé dans la construction et le démantèlement de sous-marins nucléaires et classiques.

A proximité immédiate l’ancien hôpital maritime. Rejoindre la piste cyclable longeant le stade de la Marine jusqu’à la plage de la Saline. A la hauteur de la plage, un passage inférieur permet de traverser le boulevard. Il donne accès à un terrain de camping et au centre-ville. Camping de la Saline ** 78 emplacements, ouvert toute l’année.

GR 223 : Littoral

15


La grande rade

LA GRANDE RADE Afin de protéger la ville de toute invasion, Louis XVI décida la construction du port militaire à Cherbourg, qui est à l’origine de l’édification de la grande rade au cours des XVIIIe et XIXe siècles.

Repère carte

C2-C1 B1

En 1780, un officier de la marine, Louis le Couldre de la Bretonnière propose de fermer la rade par un « rempart jeté à pierres perdues , de près de 4 kilomètres. Le chantier fut confié, en 1783, à un ingénieur des Ponts et Chaussées, Alexandre de Cessart, qui imagine l’idée d’une digue formée par la juxtaposition de 90 caisses en bois, en forme de cônes tronqués, de presque 20 mètres de haut et 50 mètres de diamètre à la base. Malheureusement, la mer met à mal l’entreprise en endommageant les cônes et en dispersant au large leur contenu, entraînant l’abandon du projet. Le système d’une digue en pierres perdues est alors repris et des millions de tonnes de roches arrachées aux flancs de la montagne du Roule sont déversés à l’endroit exact où la digue s’élève soixante ans plus tard. La digue, enfin achevée, dote Cherbourg de la plus grande rade artificielle du monde avec 1 500 hectares. Par la suite seront construites les digues de l’Est et de l’Ouest. La digne du Homet et celle des Flamands ferment la petite rade.

Juste avant le rond point de Capel, un chemin permet d’accéder aux Hauts de Capel, emplacement qui offre un point de vue remarquable sur l’ensemble de la grande rade de Cherbourg.

LA BAIE DE QUERQUEVILLE

Au rond point de Capel, un tunnel permet d’accéder à la piscine et au centre d’Equeurdreville-Hainneville. Après la plage de la Saline, suivre la piste cyclable du boulevard, qui longe la baie de Querqueville.

16

GR 223 : Littoral

Côte rocheuse, la baie de Querqueville accueille de nombreuses espèces d’oiseaux marins, du grand cormoran au guillemot de Troll, en passant par diverses espèces de grèbes qui y trouvent refuge et nourriture. Des mammifères marins y font escale et peuvent être observés, tels que le dauphin commun, le globicéphale noir ou encore le phoque gris. La baie de Querqueville


Avant le rond-point de Quer­queville, suivre la piste cycla­ble derrière la résidence Dix­mude.

LE FORT DE CHAVAGNAC En 1854, le fort de Chavagnac, du nom d’un des découvreurs des rochers de la passe du fort de Querqueville, a été édifié sur une roche en mer avant même la création de la digue de Querqueville. Comme les principaux forts de la rade, il fut bétonné à la fin du XIXe siècle afin de résister aux progrès de l’artillerie ennemie.

Après la résidence, quitter la piste cyclable et longer la côte en direction du fort de Querqueville. Au port de Querqueville possibilité d’aller tout droit et de faire un aller-retour sur la digue (terrain militaire ouvert au public (selon les prescriptions de l’arrêté affiché sur la digue)). Au bout de la digue de l’ouest se trouve le fort de Chavagnac.

Le fort de Chavagnac

Après le port, prendre le chemin entre la clôture de l’école de Fourriers et les douves du fort, puis longer la cote en direction du camping de la Marine.

LE FORT DE QUERQUEVILLE Sous l’instigation du roi Louis XVI, le fort de Querqueville remplace en 1786 une ancienne redoute. Mais après le début des travaux, les ingénieurs (dont Chavagnac) s’aperçoivent que la profondeur des eaux aux abords de la pointe de Querqueville est insuffisante. Ainsi, la passe sera aménagée à 1 kilomètre à l’Est du fort. Devenu superflu dans le système défensif, il est reconverti en caserne avant la fin de sa construction.

Repère carte

B1

Durant la guerre 39-45, les Allemands disposèrent une tourelle de char français, qui subsiste encore aujourd’hui, posée sur un petit blockhaus afin de couvrir une grande partie de l’anse d’Urville. Vestige remarquable de près de deux siècles d’évolution de la technique de fortification, le fort de Querqueville appartient désormais au privé.

Le fort de Querqueville

GR 223 : Littoral

17


LE MARAIS DE QUERQUEVILLE Zone de marais autrefois plus étendue, l’arrière de la plage de Querqueville allie une zone humide dominée par les joncs, avec quelques enclaves d’iris jaunes et de végétation basse flottante, à une prairie dominée par les graminées et une lisière où se développent épilobes, orties, ronces, cirses. Ce marais littoral, soumis à des contraintes spécifiques (embruns, vent, ensoleillement…), constitue un milieu riche attirant une avifaune caractéristique des zones humides tels que le phragmite des joncs, la bouscarle de Cetti, le bruant des roseaux, la bécassine des marais, la râle d’eau, la poule d’eau, la mouette mélanocéphale…

Au terrain de camping de la Marine, point de jonction du GR 223 avec sa variante GR 223 A « Les balcons de Cherbourg », prendre à gauche la rue de la plage bordant le marais et l’arrière plage de Querque­ville. Plage de Querqueville : Camping de la Marine, aire de jeux, aire de de détente, buvettes, poste de sauvetage, parking, toilet­tes.

Repère carte

B1

Bécassine des marais Gallinago gallinago

L’abbaye du vœu

Phragmite des joncs Acrocephalus schoenobaenus

18

GR 223 : Littoral

Bruant des roseaux Embrezida schoeniclus


VARIANTE GR 223 A « LES BALCONS DE CHERBOURG DE QUERQUEVILLE À TOURLAVILLE Cet itinéraire de 31,4 kilomètres appelé « Les balcons de Cherbourg est une variante du GR 223 qui joint Tourlaville à Querqueville par le littoral, permettant de contourner Cherbourg-en-Cotentin par le sud et donnant ainsi la possibilité de boucler le circuit autour de la ville. Ce circuit est jalonné de marques rouges et blanches.

L’ÉGLISE NOTRE-DAME Edifiée entre le XIIe et le XIIIe siècle, elle connut une histoire mouvementée : pillée par les Anglais débarquant de l’anse d’Urville-Nacqueville en 1758, dévastée en 1789 et incendiée au début du XXe siècle. Reconstruite, elle fut en partie détruite par un ouragan en 1923. Restaurée depuis, elle domine aujourd’hui un exceptionnel panorama. Placée sous le patronyme de Notre-Dame, l’église paroissiale a la singularité d’avoir à ses côtés une petite mais très ancienne chapelle, la chapelle Saint-Germain. L’église Notre-Dame

Repère carte

B1

En quittant l’arrière plage de Querqueville, traverser le boulevard de la Hague (RD 45, remonter la rue de la plage débou­chant place du Général de Gaulle et bifurquer à droite rue du presbytère vers l’église Notre-Dame.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

19


A la chapelle Saint-Germain, vue imprenable sur toute la passe de l’Ouest. Reprendre la rue du Presbytère en longeant le cimetière et continuer dans la rue des Vignères. A la barrière en bois, prendre à gauche le chemin en terre à travers bois. A la sortie du bois tourner à gauche et aussitôt entrer dans le parc du château de Querqueville.

LA CHAPELLE SAINT-GERMAIN La chapelle Saint-Germain, construite sur l’emplacement d’un édifice paléochrétien datant du VIe siècle, est un dernier vestige du christianisme des premiers âges. Classée monument historique en 1856, elle fut dédiée à l’un des premiers missionnaires, Germain de la mer, dit le Scot, qui évangélisa la région au Ve siècle. Les fouilles archéologiques entreprises dans ce lieu de culte ont permis d’y découvrir de nombreux sarcophages de pierres, divers vestiges paléochrétiens ainsi que de nombreuses pièces de monnaie dont l’une assez rare est un des deniers normands des ducs Richard, ancêtres de Guillaume le Conquérant.

Descendre les escaliers pour atteindre la cour, devant s’engager dans le chemin entre le stade et le bas du talus boisé. Passer la barrière et tourner à droite dans la rue des Gains.

La chapelle Saint-Germain

LE CHÂTEAU DE QUERQUEVILLE Le château de Querqueville est construit au XVIIIe siècle sur l’emplacement d’une ancienne maison de ferme dans la verdoyante vallée des Floris. Acquis par la municipalité en 1938, il tient aujourd’hui lieu de mairie déléguée. Devant le bâtiment, se déploie un parc à l’anglaise créé au XIXe siècle, ourlé de somptueux massifs de plantes exotiques (rhododendrons, cordylines…), et au fond d’un majestueux bois de hêtres dont l’un fut planté en l’honneur de la venue de Napoléon en 1811.

Repère carte

A1-B1

Le château de Querqueville

20

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg


LE MANOIR DE LA COQUERIE Inscrit à l’inventaire supplémentaire des monuments historiques, ce manoir, propriété de la ville, est en fait une ferme du XVIe siècle, ayant appartenu à Robert III Le Coq dit Le Jeune, héritier du fief de Jobourg, qui lui a sans nul doute laissé son nom. Construit en schiste et en grès de pays, les bâtiments s’organisent autour d’un plan carré, comme le veut la tradition dans le Cotentin. Le portail en plein cintre est surmonté d’une dalle sur laquelle figurent des armoiries. Dans la cour, la petite chapelle dont la façade est étayée par deux contreforts présente une splendide porte de la Renaissance.

Repère carte

B1-B2

Dans la rue des Gains, prendre à gauche le chemin vers le manoir de la Coquerie.

L e manoir de la Coquerie

LE BOCAGE Située dans l’un des départements les plus bocagers de France, Cherbourg-en-Cotentin est elle-même entourée d’une zone bocagère relativement importante. Réseau de clôtures aux mailles plus ou moins grandes et plus moins régulières, le bocage est constitué pour l’essentiel de prairies de fauche ou de pâture, parfois remplacées par des cultures céréalières ou du maïs, ou encore des vergers. Ces parcelles de terre sont limitées par des haies plus ou moins hautes, plantées le plus souvent sur talus ou sur murets de schiste, qui structurent le paysage de façon très particulière.

Après avoir admiré le manoir, partir un peu à droite pour marcher sur le muret de pierres, puis en longeant le cours d’eau le Lucas, déboucher près du petit lavoir et du pont de pierre au bord de la D 901. Traverser la D 901, passer la rivière Lucas et tourner à gauche dans un chemin en terre encaissé. A la fin du chemin tourner à droite puis tout de suite à gauche. Traverser la rue et prendre le chemin ombragé.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

21


Dans ce chemin ombragé passer sous un tunnel et suivre le chemin creux qui monte, bordé de houx, aubépines et fou­gères. Belles vues sur Querqueville et sur la rade de Cherbourg. En atteignant la route goudronnée, prendre à droite un chemin de terre, coupé par la suite par l’avenue de Bénécère. Au bout, prendre à gauche puis encore à gauche un chemin ombragé et empierré bordé de haies bocagères qui passe sous un tunnel.

La vallée de la Bonde et du Vaublat

Arriver à la route goudronnée, continuer tout droit sur 150 mètres. A la croisée des cinq chemins, prendre la rue Albert Mahieu à droite qui conduit au cœur du bourg de Hainneville-Haut.

Chèvrefeuille grimpant Lonicera periclymenum

Faucon crécerelle Falco Tinnunculus

Repère carte

B2

22

Formant une sorte de forêt linéaire, le bocage joue un rôle écologique essentiel dans la régulation hydrologique, dans la protection des sols, dans la création de micro-climats abrités du vent et du gel ainsi que dans le maintien de la biodiversité puisqu’il constitue un lieu de nourrissage, de nidification et de repos pour de nombreuses espèces telles que le hérisson, la taupe, le renard, le blaireau, la chouette hulotte ou encore le faucon crécerelle.

Aubépine monogyne Crataegus oxyacantha

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

Mûre sauvage Rubus caesius


Repère carte

B2-B3

HAINNEVILLE-HAUT

Pilastres en pierre de taille Murs de clôture en appareil irrégulier

Petit bourg pittoresque et paisible, Hainneville-Haut, comme de nombreux villages, villes ou hameaux, possède des habitations construites avec les grès et les schistes locaux qui rappellent la géologie des lieux. Ces matériaux sont utilisés pour construire les murs avec de la pierre brute ou de la pierre taillée.

Couverture du Cotentin à 45°

Les toitures sont réalisées en couverture dite du Cotentin, à 45° en épaisses ardoises bleu vert au joint maçonné posées en dégradé (petites pierres au faîtage et de plus en plus larges vers l’égout) dit « déchange . Les tuiles faîtières sont en céramique. Pour les encadrements, les jambages latéraux et linteaux sont également en pierre de taille. Mariés avec la végétation, ces matériaux de construction sont du meilleur effet.

Hainneville-Haut

Au bout de la rue Barbey d’Aurévilly, emprunter un petit chemin ombragé, le chemin des Ruettes, afin d’accéder directement à une route goudronnée permettant de sortir du bourg.

Descendre la rue sur la droite et 200 mètres plus bas, prendre à droite un chemin rural. A l’intersection avec un autre chemin, continuer tout droit et après un virage à angle droit, bifurquer à droite sur un large sentier ombragé.

Hainneville-Haut

Au bout prendre à gauche un sentier débouchant au hameau Herville.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

23


Repère carte

B3-B4 C4-C3 Traverser ce hameau puis prendre à gauche un chemin creux débouchant au village de la Judée. Au village, prendre à droite puis à gauche au lieu-dit La Grisetterie jusqu’au lieu-dit La Grivellerie.

Lavoir de la Crespinière

LES LAVOIRS Apparus au début du XVIIIe siècle, les lavoirs sont construits jusqu’au milieu du XIXe afin de pallier le manque d’hygiène de l’époque. D’ailleurs, l’Etat encourage leur construction après l’épidémie de choléra en 1849. Les lavoirs sont des bâtiments publics, alimentés en eau, en général couverts, servant principalement au lavage du linge. Certains étaient même équipés de cheminées pour produire la cendre nécessaire au blanchiment.

Prendre à gauche puis encore à gauche jusqu’au hameau Le Pilon. Prendre à gauche juste après le groupe de maisons, un chemin qui bifurque deux fois à angle droit. A la route goudronnée, prendre à gauche puis à droite un chemin de terre qui traverse à mi-parcours le ruisseau Le Fay.

Les lavoirs étaient des lieux de rencontre et de convivialité, où bavardages et commérages allaient bon train. Leur usage se perdit progressivement au fur et à mesure de l’alimentation en eau de chaque foyer. Après un siècle d’abandon, ils sont aujourd’hui restaurés et remis en valeur, perpétuant ainsi le souvenir des labeurs ancestraux.

Lavoir du hameau de Herville

Rejoindre le village de Grimesnil sur la gauche.

24

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg


L’ANCIENNE MAIRIE D’OCTEVILLE, ESPACE GEORGES BRASSENS

A Grimesnil, prendre le premier chemin qui monte sur la droite dit Chemin des Mésanges.

Cet édifice de pierres est en réalité l’ancien presbytère construit au XIXe siècle pour les besoins paroissiaux. Cessant son activité après vingt ans de bons et loyaux services suite à la séparation de l’Eglise et de l’Etat, il tint lieu de mairie durant près d’un siècle. La construction du nouvel hôtel de ville en 1984 permit de fournir une nouvelle vocation à ce bâtiment plus que centenaire, après une belle mise en valeur de sa façade en 1991. Il accueille aujourd’hui l’espace Georges Brassens, occupé par des services municipaux.

E space Georges Brassens

Au carrefour des cinq chasses, continuer tout droit chemin des Bouvreuils puis tourner à droite devant le lavoir. Au bout du chemin de la Crespinière, prendre le chemin du Monturbert puis le chemin en pierre à gauche. A sa sortie tourner à droite pour remonter la rue Etienne Dolet. Passer devant l’ancienne mairie d’Octeville et l’église Saint-Martin avant de rejoindre le boulevard de l’Atlantique par la rue du Général Leclerc puis la rue de la Jouennerie. A 100 mètres, piscine d’Octeville.

Repère carte

L’ÉGLISE SAINT-MARTIN Plus ancienne église paroissiale d’Octeville, édifiée au XIIe siècle, l’église Saint-Martin connut de nombreux remaniements au cours de son histoire. Mais malgré toutes ses modifications, elle garda son origine massive, exemple typique de l’art roman du Cotentin. Unique dans la région, le clocher octogonal repose sur une base carrée dont un angle de sa façade s’orne d’un cadran solaire. Un bas-relief représentant la Cène décore la façade de l’autel.

C3-C4 D4

Cette sculpture, classée monument historique en 1908, en est un des principaux attraits. L’église Saint-Martin

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

25


LES LAVOIRS Havre de paix au cœur de la ville, le vallon sauvage allie sérénité et détente aux activités de plein air. Cet espace naturel offre au regard un panel de milieux permettant de découvrir la faune et la flore du pays tout en se laissant guider par le murmure du ruisseau dévalant les pentes douces du vallon.

Repère carte

D4-E4 E5

Le Vallon Sauvage

Rencontre avec l’itinéraire de jonction ou chemin de grande randonnée de pays de la Hague.

LA VALLÉE DE QUINCAMPOIX Avec ses vallons verdoyants et ondulants, la vallée de Quincampoix recèle des trésors écologiques encore à découvrir. Entre les méandres de la Divette, des prés humides accueillent vaches, moutons et chevaux en pâture.

Traverser le boulevard en direction de la Jouennerie. Prendre dans le lotissement Le Clos du Bois la première rue à gauche et descendre vers le vallon sauvage.

La Vallée de Quincampoix

Traverser le vallon et prendre un sentier à droite vers la vallée de Quincampoix. Après avoir dépassé le parc d’activité du Moulin Letullier, traverser le petit pont sous lequel coule la Divette pour se retrouver sur la RD 99.

Chemins creux

26

LES CHEMINS EN CREUX Les chemins creux sont des sentiers entourés de talus plus ou moins abrupts, généralement couverts par une voûte végétale. Leur première fonction était de permettre l’accès aux parcelles agricoles. Ils servaient aussi de protection des villages contre les eaux de ruissellement, formant ainsi un réseau d’évacuation des eaux de pluie. Ils offraient, par ailleurs, une protection contre les intempéries au promeneur. Enfin, ils constituaient une réserve pour la production de bois et de fourrage pour le bétail. Ces voies secondaires permettaient également aux contrebandiers d’acheminer leurs divers larcins et trafics en toute tranquillité. Ils font aujourd’hui le bonheur du promeneur.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg


La roche qui pend Grès armoricain

Repère carte

E5

LA GÉOLOGIE DE CHERBOURG-EN-COTENTIN La ville est en partie composée de terrains métamorphiques, c’est-à-dire déformés et transformés par les pressions et les températures. Ces terrains d’âge ante-cambrien, c’est-à-dire antérieurs à l’ère primaire, sont constitués de granits déformés et schistes métamorphiques.

Tourner à droite, parcourir 350 mètres et prendre le passage sous la voie ferrée. Laisser sur la droite le hameau de la Brunerie, monter tout droit et prendre au bout un chemin creux ombragé et empierré appelé chasse des Châtaigniers.

Sur ces formations géologiques anciennes ou substratum se sont déposées les roches d’âge primaire, datant du Cambrien (-570 à -500 millions d’années), principalement représentées par des poudingues et des conglomérats, dénommés arkoses, puis de schistes et de grès, dont le grès armoricain de l’Ordovicien (-480 millions d’années). Ces roches ont été plissées lors de la mise en place de la chaîne hercynienne, ancienne chaîne de montagne bien connue en Normandie et en Bretagne. Par leur plissement, ces roches ont conduit à la formation du relief. Les cours d’eau ont creusé leur lit à la faveur des roches tendres tels les schistes pour créer les vallées de la Divette et du Trottebecq, laissant en relief les roches plus dures tels les grès.

Continuer en face sur la chasse aux Loups et prendre à gauche sur la D119 en direction de La Loge, puis, avant le hameau, la première rue à droi avenue de la Banque à genêts. Remarquer la Source Noël.

La vallée de Quincampoix en est l’illustration.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

27


Prendre la deuxième rue à gauche, rue Pierre et Marie Curie, puis emprunter sur la droite le chemin de la maison du garde et longer l’hippodrome jusqu’au chemin piétonnier à gauche bordé d’une haie de hêtres qui conduit sur la rue Pierre et Marie Curie que l’on redescend. Traverser aux feux l’avenue des Rouges-terres et prendre à droite le chemin de Cloquant.

Les grès armoricains plissés lors de la formation de la chaîne hercynienne sont visibles à la Fauconnière, notamment La roche qui pend. A la montagne du Roule, l’inclinaison des couches de grès à 45° vers le Nord-Est est bien visible. Dans un passé plus récent, à l’âge quaternaire, la mer a érodé le littoral. Elle s’est ensuite retirée, laissant des falaises, appelées falaises mortes, bien visibles sur Tourlaville. Par la suite, des cordons dunaires ont permis, derrière ceux-ci, le dépôt de tourbes, d’argiles alternant avec des sables, pour former des marais arrière-littoraux. La plaine de Tourlaville est une illustration de ces formations avec ses lieux dits « Sauxmarais, Pontmarais… .

Repère carte

E5-F5 F6

Toiture en schiste

Pavés de grès pour confection de trottoir

Enfin des dépôts de solifluxion ou glissement de terrains, ainsi que des dépôts limoneux déposés par les vents sont venus adoucir les pentes de ces versants érodés.

Escalier en schiste

28

Toutes ces roches ont été utilisées pour la construction de Cherbourgen-Cotentin, le sous-sol de la ville ayant fait, par le passé, l’objet d’un certain nombre d’exploitations, pour la production de matériaux nécessaires à la construction et surtout à l’édification de la rade.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg


Linteau en pierres verticales formant un arc de décharge

Repère carte

Le granit écrasé (Querqueville) et les arkoses (le Becquet) ont servi pour la confection de moellons, dalles pour escalier, balcon ou puits, et blocs équarris pour linteau.

G6-G5

Les schistes verts contiennent de la chlorite et de la séricite leur donnant un aspect gris bleuté à vert. Ces argiles organisées en lit (schistosité) permettent la confection de dalles de couverture, essentages mais aussi de dalles pour escalier, balcon ou puits, et blocs équarris pour linteau. Le quartzite (grès armoricain) encore exploité à la montagne du Roule sert de moellons et de gravillons, notamment utilisé pour des travaux de voirie (empierrement, couche de forme et de fondation, produit entrant dans la composition des enrobés), de défense contre la mer (enrochement) ou comme composant du béton (sable et granulat). Des anciennes carrières, certaines sont abandonnées depuis plus d’un siècle, il ne reste que les fronts de taille abrupts et les aires d’extraction. Elles marquent profondément le paysage. Certaines, comme les vieilles carrières à Cherbourg-Octeville, sont totalement enclavées par l’urbanisation. La limite supérieure du front de taille est souvent protégée par un rideau d’arbres ou un bois. Le paysage change brusquement et devient très dégagé. Les anciennes carrières de grès font apparaître la roche à nu, partiellement recouverte d’une végétation d’ajoncs et de bruyères cendrées sur rochers, avec fougères grand aigle et châtaigniers : c’est une formation de lande.

Le chemin longe l’axe Nord-Sud vers Tourlaville sur 750 mètres. Au bout du chemin de Cloquant, bois du Ronfa à 200 mètres à gauche. Traverser la RN 13 par un passage inférieur et prendre à droite l’impasse des Ajoncs formant une encoche. Ensuite prendre à droite la rue Emile Bertin.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

29


LE VILLAGE DE LA VERRERIE Jadis hameau de Tourlaville, La Glacerie devint en 1901 une commune à part entière. Son histoire, résumée dans son nom, est singulière. Au XVIe siècle, plusieurs verreries furent créées dans la vaste forêt de Brix où le bois leur servait de combustible. Vers 1560, une verrerie s’installa à Tourlaville sous l’impulsion du maître verrier Antoine de Caqueray, originaire de Haute-Normandie. En 1655, son successeur Richard Lucas de Néhou, fit faire un bond en avant à l’industrie de la glace en découvrant le secret de fabrication du verre blanc et du soufflage des glaces, détenu par les Vénitiens.

Repère carte

G5-G6 H5-H4

S’intéressant à la découverte, Colbert associa l’établissement à la Compagnie des Glaces le projetant au rang de manufacture royale. Sa prospérité fut telle que l’importation des glaces de Venise avait été interdite en France. En 1685, la manufacture de Tourlaville fournit Versailles en glaces à miroir, quelques-unes d’entre elles sont encore visibles dans la galerie des glaces du château. Au XVIIIe siècle, l’établissement, affaibli par la concurrence de Saint-Gobain, connut des difficultés. Arrêts et reprises de l’activité se succédèrent jusqu’au complet abandon de l’établissement. En 1944, un bombardement aérien anéantit les bâtiments subsistants de l’ancienne glacerie. L’ancienne maison des directeurs a été transformée en gîte d’étape. Le village de la Verrerie

Après deux virages en lacets, quitter cette route et prendre le deuxième chemin à gauche, la rue des chemins des Truffert, à proximité du village de la Verrerie.

LE MUSÉE DE LA GLACERIE Établi dans une ancienne ferme, ce musée relate l’histoire de la manufacture royale des glaces, établie par Colbert en 1667 et évoque les coutumes et traditions de l’époque. Ainsi, la fabrication du cidre, le matériel agricole, les dentelles, coiffes, bonnets et vêtements normands témoignent de la vie rurale d’antan.

Étang, musée, Manufacture des glaces au village. A proximité, le golf des Roches (9 trous). Continuer sur la gauche et à l’intersection des deux chasses, prendre à droite le chemin goudronné. Traverser le hameau Truffert et continuer tout droit jusqu’aux Costils.

30

Le musée de La Glacerie

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg


Prendre à droite le sentier, laissant ainsi l’étang des Costils sur votre droite et continuer le long du Trottebecq jusqu’au château des Ravalet.

Parcours mini-bolide de l’espace Sports loisirs Lande Saint-Gabriel

Emprunter à droite le chemin de la Chainaie. A la fin du chemin tourner à gauche et continuer tout droit en laissant le village des Charmettes sur votre gauche.

LA VALLÉE DU TROTTEBECQ Profondément creusée dans le schiste et le grès, la vallée du Trottebecq est traversée par de nombreux affluents. Elle offre ainsi un panel d’habitats hygrophiles et forestiers qui sont, entre autres, des espaces reliques de l’ancienne forêt de Brix détruite au XVIIIe siècle. L’humidité constante des lieux et les nombreux affleurements rocheux ont permis le développement de nombreuses plantes rares dont la plupart sont protégées nationalement. La faune y est également représentée puisque buse variable, épervier, geai des chênes, poule d’eau peuvent y être observés ainsi que le sanglier, espèce rare dans le Cotentin.

Buse variable Buteo buteo

Geai des chênes Garrulus glandarius

Héron cendré Ardea cinerea

A l’intersection suivante prendre le petit sentier en passant la barrière en bois pour arriver sur la lande Saint-Gabriel. Lande Saint-Gabriel : Espaces sport loisir (voir description activités). Belvédère aménagé sur ancien blockhaus avec vue sur Cherbourg-en-Cotentin. Ressortir par l’entrée principale de l’Espace sport nature. Prendre à droite la D 87 puis à gauche la rue de la Croix Perrinot. A 50 mètres, prendre à droite le chemin en terre et continuer tout droit jusqu’au carrefour de la Croix Fresville.

Repère carte

H4-I4

Point de vue depuis le belvédère de la Lande Saint-Gabriel

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

31


Prendre le chemin d’exploitation à gauche balisé « Veloroute vers le Mont Saint-Michel Le Vast ». Au carrefour aller tout droit pour arriver au village de la Croix Perrinot. Prendre en face le CR 24 et continuer sur le chemin rural 29 dit chemin de la Fieffe.

Jadis forteresse médiévale, il fut restauré au XVIe siècle par Jean II de Ravalet, seigneur de Tourlaville, qui y construisit en particulier la belle tour des Quatre-Vents. A cet édifice est liée la triste histoire de Julien de Ravalet et de sa sœur Marguerite, accusés d’adultère et d’inceste, qui furent décapités, en place de Grève, à Paris, le 2 décembre 1603. Après quelques changements de propriétaires, le château revint à la famille de Tocqueville qui le restaura et l’entoura d’un parc paysager de 14 hectares agrémenté de deux étangs et d’une serre à rotonde datant du XIXe siècle.

Prendre à droite sur la route puis à nouveau un chemin d’exploitation sur la gauche. Après deux virages en lacets, arriver à une intersection, la Vierge Simmonnet.

Propriété de la Ville de Cherbourg depuis 1935, ce château de la Renaissance ainsi que son parc sont classés monuments historiques depuis 1994. Le parc a reçu le label Jardin remarquable.

Tourner à droite et continuer jusqu’au village du Douet Piquot.

Chaque année paire, la ville organise le 2e week-end de mai une grande manifestation botanique : Presqu’île en fleurs.

Au village du Douet Picot, jonction vers l’Est avec le GR223 Tour du Cotentin. Tourner à gauche pour prendre la D122 et traverser la D901 et prendre le chemin de la Chasse Guillard jusqu’au Hameau aux Piquots.

LE CHÂTEAU DES RAVALET

Le château des Ravalet

Repère carte

I4-I3 J3

32

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg


LES BOISEMENTS Les forêts sont très rares dans le département de la Manche, il n’en était pas de même jadis. Hêtre des bois Fagus sylvaticus

Scolopendre commun Scolopendrium vulgare

Dans l’ensemble de la vallée du Trottebecq et de la Haute-Vallée de la Douve, les bois actuels sont des reliques de l’ancienne forêt de Brix, perpétuant l’antique forêt gauloise, et détruite graduellement au cours des XVIIe Repère et XVIIIe siècles pour les besoins de la construction navale et de la manufacture des glaces.

carte

J3-J2 I2

Les bois subsistants sont essentiellement composés de hêtres, de chênes, d’érables, de frênes, de bouleaux et de noisetiers. Ils fournissent refuge et nourriture à de nombreuses espèces animales.

Frêne élevé Fraxinus excelsior

Parmi les oiseaux susceptibles d’être observés, citons : la mésange, le pinson des arbres, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, le pic, la sitelle, le grimpereau, le geai des chênes, le roitelet, la buse, l’épervier et la chouette hulotte. Les mammifères y sont également bien représentés avec l’écureuil, la musaraigne, la chauve-souris, le hérisson, la taupe, le renard, le blaireau, la fouine, la belette.

Passer le centre équestre prendre à droite un petit chemin qui s’enfonce dans la vallée du Grand Val. Après avoir traversé le ruisseau du Petit Val, remonter à gauche puis prendre l’escalier de pierre qui monte au fort. A la sortie du bois vue sur le port et l’île Pelée.

Châtaignier Castanea sativa

Longer les murs du fort et prendre à droite le chemin des Princiers, la route des Pierres (D122) puis le chemin des Vallées. Érable Acer

A droite prendre un petit chemin en terre qui mène au chemin des Costils, puis le chemin du Clos Girard. Traverser la D 116 pour atteindre la mer à la Roche Toinette.

Marronnier d’Inde Aesculus hippocastanum

Boisement

Jonction au port du Becquet avec le GR 223 littoral Tour du Cotentin.

Variante GR 223 A : Les balcons de Cherbourg

33


GR DE PAYS DE LA HAGUE DU GR 223 LITTORAL AU GR 223 A « Les balcons de Cherbourg Repère carte

E3

Portion du chemin de grande randonnée de pays de la Hague, reliant le centre de Cherbourg-Octeville à la Hague, cet itinéraire de jonction de 3,4 kilomètres permet de rejoindre les 2 sentiers de grande randonnée Nord et Sud à mi-parcours et ainsi de faire varier les itinéraires. Il suit une partie du sentier de découverte de l’environnement mis en place en 1992 sur le quartier des Provinces. En tant que GR de pays, il est jalonné de marques rouges et jaunes.

LE THÉÂTRE Classé monument historique depuis 1984, le théâtre fut édifié de 1880 à 1882 à l’emplacement des anciennes halles à grain sur les plans de l’architecte Charles Delalande, qui a également conçu à Paris le théâtre de la Renaissance.

Du pont tournant, longer le bassin du commerce quai Alexandre III ; à proximité immédiate : le centre culturel Le Quasar et le théâtre ainsi que les anciens grands magasins Ratti. Maison du tourisme : visites guidées à la découverte de la ville de Cherbourgen-Cotentin et de sa région.

34

GR de pays de la Hague

Il offre un bon aperçu du style, certes éclectique, mais d’une grande richesse artistique, en vogue à cette époque. Sculpteurs, décorateurs et peintres de renom s’en partagèrent l’ornementation ; le plafond, en particulier, fut confié à Georges Clairin, peintre de l’opéra de Paris. Ce théâtre à l’italienne est utilisé depuis 1991 comme Scène Nationale. Devant le théâtre, la Fontaine Mouchel (1895) est l’œuvre de Gutelle.

L e Théâtre de Cherbourg


LE QUASAR, CENTRE CULTUREL Construit derrière le théâtre rénové en 2016, le centre culturel, Le Quasar regroupent la bibliothèque Jacques Prévert et le musée d’art Thomas Henry. Fondée en 1832, la bibliothèque Jacques Prévert s’est enrichie au cours des ans d’une spectaculaire collection d’ouvrages sur des sujets aussi variés que la mer, la botanique ou les voyages, faisant d’elle l’une des plus importantes bibliothèques de Normandie. Ouvert en 1835, le musée d’art Thomas Henry a inauguré ses nouvelles salles en 1983. Les 300 œuvres, peintures ou sculptures, qui ornent les galeries du troisième musée d’art de Normandie ont, en grande majorité, fait l’objet de donations.

Repère carte

E3

Le musée Thomas Henry

Parmi les plus importantes, mentionnons : en 1833, celle de Thomas Henry, peintre et commissaire expert des musées royaux et en 1906, celle d’Armand Le Véel, sculpteur et ex-conservateur du musée, sans oublier en 1915, celle du docteur Paul Ono, neveu de Pauline Ono, première femme du peintre Jean-François Millet, léguant ainsi au musée les plus beaux portraits du « père spirituel de Van Gogh.

L’IMMEUBLE RATTI L’immeuble Ratti

Situés au cœur de la ville (rue Gambetta), les grands magasins Ratti furent construits par l’architecte René Levavasseur en 1929. Ils sont considérés à leur inauguration comme les plus luxueux et les plus vastes de province. Une frise Art Déco enserre la verrière centrale du magasin et des paons sculptés au milieu de motifs floraux surplombent l’entrée principale au sommet de la tour. Ce bâtiment a toujours accueilli de grandes chaînes de magasins.

L’ÉCLAIRAGE DES QUAIS Voir itinéraire GR 223.

GR de pays de la Hague

35


En bifurquant à gauche avenue Jean-François Millet, il est possible de rejoindre le jardin public de Cherbourg ainsi que le fort du Roule. Traverser l’avenue Jean-François Millet, laisser la gare SNCF sur la gauche et prendre une allée, point de départ du sentier de l’environnement, jusqu’à rencontrer un portillon qui permet de franchir la voie ferrée.

Le jardin public de Cherbourg

LE JARDIN PUBLIC DE CHERBOURG Repère carte

E4

Au pied de la montagne du Roule fut aménagé en 1887 un superbe jardin de 1,7 hectare ouvert aux promeneurs qui s’organisait autour d’un kiosque à musique dont il ne subsiste aujourd’hui que la base. Ce jardin enclavé dans l’urbanisation conserve son entrée monumentale en fer forgé ainsi qu’un buste de Jean-François Millet, datant de 1892, orné de figures décoratives. Parc zoologique, il comporte en outre de nombreuses espèces d’oiseaux (canard, oies…) et une basse-cour pédagogique.

Remonter l’allée Marguerite, bordée de hêtres, monter l’escalier à gauche avenue de Plymouth.

36

Nette rousse mâle en éclipse Netta rufina

Canard mandarin mâle Aix galericulata

Demoiselle de Numidie Anthropoides virgo

Sarcelle à collier mâle Callonetta leucophrys

GR de pays de la Hague


LA MONTAGNE DU ROULE ET LE FORT DE LA LIBÉRATION Du haut de ses 117 mètres, la montagne du Roule domine toute l’agglomération offrant un panorama exceptionnel sur toute la grande rade de Cherbourg. Elle tient son nom de sa nature géologique : Roule est l’appelation médiévale du grès.

Repère carte

Napoléon III ériga l’actuel fort en 1853 en remplacement de celui de 1793. Point stratégique occupé par les Allemands durant la Seconde Guerre mondiale, ceux-ci le transformèrent en une véritable place forte reliée à un réseau de tunnels, débouchant sur des fortins et des blockhaus pourvus de pièces d’artillerie et de mitrailleuses.

E4

A la Libération, suite à un bombardement d’une rare intensité, le fort fut repris par les Américains. Cherbourg est ainsi le 27 juin 1944 le premier port libéré. Il a joué un rôle crucial dans le ravitaillement de l’effort de guerre. Le fort abrite aujourd’hui le musée de la Libération qui retrace l’histoire de la Seconde Guerre mondiale, de l’exode à la Libération.

L e musée de la Libération

Passer derrière l’immeuble rue de Colmar afin de prendre l’allée du square pour rejoindre la rue de Metz. Au bout de celle-ci, suivre le sentier derrière les immeubles qui longe la falaise. Vue splendide sur la montagne du Roule et son musée de la Libération ainsi que sur le clocher de l’église Notre-Dame-du-Roule. Le fort du Roule

GR de pays de la Hague

37


L’ÉGLISE NOTREDAME-DU-ROULE

Prendre à gauche sur la route goudronnée (rue Alsace) où les roches de grès affleurent. A la hauteur de la résidence de la Fauconnière, suivre le chemin sablé à gauche. Belles vues sur Cherbourg-en-Cotentin. Pénétrer dans le parc de la Fauconnière, prendre à droite vers le château d’eau.

Au pied de la montagne du Roule fut édifiée la chapelle dite NotreDame-de-Grâce bénite le 8 septembre 1832 et qui mérita ensuite le nom d’église. En raison de difficultés financières, l’église NotreDame-du-Roule fut rétrocédée à la ville en 1873.

Vue panoramique depuis le château d’eau qui domine le parc de la Fauconnière. Descendre le sentier forestier à gauche jusqu’à l’impasse de la Maurienne. Beau point de vue sur le bocage. Au parc de la Fauconnière : infrastructures sportives (rocher d’escalade, terrain de football et de basket…).

L’église Notre-Dame-du-Roule

LE PARC DE LA FAUCONNIÈRE Le parc de la Fauconnière allie un panorama exceptionnel à une fabuleuse richesse écologique. Ainsi nommé à cause des oiseaux de proie qui autrefois y trouvaient refuge, le parc de la Fauconnière abrite le jardin botanique du docteur Favier, botaniste de renom qui y fit planter de nombreuses essences exotiques originaires des cinq continents. Propriété du Conservatoire du Littoral, le parc est géré par la ville.

Rhododendrons, azalées, magnolias, tulipiers, eucalyptus ornent les allées de ce magnifique lieu qui sera ponctuellement ouvert aux visiteurs.

Repère

En contrebas du château d’eau, en bordure de falaise, les affleurements rocheux ont permis l’installation d’une végétation de lande dominée par les ajoncs et la bruyère alors que les boisements situés sur le versant sud de la colline abritent carte diverses essences locales telles que hêtres, chênes, marronniers, érables, frênes offrant refuge et nourriture à de nombreuses espèces animales comme le grand corbeau, espèce rare.

Bruyère cendrée Erica cinerea

Mûre sauvage Rubus caesius

Digitale pourpre Digitalis purpurea

E4

D’anciennes terrasses où poussait la vigne y sont à découvrir.

38

GR de pays de la Hague

Ajoncs d’Europe Ulex europaeus


LE VALLON SAUVAGE Bulle de verdure au cœur de la ville, le vallon sauvage est un petit coin de nature mi-sauvage, mi-aménagé renfermant tout un panel de milieux. Ainsi, haies bocagères, prairies, zones humides, vergers et boisements forment les 10 hectares de ce petit écosystème qui permet aux promeneurs de découvrir au fil de l’eau la faune et la flore du Nord-Cotentin. L’avifaune y est exceptionnellement bien représentée. Merles, mésanges, pinsons, pies, verdiers, fauvettes et bien d’autres enchantent ces lieux de leurs piaillements incessants. Le vallon sauvage

Repère carte

E4

Verdier d’Europe Carduelis chloris

Troglodyte mignon Troglodytes troglodytes

Chardonneret élégant Carduelis carduelis

Mésange bleue Parus caeruleus

Au bout de l’impasse, descendre la rue de Savoie jusqu’au vallon sauvage. Aires de jeux, parcours de santé…

Pouillot véloce Phylloscopus collybita

Pinson des arbres Fringilla coelebs

A l’entrée du parc (rue d’Auvergne) suivre le sentier sablé jusqu’à la pièce d’eau et remonter l’allée jusqu’au point de rencontre avec le sentier GR 223 A « les Balcons de Cherbourg ».

GR de pays de la Hague

39


Repère carte

H2

BALADE NATURE EST (NON BALISÉ)

Du parking de l’espace loisirs de Collignon, prendre la rue des Algues entre la piscine et la Maison du littoral et de l’environnement jusqu’au sentier sablé qui longe le marais. Espace loisirs de Collignon : aménagement paysager, piscine, aire de jeux, activités nautiques variées (plongée, voile, planche à voile, kayak de mer…).

BOUCLE THÉMATIQUE Vastes landes aux couleurs de bruyères et d’ajoncs, plages de sable fin, vallons sinueux, Cherbourg-en-Cotentin recèle une extraordinaire variété de paysages. Située à l’extrémité de la presqu’île du Cotentin, elle laisse découvrir une baie encerclée de falaises abruptes contrastant de façon grandiose avec la campagne bocagère, ondulée et verdoyante. De Tourlaville à La Glacerie, de la plage de Collignon aux bois des Roches, un circuit d’environ 19 kilomètres sillonne sentiers et chemins, offrant aux promeneurs d’échapper aux bruits incessants de la ville. Mise en place par la ville, cette boucle n’est jalonnée par aucune marque particulière.

LA PLAGE ET ARRIÈRE PLAGE DE COLLIGNON Espace naturel recréé et aujourd’hui préservé, le site de Collignon est une zone humide d’une grande richesse écologique. La succession des phases géologiques façonna le paysage actuel du site : c’est au maximum glaciaire, il y a 20 000 ans, qu’une baisse du niveau de la mer laissa place à un immense espace de steppes drainé par un énorme fleuve, le paléo-fleuve manche. Depuis lors, le niveau marin s’est élevé graduellement jusqu’à son niveau actuel, mais est resté plus bas que celui qu’avait connu la région avant la dernière glaciation. Cette dernière montée des eaux a préservé la zone des marais située au pied des falaises anciennement modelées par l’action des vagues. Dunes, plage, roselières, prairies et bas-marais recèlent une variété de formes végétales dont certaines espèces comme le chou maritime, l’élyme des sables, l’ogre maritime, l’orchis négligée, présentent un intérêt patrimonial remarquable.

La plage de Collignon

40

Boucle thématique : balade nature Est


La zone humide de Collignon

Repère carte

H2-I2

Vent, aridité, embruns ou eau salée, rareté et pauvreté du substrat, la végétation s’est accommodée de ces contraintes particulièrement éprouvantes qu’offre ce milieu. Ces conditions diffèrent en fonction du relief et de la nature de la roche définissant ainsi différents types de milieux, présents à plus ou moins grande échelle sur le littoral de Collignon, tels que dunes et marais. Essentiellement modelées par le vent, les dunes sont des milieux sableux relativement peu salés mais où l’aridité et la mobilité du substrat sont telles que la flore a dû développer des organes souterrains, racines profondes et puissantes, afin de résister à l’enfouissement comme au déchaussement. Pour lutter contre la sécheresse, certaines plantes recouvrent leurs feuilles d’une pellicule luisante afin de limiter l’évaporation tandis que d’autres réduisent les surfaces exposées par enroulement ou par transformation des feuilles en épines. Formés par l’accumulation d’eau douce ne pouvant s’écouler dans la mer, à l’arrière des dunes ou des talus, les marais littoraux sont enrichis périodiquement de quantités variables de sel apportées par les embruns ou par les très fortes marées. Mais ce sont en général des eaux peu salées où la végétation est en partie celle des bords des eaux douces se mêlant à quelques plantes de prés salés.

R ubanier dressé Sparganium erectum

Une découverte du site naturel (sorties nature, conférences, exposition…) est proposée par la Maison du littoral et de l’environnement afin de connaître et comprendre la nature pour mieux la respecter et la protéger. Camping de Collignon *** 84 emplacements, ouvert du 1er mai au 30 septembre. Prendre par la suite le sentier littoral longeant la plage de Collignon vers le port du Becquet.

Boucle thématique : balade nature Est

41


Longer le port jusqu’à la jetée, prendre à droite et traverser la RD 116 afin de remonter un chemin enherbé appelé chemin des Casernes. Le bocage laisse petit à petit place à une végétation d’ajoncs et de fougères grand aigle balayée par le vent et les embruns. Vue imprenable sur la mer, le port du Becquet voire un peu plus loin sur l’espace loisirs de Collignon et la digue de l’Est.

Ce site accueille une faune remarquable, on peut y observer bon nombre d’oiseaux spécifiques des zones humides comme le phragmite des joncs, le râle d’eau, la bécassine des marais, le bruant des roseaux, le traquet pâtre, le héron cendré, la mouette rieuse, le goéland argenté, la poule d’eau et le foulque macroule. Mentionnons aussi la présence d’espèces relativement communes et assez facilement observables comme le pouillot véloce, le troglodyte mignon, l’accenteur mouchet, le verdier d’Europe, le rouge-gorge et la bergeronnette grise.

Dans le bois prendre à angle droit le chemin discret qui monte en pente raide. Six espèces de batraciens y ont été Continuer tout droit, passer également répertoriées sur seize présentes à proximité du lieu-dit en Normandie dont le crapaud calamite La Prée afin de rejoindre et la crapaud accoucheur. le hameau Burnel sur la droite. Traverser le Milieu menacé, le littoral est en perpétuel hameau puis quitter la danger car soumis à une imposante route principale pour pression humaine. prendre un chemin Dans ce contexte, la Ville de Tourlaville s’est goudronné à droite à portée acquéreur du site de Collignon afin travers une végétation de protéger et de conserver sa richesse herbacée dépourvue écologique. d’arbres, soumise à l’action du vent : Le site est aujourd’hui géré par la Maison du ce sont les landes littoral et de l’environnement qui propose des des Couplets.

activités de nature afin de sensibiliser le public au respect de l’environnement.

Repère carte

I2-I3

Nymphéa ou nénuphar blanc Nymphaea alba

42

Boucle thématique : balade nature Est

Lavatère arborescente Lavatera arborea

Matricaire maritime Matricaria maritima

Plantain corne de cerf Plantago coronopus

Massette à feuilles larges Typha latifolia


Repère carte Tamaris - Tamarix

LES LANDES Formations végétales rases typiques des régions à climat tempéré océanique, les landes ponctuent de leurs couleurs le paysage de Cherbourg-en-Cotentin. Outre les landes de la montagne du Roule, l’est du territoire présente également ce type de paysage que sont les landes des Couplets et la lande Saint-Gabriel.

I3-I4 H4

Composées d’arbrisseaux, les landes se développent majoritairement sur des sols acides et pauvres, où dominent bruyères et ajoncs. Il existe deux types de landes : L es landes dites primaires ou climatiques s’installent naturellement sur les falaises littorales ou les dunes, impropres à l’établissement d’arbres car soumises à des contraintes physiques rudes (vents violents, embruns, sol pauvre). C’est le cas des landes des Couplets constamment balayées par le vent, en bordure de falaise. Les landes dites secondaires ou anthropiques situées à

l’intérieur des terres comme la lande Saint-Gabriel sont le fruit d’une déforestation plus ou moins ancienne maintenue grâce aux activités humaines qui empêchent le reboisement. Sans l’intervention humaine, elles sont susceptibles d’évoluer vers un stade pré-forestier (fourré) puis vers une formation boisée.

Callune commune Calluna vulgaris

Continuer sur un sentier ensablé à travers les landes, traverser la lande des Couplets et continuer jusqu’à l’intersection avec une route goudronnée, la rue Fournel qu’on remonte à gauche. Au bout, prendre à droite, puis encore à droite le chemin goudronné et pivoter à gauche jusqu’à un groupe de maisons. Traverser la rue du Val Canu pour rejoindre 50 mètres plus loin le chemin de la Boulée sur la gauche.

Après un virage à angle droit prendre à gauche, continue tout droit à travers le hameau Pharès jusqu’à l’intersection avec la route goudronnée.

Bruyère cendrée Erica cinerea

Lande

Prendre en face le chemin rural de la lande Saint-Gabriel longeant les formations végétales de la lande.

Boucle thématique : balade nature Est

43


Ces landes sont des milieux naturels d’une grande richesse écologique. En effet, entre les ajoncs, bruyères et callunes nichent bon nombre d’espèces remarquables comme la tarier pâtre, le bruant jaune, l’engoulevent d’Europe, la linotte mélodieuse, la fauvette pitchou ainsi que le grand corbeau, espèce rare. Les blockhaus, situés au cœur des landes des Couplets, deviennent le temps d’une saison le site d’hibernation des chiroptères, appelés plus communément chauves-souris. Cette fabuleuse richesse écologique est répertoriée en zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique (ZNIEFF).

Repère carte

H4

Après un petit bosquet, prendre à gauche un sentier ombragé et empierré entouré d’une végétation arborescente qui se dégage progressivement laissant apparaître la lande parsemée de quelques arbres et entrevoir un panorama sur le bocage et l’urbanisation. Un sentier apparaît à mi-parcours sur la gauche permettant de traverser la lande. A l’intersection avec une route goudronnée, continuer tout droit, passer devant de vieux bâtiments.

Bruant jaune Emberizida citrinella

Engoulevent d’Europe Caprimulgis europaeus

Tarier pâtre Saxicola torquata

Mûre sauvage Rubus caesius

Fougère grand aigle Pteridium aquilinum

Genêt à balai Sarothammus scoparius

LE BOCAGE Paysage rural et verdoyant, le bocage est constitué pour l’essentiel de prairies de fauche ou de pâture, parfois remplacées par des cultures céréalières ou du maïs, ou encore des vergers. Ces parcelles de terre sont limitées par des haies plus ou moins hautes, plantées le plus souvent sur talus ou sur murets de schiste, qui structurent le paysage de façon si particulière.

La végétation se modifie pour devenir plus dense et plus touffue, marquée par la présence de nombreuses espèces d’arbres. Le bosquet laisse par la suite place à un paysage dégagé de bocage.

44

Noisetier commun Coryllus avellana

Boucle thématique : balade nature Est

Sureau noir Sambucus nigra


Façonné par des générations de paysans, le bocage n’est pas un milieu naturel à proprement parler. Pourtant, entre les champs cultivés et prairies, les haies et talus renferment diverses essences comme le prunellier, l’aubépine, le sureau ou le chèvrefeuille, mais aussi le hêtre, l’érable, le frêne, le chêne, le châtaignier, l’orme et le noisetier. Formant une sorte de forêt linéaire, le bocage joue un rôle écologique essentiel dans la régulation hydrologique en limitant les inondations, dans la protection des sols contre l’érosion, dans la création de micro-climats abrités du vent et du gel ainsi que dans le maintien de la biodiversité puisqu’il constitue un lieu de nourrissage, de nidification et de repos pour de nombreuses espèces comme le hérisson, le renard, le blaireau, la chouette hulotte, la buse variable, le geai des chênes ou encore le faucon crécerelle.

Aubépine monogyne Crataegus oxyacantha

Bifurquer à droite et prendre à gauche devant le centre aéré vers le hameau Saint-Jean. A proximité : le château des Ravalet.

Prunelier épineux Prunus spinosa

Repère carte

H4

Houx Ilex aquifolium

Chèvrefeuille grimpant Lonicera periclymenum

La vallée du Trottebecq

Boucle thématique : balade nature Est

45


LES BOISEMENTS Les forêts sont très rares dans le département de la Manche, il n’en était pas de même jadis.

Repère carte

H5-H6 H4

Les bois actuels sont des reliques de l’ancienne forêt de Brix, perpétuant l’antique forêt gauloise, et détruite graduellement au cours des XVIIe et XVIIIe siècles pour les besoins de la construction navale et de la manufacture des glaces. Les bois subsistants sont essentiellement composés de hêtres, de chênes, d’érables, de frênes, de bouleaux et de noisetiers.

Continuer tout droit et pivoter à droite jusqu’au hameau Bruneval. Puis à gauche jusqu’à la D 122 qu’on descend vers la droite. A proximité : le musée de La Glacerie.

Réservoir de la biosphère, la forêt joue un rôle écologique essentiel dans la protection des sols en évitant leur érosion, dans la régulation du cycle de l’eau ainsi que dans le maintien de la biodiversité en fournissant refuge et nourriture à de nombreuses espèces animales.

Le bois des Roches

Prendre la première rue à gauche vers Brix puis tout de suite à droite un chemin de terre - la chasse du Pinaugué n°8 - contournant sur la droite le bois de hêtres des Roches, dont une partie du parc est aménagée en golf. Ensuite prendre la chasse rouge n°9.

Parmi les oiseaux susceptibles d’être observés, citons : la mésange, le pinson des arbres, le pigeon ramier, la tourterelle des bois, le pic, la sitelle, le grimpereau, le geai des chênes, le roitelet, la buse, l’épervier et la chouette hulotte. Les mammifères y sont également bien représentés avec l’écureuil, la musaraigne, la chauve-souris, le hérisson, la taupe, le renard, le blaireau, la fouine et la belette.

Après le groupe de maisons, descendre la rue Louis Lucas de Néhou sur la droite pour rejoindre le village de la Verrerie.

Roitelet triple bande Regulus ignicapillus

Tourterelle des bois Streptopelia turtur

Pic épeiche Dendrocopos major

Etang, musée et Manufacture des glaces au village, toilettes publiques. Par la rue des Saules rejoindre le chemin des Truffert. Traverser le hameau Truffert et continuer tout droit jusqu’aux Costils.

Châtaignier Castanea sativa

Hêtre des bois Fagus sylvaticus

Chêne pédonculé Quercus pedonculatus

46

Boucle thématique : balade nature Est


Prendre à droite un petit sentier, longeant l’étang des Costils et remontant le long de la vallée du Trottebecq jusqu’au château des Ravalet. Château des Ravalet collection végétale et château de la Renaissance.

La vallée du Trottebecq

LA VALLÉE DU TROTTEBECQ Profondément creusée dans le schiste et le grès, la vallée du Trottebecq est serpentée de nombreux ruisseaux. Elle offre ainsi un panel d’habitants hydrophiles et forestiers avec des tendances tourbeuses qui sont, entre autres, des espaces reliques de l’ancienne forêt de Brix détruite au XVIIIe siècle.

Repère carte

H4

L’humidité constante des lieux a permis le développement de diverses communautés végétales typiques des zones humides. Iris, renoncules, joncs et carex tapissent le fond de la vallée. Le long des berges, aulnes, saules et autres feuillus bordent le cours d’eau du Trottebecq. Les prés humides, laissés à l’abandon, sont envahis de ronces, orties, digitales, épilobes, ajoncs, fougères et autres plantes opportunistes.

Lieux de reproduction, d’abri et de nourrissage, les zones humides foisonnent d’espèces animales. Buse variable, épervier, geai des chênes, poule d’eau peuvent y être observés ainsi que le sanglier, espère rare dans le Cotentin. En plus de leur intérêt biologique, les zones humides remplissent diverses fonctions : épuration et alimentation des eaux souterraines et superficielles, régulation du débit des cours d’eau, mais également prévention des inondations et lieux de détente et de découverte, qui leur confèrent des valeurs sociologiques et économiques remarquables.

Pie bavarde Pica pica

Geai des chênes Garrulus glandarius

Grand corbeau Corvus corax

Aigrette garzette Egretta garzetta

Boucle thématique : balade nature Est

47


La serre du parc du château des Ravalet

LE PARC DU CHÂTEAU DES RAVALET Repère carte

H4-H3 Arriver à la route goudronnée, continuer tout droit. A la hauteur des grilles des étangs, prendre légèrement sur la gauche un chemin de terre parfaitement rectiligne, ancienne avenue du château qui longe les jardins familiaux et conduit à la résidence de l’Eglantine. Derrière le petit centre commercial, prendre la rue du Calvaire et passer sous le boulevard de l’Est par un tunnel.

S’élevant au cœur de la vallée du Trottebecq, le château des Ravalet, jadis forteresse médiévale, fut édifié au XVe siècle par Jean II de Ravalet, seigneur de Tourlaville. Au XIXe siècle, la famille de Tocqueville se porta acquéreur du château. Ainsi, René de Tocqueville, neveu du célèbre écrivain Alexis de Tocqueville, aménagea un parc de 14 hectares autour du château, agrémenté de deux pièces d’eau dont l’une servant de miroir au château et d’une serre à rotonde, l’une des plus spectaculaires de ce siècle conservée en Basse-Normandie. Acquis par la ville de Cherbourg en 1935, le parc fut agrandi et enrichi de plantations d’origines diverses. Labellisé Jardin remarquable, il associe jardin à la française, jardin à l’anglaise et prairies. Ainsi, fougères arborescentes, gunneras, palmiers, rhododendrons, magnolias, camélias et autres essences exotiques se mêlent aux espèces locales pour offrir un dépaysement garanti à tout promeneur qui s’aventurerait dans ce lieu enchanteur. Le château et le parc sont classés monuments historiques depuis 1994. Chaque année paire, la ville organise le 2e week-end de mai une grande manifestation botanique : Presqu’île en fleurs. Le château des Ravalet

Remonter la rue de l’Eglantine. En arrivant à l’église Notre-Dame, prendre la rue de Verdun longeant l’école primaire Victor Hugo jusqu’à une petite place sympathique offrant une belle vue sur la mer.

48

Boucle thématique : balade nature Est


LA PROLIFÉRATION DES PLANTES EXOTIQUES La curiosité et l’émerveillement ont poussé bon nombre de voyageurs à rapporter d’innombrables espèces végétales originaires de contrées reculées afin d’orner parcs et jardins du vieux continent. Mais la nature est difficile à domestiquer. Ainsi, quelques-unes, échappées des jardins, prolifèrent, entraînant la destruction et la disparition de la faune et de la flore locale.

Prendre à gauche rue du Général de Gaulle et bifurquer à droite dans la rue Froide Rue. Ensuite, prendre la 2e rue à gauche, chemin des Câtelets qu’on remonte à droite.

Après un virage en lacets, prendre à gauche un chemin de terre envahi par la végétation offrant une vue sur toute l’urbanisation. A la route goudronnée, prendre à droite rue du village du Caplain, longer à gauche les falaises, donnant en contrebas sur la voie de dégagement Est, jusqu’au belvédère La plus connue des plantes invasives est Caulerpa offrant un point de vue incroyable taxifolia, cette algue verte introduite accidentellement à sur la rade de Cherbourg de l’aquarium de Monaco en 1984 et dont la prolifération l’île Pelée au fort de Chavagnac et a de graves conséquences sur la vie marine et plus sur toute l’urbanisation qui s’étend précisément sur les herbiers de posidonie, principale vers l’ouest. Après avoir admiré source d’oxygène et abri d’une multitude d’espèces marines. cette vue, descendre à gauche un D’autres sont aussi néfastes mais leur nuisance est moins chemin se terminant par un virage connue. La Japon Fallopia Japonica, introduite en Europe en lacets jusqu’à la route du au milieu du XIXe siècle à des fins ornementales, cause Caplain qu’on descend à droite.

aujourd’hui de graves dommages aux berges et cours d’eau. La jacinthe d’eau Eichhornia crassipes, originaire du Brésil, obstrue canaux et rivières empêchant tout développement de la vie aquatique et faisant obstacle à la navigation. Le Buddleia daviidi plus connu sous le nombre d’arbre à papillons, originaire de Chine, colonise remblais et friches au risque de déstabiliser les berges des rivières.

Si à l’heure actuelle, les autorités scientifiques mettent l’accent sur l’impact désastreux et bien réel des introductions sur la biodiversité, il ne faut pas oublier que bon nombre d’espèces importées font aujourd’hui partie du paysage végétal européen puisque 5 % de la flore européenne correspondent à des espèces exotiques.

Arbre à papillons Buddleia daviidi

Traverser la rue de la Croix Morel pour récupérer en face un chemin d’exploitation passant à travers des cultures maraîchères jusqu’à la piste cyclable qu’on prend à droite. Passer sous la voie de dégagement pour retrouver le chemin de la mare et continuer tout droit jusqu’à l’espace loisirs de Collignon bouclant ainsi l’itinéraire.

Repère carte

H3-H2 Boucle thématique : balade nature Est

49


BOUCLE THÉMATIQUE BALADE NATURE OUEST (NON BALISÉ) Entre terre et mer, au bout de la presqu’île du Cotentin, s’étend le territoire de Cherbourg-en-Cotentin, enclave préservée, défiant vents et marées. Baie encerclée de falaises abruptes et vallons verdoyants, elle offre une palette de milieux riches d’une nature préservée aux multiples visages. D’Équeurdreville-Hainneville à Querqueville, du barrage du Rouland à la vallée de la Bonde, un circuit d’environ 14 kilomètres sillonne sentiers et chemins à la découverte de la nature. Mise en place par la ville cette boucle n’est jalonnée par aucune marque particulière.

LES VALLÉES DE LA BONDE ET DU VAUBLAT Repère carte

C2

Boisement

Du parking de la piscine d’ÉqueurdrevilleHainneville, suivre la piste cyclable derrière la piscine longeant un joli coin de verdure. Passer sous le tunnel et prendre à droite puis à gauche un chemin goudronné longeant le ruisseau de la Bonde. Arriver à un groupe de maisons, continuer chemin du moulin de la chaussée.

50

Paysage rural et verdoyant, les vallées de la Bonde et du Vaublat recèlent des entités paysagères remarquables. Ainsi, fond de vallée, coteaux boisés et prairies cernées de haies bocagères structurent le paysage de façon particulière. Les fonds de vallons sont ponctués de nombreuses petites zones humides qui recèlent une entomofaune (insectes), une batrachofaune (batraciens) et une avifaune (oiseaux) variées : ainsi, libellules et autres insectes volants sont les proies préférées des crapauds, grenouilles et de nombreux oiseaux comme les bergeronnettes, grives, rousserolles et bruants qui habitent les lieux. Les prairies accueillent moutons, vaches et chevaux en pâture. Le long des berges, aulnes, saules et autres feuillus bordent les cours d’eau qui serpentent dans la vallée. Vulcains, belles-dames, paons du jour, aurores, myrtils, flambés, gazés et autres papillons virevoltent dans les champs et vergers aux multiples floraisons.

Boucle thématique : balade nature Ouest


Sureau noir Sambucus nigra

Amaryllis Pyronia tithonus

Belle-Dame (vanesse des chardons) Cynthia cardui

Dans les haies bocagères se mêlent diverses essences : prunellier, l’aubépine, sureau ou chèvrefeuille, mais aussi hêtre, érable, frêne, chêne, châtaignier, orme et noisetier. Les haies fournissent ainsi refuge et nourriture à de nombreuses espèces comme le hérisson, le renard, le blaireau, la chouette hulotte, la buse variable, le geai des chênes ou encore le faucon crécerelle et la chouette effraie.

Vulcain Vanessa atalanta

Gazé (Piéride de l’aubépine) Aporia crataegi

Au bout, traverser sur votre gauche le pont de la Bonde offrant un point de vue sur la vallée. Remonter la rue de la vallée et prendre à droite en direction de la Judée. Continuer sur cette route jusqu’à l’intersection avec la D 409.

Paon du jour Inachis io

Gamma (Robert-le-Diable) Polygonia calbum

Outre leur richesse écologique, les haies ont plusieurs utilités : elles freinent l’érosion des sols, favorisent l’alimentation en eau des nappes phréatiques et limitent les inondations.

Prendre à droite puis à gauche un large sentier ombragé au cœur des vallées de la Bonde et du Vaublat. Bifurquer à droite et après un virage à angle droit, prendre à gauche jusqu’au lieu-dit « la Croix du Cocard ». Prendre à gauche sur CD 16, puis prendre en direction du barrage du Rouland indiqué par un panneau près d’un chêne isolé. Continuer sur le chemin de terre, prendre à droite la route goudronnée jusqu’à l’intersection avec la D901.

Source de vie, l’eau abonde dans la vallée. Le site abrite ainsi une faune et une flore inféodées aux zones humides. En plus de leur intérêt biologique, les zones humides remplissent diverses fonctions : épuration et alimentation des eaux souterraines et superficielles, régulation du débit des cours d’eau, prévention des inondations mais aussi lieux de détente et de découverte, qui lui confèrent des valeurs sociologiques et Repère économiques remarquables.

carte

C2-B3 B2-A2

Chèvrefeuille grimpant Lonicera periclymenum

Lierre grimpant Hedera helix

Mûre sauvage Rubus caesius

Boucle thématique : balade nature Ouest

51


Traverser la D 901 et remonter le chemin de la Bascule jusqu’à l’avenue d’All­mendingen que l’on traverse pour prendre sur la gauche le chemin des Écoliers. Tour­ner à gauche et au rond point prendre en face le chemin des moulins à huile, et prendre le premier sentier à droite, chemin des Tourniquets, jusqu’à un lotissement qu’on longe sur la droite. Suivre la route principale (rue d’Amfreville) sur la droite et prendre le troi­sième chemin à gauche, chemin de la Cavée se dirigeant vers la mer. Longer le boule­vard sur la droite en direction de Querqueville puis prendre à gauche un sentier sablé bordant la zone humide de Querqueville afin de longer le littoral. Continuer à longer la mer jusqu’à l’intersection des GR 223 et GR 223 « Les balcons de Cherbourg », puis jusqu’au Centre d’instruction navale.

LA BARRAGE DU ROULAND Surplombant une vaste vallée boisée, le site du barrage du Rouland, enclavé dans une zone de bocage, est envahi d’une multitude de feuillus. Les boisements sont composés majoritairement de hêtres, de chênes, d’érables, de frênes et de noisetiers.

La quiétude et la richesse végétale du milieu permettent la nidification d’espèces remarquables en particulier de l’épervier et de plusieurs espèces de fauvettes. Le ruisseau le Rouland est un lieu privilégié de nourrissage pour certains martins pêcheurs et hirondelles des cheminées. La poule d’eau, la bergeronnette des ruisseaux, la rousserolle verderolle et la chouette hulotte fréquentent également ce milieu, tout comme des espèces relativement communes et assez facilement observables : mésange bleue, verdier d’Europe, rouge-gorge, pinson des arbres, pie bavarde et bouvreuil pivoine. Les quelques percées dans la végétation trahissent la présence de cervidés habitant les lieux.

LE MARAIS DE QUERQUEVILLE Zone de marais autrefois plus étendue, l’arrière plage de Querqueville s’est lentement formée par l’accumulation d’eau douce ne pouvant s’écouler dans la mer, à l’arrière des dunes et des talus. Aujourd’hui, elle allie une zone humide dominée par les joncs avec quelques enclaves d’iris jaunes et de végétation basse flottante à une prairie dominée par les graminées et une lisière où se développent épilobes, orties, ronces, cirses et autres plantes opportunistes. Cette zone humide tourbeuse constitue le refuge de végétaux devenus rares tels que le grand souchet et l’œnanthe fistuleuse.

Outre sa richesse végétale, le marais accueille maintes espèces animales : insectes, batraciens, petits mammifères et surtout des oiseaux.

Repère carte

Sédentaires ou migrateurs, phragmite des joncs, bouscarle de Cetti, bruant des roseaux, bécassine des marais, râle d’eau, poule d’eau ou mouette mélanocéphale viennent chercher refuge et nourriture nécessaires à leur subsistance et à leur reproduction.

A2-A1 B1 Scirpe maritime Scirpus maritimus

52

Iris des marais Iris pseudodarcorus

Boucle thématique : balade nature Ouest

Jonc épars Juncus effusus


LA BAIE DE QUERQUEVILLE Côte rocheuse, la baie de Querqueville est soumise à des conditions de vie difficiles. La durée d’émersion, la dispersion des embruns, la force des vagues… sont autant d’éléments qui vont sélectionner la faune et la flore, la mieux adaptée. Les espèces se répartissent verticalement selon leur résistance à la sécheresse et leurs exigences en matière d’ensoleillement. A marée basse, dans les mares d’eau ou parmi les algues, crevettes, moules, patelles, bigorneaux et anémones… attendent le retour des flots. Plus haut sur l’estran, les ceintures d’algues brunes recouvrent la maigre faune associée, fixée solidement à la roche. Au delà, les lichens marquent la transition entre le milieu marin et le milieu terrestre. Apparaissent alors les premières plantes à fleurs comme la lavatère arborescente, la matricaire maritime, le silène maritime… La baie accueille également de nombreuses espèces d’oiseaux marins, du grand cormoran au guillemot de Troll, en passant par diverses espèces de grèbes qui y trouvent refuge et nourriture. Des mammifères marins y font escale et peuvent ainsi être observés tels que le dauphin commun, le globicéphale noir ou encore le phoque gris. Source de biodiversité, la mer recèle une extraordinaire richesse faunistique.

Grand cormoran Phalacrocorax carbo

Mouettes rieuses Larus ridibundus

Goeland argenté Larus argentus

Grand réservoir d’oxygène, la mer joue un rôle écologique fondamental dans la régulation du taux de gaz carbonique CO2 (dioxyde de carbone) dans l’atmosphère en absorbant une partie du gaz qui sert à la photosynthèse du plancton végétal et participe ainsi à amoindrir les effets occasionnés par le réchauffement de la planète. Les courants participent, quant à eux, à la régulation des climats locaux comme le Gulf Stream, courant chaud de surface qui, du golfe du Mexique, est poussé par les alizés vers le nord-est à travers l’océan Atlantique. Il influence ainsi le climat du Royaume-Uni et du nord-ouest de l’Europe en apportant un air doux et humide. Il a donc une grande importance climatologique en raison de ses effets sur l’Europe de l’Ouest, qui, sans lui, connaîtrait le même climat que le Canada.

Repère carte

B1-C1 C2

Prendre le chemin entre la clôture de l’école des Fourriers et les douves du fort de Querqueville. Au port de Querqueville possibilité d’aller tout droit et de faire un aller-retour sur la digue (terrain militaire ouvert au public). Au bout de la digue de l’ouest se trouve le fort de Chavagnac. Longer la côte afin de suivre la piste cyclable derrière la résidence Dixmude et continuer le long de la mer bordant la baie de Querqueville jusqu’au rond-point de Capel et prendre le tunnel à droite jusqu’à la piscine afin de boucler l’itinéraire.

Boucle thématique : balade nature Ouest

53


LE GUIDE DE L’ÉCOPROMENEUR Quelques gestes simples souvent négligés Restez sur les sentiers balisés Il est conseillé de rester sur les sentiers balisés, pour sa sécurité, son plaisir et pour limiter les impacts sur les milieux naturels et leurs espèces associées.

N’abandonnez pas vos déchets dans la nature Un simple papier jeté est inesthétique. Le moindre déchet abandonné a de fortes chances de se retrouver l’année suivante et, emporté par les eaux, de se déverser dans la mer. Utilisez les moyens de collecte de déchets que vous rencontrez sur votre parcours et en attendant, gardez vos déchets dans votre sac ou votre poche.

R espectez la faune : les animaux sauvages recherchent la tranquillité Si les observer est passionnant, il convient d’être discret. Ils ont l’odorat et l’ouie très fins, les mouvements brusques les effraient. Leurs fuites éperdues les fatiguent inutilement et sont néfastes pour leur progéniture.

Respectez la flore Les fleurs sont belles, mais une fois cueillies, elles se dessèchent vite et finissent souvent jetées. Laissez-les sur pied pour le plaisir des autres promeneurs.

Surveillez votre animal domestique Les animaux domestiques laissés en liberté dérangent les espèces sauvages, mais également les troupeaux dans les champs. Gardezles près de vous et ramassez leurs déjections.

Respectez la propriété d’autrui Respectez et refermez les barrières et les clôtures derrière vous. Ne rentrez pas dans les propriétés privées. Respectez les autres usagers du milieu.

Si la mise en valeur des milieux, des sentiers et des sites vise à offrir un espace de détente de loisirs et de découverte de l’environnement, il convient de respecter certaines règles et d’adopter un comportement écocitoyen.

Préservez les milieux aquatiques Ils sont fragiles. Ne jetez rien dans l’eau et évitez les piétinements des berges et du fond des eaux. Remuer la vase, déplacer les cailloux, arracher les plantes trouble l’écosystème, notamment durant les périodes de reproduction des poissons.

Évitez les incendies Une cigarette jetée, les rayons du soleil à travers une bouteille de verre abandonnée peuvent provoquer un incendie. Même dans nos régions, les feux de lande sont fréquents, détruisant les paysages, la faune et la flore.



BP 808 - 50108 Cherbourg-en-Cotentin TĂŠlĂŠphone : 02 33 08 26 00

Facebook Ville de Cherbourg-en-Cotentin Instagram (@cherbourgencotentin) Twitter (@cherbourgencot)


Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.