CREAM BMX magazine #22

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D E R U S N CE






Je suis assis dans le bus pour l’aéroport de Tokyo Narita. Il est 6 heures du matin. Le but de mon trip à Tokyo était de vérifier certains trucs et rencontrer l’équipe pour le Redbull Circle of Balance de cette année. L’évènement étant dans 4 semaines, on voulait s’assurer que tout allait dans le bon sens et que nous en traitions tous les aspects. Ce trip prouve à quel point il est important de suivre de près ce dans quoi on s'investit avec tant d'efforts. Vous réalisez qu’il y a tant de petites choses qui façonnent l’évènement que vous organisez, que ce soit le lieu, le déroulement de l’évènement, les riders, la musique, les autres activités, etc. Pour être sûr que l’audience et les médias voient l’évènement avec le même regard que le vôtre, en commençant par le «pourquoi » et l’idée générale du contest, il faut que tous les organisateurs fassent de leur mieux pour faire transparaître ceci grâce à leur dévouement. Normalement, un évènement peut facilement prendre 6 à 12 mois pour la préparation. Pendant cette période, vous devez gérer la démarche des sponsors pour couvrir les frais, gérer avec les médias pour promouvoir l’évènement et trouver un programme correct comprenant l’arrangement, le déroulement et la musique. Comme vous avez pu vous en apercevoir, je voudrais dédicacer cet édito à tous les promoteurs, organisateurs et équipes derrière les évènements. Peu importe si c’est du street, flatland, vert, dirt ou quoique ce soit comme contest. La majorité des organisateurs doit faire face à beaucoup de difficultés et même des chemins semés d’embûches pendant la préparation. Mais ils ont quand même le courage de continuer même s’ils y perdent de l’argent, ou qu’ils vieillissent deux fois plus vite. De toute façon l’argent ne peut pas être la motivation première pour monter un évènement de BMX. Le temps et l’énergie qu’on y consacre ne pourront jamais se mesurer au côté financier. La motivation principale est l’amour et le dévouement portés au sport et l’idée que ceux qui vont venir au contest vont se régaler. C’est l’essence principale des évènements de BMX ou peut-être même du BMX d’aujourd’hui! Alors la prochaine fois que vous lisez un article sur un contest, ou que vous y assistiez, gardez toutes ces idées à l’esprit et ayez du respect pour les gens derrière le devant de la scène. Ils travaillent dur pour faire du BMX ce qu’il est aujourd’hui. Il y a beaucoup de gens qui détestent tout et se plaignent de tout mais nous avons de la chance qu’ils ne soient qu’une minorité. I’m sitting in the bus to Tokyo Narita airport, 6:00 in the morning. This trip to Tokyo was meant to be purpose for checking out things and meeting up with the team for this year’s RedBull Circle of Balance. The event is in 4 weeks so we wanted to make sure everything is on track and we’re dealing with every relevant content. This trip once again proofed how important it is to follow up on things you actually put a lot of effort in. You realize that there are so many small things that shape the event you planned to do. No matter if it’s the location, the event set-up, the riders, the music act, side activities, etc… To make sure the audience and media sees the event with the same eyes as you do, beginning with the reason why and the main idea all, the event organizers give their best to show that with their full heart and dedication. Normally an event can easily suck up 6- 12 months up front for preparing. During that period you have to deal with things like getting all sponsors together to cover all costs, dealing with media to cover and to promote the event and a proper event scenario incl. line-up, set-up and music. As you can probably recognize already I would like to dedicate this editorial to all event promoters, organizers and teams behind the events. No matter if it’s a street, flatland, vert, dirt or whatever kind of contest. The majority of event organizers have to deal with rocky or even very rocky roads during the time of preparation. But still they have the balls to continue no matter if they loose money on the event, get older twice as fast, etc. I mean money can’t be the main motivation to set up a BMX event anyway. The time and energy you spend on the event will never be comparable to the financial side. The main motivation is the love and dedication for the sport and the idea that everybody involved will have a kick-ass time at the event. This is the main essence of BMX events or maybe BMX in general today! So the next time you read an event report in a magazine or witness it even live, have all those facts in mind and pay some respect to the guys behind the scenes. They work hard to make BMX what it is today. There are a lot of haters out there already who will complain about even small things; but we're lucky enough that those guys are a minority. With all respect. Ride on A to the Z - Andy Zeiss

Raphaël Chiquet, au Flatground à Amsterdam, invité au fameux COB de Tokyo. Raphaël Chiquet, Flatground 06 Amsterdam, guest with famous COB in Tokyo. C. Vanhanja photo



News Rendez-Vous Reviews Matos Shopping My Bike / Mike Spinner’Mirraco Patocherie School / Nose pick whip foot jam Ladies / Eelke James Photo Contest Event / Festiventu Report / Long Beach Jam Report / WTP french tour Face / Balu & Marcelo Event / Vibrations Urbaines Spot / Gordy’s Backyardl Report / Montréal Portfolio / On the way to Flatring Freestyle / I love bmx Face / Ben Snowden La Gazette / Newspaper Report / Germans in France Music / Les putes d’Autoroute Face / Kevin Jones Event / Berlin city games Face / Romain Maurel Portfolio / Shutters Event / KOG final Flash / Naoya Wada Event / Vrac jam Event / Flatground Dr Oldschool / S&M Chris Moeller Abonnement Ryan Guettler, Woodward WestC.Vanhanga photo

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TRANSFERTS Nigel Sylvester (USA) > Nike 6.0 Patrick Guimez (France) > Koxx & Eastpak Arthur Dietrich (France) > Adidas, Eastpak & Electric Phil Aller (UK) > Khe Travis Collier (Canada) > McNeil Alex Jumelin (France) > New Era Stevan Lantschner (Italy) > Nike 6.0 Serginho Santanna (Brazil/Switzerland) > Alias-one Mike Brennan (USA) > Wethepeople Bruce Crisman (USA) > Federal James Foster & Alfredo Mancuson (USA) > Khe Dean Evans (Glasgow) > Superstar Max Bimar (France) > Redline Károly Sieger (Hungary) > Superstar Keisuke Matsumoto (Japan) > St Martin Benni Paulsen (Germany) > Nike 6.0 Tony Watkinson (UK) > Etnies

-www.style43.com Le flatlander et street rider anglais James Smith, sponsorisé par Wethepeople et Carhartt a finalement lancé sa propre marque sous le nom de Style43, ce qui signifie réellement “style pour rien”. James Smith the flatland and street rider, sponsored by Wethepeople and Carhartt has finally made is own brand called Style43. -Sam Fox a désormais la chance d’être sur KGB, car une proposition lui a été faite au Flatground. Un rider innovant qui le mérite amplement. Sam fox is now riding for KGB, he has been ask to ride for the flatland brand made by Martti Kuoppa and Vicky Gomes at the Flatground contest in Amsterdam. An innovative rider who deserves it big time. -www.diversiontv.com Le créatif flatland producteur Bobby Carter, devrait nous présenter DIVERSIONTV.com pour Mars/Avril 2007. Les utilisateurs pourront charger leurs vidéos préférées en qualité DVD avec un système de pay per view. Bobby Carter the creative flatland producer should bring out DIVERSIONTV.COM by March/April 2007. Users will stream their favorite videos (DVD quality) on a pay per view basis. Erratum : dans le dernier Cream #21, les photos du Kulte contest sont de Bruno Faucon.

Nigel Sylvester, rail to hop bus. Mark Losey photo

B M X T O R I Q U E UNE COLLECTION D'INFORMATIONS SANS AUTRE POINT COMMUN QUE LE BMX A COLLECTION OF INFOS ONLY DEALING WITH BMX - ERIC ROTHENBUSCH TEXT - Dans le numéro de janvier 1979 du magazine américain BMX Action, Bob Haro donne une leçon de flatland. Il explique au monde entier comment faire un demi-tour sur la roue avant et nomme cette terrible manoeuvre le “rock walk”. - En juin 1996, sort le numéro 0 d'un fanzine format A5 répondant au doux nom de BMXicos. Il est constitué de 48 pages photocopiées et le flatlander parisien Alex Jumelin est en couverture. Le fanzine noir et blanc passera à la couleur quelques mois plus tard, sera distribué en kiosques en mars 1998, deviendra Cream l'année suivante et gagnera son indépendance en juillet 2003 pour devenir le magazine que tu tiens entre les mains. - Le 2 décembre 1984, Eddie Fiola, l'aérien, et Robert Lewis Osborn, l'équilibriste, sont invités à assurer la démonstration de bicross acrobatique du premier Bicross International de Paris Bercy. La retransmission des images à la télévision donnera un coup d'accélérateur au développement de cette activité en France. - Le 5 octobre 2006, le jeune américain Mike Spinner saute avec son BMX et profite d'être en l'air pour effectuer une rotation sur lui-même pendant que son cadre fait trois tours autour de la colonne de direction. Les initiés parlent de “360 triple whip” et restent ébahis devant la performance. - In the January 1979 issue of BMX-Action, Bob Haro describes a new flatland trick. HOW TO: turn 180° over your front wheel, now known as “the rock walk”. - In June 1996 the #0 issue of a new 48 pages fanzine named “BMXicos” comes out. On the cover you’ll find Alex Jumelin. Only black and white at the beginning, BMXicos will be out in color a few months later, distributed in 1998, and become CREAM one year later. - December 2 1984: Eddie Fiola and Robert Lewis Osborn are invited to do a demo at Paris’ Bercy. Spread by TV, this event will have an enormous impact on BMX in France at that time. - 5th October 2006: a young American named Mike Spinner jumps and lands a single rotation with a triple rotation of his bike. Riders will name this trick 360-triple-tailwhip.

BARRY ON A GRIFTER Vous connaissez désormais tous le film “Joe Kid on a Stingray” qui retrace l'histoire du BMX depuis ses débuts aux U.S; avec tout un tas d'image de l'époque. Et bien les anglais de Cheeky Monkey Production ont réalisé son équivalent pour la scène anglaise avec de vieilles images des meilleurs riders anglais (Jamie Bestwick, Phil Dolan, Zack Shaw, Jon Taylor, Gerry Galley, Carlo Griggs, Mike Canning, Mark Atkins, James White...) mais aussi des images de Mat Hoffman , Dennis Mc Coy, Chase Gouin lors de leurs rares passages en Europe! Que du bon des années 70 aux années 90 où la rampe et le Flat étaient les disciplines reines. Les plus jeunes retrouveront les bios et events old school sur la pépinière du site d'Eric Rothenbusch www.23mag.com. You all heard about “Joe Kid on a Stingray”; well guys at Cheeky Monkey production have produce same thing about the UK BMX scene with footages of Jamie Bestwick, Phil Dolan, Zack Shaw, Jon Taylor, Gerry Galley, Carlo Griggs, Mike Canning, Mark Atkins, James White... And also footages in Europe from Mat Hoffman, Dennis Mc Coy, Chase Gouin. Trailer : www.cheekymonkeybmx.co.uk

P R O T I P S LE SET-UP DE LA SELLE - SPECIAL BIBI “Eh Bibi, j’ai remis ta selle droite car elle était de travers… J’en ai chié, elle était bien serrée !”. Je vais te mettre un doigt dans l’œil pauv’ type ! Est-ce que je remets de l’air dans tes pneus ? T’as cas me dire que t’as remis mon guidon vers l’avant parce que tu trouvais pas la position à ton goût !!! Derrière ce petit set-up de selle se cache un truc que je fais depuis mes premiers barspins. Ayant les jambes un poil arquées, j’ai les genoux assez loin de la selle, donc en inclinant le devant de la selle en direction de la gauche (car j’ai le pied gauche vers l’avant) et bien sa me permet d’avoir le devant de la selle directement en contact avec mon genou gauche et le derrière avec mon genou droit. Donc, pied droit en avant inclinaison de la selle vers la droite et pied gauche vers l’avant, inclinaison de la selle vers la ? Vers la? Voilà, donc n’essayez plus de mettre ma selle droite, merci et amusez vous bien les dudes. Everyone, for some reason, wants to put my seat straight back. Do I put out air from your tires? There must be a reason why I’ve my seat on the side… Barspins are the answer… Well, I’ve got arched legs, so my knee is quiet far from the seat so by having the seat on the side; my front legs knee is more easily in contact with the seat… So do not touch my seat anymore and have fun Dudes. BIBI



AGENDA KULTE SUPREME BOWL CONTEST 03.02.07, Géménos bowl, Marseille- France. Infoline: 06 60 15 47 09. RED BULL 14 FLATLAND CONTEST 10.02.2007, Mexico Real de Catorce. Mexico. www.redbull14.com 2007 LAKE CHARLES FLATLAND JAM 10.02.07, Lake Charles, LA - USA. TICOS JAM 4 11.02.2007, Flatland contest. San Jose - Costa Rica. CIRCLE COW 17/18.02.07, 8th Circle Cow contest. Servon-France. http://www.circlecow.fr RED BULL CIRCLE OF BALANCE 24.02.07, Stellar Ball – Shinagawa, Tokyo - Japan. 18 Riders / 6 Judges, Battle, 25.000$ prize money: www.redbullcircleofbalance.com OSE TOUR 07 3&4.03.07, indoor contest. St Paul 3 Chateaux, France. www.ose-tour.com ROOKIE JAM 10.03.07, Suzuki park, rookie & am, Koln - Germany. www.spielbetrieb.com/rookiejam SNOWSCOOT WORLDS 16<18.03.07, Snowscoot worldchampionship, Chamrousse France. www.snowscoot.com NOKIA FISE 16<20.04.07, Park, Flat& Dirt contest, Montpellier-France. www.nokiafise.com ROULA 3 26&27.05.07, Troyes bowl - France. www.roula3.info



BEST OF PROPS 2006 Nouvelle année, nouvel opus de Props. Quand on regarde ces vidéos, on sait qu’on aura son lot de gros tricks américains, mais quand c’est un best of, on peut s’attendre à un concentré de cascades ! Dirt, street, park, rampe, contest, rien ou presque n’est oublié… Le Flat ? Pas mal de footages inédits et quelques images de contests européens font de cette vidéo une valeur sûre qui, malgré un montage et des musiques un peu basiques, seront à ranger dans la catégorie “vidéos pour se motiver à rider”. A new year, another Props. Big tricks in dirt, street and park. Where has flatland gone? A video definitely made to motivate riders. FLIPSIDE REALISATION : GLENN PP MILLIGAN

La nouvelle vidéo Ride U.S est encore une fois une réussite. Le concept tout d’abord, qui est une pure idée : le mélange des genres ! Prendre 4 street riders et leur faire découvrir Greenville et ses spécialités : le golf, les parks avec foam pit et le petit déj’ préparé par Dave Mirra himself ! Pour en revenir à ce qui nous intéresse : belles qualités de filmages, bon montage, les différentes séquences à bon rythme (mais pas trop speed comme une Props) et la diversité des musiques qui font de cette vidéo un classique que tout bon BMXophile se devra d’avoir pour se faire respecter de sa bande. The new Ride U.S video is once again a success. Its concept is a genius idea: “le mélange des genres”! Take 4 street riders and make them discover Greenville specialties: golf, parks with foam pits and breakfast cooked by Dave Mirra himself! But let’s talk about what we’re here for: nice quality of footage, good editing, each sequences in a good rhythm (but not that fast as Props’ ones) and diverse musics that make this video a classic. All real BMXmaniac should have this DVD if he wants to own respect from his hood. LOTEK VANCOUVER Depuis la Lotek Mixtape, on se languissait tous d’en glisser une nouvelle dans notre lecteur DVD… On n’a pas été déçus. Un montage d’une grande qualité et originalité; et plus rare encore, un filmage hyper propre qu’on ne voit que trop rarement dans les vidéos de BMX. Ajoutez-y un team… Le team ? Aitken, Hawk, Cleveland, Enns, Dehart, Schwartz, Hoder, Roche et Walley, et vous obtenez la meilleure vidéo produite depuis l’Etnies Forward. Un pur moment de plaisir, en un road trip à Vancouver… After the Lotek Mixtape, the DVD came out as we expected. Good quality, nice editing and proper riding. Aitken, Hawk, Cleveland, Enns, Dehart, Schwartz, Hoder, Roche and Walley help to result in a good vid. Maybe the best video since Etnies Forward.

N.W.A Greatest Hits : Strenght Of Street Knowledge (EMI) Autoproclamée “Caillera au Chien Blanc”, Alain Massabova (le rédac chef de cette revue) a rentré ses premiers tricks sur fond de N.W.A. Cette compilation du plus grand groupe rap West Coast de l’Histoire a dopé son riding : “time machine to gyrator inversé megaspin no hand katrina to donald duck” au son de “Fuck The Police”, “Straight Outta Compton”, “100 Miles And Runnin’” ou “Express Yourself”... Du lourd, pour les vrais. Cailleras ou pas. Self named “Caillera au Chien Blanc” (“G with a White Dog”), Alain Massabova (Cream’s Editor In Chief ) pulled is first tricks listening N.W.A. When he played this compilation of the best West Coast rap band of all time, he just went mad : “time machine to gyrator inverted megaspin no hand katrina to donald duck” on “Fuck The Police”, “Straight Outta Compton”, “100 Miles And Runnin’” or “Express Yourself”... Fat sound for real guys. G’s or not.

GATECHIEN 3 (Milkpack) L’un des meilleurs groupes indé français sort son troisième disque et Cream se devait de vous le signaler. Ce duo basse/batterie/voix de Poitiers est tout simplement prodigieux, proposant un noise rock à faire blêmir les ricains. Sous tension permanente Gâtechien reste fidèle au son qu’il s’acharne à défendre depuis 5 ans, dans une relative indifférence. Respect. Découvrez. One of the best French indie band is releasing is third disc and Cream let you know about that. This bass/drums/voice duo comes straight from the French city of Poitiers and is prodigious, playing noise rock better than you American or UK fellas! Always under pressure, Gâtechien stay true to the sound he fights everyday to defend since 5 years, in a relative indifference. Respect. Listen to those guys.

THE UNEXPEKTHEADZ A Space Conquest Soundtrack (Ekleroshock) La présence, sur cette compilation electro, de DJ Gero aka Gerz Marcelino justifie à elle seule son audition. Son “Fireman” (feat. Lil’ Wayne) casse la baraque et se voit bien entouré. Il y a ici des abus sonores divers et variés autour d’un thème unique : l’Espace ! “Jabba the Slut” (par Stinkmitt), “Pocket Rocket” (d’Electromenager) ou “Myspace” (bien vu par Paul Jextra)... Il parait que ce disque tourne dans le troquet de Mos Eisley où Greedo s’est fait dessouder par Han Solo. The fabulous DJ Gero aka Gerz Marcelino is featured on this compilation, a reason to check it. His “Fireman” (feat. Lil’ Wayne) burns the place and is joined by other various electo abuses under a unique theme: Space! “Jabba the Slut” (from Stinkmitt), Electromenager’s “Pocket Rocket” or the “Myspace” of Paul Jextra... Some says that this LP is played in the ghetto bar on Mos Eisley were Greedo was shot by Han Solo.

THE ART OF REBELLION 2 : A WORLD OF URBAN ART ACTIVISM The Art Of Rebellion fut le titre du dernier grand album des Suicidal Tendencies et d’un ouvrage paru il y a 3 ans consacré à l’art urbain et de rue qui le fait bien. La nouvelle version de ce livre présente de récentes réalisations remarquables et remarquées dans nombre de villes européennes et au-delà. Un large panorama de créations non autorisées et offertes à tous redevables à Miss Van, Kid Acne, Roadsworth, Faile, Blek le Rat, Dr.D, ElPussycat, Akayism, Jon Burgerman, Heavyweight, Matt Sewell, L’Atlas, G, Zevs, 56k, Stak, DOMA, Urban Blooz, The Yok, BLU, Dist, Erosie, Thundercut, Skewville, Derrick Hodgson, Eine, DHM, Koralie, Inkunstruction, Adam Neate, Darius & Downey, Dan Witz, Asbestos, Dave the Chimp, Boris Hoppek, M-City…

VOLUME BIKES, ON THE CLOCK REALISATION : GLENN PP MILLIGAN En matière de vidéo, Brian Castillo fut un précurseur, et avec l’appui de Glenn PP Milligan c’est à du lourd qu’on peut s’attendre. Chaque part est introduite par un petit délire : Jason Enns joue les “gangstas”, Castillo fait des heures supp' à la pizzeria et c’est carrément Bam Margera et Tony Hawk qui regrettent que Nate Moroshan n’ait pas persévéré en tant que pro skater. Le bonhomme de cette vidéo, c’est Ryan Jordan, dont la section est bien dense et super prenante… Sans oublier John Heaton et Dennis Enarson (le petit prodige de San Diego, 15ans !). Brian Castillo and Glenn Mulligan did a perfect job on this one. Every part of it has a scenario. Don’t miss out Ryan Jordan’s and John Heaton’s part. Have a look at Dennis Enarson who kills, while only being 15 years old. DL DBC Je savais que les Hongrois étaient doués en flat, et je n’ignorais pas non plus leur niveau en montage vidéo (Tricks Star). Tamas Hadju m’a donc envoyé un DVD monté par ses soins… Ce qui en ressort est un très beau DVD. Il présente en réalité la scène de la ville hongroise du flatland : Debrecen. Le DVD se découpe en 3 parties. Et au milieu des images de cette très belle ville, se cache un riding formidable. On a notamment Lego, le mec qui vient de nulle part et qui balance des tricks adamkunesques. On notera également Ratyi, le phénomène KHE hongrois, avec un style très flow. Mais le high light de la vidéo est Szepy… Le ouf quoi… Il saute partout, dans toutes les positions et se prend des taules de bûcheron sans broncher… Le DVD peut être commandé sur www.sevisual.com. Je vous le recommande vraiment ! I knew Hungarian guys get skills for flatland… They are definitely as good when they make video. Tamas Hadju sent me the DVD he cuts himself. After watching him I can tell its really good! It introduces the flatland city in Hungary: Debrecen. The DVD is cutting in 3 parts, and between the really beautiful pictures of this city we can discover a very good and refreshing riding. First we have Lego… This man comes from nowhere and pulls so hard Adam Kun’s style tricks. We can see Ratyi too, the KHE Hungarian phenomenon with his flow style. But the high light of the DVD is the part 3, with Szepy, the mad one! He jumps everywhere, from every position, takes crazy fall and feels nothing ha ha. The DVD can be ordered at www.sevisual.com... Buy it! You’ll enjoy it! Trust me! Matthias Dandois

L’EXECUTEUR DE HONG KONG Temps Précieux (Guy Deluxe Production) L’Executeur de Hong Kong percute ses rimes comme Seagal casse les bras de vilains l’ayant préalablement menacé de réduire son espérance de vie. MC français plus underground qu’un Vietcong dans son tunnel, son premier album s’impose comme la sortie rap hexagonale de l’année. Si votre disquaire ne vend pas ce disque, cassez lui le tibia et plantez lui vos pouces dans les yeux! Named as Chuck Norris in “Forced Vengeance”, L’Executeur de Hong Kong drops rhymes like Seagal break arms of villains that told him is gonna die. More underground than a Vietcong in his tunnel, this first album is the best French rap release of the year! If the guy at your local record store doesn’t sell this LP, kick him in the face, and put your thumbs in the eyes of this muthafucka!

BODY COUNT Murder 4 Hire (Escapi) B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! B.C ! PH CAMY

The Art Of Rebellion was Suicidal Tendencies’s last great album and the name of a book released 3 years ago and presenting urban arts that rules. New version of this book is a visual journey through the worldwide development of street art within the last two years and features a lot of new artists with original styles and techniques on large-scale photographs. It features creations from Miss Van, Kid Acne, Roadsworth, Faile, Blek le Rat, Dr.D, ElPussycat, Akayism, Jon Burgerman, Heavyweight, Matt Sewell, L’Atlas, G, Zevs, 56k, Stak, DOMA, Urban Blooz, The Yok, BLU, Dist, Erosie, Thundercut, Skewville, Derrick Hodgson, Eine, DHM, Koralie, Inkunstruction, Adam Neate, Darius & Downey, Dan Witz, Asbestos, Dave the Chimp, Boris Hoppek, M-City…





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1- cadre KOXX Flat alu 6061, HT :75°, 1.950kg/4.3Lbs. 2- TREE PART HOT BAR Ht: 7.5“, Lg : 24.4“, bending 12°, upsweep 4°, 658g/23,2oz, alu T6 barends (32g/ 1.13oz). lifetime warranty. 3- INSANE TOYS TITEN XL Carbon boards, titanium frame & fork, 8.4kg/19.620lbs. 4- guidon FLY BIKES PANTERA II 11 buted, 684g. 5- STANDARD TOPLOAD STEM Alu, 394g/13.9oz 6- SUELO MICRO Sprocket 18T. 7- KHE REVERSE Freecoaster designed by Bruce Crisman. 8- UNITED TRINITY Corey Martinez signature. 4130 Sanko CroMo, TT :20“, 20.5“ & 20.85“, HT :74.75°, ST : 71°, gyro t., mid bb, 2.44kg/ 5.38lbs. 9- FLY BIKES crank, 2 pièces, 807g 10- PROPER RIMS Double wall rim, 5

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STANDARD



D.LOMBARD ITW, JAKE SIEG PHOTOS

A quoi ressemble ta journée de pro rider ? Généralement, je me lève et j’appelle des potes pour voir ce qu’ils font, puis je ride le plus possible. Comment aimes-tu sentir ton vélo? Tout d’abord, j’aime qu’il soit vraiment léger et aussi que le guidon soit bien haut pour que je n’ai pas à me pencher trop. Je n’aime pas trop changer des pièces… Quand je suis habitué à du matos, ça ne me dérange pas de le garder longtemps. Tu practices de nouveaux tricks ? Bien sûr, mais je ne te dirais rien, ha ha ha ha ha !!! Quelle est la nouveauté du BMX qui t’a le plus impressionné dernièrement? Je dirais les genouillères Team Blown qui sont honnêtement les meilleures. Quand les riders vont le réaliser, tout le monde va en acheter !!! Y’a t-il une pièce que tu ne pourrais changer pour une autre? Ma potence DK, je ne pense pas la changer avant un bon moment. Cadre: Mirraco Black Pearl Fourche: Odyssey race (bientôt Sunday lite) Potence: Dk dirt jump Guidon: Odyssey Gary Young Poignées: Odi long neck (bientôt DUO Chris Doyle) Levier de frein: Dirty harry Collier de selle: Snafu Tige de selle: Macneil combo Selle : Macneil slim Pédalier: Fly Bikes 2 pcs Pédales: Animal Hamilton signature Couronne: Profile titane Chaîne: Shadow Conspiracy Jante avant: Ryno lite Jante arrière: 7KA Moyeu avant: Profile Moyeu arrière: Profile Axe : creux Pneus: Odyssey path Jeu de direction: FSA Etrier de frein : Fly Bikes Divers : vis de potence titane Frame : Mirraco Black Pearl Fork : Odyssey race bientôt une Sunday lite Stem : Dk dirt jump Bars : Odyssey Gary Young Grips : Odi long necks bientôt des DUO Chris Doyle Brakes Lever : Dirty harry Seat clamp : SNafu Seat post : Macneil combo Seat : Macneil slim Crank : Fly Bikes 2 pcs Pedals : Animal Hamilton signature Spocket : Ti Profile Chain : Shadow Front rim : Ryno lite Back rim : 7KA Front hub : Profile Back hub : Profile Axle : Hollow Tyres : Odyssey path Headset : FSA Brakes : Fly Bikes Misc : ti stem bolts

What’s every day life of a Pro rider such as you? Man I guess just wake up call some friends see what everybody’s doing then just ride as much as you can for that day. How do you like your bike to feel? Well first off I know I need it to be pretty dam light, also my front end has to be really high up so I don’t have to bend over too much. I am not a big fan of changing parts frequently once I get used to something I don’t mind keeping it for a while Are you working on new tricks? Of course but I ain’t tellin HA HA HA HA HA! What is the newest thing in the BMX industry that really impressed you? I would say Team Blown it knee pads they are honestly the best; the minute people realize this everybody is going to have them!!! Are there any parts that you wouldn’t trade for any? DK stem, I don’t think I will change that for a while.



AND IF WE’D JUST TALK? BMX is on a big wave in France at the moment. So many good riders and so many coming everyday! But there’s one thing I cannot understand: Where has the family gone? Where is the team spirit we had once? When I began in the sector of freestyle it was this family feeling that I loved and therefore wanted to follow. Contests were there to meet people and friends. Competition was something away from that all. I sometimes feel as if all that has vanished through the years. I see more and more riders, where I get the impression that they don’t even enjoy riding. I am a competitor in my blood, but pleasure and friendship is most important. What is better than seeing a friend pulling a splendid trick? The aim of my words is that you’re asking yourselves, “Why do I ride?” Because I love it? Or too be cool? Because I wanna be famous and have sponsors? As soon as you ride to get famous, this will have a negative impact on your attitude towards riding. I mean look on how many riders were discovered, a year later they quit riding again…? BMX is a strange sport. You can be spoiled by feelings and sensation one day and on the next day, you injure yourself. That small bike has put a big stone in our lives. We now have to be able to deal with it. Many were all on their own suddenly one day because their girlfriends have left them. She simply couldn’t share enough anymore. Sorry to teach you a lesson here. But please dear reader, take your time and think. Think that riding is first of all there because we love it. Think of all those cool sessions with friends. It doesn’t matter how good you ride at a contest. It's you! Stop thinking that it’s cool to be pro earning 10.000€ a month and driving an Audi RS4. (Even if I wouldn’t say no lol!) It’s also no the hours of training you put into it, but how intensive your riding is. Just take your time, breath and think sometimes. I wanna give you an example: As many of you know, I come from the Peynier trail in the south of France. Every trail rider wants to live near such a trail. But I still decided to leave there to find something nice and peaceful to be able to lean back and breath. Even if I am missing good sessions with my friends. Everybody needs to relax sometime. So take your time. What I would like to point out is that of course you should ride, use every opportunity to be riding and to land on year head. (Only joking) So make way for a dialogue and let’s open us up for the world!!!

“ET SI ON PARLAIT” Le BMX en France est en train de prendre un tournant et nous avons la prétention aujourd’hui d’avoir une scène incroyable !!! Le niveau ne cesse de grimper et le nombre de riders plus forts les uns que les autres croit à chaque contests !!! Malgré cela, une chose me frappe : où sont passés l’unité, l’esprit de groupe, la famille ?! Lorsque je me suis tourné vers les disciplines du freestyle, ce n’était que pour faire partie de cette famille. Nous allions sur les contests pour nous rencontrer. La compétition passait après. J’ai l impression que, de nos jours, cet univers a disparu et que seuls les résultats priment. Il est rare de voir les gars prendre du plaisir lorsqu’ils rident (bien que ce ne soit pas une généralité), l’unique but est de ressortir à la perfection ce que l’on a appris le mois d’avant. Bien entendu, je ne dis pas que notre petit monde est pourri, mais je constate juste un changement.Moi le premier, suis un compétiteur dans l’âme, mais je n’en oublie pas la valeur de l’autre; je prends un plaisir fou à regarder quelqu'un faire des tricks de malade. J’aimerais que chacun se pose la question chez lui et se demande : “pourquoi est-ce que je fais du BMX ?”. Par plaisir ? Parce que c’est la classe ? Pour être connu et avoir des sponsors ?! Juste cette question. Je sais et remarque que beaucoup pratiquent dans le but de devenir quelqu’un de reconnu. Je dirais que c’est une belle erreur, car cet objectif pollue votre plaisir de rouler. Je suis convaincu que tout se mérite : on a beau être le meilleur, faire tous les tricks à la mode et avoir l’attitude du moment, si l’on n’a pas l’amour du sport, cela ne marchera pas. Combien sont sortis du lot en très peu de temps et ont arrêté l’année suivante ? Le BMX est un sport ingrat. Il nous procure des sensations incomparables puis, le lendemain, nous brise. Chacun d’entre nous doit faire face à cela et l’accepter. Ce petit vélo a pour la plupart d’entre nous pris une place plus qu’encombrante dans nos vies. Beaucoup se sont retrouvés seuls du jour au lendemain car leur copine ne pouvait plus partager (et moi le premier). Cela m’ennuie de passer pour le donneur de leçons, mais d’un autre coté, je vide mon sac. Tout cela pour vous dire en fait chers amis lecteurs qu’il serait important de vous poser deux secondes et de vous remettre en question. Vivez au jour le jour, profitez des moments simples, des sessions entre potes où le jeu a une place prédominante. Ne voyez pas les autres sur les contests comme des adversaires, mais plutôt comme des gars de votre planète ridant la même soucoupe. Arrêtez de penser qu’être pro, c’est gagner 10 000 euros par mois et rouler en Audi rs4 (bien que j’aimerais). Ne stoppez pas vos études pour vous consacrer au riding; Beaucoup l’ont fait et se retrouvent sans rien désormais. Etre BMXer, ce n’est pas être dépourvu de tout et seulement rider. On peut très bien être ingénieur et rider comme un tueur. Ce n’est pas le nombre d’heures passées sur votre BMX qui vous rendra meilleur, c est l’intensité à laquelle vous pratiquerez !!! Prenez le temps de vous retrouver seul parfois et de vous aérer, desserrez vos dents et détendez-vous... Pour vous donner un exemple, comme chacun le sait je viens du trail très connu de Peynier. Chaque trail rider en France voudrait habiter à proximité ou bien avoir quelque chose de similaire. J’ai fait le choix, il y a quelques mois, de me retirer vers quelque chose de plus calme, un endroit où la vie prend le dessus et où l’on se retrouve, on respire. Bien sûr que les sessions et les gens me manquent, mais mon bien-être a pris le dessus, et je ne regrette rien. J’ai envie pour le moment de retrouver le goût des plaisirs simples. Aller marcher seul et cela sans avoir à penser. Chacun d’entre nous a besoin de repos, alors prenez le temps et vous verrez comme tout va s’ouvrir. Je ne dis pas qu’il ne faut pas rouler, je dis juste qu’il faut pratiquer dans de bonnes conditions et qu’il faut savourer chaque instant passé sur son bike (ou la tête incrustée dans une bosse, je plaisante bien sûr). Alors faisons place au dialogue et ouvrons nous au monde !!!



BIBI TEXT JEROME MORLAN PHOTOS Salut la compagnie, comment ça va ? Bon, aujourd’hui je vais tenter de vous expliquer comment faire un “nosepick whip footjam”. C’est une figure que je fais très très rarement et que je rentre donc rarement. Pour ce qui est du coefficient chance concernant moi et cette figure, il est proche de 100%. Certaines années, je vais le rentrer au bout de 50 essais (si je décède pas avant) et 1 an plus tard, sans avoir fait de park, ça peut rentrer du premier coup. Vous comprendrez qu’il ne faut pas s’énerver, mais juste essayer de comprendre le pourquoi du comment. Je vous conseille de vous munir d’une roue avant sur votre vélo, car vous en aurez besoin, et de retirer votre frein avant, car c’est en technique footjam… Mais rien ne vous empêche de suivre la leçon. Premièrement, essayez de reproduire le geste au sol, un peu de flat ne fait pas de mal ! Donc, prenez une vitesse très légère et, d’un petit saut de cabri, projetez votre corps en avant. Lancez en même temps le cadre en whip avec le pied arrière et pausez votre autre pied sur le pneu avant comme pour essayer de tenir en équilibre en nosepick. Au moment où votre cadre sera à moitié tourné, il faut anticiper en mettant votre corps légèrement en arrière, tout ça se fait en un mouvement du guidon de l’arrière vers l’avant. Le cadre est proche de revenir, là il faut utiliser le pied qui est sur le pneu comme un petit trampoline, comme pour se donner du pop et aussi en donner au vélo; et ainsi sauter en mettant bien les pédales pour éviter un maximum de retour dans les tibias. Les photos vous aideront à comprendre bien plus facilement, même si c’est très clair pour moi et Alex qui lui, le rentre à tous les coups Pour ce qui est de le rentrer en courbe, il faut vraiment s’investir et se dire : “j’y vais pour le faire !”. Le fait de s’impliquer au maximum est d’engager le mouvement en gardant vraiment le corps au-dessus de la courbe quand vous poserez la roue avant derrière le coping. Si vous êtes trop au-dessus de la plate-forme, la roue arrière retombera contre le coping et le tricks ne sera donc pas super flow. Il ne faut vraiment pas arriver trop vite et commencer à lancer le vélo un instant avant que la roue avant ne touche la plate-forme. Il faut donc tenter de garder l’équilibre avec le mouvement de guidon et le pied dans le vide qui peut aider en faisant balancier. Une fois que le cadre commence à passer les 3 quarts de tour, il faut penser à sauter et enfourcher la bête le plus proprement possible, sous peine de sanction de la part de la gravité. Elle va en effet obliger le corps à redescendre un peu en merde et rentrer en contact avec le vélo qui est de travers entre le rider et le sol. Si tu as les pédales sous tes chaussures et que tu roules, bravo ! Si tu as le tibia et le menton ouverts et les mains râpées, arrête ou recommence et rentre le direct. Ensuite, balance ton vélo comme quand t’es vénère, balance ton casque si t’en as un en essayant de le casser et reprends ton vélo avec ton guidon tordu et vas t’asseoir sur un curb en essayant de gêner tout le monde. Je vous conseille d’essayer ce tricks en bac à mousse auparavant, car ça reste dangereux… Je plaisante, bien sûr. Je ne sais pas si ses conseils vont beaucoup vous aider, mais pour moi ce qui reste le plus important est : - Practicer au sol à faire des whips comme sur la séquence. - Garder son corps au-dessus de la courbe et non au-dessus de la plate-forme. - Pédales-pédales c’est nickel, pied au cadre c’est un autre style… - Fil et aiguille, on ne sait jamais, pour les tibias.

Alex Valentino, La Paillade, Montpellier.



MARIE MEURET ITW C. VAN HANJA PHOTOS

L’interview de ce numéro va être douce, funky, pleine d’énergie et réfléchie… Nous voici avec Eelke. La Hollande a sa Flatland miss. Elle as du style, du feeling, ne sois pas surpris. Dans le riding, représentant, elle sera toujours éclatante. Après des années, elle a su rester ce qu’elle est. Laissons nous bercer par cette fille qui pétille sans frime. Salut Eelke, sympa de te voir ici au Flatground ! Es-tu venue représenter l’équipe des Pays-Bas ? Yeah, représenter le team Hollandais ! Il ne me sera pourtant pas possible de rouler pendant la compétition, car j’aide sur l’organisation de l’événement. Je suis également très timide, je préfère rouler avec mes amis qu’en contest. Peux-tu me donner ton impression sur ce genre de compétition… Il faudrait que Flatground soit plus simple à exporter dans le monde ! La compétition était vraiment originale et excitante à regarder. Le jugement s’est fait avec des drapeaux et des brassards. C’était une bataille ou le gagnant avait l’opportunité de choisir son adversaire. Carrément cool. Parlons riding… Que se passe-t-il avec ton vélo ? Te donne-til satisfaction ? Mon vélo est génial. “À chaque fois que j’attrape cette sensation, tu me donne satisfaction… A chaque fois que tu te trouves à côté de moi, je ne crois qu’en toi”. Quelle a été ton évolution depuis que tu as commencé ? J’ai plutôt pas mal fait, mais, je ne suis toujours pas ou je veux être. Je vais y arriver. Quelles sensations éprouves-tu en roulant ? Rouler me rend vraiment heureuse ! Ça me donne le sourire. Qu’est ce qui inspire ton riding ? Mon crew m’inspire le plus. Rouler ou squeaker ? Des figures roulantes.

40 ans sur un 20 pouces, bon ou mauvais ? Il n’y a rien de mauvais à cela. Fais ce qui te rend heureux. J’espère rouler très longtemps ! Quand seras-tu satisfaite avec ton vélo ? Il y a toujours des figures que je veux apprendre, mais je pense que ce qu’il y a de plus important est de toujours passer du bon temps sur mon vélo. A partir du moment où je garde cette sensation, ça va. 2007, nouvelles années, nouvelles figures ? Oh oui ! L’année dernière, je n’ai pas roulé autant que je le voulais, mais je pense que 2007 va être mon année. Ma fourche s’est cassée, il y a deux jours, je roulerais donc sans frein. Ça sera peut-être bon pour ma progression. Que penses-tu de la scène Flat dans ta ville ? Que changeraistu ? Rien ! la scène est petite dans ma ville, mais solidaire. Nous sommes de bons amis, lorsque nous partons rouler nous ne sommes pas dans un esprit de compétition. Nous roulons ensemble pratiquement tous les jours. Je n’aurais pas été très loin sans eux. La scène Hollandaise est très sympa et nous avons de très bon riders comme Bram Verhalen et Sytse Winkel. Quels sont tes plans pour le Flatland et que ferais-tu pour agrandir la scène ? J’ai récemment organisé un atelier de BMX pour filles. Je veux représenter ce sport et rendre d’autres personnes aussi enthousiastes. Un dernier mot ? Je voudrais remercier le Dutch Flatland Crew, Bikeflat et Pauls Boutique. Roule dur et ne change jamais… Love, Eelke James Merci Eelke pour ce bon moment, en espérant te revoir à la prochaine édition du Flatground.

The interview of this issue will be pretty, sweet, funky, full of energy… Let’s talk about Eelke. The Netherlands got her flatland lady. She’s got style, she’s got skills, don’t be surprised by the way she is. Into riding and representing she will always be a real sweet lady. After years she manages to keep things real and this is the kind of things that makes her happy. Lets read what she got to bring and appreciate this amazing and unusual lady. Hey Eelke, it’s nice to see you here at Flatground… Did you come to represent the Netherlands Team? Yeah, representing Dutch Flatland! Yet, I won’t be able to ride the contest myself because I am also helping at the event. And I am also kinda shy, I prefer just riding with my friends to competing at a contest. Can you give me your impression about this kind of contests? Flatground is definitely the world! The contest was really original and exciting to watch. They worked with flags and wristbands to judge the riders. There was a battle and the winner of the qualification could choose his battle opponent. That was really cool. Lets talk about riding… What’s happening with you’re bike? Does he give you satisfaction? My bike is great. “Everytime that I get the feeling, you give me something to believe in. Everytime that I got you near me, I know the way that I want it to be”. What’s your evolution with riding since you’ve start? I have been doing all right but I am still not where I want to be. But I am definitely gonna get there! What’s the feeling when you’re riding? Riding makes me very happy! It puts a smile on my face. What or who inspired you in riding? My crew inspires me most. Rolling or Squeaky? Rolling tricks! 40 years old on a BMX, right or wrong? Nothing’s wrong with that. Whatever makes you happy. I hope to still ride my bike for a long time! When will you be satisfied with your bike? Well, of course there are still some tricks that I definitely want to learn. But I guess the most important thing is to keep enjoying the riding! As long as I keep that feeling, I am good. We are now in 2007; New Year, new tricks? Yes, definitely! Last year I haven’t been able to ride as much as I wanted, but I really believe 2007 will be my riding year! I broke my fork two days ago (I never thought a girl could break her bike until I did) so I will be riding brakeless now, at least for a while. It might even be good for my progression. How’s the riding scene in your town? What would you change? Not a single thing! My hometown crew is little, yet tight. We are good friends, when we ride it is not about competing but about rolling together. We ride together on a daily basis. I wouldn’t have made it this far without them. The scene in the Netherlands is great too. The Netherlands has got some great talents, like Bram Verhallen and Sytse Winkel, who are definitely gonna show the world what they’ve got! What would be your plan for BMX flatland, what would you do to expand the scene? I recently organized a BMX-workshop for girls. I really want to represent the sport and make others enthusiastic for it. So if I can in any kind of way, I will! Any last words? I would really like to thank the Dutch Flatland Crew, Bikeflat and Pauls Boutique. Ride hard and never change Love, Eelke James Thank you very much for the good time Eelke, hopefully see you for a new edition of Flatground… Stay who you are.



Quentin Puget en nose pick par Stéphane Bar

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Pour ce numéro, la palme revient au photographe amateur Stéphane BAR pour cette photo en noir et blanc avec une certaine recherche artistique... Il gagne donc la trilogie des DVD Cream. En 2e, Basile FAVRETTO aurait pu gagner s’il avait envoyé des photos plus grosses (1 Mo minimum), et en 3e, ce sera Thibaut GALY. Pour participer, continuez à nous envoyer 2 à 3 de vos meilleures photos en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Si vous voulez récupérer vos tirages, joignez à votre pli une enveloppe timbrée avec votre adresse. Allez, courage ! On attend vos chef-d’oeuvres. Adresse : Cream BMX, 191 avenue de Daumesnil 75012 Paris Ou par Email : cream@cream-bmx.com

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Baptiste Nicolas à la funbox de Venelles (Freaksparks)



“POINT BREAK” BIBI TEXT PARADISE CREW PHOTOS

CORSE 2006 : UNE 8EME EDITION POUR LE BMX AU FESTIVAL DU VENT Importé a Calvi il y a 8 ans, par Lucas Orru, le BMX au Festival du Vent s’est vu dirigé par plusieurs régisseurs. Peu de changement d’année en année : toujours 3 bosses de terre, pas une de plus, pas une de moins… Il est même difficile d’avoir le compte de camions pour pouvoir faire des bosses de tailles raisonnables.Les minis a spines verticales ne sont plus sur l’événement, mais le Conseil Régional de Haute-Corse a financé une micro avec 2 skaters pour encadrer les jeunes, ce qui est mieux que rien; et puis Domi et Jeff laissent facilement un BMXer rouler sur la micro. En vélo, c’est plus le riding sauvage qu’il faut adopter pour pouvoir la rider. Jean phi s’y est essayé avec quelques belles frayeurs… Après pas mal de retard pour la livraison de terre, on arrive à dessiner nos 3 belles doubles et le shapping commence. Le riding débutera avec 1 jour de retard, car les éjects n’étaient pas sèches à temps. En revanche notre équipe, elle, était bien sèche dès les premiers soirs. Les Jurassiens et Marie qui s’occupent du montage-démontage du site sont déjà lancés depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Bibi, qui a dû mal vivre la traversée en bateau, vomit dès le premier soir. J’ai presque envi de dire un “classique”. Le rosé du restau pique de plus en plus et le rouge, bah… C’est le rouge de la Balagne quoi. Les pifs enchaînent les pichets à une vitesse qui dépasse le raisonnable, vraiment, ils tisent eux. Je pense qu’une petite révision des tireuses ne ferait pas de mal. C’est la 2e année pour Markus sur le Festiventu et il s’y adapte plus que n’importe quel Français. Il ne rechigne pas devant une moresque pour fêter la journée bien remplie ou aller voir la mer a 3H00 du mat’ et le payer pour être sûr que la houle va arriver sur Agajola. Beoux qui a cru que la 1e double faisait 2 mètres de plus au premier passage n’a pas pu s’exprimer du côté des doubles à cause d’une blessure a la main, mais plus du côté du skate, à donner la main au stand du Conseil Général… C’est aussi ça le Festiventu : pouvoir filer un coup d’aide sur un stand, faire de nouvelles connaissances… Alex n’est pas en reste avec les boulettes… Une légère bosse après la récep de la dernière lui fait mettre un coup de godet avec le tracto et craaak : le câble d’alimentation déchiré… Ça lui coûtera une bouteille de Pastis (étrange cette monnaie corse ?). Pour ce qui est du riding, je ne vais pas vous mentir en vous disant qu’on a tous progressé là-bas, sauf en surf bien sûr, mais le manque de jours y est pour pas mal. Le temps que les bosses sèches, une journée est déjà morte. Ensuite, ça roule, mais pas super rapide. Une chance, Mark avait son Suzuki pour tasser les réceps ! Puis la fatigue qui s’ajoute ça. Comment vous dire ? C’était pas un Dew Tour, même si ça s’en approchait pas mal… Un des meilleur moment du séjour reste certainement l’Apéro des BMX, réputé depuis plusieurs années et qui fut à la hauteur des espérances de tout le monde. Quelques structures en bois et le bar est improvisé au pied de la dernière double, quelques passages de notre part et arrive le moment tant attendu : l’ouverture du kick pour l’initiation. Pas mal de festivaliers nous taillaient sur le fait que c’était ballo, du coup on leur avait concocté un ghetto éject en palette sur le côté de la dernière; et là, après quelques verres de Pastis bien dosés, un simple Robin se transforme en Batman. On a donc eu droit à de merveilleuses pelles et même, à la surprise générale, de très beaux sauts de Pierrots et de Rasta Man, Clems atterri en carapace entre l’éject et la récep. Les autres Jurassiens passeront haut la main Le show bat son plein jusqu’au moment où Rasta Man atterri sur le crâne entre l’arcade et une locks. Ça pisse un poil le sang, le régisseur principal décide raisonnablement d’arrêter les dégâts. Fin de la ghetto demo. A la demande générale, Markus, Alex et Bibi feront quelques passages au-dessus de quelques amis. Et Marcel qui ne

Nicolas “Béou” Berthier

peut s’empêcher de faire chanter tout le monde au son de sa gratte légendaire… Autre très bon moment quand Alex et Beoux, revenant du bord de mer en courant, viennent me chercher en me disant qu’il y a des vagues de fou ! Direction la chambre, on réveille Mark qui s’équipe immédiatement et 5 minutes plus tard la fine équipe est à l’eau, en face de l’hôtel, à galérer de nuit à passer les premières vagues qui s’abattent sur leurs tronches. Une vague plus tard, Beoux sort de l’eau avec un torticolis, une chute piquée de l’avant l’ayant mis directement en contact avec le banc de sable. Les 3 autres apprentis surfers sortiront de l’eau sur le levé de soleil… A la Californienne quoi, mais en mieux. Ce fut un très très bon festival pour nous. Pas mal de démos la journée entre les rafales de vent de côté, surf quand le BMX était impossible, de très bons moments passés entre festivaliers, de nouvelles rencontres enrichissantes… Mille mercis à l’organisation d’apporter un tel événement en Corse, la présence du BMX sur le festival tout au long de ces années a certainement contribué a la réalisation d’un bowl qui est flambant neuf au moment où vous lisez ses lignes. Je ne pourrais pas citer tous les noms car environ 650 bénévoles, ça fait pas mal, mais Karina, les filles du bureau, Marcel, la dosette de 5ml, les Jurassiens, la famille Bertier de Bastia et toute la troupe de Fête en l’Air, Pierrot, le Conseil Général de Haute-Corse, Luca et ceux que j’oublie… La bise et, dans tous les cas, à l’année prochaine. P.S : J’avais oublié, si vous êtes un peu teufeur et que vous venez pour profiter de tout ce qui se passe sur le festival, n’emmenez pas votre chien s’il vous plait. Merci. CORSICA 2006: FOR THE 8TH TIME IN A ROW… Once again, we were in Corsica for the “Festival du Vent”. Once again we built 3 jumps, not more not less. Our riding starts with only 1 day later than expected, as the lips were not dry. Bibi has problems on the boat and so stays sea-sick during all the evening… For Markus Hampl its already the second time he visits Corsica for the demo. The rosé wine of the restaurant is well in our blood and the red wine will do the rest. Markus does not even refuse a Pastis to celebrate our day. Beou thought the first jump was 2 meters longer than it actually was, will give a hand on one of the stands. And yes, this is also what we call the Festival du Vent: helping people, giving a hand, meeting new people…:-D Alex cuts the electric cable that should supply the whole festival with electricity. Ok let’s come to riding. Well actually I don’t want to hide that we did not really progress in our riding skills, but in surfing we did. As the landings were soft, we were lucky that Markus came with his Suzuki to drive up and down making them hard as concrete. Nothing to do with a Dew-Tour but… One of the nicest moments was certainly the “apéro” which we organized. Just like every year, people got enough to drink and they have the only chance to watch us ride, as they are busy during the rest of the time. We were so nice, that we even let people of the festival ride our jumps. Most of them thought it’s easy, but they all felt it was not. Another nice moment to remember was our night surf-session that only stopped when the sun came out. Beou stopped before, as he took a too close look at the sand bank. Generally it was as nice stay in Corsica. Riding, Surfing, etc… I cannot remember everybody; so let me just express my thanks that go out to everybody involved. Bisous and see you next year.


unBeatable BiBi


Cory Fester in Long Beach

TEXT KIP WILLIAMSON PHOTOS JEFFERY GARLAND

L’histoire de la Long Beach Flatland Jam 06 Décembre n’est pas le mois idéal pour partir en vacances. Mais avec la troisième édition de la Long Beach Flatland Jam, j’ai décidé de prendre mon billet d’avion et de retarder mon shopping de Noël de quelques semaines. Décembre est arrivé si vite que j’ai à peine eu le temps de réaliser la veille au soir que je partais le lendemain ! Et hop, voila que je démonte le vélo, prépare mon sac pour un séjour d’une semaine, puis mets mon vélo dans son sac pour éviter la surtaxe de 75$, et je suis fin prêt pour mon vol jusqu’à Long Beach. Le lendemain a été dingue, comme à chaque fois que je dois aller à l’aéroport. Je suis toujours nerveux en route, car il peut se passer tellement de trucs ridicules à l’aéroport, enregistrer les bagages, passer la sécurité, prendre le bon vol, et partir à temps. Une fois en l’air et en route pour la Californie, ma nervosité a fait place à des pensées positives, bonnes vibes, j’étais MR. TREATS BEATS. Une fois en Californie j’ai retrouvé Chris Day. Tous les riders old school se souviennent de lui comme un flatland/street maniaque de la période AFA ! Sur le chemin vers Intrikat il m’a parlé de son nouveau t-shirt, les designs de sa marque FLAT Clothing venaient juste d’arriver ! Il les a tous vendus à la jam, donc essayez de mettre la main dessus dès que vous le pouvez ! Au fil des routes californiennes mélangées à une conversation intéressante, on a fini par arriver chez Chad Johnston à Long Beach. Après avoir retrouvé Chad et m’être enfilé mon ultime cheeseburger Jack In The Box, j’ai monté mon vélo et ai essayé de m’habituer au nouveau positionnement du guidon. Pas par choix. Les jours suivants ça sessionnait dur. Efraim Catlow et Cory Fester étaient déjà en ville et sont restés après la jam, tout comme moi. Ces gars-là

roulent énormément, et parlent de BMX encore plus. Efraim est une encyclopédie du BMX et du freestyle à lui tout seul, et j’adore l’écouter parler des gars avec qui il roulait et des trucs incroyables qu’ils faisaient. Cory et Efraim se sont acharnés sur le parking, moi j’y allais plus tranquille après m’être froissé un muscle de la jambe une semaine avant mon trip. Le samedi de la jam la météo avait prévu de la pluie, mais en fait le soleil a brillé toute la journée et il a fait meilleur que durant tout le trip !! La Jam s’est tenue à Wilson Courts, que vous avez probablement vu plein de fois dans les productions Intrikat. Plus de 80 riders sont venus rouler, s’amuser, se retrouver, et rouler encore juste pour le plaisir. Les jams sont mes évènements préférés, et la Long Beach Flat Jam 2006 est la meilleure à laquelle j’ai participé ! Rien que de voir les stars californiennes du Flat valait le coup ! Le freestyle est sensé venir de Californie, donc voir du flatland dans une des villes les plus réputées pour ça était incroyable ! Chad Johnston, Jesse Puente, Day Smith, Ed Nussbaum, Pete Brandt, Bobby Carter, Robert Castillo, le canadien Cory Fester et l’anglais Efraim Catlow ont assuré sur le parking toute la journée. C’est ce qui est cool avec le flat, la grosse majorité d’entre nous s’entend parfaitement bien, personne n’est compétitif, chacun fait son propre truc et on se nourrit de l’énergie des autres. Les tricks les plus fous ont ponctué la journée. Il y avait beaucoup de riders californiens que je n’avais jamais vus, mais c’était évident aux vues de leur riding que ça faisait des années qu’ils roulaient. Dave Mavro m’a proposé de faire une Weekly Update sur la Jam pour FUEL TV. Si vous vivez en dehors des Etats-Unis, vous ne recevez malheureusement pas cette chaîne, ils couvrent des évènements de flat parfois, ce qui est plutôt cool !

Merci à Dave Mavro de garder un oeil sur les flatlanders ! Le soleil a disparu bien trop tôt à notre goût ! Sans lumière, la jam s’est terminée, mais tout le monde était ravi. Les riders ont récupéré leurs affaires dans la pénombre, et on est tous allés à la soirée, judicieusement située près de l’appart de Chad et Amy. Après une bonne douche et des vêtements frais, on a regardé la NEW DIVERSION 6.0, ce qui a bien lancé la soirée ! On a mangé une excellente pizza et écouté les histoires d’Old School George sur son grand-père qui faisait du flat dans les années 50. Puis on a dancé sur les beats de Pete Brandt, DJ turntablist et flatlander pro. Les jours suivants furent plus tranquilles. Jeffery Garland de Cream est venu nous voir le lendemain, et je l’ai suivi sur sa séance photo pour une interview de Chad prévue dans un prochain numéro. Chad a un alter ego qui sera peut-être présent dans l’interview, appellé Brad Johnson, donc ouvrez l’oeil ! Ma dernière nuit là-bas j’ai shooté de bonnes photos avec Jeffery, j’ai trop hâte de les voir, et je me suis préparé mentalement pour mon voyage du retour. Après le dîner voila revenu le moment de démonter mon vélo, j’adore ça ! Puis j’ai fait mes adieux. Ca faisait un bien fou de rentrer chez moi, mais j’avoue que la vie était un peu plus simple durant ces 6 jours. Dormir, traîner, manger, rouler, checker ses emails, bouffe chinoise, rouler à nouveau, repos. J’ai réussi à acheter quelques cadeaux pour ma copine April, donc je n’ai pas complètement gâché Noël ! J’ai hâte d’aller à la prochaine ! Merci beaucoup à InTrikAt aka Chad et Amy Johnston, et à Chris Day pour m’avoir aidé à passer un pur moment !Préparez vous pour la 4e édition de la Long Beach Flatland Jam ! C’est à ne pas louper.


BOOKENDS- FROM EAST TO WEST AND BACK AGAIN THE STORY OF THE 2006 LONG BEACH FLATLAND JAM

Chad devant chez lui, Ă Long Beach...

December is a tough month to pick if you want to enjoy a vacation. However with the 3rd annual Long Beach Flatland Jam coming up, I committed to a ticket early in the month of November and postponed my Christmas shopping for a few weeks. December came so quick I barely had time to react and the night before leaving was suddenly upon me. Facing the all dreaded dismantling of the bike, pack for a weeks stay, and then pack my bike into my duffel bag to avoid a $75 bike charge, all before bedtime, I was as ready as one could be for my flight to Long Beach! The next day was hectic as usual because going to the airport is always sketchy. I'm always nervous until I'm on my way, because so many ridiculous things can happen going to the airport, checking your bags, going through security, getting on the correct flight, and leaving on time. Once I was in the air, and headed to California, it was nothing but positive thinking, MR. TREATS BEATS, and good energy. Once I landed in Cali I was greeted by Chris Day. Any old school dudes out there would remember Chris as a flatland/street maniac from the AFA days! On the drive to the Intrikat headquarters, Chris was psyched to tell me about his new t-shirt. Designs from his company FLAT Clothing had arrived! He ended up selling out of them at the jam, so get them when you can next go around! A little LA traffic blended with an interesting conversation got us to Long Beach and Chad Johnston's house before we knew it. After catching up with Chad and downing my Jack In The Box Ultimate Cheeseburger, I put my bike back together and tried to get used to the new placement of my bars, not by choice. In the days to come many sessions were had. Efraim Catlow and Cory Fester were in town before, during, and after the JAM, which was almost my schedule. Those guys rode a ton, and talked about BMX even more. Efraim is an encyclopedia of info on BMX and FREESTYLE and I love hearing about dudes he rode with over the years doing stuff far beyond their time. Cory and Efraim busted hard in the parking lot every day. I took it a bit easier after pulling a muscle in the back of my leg a week before the trip. There was some anticipation of rain on the Saturday of the JAM, but instead the sun shined and the best weather I came across on my entire trip was on the day of the event! Wilson Courts was the name of the location for the actual JAM, which you have seen a ton in former Intrikat productions. Over 80 riders turned out to ride, hang out, catch up, and ride some more just for fun. Jams are my favorite type of event, and the Long Beach Flat Jam of 2006 was the best jam I've been to ever! Just seeing some of the flatland all stars from CA riding was an awesome site. BMX Freestyle is credited as having roots in California, so seeing flatland in one of the most well known cities for flatland in the US over the years, was amazing in itself! Chad Johnston, Jesse Puente, Day Smith, Ed Nussbaum, Pete Brandt, Bobby Carter, Robert Castillo, and Canadian rider Cory Fester and UK rider Efraim Catlow, shredded the parking lot all day long. There's something cool about flatland where everyone gets along and for the most part, nobody is competitive, but rather every rider does their own thing and the riders just feed off each other! A ton of crazy tricks went down throughout the day. Many CA dudes came out that I'd never seen, but you could tell through their riding they were dedicated and had put in years of practice. Dave Mavro hooked me up with a FUEL TV piece for the Weekly Update, based on the Long Beach Flatland Jam. Unfortunately you probably don't get FUEL TV if you live outside the US, but they cover flatland events from time to time which is pretty damn cool! Thanks to Dave Mavro for looking out for us flatland riders! It seemed like the sun went down sooner than anyone would have liked! Without lights, the jam was over but everyone was hyped! Riders looked for their gear in the dark, and we all headed to the party spot, conveniently located next to Chad and Amy's apartment! After a nice shower, and some fresh clothes, we checked out the NEW DIVERSION 6.0, which got the party started right! Then we ate some really good pizza, listened to stories about Old

School George's grandfather riding flatland in the 1950s, and bounced to some killer jungle beats from Pete Brandt, dj, turntablist, and flatland pro. The days that followed were kind of a wind down. Jeffery Garland from CREAM magazine came into town the next day, and I basically followed Chad J. and Jeffery around as they shot photos for an interview in an upcoming issue of CREAM. Chad has an alter ego that may show up in the interview named Brad Johnson, so be on the look out for that! My final night, I shot some cool photos with Jeffery that I can't wait to see, and I mentally prepared myself for the trip home the next day. After

the final dinner on the last night, it was time to take my bike apart again, my favorite thing to do, and say my final goodbyes! Flying home never felt so good, but life was a bit more simple for those 6 days. Sleep, hang out, eat, go ride, check email, Chinese food, eat, ride or not, hang out. I did end up buying a few presents for my girlfriend April so my Christmas time wasn't totally misused! I can't wait to do it again! I'd like to thank InTrikAt aka Chad and Amy Johnston, and Chris Day for helping me have such an awesome time! You have to make plans for the 4th annual Long Beach Flatland Jam next year! You don't want to miss it!


ROB HARRISON TEXT & PHOTOS

Luc Legrand

C’était vraiment un bon trip, mais plutôt que de vous ennuyer avec un commentaire trick par trick, j’ai pensé qu’il valait mieux laisser les photos parler et me concentrer sur les dessous du voyage, probablement ce dont vous entendez parler le moins. Ça vous intéressera peut-être, mais si vous voulez savoir qui a fait le plus gros flipwhip, ne perdez pas votre temps à lire ce texte et retournez à votre Playstation.

Que vous vous en fichiez ou non, je m’occupe du Team Wethepeople. La plupart du temps, je passe mes journées au bureau avec Harry, Klaus et Sandra, à essayer d’apporter une réponse à peu près convenable aux tonnes de courriers électroniques qu’on reçoit de la part des riders, distributeurs, ceux qui s’intéressent à nous et ceux auxquels nous nous intéressons. Mais ce que j’aime le plus, c’est travailler avec ce groupe de gars super qu’on appelle le Team, et qui sont en réalité nos amis, une sorte de grande famille.

Damien Croce, “le masset”, Wethepeople ad?


Les mecs de Frenchies nous ont parlé du contest de Pessac, et ça m’a semblé être l’occasion idéale pour non seulement participer au contest mais aussi pour revoir les riders français, dont certains que je n’ai pas vu depuis deux ans ! On a donc mis un projet sur pied, et malgré le fait que ce soit l’anniversaire de ma copine, que les nouveaux produits venaient juste d’arriver au bureau, et que mon niveau de stress a été surélevé par les milliers de propositions quant aux directions pour le trip, je suis parti à 6h du matin pour prendre mon train. J’ai loupé mon train. Ça m’a donné le temps de réfléchir. J’étais là, debout sur le quai numéro 8, avec des centaines de voyageurs pressés autour de moi, quand c’est devenu limpide. Je devais juste rentrer chez moi. Donc je suis rentré. Aussi simple que ça. Plein de choses à faire à la fois, un bon contest dans le sud de la France, le trip déjà préparé, etc, etc, etc, etc… J’ai téléphoné aux Frenchies et leur ai dit que j’étais désolé mais que mes plans avaient changés, que j’avais besoin de temps et que donc j’allais manquer le week-end. Je prendrai le train le lundi. Evidemment ils ont été super cool et relax... Merci les gars !!!

Donc j’ai raté le contest, et j’étais vraiment déçu, car je sais le montant d’efforts et d’énergie que demande ce genre d’évènements. Mais parfois, peu importe à quel point on est impliqué dans un projet, il faut suivre son instinct. C’est comme ça que ça marche avec le riding, et c’est tellement facile à oublier dans la vie de tous les jours. Je crois que parfois, alors que l’on se fait aspirer dans un monde qu’on a créé, on a tendance à oublier que c’est nous-mêmes qui l’avons créé. On se laisse enfermer et on perd le contrôle, on perd notre passion. Le BMX est très important, car il se nourrit de cette passion... Et nous devons nous en souvenir. Je ne peux pas dire que je contrôle tous les aspects de ma vie, loin de là, mais je n’oublie pas, et c’est ce qui guide ma vie et ma passion pour le BMX. Lundi après-midi... Je suis à Lyon Part Dieu, il fait beau et déjà je me fais interroger par la police pour savoir si je transporte de la drogue ou des armes... Et si je suis vraiment certain que je n’ai pas de drogue. J’imagine que je ne ressemble pas au touriste classique. Puis je vois deux têtes amicales : Damien et Lilian. C’est ainsi qu’a commencé un trip de quatre jours, trop court évidemment, à travers Lyon, ainsi qu’un passage à Montpellier avec

Damien, Luc, Fabien, Lilian, tout ça dans le van prêté par Frenchies! Merci ! Ça faisait longtemps que je n’étais pas venu en France. Comme tous les écoliers, j’ai eu un correspondant, appelé Alain, qui habitait à Clermont-Ferrand ! Ouais, je me demande bien où ils vont chercher ces villes ! Ce gars m’a emmené dans des clubs horribles avec des vieilles et des miroirs sur la piste de danse, et me donnait du lait chocolaté au petit dej. En échange, je lui ai fait découvrir des boîtes tout aussi pourries à Bradford, en Angleterre, ainsi que de la nourriture que le gouvernement français déclarerait probablement “impropre à la consommation”. C’était donc une belle expérience que de revivre la French Life. Voir nos amis, les regarder rider, prendre des photos, faire partie de leur vie tout simplement. J’ai aussi pu découvrir “Super Yoyos”, Lucs champagne, l’incroyable skatepark de Lyon, les raclettes avec tous les gars… Tout ça en seulement quatre jours. Le seul point négatif, outre le fait que le trip était trop court, a été de se déplacer autour de Paris... Je suis content de ne pas avoir à faire ça tous les jours. Stay true.


A WETHEPEOPLE FRENCH TOUR This was a bit of a trip, but rather than bore you with another trick by trick commentary I thought I would let the pictures talk for themselves and tell you something more about the back ground, perhaps the part that you'd rarely hear about. It might interest you, but if you want to know who did the biggest flipwhip on the trip then I’d save yourself the time and put your Playstation back on. Whether you care or not I look after the team for wethepeople, for the most part I spend my time in the office with Harry, Klaus and Sandra making sure that the mass of electronic communication we receive gets a half decent answer, riders, distributors, those interested in us and those we're interested in. But for the most part I get most enjoyment through looking after a great group of guys whom we call the team, but who are actually like an extended family and friends. So the guys at Frenchies said about the contest in Pessac, and it seemed like an ideal time to both take in the contest and meet up with all the guys in France, some of whom I’d not seen for two years! So we arranged a rough plan, and although it was my girlfriend’s birthday, the new products had just arrived at the office; I had enough stress on from a thousand offer directions I set off at 6am to get the train. I missed my train. This gave me some thinking time. Part of the thinking was that actually something didn't seem right. So I am stood there on platform 8 with hundreds of people running around me with bags, everything getting kinda blurred and it came to me. Just go home. Yeah, I went home. Simple as that. A thousand things in progress, a really good contest going on, plans already set etc, etc, etc… So I phoned the Frenchies guys

and said that I was sorry but my plan had changed and I needed some time, I’d miss the weekend. I'd catch the train on Monday. Obviously Frenchies, as ever totally chilled and cool about it... Amazing guys (thanks!). So I missed the contest and I was disappointed about this, I know how much effort and energy goes into such things. But there are times when however far you are 'down the line' with something, you have to go with your instincts. Follow yourself and with riding it is exactly that which is important and yet so easy to forget in amongst this busy life. I think that as we let ourselves get sucked into a world that we have created we also lose sight of the fact that we did create it. We bully ourselves into a corner, a corner where we perhaps lose the control and passion we have inside. BMX is so important because it thrives, lives from this passion...and we should not let it become anything but this. I can't say that I have control of all the elements of my life, far from it. But this feeling I still know and it is this that drives my life and continues to drive me for BMX. FF to Monday afternoon.... I'm stood at Lyon Part Dieu, the weather looks good and the police have already asked me if I am carry drugs, or weapons...and if I am really sure that I am not carrying weapons. I’m guessing I don't look like the regular tourist to France, when through the doors come two familiar and friendly

faces... Damien and Lilian. And so began a too short four day tour through some of Lyon, and a really short but well worth it trip to Montpellier with Damien, Luc, Fabien, Lilian and the appreciated loan of le-van-deFrenchies! It has been a long time since I was in France. Like every school kid I swapped with some poor French guy called Alain who lived in Clermont Ferrand! Yeah I also have no idea how they find these towns. But this poor dude showed me some terrible clubs with old women and mirrored dance floors and choco milk for breakfast. In return I showed him some equally as bad clubs from a town called Bradford in the UK and food that the government in France would normally spray orange as “unsuitable for human consuption”. It was for me then a great experience to re-live the French life. See our friends, watch them ride, make some photos and just spend some time being part of their lives. Ah yeah and I also got to experience 'Super Yoyos', Lucs champagne, the amazing Lyon skatepark, raclettes with all the guys and just four perfect days. The only downside to the whole trip was, too short and moving around in Paris... I am glad I don't have to do that everyday. Stay true

Damien & Mayan

Luc & Sandwich

Lillian Conry


Luky Luke Legrand, 3.6 gap.


PHOTOS VAN HANJA

Il était une fois, deux latinos qui regardaient régulièrement les DVD (VHS) de leurs riders préférés et qui reproduisaient les tricks qu’ils avaient vus dans ces vidéos. Après plusieurs années de riding et beaucoup d’entraînement, ils ont eu une opportunité : celle de rider avec leurs idoles. Sans un sou, mais entourés de gens qui voulaient nous aider et armés d’une énorme motivation, nous avons voyagé avec Balu à travers 3 pays; durant près de 30 heures, en train et en avion. Nous avons atteint dans un endroit magnifique : Paris, la ville la plus romantique au monde, un endroit plein de gens branchés fashion, mais des gens simples aussi; et des BMXers étonnants. Au début, nous avions peur, car nous avions eu pas mal de problèmes en Espagne. On s’attendait donc à pire à Paris. Grâce à Dieu, riders depuis le début des années 80, on a rencontré beaucoup de monde, ici, au Brésil. Et beaucoup de gens mauvais, même parmi les riders. Du coup, Paris fut un rêve, un vrai rêve, le genre de rêve que tu peux toucher, sentir. Dès qu’on est arrivé au bureau de Cream, Alain est venu vers nous avec son sourire timide, ses mains tremblantes et a accueilli deux étrangers complètement effrayés. Il nous a traités comme ses frères, comme ses amis, et nous a montré beaucoup de respect. A l’instant où j’écris cela, je pleure. Pas de tristesse, mais de joie. Après cet accueil, on a rencontré le futur du flat européen. Matthias Dandois, un garçon de 17 ans avec un esprit très positif. Il nous a invités à rouler. On était curieux de le voir rider. C’était génial: rapide et parfait. Puis retour au bureau de Cream, pour nous coucher après trois jours sans avoir fermé l’oeil. Le lendemain matin, David, ce mec super, a continué à bien nous traiter. J’ai appris à le respecter parce qu’il est si sérieux, comme Alain. Ils ont mis leurs cerveaux, leurs coeurs, leurs bras, leurs jambes… Tout cela pour faire du Flatring un succès. Nous avons eu la chance d’être les témoins de toutes leurs préoccupations, de tous les détails, dont l’accueil des riders invités jusqu’au plateau en argent réservé au vainqueur (le plus beau trophée que j’avais jamais vu). Je n’oublierai pas non plus Marie Meuret, cette fille si douce qui nous a fait visiter Paris : le Sacré-Coeur, le Louvre, Pompidou… Elle fut si patiente et posée pour nous expliquer tout ce qu’on lui demandait. Elle nous a amenés à Opéra, un endroit sympa où les flatlanders ont l’habitude d’aller, ou au square Pompidou, où l’on a pris quelques photos… Il y a un moment spécial qui me revient à l’esprit maintenant : quand Balu reçoit un cadeau spécial. C’est un garçon béni. Cream lui a offert un tout nouveau vélo. Ça me fait penser que, peu importent la ville où tu te trouves, la couleur de ta peau ou ton fric, Cream a l’envie de regrouper les gens, ils comprennent le concept du BMX. Le Flatring nous a rendus fiers et nous a enrichis, car il ne s’agissait pas seulement d’un contest mais également du rassemblement des meilleurs riders et de gens géniaux. Le contest fut un succès car tout était parfait : les b-boys, les DJs, la salle et l’incroyable équipe de Cream. Comment puis-je exprimer une aussi bonne expérience que celle-là ? (pause, je pleure encore). Comment puis-je expliquer Paris et puis la vie, cette vie pleine de surprises. Mais cette surprise-là fut vraiment merveilleuse : le Flatring… Marcelo




Je m’appelle Sergio Ricardo, surnommé Balu. Je suis un flatlander âgé de 33 ans, un père (un garçon de 9 ans et une fille de 2 ans) venant du Brésil. Je roule depuis 1989 et j’habite Guaruja (Sao Paolo). Croyez-moi, avant que je décide définitivement de faire du flat, j’ai fait du dirt et du surf; avant d’être sûr de ce que je voulais vraiment. Mais là je suis sûr de moi. J’ai vraiment apprécié faire partie du Flatring. L’invitation m’a rendu très fier, depuis le temps que je roule. Quand Alain m’a invité en tant que rider, je n’arrivais pas à y croire. Parce qu’il m’avait vu rouler dans une vidéo, il voulait que je vienne à son contest. Quand j’ai dit ça à mes amis, ils étaient super contents et en quelques jours, tous les flatlanders brésiliens étaient au courant. Alors un ami à moi, Marcelo Lima, m’a rejoint dans ce voyage. Làbas, j’allais rencontré tous les riders que j’avais vus en vidéo : des japonais, canadiens, finlandais, américains, allemands… Tous les meilleurs flatlanders. Quand je suis arrivé à Paris, mon cadre était cassé en 4 et je n’arrivais pas à bien rouler. Mais ce trip m’a fait découvrir d’autres riders. J’ai roulé à Opéra et à Bastille (mon endroit favori, car le sol ressemble à celui de mon spot au Brésil). La nourriture était différente de chez moi, mais j’ai bien aimé les pâtes et la baguette. L’Europe a beaucoup de bons riders qui roulent souvent et beaucoup de nouveaux arrivent aussi. Ici, au Brésil, on a beaucoup de pro flatlanders mais pas tellement de contests. On n’a pas de marques

qui arrivent à créer un cadre décent ou qui veulent investir dans des riders. Je n’ai pas de sponsor et tout ce que je veux faire, je dois le payer avec mon propre argent. Je bosse dans un petit magasin dans mon garage, c’est là que je gagne ma vie, en réparant quelques vélos. Je practice 3 heures par jour après le boulot, je dors tôt, à 9 heures du soir, et me réveille à 7 heures. Après le Flatring, j’ai changé mes habitudes alimentaires, depuis que j’ai vu Alain et pas mal de gars manger peu mais bien. J’ai adopté ce style de vie qui fait me sentir mieux… Il y a juste Marcelo qui n’a pas changé, ah ah ah ! Cream m’a demandé mes impressions : les gens sont très polis et il y a beaucoup de styles de riding qui m’ont inspiré pour créer de nouveaux tricks sur lesquels je m’entraîne en ce moment. J’ai créé deux tricks que j’ai appelés “Balu flip 1 & 2”. Je pense qu’à Paris, tout est cool, mais toutes ces rencontres avec ces flatlanders ont rendu ce séjour incroyable. Merci à toute l’équipe de Cream pour cette opportunité. Après que j’ai changé mon vélo, mes compétences se sont améliorées. Merci pour avoir cru en moi (mais aussi en Marcelo). J’espère vous revoir tous bientôt, continuez à oeuvrer pour le monde du BMX…

Balu et son idole, Chase Gouin, à Paris

Once upon in a time two Latin guys who use to watch DVDs (VHS) from his idols their tricks was the tricks that they learned watching those videos, and after o lot of years riding and training an contests a lot, they had an opportunity, the opportunity to ride with them. Without money, but with a lot of people who wanted to help them and an extreme good will, they went traveling trough 3 countries, more than 30 hours by train and airplane. They arrive in a wonderful place, Paris, the world’s most romantic city, a place of fashion people, simple people and amazing BMX riders (flat, park....). We were scary at first moment, because in Spain, we had a lot of problems, so we though that Paris would be worse. But thanks god, wasn’t we’ve riding since early 80´s, we met a lot of people here in Brazil. Believe me, we have bad guys here, even the riders; so Paris was a dream, a real dream. The kind of dream we can touch, smell, feel. As soon as we arrived at Cream office, Alain come to us with his shy smile, hand shake and hugs two totally scared foreigners. He treats us like brothers, better, like friends, shows a lot of respect. While I’m writing this, I cry. I’m not sad but happy. After the reception, we met the future of European flatland, Matthias Dandois. A 17 years old boy with a positive spirit that only a boy can have. He invited us to ride. We were curious about him, and we saw his riding. That was amazing: fast and perfect. Back to Cream office, we went to bed after tree days without sleeping. In the next morning this great guy, David, keep up treat us very good, I learn to respect him, because he is so serious, as Alain. They put their brains, their heart, their arms, their legs, to make Flatring come true and the success it was. We had the opportunity of being witnesses of all process they were worried about, every detail from hosting the invited riders to 1st place plate (that I believe was the most beautiful trophy I’ve ever seen). I can not forget Marie Meuret, this sweet little girl who introduced Paris to Balu and me: Sacré-Coeur, Louvre, Pompidou... She is so patient, calm to explain every thing we ask, and so in love with knowledge she has. She takes us to Opéra, a cool place where the flat riders use to go, Pompidou square where we took some pictures. There was a special moment that come in my mind right now, when Balu got a special gift, a present. He is a blessed guy; Cream gave him a brand new bike. It makes me believe that no matter in which country you are, the color of your skin or how much money you have, the thing is that Cream have the feeling to keep everybody together, they know the concept of BMX. The Flatring made us proud and richer of experience, because it wasn’t only a contest, but a reunion of the best riders and great men. They contest was a success because every thing was perfect: the b.boys, the mc, the DJs, the place, and the amazing Cream Team. How many words can I use to explain an experience so good like this? (pause crying again) How many words can I use to explain Paris and how many words can I use to explain the life, the life is full of surprises, and that one was wonderful: the Flatring… Marcelo


My name is Sergio Ricardo, nickname Balu, I’m a 33 years old flatland bike rider, a father (a boy of 9 and a girl of 2), and I’m from Brazil. I’ve been riding since 1989 and my hometown is Guaruja (Sao Paulo) where I live too. Believe me, before I decided to ride once of all flatland I did dirt jump and surf before to be sure of what I wanted. But now I’m very sure since then. I practice in a place called square “Quadrado”. I really liked being part of Flatring, the invitation made me very proud after a long time riding. When Alain invited me to be part of his guests I could not believe it, because he told me that he saw me riding in a DVD and wanted me to ride at contest. I told that to every one, they were very happy and in few days all the Brazilian flatlanders knew. So a friend of mine Marcelo Lima joined me on this trip. There, I’ll meet all riders I only see in videos: Japanese, Canadian, Finnish, USA guys, Germans… All the best flatland riders. When I arrived in Paris I had my frame broke in four parts and wasn’t riding good. But this trip made me discover other riders, I rode in Opera, Bastille (my favorite because of the floor that is very similar to the place I ride in Brazil). The food was very different, but the pasta is good and the baguette too. Europe has a lot of great riders riding a lot of time, and a lot of new riders coming. Here in Brazil there are a lot of flatland pros, but not much contests. We don’t have companies that can built a decent frame or want to invest in the athletes actually. I’m without sponsor and every thing I want to do I have to pay with my own money, I work at a little workshop in my garage that’s where I make my living, doing some bike repairs. I practice 3 hours a day after work, go sleep early at 9 pm wake at 7am. After Flatring I changed my food habits, when I saw that Alain and most of the guys there didn’t eat a lot, but eat good. I adopted this way of life that makes me feel much better… Only Marcelo didn’t change, ah ah ah! Cream ask me about the impression I had: well people are very polite, there are a lot of options for riding that inspired me to create two new tricks that I’m working on. I’ve created two tricks that I dub “Balu flip 1 and 2”. I believe that everything in Paris is cool, but the meet with all those flat riders made it amazing. Thanks all Cream crew for this opportunity. After the change of my bike my skills are getting better. Thanks to Cream that believes in me (and in Marcelo also). I hope to see you all soon, any time you want to come tell me, and keep up the good work for BMX world...



Mathieu Chaventre, breton pur style

VIBRATIONS URBAINES DE PESSAC 06 On était parti en vacances à Pessac, mais finalement, y'avait pas de tourisme dans l'air; et on s'est vite fait calmer par la fougue de la jeunesse du BMX... Tout feu tout flamme, le chapiteau n’était plus qu’un brasier. Heureusement, la sueur à tout éteint… Bon, ok, c’est pas terrible comme intro Alex… Passons à la suite ! Les V.U ont eu la bonne initiative (qui se généralise dans la plupart des pays qui ont une bonne scène BMX) de mettre en place une catégorie filles. C’est Julie Quet, Mme Twenty, qui a menée la troupe avec Mélanie Chaluleau et Melodie Collange. De nos jours, aux V.U, les experts se permettent de faire des flips whip sur le spine (Arnaud Merigeaud, est-ce plus facile quand on est de Pessac ?). Mais il y avait aussi des Bretons qui ont envoyé du pâté : Gregory Masson a tout défoncé, à base de bus to nose pick foot jam et de gros oppo 180° lookback (1er en Expert). On peut décerner la palme de la plus grosse cascade à Thierry François (2e), Montpellier reprezent, avec un gros transfert (le même que Gaultier, mais dans l’autre sens) et celle du “plus de trick” à Pierre Pascal Bacuet, sub box tooth pick


D.LOMBARD TEXT M.SANZ & J.MORLAN PHOTOS

Blonbel (3e) qui a fait tous les tricks de son répertoire et utilisé chaque module, ce qui est plutôt rare. Cette année nous avions droit à de pures bosses avec, enfin, des appels en terre concoctés par Pat Guimez, dit “Le Basque”. Et les experts s’en sont donné à cœur joie, avec beaucoup de trail style. Sébastien Huryguen (encore un local) s’est adjugé la 1e place, tandis que Mathieu Chavendre (Mutiny et BicycleRepair reprezent) a fait pêter le style breton. Chez les gros bras, en dirt, c’est celui qui a construit qui gagne… Patrick Guimez a fait des runs tellement parfaits qu’il reléguait Kay Forte à la 2e place. Connaissant le niveau du rider United anglais, ça parle. Mathis Bienaimé fait toujours forte impression vu la routine qu’il a pour son âge, mais le manque d’expérience en contest (et le chilling spirit qui colle à la peau des troyens ?) ne lui permet pas encore d’être placé comme il le mérite. Le beau temps a permis de longues sessions tout au long de la journée avec des Steph Renaud, Bibi, Yassin, Bacuet, Clément

Mike Miller, invert, 1st place pro

Remeau, Jeremy Muller, Stephane Laffite… Mais je voudrais tirer mon chapeau à celui qui m’a le fait le plus plaisir sur ce contest : “La Machine” alias Vincent Massardier qui a tout déchiré avec de gros gros front flips et un style pur trail biterrois ! Niveau street, même punition. Une foule de riders inscrits et des poules plus intenses les unes que les autres. De belles surprises comme le Belge Jimmy Naubelle (seulement 17 ans !), un Barry Kohne qui nous fait le plaisir de rentrer flip to fufanu sur la mini Braun (il a d’ailleurs passé un alley oop downside whip avec les jambes qui claquent vraiment haut). Kye Forte, sans forcer, fait de gros airs sur les quarters bizarres double plans inclinés. Son compatriote Luke Towey tricote des combos de ouf comme pedal stall to reverse to tap tail sortie bus. Nico Cambon paie un transfer de toute beauté du wall vers la mini et bunny whip de la mini au spine. Pascal Bacuet est un rider excellent de polyvalence, après avoir ridé en dirt, il s’attaque au park avec autant de plaisir, et c’est cool à voir : énorme 3.6 sur le spine, manual en haut du wall et des

tooth pick sur le sub de la mini comme si c’était une micro. Gaultier nous fait du pur Gaultier et signe le plus gros transfert du week-end… Enervé ! Le trio de tête sera composé de JB Peytavit qui drop en whip le sub de la mini et tout ce qui passe à portée de roue et de préférence en oppo, de Max Charveron (fraîchement repeint Nike 6.0) qui nous offre des runs super versatiles, mais toujours un régal pour les yeux : tail whip ultra-lent et haut sur la fun box, gros gros pedal 2.7 en haut du wall… Puis il y a eu l’ovni, Mike Miller, qui met tout le monde d’accord avec un style “hawkainien” avec des hautes, des lookback dont la particularité est de ne pas être en oppo, mais en switch (changement de position de pied) et de conclure par un 3.6 whip fackie de toute beauté ! Rendez vs à la prochaine édition si vous voulez sentir la V.U vibes et la chaleur monter en vous. D’ailleurs, pour les 10 ans des VU en 2007, ils vous propose de dessiner le prochain park de l’événement. Le but du jeu est de donner des idées à l’organisation pour réaliser un tout nouveau park pour les V.U d’octobre 2007.


VIBRATIONS URBAINES IN PESSAC 2006 We were just going to Pessac to chill, but our holiday attitude was over really soon… First of all, I’ll mention that the V.U. is one of the rare contests, which share our sport with girls. Shouts go out to Julie Quet, Mrs. Twenty, who arrived with Melanie Chaluleau and Melodie Collange. Nowadays the experts are ready to do flipwhips over the spine. Maybe everything is easier if you’re in Pessac. I just want to name Gregory Masson with a nice bus to nose pick footjam and nice opposite 180 lookbacks. 2nd place goes to Thierry Francois and 3rd to Pierre Blonbel. This year’s dirtjumps were built by Patrick Guimez, who was riding so nice that he even won the contest. Kye Forte did 2nd and Vincent Massardier 3rd. Just to mention our young Mathis who is killing the place with his tricks. Back to the street comp, Barry Kohne spoiled us with a flip to fufanu on the Braunmini. Kye Forte and Luke Towey who came from England to show that they were not only riding dirt but street aswell. I will remember Nico Cambon for his transfer, Jerome Gaultier with another transfer and Pascal Bacuet with so many different tricks. The “bomb drop” of JB Peytavit from the mini’s sub with a nice tailwhip should not be forgotten. Please don’t forget to come to that comp next year. I just want to rind you, that next years park will be designed by one of you guys.

Jimmy Naubelle, downside whip


Clément Rémeau, flip lookdown


BRIAN CLOSE AKA ”BIG BEAR” TEXT & PHOTOS

Gordys, lookdown the dirt section.


GORDY’S BACKYARD TRAIL Quand as-tu commencé à construire le champ de bosses dans ton jardin et qu’est ce qui t’as poussé à aller aussi loin ? J’ai commencé il y a six ou sept ans, quand j’ai commencé à apprendre à rouler. J’ai vu beaucoup de riders transformer leur propre jardin, comme Fuzzy et Matt Beringer, je voulais faire pareil. Il n’y a vraiment rien de mieux que de se lever le matin, prendre une douche, sortir dans le jardin et se retrouver face à un petit paradis que je peux rider tous les jours ! Mon trail est situé à un endroit qui ne pourrait pas être plus inaccessible. J’ai commencé sur une butte qui descendait à 45°, couverte de cactus géants, c’était tellement dense qu’on ne voyait même pas le sol. J’ai engagé une équipe de paysagistes pour tout arracher, puis j’ai commencé à construire le champ de bosses. C’était un travail de dingue, et j’ai tout fait avec une pelle. Le sol est rocailleux, il fallait casser les cailloux, genre dix coups de pic pour deux pelletés de terre. Certains trucs ne tenaient pas, donc j’ai décidé d’en cimenter une bonne partie : le haut du drop in et le haut et le bas des réceps. Il vaut mieux ne pas tomber ! J’ai aussi planté des arbres ici et là, donc il faut faire attention à ne pas s’en prendre un. As-tu eu des idées que tu n’as pas pu réaliser ? Des lignes serrées demande souvent pas mal de mises au point... J’ai dû reconstruire des bouts, genre rendre un endroit plus raide ou agrandir une bosse. Je dois dire que, pour la majorité, j’y ai mis le temps et ça allait du premier coup. Apprendre à construire c’est comme apprendre à rouler. Quand on commence, on est très mauvais, on construit des bosses inroulables. Construire un champ de bosses est un art, il faut sculpter, connaître les courbes, une fois qu’on connaît ça on devient vite assez doué. J’allais dans le jardin complètement plat, et j’imaginais les bosses, je me voyais rider, je pouvais visualiser les angles, les courbes, les distances, et je gardais cette image en tête durant la construction. Après tant d’années à rider et à creuser, on sait tout de suite si quelque chose va marcher et si c’est au bon endroit.

Une des premières choses qu’on remarque dans ton jardin, c’est à quel point il est dark. Quelles ont été tes principales influences sur ce style et le thème que tu as créé ? Plutôt que d’avoir quelques bosses dans le jardin, je voulais construire des séries très complexes. Je voulais éviter le truc classique, avec départ en haut d’une colline où tu te laisses rouler, puis deux gros sets, puis tu finis sur les boules. Je voulais faire un parcours où le rider est en parfaite osmose avec les séries. Je voulais un endroit avec un vrai flow, un endroit où on peut rouler toute la journée sans pédaler. Tout ça c’est du “dark art”. J’écoute beaucoup de black metal, beaucoup de “Cradle of Filth”, et cette musique m’a vraiment motivé à faire de mon jardin une sorte de carnaval hanté... Je l’ai créé de telle manière que l’on voit des lames et des scies un peu partout, des trucs où il faut se baisser pour les éviter. Bien sûr il faut avoir de la lumière pour les sessions de nuit. Le meilleur moment pour rider c’est au couché du soleil, tout le monde se lâche, et il suffit d’allumer les lumières pour continuer jusqu’à 3h du mat. Rouler la nuit avec un stroboscope et des fumigènes rend les choses encore plus intéressantes. Que penses-tu de la scène californienne ? Les locaux ont-ils eu une influence ? La grosse différence est qu’ici on ne voit pas les trails de la même façon que sur la côte Est. Ici ils n’ont pas vraiment l’idée de réparer ou améliorer les trails quand ils roulent. Il y a des skateparks tout le long de la côte Ouest, et les gens ne construisent plus autant de trails qu’avant. Beaucoup ne réalisent pas la somme de travail que demande l’entretien ou la construction d’un champ de bosses. Certains détruisent un bout et ne savent pas comment le réparer. Et franchement, j’ai pas trop envie de gens comme ça sur mon trail. Un vrai rider sait comment construire et réparer une bosse. C’est vraiment un style de vie, ce n’est pas juste aller rouler, tout détruire et rentrer chez soi. Malheureusement, là où je vis, à Barstow, à la limite de nulle part, il faut tout se taper tout seul.

GORDY’S BACKYARD TRAIL When did you start building the trails in your yard, and what inspired you to go to the extent that you have? I started the yard about six or seven years ago when I was coming up and learning how to ride. I saw how a lot of riders transform their own backyard like Fuzzy and Beringer have; I wanted to do the same. There really couldn’t be anything better than just getting out of you bed, taking a shower, walking out through the back door, and having a BMX holy-ground ready for me to shred every day. My trails are located in this spot that couldn’t be more impossible to access. I started out on a hill that dropped down at about a forty-five degree angle. The hill was covered with cactus that was about ten feet tall, and it was so thick that you couldn’t even see the ground. I hired a landscape crew to tear out the entire cactus, and then I started working on the trails. It was more work than anybody could ever believe, and it was all done with a shovel. The dirt’s rocky; you have to use a pickaxe, like ten swings of the pick for every two shovels of dirt. Some of the stuff would blow up a little bit, at first, so I decided that I was going to cement a lot of it, so I cemented my drop in lip, and all of the tops and backs of the landings. Now if you case anything, you are pretty much done for. I put a few trees in here and there, so you have to duck to avoid being taken out.

digging you just know when something is in the right spot and it is going to work out as expected.

Have you had any ideas that didn’t work out? Tight lines usually require a good bit of building and tearing down to get to the point that they are dialed. I have had to rebuild a little bit here and there, like making something a little bit steeper, or making a lip or a wall ride lip a little bit taller. I would say, for the most part, I usually took my time and got it right the first time. Learning how to build is similar to learning how to ride. When you start out you’re really bad at it, you build little jumps that don’t usually work out. Building trails is really an art that is all about sculpting and knowing the curves, and once you learn that then you are pretty good. I would go back in the back yard to a flat area, and just visualize myself riding this stuff that’s not even there. I could see the curves of the berms and the angles of each lip and how far you would go. I would just keep that image in my mind as I was building it. After all of these years of riding and

What are your feelings about the scene in California? Have the people in the area influenced the yard at all? One big thing is the fact that people on the west coast don’t have the same view on trails as they do on the east coast. They don’t have the same view on fixing the trails as they are riding. There are skateparks all along the west coast now, and people aren’t building trails as much as they used to. A lot of these people don’t realize how much work goes into building and maintaining trails. It’s constant work that you have to do all of the time. There are people that blow stuff up and don’t know how to fix it. And honestly, you don’t want people like that riding your trails. A real trail rider knows how to build and fix jumps. It’s a whole way of life, not just going out and blowing up someone jumps then taking off. Unfortunately where I live in Barstow, like the outskirts of nowhere, you are winging it, all by yourself. I have a lot of friends that

One of the first things that everyone notices when he visits is that the yard has a really dark feel to it. What have been the major influences on this style and theme that you have created? Instead of just having a bunch of dirt jumps in the yard, I decided to make a real complex set of lines. I was trying to avoid the setup where you would just roll in on a big starting hill, hit two big huck sets, and ride away on you balls. I wanted to design a setup that requires that you riding be perfect in order to complete the whole course. I wanted a place that you could just flow for days, and you wouldn’t have to pedal. The whole thing is all about dark art to me. I listen to a lot of black metal, a lot of ‘Cradle of Filth’, and this music has really motivated me to turn my yard a spooky carnival, if you will. I set out to make the yard in such a way that there where saw blades everywhere, stuff you have to dodge and duck under. Of course I had to have it lit up for the nighttime sessions. Some of the best riding goes down right as the sun is setting. Everybody is pulling stuff out and you’re just not ready to throw it in yet, you can just flip on the lights and ride till three in the morning. Riding at night with strobe lights and smoke machines going makes it even more interesting.

J’ai beaucoup de potes qui viennent me voir de partout dans le monde, et quand ils sont là, ils m’aident. J’apprécie beaucoup, et ça m’aide à garder l’endroit en bon état. J’ai tellement de bosses qui peuvent être ridées de tant de manières que ça prend deux secondes pour détruire un appel. Si quelque chose est détruit, ça joue sur les prochaines bosses. Tout doit être maintenu en parfait état. Je n’aime pas voir des cailloux par terre, je garde tout super clean, car c’est mon art, mon projet, j’en suis fier et j’essaye toujours que le trail soit dans la meilleure condition possible. Quelque chose à ajouter ? Il y a un truc que je voudrais dire à mes collègues riders. J’en entends se plaindre à tout bout de champ qu’ils n’ont nulle part où rouler. Ces gens-là passent leur temps sur leurs fesses à se lamenter sur leur sort. Quand j’ai commencé à construire mon trail, je savais que mon jardin était le pire endroit imaginable pour y faire des bosses. Plein de gens m’ont dit qu’il serait impossible d’y construire quoi que ce soit. Mais j’ai utilisé ce que j’avais à ma disposition, et j’ai construit plus que ce que j’avais en tête. Je suis content de l’avoir fait, car mon jardin est devenu cet endroit incroyable. Si c’était à refaire, je n’hésiterais pas une seconde. Si vous y pensez assez fort, vous pouvez construire n’importe où. Un vélo, ça roule sur tout. Je voudrais remercier Bill chez Supercross, ODI, Cradle of Filth, mon groupe Nemanatas, et tout le Indecline crew. Je voudrais remercier mes parents pour leur soutien, ma copine Ashley, pour m’avoir aidé dans les moments difficiles, et pour être là à chaque session. Un gros merci à tout le monde chez Cream pour avoir remarqué à quel point mon trail déchire. Je voudrais remercier tous ceux qui ont creusé quand ils sont passés par chez moi. Et puis merci à tous mes amis de Barstow, Californie, pour aller jusqu’à mettre des bottes de pluie et venir m’aider à évacuer l’eau au printemps. Le champ de bosse ne serait pas ce qu’il est sans leur aide.

come through here from all over the world, and when they are here they help me dig. It is all appreciated, and it definitely helps with the upkeep of this place. I have so many jumps that can be ridden over a bunch of different ways, so it is real easy to destroy a lip or landing. If something is screwed up, it may make it so you can’t hit the next jump or hip in the line. Everything has to be kept in perfect shape. I don’t like coming out into my backyard and see rocks or pebbles on the ground. I like to keep everything swept so it looks perfectly groomed because it’s my art, it’s my project, I take pride in it, and I always try to keep in the best condition that it can be in. Do you have anything that you would like to say in closing? I have one thing that I would like to say to my fellow riders. I hear people complaining all of the time about how they have nowhere to ride. These people just sit around all day feeling sorry for themselves. When I first started out on the yard, I knew that my yard was the most impossible place ever to build jumps. A lot of people would say that there was no way that you could possibly build jumps here. I just used what I had, and I actually ended up building more than I originally expected. I am really glad that I did because I turned this yard into something amazing. If I had to do it all over again, I defiantly would. If you just look and think hard enough, and dream, you can build anything anywhere you would want to ride. Bicycles are easy; you can ride a bike on almost anything. These are things that the normal people would never imagine that it would be possible to ride, jump, or build. I would like to thank Bill over at Supercross, ODI, Cradle of Filth, my band Nemanatas, and the whole Indecline crew. I would like to thank my mother and father for their support. Thanks to my girlfriend, Ashley, for helping me through any hard times, and for being there at every session. Also, I would like to give a big thanks Cream for noticing how badass the yard is. I would like to thank everyone that has picked up a shovel while visiting the yard. Most importantly I must thank all of my close friends here in Barstow, California, for going to the extent of putting on rain boots and helping me bail the four feet of water out of the pits every spring. The yard wouldn’t be where it is today without your help in digging and maintaining the jumps.


C.VAN HANJA PHOTOS

Mike S au spot d’Opéra

Nathan


York


Martti, cross foot clifhanger ?

Bobby Carter from Hollywood

Lee and Keelan, UK represent !


Wolfgang à Opéra

Hiro dans son œuvre…

Yanmar, York et Hiro à Bastille. Photo Yasu


The real Chase Gouin, avec un double frein avant !


Alex à Opéra avec son ex-idole…


F.SEDAT & MAX VINCENT TEXTS FABIEN SEDAT PHOTOS

Vue de Montréal depuis le Mont Royal, qui surplombant la ville lui a donné son nom. Sight of Montreal from the Royal Mount, which overhanging the city gave him its name.



En débarquant à l’aéroport de Montréal, plein de clichés à l’esprit, je tombe nez à nez avec un gros bûcheron, le seul d’ailleurs que je verrais durant mon séjour. Celui-ci ne ressemble pas aux images que j’avais en tête, il porte une étoile de sheriff, un colt a la ceinture et me questionne avec insistance : “attendez, je ne comprends pas bien, vous venez au Canada au mois de novembre pour faire du vélo ? Vous savez quelle température il fait ici ? Vous vous foutez de moi ? Aller, mettez vous sur le coté de la file et ouvrez vos sacs !”. Voilà comment s’est passé mon premier contact avec le Québec, enfin surtout avec un gros douanier moustachu. En fait Montréal s’est avérée être une ville totalement à l’opposé de cette rencontre. C’est une sorte de gros village où les gens sont accueillants et chaleureux. Le tutoiement est d’ailleurs de règle, ce qui aide vraiment à se sentir à l’aise. Les riders sont eux aussi à l’image de la ville : très ouverts et bienveillants avec les touristes de passage. Toujours prêt à vous emmener rider l’un de leur gros parks indoor, à l’abri de la neige. Je pense que Max Vincent est mieux placé que moi pour vous parler de sa ville… Le spot Big-O prés du stade olympique est mondialement connu, à l’image de Max Vincent qui l’honore d’un tireslide. The Big-O spot close to Olympic stadium is universally known, as well as Max Vincent which honours it with a tireslide.

Arriving at Montreal airport, some clichés in my head, I literally fall onto a big guy with a moustache. But this guy looks different to the guys I expected to see. He wears a uniform and a sheriffbadge... “Hold on! Are you trying to fool me? You’re sayin’ you’re comin’ to Montreal to ride your bike!? Do you know what the weather is like here? Come over here and open your bag!” That is what my first impression of Montreal was like. Happy enough to know, that this impression was completely wrong! Everything reminds more of a village than a town. People calling you by your first name, riders enjoying visits and open minded people everywhere. Here I think of Max Vincent, who will definitely be able to say more about his hometown. Fabien


Guillaume est un Français récemment expatrié à Montréal pour ses études, toujours partant pour une session street dans le froid. Guillaume is a Frenchy that recently moved in Montreal for his studies, always down for a street session in the cold.


Les écureuils sont comme les pigeons de chez nous, à la différence que sous leurs airs de peluches ils sont toujours prés à vous attaquer pour vous dérober votre nourriture.

Jean-William Prévost au park d’ Orkus, histoire de passer l’hiver au chaud.


Peter est chauffeur de limousine le jour et rider le soir, UAB (Ugly Ass Bike) park. Peter is a limousine driver the day and a damn good rider at night. UAB (Ugly Ass Bike) park.


Cousins, cousines de la France. Prenez une petite pause... Déposez votre baguette de pain, votre bouteille de vin, ainsi que votre béret, et laissez-moi vous parler de Montréal. Il n’y a pas de caribous. Au fait, je suis certain que 80% des Montréalais n’ont jamais vu un caribou (en vrai) de leur vie. Céline Dion, son mari René, bah ils sont à Las Vegas, donc ils nous font plus chier. La seule chose qui fait chier, c’est l’hiver, mais, avec nos quatre jolis skateparks couverts, on n’est pas à plaindre. L’été, il y a du très bon street. Il reste encore une grande partie de la ville qui n’a pas encore été explorée par les BMX. Il y a aussi les belles femmes. Oui, elles sont plus belles et plus nombreuses qu’à Montpellier !!! Demandez à ceux qui ont visité Montréal... Avec Céline et René qui ne sont plus dans le portrait, vous êtes invités à passer par Montréal et tenter de comprendre notre accent de fou, rouler avec nous, et goûter à notre poutine et nos jolies demoiselles. Les bûcherons du Canada seront heureux de vous accueillir.

My dearest French cousins, put down your baguettes, your bottle of wine and your beret-Basque. Let me tell you something about Montreal: I am actually only 80% from Montreal. I have never seen a mousse. And Celine Dion and her husband Rene no longer piss us off, as they went to Las Vegas. Only thing pissing us off is the winter. But with 4 indoor skateparks we will not start crying yet. In summer time, the city offers us many nice street spots, and I am sure many are still to explore. We also have good-looking women. And yes they’re better than in Montpellier. If you don’t believe me, ask someone who visited Montreal already. Now that Celine and Rene left, come and spend some time here. Enjoy our crazy accent and taste (test) lol our girlies… We will be happy to welcome you! Max the “Bucheron”


Quand on voit Max Vincent en action, on comprend sa victoire du best tricks à la dernière Backyard Jam. Il n’hésite pas à monter un escalier d’une dizaine de marche, comme sur un plan incliné, pour en sortir en gros whip bien gras ! Enfin, après trois passages histoire d’immortaliser la chose, ses pneus finiront par rendre l’âme… Whenever you got the chance to see Max riding, you’ll understand why he won best trick at the last Backyard jam. Riding up ten stairs to whip out.

Sessions nocturne à Montréal au mois de novembre : un bon bonnet et une grosse dose de motivation pour affronter le froid. Mike Fiset, wall incurvé. Nigh sessions in Montreal in November: a good bonnet and a big motivation to face the cold. Mike Fiset, wall curved.


S N CE

D E UR



BRIAN BLYTHER INTRO SEAN LOGAN INTERVIEW DILLON HASS & C.VANHANGA PHOTOS


Ben est un bon ami à moi. Je l’ai vu pour la première fois au Skatepark Vans d’Orange, en Californie. Il venait juste d’arriver de New York. C’était un rider solide qui cherchait de l’argent pour pouvoir rider plus. Je l’ai fait entrer chez GT pour qu’il participe à leurs démos. Il s’est vite rendu compte que rider pour faire de la tune n’est pas toujours drôle. Ben est devenu un super rider. Il a plein de bons potes autour de lui et vie la vie d’un pro rider. Il n’a pas de caisse de luxe, mais vie du riding et se fait plaisir. Il peut monter à plus de 3,5m en vert et ride trop fort en street. Si vous avez la chance de rouler avec Ben, vous n’allez pas le regretter. Sa façon de rider et son attitude relax me font rigoler.

Ben is a good friend of mine, and has been for many years. I first met Ben at Vans skatepark in Orange, Ca, fresh from upstate New York where he grew up. Ben was a solid all around bike rider who was looking to make some money so he could ride everyday. I hooked him up with GT bikes doing shows. Ben quickly found out that sometimes it’s not fun to ride when you have to, or take a trip on a weekend of a local fun jam or contest. Ben parted ways and has become an awesome bike rider. He keeps solid good people around him and is living the dream of a pro rider .He may not be making six figures and driving a sports car, but he makes a living riding his bike and I know he feels blessed. Ben keeps getting better blasting on vert 12ft plus and killing it on street. If you get a chance to ride or meet Ben I suggest it his supper laid back attitude with unbelievable bike skills makes me smile. Brian Blyther


D’origine New-yorkais, pourquoi es-tu parti en Californie ? Je suis né à Hornell, NY. Après le bac, j’avais comme unique idée de bouger, voir d’autres coins que NY. Vu que mon frère Jacob vivait déjà là-bas, il m’a proposé d’aménager avec lui en Californie. 3 semaines plus tard je me suis retrouvé dans un bus Greyhound avec mon pot Dave Ross. Décris-nous un peu tes soirées… Normalement, après une belle session, tout le monde vient chez moi pour mater des vidéos ou jouer au billard. Parfois, ça se termine avec une bande de riders bien avoinés. Que penses-tu des casques intégraux imposés sur le Mountain Dew Action Sports Tour ? La loi ne concerne pour l’instant que la vert. Ça me dérange quand même un peu, car on fait du Freestyle, où les lois n’existent pas normalement. Moi je ne suis pas fan des casques intégraux dans le BMX. J’ai assisté à trop d’accidents. Sans un casque intégral, ça aurait été mieux. Ha ha, je

sais, ça n’a pas de sens, vraiment… Tu voyages beaucoup grâce au BMX. Quel est ton endroit préféré ? Pekin, en Chine. C’est toujours parfait là-bas. Ils ont des vélos partout ! En plus j’adore cette culture et les vieux bâtiments. Quand tu vas à Chipotle (chaîne US de restaurants mexicains, NDR), que commandes-tu ? Un Steak Fajita Burrito systématiquement. En plus je rajoute un peu de guacamole. Ça me fait 2 plats énormes ! Avec qui rides-tu ? Mon ombre me suit partout. Je ride avec Sean Logan, Alfredo Manusco, James Foster, Fernando Sabot, Chris Hucker, Mike Saavedra et tous les autres locaux. Où habites-tu en ce moment ? Je viens d’aménager dans une belle petite maison. C’est cool d’avoir une maison en Californie. En ce moment j’habite avec Sean Logan, mais

peut être qu’on louera des chambres à des riders. J’ai envie de construire des rampes dans le jardin… Dans quels films as-tu ridé ? J’étais dans le film “Stick It” avec Scotty Cranmer, Rooftop et Eddie Fiola. J’étais aussi dans “Accepted” avec 2 skaters. Des remerciements ? J’aimerais remercier Dieu pour me protéger et m’avoir donné ce talent. Mes parents, qui sont mes fans les plus fidèles ! Hannah, Jake, Mary, Theresa, Phil, Seth, Mark, Emily, Naomi et Isaac pour être les meilleurs frères et sœurs qu’on peut avoir. Dans le monde du BMX : Kenan Harkin, Dan Hubbard, Rick Thorne, Marvin Loetterle, Nate Wessel, Tom Stober, Steve Mcloud, Glen Milligan, Mark Losey, Sean McKinney, Dr. Craig Kowaoka, Mike Kujawa, Ron Kimler et mes sponsors : Wax Brand, E-21, Supercross bikes, Alpinestars, Atomix X energy drink, X-Grindz, Bolle et le Dr. Wong chez TLC Laser Eye centre.



You’re originally from New York, Why did you move across the county to California? I grew up in the small town of Hornell, NY. After I graduated from high school I felt like I needed to move on. I felt like there was more out there for me to discover. My older brother Jacob had already moved out to Southern California. He knew I wanted to move somewhere. He offered my parents, that I move in with him. Thankfully they agreed. Three weeks later I travel across the United States on a Greyhound Bus. I brought along Dave Gross, one of the local NY BMXers. We where California Bound! How does living on the west coast compare to living on the east coast? There are so many differences. It might be better to say, how does it compare living in a small town and then moving to a big town? I feel that living in the Los Angeles area provides me with many more opportunities to be a full time BMX rider. There are so many more places to ride. I also have the opportunity to make a lot of new friends. Describe your typical nightlife? Many evenings are spent riding BMX. Everyone coming over to my house and hanging out usually follows them up. I have a pool table that gets a lot of use. Sometimes we just relax and watch BMX videos and sometimes things get crazy with a bunch of drunk BMXers. What do you think about the full-face helmet rule at the Mountain Dew Action Sports Tour? The full-face rule applies only to vert so far. I'm disappointed because our sport was built on freestyle and it's not very freestyle when they make you dress a certain way. I particularly don't choose to wear a full face on vert. I've witnessed to many bad accident that would have been avoided if a full face wasn't involved. HA HA. I know that doesn't Make much sense, but it's true. You travel all over the world for BMX, where is the most interesting place you have gone? My favorite place is Beijing, China. I've been fortunate to travel there twice. I had such a great time. So many new things to experience. I love the ancient architecture. The humble lifestyles are amazing, and they have bikes everywhere! What do you order when you go to Chipotle? Chipotle is a Mexican Grill Cuisine. I order a Steak Fajita Burrito every time, without fail. And I add guacamole. I can get two meals out of one burrito. They are gigantic! Who do you ride with on a regular basis? My shadow follows my every move. I also ride with Sean Logan, Alfredo Mancuso, James Foster, Fernando Sabot, Chris Hughes, Hucker, Mike Saavedra, and all the other locals. What is you current living situation? I just moved into a sweet four-bedroom house. Most of the time I’ve live in CA, I lived in apartments. It's a rare gem when I can live in a nice house. We have plans to rent the rooms to BMXers. Right now Sean Logan is the only other roommate. We are going to build some ramps in the back yard too. What motion pictures have you done stunt work for? I was in the movie 'Stick-it" along with Scotty Cranmer, Rooftop, and Eddie Fiola. I was also in the movie 'Accepted' with two skateboarders. Both movies I did stunts on my BMX bike. It's so much fun being on set. They make you feel like the most important person in the world. Who would you like to thank? I would like to thank God above for protecting me and blessing me with this talent. I want to thanks my parents for being my biggest fans ever! I want to thank Hannah, Jake, Mary, Theresa, Phil, Seth, Mark, Emily, Naomi, and Isaac for being the best brothers and sisters ever and for always cherring me on! I want to thank the following people for helping make BMX my career: Kenan Harkin, Dan Hubbard, Rick Thorne, Marvin Loetterle, Nate Wessal, Tom Stober, Steve McCloud, Glen Milligan, Mark Losey, Sean McKinney, Dr Craig Kowaoka, Mike Kujawa, Ron Kimler, and my sponsors: Wax Brand, E21, Supercross Bikes, Alpinestars, Atomic X energy drink, XGrindz, Bolle, and Dr Wong at TLC Laser Eye Centre.

Lookdown, woodward west trail.




S P A S I B A !

Nikita Belous

PAR ALEX BARET

Spasiba ! Ça veut dire merci en russe et c’est un peu le titre d’une aventure qui nous est arrivée, il y a quelques semaines de cela... En effet, un matin, un email qui arrive de Saint-Pétersbourg... Il y a làbas des gens qui voudraient inviter des étrangers à venir rider pour les nouveaux X-Games russes. Alors bon, pourquoi pas ? Ça n’a pas fait un pli et en quelques emails nous voilà bookés pour StPetersbourg avec Nicolas Cambon, Alex Dropsy, Jb Peytavit. Quelques jours après réception des invitations officielles pour rentrer en Russie, tout allait pour le mieux. Mais au fil des jours, les réponses ont commencé a être de plus en plus tardives... Mais bon, toujours pas d’inquiétudes, on savait qu’ils étaient un peu comme ça les Russes, entre le froid et la vodka, parfois ça prend du temps avant que les choses arrivent. Puis nous voilà quand même à 48h du soi-disant départ et là, franchement, comme on dit chez nous (ou chez vous aussi) “coup dur”. Je me revois encore sur l’autoroute de Peynier à Toulouse avec le Drops à côté et les bagages ficelés quand je reçois un texto des organisateurs nous informant qu’ils avaient en fait réservé les billets mais pas payé, car un spon-

sor les avait plantés au dernier moment; donc bon, plus de money... Ce qu’il faut savoir, c’est qu’en Russie, quand un sponsor donne de l’argent, il arrive une fois sur dix aux personnes concernées, hé hé hé. Donc nous voilà sur l’autoroute à apprendre la nouvelle... Belle nouvelle qui nous refroidit aussitôt et nous fait faire un demi-tour expéditif à la Belmondo : retour Peynier ! L’aventure de Saint-Pétersbourg s’est arrêtée ici pour nous, mais le rider Twentybikes en Russie, Nikita Belouss, avait lui fait le déplacement pour représenter le drapeau. D’après ses emails, le contest a fini comme il avait commencé, c’est-à-dire super mal. Surtout que là-bas, en Russie, on rigole pas avec l’argent et quand il n’y en a plus et qu’il doit y en avoir, c’est pas bon. Les Russes prennent vite les tours avec ça, comme par exemple quand l’organisation a annoncé qu’elle ne donnerait aucun price money. Et bien quelques riders ont tout simplement brûlé le park pour en faire un parking... Et oui, faut savoir que là-bas, on peut t’enfiler très vite, mais que ça enfile aussi très vite dans l’autre sens, hé hé hé. Moralité, ne partez jamais en Russie sans un bon briquet et une canette d’essence, on sait jamais, il y a toujours un peu de monnaie à rendre !

K U WA I T T R I P PAR RAPHAEL CHIQUET

Je quitte Paris accompagné d'une équipe de folie dont Alessandro Barbero et enfin Olivier du Fise. Nous partons pour Kuwait City, Moyen-Orient. L’équipe d’Extreme Sports, l'entreprise qui favorise le développement des sports extrêmes au Kuwait (avec l'unique park du pays ouvert tout récemment), passe nous récupérer à l’aéroport en Hummer et en Dodge Ram : on est tout de suite ambiancés ! Ce petit pays de 2 millions d’habitants est très riche grâce au pétrole : l’Etat fournit aux citoyens koweitiens travail, terrain au mariage et allocations généreuses a la naissance d’enfants... Le Porsche Cayenne est la voiture du peuple ! Seul bémol, c'est l'un des deux seuls pays au monde à prohiber l’alcool… Nous faisons deux shows par jour pendant le contest amateur, avec un certain engouement du public, surtout quand Alessandro envoie ses 3-6 double whips !. Il y a même une équipe de télé qui nous interview en direct sur le journal de la chaîne nationale. Il y a quand même plus de 80 inscrits dont 30 en BMX. Le niveau est faible, mais les mecs se lâchent tous et envoient de gros 3-6 sur la funbox. Les vainqueurs de chaque discipline sont invités à participer au Fise en mai. C'est Khaled Alkhalaf qui l emporte en BMX. Après le dernier show, ils ont lâché les posters et les stylos : une bonne demi-heure d'autographes avec des dizaines de gamins plutôt sympathiques. La scène est toute récente et ne demande qu'à se développer. Ils parlent déjà d’organiser d'autres contests. Encore deux ou trois ans et on verra des riders pros au Moyen-Orient… Qui sait ? Merci à Oliv', Tuf-tuf, Ahmed ( les trois), tous les riders koweitiens, Extreme Sports et Hurricane Events. I leave Paris with a crazy team including Alessandro Barbero and Olivier from the Fise crew. We go to Kuwait City, Middle East. The Extreme Sports team, the company who promotes extreme sports in Kuwait (with the only park, opened recently), come to pick us up at the airport with a Hummer and a Dodge Ram:

we feel the atmosphere straight! This small country of 2 millions people is very rich because of the petrol: the government give to the Kuwaiti citizens job, field when they get married and money when they get children... You can see Porsche Cayenne everywhere! Just one crazy thing: this is one of the two countries in the world where alcohol is prohibited. We do two shows per day during the amateur contest and the crowd is quit on fire, especially when Alessandro does a 360 double whip on the box. There is also a TV team interviewing us on live on the news of the national channel. There are about 80 riders including 30 BMXers. The level is not very high but the kids do their best with some crazy 360 on the box, winners of each discipline are invited to participate to the Fise in May. It's Khaled Alkhalaf who wins in BMX. After the last show, they throw some posters and pens, so we were involved in a 30 minutes autograph session with lots of friendly kids. Extreme scene there is quit new and only need to grow up, they already plane to organize some other contests. Maybe in two or three years we gonna see some pro riders coming from the Middle East… Who knows?

LUMBERJACK 2006 TEXT AND PHOTOS JAN PHILIPP KOVERMANN

Chaque année à lieu à Aulrich, un petit village allemand, le Lumberjack (bûcheron) contest, qui fait déplacer pas mal de rider. Organisé par le distributeur de Cream en Allemagne, La Finca et Parano Garage, c’est un contest relax qui rassemble tout ce que vous ne verrez jamais sur Eurosport. Après la compét’ de bière et le contest en duo qui sont devenus des traditions de l’événement, la soirée se termine généralement au Dinis Club qui se situe au coeur d’un centre commercial. Cela se termine généralement par beaucoup de monde sur la piste de dance et des gars qui essaient de coller des stickers sur des filles. The Lumberjack is a BMX contest that annually happens in a super cool skatehall, which is located in a small village in the north of Germany called Aurich. It is organised by La Finca Distribution and Parano Garage, many German riders do usually travel there to ride.

The contest is not just about riding it is even more about that what you normally don’ t want to watch on Eurosport TV. Guys who try to saw a big trunk in pieces or try to drive nails in a piece of plywood as fast as they can. Not to forget the part that you don’t see on Eurosport, which is called the “beerrace”. After finishing the several contests like the riding team thing (where you ride together with your riding buddys), the best trick contest and the beerrace challenge, it has become a kind of tradition to go to the infamous Dinis Club which is located in the middle of a shopping centre. I doubt that there is normally going on that much cause the dance-floor is the most times just crowded with a serious amount of BMX riders and some fearless chicks that don’t want to give it a miss to dance with half naked drunken BMXers that try to put the organisers stickers where they are able to.

Felix, dwsd whip transfert.

Alessandro “Neon Ninja” Barbero

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LONDON’S CALLING PAR MARIE MEURET

Londres a son nouveau spot de flat que de bon riders comme James White, Phil Dolan, Vicky Gomez ou Jason Forde ont déjà visité… Malheureusement, cet endroit n’est pas couvert;, mais je pense que vous vous en contenteriez. Éclairé le soir et spacieux comme un terrain de foot, les riders Anglais devraient passer du bon temps à y rouler cet été. En espérant que cet endroit accueille bientôt une jam anglaise. Si vous passez par Londres, n’hésitez pas à vous y arrêter pour une petite session avec les habitués.

London’s got is new Flatland spot, and already this amazing place have seen some awesome riders like James White, Phil Dolan, Vicky Gomez, Jason Forde… Unfortunately the place isn’t indoor; but don’t get me wrong, wouldn’t you be happy to find a place like this one at first? Lighting up at night and spacious like a football pitch, the London riders should have some good time riding this summer. Hopefully this place will be the spot where a UK jam will be organised. If you’re passing by London, have a ride there with the regular.

W E WA N T Y O U / N A N T E S JEROME MORLAN TEXT & PHOTOS

Fufanu footjam!

Gregory Masson, pic-nique table footjam.

I L E G A L J A M 0 6 : S I M P LY O N F I R E SANDRA O. & NUNO M. TEXT & PHOTOS

Après une journée de qualifs au 31Park, il y a eu la projection de “BMX Files 4”, une vidéo montée par Hugo Almeida; puis la nuit s’est terminée par un striptease, hum… Le lendemain, c’était les finales et certains en avaient encore sous la pédale ! La surprise de cette jam fut Pedro Félix qui réalisa son 1er flip. En 5e position, Pedro Dias de Portimao qui a poussé de sérieux lookbacks dans le bowl. Mike Miller avait fait le voyage d’Angleterre avec Luke Towey, mais c’est Max Wood qui gagne la jam avec une grosse routine devant Daniel Serra, malgré des flairs et des whips to tap tail. Voilà ce qui s’est passé lors de cette 2e Ilegal Jam… Merci à Eastpak et également Red Bull, Etnies, Extreme Sports Channel, Proper, Esterisco, Clean Spirit et Turndown. Encore une fois ce fut un succès et attendez vous à encore mieux pour la prochaine édition. Last weekend, Leiria, Portugal, received Ilegal Jam 2. Two days filled with rain, which didn’t cause any trouble due to the fact that the event took place in the 31park. The average rider age was about 21 and amongst the riders there were three British guys. On Saturday the qualification took place where some excellent tricks went down. The event, having only one class, took place as a Jam format: six minutes for each group of three riders, one rider at the time. The twelve best athletes made it to the finals that took place the next day. After everybody had dinner together we went back to 31park to watch the Premier of “BMX Files 4”. A movie edited by Hugo Almeida with footage of this year’s “Movement Tour”. As it had to be the night ended up with a striptease, however this year there was a lucky guy, Daniel Américo, who got a closer look. Before everybody left there was still time to watch the British fellas trying to hit their heads as hard as they could on the park’s shop wall. Sunday everybody was dragging their feet from the past night, however there were some crazy stunts. Rui Rodrigues, a rider from Sintra who didn’t enter a contest for a long time got 9th place with a few tailwhips and an icepick on the 3 meter quarter pipe. 8th place went to João Figueiredo from Seia, he had lookdowns and crazy tables on the funbox. Local rider Roberto Sousa and his tables on the deepest end of the pool got 7th place. The surprise on this Jam was 15-year-old Pedro Félix, another local rider who took 6th place along with his first backflip. 5th position went to Portimão, Pedro Dias, who did some nice extended lookbacks in the pool. Mike Miller, one of the British riders got 4th place with high 360º table over the spine and tailwhip to disaster to fakie on a quarter. Also Brit rider Luke Towey got 3rd with some very technical tricks, worth mention was the double peg to tailtap to icepick in the mini sub-box, no brakes! Daniel Serra, the Portuguese national champ took 2nd place to Amadora after flairs, backflip lookdown and tailwhip tailtap. Big winner was Max Wood from England with no foot can can’s on both sides, big wall rides and 360º’s over the spine. That was the story of the Ilegal Jam 2, sponsored by Eastpak, and supported by Red Bull, Etnies, Extreme Sports Channel, Proper, Esterisco, Clean Spirit and Turndown. In general, once again, the Jam was a success and the party awesome! Portuguese street BMX ends its year beautifully, next year there’s more to come, see you there and have yourselves some nice rides. To all present and to those who made this event possible thank you very much. Take care. Mike Miller

Le début de la Bretagne et cette chaleur qui s’installe, voilà des années que j’entends parler du Hangar de Nantes. Voilà une bonne occasion pour moi de le découvrir : un skatepark de mesure avec des riders qui savent l’utiliser. Une belle première pour la découverte. Tout me donne envie de remonter sur mon bike pour aller tester ses modules tout en bois, mais c’est une autre histoire. Un bowl, une mega, des possibilités de fous sur l’air de street, une série de spines pour se chauffer, bref que du bonheur, sans parler des organisateurs. Merci à toute l’équipe et surtout à Muriel pour avoir organiser le We Want You contest. Du très bon riding local mais surtout un mélange des cultures avec un bon petit concert des danseurs(ses) de capoeira… Et n’oublions pas nos rideuses qui, si elles ne sont pas venues nombreuses, nous ont fait plaisir. On compte sur vous pour vous revoir plus souvent, et plus nombreuses. On aurait aimé que ça dure plusieurs jours, mais tout ça a une fin, alors venez en surnombre pour faire durer et à l’année prochaine à Nantes.

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Max Wood

Daniel Serra


Jimmy, THE Wall-tap

SLAMPE JAM

KEVIN TEXT, MICKAEL & KEMO PHOTOS.

Mon nom est Kevin, 16 ans, deux ans de riding derrière moi. Avec mon meilleur pote, Samson, on a monté le site SLAMPE. Un site, mais surtout avec un crew derrière, de ma ville : Roulers ! Il y a un an, la mairie nous a aidés à organiser un événement 100% BMX dans le skatepark “Kerelesplein”. La scène Belge est assez petite, mais trouver de l’aide était facile avec AOOA-clothing owner Richard qui nous a fourni des modules de BMX à louer pour la journée. Mike de RIDE ON a filé plein des pièces pour les premières places en pro et amateur et puis il y avait un stand avec plein de beau matériel. Une chose qu’on ne voit pas souvent au contest en Belgique. Padded Cell des UK a fourni aussi quelques trucs à donner comme prices… Et voilà, la jam de l’an dernier fut un très bon succès ! Donc pour bien commencer 2007 on a refait cette jam, à l’intérieur, au chaud avec du très bon son et quatre bons modules venus pour l’occasion à nouveau des gars de AOOA. Toute la scène Belge était présenté autant en amateur qu’en pro cette année avec Sig Cools, Greg Van Tulder, Nico Vink, Quantin, Timo, Janne, Mike, Hannu et l’extra-terrestre Jimmy Van Belle. Plein de riders du Nord de la France également, comme Louis, Guillaume, le Chimik Crew... Ça faisait vraiment plaisir de voir autant de monde. Malgré les dimensions assez petites de la salle, l’ambiance y était super, le riding aussi... Vraiment, le riding était au top. Il y avait des moments où l’on se croyait dans une nouvelle Props ! C’est Jimmy qui a remporté la première place avec son riding fluide, tech et gros. Le mix nickel. Son run était énorme avec que du fou sur tous les modules. Il a fait son premier 360 whip sur un volcano, des condors en transfert et un wall tap de malade à 3,50 m au-dessus du plateau du quarter. Une place largement méritée vus ses tricks et surtout qu’il faisait tout ça bien vite à la Gary Young. Pour le reste du riding, il faudrait aller sur les sites belges connus pour voir, mais je vous le dis,

on n’a pas fini d’entendre parler de ce Jimmy : il déchire tout. On a fini la journée avec un contest de bunny hop. Tout le monde a essayé de faire de son mieux et Hannu et Timo ont meme sauté la barrière longtemps en 180 et il passait les 80cm. Trop bien ! Mais comme l’an dernier, c’est le street rider de Gand, Kenzo, qui remporte le plus grand saut de sauterelles avec un jolie 96 cm. Et hop, 25 euros dans la poche. J’aimerais remercier Brect de la mairie pour leur aide et la chance qu’ils nous donnent de réunir tous les BMXers de la Belgique pour une journée pleine de riding, progressions, rires et boîtes (regardez aooa-tv, kemobmx.com ou mon site slampebmx). Merci Wim, Samson, Calimero, Rens, Birre, Lemmy, Jente, Slampe Crew pour l’aide. Richard de AOOA pour le support, les modules et la pub. Mike de Ride On pour le sponsoring, le shop et le support ! Merci à Padded Cell UK, merci a tous ceux qui m’ont aidé durant la journée. Organiser un événement est chaud et ça prend plein de temps, mais le résultat est tellement satisfaisant que je suis déjà prêt à organiser le prochain Slampe Jam. Il aura lieu en septembre et j’espère voir encore plus de riders de partout au SLAMPE JAM 3. Bon riding à tout le monde ! Louis La Brocante, toboggan.

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Gerrit Rehmann, Horloge Solaire de Paris

Mickael Grossi, ledge smith, La defense.


U.I. FRANCE TOUR 2006 : EY BONJOUR! Une bande d’allemands patients, car motivés par la Roadfools Europe de 2001, sont venus rouler en France récemment. Voici les fondamentaux de leur rencontre avec notre exceptionnelle nation. Morceaux choisis. Le logement à Paris est ultra-cher : “Le loyer d’un appart est tellement onéreux qu’il te faut vivre dans une boîte à chaussure avec un colocataire si tu n’es pas riche”. La bière à paris est ultra-chère : “Un soir, nous avons été autorisés à visiter les bureaux de Cream. La bière que nous y avons bue était comme toute chose à Paris : aussi chère qu’une petite bagnole. Paris semble dépasser Londres en tant que ville la plus chère”. L’eau du port du Havre, tu la vois pas : “Je ne peux pas dire que l’eau était sale, on ne pouvait même pas la voir, encore moins la toucher. Il y avait trop de raffineries et d’usines entre nous et elle”.

En France, la bière est peut-être chère, mais c’est la classe : “A une soirée, on a bu du vin pas cher et 32 bouteilles de bière. En France, il existe des bouteilles de bière qui ressemblent à des bouteilles de parfum”. En France, il y a des voyous qui jettent des pierres sur les BMXers allemands : “En retournant à nos voitures, on a eu le plaisir d’être attaqués à la pierre par des gangstas qui ne nous aimaient pas non plus. Cet endroit c’était la zone, pour sûr”. A Fecamps, il y a un prétendu BMXer qui peut faire débarquer ses G’s et ses radasses en moins de deux : “A un autre endroit, un lascar stylé à la 50Cent était seulement capable de dire en

anglais que lui aussi faisait du BMX et qu’il aurait eu une parution dans Soul sur ce même spot. Quand il a commencé à appeler ses potes au téléphone pour leur signaler notre présence, ça a commencé à devenir moins cool pour nous. Quand on s’est barré, deux bagnoles et deux scooters arrivaient avec des mecs et leurs “biatches”, soi-disant venus apprécier une discussion avec d’autres BMXers, plutôt qu’essayer de nous tirer nos portefeuilles, bien sûr”. La France, c’est sympa et différent : “On a quitté le pays pleins de satisfaction et d’expérience. On ne se serait jamais attendu à autant de différences dans un pays voisin. Merci la France, à bientôt!”.

Le Havre. 10 o’clock.

Jan Beckmann, curved wall-ride.

Nicklas Grossmann, feeble. Paris


U.I. FRANCE TOUR 2006 : EY BONJOUR! Since 2001 when Roadfools Europe came out I ever had the urge to visit the capital of France. The laziness did its job to delay effectively for 5 years. But this summer Etterkonda™ said his goodbye for a three months long practical training in the City of the Lights. Before he was, like many people that travels overseas, so foolish, in suspense about coming lonely months, to invite his friends for a visit. So my plan for the summer was completed and my travel mates were found quickly. Jan Beckmann wasn't able to organise a drink-fuck-party journey after he finished school. Dennis Kicza had to take care of holding the riding level as high as possible. Jan Philipp Kovermann took the part as the travel- photographer, the entertainer on long drives and the slowest spot changing. Niklas Grossmann (from 55) just travelled to explain the people from Paris that magazines should just publish photos of grinds done by men with hats, and to do a few grinds beside. Kay Beutling gave us his exchange bike rider Phil Snodgrass to save some time for school and anal sex. Cause Daniel (in his new domicile) managed to find out that a practical training in a well known photo agency can be a fulltimejob plus overtime, there was just one long weekend we could sleep in his flat. On our schedule was Paris, then to try our luck at the nearest sea to make a little summer vacation plus a few spots that we would find to ride. A super good plan, so we took off with two cars (caused by my personal stress to miss the World Cup finals France vs. Italy that I wanted to join in Paris). France lost so the expected party wasn’t happening. Back at Etter I was allowed to watch how a carefree driver parked his car inside mine, just to realise that the gap was so small. I didn’t trust my eyes, but it seems to be common there. So don’ t drive there with your parents car cause you won’t be able to

afford the fee for the parking garage. It also came out that the rent for an apartment is so expensive that you have to live in a shoebox with a roommate if you’re not rich. Well, not the best situation to give 6 friends a place to crush in. So we booked a cheap hotel room that was close to Montmartre. Artsy-Fartsy! Riding could be started. In Paris spots are at suburban areas of the city but not at every corner. As a foreigner, equipped with a spot map, it is easy to explore and to ride with fun. The old spot legend La Défense is at the end of the city, but it hasn’t lost its charm. Parts have been skate stopped or security guards makes riding impossible, but the day was outstanding cause of the spots we found and locals we met. There is also the small Quai de Jemappes’ sk8park in the centre of the city. One evening we were allowed to visit the Cream office, which was in the attic of a BMX shop. The beer that we drank there was, as everything in Paris, as expensive as a small car. Paris seems to have overtaken London to be the most expensive town in Europe, so save some money before you travel there. Caused by waiting, misunderstandings between the two groups and the organisation of hotels and spots we lost a serious amount of time but someday I would like to come back.

Nik 1 & Phil

Gerit.

Dennis Kicza, 50/50. Paris.


Dennis Kicza.

Not too far away from Paris is a place called Le Havre (one of the several sea sides) which we found on the map. Hmmm.... A harbour town with a ferry that takes off to GB doesn’t sound like the clearest water. I can’ t say that the water was dirty when we came there, it couldn’t even be seen or reached cause there were so many refineries and industry buildings. About 25 km along the coast it looked more like a holiday village for the upper class people, and then we came to a dead end where we camped on a meadow. The next morning we woke up and saw the perfect panorama for film stars who take their Lassie like dogs for a walk (we didn’t’ t realise in the evening cause it was dark). Luckily, we put our tents together before the police showed up. Everything went perfect cause we didn’t’ t get a fine. We explored the town a bit and found a perfect monster sized concrete sk8park that was close to the beach. After the session there and chilling at the beach we looked for a camping site to take a shower and to sleep anywhere legal. But we had to find out that it seemed to be the half way back to Paris and it wouldn’t be easy to reach back there after the party at the sk8park. So we decided to stay on the meadow again- just a bit more around the corner. At the party everybody drank cheap wine and about 32 bottles of beer. In France there are beer bottles that seem to look like a bottle for perfume. In the evening we talked to many people and one girl even seemed to be so kind-to-kind to let us sleep at her house. She told us to come to a street next to the sk8park. We rode back to the cars, took the sleeping bags and headed back to the sk8park. Cause we weren’t sure where that girl was, Nik-1 and Jan B. and myself searched the street with the girl and the other 3 stayed with the

luggage at the sk8park till one guy came by talked with them about bits and pieces and suddenly took Kicza’s bike. Phil and Kicza chased him, JPK stayed at the luggage. Luckily, the thief had chosen the street where Nik-1, Jan B. and myself were looking for the girl. And cause Kicza is riding brakeless since some time that guys chance to escape was very little even if we were drunk as shit. I stopped a police car that was riding by and explained what happened. The officers and the girl who finally showed up didn’t seem to care cause we, as dumb tourists, got the bike back. We should have kicked the thief’s ass... He’s lucky that Hannes K. wasn't around. So we decided not to sleep in that quarter. On the way back to the cars we also had the pleasure to be attacked with stones by some G’s that also didn’t like us. That place is a hood, for sure. Paranoid to be attacked by other random G’s at night we thought we would give it a miss and drove away from that beautiful masterpiece of a sk8park. After a short discussion we picked the coast town Fecamps. Obviously adrenalin is a good way to get rid of the alcohol. We found out that locations at night do always look different at daytime. But the construction site, dusty as the desert, where we found ourselves the next morning on, was the most fucked up piece of land that this world has to offer. Thankfully it was the day of the Fête Nationale de la France, so no pissed off construction workers that wanted to throw their tools at us. The town itself was a very nice health resort where normally even my grandparents would be bored to death. For us it fitted like a thumb in a bum, seemed as here were no exaggerated gang members located that wanted to rob us. To our surprise there was even an extraordinary perfect ledge close to the beach, some small, cause of parking cars ever

Jan Bachmann, smith, Fechamp.

unridable vert quarters and a secret spot that I forgot when we left it. Otherwise was the place where a 50-Cent styled Chabo climbed trough the fence, whose ability to use the English language very limited. The only understandable word he got out was that he would also ride BMX and he would have had a photo of him at this spot in Soul mag. When he took out his mobile phone to talk with his friends about our presence in a rush it started to get uncool for us. The mistrust from the story the day before was to deep in our heads to get encircled by a bunch of unknowns, at a spot where the only exit was a small hole in the fence and you have camera equipment which costs a bloody fortune. When we climbed out, two cars and two motor scooters arrived with guys and their biatches, that would enjoy a conversation with some other BMXers, not rather than getting our wallets. Right decision so far! We better liked to go to the beach with some food, which consisted by stones big as a fist, which I had never expected in the Normandie. The rough sea smashed them with power against our shins and other tentacle that it wasn’t nice to be in the water. Chilling at the beach till the evening when the firework was happening. Then we built up our tents at the camping site that we left in the next morning for free cause nobody was there we could give the rent for the night. Thanks for that. On our way home every single toll collect celebrated with indicators horns and everything else what modern vehicle had to offer (the first time we suffered by putting the coins into the credit card slot...) and we left the country full of satisfaction and experience. Never expected so many differences in our neighbour country. Merci la France, à bientôt!


PH & DL TEXT OLIVIER@BIITCHMAG PHOTOS

Venu d’Auvergne, Raphael Mazeyrat est aussi hardcore au guidon de son bicross que derrière sa batterie. Chez Cream, on aime bien les riders artistes; nous l’avons donc questionné sur son orchestre, au nom si plaisant, Les Putes de l’Autoroute… On raconte que tu fais taper ta roue arrière sur la poutre au-dessus de la funbox de Marcombes… C'est à combien de haut ? En flip, ça m'est arrivé, mais honnêtement je ne m'y amuse plus trop. Ça fait bizarre… La poutre doit se trouver à 4 mètres du plat de la funbox...

chouille.En dirt, je ride avec mes vieux amis les Mozacois, comme mon pote Willo et son frère Ludo Cartier, mais aussi les gars de Nohanent, PSTA Troupe. En park, je roule avec les petits jeunes de Marcombes qui sont bien débiles et qui se jettent de plus en plus sur de gros tricks… Ils sont fous ces gamins !

Avec qui roules-tu là-bas ? Le plus souvent avec La Nouille qui est aussi mon compagnon de

Peux-tu nous présenter ton groupe, les Putes de l’Autoroute? Des débuts laborieux dans le garage du bassiste Guiton... Après plu-

sieurs chanteurs testés, nous avons trouvé Mr Chaos. Plongés dans un style street-punk, nos influences vont de Casualties aux Clash, en passant par The Unseen et Global Threat. Quelle est l’actualité du groupe ? La 1e démo sort cette année, les dates s'enchaînent et se profilent dans presque toute la France : Clermont, Grenoble, Poitiers, Montluçon, paris... On connaissait les putes de Pigalle, celles des forêts ou du Quartier Rouge amsterdamois; quelles sont les spécialités d’une prostituée exerçant sur le réseau autoroutier ? On va plus vite ! Mais on consomme plus ! Peut-on considérer qu’en 2007, le punk n’est pas mort ? Bien sûr ! Nous aimons à penser que le punk n'est pas mort et que de jeunes générations comme la nôtre sont là pour garder la flamme allumée. Beaucoup de jeunes recrues, n'ayant pas connu 77, savent encore puiser leurs influences dans des groupes qu'ils n'ont pas pu vivre en live. Quels genres de propos hurle votre chanteur, Mr Chaos ? Des propos clairement politiques, autobiographiques. Tout ce qui nous dégoûte et dont nous sommes esclaves. On ne traite quasiment que de problèmes sociaux, de l'intolérance et de tout ce qui part en couille autour de nous !!! Comment se sentent les Putes de l’Autoroute à quelques mois du probable sacre de l’ami de Doc Gyneco, Steevy Boulet et Philippe Bouvard, j’ai nommé Nicolas Sarkozy ? Quelle alternative ? Assez mal ! C'est malheureusement la triste réalité de voir son éventuel passage au dernier tour. On fera ce qu'on peut pour éviter ça. On vote et on écrit des chansons, même si voter semble plus utile !!! Que se passe-t-il dans le pit d’un concert des Putes de l’Autoroute ? La meme chose que sur scène : c'est la merde. Existe-t-il beaucoup de groupes de jeunes virulents comme le vôtre en Auvergne, ou rien à voir ? Il existe pas mal de groupes talentueux dans le style rock garage ou métal. On a du mal à trouver notre place parmi cette scène clermontoise, donc on n'hésite pas à bouger notre cul d'ici... On sait que les musiques des vidéos de BMX sont une source de découverte et de bonheur pour nombre de riders… Peux-tu nous évoquer tes bandes-son les plus marquantes ? C'est vrai que c'est une très bonne source de découverte, comme dans les vieilles Props, Strike Anywhere, Creedence, Rise Against, Lucero et bien d'autres. Qu’est ce que le fait de rider t’apporte quand tu es derrière ta batterie ? De mettre la pêche à fond et se faire plais’… Qu’est ce que le fait de jouer de la batterie t’apporte quand tu es au guidon de ton BMX ? La meme chose, je pense… Le BMX influence-t-il ton style de musique ou est-ce la musique qui influence ton style de riding ? Je pense que c'est le BMX qui influence mon style de musique, pour une raison très simple : depuis jeune, je mate les vidéos, et disons que j'ai été bercé par le style rock’n'roll et punk !!! Quand je ride, j'aime bien écouter des groupes qui envoient du gros. Ça me motive ! Si tu avais à choisir : tournées internationales ou contests internationaux ? Un choix difficile, j'ai du mal à répondre à cette question, étant donné que ce sont mes deux principales passions ! Peut-être un petit penchant pour les contests, car j'ai commencé le BMX bien avant de faire de la musique... Le top pour moi serait d'allier les deux... WWW.MYSPACE.COM/LESPUTESDELAUTOROUTEOFFICIEL


Coming straight from Auvergne country (France), Raphael Mazeyrat is as hardcore holding his bar than his drummer’s sticks. We, at Cream, like riders-artists; that’s why we asked this guy a few questions about his orchestra, Les Putes de l’Autroroute (“The Highway Hoes”). What’s this band, Les Putes de l’Autoroute? Beginning was hard, in our bassist’s garage… After we tested a few singers, we found that guy, Mr chaos. Street-punk style, we dig bands from The Casualties to The Clash, without forgettin’ The unseen or Global Threat. We knew about Pigalle’s prostitutes, those working in forests, those in Amsterdam’s Red Light District… But what about those working on the highway system? We go faster! But we need more gas! What kind of lyrics is screaming your singer? Political stuff, and autobiographical. Everything that disgust us and make us slaves. Social problems, intolerance and everything that going insane around us.

What’s happening in Les Putes de l’Autoroute’s concert pit? The same that’s happening on stage: a mess. Is BMX influencing your drummer style or is it music that influences your riding? BMX is influencing my music, for a very simple reason: since I’m young, I’m watching BMX videos, so let’s say I was raised in a rock’n’roll and punk mood. When riding, I like listening to bands that play ruff, it’s a motivation. If you had to choose: international tours with Les Putes de l’Autoroute or international contests as a BMXer? It’s hard to choose, because BMX and music are my main passions. I’d say contests, because I begun BMX before music… Mixing both could be great.

Raf, table, Marcombe park, Clermond-Ferrand


ITW BY ERIK OTTO, CHASE GOUIN, JESSE PUENTE & ALAIN MASSABOVA ERIK OTTO@MONOLITICPHOTOS

La question qui revient le plus souvent c'est pourquoi est-ce qu'on a choisi ce sport. Nous avons tous nos raisons, nos expériences, nos histoires personnelles. La vérité est que pour quelques uns d'entre nous c'est un tout petit peu plus qu'un simple sport ou un loisir. Il y a quelques élus qui transcendent le bmx pour le faire avancer plus loin que l'on aurait jamais pu l'imaginer. Ce sont nos modèles, nos héros, ceux qui ont fait qu'un jour, nous avons posé notre cul sur un bmx en y voyant autre chose qu'un simple vélo. Ces gars-là sont plus que des sportifs de haut niveau et des athlètes de classe mondiale.Ce sont les gardiens du temple qui ont tracé la voie que nous suivons. Plus de oldschool ou de newschool, juste l'âme éternelle de ce qui nous a tous réunis, et a éveillé en nous ce sentiment d'avoir enfin trouver ce que l'on voulait faire par dessus tout. Ils ont tous en commun d’avoir consacré leur vie au riding avec pour seul objectif de s’éclater ou de s’exprimer. Si le BMX est une religion, alors elle a ses prophètes et ses apôtres. Écoutons-les, et suivons leur exemple au lieu de suivre les Ayatollah de la branchitude… Kevin Jones fait partie de ceux qui ont changé l’histoire du bmx. One of the leitmotiv questions we have to face is: what the hell do you choose this sport? We all have our very own reason, experiences and background. The truth is for some of us it is a little bit more than just a sport or hobby. There are a few chosen ones that transcend the riding to a level further more than we could have possibly guess. Those are our icons, our heroes, the ones that make possible for us to put our ass on a BMX with the vision that it was not just a bike. They are more than regular high-class international athletes or stars. They are the guards of the temple who have been drawing the path we are all following. No New school and Old school here, just the eternal soul of what bring us where we are, altogether, and wake on us this feeling that we had finally found what we always wanted to do. They all have in common that they dedicate their lives to riding without any other expectations than having fun. If BMX is a religion, then it has its own prophets and apostles. Let’s listen to them instead of listening to BMX Ayatollah of hype... Kevin Jones is a part of those who have changed the history of bmx. Christian VanHanja

Je devais avoir une quinzaine d’années quand j'ai vu Dorkin in York et ça a tout changé dans ma vie. C'était la première image vidéo que je voyais du mystérieux et surdoué Kevin Jones. Enfin, dans ce chef-d'oeuvre underground je pouvais voir en action la naissance du flat flow que l'on entrevoyait seulement dans les photos en noir et blanc du fanzine de l'Homeboy Club. J'étais scotché, à chaque nouvelle figure que Kevin faisait, je restais ébahi et entraîné. A la découverte des figures en roulant, j'ai compris que je roulerais toute ma vie. Sans M. Jones et les Plywood Hoods, je ne serais jamais devenu photographe et vidéaste de Flat et j'aurais raté la fraternité avec laquelle la grande famille du flat m'a accueilli. Et me voilas 20 ans plus tard, fier de direque Kevin Jones n'est pas seulement une source d'inspiration mais aussi mon ami. On vient de passer tout le week-end a rouler au PG (parking garage) sur Market Street à York et maintenant, on chill chez lui avec de la tise, un reste de pizza froid et des tas de questions. When I was 15 years old my life was forever changed when I saw “Dorkin In York”. This was the first live action footage I ever saw of the mysterious and supremely talented Kevin Jones and in this underground masterpiece I could finally see the birth of flatland flow that had only been glimpsed in black and white “zine” stills from Club Homeboy. I was blown away. Every time I saw what new tricks Kevin was doing I felt amazed and inspired and when I saw “Wheelies”, I knew that I would somehow ride forever. If it wasn't for Mr. Jones and the Plywood Hoods, I wouldn't be here now as a filmmaker and photographer of Flatland BMX and I would have missed out on the brotherhood that the world of Flatland BMX has embraced me with. So, here I am 20 years later and I am happy to say that Kevin Jones is not only an inspiration but my friend. We just spent a full weekend of riding at the PG (Parking Garage) on Market Street in downtown York and are now relaxing at Kev's crib with some St. Ides Malt Liquor, leftover pizza and lots of questions. Erik Otto



Kevin :Jones : Hmm, hmm, je suis toujours un peu mal à l’aise au début d’une interview… Erik : Pourquoi ? ça n’est pas très différent de notre dernière conversation dans ta cuisine. Je pense que c’est parce que je n’aime pas trop répondre a des questions. Ça serait bien pour interviewer un mec comme Chase parce que là, je saurai exactement quelles questions lui poser….

C’est un bon délire, c’est top parce que tu ne sais jamais ce qui va se passer ! Et qui peut savoir ? Parfois tu vas rouler et quelque chose se passe; tu sors un nouveau trick en te surprenant toi-même. Je ne pourrai pas sortir de chez moi avec une liste de cinquante idées en me disant “aujourd’hui je fais ça”, ce serait chiant. C’est la beauté du flat : tu vas rouler et tu ne sais pas si tu vas faire quelque chose de nouveau ou pas. C’est plus ou moins ce qui me motive à rouler tous les jours : tu ne sais jamais à l’avance ce qui va se passer…

(Question d’Alain) Parles-nous de ton mode de vie en tant que rider ? Hmm… Je ne sais pas trop quoi répondre à ça…

Erik : Un peu comme par accident ? Un bon paquet des figures que j’ai inventées l’ont été par hasard. C’est ce qui me pousse à continuer, on ne sait jamais, le hasard peut se reproduire a tout moment. J’ai inventé peu de tricks sciemment en fait, la plupart des figures sont venues d’une façon telle, que le matin en me levant, j’étais à dix mille lieu de me dire que je serais capable de les rentrer le soir même. C’est bizarre, peut-être que je ne devrais pas boire autant de ces trucs. (Chesterfield Ale, bière américaine typique de la Pennsylvanie, NDR). En réalité je suis obligé de continuer à rouler à vie, car tu ne sais jamais si tu vas trouver une nouvelle figure aujourd’hui ou dans trois mois. Tu ne peux rien prévoir, ça peut arriver, point ! Et tu deviens vite accro. Genre, aujourd’hui j’aurais pu

Erik : Bon, alors dis-nous ce que tu trouves gratifiant dans ton riding. Je crois que, depuis un ou deux ans, je vois les choses sous un nouvel angle. Pendant une période assez longue de dix ou quinze ans, un peu toute ma vie tournait au tour du riding. Ma vie était organisée de manière à ce que je puisse rouler tous les jours dans un lieu et à un moment bien déterminés. Mais maintenant les choses sont différentes. Je suis dans un autre état d’esprit (Question d’Alain) Qu’est-ce qui te pousse à continuer à rouler ?

trouver une figure de fou, mais ça n’est pas arrivé et c’est comme ça. Je vais peut-être devoir rouler 3 ans avant de recréer une figure marrante et originale à laquelle personne n’avait encore pensé. Qui sait ? (Question d’Alain) Que penses-tu de Martti Kuoppa ? Il est au top, il est à fond dans le riding et il aime ça. Je m’en suis rendu compte en regardant des footages de contests ou des vidéos. C’est vraiment son truc. Et vu qu’il fait ça depuis longtemps, il a su l’attitude à adopter. Il est juste vraiment à fond et il kiffe. Quant tu arrives à un tel niveau, ça ne peut plus être juste pour le fric ou pour ton statut dans le monde du flat. Ça saute aux yeux, Martti déchire. (Question d’Alain) Quel est ton point de vue sur le flat new school ? J’ai l’impression que beaucoup de gars délaissent trop des cotés old school qui étaient bien et c’est un peu naze. Les mecs n’osent plus utiliser les freins en pensant que s’ils utilisent un frein leur riding est moins valable, moins bon ou moins moderne. C’est complètement faux. (Question d’Alain) Selon toi, qui est le meilleur rider aujourd’hui ? Hmmm… C’est un truc que je ne te dirais pas, même si j’en avais un. Laisse-moi essayer… Désolé, ça craint, mais je suis incapable d’en choisir un. Erik : Sinon, il n’y a pas un mec du passé ou du présent que tu aimerais bien voir rider ? Attends, je réfléchis… Erik : Je pense à un gars que je voudrais bien revoir rouler, car je sais qu’il roule toujours, mais il se planque… Osicka ? Erik : Ouai ! Ha ! Ha ! Ha ! (Question d’Alain) Et Alex Jumelin ? C’est un tueur, je prends plaisir à le voir rouler. En fait je n’ai pas l’impression que je passe vraiment beaucoup de temps à mater exclusivement du flat. Je veux dire par là que je ne me focalise pas que sur le flat ou sur le fait de savoir si tel mec rentre telle figure. En fait si le milieu du flat ne me portait pas autant d’attention, je ne sais même pas si je me considèrerais comme un flatlander. Erik : A force de traîner avec toi, j’ai l’impression que tu t’éclates à devenir virtuose dans des disciplines physiques mais fun comme le break-dance, le monocycle, le trampoline, et bien sûr le BMX. Peut-être (rires) (Question d’Alain) Quel est ton meilleur souvenir de BMX? La Converse chromée taille 45 que j’ai gagnée à un contest en Californie. C’est un truc qui m’a marqué. Je me souviens avoir super bien roulé et j’ai sorti une routine inédite à l’époque. C’est plus ou moins un souvenir d’une somme de bon moments où chaque jour était sympa et excitant. C’est plus un sentiment général que des moments particuliers. (Question d’Alain) Qu’est-ce que tu aimes le plus en fait ? Une bonne journée de riding, que ce soit du flat, du street, ou autre chose, à condition que ce soit bon esprit. Je me rappelle étant môme, des journées où je m’ennuyais parce que je n’avais rien à faire, et où dès que je rencontrais d’autres riders pour aller rouler et faire des trucs ensemble ça devenait la meilleure journée du monde. J’essaye de rester sur ce délire qui me plaît bien. (Question d’Alain) Qu’est-ce que tu n’aimes pas ? Les mecs qui prennent le flat trop au sérieux, ou qui se prennent la tête avec ça et perdent le côté plaisant du riding. Genre les mecs qui jettent leurs vélos ! Je comprends qu’on puisse avoir envie de jeter son vélo, mais le vélo n’y est pour rien.


(Question d’Alain) De quoi te souviens-tu le mieux à propos de Bercy? Mon dieu… C’était hallucinant ! Je me souviens que c’était le truc le plus fou de l’année. Mon meilleur souvenir c’est le backflip fakie de Matt Hoffman bien sûr. Je l’avais deviné et prédit au moment où il faisait des messes basses avec Spike qui disait que Matt rentrait un nouveau trick. Je leur avais alors lancé “Il va faire un Flip ou quoi ?” et ils avaient rigolé tous les deux… Je me souviens avoir fait une démo sur du contreplaqué super crade et c’était galère, mais j’avais réussi à me démerder.

tu peux pratiquer le flat un peu comme tu veux, sans contraintes. C’est aussi ce qui continue à me motiver, je fais un peu comme je veux au niveau de mon riding.

mage si je ne l’avais jamais fait parce que j’avais écouté ma première impression. Je me souviens m’être posé la question de savoir si je le montrerais à qui que ce soit.

(Question d’Alain) Aimes-tu l’évolution actuelle du flat ? J’aime bien la façon dont le BMX a évolué de manière générale. J’ai aimé le chemin parcouru. Mais tu sais, je ne me pose pas trop toutes ces questions métaphysiques à propos du BMX.

Erik : Il y a d’autres tricks connus que tu as failli ne jamais nous montrer? Je me souviens que quand j’ai montré un hitchhikker pour la première fois a des potes, ça n’avait pas l’air de les intéresser et je me suis dit que peutêtre c’était un trick stupide et sans intérêt.

(Question d’Alain) Est-ce que Chase Gouin est ton fils spirituel ? Oui, et c’est tout ce que vous avez besoin de savoir… (rires)

(Question d’Alain) Quel message aimerais-tu faire passer a tous les flatlanders de la terre ? Démerdez-vous pour essayer de comprendre comment fonctionnent des freins ou pour en mettre sur vos vélos; et au moins tentez le coup. Vous pourriez adorer.

(Question d’Alain) Rouler brakeless, ce n’est pas trop ton délire ? Oui, c’est vrai, je ne me vois pas démonter mes freins et ne plus les utiliser, car les freins c’est top. Le freinage est l’un des meilleurs aspects du flat. Je sais que c’est une galère de les régler et de les entretenir et qu’il est parfois plus simple de les virer car en plus ça allège le vélo; mais pour moi c’est se priver de d’un atout de les enlever. Perso je ne peux pas m’en priver. Alors peut-être que si je commençais le flat seulement aujourd’hui, je pourrais totalement m’en passer. Si j’étais un môme qui débute, et que je n’avais que quelques années de riding derrière moi, je ne me prendrais pas la tête avec des freins parce qu’il y a déjà tant de routines accessibles sans freins. Mais vu que je roule depuis toujours, si je les enlevais, je me ferai vite chier. Ça m’est déjà arrivé de rouler sans frein pendant un moment. Ça ne m’empêchait pas de rentrer mes routines, mais ça limitait ma créativité. Les freins sont une galère, mais ça en vaut la peine. Erik : Quelle raison pourrait te pousser à refaire un contest ? Il y a une bonne raison, même si je pense qu’il m’en faudrait plus pour refaire un contest : si j’avais une routine totalement inédite que je rentre à tous les coups avec un trick balèze et nouveau que je maîtrise bien; et surtout si j’étais dans cet état d’esprit alors peut-être. Mais je n’ai pas une nature compétitrice, donc ça ne se ferait pas naturellement. A l’époque je pense que ce qui me poussait à faire des contests c’est que j’avais des choses originales à montrer. Et quand je me suis aperçu que je n’avais plus de trick original alors je me suis dit que j’avais fait le tour de la question pour l’instant. (Question d’Alain) Que penses-tu de la scène US ? Ce temps-ci, je voyage peu, donc, même si je sais que les choses évoluent à droite ou à gauche, c’est dur de vraiment avoir une vue d’ensemble en restant cloué ici et en roulant à York. Je me suis peu déplacé dernièrement. (Question d’Alain) Es-tu au courant de ce qui se passe sur les scènes européennes ou japonaises ? Pour ce qui est du Japon, d’après ce que j’ai vu sur la Diversion 6, il semblerait que la culture et leur conception du riding soient vraiment mortelles. Les riders sont vraiment passionnés et s’impliquent à fond. Ici, hmmmm, les gens considèrent le flat comme une activité de guignol. Ils sont plus lâches, et de plus ce n’est pas habituel de faire de l’exercice pour le gamin américain moyen. Il préfère jouer à la console. Erik : Ou bien c’est parce qu’ils sont livrés a eux-mêmes ? J’en souffre aussi et ça ne m’empêche pas de rouler. J’ai besoin de tirer un coup ! On peut dire ça dans le mag ? J’ai besoin de tirer un coup ! (Question d’Alain) Que penses-tu de l’industrie du BMX ? Je n’y pense pas… Erik : Penses-tu que le flat devrait être dans le radar du milieu du BMX. Personne ne veut mater du flat aux US, il n’y a rien à gagner. Mais ça ne me dérange pas vraiment car ce n’est pas très important. Je pense que si tu fais du flat, il ne faut pas le faire avec pour objectif d’en vivre. Certains réussiront ou auront réussi à en vivre, mais je crois que ce n’est pas le choix le plus facile. Erik : Tu aimes le côté underground du flat ? Je crois que c’est quelque chose que j’aime assez, car c’est un sport différent. Je ne me serais pas lancé là-dedans si ça avait été ringard. Cela m’aurait moins branché. Je crois que ce qui m’a le plus plu au départ, c’est que

(Question de Jesse) Est-ce que tu bosses sur un nouveau DVD ou un nouveau docu ? Non, mais j’espère m’y consacrer bientôt.

(Question d’Alain) Qui aimerais-tu remercier ? Pas de favoritisme. Sinon on va y passer une plombe. Question suivante.

Erik : As-tu des regrets d’être considéré comme le “parrain” du flat ? Ha ! Ha ! C’est une question bizarre ! qu’est-ce que tu insinues ? Quoi que tu veuilles dire par là, je n’ai aucun regret.

(Question de Jesse) Le cadre Big Daddy qu’on a vu a Bike expo de Vegas a une géométrie typée flat. Il sera sur le marché quand ? C’est un nouveau cadre que l’on sort chez Hoffman Bikes et qui n’est pas a proprement parler une réédition du modèle original, mais plutôt un nouveau modèle qui reprend les qualités de solidité et de polyvalence de l’original. On s’est focalisé sur la solidité, plus que sur une géométrie hyper typée flat. Les angles sont bien pour le flat et il devrait sortir pour l’été 2007.

Erik : Que penses-tu de l’imitation de tes tricks au fil des ans ? Je trouvais ça chiant quand j’étais branché compétition et que les gars qui roulaient contre moi me copiaient à toute vitesse. Maintenant, ça ne me dérange plus. C’est sûr que quand tu montres un truc en public, si ça plait aux gens, ils vont s’en inspirer. Il n’y a pas de mal à cela. J’ai fait la même chose au début de ma carrière. J’avais vu une figure que j’aimais, le G-turn, ça me plaisait et j’ai appris le rentrer. Je comprends parfaitement que l’on puisse s’inspirer de la figure de quelqu’un d’autre.

(Question de Jesse) C’était quoi ce délire avec les pédales sur la roue avant ? Rien, j’explorais de nouvelles possibilités. J’ai vu dans un musée du vélo un de ces vieux vélos avec une énorme roue qui ont un pédalier sur l’avant et je me suis dit que je pourrais faire un tas de nouveau de tricks avec, alors pourquoi ne pas essayer d’adapter la même chose sur mon vélo ? J’ai essayé. C’est tout.

(Question de Jesse) Est-ce que tu crois que les gars qui roulent brakeless devraient se démerder pour bénéficier d’un jugement spécifique ou d’une catégorie à part genre “super-pro” ? Non. Je ne trouve pas que rouler sans frein soit une difficulté en soit. Il y a des tricks qui ont été créés avec des freins, puis transposés au brakeless sans problème. Je ne vois pas pourquoi on devrait faire une distinction. Il faut arrêter de se prendre le chou avec ces histoires de freins si tu veux mon avis.

(Question de Jesse) Le flat, c’est de l’art ou un sport ? Un peu des deux, pour ceux qui sont axés sur la compétition c’est plutôt un sport, avec ces histoires d’arriver premier, gagner… Il y a un max de gars qui roulent jour et nuit et qui n’ont aucune envie de se pointer a un contest. Pour eux c’est plus une sorte de passe-temps ou une forme d’art. C’est les deux, c’est ce que tu veux que ce soit. (Question de Jesse) ça ne t’est jamais arrivé d’aller à un contest juste pour voir le niveau et à quel point tu as influencé les gamins ? Oui Ca me plairait. Mais c’est quand même pas comme si je passais mes journées assis à y penser. Je vois pas mal de truc en vidéo ou sur le net. Je n’ai pas le sentiment de passer a coté d’un tas de choses. De toute façon je ne peux pas être au courant de tout ! Mais je ne ressens pas le besoin de voir les choses en vrai pour les apprécier. Mon vrai kiff c’est de rouler avec des mômes qui débutent et pour qui rentrer un boomerang est un moment décisif. Pour moi, c’est aussi cool que de voir un top rider rentrer une figure de fou pendant un contest. Peut-être que je n’ai pas besoin de voir un niveau de dingue pour apprécier le riding. (Question de Jesse) Pour moi, comme pour beaucoup de riders, tu es celui qui a catapulté le flat dans l’ère moderne, quelles paroles de sagesse souhaiterais-tu laisser, ou selon toi : à quoi tient le futur du flat et son mode de vie ? J’aimerais bien que les gens fassent les choses pour eux-mêmes et pas parce que c’est à la mode ou qu’ils se préoccupent de ce que les gens peuvent penser; mais je crois que ce n’est pas près d’arriver. Je pense que la plupart des riders qui débutent le font en adoptant le style new school et ça me gave un peu. Je ne sais pas si c’est vraiment de la sagesse de dire ça. Peut-être les gens vont rider avec leurs propres figures de la façon qu’ils aiment sans avoir peur de l’opinion des autres. Comme on l’évoquait plus tôt ce soir, quand j’ai inventé le Hangfive, je l’ai fait en me disant que c’était une figure un peu naze. Je me disais que les gens penseraient que c’est un trick débile ou que ce n’est pas un vrai trick. Mais bon, j’aimais faire ce trick et le plus étonnant c’est que tout le monde l’a adoré. Ça aurait été dom-

Erik : Est-ce que Jesse est un super-pro ? Jesse est un super-pro, mais pas parce qu’il roule sans frein ! (Question de Chase) Après toutes ces années à rider t’arrive-t-il de continuer à rêver à de nouveaux trick ou de nouvelles variations même quand tu n’est pas sur ton vélo ? Bien sûr que je continue à imaginer des tricks, mais avant ça m’arrivait tous les jours, alors que maintenant ça serait plutôt une fois par semaine. Ça s’est un peu calmé… (Question de Chase) Tu arrives toujours à concrétiser tes idées avec autant de précision et de rapidité qu’avant ou tu t’aperçois que des choses comme le manque de motivation, ou la peur, te freinent ? Non, j’arrive toujours à rentrer mes nouveaux tricks aussi facilement ou précisément que je le faisais avant, c’est juste que j’invente de moins en moins de trick que je voudrais à tout prix rentrer, donc je suis moins motivé, c’est tout. Ça n’arrive plus très souvent, mais quand j’ai un nouveau trick ou combo qui me vient a l’esprit, je le rentre aussi facilement qu’avant. (Question de Chase) Franchement mec, pourquoi tu ne t’es jamais préoccupé d’avoir un vélo correctement réglé ? Est-ce que tu te disais que ça marchait bien comme ça ou est-ce que tu ne voulais pas reconnaître que rouler sur un vélo toujours bien réglé aurait pu t’aider à encore mieux rouler ? Ou bien est-ce juste que tu ne voulais pas te détourner du riding en perfectionnant tes réglages dans le détail, quitte à rouler sur un vélo moins bien réglé ? Ou est-ce que tu n’y pensais tout simplement même pas ? En fait, le truc c’est que Chase sait que mon vélo ne sera jamais aussi bien réglé que le sien. Je me souviens de périodes où si je n’arrivais pas à régler mon vélo comme je voulais ça me rendait fou, et du coup, si quelque chose allait mal au practice, je me prenais la tête là-dessus. Genre ce n’était pas aussi parfait que la veille et ça affectait ma façon de rouler. Dans ces cas-là, j’essayais de ne plus y penser et de passer outre. Je continuais à rouler en faisant de mon mieux avec les réglages que j’avais ce jour-là.


Kevin: hmm, hmm, I am a little strange when it comes to these things. Erik: What? This is no different than our last conversation in the kitchen. I guess it’s because I don’t like answering questions too much. I’d be great for interviewing somebody else like Chase; I would know exactly what to ask him. Alain Question: Tell us about your lifestyle as a rider… Hmmm, what about it? I don’t really know how to answer that. Erik: Well then tell me about what you find rewarding in your riding. I guess it feels like something is different now for the last couple years. I’d say that maybe I had a good stretch of 10, 15 years where I set my life a certain way where it revolved around riding. My life was setup so that I could ride at specific times and places but now, I don’t know it’s different. I’m in a little bit of a different spot. Alain Question: So why do you still ride Flatland? Its fun, it’s awesome cause you don’t know what is gonna happen. Like who knows? You might ride all day and come up with something totally new, maybe for the surprise of it. I couldn’t write down a list and say I’m gonna do this 50 times and that’s my day. That would seem a little boring. There has to be a certain amount of time where you don’t know what’s gonna happen where you have the possibility of coming up with something new. I guess that is more or less what gets me out there each day to go ride. There’s the possibility that something may happen that I don’t even know about. Erik: Like by accident? Pretty much the bulk of everything that I invented has been by accident. So that is what keeps me going to do the same thing again. Maybe it will happen again. A few tricks were on purpose, not many, the most of them were, like in the morning when I woke up, I would have never guessed in a million years that in the evening I am already doing this trick. I don’t know, I shouldn’t drink to many of these (Chesterfield Ale) I mean I’ll go forever; it might be a hundred more days before something new happens. You never know how it could be. It’s kind of addicting. Like today I could have come up with something crazy, but I didn’t. You can’t be mad about it. Who knows how long it will be. I might have to go another thousand days and one day I’ll just do something that nobody has ever thought of that is awesome and fun, who knows. Alain Question: What do you think of Martti Kuoppa? He’s awesome. He’s dying to ride, he loves it. That’s something I just notice from watching videos and contest footage and stuff. He’s just really into it. Plus he’s been doing it so long he has the right attitude about it. He just really loves doing it. I mean anyone who is at that level; they can’t possibly be doing it for the money or the status from flatland, that’s obvious. It’s just not there. Yeah, Martti is awesome. Alain Question: So how do you feel about the new school flatland? I kinda feel like that people let go of way too much of the old school that was good and that kinda sucked. The new school seems a little too limiting I guess? People are a little scared of brakes or they think that using brakes on a trick makes it less. I don’t like the idea that using brakes is not as good or not as modern or he’s cheating because he’s using brakes. That’s so not true. Alain Question: So who is the best rider right now in your opinion? Hmm that’s something I would never answer even if I had one in mind. Let me try. Man that sucks, I feel bad that I don’t have one. Erik: Can you think of any riders past or present that you would be excited to see? Man let me think about that. Erik: I have one guy in mind that I would love to see ride again who I know still rides but has been hidden away… Osicka? Erik: Yes! Haha Alain Question: Do you like Alex Jumelin? He’s a badass rider, I enjoy watching him ride. I don’t know I guess I don’t need that (to watch other riders). I mean I can enjoy watching a lot of different people ride or just a lot of different things that aren’t flatland. I guess I’m not that crazy about flatland like most people are (to watch it). I’m not that focused on knowing about stuff, like you and Diggy saying “oh yeah, this guy does this and this and this”. I’m not that into it like that. I guess if I didn’t get a lot of attention from flatland so to speak

then I wouldn’t think of myself as a flatlander. Erik: I know this from being around you that it seems to me that you enjoy mastering things that are fun and physical such as breakdancing, riding the unibike, the trampoline and of course BMX. Perhaps. (Smiles) Alain Question: What is your best souvenir in BMX? The nickel plated size 13 Converse All Star Shoe from a contest in California. That’s something that I hang onto. I remember that I did really good at the contest and did some new tricks that no one had ever done back then. More or less the experiences have been all my souvenirs. Like each day that was awesome and fun. You don’t really have nothing from it, just that feeling I guess. Alain Question: What do you like the most? A good day of riding with people like it doesn’t matter if it is riding flatland or street or whatever, any kind of good day in general. Like the days sucked so bad when I was younger and there was nothing to do and it was boring but when I could find a few friends and we could ride bikes and do stuff, that was the greatest thing in the world. That’s what I try to keep going. Alain Question: What do you hate the most? People who get mad, or are so serious or just pissed about it. I mean people who take it too serious and kill the fun for the riding. That’s what I hate the most. Throwing bikes, I mean I can see how eventually you would wanna throw your bike but your bike didn’t do anything. Alain Question: What do you remember the most about the Bercy show in France? Oh jeez, it was awesome. I remember it was the craziest thing in the world. The best thing that I remember is Hoffman doing the fakie back flip of course. Also that I predicted it and guessed it when nobody knew what it was cause Matt and Spike said that Matt had a new trick and I said “What’s he gonna do? A flip?” and they just started laughing. That was cool. I remember that I had to do a show on plywood that was very dirty and that wasn’t so easy but somehow I managed to do it. Alain Question: Is Chase Gouin your son? Yes. That is all you need to know. (Smiles) Alain Question: The brakeless is not for you? Yeah that’s true. I can never see myself just trying to go take my brakes off and not use them anymore cause the brakes are awesome! Brakes are one of the best parts of Flatland. I know it’s really hard to work on and maintain them and it’s much easier to have them off, the bikes lighter, that all makes sense but you are still losing something if you leave the brakes off. I would never give them up but I guess if I were starting now I would totally see not using brakes. If I was some kid starting out, imagining that I’m only gonna ride for a few years than I wouldn’t even bother with brakes cause there is so much you can do without them. But since I have been riding forever, I would get bored. I’ve had times where I have rode without brakes for a few months and I would do everything I want to do and get bored and want to do more and still want the brakes. So it just depends. Brakes are a pain in the butt that’s for sure but I would still prefer to have them. Erik: Can you think of a reason why you would ever enter a contest again? Oh yeah I can think of a reason. It wouldn’t even take much for me to be in a competition. If there was one really good trick that I could come up with and could do pretty consistently. If I could pull it every other try and it was something that I was really into and that I that know no one had ever done of thought of then I would do it. Other than that, no I’m not that competitive so I don’t ever see that happening naturally. I think that’s what made me want to compete in the first place was I could show something different that I could do. Then when I ran out of stuff like that I was like “Ok I’m done for now”. Alain Question: What do you think about the US Flatland scene? Well you see I don’t travel much and I don’t go to different places where their scenes are good. I guess I don’t know that much about it. I know there are different scenes in different states but I am not that familiar with it to have a great comment on it. I pretty much stay here and ride in York. I haven’t been to many places lately. Alain Question: What do you know about the Japanese and European Flatland scenes? I definitely know about Japan, it seems awesome there like in that video (Diversion 6), the whole culture there, they are into it. They really think that Flatland is something awesome. Everybody dies for it. Here it’s, hmm, Flatland is not a respectable thing. Americans are slackers, plus it’s not typical for the average kid who is lazy and just wants to play video games.

Erik: Or the attention deficit disorder that kids have these days… Well I have that too but I can still ride. I need to cram. Can we put that in there? I need to cram. Erik: Do you think that Flatland needs to be more on the radar of BMX in general? Nobody wants to watch flatland in the US. It’s not profitable. But I guess that doesn’t bother me cause does it really need to be? I guess if you’re gonna ride flatland you can’t rely on doing to earn a living. I mean some people can do it and it’s been done but it’s really not a good choice. Erik: Do you like the underground nature of Flatland? I think that is something that I like, that it’s something totally different. I don’t think I would have gotten into it had it been more mainstream. I don’t think I would have been interested as much. I guess I just like the idea that you can do it however you want. That’s what attracted me to it and that’s why I still do it cause I can just do whatever I want. Alain Question: Do you like how BMX has evolved? I do like how BMX has evolved over the years. I have liked it the whole way through. I don’t think that in depth about it, ha-ha. Alain Question: What would you say to Flatlanders all over the world? Figure out how to work on the brakes or get some brakes on your bike and at least give them a try. You might actually like it. Alain Question: So who do want to give thanks to? No shout outs. That could go on for days. Let’s skip that one (smiles) Jesse Question: The Big Daddy Frame at the Bike Expo I saw in Vegas has flatland specific geometry, when do you expect to it to be on the market? Were doing the Big Daddy frame which is the new Hoffman frame which is not a redesign but it is more or less taking the idea of what was good about the Big Daddy in that it was strong and that it was a good geometry for not only flatland but a little bit of everything. Not so flatland specific, I mean the angles are good for flatland but the design is specific to strength rather than extreme clearance, which may not be necessary for everyone. Last I know it won’t be here until summer of 2007. Jesse Question: What made you go back to configuring your bike as a tricycle/unicycle style pedal on the front wheel? I guess just seeing that there was a possibility there. The first time it sparked into my mind I was at a bicycle museum and I saw one of the old school bikes with the big wheel and it had the cranks in the front and I thought, man I could do all kind of tricks on that if that was my bike and then I thought, why don’t I make that my bike? I figured out a way to do it and that was it. That’s all there was to it. Jesse Question: Is flatland an art or is it a sport? What is flatland to you? A little bit of both. For some people, people that are really into competing it’s a sport, trying to get 1st place, winning. There are a huge amount of people that ride day and night and they have no desire to ever enter a contest. So for them it’s more of a hobby or an art form. It’s both. It’s whatever you want it to be. Jesse Question: Do you ever want to go to contest just to see the progression of riders and how many kids you have inspired? Yeah that would be fine. I can’t say that I sit and think about that. I see enough with the Internet and videos. I don’t think there is too much that I am not aware of, I mean you can’t see everything but I don’t feel the need to go and see it in person. When I used to go to contests I was never into that aspect of it. It’s cool of course to hang out with other people riding but I get enjoyment from riding with some kid who has been riding for a month and is excited to do a boomerang, to me that is just as fun as going to a contest and watching a guy doing the craziest new trick. I guess I don’t need the highest level riding to get fun out of it. Jesse Question: You have been the main catapult of flatland to me and many others riders around the world what words of wisdom do you give or what do you think the future holds in a lifestyle of flatland? I would hope that people would not get too wrapped up into following the trends and hopefully people would want to do it their own way and not worry about what other people think but I don’t think that happens so often. I think everyone is leaning toward fitting into the modern style and sorta bugs me, not sure that is words of wisdom. Hopefully people would not be afraid to do it the way they want to do it. Like I said earlier tonight,

when you asked me about the hang 5, when I invented the hang 5, kinda in the back of my mind it was a dumb trick. I thought people would think it looked stupid or it wasn’t a real trick. But I was like wait I really like doing it but then what was crazy was that everybody liked it. That would of sucked if I had not done it because of the way I felt about it first. I just remember thinking that and feeling that maybe I shouldn’t show anyone. Erik: Do you remember any other tricks that you felt that way about? I remember when I did the Hitchhiker I thought that was cool for myself but then I remember showing it to a few of my friends and they didn’t seem too interested and didn’t acknowledge it so I thought, maybe this is sorta dumb and makes no sense. I need to cram. Erik: You sure do. Jesse Question: Are there any new movies, documentaries, DVDs, books you are working on? No, but I hope to be in the near future. (Monolithic, hopefully!) Jesse Question: Do you have any regrets being the godfather of flatland? Ha ha! That’s a strange question. Hmmm, what’s that mean in the first place? Whatever that means I have no regrets. Erik: How do feel about the imitation of your tricks over the years? I used to feel weird when I was in competition mode and people that I would ride against would copy my tricks so quickly. Over the long run I don’t feel weird about people copying my tricks. Of course once you show world and they like it they are gonna want to do it and there is nothing wrong with that. I have done the same thing when I got into riding. I saw a cool trick like a g-turn and that’s what I wanted to do and I learned that. I totally understand why they would want to do that. Jesse Question: Do you think brakeless riders should be able to earn there way to a more respected higher difficulty ranking system? Like a super pro or something? No, I personally don’t think that brakeless riding is of a higher level in any way. Specifically there are certain tricks that would be harder to do that were originally developed with brakes and then you can take it to no brakes, sometimes that’s harder. I don’t think there should be a distinction. Brakes or no brakes should not be a big focus that is how I think about it. Erik: Is Jesse a Super Pro? Jesse is a Super Pro but not because he rides without brakes. Chase Question: After all these years of riding, do you still daydream or think of tricks/variations even when you are off your bike? Do you do so as frequently as in years past? Of course I still daydream about tricks but before I would do it every single day where now I daydream about tricks and variations every couple of weeks. Yeah it has tapered off some. Chase Question: Are you still able to bring your trick ideas to life (pull the tricks/combos) as often and precisely as you always did, or do you find that there are things that stop you from doing so such as fear or hesitation, or simply not having as much “go for it”? Yeah I can still bring the tricks to life as often and as precisely as before; the problem is that I don’t think of enough tricks that I am dying for. It doesn’t happen as often but when a trick comes to mind I can do it as often and as precise as before. Chase Question: Honestly Dude, why have you never shown much concern for having a dialed bike? Did you always just think it was “good enough” to do what you had to do? Or did you ever think for a minute that it could be hindering you and that if your bike was more dialed overall on a consistent basis that this would have made any difference to your advantage? Maybe you thought that stressing about perfecting your bike was a wasted vital source of energy that was better channeled into riding a lesser-dialed bike? Or was it not calculated thinking like this at all? See Chase knows that my bike is never as dialed like his bike would be. I remember there was a point when I was crazy about having my bike perfectly dialed and I remember that if I went riding and things were off it would throw me off a bit in my mind. Like it wasn’t as perfect as the day before and that kinda sucked and it affected my riding and I would just try to deal with it and not worry about it. I tried to block that out and do the best I could with how my bike was that day. Interview by Erik Otto, January 14 2007 at Kevin’s home in York PA



NIELS THANILD TEXT & PHOTOS

SIMPEL SESSION, TALLINN, ESTONIA. La première fois que je suis allé en Estonie c’était il y a 6 ou 7 ans. J’ai fait un peu de route là-bas. J’ai déniché un vieux RV et je suis allé vers le Nord, soit 6100km. Le RV datait des années 70, et avait l’air encore plus vieux. A l’époque j’avais seulement entendu parler de l’Estonie et des pays Baltiques, et les histoires qu’on m’a racontées m’en ont donné une certaine image. Je me suis dit qu’un pays qui venait juste de se libérer du Rideau de Fer devait être pas mal en retard sur pas mal de sujets. J’imaginais que mon vieux RV ne ferait pas tâche là-bas, loin de là. C’était délicat d’imaginer à quoi ressemblerait un pays qui jusqu’à très récemment ignorait qu’il n’y avait pas que la Russie dans le monde. Vous imaginez ? Comment vous réagiriez si, dans 5 ans, on vous disait que le monde tel que vous le connaissez est en réalité vingt fois plus grand ?! Pour des raisons politiques, on vous l’avait caché... Mais Tallinn et l’Estonie m’ont prouvé que j’avais tort. L’Estonie ressemblait énormément à n’importe quel pays Scandinave, ça faisait plaisir à voir. A l’époque on est allé là-bas pour découvrir un nouveau pays, et une des raisons de notre voyage a été un email envoyé pour un gars appelé Risto. Risto et son frère Mario avaient organisé un contest de BMX, la Simpel Session, dans une ville d’Estonie et ils voulaient inviter des riders à se joindre à eux. Le contest s’est déroulé au skatepark local et c’était mortel. Tout le monde s’est vraiment bien amusé. Une chose en entraînant une autre, et Risto et son frère étant super motivés, j’ai vite reçu un second e-mail avec une invitation pour la session d’hiver de la Simpel Session. Cette fois l’évènement était plus important, il avait grandi en taille. Ça se passait à Tallinn, avec des rampes et des modules construits pour l’occasion. Incroyable. Qui aurait pu penser qu’un truc pareil arriverait en Estonie ? Les années ont passé et Tallinn est devenu un rendez-vous indispensable du mois de janvier. Risto et Mario ont fait en sorte que l’évènement soit de mieux en mieux chaque année. La Simpel Session est un énorme évènement maintenant, avec des riders et des skaters venus du monde entier, avec certaines

des meilleures rampes imaginables, un instant replay sur des grands écrans, un tableau de scores qui indique la place des riders juste après qu’ils aient fini de rouler, plus on peut retrouver le contest en live sur leur site Internet, histoire que vous ou votre mère puissent le regarder bien installés derrière votre ordi. Et je ne parle pas du riding, qui est tout simplement hallucinant. La Simpel Session est vraiment un pur évènement. A chaque fois que j’y suis allé c’était très différent, et pourtant très similaire. Vous allez à Tallinn pendant quatre jours, retrouvez des vieux potes, allez rouler, faire la fête, voir des trucs touristiques, vous rigolez tout le temps et passez un super moment. Et cette année n’a pas dérogé à la règle. Je pourrais commencer à vous raconter tout un tas d’histoires de là-bas, mais ça monopoliserait tout le magazine, donc à la place je vais juste vous dire ce qui m’a vraiment frappé cette année. 3 gars, Banners, Fenlon et Aller, ont fait comme nous et ont conduit de Londres à Tallinn dans une petite voiture. Quand nous l’avions fait, il y a sept ans, on a failli perdre notre voiture lors du passage aux douanes car nous n’avions pas de carte grise. On a réussi à faire du charme à la douanière et elle nous a laissé passer. Les trois anglais n’ont pas eu cette chance, et ont du y laisser leur voiture. EasyJet avait un vol direct de Berlin à Tallinn qui était plein de riders. Ils ont pris possession de l’avion ! Peter Grünfeldt a acheté un ticket pour un vol vers Stockholm qui n’existait pas. Quand il est arrivé à l’aéroport pour rentrer chez lui, ils lui ont dit que le vol sur lequel il avait réservé un billet n’avait jamais existé. C’est dingue. Le bar 1=2 qui d’habitude nous donnait deux boissons pour le prix d’une est devenu le bar 1=1. Et j’ai fait une interview d’une minute pour un magazine Estonien, à trois dans la cabine téléphonique d’un bar. Ben Hennon et quelques autres riders se sont fait poursuivre par un local en colère, armé d’un pistolet ! Le mec a tiré d’une voiture, tout le monde s’est mis à courir, j’aurais fait pareil !

Si vous demandez l’heure à Andy Zeiss, il vous dira qu’il est bière et demie. C’est tout le temps l’heure de boire à Tallinn. Les riders des pays baltiques ont un niveau proprement hallucinant. La mère de Mitch Yeates l’a regardé rider online, sur le site Internet du contest. Je n’ai jamais rien vu de plus effrayant dans une compétition de BMX qu’un Highair contest. Les riders allemands ont un niveau proprement hallucinant. Baz Keep, Chase Hawk et Josh Harrington étaient incroyables à regarder. Flow, alleyoop 360’s et gros tailwhipgaps. Même chose pour Danny Hickerson et Aaron Ross. Tech et street. La dernière fois que j’avais vu Aaron c’était à Tokyo pour une démo. Les organisateurs lui avaient demandé ”d’essayer d’en faire plus s’il te plait”. Cette fois c’était le cas. Les riders anglais ont un niveau proprement hallucinant. Allez voir par vous-même l’année prochaine. Je suis sûr que vous allez aimer Je vous retrouve là-bas!


Chase Hawk, aley oop table


mitch Yeates


SIMPEL SESSION, TALLINN, ESTONIA. I went to Estonia 6 or 7 years ago for the first time. Had a bit of a drive there. Got an old RV and headed up north looking at a 6100km distance. The RV was from 1970 and had the looks of something even older. Back then I had only heard of Estonia and the Baltic countries, and the stories I had heard had build some images in my mind. I was assuming that a country that had only just recently been freed from the iron curtain would have some catching up to do. I was expecting that our very old RV would blend right in the picture when we got there. It was hard to imagine how a country that was not aware that there was anything else than Russian in the World would look just shortly after they were told that there’s a bit more to it than that. Imagine that! How would it be if someone would tell you in 5 years time, that the world as you know it is actually 20 times bigger and consists of so much more than you know. For political reasons someone had just kept that a secret for you all this time... But Tallinn and Estonia proved me wrong. Our RV did not match the rest of the vehicles in Tallinn. Entering Estonia was just like entering any other Scandinavian country, which was great to see. Back then we went to Estonia to check out a new and different country, and one of the reasons that we wanted to go there was an email that I recieved from a guy called Risto. Risto and his brother Mario was putting on a BMX contest, the Simpel Session, in a town somewhere in Estonia and they were looking for riders to come join the fun. It was a contest in the local skatepark and was a lot of fun. Everyone just had a good time there. With one thing leading to another, and Risto and Mario being the people they are, I would shortly recieve another email with an invitation to come to the winter batch of the Simpel Session. This time the event had grown and things had godten a little bigger. We were now in Tallinn, in a big venue, and with ramps build and set up just for this. Amazing. Who would have thought something like this would take place in Estonia? As the years has passed, Tallinn has been a regular place to visit every January. Risto and Mario has kept things going and improved things year by year. Simpel Session is now a huge event with riders and skaters coming in from all over the world, the event has some of the most amazing ramps, instant replay on a big screen in the venue, scoreboard that shows how the riders placed just after they finished their run, and they even have online live broadcasting through their website so you or your mom can watch everything on the computer at home. Not to

mention some of the best riding out there. Simpel Session is just nothing but a good time. Every year I have gone has been so different, and yet it seems that they are all the same. You go to Tallinn for 4 days, meet up with old friends, ride, party, go sightseeing, smile, laugh and have a good time. And this year was no different. I could sit here and type a lot of stories from Estonia for you, but that would take up all the space in the magazine, so instead I am going to point out some of the things that stood out to me this year. 3 lads, Banners, Fenlon and Aller, copied our recepie and drove a small car from London to Tallinn. Back when we drove there 7 years ago, we almost lost our car in costums as we did not have a greencard for the car. We maneged to flatter and charm the costums lady to let us in. The 3 UK lads were not that lucky and lost their car in costums. EasyJet had a direct flight from Berlin to Tallinn which was completely filled with riders. They took over the entire plane. Peter Grünfeldt bought a ticket for a flight to Stockholm that did not excist. When he got to the airport to go home, they told him that the flight he was booked in for had never excisted. How crazy is that. The 1=2 bar which normally gives you double up on all drinks is now a 1=1 bar. And I had a one minute interview for an estonian magazine – taking place in a phonebooth in a bar with 3 people. Ben Hennon and some other lads got chased around town by an angry local with a gun. The guy shot out a windshield of a car, and everyone started running – I would too. Ask Andy Zeiss what time it is, and he will tell you it’s beerthirty. It’s beer’o’clock all the time in Tallinn. The baltic countries has so many amazing riders, it’s unbelievable. Mitch Yeates had his mom sit at home watch him ride online in his contest run. Highair contests is about the scariest thing I have ever seen in a bmx contest. Germany has so many amazing riders, it’s unbelievable. Baz Keep, Chase Hawk and Josh Harrington were amazing to watch. Flow, alloyoop 360’s and big tailwhipgaps for ya. So was Danny Hickerson and Aaron Ross. Tech and street. Last time I saw Aaron was in Tokyo at some demos. The organizers asked Aaron to ”please try harder”. This time he did. The UK has so many amazing riders, it’s unbelievable. Go see for yourself next year. I am sure you will like it. See you there!

Corey Martinez, 180° no hand..

Jim Cielincki, Flat bank bunny hop barspin.

Mike Miller, stretch...


BERLIN CITY GAMES 2006 Quand avez-vous été à l’église pour la dernière fois ? Et pour quelle occasion ? Enterrement, mariage, communion ? Eh oui, les Berlin City Games se déroulaient dans une ancienne église. Merci à tous les gens qui ont fait le chemin pour venir, merci aux sponsors, l’église et tous ceux qui ont aidé. J’espère qu’on aura la chance de vous organiser une fois de plus en 2007 un contest pareil en 2007 ! Okay. When have you been in church the last time? And for which reason? Christmas, marriage or funeral. That are the common answers you will get. But if you answer “for a BMX contest” mostly everyone does not believe you. But hey, it was possible at the end of the year! The 2006 Berlin City Games were happening in an old church. I think it was the first contest happening in such an impressive building. Like the last years many faces showed up and gave the place the living atmosphere it should get more often. Thanks again to everyone who made it happen. The many riders who appeared and showed their different styles, the church community, which allowed us to do it, all the helping hands and of course our sponsors. Hopefully we will have the chance to show you with the 2007 Berlin City Games another interpretation of a flatland contest Who knows? Matti

Et dire que c’est sur lui que repose l’avenir du flatland...

Désormais incontournables, les Berlin City Games font partie du réseau international de flat. Cette rencontre allemande est toujours une réussite, sûrement parce que c'est un flatlander (Matti Röse) qui l’organise... C'est également toujours le moment de retrouver cette grande famille de flatlanders, de remettre, le temps d'un contest, son titre en jeu et de montrer son niveau. Le Flatground s'étant invité la semaine d'après, les pros ont pu en profiter pour se faire un petit trip en Europe. Du coup, nos amis japonais et ricains sont venus nous combler de leur présence. Au niveau du tiercé gagnant, on retrouve le chasseur Justin qui, venu que pour gagner, a gagné. Donc rien à dire là-dessus : routine propre avec, en nouveauté, un run sur l'arrière finissant en whooper (bunny whip). A la grande surprise, c'est notre Alex parisien qui remet les pendules à l'heure en arrivant 2e. Puis, celui qui progresse plus vite que son ombre, l'élu venu rétablir l'ordre dans la galaxie : ce grand dadet de Matthias. Ce con est vraiment très fort et n'est pas près de s'arrêter.

Hiro

Martti veille au grain…

Les vidéos vous en diront plus sur les runs, mais sachez qu'une fois de plus, le flat a été mis à l'honneur, respectant les riders sans rien oublier. Le concept de l'église était aussi inattendu que réussi. La soirée dansante qui conclut le contest n'est pas forcément un succès, mais reste originale et montre le BMX à ceux qui sont venus pour enflammer le dancefloor. Merci donc à Matti et son équipe pour cet événement où l'on se sent bien... The Berlin City Games have become a must for international flatland riders. Organized by Matti Röse, this event is a pure success. As the comp was just a week from the Flatground contest, we were lucky to welcome our Japanese and American riders. Justin won the contest. He came to win. Alex from Paris did 2nd and the young killer Matthias 3rd. The idea of the church was a really nice one. Thanks to Matti and the whole team for what they did. Alain

Alex met la pression à Hiro !


Benjamin Olosu David Ulrich Photo


STEVE MAGRO TEXT JULIEN ZERBIB PHOTOS

Downside foot plant, Pélissane.

Ice to 2.7 fufanu, Pélissane.


Je me souviens de ma première rencontre avec Romain. Il était alors trop timide pour oser rider dans le bowl (de Marseille), tout pipant de ses fringues Little Devil et sur son Trek je sais plus combien, avec un guidon aussi court qu’une phrase intelligente de Paris Hilton. Aujourd’hui, il ride tous les jours et c’est lui qui motive les plus jeunes. En peu de temps, il a su se forger un riding très personnel, grâce à une motivation sans faille. Il garde un œil très lucide sur le monde qui l’entoure et évite aussi les prises de tête inutiles. Moi, franchement, je l’aime mon Nougat, autant pour son savoir encyclopédique sur les vidéos de bikes que pour sa gentillesse, mais aussi et surtout pour l’être humain qu’il est, au sens large du terme. Allez mon grand, présentes-toi ? Maurel Romain, 21ans, j’habite Rognac un petit bled a coté de Marseille et je roule pour Maniable, une marque de sapes de Hyères. Pourquoi le BMX ? Comment t’as commencé ? Un pote a moi du lycée qui faisait du BMX m'a passé un vieux soul. Je l’ai regardé et j’ai accroché direct. Ensuite il m’a vendu son vélo, un vieux GT Dyno, et j’ai commencé à en faire dans la forêt avec Florian Robert. On avait un eject tout pourri, puis un jour, on s’est pointé au park de Rognac. Que devient le Mutan Crew ? Il semblerait que tu sois le seul à rider vraiment encore a 100%… Ben écoute, c’est un peu en vrac. Kevin est parti a Eyguières, vers Salon, s’installer avec sa copine, mais on ride toujours ensemble. Flo a disparu dans la Camargue à chasser le canard. Il ne reste plus que Tony avec qui je ride et chill tout le temps. Tu roules pour le team Spine depuis sa (récente) création. Comment abordes-tu les démos ? Ben c’est un peu flippant au début avec tout ce monde qui te regarde ou des personnes qui n’attendent qu’une chose : que tu te manges la face. Mais c’est trippant. Quand t’entends le public gueuler, ça motive sec !!! De quelle manière les démos affecte-telles ton riding ? Est ce que, par exemple, tu bosse certains tricks juste parce que tu sais que ça accroche le public ? Je ne pense pas avoir changé ma manière de rider; juste je practice, de temps en temps des tricks en fun box, mais ça m’empêche pas de dormir la nuit !

Invert, top secret ghetto dirt spot.

Et l’après-démo ? Il paraît que tu gères bien le levé de coude et les blagues miteuses… Vu que les soirées se finissent souvent en boîte et que danser c’est pas trop mon truc, après quelques verres, la soirée passe bien mieux. Sinon, sur le dancefloor, le chatbite marche à tous les coups !!!

Revenons un peu au riding. Parle nous de tes préférences… J’adore le tech, les turndowns, les whips, je ride n’importe où, peu importe le lieu. J’aimais bien le King of Paca quand c’était a Gémenos, le Week-End Warriors, mais les contests ne me branchent plus. Et tes idoles, à part Whitton, c’est qui ? J’aime bien voir rider Will Love, Justin Inman, Brad Simms, Aaron Ross. Mais je kiffe moins Whitton maintenant, plus Colin Mackay. Ce gars est trop fort et trop stylé. Ca te blaze pas trop que Whitton te pompe a tous points? Sa tête, son look, ses tricks et tout… Taille de rongeur ce gars !!! Non, sérieux, je ressemble pas du tout à Whitton, à part le frein à gauche… Tes potes de riding, tes lieux de riding et tes lieux de chilling ? Tony, Kevin, les Venellois, Bruno, Reno, Jerem, Jorge et les minots, les marseillais… et n’importe qui ayant envie de rider. Je ride souvent à Venelles, Rognac, le bowl du Prado, mais on bouge pas mal dans les autres départements. J’aime bien chiller autour d’un billard ou dans un pub. En dehors du riding, il se passe quoi dans la vie de Romain Maurel ? Rien d’extraordinaire, je travaille en intérim à droite à gauche, je passe du temps avec ma copine, je squatte le Net pour trouver des démos. Sinon, je creuse avec un pote à Rognac. On est en train de construire un rési. A l’image de Bruno Faucon, ton compère du team Spine et de tes sessions quotidiennes, tu as une attitude très positive vis-à-vis du riding et des petites querelles a la con que ont peut voir. Toi aussi t’est fan de Lorie et de la positive attitude ? Lorie, laisse la où elle est ! Mais pour la positive attitude, je trouve normal d’encourager un rider à rentrer un trick sur lequel il s’acharne. Quant aux querelles genre 4pegs, selle haute, chacun fait ce qui veut, je m’en fous…


MINI QUIZZ : Tricks ou flow ? Tricks. Mais perso je kiffe juste chercher des lignes dans un bowl. Girl pant ou pas ? Non, pas vraiment… Si tu devais coucher avec une star ? Eliza Dushku dans “Tru Calling”. Ta pièce préférée sur ton vélo ? La selle MacNeil. Pizza ou Mc Do ? Un bon Big Tasty !!! Blonde ou brune ? Tout sauf rousses. Marseille ou Abbeville ? Marseille pour les lignes, Abbeville pour le park qui nous manque dans le Sud. Béton ou bois ? J’aime bien les deux Si tu pouvais changer de caisse ? La Volstang de Venelles !!! Plus sérieusement, une Nissan 350Z ne me déplairait pas. Trois vœux featuring Aladdin : - Un pur park dans mon jardin - Double whip - Voyager où bon me semble

Kids playground. Le Lavandou (Hyères)

Sub ice pick 2.7 out, St Mitre (Marseille).

Mer ou montagne ? La mer, j’ai horreur du froid ! Une moche qui envoie ou une trop bonne mais froide ? La trop moche pour le soir, la trop bonne pour la journée. Hip-hop ou métal ? En ce moment, c’est que du hip-hop. C’est le moment de dire ce que tu veux… Que les gens arrêtent de penser qu’ont fait un sport de gamins, que les mairies prennent plus en considération notre sport. Et arrête de t’la péter Steve ! Je plaisante. Et merci qui ? Merci à mes parents qui m’ont toujours aidé, ma copine qui me laisse rider, JB de Maniable pour les sapes, tous les gars qui laissent rider leurs spots, Jorge Tagada, Ludo, les Freaks, Longuy et dirt pour le trip en Belgique, Morgan Lahaie et Olive, Pat de Riders, Emile Devendt pour tous les conseils, au Camarguais qui nous manque quand même, le team Spine, Bruno (travaille tes airs minot !!! dixit la girafe…), Didier, Julien, Franket, dédicace a mon grand père (R.I.P), merci à Steve et Cream pour l’interview, Zerbi pour les tofs et tous ceux que j’ai oubliés.

Footjam walltap one hand, "hand made" park, Venelles.


I remember when I first met Romain. It was in the Marseille bowl and I remember him just sitting there on his bike, not daring to speak to anyone on his Trek with a bar as short as an intelligent phrase by Paris Hilton. Now he rides everyday and inspires our youngsters. I like my little “nougat”. I like him for the person he is. He is so natural with an incredible knowledge of BMX videos. Did I already tell you what a nice chap he is? Ok, present yourself… Romain Maurel, 21 years, I live in Rognac, a little village next to Marseille and I ride for Maniable, a clothes brand from Hyères/France. Why do you ride? A schoolmate lent me a BMX magazine and I was stocked immediately. He sold me his old GT Dyno. First we had a little bump in the woods with Florian Robert. One day, we started riding at the park in Rognac. What happened with the Mutan Crew? It seems that you’re the only one left riding at 100%… Kevin went to Eyguières, next to Salon to live with his girlfriend. Flo went to the Camargue to hunt ducks and Tony is the only one left riding and chilling with me. You are in the spine-demo team. How do live with demos? A bit strange at the beginning as people just want to see you crash. But once people shout at you, it motivates as well. Nice. Are demos changing your style of riding? No I don’t think so. I just try to jump the fun box sometimes, but it doesn’t stop me sleeping at night. And after demos? Apparently you like partying afterwards? True, sometimes we go out to clubs afterwards. As dancing is not my thing, have some glasses and then walk

on the dance floor where “playing the doctor” with girls often works out. Ok back to riding. What do you prefer? Tech-riding. Turndowns, whips. I love riding everywhere. I liked the King of Paca contest when it was in Gemenos, the Weekend Warriors, but contests don’t interest me anymore. Next to Whitton, who are your favourite riders? I like to watch Will Love, Justin Inman, Brad Simms, Aaron Ross but don’t like Whitton too much anymore. Now it’s Colin Mackay. He is too good! Doesn’t it bother you reassembling Ali Whitton? His face, look, tricks…? I don’t look like Whitton apart of having my brake on the left! Who are your riding mates and spots? Tony, Kevin, the Venelles guys, Bruno, Reno, Jerem, Jorge and the youngsters, the guys from Marseille and anyone who enjoys riding. I often ride in Venelles, Rognac, Marseille-bowl or other regions of France. I love to chill playing billiard or in a Pub. Apart from riding, what are you doing? Nothing big. I work part time here and there, or I spend time with my girlfriend. I surf the web to find demos or I am digging in Rognac. Now we are just building a resibox.

MINI QUIZ: Tricks or flow? Tricks, but I love finding good lines in the bowl. Girl pants or not? No rather not. If you’d need to spend a night with a star? Elisa Dushku in “True Calling”. Favourite part on your bike? Macneil seat Pizza or McDonalds? A Big Tasty Burger! Blond or brown? Just not ginger. Marseille or Abbeville? Marseille for the lines, Abbeville for the park that is missing in the south. Concrete or wood? Both. If you could change your car what would it be? A Nissan 350Z. 3 wishes featuring Aladdin: - A nice park in my backyard - Double whip - Travel as much as I can Sea or mountains? Sea, I hate the cold! An awful hot girl or a good one that it is cold as ice? Awful one for nights and the good one during the day? Hip-hop or Metal? At the moment it’s only hip-hop. What do you want to tell people? That people stop thinking we’re are guys on children bikes. That mayors see our activity as a sport. And stop being a player Steve! Ha, only joking.


Nous avons posé à des photographes “inconnus” quelques questions et reçu une photo de leur choix pour accompagner leurs réponses. Voyons ce que ces artistes plus que prometteurs ont à nous raconter… We asked various “unknown” photographers a few questions and only one selected shot… Let’s have a trip through more than promising artists’ eyes and see where we'll end up… D. L

Qui es-tu ? Bryan Close, 24 ans, Salt Lake City, Utah. La photo tient une part majeure dans ma vie depuis 5 ans. Matos favori ? Canon EOS 1D Mark II N, Canon 70-200mm f/2.8, Quantum QFlash T2, un trépied et mon Pocket Wizards. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? La totale. La photo est similaire au vélo dans le sens car ce sont deux formes d’art. Quels photographes t’ont inspiré ? Actuellement, je suis bluffé par Edward Burtynsky et Sebastião Salgado. Chanson favorite pour shooter ? “She Moves”, par Four Tet. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Las Vegas. De longues expositions la nuit. Who are you? Bryan Close, 24, I am living in Salt Lake City, Utah. Photography has been a major part of my life for the past five years. Favorite equipment? Canon EOS 1D Mark II N camera body, Canon 70200mm f/2.8 lens, Quantum QFlash T2, my tripod, and my Pocket Wizards. Photos are a reflection of you mind, soul or heart? Yes, all of the above. Photography is very similar to bicycle riding in that they are both forms of art. Photographers that inspired you… Right now I am really stoked on Edward Burtynsky and Sebastião Salgado. Favorite song on a photo shoot? “She Moves”, by Four Tet. Next picture you’ve in mind? A shoot in Las Vegas. Some long exposure night scenes from various street spots around town.


DAVE THOMPSON WHEEL GRAB. BOISE, IDAHO. USA


Qui es-tu ? Kevin Saborit, 24 ans, Villeneuve d'Ascq. 6 ans de photo. Matos favori ? Je me débrouille avec un vieux 10D, des flashes de bases, un 20mm, un 50mm et un zoom 70-200. J'ai aussi un Mamiya que j'aime bien. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? Chaque personne a sa façon de voir les choses, du coup, je pense qu'une photo est intéressante à partir du moment où elle laisse passer un peu de cette vision-là. Quels photographes t’ont inspiré ? Il y en a plein. Autant parmi mes proches que parmi les stars du photojournalisme comme Capa ou Nachtwey. Chanson favorite pour shooter ? “Merchandise”, de Fugazi. En concert. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Je dirais pouvoir faire des portraits du saxophoniste éthiopien Getatchew Mekuria chez lui.

Mangoose en tailwhip au spot du Triolo à Villeneuve d'Ascq pendant une session de street en nocturne d’octobre. Mangoose tailwhip at night, Triolo, Villeneuve d’Asq. France

Who are you? Kevin Saborit, 24, Villeneuve d'Ascq. 6 years of photo. Favorite equipment? An old 10D, a 20mm, un 50mm and a 70-200 zoom. And a Mamiya that i like too. Photos are reflection of you mind, soul or heart? Everybody’s got is own perception of things; a picture is interesting when you can feel that. Photographers that inspired you? A lot. Within my buddies but also geat photo reporters like Capa or Nachtwey. Favorite song on a photo shoot? “Merchandise”, Fugazi. Live. Next picture in your mind? A portait of ethiopian saxophonist Getatchew Mekuria, at home.


The Eastpak team was here a while ago, we went to downtown Athens, and I was trying to avoid any conflict with their photographer's flashes so I loaded my camera with a 3200t-max and pushed it to 6400. Markus Wilke was kind enough to give me what I wanted from where I was standing. Danke Markus Wilke.

Qui es-tu ? Leonidas Germanopoulos, 24 ans, Athènes, 5 ans de photo. Matos favori ? Nikon Fm3a avec un 2.8 135 mm Nikkor, ou un Lubitel2 et une pellicule 100ASA. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? Dans un sens, je pense qu’elles reflètent tout ça en même temps, mais je ne veux pas que cela soit confus dans mon esprit. J’aime penser à tout cela comme un moyen de communiquer avec d’autres gens, traduire tes pensées en un langage visuel. Quels photographes t’ont inspiré ? Andreas Gursky, Gordon Matta Clark, David Hockney, Henri Cartier Bresson... Chanson favorite pour shooter ? Pas de musique, pas de distraction. Avec un flingue sur la tempe, je dirais de la musique classique. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Un downhill wall ride. Je cherche le gars opé pour ça. Who are you? Leonidas Germanopoulos, 24, Athens (Greece), 5 years of photography. Favorite equipment? Nikon Fm3a with a 2.8 135 mm Nikkor lense, or Lubitel2 with sunny skies and 100ASA film. If its for work or a sequence that's gonna take a lot of tries, a Nikon D200. Photos are a reflection of you mind, soul or heart? In a way I guess it is all that, but I don't like to complicate it in my mind. I like to think of it as a way of communicating with other people, translating your thoughts to a visual language. Name some photographers that inspired you… Andreas Gursky, Gordon Matta Clark, David Hockney, Henri Cartier Bresson Favorite song on a photo shoot? No music, no distractions. With a gun to my head maybe some classic music. Next picture you’ve in mind? A downhill wall ride, I’m trying to find the perfect guy for it.


Qui es-tu ? Richard Baybutt, 24 ans, Sheffield et Londres. Matos favori ? Mes yeux avant tout ! un grand angle 19mm, mon Hasselblad. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? Mon coeur et mon âme, même si j’aimerais que mon esprit l’est également, comme ça je ferais de meilleures photos. Quels photographes t’ont inspiré ? Richard Avedon, David LaChapelle, Phillipe Hallsman, William Klein, Paul Bliss et Manu Sanz. Chanson favorite pour shooter ? “Don’t sweat the technique” par Eric B & Rakim. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Je suis sur un projet de portraits faits chez moi, avec mes horribles murs peints. Ça peut paraître dépassé, mais ça va le faire.

Chris Smith, rocking out. in 80 mph winds. Hold tight thank you

Who are you? Richard Baybutt, 24, Sheffield & London. Favorite equipment? Eyes are no1! 19mm wide lens, home made beauty dish on q-flash, still Love my Hasselblad. Photos are a reflection of you mind, soul or heart? My heart & soul although I'd love to think it was my mind too so I’d get better photographs. Photographers that inspired you… Richard Avedon, David LaChapelle, Phillipe Hallsman, William Klein, Paul Bliss & Manu Sanz (the last two are BMX but they are just as important as the other names). Favorite song for a photo shoot? Impossible question! “Don’t sweat the technique” by Eric B & Rakim. Next picture you’ve in mind? I’m doing a portrait project in my house with my horrible coloured walls. Sounds rubbish but it will be good.


Qui es-tu ? Ken Van Hamme, 26 ans, j’habite à Oosteeklo (Belgique), presque 3 ans de photo. Matos favori ? Nikon D70 avec un flash SB-800, Sigma 14mm f 2.8 ou Sigma 70-200mm f 2.8. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? Je ne suis pas un rider de talent, donc quand je capture une image au bon moment avec une bonne composition, ça me donne l’impression de faire partie de cette action en BMX qui vient d’avoir lieu. Chanson favorite pour shooter ? Green Day, “Basket Case”. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Une photo hors contest au téléobjectif en park, avec des flashs de côté.

Who are you? Ken Van Hamme, 26, I live in Oosteeklo (Belgium), almost 3 years into photography. Favorite equipment? Nikon D70 with an SB-800 flash, Sigma 14mm f 2.8 or Sigma 70-200mm f 2.8. Photos are a reflection of you mind, soul or heart? I'm not a talented rider myself, so when I capture a picture at the right time with a good composition it gives me the feeling I'm part of that BMX action that just happened. Favorite song on a photo shoot? Green Day, “Basket Case”. Next picture in your mind? A park telelens picture with a sidelined flash will be my next non-event picture.

Greg Van Tulder superman at DirtE19 trails. Belgium


Qui es-tu ? Sebastian Heck, 25 ans, Karlsruhe, Allemagne. Matos favori ? Accro au Canon digital et au Metz analogique, flashs Canon. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? Une photo se développe dans mon esprit avant tout. Quels photographes t’ont inspiré ? Mondino, Sieff ou Newton, pour ne citer qu’eux… Chanson favorite pour shooter ? “Stand up,” de Breakastra. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Des photos de mes grands parents.

Bastian Gross, icepick back in November 06 in Mannheim Neckarpromenade, Germany.

Who are you? Sebastian Heck, 25, Karlsruhe Germany. Favorite equipment? Addicted to Canon digital and analog Metz and Canon flashes. Photos are a reflection of you mind, soul or heart? For sure in my opinion a photo develops in my mind at first. Name some photographers that inspired you… Mondino, Sieff or Newton, to name a few… Favorite song for a photo shoot? “Stand up” by Breakastra would be a good choice at the moment. Next picture you’ve in mind? Photos of my grandparents.


Qui es-tu ? Jan Philipp Kovermann, 26 ans, Allemagne. Premier appareil à 15 ans. Première paru dans un mag de BMX en février. 2001. Matos favori ? Canon EOS 1 avec objectifs Canon (50mm f 1,8 et 15mm Fisheye f 2,8), un 20d, Pocket Wizards Plus, Metz 45 CT- 4, un flash Braun, un Vivitar 285 avec un Omni Bounce, des trépieds, un flashmètre Gossen Variosix, un Lowepro Photo Trekker AW, un Minolta XG 1 un Polaroid 1000, un Revue 6x6 TLR bientôt remplacé par un meilleur 6x6... Un Fuji RDP III et une Ford Scorpio II pour bouger où je veux. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? J’en suis à peu près sûr, on ne voit que ce que l’on connaît. Pour moi, une bonne photo de BMX est quand tu penses “je veux rouler, je veux moi aussi faire ce tricks... C’est la clef; un truc que tu obtiens si tu y mets tout ton coeur. Quels photographes t’ont inspiré ? Aleksander Rodtschenko, des photographes d’architecture comme Julius Shulman, Thomas Ruff, Lukas Roth et les photographes de skate Atiba Jefferson, Giovanni Reda, David Broach, Michael Burnett, Shigeo et Joe Hammeke. Chanson favorite pour shooter ? Quand je prends des photos, je n’ai pas besoin de musique, car je suis plus concentré que le rider et le bon moment pour appuyer sur le bouton. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Une séquence avec Nik-1 mais je bosse toujours sur pas mal de projets. Name, age, location, years of photography? Jan Philipp Kovermann, 26, Germany, I got my first slrcamera from my dad when I was 15. First published photo in a BMX mag in Feb. 2001. Favorite equipment? Canon EOS 1 with Canon Lenses (50mm f 1,8 and 15mm Fisheye f 2,8), a 20d, Pocket Wizards Plus, Metz 45 CT- 4, a Braun Flash, Vivitar 285 with an Omni Bounce, tripods, Gossen Variosix flashmeter, Lowepro Photo Trekker AW, Minolta XG 1 with random lenses, a Polaroid 1000 (which looks awsome with its rainbowstripes), a Revue 6x6 TLR which will be replaced by a better 6x6 Camera soon... Fuji RDP III and a Ford Scorpio II to drive where I want to. Photos are a reflection of you mind, soul or heart? I m pretty sure about that, you only see what you know. For me a good BMX photo is, when you think: I wanna ride, I wanna go there, I also want to do that trick... That is the key element; it is something that you just get if you do it with your whole heart. Photographers that inspired you… Aleksander Rodtschenko, architecture photographers like Julius Shulman, Thomas Ruff, Lukas Roth and the skateboard photographers Atiba Jefferson, Giovanni Reda, David Broach, Michael Burnett, Shigeo and Joe Hammeke. Favorite song on a photo shoot? When I take pictures there is no need for any music cause I am more concentrated on the rider and the right moment to press the button. Next picture you’ve in mind? A sequence with Nik-1 but I’m ever working on several projects.

Hannes Koch, wall-ride dans une maison qui n’éxiste plus, aménégée par les potes de “Concrete Madness”(cf: fou du béton). This is Hannes Koch at a spot in Cologne that he and his friends from "Concrete Madness” built in a house that doesn' t exist anymore.


Bruce Crisman, hop over rail to wall-ride. Garfierld high school, Seattle, WA. USA


Qui es-tu ? Tom Simpson, 26 ans, je vis à Londres. J’avais 13 ans quand j’ai appris à me servir d’un SLR manuel. Matos favori ? Sigma 12-24mm. Flash Sunpak 120J et Nikon D70. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? Un mélange des 3. Quels photographes t’ont inspiré ? Mes potes et les agences et photographes avec lesquels je collabore quotidiennement. Chanson favorite pour shooter ? “Football Hero”, par The Mystechs. Prochaine photo qui te trotte dans la tête ? Je ne peux la décrire en quelques mots, mais elle est dingue !

Qui es-tu ? Tal Roberts, 25 ans, Gig Harbor, Washington, 5 ans de photo. Matos favori ? Hasselblad 500, un 150mm, un Sunpak 555’s. Tes photos sont le reflet de ton esprit, de ton âme ou de ton cœur ? Mes photos sont le reflet du fun. Quels photographes t’ont inspiré ? Scott Pommier, Jon Humphries… Chanson favorite pour shooter ? “Taking Care of Business”, par Bachman Turner Overdrive. Who are you? Tal Roberts, 25, Gig Harbor, Washington, 5 years of photography. Favorite equipment? Hasselblad 500, 150mm lens, Sunpak 555’s. Do you think your photos are a reflection of you mind, soul or heart? I think my photos are a reflection of fun. Name some photographers that inspired you… Scott Pommier, Jon Humphries… Favorite song on a photo shoot? “Taking Care of Business” by Bachman Turner Overdrive.

Elvis de SkinDaddy, bunny oop lookdown dans son salon. Elvis Powerflower, hop lookdown at home.

Who are you? Tom Simpson, 26, I'm living in London and when I learnt how to use a manual SLR camera I was 13. Favorite equipment? Sigma 12-24mm. Flash a Sunpak 120J, and a Nikon D70. Photos are a reflection of you mind, soul or heart? A combination of all three. Photographers that inspired you… My friends and the agencies and photographers I work with every day. Favorite song on a photo shoot? “Football Hero”, by The Mystechs. Next picture you’ve in mind? I can’t describe it with this word limit, but it’s crazy!


TEXT GREEN-G, PHOTOS GREENG & TAKE-YOUNG

KING OF GROUND ROUND 3 Tout a commencé en 98. L’endroit sert habituellement de terrain de foot, mais ce week-end de fin d’automne, il devient LE spot de flat. Les experts concourraient pour l’accession à la classe pro. Yoshiko Uchino fini 2e et devient le plus jeune rider pro dans l’histoire du KOG. À la première place, Keisuke Tanigawa, rider de 20 ans de Kyusyu (île au sud du Japon). Son run de final fut quasiment parfait. Du côté des pros, Martti et Viki sont arrivés en costume d’Halloween, par contre leur riding était beaucoup plus sérieux. Ils se sont Malheureusement confrontés dès le deuxième tour. Martti sort, Viki monte en demi-finales. La battle finale entre Viki et Hiro a été le point d’orgue de l’année 2006. Hiro avait l’air fatigué des runs précédents. Peut-être une des raison pour laquelle il n’a pas fini ses combos. Viki non plus n’était pas au top, mais réussissait quand même ses enchaînements. Ils ont continué à rouler, après le chrono, pour le plus grand plaisir de la foule. Certainement une des meilleures ambiances de la saison. Viki gagne, Hiro 2e et York devient Champion au général. Plus d’infos sur le site du KOG.

“Sanctuary”, this word emerges a lot in conversations about the ROX3 Super Multi Court, where KOG started in 98'. This space is usually used as a mini-football court. But a weekend of the end of autumn, usually it's middle of October or early November, ROX3 becomes a spot for flatland pilgrims, as the sanctuary of KOG circuit. In the expert class, many young talented contenders bid for the rights of entering Pro class. Yoshiki “Hotoke” Uchino got 2nd in the Expert class year-end standings and became the youngest Pro class rider in the KOG history. In first place was, 20-year-old Keisuke Tanigawa, a man of few words from the southern island of Japan, Kyusyu. His riding is really precise and smooth, and the run in the finals was almost perfect. He also became the Expert class champion As well as the past 2 contests in this season, Many European top contenders came over. Martti Kuoppa and Viki Gomez were in Animation character outfits

Matt Wilhelm en action

for Halloween, but the riding wasn't a joke at all. They matched up at the 2nd heat. They knew each other’s trump card so the match-up became one of the toughest one. Viki managed to beat Matti and proceeded to the semi finals. In the finals, the battle between Viki and Hiro definitely deserved to finish the 2006 season. The biggest audience of this season and all riders focused on the fate of the victory. Hiro seemed to be exhausted after tough matches and couldn't finish each combo. Viki was also at the peak of his vitality but still managed to put his combos together. Even after a timer beeped, they kept riding to please audiences and also themselves, showing their best. Their run at the finals created the best vibe in 2006. Viki won, Hiro got 2nd and York finally became Series Champion that he's been eager for past 10 years. A drama was born, and more will come next year as one of the world flatland circuit. More info will be updated on the KOG website soon, so stay tuned!

Viki

York gagne et se prépare pour le prochain Cream...


BY YASUYUKI TAKEO

Pour ceux d’entre vous qui sont à la fin de leur vingtaine ou trentaine, il est le temps de penser un peu à l’avenir.Vivant sur l’île d’Hokkaido, Naoya est à l’âge où il doit orienter sa vie pour rester dans le monde du BMX le plus longtemps possible. Qui es-tu ? Naoya Wada, 28 ans et je ride depuis 15 ans. Tu avais ton propre labo dentaire, pourquoi est-il fermé désormais ? J’avais un labo pour me faire de l’argent. Sa gestion fut beaucoup plus compliquée que je ne pensais. C’était important pour moi d’avoir un job avec une “valeur”. Peux-tu définir le mot “valeur” ? Une valeur, c’est quelque chose qu’on ne peut pas acheter. Je veux juste rester dans le monde du BMX, continuer à faire partie de la scène locale d’Hokkaido. Je voudrais juste laisser mes empreintes. Quel est le concept de ton shop ? Je veux juste contribuer à la scène d’Hokkaido. J’essaye de créer un endroit de chilling pour les riders. Même si je travaille dur, je préfère ne pas le montrer. Tout est plus facile avec un sourire. Y a-t-il un rider à Hokkaido qui a commencé avant toi ? Depuis quand existe-il une scène ? Mon pote Kasai ride depuis 20 ans. Avant, quand la race était bien populaire, nous avions une piste. Mais personne n’y roule à présent. Comment sont les autres scènes japonaises comparées à celle d’Hokkaido ? Ils ont peut-être des meilleurs spots, mais ils ne bougent jamais. Une fois que tu as voyagé avec le BMX, ça te ne lâche plus. Penses-tu que ta scène va s’agrandir ? Je suis un peu en mode “que sera, sera”. Je sais qu’il y a pas mal de magasins de vélo dans le coin. J’organise des contests de flat 3 fois par an depuis 6 ans. J’aimerais continuer, et faire venir du monde. Que veux-tu exprimer dans ton riding ? La liberté, “Freedom” comme on dit. FREEdom comme FREEstyle !!!

Hokkaido is an island located north of Japan; snow covers the land longer than any other places, yet some hard-core riders survive. Eriko Kawamura (write up in issue #18) is also from Hokkaido and Naoya Wada has also contributed to the Hokkaido scene for long time. For those who just reach the end of their 20's and 30's, it's the time to start thinking seriously about their future. Naoya has just reached the age to direct his life, to stay longer at the BMX scene and keep it alive. Please introduce yourself Naoya Wada, 28 years old and I've been riding for 15 years You used to own a Dental clinic though, what was the reason for its closure? I used to run a dental clinic to save up enough money to start what I really wanted to do. The management of the dental clinic was far from my expectations. I'm always looking for a "value" in my job. Define "value"? Value is what you can't buy. I don't want to do a business only with BMX, that's kind of a hard way for me. But I want to stay around a BMX scene as long as I can, not merely as "one of riders" in our scene. It might be my pride that I've contributed to the Hokkaido scene for long time. I want to leave something of my mark and keep contributing something to the scene. Many riders would think about that on differently though. To me, it's to keep suggesting my own view, objective view to the main stream from Hokkaido, where is also "out-of-mainstream". What's the concept of your shop, Moderate? I want to contribute to the development of the Hokkaido scene. Above anything else, I thought a spot where riders could hang out was a necessity along with clothing shops, clubs and bike shops. "Relax" is an important keyword of my shop. Actually I'm working hard, but I don't want everybody to know that. I want to keep my face happy to everybody coming. What's the difference between running the dental and current shop? Umm, it's hard to explain in short though. There are lots of things to learn still about selling clothing. Customer Satisfaction is the most important and the anticipation of customers that are same for both jobs. It snows a lot in Hokkaido during winter. It must be a pretty harsh environment for riders though, how do you deal with it? That's true. We can't ride for over 6 months during winter, and dust in spring and the cold in Fall are really harsh. A beginner rider who has disappeared along with melted snow is a typical case here. But it pretty much depends on you if you can keep yourself motivated during winter, snow will not a big deal, I guess. Was there a rider started riding in Hokkaido before you? How long before was the Hokkaido BMX scene?

One of my friends, Kasai has been riding for 20 years. When BMX racing was popular, there was a national racing course in Hokkaido too. The course had a nice start gate and facilities, but they aren't used now. When it comes to BMX Freestyle, the history here may be 20 years or so. You guys are riding both street and flatland, the way of riding is more close to the initial definition of "BMX Freestyle". What make you guys ride this way? Yeah, it's funny. I think Kasai influenced a lot to us. There aren't many riders here, so street riders and flatland riders ride together often, to me, I just like to try whatever it's possible on BMX! How are the other Japanese scenes from a Hokkaido local’s point of view? I'm simply envious of the many spots other locals have, but it seems like they aren't too active and don't travel a lot. They need to be hungry for a trip. I'm sure you'll be hooked traveling with a bike! You've been to some contests overseas though, why did you think about going to a contest overseas? Round trips between Hokkaido and Tokyo 3 times is the same as going abroad once. I was kind of reserved to go overseas since I wasn't a pro rider, but many riders helped themselves by going overseas and the world championship is a festival for BMX freaks, so I recognized that it doesn't matter if you are good rider or not to go a contest overseas. The cost of a trip to the world championship is same as the cost of mobile phone bill for a year, so I recommend you to go to a contest in a foreign country. I'm sure that's 100 times fun than going there for just sightseeing! What do you think about the growth of Hokkaido scene, and how do you relate to it? You may think that I have no sense of responsibility though; I have kind of a “que sera sera” attitude about that. I don't like to push someone, so I hope riders naturally get into it. I'm trying to stay neutral, staying inside of the scene, but still having an objective view to the scene. There are bicycle shops here and some new ones will start soon, so I want to contribute to our scene with the different way. I've been running a flatland jam 3 times a year, for past 6 years. I want to keep it going on. What do you want to express in riding? “Freedom". I want to be “Free” styler!!!


RUDY RIGEAUD TEXT JULIEN MUGUET PHOTOS

Point de rendez-vous chez Alex "Le Maniac"; nous buvons un petit café quand Bertrand et son accent du Jura à couper au couteau nous rejoins avec son paquetage exagéré. Il n’a pas connu la guerre, mais c'est tout comme. Quelle peur de manquer chez celui-là; ou alors il a dû confondre 2 jours avec 2 mois... Nous chargeons le coffre récemment passé à l'aspirateur. En effet on aurait pu manger dans le coffre d'Alex, mais évidemment cela reste une expression, personne ne voudrait manger à même la moquette : c'est dégueulasse. Amine alias “as been” appelle pour confirmer son retard... Une fois en route, musique à fond avec : “two spinner fit about the small black cat”, “how many sugar with your flow project?” ou encore les fameux “gatte gatte file and file filing gate's”. Arrivés sur place, ça caille à Lyon... Pour le best tricks volcano, Pascal Guérard avec un 360 invert énorme, “Jean Paul” Gauthier avec un joli pull rayé et Anthony “Jeansil”avec une tentative de flair bus en transfert. Les événements BMX sont souvent l’occasion de découvrir la tendance actuelle et j'ai l'impression que si arrive la mode d'avoir un slip sur la tête, beaucoup suivront. Les freins disparaissent, mais les pantalons serrés persistent; mais, faite gaffe les mecs : autant cintré c'est classe, autant moulant on voit la bite. Vrac Jam takes place every winter at the Lyon’s indoor park. V.R.A.C means “Viens Rouler Au Chaud” (“Come to ride in the heat”). Nice proposal! Riders are always so motivated to ride a good park that is usually really crowdy but the atmosphere is all good and there’s always an after party with a premiere scheduled every year. This year, a WeThePeople Best trick contest on the spine went on and Pascal Guerard own it with the 3.6 invert that he is one of the few able to pull that high and stylish. Another great edition went down, hope to see some foreigners for next edition.

Alex Valentino, wall to table.



VAN HANJA PHOTOS MARIE MEURET TEXT

FLATGROUND 2006 Amsterdam plein mois de Décembre. Imaginez un de ces énormes hangars désaffectés, aménagezy un espace plat formé de planches de bois, dispatchez des logos Adidas, Red Bull, Braun, Soulcycle, ajoutez des enceintes crachant du gros et bon son, des lumières aux teintes bleues, faites-y venir des riders venant des quatre coin du monde, des spectateurs enthousiastes et vous voilà au coeur d’une nouvelle édition du FLATGROUND ! Avec un endroit différent, mais un concept toujours aussi appréciable Soulcycle a encore une fois réussi son challenge. Le public a été un peu moins présent que les années précédentes, mais toujours aussi fervent à l’idée de voir quelques-uns des meilleurs riders mondiaux et également de venir soutenir la scène du flatland. Nous ne pouvons que vivement les remercier pour cela. Ce public qui pendant un week-end entier a eux la chance d’être témoin d’un show hors du commun. Comme d’habitude lors de ce genre d’événement, il y avait du beau monde côté pros; de l’autre, une nouvelle génération de flatlanders qui nous apportaient du rafraîchissement. Nous en avons besoin pour que le flatland se voit évoluer et s’accroître comme il se doit. La compétition s’est déroulée sous forme de battles, au lever de petits drapeaux bicolores, avec Scott O’Brien au milieu de l’arène et toujours plus énergique derrière son mic. Il y a eu de quoi sauter comme il le faisait car les runs des riders furent tout simplement stupéfiants. Le froid était présent, mais le riding chaud bouillant, nous garantissant de la chaleur.

Hidekazu Kuga

Le samedi fut important avec des runs de qualifications qui en ont dit beaucoup sur le dimanche à venir. Entre autres celui du jeune rider Français Matthias Dandois déchaîné dont le run sans faute l’a placé au plus haut du tableau des qualifications. Il fut parmi les 12 riders sélectionnés pour une finale qui allait s’annonçant des plus serrées. Le Japon, l’Allemagne, les USA, l’Angleterre, la France, la Finlande, l’Espagne, la Hollande... Toutes unies dans le même espoir, celui de gagner sans oublier de passer du bon temps. Un peu de repos pour certain et de la détente pour d’autres, le samedi soir a été dédié a la relaxation. Dimanche, nous voilà repartis dans ce que nous pourrions appeler “La Grande Finale”. Tous prêts pour une journée s’annonçant tendue. Qui allait remporter ce Flatground 2006 tant attendu ? On s’échauffe, se met dans l’ambiance, se prépare mentalement, et c’est parti. Nous voici prêts à en prendre plein les yeux. Une, deux, trois battles. Les riders tombent les uns après les autres et les plus puissants ce jour-là se font connaître. Le jeune gagnant des qualifications, plein d’assurance, décide de se confronter à un adversaire de taille, l’Américain Justin Miller qui ne lui laissera aucune chance. Malgré cela, vu son jeune âge et sa hargne de rouler, Matthias ne peut que nous laisser penser qu’il ne s’arrêtera pas de sitôt sur cette simple défaite. On enchaîne, encore et encore, avec des runs qui deviennent indescriptibles. C’est comme si nous ne devions pas cligner des yeux afin de ne pas en manquer un morceau. Et pendant cette finale, l’Anglais Sam Fox (qui a terriblement progressé) est apparu avec un riding des plus originaux, fluide et plaisant. Malheureusement, celui-ci

Mickey Gaidos from New Orleans

n’as pas eu la chance de monter en final après que Martti Kuoppa le Finlandais (qui a fait une très bonne remontée après ses récentes blessures) le mette au pied du mur. Demi-finale : Justin Miller contre Alex Jumelin from France ou une bataille bien attendue. Malgré l’acharnement de Justin et un riding des plus calculé, Alex l’emporte avec son riding à se rouler par terre (n’est-ce pas Scott ?). Et c’est contre son ami et adversaire qu’il devra combattre. Martti Kuoppa, Finlande, 28, VS, Alex Jumelin, France, 27! Une bataille qui en dira long sur l’envie de chacun de remporter cette victoire. Plein d’énergie, Alex ne se laisse pas impressionner par Martti qui garde souvent quelque chose d’imprévisible en stock.Alex contre Martti ou le genre de bataille qui en vaut la peine et qui nous montre oh combien leur détermination et leur plaisir de rouler sont sans limites. Après un public déchaîné, un MC ne sachant plus où donner de la tête, des riders époustouflés, des finalistes sous pression, il nous fallait bien un gagnant… Martti, encore une fois. Encouragé par des spectateurs en feu, il est reparti dans un concept 100% freestyle qui lui a valu la première place. La remise des prix effectués il nous a fallu repartir et espérer que les organisateurs de cet événement nous re-proposent une nouvelle édition dans un futur très proche futur et que les adeptes du Flatland se déplaceront en nombre pour en être les témoins. Un contest grandiose, plein de bonnes énergies et qui pousse le Flatland à être un sport reconnu. Bon riding…

the french touch !


Sytse Winkel


Mais qu’en ont-ils pensé? L’ORGANISATEUR, MICHEL VERBERG : “Je suis vraiment satisfait, tout a été sous contrôle pour la première fois et il me semble que nous avons maintenant les bases pour progresser petit à petit et rendre les choses meilleures. Je suis content que les gens se soient déplacés, sachant que nous avons eu un prize-money moindre que les années précédente et que nous avions annoncé la date tardivement… Nous planifions le prochain pendant l’été et je suis très impatient…”. LE JUGE, EFFRAIM CATLOW : “Ce Flatground a été très positif. J’ai vraiment préféré le show à celui de l’an dernier, car c’était réellement comme un vrai contest; le niveau de riding à refleté cela. Un très bon moyen de finir l’année ! J’aimerais parler du système de jugement car, pour tous vous dire, je n’étais pas content l’année dernière. Je voulais faire quelque chose de positif pour le Flat et j’ai donc offert ma connaissance. Le système de la finale a complètement changé, Michel à utilisé celui du KOG, avec des drapeaux : c’est bon pour l’audience et les riders. Un système très favorable. J’ai tout pris en compte, les combos complets, les combos touchés à la fin (car c’est commun), le degré de difficulté, les répétitions, le guidon qui touche le sol, les petites touches, les chutes, et également quelques petites surprises comme voir un rider faire quelque chose qu’il n’as jamais fait avant… Je pense qu’il est important de faire attention à cela. Je ne regarde pas également les riders qui ont dépassé le tempz limite. C’est important pour moi. Je peux tout justifier. Le contest a changé et il en avait besoin…”. LE MC, SCOTT O’BRIEN : “Flatground est un contest qui présente le flat comme il se doit. L’ambiance est toujours bonne et j’apprécie vraiment le travail des organisateurs. Ce contest était génial et j’ai vraiment aimé son système de jugement. C’était fun de voir les résultats immédiatement. Les têtes à tétes sont tellement cool, tu n’es peut-être pas toujours d’accord avec les résultats, mais quelqu’un doit prendre une décision. Je pense profondément que sur chaque contest de ce genre, le niveau de riding devient de plus en plus élevé. Martti nous a prouvé cela, ainsi que le Flatground. Peace”. LE VAINQUEUR, MARTTI KUOPPA : “Mon impression sur le Flatground as été très bonne. C’est bien que le nouveau système de jugement ai fonctionné, beaucoup de monde l’ont apprécié. L’idée première était la mienne et Michel l’a finalisée. J’ai été très heureux de mon niveau de riding malgré mes récentes blessures. Un excellent week-end !”.

Shintaro Misawa

Sur la même voie que Matthias, le jeune fou, Davd Linszen (NL).


Amsterdam, middle of December. Imagine one of those enormous warehouse, arrange with a flat space made of wooden boards, add some Adidas, Red Bull, Braun, Soulcycle logos, play some heavy and good sound, put some blue lights, get some riders coming from around the world, some enthusiastic spectators and here you have a new edition of FLATGROUND. A different place but always a great concept. Soulcycle once again made a success of its challenge. A little bit less peoples than the previous years but always some good vibes to represent and support the Flatland scene and see some one of the best riders in the world; a big thanks to those who came. Those spectators who during a whole weekend got the chance to witness a very unusual and spectacular show. On the pros side there were some famous names and on the other a new generation of flatlanders who brought some freshness to the scene; we need some of that for flatland to increase. The competition was held in the form of battle, with Scott O'Brien in the middle of the arena, with always more energy behind his mic. Jumping as him was the way to go, because the runs were simply amazing. The cold was taking over but the hot riding guaranteed us some heat. Saturday, with the runs of qualifications, was going to take us to a crazy Sunday The young French rider Matthias Dandois was all over the place and due to a run without any fault he placed 1st on the qualifications board. 12 riders selected for a tight final. Japan, Germany, USA, England, France, Finland, Spain, Holland, all here for the same thing, winning without forgetting spending some good times. After the qualifications the Saturday night was dedicated to relax for some and having some fun for other. The most important was to not miss on Sunday. What we could call “the Great Final” Who was going to win this Flatground 2006? Here we are, some warms up, others prepares mentally. We’re ready to get some… One, two, three battles… The riders felt one after the others and the most powerful that day stand up. Matthias, the young French winner of the qualifications decide to confront himself to Justin Miller a dangerous adversary with a

Justin, le chasseur chassé !

powerful and heavy riding. The American didn’t leave him any chance. Matthias will be back and this defeat did give him even more anger to succeed. More and more runs, the riding is becoming indescribable. We whore better not blinking our eyes to not miss any bits of it. During the final the young English rider Sam Fox (who progressed tremendously) introduce us with a brand new type of riding, smooth and pleasant. Unfortunately, Martti Kuoppa (one of the favourite) left him behind with his original riding style. Half final, Justin Miller against Alex Jumelin from France was a well-awaited battle. In despite of a great and calculated riding Justin Miller didn’t took over Alex Jumelin fast and crazy riding. And the final will be a friendship battle. Martti Kuoppa Finland, 28, VS Alex Jumelin, France, 27. Full of energy, Alex didn’t let himself impress by Martti who often hide some moves. These kinds of battles are worth to see and to witness to feel the vibes and to see the determination of each riders to win and their pleasures to ride. There is nothing that could stop them. After seeing an unchained public, an MC all over the place and enjoying himself, some riders under pressure, the winner’s got a name and did it again: Martti Kuoppa came back with a 100% freestyle concept. Well done. The prices handed over, it was time to go. The conclusion will be: We only wants to be part of another one of those contests, we like Flatground and only wish the best things to the organiser for the next edition. Those peoples push the flatland to the best and help to make it recognized to a higher level. Thanks, and good riding. And what did everyone did think about it? THE ORGANIZER, MICHIEL VERBERG: “I am really happy about how the event turned out, we had things in control for the first time and I think we have now the basics to grow step by step and make it better. I was happy about the turn out, especially when you take into account that we had a huge drop in prize money and that we could announce the dates only very late… We plan to do the next during summer season and I am really looking forward to it…”

Encore Raph ! Il se console sur son cheval...

THE JUDGE, EFFRAIM CATLOW: “I thought Flatground was very positive this year, I much preferred the getting away from the show feel that the year before had, this felt like a real flatland contest, and the level of riding definitely reflected that. A great way to end the year! I would like to talk about the judging system this year at Flatground and from my point of view I was unhappy with the judging system at Flatground last year and I was wanted to do something positive for flatland, and offer my expertise through my years of riding. The final battle system changed totally, Michiel used the system used at the KOG’s, using a flag system, its a simple communication with the audience and the riders. It works very well. I took into account everything, complete combos, combos that were touched just at the end (because that’s common), degree of difficulty, repetition, bars touching ground, minor touches, crashes, and also a lil’ bit of surprise factor, like seeing a rider do something you haven’t seen them do before, as a rider I think its important to acknowledge that. I also didn’t watch any riders’ tricks after time out. This is important for me. I can justify the marks. The contest did change from last year, it had to…” THE MC, SCOTT O’BRIEN: “Flatland is a contest that presents Flatland in the proper way. The atmosphere is always good and I really appreciate the hard work of the peoples that are behind it. This contest was great I enjoyed announcing this format. It was fun to see the immediate results of the judges. Head to head battles are crazy fun and you may not always agree with the results but someone has to make a decision. I truly believe that every time there is a great contest like this, the riding level gets higher. Martti Kuoppa has proven this and so has Flatground. Peace” THE WINNER, MARTTI KUOPPA: “My impression on Flatground was good. It was good to see the new judging format system working so well and lots of peoples liked it, the basic idea about the format was done by myself, then Michiel finally turned it to make it work smooth! I was also very happy to ride in the level I did even if I have been injured 3 months before the event. Excellent Weekend!”

Michael Sommer victime des juges.


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GRANT SMITH & TOM NUNN ITW

Chris Moeller a probablement eu plus d’influence sur le BMX actuel que beaucoup ne l’imaginent. S&M Bikes, qui a été lancé en 1987, fut probablement la première vraie entreprise BMX lancée par des riders après le boom du début des 80’s. Moeller a fait claquer les couvertures du légendaire BMX Action en tant que “Test Pilot” dirt sous le nom de Mad Dog avant de contribuer à passer la frontière entre race et freestyle en roulant au 2-Hip Meet the Street contest en 89. S&M a réellement pris son envol au début des 90’s quand les riders se sont rués sur le cadre race/dirt DDHT (Double Diamond Hard Tail). Les cadres, fourches et guidons que nombre de pros utilisaient cachés sous les stickers de leurs sponsors à force de casser le matos fragile à leur disposition jusqu’à présent. A la fin des 90’s une très grosse marque de VTT a offert énormément de dollars pour acheter S&M Bikes, mais Chris n’a pas voulu vendre et abandonner son staff. S&M a continué d’évoluer et 20 ans après, ils sont toujours au top, fabriquant certaines des meilleures pièces au monde. Aimez le ou détestez le, ce type a des choses à dire, donc checkez ça les gars...

Chris Moeller himself 20 ANS DE S&M : THE CHRIS MOELLER INTERVIEW Incroyable, S&M a vingt ans cette année, donc ça me semble être le parfait moment pour cette interview. Alors, allons-y ! Qu’est-ce qui t’as donné envie de fonder une marque de vélo ? Chris Moeller : Quand on a commencé, il n’y avait tout simplement personne qui faisait le genre de vélos qu’on voulait. Vu d’où tu viens, j’imagine que tu connaissais beaucoup de gens qui faisaient partie de l’industrie du vélo, ça a été facile de t’y mettre ? Oui, ça a été facile pour moi, car j’ai grandi tout près de la famille Long et de Richard Long, le fondateur de GT, donc, depuis mes douze ans, j’ai fait partie de ce milieu, j’ai travaillé avec eux, et il y avait beaucoup de constructeurs dans le coin, donc ça a été assez simple. Ont-ils construit tes premiers vélos ? Non, les premiers vélos ont été faits par les Cook Brothers. Mon partenaire à l’époque travaillait dans un bike shop, il était un peu plus vieux que moi et avait beaucoup de connexions, ce qui a beaucoup aidé. Donc on a décidé quel genre de cadre on voulait et on a trouvé quelqu’un dans le coin pour les produire. Tu a mentionné ton partenaire, qui était le S de S&M ? Il s’appelle Swingrover. Qu’est ce qui lui est arrivé ? Il a trouvé un bon boulot chez GT. Il était marié donc il avait besoin de revenus stables. On a décidé que je continuerai tout seul car il n’était pas possible de faire beaucoup d’argent à long terme. Le nom S&M était-il supposé être une blague, rapport à SadoMasochisme ? Non, je ne savais même pas ce que c’était quand j’avais 16 ans. On a juste pensé que Swingrover et Moeller pouvaient être soit M&S soit S&M, et S&M sonnait mieux. Comment les choses ont-elles réellement commencé ? On a commencé tous les deux par essayer de nous en occuper dans mon garage, puis on a passé un deal avec GT pour environ deux ans. En 1990, après avoir passé tout l’été sur la route avec le team, j’ai décidé de recommencer à m’en occuper seul et de retourner dans mon garage. De 90 à 97 on s’est agrandi progressivement, jusqu’à ce qu’on s’installe dans les nouveaux locaux en 97 et qu’on commence à produire nous-même. Vingt ans après nos débuts, ça va toujours bien. Ok, donc tu étais dans ton garage, puis tu as bougé dans un entrepôt en 91 ? C’est ça, ou bien 92. Qu’est ce que vous produisiez à l’époque ? On ne produisait rien nous-même, je passais juste mon temps à conduire d’un endroit à l’autre pour que des gens réalisent nos designs. On faisait des

Chris Moeller has probably had a greater influence on modern day BMX than most realizes. S&M Bikes, which started in 1987, was probably the first real rider owned company after the BMX boom of the early eighties. Moeller graced the pages of the legendary BMX Action magazine as dirt jumping “Test Pilot” the Mad Dog before helping cross the race freestyle boundary by riding at the first 2-Hip Meet the Street contest in 1989. The company really took off in the early 1990s as riders ditched frames with gimmicky platforms for S&Ms simple DDHT (Double Diamond Hard Tail) race/dirt style frames which now had double thick dropouts and were built to take a beating. These were now the frames, forks and bars that many pros were using hidden under their sponsors stickers as they were sick of breaking the other flimsy cheap bikes that were available. In the late 90's a large well known MTB manufacturer offered a very large sum of money for S&M Bikes, fortunately Chris didn't want to sell up and lay off all his staff. S&M continued to evolve and now 20 years later they're still at the top of the game and making some of the best bike parts around. Love him or hate him, the man has a lot to say, listen up homies….

Chris Moeller junior cadres, des fourches, des guidons, des potences, toutes les parts de base que nous produisons encore aujourd’hui. Ok, parlons un peu du team. Vous avez eu des riders de légende à travers les ans, mais qui étaient les premiers riders S&M ? En fait on a commencé avec un team de race, mais tous les gars faisaient plus que de la race et c’est ce qui nous séparait des autres. On faisait de la race parce que c’était ce qui se faisait à l’époque, mais le soir on allait faire du street, on ne s’entraînait pas à lever des poids comme les autres, on allait aux champs de bosses. Donc on était aux trails toute la semaine, le week-end, on faisait de la race et si on était en déplacement, on allait streeter la nuit. C’est pour ça qu’on avait besoin d’un vélo avec lequel on pouvait faire de la race, du street et du dirt. Et c’est ce que font encore certains riders S&M, pas forcément de la race, mais ils roulent sur des vélos légers. OK donc à l’époque il y avait race et freestyle, les deux disciplines étaient séparées et les vélos étaient très différents, mais maintenant ils sont quasiment semblables, et ce depuis longtemps, tu crois que S&M a quelque chose à voir là-dedans ? Bien sûr, car à l’époque il n’y avait pas de dirt, ça ne s’appelait pas comme ça. Tu sais, les bosses de dirt étaient le seul endroit où les freestylers et les racers se retrouvaient et pouvaient s’amuser sans être compétitifs. Les freestylers allaient à des compèts, aux évènements AFA et portaient un uniforme, c’était très sérieux et très très compétitif. Donc on allait aux trails et c’était le seul endroit où l’on pouvait vraiment s’amuser. Mais évidemment, comme partout si on donne trop de marge aux adultes, ils transforment tout en compétition, et c’est exactement ce qu’il s’est passé. Qu’est ce que tu en penses ? Oh, ça ne m’intéresse pas. A l’époque j’aimais à peu près ça car de temps en temps je gagnais un contest et me faisais un peu d’argent, ce qui était cool, il faut bien manger... Mais je n’ai jamais trop aimé les compétitions, et c’est toujours le cas en ce qui concerne le dirt. Que penses-tu du fait que le BMX est maintenant un sport olympique ? Honnêtement je m’en fous, j’ai l’impression que plus personne ne regarde les Jeux Olympiques de toute façon. Au début vous faisiez des guidons, cadres, fourches, tous ça en chromoly, et puis la première potence Redneck au début des années 90, quelles autres pièces avez-vous fait après ça ? On a beaucoup travaillé sur des pédaliers avant de laisser tomber.

Neal Wood

C’est une copie de la GT Mallet, je me fous que ça soit copié ou non. A ton avis, à quelle époque le team S&M a été le plus représentatif de la mentalité S&M ? 1990. Dave Clymer et tout ça ? Ouais, on a passé l’été 90 sur la route, c’était une bonne année. On allait faire des races tous les week-ends pour se faire de l’argent, et puis on donnait des cours pendant la semaine, on était payés pour apprendre à des gamins comment rouler. Puis on allait faire du street ou aux trails. Tous ensemble dans un van VW, pendant tout l’été. C’était vraiment une bonne période, on passait du bon temps, on roulait, on faisait la fête... Et puis quand il fallait redevenir sérieux et se faire un peu d’argent pour pouvoir faire le plein, on le faisait, mais ce n’était pas ce qui nous importait. Et on est toujours comme ça aujourd’hui. Je me souviens te rencontrer à Hastings en 93, et tu avais un Challenger super léger traité à la chaleur, et au même moment Standard sortait des cadres de 5 kilos. Peu après, S&M sortait le cadre “Heavy as Fuck”, c’était sensé être une blague ? Oui, un peu. Mais des gens voulaient ce genre de cadre, c’était en même temps que le Shorty et le Lenghty de Standard. Je crois qu’on n’a pas produit beaucoup de Heavy as Fuck, on l’a juste fait pour que les gens qui voulaient un cadre lourd puissent en avoir un, et certains des riders du team en voulaient un, comme Keith Treanor. Mais c’est marrant, plus de dix ans plus tard on a maintenant le Light as Fuck, et probablement dans dix ans on aura le Carbon Fibre as Fuck, j’en sais rien ! Ça va probablement redevenir la mode du lourd. A cette époque, tu étais assez imprévisible, ça partait un peu dans tous les sens. On s’en rendait bien compte dans les magazines, c’était S&M versus Standard, S&M versus Homeless et tout ça... Ces marques faisaient des pubs qui attaquaient S&M, et toi tu leur répondais en les faisant passer pour stupides de t’attaquer comme ça... Oui, c’était drôle, ça m’amusait bien, et c’est probablement pourquoi je fais encore partie de tout ça aujourd’hui. Je crois que c’est le truc le plus drôle qu’on ait jamais fait !

Quel était le problème ? Trop cher pour nous. Profile en faisait depuis tellement longtemps qu’ils ont pu rentabiliser leur équipement et donc baisser leur prix, on ne pouvait pas les concurrencer... C’était trop pour une boîte comme la nôtre qui n’était pas très sophistiquée à l’époque. C’était un peu trop cher et un peu trop compliqué pour nous.

Vous avez fait des pubs dingues à travers les ans, qu’en est-il de celle avec May Ling ? J’ai vu que George French te l’a reprochée dans Ride UK, mais si tu regardes le vieux site de G-Sport, tu peux voir qu’il a bien critiqué Taiwan lui aussi. Ouais, c’était pour rire, mais ça m’a créé des ennuis avec nos représentants et producteurs taiwanais. On fait beaucoup de trucs Fit à Taiwan, et je m’y rends souvent. Je suis dans une situation délicate, à tel point que, dans certains endroits, je ne sors pas de la voiture. D’autres gens y vont à m’a place, car ils m’en veulent vraiment là-bas. Je n’ai pas pensé aux conséquences à l’époque, et ça m’a mis dans une sale position.

Qu’est ce que ça te fait de savoir que la Redneck est la potence la plus copiée du BMX ?

Pourtant c’est un chouette t-shirt... La pub était très drôle...


Quelle est ta vidéo S&M préférée ? J’aimais bien la Video 4, seulement parce que les anciennes où on me voit sont embarrassantes. Je fais n’importe quoi et c’est vraiment naze, donc je ne peux plus les regarder, réellement. Je ne veux pas me voir retirer mon t-shirt à la télé, montrer mes muscles et balancer des trucs sur des gens. Donc la Video 4 car la musique est sympa, le riding est bon et les parks étaient hallucinants. Il y avait beaucoup de brakeless expérimental là-dedans. La BMX Inferno était pas mal elle aussi, ainsi que la nouvelle vidéo qu’on vient de sortir. Je peux regarder Please Kill Me, Video 4 et Inferno du début à la fin. Vas-tu mettre les vieilles vidéos dans le DVD ? Non ! Certainement pas. Je trouve qu’elles sont géniales, ma préférée est 44 Something… Argh! On a fait ce truc dans mon appart, c’était un minuscule appartement, et la vidéo a été faite par un gars qui a essayé de tout monter en une nuit. Est-ce que c’était White Bear aka Steve Emig ? White Bear essayait de faire le montage, tout le monde était bourré, il y avait des filles nues qui couraient partout, c’était vraiment dingue, et lui il était là, au milieu de ce chaos, à tenter de faire le montage. Voilà pourquoi la vidéo était un vrai désastre. C’était avant la P.O.W. (Pros Of Westminster) House ? Je n’y étais pas, j’avais mon propre truc, je n’ai jamais vraiment habité à la P.O.W. house. J’y suis allé en 93 et je croyais que tu y habitais... On avait notre propre maison, appelée l’Huntington Beach Pro house, c’était avant la P.O.W. Je n’ai jamais vraiment fait partie des P.O.W., j’y allais, mais il y avait tout un tas de gens venus de partout qui y habitaient, et vu qu’on avait déjà fait ça dans notre maison, j’en avais un peu marre. Donc j’ai pris mon propre appart où j’habitais avec ma copine de l’époque, mais on s’est séparés, elle a déménagé et là les choses sont devenues un peu dingues, jusqu’à ce que je me fasse virer. J’ai pris le master de la 44 Something et l’ai explosé en mille morceaux, donc plus personne ne verra cette vidéo (rires).

maintenant ça nous permet de faire des trucs plus légers et plus solides. Je veux que le vélo soit le plus simple possible à utiliser car c’est le gros problème du BMX. Je skate et je surfe en plus de rider, et j’avoue que parfois mon vélo me rend dingue. Mais maintenant avec le boîtier de pédalier mid, le headset intégré et tous ces trucs ça devient bien plus simple. Ouais, tu peux monter un nouveau vélo en une demi-heure de nos jours. C’est vrai, et j’en suis heureux, mais j’aimerais que ça devienne de plus en plus simple. Tous ces trucs qui sortent en ce moment ont été “réinventés”, il n’y a rien de nouveau, mais ça aide, comme le Fly Cobra tube, il est cool. Tous ces trucs qui rendent le vélo plus pratique, comme le MacNeil combo, c’est une bonne idée de faire des colliers de selles intégrés. Il faut que tout ça continue, ça rend le riding plus facile. Un de mes problèmes est que je dois toujours couper ma fourche… Nos nouvelles fourches sont plus courtes, mais on ne veut pas laisser en plan les quelques gars qui utilisent un gyro, surtout quand les fourches coûtent cent et quelques dollars. Et puis elles ont une partie en aluminium à l’intérieur du tube, ce qui rend la fourche plus solide mais toujours aussi légère. On a beaucoup testé ce produit. Penses-tu que les pièces peuvent devenir encore plus légères? Bien sûr, mais est-ce vraiment nécessaire ? As-tu une idée du nombre de cadres S&M construits depuis toutes ces années ? Non, mais je me le suis demandé. Si je devais deviner, je dirais probablement entre trente et quarante mille. Quel est le produit S&M le plus populaire ? Probablement le guidon Slam. Les Slam bars, Pitchforks et Rednecks ont été extrêmement populaires dans leurs différentes versions à travers les ans. Pour les cadres c’est probablement le Dirtbike car on en vend encore sans headset et boîtier u.s.

Tu changes ton vélo souvent ? Tous les six mois environ. En général je roule sur des prototypes, comme mon guidon et ma fourche en ce moment, des trucs que personne n’a encore mis en production.

OK, parlons du BMX maintenant, ça a énormément progressé ces vingt dernières années, à tel point qu’on a pratiquement fait le tour et qu’on en revient au dirt et au street. Tu crois que le riding peut encore progresser ? Il n’y a pas de limites. Je me souviens quand j’ai vu Mat Hoffman faire un backflip sur un quarterpipe à Paris, je me suis dit ça y est, idem quand j’ai vu quelqu’un faire un handrail pour la première fois, ou bien un fakie wallride... Ça ne finira jamais, rien que la semaine dernière j’ai vu Steven Murray faire double backflip en dirt sans aucun problème, même chose pour ce que les gens font en street aujourd’hui, ça n’en finira pas d’évoluer et ça m’impressionne énormément.

Vous étiez la première marque de BMX à utiliser un headset intégré, puis vous êtes passés au chromoly renforcé, vous travaillez sur quoi en ce moment ? On accentue le traitement à la chaleur. Je ne sais pas pourquoi ça nous a pris tant de temps pour nous y mettre, mais on s’est sorti les doigts du cul et

Penses-tu que le BMX n’a jamais été aussi développé, au niveau du nombre de riders ? Certainement pas ! C’était bien plus massif en 1984, avec la race, le dirt, le freestyle.On croiserait des gens en BMX tout le temps, il y avait des trails partout, des petites bosses de dirt, les gens construisaient des rampes partout.

Moi je la trouvais bien, beaucoup de gens espéraient la voir sur le DVD et ont été déçus. Elle devait l’être, mais je n’ai pas pu. En plus il aurait fallu faire un double DVD car il y avait trop de matière pour un seul, mais vraiment je ne le sentais pas.

Là c’était énorme, je ne pense pas que ça le soit autant aujourd’hui. Est-ce que le skate est plus populaire que le BMX ? Oui, absolument. Vous avez beaucoup de skateparks où les BMX sont interdits. Oui, c’est un problème d’assurance. Le skateboard est considéré par la loi comme un véhicule dangereux, donc si quelqu’un se blesse dans un skatepark c’est à cause de la planche et il n’y a aucun recours possible contre le propriétaire du park. Si vous vous blessez en vélo dans cet état (la Californie), étant donné que le vélo n’est pas considéré comme dangereux, ça signifie que c’est de la faute du terrain et donc vous pouvez attaquer le skatepark. Donc tant qu’il n’y aura pas de distinction entre un vélo de circulation et un vélo pour faire des tricks, on ne pourra pas rouler dans les skateparks. Dès que la loi aura reconnu qu’il y a une différence les vélos seront autorisés, et c’est sur ça qu’on doit travailler. La semaine dernière on a entendu qu’à San Francisco des BMXers ont versé de l’essence dans un park car ils n’avaient pas le droit d’y rouler. On dirait qu’il y a une importante ségrégation entre les riders et les skaters ici. Je n’aime pas les geignards, si le skatepark n’autorise pas les vélos ne soyez pas des pauvres mecs, allez-y discrètement la nuit, ou bien faites du skate dans la journée.On peut s’éclater autant avec un skate qu’avec un vélo, ça sert à rien d’être super sectaire, il y a d’autres choses que le BMX. Vous n’allez pas à la plage faire du surf sur votre vélo, et pourtant les vélos y sont autorisés ! Ou bien allez construire votre propre park, votre champ de bosses ou vos rampes. Ces gars-là sont juste des geignards paresseux, donc qu’ils aillent se faire mettre. oyez un bad ass, contournez la loi, allez en prison, faites quelque chose quoi ! Je suis content que les vélos ne soient pas admis dans ces parks, ça devrait encourager les riders à sortir et faire leur propre truc, mais ils sont tellement paresseux de nos jours. Ils ne veulent rien construire, ils veulent juste se plaindre parce qu’ils ne peuvent pas aller au skatepark. Ça s’appelle un SKATEpark de toute façon. C’est la vie (rires). Peux-tu me dire où en est S&M Bikes aujourd’hui ? Pour moi, S&M Bikes est un ensemble de marques dirigées par des gens qui ont leurs propres opinions et qui croient réellement en ce qu’ils font, même si on n’est pas toujours d’accord les uns avec les autres. Il y a moi avec S&M, Jimmy Levan avec Metal, Robbie Morales avec Fit, Carter Holland avec Black Market et Sean McKinney avec Revenge. Dire qu’on est tous potes et qu’on s’entend sur tout serait un gros mensonge, mais on a tous nos croyances et nos opinions, et chaque marque reflète ces opinions, nous sommes tous différents et c’est comme ça que je vois S&M, une maison-mère pour des marques comme ça. Quelque chose à ajouter ? Non, pas vraiment…


Mad Dog Unbelievably S&M is 20 years old this year so this seems like a good time to do this interview. So in the beginning what made you want to start a bike company? Chris Moeller: When we started it then there just wasn’t anybody making the kind of bikes that we wanted. So living in this area obviously you knew people who made bikes, so was it easy to get started? Yeah it was easy for me because I grew up around the Long family, Richard Long who started and owned GT, so from 12 years old on I’d been around it and worked in that business with them and there was a lot of manufacturing going on in this area so it was pretty easy. Did they make the first bikes for you? No, the first bikes were made by Cook Brothers. My partner at the time was working in a bike shop, he was a little older than me and he had a lot of connections so he made that possible. So we kind of decided what type of frame we would like to make and we found somebody right in the area to make it. You mentioned your partner there, so who is the S in S&M? Swingrover was his name. What happened to him? He got a good job with GT and he needed a better income because he had a wife and everything so we just decided that I would do it by myself because we couldn’t make any money doing this thing for a long time. So was the name S&M supposed to be a joke? You know like Sadism & Masochism. No, I didn’t really know about that when I was sixteen, we just thought that Swingrover and Moeller could be M&S or S&M, and S&M just sounded better. So when did it really start to take off? It kind of bounced around between the two of us trying to do it on our own out of the garage and then as a licensing deal with GT for a couple of years and in 1990 after being on the road all summer with the team I decided I was going to do it again by myself back in the garage. And then from 1990 until 1997 we just steadily grew it that way until we moved into this newest building in 1997 and we started getting into manufacturing on our own and now twenty years in it’s doing okay. Okay, so you were in the garage and you moved into a warehouse in ‘91? Yeah, exactly, or ’92. And what were you making then? We weren’t physically making anything; I was just driving around getting people to make things for us to our design. So frames, forks, handlebars, stems all the same basic parts that we make now. Right so let’s talk about the team, you’ve had some legendary riders on there over the years but who were the first guys on the team? Well it was a race team to begin with but all the guys on the team from day

one did more than race and that’s what separated use from everyone else. We would race because well that’s what you did but at night after the race we would go street riding and during the peak we didn’t really train or do any of that traditional weight lifting or stuff, we’d just ride trails. So we rode trails all week, raced all weekend and rode street at night when we were out of town. That’s why we needed a bike that you could race on, could go ride street on and you could jump on. And that’s kind of still what some S&M guys are still doing, not that they’re racing necessarily but riding light bikes.

year. Going to races every weekend trying to make some money and then doing clinics during the week teaching young kids how to ride and getting paid for that and then going to people’s trails and street riding. All in a VW bus all summer. That was probably to me the defining era right there because we were just having a good time riding and partying a lot and you know when it came down to business and we had to get on the track to make a few bucks to put gas in the car we could do it but that’s not what we cared about. And we’re still the same way now.

OK so at the time there was BMX racing and freestyle, they were separate and the bikes were very different but now the bikes are nearly the same and it’s been that way for a long time, do you think S&M had a hand in that? Oh yeah, because back then there was no dirt jumping, it wasn’t called dirt jumping. You know dirt jumps were the one place where freestyle guys and race guys would both come and have a good time and it wasn’t competitive. The freestyle guys were going to competitions, AFA events and wearing uniforms, doing runs and it was a whole competition thing you know, serious and heavily competitive. So we’d go to the trails and that was the one place where we could all have fun but you give adults enough access to it and they’re going to turn it competitive too and that’s exactly what happened.

I remember meeting you in Hastings in ’93 and you had a really light heattreated Challenger then, it was at the same time as Standard were coming out with 10lb frames. So then S&M came out with the Heavy as Fuck frame, was it meant as a joke? It was kind of a joke, some people wanted that type of frame it was right at the time that Standard had the Lengthy and the Shorty. I don’t think we did too many Heavy as Fucks, we just put it out there just so people that did want them could get them, and we had some riders on the team that wanted one like Keith Treanor. But it’s funny over ten years later, now it’s the Light as Fuck and I think ten years from now it’ll probably be the Carbon Fibre as Fuck, I don’t know, it’ll be something, it’ll probably be back to heavy again.

So what do you think about that? Oh I’m not into it, I mean back then kind of I liked it because every now and then I’d win the contest and make some money and that was cool because you know you need to eat. But no I’m not into competitions at all and I’m still not as far as dirt jumping goes.

So round about that time you were a loose cannon, it was always in the magazines, S&M versus Standard, S&M versus Homeless all that shit. These other companies would run and advert challenging S&M and when you retorted you always made them look stupid for doing it. What do you think about all that stuff? Oh I enjoy all that kind of stuff, that’s probably why I’m still doing all this today. I think that’s been the most fun stuff we’ve ever done.

Well what do you think of BMX now being in the Olympics? Oh I don’t care, I don’t know, I don’t think anyone watches the Olympics anymore. In the start you were making bars, frames, forks all of which are chromoly parts and then the first shafted Redneck stems were made sometime in the early 90’s, what other parts did you make after that? We worked on cranks for a long time before we gave up on that. What was the problem there? Too expensive to make for us, Profile have been doing it for so long they’ve paid off all that equipment and they had it down and we couldn’t compete price wise. It was just too much to control for a company that wasn’t very sophisticated like ours. Heat-treating and all these different processes that could get messed up if we didn’t have control over it as much as we could now. So it was just a little too complicated and too expensive. How do you feel about the Redneck being the most copied stem in BMX? It’s a copy of a GT Mallet stem anyway so I don’t care about that copied stuff. In your opinion the team of which S&M era most defined S&M bikes? 1990. Dave Clymer and those guys? Yeah, that summer in 1990 we were all on the road all summer. That was a good

Yeah there have been some crazy adverts over the years, how about the May Ling advert? I saw George French having a go at you about that advert in Ride UK but if you were to check back on the old G-Sport website you’d see him giving Taiwan a hard time too. Yeah we were just joking but it got me in a lot of hot water with our Taiwanese trading agents and manufacturers in Taiwan, we do a lot of Fit stuff in Taiwan and I go over there quite a lot. Oh yeah I’m in hot water, in fact at some of the places I don’t even get out of the car. Some people go in but I don’t because they’re that upset with me. I didn’t think about that at the time but it’s a really touchy subject. It’s a cool t-shirt though… The advert was hilarious. OK, what was your favourite S&M video? I liked video 4, only because the old ones with me in them are just embarrassing. I’m just doing idiotic shit and it’s just embarrassing and I can’t watch them, I really can’t. I can’t watch myself take off my shirt on TV and flex and throw things at people, I can’t watch it. So I like video 4 because the music is good and the riding is good and the parks were unreal. There was a lot of cutting edge brakeless riding in there. BMX Inferno was good too though, that new video we have out now though with Please Kill Me, video 4 and Inferno is good, I can watch them all start to finish.


L’usine S&M. S&M factory. Les mythiques bureaux SandM. Mythical SandM office.

Are you going to put the old ones on the DVD? No! Hell no, absolutely not I think they’re great, my favourite is 44 Something… Ugh! That thing was made in my apartment; it was about a 10’by 10’ apartment and was made by a guy who was sitting there trying to edit it overnight in one night. Was that the White Bear aka Steve Emig? Chris – The White Bear was trying to make it, everybody was drunk, there were naked girls running around, I mean it was a mad scene and he was there in the middle of it trying to edit this video and that’s why the thing was such a disaster. So was that before the P.O.W. (Pros Of Westminster) House? I wasn’t over there, I had my own thing going on, and I never really lived at the P.O.W. house. When I was there in 1993 I thought you lived there then? We had our own thing going on, We had our own house called the Huntington Beach Pro house, that was before the P.O.W. house, I was never a P.O.W. really, I was over there but there were all kinds of people who moved in from all over the place but we already did all of that first in our old house so I was sick of it by then so I had my own apartment where I lived with my girlfriend at the time and then she got pissed off at me and obviously moved away and then everything just kind of got crazy there for a while until I got evicted, which is what happened. But no I took the master tape to that ’44 Something’ video back then and smashed it into about a million pieces, so that video is just done and it’s never going anywhere (laughter) if I have anything to do with it. Well I think it’s good, a lot of people expected to see it on the DVD and I think were disappointed… It was supposed to be but I just couldn’t handle it. It would have had to be a double DVD too because there was just too much to fit on one, but I really just couldn’t bring myself to do it. Do you set up a new bike very often these days? Probably about once every six months, I’m usually riding stuff that’s prototype like the bars and forks on my bike, I usually have one off stuff that’s nobodies really built up yet. You were the first BMX company to use the integrated headset and then you went on to use air hardened chromoly, is there anything else happening at the moment? A lot more heat-treating on everything, I don’t know why it’s taken us so long to get with it on that but you know we’ve pulled our heads out of our asses on that and that’s allowing use to make stuff lighter and stronger so better materials, more heat-treating and I’m sure there’ll be some you know I want to make the bike as simple as possible to maintain because I think that’s the biggest hassle with bikes. As a surfer and a skater too the bike drives me out of my mind sometimes. But now with the mid bottom bracket, integrated headset and all that stuff it’s getting a lot simpler.

Yeah, you can set up a new bike in half an hour these days… Right, so I’m pretty happy with it but I’d like to keep seeing it getting easier and easier. And all these things that have been coming out have been re-invented, none of it’s new but it’s helping like the Fly Cobra tube, I think that’s cool. Anything like that that’s making the bike easier to maintain like the MacNeil seat and seatpost combo, it seems like that’s a good idea, built in integrated seatclamps. Anything that makes it easier to maintain that bike and build it up then I’m all for it, it makes bike riding easier. Ok so a hassle I have is you always have to cut forks down, you always have to cut the top off the steerer. Our new forks are shorter but you just don’t want to leave out that couple of guys here and there that use the gyro, you don’t want to leave them out in the cold, especially at a hundred and something dollars for a fork. Also the new forks have an extruded aluminium section pressed inside the steerer, that’s just a way to make that fork a lot stronger and still really light. That was a result of a lot of testing that we did. So do you think that the parts can get much lighter? For sure, it can but does it need to be any lighter? Have you any idea how many frames S&M have made over the years? No, but I’ve wondered myself. If I had to guess I’d say probably between thirty and forty thousand. What’s the most popular S&M product so far? Probably Slam bars. Slam bars, Pitchforks and Rednecks in all their different versions over the years have all three been extremely popular. And for the frames probably the Dirtbike because we’re still selling them with regular headtubes and regular bottom brackets. OK, so we’ll talk about BMX now, it’s really progressed so much over the last twenty years almost to the point that it’s gone full-circle back to dirt jumping and street. Do you see riding progressing much further in terms of pushing the envelope? It’s limitless, I remember when I saw Mat Hoffman do a backflip on a quarterpipe in Paris and I thought that’s it, or the first time I saw someone do a handrail I though that’s it, or even the first time I saw someone do a fakie wallride and I thought ok that’s that. It’s never going to end, stuff I saw at Steven Murray’s last weekend, like double backflips consistently on dirt like it’s no problem, and the street stuff that people are now doing. I think it’s never going to stop progressing and it blows me away. So do you think BMX is now bigger than it’s ever been, in terms of the amount of riders? Hell no! It was biggest in 1984 with racing, dirt jumping, freestyle in 1984 it was massive here. There would be people riding by on BMX bikes right now, trails everywhere, little dirt jumps in lots everywhere, people building ramps everywhere. That’s when it was big; I don’t think it’s that big now. So is skateboarding more popular in this area than BMX? Yeah absolutely.

And you have a lot of skateparks that’s it against the law to ride BMX bikes in ? Yeah because it’s an insurance deal here, so if somebody gets hurt in a skatepark on a skateboard the skateboard is considered by law as an inherently vehicle so you have no recourse by law to sue the owner of the park. If you get hurt on a bicycle in a skatepark in this state (California), the bicycle is known as a safe form of transportation, it’s not inherently dangerous and you got hurt doing it so there must be something about the terrain you were riding on that caused you to get hurt so the owner of the park is liable to be sued. So until there is a distinction between a transportation bicycle and a trick riding bicycle in the eyes of the law they’re not going to be allowed to ride in skateparks. As soon as that distinction is made in the eyes of the law then you’ll be able to ride in skateparks and that’s what somebody should be working on. We heard when we were in San Francisco last week of BMXers pouring engine oil over a park because they weren’t allowed to ride it, there really seems to be a big segregation between BMXers and skateboarders here. I don’t like whiney little kids, if the skatepark doesn’t allow bikes then don’t be a little bitch, sneak in at night and ride if you want to or get a skateboard and skate during the day. You can have just as much fun on a skateboard as you can on a bike, you don’t have to be so closed minded that everything has to happen on a bike. You’re not going to go down to the beach and surf on your bike and there’s bikes allowed out there! Or go out and build your own skatepark, build your own trails, build your own ramps. These kids are just whining little bitches and they’re lazy, so fuck ‘em that’s what I say. Be a bad ass, sneak in, break the law, go to jail you know, do something. If you want to go down to the park with your mom as she pops out her beach chair and reads her new Dean Koontz novel while you manual around the bowl you know that’s not allowed and it shouldn’t be allowed, someone should just smack that kid you know. I’m glad bikes aren’t allowed in these parks it should make bikers go out and do their own thing but they’re so lazy now. They don’t want to build ramps, they don’t want to build trails they just want to whine and complain that they can’t get in to the skatepark. Well it’s called a skatepark anyway. Well that’s that I guess (laughter). S&M Bikes these days encompasses much more than just S&M, can you tell me about where it is now. Well in my mind S&M Bikes is a collection of brands that are all run by outspoken figureheads that truly believe in what they’re doing, even if we don’t all agree with one another. So at this point that being said that’s me with S&M, Jimmy Levan with Metal, Robbie Morales with Fit, Carter Holland with Black Market and Sean McKinney with Revenge. To say that we all get along and agree with everything that we do is outrageous because we don’t but we are all outspoken and we all do have our beliefs and those brands reflect how each person feels and they’re all distinctly different and that’s what I see S&M Bikes as right now, is a home for brands like that. Anything else you want to add? No, not really…


Alex Dropsy, 661 Team rider. Peynier.





CREAM BMX LIFESTYLE MAGAZINE N° 22 FÉVRIER / MARS 2007 EDITION BMX LIFESTYLE sarl RCS PARIS A 489 603 688

What’s next?... You’ll have to check issue #23, out 25th of March. J.Morlan photo

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