ART BMX Magazine #4

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8 - community par Brandon Fenton - photo Vanhanja

Fund for Chase Gouin Les amis, J’écris cette lettre pour vous raconter la bataille de Chase Gouin contre sa maladie et pour vous tenir informé sur son état de santé. Cela a commencé le 12 décembre 2009 quand Chase a commencé à avoir de très fortes migraines et à se sentir nauséeux. En 15 mois il a rencontré plus de 20 docteurs et spécialistes différents qui ont fait tous les tests et scanners possibles et imaginables… et ils n’ont cependant rien diagnostiqué. A un certain moment, Chase décida de partir de sa chambre située au sous-sol et réalisa qu’il y avait de la moisissure à deux endroits différents de sa chambre, dont près de sa tête de lit. Les résultats du laboratoire Petri ont confirmé qu’il y avait trois types de moisissures pathogènes aux humains à cause de vieux bâtiments mal aérés. Il a commencé à se demander si sa maladie n’avait pas quelque chose à voir avec la moisissure qu’il respirait dans sa chambre. Un médecin exigea une recherche ADN et préleva un échantillon qu’il envoya immédiatement à un laboratoire scientifique en Géorgie. Le résultat confirma les faits ci-dessus et pire encore… Les résultats ont montré la possibilité qu’il puisse y avoir une forte concentration de ferments/ champignons dans son corps, dans ses cellules, tissus et canaux sanguins. Ils ont trouvé un parasite qui pourrait venir d’une piqûre de moustique lors d’un voyage au Panama en novembre 2008. Le ferment et les champignons prennent toutes les vitamines ce qui entraîne des maladies infectieuses. Chase souffrait de beaucoup de symptômes mais souffrait notamment d’un mal de tête constant, une douleur décrite comme une fissure dans le crâne. Chase avait aussi des problèmes de sinus, les yeux qui coulent, une fatigue chronique et une grande faiblesse physique, des engourdissements et autres. Ce genre de symptômes peuvent entrainer des dommages irréparables tels que la perte de la mémoire, problème de concentration et perte du sens de l’orientation. Le système immunitaire devient plus faible ce qui rend le corps défensif et entraîne des allergies alimentaires ou autres substances qui le cloue au lit pendant des jours, voire des semaines. Les souffrances qu’il endure vont de pair avec l’apathie, le déni et les mensonges des services médicaux qui lui donnent envie de se battre pour trouver des réponses et des soins. Il a trouvé 95% des résultats en répertoriant les symptômes lui-même. Il fait des recherches sur internet, passe des coups de fil et écrit des lettres, tout cela ne lui apportant que des ordonnances pour obtenir des antidouleurs. Il subit un régime draconien, sans sucre, une alimentation antiferments. Depuis un an, il habite dans un nouvel appartement avec un parquet laminé car il ne peut pas vivre avec de la moquette au sol, il a un purificateur d’air, des produits ménagers Bio, une maison «clinique» et il doit porter un masque partout où il se rend. Son état de santé ne s’est toujours pas amélioré. Il était rassuré d’avoir un vrai diagnostique cependant il s’avère que les médecins occidentaux n’ont pas étudié ce genre de maladie. Sa maladie est donc reconnue comme une maladie infectieuse orpheline. Même un spécialiste de ce genre de maladie n’a pas su interpréter les résultats du laboratoire d’analyse, elle a demandé à Chase d’effectuer d’autres tests sanguins et des selles qui avaient cependant déjà été effectués et une fois de plus ce fut un échec. Il a même imprimé les informations du laboratoire du Metametrix et a soumis ces informations à son spécialiste. C’est une vraie bataille de vouloir convaincre des docteurs de leur soumettre les recherches effectuées par un patient. Beaucoup d’entres eux lui ont fait comprendre que ces efforts ne servaient à rien et que son état de santé est sévèrement endommagé. Son traitement médical agit sur son métabolisme, et son alimentation et compléments alimentaires ne sont pas assimilés tels qu’il devrait l’être mais il en a besoin pour survivre. A côté de cela, les effets secondaires des médicaments rendent la tâche difficile pour reconnaître les douleurs dont il souffre et celles procurées par les médicaments. Il est difficile de voir l’évolution. Tout ce qu’il lui reste à faire c’est de trouver un docteur qui connaisse ce genre de maladie et comment traiter la maladie avec un vrai traitement qui sera sûrement fait par voix intraveineuse. Il est sérieusement endetté à cause de toutes ses visites médicales qui ne sont pas prises en charge par sa mutuelle santé ce qui l’empêche de poursuivre ses recherches afin d’améliorer son état de santé. Il ne peut même plus rouler ou faire des exercices physiques car cela aggrave 10 fois plus son état de santé. Le fait de ne plus pouvoir rouler les 15 derniers mois a diminué Chase surtout quand on est un athlète professionnel connu pour un riding intense et agressif. Chase garde espoir même lorsque les obstacles sont plus hauts que jamais et espère pouvoir revoir l’amour de sa vie : le BMX. Chase a tant apporté au monde du flatland et au BMX en général. Il a inspiré beaucoup d’entre nous et a toujours repoussé les limites. Il a encouragé beaucoup de riders a donné le meilleur d’eux-mêmes. C’est un ami, un vrai, une personne sincère. Il a été une icône du flat pendant des années, il a fait en sorte que le flat reste en vie même dans les moments les plus difficiles. Je vous demande tous d’aider Chase à rester en vie à un moment de sa vie où il est au plus bas. Avec votre aide, Chase pourra continuer les examens médicaux dont il a besoin. La caisse de santé pour le rétablissement des athlètes a décidé d’aider Chase financièrement mais il ne peut pas entièrement compter sur leur soutien, c’est pour cela qu’on a besoin de votre aide. Faites un geste pour Chase aujourd’hui. S’il vous plait, donnez ce que vous pouvez pour que Chase se soigne et qu’il puisse un jour refaire du vélo. Vous pouvez faire des dons via Paypal à l’adresse suivante : chasegouinrecoveryfund@gmail.com

Friends, This letter is to inform you of Chase Gouin’s battle against illness and his current health condition. On December 12, 2009, Chase woke up with a severe headache and was feeling ill. For the next fifteen months he saw more than twenty different Doctors and Specialists who did every kind of traditional test and scan that they believed to be relevant and yet they found nothing that they could diagnose. At one point during that time, Chase decided to move out of his basement apartment and discovered what appeared to be mold in two locations in his bedroom, one being in the wall merely three feet from the head of his bed. Petri dish lab results confirmed three types of mold that are known to be pathogenic to humans under conditions like the ones he was living in (i.e. an old building basement with poor ventilation). He soon began to suspect that his illness might have been caused by the prolonged close proximity and breathing in of mold spores. A Naturopathic Doctor ordered an advanced DNA based stool sample analysis that he sent to a high tech lab in Georgia. The results confirmed much more and worse than he expected. Results showed the highest possible concentration rating of yeast/fungal overgrowth throughout his body; in the cells, tissues, and bloodstream. A parasite was also found, that may be from the numerous mosquito bites he received one night on an island in Panama in November, 2008. The yeast/fungi and parasite consume most of his fat soluble vitamins which causes a mal absorption disease. The constant and relentless symptoms that Chase has been suffering with include a toxic feeling headache, a cracking kind of facial pressure/pain, numerous sinus issues, tearing goopy eyes, chronic fatigue/weakness, debilitating lethargy, and others. These kinds of infestations can and have resulted in cognitive impairment, memory loss, lack of concentration and disorientation. The immune system also becomes severely weakened and goes into a hyper defense mode which causes multiple environmental chemical sensitivities along with food allergies and devastating reactions to many typically harmless substances that have had him bed ridden for days and even weeks at a time. The suffering he has endured along with the apathy, denial, and lies he has encountered in the health care system have put him in a desperate situation in which he is racing to find real answers and a cure. Ninety five percent of what he has discovered has been through his own research while enduring the host of symptoms listed above, he barely props himself up at the computer, makes phone calls and writes letters, all of which are only possibly due to the minor relief provided by taking prescription pain killers and sedatives. He has been on a restricted diet of no yeast or sugar, as well as a custom protocol of anti-fungal and anti-parasitic supplements. For over a year now he has lived in a new apartment with all laminate flooring (can’t have carpeting), with an expensive air purifier, all natural household cleaning products, spotless living quarters, and he must bring a medical mask with him everywhere he goes. Nothing has yet changed or improved his health in any way. He thought it was good news when he got the diagnosis five months ago, but it turns out that most modern western Doctors are not educated in the types of diseases Chase is dealing with. Because of this they are actually known as «the quiet epidemics». Even an infectious disease Specialist was not familiar with the lab results or methodology used, and she did not accept his plus four fungal overgrowth rating. She ordered blood tests unrelated to evidence he presented to her and ordered him to do three more inferior culture based stool tests which he had already done and which failed to detect what is there. He even printed out information from the Metametrix lab and submitted it to the I.D. Specialist in an attempt to inform her. It has been a struggle trying to convince and educate the Doctors so that they can help him. Many of these encounters have left him feeling that such efforts have been utterly futile and that the health system is severely broken. The pain medication he is on is interfering with the metabolizing of the food he eats and supplements he takes which renders them ineffective but, he needs the meds simply to function and to continue the mission to save his own life. Besides that, the side effects and withdrawal symptoms of the pain meds makes it difficult to decipher the real pain from the symptoms of his disease, so it is difficult to determine if he is making any progress. What he needs to do is find what’s called an integrated Medical Doctor who knows about these diseases and how to treat them aggressively and successfully, which may require heavy duty intravenous medications. He is currently in debt due to all the medical costs not covered by the Ontario Health Insurance Plan and unable to effectively pursue a solution to his condition. He cannot even try to ride or exercise because if he does in this weakened state his symptoms become ten times worse. For a high-level professional athlete known for his aggressive and intense riding style, not being able to ride or be active at all for the past fifteen months has taken a serious toll on his physical fitness and emotional well-being. In the face of these extreme obstacles Chase is holding out hope that he may find some real help soon to eradicate these insidious infections, and get back to the love of his life... riding. Chase has brought so much to the world of flatland and BMX in general. He has inspired many and he has been dedicated to pushing his own limits of potential. He has also been encouraging and helped others to do and be their best. More than that, he has been a true friend and a genuine person. He has been a flatland icon for many years, helping flatland to stay alive in its lowest points. Now I am sincerely asking you to help Chase stay alive through what is no doubt his lowest point. With your help, Chase can continue to pursue the additional medical attention he needs to try and conquer his debilitating condition. The Athlete Recovery Fund has agreed to financially assist Chase towards his cause, but he cannot depend on that as the only source for help, so that is why we need your help. We ask that you please donate to Chase’s recovery fund today. Please give anything that you can so that we can help to get Chase to return to good health and hopefully one day he will be able to get back on his bike and be that amazing rider we all know him to be. Donations may be sent via paypal to the following address: chasegouinrecoveryfund@gmail.com


the legend Chase gouin - paris 2006


10 - edito par patrick guimez - photo Olivier Weidemann

Déjà des mois que nous oeuvrons pour ART BMX et j’ai l’impression que l’aventure ne date que d’hier. Le temps passe décidément très vite mais les projets fleurissent et nous mettons toujours toute notre énergie à votre service afin de vous faire voyager à travers le monde. Dans ce numéro, une fois de plus, vous pourrez vous imprégner de différentes cultures mais aussi de tout type de riding. Même si la Californie monopolise un peu ce numéro, nous n’oublions pas les autres pays comme l’Argentine, où le bmx est plus discret mais bien présent. Le bilan de tout ça est qu’au final, malgré toutes nos différences, nous sommes rassemblés autour d’une seule et même passion qui nous dévore et nous fait avancer chaque jour. L’unité reste sans aucun doute notre force et c’est en apportant chacun une pierre à l’édifice que le bmx sera très vite un monument inébranlable ! A tous, une fois de plus, un grand merci pour votre soutien et votre implication quelle qu’elle soit pour le bmx et pour nous permettre de réaliser ce ART #4.

ici : Joris Daudet

We’ve been working hard on A.R.T. BMX for months and it feels like the first issue came out yesterday. Time flies by but this project also gives life and body to ideas and projects. We never stop and we’ll keep on giving all our energy. The A.R.T. team is at your service in order to make you travel the world. In this issue, you will be able to thoroughly absorb the different cultures and ways of riding. Even though California took a lot of space in this issue, we didn’t forgot about other countries such as Argentina where BMX might be a little more discreet but yet an existing lifestyle. The result shows that despite our differences we’re still united and bounded with the same hobby that takes our lives and make us progress everyday. Unity is our strength and BMX will soon enough be firm and indestructible if everybody brings his shoulder to the wheel. I want to keep on saying thank you to every single rider for their support and dedication that allow us to make A.R.T #4.

Cover : Chad Johnston elbow glide pegsless by Kai Kuusisto - long beach, California



12 - programme photo cristian vanhanja

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ART BMX #4 Community / Chase Gouin rendez-vous shopping my bike / Cam White patocherie New Pusher / Edwin mach concours photo Maxi Best-of / Alejandro Caro FACE / Bo Wade EVENT / ASA MegaRamp Photo / JP Montiel EVENT / Fise Experience

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Travel / Argentina flat girls / anaïs & Alexia SPOT / Genoa face / Kenneth Tencio REPORT / what’s up california REPORT / Bilbao trip RACING / joris daudet EVENT / X-games Event / Lords of dirt Photo / Manu & Nico Cambon EVENT / Ground force EVENT / Roots jam EVENT / Masters

Kurt Yaeger est le premier rider doté d’une prothèse de jambe au monde à poser un whip! Kurt Yaeger is indeed the first adaptative athlete to land a whip !

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EVENT / king of southsea EVENT / Urban Plagne event / finist’air show Brand / Urban kreation LIFE / Ale Barbero FACE / Who is Mark Gray Market / the Crime made / chilkoot Event / g-shock Toughness Attitude / ghetto riders Oldschool / Rad 25th Event / Fise Costa Rica Abonnement



14 - rendez-vous

15.09.11 / Nora Cup / Las Vegas / USA 16-19.09.11 / Salon du Cycle / Paris / France 17-18.09.11 / Soulstyce / Los Angeles / USA 17-18.09.11 / Festy Urban Contest / Valence / France 24.09.11 / Indonesia BMX Open / Surabaya 24.09.11 / Picknick Jam / Vienna / Austriche 1-2.10.11 / Revival Trail / Cournon d’Auvergne / France 8.10.11 / UK flatland Champs / Wall / UK 8.10.11 / Flatland Fanatics / Minden / Germany 8-10.10.11 / Lords of Dirt (Roc d’Azur) / Fréjus / France 8-9.10.11 / King of Ground / Oshigaya-shi / Japan 29-30.10.11 / Vibrations Urbaines / Pessac / France 29-30.10.11 / Patagonian Freezestyle Contest / Patagonia 3-6.11.11 / BFF / Paris / France 11.11.11 / Trans Jam 2nd Stop / Greenville / USA 2.12.11 / Rebel Jam / Eindhoven / Netherlands 10.12.11 / French Flatland Cup Final / Toul / France



16 - shopping

adidas United arnette GT

quamen

eastpak bizhouse quamen

tsg

mixie

DAINESE

black label

34R

WESC

profile

SE bike

fox

nike

nixon new era

globe kink

etnies

braun casio

wrung

adidas



18 - my bike - USA par patrick guimez - photos Vanhanja

Cam White Nom : Cameron White.

Name : Cameron White.

Naissance : Né le 28 janvier 1984.

Born : January 28, 1984.

Villes de résidence : Wamboin, NSW Australie & Las Vegas, Nevada USA.

Lives : Wamboin, NSW Australia & Las Vegas, Nevada USA.

Years riding : Started riding when i was 4 years old, so 22 years on a bicycle.

Years riding : Started riding when i was 4 years old, so 22 years on a bicycle.

Pro depuis quand : 2003.

Turned Pro : 2003.

Style de riding : Gros jumps/Gros tricks.

Riding Style : Big jumps/ Big tricks.

Musique : Hip Hop, Lavs Lab and Bliss n Eso.

Music : Hip Hop, Lavs Lab and Bliss n Eso.

Sponsors : Unit Clothing. Mongoose Bikes. Monster Energy. Vans. Backbone BMX. Lavs Lab. Skeletal Metal.

Sponsors : Unit Clothing. Mongoose Bikes. Monster Energy. Vans. Backbone BMX. Lavs Lab. Skeletal Metal.

Meilleure performance : la Dew cup remportée en 2008.

Best achievement : Winning the 2008 Dew Cup.



20 - patocherie par patrick guimez - photos Vanhanja

L’été touche à sa fin et pour beaucoup, il va être temps de reprendre le taff ou même les études. J’espère que chacun d’entre vous aura su profiter de ses vacances et qu’elles furent remplies de riding, contests, jams et autres délires entre potes !!! Pour ma part, je n’ai rien vu passer : ayant abordé l’été avec mon opération du dos, puis une fois remis sur pied, je me suis empressé de rider et bien entendu de finaliser la première étape du Lords of Dirt que vous découvrirez dans ce numéro. Le Lords que j’organise depuis 5 ans me prend énormément de temps mais me comble à chaque fois de plaisir. Je dois avouer que cela demande beaucoup d’énergie mais que le résultat est là et je pense que je ne remercierai jamais assez tous les gens qui me soutiennent mais aussi les autres organisateurs avec qui je partage cette aventure. On peut comparer une organisation à une grossesse : des mois de boulot, de souffrance et enfin la naissance, l’aboutissement ! Le tout rempli de stress, d émotions, de colères et de joies mais qui, au final, sont le mélange parfait et remplissent ma tête de souvenirs gravés à vie ! Cette année, j’ai pu encore plus me rendre compte de l’unité que l’on a en bmx. Quand je vois des riders venus d’autres régions, des amis organisateurs d’autres events, des riders étrangers mettrent la main à la patte afin de nous alléger de nombreuses tâches et bien je me dis que j’ai choisi le bon sport. À vous tous, je tenais à vous tirer ma révérence et à vous dire à quel point je vous suis reconnaissant ! Un grand merci donc à tous mes partenaires, amis, bénévoles, riders, speakers, public et bien entendu ma copine qui me soutiennent et par ce biais soutiennent le bmx en général ! Keep it real !!!

The summer is about to come to an end; many of you have to go back to work or to university… I hope every single of you enjoyed his holidays and that many of you filled them with riding, contests, jams and sessions between friends! On my side of things, the summer went so fast, I started the summer with a back operation, once I was turned around I went straight back to riding in order to finish the production of the Lords of Dirt which you will read about in this issue. I have been organizing the Lords of Dirt for 5 years now, which takes me a lot of time, but it fills me with happiness in the end. It takes so much of my energy but when you see the final result, here comes the people I will never thank enough for helping me out, but also event producers who share their experience with me and come to my event. Anyway, you can compare the organisation of an event to pregnancy. Months and months of work and pain and then comes the birth, what I would call accomplishment. Of course all of this comes with stress, emotions, anger, happiness and I guess this is what it takes to have amazing memories! This year I realized how much we are united in the BMX scene. Especially when I see riders coming from other part of the country, or when other BMX event producer come to have fun at my event, riders coming from foreign countries helping me out with the last minutes touch ups of the event. Well, believe me, I’m sure by now that I have chosen the right sport and I’m very grateful to every single of you. Thanks to all the sponsors, friends, volunteers, riders, speakers, visitors and girlfriend. Every single of you support BMX in a way. Keep it real!



22 - New Pusher - france par patrick guimez

Edwin Mach

Edwin fait partie de ces jeunes talents discrets et humbles qui s’expriment sur leur bike. D’une facilité déconcertante, Edwin enchaîne des sauts énormes comme s’il avait baigné dedans depuis des années. Raceur à ses débuts et reconverti au freestyle, ce rider d’Hossegor s’est tout simplement permis de remporter son tout premier contest et pas le plus simple puisqu’il s’agit du Lords of Dirt ! Retenez ce nom car Edwin Mach n’en a pas fini de casser des grosses bosses à coup de tricks assassins !

Edwin is one of these discrete but talented and humble rider who expresses himself on a bike. Ridiculously at easy on his bike, Edwin throws big jump after big jump as if he was brought up among a trail park. He first started as a racer and then he gave a go to freestyle riding, this rider from Hossegor won his first ever contest, the Lords of Dirt amateur ! Remember his name, Edwin Mach just started riding killer tricks on big tracks!

Nom, prénom, âge, ville, riding: Mach, Edwin, 17 ans, Seignosse, 3 ans de riding.

Name, age, city, year riding : Mach, Edwin, 17 years, Seignosse , 3 years of riding.

Salut Edwin, peux-tu nous donner des détails sur tes débuts en bmx et pourquoi t’es-tu tourné vers le dirt ? J’ai commencé le bmx à l’âge de 10 ans sur la piste de race de Caen, j’ai ensuite fait quelques championnats et j’ai fini par arrêter. Je voulais faire un truc plus cool, plus marrant. Je me suis donc mis au dirt et j’ai tout de suite adoré !

Hello Edwin, can you give us more details about how you started riding BMX and how you got into dirt. I started riding BMX when I was 10 years old on the racing track of Caen, I went to a few championships and I eventually gave up. I wanted to do something that was more about fun. That’s how I went into Dirt riding.

Tu as fait impression lors de la première étape des Lords of dirt à Tosse et tu as même gagné le contest amateur. Que peux-tu dire par rapport à ça ? C’est vrai, j’ai voulu participer pour la première fois aux Lords of dirt pour le plaisir, je roulais vraiment pour le fun et j’ai fini par gagner ce contest en amateur. Je suis plutôt content de moi.

You made quite an impression during the first part of the Lords of Dirt in Tosse. You even won the amateur contest. What can you say about this? It’s true! I wanted to give a go to the Lord of Dirt, for the fun of it. I really did it for the fun and I won the amateur category. I’m stoked.

Es-tu exclusivement un rider dirt ou pratiques-tu d’autres disciplines ? Je suis assez polyvalent. Je fais beaucoup de dirt bien évidemment mais je ride aussi en park. Je fais pas mal de motocross dans mon temps libre. Quelle est la journée idéale pour toi ? La journée idéale pour moi est une journée à Tosse entre potes avec Patrick Guimez en contrepartie où l’on delire tous au long de cette session sans prise de tête ! En dehors du bmx, travailles-tu ou tu continues tes études ? En dehors du bmx, je poursuis mes études je suis en Bac Pro Commerce. Comment vois-tu le bmx en général ? Est-ce avant tout un plaisir ou aimerais-tu ne faire que ça ? Pour moi, avant toute chose, je ride pour le plaisir, mais je ne vous cacherai pas que j’aimerai ne faire que ça. Des projets futurs ? Des tricks en vue ? Mon projet futur est de faire pas mal de contest pour pouvoir ainsi voyager et passer de bons moments. Tricks en vue : decade air. Le mot de la fin ? Merci beaucoup pour cette paru dans ce magazine et j’espère à très vite ! Des remerciements ? Je remercie Patrick Guimez avant toute chose, celui qui m’a motivé durant ce Lords of dirt et celui qui m’encourage. Je remercie aussi tous mes potes qui me suivent

Do you ride Dirt only? Or do you also practice other type of riding? I’m quite a versatile rider, I ride dirt a lot but I also attend parks and I ride Motocross when I have some spare time. What is a perfect day according to you? The perfect day would be a day in Tosse, riding with my friends and Patrick Guimez, we have so much fun riding together. Apart from riding BMX, do you work or study? Apart from riding BMX I study retail. How do you see BMX in general? Is it only for fun or would like to live out of it? I’m mainly doing for fun but let’s make it clear: I wouldn’t mind riding all the time. Any projects or new tricks? I would like to attend more contests in order to travel a little bit and have a good time. The next up coming trick will be a decade air. Your last word? Thanks a lot for giving me space in the magazine, speak soon – I hope! People you would like to thank? First of all, thanks to Patrick Guimez, he is the one who motivated me during the Lords of Dirt. And thanks to all my friends who support me all the way!



24- photo contest

Florian etche en air guetto spot à poissy

Pour ce 4ème ART mag, le gagnant de ce concours photo n’est autre que le Kosovar qui ne doit pas être à son coup d’essai. Le tricks, l’ambiance, le cadrage, la lumière, tout y est... Bravo ! On va ententre parler de lui... Retrouvez encore une photo du Kosovar page 146. Pour participer, envoyeznous 2 à 3 de vos meilleures photos (en haute déf) en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : info@artbmxmag.com

Mathieu Giraud en ice pick rail du centre ville de conflans



26 - maxi best-of - Colombia par patrick guimez - photos Vanhanja

Alejandro Caro Alejandro est sans aucun doute l’un des meilleurs riders dirt de la dernière décennie. Outre son riding hors norme, Alejo a toujours su rester le même, sympathique, honnête et droit et toujours près pour une bonne session entre potes. Ce rider colombien est l’un des rares bmxers de son pays à sillonner la planète mais porte au plus haut le drapeau de son pays à chacune de ses apparitions ! Si vous avez la chance de rencontrer mon ami un jour, dites-lui bonjour de ma part et profitez du bon moment que vous passerez avec lui. A muerte parcero !!!

I can say without a doubt that Alejandro is one of the best dirt rider of the decade. With his out of the ordinary way of riding, Alejo remains the same guy: friendly, honest, straight, upright, always ready for a session with his friends. This Columbian is probably the only BMX rider who travels the world and carry the flag of his country during every single competition he attends! If you have the chance to come across his way, say hello from me and enjoy the fun you will have while riding with him. A muerte parcero !!!

Présentation. Alejandro Caro, Colombie, 4/6/78, Redbull, TroyLee, Wethepeople, Insane, Empresagro.

Presentation. Alejandro Caro, Colombia, 4/6/78, Redbull, TroyLee, Wethepeople, Insane, Empresagro.

Tes 5 destinations préférées. Sud de la France, Allemagne, Autriche, Vancouver, Cuba.

Top 5 destinations South of France, Germany, Austria, Vancouver, Cuba.

Meilleurs souvenirs avec ton vélo. Mes premiers pas en Europe. C’était le plus beau voyage de toute ma vie. Je m’attendais à cela et tout était nouveau pour moi. Je me suis fait des amis extraordinaires que je vois toujours. J’ai eu les meilleures sessions de ma vie en Allemagne et en France. Ce voyage avait tout pour être parfait, le riding, le pastis avec des gens qui m’ont accueilli sans même me connaître. J’ai la chance de faire partie de la famille Wethepeople, c’était il y a 7 ans mais je n’oublierai jamais.

Best memories on a bike I guess it was my first time in Europe. It was the greatest BMX trip I’ve ever done, I was expecting so much and all was new, I’ve met some really good friends that I still have till today. I had some of the best sessions in Germany and France, that trip had it all - riding, Pastis with good people that welcomed me since the first minute, also I had the great opportunity to be part of the Wethepeople family , it has been now 7 wonderful years, I guess those are times I will never forget.

Tes partenaires de riding préférés. Tous les mecs qui roulent avec moi au trail El Vergel, on a un super crew et nos sessions sont toujours parfaites. Et j’ai de la chance de pouvoir rouler de temps à autre avec Patrick, Alex, Beou, Bibi, Marcus, Gilbert, Antony, c’est toujours de bons moments.

Best riding Partners All the guys that ride with me at El Vergel trails, we have a really good crew going on now and the sessions are always perfect, and when i have the chance is such a treat to ride with Patrick, Alex, Beou, Bibi, Marcus, Gilbert, Antony, its been always good times.

Une journée parfaite selon toi. Me réveiller en bonne compagnie dans un hôtel français situé au milieu de nulle part dans une chambre avec vue sur un érable, aller à la plage avec mes amis, déjeuner au bord de la mer, rider le trail l’après-midi pendant 2 heures avec les potes que je viens de citer et enfin terminer la journée autour d’un bon dîner en buvant une bonne bouteille de rosé, toujours en bonne compagnie de celle avec qui je me suis réveillé. Rien de plus parfait que ça.

What is your perfect day Wake up with a very good company in a French hotel with a Maple tree in front of my window in the middle of the nowhere, then go to the beach in Marseille with good friends, have lunch by the ocean, later go to ride the trails, have a nice 2 hours session with the dudes I’ve just named, and end up having dinner with a nice bottle of rose wine, with the very beautiful company that I woke up with, I don’t think it can get better.

Tes 5 tricks préférés. Moto whip c’est certain, 360 nose dive, 360 table, tobogan, 720. Nouveaux tricks. J’essaie le 360 super seat grab, mais ça ne rentre pas, je me laisse encore du temps. J’aime quand mes tricks sont bien synchronisés et les faire où je veux et quand je veux. Ton prochain voyage : où ? avec qui ? pourquoi ? J’ai reçu un appel d’Anthony et j’ai une invitation pour participer au Dreamline aux USA fin septembre. Il semblerait que le riding va être dingue avec des sessions de dirt. J’ai plutôt hâte. La vie après le BMX. Rien après. C’est pour toujours. Tes 5 jouets préférés. Mon vélo, le trail, mon YZ 450, mon scooter Lamberta, mes avions. Un dernier mot. Ça, c ‘est pour le jour de ma mort ! Quelqu’un que tu souhaites remercier ? Tous les gens que j’ai pu rencontrer grâce à mon vélo.

Top 5 tricks Moto whip for sure, 360 nose dive, 360 table, tobogán, 720. New Tricks Ive been trying 360 super seat grab i can get around but still need more time. I’m more into getting my tricks dialed and do them wherever and whenever I feel like it. Next trip where? Who with? Why? I’ve got an invite to attend the Dreamline in the US, I got a call from Anthony and I should be there by the end of September, it seems that it is going to be an incredible Dirt session, so I’m pretty excited about it. After bmx what are your plans There are no plans after BMX, BMX is forever. Top 5 toys My bike, my trails, my YZ 450, my Lamberta scooter, my planes. Last Word That would be the day that I’ll die. Any body to thank All the nice people that my bike has given me the chance to meet.




29 - FACE - USA par alain massabova - photos christian vanhanja

Bo Wade

Nom, ville, années de riding, sponsors, ton identité s’il te plait. Bo Wade, Redondo Beach, Californie, approximativement 15 ans de riding, Quamen Bikes, Odyssey/Flatware, Team Pralex.

Name, city, years of riding, sponsor, ID please…. Bo Wade, Redondo Beach, California, approx 15 years, Quamen Bikes, Odyssey/Flatware, Team Pralex.

Racontes ton histoire dans le BMX. J’ai commencé à rider au début des années 90 et j’étais en adoration devant Kevin J, Chase G. et Chad D. J’ai commencé à rouler pour la GT Air Show team en 2003 et j’ai passé 6 ans de ma vie à faire des démos avec des gars comme Cameron White, Coco Zurita, Dan Sieg et Cam Pianta. Après quelques années de pause, la nouvelle tendance flat m’a époustouflé (j’ai regardé Hyperspeed Johnny et Destruction Kid haha). J’ai donc repris le flat sur un Quamen Cyphr. Après une année d’entraînement, j’ai fait la compétition Jomopro (le deuxième contest de ma vie) en avril 2010. Pour 2011, j’ai fait les 5 étapes du Am Flat Circuit en finissant 4ème et j’espère me rendre à la Rebel Jam en décembre. Je viens de faire une pub pour Toyota qui a été vue par 15 millions de personnes dans le monde entier et je devrais faire partie de la pub Pergo Wood Floor 2012, ce qui me permet de participer à des contests.

Tell us your story about the BMX? I began riding early 1990s and admired riding from Kevin J, Chase G and Chad D. I began traveling with the GT Air Show team in 2003 and spent 6 years riding flatland in demos alongside guys like Cameron White, Coco Zurita, Dan Sieg and Cam Pianta. After a few years off from BMX the newer style (I watched Hyperspeed Johnny and the Destruction Kid aha) of flat really excited me so with a new Quamen Cyphr I begin to ride again. After being back on my bike a full year I entered Jomopro (my second contest ever) in April of last year 2010. For 2011 I entered all 5 of the Am Flat Circuit stops finishing 4th overall and hope to make it to the Rebel Jam in December! I was just featured in a Toyota commercial seen by 15 million viewers worldwide and have a Pergo Wood Floor commercial coming up but my main focus for 2012 is to raise my level and make it to more flatland contests!

Sais-tu pourquoi tu rides ? Je n’ai jamais autant aimé le BMX ! Le style et le niveau mondial est tellement encourageant.

You know why you ride? I love BMX more now than ever! The style and level from such a worldwide powerhouse is very exciting!

Comment est ton vélo ? Parfaitement réglé, ça fait un an que je teste mon cadre professionnel de Quamen et tout semble bon ! Mes autres pièces viennent de chez Odyssey/Flatware.

How is your bike ? So dialed! I have been testing my pro model frame from Quamen for the past year and it’s so good! All other parts are Odyssey/Flatware, done.

Quelle est ta vie au quotidien ? Je me lève, je roule, je joue avec Dakine (mon chien), je mange, parfois je fais la fête, je dors 10 heures par nuit et je travaille au magasin Surf Shop 1 ou 2 jours par semaine pour payer mes factures !

What is your life, your day ? Wake up, ride bike, play with dakine (dog), eat, sometimes party, sleep 10 hours every night haha ! I work at ET Surf shop 1 or 2 days a week to help pay the bills.

Qui t’inspire le plus ? Les gens talentueux. Pour le flat ce sont des mecs comme Matthias, Adam, Dez, Moto, Waldemar, Ucchie, pour n’en citer quelques uns…

Who is your inspiration ? Anyone who is shredding at something. For Flat it’s guys like Matthias, Adam, Dez, Moto, Waldemar, Ucchie, just to name a few.


Tu roules uniquement en flat ? J’aime toutes les disciplines du BMX. J’ai de très bons amis qui roulent en vert ou en dirt. Moi je fais du flat mais j’aimerais pouvoir rouler street. Venez rouler en street avec moi !

Only flatland ? I like all forms of BMX! Some of my best friends are vert and dirt riders. I mainly ride flat but will ride some street, come ride street with me.

T’es un oldschool ou un newshool ? Mon style de riding préféré est le riding actuel. Respect à tous les oldshool bien sûr mais je suis bluffé par le flat actuel!

Are you oldschool or new school ? I love the riding now the most! Respect to the old school of course but Im super stoked to be a part of flatland right now!

Quel est ton style de riding ? J’aimerais avoir un style un peu street, je suis un énorme fan du style flat street! Parle nous de L.A. et des rides de la Côte Ouest. On a environ 12-15 très bons riders dans la région de L.A mais on habite tous loin les uns des autres. C’est difficile de rouler tous ensemble. Une fois par semaine, j’essaie de rouler avec Bobby C, Joey F, Bill F et tous ceux qui veulent rouler. Il y a des tas de spots dans le sud de la Californie et il fait toujours beau! Plus de riders devraient venir habiter à L.A. !

What’s your style of riding ? I would like more of a street style, Im a big fan of street style flatland!

Tu travailles dans le BMX ? Des projets ? J’ai un cadre pro qui va sortir chez Quamen. Ça fait un an que je le teste et c’est vraiment chouette. C’est un cadre 19“ street/flat design très solide avec un boîtier de pédalier assez haut! Que penses-tu de l’industrie du BMX ? C’est une grande question, haha. C’est une industrie difficile et plus nous serons nombreux, mieux ce sera. Que penses-tu des riders européens et japonais ? J’aime leur style et leur niveau est impressionnant. Très inspirant. Une histoire à nous raconter ? J’ai plein de belles histoires à nous raconter. Un message à faire passer ? Roulez et amusez-vous ! Des remerciements ? Zenta, Max, et Jason de Quamen, Chris C d’Odyssey/Flatware, Chase G, Kevin J, Prasheel and Alex de la Team Pralex, Debbie de Woodward West, Rich B, Burk M, Charlie R, Sean T, Travis C, Cam W, Coco Z, Cam P, Wes E, Nate A, Megan L, Dakine, Dave et Jan.

Tell us about L.A and the west coast riders ? We have maybe 12-15 very talented riders in the LA area but everyone is very far apart so is very difficult to always ride together. Once a week I take the train and meet up with Bobby C, Joey F, Bill F and anyone else who will be around for a session. There are many spots all over Southern California and the weather is always good! More riders should move here to ride BMX! Do you work for the bmx ? Do you have a project for bmx ? I have a pro model frame coming out soon from Quamen Bikes. I have been testing it for almost a year and it’s really amazing! It’s a very strong 19» street/flat design with a tall BB! What’s your view about the bmx industrie ? That is a big question haha. It’s a tough industry and the more people from our industry to help run our industry the better. What do you think about European and Japanesse riders ? I love the style and level being pushed from both Japan and Europe! Very inspiring. A message for the bmx riders ? Ride hard and have fun. Thanks ? Zenta, Max, and Jason at Quamen, Chris C at Odyssey/Flatware, Chase G, Kevin J, Prasheel and Alex at Team Pralex, Debbie at Woodward West, Rich B, Burk M, Charlie R, Sean T, Travis C, Cam W, Coco Z, Cam P, Wes E, Nate A, Megan L, Dakine, Dave and Jan:).



32 - event - USA par christian vanhanja

ASA Mega Rampe ASA TRIPLE : le mini big air Après cette semaine intense des Xgames, me voici en mode chill chez copain Snowden. Son hospitalité n’est plus à démontrer, tant pour la qualité de riding qui se passe quotidiennement chez lui, que pour les soirées quasi journalières qu’y si déroulent… On en a déjà parlé mais pour ceux qui ne suivait pas au fond de la classe ou qui était trop occupé à mettre des coups de pelle sur des tas de terre, le planning chez Ben est simple : orgie de bon aloi le soir, réveil à 1h de l’aprèm, puis rafistolage et entretien du backyard park en mode cheveux qui poussent de l’intérieur. Plus tard dans la journée, dès que la température le permet, la session se met en place tranquillement. Vu que c’est juste le terrain de jeu de la plupart des mecs trop forts du coin, et que ses collocs sont eux-même des brutes, il ne se passe pas un seul jour sans qu’un rider hyper fort roule le backyard. Donc c’est devenu mon camp de base arrière au bled ! Cette année, il se trouve que Ben m’a proposé d’aller avec lui (et un marseillais, proche de la rupture devant l’abondance de « pantoufles » siliconées ) à un contest où il devait rouler : L’ASA Triple. Une fois sur place, rapide négociation de pass presse et nous voici au milieu d’un contest bizarre qui se tient dans une fête foraine gigantesque baignée d’odeur de friture et d’obèses en goguette. Le spot et le principe du contest est chelou : c’est une sorte de mini big air : un roll-in, deux sauts sur des kicker dont les réceptions sont à respectivement sept et six mètres, séparés par un plat de quinze mètres et terminés par un quarter quasi-vert de trois mètres. Le tout a un petit côté «cascade de foire» qui me laisse un peu froid au départ. Je croise et salue les pilotes qui arrivent petit à petit et je me dis que le plateau ne fait pas rire. Il n’y a pas de méga stars, mais que des tueurs confirmés qui ont fait leurs preuves comme Hucker, Ben, Laguna ou Barbero, ainsi qu’une floppée de new pusher comme Matt Whyatt, Chris Hugues, Daniel Sandoval et plein d’autres.

ASA TRIPLE : Mini big air After an intense week at the Xgames, here I am, chilling at Snowden’s house. His hospitality doesn’t need to be approved, from the quality time we have riding our bikes to the parties he throws on a daily basis… We already talked about this before, so for the bad pupil who didn’t follow the lesson when they were too busy digging in the mud here is what Ben’s schedule is about: Binge drinking until late, waking up at 1 o’clock in the afternoon to patch up and do a bit of maintenance in the backyard with a serious headache from the night before Later in the day, whenever the temperature actually allows it, a little session starts kicking in. Considering this is the little playground of all the kick ass riders of the region, please note that his housemates aren’t too bad neither, so basically there is not a single day without having a really good rider riding the trail. This literally became my base camp and this year Ben offered me to join him (and a French guy from Marseille) to a contest where he is supposed to ride: the ASA Triple. Once there, we quickly negotiate our press passes and here we go, we’re standing right in the middle of this weird contest organized in the middle of a huge funfair where it smells of fries and filled with drunken fat people. The spot and the rule of the contest are a bit funny: it’s like a mini big air with a roll-in, 2 jumps on a kicker, the reception is about 7 and 6 meters away from it, all this spread in 15 meters longs, with an almost completely 3 meters long and green ending. At first, the whole picture looked a little tacky and I was a bit confused in this environment. I’m greeting the riders who arrive little by little and I’m started to think that the tabletop doesn’t look that easy to ride. There’s no huge BMX stars attending the event but some real killers are there like Hucker, Ben, Laguna, or Barbero, many pusher like Matt Whyatt, Chris Hugues, Daniel Sandoval and so many others. I’m trying to understand the format of the contest, but I seriously gave up after listening to the 10 minutes explanations of the PR person.


Chris Hugues à deux doigt de rentrer le flip-clifhager du siècle. Chris Hugues unfortunately couldn’t land clean con what otherwise would have been the flip-clifhanger of the century.



Je tente de comprendre le format de contest, mais honnêtement au bout de dix minutes d’explication de l’attaché de presse, je renonce… il est cinq heures de l’après-midi, il fait chaud et la tequila de la veille a laissé des traces… Ben arrive à mon secours avec la phrase magique : « on va prendre une bière ? ». La réponse est oui. On embarque J.C. qui est comme un renard dans un poulailler, et on se rafraîchit pendant que les gars commencent à mettre leur pads pour practice. L’ambiance est chill et sous le regard bienveillant de Stephen Murray, la practice session commence. Le niveau est abusé, mais les gars habitués à la funbox ont du mal avec le vide entre l’appel et la récep. Après un break pour que les skateur practicent, le contest commence. Il se déroule sous forme de battle entre deux riders qui ont deux runs dont le meilleur compte pour avancer au tour suivant. C’est assez cool car au final comme en flat, c’est assez facile de juger qui passe au tour suivant, du moins au début. Car en fait le niveau est abusé, Barbero qui luttait au practice passe troissix triple whip sur la première, trois-six-opo-double whip sur la deux et whip sur le quarter, Sandoval rigole et balance des flip invert, des flip whip, des front… Chris Hugues claque le plus beau flip-clifhanger que j’ai jamais vu même s’il chute à la récep… en fait ça va trop vite et j’ai du mal à suivre. Le coucher de soleil est hallucinant, une bière bien fraîche dans une main et l’appareil dans l’autre, je me laisse porter par l’atmosphère chill et le riding somptueux du contest, je prends mon pied ! Le sourire au lèvres je me dis : « C’est sûr, demain je reviens »… Stephen Murray

It’s 5 o’clock in the afternoon, it’s hot and we were starting to feel the damages of the tequilas we drunk the night before. Ben arrived and rescued me with his magic sentence: “Do you fancy a beer? “ and the answer was «Yes». We took along with us J.C who was literally like a fox in a chicken coop and we refreshed ourselves with a beverage while the boys were putting their pads on before the practice. There were good vibes and the riders were practicing under the watchful eye of Stefan Murray… the practice was about to start. The level of riding was incredible but the guys very much used to ride on a funbox seemed to have problems with the big gap and the landing part. There was a small break, just so the skaters could skate and practice before the contest kicks in. The contest was organized with sorts of battles between two riders. Well at least that’s how it was at the beginning. Seriously guys, the level was just crazy, Barbero who was struggling during the practice did a three sixty triple whip on the first round, three sixty opposite double whip on the second following with a whip on the quarter, Sandoval is having a laugh and threw some flip invert, flip whips, fronts… Chris Hugues did the most beautiful flip-clif hanger I’ve ever seen in my life even though it didn’t land it… Well to be honest it was going too fast and I had a hard time to follow ever tricks. The magic hour and the sunset was amazing, a fresh beer in one hand and a camera in the other hand. I got carried away in this chill atmosphere and the riding was gorgeous. I had a blast there! I’m already smiling and thinking of coming back. That’s for sure…


36 - photo - france par Alain massabova, Vincent Ranchoux & JosĂŠ delgado

JP Montiel


Martin Aparijo sud de la france 1986

JP Montiel, c’est déjà un physique… Ce n’est pas pour rien que son surnom durant toutes ces années était JP «Obélix» Montiel !!! Mais Jean-Pierre, c’est surtout un immense photographe, LE «Vraitographe» du Bicross Français voire Européen, celui qui a sorti des photos légendaires, qui a imposé une image forte au bicross, celui qui faisait «kiffer» les pilotes quand il arrivait sur une piste. Car tout le monde savait, à l’époque, qu’une photo de JP valait de l’or et que le pilote serait forcément à son avantage… JP, c’est aussi un style, photographe officiel Oxbow durant des années, il a fait halluciner la planète Bicross avec ses tenues, toujours classes, mais totalement irréelles… Et pour finir Jean-Pierre, c’est aussi une voix et un accent du sud, il habite Arles. Son célèbre : « J’ai le doc, con !!!» a fait le tour du monde des pistes… Si aujourd’hui je suis rédacteur en chef, c’est en grande partie grâce à Jean-Pierre et rien que pour ça, je ne le remercierai jamais assez… Pour conclure, JP Montiel, c’est vraiment une légende du Bicross, nous lui devons tous quelque chose… Respect !!! Vincent Ranchoux, VTT magazine

bicross de bercy paris 1986


michel delgado les julliots 1989


JP Montiel is already a physical... It is no coincidence that his nickname over the years was JP «Obelix» Montiel! But Jean Pierre is above all a great photographer, «Realtography» of French BMX or even European, who came out to legendary images, which imposed a strong image in BMX, the one who made the riders “Dig it” when they came on a track, because everyone knew at the time, a photo by JP was worth gold and it would necessarily be to the rider’s advantage... JP is also a style, Oxbow’s official photographer for years, he mesmerized the BMX world with his outfits, always classy, but completely unreal... and finally Jean Pierre is also a voice with a southern accent, he lives in Arles, his famous «I have the doc, idiot !» was heard round the tracks world... If today I am editor, it is largely thanks to Jean Pierre and just for that, I can not thank him enough. To conclude, JP Montiel, is truly a legend in BMX, we all owe him something. Respect !!! Vincent Ranchoux, VTT magazine pub vans


mat hoffman californie 1990

Coupe du monde Madrid


Bah le JP je l’ai peu côtoyé, mais à chaque fois sympa, toujours souriant avec ses grosses moustaches et ses chemises colorées, et surtout toujours des belles tofs, bref que des bons souvenirs... José Delgado

josé delgado les julliots 1989


42 - event - france par anne cécile - photo J. langeard

Fise Experience LE BILAN AVANT LA FINALE - UNE AFFAIRE A SUIVRE DE PRÈS La tournée FISE XPERIENCE n’est plus à présenter, elle parcourt la France depuis quelques mois déjà, et le match en bmx est serré entre anglais et français. Actuellement c’est le hollandais Daniel Wedemeijer qui met à l’amende ses amis de l’île britannique. Une véritable machine à tricks d’une amplitude hors du commun... presque à nous en faire perdre notre latin. Ce gars-là, prend de la hauteur sur chacune des étapes comme Port Grimaud, Rennes, le Havre... et nous régale avec des transferts de dingue comme ses fameux 3 6 tail whip, foot jam whip sur le copping ou bien aussi le foot jam sur le wall à plus de 5 mètres ! Oui oui plus de 5 mètres incroyable le gars! Ce n’est pas sans raison qu’il gagne à chaque fois, le high air contest Playstation. Notre français, JB Peytavit a actuellement la 4ème place dans le classement général provisoire, pas présent sur toutes les étapes, il sait tirer son épingle du jeu, et nous fait régaler toujours autant avec la diversité de ces whip, notamment le 3 6 double whip ou bien le flair whip. Bref en gros, la tournée, qui fête ses 5 ans cette année, est un ensemble d’évènements qui rassemblent les passionnés, les vieux de la veille, une ambiance particulière et plus cool, loin de celle du FISE Montpellier. Amateurs et pros peuvent profiter à l’année de ces park made by FISE AREA dans toute la France, une bonne occasion de s’entraîner et de travailler ces tricks sur un park adapté. les soirées organisées avec DSP font partie intégrante des évènements, avec les animations de la joyeuse équipe de El collectivo et dj Freddy Jay qui enflamment le dance floor... C’est d’ailleurs pour ça aussi que les riders se déplacent sur la tournée FISE XPERIENCE, ces soirées qui font tant parler d’elles... celles où les riders viennent se détendre après une journée intense de ride et pour se retrouver en toute convivialité avec les organisateurs, les autres riders et le public. Bel et bon esprit en toute simplicité, telle est la devise de cette tournée. Pour ce qui est de la grande finale, elle se déroulera à Paris en indoor à Porte de Versailles les 22 et 23 octobre prochain avec un park installé pour l’occasion. Qui sera le grand vainqueur 2012 ? Qui repartira avec un prize money overall de 8000 euros et le prize money de l’étape parisienne de 1500 euros ? Réponse en octobre.

A REPORT BEFORE THE FINAL –KEEP AN EYE ON THE BUSINESS The FISE XPERIENCE tour doesn’t need to be introduced to you anymore, it went through the French continent for a few months already and the game is tight between the French and the English riders. At the moment, the Dutch Daniel Wedemeijer beats his English friends by a long shot. He is a real tricks machine with some out of the ordinary heights… We can’t make head nor tail of it. This guy just keeps on going higher and higher, city after city: Port Grimaud, Rennes, Le Havre... He delights us with his incredible tranfers and his dialed 3 6 tail whip, foot jam whip on the copping or his foot jam on the 5 meters high wall! Yes you heard it right, 5 meters high! It’s not without a reason that he keeps on winning every high air Playstation contests. Our French rider, JB Peytavit, is 4th in the temporary ranking of the tour. Although he didn’t attend nor run all the fise contests. He knows how to play though, and we always enjoy the diversity of his whips including his 3 6 double whips and his flair whips. Anyway, the tour, which celebrates its 5 years of existence this year, is a gathering of events for passionate and old school in a chilled atmosphere, much more less stressful than the actual Fise Montpellier. All year long amateurs and pros can enjoy the parks built by the Fise Area team all over the continent. It’s the opportunity for a lot of riders to practice on a technical park adapted for tricks. The parties organized by DSP are a fair part of the events, it comes with plenty more activities organized by El collectivo and dj Freddy Jay who also happen to set crowd on fire. This is another reason why the riders loves going on the FISE XPERIENCE tour and its unforgettable parties where the riders come to have a good time after an intense day of riding but also to chill and meet the Fise team, the riders and the public. Simply good vibes, which is pretty much the motto of the tour. Regarding the final, it will take place in Paris in the Indoor venue of Porte de Versailles on the 22 and 23rd of October where a park will be especially set up. Who’s gonna win the 2012 edition? Who’s gonna go home with an overall prize money of 8 000 Euros…? Who’s gonna win the 1 500 euros prize money of Paris? Let’s wait and see…



44 - travel - argentina By Luis Elías Benavides - Photos Gonzalo Pola, Natalia Cajide, Kiara Marconi, Paula Barros & Gabriel Higa

Flatland in Argentina Et me revoilà en plein voyage, au milieu de fabuleux paysages d’Amérique Latine. Cette fois, je vous emmène au pays du tango et des femmes à l’accent si sexy. Pendant ce voyage vous allez découvrir un tas de choses sur la recrudescence de la communauté de flatland en Argentine mais aussi sur comment ils ont réussi à se procurer du matériel pour se mettre au flat. L’aspect le plus intéressant de notre sport est que nous nous construisons seuls. Et c’est exactement ce que les riders ont fait ici. J’ai décidé d’interviewer quatre flatlanders pour ce reportage, chacun va nous apporter un regard différent au sujet de leur scène locale : Gabriel Higa, un vétéran du flatland et aussi passionné de photographie. Gonzalo Polam, un rider au niveau surprenant, Federico Capón, un plus ou moins nouveau dans la scène et Antonio Pagani qui a sa propre marque de pièces de BMX. Relaxez-vous et profitez de cette interview passionnante.

Federico capon

Here I am again, on a journey through the beautiful Latin American countries. This time I will take you to the land of tango and women with sexy accents. On this journey, you will discover a number of things, from how the level of the community of Argentine flatlanders has evolved to how they manage to access specialized parts for practicing flatland. One of the most interesting things of our sport is that we can build it ourselves, and this is exactly what these riders have done. For this report, I decided to interview four flatlanders that bring something different to the scene of their country: Gabriel Higa, a veteran and supporter of flatland and fan of photography; Gonzalo Pola, a rider with a tremendous level; Federico Capón, one of new faces, and Antonio Pagani, who has his own brand of bike parts. Sit back and enjoy this interesting interview.

Aquí me encuentro de nuevo, llevándolos a un viaje a través de los hermosos países latinoamericanos. Esta vez los llevaré a la tierra del tango y de las mujeres con acentos sexy. En este viaje descubrirán un sinnúmero de cosas, desde cómo ha evolucionado el nivel de la comunidad de flatlanders argentinos hasta cómo se las ingenian ellos para tener acceso a partes especializadas para la práctica del flatland. Una de las cosas más interesantes sobre nuestro deporte es que nosotros mismos lo podemos construir, y eso es exactamente lo que han hecho estos riders. Para este reportaje, decidí entrevistar a cuatro flatlanders que aportan algo diferente a la escena de su país: Gabriel Higa, un veterano e impulsor del flatland y fanático de la fotografía; Gonzalo Pola, un rider con un nivel bárbaro; Federico Capón, una de las caras nuevas, y Antonio Pagani, quien tiene su propia marca de partes de bicis. Recuéstense y disfruten de esta interesante entrevista. Versión espanol en el web


Salut les gars, tout d’abord présentez-vous s’il vous plait. Antonio: Salut, je suis Antonio Pagani de Mendoza en Argentine. J’ai 31 ans. Gabriel: Mon surnom est “gabysan”, j’ai 30 ans, je travaille dans un collectif d’artistes et je suis étudiant en image et sound design. J’ai habité à Buenos Aires. Je suis argentin avec des origines japonaises. Et je continuerai de rider même si mon dos est en vrac. Gonzalo: Salut ! Ça va ? Je suis Gonzalo Bellanti, j’ai 19 ans je viens de Buenos Aires et ça fait 6 ans que je ride. Je vis avec mes parents et mes frères dans le quartier de Villa Urquiza, la capitale fédérale de Buenos Aires. J’étudie la programmation web et quand j’ai du temps libre j’aide mon père au travail. Je consacre tout le reste de mon temps au flatland. Federico: Salut, je m’appelle Federico Capón, j’ai 19 ans, j’étudie à l’université de Buenos Aires (UBA), et j’habite à Haedo.

Hello guys, please introduce yourselves. Antonio: Hello, I’m Antonio Pagani from Mendoza, Argentina. I’m 31 years old. Gabriel: My nickname is “gabysan”, I’m 30 years old. I work in an art workshop, and I’m a student of image and sound design. I live in Buenos Aires; I’m Argentinean descendant of Japanese, and I’ll keep riding even if my back hurts! Gonzalo: Hey, what’s up? I’m Gonzalo Bellanti, 19 years old, I’m from Buenos Aires and I’ve been riding for about 6 years. I live with my parents and brothers in the neighborhood of Villa Urquiza, Capital Federal in Buenos Aires. I am studying web programming, and when I can I help my father in his work. The rest of my time is 100% dedicated to flatland. Federico: Hello. My name is Federico Capón, I’m 19 years old, I study at the University of Buenos Aires (UBA), and I live in the city of Haedo - Buenos Aires - Argentina.

Depuis quand ridez-vous? Et pourquoi? Antonio: Ça fait 16 ans que je ride, j’ai commencé en 1996 avec deux amis de mon quartier, d’ailleurs l’un d’entres eux ride encore. J’étais attiré par le flat car personne ne connaissait cette discipline, ce n’était pas banal de voir un rider de flat à l’époque. Je pense que c’est ce qui m’a le plus attiré. Gabriel: J’ai commencé en 1994. C’était à l’époque où le Freestyle était en plein essor. Je n’arrivais pas à trouver mon chemin dans le BMX. Je mixais le street et le flat. Après avoir assisté à un contest j’ai vite compris la différence entre ces deux disciplines et j’ai clairement décidé de me mettre au flat. Dans cette discipline, j’ai trouvé ce que je ne trouvais pas dans d’autres sports. Je n’aimais pas les sports d’équipe et dépendre d’autres personnes pour pouvoir jouer. Et je ne suis pas trop un homme qui aime suivre les règles. Le flat me donne l’opportunité de m’exprimer librement sans avoir à dépendre de qui que ce soit. C’est moi et mon vélo, rien d’autre. C’est un sport qui me permet de beaucoup réfléchir pendant, mais aussi après les sessions, ça influence énormément ma vie et la manière dont je vois les choses. Le flat n’est pas seulement un hobby mais c’est aussi un lifestyle, c’est sans doute le meilleur choix que j’ai fait de toute ma vie. Gonzalo: Comme je l’ai dit auparavant je ride depuis 6 ans. La raison pour laquelle je ride est une longue histoire. Quand j’étais gosse, j’allais souvent rouler avec mes amis après l’école. L’un d’entres eux avait un BMX que j’adorais. De ce fait mon oncle m’en a offert un pour mon anniversaire et je l’utilisais pour me balader avec mes amis jusqu’au jour où un mec en bas de ma rue m’a demandé si je savais faire des tricks. J’ai compris que rouler sur un BMX sans même savoir faire de tricks était un peu débile. Je suis rentré chez moi et j’ai commencé à regarder des vidéos de BMX et je suis tombé sur un édit de flat. J’ai tout de suite su que c’était ce que je voulais faire. Je me suis entrainé pendant 2 ans sur le trottoir en face de chez moi et j’ai fini par rencontrer d’autres mecs qui m’ont appris des nouveaux tricks et de nouvelles techniques. Federico: Ça fait 6 ans que je roule, j’ai commencé en 2006 si mes souvenirs sont bons. A l’époque j’étais le genre de type qui faisait du football avec les copains de l’école et on trainait pas mal. Aussi quand j’ai découvert le flat, ça a complètement changé ma vie. C’était un soir, je roulais dans le quartier avec un ami et j’ai aperçu un nouveau park situé à deux pas de chez moi ou des mecs s’entraînaient au flat. J’étais étonné, à l’époque je ne savais même pas ce que l’on pouvait faire sur un BMX. J’avais 14 ans et je trouvais ça génial de pouvoir faire des tricks sur un vélo. C’est à ce moment que je me suis dit que je voulais en faire. En particulier quand j’ai vu le trick “blender” qui était le trick pour rider flat. Voila comment j’ai décidé de me mettre au flat.

How long ago did you start riding and why? Antonio: I’ve been riding for about 16 years; I started in the year 1996. I started riding flatland with two friends from my neighborhood; one still rides and the other one quit. I was struck by flatland because nobody practiced it in my province; it wasn’t normal to see a flatlander by that time. I think that was what I liked about the sport. Gabriel: I started in the year 94. It was a time when the «freestyle» was in full swing. At first, it wasn’t clear for me what to do, so I mixed street and flat; after witnessing the first contest, I understood the difference and I decided without a doubt I’d ride flatland. In this discipline I found what I couldn’t find in other sports. I never liked team games and being dependent on others for practice. I bothered to follow rules and so on. Flatland gives me the freedom to express myself freely without depending on anyone but my bike and me. It is a sport that makes me think a lot during and outside the riding session and influenced my life in the way I look at things... Flatland is a lifestyle, not just a hobby. Flatland is the best decision I made in my life. Gonzalo: As I said before, I’ve been riding for about 6 years. The reason is a long history. As a child, I used to go pedaling around with my school friends. One of them had a BMX bike that I liked. For my birthday, my uncle gave me a BMX bike and I used it to ride with my friends, until one day, a guy down the street asked me if I could do some tricks. Then I realized that having a BMX bike and not knowing tricks was silly! So when I got home, I began to investigate the disciplines of BMX, and when I saw a video of flatland I knew that was what I wanted to practice. I practiced for 2 years alone on the sidewalk of my house, until I met other kids and they were teaching me new tricks and techniques. Federico: I’ve been riding for about 6 years. The reason has a long history. It was 2006 if I remember correctly. By that time, I was the kind of guy who got together with classmates to play football and hang out. When I knew about flatland, it changed completely. One night, riding a bike around the neighborhood with a friend, I noticed a new park 2 blocks from my house where several guys were riding flatland. I was surprised because, by then, I was not informed of what BMX in general was. I was 14 years old, and I found impressive seeing someone doing tricks on a bike. At that point, I said to myself «I also want to do those things» especially after seeing the trick «Blender», which was the trigger for everything, and I ended up deciding that I should practice this sport.

Qu’est-ce que vous pouvez nous dire au sujet de la scène argentine. J’ai vu des vidéos et j’ai l’impression que vous avez la plus grande scène de l’Amérique Latine. Comment cela a t-il pu arriver en si peu de temps? Antonio: Je pense que la scène d’Argentine a grandi grâce au passé du flat dans le pays. On a toujours eu de bons riders dans notre pays et les nouveaux sont plus motivés que jamais. Le niveau vient du fait que nous soyons si nombreux à rouler flat. On a des tas de sites internet et beaucoup d’évènements. Tout cela favorise la croissance de notre scène. Gabriel: Depuis quelques temps, nous travaillons dur pour nous faire connaître des autres riders de la scène de BMX. On s’implique dans des tas de projets, on organise des contests, des tournois, on participe à tous les festivals et tout ce qui se trouve à notre portée. Toujours est-il que nous nous concentrons surtout sur les nouveaux riders, notre énergie se dirige vers ceux qui commencent tout juste cette discipline et qui représentent la future génération de riders. Notre union fera notre force et cela est essentiel pour rendre le flatland reconnu et respecté de tous. D’ailleurs Pagani, Vayko, and Og.co produisent des pièces spécifiques pour le flat, ce qui rend les pièces de qualité plus accessibles ici, plus besoin de payer des taxes d’importations qui coûtent 2 fois, voire plus, le prix de la pièce en elle-même. Rien n’arrive par magie, il faut se bouger pour obtenir son matériel. 4 ans auparavant, le flat en Argentine était en crise, aujourd’hui c’est en plein boom et c’est le fruit de nos efforts. Personne ne nous a aidé, tout ce que nous avons accompli est mérité par la sueur de nos fronts.

Tell us a bit about the scene in Argentina. I’ve seen videos, and honestly I believe you have one of the strongest scenes in Latin America. How have you evolved so fast? Antonio: I think the scene in Argentina evolved because of the history it has regarding flatland. There were always good riders in this country, and the new guys are motivated to progress in this sport. I believe this time the scene is in a high level because of the number of riders, web sites, events, and so on. All these things helped the scene grow. Gabriel: In recent years we were working hard to become more widespread and to have all recognition both within the BMX scene and beyond. We are involved in many projects; we organize contests, online tournaments, participate in all festivals and events that are within our reach. But mostly, we focus on those who are just starting in this discipline, since they are the future and where we spend more energy. The union and support are essential to make the sport of flatland recognized and respected. Also, Pagani, Vayko, and Og.co produce flatland-specific parts, making it more accessible to high-quality parts without paying an import 2 or more times the actual value. Things are not going to get to your hands as if by magic; you must go get them. Four years ago, flatland in Argentina was in crisis; today it’s booming and that is the product of effort. Nobody gave us anything; everything we accomplished was and is because of hard work. Gonzalo: I think this is thanks to Gabriel Higa. In a time when flatland was dead in Buenos Aires, Gabriel traveled to Japan and returned to Argentina with a new mentality about the sport. It was during my first year riding. I hardly knew a few flatlanders from the country, and one day Gabriel


Gonzalo: Je pense que c’est grâce à Gabriel Higa. À L’époque, le flat était mort à Buenos Aires. Gabriel est allé au Japon et est revenu en Argentine avec une nouvelle vision du sport. C’était ma tout première année de riding. Je connaissais très peu de riders de flat dans mon propre pays et un jour, Daniel m’a contacté du Japon via internet (je ne savais pas qui il était à l’époque) et m’a annoncé qu’il arrivait dans mon pays dans un mois. La première fois que je l’ai vu, il m’a donné le DVD «Made you look» de Simon O’Brien. Ça m’a vraiment surpris et vraiment beaucoup influencé dans mon riding, de rencontrer de nouveaux riders et de le suivre comme exemple. Je me suis senti comme un membre de sa famille, sans même le connaître vraiment. De ce fait, nous sommes maintenant très unis, on s’entraide beaucoup pour obtenir de l’équipement, des conseils etc… et on essaye de faire en sorte que les nouveaux riders se sentent impliqués dans notre groupe dès le début. Federico: Selon moi, depuis quelques années, la plupart des gens qui roulent avec moi sont souvent ceux qui m’aident à repousser mes limites. Ici le flat est mort depuis quelques années déjà. Quand j’ai commencé à rider, je ne connaissais que 6 riders. C’était en 2007 lorsque Gabriel Higa est revenu du Japon, il a lui-même remarqué que la scène de flat était très fermée. Et ce n’était pas le cas dans les années 90. Quand il a apporté sa vision on a commencé à organiser des jams. La création du blog “flatlive” fut un vrai moteur pour la scène argentine, ça nous a donné une certaine crédibilité et cela nous a permis de nous unir au quotidien. À l’époque, il y avait beaucoup de rivalité (que je n’avais pas remarqué dû à mon jeune âge), j’ai même entendu dire qu’il y avait des centaines de rivaux. Mais les choses ont changé et la crise qui a touché notre pays depuis 2000 a changé notre manière de fonctionner. Beaucoup de riders ont arrêté de rouler car les pièces étaient bien trop chères dans notre pays, le dollar a augmenté et il était devenu impossible de se procurer des vélos. Tout compte fait certains ont réussi à passer au travers de la crise et c’est aussi grâce à notre motivation que le flat perdure ici. Du fait que l’Argentine soit assez loin des USA, l’envoi des pièces de flat est bien trop cher par rapport au coût de base du produit. Grâce à des riders comme Antonio Pagani, certains ont créé leurs propres marques. Antonio peux-tu nous dire comment tu as commencé Paga

spoke to me (whom I did not know at the time) from Japan via the Internet, and said that in the coming months he will be in the country. The first time I saw him, he gave me the DVD «Made you look» of Simon O’Brien. It really surprised me, and it was an inspiration to ride, meet new people, and follow his example. I felt as part of his family, without even knowing him. In this way, today we are a very united group, we help each other with parts, advice etc… and always try that the beginners in the sport feel included and comfortable in the group. Federico: In my opinion, many people who ride with me often were the ones who was gradually pushed me to increase my level in recent years. Flatland here remained dead for a long time. When I started riding, I knew no more than 6 riders. It was in 2007 with the return of Gabriel Higa from Japan, who saw that the scene there was very close, something that didn’t happen here in the 90s. So when he instilled that way of thinking, we organized more jam with others. The creation of the blog «Flatlive» was like a drive of the Argentinean scene to be given even more recognition and be unified every day. Here the flatland at a time (which I didn’t know because of my young age) showed a lot of rivalry between the riders, which were hundreds, as I’ve been told. But times changed and the crisis in the country since 2000 changed everything. Many people stopped riding because they couldn’t get bike parts in the country, and mainly because the dollar had a huge increase and it was very expensive to build a bike here. However, many of them faced that situation, and I think it was thanks to that attitude that today this sport continues in the country. Because Argentina is located quite far from U.S., shipment of flatland-specific parts is quite expensive and often exceeds the actual value of the article. Fortunately, riders like Antonio Pagani have created their own bike parts business. Antonio, tell us how you started with Pagani Bikes, and how it has helped the Argentinean scene progress. To be honest, bringing parts from overseas is very expensive, and sometimes the price exceeds by far so it’s impossible to get flatland products. I started making my own parts because in Mendoza, where I live, it was almost impossible to get flatland-specific parts, even videos. Then, the local riders started asking me to make frames or handlebars for them, and that’s how I started with my

Owen Bohn

Gonzalo Pola by Laureano Vallejos

Gonzalo Pola


Gabriel Higa

ni Bikes et comment cela a permis à la scène d’Argentine d’évoluer ainsi? Pour être franc, faire importer des pièces d’un autre pays coûte bien trop cher, et cela n’en vaut pas toujours la peine, c’est quasiment impossible de se procurer des pièces de flat. J’ai commencé à faire mes propres pièces à Mendoza, là où j’habite, car il était impossible de se procurer des pièces ou encore des vidéos. Ensuite, quelques riders m’ont demandé de leur faire des cadres, des guidons, c’est comme ça que le business a commencé. Je réalise maintenant que beaucoup de riders roulent avec mes cadres et autres pièces, ils commencent avec mon cadre qui est beaucoup moins cher que dans d’autres pays. Ça laisse penser qu’il y aura de plus en plus de riders dans notre pays. Le but est que j’améliore la qualité de mes produits pour que je puisse les distribuer dans d’autres pays d’Amérique Latine. Il y a encore plein de pays qui n’ont pas de pièces de flat. J’espère pouvoir réaliser ce projet et les aider à ma manière. Gabriel, ta contribution au flat en Argentine est énorme. Qu’est-ce qui t’a motivé à créer le blog Flatlive et les évènements qui en découlent : les jams, les compétitions, les photo shoots, et même un DVD? Ma vision a commencé à changer lorsque j’ai voyagé au Japon. J’avais arrêté de faire du flat depuis des années mais la scène était bien importante là-bas lorsque je m’y suis remis en 2006-2007. Voir la scène japonaise était quelque chose d’extraordinaire, et j’ai compris pourquoi cette discipline était reconnue mondialement. Lorsque je suis rentré chez moi, c’était complètement l’opposé: quelques riders, peu de solidarité et un seul site internet dédié au flat. C’est à partir de là que j’ai créé «flatlive», un simple blog dans lequel je mettais beaucoup d’énergie, à faire des vidéos, faire des photos, prendre des notes et toujours à la recherche d’idées pour attirer le plus de monde possible. Par la suite, j’ai amélioré l’interface et la qualité des photos et des vidéos. Tout cela a permis de gagner en crédibilité et nous a rendu plus populaire chaque jour. C’est très important d’avoir un site internet qui est constamment bien à jour. Ça permet aux riders, aux sponsors et marques de garder un œil sur l’évolution de la scène. Aujourd’hui je suis un peu moins impliqué dans Flatlive je me concentre sur l’apprentissage de la photographie et de montage vidéos. Je veux juste améliorer et atteindre un autre niveau avec du contenu de qualité. J’aimerai pousser les limites du flat et

company. Now, without realizing it, I see many people who started riding with my frames or bars. I think many guys are able to start using one of my frames, which are more affordable, than buying in another country. This is good because it gives the possibility that there may be more flatlanders in the country. The idea is also to improve the quality of my products so I can take them to other Latin American countries. There are many countries that do not get flatland parts. I hope to do that and give my help on this. Gabriel, your contribution to the flatland of Argentina has been tremendous. What motivated you to create the Flatlive blog and its consequent fruits such as jams, competitions, photo shoots, and even a DVD? My head began to change a lot when I was in Japan. I had stopped practicing flatland years ago and it was there when I went back into riding (2006-2007). Checking the scene in Japan was amazing, and I could understand why much of the flatland was a widely recognized and popular discipline. Back in my country, I came across with a picture completely opposite to Japan: only a few riders, a very poor bond, and a single website in charge of showing the sport. Then, I decided to create «flatlive» ,a simple blog in which I put so much energy, making videos, taking photos, making notes, always looking for ways to reach more people. Eventually, I improved the look and the quality in photos and in videos. All that has been gaining more dissemination and has been getting more popularity every day. It is very important to have a website that is constantly updated, and that such information is proper; it keeps the scene not only for the eyes of the flatlanders, but also for the brands that sponsor events. Today I am a bit outside of Flatlive, but my idea is to take my time to learn photography and create videos by studying techniques. While I’m doing things related to flatland, I would like to reach a higher level in terms of visual material. I have aimed to bring flatland to the next level and go further, but I decided not to devote that much time on the blog and concentrate more on studies to be able to make visual material on another level. My motivation will be endless; flatland gave me a different lifestyle, and although I cannot make a living out of it, I will be forever grateful. I know my body is losing ability to ride little by little, but the satisfaction it gives me continues to grow.


améliorer le niveau. Ma motivation est sans fin, le flat m’a apporté un style de vie et même si je ne peux pas en vivre, je serai reconnaissant à jamais. Mon corps est de moins en moins capable de rider mais le flat m’apporte toujours de la satisfaction. Gonzalo, tu es un des riders le plus talentueux du pays, et tu as repris les rennes de flatlive. As-tu des projets pour renforcer la scène flat en argentine à travers le blog? Maintenir un blog est beaucoup plus dur que ce que je pensais. Etre responsable de ce blog m’enlève pas mal de temps pour rider car je dois continuer à produire du contenu de qualité. J’essaye de le maintenir au mieux cependant je ne pourrai pas faire comme Gabriel car pendant les contests je ne peux tout simplement pas arrêter de rouler pour prendre des photos. C’est impossible! Haha! Heureusement je ne suis pas seule sur ce projet. Frederico est mon bras droit, et nous avons aussi Sebastián Pintos qui s’est mis à la photo et il est toujours présent aux évènements. Flatlive est une communauté qui vit grâce au contenu. Quant aux projets, je veux continuer sur la même lancée et faire le Flatlive Contest, qui va avoir lieu dans quelques mois. Federico, tu es le nouveau rider du moment qui pousse la scène argentine à un autre niveau. Parles-nous de tes origines et des buts que tu as réussi à atteindre dans le flat. Oula... haha c’est assez difficile d’y répondre. Ma constante progression des dernières années m’a permis d’acquérir une certaine confiance. J’ai surtout ressenti beaucoup d’auto-satisfaction à progresser ainsi. Les deux premières années je m’entrainais régulièrement, je ne participais pas aux compétitions, c’était un hobby et ça l’est toujours. En 2008, j’ai appris qu’il y avait des contests. Et là j’ai participé au contest Elemental International dans la province de Mendoza, organisé par Antonio Pagani. Là-bas, j’ai vu beaucoup de styles différents étant donné qu’il y avait aussi des riders du Brésil et du Chili (comme Balu, qui était au Flatring 2006). Je n’ai pas eu la place que je voulais mais cela ne m’a pas empêché de m’entrainer encore plus. En 2009, le premier «Flatlive contest» était organisé. J’ai eu l’opportunité de participer dans la catégorie des experts mais j’étais très anxieux et là non plus, je n’ai pas eu le résultat attendu. Quoi qu’il en soit, le stress fut néfaste lors de mes deux premiers contests. J’ai repris des entrainements de plus en plus intenses jusqu’à ce que cela finisse par payer lors d’une démo dans un club de hip-hop plein à craquer. Les années passèrent et en 2010 j’ai eu l’opportunité de rider au «BMX Ghetto Jam» (contest street / park et parfois flatland). J’ai fini huitième dans la catégorie pro. La même année, le Flatlive Contest v2 fut organisé à l’international. Beaucoup de riders sont venus des quatre coins du pays. J’ai ridé dans la catégorie des experts (certains disent que la troisième, c’est la bonne) et là j’ai terminé second. J’ai été interviewé à la télévision et montrer ma progression à tout le monde fut un grand soulagement mais aussi une grande source de motivation. Aussi, avec l’aide de Gonzalo et Gabriel, on a fait des démos partout en Argentine, nous étions embauchés pour organiser des évènements. Au début 2011, Antonio Pagani organisait la deuxième édition de «Elemental international contest», j’ai fini second dans la classe expert. Et enfin, il y a quelques mois j’ai participé au Redbull Flatland contest et j’ai fini second dans la catégorie pro. Bien entendu, tout ce que je viens de vous dire ne serait jamais arrivé sans l’aide des marques qui se sont intéressées au flat. Cela nous a permis de montrer ce que nous valons lors de nos démos, contests, interviews télé et différents voyages. Désormais mon plus grand désir est de m’améliorer de jour en jour. Physiquement et mentalement.

Gonzalo, you’re one of the most talented riders from your country, and now you are the continuing saga of Flatlive. Do you have some projects in mind for the blog to help strengthen the scene in Argentina? Keeping a blog updated is harder than I thought lol. Being in charge of it involves taking time away from riding to make material and follow the line of originality that the blog had. While I will try to keep it updated, it will not be the same as the administration of Gabriel. Simply, I can’t stop riding during a jam to go take pictures, I can’t! hahaha. But fortunately, I am not alone in the project. Federico is my right hand, and now we also have Sebastián Pintos, who is starting in photography and is always present at events with his camera. Flatlive is a community where we all contribute with material. As for projects, I want to keep what we were doing before, like the Flatlive Contest, which is going to be held within the next few months. Federico, you’re definitely one of the relatively new faces in the Argentinean flatland that has been fairly increasing level. Tell us a little about your background and the goals you’ve achieved in flatland. Uff ... haha that’s a complex question. In recent years my steady progress in my riding has helped me feel quite comfortable, especially because of the self-satisfaction to see my own improvement. The first 2 years I practiced normally, I didn’t compete; it was a hobby, and it still is. In 2008, I got to know what a contest was; I participated in the experts class in the Elemental International Contest in the province of Mendoza, organized by Antonio Pagani. There, I met many different styles, as riders from Chile and Brazil showed up (like Balu, who attended the Flatring 06). I didn’t get the results I expected, but that didn’t stop me from training hard. By 2009, the first «Flatlive contest» was held. There, I found the second opportunity to participate in experts class, but I got very nervous and didn’t get what I expected, either. Anyway, I got very nervous in my first two contests, and that was a con. I kept training harder and harder until I showed my progress doing shows at a hip-hop nightclub, which was always full of people that guaranteed me stage fright. Time passed, and in 2010 I had several opportunities to compete in the «BMX Ghetto Jam» (contest for street / park and flatland in some editions) where I got eighth in the pro category. Later, the Flatlive Contest v2 was organized nationwide. Many riders came from other parts of the country. In that one, I competed in the experts category (some say the third time’s the charm) and I got the second place. I also got an interview on television, which was a great relief and great motivation to show others my progress over the years. Also, in conjunction with Gonzalo and Gabriel, we did shows in different parts of the country, hired by a company that organizes events. In early 2011, Antonio Pagani organized the second edition of «Elemental international contest» where I also competed in the experts class and managed to get second place. And finally, a few months ago the Redbull Flatland contest took place, and I got second place in pro. Much of this story that I’ve been telling you was thanks to several brands that showed interested in flatland; they gave us room to show what we got in shows, contests, TV shows, and travels. But in future, my greatest desire is to continue to grow every day in both my riding and my mentally. Going back to the topic of the Flatlive DVD Issue 01... What was your experience of being part of this project like? Are there similar projects for the future?

Federico


Gonzalo Pola

Je reviens sur le sujet du DVD Flatlive #01... Qu’est-ce que cela vous a apporté de faire partie de ce projet? Avez-vous d’autres projets? Antonio: C’était très intéressant d’être sur un DVD, nous n’en avions jamais eu en Argentine. Je pense que c’était un enjeu incroyable pour ceux qui tenaient le projet. Gabriel Higa a mis beaucoup d’énergie dans de ce projet et mérite beaucoup de respect. Federico: C’était fun et gratifiant. Le fait d’être dans un dvd est quelque chose de nouveau, surtout que ça faisait très longtemps qu’on n’avait pas eu de vidéos en Argentine. A l’époque Gabriel filmait, je faisais d’énorme progrès et j’ai vraiment remarqué l’évolution après avoir visionné la vidéo. C’est chouette de se voir grandir, surtout qu’un DVD ne se réalise pas du jour au lendemain. Et après tant de mois de travail on peut vraiment constater les progrès. On espère avoir d’autres projets, surtout que nous avons des tas de nouveaux riders qui nous ont rejoint et ils font désormais parti de la future génération du flat. Vous avez des conseils à donner pour que la scène flat argentine reste active? Antonio: La scène latine est très forte, il y a un bon niveau et beaucoup de riders. Ce serait chouette d’être un peu plus uni avec les autres pays afin d’organiser plus d’évènements et rester en contact avec les riders étrangers. De mon côté, je rencontre d’autres riders de pays différents et c’est agréable de voir que la mentalité est à peu près identique, ça nous permettra de nous lier d’autant plus à l’avenir. Gabriel: La seule manière d’obtenir de la reconnaissance est de travailler dur. Faire du contenu, des photos shoots, des jams, des contests, faire des vidéos. Ne vous attendez pas à ce que les journalistes ou les medias viennent à vous. Vous devez aller vers eux. Ne restez pas à rien faire même s’il n’y a que 2, 5 ou 10 riders dans le pays. Si vous ne bougez pas, personne ne le fera à votre place. Il y a trois ans il n’y avait que 5 riders de flat à Buenos Aires… Aujourd’hui ils sont des dizaines. Pour obtenir de la reconnaissance il ne suffit pas de rouler, il faut se battre. Parfois il faut sacrifier les sessions d’entraînement, mais si vous voulez vraiment avancer c’est la seule manière d’y arriver. Certaines portes se fermeront mais tant d’autres s’ouvriront, il suffit d’être perspicace et d’avoir de bonnes idées. Gonzalo: On doit se bouger! Les évènements ne se font pas tout seul et les sponsors ne tombent pas du ciel. Vous devez rouler, être organisé et prendre des initiatives. Un projet tel que le DVD ou encore le Flatlive contest s’organise tout simplement grâce à un: “Hey, mais ce serait chouette de…” il en faut peu mais il faut se fixer des objectifs et travailler dur pour les atteindre. Tout ce qu’on voit en occident peut aussi être achevé chez nous. Puisqu’on en parle je vais faire une proposition à tous les riders d’Amérique Latine: ‘Hey les gars et si on essayait d’atteindre un autre niveau?” Federico: Oui. Ne jamais abandonner, il faut faire bouger sa communauté. Le flat est très underground et unique, mais ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas montrer au reste du monde ce que nous savons faire. Tout simplement en organisant des jams, des petits évènements, nous rendrons le sport encore plus vivant. Les gens nous interrogent toujours sur nos vélos, ça fait pas de mal de tenir les gens informés et de leur dire à quel point il est génial de rouler en BMX, même si peu de gens com

Antonio: It was interesting to be on a DVD because we never had one in Argentina. I think it must have been very important for the guys who worked on the making of the DVD. Gabriel Higa put a lot of effort into this project and deserves much respect for that. Gabriel: My experience was different from the rest because I was responsible for 90% of recording sessions. This was a project I had in mind for a long time, but that I decided to do this summer because I felt that was the right time. Flatland is always «cycles» and sometimes it drops a little and then it’s a boom. Late last year many new riders and others who had quit started riding and I thought «it’s now or never.» It took a lot to organize sessions and recording since I did not study neither photography nor editing (I just start in August), but I gave my best to create a DVD of flatland in Argentina. I know that many experts will find mistakes, but my idea was to leave a memory of the «now» in the world of local flatland, with much humility. I didn’t make any money to justify the effort, but the satisfaction and happiness of leaving a mark on the BMX scene is enormous. I greatly appreciate all the boys who participated and especially to Gonzalo, who was operating 100% editing. Gonzalo: It was quite an odyssey, but I enjoyed it very much. We spent many hours in spots trying to get the shots, weeks editing, trying different themes of music to suit the riding style of each one. There were some complications that weakened the project, but fortunately we were able to overcome them to finally publish it. Gabriel gave an artistic approach to this DVD that makes me love it. It was a goal we can finally say it was fulfilled. And the best of all, it will transcend. The best time of Argentina’s flatland scene is captured in this DVD, and it will never die forgotten. As for future projects, obviously there are some, they will just happen in time and perhaps with a different approach. Federico: It was fun and rewarding. The idea of appearing in a DVD is something new, especially because it’s been a long time since the last flatland video in Argentina popped. At the time Gabriel was filming, I was making good progress and I noticed it after seeing the finished DVD. It’s very good and it brings happiness to see you grow up, especially because you don’t film a DVD overnight, and after months of filming one can see their progress. We hope that we can have other future projects, since in recent times a lot of kids who have been training hard in this sport have joined us, and are part of the future generation of riders who will try to further spread the flatland. Do you have any tips or comments for the Latin American flatland scene to remain active? Antonio: The Latin scene is very strong; there is high level and many riders. It would be nice to be more united among all the countries to organize more events and always keep in touch with the riders; that keeps the scene alive. For my part, I could see several riders from other countries and it’s good to know that most of us think alike, and we can make an important union in the near future. Gabriel: The only way to achieve recognition for flatland is working. Creating material, photo shoots, organizing jams, contests, and making videos to record them. Do not expect the media or photographers to come to you; you have to go to them. Do not remain seated if there are 2, 5, 10 flatlanders around the country. If you are not moving, no one will do instead.


prennent. Il faut évidemment continuer à organiser des évènements annuels pour garder de bonnes vibes et maintenir le flat en vie. C’est très dur, c’est certain, mais si vous y participez, vous garderez la satisfaction de participer et de contribuer à la vie du flatland et de son développement. Veux-tu ajouter quelque chose ou remercier quelqu’un en particulier? Antonio: Je voudrais remercier tous les flatlanders du monde. Continuez de rider, d’organiser des évènements, peu importe, n’abandonnez jamais, fixez-vous des objectifs et amusez-vous. Je voudrais remercier Luis pour cette interview, mes amis qui sont toujours là pour moi, les flatlanders de Mendoza, Kiara Marconi et Paula Barros pour leurs photos. Gabriel: Oui, merci à Luis Elías pour garder un œil sur la scène d’Argentine et à Alain pour laisser une grande place à notre pays dans le magazine. Pour nous tous c’est très important de sentir que nous faisons partie de la scène mondiale malgré la distance. Ah oui, et… nous n’arrêterons pas tant que nous n’aurons pas conquis le monde! Hahahaha! Gonzalo: Je voudrais remercier Lui Elías pour nous avoir donné une si belle interview dans le magazine, et aussi ma famille pour m’aider dans ce sport, mes amis qui me donnent la motivation de rider tous les jours. Tous les flatlanders du monde pour faire du flat ce qu’il est aujourd’hui. Federico: Je veux remercier Luis et toute l’équipe de A.R.T magazine. Merci de nous avoir laissé une place pour nous exprimer et dire que le sud est en progression. Vivre flatland est unique, c’est vivre au jour le jour, le plus simplement possible. Rouler avec ses potes n’a pas de prix. Le flat m’a apporté beaucoup de joie, et c’est pour ça que chaque fois que je sors avec mon vélo je suis heureux. Je suis entré dans un monde où la créativité, la motivation et l’amitié sont les bases. La vie devrait être un plaisir et le BMX nous apprend à en profiter au maximum et de voir la vie ainsi. Je tiens à remercier ma famille qui me soutient depuis toujours et qui m’a aidé à continuer le flat, et mes amis pour partager des soirées inoubliables et des bons moments.

Gerardo Rocha

Antonio Pagani

Three years ago there were only 5 flatlanders in Buenos Aires... today there are several dozens. To obtain recognition of the sport in our country is not enough just to ride, we must struggle. Often, that means sacrificing hours of practice, but if you really want to gain ground that is the path. Thousands of doors will close but others will open, it’s just «a matter of being persistent and to have good ideas.» Gonzalo: We must make a move! Events do not come alone, neither do the sponsors. You have to ride, be organized, and have initiative. Projects such as DVD or Flatlive contest arose from a «Hey, it would be good to do ...» and it doesn’t die in that sentence. You have to set goals and work to fulfill them. Everything we see in the first world can be achieved here. With this in mind, I make a proposal to all Latin American riders: «Hey, it would be good to bring the South American flatland scene to another level!» Federico: Yes. You must never give up; you must keep moving your scene. Flatland is very underground and unique, but that doesn’t mean that you can’t show it to people, either with jams in different spots or something small, always contributing with the growth of this sport. People always ask a lot about this, and it never hurts to inform society of how beautiful and fun it is to ride BMX, but many do not understand. Also, keeping annual events is a way to keep the sport alive and positive. It’s always hard, no doubt, but as long as you contribute with something, you will keep the satisfaction that you’ve done something for flatland and its growth.

Would you like to comment or give extra words of thanks? Antonio: I’d like to give shoutouts to all the flatlanders around the world: keep on riding and organizing events, or whatever; never give up and achieve all your goals, and have fun on your bike. I’d like to thank Luis for the interview, my friends for always being there, the flatlanders in Mendoza, and Kiara Marconi and Paula Barros for the photos. Gabriel: Yes, thanks to Luis Elías for setting his eyes on the Argentinean scene and Alain for giving Latin America an important place in the magazine. For all of us it is very important to feel that we are part of the worldwide scene beyond distances. Oh, another thing; we will not stop until we conquer the world with flatland! Hahahaha Gonzalo: I want to thank Luis Elías for getting us the space in the magazine, my family for always supporting me with the sport, my friends for giving me the motivation to ride every day, and all the flatlanders in the world for this beautiful sport! Federico: I want to thank you Luis and all those who are behind A.R.T. Magazine. I thank you for giving me a space to express myself and to say that the South in recent years had a great evolution. Living the flatland is a unique way of life; it is to live day to day in the best way. Riding with friends is priceless. This has given me many joys in life, and that is why every time I go out with my bike I am happy. I have gotten into a world where creativity, motivation, and friendships are the basics. Everything in life should be enjoyed, and BMX is teaching me even more to see everything that way. I have to thank my family, which always supported me and helped me to keep riding, but also my friends for giving me unforgettable evenings and very funny moments.



52 - girls - France par Margaux Pionchon Peinetti - photos Arnaud Berrot & Exa photographie

Anaïs & Alexia Petite présentation, âge, d’où tu viens et depuis combien de temps tu roules ? Anaïs : Je m’appelle Anaïs Dufour, bientôt 18 ans, je viens de Dijon et ça fait bientôt 1 ans que je roule. Alexia : Salut je m’appelle Alexia Dejoie je viens de Monaco et j’ai 19 ans et ça fait 7 ans que je roule. Quelles ont été tes plus grosses difficultés (s’il y en a eu) pour rejoindre le milieu du BMX et quels ont été tes plus beaux souvenirs ? Anaïs : La plus grosse difficulté que j’ai eu c’est de montrer aux autres que même en étant une fille, on peut faire du bmx et que malgré le peu réflexion qu’on ait pu me faire, mon but a toujours été de me faire plaisir et rien d’autre. Pour mes plus beaux souvenirs, il y a eu la première Jam que je suis allée voir du DJN Crew ( les meilleurs !). C’est grâce à eux que je me suis lancée dans le Bmx et bien sûr le Fise qui a été énorme malgré le temps. Alexia : Ma plus grosse difficulté a été de me faire accepter par la communauté des riders. Étant une fille, dur de se faire une place mais j’ai su m’imposer et montrer ce que je valais.

anaïs

alexia

How about some background : age, where do you come from and how long have you been riding? Anaïs : My name’s Anaïs Dufour, almost 18 years old, I’m from Dijon and I’ve been riding for about a year. Alexia: Hi, my name’s Alexia Dejoie, I’m from Monaco, I’m 19 and I’ve been riding for 7 years. What was the hardest part (if any) of getting into the BMX scene and what are your best memories ? Anaïs : The hardest thing was showing others that even girls can do BMX and even though a few comments were made, my goal has always been to just have fun and nothing else. For my best memories, there was my first Jam when I saw the DJN Crew (the best!). It’s thanks to them that I got into BMX and of course Fise who was amazing despite the weather. Alexia : The hardest part was to be accepted by the rider community, as it’s hard enough as a girl to find one’s place, but I imposed myself and showed them what I was worth.

alexia

à la fin du mois d’aout les Shawty on bikes se sont réunie pour rider les spots marseillais et pour affirmer leur place dans ce monde de brut ! Merci à exa photographie de les avoir suivie pendant ce trip.


anaïs

Aujourd’hui trouves-tu que la scène féminine de BMX a évolué ? Anaïs : Ça fait peu de temps que je roule mais je constate qu’il y a de plus en plus de filles qui se mettent au Bmx. Il y a maintenant des catégories filles dans les contests et évidemment, notre crew au niveau de la France. Alexia : Oui bien sûr ! Déjà par notre crew, on peut voir que nous sommes déjà pas mal, puis on commence à en voir pas mal que ce soit en France ou en Amérique ! Les Shawty se rapprochent doucement mais sûrement de leur 1 an de création, avez-vous atteint des objectifs que vous auriez pu vous fixer ? Anaïs : Je ne me suis jamais vraiment fixée d’objectifs précis mis à part de m’amuser au maximum et d’essayer de voir les autres membres de Shawty ce qui est difficile avec les kilomètres qui nous séparent. Alexia : oui bientôt 1 an, ça passe si vite ! Des objectifs, oui, on pense beaucoup à refaire des trips comme celui à Marseille, pas mal bouger sur les contest, faire en sorte que les catégories filles se fassent une place ! Ou même se retrouver pour tout simplement rouler ensemble, c’est une source de motivation que personne peut nous enlever. Le BMX pour toi c’est quoi ? Anaïs : Le Bmx c’est avant tout une passion qui me permet de me vider la tête, de voyager en découvrant de nouveaux parks et de rencontrer de nouvelles personnes Alexia : le bmx c’est une passion. Sans ça, je ne sais même pas ce que je ferais d’autre. Je ne me suis jamais posée la question à vrai dire. Quand je suis sur mon vélo, c’est comme si j’étais dans mon monde, je ne me soucie plus de rien. Grâce au vélo, j’ai pu bouger, voyager un peu, faire de nouvelles rencontres ! Et en dehors du petit vélo, il y a quoi ? Anaïs : En dehors du Bmx, il y a ma famille, mes amis et les bonnes grosses soirées ! Alexia : en dehors de ça, y a la famille, les amis, les soirées, les bons moments ! Le mot de la fin ? Anaïs : Merci de montrer que les filles existent dans le Bmx grâce à cet article, merci à ceux qui me donnent des conseils et qui m’encouragent (ils se reconnaitront) et vive les Shawty ! Alexia : bah merci à June de nous avoir hébergé pour le trip, à Jean-Daniel Charpentier, à vous pour l’article dans le mag et à tous ceux qui sont là, qui me motivent et sont derrière moi !

Do you think that the feminine BMX scene has evolved today? Anaïs : I haven’t been riding very long, but I feel like there are more and more girls doing BMX. Now, there are female categories in contests, and obviously our crew in France. Alexia : Yeah, of course !!! First, we can see from our crew that we’re doing quite alright, then we’re beginning to see more whether it’s in France or in America! Shawty is approaching their 1st year anniversary. Have you reached any goals that you had set ? Anaïs : I personally didn’t really set any goals specifically except to have as much fun as possible and to try to visit the other Shawty members which is hard with all the distance that separates us. Alexia : Yeah, already 1 year has gone by so fast ! Goals, yes, we think a lot about doing another trip like the one in Marseille, moving around a lot to do contests so that the girl category can have its place! Or even just meeting up to ride together is a source of motivation that nobody can take away from us. What is BMX for you ? Anaïs : BMX is most of all a passion which lets me free my mind, travel, and discover new parks and meet new people. Alexia : BMX is a passion that without it I wouldn’t even know what I’d do. I’ve never really asked myself that question, but when I’m on my bike it’s like I’m in my own world and I don’t worry about anything. Thanks to riding bikes I’ve traveled around and met new people ! And what do you do besides riding ? Anaïs : Besides BMX, I’ve got my family, my friends and lots of big parties ! Alexia : Besides riding there’s my family, friends and good times ! Final word ? Anaïs : Thanks for showing that girls exist in BMX thanks to this article, thanks to all who give me advice and encourage me (they know who they are) and Vive les Shawty! Alexia : Thanks to June for letting us stay at her place during the Jean-Daniel Charpentier trip, and thanks to you for doing this article in the magazine and to all who motivate and support me !


54 - Spot - Italia by Ricky monti

Genoa Secret Spots

Gênes c’est un peu le deuxième Barcelone de l’Europe en street. Il y a deux athlètes de niveau international qui se démarquent en Italie, Simone Barraco de Gênes et Stefan Lantschner de Bolzano situé dans le Nord-Est de l’Italie. Bien souvent, ils parcourent l’Europe ensemble, pour les shooting avec leurs sponsors ou les contests. Ils se rendent la plupart du temps à Barcelone, Malaga et en Angleterre. On a suivi Simon et Stefan lors d’une journée typique de street riding à Gênes, on s’est rendu sur les spots connus mais aussi sur leurs spots cachés. En plus de sa passion pour le BMX, Stefan adore filmer, et surtout quand il s’agit de filmer son pote Simon qui le filme aussi en retour. Histoire qu’ils aient des souvenirs mais aussi pour envoyer du matériel à leurs sponsors. Ces mecs se lèvent tôt le matin et après un rapide petit-déjeuner avec un café au lait et une “focaccia alla Genovese” ils sont enfin prêts! Certes, il y a énormément de spots à Gênes mais la plupart sont sous vidéosurveillance et la police peut débarquer à n’importe quel moment, mais il y en a plein d’autres non loin du centre qui sont aussi intéressants. Il y en a un en particulier qui est disponible à cette période de l’année, situé en dessous d’un pont sur le lit de la rivière Polcevera. Il est praticable l’été, bien que l’on atterrisse au milieu des poissons morts. Le pont de Polcevera est situé dans une zone industrielle et commerciale, très fréquentée par les écrivains locaux qui apprécient ce pont abrité et caché. Il y a un plan incliné qui permet de faire différents tricks. Lors de votre visite à Gênes, vous pouvez commencer par ce spot situé dans la banlieue Nord-Ouest pour ensuite vous rendre au port, juste à côté du gratte-ciel de Gênes qui s’appelle le «Gros Crayon». En dessous de ce bâtiment il y a des escaliers et une berge que l’on peut sauter de la route. Il est juste à côté de la station de police, cependant personne n’est jamais venu les arrêter. Vous pouvez ensuite vous rendre dans le port de Gênes, il y a plein de spots intéressants dont un plan incliné en ciment, en revanche ce spot n’est pas toujours disponible, il est parfois utilisé comme parking. D’ailleurs à ce sujet, un jour, Simon et Stefan ont déplacé des voitures qui y étaient garées, ça leur a pris un temps fou mais apparemment ça valait le coup. Stefan s’est mis à filmer et je dois dire qu’il a l’œil, on lui a même demandé conseil pour prendre de belles photos. Sur ce spot on a shooté des photos pour la pub Flybikes pour Stefan. Au final, résultat parfait !

Genoa is now considered for street riding in Europe a second Barcelona. There are two athletes, at international level that stand out in Italy in the street, Simone Barraco, from Genoa, and Stefan Lantschner from Bolzano, north-east Italy. Very often they run together throughout Europe, for sponsors shooting or contests, mainly in Barcelona, Malaga and England.We followed Simon and Stefan in a normal day of street riding in Genoa, in a few spots now famous, and more secret spots. Stefan in addition to his great passion for bmx and mx has a lot of fun to film, and especially his friend Simon, who returns as Stefan turns, just to have both a personal account but also an update to the sponsors. The guys wake up early in the morning and after a quick breakfast with white coffee and “focaccia alla Genovese” and they are ready to face the day. In Genoa you may find different spots for BMX, but many are too controlled by video cameras in the city center and police immediate catch you, but there are several other spots not far from the center that are always interesting. One particular spot is temporarily available because it is located under a bridge on a river bed, Polcevera, at summer time you can use it even if some time you may look at dead fishes. The bridge of Polcevera is located in an industrial and commercial area and is also loved by local writers because it is sheltered and not visible from the street. Here you can find a bank to try different tricks and at the end of this article you’ll find a beautiful Simon table. For a Genoa tour you could start from this spot located in the northwest outskirts of the city and then moved close to the harbor, precisely near the first skyscraper of Genoa called «Big Pencil». Under this building there is a beautiful staircase with a bank and the ability to drop down from the road, just at the right side of the local Police Head Quarter but no one has ever come out. Later you can move in the port of Genoa, where you can find many interesting locations. There’s a little cement bank under a bridge, also this one is temporarily because sometime is used as car park. One time Simon and Stefan managed to move a parked car, it took a little time but the effort was worth it. Stefan went on to film and I have to say he has a “good eye”, in fact, often in the past we have consulted to take good pictures.


“Je m’éclate à chaque fois que je roule à Gênes avec Simone, ici il y a la mer, chose que nous n’avons pas à Bolzano. J’adore trouver des nouveaux spots dans cette superbe ville.” “Every time when I ride in Genova with Simone is so funny for me. Also there is the sea that in Bolzano we don’t have! I love to find new spots in a beautiful city like Genoa.” Stefan Lantschner


Ensuite on s’est rendu dans le centre ville où un magnifique palace à 14 marches en marbre, Simon nous a fait un superbe nohand. C’est un quartier très fréquenté la journée, il est recommandé de s’y rendre aux heures creuses. Après s’être détendu un peu dans les rue du vieux Gênes, on s’est rendu tout en haut de la ville. Dans le quartier de Sampierdarena pour rider sur les deux derniers spots de la journée. Le premier était une cour de récréation abandonnée avec quelques bancs et des structures pour sauter. Et enfin, le dernier spot restera secret, personne n’a eu le droit de prendre des photos. De toute façon vous ne pourrez pas vous y rendre seul. On vous laisse imaginer cet endroit et on espère vous voir à Gênes !


“Gênes est ma ville et dès que je pars en voyage j’adore revenir chez moi, rouler sur mes spots préférés avec mes potes du crew Route66, à Gênes nous avons des tas de spots et la scène de BMX devient vraiment grande ”

“Genoa is my city, my world and when I go away for a trip I love to come back for riding in my city, at my preferred spots with my friends of Route66 crew. In Genoa there are a lot of spots.. and the bmx scene here is becoming big.” Simone Barraco


In this spot we shot Flybikes advertising for Stefan, a real success. Then we moved downtown area and in particular in a palace where there is a beautiful marble staircase of 14 steps, where Simon closes a beautiful nohand. This is an area fairly busy during the day, it is recommended to go in the quietest hour of the day. After a bit of chilling and relaxing in the streets of the old town we moved to the top of Genoa, specifically in the neighborhood called Sampierdarena in the last two spots of the day. The first is a playground but a little neglected, where there are several benches and structures to skip and the second in a ÂŤtop secretÂť where no one has took pictures, because you could not even get their own. This last shot is able to take it home right Stefan. We leave you with this curiosity and hope to see you in Genoa!



60 - FACE - costa rica By Luis Elías Benavides

Kenneth Tencio Il n’est pas rare de se retrouver baba face au talent des riders. Cette nouvelle vague de jeunes nous rabiboche avec la nouvelle génération de sports extrêmes qui repousse les limites du BMX encore plus loin. Au Costa Rica, Kenneth Tencio a remporté tous les contests de street, park et dirt… Allons voir de plus près la vie de ce rider talentueux.

Every so often, you see a rider with amazing skills that will blow your mind. This new wave of young riders makes up the new generation of extreme sportsmen that has taken BMX to the limit. In Costa Rica, Kenneth Tencio has been winning almost all the street, park, and dirt contests. Let’s see a little of the history of this talented dude.

Nom, Âge, Nombre d’années de riding, Sponsors, Activité : Kenneth Tencio Esquivel a.k.a. “pollis”, 17 ans, 5 ans de riding, sponso Herediano bikeshop (Avec Cardinal et des pièces Primo), étudiant.

Name: Kenneth Tencio Esquivel a.k.a. “pollis” Age: 17 Years riding: 5 Sponsors: Herediano bikeshop (with Cardinal y Primo parts) Occupation: Student

Comment as-tu commencé le BMX? J’ai commencé à rider grâce à un événement qui avait particulièrement attiré mon attention. Je prenais beaucoup de plaisir à rouler avec mes potes et ça nous permettait de faire quelque chose de différent après l’école, par la suite j’ai réalisé que j’étais vraiment passionné. Quels sont tes tricks préférés? Les enchaînements avec des barspins, flairs et tailwhips. Un trick que tu aimerais apprendre en particulier? Pas de trick en particulier mais j’ai des envies de nouveautés. Quel est le meilleur contest auquel tu as assisté? Les King of Dirt en 2011. Je me suis entrainé dur pour cette compétition. D’ailleurs, en général, tous les contests sont fun, ça permet à tous les riders de rouler ensemble. C’est quoi une journée type avec Kenneth ? En général je vais en cours le matin et ensuite je retrouve mes potes pour rouler le reste de la journée. Qu’est-ce que tu apprécies le plus en temps que rider de BMX ? J’aime tout. C’est génial de voir combien de personnes ne voient pas ce que nous pouvons voir dans un nouveau spot. C’est génial de pouvoir rencontrer tant de monde grâce à nos vélos. J’adore voyager, me faire de nouveaux amis et rouler pour le plaisir. Qui sont les riders qui t’inspirent le plus? La dernière génération de riders : Kyle Baldock, Reynolds, et tous les costauds qui m’ont toujours laissé penser qu’avec de l’entraînement on peut tous y arriver. Cependant l’inspiration vient souvent de soi, le sentiment d’accomplir quelque chose de nouveau est tout simplement inexplicable. Ton type de riding préféré? Tout est fun: street, dirt et park. Je roule plus souvent en street mais j’adore rouler sur du bois, du béton, dans les parks de dirt, mais nous en avons si peu de vraiment développé au Costa Rica. Récemment, tu as remporté quasiment toutes les compétitions en street, park et dirt, comment arrives-tu à être si constant dans la réalisation de tricks techniques pendant tous ces contests ? Je m’entraîne tout le temps. La confiance s’acquière avec l’entraînement, quant aux contests, je ne suis pas encore habitué à rouler face à un public mais leur motivation et soutien vous emporte encore plus loin.

How did you start riding BMX? I started in BMX after an event that caught my attention. It was a way to have fun with my friends and do something different after school. Eventually, I realized that I’m really passionate about riding my bike. What are your favorite tricks? Combinations with barspin, flair and tailwhip. Any special trick you’d like to learn? Actually I have no specific trick, but great expectations for something new. What has been your favorite contest? The King of Dirt 2011. I trained hard for this event, but most of the competitions are fun because it is the perfect opportunity for everyone to ride together. What’s a typical day in the life of Kenneth like? Normally, I study in the morning and then I meet with my friends to ride all day. What do you like most about being a BMX rider? Actually I like everything. It is fun to see how many people overlook what for us is a new spot to ride. It’s great to know so many people because you ride your bike. I really love traveling and meeting many friends and have fun riding. Who are you the riders that inspire you the most? The latest generations of riders that have come out as Kyle Baldock, Reynolds, and many who are strong, are the ones who have always made me think that if they can, with practice one can do it too; but the inspiration often comes from yourself because feeling of achieving something new is unexplainable. What is your favorite type of BMX? All types are fun: street, dirt and park. I usually ride street, but I love riding in wooden, concrete, or dirt parks, but these modalities have limited resources in Costa Rica to be fully developed. You’ve been winning almost every competition in street, park, and dirt lately. How do you maintain that consistency to do your most difficult tricks? Constant practice. Trust is earned through practice, and for events I’m not accustomed to riding in large audiences, but their motivation gets you further.

Quelle a été ta plus grande réussite dans ta vie de rider ? Jusqu’à présent ma plus grande réussite est d’avoir réussi à obtenir le soutien d’un sponsor. Je pense que c’est l’objectif de pas mal de riders. Ça m’encourage à aller encore plus loin.

What has been your greatest achievement throughout your life as a BMXer? So far my biggest accomplishment has been obtaining the full support of a sponsor for my bike. I think it’s one of the goals of many riders. This will definitely push me to achieve much more in the future.

Qu’est-ce qui pourrait aider le développement du BMX au Costa Rica ? C’est un sport qui n’a cessé d’évoluer. Je pense que nous avons besoin de plus d’espaces dédiés à notre discipline. J’espère que nous allons être de plus en plus reconnu dans le business car ça reste un sport que peu de gens connaissent.

What do you think will help the development of BMX in Costa Rica? It is a sport that has been growing. I feel we need more areas to develop our skills, and eventually I hope many other companies will start to take us more into account, as it is a sport that not many people know.

Tu as des projets et des buts pour ton avenir ? Oulala... Bien sûr, je pense que le futur est basé sur les rêves que l’on a dans le présent. J’ai des tas d’objectifs à atteindre et je riderais tous les jours pour les atteindre.

Do you have any project or goal for the future? Uff... sure! I think the future is based on the dreams you have. I have many goals for the future and I’ll ride hard every day to achieve them.

Un dernier mot? Tu souhaites remercier quelqu’un en particulier? Un livre ne suffirait pas pour remercier toutes les personnes et les amis qui m’ont aidé. Il est remarquable de voir jusqu’où je suis arrivé. J’aimerais remercier “Cuñado” et Fabri qui sont toujours là pour moi, mais aussi Alberto Mata «Piranha» pour ses précieux conseils et le soutien qu’il m’apporte. Mes parents et le shop Herediano qui me sponsorise (avec Cardinal et des pièces Primo) mais aussi pour leur soutien inconditionnel.

Any last words? Someone you’d like to thank? A book would not be enough to thank so many people and friends for all their support; it is noteworthy to say that thank God I’ve achieved everything I have. I’d like to thank “cuñado” and Fabri for always being there with me; Alberto Mata «Piranha» for his advice and support; my parents and my sponsor Herediano bikeshop (with Cardinal and Primo parts) for their unconditional support...



Cada cierto tiempo, aparece un rider con habilidades asombrosas que te vuelan la mente. Esta nueva ola de riders jóvenes conforma la nueva generación de deportistas extremos que ha llevado el BMX al límite. En Costa Rica, Kenneth Tencio ha venido ganando casi todas las competencias de street, park y dirt. Veamos un poco de la historia de este talentoso muchacho. Nombre: Kenneth Tencio Esquivel “pollis”. Edad: 17. Años montando: 5 años. Patrocinadores Ciclo Herediano (con partes Cardinal y Primo). Ocupación: Estudiante. ¿Cómo comenzaste en el BMX? Inicié en el BMX luego de un evento que me llamó la atención. Fue como una forma de divertirme con mis amigos y salir de rutina diaria después de ir a estudiar. Con el tiempo, me fui dando cuenta de que realmente me apasiona montar mi bicicleta. ¿Cuáles son tus trucos favoritos? Combinaciones con barspin, flair y tailwhip.

¿Cómo es un día normal en la vida de Kenneth? Comúnmente estudio en las mañanas; luego me reúno con mis amigos a montar todo el día.

tica, y para los eventos no estoy muy acostumbrado a montar en mucho público, pero la motivación de éstos te hace llegar más allá.

¿Qué es lo que más te gusta de ser un rider de BMX? En realidad me gusta todo, ya que es divertido ver cómo mucha gente pasa por alto lo que para nosotros es un spot nuevo para montar. Es genial conocer tantas personas por el hecho de montar tu bicicleta. Realmente me encanta viajar y conocer muchos amigos y divertirme montando.

¿Cuál ha sido tu mayor logro a lo largo de tu vida como BMXer? Por el momento mi mayor logro ha sido haber obtenido el apoyo incondicional del patrocinador para mi bicicleta. Creo que es una de las metas de muchos riders. Esto definitivamente me va impulsar a lograr muchísimo más en el futuro.

¿Cuáles son los riders que más te inspiran a seguir montando? Las últimas generaciones de riders que han salido como Kyle Baldock, Reynolds y muchísimos que vienen fuertísimos son lo que siempre me han hecho pensar que si ellos pueden, uno con mucha práctica lo puede lograr, aunque muchas veces la inspiración viene de sí mismo porque es inexplicable el sentimiento de lograr algo nuevo.

¿Qué crees que pueda ayudar al desarrollo del BMX en Costa Rica? Es un campo que ha ido creciendo. Siento que necesitamos más áreas para desarrollar nuestras habilidades, y en su momento espero que muchas otras empresas empiecen a tomarnos más en cuenta ya que es un deporte que no muchos conocen.

¿Algún truco en especial que querrás aprender? En realidad no tengo ningún truco específico, pero sí grandes expectativas por buscar algo nuevo.

¿Cuál es tu modalidad de BMX preferida? Todas las modalidades son divertidas: calle, tierra y parques. Comúnmente monto más en calle, pero me encanta montar en parques de madera, cemento o tierra, pero estas modalidades tienen pocos recursos en Costa Rica para ser desarrolladas en su totalidad.

¿Cuál ha sido tu competencia favorita? El King of Dirt 2011. Entrené mucho para este evento, pero la mayoría de las competencias son muy divertidas debido a que es la ocasión perfecta para reunirnos todos a montar.

Has estado ganando casi todas las competencias de street, park y dirt últimamente ¿Cómo logras mantener esa consistencia para hacer tus trucos más difíciles? Practicando constantemente. La confianza se gana con la prác-

¿Tenés algún proyecto o meta para el futuro? Uff… claro. Creo que el futuro se basa en los sueños que tú tengas. Tengo muchas metas a futuro y voy montar muy duro día a día para hacerlas realidad. ¿Algunas últimas palabras? ¿Agradecimientos? No bastaría un libro para agradecer a tantas personas y amigos por todo lo que me han apoyado; cabe mencionar que gracias a dios he logrado todo lo que tengo. Gracias a Cuñado y Fabri por siempre estar ahí conmigo; a Alberto Mata “Piraña” por sus consejos y ayudas que me han impulsado muchísimo a salir adelante; a mis padres y a mi patrocinador Ciclo Herediano (con partes Cardinal y Primo) por su apoyo incondicional…




65 - report - USA par kai kuusisto

Whats’up California ? L’idée de faire un voyage en Californie me trotte dans le tête depuis que je suis ado. J’ai enfin réussi à le réaliser et j’ai habité là-bas pendant 5 semaines. C’était suffisant pour pouvoir prendre le temps de se détendre, de visiter, rider, prendre des photos. J’ai fait ce voyage seul et ça m’a permis de me retrouver. J’ai découvert que beaucoup de gens partageaient les mêmes centres d’intérêts que moi. C’était un sentiment vraiment agréable et ça m’a fait chaud au cœur. Ce voyage était une vraie source d’inspiration et je suis certain que j’y retournerais pour savourer les délicieux burritos avec tous ces mecs fabuleux ! Je tiens à vous présenter les riders bourrés d’énergie que j’ai eu la chance de rencontrer. Je voulais vous faire découvrir ce qu’ils avaient à dire et ce qu’ils ont fait dans la vie.

The idea of a trip to California had been on my mind since teenage. Finally I made it and lived there five weeks. Enough time for relaxing, exploring, riding, photography and art. I was travelling alone and exploring myself a bit at the same time. Found out that there are plenty more people over there who share the same interests. It felt good but also weird and really made my heart dance time to time. For me the trip was very inspiring and I’m sure I will return to have few more of those tasty burritos with these dope ass dudes! With these photos I want to introduce you these riders I was lucky to meet and who are pumped with really strong uplifting energy what keeps them in bmx. I want you to hear what they have to say or things they have been working on.

Chad Johnston, Long Beach.


Pete Brandt, San Francisco. Au spot de Clocktower il y avait toujours un petit groupe de personnes qui faisait partie de la scène, pendant des années une partie d’entres nous roulait en face au Ferry Building. Puis un jour ils ont fait des travaux de reconstruction et notre spot a disparu. Nous étions dévastés et nous sommes repartis en face au Clocktower en attendant de trouver un nouveau spot. Je n’étais pas habitué à cette surface, le spot pentu ne me permettait pas de faire tous mes tricks. Etant donné que j’aime le challenge, j’ai fini par rester sur ce spot. Après des années d’entraînement sur ici, mon style et mon riding se sont affirmés. Clocktower est devenu la maison de tous les riders et skaters de street qui eux aussi avaient été virés de leurs spots. C’est devenu un spot vraiment familial. Certaines choses sont inévitables et c’était obligé que ce spot devienne comme ça. Donc si vous venez à San Francisco sachez que nous sommes là.

Pete Brandt, San Fransisco

The Clocktower was a scene that formed from migration. A small group used to ride across the street at the Ferry building for many years. One day they began re-construction and our spot was gone. Devastated by this, we rolled across the street to the Clocktower to figure out where we would ride next. I started to ride at the Clocktower and was not used to ride on that type of surface and with the slant I couldn’t pull most of my tricks. Because of the challenge to pull my tricks at the time I could not leave so I stayed. After years and years of riding there my style and consistency had changed for the better. Clocktower had become home for all the street riders and skaters that had been kicked out of their spots as well. It truly has become the meeting spot for progression and family. Some things are inevitable and this was undoubtedly meant to be. So if you come to San Francisco just know «We out here».

Ruben Alcantara, party at the Bicycle Source bikeshop in Santa Ana


Eric Hough, LA. Hop to ledge & returning with backwards nosewheelie.


Bobby Carter, L.A., Steamroller on frame

Ruben, L.A., We met by accident at the old school event. Nice bike!?!


Bobby Carter, Hollywood. Yo, on roule toujours à L.A, si vous voulez rouler venez à L.A et rejoignez-nous ! Depuis peu je travaille pour DiversionTV.com. C‘est une chaine de télé en ligne qui a une grille réservée au skateboard, surf, snowboard, bmx, mx etc, et il y a aussi du flat. J’espère que cette plateforme n’aidera pas seulement les sports extrêmes à se développer mais que le flat aura autant de visibilité que les autres sports. Yo, we’re still out here riding in L.A. If you want to ride, come down and ride with us! I have lately been working on DiversionTV.com. It’s an online video platform that delivers action sports programming like skateboarding, surfing, snowboarding, bmx, mx etc, and it includes flatland bmx. Hoping this platform will not only help the development of all action sports cinema, but will also allow flatland to have an outlet along side the other sports for exposure.

Chris Bracamonte, literally keep an Eye on his actions.


Luis Caballero, fresh rider of Volume with crazy smooth style.

Chad Johnston, Long Beach Long Beach détient les racines du BMX et le temps a fait fructifier notre discipline. Ici, le climat facilite la pratique du BMX, tu peux rouler quand tu veux et tout le monde y va de ses occupations. Je croise souvent des riders, des débutants et des pros, c’est monnaie courante ici. Le nombre de riders qui roule en BMX crée une espèce de synergie contagieuse. à tout cela il faut ajouter les nombreux spots! Si vous avez l’occasion de venir à Long Beach, arrêtez-vous au shop Neighborhood BMX, venez faire une petite révision et bichonner votre vélo. Long Beach has deep roots in BMX and they’ve been nurtured into beautiful branches through the years. The weather is key to living the BMX dream here, you can ride whenever you feel like it and you’re likely to see others doing their thing also. I often see riders, some beginners and some pros, either way it’s common. The amount of BMX here creates this kind of energy that’s contagious. On top of that we have lots of good spots to enjoy yourself at, if you come to LB stop by Neighborhood BMX shop, get your bike dialed and tread lightly.

Chad stretching it behind some bubbling water.


Eric Hough, Hollywood. C’est quoi le BMX? Et bien tout dépend à qui tu poses la question. Wikipedia dit que c’est un bicross, la télévision le décrit comme un sport extrême, les parents pensent tout de suite au médecin et les flics pensent que nous semons la zizanie. Je le vois comme un sport de bandits. A Los Angeles c’est presque illégal. Les riders n’ont plus le droit d’aller dans les parks en béton. Imaginez! Non seulement creuser un park de trail est considéré comme un crime mais construire une rampe, un dirt jump dans ton propre jardin couteu une amende qui peut aller jusqu’à $100,000. (demandez à Lonnie Paxton) Mais pour moi le BMX n’est pas un sport illégal, c’est juste un art de vivre freestyle. C’est toujours un peu drôle d’être contre la loi. Je construis mes terrains la nuit et tous les ans, j’invite mes amis à venir se déplacer en masse dans les rues du centre. Ma bataille pour reconquérir les skatepark a bel et bien commencé. Mais lors des conseils municipaux je décris plus le BMX comme une forme d’art ou encore une forme d’expression. Lorsque les élus comprennent ma passion pour le BMX, ils sont déjà plus souples. Si vous voulez connaitre la vérité, le BMX est ce que vous voulez qu’il soit pour vous. Pour ma part c’est l’objet le plus destructeur que j’ai eu de toute ma vie et pourtant je ne l‘échangerai pour rien au monde.

Eric Hough, onefooted eurotable at the east LA Beldevere sk8park.

What is BMX? Well, that depends entirely on who you ask. Wikipedia reads ‘Bicycle Motocross’, TV calls it an extreme sport, parents call it medical bills and cops call it trouble. I call it outlaw fun and I can’t get enough of it. BMX in Los Angeles is almost completely illegal. BMX riders are banned from almost all of the concrete ‘skate’ parks. So with that said, I’m sure you can imagine the level of resistance street riders face. Not only can digging dirt trails earn you a felony conviction, even building a ramp or dirt jump on your own property can result in a fine of up to $100,000. (Just ask Lonnie Paxton) But for me, BMX isn’t illegal; it’s just a freestyle lifestyle. And is it ever fun being an outlaw. I dig my trails at night. I invite my friends and we swarm the streets of Downtown by the hundreds each year. My battle for BMX privileges at public concrete parks wages on. I use words like creative art, and independent self- expression to describe BMX to city officials during a community board meeting. Once they see my passion, they tend to agree. If you want to know the real truth, BMX is whatever you want it to be. It’s the most destructive, most unreliable thing I’ve ever loved and I wouldn’t trade it for anything in the world.


72 - report - pays basque par Simon Cassol

Euskadi Trip Pas facile de résumer un trip en quelques lignes, notamment pour expliquer des choses seulement partagées par un groupe de personnes, des choses que l’on appelle souvenirs, et dans notre cas, de bons souvenirs! Plutôt que de détailler au jour le jour les aventures de ce périple, on va essayer de balancer les faits marquants un peu comme ils viennent : - Y a eu une perte de clefs de voiture suite à une première soirée bien (trop?) arrosée... - Trois vélos, plein d’affaires, cinq personnes, tout ça dans une Clio : au top... - Les flics à côté de nous à un feu, aucune réaction de leur part : une nuit au poste d’évitée. - Clefs retrouvées le lendemain contre toute attente, ça y est la chance arrive, pourtant ça partait mal! - Le spot d’Algorta est absolument magnifique. - Les soirées basques, c’est vraiment chouette! - Santander regorge de spot, ils sont plutôt bien lotis les espagnols question béton. - Leioa : c’est confirmé, le béton c’est leur affaire... - Et un genou pour Kévin, la veille du départ c’est jamais cool. - Que d’anecdotes, de souvenirs et de grands moments avec une bonne équipe - Retour en France, pas facile de revenir à la réalité... - C’était juste parfait. Agur! Eta hurrengo urtean! (“Au revoir! Et à l’année prochaine!”)

Stephen Deverell, Leioa


Max Bonfil


Erwan Perelman, Algorta

It’s not always easy to sum up a trip in a few lines. Especially when it comes to recall all the things you’ve done with a group of friends that we commonly call ‘souvenirs’ and there were some awsome ones! Instead of writing about every single day of this big adventure, let’s try something else. Here is a list of our key moments during our journey. -Loosing the keys of our car during a night out… -Three bikes and 5 people in a single Renault Clio : High end travelling… -Cops standing next to us at a traffic light, no reaction of them whatsoever= drama at a police station nicely avoided ! -Luckily finding back the keys of our car, luck is on our side eventually ! - Absolutely stunning spot in Algorta. - Basque-southern parties are worth it ! - Santander is packed with spots, spanish people are damn lucky with concrete. - Leioa : let’s make it clear guys, they know how to use concrete. - One damaged knee for Kévin, always nice before going back home… - Anecdotes, souvenirs and unforgettable moments with the best team ever. - Going back to France is pretty much going from dream to reality... - It was just perfect. Agur! Eta hurrengo urtean! (“Bye! And see you next year!)

Kevin Mazars, Leioa



76 - racing - france par patoche - photos olivier weidemann

Joris Daudet

Présentation ! Daudet Joris, 20 ans, réside à Bordeaux, ride depuis l’âge de 8 ans, passé Pro en 2010, sponosr: GT bike, Oakley, stade bordelais bmx. Palmarès: champion du monde et d’europe junior 2008 et 2009, 3ème du championnat du monde 2010.. Pourrais-tu nous raconter tes débuts en bmx et la raison pour laquelle tu as choisi ce sport ? J’ai commencé le Bmx par hasard, je suis passé devant une piste de race avec mes parents un samedi (journée porte ouverte). J’ai demandé si on pouvait s’arrêter et je suis monté sur ce petit vélo... De suite le coup de foudre ! Ensuite les coachs m’ont dit que j’avais du potentiel et voici où j’en suis aujourd’hui !!! As-tu des influences dans ce sport, des gens qui t’ont porté au plus haut niveau et qui te soutiennent toujours ? Oui j’ai eu de nombreux soutiens... Tout d’abord mes parents, mais ensuite des riders tel Toto (Anthony Joubert) qui m’a entraîné quand j’étais mino et ensuite JC Tricard qui a pris le relais et qui m’a permis de briller au plus haut niveau ! Je les remercie pour tout ce qu’ils ont pu faire et ce qu’il font encore pour moi !

Introduce yourself Daudet Joris, 20 year old, I live in Bordeaux, I’ve been riding since I’m 8 years old, I became Pro in 2010. Sponsors: GT bike, Oakley, Stadium bmx of Bordeaux. Price list: World champion and European junior champion in 2008 and 2009, I arrived 3rd at the world championship in 2010. Could you tell us more about your beginnings in BMX and why you choose to practice this sport? I started to ride BMX quite randomly, me and my parents were passing by a racing track on a Saturday which was an open day. I asked my parents if we could stop by and I tried a little bike…That was it: big crush! The coach there told me I was quite gifted and see where I am now!!! Are you influenced by anyone in this sport, maybe people who helped you to go to a higher level, the ones who keep on supporting you? Of course I’ve got loads of support… first of all my parents, but also some riders like Toto (Anthony Joubert) who trained me when I was a kid and later JC Tricard took over and helped me to reach the top!! I really thank them for what they did and for what they’re still doing for me!



Ta saison 2011 est tout simplement un parcours sans fautes. Peux-tu nous retracer tes résultats sur les différents championnats ? En début d’année, j’ai décidé de partir un mois aux US pour me confronter au plus haut niveau et pour pouvoir m’entraîner au soleil aussi! Ça a bien commencé là-bas, puisque je gagne ma première course et rentre 4 finales sur 4... Ensuite j’avais pour objectif le championnat d’Europe. J’ai remporté les 8 premières épreuves de celui-ci... battant au passage un vieux record de 6 victoires consécutives ! Et en coupe du monde, je me suis placé 2 fois sur la troisième marche du podium... ça aurait pu être mieux mais il faut laisser le temps faire, ça va venir.... Donc très bon début de saison pour moi, maintenant reste à confirmer !

During the 2011 season you kept quite a clean sheet. Can you tell us about your different results during those championship? At the beginning of the year, I decided to go to the USA in order to test my level and do my training with some sunshine. It all started there, I won my first race and won the 4 finals. Then I was aiming for the European championship, I took over the 8 first victories which by the way took over my record of winning 6 times in a row. During the world championship I arrived 2 times on the 3rd step of the podium… it could have been better but I’m giving it a little more time to reach this point. It will come on time… So yeah it’s quite a good start of the season but let’s see what happens !

Tu as un gabarit assez fin en comparaison de pilotes d’élites proches du culturisme. Est-ce selon toi un atout ? De ce fait, qu’est-ce qui explique une telle énergie, suis-tu un entraînement particulier ? C’est vrai que je suis loin d’être comme la plupart des autres pilotes... Mais c’est mon style, j’ai un pilotage plutôt fin, et je donne l’impression de ne pas forcer quand je pédale (pourtant si). Je ne sais pas si c’est un avantage pour moi, chacun est différent, je ne pourrais jamais être comme les « monstres» mais je crois que je peux rouler aussi vite qu’eux donc peu importe... Non je ne suis pas d’entraînement particulier... Chacun a ses méthodes mais il n’y a pas de secret, tous se ressemble !

We can say you are quite thin compared to the other riders who actually look like they are doing some body building, is being thin one of your assets? How can you explain your energetic riding? Do you follow a particular training? It’s true! I’m far from being like the other pilotes… but it’s my style since I have quite a slender way of riding and it looks like I’m not pedaling hard to go fast (but believe me I do) I don’t know if it’s one of my asset to be honest, everybody is different, I will never be like the monsters I meet on tracks but I can go as fast as them, so who cares! And no, I don’t follow a particular training… We all have our own way of practicing, I’m afraid there are no secrets, all of us pretty much do the same things!

Tu fais partie de l’équipe du stade bordelais bmx, as-tu fait le choix de ne pas faire partie du pôle d’Aix en Provence ? Â ce titre qui est en charge de toi en ce moment ? Exactement je fais partiE du centre de perfectionnement du Stade bordelais... J’y suis rentré en 2009, lorsque ça devenait difficile de suivre à la fois l’école et le bmx chez moi... Je m’entraînais déjà avec JC Tricard chez moi. Il a eu l’opportunité de venir à Bordeaux du coup, tout s’est bien goupillé pour moi !!! J’ai pu garder mon coach et rentrer dans une section sportive... J’ai eu en effet l’occasion de pouvoir aller à Aix en Provence mais j’ai fait un choix (qui me semble bon maintenant) de rester chez moi et de continuer la route avec mes proches... Je suis pris en charge par JC Tricard depuis 2004... L’entraînement et la personne me convienne parfaitement !

You’re part of the stade bordelais bmx team, did you decide yourself about not being part of the Aix en provence team? Who is I charge of you at the moment? That’s correct, I’m part of the Stade bordelais training center… I joined it in 2009 when it was started to be tough to be both at school and on my BMX. I was already training with JC Tricard, when I was asked to join the Stade Bordelais. He got the chance to follow me in Bordeaux so it all fell into place really! I was able to keep my coach and join a sports team… And indeed, I had the opportunity to join Aix en Provence but I made the choice to keep it the way it is and also because I can stay close from my relatives. JC Tricard is in charge since 2004… the training he provides me and the person himself suits me perfectly.



Le bmx comme tu le sais compte de nombreuses disciplines. As-tu déjà posé tes roues sur un park ou un trail ? Selon toi la pratique du champ de bosses est-elle nécessaire pour améliorer la technique sur la piste ? Oui j’ai eu l’occasion de pouvoir rider en trail et un peu en park (je suis nul)... Je pense que le champ de bosses peut nous aider sur les jump type UCI, avoir l’habitude de sauter des gros jump ne fait pas de mal et puis pour l’aisance sur le bike, il n’y a vraiment pas mieux! J’aimerais pouvoir en faire plus souvent, mais vers Bordeaux il y en a peu ! Les Jeux Olympiques approchent à grand pas. Ressens-tu une pression particulière quant à la sélection ? Qu’est-ce que les JO apportent selon toi à notre sport ? Je n’y pense pas encore, nous sommes à un peu plus de un an des JO donc je prefère ne pas me mettre ça dans la tête trop tôt pour ne pas me mettre de pression inutile ! Pour le moment tout se passe bien pour moi, mais ça peut vite tourner... Je pense que les JO apportent énormément à notre sport! Beaucoup plus de médiatisation, les sponsors se montrent, on commence à pouvoir en vivre doucement... C’est un tout qui nous permet de se sentir grandir chaques années ! Toujours dans les JO, tu dois savoir que le freestyle est très convoité pour apparaître aux jeux un jour. Penses-tu que le freestyle ait sa place ou sera-t-il trop compliqué de l’y inclure ?

Je pense que toute discipline a sa place... Le dirt est très spectaculaire et je pense que ça pourrait faire du gros spectacle au JO! Après je ne sais pas du tout comment ça se passe pour intégrer une nouvelle discipline! J’éspère juste qu’un jour, les dirters auront l’occasion de vivre la joie des JO... Avec tes résultats impressionnants à chaque apparition sur une piste, penses-tu t’exiler aux États-Unis afin de concrétiser ta carrière comme tu le souhaites ? Beaucoup de personnes me posent cette question! Pour le moment, je suis concentré sur l’objectif des JO, donc je ne partirai pas avant Londres 2012! Mais ensuite ça fait partie d’un de mes rêves et de mes objectifs, partir au US pour pouvoir vivre de ma passion... Donc oui d’ici 2 ans je partirais aux US comme les meilleures pilotes l’ont fait. Tes objectifs en cette fin de saison et à plus long terme ? Remporter le plus de manche Europe possible, Podium au chp du monde cet été et ensuite les JO, tout d’abord y participer et ensuite y ramener une médaille comme ont pu le faire nos «copines» l’année dernière ! Un mot de la fin, des remerciements à faire passer ? Je remercie tous les gens qui me soutiennent, ma famille, mes amis, mon coach, le stade bordelais BMX, GT, Frenchy’s, sport six racing, Oakley et un grand merci à vous pour cette interview.


As you know BMX has multiple disciplines, have you ever tried to ride park or trail? Do you think riding trail roads can help having better technical skills? I tried a few times to ride trail and I also tried to ride in a park (Although I must say I’m really bad). I think trail can help practicing jumps like UCI, being able to jump high can’t hurt anyone, there is nothing better than practicing and feeling more at ease on a bike. I’d like to practice them more often but you don’t have much of them around Bordeaux! The Olympic Games are almost upon us, can you feel some pressure about going to the trial sessions? What does the Olympic games add to the sport? I’m not thinking about it yet, there’s more than a year ahead until the Olympic games so I’d rather not think too much about it…I don’t have feel any pressure yet! At the moment everything is going well for me… but it could all change… I think the Olympic Games give a lot to our sport! More medias are getting interested by us so we’re starting to make a living out of it. It makes us grow bigger each year! Are you aware that BMX freestyle could be a potential discipline at the Olympic Games? Do you think freestyle should be represented or could it be quite difficult to have it part of the games? I think all the disciplines deserve their own space at the Olympic Games. But then again

I don’t even know how it works to integrate a new sport to the Olympic Games! I surely hope the dirt riders will be able to experience this someday! Every time you ride a track you hit some impressive results, do you think you’re going to move to the states to give a boost to your career? So many people ask me this question! At the moment I’m focused on making it to the Olympic games so I won’t go to the states before 2012! But yeah, of course it’s part of my dreams and one of my goal to achieve: going to the States and live out of my passion… In two years I will definitely move there just like the best did! Your goals for the end of the season and your long term goals? I would like to win as many comp as I can, it would be good to hit the podium at the world championship this summer and then long term goal is to participate at the Olympic Games, first of all I would like to participate and then why not bringing a medal back home… just like the girls did last year! Something else you would like to mention? Someone to thank? I would like to thank all the people who support me. My family, my friends, my coach, the stade bordelais BMX, GT, Frenchy’s, Sport Six Racing, Oakley and a big thank to you for writing this interview.


82 - event - USA par Vanhanja

X-Games GO BIG OR GO HOME Go big or go home est la devise des X. Tous les ans, on se pose la question de savoir s’il faut ou non couvrir les X-games. C’est vraiment un dilemme car le show télévisé d’ESPN est de moins en moins un contest à proprement parler. Mais en fait, est-ce que c’est ça qui nous intéresse… ?

“Go big or go home” is the X-Game’s mojo. Every year, it’s the same question: shall we cover the X or not? It is indeed a dilemma because ESPN’s Tv show is less and less seen as a true contest. But on the other hand we’re still all looking forward to it.


chad kagy, flair whip megarampe


Alors ces X-games 2011, c’était comment ? En fait, c’était bizarre, comme d’habitude. Comment peut-on faire une aire de street aussi parfaite et un park aussi étrange ? Honnêtement pour que Gary Young, Daniel Dhers ou Chase Hawk luttent pendant trois jours pour trouver une ligne viable dans un park, il faut vraiment que le park soit mal adapté au BMX. Je ne sais pas si les skateurs ont été à l’aise, mais une chose est sûre, c’est que le park était vraiment dur à rider car c’était impossible de prendre de la vitesse et surtout de la garder tellement les courbes étaient fat et sans aucun plat. À part Scotty Cranmer qui avait débranché le cerveau, et qui roulait de transfert en transfert à mach12 comme s’il était dans un trail, on sentait que tout le monde galérait. Au practice, ça a été un carnage… les gars prenaient boîte sur boîte, ou raccrochaient violemment en transfert. Je trouve cool qu’il n’y ait pas de concours de fun box, mais il faut quand même que le park offre des lignes roulables ou les gars peuvent balancer des tricks sans avoir à replaquer dans une courbe aveugle. Pour le street en revanche, le spot m’a calmé. C’était juste une place de petite ville qui avait été reconstituée. Une pure tuerie. Du VRAI street ! Avec des rail à hauteur normale, des gaps, un volcano, des curbs… bref tout ce dont on peux rêver pour streeter, mais dans un décor de cinéma. Le niveau des gars est abusé… Ty Morrow, Dakota Roche et Dan Lacey font un concours de sale boîte mais se relèvent en rigolant. Garreth Reynold est une machine (bus-180-bus sur le volcano, manual sur le rail rond.) et Katchinsky à un compte à régler avec le step-rail qu’il martyrise à coup de tooth-pick over et de Smith-over. Jeremiah Smith a décidé de faire le tour du park à coup de 180-bus ou de bunny-bus sur tous les modules y compris ceux qui pour vous et moi n’en sont pas. En Vert on prend les mêmes et on recommence : Bestwick ne fait qu’une chose mais le fait bien, il fait de la rampe et n’est pas là pour gagner, il a déjà gagné avant même le début du contest donc le sujet est clos, il n’y a donc que deux places disponibles sur le podium… la deuxième et la troisième…

Jan valenta

X-Games 17, so… How was it? In fact it was kind of awkward, as usual. How can the same contest build such a perfect street spot and such a weird skate park for bikes? Honestly, if guys like Garry Young, Daniel Dhers or Chase Hawk are struggling three days in a row to find lines to ride in a park, it might be because the park is just not made for BMX. I don’t know if this setup was any good for the skaters, but I can be pretty sure that every bmx rider who rode it didn’t like it at all. It was really hard to get or to maintain any speed with those compact tranies and no flat bottom at all. The only one who had apparently switched his mind to “off-mode” was Scotty Cranmer who rode it like it was a massive trail, transfering full speed from bowl to bowl with almost always blind landings at mach 12 speed. Except from him you could tell that all the guys where trying to find a way to do their tricks and build a flow run. But it was all about landing short, casing hard and eat sh.t! Even when someone would find a line, throwing any tricks would make him just a tad too fast or too high to low to keep control of the bike. I mean, I’m happy when a park contest is actually in a park and doesn’t turn into a funbox jumping contest, but the park should allow riders to launch their signature moves the best they can. I do understand that it is hard to make both BMXers and skateboarders happy, but come on, a couple feet of flat bottom wouldn’t have hurt anyone. The street course on the other hand was just everything you could dream about, it was like a motion picture set with this super realistic setup reproducing “street heaven city plaza”: a real street course with true high handrails, curb, ledges, gaps, and a volcano. The riding level was ridiculous… Ty Morrow, Dakota Roche and Dan Lacey have their own personal crash contest, but they always stood-up with a big smile on their face… Garreth Reynold is a machine (bus to 180 to bus, manual on the round rail), and Katchinsky decided to punish the step rail doing tooth-pick over and over again and smith grind.

jamie bestwick (downside whip for the gold)


Van Homan


Du coup tout le monde pousse le bouchon un peu trop loin… Tabron se crash en 900, Vince Byron frise la correctionnelle deux ou trois fois, mais roule toujours aussi propre. Steeve Mc Cann avait déjà laissé son cerveau en haut du roll-in du big air, donc après avoir roulé le quarter de neuf mètres il doit avoir l’impression de faire de la mini. Dennis Mc Coy est toujours aussi fort et replaque flair whip et 900 à 42 ans… Mon favori : Coco Zurrita ne roule pas, il a le pied dans le plâtre… Dommage, car avec Vince et Steeve il fait partie des seuls à pouvoir commencer à inquiéter Jamie sur une vert. Et pour finir, le big air. Pendant longtemps, j’ai trouvé ça débile et dangereux, mais je doit reconnaître qu’aujourd’hui les gars roulent sur cette monstruosité comme vous roulez la mini locale : ils font des runs où ils ont des tricks qui passent et ils replaquent vraiment fréquemment. Blessé à la main, Morgan Wade manque à l’appel. Mais les autres sont vraiment au taquet. Tout le monde vole à plus de 4 mètres au dessus du coping et en faisant des vraies figures : flip double front to doublewhip, 540-whip, etc…

thooth pick grind - jeremiah smith

Jeremiah Smith jumped almost every part of the course either in bunny-bus, or in 180, sometimes both at the same time and sometimes on stuff you won’t even think about jumping… Vert is not different from previous year due to the fact that there are actually only two places to compete for: second and third… Jamie Bestwick only rode one thing, the vert, but he did it in such a manner that it almost looked like he didn’t actually need to compete. He got the gold for that, without any kind of possible discussion. This pushed the rest of the guys to go a little over what is reasonable on a vert… Tabron knocked himself really bad crashing on a 900, Vince had a couple of stressful air but he is Mr clean… Steve Mc Cann just left his brain at the top of the roll-in of the big air so after riding a 22” quarter pipe, this vert ramp might look to him like a mini. Big up to Denis Mc Coy, believe me he is the only guy on earth that could do flair whip and 900 at 42 years old. My favorite guys Coco Zurrita was wounded so he couldn’t ride… that suck because with Vince and Steve, he is probably one of the few who can put a little stress on Jamie on a vert ramp. And last but not least the big air! Let me tell you something: for a long time I thought that thing was stupid and dangerous, but I have to confess that nowadays the guys rides that monstrosity like you ride the local mini ramp, and probably even better. They do full run and land tricks pretty consistently. With a broken hand Morgan Wade couldn’t run the contest, but the others were restless. They landed ridiculous tricks such as double front on the jump to 16” high double whip on the quarter, 540 whip, 540 no-hand, etc...


Brett Banasiewicz


88 - EVENT - France par Yoann podeur - photos Vanhanja

The Lords of Dirt Pour la 5ème année Tosse a accueilli le week end du 20/21 août les Lords Of Dirt qui cette année était un tour sur 2 étapes. Tosse welcomed the Lords of Dirt during the 20/21 of August for the fifth year, this year the contest took place in two rounds.

andreu lacondeguy



Vendredi, comme sur chaque event, c’est la course pour finir les préparatifs afin d’accueillir les riders, le public, bref tout le monde dans les meilleures conditions possibles et pour ça, les petits plats ont été mis dans les grands, croyez-moi : la tente Monster est fin prête à protéger les riders du soleil plus que présent tout au long du weekend (ou ils pourront également se rafraîchir dans la piscine); la buvette à fournir des boissons fraîches («quelques» litres de boissons en tout genre auront été consommées durant les 2 jours); la scène pour le Dj/ coiffeur/barbier, alias Mr Gaston Pluton est installée. Et je peux vous garantir qu’elle est costaud vu LE phénomène qu’est ce mec, plus d’une vingtaine d’heures derrière les platines sur 2 jours, plus la soirée de clôture, le tout en swinguant à tout va, une vraie pile cet homme; La 2ème scène pour les concerts du samedi soir, bref une journée bien chargée mais avec une organisation au top et avec l’aide de tous les bénévoles, tout est terminé dans les temps sans aucun souçi. Samedi, sous une chaleur écrasante, les riders ont démarré tranquillement les trainings avec un léger vent de face qui est devenu vite dérangeant vu la taille des bosses et l’amplitude des sauts. Il faut savoir que cette année la ligne a été entièrement refaite pour l’occasion sur la partie supérieure du terrain avec un start réhaussé d’1m50 par rapport à l’an dernier. 3 semaines et quelques tonnes de terre plus tard, ça donnait ça: Start a 7m50, Drop de 7m de long pour environ 2m de haut, 1er jump de 9m enchaîné d’un autre de 7m puis d’un autre en léger step up de 5m, virage à 180° grosse compression pour terminer sur la moelleuse. Les riders ont donc commençé à se caler (avec plus ou moins de succès pour certains lors des premiers passages!) sur ce qui a été qualifié de «rads and bigs jumps» par le team Unit présent pour l’occasion.

On Friday, just like every event, it’s a bit of a crazy day to finish all the last bits and bobs that need to be done before all the riders arrive. We did our best to welcome the riders the best way possible. Believe me, we made a great spread. The Monster tent was finally ready to protect the riders from the burning sun, they could even refresh themselves in the swimming pool. There was a refreshment bar where a ‘few’ liter of drinks were drunk by the riders during those 2 days. There was a stage for the DJ/ hairdresser/ barbershop: Mr Gaston Pluton. Trust me, the stage was very strong considering how much of a mess this guy normally is, more than 20 hours behind his decks during two full days not even mentioning the last evening party, he gave it all. A real life battery! There was a second stage for the gigs organized on Saturday. It was a really busy day but it was a lot of fun and with the help of all the volunteers, it made it easier to achieve it all. The heat was almost unbearable and the riders were taking easy the training sessions since a little bit of wind was facing them which was a bit of an obstacle considering the size of the bumps and the height of the jumps. This year the line was completely new on the upper part of the ground. It was lifted to another 1m50 off the ground from last year. 3 weeks and a few tons of mud this is what we had: a start at 7m50 high, drop of 7m long and 2 meters high, first jump of 9 meters high followed by another one at 7 meters high and a little step up of 5 meters high, 180 turn, high compression to end up the round. The riders tried to dial their round with more or less success, the Unit team of riders qualified the runs of “rad and big jumps”.

jaie toohey

josh stead


tristan musso


Les riders, parlons-en d’ailleurs. Cette année encore, le plateau était bien garni avec les australiens Jaie Toohey, Ryan Guettler, Josh Stead et Cam White, les espagnols Andreu et Lluis Lacondeguy, les anglais Bob Manchester et Matt Priest, le slovaque Dusan Antalik, le hongrois Dani Josa et l’exilé Markus Hampl (Lord of excavator) et bien sûr les français Tristan et Mathieu Musso, Mim Le Pennedu, Patrick Guimez ( l’homme aux commandes de ce tour), Thomas Gaudin (le local) et Vincent Massardier aka La Machine et bien d’autres encore. D’ailleurs, bon rétablissement à ces deux derniers. Et également des amateurs qui n’étaient pas là pour faire de la figuration, tels que l’espagnol Sergio Ibanez, le local Edwin Mach ou encore le breton William Cesbron alias Markus. Après un après-midi à chiller, rider, chercher de l’ombre, aller surfer pour certains (c’est là qu’on voit la cool attitude de ce contest), l’heure des qualifs arrive enfin mais malheureusement, le vent bien présent et toujours de face freine le bon déroulement de la journée. Après quelques reports d’heure et une hésitation à reporter au lendemain les qualifs, le contest est finalement lancé car le dieu Éole a finalement décidé d’arrêter de jouer les troubles fêtes. Une particularité de cet event c’est qu’amateurs et pros rident ensemble, les juges retiennent 15 noms pour la finale et établissent un classement pour chaque catégorie. Début des hostilités et là, tout le monde est bien décidé à prouver qu’il a sa place en finale. Quelques tricks à retenir, énorme superman double grab (Jaie Toohey), double back et front table (Josh Stead), superman fmx style (Andreu Lacondeguy), 3.6 lookback bien vénère (Bob Manchester), gros no foot cancan one hand (Mim Le Pennedu), back no foot cancan (Patrick Guimez) et j’en passe. Quelques heures, chutes et gros runs passent et les juges ont enfin leurs 15 noms, finale le lendemain à 17h, mais maintenant place à la soirée. Encore une fois, l’organisation a bien bossé en nous présentant sur le stade d’à côté un bon concert suivi de l’infatiguable Gaston Pluton toujours survolté qui remet un set pour le plus grand plaisir du public pendant que la buvette tourne à plein régime, de même que la restauration. Le stand tatoo se met en place lui aussi et Patoche se retrouve avec une bécane dans les mains et une cuisse fraichement rasée prête à se faire encrée (ou ancré, spécial dédicace à Mama). patoche shaved by braun

bob manchester (360 turndown)

Actually let’s talk about the riders, this year again we had loads of them coming from Australia with Jaie Toohey, Ryan Guettler, Josh Stead and Cam White, the Spanish Andreu and Lluis Lacondeguy, the English Bob Manchester and Matt Priest, the Slovak Dusan Antalik, the Hungarian Dani Josa et Markus Hampl (Lord of excavator) and of course the French Tristan and Mathieu Musso, Mim Le Pennedu, Patrick Guimez (the guy who organize the tour), Thomas Gaudin (the local guy) and Vincent Massardier aka the Machine and many more. Oh by the way, get better soon guys! We also had amateurs who were not there to do the extra-part, I’m telling you! We had the Spanish Sergio Ibanez, the local Edwin Mach and the breton William Cesbron alias Markus. After chilling and riding all afternoon long and trying to find a bit of shadow when others would go surfing (you now realize how relaxed it is at this contest), it was about time to do the qualification… Unfortunately the wind kept on blowing towards us. After delaying the event from a few hours and slightly hesitating to postpone the qualification until the next day, we finally launched the contest since zephyr’s god decided to stop his mess around. One sure thing about this event is that pros and amateurs ride together. The judges keep 15 riders for the final and then rank them into categories. Here the battle started. Everybody wanted his ticket to the final. There are quite a few tricks to remember: huge superman double grab (Jaie Toohey), double back and front table (Josh stead), superman fmx style (Andreu Lacondeguy), huge 3.6 lookback (Bob Manchester), massive no foot cancan one hand (Mim Le Pennedu), back no foot cancan (Patrick Guimez). A few hours of riding and a few crashes after… the judges qualified the 15 finalists. It was about time to party. Once again the organization worked really well and offered a gig in the stadium followed by the inexhaustible Gaston Pluton dj set who was always up for playing music especially when the refreshment bar was getting empty at full speed. The tattoo workshop was being set up, same goes for the food stall. Patoche ended up with a freshly shaved leg ready to be inked. The atmosphere was relaxed, chill and everybody was having a good time.


vincent massardier

L’ambiance est à l’image des Lords, à savoir, cool, détendue pleine de bonnes rencontres avec des personnes venues passer du bon temps. Le public ou plutôt les fans sont ravis d’être en contact avec leurs idoles, ce qui, là aussi, est une particularité de cet event. Tout au long du week-end, les grands noms du BMX se mèlent au public en toute simplicité alors que sur certains event ils sont inabordables du fait d’une organisation qui en a décidé ainsi. Fin de soirée tranquille, certains continuent la soirée sur le «camping» alors que beaucoup vont se coucher pour être frais le lendemain. Le dimanche, ça émmerge tranquillement en fin de matinée, sous un soleil bien décidé à nous faire transpirer bien plus qu’hier car aujourd’hui, pas un souffle de vent sur le spot. La journée s’annonce grandiose. L’organisation est déjà sur le pied de guerre, certains remettent le set de bosses en état, les barbeuks commencent à chauffer. Gaston a sorti la tondeuse et fait un p’tit rasage à Patoche qui s’en sortira avec une belle moustache mexicaine alors que déjà, certains riders sont en haut du start pour profiter au maximum de cette journée (La Machine en profitera pour enchaîner les 4 bosses en front, tous aussi propre les uns que les autres !). Du côté des finalistes, ça chille tranquillement, certains sont repartis surfer, bref ça prend son temps vu que les finales sont à 17h autant profiter du beau temps.

The crowd of people, or we should say the fans who came to watch the contest, were so happy to be close to their idols. Once again that’s something typical of the Lords of Dirt… The riders and the crowd are mixed together. Which is completely different from other events where organizers decide to separate the riders from the crowd. The evening was about to end in a much more quiet way than the night before. Some of the riders went partying in the camping site and some others went to bed in order to be fresh for the contest. On Sunday people were getting out of bed slowly. The sun really wanted to burn us, much more than the day before since there was not a single bit of wind. The day looked very promising. The team was already on the go and some of them were keeping the bumps clean, the barbecues were heating up and Gaston took hair clippers and gave a little shave to Patrick who ended up with a marvelous Mexican moustache. Some riders were already on the top of the start to enjoy the day to the fullest. La Machine did the four bumps in front, all of them clean and dialed! On the finalists side of things, they were all chilling, some went surfing, everybody is taking their time since the finals are only kicking in at 5 in the afternoon.


A l’heure annoncée, les 15 qualifiés commencent à se chauffer devant les yeux ébahis du public arrivé en masse, tout comme la veille, pour profiter du spectacle. Et c’est parti pour 45mn de démontage de spot à base de rotations verticales ou horizontales, voire les deux en même temps, de lâchage en tout genre et à ce petit jeu, c’est l’extraterrestre Jaie Toohey qui l’emporte avec des runs vraiment venus d’une autre planète, suivi de Cam White, pas en reste lui non plus quand il s’agit de s’exprimer sur des grosses bosses (biggest jumps are so fun). A la 3ème place, on retrouve le français Tristan Musso qui obtient la reconnaissance de ses pairs, mais il faut voir ça de vos propre yeux via la vidéo réalisée par Fullgaz. Markus Hampl repart, lui, avec un surf comme trophée du best trick. Puis direction le Seaside pour la soirée de clôture qui comme tous les ans a son lot d’anecdotes plus folles les unes que les autres. Si vous avez loupé cette date, n’hésitez pas à aller à Fréjus du 7 au 9 octobre pour la 2ème étape lors du Roc d’Azur et réservez déja vos vacances pour l’édition 2012 qui s’annonce déja plus monstrueuse avec des bosses encore plus grosses et avec un plateau de riders encore plus fou, pour ce qui est sans aucun doute un des évènements terreux majeur sur le sol français.

The 15 finalists started to warm up on time, in front of a massive crowd of people who came to enjoy the show. And we are, ready to watch 45 minutes of jumps and spins, horizontal, vertical. We had all sorts of tricks. And the alien who plays the best at this game was Jaie Toohey who won the contest with tricks coming straight from another planet. The second was Cam White, also very good at expressing himself when it comes to jumping on bumps (biggest jumps are so fun). And third place was given to the french Musso who finally will have the gratitude of the other riders. But make sure to have a look at the edit done by Fullgaz. Markus Hampl came back home with a surf board as a trophy for his best trick. Then we all headed to the seaside for the last party which is like every year full of anecdotes. If you missed the first round in Tosse, please come to Fréjus on the 7th til the 9th of October for the second round of the Lords of Dirt which is taking place during the Roc d’Azur. You should also book some days off for the 2012 edition of the event since the bumps are going to be bigger next year. It is definitely the major French BMX event happening in the mud.

matt priest

patoche : flip no foot cancan



96 - photo - france par Manu sanz

Nico Cambon by Manu S.

Que faire des vieilles planches de contreplaqué fatiguées quand on doit déménager? Un bon feu de joie bien sûr! Attention quand même aux courbes qui se réduisent en cendres en pleine impulsion… Cadalens 2010 What should we do about old wooden plates when we’re moving houses? A good old fire? Careful though, the curvy ones burn down into ashes with the speed! Cadalens 2010




Pool français, pocket wall, Carmaux, 2011 French Pool, pocket wall, Carmaux, 2011

Ambiance campagne au micro bowl de Cadalens (en feu dans la double page précédente…) 2009 Country side atmosphere at the micro bowl of Cadalens (burned down on the previous page) 2009



Green is hype. So hype that even spots get greener. Here is the proof of this statement with this bank-wall ride that Nico found some years ago. It’s nice and all but a little too slippery with the sand. Let’s not forget the small ledge quite hard to ride since it’s hidden under some leaves. Ice picking it without seeing where the edge is because of an eager photographer who wants to capture the moment. Langon, 2011

La végétalisation, c’est tendance. Tellement tendance que même les spots se font végétaliser. La preuve, c’est ce qui est arrivé à un plan incliné-muret que Nico avait repéré il y a quelques années. C’est bien joli maintenant mais un peu glissant avec le sable, sans parler du muret difficile à repérer sous les feuilles. Icepick en aveugle avec nette insistance du photographe et aide involontaire de la végétation pour la roue avant. Langon, 2011


102 - event - singapour par Calvin tan - photo Yasuyuki Takeo

Ground Force Le Groundforce 2011 était la troisième étape d’un événement international qui a eu lieu à Singapour le 6 et 7 Août dernier. L’événement était organisé au SCAPE, un centre commercial destiné aux jeunes situé sur la route de Singapore vers Orchard. Plus de 50 riders internationaux et locaux se sont affrontés lors de 2 rounds. La classe Expert et la classe Pro pour remporter le titre de champion de Groundforce. L’événement a accueilli des riders tels que Moto Sasaki, Matthias Dandois, Yohei Uchino et Dominik Nekolny. Après deux jours intenses de qualifications et de finales, c’est le rider Japonais Moto Sasaki qui a remporté le titre que Matthias avait remporté pendant les deux années précédentes. Ses deux rounds étaient exécutés sans aucune faute. Je ne devrais pas en dire plus, je vous invite à regarder leurs meilleurs tricks en vidéo pour constater qui a rentré les figures les plus techniques. Je préfère vous parler de l’histoire du Groundforce 2011 et comment ce projet a réussi à voir le jour. Groundforce est plus ou moins l’idée de Shawnn Lai, le distributeur de AresBykes à Singapour. L’élan qu’il y a derrière Groundforce est là pour faire progresser la scène de flat de Singapour, qui est une scène relativement petite avec quelques compétitions locales organisées de temps à autre. Je fais partie de l’équipe depuis le premier jour et je suis aussi un rider de l’équipe Aresbykes de Singapore. Le premier Groundforce fut organisé en 2004, c’était un événement uniquement organisé par et pour les locaux. Nous avons vu la scène grandir avec 30 riders de plus lors de l’édition de 2005. Le dernier événement avait été organisé en 2006. Moto Groundforce était le premier événement international de Flat jamais organisé en Asie et malgré nos quelques petites années d’expérience à organiser le contest nous avons reçu plus de 50 riders venus du monde entier. L’année suivante j’étais envoyé à l’armée pour 2 ans, ce fut deux années très difficiles pour moi. Pendant les jours de la semaine j’étais à l’armée et je roulais le week-end. Shawn et moi avions déjà envisagé de refaire une édition de Groundforce mais il était impossible de le faire tant que j’étais à l’armée et Shawn allait accueillir l’arrivée de son premier bébé. En 2010 nous avons voulu refaire une édition, malheureusement tous les budgets étaient pris par les jeux olympiques donc nous nous sommes fixés comme objectif d’organiser le Groundforce en 2011. Je suis devenu l’organisateur officiel de l’évènement sous la tutelle de Shawn et des conseils de Yasuyuki Takeo. Avec 10 ans d’experience à organiser le King of Ground, le leader du flatland World Circuit faisait partie de Groundforce depuis ses débuts en 2004. Avec le succès des Moto Groundforce j’ai demandé à Yasu s’il était possible d’intégrer le Groundforce au BMX Flatland Circuit. Je lui ai expliqué que Singapour serait un emplacement stratégique, qu’un événement international allait attirer les riders professionnels du monde entier mais aussi les riders des pays Asiatiques. C’était une chance de diversifier le type de riders lors de cet événement. Yasu a accepté ma proposition et le Groundforce fut la troisième étape de BFWC. C’était un honneur car le Groundforce fut la seule étape organisée en dehors du Japon. Le Groundforce était programmé pour être la troisième étape sur 4 de l’année 2011. Une exception à la règles puisqu’il n’y avait que 3 étapes chaque année. Intégré au World Circuit je devais faire en sorte que le Groundforce se passe comme prévu. Avec les conseils de Yasu et Shawnn, nous avons commencé la recherche de nos sponsors. La recherche commença en Septembre 2010. Comme n’importe quelle recherche de sponsoring se fut une lourde tâche que de trouver de l’argent. Singapour a une petite scène et inutile de dire que le flat est une toute petite niche. Après avoir pensé à plusieurs endroits pour organiser l’événement, j’ai contacté SCAPE, un petit centre commercial situé en plein centre ville qui possède aussi une salle. Le Groundforce a attiré leur attention et quelques meetings plus tard le SCAPE allait officiellement accueillir l’événement. Les mois qui suivirent furent les plus stressant, j’ai contacté un nombre incalculable de sponsors, des tas de rendez-vous, de réponses négatives et ainsi de suite. Vu l’économie du pays et les nombreuses disciplines autour de la culture street, il s’avère que le BMX était un sport qui intéresse peu les départements de marketing. Ça m’a un peu miné et au final, nous n’avons obtenu aucun budget. Mais Groundforce devait avoir lieu, peu importe comment et peu importe la taille de l’événement. Malgré les rejets, toutes les formes de sponsoring n’étaient pas refusées, j’ai réussi à assurer des prix et les aspects logistiques de l’événement. Nous avons annoncé en ligne que le Groundforce allait prendre forme et les réactions des riders furent positives. Les riders venus des quatre coins du monde ont réservé leurs vols avant l’annonce officielle du contest. Ce fut une grande source de motivation d’avoir le soutien des riders. Jusqu’au dernier mois avant l’événement, je continuais mes recherches de partenariats en espérant que quelqu’un pourrait financer l’événement à la dernière minute. Notre chance arriva avec l’aide de Carhartt/Crumpler de Singapour qui décida de nous donner un petit soutien financier. Shawn et moi-même avons couvert le reste des frais et au final tout s’est arrangé. Yasu est arrivé à Singapour une semaine avant le Groundforce pour m’aider avec toute la logistique et l’organisation du contest. J’ai beaucoup appris grâce à Yasu et de son expérience du King of Ground, en particulier par rapport à l’effort qu’il faut fournir pour organiser un tel projet.

Groundforce 2011, leg 3 of the BMX Flatland World Circuit took place in Singapore on 6th and 7th August 2011. The venue was SCAPE, a youth oriented shopping mall located at Singapore’s Orchard road. Over 50 international and local contestants battled in 2 classes, Expert and Pro for the title of Groundforce 2011 champion. The event saw international big names such as Moto Sasaki, Matthias Dandois, Yohei Uchino and Dominik Nekolny amongst those who were present. After two days of intense qualifiers and finals, Moto Sasaki from Japan emerged as the champion after two flawless runs against 2 times World Champion Matthias Dandois from France. All these and more happened but I shall not go further, watch the online videos to see who hit their hardest links and the victories of each battle. Instead, I’ll like to take this opportunity to share with you how Groundforce 2011 began and the journey to the completion of this project. Groundforce was the brainchild of Shawnn Lai, distributor of AresBykes in Singapore. The impetus behind Groundforce being for the progression of the Singaporean Flatland scene, a relatively small scene with only local competitions from time to time. I was part of the organizing team since day one as I was also a rider of Aresbykes Singapore. The first Groundforce began in 2004, then a local only event. It saw the developing Singaporean Flatland scene with about 30 over riders grow and progressed with the second Groundforce happening in 2005. Our last event went down in 2006. Moto Groundforce was the first ever big scale international BMX Flatland competition in Southeast Asia and despite a relatively short existence in the contest scene, the event saw an overwhelming turnout of over 50 international contestants from around the world. The following year, I was enlisted into mandatory national service for 2 years. Those were tough times, juggling time in the army and riding only on weekends. Shawnn and I had already started discussing thoughts of doing Groundforce again. Then, we both could not be committed with me in the army and Shawnn having the birth of his first child. Finally completed national service in 2009, we got together to discuss about the possibility of Groundforce happening once again. 2010 was not an ideal year sourcing for sponsors as the Youth Olympic Games were happening then. 2011 was the target. I took over the role of main organizer from Shawnn with his guidance. Advice from Yasuyuki Takeo was a definite must. With 10 years of experience behind the renowned King of Ground series and leader of the BMX Flatland World Circuit. Yasu has been part of the Groundforce series since we started back in 2004. With confidence of the turnout from the last Moto Groundforce, I proposed to Yasu if it was possible for Groundforce 2011 to be a part of the BMX Flatland World Circuit. I explained with Singapore as a strategic location, an international event would not only attract professional riders around the world but also riders from surrounding South East Asian countries, a chance for a more diversified contest participation. Yasu accepted my proposal and Groundforce officially became the third stop of the BFWC. It was with great honor as Groundforce was the first and only Asian stop outside of Japan to be selected. Groundforce was scheduled to be the third leg out of the four stops for 2011. An exception since there were only three stops each year ever since the circuit started. With the acceptance into the World Circuit, I had to make Groundforce happen. With advice and support from Yasu and Shawnn, the search for sponsors began. The hunt for sponsors began in September 2010. As of all sponsorship hunts, it was an uphill task to secure cash sponsorships, even so in Singapore where the scene is small and not mentioning Flatland being such a niche sport. After few venue considerations, I approached SCAPE; an upcoming new mall targeted at youths located right in the centre of the city. Besides being a mall, they were also a venue for youth oriented events and activities. The proposal of Groundforce captured their interest and several meetings later. They were set to become the venue host for the event. Next to come were the most stressful months I was to go through, approaching countless sponsors, meetings and rejections, the cycle goes around. It seemed like with the current economy and various alternate new forms of street culture to explore, BMX was a vanishing stand to the marketing of corporations. It dawned on me that even without a cash sponsor in the end, Groundforce had to happen no matter the scale of it. Despite the rejections, not all sponsorship attempts were futile; I managed to secure products and logistic sponsors in kind. Word was released online that Groundforce was happening and response was great, international riders booked their flights even before the official contest details were released. That was another motivation for myself to know that the riders are showing support. Up till the final last months leading up to the event in August, I was still approaching sponsors in hopes of a last minute cash sponsorship. Help came through from Carhartt/ Crumpler Singapore as they decided to come in with a small amount of cash. Shawnn and I covered the rest of the expenses and finally got things sorted out.


the moto !

J’ai vraiment compris comment faire en le faisant par moi-même. C’était complètement dingue, la dernière semaine avant l’event, tout le monde a commencé à arriver à Singapour. C’était l’événement le plus attendu depuis le Moto Groundforce. Il n’y avait pas d’argent à gagner cette année mais de voir le nombre de riders présents montrait qu’ils étaient motivés par autre chose. Le Groundforce fut un événement extrêmement difficile à organiser mais tellement heureux qu’il ait eu lieu. Il est certain que je me sens épuisé avec tout ce stress engendré mais tout s’est passé comme prévu. Cette expérience m’a appris beaucoup de choses, et j’ai réussi à atteindre mes objectifs. Au final j’espère que chaque personne qui a participé à cette aventure a obtenu un peu de satisfaction à le faire. Le Groundforce 2012 ? Peut-être ! J’aimerais remercier tous nos sponsors qui ont cru en nous et pour tout le soutien qu’ils nous ont apporté. Merci à Shawn et Yasu pour leur aide et leurs conseils. Merci à York Uno, Hiroshi Uehara et Michael Steingraeber pour avoir jugé les riders. Et évidemment merci à tous les autres qui ont aidé d’une manière ou d’une autre pour faire en sorte que le Groundforce 2011 soit possible. Merci à tous.

Yasu arrived in Singapore a week leading up to Groundforce to help out with the final logistics and organizing. Much was learnt from Yasu from his past experiences with King of Ground and how much effort goes into getting a contest done. Experiencing it myself just made me understood the picture clearer. It was a hectic final week and finally everyone arrived in Singapore for the most anticipated event of years since Moto Groundforce. No huge cash purse this year but seeing the number of riders present meant that there was indeed something more that motivated their participation. Groundforce 2011 was a grueling journey to accomplishment but I’m sincerely glad that it happened. No doubt I felt a little burnt out in the midst of all the stress but eventually things came through. It has been a great learning journey for me, setting out to fulfill this personal goal. In the end, I just hope that everyone who was involved could bring home a part of the experience. Groundforce 2012 perhaps? Finally, I would like to thank all the sponsors who believed in the event and for their kind support. To Shawnn and Yasu, for their guidance and support entrusting this project to me. To York Uno, Hiroshi Uehara and Michael Steingraeber for their assistance with judging and lastly to everyone else who have helped in one way or another making Groundforce 2011 possible. Thank you all very much.


104 - EVENT - France par Nico Cambon - photos Manu Sanz

Roots Jam Encore une bonne jam albigeoise comme on les aime. Toujours une ambiance à la cool, des best tricks de street dans la “vraie rue“ et du park, toujours au pied de l’imposante cathédrale. Une jam un peu plus calme que d’habitude car malheureusement décalée en pleine semaine. Depuis que la ville d’Albi est classée au patrimoine mondial de l’Unesco, le maire semble moins chaud pour avoir de l’animation devant la cathédrale en plein weekend… Dommage car beaucoup de riders n’ont pas pu faire le déplacement.

La particularité du contest est sans aucun doute le côté street: la troupe de riders se déplace de spots en spots au son des Dj’s du 4x4 Redbull. 4x4 qui permet aussi à John Petit d’avoir un micro dans les mains pour expliquer aux riverains ce qui leur arrive. Le premier spot est le street park, gagné par Antoine Nau et son gros wall départ du plan incliné en passant par dessus le curb. Deuxième spot: des marches avec ledges dans les vieux quartiers de la ville, remporté par Mackay avec un bon 180 bus par dessus le ledge. Troisième spot : un hip en terre, remporté par Tom Cauquil avec de bon gros flip whip.

Antony

Mackay

Antoine NAU, gap to wall


En -16 ans, les juges ont eu du mal à faire le classement car se fut très serré avec trois style de riding différent. Adrian Martin Del Rio nous gâte avec de belles lignes et de nombreux tricks, Antony Sabuco va très haut que ce soit sur la box ou la courbe en condor ou cancan. Il finit par un nouveau tricks pour lui : superman. Enfin le vainqueur est Clement Segade avec son style qui a fait craquer les juges, 13 ans et déjà un style de fou. Plus un bus driver surprise sur la Box au dernier passage. Good Job. En amateur, on retrouve l’autre frère Segade à la troisième place avec très bon style, moto cross, turn down sont à la fête. La deuxième place revient à Bastien Robert qui a un riding bien complet avec de nombreux tricks : whip sur la box, bus… Il tentera même un 180 whip (un grand bravo à lui pour son premier flip replaqué dans l’après midi sur le hip en terre). Enfin le vainqueur est Maxime Delesalle -qui me semble un peu plus âgé que Quentin et Bastien et ça se voit. Son riding est bien complet avec toute la panoplie de tricks qui vont bien et plus d’aisance et de facilité que ses concurrents. En pro, Tom Cauquil termine 3ème avec du gros riding : flip, 3.6 whip sur la box et un

surprenant flip sur une courbette bien raide avec récèp sur le curb en descente. Une belle découverte pour la scène BMX, Nico 2ème et le premier n’est autre que Max Bonfill toujours avec son riding sur-stylé : gros nac nac en courbe, flip sur la box 3; turn down et un 3.6 can can de toute beauté, du très, très gros niveau. C’est beau. Les vainqueurs repartent avec des cadeaux : lots bmx par Twenty et Transumance, mini-motos, guitare et toujours les trophées, des créations forgés par Pouchtouf. Cette année, il s’agissait d’une spéciale dédicace aux vainqueurs de l’an dernier. Ces derniers avaient gagné des vélos customisés par Pouchtouf, vélos qui n’ont pas duré bien longtemps parce que les riders n’avaient pas bien compris qu’il s’agissait de vélos pour décorer et non pas de vélos à cascade. Difficile pour eux de résister au plaisir de tester le vélo. Sauf que l’engin n’était visiblement pas soudé pour résister à un riding de bmxeur… D’où les trophées de cette année : une main de squelette avec un doigt tendu vers le ciel… Merci encore à tous les bénévoles de l’association Roots bmx et surtout aux jeunes sans qui rien de tout ça ne serait possible.


106 - EVENT - allemagne par patrick guimez - photos Vanhanja

BMX Masters

rob armour



Les années défilent très vite, des events fleurissent, d’autres n’existent plus mais nous savons tous que les Bmx Masters ont lieu à chaque fois et quelques soient les conditions climatiques ! Ce contest désormais légendaire est encré dans toutes les têtes et peut se venter de faire déplacer le monde du bmx tout entier. Compétition overhall réunissant toutes les disciplines du freestyle, les Bmx Masters savent aussi rendre hommage aux créateurs de notre sport grâce à la réunion des légendes du bmx telles que Bob Haro, Matt Hoffman et bien d’autres venues en masse comme chaque année. Que dire de cette édition 2011, si ce n’est qu’elle fut un succès et que sans aucun doute nous réalisons à quel point le sport évolue dans le bon sens et notamment avec l’arrivée de jeunes talents qui n’ont pas à palir devant les pros. En effet, je reste choqué lorsque je vois des jeunes de 12 ans déchirer le park ou la mini à spine comme s’ils avaient déjà 7 à 8 ans de riding derrière eux ! Les filles non plus ne sont pas en reste et on peut parler dès à présent d’une véritable

brian kachinsky - tooth pick grind full speed

catégorie féminine regroupant des rideuses du monde entier et toutes plus fortes les unes que les autres. Les pros quant à eux restent fidèles à eux-mêmes avec des lignes incroyables dans toutes les disciplines et ce, avec un significatif sourire aux lèvres qui justifie d’autant plus l’ambiance qui règne aux Masters. Hormis le riding qui reste gravé dans la mémoire de tous, les soirées restent elles aussi mémorables avec tout simplement de la folie, des dj déjantés et des riders prêts à en découdre avec les boissons enivrantes hahaha ! Je pense qu’il ne sera pas nécessaire de parler de tricks car cela me prendrait des heures à vous relater ce que j’ai vu mais je vous invite tous à jeter un œil sur les différents clips des Bmx Masters 2011 qui sans aucun doute vous donneront envie d’y participer l’an prochain ! Une fois de plus et comme chaque année, nous tenons à remercier toute l’équipe organisatrice qui réalise un contest sans faille et très positif pour l’avancée de notre sport ! Longue vie aux Bmx Masters !


girls on street courseÂ


Time flies by but we also gives life and body to ideas and projects, some don’t exist anymore but- we all know that BMX Masters always happen no matter what the weather forecast will be! Every single rider knows this legendary contest and therefore this event gather people from all around the globe. This overall contest brings all the freestyle type of BMX riding together. The BMX masters also pays tribute to the creator of our sport with people like Bob Haro, Matt Hoffman and many others who keeps on coming every year. What else could I say about the 2011 BMX Masters other than it was a real success and BMX is going the right way especially since there are new talented riders who would easily blow the pro riders mind. In fact I was quite in chock when I saw 12 years old riders killing it in the park or in the mini spine. They look like they have 7 or 8 years of riding experience! Girls have just as much to offer, here we

markus hampl : 360 superman seat grab

had a real girls category coming from all over the world, each more strong than the other! Regarding the pros, they remain the same, incredible lines with a big smile on their face that shows pretty much what the BMX Masters are about. Of course we’ll remember the riding but let’s not forget the completely insane parties, the crazy DJ’s, with drunkards riders. I don’t think it is necessary to mention the tricks of the BMX Masters just because it would take me ages to list of what I have seen, but, make sure to look at the different BMX masters 2011 online edits which will certainly make you want to attend the event next year! Thanks to the BMX Masters team who keep on organizing a flawless event. What a very good deed for the progress of our sport. Long life to the BMX Masters!



112 - EVENT - UK par Alex Romain

King of Southsea Je déteste voyager, me sentir nauséeux lorsque je voyage en train/bus/voiture. Je déteste me lever tôt ou rentrer tard chez moi. Et je ne vous parle pas des retards, des files d’attente, des problèmes techniques et tout le reste. Cela n’avait aucun sens de faire un voyage à 220 kilomètres des King Of Southsea - la veille du contest- pour ensuite refaire ces 220 kilomètres retour, sans compter les 200 kilomètres pour se rendre là-bas. Mais je voulais aller à Liverpool. Voir mes potes, trainer, rouler, parler du KOS, voir la vue et les filles… oui, je kiffe les filles avec des accents. 8 du matin. Après un périple de 3 heures (et rester éveillé tout le long, je ne sais même pas si j’ai aimé ça ou non), j’avais donné rendez-vous à Norbert Ònodi, un flatlander hongrois qui vit en Angleterre et voilà ce qu’on a fait: rouler, trainer avec notre pote malaysien Faqe, un autre flatlander qui vit au Royaume-Uni. Oui, tout à fait, on les importe pour faire grossir les statistiques anglaises ! On est allé au magnifique port historique où le contraste entre le métal et le verre se rencontre. Liverpool est une ville magnifique. Calme, accueillante et avec une scène BMX saine. DUB BMX me vient à l’esprit. Cette nuit-là, Norbert et moi avons voyagé pendant 10 heures dans un bus pour nous rendre au Southsea. Relisez donc l’intro de l’article si vous voulez savoir comment je me sentais. 10.25 du matin : Bonjour Southsea! La ville navale et historique, située sur la côte du sud de l’Angleterre a une maison close chinoise cachée dans un restaurant. Sans oublier l’air marin britannique, le vent frais et le ciel bleu. D’un côté de Southsea se portait le festival international de kite et de l’autre le King of Southsea. Effraim Catlow a organisé cet événement multidisciplinaire de BMX qui se déroulait sur 2 jours. Ce n’est pas si simple que cela. En particulier quand de gros nuages gris pointent le bout de leur nez. La vie d’Effraim allait soudainement être plus difficile. Quoi qu’il en soit, malgré les sessions d’entraînements de flat arrosées par deux déluges de pluie, le ciel s’est légèrement dégagé et l’événement est reparti de plus belle. Les juges: Phil Dolan, Johan Chan et Trevor Lacey. 3 classes: novice, expert et pro. Le résultat fut fantastique. Une foule de spectateurs et des tas de riders venus de l’étranger sont venus ajouter un peu de piment. Les frères Chauvel, venus de Normandie, en ont surpris plus d’un avec leur smooth tech 90’s style. La Hongrie était représentée avec des riders inscrits dans la catégorie des experts et Gergely Szajer a remporté la seconde place dans la catégorie pro. Il y avait aussi Michael et Gino de Hollande. Le Royaume-Uni et l’Irlande étaient représentés par Pete Hollinger qui a pris la première place dans la catégorie pro et croyez-le ou non mais James Smith a fini 3ème. Bien que les riders luttaient avec le sol mouillé, nous avons vu du très bon riding pendant les échauffements et les runs. Les lists de tricks sont chiantes, regardez donc les vidéos sur le net. Quand tout était bouclé, certains sont allés fêter ça, d’autres sont rentrés ou partis au Carnaval de Notting Hill. Pour ma part, je suis rentré… en train… et tard… Je ne vais même pas m’étaler sur le sujet du métro londonnien et des changements que j’ai du faire… N’essayez même pas d’aborder le sujet.

I hate travelling. I hate that nauseous feeling I get sat on a train/coach/car. I hate having to get up super early or getting home super late. Let’s not even talk about delays, queues, breakdowns, replacement services et all. So it didn’t make sense to travel 139 miles in the opposite direction the day before King of Southsea, to travel those 139 miles back, and another 123 miles to Southsea. …but, I wanted to go to Liverpool. Meet friends, hang out, ride BMX, talk about KOS, see the sights and the ladies, as I’m a sucker for the Scouse accent. 8 am. After a 3 hour journey (being asleep, I couldn’t tell you if I hated it or not), I hooked-up with Norbert Ònodi, a Hungarian flatlander living in the UK and we did the above; rode BMX, hung out with our friend, Faqe from Malaysia, another flatlander living in the UK. (We import them to make the numbers up if you’re wondering). Saw the historical beauty of the docks to the contrast of steel and glass modernisation. Liverpool is an amazing city. Peaceful, friendly and with a healthy BMX scene. DUB BMX comes to mind. Norbert and I made a 10 hour coach journey that night from Liverpool to Southsea. Refer to the introduction if you want to know how I felt. 10.25 am. Good morning Southsea! The historic and tourist heavy naval town with a Chinese brothel in a restaurant, located on the south coast of England. That fresh British sea air, cool coastal breeze and ocean blue sky. On one side of Southsea Common, there was the annual Portsmouth International Kite Festival. The other, the second King of Southsea. Effraim Catlow, organized and compèred the 2 day multidiscipline BMX event. Not an easy task. And with grim, grey clouds lurking in the distance, it looked like his life was going to be made harder. However, despite the flatland practice sessions being washed out twice with heavy showers, it cleared, and made sense to proceed with the event, just in case. Judging: Phil Dolan, Johan Chan and Trevor Lacey. 3 classes: novice, expert and pro. The turn out was fantastic. A healthy crowd attendance and a handful of international riders showed up adding some spice to the classes. The Chauvel borthers from Normandy dropped jaws with their effortlessly smooth tech 90’s style. Hungary represented with riders in expert and Gergely Szajer smashed it for 2nd in pro. And then there were Michael and Gino from Holland. UK and Ireland represented, with Pete Hollinger taking 1st in pro and believe it or not, James Smith took 3rd. Despite riders having issues with the floor, a lot of good riding went down, during practice and competition runs. Watch the videos, trick lists are boring. When it was all over, some went to the after party, others went home and some went to Notting Hill Carnival. I went home… got there by train… late. Let’s not even talk about London underground and rail connections at all. Please let’s not.



114 - EVENT - France par manu massabova - photos Olivier Allamand et Manu M.

Urban Plagne En général, je suis plutôt du genre à jouer les tontons flingueurs dans mes articles et je sais que c’est pas pour vous déplaire. Mais pour cet évent, j’ai beau chercher, je ne vois réellement pas de quoi alimenter des débats houleux ou des polémiques sans fin. Et c’est pas parce que j’en étais l’organisateur que je dis ça, vous savez que je suis pas vraiment pour la langue de bois. Mais quand on a un contest au top, on a un contest au top, que voulez-vous… Le contest de la Plagne n’est pas si nouveau que ça, on en est même à la 7ème édition, il y a toujours eu du bmx en park et même une démo de flat by Matthias Dandois et Raphaël Chiquet en 2008 mais cette année, avec l’organisateur (Gérard Garcia du team Starlight), nous avons pris la décision de faire un vrai contest de Flat. Et c’est ainsi que je me suis retrouvé à plus de 3000 mètres d’altitude au beau milieu du mois d’août dans la plus grande station de ski au monde. Bon avant d’y arriver, vous aurez à traverser un périple plutôt banal pour les habitués de la montagne mais pas pour moi : la route qui mène aux sommets des montagnes. Une vingtaine de bornes dans une côte qu’on pourrait qualifier de piste noire avec 21 virages que vous aurez le temps de compter vu qu’ils sont situés en tête d’épingle avec un vide de plus de 1000 mètres à quelques centimètres de la route sans aucune barrière donc les sensations sont garanties, croyez-moi. Niveau sensation, on n’était pas au bout de nos surprises car en arrivant, la vue à couper le souffle nous en a fourni bien davantage. Le cadre est tout simplement magnifique. La vue sur les montagnes, la vallée et les petits villages avec leurs attractions vaut déjà largement le voyage. Je comprends mieux pourquoi c’est la station préférée des champions de ski maintenant. Le principe de l’événement Urban Plagne est de mettre à disposition des initiations totalement gratuites dans beaucoup de sports différents comme le BMX en park et flat mais aussi du skate, du roller, de la trottinette, du trial… ainsi que des ateliers de cultures urbaines (Graff, hip hop…). Le tout encadré par des pros riders dans une ambiance à la cool. Personnellement, je m’occupais des initiations en bmx flat et comme à chaque fois, j’ai eu droit à tous les styles de gars. Le jeune foufou qui s’éclate en deux secondes, le type qui veut prendre aucun risque alors que je me plie en quatre pour lui expliquer qu’on fait pas d’omelette sans casser des œufs et il y a aussi les jeunes prodigues qui balancent des barspin ou tail whip au bout de 10 minutes. Enfin j’espère avoir pu faire naître des vocations et je remercie la marque Eighty-four pour le prêt de vélo. Passons maintenant au contest qui avait lieu le vendredi en fin de journée. Quelques riders avaient quand même fait le déplacement et n’ont pas eu à le regretter car on a tous passé un très bon moment. Le format de la compète était aussi simple que cool. Une jam session avec 5 passages chacun avec plusieurs chances de recommencer le link puis une concertation générale pour un jugement qui sera unanime donc pas d’embrouille ni de stress. On est là pour le fun, rouler entre potes et si possible prendre un petit billet au passage héhéhé. En amateur, victoire de Renaud Meloni
 qui vient du club d’Achères dont je vous ai sans doute déjà parlé car il fait partie des nouveaux talents à surveiller de près. Time machine, décade, spinning à toutes les sauces, le tout dans un pur style, ça promet du bon tout ça. Suivent dans le classement Paul Dezeix que vous avez pu découvrir dans le précédent numéro de votre magazine préféré, puis le ch’tit Thibault Plomion qui n’a malheureusement pu passer son killer trick sur la roue arrière (passage en upside whellie sans toucher aux pegs mais en changeant de pied sur le pneu). Et enfin le local Nicolas Delaporte qui venait de remonter ses pegs pour l’occase et nous a gratifié d’un hang five no foot de toute beauté.

Quentin

Chez les pros, on a eu droit à un beau spectacle et cela est probablement dû au fait que les gars roulaient sans pression donc ils ont pu passer leurs meilleurs links pour leur plus grand plaisir mais aussi pour celui du public en folie. Matthias assurait le show au micro et ne le lâchait que pour ses runs. Et c’est d’ailleurs lui qui remporte cette 1ère édition du contest de Flat de l’Urban Plagne. Et d’ailleurs l’expérience lui a bien plu puisque le gaillard a même commenté le park par la suite, il a pas lâché le micro de la journée ! Et je suppose qu’il ne doit finalement pas trop en vouloir à Orange de lui avoir un peu forcé la main pour venir (c’était un contest sponso Orange) et qu’il se fera pas prier pour revenir l’année prochaine l’animal. Car en plus d’un chèque de 500 euros, il est quand même reparti avec le bon souvenir d’un contest réussi, qui le change bien de ses précédentes compètes comme à Singapour ou au Japon avec une pression à découper au couteau où le moindre pied posé peut être fatal… Non, là c’était plutôt des vacances pour la grande saucisse qui a assuré le minimum syndical mais comme toujours très efficace et incontestablement bien au dessus du commun des mortels. Vous connaissez sa routine par cœur donc je vais pas revenir dessus, en tout cas il nous a régalé le salaud, c’est le principal après tout. En seconde position, le phénomène dont je vous parle depuis deux ans maintenant, le grenoblois Quentin Pelorson. Je vous ai déjà prévenu que ce gars était de la graine de champion et je me trompe rarement. Il nous en a encore fourni la preuve lors de ses runs assassins ! Un putain de surdoué je vous dis et je pèse mes mots. Vous voulez quelques exemples ? Spinning hang 5 seat grab barspin to half packer to pivot to xfoot hitchiker, pedalling time machine, turbine crackpacker one foot to half packer sortie en jetage de vélo mais qui rentre miraculeusement ! Un style smooth, propre et consistant comme c’est pas permis et je vous ai dit qu’il n’a pas plus de 4 ans de vélo cet Ostrogoth? En 3ème ex-æquo, Jeremy Brosset
et Thomas Noyer. Plus de réussite pour notre ami de Chambéry expert en décade foot jam mais moins de risque aussi donc égalité avec l’albigeois qui a quand même réussi à passer un jumplash to swith foot steam roller enchainé en crack packer et j’en passe et des meilleurs. 5e : Matthias Augris, oui, c’est bien un streeter et s’il ne s’était pas flingué un doigt, vous auriez aussi vu un autre streeter de talent s’exprimer en flat : Maxime Charveron, dommage quoi. En général, les streeters assurent quand même et Matthias nous a quand même balancé un half cab 360 to manual to whooper et pas mal d’autres cochonneries dans ce style. La grande classe pour notre ami lyonnais qui a mis le feu aux poudrières. The last but not least, j’ai nommé sa sainteté Stéphane Ferrard
himslef ! Toujours aussi original avec son style et ses tricks inimitables, du pedalling megaspin back au Inside elbow glide, on a eu droit à un vrai festival mais le Dourdan boy avait confondu démo et compète et nous a encore infligé une série de huit cent mille fire hydrant et autre megaspin floater… Ça fracasse pour un show mais là on était en run et les juges (les autres riders) ont bien fait la différence. Enfin on ne se fait aucun souci pour le charismatique Stéphane qu’on reverra avec joie sur les prochains contests. Le contest de park a clos l’évènement et a littéralement mis le feu à la Plagne avec un spectacle nocturne de toute beauté. Les riders (Georgy Doremus Maxime Charveron, Mathias Augris ou encore Geoffrey Thibaut pour ne citer qu’eux) ont vraiment assuré avec des tricks dingos (360 whip to bus pour Max par exemple). Un grand moment quoi. Un grand merci à Gérard Garcia et La Plagne pour nous avoir permis d’organiser une compétition de flat dans ce magnifique lieu et on sait déjà qu’on reviendra avec plaisir et pourquoi pas pour la version winter qui aura lieu en avril prochain ?



116 - EVENT - France par patoche - photos vanhanja

Comme chaque année, le Lords of dirt est suivi de près par le non moins célèbre Finist Air show ! Ce show est tout simplement la meilleure combinaison de plusieurs disciplines du freestyle en France, réunissant les meilleurs riders de la planète en freestyle motocross, quad freestyle et bien entendu bmx dirt ! Une chose est sûre, nos amis bretons savent accueillir leurs hôtes et toute l’équipe organisatrice a encore une fois mis le paquet pour cette édition 2011.

As every year the Lords of Dirt is closely followed by the equally famous Finist air show! This show is simply the best combination of several disciplines of freestyle in France, bringing together the best riders in the world in freestyle motocross, quad freestyle and bmx dirt of course! One thing is for sure, our friends from Brittany know how to accommodate their guests and the entire organizing team has once again outdone themselves for the 2011 edition.


Ryan Guettler


Au programme donc, une journée complète basée sur le freestyle, le tout rythmé par du gros son, des belles bagnoles et un public venu en nombre pour célébrer cette nouvelle édition. Le spot est donc constitué d’une aire fmx et quad, cette dernière comptant de nombreux sauts et enchaînements avec notamment un saut à 35 mètres; puis l’aire de bmx dirt digne d’un contest international ! En effet et ce depuis quelques années nous souhaitons faire évoluer le spot et nous grossissons à chaque édition notre spot de bmx. Cette année, un départ à 8 mètres de haut sur des containeurs soigneusement préparés par les bénévoles, nous donne suffisamment de vitesse pour rentrer dans la ligne comportant trois bosses : une première de 8m50, une seconde de 5m50 et enfin une dernière de 4m. Les sauts sont hauts et raides et nous collent au plafond ! L’équipe bmx 2011 est constituée de Thomas Gaudin, Richard Fert, Simon Moratz, Markus Hampl, Ryan Guettler, Josh Stead, Alejandro Caro, Jaie Toohey et moi-même. On déplorera hélas une lourde chute de Thomas qui se fracturera une vertèbre et souffrira également d’un lourd tassement. Nous lui souhaitons tous une bonne guérison et pensons fort à lui ! (stay strong dude) Dès la première démo, un rider se détache du lot et c’est l’australien Jaie Toohey qui s’est mis en tête de punir la ligne à coup de tricks comme il aurait pu le faire lors d’une finale de Dew tour ! Tous les riders envoient du lourd et les démos s’enchaînent sans encombre. Lors du dernier show, l’organisation nous propose d’effectuer un best tricks, ce qui nous donnent des ailes à tous. Trois riders repartiront avec un trophée bichoné par l’équipe de chez SOYLE : en troisième position, on retrouve notre ami Alejandro Caro avec un 720 flat spin, puis en seconde position, Josh Stead avec un frontflip invert. Vous vous doutez du gagnant à l’unanimité : Jaie Toohey qui réalisera une performance avec un flip triple whip sur la première double !!! Croyez-moi, il faut le voir pour le croire. Le show bmx terminé, nous nous dirigeons vers le best tricks fmx qui couronnera pour la troisième année consécutive l’équipe Pagès brothers avec cette fois-ci Tom qui nous réalisera un volt déconcertant de facilité ! P’tit con va, haha ! A peine le show achevé, nous prenons la direction de la soirée qui comme chaque année fut épique et riche en souvenirs et délires en tous genres ! Une fois de plus, nous souhaitions tous remercier l’équipe du Finist Air avec qui nous passons toujours autant de bons moments ! Je n’ai qu’une chose à dire : à l’année prochaine !

So the program is a full day dedicated to freestyle, along with a massive soundsystem, beautiful cars and a large public audience to celebrate this new edition. The spot consisted of a quad and bmx area and the latter with loads of jumps and sequences including a 35 meter high jump! And a bmx dirt area worthy of an international contest! Indeed in for the past few years we’ve wanted the spot evolve and so it’s been expanded it for each BMX edition. This year, a starting drop from 8 meters high which was carefully prepared by volunteers, and provided riders with enough speed to get into line with three humps: one 8.5m high, the second 5.50m high, and the last one 4m high. The jumps were high and steep to let the riders kiss the sky! The BMX 2011 team consisted of Thomas Gaudin, Richard Fer, Simon Moratz, Markus Hampl, Ryan Guettler, Josh Stead, Alejandro Caro, Jaie Toohey and myself. We send out our condolences to Thomas who took a hard fall and fractured a vertebra and also suffers from serious back pains. We all wish him a good recovery and have him in our thoughts! (Stay strong dude) From the first demo, a rider apart from the rest, is the Australian Jaie Toohey, who positioned himself at the top of the list with his tricks like he did during the finals at the Dew Tour! All riders went at it hard and the demos flowed one by one nonstop. At the last show, the organization decided to make a best trick competition, which gave us all wings. Three riders left with a trophy awarded by the SOYLE team: in third place we find our friend Alejandro Caro with a 720 flat spin, then in second place Josh Stead with an inverted frontflip. And as you imagined, the unanimous winner: Jaie Toohey who pulled off a double whip triple flip on the first try! Believe me, you had to see it to believe it! The BMX show ended and we headed to the best fmx tricks that crowned for the third consecutive year the Pagès brothers team, this time with Tom who did a volt with disconcerting ease! Ptit con goes haha As soon as the show finished, we headed for the party which as each year was epic, rich in memories and delusions of all kinds! Once again we wish to thank all the Finist air team with which we always had so many good times! I only have one more thing to say: see you next year!



120 - MADE - UK par patoche

Urban Kreation URBAN KREATION est un concept révolutionnaire de vêtements de protection pour riders urbains. Ces protections sont invisibles et pourtant 5 fois plus résistantes que celles en métal. Urban Kreation produit des lignes élégantes, des vêtements de tous les jours avec des protections dessinées par et pour les riders. Étant la première société mondiale à inclure une couche de protection de Kevlar dans leurs coutures et de Vectran pour leurs doublures. Ils comprennent et respectent les demandes des riders: des vêtements de haute résistance avec une résistance à l’abrasion, un taux minimal d’absorption, une résistance et des tissus respirants. Développés en collaboration avec des ingénieurs de la NASA, les vêtements sont semblables à ceux utiliser dans les sacs gonflables des sondes spatiales. Le Vectran est une matière douce et 5 fois plus résistante que l’acier, il protège la peau de toutes sortes de blessures : égratignures, brûlures, coupures. Souple, confortable et résistante, la ligne de vêtement consiste en trois styles de jean (skinny-stretchy, slim-stretchy, regular les trois existent en 3 couleurs, black, blue, grey), des sweats à capuches, des tee-shirts à manches longues, ces deux derniers étant doublés jusqu’aux épaules et jusqu’aux bras pour éviter la perte de peau lors d’impacts. Avec ses coupes modernes, la ligne de vêtement à un œil pour le détail. Des jeans résistants pour des athlètes qui donnent le meilleur d’eux-mêmes. La fibre Vectran a été développé pour remplacer le Kevlar, une série de tests fut dirigées par la NASA lors d’une mission dans l’espace. Une matière plus flexible, thermorésistante, le Vectran est un mélange de robustesse et de légèreté. Urban Kreation utilise ses propres fils, tissés de fibres liquides en Crystal qui ne sont disponibles nul par ailleurs (développés dans leurs locaux et uniquement pour leurs vêtements). Une équipe de riders aux multiples facettes testent les protections et leurs fonctionnalités : Sam Pilgrim (MTB), Isaac Lesser, Ben Hennon ou Todd Meyn (BMX), Ben Grove (Skateboard), Chaz Sands (Inline) ou Terry Price (Scooter), ces deriers testent les protections invisibles. Clive Robinson du Royaume-Uni, le créateur de la marque, a voulu mettre en avant la protection de la peau étant donné que la plupart des protections sont faites pour les os. Créativité et haute technologie ont permis de mettre en place des vêtements désormais utilisé en Formule 1. info : urbankreation.com

URBAN KREATION is a revolutionary concept in protective clothing for the urban rider with invisible protection five times stronger than steel Urban Kreation produces stylish, every day fashion clothing with space-age protective lining designed by riders for riders. Being the first and only company worldwide to manufacture a revolutionary fashion product with an inner protective layer made from a combination of Kevlar® stitching and Vectran® lining they understand and meet the demands riders make upon their clothing: High strength and abrasion resistance, minimal moisture absorption, outstanding cut resistance and breathability. Developed in close collaboration with NASA engineers and very similar to the one used on the Mars probe air bag, the Urban Kreation Vectran® material is incredibly soft, more than five times stronger than steel and protects the skin from scratches, burns, superficial cracks and injuries. Soft, comfortable and wear resistant the product range consists of three styles of jeans (skinny-stretchy, slim-stretchy, regular all in 3 colours, black, blue, grey), hooded tops, and long sleeve T’s – both with a soft inner lining down the shoulders and arms to prevent skin loss on impact – modern cuts and fine attention to garment detail self-evident. Hard working jeans for hard working athletes. Absolutely unique: The Vectran® fibre has been developed on the back of tests conducted by the NASA on the Mars space mission as a replacement for Kevlar® – a flexible, heat- resistant aramid brand fiber that combines high strength with light weight. The Vectran® protection material Urban Kreation uses is made of high-performance multifilament yarn, spun from liquid crystal polymer fibre that can’t be bought anywhere else – it was developed under their instruction especially for their garments. The individual fibres and yarn filament are specific to Urban Kreation products, several times stronger than Kevlar®, water resistant and successfully tested on motorcycle speedways. A multifaceted team of riders like Sam Pilgrim (MTB), Isaac Lesser, Ben Hennon or Todd Meyn (BMX), Ben Grove (Skateboard), Chaz Sands (Inline) or Terry Price (Scooter) test the hidden protection and its functionality every day. Clive Robinson from England – the founder of the company – just saw a gap in the market. There’s a lot of protection for the bones, but none for the skin that doesn’t disturb you while riding. So he became creative and started research and what came out is probably the most high-tech product that is not used in Formula 1.



122 - LIFE - italia by ricky monti

Ale Barbero la vie est un jeu Ale habite à Ceva, un village de 6000 habitants dans la province de Cuneo, dans le Nord-Ouest de l’Italie. Cette année, il s’est entrainé pendant des mois à Woodward en Pennsylvanie pour pouvoir participer au Dew Tour. Du petit-déjeuner jusqu’au soir, nous avons passé une journée entière avec Ale qui ne s’est pas arrêté une seconde, ce garcon ride et mange sans répit. La journée a commencé avec un café au lait au bar Tripoli, une boisson essentielle pour affronter une longue journée comme celle-ci. Après une lecture rapide du «Corriere dello Sport», le journal du sport local, Ale a discuté avec les locaux et les amis rencontrés au café de Ceva, l’endroit où tout le monde se rejoint pour commenter l’actualité. Nous nous sommes rendus à la “salle de jeux” remplie de consoles des années 80 à nos jours. Nous nous sommes rendus au Luna Park, non loin du centre de Ceva. Ale est un eternel Peter Pan qui a toujours eu une passion pour les parcs d’attractions. Nous nous y sommes rendus le matin, tout en sachant que le parc allait être fermé afin de rider sur des spots peu communs. Malheureusement très peu de structures étaient accessibles avec les BMX, mais on s’est tellement marré.

LIFE IS A GAME Ale lives in Ceva, a village of 6000 inhabitants in the province of Cuneo, north-west Italy. He spent several months a year to train in Woodward Pennsylvania in order to participate to the Dew Tour Championship. We spent a whole day with Ale, from breakfast to evening. Ale does not spare himself in everything he does, from riding to eating, he seems restless. The day began with a milky coffee at Tripoli bar, that’s a must do before facing a long day, then he read the sport newspapers “Corriere dello Sport” and after a “traditional” Italian chat with friends and acquaintances in the bar to comment the news of the day, another stop took place at Ale’s «game room», where you can find every type of video games. Later we went to Luna Park, not too far from the center of Ceva. Funfairs have always been a passion for Ale who is an eternal PeterPan. We actually used the morning hours to have fun in this unusual location, knowing that the infrastructure will be closed. Unfortunately there were only a few spots you could ride with a BMX, but it was so much fun.



Voilà enfin l’heure du déjeuner, et pour un italien comme Ale, déjeuner rime avec une seule chose: PASTA alla carbonara avec des oeufs et du bacon… en grande quantité. Évidemment, il fallait désormais dépenser toute cette énergie. Le Luna Park et l’attraction préferée d’Ale étaient maintenant ouverts au public. Quand la chaleur fut moins pesante, nous nous sommes rendus au park, celui de Prier, à 5 minutes de Ceva, nous y avons rencontré ses amis et son crew «Cobra Team» avec Carletto Castagnetti, Ivan Piloti et Pasquale. C’est une chance incroyable pour ces types d’avoir un park avec un bac à mousse et une rampe

en gomme pour essayer de nouveau tricks. La rampe en gomme a un succès fou, tout le monde essaie des tricks difficiles à realiser sur une rampe classique: double tailwhip, flipwhip, 360 no hand etc… Pendant que les enfants jouent dans le bac à mousse, Ale s’entraîne dur à améliorer la performance de ses tricks, il nous sortira un “transfer no hand”… c’est déjà pas trop mal. Il s’entraîne environ 2-3 heures par session. Ale est rentré à Ceva à la tombée de la nuit pour faire un tour d’auto-tamponneuses, il se couchera tard et demain sera un autre jour…

It was about time to eat, which for an Italian like Ale meant only one thing: PASTA alla carbonara, pasta-egg and bacon in considerable quantities. Of course in order to dispose of all those calories it was more than necessary to do some gaming at Luna Park, which was open by now! When the temperature dropped a few degrees down, we moved to the park, precisely at Priero, 5 minutes away from Ceva, where we met with his friends and his crew «Cobra Team» with Carletto Castagnetti, Ivan Piloti and Pasquale. It’s very lucky for these guys to have a park with a foampit and a resinramp to try a few tricks that you wouldn’t try on normal structures. The resinramp was a real success, everyone felt like trying tricks they never did on a normal ramps. Such as double tailwhip, flipwhip, 360 nohand etc… While the children played in the foampit, Ale was training on the different obstacles, trying to increase his strength, and he finally threw a “transfer no hand”...not bad. He usually spend 2-3 hours of training per session. And when it gets darker he heads back to Ceva in order to play in the funfairs “dodgem cars”.



126 - oldschool - USA

Who is Mark Gray ? MAIS QUI EST MARK GRAY? Je fais partie de la scène de BMX depuis que je suis en CM1… Quand j’ai cassé mon cadre Ross que j’avais depuis des années, mon père m’a racheté un Mongoose d’occasion qu’un ami revendait pour s’acheter un nouveau vélo. D’occasion ou pas j’étais époustouflé! Je voulais tellement le peindre en bleu d’ailleurs le mec qui est devenu mon beau-frère l’a saccagé… Mais j’étais jeune et je n’avais pas vraiment eu le choix. Je l’ai refait et j’ai roulé avec. Je me souviens très bien de chaque pièce de ce vélo. On habitait à New-York et nous n’avions pas beaucoup de shops de BMX. On devait attendre que les magazines sortent pour voir ce qu’allait être la nouvelle pièce qu’on devait avoir et se procurer. C’est comme ça que ça marchait à l’époque. On avait vraiment tout contre nous, de la pluie à la neige. On avait environ 5 à 7 mois de l’année pour rouler en extérieur. Quand je suis rentré au collège, j’ai rencontré Chris Lashua qui était un très bon écrivain de l’époque, c’est lui qui m’a appris les bases du BMX freestyle. Je le remercie de m’avoir appris à rouler. Peu de temps après, Chris s’est fait sponsorisé par GT et a fini par dirigé la GT trick team. Étant donné que je n’avais pas grand chose à faire, c’était assez facile d’apprendre les nouveaux tricks. Je passais mon temps à répéter un trick jusqu’à ce que je le rentre. Je les ai enchaîné les uns après les autres, on a fini par monter une équipe de riders locaux et on arrêtait pas de faire des démos qui nous rapportait de l’argent pendant l’été… Un des mecs de notre équipe est toujours mon meilleur ami, à l’époque il était sponso Skyway. C’était un très bon racer, il remportait tout sur son chemin. Chaque semaine, il rapportait un nouveau trophée à la maison. Comme pour beaucoup de gosses de l’époque, le BMX était notre vie… On roulait toute l’année, sous la neige, la pluie, tout. On vivait, on mangeait et on respirait BMX. Plus tard j’ai étudié les métaux, la photo et puis j’étais pas trop mauvais en littérature… Je ne sais plus comment, mais j’ai réussi à contacter Mike Collus du magazine Super BMX. Il m’a proposé de couvrir les évènements BMX du Nord-Est, j’ai donc saisi l’opportunité. Le premier article que j’ai fait était sur l’évènement AFA dans le New Hampshire. Quand le magazine est sorti, j’étais sur le cul de voir mon nom dans le magazine. J’ai même obtenu un A en littérature cette année-là. Mon père me conduisait aux évènements où je rencontrais les riders professionnels. D’ailleurs, certains d’entres eux sont devenus mes clients et me demandent de leur rénover leurs vélos ou de leur retrouver des pièces. J’essaie de les aider au mieux quand ils font appel à mes services… Plus tard j’ai rendu visite a mon ami en Floride, celui qui m’avait vendu son Mongoose quand j’étais plus jeune. On s’est rendu sur un énorme half pipe au milieu des bois et j’y suis allé avec mon appareil à la main. Un skateboarder m’a d’ailleurs demandé si cela m’intéresserait de prendre des photos pour leur magazine local de skateboard. Bien entendu je l’ai fait et les photos étaient géniales et elles ont d’ailleurs été publiées dans Thumper Zine. La seule chose que ma mère m’interdisait était d’aller en Californie. Je crois qu’elle pensait que j’allais me faire violer ou un truc du genre. Tu n’as jamais arrêté de faire du BMX? Non, en réalité j’ai arrêté en 1987 et je suis allé étudier la photo. Tout ça pour finir à réparer des voitures accidentées et ouvrir mon magasin avec une équipe de 7 employés. De ce fait, réparer des vélos et restaurer me semble assez simple. Par la suite, j’ai dirigé de plus gros centres de réparation jusqu’au jour où j’ai appelé BMX Plus pour leur proposer de faire leur restauration et j’ai recommencé de là. Il y a des choses qui te dérangent? Seulement les gens qui arnaquent les autres gens du monde du BMX et de partout ailleurs, je vous emmerde! Ok, je me sens mieux maintenant que j’ai vidé mon sac! Merci de m’avoir laissé la chance de me présenter!

WHO THE FUCK IS MARK GRAY ? Mark Gray has been around the BMX scene since his fourth grade... When I broke my Ross frame at the downtube that I had for years and years. Then my dad got me a second hand Mongoose that my buddy was moving on and getting another new bike. Second hand or not I was «STOKED» ! I wanted to paint it blue really bad and the man who became my brother inlaw did a terrible job on it but I was being a lot younger at that time so I had no choice. Then I decaled it up and rolled with that, now I can clearly remember every part that was on it. Living in New York we didn’t have many resources like people in California to ride but we had to wait for the magazines to come out to see what was going to be the next thing that we are supposed to do or have. That’s kind of how it used to be. We were going through everything from the bad weather to snow. We only had around 5 to 7 months of the year for decent weather to be able to ride outside. In my early high school years I met Chris Lashua who was a very talented writer at the time we met. He is the one who pushed me towards riding more and basically taught me the skills of freestyle BMX. I have to thank him for teaching me how to ride. Not too long after that time, Chris was picked up by GT and eventually owned the GTMountain GT trick team. Without much to do when a new trick came out it was easy to learn because I spent all my time trying it over and over and over until I could do it. Then I learn tricks after tricks, we m aade local team with some friends and we were runnin big handful of shows over the summer in which we were paid for... One of the guys on that team is my best friend to this day and he used to be cosponsored by Skyway... He was an awsome racer and he would usually took the first place and brought a trophy back home every week... Like any other kid at that time BMX was our life. We rode our bikes all year long in the snow through the snow, rain or whenever. It was our life at that time and that’s all we could live and breathe was BMX. I studied metal shop, photography, I also did well in English class. Somehow I managed to contact Mike Collins at super BMX freestyle magazine. He allowed me to cover any North East events and I did just that. The very first article I did covered an AFA event in New Hampshire. When that magazine came out I was so blown away to see my name printed in a BMX magazine. I even got an A that year in English class. My dad used to drive me to these events where I would meet professional riders, some remain my clients for restoring their bikes and finding bike parts. I basically help them out with anything I can whenever they call. When I went to Florida, I paid a visit to a friend of mine from whom I got my mongoose bike back in the days. We went to a huge half pipe in the middle of the woods with a big channel and I kept my camera in hand. One of the skateboarders there asked me if I would take pictures for their local skateboard newspapers. Of course I did and it came out to be great pictures and they were published in Thumper Zine. The one thing is that my mom would never let me go to any events in California. I think she thought I was going to be raped or something. Did you always ride BMX? No, I actually quit in early 1987 and went off to college to study photography and ended up repairing damaged cars and had my own shop with 7 employees. Restoring and fixing bikes seemed quite an easy job to do. Later I runned some larger Dealership collision centers for some time until I called BMX Plus and started the whole restoration and started all over from there. Anyone you wanna fuck off? Only people who screw over other people in the BMX world and else where, FUCK YOU! OK, I feel better now getting it all out! Thanks guys for giving me the chance to explain who I really am on here!



128 - MARKET - France Par Marc Dousset - photo Florian Apied

The Crime L’HISTOIRE DU CRIME PARFAIT En même pas deux ans, l’auteur de ce Crime a su imposer sa loi. Qui se cache derrière tout ça ? Que nous réserve-il ? Le pourquoi du comment en exclusivité pour les lecteurs de A.R.T. Découvrez sa confessions, son mobile, ses raisons, sa défense, ses complices...

THE STORY OF A PERFECT MURDER In less than two years the author of this crime managed to rule the roost! Who’s the guy behind this murder? Who’s going to be his next victim? Here is an exclusive interview for the A.R.T Bmx readers. Find out about his confession, his reasons and accomplice…

Accusé, présentez-vous et vos crimes, à vous jurés ! Mesdames, messieurs les jurés, appelez-moi Marc, je vais sur mes 25 ans et mes 7 ans de bmx. Les faits qui me sont reprochés aujourd’hui sont la création de mon magasin de bmx et c’est donc pour cela que vous m’entendez aujourd’hui. Je suis présent pour répondre de mes actes.

Can you please introduce yourself and your crimes to the judges? Dear judges, my name is Marc, I’m about to turn 25 and I have been riding my BMX for 7 years. What’s in the green bag? Well I’ve been accused of opening a BMX shop and this is the reason why I am here to defend myself from this accusation.

Accusé, quelles ont été vos intentions ? Vous pouvez me croire sur paroles, elles sont de bonne augure, jamais je n’ai souhaité faire du mal à quelques riders que ce soit. La création du magasin répondait selon moi à une demande locale et nationale, je souhaitais apporter ma vision, mon bmx. Votre bmx ? Définissez ! Oui, pour beaucoup de riders, le bmx est devenu un sport. Pire q’un sport de compétition, mon bmx est un mode de vie, une façon d’être, pas un loisir ou un sport à la mode qu’il faut faire pour être «cool» même si c’est cool d’être un rider bmx. Quels sont vos complices ? Mon principal complice est Geoffrey, il s’occupe d’une partie du site, du blog, des graphisme, il est d’une grande aide et je le remercie grandement. Je dois aussi vous parler des riders qui représentent le shop, Erwan Alaphilippe (sputnic) qui est là depuis le début, Kevin Lupa (united), Sullyvan Guaincétre (primo), Alexis Cancian (1chocolate for 2), Lionel Dejean (34ride). Comment les avez-vous recruté ? Le recrutement s’est fait de lui-même pour la pro team, coup de coeur, rencontre, bonne entente, bon riding et bonne attitude, une attitude ride. Pour la flow team, c’est un peu plus particulier, j’ai lancé une sorte de jam vidéo sur Facebook et dans les divers médias français. Le principe était de voir qui voulait être sponsorisé et on a fait un peu l’inverse hé hé. On a contacté ceux qui nous avaient rien demandé mais qui savaient que le jeu était en place et qui en avaient besoin. Je m’explique, dans les riders sélectionnés, je ne voulais pas de riders ambitieux qui croient que rider est un travail. Le bmx doit être un plaisir avant tout, ensuite une fois le tri fait, je voulais aider ceux qui en avaient besoin. Ça sert à rien d’aider un mec sur le matos s’il n’a aucune difficulté à s’en procurer ou à se le payer. Quels avantages ont-ils à vous suivre dans vos actes criminels ? Les riders pro, Erwan, Kevin, Sully, ont le matos à 100% offert par le shop, et des fois mais c’est rare, un petit budget leur est donné pour les aider dans leur déplacement, et les roadtrips crimebmx gratos aussi. Pour les flow, Alexis et Lionel, là, pas de miracle, sponsoriser ça coute très cher et je peux pas filer le matos à tout le monde. Donc pour les flow, c’est le prix le plus bas que je peux négocier avec les distros mais c’est pas évident, tout le monde ne joue pas le jeu, ha oui et les roadtrip crimebmx gratuit pour eux aussi. Après d’autres avantages mais ça serait long de tout vous révéler. La création du shop n’as pas suffi. Dans quels actes innommables êtes-vous encore accusés? J’avoue que le shop n’est que le début. Au moment où les lecteurs me liront, je serai importateur de 34ride, marque de bmx fondé en 2006 en République Tchèque qui a pour slogan «free for ride». Le gros inters de 34ride et leurs innovations sur certaines pièces, comme la potence qui inversée garde son design d’origine et rehausse votre guidon, le rotor qui a 4vis de serrage, la plaque de rotor universelle, le jdd et les roulements de pédaliers qui sont innovants aussi. Un nouvel acte criminel, de nouveaux protagonistes ? Oui, pour représenter 34ride en France, j’ai choisi Lionel Dejean, rider bordelais, qui a juste un niveau de fou et correspond bien aux attentes de la marque et qui teste actuellement le matos avec succès ainsi qu’Alexis qui teste aussi 34ride mais pour le compte du shop. Donc pour Lionel, tout son matos 34ride lui est offert, un autre des avantages de rider pour Crime.

Accused? What were your intentions? You must take me at my words, I’m speaking the truth there, I never ever hurt a rider in my life. The opening of the shop was an answer to the local and international need of the market. I just wanted to show my vision of what is BMX to me. How about your BMX ? Tell us more! Yes sir, for a lot of riders BMX is a sport, even worse than that, a competition sport, my BMX is my lifestyle, a way of being, it’s not a hobby nor a hype sport you should do just because it looks cool. Who’s your accomplice ? Actually, my left hand is Geoffrey, he is the one looking after the website, the blog and he also does all the design. He is so helpful and I thank him for his good job. I’d like to thank all the riders who represent the shop such as Erwan Alaphilippe (sputnic) he’s been riding for us since the beginning, Kevin Lupa (united), Sullyvan Guaincétre (primo), Alexis Cancian (1chocolate for 2), Lionel Dejean (34ride). How did you hired them? The process of hiring came naturally for the pro team, the riders we chose are a mix of crushes, encounters, good vibes, good riding and good attitude. Regarding the flow team, it was a bit different. I did a sort of video jam on Facebook and other social french media. The goal was to find out who wanted to be sponsored. We got in touch with people who didn’t expect us to contact them but who actually knew about the video jam. We didn’t want rider who thought that having a sponsor would mean having a job. Riding BMX should never be a job. It should be for fun. After we selected the ones that didn’t want to make a living out of it we selected the ones who really needed us. I didn’t want to sponsor someone who didn’t need our help to get hold of parts. What advantages do the riders have by following you and your criminal acts? The pro riders, Erwan, Kevin, Sully, have 100% of their parts offered by the shop. And sometimes a little is given to them in order to help them attending events, and we pay their Crime BMX roadtrips. Concerning the flow team, Alexis and Lionel I give them dealer price on the parts they need. I negotiate prices with distributors but it’s not always easy. They don’t always keep the game fair. Oh yeah and they have the Crime BMX road trip for free too. There’s even more benefits than this, but it would be too long to reveal them all. The shop is not the only crime you’ve done so far, what else are you accused for? I must admit that the shop was only the start of my crimes, by the time people will read this article I will also be the distributor of 34ride. A BMX brand created in 2006 in Czech Republic who claim a «free for ride» motto. They innovate new BMX parts, such as their stem which put your handlebar higher, the rotor which has 4 bolts to tighten it, a universal one, the headsets and bearings are very innovative too. Are you gonna attempt a new murder, do you have new victims ? Yes I do, I chose Lionel Dejean a rider from Bordeaux to represent the brand. He has an incredible level which perfectly fits the brand. He has been successfully testing the parts so far, Alexis is also testing the parts on the regards of the shop. Lionel has all the 34ride part given for free, which is another benefit for our Crime riders. What is your last misdemeanor? What’s up with that? I decided to bring the delivery costs down. Instead of having the French customers to pay 4,90€, I actually deliver for free when they order parts above 69€. It’s always annoying to have those additional cost of delivery when you’re a customer, so I hope this will please them.


lionel


Votre dernier méfait en date, quel est-il ? J’ai tout simplement décider de réduire le coût des frais de livraison à 4,90€ et de les offrir à partir de 69€ pour la France métropolitaine. C’est toujours embêtant d’avoir ce surcoût quand on a pas grand chose à commander donc j’ai réduit ces frais et j’espère que cela va plaire et va fonctionner dans le temps. Bien, une dernière question et je vous laisserai aux mains des jurés. Comment gères-tu ton bmx et ton métier ? J’essaye de lier les deux mais c’est pas évident. Mon job consiste dans un premier temps à conseiller du matos, donc je me dois de tester ou faire tester par mes riders ce que je vends, sélectionner le bon du mauvais même si cela n’est pas toujours évident. Je pars du principe qu’il faut essayer pour savoir, ne pas se fier au jugement d’une seul personne. Ensuite il faut le vendre et là, on rentre dans un domaine un peu moins cool du bmx. Mais bon, faut être honnête, pour avoir de quoi rider, faut quelqu’un pour le vendre, donc c’est là que j’interviens. Ce n’est pas facile de concilier mon job et l’esprit ride mais je pense y arriver et j’espère ne jamais perdre de vue que le bmx est un plaisir avant toutes choses. D’autres complices connus dont vous voudriez nous parler avant de quitter la barre ? Oui je voudrais vous parler de ceux sans qui rien de cela ne serait possible, A.R.T magazine, Sunex, Thomas de Clandé, Ben de Soul, François de Ezco, Simplified, Geoffrey qui est une aide précieuse au quotidien, les riders de la team et les riders bmx tout court car sans eux, sans vous rien n’est possible, et sans oublier le Breton «chap», le Berruyer Michael, le Neversois Morgan, mais aussi Florian Apied expatrié il y a peu à Bordeaux et ça doit être bon, je pense, de vous avoir révéler tous mes soutiens.

lionel

We have one last question and I will leave the judges decide of the sentence, how do you manage riding your bike and having a shop at the same time? I try to combine both. My job is to advise people on the parts they should get, therefore I have to test the bikes, or have them tested by my riders. I need to select the best beyond all the products available on the market and it’s not always easy to do so. I’m convinced I must try in order to know. I try to rely on several judgement of the products. Then of course, the goal is to sell the parts, and this is the less glamour part of the BMX, but in order to ride on a BMX you must have someone selling BMX, and this is what I stand for. It’s always easy to do my job and keep the good attitude but I think I’m not too bad at it. I hope I’ll never forget that riding is all about about fun. Would you like to acknowledge us about other accomplices you have before leaving the court? Yes, I would lie to mention the people who helped me to make this come true. A.R.T magazine, Sunex, Thomas from Clandé, Ben from Soul, François from Ezco, Simplified, Geoffrey who helps me a lot on a daily basis, the riders of the team and all the riders in general. Without them all this wouldn’t exist. Let’s not forget the Breton Michael, Morgan, Florian Apied who recently moved to Bordeaux. I truly hope I didn’t forget any of my accomplices!



132 - made - france photo action : Bereflex

Chilkoot Imaginée par Luc Royer (un amoureux de la course et des beaux objets de sport), CHILKOOT est une toute jeune marque française de la scène BMX qui a décidé de proposer des cadres novateurs tant par le matériau employé (le carbone) que par la géométrie et le design associé. Voilà tout juste un an, Greg Gilson, conseiller technique et pilote d’essai officiel de la marque au musher sans visage s’élançait aux commandes du proto 001 sur la piste du BMX Carpentras, deux mois seulement après la finalisation du cahier des charges initial relatif au programme de R&D d’un cadre en carbone dédié à la pratique du BMX Race. Trois mois plus tard, Emilien Chiron, pilote officiel engagé en catégorie Elite se hissait à la deuxième place du Trophée des Nations dans le cadre de l’Indoor BMX de Saint-Etienne... Une «CHILKOOT TRAIL» (le nom vient en effet de la Ruée vers l’Or et plus précisément d’un itinéraire entre Alaska et Yukon, emprunté par les fameux «pionniers», à la fin du XIXème siècle) à marche forcée ! Assemblé à la main à l’aide d’un moule dans un petit atelier des Alpes-du-Sud par le maître artisan Benoit Pâris, spécialiste des matériaux composites, chaque cadre en carbone CHILKOOT SXP1 (pour Supercross Prototype 1) réclame à date pas moins d’une quarantaine d’heures de fabrication. Chacun des cadres produits (de 1200 à 1350 g suivant le gabarit et la puissance du pilote mais aussi en fonction du «flex» recherché pour la meilleure restitution d’énergie possible au start, au pédalage ainsi que dans les appels) est une pièce unique, numérotée et signée, comme dans l’univers de la haute joaillerie. Disponible en blanc ou noir avec vernis brillant ou mat, CHILKOOT propose une option «Racing Patriot Style» (c’est à dire avec peinture à l’aérographe du drapeau de votre choix sur les profils du « bloc » Tube de selle / Boîtier de pédalier et stickers de plaques - numéro - latérales, le tout complété de votre nom et de votre groupe sanguin derrière le puit de selle). A modèle de cadre unique, peinture unique également présente «au catalogue», puisque CHILKOOT peut vous proposer un must, c’est à dire une ou plusieurs créations originales soumises pour choix - sous la forme de planches de style au format .pdf - en amont de la fabrication et finition de votre cadre... désormais exclusif ! Une originalité, un condensé de technologie et de performance pour, au final, des cadres d’exception, rares, qui ont tout de même un prix: à partir de 1200€ le cadre nu...

Developed and created by Luc Royer (a racing lover and sport accessories collector), CHILKOOT is a french new BMX company which decided to create novative frames as much by its material (carbon) as by its geometry and design. Almost a year ago the faceless musher, Greg Gilson, a technical advisor and official test driver, was at the helm of the 001 prototype on the BMX tracks of Carpentras. This test took place only two months after finishing the book of specifications of the research and development aimed for BMX racing. Three months after, Emilien Chiron, official driver hired in the Elite category made it second at the Trophée des Nations during the indoor BMX of Saint-Etienne... The «CHILKOOT TRAIL» (the name was taken from the Gold Rush movie - the Chilkoot precisely relates to the pioneers’ journey between Alaska and Yukon that they used to do at the end of the XIXth century), a forced march it was! Assembled by hand with the support of a mould by a craftsman named Benoit Pâris who uses mixed components in a little workshop of the Southern Alps. Every single carbon CHILKOOT SXP1 frame (The supercross Prototype 1) requires 40 solid hours of work. Every single frame produced is unique, numbered and signed (going from 1200 to 1350 gr depending on the size and the need of the pilot but also depending on the flexibility needed at the very start of a race, during the push-pull and the take offs) It’s made just like in the high-end jeweller’s business. Available in white or black, with a glossy or matted coat, CHILKOOT also offers the possibility to have a «Racing Patriot Style» (which consists in airbrushing the flag of your choice on the top tube, and to engrave your name and blood type next to the serial number just under the crank set). From a unique frame to a unique peint (chosen from our own catalog) CHILKOOT also offers a top notch service which is to have the pdf outline of your frame along with the process of the construction of your frame. Very original but also very competitive, in the end it’s a very special frame which price range starts from 1200 euros… http://chilkoot-cdp.blogspot.com



134 - EVENT - japan par Hiroshi Uehara - Photo Nari

G-Shock Real Toughness G-Shock présente Real Toughness, un évènement organisé au Zepp Osaka en collaboration avec d’autres sports de rue. Le skateboarding, la danse et le BMX Flatland étaient réunis pour représenter les sports de rue, tout cela accompagné d’une performance de graffiti tout au long de l’évènement. Hiroshi Uehara, le créateur de la marque Fourthirty, a organisé la partie BMX de cet évènement. Il avait notamment mis en place les deux contests G-Flat” avec Casio. 9 riders étaient invités en fonction des résultats des éditions précédentes de G-Flats. 3 équipes de 3 riders se sont affrontées pour aller en finale. Les gagnants de ce contest sont Yohei Uchino, Tsutomu Kitayama et Yasushi Tanabe. Les rounds de la battle finale étaient clairement les meilleurs. Ucchie a fait des enchaînements parfaits et a remporté le prix de 1800 Euros. Le prochain évènement G-shock event est prévu pour la fin de l’année aux alentours de Tokyo, ne manquez rien de tout ça! Pour plus d’informations, visitez: www.g-shock.jp

the ucchie spin

G-Shock presents Real Toughness. Held at Zepp Osaka in conjunction with various street sports and cultures. Skateboarding, Dancing and BMX Flatland made up the street sports accompanied by a live painting session throughout the event. Hiroshi Uehara, the founder of street apparel brand; Fourthirty, organized the BMX leg of this event and has already succeeded running the past 2 contests called “G-Flat” with Casio this year. This event saw 9 riders being invited based on the past 2 “G-Flat” contest results. 3 riders in 3 groups battled with each other for the top 3 spots to the final. The riders who proceeded to the final were Yohei Uchino, Tsutomu Kitayama and Yasushi Tanabe. Rounding up the finals was the best battle of the entire event, Ucchi pulled his tricks perfect and won the top prize of 1800 Euros. The next G-shock event is scheduled to be at the end of this year around Tokyo, so stay tuned! For more info, please visit www.g-shock.jp



136 - attitude - france Photo & stylisme : Olivier Schmitt - Assistant photo : Martin Lagardère

Jousting Academy



Gwen : combinaison - National 145 / Vans - Off the wall Jill : sweat-robe chez Lazy dog / Converse all star Red Ornella : tee-shirt - Kik & Sox / teddy - National 145 / short Lacoste / Converse skate SĂŠgolene : teddy - Converse / jupe - National 145 / Vans - Off the wall vault Eva : combinaison - National 145 / Nike 6.0 Alice : teddy - National 145 / short - National 145 / top maillot - Pull-in / Skatersocks / Sac - Eastpak



140 - oldschool - usa by chad johnston

RAD 25th Anniversary 25ème anniversaire de RAD. Calgary, Canada, 19-21/08/2011 En 1986, un film intitulé RAD sortait sur grand écran et montrait au monde entier l’univers du BMX de l’époque. Il semblerait que certains riders affirment que ce film les a inspiré à rouler en BMX. Nous revoilà en 2011 et le film fait toujours son effet 25 ans après sa sortie. Cette fois le buzz se fait surtout auprès des fans de l’époque. Jeremy Moser (Le créateur de Rad25.com et themovierad.com) avec l’aide de Brenda Lieberman (Calgary Underground Film Festival) et Kurt Alksne (de Cochrane) ont créé l’évènement là où le film avait été tourné, à Cochrane au Canada. La date était fixée et tout était arrangé… et la suite tout le monde la connaît. Le shop local BMX Gallery a inauguré le weekend avec une fête où des pièces de collections de RAD étaient exposées pour l’occasion, certaines œuvres d’art réalisées pour ses 25 ans étaient d’ailleurs vendues aux enchères (les fonds étaient reversés au BMX Group de Cochrane). Plus tard dans la soirée, la bobine originale du film est sortie de sa boîte pour être rediffusée pour la première fois en 25 ans. Le cinéma ‘Uptown Theater’ situé au centre ville était parfait pour cet évènement. Le cinéma était plein à craquer de fans mais aussi de trouble-fêtes, certains connaissaient chaque prise du film et connaissaient les répliques par cœur. C’était extraordinaire de voir l’évènement se dérouler comme prévu. Pendant les deux premières minutes du film, les couleurs étaient un peu sombres, on a compris que le temps avait endommagé la bobine mais tout le reste était resté intact. La touche de ce film est unique, c’est un classique. Il y a une scène dans le film avec Cru et Christian qui montent leurs vélos en haut d’une colline et un spectateur a crié «Pédale! Pédale!», suivi d’un «mais pourquoi ils pédalent pas en haut de la colline?». Quelques blagues ont été balancées pendant le visionnage et tout le monde a ri. Lors de la scène finale, les noms des membres du film défilaient sur l’écran et l’équipe est venue saluer le public et répondre aux questions des spectateurs. Le directeur, Hal Needham a commencé par dire «Vous voyez la scène où Bill (Cru) et Lori (Christian) marchent en haut de la colline?». Tout le monde a répondu en cœur «Yeah!». Hal a continué par «Vous savez pourquoi ils la montent à pieds?... Parce que je leur ai demandé!». La foule s’est mise à éclater de rire. Plus tard dans la soirée, Eddie Fiola et Martin Aparijo ont fait une démo des tricks filmés dans l’intro du film. Le public s’est alors levé et les a applaudi. Revoir le film Rad avec mon frère et mes potes 25 ans après sa sortie était encore mieux que la première fois que je l’ai vu quand j’avais 15 ans. Le lendemain on s’est tous retrouvé à Cochrane (10-15 kilomètres de Calgary) pour une croisière autour de la ville où était filmé Rad. Il y avait même la maison où Cru livre le journal, mais aussi Main street, là où la parade avait lieu, le bois où le flic poursuit Cru, l’école où la scène de danse a lieu, le parc où Hell Track était construit et encore plein d’autres spots. C’était tellement intéressant d’écouter Eddie Martin, Bill et les autres répondre aux questions et nous raconter les anecdotes du film. Pendant ce temps la course Grand National était organisée en bas de la rue pendant qu’un contest dans le skatepark avait lieu un peu plus bas dans la même rue. Il y avait du BMX partout. Certains résidents ont adoré cette invasion de BMX, on a même vu des bannières accrochées aux barrières qui disaient «Les fans de Rad sont les bienvenus à Cochrane!», pendant que d’autres étaient perplexes et faisaient de drôles de têtes en voyant leur ville se remplir de riders. Nous avons passé un excellent moment et Rad a prouvé qu’il a résisté au passage du temps. Quelqu’un d’intéressé pour fêter le 30ème anniversaire en 2016 ? Certains acteurs et membres de l’équipe Rad étaient présents : Hal Needham, Geoffrey Edwards et Sam Bernard, producteur Robert Levy, les acteurs Bill Allen et Jamie Clark et les riders de BMX Eddie Fiola et Martin Aparijo. Il y avait aussi Kevin Hull, Jeff Ingram, Kirk Bihun, Pat Lipovski, Beatle et Everett Rosecrans, Jeremy et Matt Moser, tous ont ridé dans le film.

Rad 25th Anniversary Celebration, Calgary, Alberta, Canada, August 19-21 In 1986 a movie called Rad hit the big screen and exposed many people to the world of BMX. Some riders credit this film as the reason for first becoming interested in bikes. Fast forward 25 years to 2011 and Rad has again made an impact, this time it’s due mostly to a few fans of the classic film. Jeremy Moser (creator of Rad25.com and themovierad.com) with help from Brenda Lieberman (of the Calgary Underground Film Festival) and Kurt Alksne (from the City of Cochrane) hosted the event where the movie was filmed, Cochrane, Alberta, Canada. The date was set and plans were made, the rest is history. A local shop named BMX Gallery started off the weekend of festivities with a party where many pieces of Rad memorabilia were displayed as well as artwork with the 25th anniversary theme that was part of a silent auction were the funds go to the Cochrane BMX Group. Later that night the original film was removed from it’s film can and fed into a projector for the first time in two decades. The Uptown Theater located in downtown Calgary was the perfect venue for such an event. The theater was packed full of excited fans and hecklers, some of who knew the movie scene by scene and recited lines from the script. It was amazing to experience the production the way it was meant to be. The first couple minutes of the movie were a little dark, we realized the film had began to degrade from being so old but then as it went on it looked as good as could be. The look that film gives is irreplaceable, so classic. There’s a scene in the movie were Cru and Christian are walking their bikes up a hill and someone from the audience yelled something like “Pedal, Pedal!” Followed by “Why are they walking their bikes up the hill?” A few jokes were blurted out and everyone laughed. When the last scene ended the credits rolled and members from the cast and crew made their way on to the stage and did their best to answer any questions from the rowdy crowd. The director, Hal Needham started off by saying “Ya know the scene where Bill (Cru) and Lori (Christian) are walking up the hill?” many responded “Yeah.” Hal continued, “You know why they’re walking their bikes up the hill? --- Because I told them so, that’s why.” The crowd erupted in laughter. After a while Eddie Fiola and Martin Aparijo did classic tricks from the intro live onstage, people in the crowd stood up and cheered. I think that watching Rad 25 years later in that theater with my brother and friends was even better than the first time when I was 15 years old. The next day we all met in Cochrane (10-15 miles outside of Calgary) for a cruise around the small town that the movie was filmed in. Locations included some of the houses that Cru delivered newspapers to, Main Street where the parade was, the lumberyard where the motorcycle cop chased Cru, the high school where the dance scene took place, the park where Hell Track was built and many other spots. It was interesting to listen to Eddie, Martin, Bill and others answer questions and tell stories as we moved from location to location. During all this there was also a Grand National BMX race going on at the track down the street and a skatepark contest just down the same street at the same time, there was BMX everywhere you looked. Some residents embraced the invasion, we even saw a banner hanging from a fence that read “Welcome to Cochrane Rad fans!” Others were confused and looked at the gang of BMXers rolling around their city with curious looks on their faces. All in all a great time was had and Rad has proven the test of time, anyone down for a 30th anniversary party in 2016? Some of the cast and crew in attendance were director Hal Needham, writers Geoffrey Edwards and Sam Bernard, producer Robert Levy, actors Bill Allen and Jamie Clark and BMX riders Eddie Fiola and Martin Aparijo. Also in attendance were Kevin Hull, Jeff Ingram, Kirk Bihun, Pat Lipovski, Beatle and Everett Rosecrans, Jeremy and Matt Moser, all who rode in the movie.


Cru Jones BikE Eddie Fiola Martin Aparijo, MiamiHopper

Rad Movie Props BartsBike on loan from JeremyMoser

Eddie Fiola demo

Bill Allen a.k.a. Cru Jones


142 - EVENT - Costa Rica By Luis Elías Benavides

FISE Costa Rica Launch Contest du lancement du site Fise en Costa Rica Ce qui semblait être un rêve pour tous les riders du Costa Rica est devenu réalité. Quand j’ai su que quelqu’un voulait faire le Fise dans notre pays, j’ai pensé que c’était une blague. J’étais tellement surpris par cette information que j’ai fait mon enquète sur cet évènement mystère et il s’est avéré que je ne rêvais pas! Des mois après cette bonne nouvelle, Christope Diaz, l’homme derrière le fise au Costa Rica, a décidé d’organiser un contest pour le lancement du site de l’évènement (www.fiselatino.com). C’est ainsi que les riders de street et de flat se sont réunis le 31 juillet dernier pour fêter l’évènement qui aura lieu du 2 au 5 février 2012. Notez que des centaines d’athlètes sont venus à cet évènement, ce qui a foutu un gros bordel. Toujours est-il que cela n’a pas empeché les riders de passer un bon moment et de nous montrer leurs meilleurs tricks. En espérant que les organisateurs auront plus de contrôle sur l’évènement qui aura lieu en février prochain, et surtout n’oubliez pas de visiter le site pour plus d’informations!

What at first seemed like a dream for the BMX riders from Costa Rica, has slowly been happening. When I realized that someone had the idea of a FISE in the country, the first thing that popped into my head was «wow, this must be a joke!” Faced with such a surprise, I didn’t hesitate to investigate about the event to confirm I was not dreaming. Months after such good news, Christope Diaz, who is behind the FISE Costa Rica, decided to make a contest for the launch of the event’s website (www.fiselatino. com). That was how street and flatland riders gathered on July 31 to celebrate what will happen in the next date from February 2 to February 5. It is worth noting that this day hundreds of athletes attended the event, which caused things to get a lot messy. However, this obstacle didn’t stop the riders from having fun and doing their best tricks. Hopefully, the organizers can have more control for the event in February so we can have a great contest. See you in February, and don’t forget to visit the website for more info!

Lo que al principio parecía un sueño para los riders de BMX de Costa Rica, poco a poco ha venido tomando forma. Cuando me di cuenta que alguien tenía la idea de organizar un FISE en el país, lo primero que se me vino a la cabeza fue “¡wow, esto debe ser una broma!”. Ante tal sorpresa, no dudé en hacer las respectivas averiguaciones sobre el evento para confirmar que no estaba soñando. Meses después de tan buenas noticias, Christope Díaz, quien es el que está detrás del FISE Costa Rica, decidió hacer una competencia para la inauguración de la página web del evento (www.fiselatino.com). Fue así como el 31 de julio los riders de street y flatland se reunieron para celebrar lo que acontecerá en la próxima fecha del 2 al 5 de febrero. Cabe destacar que ese día cientos de atletas asistieron al evento, lo cual hizo que las cosas se salieran bastante de orden. Sin embargo, este obstáculo no impidió que los riders se divirtieran e hicieran sus mejores trucos. Esperemos que para el evento de febrero se pueda tener un mayor control sobre el mismo, para así contar con un evento de gran nivel ¡Nos vemos en febrero y no olviden visitar el sitio web para más información!



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