Espoir 11/2016 (BE) - Apprendre à faire silence

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Mensuel de l’Armée du Salut - 126e année - N° 11 - 2016

Société

Apprendre à faire silence 

Jacques Tschanz

Les instants de calme permettent à l’esprit de se renouveler. Hélas, notre époque semble avoir oublié cela et « faire silence » demande de plus en plus d’efforts, même si les autorités politiques s’engagent à essayer de contrôler le bruit ambiant.

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n Europe, depuis 2007, les grandes agglomérations sont tenues de dresser une carte du bruit ambiant généré essentiellement par les moyens de transports et l’industrie. Cette mesure s’inscrit dans le but de mieux gérer les nuisances sonores qui portent atteinte au confort de vie et à l’organisme, et de préserver des zones de calme. Pour le bio-acousticien Gordon Hempton c’est un peu tard car il n’a pu répertorier, sur la surface du globe, qu’une cinquantaine de zones où, pendant vingt minutes, aucun bruit fait par l’homme ne se fait entendre (les avions remportant la palme, après les trains et les voitures), dont aucune zone en France  ! Dans les loisirs aussi L’ouïe est un organe extrêmement sensible puisqu’il est capable de sentir une vibration dans l’air. L’agresser systématiquement l’abîme irrémédiablement. Le port d’écouteurs n’est donc

Un Dieu de tendresse   page 3

Depuis tout jeunes nous sommes conditionnés à avoir du bruit dans nos oreilles

pas sans dangers. Allez comprendre, pourquoi, pour aller à un concert, il est conseillé de mettre des protections auditives, alors qu’il serait si simple de mettre moins de volume  ! Branchés

à des écouteurs avec une musique à fond produira des durs de la feuille avant l’âge, donc, face à toutes ces agressions, il est nécessaire de crier haut et fort  : stop  ! Et de prendre le   page 2

La retraite spirituelle   pages 4-5


société

évangile

temps de tout couper, de s’isoler pour écouter son «  intérieur  ». Combien de personnes n’arrivent même plus à couper leur téléphone, à vivre sans une télévision ou de la musique en bruit de fond. C’est vrai que tout arrêter demande du

courage et une force de caractère, mais quel bienfait de pouvoir se recentrer sur soi, mettre de l’ordre et se renouveler. Qu’apporte le silence  ? C’est dans le calme et le silence que de bonnes décisions peuvent être prises et qu’on peut écouter ce que son «  moi  » a à dire, avec ses voix et sa vie propre. Le silence peut aussi nous raccorder à l’extérieur dans un esprit de paix avec soi et les autres. Même s’il est un des meilleurs remèdes contre le stress, il devrait être une hygiène de vie que l’on devrait tous pratiquer en restant silencieux quelques instants, ce qui ne signifie pas pour autant que l’on n’existe plus.

Apprivoiser le silence On peut se retirer dans le désert, il paraît que c’est assez silencieux … Mais ce n’est pas à la portée de tout le monde. La marche en forêt, dans un parc, le long d’une berge est un moyen plus accessible mais, pour la plupart, pas réalisable chaque jour. En ville, la fraîcheur d’une église permet aussi de renouer avec le silence. Enfin, on peut aussi pratiquer des «  micros silences  » qu’il est même possible de réaliser dans des endroits bruyants, mais cela demande un peu d’exercice. Toute bonne librairie chrétienne offre un choix de livres sur le sujet. Pour terminer, j’aimerais relever que c’est dans le silence que j’arrive le mieux à nouer ma spiritualité avec le Créateur qui invite ses enfants  au calme et à la confiance pour trouver la force (La Bible, Esaïe chapitre 30, verset 15). La voulez-vous  ? Commencez par faire silence.

C'est dans le calme qu'on peut le mieux être à l'écoute de soi-même

Point de vue

Pierre-André Combremont

Lorsque les notes jouent avec le silence

d’élévation mentale et spirituelle.

Jean, l’organiste, est entré dans la petite église du quartier pour travailler son instrument. Le sanctuaire est situé dans une zone très bruyante, à la rencontre de plusieurs grandes avenues. Sitôt la porte refermée, c’est comme un autre monde. Un monde de silence. Un silence qui n’est pas oppressant, mais qui inspire à la méditation. Jean

L’auteur des Lamentations, le prophète Jérémie, nous y encourage, d’ailleurs  : «  L’Eternel est plein de bonté pour ceux qui ont confiance en lui, pour ceux qui se tournent vers lui. Il est bon d’attendre en silence de l’Eternel la délivrance.  »  1 Et Jésus conseille à ses disciples de se retirer dans le silence pour prier  : «  Mais toi, quand tu veux prier, va

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ne se met pas tout de suite à jouer, il se recueille un instant puis se met à improviser une mélodie douce puis, au gré des notes survenues sous ses doigts, des harmonies célestes se composent. Plutôt que de le rompre, elles meublent le silence. C’est ainsi que le silence n’est pas forcément une absence totale de sons, mais un état, un sentiment

dans ta pièce la plus retirée, verrouille ta porte et adresse ta prière à ton Père qui est là dans le lieu secret. Et ton Père, qui voit dans ce lieu secret, te le rendra.  »  2

1  La Bible, Lamentations de

Jérémie, chapitre 3, versets 25 et 26. 2  La Bible, Evangile de Matthieu,

chapitre 6, verset 6.

Un Dieu de tendresse   Annelise Bergmann

Dans la Bible «  Pourtant j’ai appris à marcher à Efraïm en le tenant par les bras. Mais il n’a pas compris que je prenais soin de lui. Je l’ai guidé avec douceur, j’étais

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ans notre société multiculturelle, il est très enrichissant d’être con­ fronté à diverses perceptions, à diverses images du divin. Pour nous chrétiens, des centaines d’années de lectures et d’interprétations diverses de la Bible nous ont conduits à une notion finalement assez culturelle, et quelquefois un peu familière de Dieu. Il est de bon goût d’aborder le sujet de la spiritualité, mais il est généralement admis que le sujet reste dans la sphère privée. On connaît ses classiques, mais il ne faudrait pas exagérer ; on n’a plus guère peur du Tout-Puissant. Tout au plus, il est un bouc émissaire pratique quand tout va mal  : mais qu’est ce qu’on a fait au bon Dieu  ? Nos rencontres avec des frères et sœurs en humanité venus d’ailleurs nous forcent à nous confronter à d’autres images. Pour certains, Dieu est une force impersonnelle ou cosmique, un concept lointain, ou alors un juge impitoyable qui exige de grands sacrifices, des privations, des déchirements et

attaché à lui par amour. J’étais pour lui comme quelqu’un qui soulève son petit enfant tout contre sa joue. Je me baissais pour lui donner à manger.  »

La Bible, Osée, chapitre 11, versets 3 et 4

une soumission aveugle. La religion, la conviction, prend une dimension sociale ou politique. N’ayons pas peur de confronter nos perceptions. Si notre foi dans le Dieu vivant est solide et saine la confrontation ne pourra que l’enraciner davantage. J’aime découvrir encore et encore en Jésus une personne qui entre en contact personnel, qui chemine avec moi, qui m’apprend à le connaître toujours mieux. Il parle mon langage, il me renNous avons tous besoin d'un peu de tendresse contre dans mes sensibilités et mes limites. Il me touche, littéralement. La cor- découvre dans de nombreux textes poralité, la tendresse, le contact de l’Ancien Testament cette notion tactile est un tel tabou dans notre inouïe d’un Dieu qui répond à nos culture occidentale que nous besoins émotionnels aussi, bien sommes nombreux à nous trouver au-delà de ce qu’un enseignement solitaires, esseulés et glacés. On théologique classique nous fait paierait pour sentir des bras bien- découvrir de lui. veillants autour de soi, un enfant mendierait pour avoir un câlin, une caresse, un petit bisou. Et je

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témoignage

témoignage

La retraite spirituelle L'été dernier, je me suis presque totalement isolée pour prendre une retraite spirituelle. Une pratique que j'ai appris à vivre au fil des années et dont je vous partage mon expérience personnelle.   Marianne Hefhaf

Mille et une formations sont proposées pour «  se sentir mieux dans sa peau   » et acquérir les outils nécessaires pour essayer de vivre en accord avec soi-même. Depuis deux mille ans les chrétiens qui ont besoin de se ressourcer, de faire le point, de se retrouver avec Dieu et avec euxmêmes connaissent le chemin des communautés monastiques où on les recevra en toute simplicité.

Il est parfois nécessaire de se retirer, de prendre du temps à l'écart du monde bruyant qui nous entoure

«  Plus on va loin en soi, plus s’élargit notre ouverture au monde comme aux autres. La vision s’accroît avec le recul. Elle se clarifie dans la paix, elle s’étend par le silence qui la pénètre.   » Philippe Mac Leod. Les stages de développement personnel «  tous azimuts  » sont devenus fort à la mode. Ils sont une réponse logique à une société matérialiste considérée comme insatisfaisante par beaucoup. On a besoin d’autre chose  !

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Celui qui s’inscrit à une retraite spirituelle a une raison personnelle qui le pousse à vouloir se retrancher momentanément du monde. Autant de personnes, autant de motivations. Mais cette «  mise entre parenthèse  » de notre vie est en général un acte important et mûrement réfléchi. Difficile dans ces conditions de parler de l’expérience d’autrui, chacun vivant sa retraite de manière particulière. Je vais donc me contenter de vous offrir le témoignage de ma modeste expérience dans ce domaine. Il y a un certain nombre d’années, la perspective de me retrouver seule face à moi-même pendant, disons, tout un week-end m’affolait complètement. Je me rappelle avoir vomi d’angoisse devant le «  vide  » d’un samedi sans personne et sans projet.

Ma rencontre avec Dieu et le chemin spirituel qui s’est alors ouvert devant moi a fait considérablement évoluer les choses. Dorénavant, non seulement j’aime infiniment ma propre compagnie (rire  !) et je ne me sens jamais seule, mais encore j’aspire de plus en plus souvent à des temps de «  mise à part et de silence  » dans la présence du Tout Autre. La retraite spirituelle m’est devenue un bien nécessaire. Un défi et une aventure Partir en retraite spirituelle, c’est prendre le risque d’abandonner momentanément «  toutes les couches   » qui nous enveloppent, nous façonnent et nous font avancer   : famille, études, activités professionnelles, loisirs, hobbies, … pour se retrouver à nu «  face à soi-même  ». Se dépouiller, ne serait-ce que de son natel n’est pas toujours si évident  ! C’est aussi être prêt à faire face à l’imprévu, à des découvertes sur soi-même qui, si elles peuvent être magnifiques, peuvent aussi être dérangeantes et motif à changements dans sa vie. Une retraite spirituelle c’est surtout oser s’ouvrir à l’inconnu de la présence de Dieu dans ce temps mis à part pour lui et pour moi. Le Très-Haut a mille manières

de se manifester  : dans l’étude de textes bibliques, dans la prière, la méditation, dans le silence, dans un hymne, une présence, … L’important étant de rester ouvert et disponible sans jamais chercher à forcer sa présence. Accueillir avec simplicité ce qui se passe en moi, abandonner le «  faire  » au profit du «  être  ». Même ce qui paraît désagréable, irritant, triste, … est important et doit être reçu dans l’humilité   : tout est utile dans l’économie de Dieu. Si je suis dans cet état d’esprit d’accueil, alors peut s’établir un dialogue spirituel profond entre le ciel et moi. Mes premières expériences dans le domaine de la retraite spirituelle ont été positives pour deux raisons je crois  : j’ai commencé par choisir des retraites courtes, de trois jours, et elles étaient bien structurées et solidement encadrées. C’est important, car souvent ce face-à-face avec soi-même est impressionnant  : notre vécu et les sentiments qui nous animent risquent à tout moment de prendre le dessus et de déborder. Une brusque décompensation, si elle a lieu, doit pouvoir être gérée efficacement par un responsable aguerri, sous peine d’énorme ratage. Un échec dans ce domaine suffit à vous dégoûter à tout jamais de la retraite  ! Mes deux premières retraites intitulées «  adoration et silence  » étaient découpées en un certain nombre de périodes très précises, ce qui mettait un cadre rassurant au temps que les retraitants passaient ensemble  : études bibliques liées à l’adoration, périodes de silence (n’excédant pas deux heures), travaux pratiques et artistiques, repas en silence, temps libre et repos.

Prendre du temps, seul, face à soi-même et face à Dieu

L’envie d’aller plus loin J’ai eu la chance de participer à trois «  retraites de silence  », organisées l’une dans un couvent, les deux autres dans un cadre idyllique de la campagne bourguignonne. Le nombre des participants était limité à quatre retraitants, une lettre de motivation était préalablement requise et un entretien avait lieu avant l’admission. Cela paraît exigeant, pourtant le silence à haute dose peut être soit «  réceptacle de plénitude  » soit «  moulinette destructrice  » d’un psychisme fragilisé par l’expérience. L’emploi de notre temps était, lui aussi, strict   : lever à 7h30, petit-déjeuner en silence, étude (parlée) d’une demie heure, silence et étude personnelle en chambre (chacun sa «  cellule  ») ou dans le parc, repas en silence à 12h, après-midi, étude et méditation silencieuse, une demie heure d’entretien personnel avec la responsable spirituelle, repas du soir en silence à 18h30, soirée, méditation silencieuse en chambre, repos. 23 heures de silence sur 24. Le paradis ou  … l’enfer, selon la manière dont on le vit. Donc à ne pas conseiller aux néophytes

de la retraite. En l’occurrence j’ai vécu ces expériences comme un incroyable ressourcement  : l’accompagnement divin dans une action de grand nettoyage personnel  ! La retraite vécue dans un couvent si elle avait le même «  goût  » que ces deux dernières m’a paru plus «  légère  » à vivre car rythmée par les offices auxquels nous participions. Ma dernière retraite date de l’été dernier. Une belle aventure  ! Je me suis isolée (presque) complètement du monde, seule pendant trois mois. Je ne savais pas du tout comment je réagirais face à une aussi longue période de solitude et de silence. J’étais bien décidée, dans l’humilité, à mettre fin à l’expérience si celle-ci devenait pesante. Et bien … pas du tout  ! Etude biblique, prière, méditation, 6 à 7h d’écriture par jour … un délice  ! La retraite spirituelle   ? Une expérience magnifique à vivre, un face-à-face avec soi-même dans la présence divine qui, s’il est un défi, est aussi plein de promesses  !

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à bien y penser ...

infos Stage au Foyer Selah

Love illusion

Durant l’été, Tobiasz Boutet a pu vivre une expérience enrichissante dans le Foyer pour requérants d’asile Selah, à Bruxelles.

Sans tambour ni trompette

formidable qui m’a accueilli avec le plus grand plaisir. Les éducateurs n’ont pas été les seuls à m’avoir adopté  … les résidents, après quelques jours, ont fait de moi un de leurs amis  ! Evidemment, je m’entendais plus avec certains qu’avec d’autres, mais dans l’ensemble, j’ai passé de merveilleux moments avec chacun d’entre eux.

Que provisionner ? C’est un livre pour enfants qui me sert d’exemple en cette période d’automne : Frédéric la souris se prépare pour l’hiver. Tandis que les autres souris se mettent à stocker des graines, des noisettes et autre nourriture, Frédéric va à la recherche de rayons de soleil, de couleurs et de mots. Les autres se moquent de lui : « A quoi nous servira ton rayon de soleil quand on aura faim ? » Mais Frédéric poursuit sa récolte particulière. Et heureusement ! Le jour où les souris se trouvent dans leur refuge d’hiver, collées les unes contre les autres à cause du froid, elles perdent le moral. Qu’est-ce que l’hiver est long ! Frédéric sait que le moment est venu de les encourager. Il leur montre la beauté des couleurs de l’été, les réchauffe aux rayons de soleil et les fait rire avec les mots soigneusement gardés. Ces prochaines semaines, en me préparant pour l’hiver, je veux penser à ces choses «   insignifiantes  » aussi. Ce qui me paraît inutile aujourd’hui me sera peutêtre indispensable demain.

Florina German Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.

Durant le mois de juillet, j’ai eu la chance de travailler au Foyer Selah, à Bruxelles. Ce Centre accueille des demandeurs d’asile venus de tous horizons. En tant qu’étudiant, j’ai été amené à accomplir diverses tâches telles qu’aller chercher le courrier, participer à la préparation et à la distribution des repas, confectionner des colis sanitaires,   … J’ai travaillé au sein d’une équipe

Il m’est arrivé, à plusieurs reprises, d’aller vérifier le rangement des chambres. Je discutais alors avec les résidents, ils profitaient de ce moment pour me partager un petit bout de leur histoire  : comment étaient-ils arrivés en Belgique  ? Pour quelles raisons avaient-ils dû fuir leur pays  ? Qu’est-ce qu’ils attendaient de la Belgique  ?

négative au départ, pas du tout, mais elle a été transformée par tous ces témoignages. Nous ne parlions pas uniquement de leurs histoires bouleversantes mais de la foi, de ce que nous en comprenions. Ce n’était pas toujours facile mais nous avons pu partager et comprendre ce que l’autre pensait de Dieu.

Je m’abonne pour une année au mensuel «  Espoir  » en versant la somme de €7.50 (étranger €13.50) sur le compte IBAN : BE52 0000 0513 2209 + BIC : BPOTBEB1 avec la mention «  abonnement Espoir  »

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Ils ont laissé en moi une trace qui jamais ne s’effacera. Une trace qui rappellera toujours que l’étranger n’est rien d’autre qu’un ami que l’on n’a pas encore rencontré  ! * Tobiasz Boutet

* Proverbe irlandais Tous ces récits ont énormément changé la vision que j’avais des étrangers. Non pas qu’elle soit

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détente «  Parle si tu as des mots plus forts que le silence, ou garde le silence.  » Euripide

Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que  : • chaque ligne • chaque colonne • chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths  !

Solution du Sudoku

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Annoncer les rectifications d’adresses

Sudoku


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