Ô Mon Châ teau !
LE MAGAZINE GRATUIT 100% PATRIMOINE EN RÉGION CENTRE
OCTOBRE NOVEMBRE DÉCEMBRE
REPORTAGES - PORTRAITS AGENDA - GOURMANDISES BONS PLANS - INSOLITE
n°
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"Vous êtes-vous demandé d’où provenaient les fêtes ? Non ? Alors suivez-moi, voici l’entrée secrète…" L'Etrange Noël de monsieur Jack, 1993
Édito Une promesse pour l'avenir. L’année 2018 touche bientôt à sa fin et Noël s’apprête à frapper à nos portes, pour notre plus grand bonheur. Nous avons placé l’esprit des fêtes de fin d’année au cœur de ce deuxième numéro : le partage, les traditions, la découverte ou encore la gourmandise ont été le fil conducteur. Une nouvelle fois, nous avons eu la chance d’échanger avec des personnes d’exception, des amoureux du terroir, des passionnés, des optimistes. Ils sont à l’image de cette belle et audacieuse reine des neiges en couverture de ce numéro et croquée par Coraline Wyss, jeune orléanaise : une promesse en l’avenir… Une promesse en notre patrimoine, bien vivant. Parcourez, lisez, vivez ce numéro ! Nous vous invitons à déambuler entre les lignes et à découvrir l’actualité culturelle de notre territoire pour cette fin d’année, nos préconisations et nos coups de cœur. Nos beaux châteaux se préparent à vêtir leurs plus beaux atours pour nous plonger dans une atmosphère féerique et hors du temps. L’occasion d’emprunter le parcours itinérant « Noël au pays des châteaux », en Touraine. Qui dit Noël dit gastronomie ! Rencontre avec trois jeunes Loir-et-Chériens qui ont placé l’agriculture et les produits locaux au centre de leur initiative en proposant, à la vente, des paniers gourmands. L’or est une couleur associée aux fêtes de fin d’année et aux décorations de Noël. L’or fait aussi partie intégrante du travail de Lauranne, restauratrice et doreuse à la feuille. Elle nous a ouvert les portes de son atelier pour une démonstration de dorure, un merveilleux souvenir partagé entre ces pages. Et bien d’autres rencontres… C’est ce genre d’initiatives et de personnalités que nous souhaitons mettre en avant dans le magazine Ô Mon Château. Elles nous inspirent et donnent l’envie d’aller plus loin encore. Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter une bonne lecture et surtout, de très belles fêtes de fin d’année. À l’année prochaine, pour de nouvelles découvertes patrimoniales.
Élodie Filleul
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NOS PETITS CHÂTEAUX ONT DU Château de Beauregard
Informations pratiques : www.omonchateau.com www.bloischambord.com
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SOMMAIRE Couverture : Reine Illustration : © Coraline Wyss / 2018
Portfolio en ligne sur Behance: https://www.behance.net/coralinewyss
Sommaire ACTUALITÉ / Sélection
Ô Mon Château © est une publication des agences Ô Mon Château et StudioPrizm - Blois 10 000 exemplaires - Impression : Rollin - Blois Dépôt Légal à parution - Octobre 2018 Numéro ISSN en cours.
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VISITES / Noël au pays des châteaux
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TERROIR / Éroé - Ils défendent les HÉROS de notre terroir
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PORTFOLIO / Coraline WYSS - Série noire
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RENDEZ-VOUS VISUEL / La chocolaterie Poulain par Joël DAVID
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AGENDA / Sélection
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INTERVIEW / Aymeric de ROUGÉ, Le château de Baronville
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REPORTAGE / Lauranne MUNK KOEFOED, de l'or entre les mains
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LISTE DU PÈRE NOËL / Sélection
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COUP DE CŒUR / COMBAT DE COQS
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CHRONIQUE MUSIQUE / Pop Rock by Mozart
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Tous les droits des auteurs des œuvres protégées reproduites et communiquées sur le site et dans ce portfolio, sont réservés. Sauf autorisation, toute utilisation des œuvres autres que la reproduction et la consultation individuelles et privées sont interdites. Toute reproduction ne peut être faite qu’avec l’accord écrit de " Ô Mon Château ! ".
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Actual
ACTUALITÉ
Focus
CHÂTEAU DE BLOIS : UN VOYAGE DANS LE TEMPS AVEC L’HISTOPAD Château de Blois • Loir-et-Cher
Photo : © Pashrash - Ville de Blois
Photo : © Thierry Bourgoin - Histovery
Qui n’a jamais rêvé de toucher les œuvres d’art exposées dans un musée, de s’approcher d’une toile de maître pour en examiner le moindre grain ou encore de tester un instrument de musique ancien ? C’est maintenant possible (ou presque) avec l’HistoPad du château royal de Blois. Grâce à une tablette et à la réalité augmentée, le visiteur est invité à manipuler et tester des objets historiques à 360° ou encore à s’immerger dans la restitution de salles disparues. Dans un parcours de visite ponctué de reconstitutions historiques, l’HistoPad offre une véritable immersion dans le passé, les décors, les usages, la vie des souverains et de leurs cours. Tarif : inclus dans le billet www.chateaudeblois.fr
PATRIVIA, LA BILLETTERIE EN LIGNE QUI RÉVOLUTIONNE L’ACCÈS AU PATRIMOINE Fondée en 2016 par deux amoureux du patrimoine, Patrivia est la première plateforme de billetterie en ligne pour les châteaux, musées, parcs et jardins en France. L’objectif est double : faciliter l’accès au patrimoine et le démocratiser. En région Centre - Val de Loire, ce n’est pas moins d’une trentaine de monuments, publics et privés, qui sont référencés sur la plateforme. Si redonner l’amour des vieilles pierres par le biais des nouvelles technologies n’était pas une chose aisée, il semblerait que Patrivia, récemment nominée comme la startup billetterie la plus prometteuse de l’année 2018, relève brillamment le défi. À suivre ! www.patrivia.net
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BILLET JUMELÉ : DEUX MONUMENTS NATIONAUX DU VAL DE LOIRE S’ASSOCIENT Bonne nouvelle pour les amoureux de visite culturelle, le château d’Azay-le-Rideau et le château d’Angers s’associent pour proposer au public un billet jumelé au tarif préférentiel de 15€. L’occasion idéale pour (re)découvrir un des joyaux de la Renaissance et la célèbre demeure des ducs d’Anjou, témoins exceptionnels de l’Histoire. www.monuments-nationaux.fr
POUR LA BONNE CAUSE, LE CHÂTEAU DE CHEVERNY S’ILLUMINE DE ROSE ET DE BLEU Château de Cheverny • Loir-et-Cher
Photo : © C. de Vibraye
En octobre et novembre, le château de Cheverny se pare respectivement de rose et de bleu et cela, pour la bonne cause ! Pour la 7e année, le château de Cheverny apporte son soutien à l’opération Octobre Rose destinée à sensibiliser au dépistage du cancer du sein, en s’illuminant de rose toutes les nuits d’octobre. En novembre, changement de couleur. Pour la 3e année, la façade du château se pare de bleu contre le diabète et en soutien aux jeunes diabétiques. www.chateau-cheverny.fr
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ACTUALITÉ
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Focus
SPLENDEUR D’AUTOMNE AU DOMAINE DE CHAUMONT Domaine de Chaumont-sur-Loire • Loir-et-Cher
Photo : © Eric Sander - Domainde de Chaumont
Depuis dix ans, pour célébrer cette saison magnifique qu’est l’automne avec les couleurs extraordinaires qu’offre la nature sous les derniers rayons de soleil, le Domaine de Chaumont-sur-Loire organise une grande manifestation Splendeurs d’automne durant les vacances de la Toussaint. Le Domaine se pare ainsi d’habits de fête et propose à tous ceux qui le souhaitent, visites, promenades et découvertes de végétaux rares. Lors du week-end de la Toussaint, des expositions constituées de collections de légumes anciens et rares, des ateliers de création d’éléments de jardins à base d’osier, des échanges de graines et des conseils des jardiniers du Domaine sont proposés aux visiteurs. www.domaine-chaumont.fr
ESCAPE GAME AU CHÂTEAU D’AMBOISE Château royal d'Amboise • Indre-et-Loire
À la demande du roi de France, essayez de percer, en moins d’une heure, les secrets de ces deux mystérieux émissaires du Saint Empire, reçus au château en ce mois de mai 1518. Amis ? Ennemis ? À vous de le découvrir ! Le suspense et l’intrigue s’invitent au château royal d’Amboise avec l’ouverture d’un nouvel espace Escape Game (jeu d’énigme), situé au cœur des souterrains du château. www.chateau-amboise.com Photo : © Château royal d'Amboise
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ACTUALITÉ
lité LE FABULEUX NOËL DU CHÂTEAU DE MAINTENON Château de Maintenon, Eure-et-Loir
Dans le grenier enchanté du château, à l’ombre d’une bibliothèque sans âge, l’enfance de Françoise d’Aubigné, future marquise de Maintenon, se mêle à celle de la jeune Cendrillon... Surplombant les jardins depuis une haute tour du château, l'horloge s'emballe, et en un tour, 300 ans d'histoires féeriques se révèlent aux visiteurs à l'occasion des fêtes de fin d'année. Poussez les portes de pièces dérobées et plongez dans la magie de Noël... Depuis 2015, le château de Maintenon héberge « Le Fabuleux Noël », qui, chaque fin d’année, attire quelque 20 000 spectateurs sur 4 week-ends de représentation. Un spectacle d’une heure, associant plus de 800 volontaires bénévoles, qui propose de remonter le temps et de rencontrer ceux dont les noms sont à jamais restés attachés au château. www.noelmaintenon.fr
« MISSION STÉPHANE BERN », SAUVETAGE DE MONUMENTS EN PÉRIL
Photo : © Ville de Levroux
Le 3 septembre dernier marquait le coup d’envoi de l’opération « Loto du Patrimoine » dont l’objectif est le sauvetage de monuments en péril. 269 monuments ont été sélectionnés dont 18 lieux emblématiques considérés comme prioritaires. Cette opération permettra de récolter jusqu’à 20 millions d’euros grâce à la vente de tickets de grattage et de loterie. Les montants collectés ne seront malheureusement pas suffisants pour protéger l'ensemble des sites identifiés. Il est donc possible de soutenir directement ces monuments via le site internet dédié à la « mission Stéphane Bern ». En Val de Loire, 14 sites ont été sélectionnés dont la porte de Champagne à Levroux, dans l’Indre. Construite sous Charles VII afin que les habitants se protègent des guerres et des brigands, elle est le dernier vestige des sept portes que comptaient autrefois les fortifications de la ville. Elle constitue un témoignage historique exceptionnel. www.missionbern.fr
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Un parcours itinérant au cœur des châteaux de la Loire Amboise, Azay-le-Rideau, Chenonceau, Chinon, Langeais et Loches
Du 1er décembre au 6 janvier prochain, l’opération « Noël au pays des châteaux » revient pour la troisième année consécutive. Six grands châteaux du Val de Loire, localisés en Touraine, se parent de leurs plus beaux atours et célèbrent l’esprit des fêtes de fin d’année à travers une programmation spécialement conçue pour l’occasion. Une belle invitation pour découvrir, en famille, ce patrimoine unique conjugué à la magie de Noël et à ses traditions. Imaginez… des douceurs sucrées et des grandes tables gourmandes, des chants mélodieux et des récits fantastiques, des composition florales multicolores, des bougies et des sapins par centaine. Le tout, dans six des plus beaux châteaux du Val de Loire. C’est « Noël au pays des châteaux » ! Un évènement construit sous la forme d’un itinéraire reliant six monuments emblématiques du territoire, autour des valeurs et des traditions de
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Noël. Une découverte qui en appelle irrésistiblement une autre… Sur la base de ce qu’ont initié les châteaux de Chenonceau et d’Amboise, six châteaux de la Loire construisent ensemble une offre pour la période des fêtes. L’idée ? Combiner l’atmosphère festive de l’Avent à celle de lieux patrimoniaux exceptionnels. L’objectif, à terme, est de proposer une offre ambitieuse et pérenne, complémentaire des marchés de Noël de l’est de France et des séjours au ski. Lancé en 2016 et coordonnée par l’Agence Départementale du Tourisme de Touraine, ce parcours connaît un vrai succès et permet, pour les châteaux partenaires, une belle visibilité et un accroissement de la fréquentation. Pour cette 3e édition, la Cité Royale de Loches vient rejoindre l’opération. Ce parcours féérique rallie désormais le Sud Touraine pour encore plus de magie.
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Photo © Léonard de Serres
VISITES
Noël au pays des châteaux
VISITES
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Château Royal d’Amboise
Photo © Léonard de Serres
Comme chaque année, le château royal d’Amboise nous invite à voyager dans le temps et à découvrir l’évolution au fil des siècles des traditions et des coutumes liées aux célébrations de Noël, de la Renaissance jusqu’au XIXe siècle. Pour cette nouvelle édition, ce sont les Anges, figures traditionnelles des fêtes de fin d’année, qui sont le fil rouge du parcours scénographique. Nombre d’entre eux sont à découvrir dans les différents décors du château et sur les peintures présentées tout au long du parcours de visite. Le château royal dévoile une belle nouveauté pour
Château d’Azay-le-Rideau Noël gourmand Photo © Léonard de Serres
VISITES
Noël au fil des siècles
cette année avec la mise en place de magnifiques décors dans la chapelle Saint-Hubert, l’antichambre de la Cordelière et dans le cœur de la tour-cavalière des Minimes. Des scénettes lumineuses donneront vie aux anges représentés dans les décors des pièces concernées. Mais nous trouverons également trace de leur présence dans d’autres pièces du parcours de visite : des ailes grandeur nature déposées au pied du lit du roi ou encore installées sur les épaules des armures des gardes nobles. Pendant plus d’un mois, le château d’Amboise convie toute la famille à de nombreux rendez-vous : des visites guidées spécial Noël, des concerts, des initiations aux danses Renaissance, des ateliers de création ou encore des spectacles pour les enfants www.chateau-amboise.com
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Que serait-ce que Noël sans ses grandes tablées et ses plats traditionnels ? Pour célébrer les fêtes de fin d’année, le château d’Azay-le-Rideau place la gourmandise au cœur de la mise en scène et nous propose de découvrir ses tables gourmandes dont chacune possède son propre univers : des saveurs douces et sucrées de l’enfance aux goûts plus épicés et prononcés. Des mets délicieux et succulents se succèdent au fil des salles pour notre plus grand plaisir. Au rez-de-chaussée, dans la cuisine et la salle à manger, porcelaines fines, carafes en cristal et vaisselle en faïence sont disposées par l’historienne des arts de la table, Jacqueline Queneau, pour évoquer le raffinement des savoureux repas de fin d’année. Dans le grenier, les enfants sont invités à se régaler de douceurs et de gourmandises dans un décor féerique et enfantin imaginé en collaboration avec l’artiste Olivia Rolde. Dans les autres pièces du château, décorations de Noël, plateaux de confiseries et autres gourmandises attendant petits et grands.
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VISITES
Parée des plus belles couleurs de Noël, le château d’Azay-le-Rideau, chef-d’oeuvre d’architecture, nous plonge dans une atmosphère festive, chaleureuse et gourmande. Une visite qui donnera, c’est certain, l’eau à la bouche ! En complément de ces décors féeriques, un programme d’animations, décliné sur les thèmes de Noël et de la gourmandise, rythme ces journées festives : visites gourmandes du château, contes de Noël pour les plus petits ou encore ateliers de conception de décorations de Noël. Une belle façon de plonger notre exceptionnel patrimoine dans l’atmosphère joyeuse et gourmande de Noël. www.azay-le-rideau.fr
Château de Chinon Sapins d’hiver, sapins divers
Quand on pense à Noël, l’image du sapin nous vient de suite à l’esprit. Symbole de la Renaissance, c’est durant le Moyen Âge qu’il est associé à Noël. Il fait son entrée dans nos maisons dès la fin du XVe siècle. Dès lors, sa décoration évolue au fil des siècles. La forteresse de Chinon propose cette année une découverte de l’emblématique arbre de Noël à travers les siècles. Une exposition est consacrée à l’histoire du sapin, depuis son origine au Moyen Âge dans sa forme traditionnelle, jusqu’à nos jours avec une interprétation contemporaine. L’occasion de se laisser surprendre par la variété et la richesse des décors historiques.
En complément de ce parcours surprenant, la Forteresse propose des visites guidées de l’exposition et des animations pour toute la famille pendant les vacances scolaires. Pour les enfants, un escape game spécial Noël est mis en place, idéal pour passer moment inoubliable et atypique dans ce site millénaire. www.forteressechinon.fr
Photo © Jean Christophe Coutand
La Forteresse sera magnifiée grâce à la nouvelle mise en lumière nocturne qui vise à souligner les décors architecturaux du monument. L’occasion de redécouvrir la dimension spectaculaire du site, notamment la perspective des remparts visible depuis les bords de Vienne.
Château de Langeais Noël aux mille lumières
Pour Noël, le château de Chenonceau, joyau de la Renaissance, ne fait pas les choses à moitié et compte bien nous en mettre plein la vue. L’équipe de l’atelier floral de Chenonceau (unique en Europe, cet atelier existe depuis plus de vingt ans) voit les choses en grand et s’active depuis plus de trois mois pour concevoir, créer et réaliser d’éblouissantes compositions florales qui orneront chaque pièce du château. Entre les mains de Jean François Boucher, Meilleur Ouvrier de France, et de son équipe, branchages et matériaux naturels se transforment en créations des plus sophistiquées et parfois inattendues.
La lumière est au cœur des fêtes de Noël. Dans les grands châteaux du Moyen Âge, se préférait aux lampes à huile et aux chandelles de suif la lueur claire des bougies de cire. Coûteuses, elles étaient de véritables objets de luxe disposées dans de magnifiques lustres. Dans ces intérieurs où la lumière pénétrait parfois difficilement, les objets précieux réfléchissaient les lueurs vacillantes des flammes.
Photo © Dominique Couineau
Noël à Chenonceau
Photo © Dominique Couineau
VISITES
Château de Chenonceau
Pour cette édition, le château fête la naissance de la reine Catherine de Médicis, qui a tant aimé Chenonceau et lui a donné son architecture, unique au monde. Noël sera « aux couleurs des Médicis » avec, dans la grande galerie noir et blanc du rez-de-chaussée, une luxueuse table fleurie et décorée avec les collections Cristal de Sèvres, autre Maison de l’Excellence Française www.chenonceau.com
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La magie de Noël entre au château de Langeais sous le signe de la lumière, déclinée sous ses différentes facettes. Dans la salle du banquet, la table seigneuriale chargée de plats évoque les fastes des banquets médiévaux, tandis que l’arbre de Noël décoré de pommes et de lumières symbolise le renouveau. Dans les différentes chambres, le quotidien se met en scène : la chambre de réception se pare de vaisselle d’or reflétant la lumière alors que la chambre du seigneur, elle, s’enlumine d’un nécessaire de calligraphie. D’autres surprises sont à découvrir au fil du parcours. Sans oublier de magnifiques structures végétales soulignées d’une multitude de lumières à contempler dans les salles du château. Dans ce cadre enchanteur, des animations sont proposées pendant les vacances de Noël : des visites guidées, des animations dédiées aux enfants pour découvrir les dessous de la mode à la fin du Moyen Âge ou encore des balades contées. www.chateau-de-langeais.com
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TERROIR VISITES TEROIR
Nouveauté de cette édition, la cité Royale de Loches rejoint le parcours itinérant de « Noël au pays des châteaux » et place les contes d’hiver au cœur de sa programmation. Dans les salles d’exposition du logis royal, nous sommes invité à (re)découvrir le célèbre conte de Charles Dickens Un chant de Noël (A Christmas Carol), à travers une mise en scène des moments forts de ce récit fantastique : projections animées grand format, décors et sonorisation nous transportent dans une histoire surnaturelle où l’odieux Monsieur Scrooge, vieil avare incrédule, va se métamorphoser en se laissant gagner par l’esprit et l’allégresse de Noël.
Photo © Gillard et Vincent
En complément de cette immersion dans ce Noël fantastique, des animations sont proposées pour petits et grands : des lectures du conte Un chant de Noël et des ateliers créatifs autour des couronnes de Noël. www.citeroyaleloches.fr
Agence départementale du tourisme de Touraine www.touraineloirevalley.com @TouraineLoireValley @tourainevaldeloire
Photo © Léonard de Serres
@TouraineValdeLoirev
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VISITES
Cité Royale de Loches
Les contes d’hiver de la Cité Royale
Ils défendent les HÉROS de notre terroir
Avec ÉROÉ, (re)connectons-nous avec ceux qui font la richesse et la qualité de nos terroirs. C’est ce que nous propose Thomas, Pablo et Louis-Max, trois jeunes entrepreneurs et communicants qui utilisent le 2.0 pour valoriser le terroir en mettant en avant les artisans et les producteurs nommés les héros. C’est à la suite d’une campagne de financement participatif que le projet ÉROÉ voit officiellement le jour.
ÉROÉ est avant tout une passion commune pour le savoir-faire, l’authentique, les métiers agricoles et de l’artisanat. Cette passion est partagée par Thomas et Pablo, deux amis d’enfance qui ont co-fondé d’ÉROÉ en septembre 2017, et par Louis-Max, un autre ami d’enfance, qui les a rejoint en février 2018. C’est au fil des rencontre et des voyages qu’une prise de conscience a lieu : le lien humain n'existe presque plus avec le terroir. Soucieux de défendre les couleurs du terroir, ils imaginent alors un concept - ÉROÉ - avec de multiples ramifications dans le but de reconnecter les consommateurs avec les faiseurs de savoir-faire. Cette connexion se fera en ligne, via une marketplace (une boutique en ligne) à forte portée pédagogique. Et parce que Thomas a des attaches familiales à Vendôme, c’est en région Centre-Val de Loire qu’ils décident de se lancer pour vendre et raconter les histoires de ces plus beaux produits. C’est avec un regard bienveillant et de plus en plus émerveillé sur les choix de vie courageux de ces hommes et de ces femmes qu’ÉROÉ nous fait découvrir les artisans et producteurs alimentaires, ces HÉROS de notre terroir !
@eroeterroir @eroeshop
Vous souhaitez en savoir plus ? Passer du papier au numérique*, et d'aller faire vos courses gourmandes, responsables et solidaires en allant sur : www.eroeshop.com
*attention c'est proposition est exceptionnelle, le contact humain est irremplaçable!
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Photo © Eroé
TERROIR
ÉROÉ
TERROIR
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Coraline Wyss PORTFOLIO
Série noire
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’aussi loin qu'elle se souvienne, Coraline Wyss a toujours été attirée par "une vie artistique". Aujourd'hui, elle entame un second cursus en bachelor "motion design"* à l'école ETIC - Estacom de Blois, en alternance avec l'agence Des Monstres située à Orléans.
En parallèle du graphisme, Coraline aimerait s'aventurer plus loin dans l'illustration et l'animation, et pourquoi pas réussir à mêler l'un et l'autre. Sa mère, conteuse, lui a transmis la passion des histoires, tant et si bien qu'elle aspire aujourd'hui à joindre l'illustration à l'écriture pour se lancer dans la narration à son tour. Dans ce portfolio intitulé Série noire, nous en percevons immédiatement l'intention et la finesse. Chaque dessin est indépendant. Il nous plonge dans un univers singulier, empreint de candeur et de transgression où chaque idée fait écho à la précédente et au dessin à venir. Coraline Wyss installe son univers et on se projette facilement dans de multiples supports : livres, magazines, animations... Elle crée un univers qui lui est propre et où ce personnage, cette reine dépouillée, décomplexée, cette silhouette intrépide incarne tout simplement la liberté. Mais en fait, on appelle ça le style non ? Indéniablement. Dessins © Coraline Wyss Texte et photo © François Christophe
*design d'animation
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PORTFOLIO Retrouvez tous les portfolios en ligne de Coraline Wyss sur Behance : www.behance.net/coralinewyss
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RENDEZ-VOUS VISUEL
Une usine dans la ville Le photographe Joël David nous propose un rendez-vous visuel à chaque numéro de Ô Mon Château, et révèle la région Centre sous un autre angle. www.joeldavidphotographe.com www.omonchateau.com
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RENDEZ-VOUS VISUEL
LA CHOCOLATERIE POULAIN Sur le coteau qui domine la Loire, à deux pas de la gare, l'usine Poulain a animé la ville de Blois entre 1862 et 1990. De l'ensemble de 3,5 ha, il reste deux bâtiments emblématiques : Beauséjour, qui abrite l'IUT et l'École du paysage, et le château de Victor-Auguste Poulain, symbole d'une incontestable réussite industrielle. Après le transfert de l'usine à Villebarou, la cité Poulain s'est muée en un quartier qui mêle campus universitaire et logements mixtes.
Alice Enaudeau
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Agenda AGENDA
Octobre, novembre & décembre
20 OCTOBRE > 4 NOVEMBRE Chaumont (41) / Nature SPLENDEURS D’AUTOMNE
19, 20 ET 21 OCTOBRE Partout en France / Visite JOURNÉES NATIONALES DE L’ARCHITECTURE Pour la 3e année consécutive, le ministère de la Culture nous donne rendez-vous pour découvrir ou redécouvrir toutes les facettes de la profession à l’occasion des Journées nationales de l'architecture . Des visites de chantiers, d'agences d'architecture, des parcours urbains, des films et des expositions sont organisés dans la France entière. www.journeesarchitecture. culture.gouv.fr
21 OCTOBRE Azay-le-Ferron (36) / Sortie HALLOWEEN AU CHÂTEAU D’AZAY-LE-FERRON L'automne est arrivé et la fête d'Halloween se prépare au château d’Azay-le-Ferron. Chasse aux bonbons dans le parc, concours de citrouilles, vente de pommes du verger et jus, jeux pour les petits et grands... Venez découvrir le parc, et le château d'Azay-leFerron hantés pour l’occasion ! www.chateau-azay-le-ferron.com
Pour célébrer cette saison magnifique qu’est l’automne, le Domaine de Chaumont-surLoire organise une grande manifestation Splendeurs d’automne durant les vacances de la Toussaint et propose à tous ceux qui le souhaitent, visites, promenades et découvertes de végétaux rares. www.domaine-chaumont.fr
21 OCTOBRE Loches (37) / Visite VISITE GUIDÉE INSOLITE
20 OCTOBRE > 6 JANVIER Blois (41) / Exposition COLLECTION AUTOMNE-HIVER Présentés dans les appartements historiques du château royal de Blois, 18 costumes
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prennent place, dès le début de l’automne, dans le parcours de visite du château. Imaginés et travaillés par l’historienne et costumière Nathalie Harran, les costumes ont été créés à partir de pièces d’époque, tableaux et gravures. Cette présentation inédite retrace l’évolution des modes et des pratiques vestimentaires à la Renaissance et au XIXe siècle. www.chateaudeblois.fr
Dans le cadre des Journées Nationales de l’Architecture, le service Patrimoine de Loches, Ville d’art et d’histoire, propose une visite guidée inédite de la collégiale SaintOurs. L’occasion de marcher dans les pas des chanoines de la collégiale il y a 800 ans et d’accéder à des lieux habituellement fermés au public. Gagnez le point culminant pour admirer la ville depuis le clocher de l’édifice, avant de descendre dans les profondeurs du monument pour en découvrir la crypte. Réservations obligatoires www.ville-loches.fr
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27 ET 28 OCTOBRE Lémeré (37) / Nature FESTIVAL DES FLEURS D’AUTOMNE Les derniers jours des vacances d’automne sont le bon moment pour découvrir les merveilleuses floraisons d’automne. Les jardins du Château du Rivau consacrent à ces magnifiques
Agenda Octobre, novembre & décembre...
24 ET 25 NOVEMBRE Chançay (37) / Dégustation VALMER OUVRE SES CAVES Jean de Saint Venant ouvre les portes des chais et des caves troglodytiques du XVIème siècle du château de Valmer. Une occasion de rencontrer ce jeune vigneron et de partager sa passion du terroir, mais aussi de visiter les célèbres jardins de Valmer. Les amoureux du terroir et de l'artisanat pourront découvrir et déguster sur place les produits des artisans d'un marché de Noël. www.chateaudevalmer.com
à double révolution et la chapelle, le parcours de visite est sublimé par la magie de Noël. Les allées extérieures sont également embellies d’une centaine de magnifiques sapins qui s’illuminent dès la tombée de la nuit. Laissez-vous emporter par la splendeur des lieux… www.chambord.org
1ER DÉCEMBRE > 14 JANVIER Cheverny (41) / Sortie UN NOËL MAGIQUE AU CHÂTEAU DE CHEVERNY
6 DÉCEMBRE > 9 DÉCEMBRE Bourges (18) / Festival FESTIVAL HUMOUR ET VIN Vivant, accueillant, joyeux et fédérateur… Le Festival d'humour et du vin du Berry remet le couvert pour une deuxième édition mêlant spectacle et salon des vins au coeur de lieux historiques de Bourges (Théâtre Jacques Coeur, Palais Jacques Coeur, Salle du Duc Jean). www.facebook.com humourvin
1ER DÉCEMBRE > 6 JANVIER Chambord (41) / Sortie CHAMBORD S’ILLUMINE DE MILLE FEUX Pour cette 6e édition, le château de Chambord s’habille pour l’hiver en parant son intérieur de majestueux sapins et d’une décoration somptueuse. Du rez-dechaussée au 2ème étage, en passant par le célèbre escalier
AGENDA
fleurs d’automne, deux journées où l’on pourra découvrir les créations florales, emporter des pots aux cascades de marguerite d’automne qui décoreront terrasses et balcons jusqu’à Noël ou encore participer à des activités de décoration, pour petits et grands, autour de cette belle saison. www.chateaudurivau.com
1ER DÉCEMBRE > 6 JANVIER Blois (41) / Exposition EXPOSITION PLAYMOBIL, EN AVANT LES HISTOIRES AU CHÂTEAU Un sourire figé depuis plus de 40 ans, une coupe de cheveux mondialement connue, une bouille au fort capital sympathie : la mythique figurine en plastique Playmobil investit de nouveau le château de Blois ! Des milliers de personnages et accessoires prennent le château à l’assaut. Parfaite pour raviver quelques souvenirs d’enfance, idéale pour raconter l’Histoire aux petits et stimuler leur imaginaire, cette exposition présente 9 scènes inédites de reconstitutions historiques. www.chateaudeblois.fr
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Dès le 1er décembre, le Château de Cheverny s’illuminera aux couleurs de Noël pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Une allée majestueuse de sapins guidera les visiteurs jusqu'à l’entrée du château où ils seront invités à découvrir les nombreuses décorations de Noël, parmi les plus élégantes et raffinées. Une délicieuse atmosphère de fête qui vous surprendra ! Les trois premiers dimanches du mois de décembre, un goûter vous sera offert dans la Salle des Trophées à 16h, en compagnie du Père Noël. www.chateau-cheverny.fr
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Agenda
AGENDA
... et aussi
NOËL AU PAYS DES CHÂTEAUX
23 NOVEMBRE > 16 DÉCEMBRE Maintenon (28) / Spectacle LE FABULEUX NOËL DU CHÂTEAU DE MAINTENON Depuis 2015, le château de Maintenon héberge Le Fabuleux Noël, qui, chaque fin d’année, attire près de 20 000 spectateurs sur 4 week-ends de représentation. Un spectacle d’une heure, associant plus de 800 volontaires bénévoles, qui propose de remonter le temps et de rencontrer ceux dont les noms sont à jamais restés attachés au château.
Pour les fêtes de Noël, six grands châteaux de la Loire célèbrent l’esprit des fêtes de fin d’année à travers d’exceptionnels parcours de visite et des animations. L’occasion parfaite pour conjuguer, en famille, la découverte d’un patrimoine unique à la magie de Noël.
Ouverture de la billetterie le 1er octobre www.noelmaintenon.fr
DÉCEMBRE Meung-sur-Loire (45) / Sortie Les contes de notre enfance au château de Meung-sur-Loire De la salle des gardes aux souterrains, les personnages des contes de notre enfance attendent petits et grands pour une plongée dans l’univers des Princes et des Princesses, des magiciens et des sorcières ! L’occasion également pour les enfants de participer aux nombreux ateliers proposés par le châte au : écriture des vœux de fin d’année, lecture de contes, réalisation de brochettes de bonbons et bien plus encore… www.chateau-de-meung.com
1ER DÉCEMBRE > 7 JANVIER Indre-et-Loire (37) / Sortie
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AGENDA
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Château de Chenonceau SCÉNOGRAPHIES FLORALES
Château royal d’Amboise NOËL AU FIL DES SIÈCLES
Décors de Noël tout en gourmandises dans ce bijou de la Renaissance où des animations et visites gourmandes sont proposées au public. www.azay-le-rideau.fr
La magie de Noël se retrouvera dans des compositions végétales originales créées par l’atelier floral du château. Bouquets, sapins, installations florales sont présentés dans les salles du château. www.chenonceau.com
Le château d’Amboise explore l’évolution des traditions de Noël de la Renaissance à nos jours. Pour cela, tous les symboles de Noël sont réunis : sapins, couronnes, crèches, jouets anciens, confiseries… www.chateau-amboise.com
Château de Langeais NOËL AUX MILLE LUMIÈRES
Forteresse de Chinon SAPINS D’HIVER, SAPINS DIVERS
Cité Royale de Loches LES CONTES D’HIVER DE LA CITÉ ROYALE
Château d’Azay-le-Rideau NOËL GOURMAND CHEZ LES MARQUIS DE BIENCOURT
La magie de Noël entre au château sous le signe de la lumière. De magnifiques structures végétales soulignées d’une multitude de lumières investissent les salles du château. Le grand sapin trône dans la salle du banquet où la table seigneuriale resplendit de mille feux. www.chateau-de-langeais.com
Parcours surprenant, amusant et enchanteur parmi des dizaines de sapins de Noël imaginés par plusieurs artistes dans ce haut lieu de l’histoire médiévale. Laissez-vous surprendre par ces sapins et la variété des décors historiques. www.forteressechinon.fr
La cité royale de Loches nous invite à revisiter les contes populaires qui ont façonné l’imaginaire contemporain autour de Noël. Dans le Logis royal, le public est invité à redécouvrir Un chant de Noël (a Christmas Carol) de Charles Dickens, conte choisi pour Noël 2018, à travers une mise en scène (décors et sonorisation) des moments forts de ce conte fantastique et surnaturel. www.citeroyaleloches.fr
INTERVIEW
Le château de Baronville, le luxe à la française La gestion d’un monument historique n’est jamais chose facile, d’autant plus lorsqu’il fait partie du patrimoine familial et ce, depuis des siècles. Aymeric de Rougé est gestionnaire du domaine de Baronville, dans l’Eure-et-Loire. Du champagne «Comte de Rougé» à la création du Carrousel de Baronville en passant par les bougies Bellière, Aymeric fait preuve d’ingéniosité pour développer et valoriser Baronville, en France et à l’étranger.
Baronville est un monument singulier. Quelle est son histoire et votre lien avec ce château ? C’est le troisième château construit sur le même site. Habité depuis l’Empire Romain, une forteresse est érigée au Moyen Âge. Au XVIIe siècle, un grand château entouré de jardins à la française est construit. Mon ancêtre Étienne François, marquis d’Aligre et comte de Marans acquiert Baronville en 1783, juste avant la Révolution. En 1868, son descendant Armand de Pomereu d’Aligre, qui trouvait l’ancien château un peu vétuste, fait construire l’actuel pour recevoir les grandes réceptions du Second Empire. En 1980, ma mère, attachée au passé mais avec beaucoup de bon sens pour préparer l’avenir,
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décide d’ouvrir le château aux réceptions. Trentehuit ans après, on peut dire que c’était une bonne idée ! Depuis quand en assurez-vous la gestion et en quoi cela consiste ? En 2008, je finissais l’ESCP Europe et j’envisageais différentes orientations professionnelles, quand mes parents m’ont demandé de les aider. J’ai accepté. Une nouvelle crise économique est arrivée juste après, il a fallu apprendre très vite. Tout n’a pas été facile. Il faut se familiariser avec beaucoup de sujets différents, entre le côté commercial, l’entretien et la restauration de monuments anciens,
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oublier les tournages. Nous avons ainsi reçu des marques prestigieuses comme Chopard, Tod’s, Absolut Vodka, Guerlain, Chanel, Montblanc, Dior tout récemment, des stars internationales comme Michel Galabru, Benoît Poelvoorde, Audrey Tautou, Elton John, mais aussi Hilary Rhoda, Ronaldo, ou même le roi d’Arabie Saoudite … C’est amusant quand on voit en grand dans le métro, ou bien dans les aéroports, dans les magazines, des mannequins ou des objets à la mode, qui posent dans notre « good old » Baronville ! Par ailleurs, une fois par an, j’organise un événement ouvert à tous, destiné à récolter des fonds pour une association caritative. Il est important de ne pas oublier ceux qui par la santé, l’âge ou une autre raison, sont dans une situation difficile.
nuons ! Je crois dans un cercle vertueux : un bel endroit, bien entretenu, une équipe à l’écoute du client, cela donne un certain succès. Mais il faut toujours se remettre en question.
Dans le premier numéro, vous nous aviez parlé des Editions Beaufort, votre maison d’éditions. Mais il y a également le carrousel, le champagne Comte de Rougé et les bougies Bellière. Quel est le lien entre tous ces métiers ? Le lien est l’amour du patrimoine. J’aime notre pays, son terroir, ses artisans, ses produits. Voyageant souvent à l’étranger, je suis fasciné par les trésors que nous avons en France. Je pense qu’ils
Parlez-nous du Carrousel de Baronville, votre création. De quoi s’agit-il ? Le château est magnifique, mais à un kilomètre, il y avait les anciennes écuries, alors en très mauvais état. Il fallait faire quelque chose. J’ai décidé de parier sur l’avenir et de lancer une lourde restauration, en préservant le caractère et le charme de l’ancien, avec le confort moderne. J’ai pris un emprunt très important et je dois dire que je n’ai pas beaucoup dormi ! Après un décollage un peu lent, le Carrousel a trouvé ses « fans » et nos mariés ou les personnes en séminaire en sont ravis. Je crois que le bonheur des mariés laisse de bonnes ondes à Baronville. Quel type d’évènement accueillez-vous à Baronville ? Nous recevons surtout des mariages, au Carrousel et au château, ainsi que des séminaires, sans
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INTERVIEW
les fuites d’eau, les problèmes de chauffage, et tous les aléas de la gestion d’un domaine. Il faut savoir un peu tout faire. Dix ans plus tard, avec mon équipe, en alliant tradition et modernité, je pense que nous avons fait un beau travail, et nous conti-
INTERVIEW
ont parfois été un peu oubliés, et qu’aujourd’hui, grâce à des personnalités comme Stéphane Bern ou encore Patrick de Carolis, l’intérêt pour notre patrimoine, notre terroir, renaît un peu partout, et c’est tant mieux. Dans cet esprit, j’ai créé une marque de champagne « Comte de Rougé », qui est très appréciée. Le lien est aussi la qualité, il faut être très exigeant pour se différencier. Je mets en avant notre histoire, le « fait main en France », alors il faut être à la hauteur ! Les éditions Beaufort, co-fondées avec Alexis Robin, sont une belle aventure. Comme « Ô Mon Château », c’est une histoire de partage. Nous avons publié de beaux ouvrages, et nous en avons de superbes qui sortiront avant Noël. Encore une fois, ils sont imprimés en France, par une imprimerie écoresponsable. Il est important d’être cohérent dans ce que l’on propose. Il est aussi important de promouvoir la France à l’étranger, et c’est pour cette raison qu’avec mon épouse, nous avons lancé ces bougies parfumées Bellière, faites à la main dans un petit village français, et que nous vendons principalement aux États-Unis et en Angleterre. Comme dit une radio bien connue : « La France a tout pour réussir » ! Qu’est-ce qui vous plaît le plus dans ce métier ? Ce qui me plaît le plus, c’est qu’un monument historique permet de rencontrer des gens, qu’ils soient des artisans, spécialistes ou juste amateurs, artistes, passionnés, de France ou du bout du monde. Gérer un tel endroit n’est pas évident, les charges sont toujours trop importantes, ce qui est stressant, mais ces rencontres sont une vraie source de motivation. Y a-t-il un évènement qui vous a marqué plus que les autres ? Je dirais que chaque événement doit être traité comme une occasion unique de montrer comme notre domaine est beau, harmonieux, et de mettre en valeur nos mariés ou nos clients et leurs souhaits. Ils ne reviendront pas forcément tous les jours, alors il faut que le souvenir soit à la hauteur.
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Récemment, nous avons eu un mariage magnifique, avec des échassiers, des escrimeurs, des cracheurs de feu, un superbe feu d’artifice, des cavaliers couverts de LEDs dans la nuit. C’est merveilleux de voir cela. Ça n’est pas encore la Cinescénie du Puy du Fou, mais c’est déjà pas mal ! Texte : Elodie Filleul - Photo © Château de Baronville
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EN BERRY
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MA CAMPAGNE A DU STYLE
REPORTAGE
De l'or entre les mains Texte : Élodie Filleul Photographie : Caroline Gasch
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L’
art de la dorure demande patience et précision. Cette technique, connue depuis l’Antiquité, permet de rehausser des pièces précieuses en les recouvrant d’or. La dorure à la feuille pratiquée par Lauranne est la plus ancienne. Lauranne pratique la dorure selon les techniques traditionnelles, et notamment la dorure à la détrempe, technique la plus ancienne.
En cette journée ensoleillée d’automne, l’atelier de dorure à la feuille de Lauranne est lumineux et si accueillant. Ça brille dans les moindres recoins telle la caverne d’Ali Baba. Les trésors sont nombreux par ici. Des miroirs et cadres du XIXe siècle côtoient des baromètres plus anciens, minutieusement alignés. Des pièces d’exception ont été restaurées dans cet atelier. « L’année dernière, j’ai restauré tout un lot de reliquaires et de bas reliefs pour une église du limousin. » Les rayons du soleil se reflètent sur la dorure des nombreux objets qui attendent de passer entre les mains expertes de Lauranne. C’est à la suite d’une maîtrise en histoire de l’art et d’un CAP de dorure à la feuille qu’elle ouvre son atelier, d’abord en Limousin et depuis trois ans à Chançay, près d’Amboise. « Mon objectif était de trouver un métier qui alliait l’histoire de l’art et une activité manuelle. La restauration s’est imposée. C’est le seul métier où on a le droit de toucher les œuvres.»
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REPORTAGE
Lauranne Munk Koefoed est doreuse à la feuille. Elle restaure de nombreux objets anciens dans le respect des techniques traditionnelles. La touche finale de son métier est de recouvrir d’or des objets d’art et de culte afin de leur redonner leur éclat d’antan. Rencontre avec cette jeune restauratrice dans son bel atelier situé à Chançay, en Indre-et-Loire.
REPORTAGE
Au centre de la pièce trône une imposante console, une copie du XIXe siècle, dont la restauration est sur le point de s’achever. « La partie principale de mon travail est la restauration. Je restaure tout ce qui est bois et stuc doré. Ça peut être du mobilier comme des fauteuils et des consoles. Il y a aussi beaucoup de cadres, de miroirs, de statuaires et des baromètres, car je restaure aussi les mécanismes, je les remets en route. » Posé sur un meuble, un nuancier attire le regard. Il se compose de plusieurs teintes de feuilles. Le sujet principal du métier de Lauranne est la feuille d’or, mais on apprend qu’elle peut aussi réaliser de la dorure à la feuille de cuivre,
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d’argent ou d’or blanc, notamment pour des artistes contemporains ou pour des dorures modernes. Lauranne est un vrai couteau-suisse qui propose également de la dorure sur métal et qui travaille, quand elle a le temps, sur ses propres créations. Mais le temps est précieux pour Lauranne qui gère seule l’atelier où le délai est de quatre à six mois, selon les pièces. L’atmosphère qui se dégage de l’atelier est apaisante. Serait-ce lié aux jeux de lumière du soleil sur les dorures ? On ne sait plus où donner de la tête ! L’atelier de Lauranne est un vrai musée où on trouve des objets variés
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Lauranne nous conduit vers son poste de travail où un impressionnant miroir de style Empire attend d’être recouvert d’or. Nous avons le droit à une démonstration de dorure à la feuille. « La pose de la feuille, c’est la partie rapide. Il y a beaucoup d’étapes de préparation. Il y a une quinzaine de couches de préparation du bois avant de pouvoir poser la feuille. » Au préalable, un travail minutieux et complexe a été mené par Lauranne qui s’est attaquée au nettoyage du cadre avec des solvants et des produits adaptés. « J’ai bouché tous les petits éclats en les remplaçant par un mélange. Je travaille de manière traditionnelle, j’utilise un genre de pâte qui est un mélange de colle de peau de lapin et de blanc de medon, c’est une craie. Ça fait une petite pâte avec laquelle je vais venir boucher tous les manques, tous les éclats. C’est l’étape la plus longue. » C’est à la suite de la phase de ponçage que le travail de dorure peut débuter. « Sur la base en bois, on pose un encollage puis entre 8 et 12 couches d’apprêts (colle de peau de lapin et blanc de Meudon), cette surface est soigneusement poncée puis on pose une couche d’ocre jaune et enfin 2-3 couches d’assiette à dorer, le plus souvent de couleur rouge pour une dorure à l’or jaune mais qui peut aussi être noire. Sur cette surface on va pouvoir commencer à poser la feuille. » Tel un artiste avant de rentrer sur scène, Lauranne prépare méticuleusement son matériel. À porter de main, toute sorte de pinceaux et de l’eau, indispensable au travail de dorure. Lauranne nous montre un petit carnet contenant la précieuse matière, les feuilles d’or.
REPORTAGE
allant du XVIIe au XIXe siècle. Ces objets, en attente d’être restaurés, appartiennent aussi bien à des particuliers qu’à des collectivités ou encore à des professionnels. « J’ai beaucoup de particuliers, mais pas que. Ça peut être aussi des antiquaires, des mairies pour la restauration d’objets dans les églises et donc les DRAC (Direction Régionale des Affaires Culturelles), les châteaux privés ou publics. »
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Pour mener à bien son travail, Lauranne incline le cadre du XIXe siècle placé devant elle. « J’attrape une feuille et j’essaie de la mettre à plat sans la déchirer. Puis je la coupe à la taille de la zone que je souhaite dorer. » Entre chaque feuille, elle vient frotter son pinceau sur sa joue afin de le graisser grâce au gras de la peau. « Je vais mouiller la surface à dorer et la feuille se place automatiquement là où il y a de l’eau. Avec l’écoulement de l’eau, elle va s’étendre toute seule. C’est ce qu’on appelle la dorure à la détrempe. Le fait de mouiller, ça vient sortir le collagène qu’il y a dans toutes les souscouches et ça va permettre à la feuille de mieux accrocher. » À la fin de la pause, une fois que les feuilles ont séché, Lauranne s’apprête à faire briller le bois. Pour cela, elle vient le polir à l’aide d’un outil adapté, la pierre d’agate. Encore une fois, rien est fait au hasard. Des règles sont à respecter, notamment sur ce type de cadre où des éléments bien particuliers doivent briller. « Il va y avoir une patine pour uniformiser les dorures anciennes avec les parties que j’ai redorées. L’idée, c’est toujours de redorer a minima pour garder la patine du cadre. Je vais venir huiler user pour me rapprocher de la dorure d’origine et éventuellement polir pour que ça fasse plus vrai “salir” à l’aide de pigments pour que celà fasse plus authentique. » Mais attention, les règles ne sont pas les mêmes pour les objets plus anciens et notamment classés monument historique.
« On peut restaurer sans redorer. C’est la question que l’on se pose quand on fait des travaux sur des monuments historiques. Souvent, on ne redore pas, on fait des retouches illusionnistes. En ce moment, on est dans les restaurations non-abusives. Aujourd’hui on tend à restaurer de manière non abusive. Là, quand on redore, on recouvre forcément de la dorure d’origine. Quelques fois en faisant des retouches avec des poudres d’or ou des choses comme ça, on est moins interventionniste et on peut respecter l’objet respecte davantage l’objet. Mais ça dépend pour qui on travaille. Quand on intervient sur des objets classés, il est parfois demandé de ne pas redorer. »
Après les soins apportés par Lauranne et la pause d’une vingtaine de feuilles d’or, le cadre Empire a retrouvé toute sa prestance d’origine. Il est fin prêt à retrouver son destinataire et à laisser sa place, à une autre pièce d’exception. www.laurannemk.com
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REPORTAGE
En France, il ne reste plus qu’un seul batteur d’or, situé vers Thonon-les-Bains. « Que ce soit pour dorer un cadre ou pour dorer le dôme des Invalides, c’est toujours la même taille de feuille : elles font toujours 8 sur 8. » Soigneusement, elle fait glisser les feuilles d’or dans son coussin à dorure qui est, pour le doreur, l’équivalent de la palette du peintre. Quel spectacle que de voir ces feuilles tomber en cascade !
Liste du père Noël SELECTION CADEAUX
Notre sélection d’idées cadeaux pour les fêtes La rédaction a arpenté la région, fouillé dans les boutiques des monuments pour vous dénicher de belles et surprenantes idées de cadeaux. Voici notre sélection, pour petits et grands, à glisser sousle sapin de Noël.
1. JEU DE SOCIÉTÉ COMBAT DE COQS Le jeu de société Combat de Coqs, c’est un jeu de cartes de 1320 questions dédié à la culture française. On y parle musique, cinéma ou encore art et sport. Les thématiques sont aussi variées que les époques. À vous de jouer ! Fabriqué en France 2 joueurs minimum Dès 16 ans
24,90€ www.combatdecoqs.fr
2. LA BOITE À BRAME Vous connaissez la boîte à meuh ? Et bien le domaine national de Chambord revisite ce célèbre jouet en boîte à… brame. Une boîte qui permet d’entendre le cri puissant du cerf, roi des forêts et du parc du domaine. Boutique du château de Chambord
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3. SELECTION CADEAUX
ROYALES PASSIONS Si tout le monde a entendu parler de la marotte de Louis XVI pour la serrurerie, qui sait que Louis XIII a été un compositeur de musique et un graphiste hors de pair, que Pierre le Grand aimait à « collectionner » les êtres difformes et les monstres, que l’impératrice Joséphine avait une connaissance érudite de la botanique et de la zoologie ? Marie Petitot, du blog Plume d’histoire, dresse dix portraits captivants qui étonnent et renouvellent notre perception des grands personnages de l’Histoire. 320 pages
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18,90€ www.tallandier.com
MAPCUT ORLÉANS BY ICONYS Vous êtes à la recherche d’un cadeau unique et original ? Nous avons ce qu’il vous faut ! Iconys (studio créatif au service du patrimoine) propose de magnifiques « Mapcut », des plans de ville découpés au laser. Ils sont entièrement fabriqués à Orléans et forme une véritable dentelle de rues. Lorsqu’ils sont encadrés, un subtil jeu d’épaisseur vient donner de la profondeur à ces plans de nos magnifiques cités ligérienne. Il existe également la version Tours et Blois. Disponibles en pochette A4 au prix de 25€ et encadré au prix de 39€. A Orléans : Office de tourisme, Civette du Lutétia et Factory Story. Disponibles sur le e-shop.
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COUP DE CŒUR
Coup de Cocorico, bleu - blanc - rouge… Le « made in France » a le vent en poupe ! Ce qui est le cas de Combat de Coqs, la première application mobile de jeu 100% culture française.
COMBAT DE COQS,
C'EST QUOI ? Combat de Coqs, c’est d’abord l’application culturelle « made in France » du moment. Lancée en 2015, elle propose de tester ses connaissances et d’affronter ses amis dans des quiz qui abordent les thématiques de la culture française. « Combien d’œuvres sont exposées au Musée du Louvre ? » « Complétez cette expression célèbre : « Payez rubis sur … » » Depuis cet été, elle intègre une nouvelle fonctionnalité innovante « la carte de France de la Culture ». Le principe ? En balade dans un lieu culturel partenaire, vous répondez à un quiz de 5 à 10 questions qui permet de valider le lieu sur la carte. L’objectif est de valider tous les lieux partenaires. Actuellement, plus d’une vingtaine de musées, châteaux ou encore vignobles sont recensés sur cette carte. On retrouve bien évidemment des monuments du Val de Loire tels que les châteaux de Villandry et du Rivau, ou encore l’abbaye royale de Fontevraud. Véritable passeport culturel, cette fonctionnalité permet de créer une expérience de visite supplémentaire. Combat de Coqs, c’est aussi un jeu de société fabriqué en Lorraine. Sorte de Trivial Pursuit à la française, ce jeu reprend le principe de l’application : on teste ses connaissances à travers 1320 questions portant sur la culture française et réparties en 12 catégories (art, sport, histoire, etc.). Il existe même un format « Apéro » et un jeu similaire portant exclusivement sur la culture bretonne.
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COMBAT DE COQS, COUP DE CŒUR
C'EST QUI ? Derrière Combat de Coqs se cachent deux Bretons et amis d’enfance, Antoine Delanoë et Quentin Ory. Branchés culture et très attirés par l’univers du « made in France », c’est à la fin de leurs études qu’ils créent Combat de Coqs. Le succès est au rendez-vous !
Photo © Combat de Coqs
www.combatdecoqs.fr Application disponible sur iOS et Androïd
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CHRONIQUE CHRONIQUE MUSIQUE
Mélanger l’insoluble en musique Texte et Illustration Stephane Goiffon
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Po u rq u o i s’ é v e r tu e r à vo u l o i r m él a nge r Rock, Pop et Classique ? Le mélange peut il vraiment prendre ? Mick Jagger et Roberto Alania peuvent ils réellement faire un tube ensemble ? Deux grands patrimoines culturels D’un côté la grande musique, de l’autre le Rock et la pop. L’une académique à l’histoire ancienne, l’autre à l’histoire adolescente du milieu du vingtième siècle à nos jours. Pour l’une des hordes d’instruments é l i t i st e s e t d e t e c h n i c i e n s intouchables, pour l’autre des guitares, batteries et autres simplifications de l’orchestre et de musiciens autodidactes.
à l’occasion d’un concert de Jazz /symphonique : « Django classique »*. Dès les années 50 la musique allait donc s’affranchir des règles académiques et continuer le chemin que le Jazz et le blues avaient commencé à tracer. Les compositions devenaient extraverties, innovatrices, les instruments changeaient, s’électrifiaient. La musique se démocratisait et le spectacle, le concert, devenait grand public. Mais même dans ces années là, Dylan, Hendrix, Elvis, Bowie, King Crimson, Pink Floyd, Gainsbourg et j’en passe, nombreux s’inspiraient déjà de Bach, de Mozart ou encore Debussy ! Seulement voilà ... Malgré ces influences, on ne peut pas franchement dire qu’écouter les Stones nous ramène au prélude de Bach. Alors certains ont voulu mélanger, secouer, rendre soluble le classique dans le rock et plus récemment le rock dans le classique. Mais pour l'instant, revenons à notre guitariste électrique aux cheveux longs et chemise à jabot, gesticulant devant l’ orchestre classique.
A la genèse du Rock et de la pop Ce qu’on oublie souvent, c’est qu’avant les années 50, musicalement nous avions pour ainsi dire deux choix. Soit la musique populaire, qu’on pouvait écouter de puis quelques temps sur les premiers Vinyles, dans les cabarets ou encore dans les clubs. Soit la musique classique, qu’on écoutait pour les plus chanceux lors de grands concerts, dans des lieux prestigieux. Rares étaien t ceux qui envisageaient un mélange des deux, à part quelques «Jazzmen» précurseurs, comme Django Reinhardt pour qui le plus grand rêve inassouvi était de transformer une de ses pièces Jazz en «classique-jazz», jouée avec lui par un philharmonique. Inassouvi pas exactement puisque Stochelo Rosenberg, lui rendait finalement hommage en 2010
Photo Youtube Yngwie Malmsteen
Tout y est, le «kitchissime», le (trop) virtuose, les violonistes qui s’ennuient et le chef d’orchestre perplexe. Ils nous tricotent au final un pull musical trop lourd et trop chaud, saupoudré de sucre vanillé romantique.
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CHRONIQUECHRONIQUE MUSIQUE
V
oilà, ça y est nous y sommes, devant notre écran, dubitatifs et pantois. Par on ne sait quel hasard algorithmique sur cette plateforme vidéo si connue, devant nous en « full HD » : un guitariste électrique, sosie de Didier Bourdon, cheveux longs et chemise à jabot, gesticulant devant un orchestre classique. Jambes écartées de ses belles cuissardes en cuir, il nous déballe à fond la caisse, un bon milliard de notes à la seconde. Vision surréaliste, mais ma foi devenue presque banale.
CHRONIQUE MUSIQUE
Immédiatement après, «Youvideo» nous propose une autre scène :deux violoncellistes survitaminés qui nous arborent «Thunderstruck» d’ACDC ... Faites vous idée, décors renaissance, mais musique anachronique, toujours plus vite, encore plus vite, le rock après tout ce n’est que de l’énergie et de la vitesse non ? La musique classique s’achète-t-elle une aura pop et une nouvelle notoriété ? Au fil des vidéos, Metallica, en 1999 : Bonne orchestration, mais philharmonique en retrait, un simple arrangement énervé. On poursuit avec Scorpion qui se paie des appuis en contre chant avec 50 violons, mais le morceau n’en ressort pas grandi. Ensuite on nous sert encore «Eyes of the tiger» qui d’habitude nous donne envie de gravir 250 marches en courant, victorieux d’arriver au sommet, qui cette fois au son d’un orchestre accoquiné d’un batteur et d’un bassiste, nous fait présumer l’arrivée de Miss France et de ses Dauphines en prime-time sur TF1. Continuons, une fugue de Bach jouée par 15 Shreeders à la guitare, virtuoses obsédés par la vitesse et la démo technique, aplatissant une pièce à l’origine pleine de relief par un amas de saturations d’amplis baveux.
Après tout pourquoi l’orchestre classique n’assume t-il pas son traditionalisme, technique et un peu « pompeux » n’en déplaise ? Le classique est magnifique et pour le faire découvrir il faudrait peut-être le jouer ailleurs que dans les opéras! Et les rockers et musiciens en mal de légitimité, pourquoi pensent ils valider leur fulgurante technique en se confrontant aux plus grands compositeurs qui pensaient eux la musique pour 50 violons, 50 cuivres et autres percussions, pas pour un guitariste solo mégalo ?
Heureusement ... Dans cette course à l’armement, il existe certaines pièces absolument « bien vues ». J’avoue avoir un a priori positif pour une pièce musicale Rock /classique méconnue du très grand public et écrite par Pink Floyd : « Atom Heart Mother ».
C’en est trop, arrêtons les frais ... Il y a trop d’exemples à citer. Vous les retrouvez facilement sur le net avec ces quelques mots clefs : Rock philharmonique, guitariste orchestre... Je m’arrête juste à temps ! Que s’est il passé ? Pourquoi autant de débauche sonore et visuelle ? Pourquoi chaque protagoniste a t-il l’impression de plus de légitimité par ce mélange mal réalisé ?
Photo Pink Floyd "Atom Heart Mother" 1971 - Aubrey Powell
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Je pourrais en citer encore quelques uns, en commençant par Mike Oldfield qui compose depuis toujours de manière orchestrale, par accumulation d’instruments et qui, lorsqu’il invite un philharmonique, le met tout à fait en valeur. Citons aussi The Allan Parson Project et ses orchestrations incroyables. Pensons aussi à Serge Gainsbourg et son art de nous resservir Chopin, Beethoven. J’en oublie c’est certain !
Tout y est, les choeurs, les cordes , les cuivres et puis bien sûr le groupe, résolument Rock Progressif, avec ses accents de «groove» et de Jazz en cette année 1970. Une mayonnaise qui prend tellement bien que les facs de musicologie l’enseignent encore, le dissertent et le jouent régulièrement dans les plus belles salles de musique du monde entier. En fait la réelle différence avec les autres cités plus avant, qui sont individuellement talentueux, c’est que le Floyd avec l’aide de Ron Geesin, a créé ici une composition originale POUR et AVEC l’orchestre. C’est un tout dès le départ, le contexte est déjà multiple et pas une vague adaptation de l’un ou de l’autre. Même dans les reprises il y a de petites merveilles. En témoigne l’adaptation de Queen par le philharmonique de Londres, une ré-orchestration complète pour un nouveau contexte : l’orchestre. Pas de guitare électrique dominatrice en vue, les thèmes sont magnifiés, on les savoure comme un morceau classique qui nous rappelle une mélodie connue.
Photo Youtube "Atom Heart Mother" live Chatelet 2012
La soupe peut donc prendre quand même, lorsque la démarche est créative et lorsque les musiciens oublient de chercher une légitimité, ça peut marcher et même plutôt bien. Notre patrimoine musical ancestral ne se télescope pas à chaque fois avec notre récente tradition Rock et Pop. Quelquefois avec intelligence, ils se parlent et ça fait du bien ! Retrouvez tous les artistes cités sur notre chaine youtube L'auteur : "Graphiste, musicien et agitateur culturel, Stéphane se passionne en particulier pour le Rock progressif et l'univers graphique de groupes comme Pink Floyd, Genesis etc. il aime aussiparler dans quelques lignes éditoriales, des univers musicaux, des anecdotes des artistes qu'il affectionne. Il en profite pour illustrer également ses articles. Retrouvez son travail en musique sur fof-theband.com et design sur creastudio.pink.
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CHRONIQUE MUSIQUE
Ce morceau fait partie de ces mariages Classique et Rock réussis. Non pas que ce soit un parti-pris technique extraordinaire. Aussi bien les membres du groupe que les musiciens du philharmonique qui les ont suivi pendant deux ans s’accordent à dire que les maladresses étaient courantes sur cet exercice. Justement, le propos musical était tellement sensé que tout fonctionne à merveille et l’idée de jouer cette musique dans des églises, des amphithéâtres comme dans des salles de concert plus traditionnelles magnifiait encore ce mélange.
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ONT PARTICIPÉ À CE NUMÉRO FRANÇOIS CHRISTOPHE
JOËL DAVID
ALICE ENAUDEAU
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