Espoir 05/2017 (BE) - Faut-il s’accrocher à nos racines ?

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Mensuel de l’Armée du Salut - 127e année - N° 5 - 2017

Société

Faut-il s’accrocher à nos racines  ?

Jérôme G.

La laïcisation de notre société est l’image de la perte d’influence des diverses religions institutionnalisées et de leurs traditions sur les citoyens, chrétiens compris. En Suisse romande aujourd’hui, deux états sont laïcs, Neuchâtel et Genève. Une évolution inéluctable à l’heure où les racines judéo-chrétiennes de l’Europe sont érigées en héroïnes de la sauvegarde des valeurs de notre civilisation ?

L

es racines judéo-chrétiennes de l’Europe et de la Suisse sont une réalité historique que l’on ne peut nier, depuis la conversion de Constantin faisant du christianisme la religion de l’Empire. Cependant, il est important de se rappeler que ces racines reposent elles-mêmes sur d’autres racines, qui reposent sur des radicelles qui s’enfoncent profondément dans le terreau de l’histoire de l’humanité. Ainsi, si les racines judéo-chrétiennes sont bien réelles, rappelons qu’elles ne sont pas uniques. Premièrement par les influences exercées sur la spiritualité chrétienne à travers les âges et le métissage avec les religions païennes dont elle est l’héritière lors de la conversion de Constantin. Deuxièmement, en constatant que bien des aspects de notre société n’en sont pas les héritiers directs  : la philosophie, le théâtre, la démocratie, etc. Comme

Let my people go  !   page 3

En Europe, l’art a été fortement influencé par la religion, attestant de racines judéo-chrétiennes sur lesquelles elle repose en partie

le dit Paul Veyne  : «  Aucune société, aucune culture n’est fondée sur une doctrine unique. Comme toutes les civilisations, l’Europe s’est faite par étapes, aucune de ses composantes n’étant plus originelle qu’une autre. Tout évolue, tout change, sans arrêt.  » 1

De plus, si l’on peut aisément souligner tout ce que l’institution chrétienne a apporté de bon à travers les âges comme son apport à l’art, certains pôles sociaux, etc., il est aussi évident qu’il faut se rappeler toutes les atrocités dont elle a été l’actrice prin  page 2

Message de Pâques du Général   pages 4-5


société

cipale  : l’inquisition, les croisades, les obscurantismes, etc. Si on ne peut pas jeter le bébé avec l’eau du bain, il est tout autant absurde de ne vouloir admirer que le beau côté de la médaille. De nombreux auteurs et penseurs parlent aujourd’hui de la fin de cette civilisation. Michel Onfray écrit  : «  […] viser la fin de l’histoire en ayant brisé la boussole théologique, c’était sans conteste se précipiter vers l’abîme  » 2, et donc vers l’inconnu. La société doit-elle se cramponner à ses racines judéo-chrétiennes, même si l’institution chrétienne perd de sa vigueur  ? Ou doit-elle accepter de filer vers l’inconnu, en vivant en cohérence avec son évolution  ? A chacun de décider pour lui-même selon ses convictions, et de forger sa propre opinion. 

Nous avons besoin de connaître nos racines pour nous développer dans la direction qui nous semble la plus juste

1  Entretien 2  Michel

avec Paul Veyne, dans « Le monde des religions » N. 81, p. 36. Onfray, décadence, Flammarion, 2017, p. 40.

Sources  : Le monde des religions N. 81, « Quelles sont nos racines religieuses ? ». Le monde des religions Hors Série N. 27, « Les christianismes oubliés ».

Point de vue Mes racines Je suis citoyen suisse. Mes racines ne font pas de moi ce que je suis, mais me permettent simplement de savoir d’où je viens et, en regardant mon passé et celui de mes aïeux, de dégager des valeurs et une éthique pour aujourd’hui. A ce titre, je pense que nos racines n’engendrent pas une légitimité sur nous de la foi chrétienne plutôt qu’une autre, que cela soit en tant que personne ou

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Jérôme G. en tant que société, mais nous permettent de nous plonger dans notre passé pour en tirer des leçons et en dégager des valeurs et une éthique personnelle et collective. Voilà à mes yeux le seul rôle des racines, quelles qu’elles soient   : nourrir la partie visible de l’arbre, sans la remplacer, la brider ou empêcher son développement, même si celui-ci s’en va dans une autre direction que celle des racines elles-mêmes. Ainsi, plutôt que de se raccrocher à un héritage his-

torique dont il tend parfois à ignorer les côtés sombres, ne serait-il pas plus judicieux pour le christianisme de valoriser et de tendre à ce qu’il a de meilleur  ? A savoir l’oubli de la recherche de légitimité pour se concentrer sur la promotion de ses valeurs par les actes, en adéquation avec ses pensées et ses discours, tout en assumant le passé et en tirant des leçons pour le présent. Pierre Rabhi le résume ainsi  : «  Plutôt que de proclamer des vérités interprétables de mille manières selon les convenances de

chacun, je préfère nous inviter mutuellement à nous unir pour servir et promouvoir des valeurs simples telles que la bienveillance à l’égard de ceux qui nous entourent, une vie sobre pour que d’autres puissent vivre, la compassion, la solidarité, le respect et la sauvegarde de la Vie sous toutes ses formes.  » 1

1 Pierre

Rabhi, manifeste pour la terre et pour l’humanisme, Actes Sud, 2008, p.  93.


évangile

Let my people go  !   Annelise Bergmann

Dans la Bible «   Jésus quitte la maison de prière et il entre chez Simon. La belle-mère de Simon souffre d’une forte fièvre et on demande à

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histoire se passe à Capernaüm, une petite bourgade d’Israël à l’époque de Jésus. Une maison de pêcheur comme tant d’autres, et pas mal de personnes sur les talons du Maître.

Non, je ne me permettrai exceptionnellement pas d’humour sur les belles-mères. Ne sommes-nous pas touchés par ce récit si simple, si éclatant  ? Jésus, le Seigneur des seigneurs, se penche sur la couche d’une dame malade, dit quelques mots et la dame se lève  ! Enviable, n’est-ce pas   ? Combien d’entre nous passent par des chemins de guérisons beaucoup plus lents, où les miracles passent peut-être par tout le savoir inspiré aux hommes de science, par la découverte de divers médicaments ou techniques de soins. Comme nous souhaiterions voir Jésus entrer physiquement dans la chambre de ceux que nous aimons, et régler aussitôt nos problèmes. Aucun doute qu’il en a le pouvoir ; aucun doute qu’il est souverain quant à ses choix pour nous. Je vous fais juste remarquer la fin du verset cité, nettement

Jésus de faire quelque chose pour elle. Il se penche sur elle, menace la fièvre, et la fièvre la quitte. Aussitôt, la belle-mère de

Simon se lève et elle se met à les servir.  » La Bible, Evangile de Luc, chapitre 4, versets 38 et 39

moins spectaculaire. La dame se lève et … elle se met au boulot  ! Hum … pas de convalescence, pas de thermalisme, pas de certificat d’arrêt de travail, elle se lève et elle se met à les servir. J’ai rafraîchi ma mémoire ces derniers temps. Et là, vous remontez le temps avec moi, sur les bords du Nil, et sous le règne d’un Pharaon génocidaire et plus que tyrannique. Vous connaissez le fameux spiritual «  when Israel was in Egypt’s land … let my people go  »  ? Comme il nous entraîne  : laisse aller mon peuple  ! Laisse sortir mon peuple  ! C’est si facile de s’identifier à cette nation que Dieu libère de l’esclavage avec force prodiges … Mais il y a un hic ; et c’est là qu’intervient ma découverte. En fait, le verset biblique que reprend le refrain n’est pas fini. Le texte dit bien : «   […] laisse partir mon peuple pour qu’il me serve.   » (Exode, chapitre 8, verset 1). Désolée, mais je me devais d’être honnête. Pas d’arnaque. Le royaume de Dieu, c’est une grâce imméritée, c’est le pardon de Dieu lui-même, sa guérison et

sa protection sur notre vie. Mais, en quelque sorte, il y a un prix à payer. Pas pour le salut, pas pour mériter quoi que ce soit. Mais par définition, par conséquence, par finalité. Nous sommes sauvés pour servir, c’est aussi simple que cela. C’est un but dans notre vie, et cela lui donne un sens. Cela n’a rien d’effrayant, ni de pesant, parce que le fardeau est déjà porté, et que celui que nous servons, comme la belle-mère de Simon, c’est celui qui s’est penché sur nous et nous a guéris. Alors … let’s go  ?

Croire que Dieu nous a sauvés et qu’il nous offre la vie éternelle n’est que la première étape ; il nous demande ensuite de nous mettre à son service

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Pâques

Pensez encore ! «  Il n’y a de salut en aucun autre, car il n’y a sous le ciel aucun autre nom qui ait été donné parmi les hommes, par lequel nous devions être sauvés.  » (Actes 4  : 12).   Général André Cox, Chef mondial de l'Armée du Salut Nous vivons dans un monde résolument tourné vers le matérialisme et vers l’exclusion quasi totale des autres éléments dont nous avons besoin pour trouver l’épanouissement et le bonheur  —  être parfait et totalement satisfait. La société moderne nous offre beaucoup d’éléments dont nous avons besoin dans le domaine matériel, mais ceux-ci ne suffisent pas à assurer le bonheur et la liberté. Si vous pensez que les biens matériels apportent le bonheur, alors réfléchissez à nouveau  ! Il suffit de jeter un coup d’œil sur la société d’aujourd’hui pour voir les effets négatifs du matérialisme consumériste.

Pâques est un temps qui nous permet de réfléchir à la grâce incroyable, extravagante et sans limite de Dieu. Par le Christ, Dieu offre aux êtres humains mortels que nous sommes la possibilité à la fois d’être réconciliés avec Lui et de jouir des avantages incomparables d’une relation personnelle avec Lui. Malheureusement, pour beaucoup, le week-end de Pâques ne représente rien de plus qu’une occasion d’avoir un congé prolongé de la poursuite incessante d’autres objectifs et d’ambitions personnelles.

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Malgré tout ce que nous avons, l’être humain moderne demeure insatisfait, cherchant même à trouver la raison de son existence et l’assurance qu’il y a quelque chose après la mort. Dans ce contexte spécifique, le message chrétien est unique parce que ce message ne se base pas sur un ensemble de doctrines et de croyances, mais sur une personne  : Jésus-Christ. Nous réalisons le fait que nous ne sommes pas des gens parfaits, mais Pâques apporte l’espoir d’une vie nouvelle — une vie qui a été changée et transformée. Le fait

que nous soyons imparfaits n’est cependant pas une excuse pour justifier une vie de péché continu et de rébellion contre Dieu. Malheureusement, nous savons que certaines personnes dans la société ont tourné le dos à l’Eglise parce qu’elles estiment que les chrétiens manquent de crédibilité. Nous prêchons l’amour, pourtant l’Eglise peut être l’endroit le plus impitoyable sur terre. Nous prêchons les valeurs spirituelles, mais en réalité, les chrétiens aspirent souvent à la richesse matérielle, au pouvoir et à être influents. Nous prêchons la justice pour les opprimés, mais combien d’entre nous font réellement quelque chose pour améliorer leur situation  ? L’apôtre Paul nous rappelle en Romains 3   : 23 que «   tous ont péché et sont privés de la gloire de Dieu  ». C’est à cause du péché que l’homme est incapable de jouir d’une relation avec Dieu, ce qui explique pourquoi tant de nos contemporains sont insatisfaits et cherchent des réponses aux questions existentielles. Malgré ce monde qui semble résolument tourné vers le matérialisme, nous entendons de nombreux témoignages de personnes qui cherchent un sens à la vie, qui cherchent des réponses


Pâques

spirituelles à la question la plus préoccupante de toutes  : y a-t-il une vie après la mort  ? Serait-il possible que beaucoup, dans notre monde d’aujourd’hui, essaient de combler ce vide spirituel et de trouver par leurs propres efforts des moyens pour atteindre le paradis éternel  ? Jésus est venu pour réconcilier le monde avec Dieu  —  c’est la raison principale de son incarnation. Tout ce qui résulte de la présence de Jésus dans le monde et dans nos vies est le résultat direct de notre réconciliation avec Dieu. Jésus est venu pour combler ce vide qui nous sépare de Dieu. Ce qui est absolument extraordinaire, et ce dont nous devons nous souvenir chaque jour de nos vies, c’est de cet événement incroyable  : Dieu en Jésus a pris l’initiative afin que nous puissions être réconciliés avec Lui  ! C’est pour cette raison que Jésus a volontairement payé le prix de notre salut, de sorte que les êtres humains comme nous, qui étaient considérés comme des «  ennemis  » puissent être réconciliés, en conséquence comme le dit l’apôtre Paul  : «  Et vous qui étiez autrefois étrangers et ennemis de Dieu par vos pensées et par vos œuvres mauvaises, il vous a maintenant réconciliés par la mort [de son Fils] dans son corps de chair pour vous faire paraître devant lui saints, sans défaut et sans reproche   ». (Colossiens 1  : 21-22). De quoi d’autre avez-vous besoin   ? Jésus n’est-il pas suffisant pour vous  ? Si vous avez découvert la bénédiction et la paix que seul Jésus peut donner, alors vous serez d’accord avec le compositeur quand il dit  : *

Pâques commémore la résurrection de Christ, qui est mort pour payer nos fautes et nous permettre d'entretenir une relation personnelle avec Dieu

Quel repos céleste, Jésus, d’être à toi  ! A toi pour la mort et la vie  ! Dans les jours mauvais de chanter avec foi  : Tout est bien, ma paix est infinie  ! Refrain  : Quel repos  ! Quel repos  ! Quel repos  ! Quel céleste repos  ! Quel repos céleste  ! Mon fardeau n’est plus  ! Je suis libre par le Calvaire ; Tous mes ennemis, Jésus les a vaincus, Gloire et louange à Dieu, notre Père  !

Quel repos céleste  ! Tu conduis mes pas, Tu me combles de tes richesses, Dans ton grand amour, chaque jour tu sauras Déployer envers moi tes tendresses. Quel repos céleste  ! Quand enfin, Seigneur, Auprès de toi, j’aurai ma place, Après les travaux, les combats, la douleur, à jamais je pourrai voir ta face  !

*Cantique Délivrance et Louange numéro 205 paroles d’Horatio Gates Spafford, musique de Ph. P. Bliss, traduit de l’anglais par Mlle A. Humbert Citations Bibliques  : version Segond 21 Copyright 2007 Société Biblique de Genève par Société Biblique de Genève

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à bien y penser ...

Sans tambour ni trompette C’était mieux avant ? Jour après jour, le monde évolue. Toujours plus vite, toujours plus loin, toujours plus haut. Sans cesse, les moyens de transport se développent. Ils permettent d’habiter à des kilomètres de son lieu de travail, de même que de se déplacer pour jouir de ses loisirs dans les stations de sport ou les plages lointaines. Au prix des heures passées dans les bouchons sur les routes, des transports publics surchargés ou du stress dans des aéroports encombrés. Mais était-ce mieux avant  ? Posséder une voiture était un luxe réservé aux plus riches et la découverte des pays lointains était l’affaire de seuls quelques privilégiés. Faut-il regretter ou envier les situations passées  ? Le bonheur ne se conjugue pas avec le verbe avoir mais bien plutôt avec le verbe être. Ces deux auxiliaires complémentaires qu’il est si important de savoir manier avec sagesse. Une sagesse qui a plus de valeur que l’or ou l’argent. «  Heureux l’homme qui a trouvé la sagesse, heureux celui qui est devenu raisonnable  », nous dit Salomon, dans la Bible, livre des Proverbes, chapitre 3, verset 13.

Pierre-André Combremont Le dessinateur Alain Auderset nous invite à la réflexion. Chaque mois vous trouverez une nouvelle BD à cet endroit.

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infos Mobilisation des enfants et des jeunes de Liège et de Bruxelles Du vendredi 24 au dimanche 26 mars, suivant l’appel du Général André Cox, les Postes de Bruxelles 2 et de Liège ont mobilisé leur jeunesse.

A Bruxelles Le début de ce grand week-end a commencé avec une soirée de prière et d’adoration. Plusieurs jeunes étaient présents. Nous avons passé un moment de recueillement autour de sujets communs à l’international et de sujets plus personnels pour chacun de nous, ainsi qu’en prière deux par deux. Le samedi était tout autre. Les jeunes ont participé à des activités de mobilisation et de sensibilisation dans la communauté. Distribution de café, visites dans des maisons de repos, visite du commissariat de la police locale et grand nettoyage dans notre quartier d’Ixelles. Chaque jeune a affirmé avoir pleinement vécu ces moments et avoir aimé réaliser ces actions. «  Le monde en­tier se mo­bi­lise – en avant  !   » a porté ses fruits. Ce week-end s’est terminé par un culte entièrement pensé et animé par les jeunes, sous forme de sketch. Chaque jeune a donné du sien pour essayer au mieux de faire passer le message dont le thème était «  Laissons le Seigneur illuminer nos vies et soyons des porteurs de lumière autour de nous, en vue d’éclairer le monde  ». Sainte Tchibouanga, Secrétaire de Jeunesse Bruxelles 2

A Liège Le vendredi fut un riche temps de rencontres avec divers îlots de prières, où chacun était invité à intercéder pour ce temps d’actions qui allait être mené vers l’extérieur. Le samedi, les enfants et les jeunes se sont retrouvés pour préparer des cookies, puis les distribuer à des personnes âgées et seules. Dans l’après-midi, le groupe a rejoint une maison de retraite où nous avons chanté, mais aussi joué avec les personnes âgées ou encore simplement échangé autour d’un atelier de maquillage. Un jeune a même écouté Elvis Presley, les Beatles et d’autres chansons avec une mamie sur son iPhone. Le soir, un concert de louange était proposé et le dimanche chaque jeune a pu témoigner de l’amour qu’il a pu donner et recevoir durant les rencontres de la veille. Ce fut une réussite et quelque chose que beaucoup veulent renouveler.

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Lieutenante Marie Druart-Lange, Officière du Poste de Liège

Dans une maison de retraite, les jeunes de Liège ont partagé un moment avec des résidents

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détente

«  Que signifient les racines quand aucun sol ne nous tolère  ?  » Karine Tuil

Règle du jeu En partant des chiffres déjà inscrits, remplissez la grille de manière à ce que  : • chaque ligne • chaque colonne • chaque carré de 3x3 contiennent une seule fois les chiffres de 1 à 9. Pas besoin d’être fort en maths  !

Solution du Sudoku

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Sudoku


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