Dialogue 04/2017 - Les jeunes sur le devant de la scène

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Photo : Corinne Gygax

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Les jeunes sur le devant de la scène Les nouveaux moyens d'accompagner les jeunes dans la foi Samuel Jaques fait économiser de l'énergie à nos Institutions Nouvelles salutistes

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Dialogue

La réussite dépend de l'implication de la base

Editorial

Qu'est-ce que cela vous fait d'être de retour au QG à Berne ? Marianne Meyner : L'acclimatation est facile, parce que je suis accueillie avec beaucoup de bienveillance. J'ai plaisir à travailler avec la Direction. J'ai aussi l'avantage d'avoir déjà l'expérience du travail au QG. J'ai moi-même été sous les ordres du Secrétaire en chef. Evidemment, je me demande si je suis capable de répondre à mes propres conceptions de ce rôle. Ce que je remarque aussi à mon retour, c'est que l'Armée du Salut en Suisse s'est relativement développée, techniquement et financièrement. De grands projets que nous avons lancés il y a quelques années ont bien évolué. Quels sont les grands dossiers actuellement sur votre bureau ? Nous préparons actuellement la prochaine période stratégique. Nous définissons quels seront les points principaux à partir de 2019. Nous réfléchissons à la manière dont l'Armée du Salut pourrait mieux se faire entendre, dans la société comme dans le monde politique, sur des questions importantes pour lesquelles nous disposons d'une grande expertise. La question de la relève nous préoccupe également, de façon générale. Comment trouver le personnel chrétien qualifié pour les postes à responsabilité ? Comment atteindre les jeunes ? Comment les inciter à prendre des responsabilités dans l'Armée du Salut, à devenir membres ou même officiers ? Dans cette édition, il est question des jeunes. Qu'est-ce qui vous tient à cœur concernant les jeunes ? Deux choses. D'abord, nous devrions encourager des projets d'envergure tels que les camps. Je sais que beaucoup de jeunes prennent des décisions pour leur vie et leur foi en de telles occasions. Deuxièmement, nous devrions consciemment impliquer les jeunes dans les Postes. Leur offrir une plate-forme dans les domaines social et spirituel, par exemple dans l'organisation des cultes, au

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travers d'un engagement social, et aussi dans les instances de direction. Nous devrions leur confier la responsabilité de groupes. Mais, en même temps, nous ne devons pas en attendre trop. L'époque où l'on investissait tout son temps libre à l'Armée du Salut est révolue. La formation et les études sont devenues plus exigeantes, et le temps de loisir personnel revêt une importance différente aujourd'hui. Nous devrions être reconnaissants quand les jeunes s'engagent pour une activité ou assument une responsabilité. Quels outils ramenez-vous d'Allemagne ? Les exemples de projets initiés par la base, en particulier en Allemagne de l'Est. Certains Postes ont une offre de Cafés familiaux ou de Clubs de jeunes, depuis des années. Dans ces offres sociales et pédagogiques, le travail social et d'évangélisation ne font qu'un. C'est plus compliqué là où l'Armée du Salut est active depuis longtemps, et plutôt traditionnelle. Ici, en Suisse, nous tentons de lancer des projets interdépartementaux avec les groupes de travail régionaux. C'est une volonté de la Direction, mais cela ne peut fonctionner que si nous le vivons depuis la base. Certains lecteurs prient pour les sujets thématisés dans le dialogue. Quelles sont vos préoccupations ? D'abord et avant tout, nous pouvons être reconnaissants : l'Armée du Salut en Suisse est perçue de manière très positive dans la société. Nous bénéficions de dons généreux. Cette bénédiction ne vient bien sûr pas seulement de nos instruments de management performants. C'est un don de Dieu. Si nous prions, alors faisons-le pour que notre vie d'Eglise évolue de telle sorte que nos Postes s'ancrent encore davantage dans la société. Prions aussi pour que nous ayons du courage. Même si nous sommes bien implantés, nous devons regarder vers l'avenir et assurer le travail de l'Armée du Salut à long terme. Cela signifie : identifier aujourd'hui quels seront les besoins futurs, sans renier nos racines. Questions : Florina German

Photo : Sébastien Goetschmann

Pour ses débuts comme Secrétaire en chef au Quartier Général (QG) à Berne, dialogue s'est entretenu avec la lte-colonelle Marianne Meyner.

Roulez jeunesse La jeunesse de l'Armée du Salut est importante et elle a un rôle à jouer, dès maintenant, dans les plans de Dieu. Le Général André Cox l'a maintes fois répété. Pour le Secrétariat de jeunesse, il est nécessaire de donner des responsabilités aux jeunes, mais aussi de les accompagner, les encourager et les former. C'est dans cette optique qu'un nouveau guide de travail parmi la jeunesse « Important, Equipped, Empowered Person » (Personne Essentielle, Equipée et Investie) a été élaboré (cf. page 4). Dans ce numéro vous trouverez des exemples concrets de ce qui peut être fait pour aider les jeunes à devenir autonomes et à construire une foi solide en Jésus-Christ (cf. page 5). Enfin, vous découvrirez ce que le fait d'avoir signé la Charte pour le service chrétien parmi les enfants et les jeunes (CcEJ) implique réellement (cf. page 6). A l'heure où la recherche de relève, notamment au niveau des officiers, s'érige en problématique récurrente, nous devons impliquer davantage les jeunes dans les nombreuses activités de l'Armée du Salut. Et c'est parti, roulez jeunesse ! Sébastien Goetschmann

Charte internationale de l’Armée du Salut L’Armée du Salut est un mouvement international et fait partie de l’Eglise chrétienne universelle. Son message se fonde sur la Bible. Son ministère est motivé par l’amour de Dieu. Sa mission consiste à annoncer l’Evangile de Jésus-Christ et à soulager, en Son nom, sans distinction aucune, les détresses humaines.


Partage

Différentesformesdetravailparmi les adolescents existent dans nos Postes. Toutes poursuivent un objectif commun : instruire les adolescents sur la manière de vivre avec et pour Jésus-Christ. Il existe désormais à cet effet un nouveau guide appelé IEEP.

deux ? Devons-nous encore absolument proposer un enseignement ? Un groupe de travail s'est penché sur ces questions et bien d'autres encore au cours des années 2013 à 2015. Ce dernier a reçu pour mandat de trouver des réponses à ces questions et d'élaborer un concept pour une IB moderne.

Des modèles très différents sont utilisés dans le travail local parmi les adolescents. Il n'est pas rare que les programmes soient complétés par de l'instruction biblique (IB). L'IB constitue une tradition au sein de l'Armée du Salut. Bien que celle-ci fasse partie intégrante de l'offre locale, nous avons constaté une insatisfaction croissante au cours des dernières années concernant sa mise en place et les directives.

Une vision devant les yeux Ce faisant, ce groupe de travail avait en tête la vision de la manière dont nos jeunes devraient être équipés lorsqu'ils parviennent à leur majorité spirituelle : ils se sont alors développés en tant que personnalités autonomes. Ils vivent une relation vivante avec Jésus-Christ. Ils disposent d'une foi profondément ancrée et communicative. Ils trouvent leur place dans la communauté. Ils découvrentleurstalentsetleurscompétences et les utilisent pour servir le royaume de Dieu. Ils assument des responsabilités pour euxmêmes et pour les autres.

Un début accompagné de nombreuses questions Le matériel de cours utilisé actuellement estil encore adéquat ? Ne s'adresse-t-il pas à un public-cible plus jeune ? Ne pourrait-on pas débuter plus tôt (en terme d'âge) avec l'IB ? Ne devrions-nous pas proposer un enseignement sur trois ans plutôt que sur

Pour un développement global Par conséquent, cette vision nous a motivés à élaborer un guide qui doit marquer l'orientation future et l'offre dans le travail de l'Armée du Salut parmi les jeunes sur les plans tant territorial que divisionnaire ou local. Il a été fondamental de reconnaître que nous ne voulions pas simplement développer une

Photo : Stefan Weber

Une promesse faite à nos adolescents

Le capitaine Andy Fuhrer

nouvelle forme d'IB pour l'Armée du Salut. Nous souhaitions bien plus développer un guide qui favorise le développement global des adolescents et dans lequel l'IB puisse s'intégrer. IEEP était né ! Faire le chemin ensemble IEEP est l'abréviation de « Important, Equipped, Empowered Person », qui signifie une Personne Essentielle Equipée et Investie. Ce sont les qualités qui doivent être développées chez nos jeunes. IEEP ne constitue pas uniquement un programme, mais une promesse faite à nos adolescents et forme le cœur de notre futur travail parmi eux (cf. page 4). Je me réjouis d'emprunter ce chemin avec nos jeunes et avec les Postes ! Chères lectrices, chers lecteurs, souhaitez-vous nous accompagner ? Capitaine Andy Fuhrer, Secrétaire territorial de jeunesse

De nous à vous

« Il faut tout un village pour élever un enfant »

Selon un proverbe africain, « il faut tout un village pour élever un enfant ». C'est vrai, et pas uniquement pour ceux qui arrivent de pays lointains. Les enfants que nous côtoyons ont besoin d'avoir un lieu sûr où ils peuvent grandir physiquement, émotionnellement et spirituellement. Même si les structures sont importantes, les

relations sont bien plus essentielles. Les « mineurs non accompagnés » deviennent notre responsabilité, car tous ces enfants et ces jeunes qui grandissent sont à la recherche de guides et d'amis. Ensemble, en tant que communauté (regroupant tous les âges), nous avons un rôle important à jouer en les accompagnant. Il ne devrait pas y avoir de « mineurs non accompagnés » dans nos communautés !

Les mineurs doivent être accompagnés et tout le village doit se sentir concerné, toutes générations confondues. Il se peut que la vie ne soit plus aussi confortable qu'avant leur arrivée. Si nous prenons les paroles de Jésus à cœur, un constat s'impose : nous avons désespérément besoin de lieux sûrs. Commissaires Massimo et Jane Paone, responsables territoriaux

Jésus était clair sur la priorité que ses disciples devaient accorder aux petits. Il les a formés à créer un lieu sûr pour les enfants : « Laissez les petits enfants, ne les empêchez pas de venir à moi, car le royaume des cieux est pour ceux qui leur ressemblent. » (Matthieu 19 : 14). Il était clair sur le fait qu'ils devaient être bien accueillis : « Celui qui accueille en mon nom un petit enfant comme celui-ci m'accueille moi-

Photo : Werner Tschan

Nous continuons à entendre parler de la détresse des « mineurs non accompagnés », ces enfants et ces jeunes qui fuient des pays en guerre à la recherche d'un lieu sûr. Le nombre d'enfants réfugiés de moins de cinq ans arrivant en Suisse a doublé au cours des cinq dernières années. Nous pouvons contribuer à les aider à tous les niveaux de la société : au niveau des bénévoles, de la société civile (y compris l'Armée du Salut), des cantons et du gouvernement.

même. » (Matthieu 18 : 5). Il a même des mots plus forts pour quiconque incite un enfant à pécher (Matthieu 18 : 6).

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Dossier : Les jeunes sur le devant de la scène

De nouveaux outils pour accompagner les jeunes Depuis 2015, le Secrétariat de jeunesse a mis en place un guide de travail parmi les ados intitulé IEEP (Important, Equipped, Empowered Person). Ce guide a été réalisé à partir du constat que le matériel d'instruction biblique (KT) ne répondait pas exactement aux besoins des adolescents.

Photo : Sébastien Goetschmann

convaincus que c'est ce dont les jeunes ont besoin pour se développer et trouver leur place et que cela apportera une énergie extraordinaire dans la vie des Postes prêts à relever le défi. Cela exige plus de flexibilité, mais laisse également plus libre. Ce que je souhaite transmettre aux Postes et particulièrement aux personnes impliquées dans l'accompagnement des jeunes, c'est que je les encourage à oser, à risquer d'entrer dans cette démarche. Avec les Secrétariats, territorial et divisionnaires, de jeunesse, nous sommes aussi là pour les soutenir. »

L'enseignement biblique fait partie depuis longtemps du travail parmi les jeunes, effectué par l'Armée du Salut en Suisse.

Le travail parmi les jeunes prend diverses formes et modèles dans nos Postes, et c'est une bonne chose. A cela s'ajoute l'instruction biblique qui est dispensée depuis longtemps aux jeunes de l'Armée du Salut en Suisse. Cet enseignement religieux est une partie intégrante et essentielle du travail parmi les ados. Mais au fil des ans, on s'est rendu compte que le matériel n'était plus adapté. Une réflexion de fond a donc été entreprise pour structurer ce travail. C'est ainsi qu'est né IEEP.

leur foi ? Et que pouvons-nous leur offrir en tant que Poste. Si le Poste dresse le bilan de son accompagnement des jeunes et des ressources dont il dispose, il sera en mesure de définir des mesures réalistes et pertinentes qui lui permettront de faire la différence dans la vie des jeunes. Chaque Poste doit disposer d'une liberté suffisante pour élaborer son propre concept. Le guide est là pour rappeler les principes de bases indispensables pour le travail parmi les ados. »

Une boîte à outils « IEEP n'est pas une série de mesures à appliquer, mais plutôt un canevas, une base de réflexion et une boîte à outils pour les Postes », explique Olivier Boschung, Responsable des projets de jeunesse nationaux. « Dans cette démarche, on n'impose plus aux Postes un matériel à utiliser. On donne des objectifs à atteindre et on propose des pistes pour y arriver. Souvent, on réfléchit par activité : groupe d'ados, KT, groupe de louange, JS, etc. IEEP invite à réfléchir de manière globale à notre travail avec les ados. De quoi ontils besoin pour bien se développer, pour grandir dans leur caractère, leur identité et

Un point de vue différent IEEP constitue un changement de paradigme entre avoir le programme au centre et avoir le jeune au centre. Depuis de nombreuses années, un grand pourcentage des adolescents quittent l'Armée du Salut après leur confirmation. L'ambition de IEEP est de trouver un autre moyen de cheminer avec eux et de leur permettre de trouver une place. « C'est possible qu'il n'y ait pas d'avantage de programmes, mais cela implique un autre type d'engagement, plus personnel, plus profond, plus intentionnel dans l'accompagnement des adolescents », ajoute Olivier Boschung. Nous sommes

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Critères IEEP Le guide repose sur quelques critères primordiaux qui doivent sous-tendre toute réflexion d'un concept de travail parmi les ados. Il y a notamment les valeurs de respect, d'honnêteté, de responsabilité et de relations fiables empreintes de confiance et d'encouragement que nous voulons transmettre. Ensuite, le caractère de l'accompagnement doit être défiant pour les jeunes, dynamique, authentique et orienté vers les expériences. Enfin, IEEP doit fournir quatre prestations qui peuvent être amenées par différents moyens (voir les exemples concrets en page 5). 1. Encourager les relations interpersonnelles 2. Vivre, expérimenter et réfléchir à sa foi 3. Développer sa propre personnalité 4. Transposer les connaissances bibliques à la vie quotidienne Suivre les recommandations de ce guide implique un changement dans la manière de concevoir le travail parmi les jeunes. Le changement peut faire peur, mais cela en vaut la peine. Toutes les personnes concernées ou intéressées par le travail parmi les jeunes peuvent commander le guide IEEP auprès du Secrétariat territorial de jeunesse de l'Armée du Salut : youth@armeedusalut.ch Sébastien Goetschmann


« Au départ on a voulu relancer le groupe de Neuchâtel et on a remarqué que le besoin était également présent dans d'autres Postes de la région. Pour donner aux jeunes l'envie de se retrouver, on a trouvé bien d'organiser des rencontres interPostes avec un plus grand nombre de jeunes. Mais à terme, le but est bien d'amener chaque groupe de jeunes à l'autonomie et qu'Oasis disparaisse. » Petits jeux d'introduction, louange et court message biblique, voilà le schéma d'une soirée type. « Cela amène une dynamique particulière entre les jeunes de la région, qui apprennent à se connaître et qui se retrouvent ensuite dans d'autres événements ou camps de l'Armée du Salut », poursuit Joëlle. « On termine toujours les rencontres par une collation, et c'est peut-être là que le partage et les discussions sont les plus intéressants. Cela permet de tisser des liens, créer un réseau inter-Postes. » Propos recueillis par Sébastien Goetschmann

3. Développer sa propre personnalité Yannick Imboden bénéficie d'un mentorat depuis cinq ans : « C'est quelque chose de très global qui regroupe tous les domaines de la vie. Les sujets sont issus de mes préoccupations : finances, relations, expériences spirituelles, … Je réfléchis beaucoup à ma vocation et au plan de Dieu pour moi. Il est alors bon de pouvoir parler des talents, des qualités pratiques et des besoins spirituels avec mon mentor. Mon mentor me donne des échos sur la manière dont il me ressent et sur l'impression qu'il a de moi. Il est la personne qui me connaît le mieux, après Dieu, mes parents et ma fiancée. Lorsqu'une question me tracasse, il me fait alors part de ses expériences personnelles. Je peux en tirer beaucoup d'enseignements, du fait qu'il a vingt ans de plus que moi. Nous regardons alors ensemble ce que je pourrais essayer, mais il me rend clairement attentif au fait que les résultats sont différents pour chacun. Il m'aide à m'organiser, mais il ne décide pas à ma place. Photo : MAD

Photo : MAD

1. Encourager les relations interpersonnelles Depuis 2015, les soirées Oasis sont organisées tous les derniers vendredis du mois. Des jeunes des Postes d'Yverdon, La Broye, Saint-Aubin, Neuchâtel et parfois La Chaux-de-Fonds, se retrouvent à Neuchâtel. L'objectif de ces rencontres mensuelles est de dynamiser les petits groupes de jeunes de la région, explique Joëlle Catalanotto, une des responsables :

C'est avec cette même sagesse que Jésus était en route avec ses disciples. C'est mon modèle. Cheminer ensemble et discuter de choses personnelles, poser des questions existentielles. Je crois que de telles relations peuvent conduire à la croissance spirituelle. Mon mentor est un bon enseignant. Il reflète la situation, me laisse trouver des solutions et découvrir des possibilités par moi-même. Je recommande à chacun le mentorat. Cela nous unit en Jésus. Cela fait du bien à chaque chrétien. » Propos recueillis par Livia Hofer

Louange vivante avec des paroles de proclamation très fortes, thèmes intéressants, adaptés à ce que vivent les jeunes, témoignages d'orateurs et de participants. Tout cela donne la possibilité d'approfondir et de réfléchir à la façon de vivre sa foi, de prendre une décision ou de faire un pas de plus dans sa foi. Au retour, ce sont des vies transformées par l'action de Jésus, dont voici divers échos : « Cela m'a permis de reprendre contact avec Jésus. » « J'ai réalisé que Jésus est mon Sauveur. » « J'ai reçu la Paix. » « Vivre un week-end en groupe est motivant. » « Chacun vit différemment les temps de culte et les ateliers. Et ensuite, nous pouvons partager nos expériences. » « Nous pouvons nous encourager les uns les autres. » Pour les accompagnants, c'est une superbe expérience de voir leur motivation et leurs intérêts. Ils nous poussent à nous dépasser et surtout à leur laisser de la place dans notre communauté, à les laisser bousculer nos habitudes. Un des risques d'un tel événement est la possible exclusion de celui qui ne participe pas, mais il peut aussi être encouragé par les témoignages et avoir envie d'y participer l'an suivant. Le retour au quotidien, la reprise de l'école, sont aussi de vrais défis. Le partage et le soutien par la prière a beaucoup de valeur. Le bilan fait suite à cette rencontre a amené une bonne réflexion sur les activités du Poste. Correspondent-elles à leurs besoins ? Et comment pouvons-nous les soutenir sans les étouffer ? Lieutenante Sybille Cortat, officière du Poste de St-Aubin

4. Transposer les connaissances bibliques à la vie quotidienne La major Angelika Marti a enseigné l'instruction biblique (IB) pendant 19 ans : « L'IB s'adresse aux jeunes de 13 à 15 ans. Récits et personnages bibliques leur sont déjà connus. Se pose alors la question : en quoi cela concerne-t-il ma vie ? J'ai toujours tenté de dispenser cela de manière ludique, passionnante et ouverte. Pour cela, il est indispensable de considérer les adolescents comme des personnes à part entière. Ils arrivaient de l'école et commençaient par raconter leur quotidien. Cela nous fournissait souvent des exemples pratiques que nous pouvions utiliser pour notre thème. J'aime les adolescents et je ne crains pas leurs questions provocantes. Je n'ai jamais eu de peine à déceler l'incertitude qui se cache derrière la carapace. Dans l'IB, l'un des défis est de parvenir à ce que les jeunes se fassent mutuellement confiance, qu'ils ne craignent pas la moquerie ou que tout soit raconté. Je me préparais très bien à l'avance, mais il n'était pas rare que la leçon ne se déroule pas comme prévu. Il m'est cependant plus important qu'ils réalisent que nous avons une relation personnelle avec Dieu. Photo : Livia Hofer

Photo : MAD

2. Vivre, expérimenter et réfléchir à sa foi Chaque année, plus de 3000 jeunes chrétiens de Suisse romande se rassemblent à Bulle pour la Rencontre Jeunesse (RJ). 26 participants sont partis de La Béroche avec les responsables du Poste de St-Aubin pour se rendre à la rencontre du 5 au 7 mai 2017.

Nous faisons toujours une grande fête à la fin de l'IB. Nous laissons les jeunes entrer dans la majorité spirituelle, devant Dieu, les parents et la communauté. Nous leur avons transmis ce que nous avons pu. Maintenant, ils partent faire leurs propres expériences et leurs erreurs. Et nous prions pour eux. Si les jeunes se sentent acceptés par la communauté, si nous les portons et les aimons, cela reste ancré à jamais. » Propos recueillis par Livia Hofer dialogue · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2017

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Dossier : Les jeunes sur le devant de la scène

Placer les valeurs chrétiennes au centre est une force Photo : MAD

Certains Postes de l'Armée du Salut ont signé la Charte pour le service chrétien parmi les enfants et les jeunes. Quelles en sont les répercussions ? Un entretien avec Tim Widmer, l'animateur de jeunesse de l'Armée du Salut de Bâle Gundeli. Tim Widmer (2e depuis la droite), avec le groupe de jeunes de Bâle Gundeli, lors de leur engagement en Hongrie.

La Charte pour le service chrétien parmi les enfants et les jeunes (CcEJ) a vu le jour il y a une année. Le Réseau évangélique suisse réagissait ainsi à la suppression des subventions de la Confédération. Celle-ci reprochait aux organisations chrétiennes de travailler trop en se fondant sur la foi et d'utiliser le travail parmi les jeunes essentiellement pour évangéliser les enfants. C'est d'autant plus courageux de la part de la CcEJ, de placer la spiritualité chrétienne au cœur du travail parmi les jeunes. Tim Widmer, de l'Armée du Salut de Bâle Gundeli, y voit une force : « L'objectif principal de la Charte est d'être transparent. De cette façon, les gens savent directement que l'on traite aussi de récits bibliques », explique l'animateur de jeunesse. Confiance en l'Armée du Salut Les réactions sont positives. Tim Widmer rapporte que l'Armée du Salut de Bâle Gundeli propose chaque semaine dans le Margarethenpark (parc se trouvant dans le quartier bâlois du Gundeli) des activités de jeunesse ouvertes à tous « Hattrick » : comprenant du football, un goûter et des messages chrétiens. Il y a également beaucoup de musulmans qui participent aux activités. « Au début, nous nous sommes demandés, si nous devions prononcer le nom de Jésus. Au fur et à mesure, nous avons remarqué que personne n'avait de problème avec cela. Les parents qui envoient leurs enfants dans nos programmes ont déjà une certaine confiance dans le travail de l'Armée du Salut. » « De plus, de nombreux réfugiés souhaitent expressément que leurs enfants soient initiés aux valeurs chrétiennes », poursuit

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Tim Widmer. « Ils constatent que c'est une manière saine de procéder et non pas un enseignement qui conduit leurs enfants sur une mauvaise voie », observe-t-il. Le développement holistique est essentiel « Lors de son lancement, la Charte a fait des vagues », se rappelle l'animateur de jeunesse. « Nous avons déclaré publiquement que nous nous engagions pour le développement holistique des enfants, que chaque enfant pouvait amener sa propre religion, et que nous respections la liberté de pensée. » La non-discrimination s'applique non seulement au domaine religieux, mais encore à tous les domaines de la vie humaine et culturelle. Tout particulièrement pour les enfants de réfugiés, pour qui il s'agit en priorité de retrouver leur dignité et de s'accepter à nouveau eux-mêmes, alors qu'ils ont subi, pour certains, la persécution et le manque de tendresse. Tous et toutes doivent être en sécurité La CcEJ inspire le travail de l'Armée du Salut parmi les jeunes à l'extérieur, mais aussi à l'interne. « La plupart des éléments

de la Charte, nous les vivons déjà », se réjouit Tim. « Il y a cependant aussi certains aspects, auxquels nous entendons prêter encore davantage attention. » Par exemple, une meilleure parité entre les sexes dans la direction de l'équipe, c'est-à-dire avoir une coresponsable qui sera plus proche des filles. Ou la formation continue : Tim Widmer et son collègue Luca Agnetti accordent une grande importance à la formation continue. Dans le Poste, il y a aussi des équipes de bénévoles qui se constituent en fonction des projets. « La Charte nous incite à les accompagner et à les former, pour qu'eux aussi gagnent en assurance dans leur service. » La sécurité, interne et externe, occupe une place prépondérante dans la CcEJ. L'assurance que, lorsque des erreurs sont commises dans une institution chrétienne, celles-ci ne seront pas dissimulées. L'assurance que les abus ne seront pas tolérés. « Dans le travail parmi les jeunes, des personnes sont à l'œuvre, s'efforçant quotidiennement de s'occuper des enfants et des jeunes avec empathie et tact », constate Tim Widmer. Livia Hofer

La Charte : l'essentiel en bref Les signataires de la Charte pour le service chrétien parmi les enfants et les jeunes (CcEJ) revendiquent la transparence et refusent toutes formes de discrimination envers les enfants et les jeunes. Ils favorisent leur développement en proposant des offres spirituelles qui se fondent sur l'amour du prochain et sur la vie et l'enseignement de Jésus-Christ. Ils favorisent l'épanouissement holistique des enfants et des jeunes par le développement de leur personnalité, le renforcement de leurs compétences sociales et de leur attitude respectueuse envers la nature. Dans leurs activités, les signataires de la Charte responsabilisent les enfants et les jeunes en tenant compte de leur développement et favorisent le fait de penser et d'agir de manière indépendante. Ils accordent une grande importance à la formation de leurs collaborateurs et, en ce sens, ils pratiquent activement la prévention. Pour en savoir davantage, consultez : ccej.ch


Echos

« Ces certificats sont un peu l'aboutissement de mon travail »

Photo : Sébastien Goetschmann

Photo : MAD

Le 17 mai 2017, l'organisation Energo, partenaire de SuisseEnergie, a remis des certificats aux établissements qui ont atteint l'objectif de diminuer significativement leur consommation d'énergie. Le Phare Elim à la Tour-de-Peilz et le Foyer Féminin de l'Armée du Salut en font partie. Samuel Jaques est responsable technique de l'EMS Phare-Elim, depuis 1994, et de la Résidence et du Foyer Féminin à Lausanne, depuis 2001. Dès le départ, sa préoccupation du développement durable l'a poussé à chercher des solutions pour diminuer la production de CO2 de ces établissements.

Samuel Jacques sʼinvestit depuis 1994, pour que les Institutions de lʼArmée du Salut fassent des économies dʼénergie.

Au Foyer Féminin de Lausanne, une économie de plus de 15% de CO2 a été réalisée.

La problématique principale est de faire des économies d'énergie, sans pour autant toucher au confort des résidents, à la qualité des services et des activités proposées.

péjorer le confort des résidents. « Nous avions même entrepris, il y a plusieurs années, une réflexion sur le chauffage de notre eau en employant l'énergie solaire, avec un projet de fabriquer nous-mêmes les panneaux solaires et de les installer avec l'aide des élèves du gymnase de la région », ajoute Samuel Jaques. « Mais c'en est malheureusement resté à l'état d'idée. »

La politique des petits pas « Au Phare-Elim, cela a débuté par de petits gestes simples, comme changer les ampoules incandescentes par des ampoules économiques », explique Samuel Jaques. « En 2004, le programme Energo, mis en place par la Confédération, nous a amené un cran plus loin. Avec le soutien d'un ingénieur-conseil, nous avons pu analyser en détail notre consommation, d'électricité, de chauffage et d'eau, pour voir où nous pouvions améliorer les choses. » C'est ainsi que des détecteurs de présence ont été placés dans les pièces qui ne doivent pas être constamment allumées. Une bonne partie des ampoules ont été remplacées par des LED, le débit d'eau a été réduit grâce aux limiteursmitigeurs des quelque 100 robinets de lavabos de l'établissement et à différents petits réglages de la chaufferie sans

Des efforts récompensés Depuis le début de la démarche, la consommation énergétique du PhareElim a été réduite d'environ 10%, ce qui représente 60MWh par an. Ce chiffre correspond à une économie de 16 tonnes de CO2 par an, soit une consommation annuelle de cinq maisons individuelles. Pour le Foyer Féminin, la réduction est encore plus grande : environ 15%, soit 49MWH par an, une économie de 14 tonnes de CO2 par an (équivalent d'une consommation de quatre maisons individuelles). Montrer l'exemple « Recevoir ces certificats est un peu l'aboutissement de mon travail au sein de nos Institutions », s'enthousiasme Samuel Jaques, pour qui la sensibilité aux problèmes écologiques est très importante. « C'est une politique que j'applique personnellement parce que je pense à l'avenir. Je crois qu'il est aussi indispensable que l'Armée du Salut, en tant qu'organisation chrétienne, montre l'exemple à ce niveau-là. Nous avons une responsabilité vis-à-vis de la planète. Et il existe de nombreuses possibilités, comme produire du biogaz avec les déchets organiques de nos Institutions, recycler au lieu d'éliminer en pensant également à l'énergie grise. J'essaye par exemple de donner les chaises roulantes qui ne répondent plus aux critères d'un EMS, mais qui sont encore tout à fait utilisables, au lieu de les envoyer à la déchèterie. L'exemple du Phare-Elim prouve qu'on arrive à quelque chose, même en faisant des économies de bouts de chandelle. »

« L'automne dernier, nous avons dû procéder à l'échange de notre chaufferie à mazout, qui était en fin de vie et à bout de souffle », explique le responsable technique. « Nous avions opté pour un chauffage à distance proposé par le groupe ' E ' qui alimente déjà certains gros bâtiments à la Tour-de-Peilz. Ce chauffage à distance va puiser sa chaleur dans le lac Léman, à 70 mètres de profondeur. Malheureusement nous *Energo est un programme mis en place avons dû abandonner ce projet car par la Confédération visant à réduire notre établissement ne pouvait pas être la consommation d'énergie dans les alimenté par ce chauffage avant l'an 2020. bâtiments importants, dont les EMS. Mais nous en avons profité pour passer Sébastien Goetschmann du mazout au gaz. » dialogue · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2017

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Echos

« Dieu a écrit la pièce, nous jouons les rôles » Le musicien James Morrison, mondialement connu, a donné un concert avec l'Armée du Salut le 25 juin, à Berne. Dans une interview exclusive, ce multi-instrumentiste nous confie ce qui l'inspire et ce que Dieu signifie dans sa vie.

Lors de votre tournée européenne, vous vous êtes arrêté à Berne et avez dirigé l'atelier « cornets et bugles » avec des musiciens de Brass de l'Armée du Salut. Qu'est-ce qui vous lie à l'Armée du Salut ? Mon père est un prédicateur méthodiste et nous avions beaucoup d'amis à l'Armée du Salut. En ce qui concerne la musique, l'activité de l'Armée du Salut tourne beaucoup autour des cuivres. Ce n'était qu'une question de temps jusqu'à ce que nous nous produisions ensemble. J'ai déjà joué avec l'Armée du Salut en Australie et avec les Staff Bands à New York, Londres et Munich. Vous êtes avant tout connu comme musicien de jazz. Vous interprétez également de la musique chrétienne, comme l'Armée du Salut. Quel est le rôle de Dieu dans votre vie ? Je suis sûr que je ne suis qu'une partie d'un ensemble plus vaste. Je pense que chacun d'entre nous a son propre rôle. Ce n'est donc pas Dieu qui joue un rôle dans notre vie. Il a écrit la pièce et nous jouons les rôles. En tant que musicien, comment percevez-vous votre rôle dans cette pièce ? Mon rôle est de montrer aux gens que la vie, c'est bien plus que les préoccupations du quotidien. Qu'il y a quelque chose qui dépasse notre imagination. Les gens sont très accaparés par leurs souhaits et leurs problèmes. Quand la musique les touche, tout ça disparaît pendant un moment. La

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dialogue · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2017

Photo : Alexander Egger

Presque chaque jour, vous êtes dans une autre ville du monde pour donner des concerts. Comment trouvez-vous assez de force et d'inspiration pour la musique ? James Morrison : L'effet que la musique exerce sur les gens me donne de l'énergie. Pendant les concerts, je vois à quel point la musique touche le public. En écoutant la musique, le quotidien devient secondaire. La musique est faite pour inspirer les gens et les plonger dans une autre ambiance.

Le musicien de jazz australien James Morrison a joué au Théâtre National de Berne avec l'Armée du Salut.

musique, c'est une lucarne vers une vie plus spirituelle que notre quotidien matériel. A côté de la musique, quelle autre passion avez-vous ? Chaque être humain a quelque chose qui fait briller sa lumière intérieure. Quelque chose qui le caractérise en tant qu'individu. Connaître ce don et savoir ce qui donne du sens à sa propre vie, c'est quelque chose de magnifique. J'aimerais transmettre ce sentiment aux autres, ce que j'ai l'occasion de faire en donnant des cours dans mon Académie de musique en Australie. En Australie, vous avez déjà eu l'occasion de jouer pour la reine Elisabeth. Quelle anecdote pouvezvous nous raconter au sujet de votre rencontre avec la reine ? A l'un des concerts, je devais descendre en rappel depuis le plafond de la salle de concert, tout en jouant de la trompette. Malheureusement, il y a eu un problème avec la corde et je me suis retrouvé bloqué. J'ai finalement dû descendre avec une échelle. Ce qui est amusant, c'est que la reine est venue plus tard vers moi et m'a dit qu'elle n'avait encore jamais vu un acrobate qui savait aussi bien jouer de la trompette. Questions : Tamara Traxler

Sur l'artiste James Morrison est un musicien virtuose. En plus d'être un trompettiste talentueux, l'Australien joue également du bugle, de l'euphonium, du trombone, du saxophone, de la contrebasse et du piano. A 54 ans, il est avant tout un musicien de jazz, mais est également à l'aise dans le gospel. Grâce à son talent exceptionnel, il passe de la trompette au piano, puis à la contrebasse. Il n'est pas rare de le voir jouer deux instruments en même temps dans un morceau. James Morrison est marié et a trois fils, aujourd'hui adultes. Ses deux plus jeunes fils, William (19 ans) et Harry (21 ans), jouent dans le trio qui l'accompagne durant sa tournée européenne. Durant son temps libre, le musicien s'adonne avec beaucoup d'enthousiasme à des activités peu ordinaires, comme faire des rallyes, de l'escalade extrême ou du bungee jumping. Il s'est déjà produit devant la reine Elisabeth et est même descendu sur scène en rappel pour Sa Majesté. A Berne, le musicien a dirigé un atelier de Brass Band de l'Armée du Salut. Il a donné ensuite un concert au Théâtre National de Berne avec l'Armée du Salut. Plus d'infos : info.armeedusalut.ch Recherche : Morrison


Confirmations au Poste de Saint-Aubin

Que ce soit au travers de leurs témoignages, de leur musique (piano, saxo, trombone, violon), l'enthousiasme des confirmands du Poste de SaintAubin était communicatif, générant une ambiance remplie de gaieté. C'est devant un auditoire comblé qu'ils ont déclaré leurs engagements. Jonas Boschung : « Je crois en Dieu mon père, avec conviction, car il est toujours là pour moi. Et je veux le croire jusqu'à la fin de ma vie, car il est infaillible comme un roc solide. Il me protège des attaques du malin qui dès ce jour ne m'embêtera plus. » Esteban Beytrison : « Pour moi c'est impensable qu'il n'y ait rien après la mort. Il y a forcément quelqu'un qui veille sur nous. Lors de ma naissance, mes parents m'ont adressé ce verset : Moi, je ne t'oublierai jamais. J'ai gravé ton nom dans les paumes de mes mains. (Esaïe 49 : 15 et 16). Pour moi ces paroles sont importantes, car je crois que ma vie est entre les mains de Dieu. » Clarisse Cédileau : « Je crois en un Dieu fort et puissant. Je crois que Jésus a

donné sa vie pour pardonner tous nos péchés. Il est notre Libérateur et notre Sauveur. Dieu est grand et il accomplit de grands miracles. Tout combat avec Dieu sera toujours gagné. »

Photo : MAD

Dimanche 21 mai 2017, quatre jeunes du Poste de Saint-Aubin ont confirmé leur engagement dans la foi.

De g. à d. : Clarisse Cédileau, Méloée Pittet, Esteban Beytrison et Jonas Boschung, sont bénis par la lieutenante Sybille Cortat et Audrey Sengstag, monitrice du KT.

Méloée Pittet : « Je crois en un Dieu éternel qui veille sur moi à chaque instant. Je crois en Dieu, mon Papa, qui guide mes pas. Je crois en son Saint-Esprit qui me remplit chaque jour de ma vie. Je crois à la résurrection, que Jésus est né par le Saint-Esprit et mort pour me sauver et qu'il reviendra me chercher. Je crois en ce Dieu Amour qui m'aime malgré tous mes défauts. Je crois à la trinité divine, que Dieu est divisé en trois personnes distinctes : Le Père, Le Fils et le Saint-Esprit. Je crois que mon Dieu est souverain et qu'il est vainqueur sur l'ennemi. » Encadrés par l'officière du Poste, la lieutenante Sybille Cortat, pour la préparation de ce culte, ainsi qu'Audrey

Sengstag, monitrice, les catéchumènes se sont entretenus au travers d'un sketch à propos des dons et du fruit de l'Esprit. Puis, ils ont eu à cœur de laisser un verset d'encouragement à chacun des jeunes qui confirmeront l'an prochain. Que l'Eternel vous bénisse et vous tienne dans sa forte main tout au long du chemin de la vie, et que vous vous souveniez des promesses de cette journée également lorsque des cailloux rendront la route plus difficile car : « Tous les sentiers de l'Eternel sont miséricorde et fidélité pour ceux qui gardent son alliance et ses commandements. » Psaume 25 : 10. Monique Bürki

Une collecte pour le bon combat, celui pour garder l'espoir Le 10 septembre 2017, se déroulera le Dimanche des Missions, avec la collecte consacrée au travail du Service d'état-major « Développement international » de l'Armée du Salut. Photo : Développement international

Les fonds alloués aux projets internationaux de l'Armée du Salut contribuent de manière essentielle à lutter contre l'injustice et la misère. Même aujourd'hui, dans ce monde socialement et technologiquement développé, il y a encore beaucoup de personnes qui ne peuvent pas s'épanouir pleinement. Elles se battent avant tout pour survivre : la faim, la pauvreté, le manque d'eau et les maladies déterminent leur quotidien. Le 10 septembre prochain se déroulera de nouveau le Dimanche des Missions en faveur du travail du Service d'état-major « Développement international ».

toujours davantage de personnes accomplissent une formation scolaire et les maladies mortelles pour les parents et les enfants ont pu être jugulées. L'Armée du Salut lutte en première ligne contre la faim et la pauvreté et s'engage dans le monde entier pour le droit à une vie digne. Nous vous remercions déjà de tout cœur pour votre soutien ! André Chatelain

Pourtant, l'espoir subsiste ! Sur le plan mondial, les revenus se sont améliorés, dialogue · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2017

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Notabene

Cours ouverts à tous

Corrigendum

Agenda des Chefs

Cours d'homilétique : enseignant major Markus Brunner, les 15 et 22 août, 5 septembre, 24 et 31 octobre 2017, au Centre de formation à Bienne.

Dans le précédent dialogue, il manquait les nouvelles du Poste de Saint-Aubin pour la période d'octobre 2016 à mai 2017 :

Introduction aux livres bibliques, Ancien Testament : enseignants Jakob Holland, lieutenant Cyrille Court, capitaine Pierre-Alain Volet, major Jean-Marc Flückiger, Benoît Baslé, les après-midi 2 septembre, 1er et 22 octobre, 19 novembre 2017. Nouveau Testament : les 28 janvier, 25 février, 18 mars, 22 avril 2018, au QGD à Yverdonles-Bains.

Consécration / Présentation d'enfants Lucie Heiniger, Noé Heiniger et Mathilda Ribaux. Nomination comme membre adhérent Nicolas Heiniger. Confirmations / Fin d'instruction religieuse Esteban Beytrison, Jonas Boschung, Clarisse Cédileau et Méloée Pittet. Promotion à la gloire du Ciel André Zwahlen.

Cours sur les Fondements de la communication : enseignant major Daniel Imboden, les 8 et 22 septembre, 13 et 10 octobre 2017, au Centre de formation à Bienne. Cours sur le logiciel OneNote 2010 : enseignant major Jean-Marc Flückiger, le 12 septembre 2017, au Centre de formation à Bienne. Cours sur la Justice sociale : enseignantes majors Christine Volet et Joan Münch, le 6 octobre 2017, au Centre de formation à Bienne. Informations et inscriptions auprès de la major Evelyne Rothacher, formation des adultes : evelyne_rothacher@armeedusalut.ch ou au 079 245 93 81. ads-centredeformation.ch

Félicitations 80 ans 23 septembre : Lte-colonelle Edith Thöni, Rue de la Dîme 82, 2000 Neuchâtel 75 ans 21 septembre : Major Dieter Ringger, Häberlinstrasse 53, 8500 Frauenfeld 70 ans 11 septembre : Major Christianne Winkler, Rue de Vigner 10, 2072 St-Blaise 30 septembre : Major Pierre-Alain Droz, Rue des Guches 15, 2034 Peseux

Mutation nationale

Le processus de réception de marchandise et de préparation à la vente a été remanié : le tri n'est plus effectué dans les Centres de tri régionaux, mais directement dans les filiales de l'Armée du Salut brocki. ch. En une heure, la marchandise donnée est disponible sur les étals.

Depuis le 1er juin 2017 La major Erika Zimmermann est devenue Secrétaire territoriale Société & Famille.

Les 19 filiales sont concernées par cette restructuration. Certaines ont augmenté leur attractivité et optimisé l'aménagement spatial. D'autres ont installé un espace café meublé ou créé des espaces promotionnels, que le personnel alimente régulièrement en articles actuels. Le chiffre d'affaire aurait augmenté de 17% depuis l'introduction du réalignement stratégique planifié avec Implementation Group Consulting. La Rédaction

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dialogue · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2017

Lte-colonelle Marianne Meyner, Secrétaire en chef : 4 au 13 septembre : Conférence d'orientation IHQ 14 septembre : Retraite des officiers Division Mitte 13 au 15 octobre : Visite de l'Armée du Salut à Vienne Dates importantes Jeudi, 24 août 2017 Apéro de départ pour les majors Daniela et Peter Zurbrügg, à la salle du Poste de Berne, à 15h30. Samedi 26 août 2017 Bienvenue : à la lte-colonelle Marianne Meyner, Secrétaire en chef et à la major Erika Zimmermann, Secrétaire territoriale Société & Famille. Au revoir : aux majors Daniela et Peter Zurbrügg ; 16h00 : Apéro dans la cour du Poste de Berne ; 17h00 : Culte dans la salle du Poste de Berne

Conseils d'officiers

Armée du Salut brocki.ch L'Armée du Salut brocki.ch est actuellement en réalignement stratégique, pour rendre ses magasins de seconde main plus attractifs. Le nouveau concept a reçu l'ASCO Award 2017.

Les commissaires Massimo Paone, Chef de territoire et Jane Paone, Présidente territoriale Société & Famille : 10 septembre : Culte de célébration des 500 ans de la Réforme, à Genève 14 septembre : Séance du Conseil de fondation de l'Armée du Salut Suisse, à Berne

16 novembre 2017 : Conseils d'officiers Suisse alémanique, Poste de Zurich Central 17 novembre 2017 : Conseils d'officiers Suisse romande, Poste d'Yverdon-les-Bains 29 mars 2018 avec le Général : Conseils nationaux d'officiers, Poste de Berne

Communications officielles Nous vous informons que le major Markus Walzer-Steffen suivra la session 235 du Collège international pour officiers (ICO), du 11 octobre au 20 novembre 2017. Nous vous informons que la major Heidi Imboden-Burch suivra la session 236 du Collège International pour officiers (ICO), du 10 janvier au 19 février 2018.


Mutations internationales Au 1er juillet 2017 Les lts-colonels Edgar et Sara Chagas sont devenus Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des Ministères Féminins (MF), pour le Territoire Est de l'Amérique du Sud. Ils ont succédé aux lts-colonels Ricardo et Mirtha Fernandez, qui ont été mutés dans leur Territoire natal de l'Est des USA. Les lts-colonels David et Maria Alarcón sont devenus Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF, pour le Territoire du Mexique. Les majors Esteban et Ileana Calvo sont devenus Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF, pour le Territoire Nord de l'Amérique latine, avec promotion au grade de lt-colonel. Les colonels Bradford et Heidi Bailey sont devenus responsables territoriaux, comme Commandant territorial, respectivement Présidente territoriale des MF, pour le Territoire des USA Centre, avec promotion au grade de commissaire. Ils ont succédé aux commissaires Paul et Carol Seiler, qui se sont retirés du service actif. Les lts-colonels Ralph et Susan Bukiewicz sont devenus Secrétaire en chef et Secrétaire territoriale des MF, pour le Territoire des USA Sud, avec promotion au grade de colonel. Les colonels Wilfred Varughese et Prema Wilfred, responsables territoriaux pour le Territoire de l'Inde Nord, ont été promus au grade de commissaire. En juillet 2017 Les colonels Tito et Martha Paredes, responsables territoriaux pour le Territoire du Nord de l'Amérique latine, ont été promus au grade de commissaire, la colonelle Martha Paredes le 7 juillet et le colonel Tito Paredes le 8 juillet 2017. Les colonels Ivor et Carol Telfer, responsables territoriaux pour le Territoire du Pakistan, ont été promus au grade de commissaire, la colonelle Carol Telfer le 9 juillet et le colonel Ivor Telfer le 10 juillet 2017.

Parcours de vie

Commissaire Simone Chevalley-Gindraux

Lte-colonelle Gladys Hofer-Hazell

Simone Gindraux est née à Vevey, le 13 octobre 1919, dans une famille modeste. Elle est la deuxième de quatre enfants. Les différents emplois de son papa conduisent la famille à déménager de Vevey à Lausanne, puis à Genève. A l'âge de 12 ans, Simone se brûle au 3e degré sur les deux tiers du corps. Pendant un mois elle sera entre la vie et la mort. Le Seigneur répond aux prières de sa maman, mais il a fallu six mois d'hospitalisation. C'est sœur Rose, une diaconesse qui allait à l'Armée du Salut, qui va prendre soin d'elle et lui parler du Seigneur, lui apprendre à jouer de la guitare et à connaître l'Armée du Salut. Simone effectue l'école d'infirmière à Lausanne, s'occupe de sa maman qui souffre d'un cancer jusqu'à son départ, puis entre à l'école de formation pour officiers de l'Armée du Salut et sera consacrée officière le 1er mai 1947. Son ministère la conduira dans plu-sieurs maisons d'enfants : au Sunnemätteli, au Paradies dans le canton de Zürich, puis à la Ruche à Neuchâtel. Elle rencontre Robert Chevalley avec qui elle se marie en 1953. Ils seront officiers de Poste à La Neuveville, puis à La Chaux-de-Fonds. Durant ce temps, la famille s'agrandit avec l'arrivée de Catherine et d'Olivier. C'est alors le départ pour Berne à la Rédaction au Quartier Général. Ensuite Robert sera Principal à l'école d'officiers, Secrétaire en chef, puis Chef de Territoire. A l'heure de la retraite début 1985, Simone et Robert s'installent à Peseux. Pour Simone c'est une retraite toute relative puisqu'elle va continuer à exercer le métier d'infirmière pour son mari dont la santé se péjore. Après 36 ans de vie commune, en août 1989, Robert s'en va rejoindre son Seigneur et Simone doit apprendre à vivre seule. Elle va rendre encore de nombreux services au sein de l'Armée du Salut, par exemple au Foyer pour la comptabilité, aider à la cuisine et pour la préparation d'évènements ainsi qu'au Poste pour la Ligue du Foyer. A l'âge de 95 ans, Simone doit quitter son cher appartement à Peseux pour entrer au Home médicalisé de Clos Brochet où elle nous quittera pour rejoindre le Seigneur, le 15 juin 2017.

Gladys Vanda Hazell, fille de William et Doris Hazell-Allemand, officiers missionnaires de l'Armée du Salut, est née à Birmingham le 31 mars 1935. Lorsqu'elle a trois ans, sa famille déménage en Argentine. Puis, à l'âge de treize ans, elle s'installe avec sa famille au Brésil. Très rapidement, elle doit trouver un travail pour soutenir sa famille. C'est au Brésil qu'elle fera ensuite la connaissance de son futur époux, Ernest Hofer. Gladys décide de suivre l'appel de Dieu à s'engager comme officière de l'Armée du Salut à plein temps. En 1957, à seulement 22 ans, elle entre au Collège international pour officiers (ICO) à Londres. Un an après, elle est envoyée en mission et épouse Ernest, qui est déjà officier depuis un an. Peu après leur mariage, les deux époux retournent au Brésil, où ils travaillent comme officiers de Poste dans différentes régions du pays. Durant cette période, leurs enfants Allan, Kenneth et Ian viennent au monde. Par la suite, ils reçoivent de nouvelles responsabilités : Gladys enseigne au Collège pour officiers et Ernest devient responsable des Relations publiques et du Département de la collecte de fonds. A cette même époque, la famille s'agrandit avec l'arrivée d'Andrew. En 1975, Ernest et Gladys sont nommés officiers divisionnaires à Rio de Janeiro. En 1982, ils reçoivent un ordre de marche qui les conduit en Europe, en tant que responsables du Command Portugal. En 1987, ils retournent au Brésil pour diriger l'Ecole d'officiers. En 1991, ils reçoivent un dernier ordre de marche : Ernest est nommé Secrétaire en chef et Gladys Secrétaire territoriale des Ministères Féminins en Argentine. En 1998, ils reviennent en Europe, cette fois en Suisse, pour y passer leur retraite. La même année, Gladys subit une attaque cérébrale et une embolie pulmonaire. Elle parvient à s'en remettre et continue à vivre une retraite heureuse pendant 19 ans. Le 26 juin 2017, Gladys a quitté ce monde pour rejoindre Jésus, son Seigneur et Sauveur.

La Rédaction

Photo : MAD

La mère du capitaine Christoph Lässig, Christa Lässig-Dubach, a été rappelée par le Seigneur le 4 juin 2017, à l'âge de 61 ans. Nous souhaitons à la famille en deuil la paix et le réconfort que seul Dieu peut apporter.

Parcours de vie

Photo : MAD

Promotion à la gloire du Ciel

La Rédaction dialogue · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2017

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Maintenir le dialogue

« Si vous ne devenez pas comme les petits enfants » ou « Laissez les petits enfants venir à moi » : de telles paroles de Jésus font battre mon cœur un peu plus fort. Car lui, le fils de Dieu, était le premier animateur de jeunesse : Jésus bénissait les enfants !

Je considère cela comme un défi pour nous adultes, nous interpellant sur notre attitude et notre état d'esprit : est-ce que je reconnais ma faiblesse ? Est-ce que je me laisse combler par Dieu sans fournir de contrepartie ? Est-ce que je me présente devant Jésus avec mon besoin d'amour ? Ai-je confiance en Dieu et en ses promesses ? Cet événement ne peut donc pas être pris comme motivation pour le travail parmi les

Nous, chrétiens, avons pour mission de faire des hommes des disciples, en proclamant l'Evangile de Jésus-Christ. Cela vaut pour tous nos semblables, donc aussi pour les enfants et les jeunes ! En conclusion, nous pouvons aussi nous inspirer de la mission que Dieu a confiée à Jérémie pour le travail parmi les jeunes de l'Armée du Salut : « Ne prétends pas que tu es trop jeune, car tu iras trouver tous ceux vers qui je t'enverrai et tu diras tout ce que je t'ordonnerai. » Johnny Walzer, Secrétaire de jeunesse de la Division Ost

Dialoguer avec Dieu

Enfants de Dieu Oui, nous le sommes, enfants de Dieu, Partiellement, incomplètement. Et quand il règne dans nos coeurs, Sans s'absenter un seul instant, Il accorde à chacun l'Esprit, sa grâce, Qui parachèvent l'oeuvre de foi. Et font paraître en nous sa face : Toute la beauté du Roi des rois. Oui, nous le sommes, enfants de Dieu, Pareils à lui – à notre manière, Au fils unique, seul engendré, Au fils aîné, l'aimé du Père. Sa sainteté, sa transparence Dans notre vie inscrites, Par l'action de son Esprit Au fond de nous habitent.

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dialogue · bimestriel de l’Armée du Salut · août 2017

Oui, nous le sommes, enfants de Dieu Malgré notre faiblesse. Mais nous croyons à son pouvoir Accessible sans cesse. Nous, les porteurs d'une telle grâce (Pas une mince gloire !) Nous transportons l'amour divin Qui peut changer l'histoire ! Oui, nous le sommes, enfants de Dieu, Nous en portons les traits ; Ambassadeurs du fils de Dieu, Du Christ, Sauveur parfait. Désormais désintéressés, Libres, quant aux conséquences ; Sauvés pour le servir toujours, Conscients d'une ressemblance … Général John Gowans (†)

JAB

En plaçant l'enfant au centre, Jésus a brisé un tabou sociétal et renvoyé les hommes en leur lançant l'avertissement suivant : celui qui ne fait pas marche arrière et ne devient pas comme un enfant, ne parviendra pas au royaume des cieux !

3001 Berne

Pourtant, auparavant, les disciples avaient brutalement repoussé les enfants qui avaient été amenés à Jésus. Suite à cela, Jésus avait blâmé ses disciples. Plus tôt, les disciples s'étaient disputés pour savoir lequel d'entre eux était le meilleur. Pour resituer les choses dans leur contexte, il faut dire, qu'à l'époque de l'Ancien et du Nouveau Testament, le statut des enfants était très bas.

jeunes de l'Armée du Salut, étant donné qu'il n'est pas principalement question des enfants, mais plutôt du rappel à l'ordre des disciples adultes. Par contre, notre travail parmi Johnny Walzer, les jeunes découle Secrétaire de simplement de jeunesse de la la Bible : l'amour Division Ost. de Dieu, sa grâce, son offre de réconciliation ainsi que l'espoir en l'avenir qui en découle, tout cela s'applique à tous les hommes. Par conséquent aussi aux enfants et aux jeunes !

Photo : MAD

Les enfants et les jeunes au centre

Impressum Bimestriel pour les salutistes et amis de l'Armée du Salut. armeedusalut.ch Edition et rédaction Quartier Général Suisse-Autriche-Hongrie Laupenstrasse 5 - CP - CH-3001 Berne Téléphone 031 388 05 02 redaction@armeedusalut.ch Les changements d'adresse doivent nous être directement communiqués. Equipe de rédaction Sergent Philipp Steiner (Responsable Marketing & Communication), Florina German (Responsable Rédaction), Sébastien Goetschmann, Livia Hofer (Rédaction), Major Christine Volet-Sterckx (Neuchâtel) et Monique Bürki (St-Aubin), Nathalie Steffen-Noiosi et Pierre de Herdt (traduction) Layout Quartier Général territorial Impression Rub Media, Wabern/Berne Fondateur William Booth Général André Cox Chef de territoire Commissaire Massimo Paone Abonnement annuel dialogue Espoir * Etranger

CHF 23.– | 32.50* CHF 48.– | 67.–*

« Que personne ne méprise ta jeunesse ; mais sois un modèle pour les fidèles, en parole, en conduite, en charité, en foi, en pureté. » 1 Timothée 4 : 12


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