Rapport Annuel de l'Armée du Salut 2009

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www.armeedusalut.ch


! e u n e v ien

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Sommaire Pages Thèmes 3 Sommaire 4 Avant-propos – Préface Oeuvre d‘Evangélisation – Le juste milieu entre tradition et innovation ! 5 Oeuvre d‘Evangélisation – Pionniers au coeur du Valais 6 Oeuvre d‘Evangélisation – Congrès national 2009 : Gloria, rap et mime 7 affirmé Oeuvre d‘Evangélisation – Jeunesse : Jeune mais avec un caractère bien 8 Oeuvre d‘Evangélisation – Severino Ratti, travailleur social, sur... 10 * Oeuvre d‘Evangélisation – Sortir les étrangers de leur isolement 12 Oeuvre d‘Evangélisation – Photo story « Essen daheim » 14 Oeuvre d‘Evangélisation – C’est bien d’avoir de la compagnie 16 Oeuvre d‘Evangélisation – Conseil social à Bâle 18 Oeuvre sociale – Société fermée 20 Oeuvre sociale – Il neigeait dehors … Noël à « La Marmotte » 22 Oeuvre sociale – Un lieu pour dormir 24 Oeuvre sociale – C’est ici que j’ai retrouvé le sens de ma vie 25 Oeuvre sociale – Art Brut 26 Oeuvre sociale – Mon séjour au foyer pour hommes 27 Brocantes - Mon jour de chance ! 28 30 Mission & Développement - Donner un avenir aux enfants grâce à la formation 32 Autriche – Avec beaucoup de force dans une nouvelle vie 33 Hongrie – Facts 34 Service du personnel – Voilà pourquoi je désire devenir Officier de l’Armée du Salut Fundraising – Un cas pour Sherlock Holmes 35 Chiffres et statistiques 36 38 Adresses et organigramme Charte internationale de l’Armée du Salut 40 *

Service L’article représente également les nombreuses mesures d’intégration du aux réfugiés de l’Armée du Salut (Œuvre sociale).

03 d’Aide


£Mots enue de bienv

Chère lectrice, cher lecteur, J’ai le privilège de vous remettre le rapport annuel 2009. Il présente le coeur de notre travail : le service au prochain. 2009 a été une bonne année. Nous nous sommes complètement remis de la crise financière de l’année précédente. Je tiens avant tout à remercier chaleureusement nos donateurs de la confiance qu’ils nous ont témoignée. Nous avons procédé à des changements dans notre politique financière afin de nous protéger davantage des fluctuations économiques. Nos fonds de la Fondation de prévoyance sont d’ailleurs à nouveau totalement couverts, à savoir à plus de 100 %. Nous ne sommes jamais venus en aide à autant de personnes auparavant. Le besoin de notre travail ne semble jamais diminuer. Bien que la Suisse résiste dans une large mesure à la crise économique, le chômage et, par conséquent, la pauvreté ont augmenté. Il est notre devoir d’assister les « nouveaux pauvres » et nous le faisons chaque jour. Je vous remercie encore une fois de votre confiance et de votre soutien. Je vous assure que nous allons fidèlement poursuivre notre travail. Un travail de haute qualité accompli avec une intégrité absolue et en plaçant l’homme au centre de nos préoccupations, c’est notre objectif quotidien. Que Dieu vous bénisse richement ! Kurt Burger, Commissaire - CHEF DE TERRITOIRE, PRÉSIDENT

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Chère lectrice, cher lecteur, Des êtres humains vivent dans la détresse, l’espoir, la peur et la joie. Des histoires de vie tirées du quotidien ont inspiré le rapport annuel que vous avez sous les yeux. Elles illustrent comment l’Armée du Salut accompagne les individus dans les moments difficiles et ceux plus joyeux. Animée de l’amour du prochain, elle est à leur service. Ce sont les relations qui font le travail de l’Armée du Salut : relations à Dieu et aux hommes. De nombreux contacts se nouent dans les Postes, les établissements, les brocantes ou au travers d’entretiens personnels. Mis bout à bout, il en résulte une fresque multicolore constituée de rencontres belles, tristes, émouvantes, dont nous voudrions vous faire le récit dans ce rapport annuel. Partez à la découverte de nos offres et programmes variés, appréciez les contributions diverses, réjouissez-vous avec nous de ce qui a été réalisé et continuez à nous soutenir par l’action et la prière ! Je remercie tous ceux qui ont contribué à cette année réussie et bénie : les officiers, les membres, les collaborateurs, les amis, les bénévoles ainsi que tous les donateurs. Sans votre engagement, il nous aurait été impossible de réaliser autant de bien. Que Dieu vous bénisse ! Franz Boschung, Colonel Secrétaire en Chef, Directeur opérationnel


oser

Le juste milieu entre tradition et innovation ! Nous sommes le 11 décembre, il est 4h30 du matin. Le vent glacial nous transperce. Deux personnes habillées de bleu foncé, le « tschäppu » rabattu sur le visage, équipées de craie, d’éponge et d’eau errent ivres de sommeil dans les ruelles de la ville. Elles s’arrêtent et regardent autour d’elles. Nul ne sait si c’est par timidité ou parce qu’elles jugent que leur action est à la limite de la légalité. « Pour les pauvres … » est rapidement griffonné au sol à la craie. Certains noctambules lisent le message. L’un d’eux demande : « Mais, que faites-vous là ?» – « Nous annonçons que l’Armée du Salut viendra quêter ici demain pour les pauvres dans le cadre de sa collecte », dit Ruth, visiblement enthousiasmée par son œuvre. Intéressé ou troublé, le passant continue son chemin et semble perdu dans ses pensées. L’Armée du Salut provoque, attire la curiosité et fascine à la fois. Inlassablement, elle poursuit sa mission visant à sensibiliser les gens aux valeurs chrétiennes et à aider les indigents. Elle tente de s’adresser aux nouvelles générations par de nouvelles formes. Avec « Marmites pour Aventuriers », qui est une action lancée avant Noël, l’Armée du Salut a voulu souligner qu’elle est ouverte au changement et qu’elle est disposée à suivre de nouvelles voies. La tradition – telle que le chant et la musique dans les rues – symbolise la constance des valeurs et provoque la confiance du grand public. D’un autre coté, la recherche réussie de nouvelles approches reflète bien la prise de conscience qu’il faut répondre aux défis actuels de façon efficace et durable. L’Armée du Salut tente de trouver le juste milieu entre ces deux notions.

Pour les pauvres…ginaux… Pour les mar Pour les exclus… vorisés… Pour les défa çus… Pour les dé s… Pour les faiblede société… Pour le bien du la Salut… Votre Armée

L’Armée du Salut – au service de Dieu et des hommes. MARTIN KÜNZI, Chef du Département Marketing

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Pionniers au coeur du Valais Pour la première fois, une communauté de l’Armée du Salut est inaugurée en Valais, en 2009. A Sierre, la cité du soleil. Cela faisait depuis 1913 qu’une paroisse locale salutiste n’avait pas vu le jour en Suisse romande. Emmanuel Manzi, Journaliste

Nomination de jeunes membres.

Groupe de Gospel.

Dès leur arrivée, Ruth et Giovanni Catalanotto ont pris la peine de procéder à un sondage pour s’enquérir des besoins sociaux, psychologiques et spirituels des habitants du Valais central. Les origines siciliennes du major et celles de l’Oberland bernois de son épouse leur ont permis de s’entretenir avec un large spectre de la population ouvrière locale. D’autant que M. Catalonotto est devenu psychologue entre-temps. C’est ainsi que furent d’abord mis sur pied – avec succès – des cours de communication verbale non-violente. Mais ce qui a surtout fait connaître le nouveau poste, ce sont les concerts de qualité et autres spectacles de danse et théâtre organisés dans le cadre des célébrations du dimanche soir. Les gens sont accourus nombreux… Et la Communauté salutiste s’est agrandie… d’amis, de membres adhérents et de nouveaux Jeunes Soldats. Ou quand l’Esprit Saint porte ses fruits.

Remise du drapeau.

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Rencontre en plein-air.

Afin de ne pas donner l’image d’une secte et pour faire le premier pas vers le prochain, le Poste valaisan organise toutes ses réunions à l’extérieur de ses bases salutistes, soit dans une salle de spectacles nommée «La Sacoche». Ce qui, à chaque fois, nécessite une importante préparation (2 x trois heures pour ranger les chaises, monter la scène, et préparer un buffet dînatoire). Le secret de cette éclosion ? Les majors l’expliquent : « Le but de nos rencontres festives est de «mélanger le genres » (…) « Si Dieu nous fait bon accueil, nous sommes aussi invités à nous accueillir les uns les autres, surtout ceux qui ne partagent pas encore notre manière de croire en Jésus-Christ et de vivre notre foi selon la Bible ». 


e im m t e p ra , a ri lo G : 9 0 0 2 l a n o ti a n s Congrè Le Congrès national pour les salutistes et amis de l’Armée du Salut s’est déroulé à Fribourg et a rassemblé plus de 1500 personnes venues de toute la Suisse. Les salutistes ont prouvé qu’ils peuvent chanter la gloire de Dieu sur d’autres registres que ceux bien connus. Le Congrès 2009 proposait un concert de musique classique, des chants modernes de louange et même du rap. Le silence fut aussi lieu de communication et d’humour avec le mime Carlos Martinez. Gestes et mimiques ont exprimé les richesses de la relation avec Dieu dans le quotidien d’une vie.

L’ordination de quatre nouveaux officiers fut un moment solennel et encourageant pour l’assemblée. Servir Dieu et le prochain est toujours d’actualité et les besoins de personnes engagées à plein temps ne diminuent pas. Une dizaine de personnes se joignit au groupe des nouveaux officiers, montrant ainsi leur disponibilité pour « croire et agir » à plein temps, au sein de l’Armée du Salut. « Tout feu tout flamme » tel était le thème du Congrès qui se termina par le défi lancé à chaque participant/e de transmettre le feu au quotidien. La passion allumée dans les cœurs par le Christ trouve pour les Salutistes mille moyens de s’exprimer dans la rencontre avec le prochain.

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Corinne Gossauer-Peroz Officière de l’Armée du Salut

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ique h p a r g o t a e ciném . On u q i n h c e t obile t une s m e m n i o i t t e o j b Stop M d’'animer un o fixe e g a m i ' ’ d permettant grâce à un procédé filme ou n y parvient ers l’'année 1900. O t. On arrête la v je développé e brièvement un ob ment déplacé. e i photograph e et l'objet est légèr s ont été réalisées, u e prise de v es les prises de vu t Lorsque tou un petit film.. on obtient


eprouver Une organisation aussi riche en histoire que l’Armée du Salut peut paraître désuète à certains par ses traditions. A ce point de vue, la question „ Est-ce que l’Armée du salut ne serait pas pour les personnes d’un certain âge ? “ semble parfaitement légitime. Jeune mais avec un caractère bien affirmé On pourrait supposer que s’engager n’est pas tendance. Erreur totale ! Le 5 juillet 2009, 17 enfants ont décidé de devenir Jeunes Soldats au Poste de Zurich-Oberland. Dans le cadre d’un culte pour familles, placé sous le thème „ Parler aux hommes de Jésus “, ces jeunes gens ont affirmé leur volonté de vivre leur vie au sein de l’Armée du Salut en se conformant aux principes de la Bible et de croire en Jésus-Christ.

Timon Stettler Collaborateur comptabilité

Attractive et moderne L’Armée du Salut propose un programme aussi large qu’attrayant pour les jeunes gens et les enfants. Un exemple :

confié Un Jeune Soldat est un enfant qui a re sa vie à Jésus-Christ et devient memb prière de l’'Armée du Salut. Un parrain de qu'’à l’'âge accompagne l’'enfant de ses prières jus adulte et le soutient dans sa foi.

Durant le Music & Gospel Arts Camp 2009, il y avait un atelier Stop Motion Videoplay. Convaincu que la créativité – comme son propre enfant – est un don de Dieu, Simon Hofer a été tellement fasciné par cette technique qu’il a créé un clip pour la bénédiction d’engagement de son fils Yoan, l’a chargé sur Youtube et a créé un lien vers son blog. La réponse à la question que nous avions posée au début est donc simple et tient en un seul mot : non !

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r e t u o Ec Le Capitaine Severino Ratti (44 ans) est responsable du Poste de l’Armée du Salut de Burgdorf. Chaque mardi, il se rend dans les rues comme travailleur social et s’occupe de ceux qu’il y rencontre. Severino Ratti habite Burgdorf avec sa femme et ses trois filles.

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x... ... des marginau s, les gen Pour beaucoup de es qui nn rso marginaux sont ces pe vant de t ven se tiennent le plus sou et re biè e un un supermarché avec s pa t len veu une cigarette et ne me ter Ce é. s’intégrer à la sociét trictif. Le est beaucoup trop res millions s de manager qui gagne par des er et doit se faire protég lement éga gardes du corps est t que tan en un marginal. Même on ut, Sal du membre de l’Armée ue isq pu l, na est aussi un margi nt me ale tot s l’on ne correspond pa de es ell usu aux représentations i n’a rien la société. Et a priori, cec de bien méchant.


Severino Ratti*,

Sven Gallinelli, Journaliste

travailleur social, à propos... ... des idées de ... de son chemin de notre société vie personnel... sur les gens qui Je sais parfaitement ce que ça vivent dans la veut dire de vivre dans la rue – rue... de dépendre de quelque chose et Les personnes qui croisent d’être victime d’une addiction. J’ai les marginaux ont souvent réussi à changer ma vie, parce que un air condescendant, les j’ai rencontré Dieu et Jésus-Christ. considèrent avec une mimique Et si je l’ai fait, cela veut bien dire réprobatrice qui en dit long que d’autres le peuvent aussi. Je dis et montrent ainsi qu’ils ne souvent aux gens que je rencontre partagent en aucune manière dans la rue que je mène un combat. ce style de vie. Tout ceci est à Pas contre eux, mais contre les mon avis un geste de peur : la influences qui les ont amenés dans peur de tout perdre et de finir une telle situation, l’alcool, les ainsi. Je regrette que tant de drogues et que sais-je encore. gens aient une telle vision de la situation. Ce serait tellement mieux si ces personnes avaient ... d’une invitation quelques mots aimables à particulière... adresser à ces marginaux. Ma femme et moi avons été récemment invités à souper par un marginal et ... du vent et du ma uvais temps... deux amis. Ils voulaient ainsi nous Il y a deux choses que je hais vrai ment: lorsqu’il me pleut témoigner leur reconnaissance. C’était dessus et lorsque je dois subir le froid . Mais il en est parfois une soirée vraiment belle, joyeuse et ainsi, car le soleil ne brille pas touj ours lorsque je suis en profonde à la fois. route comme animateur de rue, cha que mardi. Mais attention : le marginal, lui, vit chaque jour dans de telles conditions. Il est ... des méthodes de commandement donc plus que justifié que j’y sois égal ement confronté et que inhabituelles... je l’accepte. Lorsque j’étais encore responsable de Poste dans l’Oberland bernois, j’ai soumis un jour la question ... de sa passion pour suivante à mes camarades et à mes amis : « Nous l’Armée du Salut... sommes en plein service religieux, la porte s’ouvre Lorsque je fais quelque chose, je le fais bien et je et un marginal qui sent mauvais entre – comment m’implique totalement. Je n’ai pas grandi au sein de l’Armée réagissez-vous ? » J’ai alors reçu des réponses du du Salut. Je l’ai découverte au cours de mon existence. Je type : on ne s’assied pas à côté de lui, on peut même m’intéresse d’autant plus à l’origine de l’Armée du Salut, lui offrir un déodorant. Et je leur ai répondu : vous au patrimoine légué par son fondateur William Booth et ne pouvez vraiment pas agir ainsi. Vous ne pouvez à la manière dont elle s’est adaptée à notre temps. Mon pas blesser cet homme dans sa dignité. Il a mérité petit Musée de l’Armée du Salut est également témoin de d’être accueilli dans notre groupe, même si nous ma passion. devons pour autant nous faire violence.

... des autorités... Je considère quant à moi que l’on doit s’adresser aux gens avec respect, quels qu’ils soient. Je me trouvais récemment dans la rue et je parlais avec un marginal lorsqu’un policier arriva et fit un geste désobligeant dans notre direction. Il voulait que ces gens décampent. C’en fut trop pour moi. Je suis allé vers ce policier, j’ai essayé de dialoguer et de lui expliquer que ces gens avaient eux aussi mérité le respect et qu’ils ne demandent qu’à coopérer lorsqu’on leur parle et qu’on ne les chasse pas d’un simple geste de la main.

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former . . . e b a l l y s e r è i m e Dès la pr yeux scrutent le groupe. ses , s mot ces lle épe e ant voy « J’habite Aarau. » La dame mal Cameroun. » Puis elle poursuit : « Ma famille habite le Gabrielle Keller, Responsable de rédaction

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de table. femmes sont assis autour d’une gran Une bonne douzaine d’hommes et de e fille. « Ma famille habite Aarau » dit une jeun e. demande Marianne Brütsch, la maîtress « Quelle langue parle ta mère ? » lui « Ma mère parle le serbo-croate. » ique la maîtresse. o-croate. La langue maternelle. » expl « Ta langue maternelle est donc le serb emblage des mots. Bientôt un homme , pour montrer qu’elle a compris l’ass elle diti. » fars le est lle erne mat Une jeune femme rit. « Ma langue le cinghalais. » poursuit : « Ma langue maternelle est les deux semaines, elle enseigne de l’Armée du Salut d’Aarau. Toutes te Pos au nt artie app et aire scol est pédagogue n en détail. « Il y a des gens qui impossible de planifier chaque leço L’enseignante récemment pensionnée est lui s’il e mêm ble, epti perc joie ue obligatoire, ou ils poursuivent et ce avec une un emploi et suivent le cours de lang bénévolement des requérants d’asile vent trou Ils rs. cou au fois trois ou x se à ces gens : « C’est l’instant je ne vois que deu aime visiblement apporter quelque cho elle viennent régulièrement et d’autres que Mais sch. Brüt e iann Mar fie con , né son cours d’allemand. participera au cours » s une pièce adjacente après avoir don dan tre leur route. Je ne sais ainsi jamais qui araî disp de t avan elle dit », s l’expérience qui compte. Il faut savoir se lancer dan matin. Les aliments ont été iger et Ruth Frehner, ont préparées le Boll Maja rs majo les par s ndé seco bons d’achat de Migros », alimentaires, que des aides bénévoles, essiteuses. « Avant, je distribuais des néc es onn pers des à t Des tables y sont garnies de denrées Salu du ée l’Arm able : toutes les deux semaines, se » pour être remis gratuitement par Table Suisse ». Le résultat est appréci à ssée adre suis me fournis par la Fondation « Table Suis je que cte dire ellement  ; pour les familles, tant de gens qui ont besoin d’aide d’entre elles viennent personn bre Nom . ires enta alim explique Ruth Frehner, « mais il y a rées den viennent se faire remettre des t. entre 85 et 110 personnes c’est souvent l’un des parents qui vien

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salades, de même que i des fruits, des légumes et des auss mais , pain du e, terr de des pommes de l’Armée du Salut. ectueusement dans la salle où ré la cordialité spontanée des aides resp malg nt e sist ètre sub pén e es gên La femm ier. les aph et togr Les hommes à se laisser pho Ils sont peu nombreux à être disposés des produits laitiers sont présentés.


Martin Heimann,

photographe

Repas Ă domicile

creer des liens 14


L'Armée du Salut apporte jusqu' à quatre fois par semaine des repas chauds et délicieux à des personnes handicapées et âgées. Plus d'information et réservations au no. de tél. 061 270 25 15.

Repas

à domicile, c’est

> 6 tournées dans la région de Bâle > du lundi au samedi > plus que 13 000 repas livrés en 2009 > no. de contact 061 270 25 15

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C’est

bien

d’avoir de la

compagnie 16

Gabrielle Keller, Responsable de rédaction


entretenir te la communau Dans la salle, Monika Grütter et Damaris Steinmann servent le café. Sur les tables, il y a des coupes en verre pleines de salade de fruits et de Chantilly.

Niché entre le Bas-Emmental et la Haute-Argovie, le village de Huttwil, de 5000 âmes environ, est le symbole du bien-être bernois. Les seniors qui se réunissent trois ou quatre fois par mois dans la salle de l’Armée du Salut sont silencieux et un peu aigris au premier abord, mais au premier regard seulement. Car les quelques mots qu’ils laissent échapper sont souvent plus riches de sens qu’un long discours soigneusement peaufiné.

Elles sont assises aujourd’hui devant les longues tables décorées, ces 30 à 40 personnes âgées, hommes et femmes, pour avoir deux à trois heures de «compagnie», comme ils disent. Certains viennent de loin et seul un petit nombre est membre de l’Armée du Salut. Et maintenant, ils écoutent la prière avec attention, avec des mines bourrues, voire inamicales. Damaris Steinmann parle de la grande foi du capitaine romain de Capharnaum, qui se jugeait indigne de paraître devant Dieu, et elle leur raconte comment Jésus guérit son serviteur malade. Elle évoque la force de Jésus, qui ne se contente pas de guérir, mais qui sauve. Les manifestations pour les seniors de l’Armée du Salut de Huttwil existent depuis près de onze ans. Ueli Stalder les avait créées. Johannes Breiter occupe aujourd’hui cette fonction et perpétue la tradition. Monika Grütter en est la principale responsable. Elle est soldat de l’Armée du Salut. Pour faciliter le dialogue, Monika Grütter répartit les hommes et les femmes en petits groupes. Les participants constatent qu’eux aussi – comme ce capitaine romain – se sentent parfois indignes devant Dieu et les hommes. Une femme se plaint de ses problèmes de santé. Après une courte pause, elle ajoute: «Il est alors difficile de se sentir digne.» Les autres hochent la tête. Quelqu’un ajoute alors: «C’est suffisant, si Dieu est digne.» Au cours de la discussion, quelqu’un déclare: «Croire, c’est ce qu’il y a de mieux.». Et une dame ajoute: «C’est vrai. Et pourtant, je pleurerais si l’on se moquait de moi à cet égard.» Dans la salle, Monika Grütter et Damaris Steinmann servent le café. Sur les tables, il y a des coupes en verre pleines de salade de fruits et de Chantilly. Les langues se sont un peu déliées: la semaine prochaine, on partira en vacances au Güetli. On parlera d’autre chose. Ici et là, on entend des rires chaleureux.

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et sans «Aujourd’hui, je suis content. J’ai pu aider, de façon rapide en cement rempla de offre notre grandes formalités. Ceci caractérise if object pour donne se Salut du matière de conseil social. L’Armée la d’atténuer la misère humaine, sans préjudice pour la dignité de comme métier mon dans tâche cette à personne. Je me consacre entièrement de Salut du e l’Armé de auté durant mes loisirs au sein de la commun Birsfelden (BL) .

HANSUELI GERTSCH,

CONSEIL SOCIAL BÂLE

*** Sabine Rempert *** Journaliste

aider 18

Je Ma journée de travail commence à sept heures. C’est encore calme. ie J’étud sée. -chaus rez-de au l m’assieds dans ma petite salle de consei la à s répond je ou antes import les dossiers, je lis des instructions il faut pile de courrier. Dans la gestion des salaires et des pensions, s. client mes de t plupar la erait s’occuper des formalités, ce qui dépass de ns gestio 47 eu avons Nous e. La demande est très forte dans ce domain pensions en 2009. peu avec Durant la pause café à 9 heures, j’ai le temps de discuter un t. La instan un r médite de et jour mes collègues, de lire la lecture du s client Trois demie. et heures consultation publique commence à neuf femme une Puis n. pensio leur de ent sont venus aujourd’hui pour le versem r en l’aide pu J’ai iers. financ mes a passé car elle avait de gros problè par fois deux ns recevo Nous . taires lui donnant quelques produits alimen . -toi!» couvre semaine une aide alimentaire de «Table e, Plus tard, j’ai reçu un itinérant qui voulait partir avec sa famill bons es quelqu donner lui pu J’ai mais n’avait ni argent ni essence. un d’achat pour la Migros Gundelitor, avec laquelle nous avons passé tout en t C’étai nce. l’esse de r accord, et quelques bons pour achete ssais cas une exception et ça n’a été possible que parce que je connai Nous elle. itionn incond fait à la famille. Notre aide n’est pas tout mes aimerions connaître les gens que nous aidons car, outre les problè les nouvel de sions, discus de lors financiers, nous découvrons souvent, part la de l’aide de ent seulem pas ns sources de problèmes. Nous ne recevo ion fondat grande d’une ante import des sociétés. Nous avons reçu une somme de Bâle. avec Après la pause de midi, nous reprenons le travail à deux heures aussi mais ller, consei suis Je ns. des rendez-vous fixes ou des réunio e, social l’aide comme ces instan es médiateur et membre de liaison d’autr parce gens des nt envoie nous Ils l’autorité de tutelle et de l’EPER. que nous pouvons les aider sans grande bureaucratie. Nous avons termine également une liste d’attente pour la gestion des pensions. Je un encore le s’écou il Mais . normalement ma journée à quatre heures tre rencon je que ce par parti, ment long moment avant que je sois réelle it aimera qui porte, la devant ou souvent quelqu’un dans l’escalier l. Et avoir une brève discussion avec moi. Mais j’aime bien mon travai nt d’auta fais le je ’un, quelqu r lorsque j’ai vraiment l’occasion d’aide plus volontiers!»


Ecouter, réfléchir, comprend re ....

discuter,r.. . , r e l l i e s n o c .... exhorte

... adre bosnsneer à la instance....

imple s n o ç a f e d ... aiuderbureaucratique. et pe

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Société fermée

Samuel Winkler, 63 ans, Officier de l’Armée du Salut, responsable du service des prisons Recueilli par Sv en Gallinelli, Jo urnaliste

esperer 20

„J’ai récemment vécu un de ces beaux moments: je jouais un blues à la guitare. Deux détenus, des noirs africains, ont reconnu la chanson et l’ont spontanément reprise. L’enthousiasme est contagieux et nous avons bientôt formé un petit chœur. On se rend compte de la formidable puissance de la musique. Je n’assure que le suivi d’hommes, mais un samedi matin j’étais invité au service religieux de la maison d’arrêt pour femmes de Hindelbank. Il y avait également des détenues d’Amérique du Sud. Durant l’office, elles ont chanté, dans leur manière joyeuse d’Amérique du Sud. Un événement inoubliable. La musique et la prison : en tant que responsable du Service des prisons de l’Armée du Salut, j’ai déjà pu rassembler de bonnes expériences. J’étais jadis membre d’une troupe de théâtre qui entreprit une tournée dans 18 prisons françaises. La musique y jouait également un rôle important. Outre l’aspect que nous apportons un peu de joie aux détenus, je me suis également fait une idée de l’état des prisons françaises. Ce sont des situations que je ne souhaite à personne. La Suisse est exemplaire


à cet égard. Je suis toutefois troublé lorsque j’entends quelqu’un dire que les prisons suisses sont un véritable hôtel cinq étoiles. La perte de sa liberté personnelle, le sentiment d’être prisonnier est loin d’être un état enviable.

dans Je me suis parfois retrouvé . Il m’arrive de des situations embarrassantes d’extradition. nce m’occuper de détenus en insta rt durant son en est mo Lorsque récemment un Nigéri , car j’ai bien connu ersé extradition, cela m’a boulev personne. cette Le point central de mon travail est de pouvoir offrir un peu d’humanité aux détenus. Pour intervenir de façon aussi neutre que possible, je ne demande jamais le motif de leur incarcération. Je suis ainsi dégagé de tout préjugé. Je m’occupe depuis sept ans d’un détenu et il m’a récemment expliqué pourquoi il avait été condamné.

Un autre détenu, que je rencontre régulièrement, a les deux bras tatoués. Il m’a expliqué que chaque tatouage correspondait à un événement personnel. J’ai conclu un accord avec ce détenu. Chaque fois que je lui rends visite, il me raconte une des histoires immortalisées sur ses bras. Je visite environ trente détenus par mois. Parfois jusqu’à huit en une journée. C’est un travail très exigeant. Avant une journée de visites, je vais toujours faire une promenade en forêt pour me préparer mentalement à la tournée des prisons. Je veux donner de l’espoir aux hommes. Je ne dois certes pas jouer les missionnaires dans les prisons, mais lorsque quelqu’un cherche à parler de Dieu, je ne m’y refuse pas. Parfois ces hommes me racontent leurs rêves, me disent ce qu’ils feront lorsqu’ils seront libres. L’un deux m’a raconté: dès qu’il sortira, il veut partir en Thaïlande

et mener une belle vie. Je lui ai dit que ça coûtait beaucoup d’argent. Il a ri et m’a dit que c’était vrai. Les rêves que font les détenus les aident à tenir bon – aussi illusoires soient-ils. »

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La Marmotte , JOURNALISTE

rejouir

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PASSAGES

Ils et elles viennent de partout, ils et elles ont tous les âges. Pour 5 francs: un repas, la télé, un lit, une douche, et de la compagnie.

CONFIDENCES

Liliane n’a plus d’appart, Karim cherche du travail, Alain survit entre Genève et Lausanne. Ils parlent de leur vie.

Irène s’est levée et a jou é de l’accordéon pour tou t le monde, y compris pour Sara Hefhaf , responsable de la Marmot te (en rouge, à dr.) Au cas où un mineur se pré sente, les veilleurs éva luent sa situation, l’accueillent s’il le fau t pour la nuit, puis ave rtissent le Service de protection de la jeunes se.

Il faut attendre parfois des heures avant l’ouverture des portes pour être sûr d’obtenir l’un des 30 lits proposés par la Marmotte.

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heberger Brigitte Müller, Journaliste

« En signant la fiche personnelle, la personne confirme qu’elle connaît le règlement intérieur et qu’elle le respectera », explique Walter Sommer, responsable d’Open Heart à Zurich. Le centre d’hébergement provisoire dans la salle de l’Armée du Salut à Zurich est un succès. Tout est organisé de façon simple, rapide et sans grandes formalités. « Nous avons reçu la demande en début d’année. Jusqu’à la mi-janvier, nous avons organisé neuf lits avec les draps et couvertures », raconte Sommer. Deux tiers des lits ont été occupés chaque nuit en moyenne. « Ce qui m’a vraiment subjugué, c’est que les gens venaient vraiment pour dormir. » L’Armée du Salut a également pu aider un certain nombre de personnes à sortir de leur situation d’urgence. Il y avait par exemple un drogué qui attendait une place dans un programme de sevrage. Il a effectué son sevrage tout seul à l’Armée du Salut et a ensuite trouvé une place en thérapie. Il y avait également des personnes en quête d’appartement, que l’Armée du Salut a pu aider dans leurs recherches, ou en leur trouvant une solution. Le centre d’hébergement provisoire ouvrait à 22 heures chaque jour. Les portes restaient ouvertes jusqu’à minuit. On les fermait alors pour permettre aux personnes présentes de « dormir tranquillement ». Le réveil est à sept heures et on sert un petit-déjeuner succinct. Les personnes présentes devaient quitter la salle jusqu’à huit heures. « Mais beaucoup restaient et nous aidaient à ranger la salle. C’était leur manière de nous dire merci », remarque Walter Sommer. Le centre d’hébergement provisoire a été supprimé à la mi-février. En décembre 2009, l’Armée du Salut s’est déjà occupée du centre d’hébergement provisoire pour 2010. « Le besoin existe », pense Sommer, « voilà pourquoi nous proposons chaque année de façon définitive ce centre d’hébergement de nuit. »

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accompagner « C’est ici

que j’ai retrouvé le sens de ma vie »

et agir availlent rg. e r i o r C tr be Hasen nt et

vive Foyer de trés mmes nt en 48 ho lement au e eux so e par l tr ll actue part d’en istentie blèmes u ex pro s e La pl ne crise d s u te à e, il dans ol ou sui ce centr leur o s i l’alc ques. Dan suivi qu taine s i n er psych cient d’u er une c ividuelle i uv nd bénéf de retro ambres i s, du a t ch s rep nt à perme ité. Des e bon permette l d i b , a s e s st t r e n i i a s ill loi ne v accue l et des ver u , il faut i etrou e trava mmes de r ute chos hommes o o t s h e t c s n à ce va ct le. A spect respe irige norma ner du re nner le d i u o q g d i témo e leur re ar Wyss, ous N « m : d h e afin mêmes. Ot , précis s et ne on re d’eux instituti nsionnai nnes en pe rso e p cette s en nos s à t n ux de ider croyo pas en e ns les a és souven o t s l i n u l o o a y v ti vo s ar poten . Nou ons p échec ver leurs y parven » . u s s retro lées. Nou ccessive l su gaspi s étapes e t i pet

ien en fin de « Cette institut ion m’a permis de retourner sur Jadis tout était différent : au sommet parents, dont il assurait l’entret la rive », dit Beat Spahr après une longue année ses moyens. de sa carrière professionnelle, Beat vie dans la faible mesure de au Foyer. « J’y ai retrouvé le sens de ma vie et Spahr était, à 35 ans, directeur d’une progressive et la pleine conscience de ce que je suis. » Tous station balnéai re dans un site de « L’alcoolisme est une maladie e amèrement Beat ceux qui le connaissent le confirmeront : Beat vacances de renommée internationale. Dans très insidieuse », constat sportif, souffrait déjà Spahr rayonne d’optimisme. Il rit beaucoup et cette position de cadre supérieur, il dirigeait Spahr. Cet homme, jadis et de l’équilibre est un collaborateur apprécié de la cuisine. 18 employés dans une commune qui vit à 80% de troubles de la mobilité premières recherches Durant ses loisirs, il s’entraîne chaque jour du tourisme. Et puis tout a basculé : les défis de lorsqu’i l effectua ses de l’alcool isme. Une durant une heure et demie sur un homela carrière professionnelle ont profondément sur Internet sur le thème er ouvrit les yeux. « Ma foi trainer et fait des exercices pour retrouv ébranlé les structures du couple et de la émission de radio lui l’alcool. par mal à mise nt forteme mobilité sa combat long un après famille. Les premier s signes d’alcool isme sont chrétienne m’a aidé, ître humblement mon Il lit des livres et retrouve d’anciennes reconna à r, intérieu effet, en nait compre job Son ajouter. s’y venus a et à accepter de l’aide. » amitiés sur Internet. Cet homme de 56 ans souvent dès le matin, des manifestations problème avec l’alcool Un er. travaill t aimerai il vision : e nouvell une rendit ement, il se qui se terminaient par un apéritif. Il n’a pas Fortement diminué physiqu Durant cinq mois, poste à temps partiel à la réception d’un hôtel hôpital. d’un s urgence aux ux nombre ses avec chance eu beaucoup de avec accompagnement ou d’un centre de formation, si possible dans autres emplois. Une entreprise de cars il suivit un sevrage à Münsterlingen. Beat l’Oberland bernois, où il s’est senti le mieux en Suisse alémanique, où il exerçait des psychothérapeutique ’hui de sa pension jusqu’à présent. « J’aimerais », dit Beat Spahr, tâches de direction, fut vendue. Il se trouva Spahr, qui vit aujourd e séjourner au Foyer pour « discuter avec quelqu’un de cette nouvell soudainement à la rue. La même histoire se d’invalidité, décida de La devise chrétienne étape de ma vie. » reproduisit dans une autre entreprise de hommes de Hasenberg. apporta le soutien lui agir » et « croire é, cars. « Mon poste ne fut certes pas supprim ire. nécessa . » exploité nt mais mon employeur m’a forteme Urs Rüttimann, Journaliste Durant ces années, il perdit également ses

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Art brut

Cette forme d’art est communément is appelée „Art brut“. Les tableaux des tro il artistes du Foyer de séjour et de travare: Buchseegut à Köniz sont plus qu’un gen t ils extériorisent un monde normalemen masqué à nos yeux et nous le révèlent.

s’epanouir Les trois hommes vivent depuis plusieurs années déj� dans cette institution pour personnes adultes � déficiences psychiques, physiques et mentales. Mais c’est surtout la joie de travailler avec des couleurs vives et joyeuses qui relie Werner Stäubli, Alfred Erne et Ernst Neuenschwander. Werner Stäubli vit depuis 52 ans au Buchseegut. Ses œuvres sont toujours joyeuses. Sur de moindres formats, il peint des maisons qui sont étrangement attachées les unes aux autres. En grands formats, il peint principalement des animaux. Des éléphants excentriques entourent alors une girafe orange.

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Alfred Erne s’inspire de ses visites dans des expositions de peinture et dans les musées. Il a tout d’abord colorié les illustrations dans des livres. Il a ensuite commencé le dessin � main levée et combinait formes et couleurs. Après une opération aux yeux, ses motifs se sont affinés et la joie de retrouver la lumière se traduit en couleurs plus lumineuses.

« Je peux peindre ce que je veux, quand je veux », dit Ernst Neuenschwander. Il évoque son vécu et ses expériences de façon sobre et naturelle. Il peint surtout des tulipes. Parfois sur de grandes surfaces, parfois plus petites, mais en grand nombre et toujours dans des couleurs chatoyantes. A la fin de l’automne 2009, les trois artistes ont eu la joie de convier le public au vernissage de l’exposition au Haberhuus, � Köniz. L’exposition a été inaugurée en présence du maire de la commune de Köniz, de la direction du Buchseegut et d’une centaine de visiteurs. 14 des 23 œuvres de nos artistes ont trouvé acquéreur. Thomas Anliker, Rédacteur


ournaliste Brigitte Müller, J

encourager Je m’appelle Kidane Watoso. Il y a quatre ans, j’ai fui l’Erythrée pour des raisons politiques. Je ne désire pas parler de ma fuite. J’ai laissé dans ce pays ma mère et les sœurs que je vénère. Lorsque mon budget me le permet, je téléphone à ma mère pour ne pas perdre le contact. En Suisse, j’ai suivi un cours d’allemand de neuf mois et j’ai travaillé dans la restauration. J’ai 25 ans, je vis au Foyer et je suis sans travail. Ma dépendance financière de l’aide sociale me pose des problèmes. Je la définis comme „une vie momentanément sombre“. En dépit de ma vie actuelle, je suis toujours serviable, poli et disponible. Je considère cette attitude comme une forme de respect envers les personnes qui m’entourent. Je suis également d’avis que chacun doit faire ce qu’il faut pour avancer dans la vie. Parfois, mon côté joyeux reprend le dessus et je dis alors chaque fois: „C’est la vie“. Après une orientation professionnelle effectuée par l’organisation d’asile, j’aurai la possibilité de suivre prochainement une formation d’aide-soignant. J’attends impatiemment le début du cours et j’espère alors retrouver du travail et revenir dans la vie active. Pour vaincre mon ennui et montrer également mon respect, j’assure le nettoyage de la salle de séjour du Foyer. Je nettoie les tables, je remplis le lave-vaisselle et je fais du rangement. Sitôt que je vois Madame Jovanovic le week-end avec un aspirateur, je me précipite et assure le travail. Je fais également du thé pour les autres résidents et m’occupe de ceux qui ne vont pas bien. Un rayon de soleil a récemment illuminé ma vie. J’ai trouvé une chambre et je vais bientôt quitter le Foyer. C’est un premier pas vers l’autonomie. Au sein du Foyer, je suis ainsi devenu un véritable rayon de soleil. Mon attitude positive avec les autres et mon humour contribuent à une bonne ambiance dans la maison.

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Mon jour de chance !

Sabine Rempert, Journaliste

Mon journal Aujourd’hui, c’était mon jour de chance! Sais-tu pourquoi? Quelqu’un m’a acheté. Je ne plaisais plus à mon ancien propriétaire. Mais au lieu de me mettre au rebut, elle a FAIT DON de moi à l’ARMEE DU SALUT. Un matin, le service de transport est venu me chercher gratuitement et le soir venu j’étais déjà attribué. Beaucoup de gens croient que dans les trocs, on ne trouve que des vieilleries. C’est faux. Dans les 24 TROCS de l’ARMEE DU SALUT, tout est contrôlé avant d’être vendu. Ici, au troc Dreispitz, il y en a pour tous les goûts, pour tous les budgets, chacun y trouve ce qu’il souhaite. Avec un peu de chance, on tombe sur une bonne occase. Sur 2000 m2 de surface de vente, on trouve de l’ancien, du moderne, des choses marrantes et classiques, des meubles, des lampes, des habits, des disques, des livres, un grand choix de verrerie, un service à thé, un équipement de golf... TOUT EST EN BON ETAT. Comme moi, par exemple. Mon revêtement en tissu n’a pas de trous, ma couleur rouge est encore très fraîche et mes coussins ne sont pas encore raplapa. Bien au contraire, on va pouvoir s’asseoir ou se coucher durant encore plusieurs années. Les gens m’ont bien regardé sous toutes mes coutures. A peine étais-je en rayon qu’une cliente m’a testé.

e r t ê ?   i o a v m ù z o e Maismon petit ch

Et ça a duré toute la journée. Des allées et venues incessantes, des gens qui s’asseyent, se couchent, se relèvent! J’étais vraiment excité! Où sera mon prochain petit CHEZ-MOI? Chez la dame en noir ou chez le monsieur au regard si critique? Chez le jeune très remuant ou chez les deux étudiants? Une jeune femme est finalement tombée amoureuse de moi après un véritable coup de foudre et a résolu de m’acheter. LE ROUGE EST BIEN LA COULEUR DE L’AMOUR. Du reste: tout s’obtient gratuitement aux trocs. Le produit de la vente est intégralement versé aux projets de l’Armée du Salut. Ceux qui travaillent aux trocs sont souvent des gens qui ont été exclus pendant longtemps des processus de travail ou qui sont chômeurs de longue durée. C’EST VRAIMENT UNE BONNE CHOSE, CES TROCS DE L’ARMEE DU SALUT! :-) TéL. 0848 276 254.

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troquer


A star is born.

J’suis pas beau?

C’est fou, tout ce qu’un canapé sait faire... :-))

Plaire ou ne pas plaire… c’est là la question.

Ursula Günter travaille de façon honoraire au troc. Nadja écoute les conseils de sa grand-mère.

Merina Rama, directrice adjointe, s’accorde une petite pause. Vous croyez que ce sera une fille?

Mamie, le canapé est aussi rouge que ma casquette!

Etudier, mais avant, tester

?????

Il est vraiment très conforta

ble.

C’est trop dur pour moi!

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Et hop! Les deux gentils collaborateurs, Marco Borner et Samuel Bader, me portent jusqu’au camion.


Donner un avenir aux enfants grâce à la formation Urs Rüttimann journaliste

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«Tout ce que suis aujourd’hui, je le dois au projet Trois Cœurs et à Dieu», dit Bruno. Il y a quelques années, l’Armée du Salut est allée à la rencontre des jeunes dans les rues de São Paulo (Brésil), où drogues, violence et criminalité précipitent rapidement les enfants dans la misère. Après la vie dans la rue, le projet en faveur de la jeunesse et des gosses des rues Trois Cœurs a été pour lui un endroit magnifique. Sa «mère» – en la personne de la Capitaine Milka Santos, cheffe de projet – reste pieusement gravée dans sa mémoire. Cet homme a 22 ans aujourd’hui et a appris le métier d’informaticien, le métier dont il rêvait, ainsi qu’il l’explique aujourd’hui. Le programme d’intégration et de formation de l’Armée du Salut lui a permis de suivre cette formation.

donner de l’espoir

:: Travail de mission et de développement au Brésil

Formation contre la pauvreté

Au Brésil, l’Armée du Salut lutte contre la pauvreté au moyen de divers programmes et institutions. Un programme social et de formation est soutenu et accompagné par l’Armée du Salut de Suisse. «Nous travaillons dans des créneaux ou l’Etat social ne suffit pas encore», explique Fernanda Hofer, responsable de projets de développement pour l’Armée du Salut de Suisse en Amérique centrale et en Amérique du Sud. Avec l’aide aux devoirs et d’autres activités de développement, les pédagogues et les travailleurs sociaux de l’Armée du Salut tirent les jeunes enfants et les jeunes gens de la misère et les accompagnent si possible par


des offres d’emploi jusque dans la vie active. «Nous voulons par la formation leur donner une chance de sortir de leur vie dans la précarité», dit Fernanda Hofer. Avec un budget sur trois ans d’un peu plus de trois millions de francs, ils assurent chaque jour le suivi de plus de 100 enfants dans des crèches, soutiennent 790 écoliers dans leur apprentissage et accompagnent plus de 3000 gosses des rues chaque année. Le processus est global: en cas de besoin, ils conseillent les parents et assurent le suivi psychologique de l’enfant. Les enfants qui ont faim reçoivent en outre un repas chaud.

Faire confiance et montrer les limites

«Nous voulons nous présenter aux gens avec respect et amour», nous dit Fernanda Hofer en citant le leitmotiv d’inspiration chrétienne du travail d’intégration. Cette voie est particulièrement adaptée au Brésil, où les gens pauvres sont socialement exclus. Avec de l’amour, de la confiance, mais aussi par une éducation selon des règles précises, les collaborateurs psychologiquement formés tentent de soutenir le sentiment de valeur personnelle des enfants et des jeunes gens. Ceci est particulièrement important pour les gosses des rues qui sont accueillis par deux institutions de l’Armée du Salut. Le sort s’est acharné sur les enfants des rues. Ils ont souvent vécu abandon et violence dans leur environnement familial et ont été exploités sexuellement. Suite à de telles expériences, ils considèrent que la rue est leur seule liberté. Mais ils tombent rapidement dans le cycle infernal des drogues, de la prostitution et de la criminalité.

Des règles donnent de l’appui

Les travailleurs sociaux de l’Armée du Salut s’adressent aux gosses des rues et les invitent à entrer dans l’institution. Ils y reçoivent à manger, peuvent y prendre une douche et leurs blessures sont soignées dans l’urgence. Il est nécessaire de faire preuve de finesse et de dévouement avant que ces enfants ne retrouvent un minimum de confiance intérieure. «Ils doivent tout d’abord réapprendre à jouer comme les autres enfants», explique Fernanda Hofer. Ils ont en outre besoin de règles claires pour pouvoir se réinsérer socialement de leur propre chef. Un tableau placé dans la salle de réunion le stipule clairement: pas de drogues, pas de gros mots, pas de bagarres, respect envers les autres enfants, respect envers les éducateurs, etc.

Le travail de mission et de développement L’Armée du Salut est présente dans 121 pays. L’Armée du Salut de Suisse dirige dans certains de ces pays divers projets de mission et de développement pour aider les gens dans la misère. Pour le seul Brésil, six institutions sont soutenues et accompagnées par l’Armée du Salut de Suisse et trois sont dirigées par des collaborateurs suisses. Depuis plusieurs dizaines d’années, plus de 50 collaborateurs formés pédagogiquement veillent à ce que les enfants et les jeunes gens puissent échapper à la pauvreté en suivant une formation.

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Voilà pourquoi je désire devenir Officier de l’Armée du Salut

Lukas Schenk cadet-officier

J’ai remarqué très tôt que le travail au sein de la communauté et du Poste me plaisait. Avant de me décider définitivement à devenir Officier de l’Armée du Salut, plusieurs années se sont écoulées durant lesquelles j’ai collaboré pour vivre et éprouver ma vocation.

Je m'appelle Lukas Schenk, j'ai 33 ans et j'ai décidé de commencer la formation d'officier durant l'automne 2010, parallèlement à mon métier.

Après des études de géographie et de physique et un perfectionnement de professeur de gymnase, j’ai travaillé durant une demi-année. J’ai ensuite passé trois mois en Angleterre et occupé des fonctions au sein de divers Postes. De retour en Suisse, j’ai reçu la proposition, à la fin de l’été 2005, de travailler au secrétariat de la Mission pendant cinq mois et de travailler ensuite durant trois mois à Haïti. Une fois à Haïti, j’ai eu le temps de réfléchir, de lire des livres ainsi que des numéros de «The Officer». Et soudain, tout est devenu clair dans mon esprit: devenir officier de l’Armée du Salut. C’était réellement la voie à suivre. C’était ce qui correspondait pleinement à mes capacités, intérêts et intentions. Pour moi, il s’agissait de la parole de Dieu.

Toutefois : je n’étais pas absolument sûr de la parole de Dieu et je voulais vérifier cette impression. Pendant trois ans, j’ai donc travaillé à mitemps comme professeur pour m’engager plus intensément au sein du Poste. J’ai acquis progressivement la certitude que ce plan me correspondait pleinement. Durant le Congrès de l’Armée du Salut 2009, le temps s’est arrêté durant quelques secondes, des pensées fusaient dans ma tête, mon cœur battait la chamade. Je voulais accomplir le pas décisif. J’ai alors avancé d’un pas et j’ai défini devant Dieu et devant les hommes mon intention de devenir officier de l’Armée du Salut. J’attends à présent avec impatience ma formation, car j’y entrevois ma vocation pour une vie entière.

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precher

«"J'ai pris ma décision."

J’ai grandi dans une commune paroissiale de campagne et j’ai très tôt exercé une activité au sein de la jeunesse locale et dans la fanfare de la Croix-Bleue. Ce fut ensuite un engagement au sein du Groupe de jeunes de la communauté paroissiale et comme chef de camp, p. ex. de la meute de louveteaux locale. A 19 ans, j’ai commencé mon engagement au Poste de l’Armée du Salut de Thoune, principalement dans son panégyrique. Bien qu’ayant certaines réticences envers l’Armée du Salut, j’étais impressionné par sa mission fondamentale de prêcher l’Evangile de Jésus-Christ et de soulager en Son nom et sans distinction aucune les détresses humaines. Je me suis donc décidé, à l’âge de 24 ans, à entrer dans le cercle étroit de ses amis.

Je suis heureux d'engager des hommes en fonction de leurs compétences.

Foi et action sont pour moi indissociablement liées.

/l a été très important pour moi d'éprouver ma vocation dans la prière.


Un cas pSohurerlock Holmes

Berne, le 30 décembre – Lorsque la réceptionniste ouvrit, comme chaque jour à 8 heures, la boîte postale du Quartier général territorial de l’Armée du Salut à Berne, elle découvrit une enveloppe suspecte. Elle portait l’adresse inhabituelle «Pour Dieu». Consciente de ses responsabilités, elle disposa comme à l’ordinaire l’enveloppe dans la corbeille du courrier entrant «Fundraising». trice Monika Iseli, qui ra bo la col la r pa te sui la r Elle fut ouverte pa un éventuel expéditeur. sur ns tio ica ind s de in va en é avait elle aussi cherch qui m’attendait. La ce s pa is va sa ne Je n. sio es pr «J’avais une curieuse im grande!» raconte-t-elle. us pl nt ta au d’ t fu en ise pr sur

faire un don CCP 30-444222-5

En plus des bonbons, des chewing-gums, d’adhésifs et de petits papiers, il y avait 2’530 francs en billets et en pièces dans l’enveloppe! Nulle trace sur l’enveloppe d’indications sur l’expéditeur ou le donateur. «Nous récoltons des fonds par appels de dons pour nos collecte des marmites de Noël. En 2009, nous avons ainsi recueilli 5,84 millions de francs, que nous employons pour soutenir les déshérités de notre société. Nous recevons également des legs ou des donations de la part de fondations, mais nous n’avons encore jamais reçu d’enveloppe d’un donateur anonyme contenant une telle somme.»

Qui est le généreux donateur qui soutient ainsi l’Armée du Salut? Pourquoi reste-t-il anonyme? Les informations visant à éclaircir cette affaire sont aussi bienvenues que les dons sur le CCP 30-444222-5. Qui que ce soit… l’Armée du salut le remercie! Monika Iseli, Collaboratirice au Service des donations

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en L’Armée du Salut

AUTRICHE

une nouvelle vie Avec beaucoup de force dans nce du la vie. J’ai eu la cha L’Armée du Salut m’a ren up uco bea lu fal m’a Il de pouvoir la recommencer. s e vers le futur et je sai d’énergie, mais je regard que j’y arriverai. e appartement. La dépendanc J’ai tout perdu, même mon du per i J’a e. bîm l’a dans à l’alcool m’a entraîné p de l’alcool. C’était tro beaucoup d’amis à cause pro au if m’a rendu attent tard pour eux. Un prêtre il qu’ s pri com rs ut. J’ai alo gramme de l’Armée du Sal été i j’a x; ieu vic cle cer existait un exutoire à ce c de l’Armée du Salut. Ave envoyé au centre Salztor uetiq pra i urs sociaux, j’a le soutien des travaille je m’occupe moi-même de et tes det mes ment réglé autorités. J’ai également mes formalités avec les du Parallèlement à l’Armée « digéré » mon divorce. n tie sou le otion m’apporte Salut, l’association e.m mon à e air ess force néc nécessaire pour puiser la . sentir vraiment chez moi me à et ire ora hon té activi apénager dans mon propre Prochainement je vais emm partement. certaines fautes dans ma Je sais que j’ai commis s innocents tombent dans vie. Mais beaucoup de gen Ils sont désavantagés par té. le piège de la pauvre t les bons amis ou ont tou leurs origines, n’ont pas de e tag van d’a que imerais simplement la poisse. J’a et nce de l’Armée du Salut ssa nai con la t sen fas s gen . lle d’e rès aup t ron uve de la chance qu’ils tro pensionnaire Un article de Johann H.,

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patronner


Chacun de nous en Hongrie a profondément ressenti les rigueurs de la crise économique et financière et l’aide de l’Armée du Salut est plus nécessaire que jamais. En tant qu’organisation chrétienne internationale, l’Armée du Salut est présente au quotidien, à toute heure, et offre une assistance inconditionnelle aux personnes dans ses communautés durant ces périodes de besoin. Dans son immense compassion célébrant l’amour de Dieu pour un monde brisé, l’Armée du Salut se préoccupe des désespérés, des marginaux et des oubliés de notre société. C’est vous qui nous aidez à donner réalité à notre mission. En faisant un don à l’Armée du Salut, vous investissez dans le futur des personnes marginalisées et oubliées de votre communauté. Cette année marque le 19e anniversaire de l’Armée du Salut et de son ministère depuis le rétablissement de notre œuvre en Hongrie en 1990. En tant que responsable de l’œuvre de l’Armée du Salut en Hongrie, je suis fier du travail accompli par nos officiers, soldats, amis, employés et volontaires. Remercions Dieu pour nos succès passés et montrons-nous capables de réaliser des projets de même ampleur dans le futur. En 2009, par le ministère de nos huit officiers de l’Armée du Salut (Clergé Ordonné), de nos trois directeurs d’institution, de nos 54 employés et d’un grand nombre de volontaires, l’Armée du Salut a aidé des sans-abri, des familles, des enfants, des mères et leurs enfants à échapper à la violence, des prisonniers et des personnes souffrant d’affections physiques et mentales. Je me permets de vous soumettre un bref résumé des statistiques pour 2009.

419 prisonniers visités 716 enfants sont accueillis dans les camps de l’Armée du Salut 548 personnes ont reçu des vêtements 46’710 hébergements de nuit ont été assurés 146’391 repas chauds ont été servis 569 colis de nourriture ont été donnés à des familles 31’632 journées de soins ont été assurées dans nos centres de jour La parole de Jésus-Christ a été prêchée devant 39’643 adultes et 1749 enfants Nous vous remercions sincèrement de vos dons qui ont été attribués là où ils étaient le plus nécessaires. Nous avons investi certaines sommes qui nous ont été confiées dans de grands projets incluant la construction de nouveaux locaux dans notre centre de Fény Haza (foyer pour femmes et enfants abusés sexuellement). Nous avons également constitué des réserves pour la remise en état des infrastructures de notre foyer Új Reménység Haza (foyer pour hommes) incluant électricité, plomberie et remplacement des fenêtres ainsi que pour le développement de projets dans le 6e et 7e district de Budapest, où nous exerçons également notre ministère. Nous remercions sincèrement tous nos donateurs qui nous prouvent la confiance qu’ils placent en notre ministère par la générosité de leurs dons. Grâce à ces donations, nous serons capables d’aller à la rencontre des milliers de personnes qui ont besoin d’aide aujourd’hui et d’espoir pour demain.

soutenir

:: L’Armée du Salut en Hongrie

Andrew Morgan Officier de l’Armée du Salut

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Œuvre d’évangélisation

4 divisions (direction régionale, suivi des projets) 58 Postes (paroisses locales avec un mandat socio-pastoral) 21 projets sociaux (bureaux sociaux, services de visite, centres pour sans-abri) Travail parmi les jeunes et les enfants / Société & Famille / Centre de formation

Œuvre sociale

2 directions régionales et suivi des projets 8 foyers de réinsertion / 5 ateliers de réinsertion 7 foyers pour hommes et femmes / 2 centres pour sans-abri / 4 maisons de retraite et EMS 7 crèches et foyers pour enfants / 1 foyer de jeunesse / 2 maisons d’accueil (hôtels) Service des prisons / service des recherches / habitat protégé

Aide aux réfugiés

Direction et suivi de projets / cours de langue de base et avancé 7 foyers d’accueil temporaire 1 centre pour requérants d’asile mineurs non accompagnés 1 centre de distribution de matériel (aide d’urgence) 1 centre pour requérants d’asile réclamant un accompagnement intensif 4 centres d’hébergement d’urgence dans des abris de la protection civile 6 coordinations intercommunales professionnalisées pour l’asile

Brocantes

Direction et suivi de projets / marketing / projet de réintégration professionnelle REHA 23 brocantes / 3 exploitations (centres de tri et services de ramassage) / 1 centre d’appel (dispo-center)

Mission & Développement

Cette activité comprend le suivi de projets et les contributions financières de l’Armée du Salut pour les pays du Tiers-Monde. Avec différents partenaires, celle-ci soutient des projets d’aide au développement. Mission & Développement publie un rapport annuel circonstancié.

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est à t u l a S u d e é m L'’Ar pays. 1 2 1 s n a d e r v u ’œ e l'o

Autriche et Hongrie

2 Directions régionales et accompagnement de projets, 5 établissements sociaux et 5 Postes. Le Quartier Général international de l’Armée du Salut à Londres a confié à l’Armée du Salut Suisse le suivi du travail de l’Armée du Salut en Autriche et en Hongrie. Les charges pour les projets figurant aux comptes correspondent à la contribution aux projets versée par la Suisse.


Membres et employés en Suisse – Autriche – Hongrie

Produits Armée du Salut Suisse, 2009 Total produit: CHF 162 Mio.

3888 membres 424 officiers (dont 188 en service actif) 1613 employés (Chiffres au 31.12.2009)

Contributions secteur public: 31% Dons et legs: 27% Autres produits 1,8%

Dans le monde Env. 1.69 millions de membres 26128 officiers (dont 16938 en service actif) 104977 employés 15478 Postes (communautés salutistes) 3666 établissements sociaux (y c. foyers d’accueil de jour) 371 hôpitaux et polycliniques 2035 écoles et jardins d’enfants (Chiffres au 31.12.2009)

Vente de marchandises (yc brocantes): 12.5%

Produits de prestations: 34%

charges Armée du Salut Suisse, 2009

Total charges (yc résultat auxilliaire): CHF 162 Mio. Evangélisation: 14,7% Autres charges: 1,5% Frais administratifs: 5,7%

Oeuvre sociale: 48%

Autriche, Hongrie: 2,1%

: les graphiques concernant Remarques selon ploitation ex d’ ts ui prod Produits: produit de e tion selon nr ge le d’exploita s ge ar ch CHARGES: ovenant tés résultat pr les activi E: IR IA LL XI de résultat RESULTAT AU , financier, at immobilisé lt su ré de e d’actif nt ve de de , tation et immobilier on des hors exploi présentati de résultat La s. nd fo de l’annexe mouvements ouve dans tr se es ut à 3.16. valeurs br ires 3.10 ta en mm co sous les

Mission & Développement: 3,5% Brocantes: 10,9%

Aide aux réfugiers: 15,3%

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Divisions et leurs responsables Armée du Salut Quartier Général pour la Suisse, l’Autriche et la Hongrie Laupenstrasse 5, Case postale 6575, 3001 Berne Tél. 031 388 05 91 / fax 031 388 05 95 www.armeedusalut.ch / info@swi.salvationarmy.org Compte donateurs 30-444222-5

Conseil stratégique

Commissaire Kurt Burger (Président) - officier de l’Armée du Salut, MBA, CPA Monsieur Armand Cachelin - médecin Major Doris Droz-Bhend - officière de l’Armée du Salut, infirmière diplomée Monsieur Daniel Jäggi - expert en finance et controlling Commissaire Barry Pobjie - officier de l’Armée du Salut BSc (jusqu’au 31.05.2010), QGI, Londres Monsieur Rolf Kummer - gérant du personnel avec diplôme fédéral Madame Myriam Malherbe - lic.oec (HEC), expert-comptable Monsieur Markus Christen - expert-comptable

Comité d’audit

Monsieur Daniel Jäggi - expert en finance et controlling (responsable) Monsieur Markus Christen - expert-comptable Monsieur Markus Kaltenrieder - école professionnelle commerciale, expert en assurances sociales

Romandie Quartier Général divisionnaire Rue de l’Ecluse 16, 2000 Neuchâtel Tél. 032 729 20 81 Major Jacques et Claude-Evelyne Donzé Division de Berne Quartier Général divisionnaire Gartenstrasse 8, 3007 Berne Tél. 031 380 75 45 Majors Bernhard et Regina Wittwer-Mäder Division Nord-ouest Quartier Général divisionnaire Frobenstrasse 20A, 4053 Bâle Tél. 061 270 25 00 Majors August et Ruth Martin-Beyeler Division Est Quartier Général divisionnaire Eidmattstrasse 16, CP 1610 8032 Zurich Tél. 044 383 69 70 Commissaires Werner und Paula Frei-Berweger

Autriche City Command Grosse Schiffgasse 3 1020 Vienne, Autriche Tél. +43 12 14 48 30 Major Hans-Marcel Leber Hongrie Quartier Général régional Üdvhadsereg, Központi Iroda Bajnok utca 25 1063 Budapest VI, Hongrie Tél. +36 13 32 33 24 Capitaine Andrew Morgan Quartier Général international The Salvation Army 101 Queen Victoria Street London EC4V 4EH, United Kingdom www.salvationarmy.org

Direction

Colonel Franz Boschung - directeur opérationnel, responsable Sergent Philip Bates - chef du Département des finances (jusqu’au 24.06.2010) Commissaire Alicia Burger-Pedersen - présidente territoriale Société & Famille Sergent Martin Künzi - chef du Département Marketing et Communication Sergent Erhard Meyner-Dätwyler - chef du Département de l’oeuvre sociale Major Marianne Meyner-Stettler - cheffe du Département du personnel Major Fritz Schmid - chef du Département de l’évangélisation Sergent Andreas Stettler - chef du Département des Finances (dès le 25.06.2010)

Conseil stratégique Chef de territoire (président) et 7 membres

Commission de placement

Sergent Philip Bates - B.A., expert-comptable (responsable) (jusqu’au 24.06.2010) Sergent Andreas Stettler - économiste d’entreprise HES (responsable) (dès le 25.06.2010) Commissaire Kurt Burger - officier de l’Armée du Salut, MBA, CPA Monsieur Mario Rusca - économiste d’entreprise HES Sergent Kenneth Hofer - expert en finance Monsieur Paul Maibach - employé de banque Monsieur Philippe Lüthy - liciencié en économie publique (conseiller Complementa)

(En plus : responsable Société & Famille)

Directeur operationel

Autriche

38

Direction

Secrétaire en Chef (SC)

Chef de département Evangélisation

Chef de département OEuvre sociale

OEuvre Evangélisation

OEuvre sociale

Cheffe de département

Chef de département

Chef de département

Personnel

Finances

Marketing

Hongrie Personnel

Finances + Controlling

Marketing et Communication


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