ACTU MOBILITÉ

TEXTE: ERIK DERYCKE

En stimulant financièrement le covoiturage et en instaurant une taxe kilométrique généralisée, la Belgique verrait l’occupation moyenne des voitures passer de 1,44 à 1,5, un maigre progrès. C’est ce que révèle une étude du Bureau fédéral du plan. Dans notre pays, en effet, la plupart des déplacements ne sont pas liés aux activités professionnelles, mais plutôt au shopping, aux visites familiales et aux loisirs. Cela dit, le covoiturage n’est pas inutile, estime le Bureau du plan. Dans les zones particulièrement encombrées, une légère augmentation du nombre de pratiquants suffit à engendrer un effet important. Dans la région bruxelloise, le nombre de véhicules aux heures de pointe diminuerait de 13% tandis que la vitesse moyenne gagnerait 27% (par rapport à une vitesse moyenne actuelle de 60 km/h). À Anvers et environs, le trafic en heures de pointe reculerait de 20% et la vitesse progresserait de 18%.

À Vienne, le géant du meuble suédois IKEA est en train d’aménager un site sans places de stationnement. Le magasin de sept étages se trouve non loin de la gare Westbahnhof. Il est accessible à partir du reste de la ville par les transports en commun ou à vélo. Les achats que le client ne peut emporter lui-même seront livrés à son domicile par des camionnettes électriques, au départ d’un centre logistique situé en dehors de la capitale autrichienne. Le bâtiment présente quatre façades habillées d’arbres et de plantes ainsi qu’une toiture verte. Par temps chaud, la température du voisinage s’en trouvera abaissée de 1,5° C. L’inauguration est prévue pour dans quelques mois.

LA RÉDUCTION DES ÉMISSIONS DE DIOXYDE D’AZOTE (NO2) PERMETTRA À BRUXELLES D’ÉVITER CHAQUE ANNÉE 530 DÉCÈS PRÉMATURÉS

C’est ce que révèle une étude sur l’impact sanitaire de la pollution atmosphérique dans un millier de villes européennes, étude publiée par le périodique médical The Lancet. Au classement des morts évitables par 100.000 habitants, Anvers occupe la deuxième marche du podium et Bruxelles la huitième place. Le problème du dioxyde d’azote est particulièrement aigu dans les grandes villes d’Europe occidentale et méridionale. Les décès évitables causés par les particules fines (PM 2.5) sont les plus nombreux dans la vallée du Pô, en Pologne et en Tchéquie.

Sur dix usagers empruntant les pistes cyclables temporaires de Paris, six sont de récents convertis au vélo. C’est à l’occasion de la crise du coronavirus que des pistes cyclables ont été aménagées sur les grands axes de circulation, comme la rue de Rivoli. D’après un sondage, 40% des cyclistes profitant de cette nouvelle infrastructure ne se sont mis au vélo qu’après janvier 2020. Quant à la part des femmes dans le total des cyclistes, elle a progressé de 36 à 41 pour cent. Pour 62 pour cent des habitants du grand Paris, les pistes cyclables temporaires doivent être pérennisées.

En février 2021, un nouveau pont pour piétons et cyclistes est entré en service sur le canal Bruxelles-Escaut. Cet ingénieux pont levant constitue une première mondiale. Piétons et cyclistes peuvent continuer à l’emprunter même lorsqu’il se trouve en position haute pour laisser passer les bateaux. À cet effet, les escaliers latéraux avec gouttières pour vélos suivent le mouvement ascendant du pont. Le pont mobile pour piétons et cyclistes relie les deux rives du canal entre la rue de Gosselies et la rue de la Princesse. L’ouvrage aurait dû être entièrement accessible dès 2019 s’il n’y avait pas eu des problèmes de construction.

Durant la dernière campagne BOB, les mesures de lutte contre le coronavirus n’ont pas empêché la police de contrôler près de 110.000 conducteurs pour détecter l’alcool au volant. 90% des contrôles ont eu lieu pendant la journée, le couvre-feu étant en vigueur dans tout le pays. Pourtant, 2,2% de tous les conducteurs se sont avérés positifs, soit plus d’un sur cinquante. Le soir, en semaine, 8% des automobilistes contrôlés étaient positifs, et 7% le week-end. Dans la grande majorité des cas, l’alcoolémie dépassait 0,8‰, bien au-delà de la limite légale de 0,5‰.

L’initiative européenne BENEFIC a lancé un troisième appel à projets pour une infrastructure faisant place aux véhicules de transport et bateaux écologiques. Les autorités publiques et les entreprises privées peuvent recevoir des subsides en vue de l’installation de chargeurs normaux, rapides et ultrarapides pour véhicules électriques. Avec le soutien de BENEFIC, la Région bruxelloise a déjà mis en place 150 bornes de recharge publiques, un chargeur rapide pour les autobus de la STIB et trois stations GNC.

La Wallonie investit 20 millions d’euros dans le développement du transport par voie navigable et par le rail. En 2019, 118.000 conteneurs TEU ont été acheminés par bateau entre Rotterdam et Anvers d’une part, les ports wallons d’autre part. Dans le cas des matériaux de construction, le transport par bateau représente déjà 40% du total. Globalement, l’utilisation des voies navigables permet de faire circuler 2 millions de camions en moins sur les routes de la Région wallonne.

L’inspecteur principal David Stevens, chef de service de la brigade cycliste dans la zone de police Bruxelles-Capitale Ixelles, a été élu Ambassadeur de la mobilité 2020. Avec son équipe de policiers cyclistes, il combat l’anarchie dans le trafic bruxellois, en particulier les infractions de stationnement et la circulation sur les bandes de bus. Le titre est décerné chaque année par le Réseau mobilité durable.

En septembre 2020, la Wallonie a appelé les villes et communes à se porter candidates au projet ‘Communes pilotes Wallonie cyclable’. Les 116 villes et communes sélectionnées recevront un subside de 150.000 à 1.700.000 euros pour améliorer l’infrastructure cyclable sur leur territoire. Au total, la Wallonie va investir 61,2 millions d’euros. Les communes prendront en charge 20% des coûts.

Malgré la pandémie de Covid-19, l’autopartage a le vent en poupe en Belgique. Au 1er janvier 2021, la Belgique comptait 150.000 utilisateurs. C’est 30% de plus que l’année précédente, précise le rapport annuel du réseau Autodelen.net. L’augmentation est particulièrement marquée dans la Région de Bruxelles-Capitale: plus 40%, pour avoisiner 60.000 adeptes. Il y a encore un vaste potentiel dans le segment B2B. La Belgique compte aujourd’hui 6.000 clients professionnels de l’autopartage, contre plus de 150.000 aux Pays-Bas. Le système belge de la voiture de société en guise de salaire freine le partage. Près de 1 voiture partagée sur 4 est entièrement électrique, mais cela ne représente pas plus de 0,3% du parc total.

Les jeunes conducteurs (18 à 29 ans) sont les plus disposés à mettre leur smartphone de côté (ou en mode ‘ne pas déranger’ ou silencieux) pour éviter les distractions au volant. Ce groupe est aussi le plus souvent tenté d’utiliser le smartphone en conduisant: seulement un quart des intéressés déclare ne jamais agir de la sorte. C’est ce qui ressort d’une enquête réalisée par la VSV (Vlaamse Stichting Verkeerskunde) à l’occasion d’une nouvelle campagne de lutte contre l’utilisation du GSM au volant. En février dernier, la société de transports en commun TEC a lancé son service de mobilité ‘TEC à la demande’ à Ottignies-Louvain-la-Neuve. Pendant sept mois, de nouvelles solutions de mobilité durable seront mises à l’épreuve avec des minibus et une navette sans conducteur. Le service sera opérationnel du lundi au vendredi entre 7h30 et 19h30 ainsi que le samedi entre 10h30 et 18h30. Le voyageur peut réserver son trajet dans l’appli TEC à la demande et suivre en temps réel l’approche du véhicule. www.letec.be

TEXTE: BRUNO DE THIBAULT - CEO TOURING

LES AUTORITÉS POLITIQUES METTENT DE PLUS EN PLUS DE PRESSION POUR QUE L’AUTOMOBILISTE ABANDONNE SA VOITURE AU PROFIT DES TRANSPORTS ALTERNATIFS. SI L’OBJECTIF EST LOUABLE, LA MANIÈRE D’OPÉRER NOUS SEMBLE À LA FOIS DISCRIMINANTE ET DÉNUÉE D’EFFICACITÉ.

Lors d’une étude récente réalisée par votre club de mobilité, il est apparu que pour 7 Belges sur 10, l’automobile demeurait le premier choix pour leurs déplacements quotidiens. À l’inverse, la part des transports en commun stagnait ou régressait, surtout depuis le début de la crise du coronavirus. Mais la pandémie n’explique pas tout. Si l’usager belge continue de privilégier sa voiture pour se déplacer, c’est qu’il n’a souvent pas d’autres choix. Nous voyons pourtant, partout dans la société, de nombreux usagers prêts à laisser leurs “4 roues individuelles” au profit d’autres moyens de transport. Seulement voilà, pour favoriser pareille démarche, il faut aussi que les autorités investissent massivement dans ces alternatives. Qu’elles soient accessibles, sécurisantes et confortables.

Or, que ressort-il de cette même enquête? Près de 8 personnes sur 10 pensent que le gouvernement n’en fait pas assez, et considèrent même nos politiques comme responsables des embouteillages! Pour Touring, il est plus que temps d’harmoniser les mesures qui peuvent créer un véritable écosystème de la mobilité. Une mobilité que nous voulons plus durable, c’est un enjeu important si l’on veut préserver une bonne qualité de vie dans nos villes.

Pour y parvenir, il faut permettre aux usagers de combiner plusieurs moyens de transport sur un même trajet. Comment? En utilisant des applications mobiles mais également en créant des pôles d’échanges multimodaux. C’est vers cette nouvelle mobilité que nous voulons tendre. Touring investit d’ailleurs massivement dans la plateforme de mobilité MaaS (“Mobility as a Service”, la mobilité en tant que service). En prenant des mesures à la fois culpabilisantes et pénalisantes envers les automobilistes, il nous semble que les autorités vont dans une direction opposée.

Touring estime donc que la première chose à faire, c’est de créer des alternatives crédibles sur le terrain. Ceci afin que les usagers de la route laissent spontanément leur voiture à la maison. Un exemple? Il y a 40 ans déjà, Touring préconisait des lignes de métro s’étendant au-delà des villes. En vain. Aujourd’hui, nous sommes confrontés aux conséquences négatives de ces choix politiques.

Bref, pour nous, avant de pénaliser l’automobiliste qui n’a d’autre choix que d’utiliser sa voiture pour se déplacer, il faut déployer des moyens de transport efficaces et de qualité. Il faut aussi une meilleure qualité de l’infrastructure, l’élimination des goulets d’étranglement et, enfin, boucler les liaisons manquantes. Ces dernières permettraient de séparer le trafic de transit et le trafic local, au bénéfice de tous les usagers de la route.

TEXTE: THIERRY SARASYN

Le motocyclisme ne se pratique pas ‘juste comme ça’. Il vous faut d’abord le permis de conduire adéquat et s’informer sur les points essentiels que sont l’équipement, la fiscalité et les règles spécifiques aux motos. Mais commençons par le côté amusant et explorons un peu le monde des motos neuves et d’occasion.

Nous avons déjà publié précédemment des articles sur la fiscalité attrayante des motos, la nécessité de porter des vêtements appropriés et les règles de circulation spécifiques aux motos. Vous retrouverez toutes ces infos sur notre blog (https://www.touring.be/ fr/articles/essais-motos). Dans l’article qui suit, nous partons plus spécifiquement à la recherche d’une moto neuve ou d’occasion. Pour ceux qui débutent à moto ou ceux qui veulent s’y remettre.

ACHETER UNE MOTO D’OCCASION

Le marché des motos d’occasion se porte très bien, tout comme le marché des motos neuves. Une alternative abordable à une moto neuve? Une moto classique? Ou une manière de faire ses premiers pas dans le monde de la moto sans se ruiner? Le choix est immense. Mais il y a souvent des pièges à éviter. Nous vous donnons un aperçu des choses à faire et à ne pas faire lors de l’achat d’une moto d’occasion.

ASPECT

À quoi ressemble la moto à première vue? Semble-t-elle déjà usée et jamais nettoyée? Si c’est le cas, il y a de fortes chances que son entretien n’ait jamais été une priorité pour le vendeur. Si le prix est intéressant, vous pouvez malgré tout y réfléchir. Dans le cas contraire, il faut regarder la moto d’un oeil encore plus critique. RÉSERVOIR

Ouvrez le bouchon du réservoir et jetez un coup d’œil à l’intérieur du réservoir. S’il est rouillé à l’intérieur, cela signifie que la moto est restée longtemps à l’arrêt avec peu ou pas d’essence dans le réservoir. La rouille se détache au fil du temps et obstrue le filtre à essence, voire pénètre dans le carburateur ou l’injecteur, ce qui peut causer des problèmes.

CONTRÔLE DES FREINS

L’état des plaquettes de frein n’est pas visible au premier coup d’œil. Pour pouvoir le vérifier, il faut souvent les démonter. De nouvelles plaquettes ne constituent pas des frais importants; pour à peine quarante euros, vous pouvez acheter des nouvelles plaquettes de frein avant. En revanche, vous devez faire attention aux disques de frein. Si l’usure des disques est uniforme et plate (touchez la surface du disque avec vos doigts), ils sont en bon état. Si la surface des disques n’est pas uniforme et bosselée, cela signifie que les plaquettes de frein sont usées. Vous n’êtes pas obligé de remplacer les disques de frein immédiatement, mais vous devrez en tenir compte dans un avenir proche. EMBRAYAGE

L’embrayage ne peut pas être testé à l’arrêt. Il faudra donc le tester en roulant avec la moto. Vous êtes à l’arrêt à un feu de circulation en serrant à fond le levier d’embrayage et pourtant votre moto avance lentement? Ceci indique qu’il y a un problème d’embrayage. Remplacer les disques d’embrayage est une opération coûteuse. KIT PIGNON/COURONNE/ CHAÎNE

Comment sont les dents du pignon et de la couronne? Vérifiez de près leur niveau d’usure. Si les dents sont pointues ou tordues, il est temps de remplacer le kit pignon/couronne/chaîne. En outre, si vous pouvez tirer sur la chaîne à l’arrière de la couronne, la chaîne est usée et doit être remplacée. PNEUS

Examinez attentivement la bande de roulement et les flancs des pneus. Une bande de roulement usée ‘en zigzag’ peut indiquer que le pneu n’est pas bien aligné avec le cadre, la fourche avant ou le bras oscillant. Vérifiez l’âge du pneu en consultant le code DOT. Il s’agit d’un code à quatre chiffres comprenant le numéro de la semaine et de l’année de production. Si le pneu a quatre ou cinq ans, nous vous recommandons de le remplacer par un neuf.

KILOMÉTRAGE PAR RAPPORT À L’APPARENCE DE LA MOTO

Le compteur kilométrique de la moto est faible mais la selle et les poignées semblent usées? On peut alors penser que le kilométrage de la moto a été trafiqué.

Une moto neuve ne doit pas forcément être chère. Parmi les grands constructeurs, Kawasaki dispose de la plus large gamme de motos à moins de 10 000 euros. Mais la plupart des autres marques proposent également plusieurs modèles sous cette barre psychologique. Nous vous présentons ici 10 motos intéressantes à un prix inférieur à cette limite.

Cette moto ‘low cost’ asiatique est très polyvalente et offre un excellent rapport qualité-prix. CYLINDRÉE: 649 cc PUISSANCE: 45 kW (61 cv) PRIX: € 6.999

Une moto aventure abordable, solide comme un roc et avec peu de fioritures. CYLINDRÉE: 411 cc PUISSANCE: 17,6 kW (24,5 cv) PRIX: € 4.899

Le petit trail de KTM n’offre qu’une cylindrée modeste mais il propose un niveau de finition haut de gamme. CYLINDRÉE: 373 cc PUISSANCE: 32 kW (43,5 cv) PRIX: € 6.849

Qui a dit que les Harley-Davidson sont chères? Avec cette Street 750, la marque américaine propose non seulement une Harley abordable pour (presque) tout le monde, mais aussi un roadster performant et agréable à conduire. CYLINDRÉE: 749 cc PUISSANCE: niet bekend PRIX: € 7.700

Chez Touring, vous pouvez souscrire une assistance technique pour votre moto à partir de 5 euros par mois. Vous souhaitez couvrir non seulement votre moto mais également votre voiture et votre vélo contre les pannes? Choisissez alors notre formule Move On. Ainsi, vous pourrez prendre la route en toute tranquillité, quel que soit le moyen de transport que vous utilisez. Plus d’informations sur www.touring.be.

Pour ce prix, vous ne trouverez pas un modèle plus sportif. Cette puissante naked bike de Kawasaki excelle à la fois en termes de performances et de facilité d’utilisation. Une super moto. CYLINDRÉE: 948 cc PUISSANCE: 44,7 kW (61 cv) PRIX: € 9.699

La MT-09 de Yamaha est équipée d’un trois cylindres qui offre juste un peu plus de couple et un peu plus de caractère que d’autres. Un excellent rapport qualité-prix et un concept original. CYLINDRÉE: 889 cc PUISSANCE: 87,5 kW (119 cv) PRIX: € 9.599

BMW n’est certainement pas la marque la moins chère du marché, mais avec la F 900 R de 105 ch, la marque allemande ne se contente pas d’offrir un excellent rapport qualité-prix, elle propose aussi une naked bike très compétitive par rapport à ses concurrentes. CYLINDRÉE: 895 cc PUISSANCE: 77 kW (105 cv) PRIX: € 8.800

Mash s’est inspiré des trails d’autrefois pour ce solide monocylindre. En plus de son style iconique, la Dirt Track 650 dispose d’une technologie moderne. L’ABS est d’origine. CYLINDRÉE: 647 cc PUISSANCE: 29,4 kW (39,5 cv) PRIX: € 5.499 Pour cette Triumph Trident, la moins chère de la gamme du constructeur britannique, aucun compromis n’a été fait. C’est une naked bike très bien finie et qui propose un style classique et des performances modernes. CYLINDRÉE: 660 cc PUISSANCE: 60 kW (81 cv) PRIX: € 8.195 Honda propose une moto sportive de milieu de gamme qui est parfaite sur toutes les routes. Pas un monstre de circuit coûteux et difficile à maîtriser, mais une moto pour un usage quotidien avec des gènes de moto sportive. CYLINDRÉE: 649 cc PUISSANCE: 70 kW (90 cv) PRIX: € 9.294

L’Europe exige de tous les pays qui n’ont pas présenté un plan pour rendre les motos plus sûres l’introduction d’un contrôle technique moto à partir de 2022. Nos voisins du nord ont pour l’instant échappé à cette exigence, mais un contrôle technique des motos devrait être introduit en Belgique dès l’année prochaine. Comment cela va se passer et sous quelle forme? Nous tentons d’y répondre sur notre blog: www.touring.be/blog (tapez “essais motos” dans le moteur de recherche).

Une bonne maîtrise de la moto ne s’apprend pas uniquement dans les moto-écoles classiques. Bien entendu, comme c’est en forgeant qu’on devient forgeron, c’est en roulant qu’on devient motard mais vous pouvez aussi accélérer ce processus en suivant une formation continue à la conduite. Par exemple, à l’Adventure Academy. Vous y apprendrez les techniques de base nécessaires pour emmener votre moto hors des sentiers battus. C’est particulièrement intéressant pour les propriétaires d’un trail (Honda Africa Twin, BMW GS, ...) qui veulent apprendre les bonnes techniques et tirer le meilleur parti de leur moto. Ces compétences sont également utiles pour mieux conduire et de manière plus sûre sur la route.

Ces cours se déroulent dans un lieu unique. Un véritable paradis pour le trail et le tout-terrain a été créé sur le site de 13 hectares de l’ancien circuit de motocross de Olmen (province d’Anvers). Cet Adventure Park offre toutes les infrastructures possibles pour devenir un meilleur pilote. On y propose différentes formations telles que Adventure, Adventure +, Off Road, Kids et Total Safety, ou encore des formations sur mesure pour les groupes et les particuliers.

L’Adventure Academy ne propose pas de formations enduro. L’accent est mis sur l’apprentissage des techniques pour mieux maîtriser un trail dans toutes les conditions. Grâce à cet endroit unique en Belgique et à ses instructeurs professionnels, tout le monde peut apprendre à maîtriser un gros trail dans toutes les situations. Ces techniques peuvent également être appliquées sur la route. Ceux qui maîtrisent mieux leur moto rouleront mieux et de manière plus sûre en toutes circonstances. Tout ceci vous parle? Vous pourrez ensuite aller un peu plus loin et participer à des week-ends aventure au Maroc, la terre promise du voyage trail. Plus d’informations? Rendez-vous sur www.motor-park.be

La moto électrique est en pleine expansion, même si celle-ci n’est pas encore particulièrement rapide. Zero Motorcycles est la marque leader de ce segment, mais les ventes ne sont pas (encore) au niveau de la plupart des motos classiques.

La moto électrique présente incontestablement un certain nombre d’avantages. Vous n’avez pas à vous soucier de l’utilisation de l’embrayage, du passage des vitesses ou même de l’entretien de la moto. Ce dernier point implique également que le coût d’utilisation de la moto va diminuer. Non seulement parce que vous n’avez pratiquement aucun entretien, mais aussi parce que l’électricité est moins chère que l’essence. Comptez sur environ 1 euro par 100 kilomètres. L’autonomie de ces motos se révèle finalement assez bonne. La Zero SR/S dispose d’une autonomie comprise entre 150 et 250 km, selon l’utilisation. Grâce à l’utilisation d’un chargeur rapide, vous pouvez reprendre la route en un peu plus d’une demi-heure. Et en une heure, vous pouvez disposer d’un ‘réservoir’ plein. Les modèles sans chargeur rapide prennent souvent beaucoup plus de temps pour se recharger. Vous les utilisez comme un smartphone: il suffit de brancher la moto le soir et elle sera prête à être utilisée le lendemain. Au fur et à mesure que les stations de recharge se multiplient, il sera de plus en plus facile d’utiliser une moto électrique. En outre, le gouvernement fédéral offre une réduction d’impôt représentant 15 % de la valeur de la moto, jusqu’à un maximum de 3.140 euros. Par exemple, la Zero FXS coûte 13.370 euros, ce qui ramène son coût réel à 11.365 euros.