IROmagazine N°20

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La passion de Passoni Tout repose sur l’atlas EDITION La solution DIGIPRINT

o r é m u N aminé vit

RESEAU DE COMPÉTENCES

Jumelé avec l'Association des Inventions de Chine

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ÉDITO

Liberté – égalité – fraternité Un sept huit neuf, c’est presque le début d’un conte. 220 ans après, les rêves sont fades. Les enfants n’ont plus d’espoir. Les citations, les bonnes intentions, les déclarations et les journées officielles ne manquent pas mais c’est du blabla de nantis et d’irresponsables. Peut-être? Mais, ce n’est pas une bonne excuse pour ne rien faire personnellement ou pour ne rien entreprendre au niveau des nations.

Narcisse Niclass Rédacteur

Retrouvez nos articles sous:

Les questions environnementales sont cruciales. Les experts se déchirent. La pensée unique, d’où qu’elle vienne, n’est pas une bonne solution. Le doute contribue à la réflexion. Les ressources humaines sont énormes. La Terre a vécu sans nous et nous survivra. 1968, encore une date mythique à qui l’on prête beaucoup. Mais c’est ces soixante dernières années que notre société a fait le plus de dégâts. Où sont les hippies? Où sont les fleurs au fusil? Dans l’usine Renault il était écrit: «Mort aux cons!» En lisant ce slogan, de Gaulle avait simplement dit: «Vaste programme». Soixante ans, ce n’est rien et c’est loin. Si «Sous les pavés, la plage» est le graffiti le plus cité, dans le Hall Richelieu à la Sorbonne, il était écrit «Consommez plus, vous vivrez moins!» Si seulement

a un réseau privilégié de relations grâce au jumelage avec

Des échanges ont lieu régulièrement depuis 1987

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Les mots d’esprit laissaient croire que les rues barrées ouvraient les esprits. A Nanterre, dans l’Amphithéâtre de musique, fut gravé le fameux: «Il est interdit d’interdire». Maintenant, les gentils-enragés qui ont cru faire l’histoire sont tous emprisonnés dans la consommation. «Pourquoi dépenser toute une vie à la gagner»? «L’imagination au pouvoir». Les problèmes environnementaux sont graves. L’économie est en roue libre. Nous nous accrochons à notre confort. Après les échecs constants des pouvoirs politiques qui ont diminué nos libertés, après l’effondrement des certitudes économiques qui ont brisé tout rêve d’égalité, il est temps d’essayer la fraternité. Qui rédigera le mode d’emploi? Narcisse Niclass

IROmagazine

IMPRESSUM

case postale 1303 CH 1701 FRIBOURG www.invention.ch paraît 3-4 fois l’an / 15’000 exemplaires

RÉDACTION Narcisse Niclass Daniel Mange Francis George-Perrin Michel Giannoni Michel Bugnon-Mordant André Sprenger (1944 - 2008) ILLUSTRATIONS Ludovic Hartmann (ludoart.com) p. 3+9 www.raa.ch CORRECTRICE Laura Zinetti

LAYOUT IROmag ÉDITIONS Monique Brasey e-mail: iromag@invention.ch IMPRESSION Imprimerie Saint-Paul, Fribourg

Si vous reproduisez nos textes, veuillez mentionner la source.

un professeur d’économie avait découvert cette vérité! Ces mots n’avaient guère de sens en cette folle époque tournée vers les loisirs et le moi. La contestation se prenait pour une révolution. La liberté n’avait plus de définition.

Bd de Pérolles 42, CH-1705 Fribourg Tél. 026 426 41 11, Fax 026 426 45 31 imprimerie@st-paul.ch www.st-paul.ch


IRO MENTOR CLUB des idées, des actes Edgar Schorderet Président

Tout le savoir du monde est au bout du doigt. Heureusement, les souris portent souvent le label Logitec, une marque suisse. Cette société a développé la première souris sans fil en 1984 déjà. Un produit technologique, fabriqué dans des chaînes automatisées, facilement transportable, issu de la recherche et du savoir-faire d’ingénieurs de l’EPFL mais assemblé en Asie. En Suisse, nous devons innover dans tous les domaines, si nous voulons garder notre confort.

www.invention.ch/mentorclub

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otre club pousse ses membres à l’action et l’engagement volontaire comme mentor les maintient en pleine forme. A chaque rencontre, à chaque manifestation, nous sentons de l’enthousiasme. Dans l’environnement présent, cet engagement et cette conception de vie font la différence. Depuis décembre 1999, date de notre première manifestation publique, nous avons innové en connectant des réseaux et en invitant systématiquement des personnes à l’esprit curieux, ouvert et généreux. Nous avons su réunir des inventeurs, des indépendants, des créateurs d’entreprises, des banquiers, des artistes, des professeurs, des politiciens,... qui avaient tous un désir de faire. n 10 ans, nous avons traité plus de 100 thèmes et sujets et c’est autant de conférenciers et d’intervenants. Une trentaine de créateurs d’entreprises, de patrons, ont bénéficié des contacts de notre réseau. Notre engagement est reconnu et nous avons aussi reçu un appui régulier sur Fribourg. De nombreuses personnes et entreprises nous ont accompagnés dans notre action mais nous ne citerons qu’un ami fidèle, Monsieur Michel Pittet, ancien Conseiller d’Etat en charge de l’économie. Avec lui nous avons pu soutenir le microcrédit en Suisse. En effet, grâce à son action, le canton de Fribourg a été le premier canton, et c’est toujours le seul, à avoir contribué à l’augmentation du capital de

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la Fondation ASECE à Lausanne. Ainsi, la volonté du fondateur de l’ASECE (Georges Aegler 1911-2007), de répandre l’idée du microcrédit en Suisse, a pris forme. Un grand travail reste à faire. C’est pourquoi notre club souhaite accueillir plus de mentors, plus de volontaires pour transmettre leur savoir et leur savoir-faire.

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otre nouveau président, Edgar Schorderet, a une grande expérience du travail en réseau. Comme ingénieur civil il sait que l’action ne s’improvise pas. C’est pourquoi notre sigle IRO, connu avec «Innovation Réflexion Objectif» est devenu:

Innovation Réflexion Organisation

10 ANS

1999 - 2009

e ton est donné. Pour connaître notre comité et les mentors, nous vous invitons à visiter www.invention.ch, la plateforme de l’innovation en Suisse. Un clic sur IRO mentor club et vous découvrez notre philosophie, nos archives et notre vision.

Nos mots-clés sont des valeurs sûres • Evaluer • Conseiller • Accompagner • Promouvoir C’est notre conception du mentora et de l’engagement citoyen. Il y a aujourd’hui une nouvelle génération de créateurs, d’indépendants, qui mettent à profit tous les nouveaux outils et les nouveaux réseaux qui se créent. Bienvenue au club pour marquer nos 10 ans de croissance durable.

L’aventure ne s’improvise pas. Je dirais même plus. L’aventure s’organise.

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PASSONI, ou la passion de l’inventeur Galileo Galilei (dit Galilée) 1564-1642 A l’ère d’Internet, c’est la fuite en avant dans le monde virtuel. La Suisse devrait pourtant se rappeler que c’est avec l’industrie lourde, puis le tourisme et la chimie qu’elle a construit sa richesse. Ces trois branches sont toujours des piliers de notre économie. Il faudrait les soigner, en amont par la formation et l’orientation professionnelle, dans le présent en facilitant l’éclosion d’entreprises, et en aval avec des visions qui ne soient pas du «suivisme». Y a-t-il un pilote sur la passerelle du navire «Swissland»? ianfranco Passoni a le profil type de l’inventeur. Actif dans la recherche appliquée, il vit de son travail, de ses découvertes, brevets et inventions. Il a réalisé des prototypes de machines produites au niveau industriel. Un succès, avec une unité de découpage rapide et une unité de mise sous pli automatique, pour Kern AG en 1986, avec un temps de travail divisé par deux. Actuellement, il prépare pour la firme allemande BÖWE SYSTEC AG, une machine de mise sous pli automatique de haute cadence (10 enveloppes par sec.). Cette machine traite tous les formats. Un nouveau système de réglages permet des changements de formats d’enveloppes en quelques secondes. D’autres développements étonnants sont en cours dans son laboratoire-atelier dans La Broye à Sévaz, Estavayer-le-Lac.

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our inventer, il faut des projets dans la tête et sur la table de travail. Nous savons bien que la sélection est dure. Sur 1000 idées, une seule peut-être franchira le stade de la production et de la commercialisation. En 2009, Gianfranco Passoni présente en première mondiale QuicKLines / K-L, un appareil qui permet de tirer des fils électriques dans les canalisations existantes, en économisant 50% du temps de travail. Lancement commercial prévu en 2010.

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année Galileo Galilei. En effet, c’est en 1609 que l’astronome a observé pour la première fois la Lune avec une lunette de sa fabrication. Nous savons ce que la science doit à cet inventeur, chercheur et savant. Les condamnations des sages de l’Eglise font

PA S S I O N

2009,

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sourire aujourd’hui. Il a fallu attendre 1992 pour que le Pape Jean-Paul II corrige les égarements de ses prédécesseurs.

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fin de s’associer à ce combat Lunette de Galilée contre l’obscurantisme, un trio de passionnés, Piviotti Claudio, Pilone Sigfrido et Passoni Gianfranco, a mené une enquête technico-historique sur les esquisses de la fameuse pendule léguée à l’humanité par Galileo. Après deux années de recherches, les trois amis ont concrétisé l’intention du savant en réalisant le mécanisme qui affiche l’écoulement du temps tel un sablier. Ce travail n’est pas une copie mais un original, protégé comme modèle, développé avec la collaboration posthume du maître Galileo. Certes, c’est Les brevets signés Passoni sont dans des domaines techniques. L’éventail des inventions traverse des champs divers: automatisation de procédés, articles de loisirs, objets ménagers, presses pneumatiques de sécurité, moteurs thermiques sans bielles ni soupapes, modes de fabrication industriels révolutionnaires pour la production des roulements en général et le dernier né, QuicK-Lines / K-L un appareil appelé au succès commercial selon les premiers tests de marché.

www.robotic-consulting.ch Tél. : +41 (0)26 663 59 70 +41 (0)79 417 54 75

1541 SÉVAZ, ESTAVAYER-LE-LAC Autoroute N1, sortie: La Rose de la Broye Gianfranco Passoni présente sa réalisation de l’horloge pensée en 1583 par Galilée.

un objet pour rêver mais n’est-ce pas le rêve qui nourrit la recherche. Einstein a confirmé cette vision en déclarant que l’imagination est plus importante que le savoir. Les visiteurs du Salon ont découvert la finesse, la subtilité et l’élégance raffinée du travail signé Galilei-3P, nommé: Clepsydre Mécanique avec Certificat d’authenticité.

Un chef-d’œuvre technique

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ette application est une œuvre d’art, un vrai chef-d’œuvre. Le génie florentin trouve son épilogue en Helvétie et montre que l’esprit n’a pas de frontière. Afin de rappeler combien le combat des inventeurs est important, Gianfranco Passoni souhaite réaliser des répliques de la Clepsydre Galilei-3P pour des collectionneurs, des entreprises, des écoles, des institutions,… Ces installations seraient accompagnées d’une vidéo et d’un livre, ainsi les esprits curieux pourront découvrir les enjeux de la recherche appliquée. Chaque génération doit pousser plus loin le niveau de la connaissance. La devise de Gianfranco Passoni: «Garder l’esprit curieux maintient la forme du cerveau et du corps». NN


EN RÉSEAU comme le cerveau

ID group - une signature u bas de tout contrat, de tout mandat, il y a des signatures. Afin de donner du sens au label, ce sont les personnes qui s’engagent à mériter l’usage du label. ID group s’est réorganisé afin de donner corps à son label pour en faire une signature avec du contenu: une marque de confiance.

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La nouveauté

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es partenaires couvrent tous les champs d’actions utiles à la bonne marche d’une entreprise. Grâce à Internet, il est possible de coopérer et de travailler

à distance. Ce choix stratégique nous permet d’établir des collaborations spécifiques afin de renforcer notre potentiel et de réunir des compétences particulières pour un mandat spécifique. Nous avons des membres affiliés, exclusifs et des relations régulières pour des opérations définies.

La cohérence ous avons décidé de nous consacrer uniquement aux services aux sociétés et entreprises. Nous couvrons tous les départements avec une vision globale et complète des champs d’intervention. Notre approche pluridisciplinaire inclut la

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gestion de projet et un management avec une vision transversale. Les collaborateurs extérieurs sont des partenaires réguliers avec des qualités pointues. Nos membres sont des praticiens expérimentés de leur domaine et travaillent toujours en team.

www.id-group.info ous exploitons et développons plusieurs bases Internet à titre d’expérimentation afin d’alimenter nos connaissances professionnelles. Nous avons des sites réservés à nos clients. Ces nouvelles techniques permettent une grande souplesse, des économies importantes dans l’exploitation et des mises à jours instantanées. Nous avons aussi des outils partagés qui nourrissent constamment notre réseau interne et externe.

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Kiboun - Kimochi - Kokoro (Cœur - Raison - Sensation)

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La première publication du label ID group date de 1998, au Salon international des inventions de Genève. Plusieurs entreprises autonomes, avec des activités disparates, exploitaient un centre de calcul commun. Le besoin de s’afficher ensemble a été le déclencheur du projet afin de performer en communication. Aujourd’hui, le label devient une marque. Les liens ont évolués. Une charte interne règle le fonctionnement et définit la philosophie du groupe.

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Un projet ambitieux An ambitious plan Un projet de technopôle aéronautique et industriel sur 40 hectares de terrains équipés, dédiés à des entreprises de pointe, certains disposant d’un accès direct à la piste Un aérodrome idéalement situé, au cœur d’une région dynamique de Suisse occidentale, La Broye Un potentiel de 10’000 mouvements d’avions civils par année Les facilités et infrastructures les plus modernes selon les standards actuels - 2900 m de piste A 5 minutes d’un accès sur l’A1, l’autoroute reliant la Scandinavie à la peninsule ibérique “Technopole” - a top technical project combining aeronautical and industrial facilities over 99 acres, dedicated to leading companies, some with direct access to the runway An airfield directly situated in the heart of the dynamic “La Broye” region of western Switzerland A potential of 10,000 civil flights per year Buildings and infrastructure built to the most modern standards - with 2,900 meters of runway Just 5 minutes from the A1 motorway linking Scandinavia to Spain

www.

www.alineaedition.ch

Aeropole.ch c/o COREB CH-1470 Lully T +41 26 663 90 80 F +41 26 663 90 89 info@coreb.ch www.coreb.ch


ÉLOGE à la pérennité Daniel Mange Prof. d'informatique

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n ce début de millénaire, un petit groupe d’hommes entraîné par Daniel Hillis, le pape des processeurs ultrarapides à structure massivement parallèle (la fameuse «Connection Machine»), part en croisade pour bâtir l’ordinateur le plus lent du monde: l’horloge «Long Now» ou «long maintenant». La version définitive de ce mécanisme révolutionnaire trouverait sa place dans un désert du Nevada, au sud-ouest des Etats-Unis. Le visiteur sera invité à pénétrer dans les entrailles de la montagne pour y découvrir une horloge monumentale, d’une hauteur de vingt

mètres; à l’entrée de la caverne, il apercevra un pendule géant oscillant toutes les dix secondes; en s’élevant d’un étage, il découvrira un mécanisme battant une fois par jour. En poursuivant son ascension, le visiteur accédera aux étages supérieurs où des dispositifs de plus en plus lents dénombreront les années bissextiles, les années séculaires non bissextiles, et enfin le cycle de 25’784 ans de la précession des équinoxes. Il terminera son périple au sommet de l’horloge, dominée par deux hélices géantes, elles-mêmes entraînées par un contrepoids de plusieurs tonnes.

La stratégie de construction d’une telle horloge repose sur quatre principes fondamentaux : • la précision, garantie par un mécanisme binaire analogue à celui des montres digitales et basé sur une représentation à 32 bits; • la longévité, assurée par la lenteur, la résistance aux agressions du climat et à celles des hommes; • la facilité de maintenance, découlant d’une technique mécanique, donc robuste, et de l’utilisation des matériaux les plus résistants du moment; • la transparence, assurant la compréhension intuitive du mécanisme et sa réparation aisée. onçue pour durer, évoluer et s’autoréparer, l’horloge «Long Now» devrait afficher un temps exact pendant 10000 ans au moins, une période équivalente à

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celle qui nous sépare de l’époque glaciaire. Elle corrigera automatiquement ses erreurs par détection de la position du soleil à midi. Son rythme, très lent, sera d’un tic-tac par an; elle sonnera tous les siècles et un coucou surgira à chaque changement de millénaire!

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ans un monde dominé par la vitesse, ou même des ordinateurs en parfait état sont démodés après quelques mois d’usage, le projet «Long Now» nous ramène à la lenteur, à la durabilité et à la pérennité. Il nous encourage à vivre dans la durée, et non dans l’instant; il nous suggère une responsabilité envers les centaines de générations à venir, et non le profit immédiat promis aux actionnaires du moment. ngénieurs, scientifiques ou chercheurs, nous façonnons le monde; adhérons à l’esprit du projet «Long Now» et, à notre échelle, dans notre entreprise, dans notre institution ou dans notre communauté, retrouvons la voie royale de la création, l’exécution de notre propre chef-d’œuvre! Longue vie à «Long Now»!

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(LNF) ou raisonner à long terme et vite pour éviter de perdre le sens des responsabilités face aux générations futures. Notre société post-industrielle est en perte de sens, les actions sont guidées par des objectifs à court terme uniquement. En réaction, la notion de développement durable est née. Nous devons repenser notre monde et surtout notre manière de vivre. La LNF est lancée en 1996 par Brian Eno (producteur de David Bowie, Coldplay, U2) et Stewart Brand, éditeur du Whole Earth Catalog, avec la première photo de la Terre vue de l’espace, Apollo 17, 1972. Ce 3 février 2009, à Paris, s’est tenu le premier Meet Up organisé par la LNF. Thème de la rencontre: Comment passer d’un mode de pensée «rapide/jetable à meilleure/durable» ou comment avoir une vision pour les 10’000 prochaines années. Les 100 siècles à venir serontils ceux du partage et d’un progrès raisonné? La réponse vous appartient. (NN)

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P R IS E D E C O N S C I EN C E

Je hais la vis Parker; ce cylindre de métal, étrange croisement d’une vis à bois et de la croix fédérale, accélère la fabrication mais interdit la réparation. La vis Parker, comme l’appareil photographique jetable ou le briquet non rechargeable, est la métaphore d’un système industriel qui vise la production de masse, l’usure programmée et le remplacement accéléré. Cette économie de l’éphémère est l’antithèse du travail lent et patient de l’artisan, de la création du chef-d’œuvre par le compagnon.


NANO DA GIARDINO e leader La Svizzera dà un’ottima immagine di sé, un’immagine di eccellenza persino, ma ciò non è soltanto il frutto del nostro volere e del nostro lavoro. Storicamente non abbiamo nemici. Nei casi in cui si tenta di denigrare la nostra immagine, viene sempre tratto in ballo uno dei nostri principali simboli: le banche. a Svizzera quasi sempre primeggia nelle classifiche mondiali e le statistiche si mostrano spesso ad essa favorevoli. La presenza che occupiamo sulla scena mondiale di certo non si deve alle nostre dimensioni. La nostra immagine è un valore, ma di certo non va sopravvalutata. È piuttosto il frutto di un lungo processo storico di cui non sempre ci rendiamo conto. Questo capitale non viene sviluppato al massimo e, fino a poco tempo fa, era di buon gusto non essere troppo elvetici. Ma le opinioni cambiano anche qui e la croce federale va di moda anche in Svizzera.

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R IF LE S S I O N E

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cliché del nostro paese sono simpatici e le critiche spesso celano un po’ di invidia da parte dei nostri vicini. Cioccolato, orologi, coltellino svizzero, mucche e pascoli, aria pura, montagne, calma, sicurezza, turismo, banche: questo è il nostro patrimonio. Ma possediamo altri punti di forza che costituiscono un’altra fonte di ricchezza. Il nostro paese esiste grazie all’intreccio di reti, ad ogni livello: tecnico e umano. Le nostre reti di comunicazione variano da un livello buono a un livello eccellente. Le reti interregionali sono attive e dinamiche. Gli abitanti del nostro paese sono tutti iscritti a 4 o 5 associazioni, club e società di vario genere. Tutte le strutture, ad ogni livello, firmano accordi di collaborazione per le scuole, i servizi, i pompieri, l’approvvigionamento idrico e lo smaltimento dei rifiuti. Noi siamo i campioni delle reti e ciascuna di esse ha il proprio leader. Ci sono migliaia di leader in Svizzera.

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a forza dei nostri cliché, la concretezza dei legami professionali, amichevoli, familiari ci donano forza e apertura interiore. Vista dall’esterno, la Svizzera appare come un caos di strutture complicate che si intersecano, si mescolano, si contrappongono e si abbracciano a vicenda. Vista dall’interno, è uno spazio in cui le relazioni sono cortesi, consensuali e rispettose. Con un mondo in continuo cambiamento, tutti i nostri leader devono ora pensare al futuro in cui siamo proiettati. Se non vogliamo restare schiacciati dai grandi, è necessario affermarci in altri campi: la formazione, la ricerca e l’innovazione.

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Innovazione e visione per essere leader

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e PMI sono, nel nostro paese, delle forze innovative. Esistono pochi ostacoli all’innovazione, se non l’eccessiva cautela di banche e poteri pubblici che non svolgono appieno il loro ruolo nel finanziamento dei progetti di ricerca. E questo è un paradosso in un mercato con una forte capacità finanziaria e in cui l’innovazione commerciale è eccellente. La politica economica potrebbe correggere questo handicap: in tal modo le nostre imprese potrebbero migliorare e mostrarsi più concorrenziali a livello mondiale. Un altro svantaggio tipicamente elvetico è rappresentato dal rigore delle leggi o meglio dalla loro rigida applicazione. Ad esempio, potremmo mostrarci più flessibili nella gestione del territorio e facilitare tutte

le pratiche a livello burocratico indirizzando diversamente determinate energie dei nostri zelanti impiegati. I nostri politici dovrebbero riflettere sulla possibile abolizione di alcune norme e leggi per diminuire gli impegni burocratici che distruggono la ricchezza. Sebbene lo stato non debba giocare a fare la banca, una politica fiscale nuova potrebbe defiscalizzare gli investimenti concessi da privati alle PMI. L’esperienza di Alinghi ha dimostrato come, partendo da un amore, da una passione, un uomo d’affari può dare vita alla creazione di molte piccole imprese altamente competitive e favorire la ricerca. Ci sono più di 300 Ernesto Bertarelli in Svizzera. Apriamo loro le porte di nuovi modelli di finanziamento per modificare le imperfezioni del mercato di capitali. NN


LES CAVERNES ou le soleil ? La pollution, les phénomènes climatiques, les maladies, les épidémies et les pandémies ne s’arrêtent pas aux frontières. Est-ce ça le visage de la mondialisation? En balade dans la campagne helvétique, nous avons peine à croire qu’un cataclysme se prépare. Si ces soubresauts sont qualifiés de naturels, les causes, la cause, serait le comportement humain. A l’heure de l’information partagée instantanément ce constat est inquiétant. Sommes-nous réellement conscients de la catastrophe? Nous pensons plus à la météo du jour qu’à la protection de notre environnement. ’homme à l’instinct grégaire seraitil moins intelligent qu’une colonie d’abeilles ou de fourmis? Inondations, sécheresses, tempêtes, éboulements, fonte des glaces, sommes-nous vraiment responsables? Nous sommes petits. Que pouvons-nous faire au quotidien? Vaut-il la peine d’entreprendre des chantiers à vocation écologique alors que la consommation d’énergie augmente toujours? En plus, les experts apportent la confusion en émettant des avis pour étayer leur propre recherche.

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our vous aider à apporter des réponses, des gens bougent, fondent des associations, donnent des conférences, organisent des expositions. Tous nous sommes informés. Tous nous devons changer notre comportement et agir sur des choses mêmes minimes. Pourtant nous sommes loin de passer à l’action concrète.

En 1973, un premier choc pétrolier a apporté controverses et querelles d’experts.

En 1979, un nouveau choc pétrolier entraîne des crispations, des guerres et quelques projets de recherche dans les énergies de substitution.

En 2008, un troisième choc pétrolier en forme de yo-yo nous endort. Les volontés politiques sont confuses. Les spécialistes en économie sont au tapis. On pense taxes. On augmente le coût des transports publics. On vend des droits de polluer. Rien n’est entrepris pour préparer les jeunes à

vivre autrement. Si notre société se veut responsable, nous devons les éduquer par l’exemple, maintenant.

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i, comme nous étudions les fourmis, des extraterrestres nous observent, ils doivent se poser bien des questions sur notre comportement.

Nous sommes moins bons que des rats sur un territoire donné

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otre Terre aussi est un territoire limité. Face aux dangers annoncés, rien de cohérent n’est entrepris. Entre le Nord et le Sud, l’écart a encore augmenté. Le développement en Asie s’est envolé et les économistes saluent les bienfaits de sa production industrielle. La Chine est devenue notre usine mais la crise des subprimes remet tout en question. Connaissez-vous une civilisation qui a su renaître dans le chaos?

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En Suisse, l’espoir viendra de la recherche appliquée dans les énergies vertes. Nous devons investir dans la formation technique et scientifique. Il faut augmenter nos capacités hydro-électriques et développer les parcs éoliens. Appliquons dès maintenant toutes les mesures possibles pour économiser les énergies fossiles. Pour la mobilité construisons Swissmetro. Le 25 mai 1961, John Kennedy avait lancé le défi qu’avant la fin de la décade, un Américain serait sur la Lune. La promesse a été tenue en 1969. Omega était du voyage comme les couteaux suisses. Lançons le défi de domestiquer l’énergie solaire. Nous trouverons bien 60 milliards pour un tel projet. NN

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LES BELLES FORMULES Yaka... Fokon... Depuis 10 ans, nous n’aurons jamais coupé autant d’arbres pour écrire sur l’écologie et l’environnement. Si le sujet est dramatique, pour l’instant il génère des forums, des voyages d’études, des expéditions, des publications, du travail et l’espoir de corriger les effets négatifs sans corriger nos mauvaises habitudes destructrices.

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C RI T I QU E

es prises de conscience sont dans les pays postindustriels. La destruction de l’énergie est aussi chez nous. Les petits gestes destructeurs que nous effectuons tout au long de la journée ne nous affectent pas. Les autres, les industriels, les multinationales sont responsables. Moi, si je fais un effort ça ne change rien à la fin de la journée. Ma consommation d’énergie c’est une bricole. Et bien non, car nous ne sommes pas un, mais une société. Une fourmilière qui bouffe, qui construit, qui bouge, et l’effet multiplicateur est énorme sur l’environnement. On parle maintenant d’empreinte sur l’environnement. C’est la surface de terrain naturel nécessaire pour compenser ce que nous détruisons en ressources

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naturelles. Pour un Suisse, c’est 4 à 7 hectares de compensation. On est loin du biotope alibi au fond de son jardin.

Nous devons faire plus fort au quotidien. ivre à 2000 watts! Un vœu suisse qu’il faut mettre en œuvre mais pas avec de fausses bonnes idées comme le carburant vert. On sait maintenant que détruire du maïs pour nourrir nos moteurs affame les populations du Sud. Quand plus de 850’000’000 d’êtres humains ont faim peut-on leur enlever les céréales de la bouche pour nos voitures?

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éduire notre consommation est la grande priorité. En 2008, nous avons consommé plus de 5000 watts par habitant. Développer les énergies renouvelables est une urgence. La Suisse a pris du retard malgré tous nos petits coups d’éclat. L’Allemagne par exemple a investi massivement dans les éoliennes, en R&D et en application, dans le terrain. La Chine s’y met. Chez nous on discute d’atteintes au paysage. Le bruit du vent dans les pales est de trop. Il faudra décider et choisir. La Suisse ne pourra pas rester dans sa petite boule de verre avec ses flocons de neige et son décor à la Heidi.

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e présent et le pressant c’est aujourd’hui. Si nous n’inventons pas maintenant un avenir, je crains pour les moins de 15 ans. Ils ne pourront même pas s’expatrier au Brésil, en Argentine ou aux USA. L’Australie peut-être ou les terres des Sioux sur la tombe de Sitting Bull... NN


UNE AUTRE IDÉE de la finance Roland Canonica Directeur régional

Les temps changent mais les crises économiques surprennent toujours les milieux financiers. Pourtant aujourd’hui, les outils de gestion sont puissants et performants. Pourquoi l’économie sort-elle des modèles mathématiques? Pourquoi les plus grands spécialistes de l’économie mondiale sont-ils dans le brouillard?

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ous savons tous que les échanges économiques dans les sociétés primitives étaient basés sur le troc ou le partage plus ou moins consenti. C’était il y a 10’000 ans, à l’époque des chasseurscueilleurs. Quand l’humanité a créé des métiers, pour faciliter les échanges, les premières monnaies ont été inventées. C’est au roi Crésus (561-546 av. J.-C.) que l’on attribue la paternité du premier système monétaire avec des pièces de métal. La bible fait référence aux talents et toutes les sociétés commerçantes ont frappé monnaie. En ces temps-là, rien CRESEIDE, de virtuel. Une monnaie du roi Crésus pièce valait son poids. La nation précédait la monnaie. L’euro est une exception historique. la monnaie existe, la nation est encore en construction.

Un saut dans le présent

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ans les années trente, en Suisse comme dans le monde, la crise économique était une réalité dramatique depuis 1929. Afin de relancer les échanges commerciaux sur le plan régional, un groupe d’artisans, d’entrepreneurs, a fondé, en 1934, une coopérative. L’émission d’un nouveau moyen de paiement a comblé le manque de liquidités.

En 2009, WIR fête son 75e anniversaire et curieusement, la crise est de nouveau bien présente. L’histoire se répète. Les causes ne sont pas les mêmes mais les effets seront encore plus pénibles.

Une visite sur www.banquewir.ch vous donnera toutes les informations souhaitées pour participer au succès de WIR.

La Banque WIR ne connaît pas la crise

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e par sa vocation, cet établissement travaille en Suisse seulement et sa structure coopérative fait que ce sont les clients-partenaires qui contrôlent la marche des affaires. Dans l’environnement actuel, WIR est une chance supplémentaire de faire des affaires. Avec un montant au bilan de plus de 3,3 milliards ce n’est pas rien en terme d’échanges commerciaux quand on sait que WIR n’est qu’une part du contrat. La compagnie Swissair a été fondée en 1934 aussi. Si ses dirigeants avaient su faire preuve de la même sagesse, en évitant les investissements en terrains inconnus, la société serait toujours présente et suisse.

Commerçants, artisans

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i vous êtes dans l’économie réelle, que votre société travaille principalement sur le marché intérieur, vous devez découvrir WIR comme outil pour développer vos affaires. Vous serez dans un réseau de gens qui parlent

Rue du Simplon 3 1006 Lausanne www.banquewir.ch

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PA RT E N A RI AT

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LA MALADIE N’EST PAS UNE FATALITÉ, tout repose sur l’atlas En première mondiale, R.-C. Schümperli l’affirme et le prouve Le phénomène ne manque pas de surprendre : la majorité des êtres humains est touchée par une mauvaise position de l’atlas, la première de nos vertèbres cervicales. Selon R.-C. Schümperli, on est loin de l’approximation et de nombreux témoignages et autres reconnaissances scientifiques le confirment, même si, pour des raisons qui pourraient perturber certaines pratiques ou conventions, ils ont peine à franchir le seuil des vérités académiques. Pourtant une évidence s’impose, le déséquilibre de cette vertèbre provoque un rétrécissement important du conduit réservé à la moelle épinière, aux nerfs crâniens et aux sillons nerveux qui se trouvent comprimés en permanence et qui, de ce fait, ne peuvent pas laisser circuler librement et efficacement les flux et énergies auxquels ils sont destinés. Parallèlement, les artères vertébrales ou autres, la carotide et d’autres vaisseaux subissent une pression permanente qui limite, voire compromet irrémédiablement leur fonctionnement idéal prévu par la nature.

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ul besoin d’être sorcier pour comprendre que ce manque de disponibilité circulatoire peut provoquer une altération dans l’accomplissement des fonctions basiques qui, générées à partir du cerveau, dirigent tout le fonctionnement de l’organisme, tant sur le plan physique que psychique. Il aura fallu attendre 1993 pour que R.-C. Schümperli mette en valeur cette évidence: «l’atlas déboîté est la cause principale de la majorité des malaises et maladies de nature psychique et physique dont souffre l’humanité». Il l’affirme et de nombreux témoignages, des centaines de milliers en provenance du monde entier, le prouvent: on peut maintenant y remédier. Son livre «La Libération», traduit en de nombreuses langues, est en passe de devenir un véritable best-seller. u départ, il y a eu le constat. Puis un travail acharné pour découvrir la méthode qui permettrait de remettre dans sa bonne position cette vertèbre. Un chemin de vie souvent douloureux pour le découvreur. Il s’en est suivi une méthode unique au monde sous le label AtlasPROfilax® qui se complète par un appareil breveté permettant le repositionnement

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de l’atlas avec précision, sans danger et définitivement, en une seule séance. Une pratique strictement non médicale. Depuis sa découverte, R.-C. Schümperli a dû faire face, dans le monde entier, à de plus en plus de demandes que ce soit au niveau de l’application ou de la formation de nouveaux utilisateurs de la méthode. Selon son éthique personnelle, il n’a jamais été question de banaliser la chose en laissant la possibilité à n’importe qui de pratiquer la méthode AtlasPROfilax® qu’il a mise au point. C’est donc sous sa compétence que sont formés et supervisés en permanence les praticiens porteurs de l’appellation «AtlasProf® diplômé». R.-C. Schümperli n’est pas un gourou, ni un sorcier. Pas plus qu’un professeur. Sa découverte et sa démarche visent à une simple application tout à fait naturelle qui ne relève en rien de la médecine, sans diagnostic, sans opération ni prise de produits d’accompagnement quelconque. Par contre, il est hors de question

pour lui que les praticiens de la méthode s’écartent du concept de départ: «Supprimer la cause primaire de la majorité des maladies et souffrances. C’est le droit de chacun de vivre avec l’atlas à sa juste place, ce qui lui permet d’être en bonne santé et de pouvoir fonctionner en conformité avec les lois humaines qui nous régissent». Dès lors, les Atlasprofs® qui exercent dans le monde sont soigneusement sélectionnés, formés et suivis sous sa compétence. Autre aspect important de la démarche, R.-C. Schümperli accorde une importance toute particulière au fait que le traitement doit être accessible à chacun financièrement parlant.

L’histoire d’une découverte ans son ouvrage «La Libération», R.-C. Schümperli explique la genèse de sa découverte et le sens de sa démarche qui se veut aussi humaniste, tout le monde ayant droit au mieux-être et à la santé. D’autant que cela est possible désormais sans contre-indication particulière, par le simple repositionnement de l’atlas. Tout est parti de Sierre, en Valais/Suisse, où il est établi, et qui est le siège international d’AtlasPROfilax® et de l’AtlasPROfilax

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R.-C. Schümperli, découvreur et inventeur de la méthode AtlasPROfilax® Francis George-Perrin journaliste RP/AJS

R.-C. Schümperli ne se porte pas en «concurrent» et souhaite, bien au contraire, que les thérapeutes traditionnels appliquent sa méthode, comme c’est déjà le cas dans de nombreux exemples. Il affirme tout simplement qu’il existe une alternative efficace et moins coûteuse au travers de sa découverte. Même de grandes compagnies d’assurances le rejoignent actuellement, conscientes de la réalité des faits et des opportunités économiques dans le domaine des coûts de la santé.

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ce jour, la méthode est appliquée dans le monde entier et des centaines de milliers de personnes en ont déjà bénéficié sans qu’aucun dégât ne soit constaté qui aurait pu faire l’objet d’une plainte pénalisée par la justice.

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ertes, il y a ici une approche qui peut être dérangeante pour les tenants de la médecine traditionnelle. Mais si, au bout du compte, cette dernière était passée, par ignorance, à côté d’une évidence purement physiologique?

Une affaire de professionnels

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e développement mondial de la méthode AtlasPROfilax® n’a évidemment pas manqué de susciter l’intérêt de personnes incompétentes ou mal intentionnées prétendant pouvoir repositionner l’atlas en utilisant des méthodes non adaptées ou copiées sur celles de R.-C. Schümperli. Il en est résulté des interventions malheureuses, dangereuses ou dommageables. Seuls les atlasprofs® diplômés, référencés par l’AtlasPROfilax Academy Switzerland® sont en mesure d’assurer une intervention sans danger selon la méthode découverte et mise au point par R.-C. Schümperli. Attention danger: confier sa nuque ou son atlas à une personne incompétente peut se révéler catastrophique et, malheureusement, des exemples existent à cet égard.

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l serait utopique de penser que le repositionnement de l’atlas pourrait réparer des maux irréversibles causés par l’usure ou l’atrophie. Par contre, des résultats probants ont été enregistrés s’agissant de cas de fibromyalgie, d’Alzeimer ou de Parkinson. Là encore, il s’agit de rétablir le bon fonctionnement mécanique et physiologique en rétablissant le couloir obstrué ou comprimé par une mauvaise position de l’atlas. Pas plus compliqué que ça. Plus représentatif encore, il est attesté qu’une future maman disposant d’un atlas bien positionné donnera naissance à un enfant présentant un atlas correctement emboîté, apte dès lors à aborder la vie dans les meilleurs conditions de santé et d’équilibre.

L’avenir

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n l’état actuel des choses, la vision est claire: il faut absolument, selon R.-C. Schümperli, que l’humanité toute entière puisse bénéficier des bienfaits de la méthode, chacun ayant le droit fondamental à un bon état de santé psychique et physique. Dans ce sens, il est fait appel aux thérapeutes afin qu’ils se forment à l’application AtlasPROfilax® pour pouvoir en faire bénéficier leurs patients. Dans l’esprit humaniste, il existe désormais un club où les bénéficiaires de la méthode peuvent se rencontrer et participer à des opérations visant à offrir aux plus démunis la possibilité d’avoir accès à cette merveilleuse découverte et à son application.

Littérature: • La Libération, par R.-C. Schümperli, aux Editions à la Carte, Sierre, www.edcarte.ch • La correction de l’atlas, découverte fondamentale ou supercherie, témoignages, par Francis George-Perrin, aux Editions à la Carte, www.edcarte.ch

Pour tous renseignements: www.atlasprofilax.com

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UN CHOIX imminent Michel Giannoni Dr ès sc. ing. EPFL

L’arrêt programmé des centrales nucléaires en exploitation dans notre pays - Mühleberg et Beznau arriveront en fin de vie en 2020, Gösgen et Leibstadt en 2040 - place sur le devant de la scène un choix énergétique incontournable qui bouleversera notre microcosme helvétique. Selon une estimation très documentée de la Fédération romande pour l’énergie, la consommation totale de ce bien précieux devrait augmenter de 20% d’ici à 2030, dont +40% pour l’électricité, +30% pour les combustibles et -6% pour les carburants.

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es possibilités de croissance de l’hydraulique résident principalement dans la surélévation d’ouvrages de retenue et la modernisation d’aménagements existants; la construction de nouveaux barrages restera limitée, le potentiel hydraulique de la Suisse étant presque totalement exploité. On table toutefois sur une augmentation de la production de 10% environ à l’horizon 2030.

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armi les autres options, c’est sans doute la géothermie qui présente le plus fort potentiel de croissance. Les modes d’exploitation sont multiples; ils vont du captage de sources thermales et de nappes d’eau profondes, à l’installation de sondes géothermiques, de collecteurs et de géostructures énergétiques. Mais pour produire de l’électricité, on ne peut exploiter que des roches dont la température atteint 200°C environ; or celles-ci se trouvent à des profondeurs de plusieurs

kilomètres. Une centrale pilote est en service près de Bâle, un projet en cours à Genève. Compte tenu de ce potentiel de développement, les puissances installées pour la production d’électricité géothermique pourraient atteindre 1000 MW dans 25 ans. uant aux autres sources d’énergies renouvelables, l’éolienne, le solaire et la biomasse, elles constituent des apports intéressants dans des lieux ciblés, mais elles ne pourront pas, et de loin, combler le fossé créé par le futur arrêt des centrales nucléaires existantes. Et il faudra, en outre, satisfaire en 2030 à une augmentation des besoins en électricité de l’ordre de 80’000 GWh.

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utre l’apport supplémentaire que pourront fournir l’énergie hydraulique et les autres énergies renouvelables, il sera nécessaire d’approvisionner encore 30’000 GWh environ. Les solutions sont limitées et connues: il s’agira soit d’importer du courant, soit de construire une dizaine de centrales à gaz ou trois centrales nucléaires de nouvelle génération. En raison des délais de construction de telles installations, le choix ne doit pas tarder.

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’or blanc fournit aujourd’hui près de 60% de l’électricité que nous consommons, le solde étant assuré par le nucléaire. L’apport des énergies renouvelables (solaire, biomasse, vent, géothermie, déchets) ne représente que quelques pour cent. La Suisse est ainsi, avec la France, l’un des seuls pays au monde produisant de l’énergie sans émission de CO2.

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La Revue Polytechnique

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VOTRE LIVRE, de l’idée à l’édition Qui n’a pas rêvé de publier son aventure, sa vie. Qui ne souhaite pas exorciser ses difficultés en les racontant pour les chasser ? Depuis les grottes de Lascaux, l’Homme grave, peint, dessine et écrit avec et dans le silex. De nos jours, le silicium est employé en électronique, dans les microprocesseurs et les mémoires des ordinateurs.

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i Gutenberg est à la base de l’industrie des arts graphiques, il n’a pas inventé la communication. Comme l’Internet, l’imprimerie n’est qu’un outil et Internet n’est pas la révolution que l’on croît. Tout va plus vite. Tout est accessible mais avec quels avantages ?

! r z u e e n édit e v e Dpropre e r t o v

près la bulle Internet, la bulle de l’immobilier, la bulle des fonds de placements, la bulle des escroqueries financières, de quoi sera fait demain ? Des livres ont changé le cours de l’histoire et l’histoire a tourné.

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aintenant nous devons négocier un nouveau parcours. Ecrivez afin d’influencer le monde que vous modelez. Vous laissez votre empreinte malgré vous. Alors, imprimez vos idées, votre vision, votre histoire afin de contribuer enfin à la conception d’une société humaine. Editez vos pensées, vos idées nouvelles, vos concepts positifs.

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LES ERRANCES de la certification Michel Bugnon-Mordant professeur émérite, géopolitologue

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’International Organisation for Standardization (ISO), née à Genève en 1947, se proposait à l’époque de déterminer des normes industrielles acceptables partout afin d’éviter une mosaïque de règles susceptible, dans une perspective de mondialisation, d’entraver la liberté du commerce international. Appliquant des règles purement économiques et ultralibérales, ISO menace aujourd’hui d’uniformiser des secteurs qui se doivent d’échapper à une certification vouée à satisfaire une rentabilité indifférente à l’humain car ancrée dans le rationalisme et le matérialisme les plus durs.

Un gadget dispendieux : le Quality Management (SMQ)

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ssue du générique 9000, qui s’arroge une vocation universelle (tous pays, tous domaines), la norme 9001:2000 prétend détenir des règles globales assurant une gestion de qualité dans tous les domaines et tous les secteurs de l’activité humaine. Pour peu qu’on l’examine de près, toutefois, on ne tarde pas à s’apercevoir qu’elle sert essentiellement à enrichir à bon compte les sociétés qui la proposent. Toute direction d’entreprise à la hauteur est capable de se procurer les

règles internationales de compatibilité, de mettre sur pied des audits, d’assurer une

surveillance efficace et une amélioration régulière de la qualité, ainsi qu’un «feedback» périodique de la part de la clientèle. Quant à la certification, outre qu’elle procède de l’inévitable américanisation des activités (partie des systèmes normatifs anglo-américains mis en œuvre durant la deuxième guerre mondiale, ISO s’inspire aujourd’hui des «guidelines» américains), elle s’est imposée comme une nécessité incontournable, sans laquelle il n’est plus de reconnaissance de qualité possible. Un mythe fort utile pour ceux qui ont compris qu’en en faisant un réflexe de Pavlov, ils n’épuiseraient pas avant longtemps une

source de revenus d’autant plus facile à entretenir qu’elle repose sur une illusion.

«Isoïsation» de l’enseignement : une normalisation orwellienne

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i le SMQ est surtout superflu, IWA 2:2007 dénature le fondement même de l’enseignement. La mission de transmission des connaissances et de la culture, essentielle à la perpétuation de la diversité humaine et à la pérennisation des identités, est remplacée par «la construction de processus d’intégration durable basés sur les capacités et les besoins individuels». Ce qui est visé est la consolidation d’une immigration planétaire qui, à terme, permettra d’éradiquer les nations européennes et leurs richesses civilisationnelles au profit d’une masse indifférenciée (intégrée via un minimum éducatif normalisé) et de communautarismes en état de guerre latente. L’accent mis sur l’individu et sur des «valeurs éducatives universelles» est bien dans la ligne d’une occidentalisation globale. De même que les Droits de l’Homme (de quel Homme désincarné s’agit-il?), outil dont les plus forts se servent pour piller la planète, les normes éducatives véhiculées par IWA 2:2007 n’ont qu’un but: formater des générations d’exécutants incultes et déracinés qui, comme Winston Smith dans «1984» d’Orwell, finiront par aimer le système qui les exploite.

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C RI T I QU E

Depuis l’inutile 9001:2000 (Quality Management) jusqu’aux mortifères IWA 2:2007 et IWA 1:2005, visant respectivement l’éducation et la santé, c’est l’ensemble du concept ISO et sa gamme tentaculaire qui doit passer à la trappe. Le plus tôt sera le mieux.


LA NULLITÉ À L’HONNEUR La dernière affaire colossale, la déculottée des banques se chiffrant par la perte de milliards de francs, prouve et atteste une chose: nous sommes sous la coupe, sous la férule, ou plutôt, nous avons confié, ou pire, laissé les nuls s’emparer des pouvoirs et des leviers de la société.

Une analyse édifiante Si l’on décortique un peu les différents secteurs qui composent notre société, le constat est dramatique. Dans l’économie, la majorité des entreprises - non pas des PME, parce que là heureusement, nous pouvons encore être optimistes - sont en mains de personnages dont la seule ambition est de se remplir l’escarcelle et celle des actionnaires en vidant les entreprises de leur substantifique moelle. La fibre sociale, artistique, sociétale, qui était dévolue aux entreprises, a presque complètement disparu. On ne crée plus de la valeur ajoutée mais du profit, rien que du profit et encore du profit. La majorité de la société ne voit pas la couleur des bénéfices colossaux qui servent uniquement à enrichir une poignée de financiers véreux et de capitalistes mafieux. Dans la politique c’est encore pire. Il n’y a jamais eu autant d’impuissants, de psittacidés, de passifs, de nuls qu’aujourd’hui. Plus ils sont incompétents, plus ils ont des idées sur tout et n’importe quoi. Mais en réalité ce ne sont que des vues de l’esprit, des niaiseries, des abstractions sans fondement. Ils promettent également monts et merveilles alors que ce ne sont que tromperies, veuleries, abus, corruption et mensonges. Plus grave encore est le fait qu’une frange importante de ces politiciens a également gangrené notre démocratie. In fine, une attitude normale à partir de l’instant où l’argent est roi. Cette situation ne peut perdurer. Il faut mettre tous les moyens en œuvre afin d’empêcher cette majorité, qui détient des pouvoirs qu’elle ne mérite pas, de nuire, de troubler l’ordre et de semer la zizanie. Une attitude qui frise presque le retour de la démocratie censitaire. S’y ajoutent encore les religions qui accaparent des droits, qui professent des dogmes sans aucune base solide mais qui permettent également à une poignée de personnages de manipuler et de diriger la majorité. Nous sombrons dans la théocratie.

Quelques exemples Remontons un peu dans le temps. La presse: un exemple édifiant lorsque l’on constate qu’un personnage a coupé au couteau, ou plutôt a massacré, des journaux qui s’appelaient La Gazette de Lausanne et Le Journal de Genève, des piliers mondiaux de l’information. Puis il y eut la fois où des milliards ont disparu dans les réacteurs. Et «Expo 02»: ce machin qui se noya dans les trois lacs et dont aujourd’hui encore personne ne sait combien cela a coûté. Mais peu importe, la directrice n’en est pas sortie chocolat. Les CFF: une entreprise sérieuse, avec du personnel compétent. Des trains renommés qui furent phagocytés par des dirigeants qui ne savaient pas faire la différence entre un train et une diligence. Comme ils manquaient totalement de diligence ils n’écoutaient pas et ne voulaient pas écouter les conseils que leur proféraient les professionnels du chemin de fer ! Ce n’était pas grave puisqu’ils étaient de bons théoriciens. Avec des gens de cet acabit on vous coule une entreprise en deux temps coups de sifflet et une voie de garage. Dans l’enseignement, la majorité des responsables cantonaux n’ont qu’une seule idée: proposer des nouveaux programmes. Ils n’ont pas le temps d’être expérimentés qu’ils sont déjà périmés. Enfin rappelons le dernier épisode UBS. Mais sans être devin, il est certaines situations qui ont des relents de catastrophe: les nouvelles transversales ferroviaires, un véritable tombeau des Danaïdes; à Lausanne la centrale de destruction des déchets Tridel, une installation surdimensionnée et polluante, l’avenir le démontrera. Bref, tout cela n’a pas beaucoup d’importance puisque c’est le peuple qui paye et ce sont les nuls qui se marrent et se font un petit, voire un grand plaisir, avec leurs jouets.

Le peuple dort A décharge de ces politiciens, il faut reconnaître que la majorité a été élue par une minorité de citoyens qui se laisse abuser, emberlificotée par les beaux discours. Une majorité de votants qui n’a aucun sens critique et surtout qui ne pense pas. Elle est lobotomisée par les médias en mains de scribouillards bas de gamme qui ont pour seule source d’information Internet et la presse people.

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Autre secteur qui n’est pas éclairé par des lumières, celui de la formation, de l’enseignement. André Sprenger Mis à part l’EPFL à Lausanne, les autres institutions végètent. Mais là également, la majorité Journaliste RP 1944 - 2008 des Départements de l’instruction publique sont dirigés par des cafards et des politiciens qui n’ont qu’une seule vision: proposer des changements dans les programmes afin de faire croire qu’ils maîtrisent la situation alors qu’ils n’ont comme expérience que la leur, celle qu’ils ont acquise à l’école maternelle et encore, les jours de congé! Dans l’art, la culture, c’est le désert, ce sont des coupes sombres à n’en plus finir sous le fallacieux prétexte que cela ne sert à rien. Or un pays qui abandonne sa culture est un triste pays et il est en bonne voie de désagrégation.

Les responsabilités Il est incontestable que la mondialisation, la libéralisation et l’ultralibéralisme sont les pierres angulaires de ce pourrissement, de cette déréliction. A partir de l’instant où l’homme a perdu sa place, à partir du moment où seul le profit a été le seul critère de fonctionnement, la cause était entendue, relayée par les défenseurs de la pensée unique, de la bien-pensance.

Place aux nuls Si l’on est arrivé à un tel stade de pourrissement c’est que l’on a accordé de plus en plus de place aux nuls et aux incompétents. Ils sont satisfaits de leurs actes. Ils en sont même boursouflés d’orgueil. Ce qui est normal puisqu’ils sont partout, dans tout, régentent tout. On les adule car de leur presque rien ils font croire qu’ils ont des dons dans presque tout. Les nuls ont également phagocyté l’information, ce qui leur permet de cultiver sans scrupule le tout-à-l’ego. Parallèlement, la question de la circulation des élites est dépassée; périmées les incantations sur les oligarchies, les réseaux, les clubs où l’on devait encore prouver une certaine connaissance, une certaine expérience, une certaine formation. Le seul réseau d’entraide qui fonctionne est le circuit qui permet la promotion des nuls. Car le nul, aujourd’hui, ose. Son culot à toute épreuve est sa marque de fabrique. Actuellement, l’élite a de plus en plus la même couleur: le gris et le bleu anthracite. Une situation qui s’explique et se justifie puisque cette caste de moutons se formate aux mêmes moules et s’abreuve aux mêmes sources. Il n’y a qu’à observer la mode, elle confirme cette uniformisation de la nullité. Malheureusement le nul est ambitieux. Son besoin de primer lui donne un caractère de satrape. Son appétit de puissance est tel qu’il finit par être la figure humaine qui se joue du darwinisme social et politique. Enfin, le nul s’accroche aux opinions dominantes comme un cloporte à son caillou.

Que faire?

Notre pays, notre société, est composée d’une majorité de gens intelligents, compétents, dynamiques. Elle est peut-être un peu découragée, c’est compréhensif, mais ce n’est pas excusable. Notre société ne peut fonctionner que si elle fait preuve d’abnégation mais également de pugnacité, si elle est combative. Comme c’est la majorité qui détient les forces vitales et les forces vives, si elle reprend goût à l’action et qu’elle relève la tête, la société s’en sortira. L’histoire a prouvé que l’homme, même dans les plus graves situations, dispose de ressources colossales. Que s’il ose crier, hurler, contester, condamner, refuser de se soumettre, il est toujours vainqueur car il vaut mieux vivre un jour comme un lion que cent ans comme un mouton. Avril 2008

André, avec son langage précis était tourné vers la vie de la cité. Actif dans des associations de défenses des droits citoyens, il mettait ses talents littéraires au service des indépendants et des patrons de PME. Comme secrétaire de l’AS IRO, ses prises de position tranchées, en faveur des inventeurs indépendants, étaient très appréciées. Ses avis étaient toujours forts. Il n’a jamais été tendre avec les politiciens, les financiers et les administrations... Le temps lui a donné raison. Vaincu par la maladie, à 64 ans, il est parti en direction de l’Orient. Ami discret, il savait garder le contact. Notez la clairvoyance de son texte du printemps 2008. Merci André.

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Alors face à cette situation il n’est plus temps de baisser les bras. Il ne faut pas abandonner le navire à ces capitaines de pacotille. Il faut redresser la barre, reprendre force et vigueur et se remettre dans le sens du vent favorable. C’est l’optimisme, l’enthousiasme, le courage, l’abnégation qui doivent stimuler l’Homme de bonne volonté qui doit oser pousser son cri et refuser de se laisser brimer, manipuler, par les nuls. Ce qui compte avant tout, c’est l’être et non le paraître.


Votre partenaire pour le soutien à l’économie locale. Le Réseau économique de Fribourg et Région est la structure de l’Agglomération de Fribourg au service du développement économique régional. L’Agglomération, avec plus de 60’000 habitants, est le moteur économique et culturel du canton de Fribourg. Nos prestations gratuites apportent un réel soutien aux entreprises, artisans et commerces actuels et futurs de notre région.

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LA TERRE n’appartient pas à l’homme A coups de citations, de belles formules, les intellectuels sont sur le devant de la scène. La réalité est occultée par les beaux discours. Les tables rondes se suivent comme les conférences mais pratiquement, il se passe quoi? La Terre n’appartient pas à l’homme, mais l’homme appartient à la terre. Cette belle phrase est attribuée à Sitting Bull, chef Sioux. Attention aux clichés!

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es maximes, les citations, les proverbes sont toujours définitifs. Jenesais Pasqui est l’auteur le plus cité au monde. Il a toujours la référence qui tombe à propos. Quand vous n’avez pas la bonne citation, il suffit de l’inventer. Un mythe veut que Sitting Bull ait déclamé une ode écologique au XIXe siècle déjà. C’est plaisant mais peu probable. Une analyse du texte dans son environnement montre vite les incohérences.

les représentants des peuples. Les hommes jouent aux soldats. Les femmes portent la vie. Citoyennes, vous avez le pouvoir de faire cesser cette absurdité en donnant du sens à l’éducation des enfants!

L’écologie c’est au quotidien Sur le chemin de l’école, le pédibus est une bonne idée pour la santé et la forme. NN

Pervers e texte encadré ci-contre est une invention, de l’intox. En attribuant une vision messianique à un chef indien, nous en faisons un être supérieur, un saint. Nous, nous sommes les sauvages, les crétins irresponsables. Le saint pardonne, le crétin est excusé. Tout rentre dans l’ordre sans rien faire. Il n’y a rien à faire, c’est une vision naturelle des choses. Gentille, naïve et pernicieuse.

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’armée américaine a tué par balle ce chef désarmé, en 1890. En 1914, en Europe, des millions d’hommes se sont entretués. Des crétins commandés par de super-crétins. Les pollutions de la Grande Guerre sont toujours présentes. Il y a eu 39-45 et les 150 autres conflits de par le monde. Aujourd’hui, les coûts écologiques en Irak sont monstrueux. Ce n’est pas le seul conflit. Les fabricants d’armes sont contrôlés par les États dont les élus sont

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INTERNET et après ? Jean-Luc Vincent a été visionnaire en créant son Salon International des Inventions à Genève. Il y a 37 ans, heureusement, les foires c’était aussi la fête, la joie des rencontres. Avec l’arrivée du web, les futurologues ont annoncé la mort des salons. Après 15 ans de développement débridé d’Internet, fort est de constater que cette mort des expositions ne c’est pas vérifiée. En Suisse, il y a plus de 100 foires importantes et les comptoirs locaux et régionaux fleurissent. Malgré les annonces des futurologues, la technologie ne remplace pas encore les contacts humains. Les places de foires de notre pays investissent, se développent. Des sites récents, comme Fribourg, ont réussi à se faire une place et les anciens lieux,

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Jean-Luc Vincent Président et Fondateur du Salon International des Inventions de Genève. La première édition a eu lieu en 1972 déjà.

Lausanne, Bâle, Berne, agrandissent et rénovent leurs infrastructures. Cette année, la violence de la crise économique a curieusement un effet sur des exposants institutionnels. Par contre les indépendants, les PME, se montrent plus vivaces. Certes, participer à une exposition est un investissement conséquent mais, se déplacer pour visiter un ou deux contacts journaliers coûte plus cher. Pourquoi le Salon de Genève est-il le plus important? Venez découvrir 1000 nouveautés, avec plus de 700 inventeurs de 40 pays et vous aurez la réponse. En une journée vous pourrez faire votre marché d’idées nouvelles et qui sait, acquérir une licence qui ouvrira de nouvelles perspecti-

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« L’innovation, source et miroir de la créativité. »

3-4 éditions annuelles N 0 20 / avril 2009

Le canton de Fribourg offre tous les atouts dont votre société doit disposer pour innover : centres de formation performants ( hautes écoles et université ), réseau économique éprouvé, fiscalité attractive, bilinguisme français /allemand et cadre de vie exceptionnel. Notre rôle consiste à guider et à soutenir activement les entreprises dans leurs différentes phases d’implantation ou de développement. Contactez-nous pour toute information.

www.promfr.ch Promotion économique Promotion économique de Fribourg du cantondu decanton Fribourg Suisse Suisse Thierry Mauron, ThierryDirecteur Mauron, Directeu Tél. +41 26Tél. 425+41 87 00 26 425 87 00


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