ART BMX magazine #2

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08 - urgence - japan

Mission Japan by Yasuyuki takeo - photos yuta yoshida, Yasuyuki takeo & Naoki Watanabe

Hiroshi Uehara est le fondateur de Fourthirty qui a fait imprimer les fameux tee-shirts «Pray for Japan» dans un temps record et qui a soulevé environ $3000 en 2 semaines. Sa B.A. a fait le tour du monde en allant jusqu’au bout de son projet. C’est au tour de A.R.T. de lui poser quelques questions.

Hiroshi Uehara, the founder of Fourthirty printed “Pray for Japan” T-shirt in short time and raised funds about $3000 in 2 weeks. His action spread fast all over the world and made it happen. A.R.T. asked him about his funds raising this time.

Comment t’es venu l’idée de faire une oeuvre caritative? Je peux pas changer grand chose à moi tout seul mais cette tragédie m’a vraiment poussé à agir. Je pense que je suis à la base une personne assez altruiste mais cette fois-ci, c’était d’autant plus fort.

Why did you take up raising funds? I can’t do much alone, but the tragedy made me think I have to do something now. I’m kind of a person who wants to be helpful for anyone, but this time it was more intuitive.

De quoi as-tu pris conscience en faisant ça? Non seulement les riders se sont beaucoup investis, mais les dons nous ont permis de réaliser notre idée assez rapidement. Je pense que n’importe qui aurait aimé faire quelque chose mais c’est difficile de rentrer en action. Je suis ravie d’avoir pu réaliser les souhaits de chacun en un seul projet et de contribuer ainsi au bon rétablissement du pays suite à cette tragédie. Vas-tu faire d’autres actions pour leur rétablissement? Je continuerais de soulever des fonds lors de contests ou autres opportunités qui se présenteront à moi. Et je plaiderais notre cause à l’étranger auprès de chacun avec notre slogan ‘Japan is Ok’. Je sais pourquoi les gens d’ici (l’interview a été réalisée aux États-Unis) sont devenus si nerveux car les médias donnaient l’impression que tout le Japon était dévasté mais ce n’était pas le cas. J’ai envie de dire à tout le monde que «le Japon va bien, restez à nos côtés pour nous aider à nous relever». Je crois que j’ai trouvé ma mission.

What did you notice on the way? Not only BMX riders, many advocators made it possible to realize this idea such quick. I believe everyone might feel the same as I did but couldn’t bring into the action. I’m glad to be able to lead their will into one path to contribute recovery of this tragedy. How will you continue support for recovery from this tragedy? I’ll keep raising funds at our contests and any opportunities we’ll get. And I’ll go overseas often and keep telling “Japan is OK” to everybody. I knew the reason why people here (This interview was done during we were staying in US) became so nervous ‘cause only tragic scenes were on air over and over on TV that made people believe whole area of Japan were totally ruined as it’s shown on TV. It’s actually NOT. So I want to say everybody “Japan is OK, please stand by us recovering from trials”. I believe this is my mission.


photo Naoki Watanabe


Taiko Kaneta, photo Yasuyuki


Cela fait seulement un mois qu’ont eu lieu le tremblement de terre et le tsunami. J’ai visité 2 refuges où 250 personnes sont logés et nourris, non loin de la côte où la catastrophe est arrivée. C’est à environ une heure et demi de chez moi.

It’s been past a month since the earthquake and tsunami hit. I just visited two shelters which 250 refugees are staying near the suffered area on the coast to bring foods and products needed. It’s just an hour and half drive away from my house.

Je sais que regarder des images de réfugiés n’aident pas totalement à comprendre le sentiment qu’ils éprouvent réellement. C’est impossible de retranscrire ce qu’ils ressentent. Ils sont fatigués de pleurer et ils ont l’air encore plus fatigués que ce que pensais. Ils semblaient tous songer à comment survivre jour après jour.

I knew there’s limitation to fully understand the feeling of refugees from just watching pictures or footage. You can’t share how they are feeling. Refugees were tired of crying and pined away, they looked more exhausted than I imagined. They seemed like just thinking about how to survive every single day.

Je suis allé dans un crématorium l’autre jour pour aider un moine à faire les funérailles de vicitmes. Un nombre incalculable de corps ont été transférés là-bas, pendant des jours durant.

I went to a crematorium the other day to help my further, who’s a monk to have funeral for victims. Countless bodies have been carried in after another, day by day.

D’autres moines ont aussi fait du bénévolat pour aider à préparer les funérailles. Pendant leur «travail», tous pleuraient. Parmi tous ces morts, j’ai trouvé le cercueil d’un enfant de 2 ans. Une fois la cérémonie terminée et sur le chemin pour le crématorium, j’ai croisé les parents en pleurs et ses soeurs en train de hurler de chagrin. Ils semblaient désemparés de devoir accepter une telle chose. Je pense que nous ne pourrons jamais savoir ce que ces parents ressentent. Tout ce que nous pouvons faire, c’est prier pour eux.

Other monks joined voluntarily to have funeral but they are also all crying during their work. I happened to find a coffin of 2 years old kid in bunch of bodies. After the ceremony finished and at the time to bring him in the crematorium, I faced the parents broke down crying and younger sister’s wailing in sorrow. It seems like they didn’t know how to accept the fact.We’ll never understand the parent’s deep grief. All we could do was just praying for them.

Le total des victimes s’élèvent à plus de 10 000, un peu plus de 200 000 personnes connaissent quelqu’un qui a perdu un membre de sa famille ou de son entourage lors de ce drame.

Numbers of victims were over 10 000 and about 10 to 20 people attended to a person’s funeral and share the grief. Simply counting, over 200 000 people know someone who lost their family or relatives.

Fourthirty a récolté des fonds et certaines personnes de la scène de BMX ont apporté leur soutien dans les régions les plus touchées.

Fourthirty raised funds to sell charity goods and some of people in BMX community started making a move to support suffered areas.

Je pense que ce genre d’action renforcera le sentiment de vouloir se sortir de cette crise. Nous devons tous affronter les faits réels et ne jamais oublier de penser aux raisons de cette tragédie. Taiko Kaneta

I believe that kind of activities would enforce the will to recovery from this crisis. Each one of us needs to face the fact and keep thinking about the reason of this. Taiko Kaneta

photo Yuta Yoshida


12 - edito par patrick guimez - photo nicolas Vivaudou

C’est reparti pour un tour !!! Voilà que le premier numéro de A.R.T. était en vente, que nous attaquions déjà le second opus. Nous voilà replongés dans ce rythme de travail que nous apprécions tant et que nous pourrions même comparer à des battements de cœur. Un rythme effréné mais nécessaire au bon fonctionnement du magazine ! Ce n’est sans compter notre motivation et notre volonté de vous fournir un magazine plus qualitatif à chaque sortie, afin d’aboutir à notre souhait de perfection perpétuelle, perfection soit dit en passant utopique mais que chacun d’entre nous, normalement constitué, souhaite au moins approcher un jour. Ce numéro 2 ne dérogera pas à la règle et saura vous relater les différents events du monde entier mais aussi vous fournira des portraits d’acteurs majeurs du milieu, que ce soit de véritables légendes ou alors de nouveaux arrivants tant prometteurs. Sans oublier évidemment, le matos, les paysages et tout ce qui gravite autour de notre monde aux codes bien encrés. Avant de vous laisser profiter du fruit de notre travail commun à tous, car sans vous cela n’existerait pas, je tenais à vous remercier encore et toujours pour votre fidélité et vous rappeler que la seule chose qui nous unit et ce, malgré nos différentes disciplines, eh bien c’est tout simplement la passion et l’amour du sport !

There we go again!!! The first issue was just about to be released that we were already working on the second opus of A.R.T. magazine. We plunged into a crazy rhythm of work and loved it so much that we could compare it to heart beats. A frantic rhythm but really necessary for the smooth running of the magazine! We always keep our motivation and dedication in order to provide a magazine of quality issue after issue and maybe succeed in our remorseless wish for perfection. Utopian perfection that any average guy eventually wish to come close to… someday and somehow. This second issue won’t disgress from the previous ones, reporting events from all over the world but also highlighting the major players in the BMX scene, from legends to promising and up coming riders. Let’s not forget the different bike parts and equipment, but also landscapes and everything that belongs to our strong and specific world of BMX. Before you go and enjoy the fruits of our labour, I want to thank you since this wouldn’t exist without you all, thanks for being so faithful to your community and having so much love and passion for BMX no matter where you ride or what you ride on ! Kiki (Yohan Bieuron) wall ride au Louvres, Paris

Cover : Daisuke Yoneta (Daniel), photo Yuta Yoshida, Japan



14 - programme photo manu sanz

Mission Japan Rendez-vous shopping Culture Jems MUller bike patocherie concours photo Markus Hampl Who is Martti Kuoppa ? Kiki de Paris thomas omel MOD Viennes Brazil scene

Justin Fouque, canadian, la caverne

08 16 18 20 22 24 26 28 30 36 40 42 46

Simon Moratz Barcelona trip ARO shop Kuga art expo Stephane Bar eighty four Jamaican street Pegless made in Taiwan Deep event KOD Costa Rica Moana Moo-caille 24H with Jb peytavit

52 58 64 66 68 74 78 84 86 88 90 92 99

Unleaded Daisuke Yoneta Spokes jam Wild night jam Coachella Pool party Critical Mass The Bicycle Source Troy Lee design L.A trip OS Reunion Olivier WeidemaNn Abonnement

102 106 108 110 113 120 122 124 126 132 134 144



16 - rendez-vous

7-8.05.11 / Astrolabe Contest / France 14-15.05.11 / Fise Experience / Rennes / France 14.05.11 / Game of Skills / Vienna / Austria 15.05.11 / Kulte Contest / Gemenos / France 20-21.05.11 / Roula3 / Troyes / France 21.05.11 / The Flat Jam / Anaheim / USA 21.05.2011 / All Access / Etampes / France 21.05.11 / Rookie Jam Tour / Stuttgart / Germany 21.05.11 / Crankbmx / Kortrijk / Belgium 27-29.05.11 / Red Bull Battle at the Bricks / USA 27-28.05.11 / Texas Toast jam / Austin / USA 28.05.11 / King of Castle / Carcassonne / France 28-29.05.11 / NL contest / Strasbourg / France 1-5.06.11 / FISE / Montpellier / France 3-5.06.11 / KHE Flat comp / Montpellier / France 3-5.06.11 / Kelt Oldschool show / Hangar des Celtes 4-5.06.11 / Highway to Hill / Berlin / Germany

18.06.11 / UK BMX Battle / Milton Keynes / UK 18.06.11 / Rookie Jam Tour / Berlin / Germany 22-25.06.11 / Orange Freestyle Cup / Marseille 8-10.07.11 / BMX Masters / KĂśln / Germany 15-16.07.11 / Tuner Evolution / York / USA 15-16.07.11 / King of Ground / Kobe / Japan 23-24.07.11 / Big In Bavaria / MĂźnchen / Germany 6-7.08.11 / Ground Force / Singapore 6-7.08.11 / King Of New York / NY / USA 13.08.11 / Fat Jam / Aarle-Rixtel / Netherlands 27-28.08.11 / King of Southsea / Southsea / UK 27.08.11 / Flat Dance / Slovakia 3-4.09.11 / Fise Exp. / Mont de Marsan / France 10.09.11 / King of Bowl / Marseille / France 16-19.09.11 / Salon du Cycle / Paris / France 24.09.11 / Indonesia BMX Open / Surabaya 8.10.11 / Flatland Fanatics / Minden / Germany


JB, OPPO DOWNSIDE WHIP SUR SON DEVICE. PHOTO : HADRIEN PICARD

Team Rider JB PEYTAVIT Jeremy Chosson Greg Masson

REDLINE FRANCE : Tel : 06 85 44 36 50 / contactredlin efrance@SeattleBikeSuppl y.com


18 - shopping

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20 - culture par Olivier schmitt

CLONE X TAPE Imaginez un crew de riders sans vélo, ni board. Des rappeurs pour qui la rue est un vaste terrain de jeu, une cour de récré avec ses obstacles à contourner et ses spots à kiffer. Leurs rides sont fait de gnôle (8.6), de fouare (smoke) et de fourre (sex), soit la matière première des morceaux rappés par les cloneX : Smoky et Koikou, 2 frères jumeaux biberonnés au hip-hop. Depuis plus de 10 ans dans le rap-jeu, ils imposent avec cette nouvelle tape, leur phrasé entre verlan, néologismes et cainrinismes francisés, de la novo titi langue, quoi. Niveau production, la crème des french ghetto producers, soit entre (talentueux) autres, Marvy da Pimp de Booty Call records. La tape est, elle, mixée par le belge Dave Luxe qui signe également de nombreuses prods. C’est rapide, très souvent dans l’esprit de la Juke de Chicago, bref, à dix milles années électro des vilaines prods auxquelles le rap français semblait abonné, le con. Avec la participation de Benjamon Diamond, Cassidy des X men, Atto, Dabazz, Drixxe, Metek, noir fluo, Syestar, Cuizinier de Ttc… Ca sort en digital sur le label Relax Music, et c’est en téléchargement gratos sur www.theclonex.com. Try to imagine a crew of riders without bikes, nor boards. Rappers for whom the streets are a big playing field, something like a huge playground with obstacles to get around and bad ass spots. Their sessions are made of hooch (8.6), smoke (weed) and girls (sex) which is pretty much the raw material used in their rap tracks. Smoky and Koikou, 2 twin brothers boozed in their early day with HipHop have been in the scene for over 10 years and they are now setting their style once again with a new Tape in between back slang, neologism and franco-americano sound alike, in short some form of new language if you know what I mean. In terms of post-production the cream of the French ghetto producers were involved, it happens to be the very ta-

lented Marvy da Pimp from Booty Call records. The Tape was mixed by the Belgian Dave Luxe who also produced a lot of tracks on the album. The beat goes fast, quite often in the vein of what Juke from Chicago does. Nowhere near the ugly tracks of what the French rap industry is used to produced, winner. With the contribution of Benjamin Diamond, Cassidy des X men, Atto, Dabazz, Drixxe, Metek, noir fluo, Syestar, Cuizinier from TTC… It’s gonna be digitally released under Relax Music Label and it’s free to download on www.theclonex. com

COMBAT Ce petit livre jaune est la traduction papier de l’hyper activité radiophonique de ma collègue Mathilde Serelle de Nova. Journaliste engagé faisant quotidiennement la nique au cynisme, parce que nan, tout n’est pas perdu d’avance, Combat compile ses chroniques du même nom diffusées tous les jours à l’antenne de Nova. Parce que s’engager aujourd’hui, sans même parler du grand soir en mode printemps arabe, pour nous, citadins occidentaux, c’est cultiver son miel en ville, uriner sous la douche pour économiser l’eau, pique-niquer sur une place de parking ou empêcher une expulsion. This little yellow book is basically the transcription of what radio broadcasting hyper activity is about for my work mate Mathilde Serelle from Nova radio. Committed journalist flout cynism just because we should never be hopeless! Combat mix all her chronicles broadcasted on a daily basis at the radio. Just because being committed nowadays, for us urban people, is about cultivating honey on our roofs, urinating in our shower sink to save up some water, having picnics on a parking lot or prevent immigrants from being expelled.

KAKK MADDA FAKKA Les - Kakk Madda Fakka - à traduire par Cock Mother Fucker, sont une formation

de 8 très cool kids, frères et potes de lycée, originaire de Bergen, la deuxième ville de Norvège. Au jeu des étiquettes à la con que nous autres journalistes nous nous plaisons à coller sur la musique, je suis tenté par un - pop dance - tellement leur musique est pleine de fun, de smile, de dance, et même de lump. Leur touch ska et leur sympathique folie scénique m’a furieusement fait penser aux anglais de Madness. La formation compte un guitariste, un bassiste, un violoncelliste, un clavier, un batteur - tous également chanteurs - et un trio de back vocals digne de nos Frères Jacques, avec marinières gentiment trop petites et shorts portés sur guiboles blanchâtres dans converses toutes foncedées. Les trois blondinets, ou plutôt, ces trois blondinets, vu qu’ils le sont presque tous, enchainent des chorégraphies singeants aussi bien celles des chanteuses de la Motown que les pires de la variété contemporaine. «Hest», le deuxième album des Kakk, est sorti en février sur Bubbles, le label d’Erlend øye de The king of convenience, lui aussi originaire de Bergen. The - Kakk Madda Fakka – standing for Cock Mother Fucker, is a crew of 8 super cool kids, brothers and classmates. Us, journalists, love to put a label and give a our own label to every band we listen to… I must say I am quite tempted to stick a Pop Dance one to this one since their music is so much fun, joyful, dance and mix a bit of lump too. The hint of Ska and the craziness going on stage made me think of the English of Madness. The band is made of a guitar player, a bass player, a cellist, a drummer and have some back vocals worthy our oldies the French Frère Jacques wearing navy tops slightly too small, short pants on whitish legs and trashed converse. The 3 fair-haired boys who thread stage performances and faking the ones of the Motown singers to the worst of the main stream pop. “Hest” is the second album of Kakk, it was released last February under Bubbles record, the actual music

label of Erlend Oye from The King of Convenience who also comes from Bergen.

LACHAPELLE A l’heure de la dématérialisation totale des produits culturels, vlà un dvd à ranger soigneusement à côté de la série des directors cut dédiés à Spike Jonze, Gondry et Cuningam. David Lachapelle n’en faisait pas partie, putain-de-bordelde-merde, alors qu’il est le plus carton des photographes/réal des années 2000. Grâce à ce dvd, préparez-vous à un Gros kiff de voir le master du top much au travail. Sa prod photo ressemble à celle d’un long métrage. David Lachapelle a fait faire les trucs les plus dingues aux pop stars les plus folles, de Lil Kim en poupée gonflable, à Drew Barrymore en serveuse de daily, en passant par un Michael Jackson résussité en Archange 6 mois après sa mort pour le mag Photo. D’ailleurs, ne loupez surtout pas dans les bonus la tentative d’explication (hyper sincère) de Lachapelle : Michael n’était autre qu’un black jésus ! Nowadays the dematerialization of cultural goods is quite something but here comes a DVD worth being put on the shelves next to Spike Jonze, Gondry and Cuningam. David Lachapelle wasn’t one there yet? Damn you fucking stupid little shit, he is the top notch photographer and film maker of our century. Thanks to his DVD be ready to be off the hook when you’ll discover the master of the master working on his pictures, which looks like it’s as much work as a processing a feature length movie. David Lachapelle made the most famous people do some nutter things, from Lil Kim as an inflatable doll to Drew Barrymore as a waitress in a dinner, through Michael Jackson resurrected as an archangel for Photo mag only 6 months after he died. By the way, don’t miss out the movie bonus of Lachapelle ‘trying’ to explain (very sincerely) why Micheal is no other than a black jesus!



22 - my bike

Jems Muller par patoche, photos pompom la source & gael leger

Jems Muller est depuis de nombreuses années, connu pour son activisme en terme de trail digger. Non content d’exceller en trail, il se fait remarquer également dans les autres pratiques du bmx telles que le street, le park ou le bowl. Jems est enfin l’un des rares riders européens à avoir un cadre promodel et par conséquent, nous nous devions de faire un zoom sur la bête (je parle du bike bien entendu ! haha!). Présentes-toi ? Jems, moldave, chauve, hétérosexuel de 28ans d’une centaine de kg expatrié de Paris depuis 2003, vivant à Toulouse et roulant depuis 1998. Sponsors: Simple bikes (Toads), Duo brand (Unleaded), Vinyl bmx (banos), Phenix bike (Unleaded), Neon energydrink et je suis un petit peu attaché au site web compressionbmx.com qui découle de la vidéo de trails du même nom pour laquelle j’avais filé un petit coup de main! J’ai un chat et un rouquin mais je nourris mieux le chat vu que lui il est propre! Bisous à mon amoureuse.

Jems Muller is well known since a long time for his activism in terms of Trail digging. Not fully satisfied to be an excellent rider he is also noticed for being quite talented for riding street, park and bowl. Jems is one of those european riders riding with a pro model frame, therefore it was more than necessary to highlight his dick (of course I mean his frame ! haha!). Can you introduce yourself ? Jems, moldavian, bald, straight, a 28 years old boy of a hundred kilos who left Paris since 2003, living in Toulouse and riding since 1998. Sponsors are : Simple bikes (Toads), Duo brand (Unleaded), Vinyl bmx (banos), Phenix bike (Unleaded), Neon energydrink. I attach a lot of importance to the website compressionbmx.com, which name is taken from a trail video I helped producing! I have a cat and a ginger but I feed the cat better since at least the cat is clean ! Kisses to my girlfriend.

cadre / frame : Simple Lombric 21,5“ transblack fourche / fork : Simple Torino (investcast) matt white guidon / handlebar : Simple Jetset 8,5“ matt white direction / headset : Simple integrated white poignées / grips : Duo (Odi barends) potence / stem : Simple Eject white levier de frein / brake lever : Odyssey small black cable : Simple linear white frein / brake : Odyssey Evo II roue av / front wheel : Simple Plainan black rim + Simple Eject V2 black hub roue ar / back wheeel : Simple Keypit chrome rim + Simple cassette LHD 9t black hub pegs : Federal collier de selle / seat clamp : Simple black tige de selle / seat post : Simple pivotal selle / seat : Simple kevlar black pédalier / Cranks : Twenty chrome 175mm couronne / sprocket : Phenix bike 29t black pédales / pedals : proto Phenix bike black



24 - patocherie par patrick guimez - photo julien chat

Le mental doit prendre le dessus Salut à tous, hélas cette fois-ci , je ne parviens pas à trouver l’inspiration me permettant de vous écrire. Et c’est pour cela que je me contenterai de vous faire partager un peu de ce que j’ai vécu ces derniers jours. Je me suis rendu au Tmobile en Allemagne pour construire et rider le contest en compagnie de l’ami Markus Hampl. Tout se passait pour le mieux jusqu’aux practices où j’ai commencé à ressentir une vive douleur dans le bassin. Tant bien que mal, je me suis hissé jusqu’en demi-finale mais avec l’impression de me figer de minutes en minutes. Le soir venu, lors de la destruction du spot, je ne parvenais quasiment plus à poser le pied par terre et l’inquiétude a fini par prendre le dessus. Le lundi soir, arrivé chez moi, je décide donc de consulter un médecin au plus vite. Une sciatique m’est pronostiquée et je repars avec des soins à domicile (infirmière + médicaments pour chevaux). De là s’en suivent six jours de galère, où les médicaments et autres soins n’y feront rien et finalement après 144 heures sans dormir, je décide à bout de souffle de me rendre aux urgences. Pensant mon calvaire terminé, je m’apaise mais après une attente de 18 heures sans avis médical et pour seul compagnon, une poche de sédatif, je finis par quitter la clinique en boîtant. Une nuit de plus sans dormir, puis je décide de repartir chez le médecin où je ferai, au bout d’une demi-heure, une crise de tétanie. Une ambulance vient me chercher et m’amène cette fois-ci aux urgences de l’hôpital. 4 heures d’attente pour qu’au final, on me prescrive de la morphine et un retour à la maison (les hôpitaux sont ils surchargés ?). La douleur en devient diminuée mais je ne sais toujours pas de quoi je souffre !!! Je finis par me rendre chez un ami ostéopathe qui dans le passé a toujours su trouver les bons remèdes à mes maux. Très vite, il s’aperçoit que mon corps est désaxé totalement et que mes muscles du dos ont tout simplement verrouillé mon corps, créant ainsi ces douleurs insupportables (du dos jusqu au pied). Dès la première visite, je me sens tout de suite mieux et ressent à nouveau un espoir de guérison rapide ! Au jour d’aujourd’hui, je reste cloué au lit mais j’ai des réponses à mes nombreuses questions et les douleurs commencent à s’estomper. Tout cela pour vous dire qu’il est primordial de se munir d’un maximum d’avis et de ne pas se contenter d’un diagnostic médical, vous incitant très souvent à effectuer une opération (dans mon cas, on parlait déjà d’opérer une hernie !!!). L’autre facteur super important qui selon moi prime sur tout le reste, est bien entendu le mental, sans lequel je ne pourrais me relever aujourd’hui : faites confiance à votre corps et à vos sensations, battez-vous sans vous fier à n’importe quelle personne. Je sais qu’aujourd’hui, je pose un genoux à terre mais je sais aussi que demain je me relèverai plus fort alors ne lâchez jamais rien et accrochez-vous à la moindre chose pouvant vous renforcer, ça marche !!! Et puis si vous ne dormez pas pendant 6 jours, eh bien, vous dormirez les six d’après !!! La biz à tous. Stay Strong. Strong mind should always get the upper hand Hello everyone, unfortunately unlike the other issue I can’t find any inspiration so I’m gonna settle for what happened to me in the past few days and share this with you. I went to the Tmobile contest in Germany to build and ride with my mate Markus Hampl. Everything was running smoothly until I started to feel a real bad pain on my pelvis. I did heave myself up to the semi final but with a feeling of getting more and more stiff minute after minute. In the evening, when we were taking the spot apart I realized I could barely put my foot on the ground and I must say that it was getting a bit scary. On the monday evening, when I finally got back home I decided to consult a doctor as soon as possible. He found out I have a sciatic and prescribed me some home care (nurses + horses drugs). After that, it started to be 6 days of hell. Medication and other treatments didn’t kill the pain away and after 144 hours without sleep, completely breathless I decided to head to the hospital. Thinking this burden will be soon over I actually started to take things easy but 18 hours of waiting with tranquilizers as my only fellow and no results nor medical statement still… It was too much to handle and I left the hospital with my limping self. I went through another sleepless night and payed a visit to my doctor the next day where actually did a tetany crisis. An ambulance came to pick me up and this time they brought me straight to the E.R. 4 hours of wait only to be sent back home with some morphine. (Are hospitals really over-crowded ?) It started to be less painful but I still don’t know what injury I was suffering from !!! I decided to head to a friend of mine who happens to be an ostheopath who always managed to find a remedy to my pains !!! Very quickly he realized that my body was totally unhinged and my back muscles were blocking my whole body, giving me those unbearable pain (going all the way from my back to my foot). I felt instantly better after this first consultation and really found some hope to quickly recover ! As of today I’m still stuck in bed but I have answers to loads of questions that used to puzzled me and the pain is slighlty going away. Bottom line is that it’s fundamental to get as many medical advice as possible and to not only content yourself with one doctor who often pushes you to have surgery (In my case they were already planning to do surgery on some slipped disc of mine…). Another really important fact, which is according to me taking over all the reasons above, is to keep a stong mind, without it I wouldn’t be able to stand up : always trust your body and feelings, just fight the pain without giving your trust too easily to someone else. I know today might be a bit hard still but tomorrow will be a better day, I will wake up stronger. Don’t ever give up and hold on to every single bit that grow you stronger, it really works !!! And if you don’t sleep during 6 days, well… sure you will sleep the 6 following ones !!! Stay Strong.



26- photo contest

Matthieu Jalbert en invert à Bordeaux

Pour ce #2, le gagnant de ce concours photo est le photographe Valentin Popineau qui nous fait 2 photos qui fonctionnent bien ensemble (flash de nuit et silhouette de jour), attention toujours à ne pas abuser du Fisheye (trop facile!). Son site : http://valentinpopineau.tumblr.com Pour participer, envoyez-nous 2 à 3 de vos meilleures photos (en haute def) en indiquant les infos utiles : rider, photographe, spot... Par email : info@artbmxmag.com

Arnaud Mérigeau en motocross au bowl d’Irun



28 - maxi best-of

Markus Hampl par patoche

Markus fait partie de ces rares riders évoluant depuis plus de 15 ans sur les contests et ce sans prendre une ride. Un rider au talent démesuré et touche à tout qui du haut de ses 31 ans ne cesse d’évoluer et de rafler les podiums européens ! Outre le fait d’être au top dans son riding, Markus a pris son destin en main en construisant des terrains de dirt et s’est avéré être l’un des meilleurs trails diggers au monde. Un grand merci à lui pour avoir accepté cette rapide entrevue. Rapide présentation (Nom, âge, nombre d’années à rider, ville d’origine, sponsors). Markus Hampl, 31 ans, 18 années de riding, Augsburg (Allemagne), Tosse, TSG / Troyan / Vans / Oakley / Stay Strong / Twenty / Odyssey / Insane. Tes 5 destinations préférées? Peynier, Tosse, Japon, la montagne en général, La Réunion. Meilleur souvenir de ta carrière? J’ai tellement de souvenirs, je roule depuis 18 ans et je pourrais en parler pendant des heures. Mais pour faire simple, j’ai passé, et c’est toujours le cas, de très bons moments à rider avec mes potes. Point barre. Les partenaires de riding? Simon Moratz, Patrick Guimez, Thomas Gaudain, Moritz Paul, Alex Dropsy, Berenger Cordier. Ton repas préféré ? Zwiebelrostbraten avec du Kässpatzen. C’est bavarois. Il n’y a pas de traduction possible. En clair c’est un Zwiebelrostpbraten avec du Kässpatzen. Quand tu arrêteras le BMX que ferastu? Je vivrais sur une île ensoleillée avec plein d’amis. Creuser des trails ou construire des skateparks? Pourquoi? J’aime faire les deux, mais naturellement je préfère creuser les trails car je roule principalement là-dessus et j’ai plus d’expérience dans ce domaine. J’avoue c’est aussi car j’aime conduire de grosses machines. Que penses-tu de la nouvelle génération? Ils poussent les limites de plus en plus haut. Ils savent tous comment c’est là haut car ce sont tous des martiens... Mais c’est un plaisir de les voir rider. Qu’est-ce qui te pousse à rider? Moi. Musique préféré ? Le rock. Un dernier mot, quelque chose à rajouter ? Merci à tous mes sponsors qui me facilitent la vie. J’apprécie énormément ce qu’ils font pour moi. Vous prenez pas la tête, prenez du plaisir à rouler et continuez à creuser.

Fast introduction (name, age, years riding, hometown, sponsors). Markus Hampl, 31 years old, 18 years of riding, Augsburg (Geremany), Tosse, TSG / Troyan / Vans / Oakley / Stay Strong / Twenty / Odyssey / Insane. Top 5 destinations ? Peynier, Tosse, Japan, the mountains in general, La Reunion. Best memories of your carrier ? There are so many memories. I ride now since 18 years and I could talk about that for days, But to make it short, my best memories are : I had and still have a lot of fun riding my bike with friends. That’s it. Best riding partners ? Simon Moratz, Patrick Guimez, Thomas Gaudain, Moritz Paul, Alex Dropsy, Berenger Cordier. Favourite food ? Zwiebelrostbraten with Kässpatzen. It is bavarian. There is no translation. It is like it is. A Zwiebelrostpbraten with Kässpatzen. After bmx riding you will ? Live on an island with a lot of sun and good friends. Digging trails or building parks? Why ? I could do both but I do trail because I mostly ride trails and I have the most experience in that. And I like to drive big machines. What do you think about the new generation ? Pushing the limit to the moon. Anyway they know how it is up there because they are all aliens. But it is a pleasure to watch them ride. What push you in your riding ? Myself. Favourite music ? Rock. Last word , something to say ? Thanks to all my sponsors who helps me out with stuff and makes life easier. I really appreciate that. Take it easy enjoy riding and keep digging.

Markus hampl is one of those rare riders who has been attending contests for over 15 years without getting a single wrinkle. He is a very talented rider who dabbles on everything and despite his 31 years old he still improves his riding and keeps on walking off the european podiums ! Not only Markus is a top notch rider but also built dirt tracks and he happens to be one of the best trail digger of the world. Big thanks to him for doing this quick interview.



Decade brakeless cross handed ! Photo Kai Kuusisto


31 - face - finland

Who The Fuck is Martti Kuoppa ? par alain, photo riding Kai kuusisto, portraits anna gorvits

Assis à la droite de Kevin Jones (Dieu), à côté de Chase Gouin et de Jesse Puente, nous retrouvons Monsieur Martti Kuoppa. Il fait partie de cette mythologie flatlandesque. Il y a ceux qui ont donné une direction au Flat, ceux qui changent les choses, les créateurs de tricks et tendance. Martti a révolutionné le flat et n’a maintenant plus rien à prouver. Si pour beaucoup il reste une énigme, il est cependant le maître incontesté du flat moderne. Ses vidéos journalières nous montrent un niveau inégalable. Un fou ou un génie ? les deux. Il revient nous parler de ses démons et nous donne une fois de plus son avis sur ce fameux flatland qu’il aime tant. Voici donc le nouveau Martti Kuoppa !

Sitting on the right of Kevin Jones (God), next to Chase Gouin and Jesse Puente, here stands Martti Kuoppa. He is one of those stated in the mythology of Flatland, who gave a way to the flat, changed things and created tricks and trends. Martti revolutionized the flatland and has nothing to prove. Even though he remains a mystery for most of all but remains the uncontested master of contemporary flat. His daily edits shows are incomparable. Simply crazy or genius ? Probably both. He is gonna talk about his demons but he also gives us his opinion about flatland. Here comes the new Martti Kuoppa !


Mais qui diable est MARTTI KUOPPA ? J’aimerais pouvoir vous en dire plus, mais je sais même pas moi-même qui je suis. Tout ce que je peux vous dire, c’est que je suis un mec sympa qui traite les gens avec respect, je pense que c’est déjà pas mal. Tu es au top dans le flat et maintenant tu te lances dans l’underground? Plus de sponsors? Un retour à l’underground parce que je viens de ce milieu, je me sens mieux depuis que je suis retourné de là où je viens. Et je n’ai plus d’obligation, ça tuait ma créativité. Les sponsors me demandaient de faire des tricks et je leur répondais d’aller sucer des bites. Hahaha. Tu étais l’un des plus grands champions (X-Games, Masters…), tu ne peux pas faire mieux donc tu arrêtes les contests? C’est vrai, j’ai réalisé que j’ai eu mon quart d’heure de gloire. Je n’ai plus de motivation pour aller aux contests tout simplement parce que cela ne me ressemble plus. Le jeune déterminé à gagner coûte que coûte n’est plus le même, maintenant je ne me mets plus la pression. Mais attention si vous me voyez sur un contest c’est que je suis prêt à gagner !!! Tu as gagné tous les contests possibles et inimaginables mais maintenant tu as lancé un nouveau concept de contest par vidéo (Grounds Tactic), tu trouves les contests traditionnels trop oldschool? Non l’idée est de faire naître de nouveaux tricks. Avant quand on allait sur un contest on savait que quelqu’un allait inventer quelque chose et ça me motivait à faire de même. Et après il faut dire que l’attitude a changé et que ça n’était plus la motivation de certains riders. Quand j’ai vraiment réalisé tout ça j’ai arrêté les contests et créé Ground Tactics. D’ailleurs ça marche très bien car jusque là je dois dire qu’il y a des riders du monde entier en train de progresser! Tu es un boss dans chaque trick que tu réalises et tu as ta propre façon de rouler (après Kevin Jones). À ton avis quel est l’avenir du flat? Avec le flat BMX on ne sait jamais comment les choses vont évoluer. Je suis juste heureux du moment que les riders se donnent vraiment à fond pour faire des tricks de plus en plus techniques. Tu influences le flat mais toi, qui t’influence? Je m’inspire en fixant mon mur tous les matins et tous les soirs. Il semblerait que tu te battes avec le diable, as-tu remporté la bataille ? Ouais, en effet c’était assez fou. Haha. J’avais juste trop de pépins dans ma vie et du stress par dessus tout ça. C’était devenu incontrolable et j’ai switché, là ça va mieux je suis ami avec lui maintenant. L’alcool est plus fort que toi? Tu as beaucoup bu dans le passé… et aujourd’hui? Maintenant je ne bois plus autant. Mon but c’est d’arrêter complètement mais j’ai encore besoin de temps pour me faire à l’idée car j’ai encore quelques amis et c’est plutôt cool de boire des bières entres potes de temps en temps! Mais ouais en effet je buvais bien trop quand j’étais jeune.

Who the hell is MARTTI KUOPPA ? I wish I could tell you but I still do not understand clearly who I am . At least I am a nice guy and treat people with respect, I guess that is enough to know for now. You are at the top of the flatland and now you represent the underground, why? No more sponsors ? Because I came from the underground, I felt strongly that I got to go back there. I don’t want to have any obligations for riding my bike because that kills my creativity. Sponsor telling me to make a trick and I tell the sponsor to suck a dick. Hahaha. You were the best competitor (X-games, Masters...), you can’t do more, so now, no more contest ? That’s true, I decided that I had my 15 minutes of fame and that was it. I have no interest to ride at comps anymore because that is not me anymore. It was the young guy who was very determined to compete, now I just want to be easy on myself. But hey, if you ever see me coming to a comp you know I’m fully prepared and going to win !!! You won every contests in the world but now you manage your new concept of contest by video (Ground Tactic), so for you the traditional contests are too oldschool ? The whole deal is to bring some new tricks on the table. Like when our generation was coming up, each contest we went, I knew someone would bring some new tricks to the comp so I better did the same. Then the whole thing/attitude changed and that wasn´t too important anymore. When I realized that it is no more important to go out to a comp and bring some new tricks I did not want to support the comps anymore and started thinking Ground Tactics. Which by the way have worked out very well as far as riders progressing worldwide! You master every tricks and create the new way of riding (after Kevin Jones), what is the future of flatland riding ? The beauty of flatland is that it is hard to predict what will it be. I am happy as long as people push themselves to ride better with more difficult tricks. You influence the flatland but who influences you ? Staring at my wall every morning and evening is a big influence for me. You was in fight with your Evil, did you win ? Yeah, that was pretty grazy actually, ha ha. I just had too much shit going on in my life and the stress also was bit too much to handle so I flipped upside down in my mind but yeah, the devil is still inside of me but I am friend with him. Alcohol is better than you ? You had drunk too much and now ? Nowdays I don’t drink that much anymore. I am aiming to be completely alcohol free dude but I need some time to grow into that as I still have friends and with friends it is pretty cool to have few beers here and there! But yeah, I definitely drunk few too many when I was younger.


Martti et son jouet, Paris, photo Anna Gorvits


Tu as un job maintenant ? Tu es redevenu «normal» ? Hé hé. Bien sûr!

You have a regular job, are you «normal» now ? He he. Sure!

Tu as voyagé partout dans le monde et tu préfères rester en Finlande? Comment on fait pour vivre à Helsinki? Et bien il n’y a pas si longtemps je songeais au rêve américain et partir aux States mais je ne sais pas par où commencer! Donc je pense que je vais rester en Finlande pendant un petit bout de temps. La seule chose qui craint ici, c’est l’hiver, et le fait que tout soit un peu cher.

You know every countries, you prefer stay in Finland ? How we can live in Helsinki ? Well just recently I started dreaming of an American dream and moving to USA but then again, I don’t really know what to do there. So I guess I will be living in Finland for long time. The only thing that sucks here is the winter and it is kind of expensive to hang out.

Tu sais pourquoi tu rides et où ça va te mener? Je roule sinon je perds la boule. Je peux m’arrêter pendant 1 mois ou 2 mais après je commence à sombrer et c’est souvent à ce moment-là que je sors de nouveaux tricks. Je ne sais pas où cela va me mener, j’ai besoin d’aller aux toilettes et après je répondrai à ta prochaine question.

Do you know why you ride and where you go ? I ride because if I don’t ride, I go down in my head. I can take a break of riding for 1 or 2 months but then I start getting very bad in my head and I need to get back on it and that is the time new tricks comes to me. I have no idea where to go, now I need to go to toilet actually and then I’ll answer to the next question.

Un dernier mot, veux-tu remercier ou envoyer quelqu’un se faire foutre? Je veux remercier tous les riders qui m’ont soutenu pendant les bons et les mauvais moments. J’ai fait des rencontres extraordinaires depuis toutes ces années… si seulement on avait plus de temps pour se réunir et foutre la merde plus souvent!

Last word, do you want to thank or fuck someone ? I want to thank every rider out there who supported me during my good and bad times. I have made some great friends throughout the years and I only wish I could hang out with my friends more often to fuck some shit up !!!



36 - face - France

Yohan Bieuron photos Nicolas Vivaudou



Rapide présentation. Yohan Bieuron, 17 ans, 4 années de vrai ride, je vis en France à Soisy-Sous-Montmorency dans le Val d’Oise. Sponsor: la Crémerie bmx pro shop. Tu fais quoi dans la vie ? Étudiant en 1ère vente, vis la vie au jour le jour, soirées, bmx, potes, copine. Sais-tu pourquoi tu rides ? J’ai fait du roller, du skate, du vtt, jusqu’au jour où j’ai acheté mon premier vrai bmx WeThePeople. J’étais le seul en vtt de tous mes potes et j’ai commencé à regarder des vidéos Animal comme «can I eat» et c’est parti de là.

Park, street, dirt ? Park, street et dirt l’été.

Tes potes de ride ? la «MITM CREW» !

Parles-nous de Paris ? Paris, ça fait 4 ans que j’y roule, le niveau a beaucoup augmenté en 4 ans, je vois toujours les mêmes têtes et beaucoup de nouveaux aussi qui apprennent super vite, en tout cas, on est de plus en plus et c’est cool.

Tes tricks ? Nose, rotation, bus, whip...

Contest or not ? Plutôt jam, mais contest s’il y a. Tes influences ? Tes héros ? Très vaste...

Ton top 5 vidéos ? Federal BMX - San Diego / The coastal shoes eddie cleveland / Lotek sf ep.1.2.3 / Alex Kennedy / Seventies mezzanine session... Message ? Passe au shop ! Remerciement ? GRAND remerciement à mes sponsors et mes potes.


Quick introduction. Yohan Bieuron, 17 years old , 4 years of real BMX riding, I live in Soisy, France. My sponsor is the BMX pro shop La Crèmerie. What do you do ? I’m studying sales in high school, I’m living from hand to mouth, parties, BMX, friends and my girlfriend. Do you know why you ride ? I used to ride in-line, skateboard, MTB, until the day I got a Wethepeople BMX, all my friends were riding BMX and I was the only one on a MTB, then I started to watch Animal bike videos such as «Can I Eat» and it all started from there really.

Park, street, dirt ? Park, street and dirt during the summer...

People you ride with ? The «MITM CREW» !

About Paris ? Paris... I’ve been riding there for 4 years and the level is higher than before. I always see the same riders around and there’s also a lot of new riders who learn really quickly. Anyway, we are more and more and that’s cool.

Your tricks ? Your goal ? Nose, rotation, bus, whip...

Contest or not ? I’d rather ride jam, but yes to contest too ! Your influences ? Your heroes ? So many…

Your top 5 videos ? Federal BMX - San Diego / The coastal shoes eddie cleveland / Lotek sf ep.1.2.3 / Alex Kennedy / Seventies mezzanine session... A message? Stop by the shop ! Thanks ? BIG thanks to my sponsors and my friends.


40 - new pusher - france

Thomas Omel par Patoche

Thomas Omel, plus connu sous le surnom de Mamel, est un jeune rider talentueux et discret de Pau qui sans aucun doute mérite d’être connu. Toujours prêt à faire rire ses potes, fêtard mais surtout engagé, Mamel est le genre de rider overall qui fait parler son style à chaque session ! Nous nous devions de réaliser le portrait d’un des nouveaux talents français. N’oubliez pas, retenez ce visage !

Thomas Omel, also known for his nickname ‘Mamel’, is a young and very talented rider from Pau but also a very discrete person who certainly deserves to be better known. Always witty with his friends, partying hard but most of all very committed, Mamel is the kind of overall rider who leaves a trace of his style after each session! It was more than needed to write about a new and talented french rider. Don’t forget about him and remember his face !

Présentation rapide. Salut je m’appelle OMEL Thomas, j’ai 22 ans, je viens de PAU et ça fait déjà 8 ans que je pratique la bicyclette. En ce qui concerne les sponsors je crois que le Seaside et le Durango me régalent pas mal lorsque je décide de déchirer le dancefloor.

Quick introduction. Hello, My name is OMEL Thomas, I’m 22 years old, I’m from PAU and I’ve been riding my bicycle for 8 years. Concerning my sponsors I do believe Seaside and Durango are treating me well, that’s for sure, especially since I’m really putting effort into my tricks and killing the dancefloor!

Peux-tu nous donner des détails sur tes débuts en bmx et ce qui t’as poussé à pratiquer ce sport plutôt qu’un autre ? Mon frère faisait du bmx depuis quelques années déjà et j’ai décidé de le suivre voir ce que ça donnait. J’ai tout de suite apprécié les sensations et depuis je ne peux pas m’en passer. Etant de la région paloise, tu as dû rider avec les frères Mendiboure ainsi que Thomas Gonzales ? Ont-ils participé à ton évolution ? En effet, j’ai eu la chance de connaître la bonne époque paloise aux côtés des jumeaux, David, Thomas, Gervais... Je crois que je ne pouvais pas mieux tomber, ce sont de bons zoulous qui ont su m’épauler et me motiver en gardant toujours un super état d’esprit. On peut dire que tu es un rider touche à tout et on te voit évoluer autant en park qu’en dirt mais aussi en bowl. As-tu une préférence certaine ou tu souhaites vraiment rider tous supports ? C’est vrai que je suis attiré par tous les aspects de ce sport mais j’ai une certaine préférence pour les bowls. Je trouve que c’est le seul spot où tout est mélangé, tu peux faire des lignes, te mettre des bonnes hauteurs et faire du tech, tu te régales quoi !!! Tu fais parti des riders goofy (pied inversé au sens de rotation). Est-ce selon toi un avantage pour l’apprentissage des tricks et notamment tous les oppo ? Ça présente des avantages et des inconvénients. Au début c’est un peu dur pour apprendre tous les tricks avec les pegs mais les sorties en rotation sont plus faciles donc l’un dans l’autre... Quels sont tes principaux potes de riding tout au long de l’année ? Est-ce important pour toi d’être bien entouré ? Cela dépend beaucoup de mon alternance avec les cours, lorsque je suis sur Pau je vois pas mal tous les jeunes de cette petite ville et lorsque je suis sur la côte, Miss Gaudin et Miss Guimez doivent me supporter... Je trouve que c’est vraiment important de rider avec ses amis car c’est un sport qui se partage à plusieurs. Des projets pour cette année ? Contests, trips, etc. ? Tout d’abord obtenir mon diplôme et puis pourquoi pas un petit trip bowls en Espagne. Le rêve serait de partir aux Etats Unis voir de mes propres yeux les structures hallucinantes vues dans les vidéos. En ce qui concerne les contests, cette année je pense aller aux VU de Pessac, le FISE et bien sûr me pavaner au Lords of Dirt. Quel est ton avis sur la scène bmx européenne ? Je trouve que le BMX devient de plus en plus fou. Quand je regarde les vidéos il y a 5 ans et celles de maintenant, l’évolution est incroyable et il y a toujours quelqu’un pour faire mieux… Sinon en Europe je dois dire que les Anglais m’impressionnent avec leurs aisances sur un vélo. Pour l’ambiance, j’ai eu l’occasion de faire quelques soirées avec des riders étrangers et elles resteront dans les annales, surtout celles au Seaside…

Can you give us some details about your first step in BMX and what really gave you the wish to practice BMX more than any other sport? My brother was riding BMX for a few years already and I just thought I should follow him and see how it goes. I instantly felt something special and since that day I never lived without my bike. You’re from the south of France so did you used to ride with the Mendibourne brothers and Thomas Gonzales? Did they help you improving your riding? It’s true, I was lucky to know the good era of riding the south of France with the twins, David, Thomas, Gervais… I think it couldn’t have happened at a better time, they are good folks who did support me and motivate me with... always learning me how to keep it real. Actually you’re the kind of rider who ride everywhere, you ride either in parks, dirt and bowls. Do you have preferences or is it just the way you enjoy riding? It’s true, I’m into a lot of BMX type of riding, I must say I do have a preference for riding bowls. It’s basically the only spot where you can mix tricks, do technical stuff, practice some nice lines and go high, it’s rad !!! You are one of those goofy rider (riding with the wrong foot at the front), is it for you an advantage for learning tricks and particularly oppo tricks? There are some advantages for sure but there are downsides too, at first it’s a bit harder to learn all the tricks that involve pegs and such but rotations are easier… so in the end it’s neither an advantage nor a bad thing. Who are your riding mates during the year? Is it important to ride with more people around? It really depends on school, sometimes I’m in Pau I tend to see all the kids from the city and when I’m on the south coast I spend my time with Mrs Gaudin and Mrs Guimez. I find it essential to ride with my friends. BMX is meant to be shared anyway! Any projets for this year? Contests, trips etc. ? Well first of all, passing my exams and why not a ‘bowls’ trip in Spain. My dream is to travel to the U.S.A. and see all the crazy parks I see in videos. Concerning the contests I want to run the VU at Pessac, Fise and of course go and enjoy the Lords of Dirt. What is your opinion on the european BMX scene? I think BMX is getting bigger and bigger. When I watch videos and edits from 5 years ago and the one we produce nowadays there is big improvement and there is always someone to beat off what has been done. But yeah, in Europe I must say that English riders are well impressive, they look really at ease on their bike. Concerning the vibe… I had the opportunity to throw parties with european riders and those will go down in history, especially those we did at the Seaside…

Tu es plus attiré par les contests ou simplement des sessions entre potes sans pression ? En toute franchise, pour les sessions entre potes sans pression. Je trouve que les weekends soirée/vélo sont tellement bons. Ce qui compte pour moi c’est faire du BMX et se faire plaisir, les contests sont seulement des plus.

Do you prefer riding contests or sessions between friends without the pressure? To be honest, I’d rather ride with my friends without the pression of competition. I find the weekends of riding and partying way nicer. What really matters for me in riding BMX is to have fun, contests comes after.

Un message à faire passer ? On a de la chance de pratiquer ce sport et il faut en profiter ! Ne pas se prendre la tête avec un esprit compète et ne pas avoir la gagne ! Partager tous ces moments avec ses potes pour avoir des bons délires, c’est l’essentiel.

Do you have a message you’d like to transmit? We are so lucky to be able to practice this sport, enjoy it to the fullest ! Don’t bother having an attitude about competing or too eager to come first ! Sharing all these moments with friends in order to have fun, that’s the rule.

Remerciements. Je remercie tout d’abord mes parents pour m’avoir permis de faire ce sport et toutes les personnes avec qui j’ai pu rider de Pau à Tarbes en passant par la côte. Un remerciement tout particulier aux profs de Tosse, Thomas et Patrick, pour tous les délires qu’on a pu avoir et ceux qui vont bientôt arriver.

Thanks to... I’d like to thank my parents because they are the one who let me ride and make it happen and of course all the people from Pau to Tarbes and the South Coast I have been riding with. Special thanks to my teacher in Tosse, Thomas and Patrick for all the fun we had and all the fun we’ll have.



42 - event - austria

Masters of Dirt Vienna par Patoche - photos Alex Boyce


Patoche on 10 meters jump


Masters Of Dirt, Viennes, Autriche Mesdames et Messieurs bonsoir, bienvenus à l’évènement le plus magistral et puissant du monde entier. Ce soir vous allez voir un spectacle de tricks jamais vu auparavant produit par les meilleurs riders et leurs sataniques 2 roues. Bien entendu les 4 roues sont aussi de la partie. Alors parcourons rapidement ce qu’il y avait au menu de cet évènement spectaculaire. À ma droite, BMX et VTT surplombe une courbe incroyable où Maddog se lance en flip-frontie. Suivi de deux doubles. En plein milieu, il y 4 rampes situées les unes à côtés des autres qui aboutissent sur une courbe de dirt que 4 BMX sautent en même temps. Ils sont d’ailleurs à la limite de se toucher les uns les autres. Au milieu des lips et de la réception il y a un superkicker pour le fameux volt (soit une rotation à 360°) un sledkicker et le kicker le plus haut du monde. Mais c’est pas fini. Sur ma gauche il y a un plan de réception couvert de poussière et 2 lips FMX côte à côte et au milieu un sled kicker qui pointe en ma direction. Enfin le dernier point et pas le moindre, le clou du spectacle. Tout à ma gauche, un roll in qui aboutit sur un dirt de 9 mètres de long avec un superkicker FMX pour commencer la descente! Non non non pas pour les motos, juste pour les BMX et les VTT! Comme vous l’avez remarqué le battlefield est bien rempli. Alors que le spectacle commence! Un feu d’artifice impressionnant pour ce lancement qui sera le meilleur que j’ai connu en 5 ans de carrière chez MOD. C’était juste parfait. Le spectacle est de plus en plus fou et l’évènement se rapproche du public petit à petit et se veut de plus en plus impressionnant au fur et à mesure que la soirée avance. L’énorme famille du BMX joue en face de 16 000 spectateurs sur leur deux roues! Enfin on commence à lancer des tricks du genre double flip/flip d’Andreu Jacondeguy, double frontflips, cashroll no hand, frontflips to no hand from Maddog etc… Les mecs du FMX sont si proches les uns des autres que la course commence à être dangereuse et pendant ce temps les sleds font un spectacle de flips synchronisés à en devenir aveugle! Pour finir des rotations 360° sur les FMX... Vous devriez regarder la vidéo de Filmer Force pour constater la folie. Comme je vous l’avais dit, le menu était copieux et je crois bien que Georgie en veut encore plus l’année prochaine. J’ose espérer que ce sera encore plus grand et fou que l’édition 2011! Seule différence, ce sera sur trois jours. Si vous en avez l’opportunité prenez un billet pour Vienne en 2012. À plus. Et merci!

Nicholi

Masters Of Dirt - Vienna, Austria. Good evening, ladies and gentlemen. Welcome to one of the greatest fueled and manpowered show on earth. Tonight we will show you the best riders on their two wheels hellmachines performing the wildest stunts you ever seen. And of course the four wheels and chain operated vehicles are on spot as well. So let’s get a short visit over the course. To my right, BMX and MTB line with a great step-down where I have seen Maddog throwing down a frontie in practise. Followed into two doubles. In the middle we have: four FMX ramps side by side pointing into one big dirtlanding where four FMX riders are going to jump the same time. But not enough they will go upside down almost touching each other. In the middle of the lips and the landing one superkicker for the world famous volt ( Bodyrodation without bike) one sledkicker and the famous highest air kicker. But it is not the end. On my left there is the Mobilelanding covered with dirt and two FMX lips side by side and of course in the middle on sled kicker pointing at me. And last but not least, one of the highlite of the show. To my far left, a ten meter high roll in straight into a 9 meter long dirtjump with a FMX superkicker as the take off. No no not for the motorcycles. Just for BMX and MTB. As you might noticed the battlefield is fully packet. So let’s get the show started. Big firework and the best intro I have seen in my 5 years MOD carrier. Yes it was perfect. The show is going bigger, closer and better. All the riders know each other. It is kind of one big family who are playing together in front of 16000 spectators on their toys. And when they start to play stuff like double flip / flip indy from Andreu Lacondeguy, double frontflips from cashroll no hand, frontflip whip to no hand from Maddog etc. The FMX guys flipping side by side so close that it is getting really dangerous, and the sleds doing a syncro flipshow where you get deaf. Last but not least we had a volt on the FMX bike as well. Just watch the Video from Filmer Force and you will see the madness. And as I said the course was full. But I think Georgie wants more next year and I guess it will be bigger and better. With the small difference that it will be a three days show. If you have the chance, get a ticket and go to Vienna 2012. See ya Cheers.

Pavel

Patoche La Machine

Lacondeguy

Simon Brett

JB

Armand


Nicholi, flip 360Â


46 - report - Brazil

Brazilian Scene By Luis Elías Benavides - Photos Lísias Tabarelli, Fabio Pagioli, Claybom & Andre Covolam

Si vous aimez les édits, vous allez bientôt réaliser que le Brésil est un pays qui se démarque vraiment des autres avec des riders talentueux où la scène flat est vraiment active. C’est agréable de constater que l’ambiance entre riders est bon enfant, ce qui dans le fond, est ce que le flat est vraiment. De ce fait, j’ai pris l’initiative de rédiger 4 articles sur la manière de construire une scène solide dans votre pays afin que cette discipline reste active. En direct de la terre d’origine de la samba, voyons voir ce que ces riders ont à dire de leur mère patrie.

If you are into webvideos, you’ll soon realize that Brazil is one of the countries that really stand out because of its super skilled riders and great flatland atmosphere. It’s great to witness the camaraderie among the riders, which is what flatland is all about. That’s why I decided to bring you four different stories that will tell us how to build a strong scene in your own county to keep our sport alive. From the land of the samba, let’s see what these riders have to say about their homeland…

Salut les mecs, vous pouvez vous présenter? Claybom: Je suis Clailton F Silva. 37 ans. Célibataire. Addict au flat. J’ai commencé à rider sérieusement en 1989 quand je me suis rendu au ‘Shopping Center Norte’ avec un groupe de potes pour assister à mon tout premier contest. En 92 j’ai dû arrêter de rouler à cause d’une blessure. J’ai repris en 93 avec un Dyno. J’ai dû voyager jusqu’au Paraguay pour me l’acheter. En 94 j’ai commencé un job à temps plein dans une entreprise de graphisme. Où je travaille encore. Les deux derniers contests auxquels j’ai participé était en 1998, j’ai fini deuxième aux deux (guarulhos et Jundia-mad dog). Lísias: Je m’appelle Lisias Tabarelli, j’ai 31 ans et je viens de Piracicaba, São Paulo, Brésil. Je suis un travailleur acharné, marié, j’ai 3 enfants et évidemment je suis un rider de flat. Marcelo: Quoi de neuf A.R.T, ici Marcelo Lima de São Paulo au Brazil. Neston: a.k.a Neston, j’ai 35 ans.

Hello guys, please introduce yourselves. Claybom: I’m Clailton F Silva, 37 years old, single. Flatland addicted. I started riding seriously back in 1989 when I went to ‘Shopping Center Norte’ with a bunch of fellas to watch my first freestyle contest live. In ‘92 I quit riding due to arm. Resuming back in ‘93 with a Dyno bike, I got to travel to Paraguay to buy it. Then in ‘94 I started a full-time job on a graphical manufactory, where I am at till today. The last two Pro contests I entered was in 1998, when I got 2nd place in both (guarulhos and Jundia-mad dog). Lísias: My name is Lisias Tabarelli, I’m 31 years old and I’m from Piracicaba, São Paulo, Brazil. I’m hardworker, married, I have 3 kids and, of course, a flatlander. Marcelo: What’s up A.R.T, here’s Marcelo Lima from São Paulo Brazil. Neston: I’m a.k.a Neston, I’m 35 of age.

Depuis quand vous ridez? Claybom: J’ai gagné mon premier BMX à l’âge de 7 ans (1980). J’ai commencé par faire des wheelies et j’ai commencé à rider plus sérieusement en 89, il y a 22 ans. Lísias: Je ride depuis que j’ai 14 ans. Depuis, mon meilleur ami Thiago “baby” est devenu mon partenaire et m’a aidé pour beaucoup de choses. Tiago “Blink” et Andre “Luide” sont mes potes depuis plusieurs années. Le temps passe vite. Depuis 17 ans beaucoup de gens se sont mis à rider mais beaucoup d’entres eux ont abandonné. Marcelo: 30 ans l’année prochaine (2012). Neston: Je roule et je vis BMX depuis 21 ans.

How long have you been riding? Claybom: I won my first BMX bike at age of 7yrs (1980). I started doing some whellies. I officially started riding in ‘89, so it’s been 22 years now. Lísias: I’ve been riding since I was 14 years old. Since then, my big friend Thiago “Baby” is my partner and has helped me in many things. Other friends, Tiago “Blink” and Andre “Luide” I’d known few years ago. Time flies. During 17 years, many riders started riding, but most of them gave it up. Marcelo: 30 years next year (2012). Neston: I’ve been in bike freestyle lifestyle for 21 years now.

Claybom, j’ai l’impression que tu as une belle collection de vidéos de flat oldschool et midschool. Tu les as d’ailleurs posté sur Youtube pour le plus grand plaisir de tous. Selon toi, combien est-il important de montrer les footages des débuts du flat aux nouvelles générations de riders ? Claybom: J’ai grandi en regardant des choses extraordinaires. J’ai eu envie de partager et de montrer à quel point le freestyle était chouette à l’époque. J’ai remarqué que la nouvelle génération ne prête pas attention au riding old school ou aux riders old school. Le flat a radicalement changé en quelques années. Vous ne voyez plus de changements dramatiques dans aucun sport. Regardez le foot par exemple, c’est la même chose depuis des siècles. Le souci c’est qu’il y a des très bon riders qui restent inconnus tout simplement parce qu’il y a des nouveaux qui font de nouveaux tricks sur des vélos plus légers. Par exemple en 1995 je faisais 7 whiplashes en brakeless sur un Big Daddy qui pesait 18kgs. Ce que je veux dire c’est qu’à l’époque c’était vraiment balaise de faire du freestyle. On se debrouillait pas si mal quand on pense au poids de nos vélos. De nos jours faire un whiplash c’est un peu un trick débile. J’ai commencé à partager mes vidéos old school pour montrer à la nouvelle génération à quel point les riders old school faisaient des trucs fous. Et que nous sommes encore de bons riders.

Claybom, it looks like you own a pretty big collection of oldschool and midschool flatland videos and you have uploaded them to youtube for everyone to watch. How important do you think it is for the new generations of flatland riders to be exposed to footage from the old days? Claybom: I grew up watching amazing stuff. I felt like share them all for the world to see how amazing «freestyle» was back then. I’ve noticed new schoolers don’t pay much attention to old school stuff nor old school riders. Flatland has changed drastically in just a few years. You don’t see any dramatic change in any other sport. You see soccer’s been the same damn shit for centuries. The downside of it is that you have real old good riders unrated, just because you got new riders doing new stuff in light bikes. For instance, I was able to do 7 whiplashes brakeless in 1995 on a Big Daddy weighing 18kgs. I mean, in those old times “freestyle“ was a real pain in the ass. I think we did pretty well on those heavy bikes. Nowadays, on lighter bikes, whiplashes become a dumb trick. So, the main reason I started sharing old stuff is to show to the new schoolers how old school stuff could be awesome yet, and the old school riders are still fucking awesome riders.

Clay

Guaruja


Ederson Nene - House, Valinhos Brazil


Lísias, en parlant de vidéos documentaires, tu as créé ton blog où tu postes des vidéos des quatres coins du globe. D’ailleurs tu continues de filmer et éditer des vidéos des différents contests et jams locaux. Tu contribues à garder la scène brésilienne en vie? Lísias: Les vidéos internet sont une vraie révolution. On peut visionner des vidéos de l’époque ou encore les vidéos les plus récentes. Mon dévouement pour le flat m’a poussé à ouvrir ce blog. Comme je le dis toujours «faites du flat!», ce que je veux dire c’est qu’il faut préserver une scène nationale et globale de flat avec une pointe de Piracicaba. Filmer et éditer sont les seules formes officielles de documents pour montrer ce que je fais avec mes amis (Thiago «Baby», Andre «Luide» and Tiago «Blink») et de ce fait de montrer au monde entier notre scène locale mais aussi la scène brésilienne. Aux contests et aux évènements je ne fais pas que regarder. Je filme, je prends des photos et je m’entraine avec eux. C’est un effort personnel et je m’amuse beaucoup à documenter tout ça et de voir le résultat fini, de montrer ce qu’il se passe dans mon pays, dans le but de prouver que nos riders sont plein de talent (comme Leo «Claro», Éderson «Nene», Bruno «Zebu» et j’en passe). J’ai décidé de garder la scène brésilienne vivante dans les médias, surtout là où le flat n’est pas aussi populaire que d’autres sports. Mais cela a énormément changé grâce à internet. Marcelo, ça fait un bail que tu rides et tu as beaucoup d’expérience dans le milieu en tant que juge lors des gros contests et tu t’investis aussi pour soutenir le flat. Parles-nous de tes projets et de ton point de vue sur cette discipline. Marcelo: Moi et mon pote Balu, on a notre association de BMX freestyle (ALPBMX) et ces 5 dernières années, nous avons organisé près de 50 contests de flat et de street. Depuis peu de temps, nous avons crée une fédéraion qui s’appelle CBBF qui sera active à partir de 2012. Neston, tu as voyagé un peu partout dans le monde. De ce fait tu connais plutôt bien la scène mondiale de flat. En particulier celle d’Angleterre. Peux-tu la comparer à la scène brésilienne? Neston: Elles ont chacunes leur particularité. En gros, depuis le début des années 80 mais aussi au début des années 90 les anglais avaient toujours un pas d’avance. Les vélos, les teams, les magazines, les contests, et une toute nouvelle tendance prometteuse dans le BMX freestyle. Au Brésil, on a commencé à avoir de bons vélos à partir du milieu des années 90. Je tiens à dire qu’à cette époque beaucoup de riders avaient déjà abandonné. De nos jours nous avons de bons riders dans les 26 états de notre pays mais le nombre de contests organisés et la couverture médiatique du flat reste pour autant très mauvaise. Nous avons malgré tout de bonnes jams et deux fois par an nous avons un bon contest organisé par ABBMX (Brazilian Association of BMX) avec de vrais prize money et on y voit des riders vraiment motivés. Ce qu’il y a de bien avec les contests pros au Brésil c’est que s’il n’y a pas d’argent à gagner les riders ne se déplacent pas et je pense que ça devrait être comme ça partout. Sinon c’est un jam, et les jams c’est pour le fun. À São Paulo, le spot de référence pour se retrouver entres riders est le légendaire Ibirapuera Park (spot qui est connu pour être le crib du flat Brésilien). En Grande-Bretagne vous pouvez avoir le soutient de beaucoup de marques de BMX et des distributeurs. Ici ça reste très difficile d’avoir leur soutien pour organiser des contests. Même si la couverture médiatique n’est pas aussi importante qu’en Europe, la vibe et les liens qui unissent les riders entre eux n’ont rien à voir, c’est très chaleureux. Mes félicitations au crew TGM de Londres ! La plupart des bons riders sont encore présents et la scène à soif de nouveaux riders ! Le Brésil est connu pour avoir des riders talentueux et une scène vraiment développée. Qu’est-ce qui est si différent chez vous pour prendre toujours autant de plaisir sur vos vélos après tant d’années et comment cela se fait-il que votre scène est toujours en expension? Qu’est-ce qui vous rend si unis? Claybom: Il y a toujours des riders qui émergent partout dans le monde. La scène grandit jour après jour et est de plus en plus solide à tous les niveaux. On a eu des tas de jams et de contest d’organisés l’année dernière. (Villa-Lobos Contest, Barueri contest, Sao Roques’ jam, Ibiras’ Jam – et j’en passe...). Bien sûr on a aussi quelques problèmes. En effet, ça fait des années que je m’éclate sur mon vélo. Et c’est pas toujours évident, les tricks sont de plus en plus difficiles, et je deviens de plus en plus vieux et mon corps est de plus en plus faible... C’est une formule toute simple. J’essaie toujours de faire de nouveaux tricks et ça me remonte le moral à chaque fois que j’ai un petit coup de blues. Ma motivation principale c’est la nouveauté. C’est complètement l’opposé de ce que je vois dans la scène mondiale. Je constate que les riders font toujours et encore les mêmes choses, ils les rodent pour les placer aux contests. Mais depuis quelques temps ces riders ont peu à peu disparus. On se doit de créer de la nouveauté pour ne pas s’ennuyer dans notre foutue discipline. Mais je ne pense pas qu’on soit plus unis qu’ailleurs. Mais on essaie de se faire des sessions tous les week-ends, et on va à des soirées, les filles et les bières font partie du lot mais on ne compte pas que là-dessus. Lísias: La scène au Brésil a toujours été la plus grande, mais n’a jamais été vu ainsi, mis à part aujourd’hui. On a toujours eu des riders de talent, qui se renouvellent mais aussi des riders qui émergent (Bruno «Zebu» and Leo «Claro»). Vu la manière dont ça évolue, j’imagine qu’il y aura toujours des gens intéressés pour se consacrer au flat, mais ils se heurtent à tellement de difficultés que certains abandonnent. Je pense que l’union fait la force. Dans beaucoup de villes au Brésil, les riders pratiquent le flat en groupe, tout comme on le fait ici à Piracicaba, on a nos habitudes, on se retrouve tel ou tel jour pour rouler et échanger des infos, c’est un vrai moment de plaisir. Marcelo: La scène flat n’a jamais été aussi petite. C’est pour cela qu’on a créé une fédération. En 2012, on va plus se concentrer sur le flat que sur la vert ou le street. Et surtout on va rester unis. Je ne le dirais jamais assez. C’est juste incroyable de voir que la plupart des flatlanders sont toujours présents et c’est uniquement par amour du sport. Neston: On a beaucoup de riders talentueux ici mais à l’heure actuelle, la scène reste très underground. La scène est plus grande qu’avant certes, nous avons bien plus de riders, mais nous n’avons pas beaucoup d’évènements et nous ne croyons plus trop au soutien de qui que ce soit. La passion et notre volonté seront les seules choses qui nous aideront à garder cette discipline vivante.

Lísias, speaking about documenting videos, you have also created your own blog where you show flatland videos from all over the world. Besides, you keep filming and editing videos of local jams and contests. Do you think this also contributes to keep the Brazilian scene alive? Lísias: Internet videos are a great revolution. We can follow since the older videos to the videos that are happening today. My commitment with the flatland has made me to create the blog. As I always say, «Flatland Way!», I mean, «national and global flatland with a seasoning of Piracicaba”. Filming and editing are forms of official record to show what I do with my friends (Thiago «Baby», Andre «Luide» and Tiago «Blink») and thus be able to show the world the scene of the local flatland and in my country. In contests and events, I just assume not only the function of rider, but also to film, shoot and practice with other riders. This is a personal effort and I have lots of fun recording a great result and show a little of what happens in Brazil, seeking to emphasize that the Brazilian scene is full of talent in the sport (riders like Leo «Claro», Éderson «Nene», Bruno «Zebu» and many others). So I want to keep alive the Brazilian scene in the international media, where flatland is not so popular compared to other sports, but this has changed with the advent of the Internet. Marcelo, you’ve been around for a long time and have plenty of experience judging big comps and doing your own thing to support flatland. Please tell us a little bit about your projects and viewpoint of this sport. Marcelo: Me and my friend Balu have our own BMX freestyle association (ALPBMX) and in the last five years we held almost 50 contests between bmx flatland and bmx street park and recently we created a confederation called (CBBF) that we will put in action for 2012. Neston, you’ve travelled around many countries, so you pretty much know what the international flatland scene is like, especially the one from the UK. How can you compare it to the Brazilian scene? Neston: They are both balanced in different aspects! Basically, since early 80s and 90s, the English were always ahead with the good structure: bikes, teams, magazines, contests, and a whole new trend that BMX freestyle was promising to bring. In Brazil, it wasn’t until mid 90s that most of us had decent good bikes to ride. Also, by then, a large number of good early flatland riders had called it quits. Nowadays, we have good riders spread all over the 26 states, but the amount of contests and exposure of flatland is still bad! Besides, very few jams, just twice a year we have some good contests with real and not bad cash prize that is organized by ABBMX (Brazilian Association of BMX) and they really get riders pumped up for. The good thing about “pro flatland contests in Brazil” is that if there is no money prize involved, riders won’t show up, and I think everywhere else should be like this, otherwise you can call it a jam and just have fun riding. In São Paulo, the big reference spot to catch up with riders is the legendary Ibirapuera Park (spot considered to be the crib of Brazilian flatland). In England, you have all the major BMX brands and distributors but still tough to get their support for a flatland contest or anything. Even though the flatland exposure here is bad compared to countries in Europe, the riding atmosphere here and the brotherhood bond among riders is really warm . Hands down to TGM crew in London ! Most of the good UK riders have been around for many years and the scene wants more up and comer riders! Brazil is well-known for having talented riders and a really big scene. What is so different that you keep having fun on your bikes after so many years and your scene keeps growing? What makes you so united? Claybom: Talented people pop all over the globe everytime. The scene’s growing everyday and it’s getting strong in every way around here, too. We have got tons of jams and contests last year (Villa-Lobos Contest, Barueri contest, Sao Roques’ jam, Ibiras’ Jam - Just to name a few). Of course we got our own damn problems. In fact, I’m having fun on my bike for so many years. That’s not an easy task, ‘cuz things are always getting harder and harder, and as I’m getting older and older my body is getting weaker and weaker. It’s just a simple formula. I always try brand new stuff, and that makes me stoked everytime I feel down. That’s where my motivation comes from: new stuff. That’s the opposite I see today in the world scene. I see riders doing the same combo over and over, just to get dialed on their runs in contests. I call them all «contests riders». In a few years these riders will tend to disappear. I mean, we got to create new cycles just to not get bored in our own damn thing. I don’t think we Brazilians are much more united than anybody else. But we try to meet every weekend to ride together, and join parties after riding at night with beer and girls also contribute to that, but you don’t always count on this, if you know what I mean. Lísias: The scene in Brazil has always been bigger, but has never been as visible as today. We have always had great talent, and it will only be renewed over time, always showing new riders (Bruno «Zebu» and Leo «Claro»). Considering the growth, I believe in the planet there are always people interested in doing something as great as flatland, but they face a series of difficulties that make them give up. I believe that unity is strength, in many places in Brazil many flatlanders focus and practice together in groups, as we do here in Piracicaba, with specific days of the week to practice and exchange of information, in addition to being a great flatland fun for us. Marcelo: The flatland scene is smaller than ever that is why we created the Confederation. We’ll work more for the flatland and Vert than street in 2012. And about the union man, I have no words for that. It is unbelievable how most of flatland riders still hang out and I believe that’s only for the love of sport. Neston: We do have some talented riders but the whole scene is still very underground as we speak. The scene is obviously bigger because we have many more new riders from everywhere spread, but stable in a sense of not many events and not much expectation of support. Passion and will are the only driver to keep flatland alive. How easy is to get proper flatland parts in Brazil? Claybom: Nowadays it’s much easier than 10 years ago. We got so many places importing and selling stuff around here. The only problem is that they’re expensive yet. But, unlike before, now we got good cheap national parts. For instance, the worst national bike we got today is at least 10 times better than the best international bike we got yesterday, and much cheaper.


Lisias Tabarelli - Piracicba Brazil


Est-il facile de se procurer des pièces de flat au Brésil? Claybom: Aujourd’hui oui, c’est bien plus facile qu’il y a 10 ans. On a des distributeurs qui importent et qui vendent des pièces aux alentours. Le problème c’est que c’est très honéreux mais nous avons aussi des pièces produites ici et ce n’est pas aussi cher qu’avant. Par exemple un vélo d’ici est au moins 10 fois meilleur que les vélos qu’on avait avant. Et bien moins chers. Lísias: On a du mal a obtenir des pièces de flat au Brésil tout simplement car il n’y pas tant de pièces de tout façon. Dans mon pays, les taxes sont très élevées, donc les riders font des commandes internationales groupées comme chez FlatlandFuel aux États-Unis. Marcelo: Pour le flat tu peux uniquement t’en procurer à l’étranger, en revanche pour le street ça va. Ils ont des cartes de crédit ! Neston: À l’époque la seule manière de se procurer du matériel était possible si tu connaissais quelqu’un qui voyageait aux States. De nos jours, on a des shops qui vendent des pièces de BMX et le web facilite l’achat de pièces à l’étranger. C’est fréquent que les riders achètent en ligne et se fassent tout livrer de l’étranger. Comment vous imaginez l’avenir du flat au Brésil? Claybom: Des tas de riders, des jams, des contest et des trucs du genre. Un mix de nouveaux et de oldschool. On a des riders talentueux. Le seul problème que je vois c’est le manque de sponsors. À l’heure actuelle, aucune marque ou shop brésilien ne sponsorise de riders au Brésil. Je ne citerais pas leurs noms mais nous savons qui ils sont. Les riders pros survivent grâce à des petits sponsors de vêtements, chaussures... Connaissez-vous un champion du monde qui a un job à temps plein et qui s’entraîne uniquement le week-end? Et bien nous, on travaille dur et on s’entraîne dur. Si on avait de meilleures conditions pour nous entraîner, nous pourrions avoir un certain avenir. Mais le flat au Brésil restera un hobby du week-end. Lísias: Le flat est très prometteur. Nos riders ont un vrai potentiel. Mais j’ai aussi une vision assez négative à ce sujet. Je crois que le flat va mourir tout comme le freestyle skateboarding. Les riders baisse les bras trop rapidement, et la scène s’efface petit à petit. Aujourd’hui à 31 ans, je fais partie de l’avenir du flat, montrant le bon example et j’encourage les riders de la nouvelle génération. Marcelo: Il va se passer des tas de choses cette année. Et encore plus en 2012. On va bosser dur pour que ça soit vraiment le cas! Neston: Je pense que notre sport restera underground pendant encore quelques années (ce qui n’est pas vraiment une bonne chose). Mais petit à petit nous aurons de nouveaux riders du monde entier car le sport se démocratise de plus en plus. As-tu des recommendations à donner aux riders flat pour qu’ils conservent leur scène locale animée? Claybom: Le flat est un sport complètement différent des autres sports. Ce n’est pas comme le football, le basketball ou autre sport collectif, ça n’est pas un sport social. Tout ce dont tu as besoin c’est d’un vélo, un espace avec un bon revêtement et tu peux pratiquer. La principale motivation pour pratiquer le flat doit venir de soi, tu te fixes un but et tu fonces. C’est comme ça que je fonctionne depuis des années, mais pour faire grandir notre scène on doit semer le sport un peu partout. Dans les années 80 je me rappelle des pubs et des shows qui impliquaient des BMX. Ca m’a motivé à commencer à rouler. Aujourd’hui, on voit plein de choses grâce à internet, c’est un grand pas de fait. Je voudrais remercier l’équipe de A.R.T. (Luis Elías et Alain Massabova) pour nous avoir fait une petite place dans leur magazine. Le BMX déchire. Continuez de rouler! Lísias: Restez en contact avec les autres riders, regardez des vidéos et échangez-vous des liens au travers des mails et des sites. Par exemple en 2010, j’ai créé une série de vidéos qui s’appelle “Flatland Way”. La première vidéo s’intitule «Subsolo Extra». En 2011, les vidéos locales s’intitulent «Freestyland». Je ferais tout le nécessaire pour faire tout ce qui est en ma capacité. Le flat me réjouit toujours même si c’est pas toujours ça. Je resterai impliqué et inciterai mes amis à faire de même. Vive le Brésil! «Flatland Way»! Marcelo: Continuons tous ensemble! Vous n’êtes pas seuls! Neston: Laissez tomber la mode et les tendances et essayez de penser que le flat est bien audessus de ça. Un flatlander ne doit pas uniquement apprendre des tricks mais se doit d’être un ambassadeur du flatland et de notre magnifique discipline artistique.

Clay

Neston

Lísias: We have difficulties to get flatland parts in Brazil because there aren’t so many parts available. In my country, the taxes are really expensive, so there are riders that order parts together in the same shipping in bike shops outside Brazil, for example FlatlandFuel in US. Marcelo: For the flatland, only buying foreigner parts, for street riding is ok. Credit card on them ! Neston: Back in the days, the only way was if you knew someone to physically travel and bring from the U.S.A. Nowadays, not just we have bike shops that sell regular BMX parts but the internet helps much more if we really want other specific components. It’s more common to riders to buy online and have everything shipped over. How do you visualize the future of Brazilian flatland? Claybom: Tons of riders, jams, contests, and stuff like that. A mix of old and new tricks. We do have talented riders indeed. The only main problem I see that is breaking the flatland revolution around here is the lack of sponsors. None, I said none, of the bike companies here are actually sponsoring any rider. I won’t tell their names, but we all know who they are. All the Pro flatlanders around here are surviving with just small sponsors (like clothing, shoes, etc). Could you guys think of a world champion that got a full time job, and practice only on the weekends? Well, we Brazilians work hard and practice hard. If we do have the right conditions we’ll probably do much better in the future. Meanwhile, Flatland will remain just a hobby for the weekend. Lísias: It is very promising, I believe in the potential of our riders. But I also have a pessimistic thought. Sometimes I think that flatland will end as it is happening with the freestyle skateboarding. New riders are giving up too easy, and so the scene fades out gradually. Today at 31 years old, I am part of that future, showing examples and giving incentives to riders who will next take on the scene. Marcelo: Many things are about to happen for this year, but they will be bigger in 2012. We will work for that! Neston: I think our sport is still going to be underground for many years to come (which it’s not good at all). Little by little we’ll have more up and comer riders from all over the country into the scene because the sport is more globalized now. Do you have any final recommendations for flatlanders to keep their local scene alive? Claybom: Flatland is a different kind of sport. Unlike soccer, basketball or any other team/group activity, it ain’t social. I mean, you just need a bike and a proper surface to begin to ride. So, the main motivation to keep riding must still come from innerself, the soul. You must first set a goal, and go for it. That’s the way it’s been for me for so long, at least. Although to get a big scene we must indeed seed the sport. I mean, in the 80s I remember watching some BMX stuff on TV shows and commercials, those got me stoked to start riding. Nowadays, we got plenty stuff on the internet just a finger far. It’s a really big improvement. I’d like to thank A.R.T. BMX magazine crew (Luis Elías and Alain Massabova) for the room to show our humble scene. BMX Rules. Keep on riding! Lísias: Keep in touch with other riders looking to produce videos and photos and distribute this work through e-mails to friends and also to sites throughout the world. As an example, I created video productions that were recorded in 2010 and are part of a series called “Flatland Way!» The first video is titled «Subsolo Extra». In 2011, the local videos are called «Freestyland”. If everything is in my reach, I will continue doing it. The flatland delights me even though it’s not perfect, but I want to stay involved and also to involve all my friends. Viva Brazil! «Flatland Way!» Marcelo: Live collective! You’re not an island! Neston: Knock off the stupid trends and fashion and try to keep in mind that the speed and time in which flatland evolves is beyond thinking. Therefore, flatlanders don’t just have the task to learn tricks but also we must be the true ambassadors of flatland and represent this magnificent art at our very best attitude.



52 - FACE - Germany

Simon Moratz par patoche

Peux-tu te decrire? Je m’appelle Simon Moratz, j’ai 20 ans et je vis à Unterhoizhaisln, dans une ferme tranquille du sud de la Bavière en Allemagne. Mon vélo me supporte depuis 2002.

Describe yourself. My name is Simon Moratz, 20 years old and I’m living in Unterhoizhaisln, which is a quiet farm in the south of Bavaria, Germany. My bike carries me since 2002.

Tu as grandi à la campagne. Quels sont les avantages et les inconvénients de ce mode de vie? C’est chouette au delà du fait que j’habitais au milieu de nulle part, là où tu dois conduire un quart d’heure pour se rendre dans la ville la plus proche. Jusqu’à mes 18 ans, mes parents me conduisaient partout où je souhaitais aller car il n’y avait aucun bus ou gare. Depuis que j’ai mon permis de conduire, je peux me déplacer où je veux. Et sinon, eh bien, tu peux faire ce que tu veux quand tu veux sans avoir de voisins qui se plaignent.

You have grown up in the countryside. Which advantages and disadvantages did this have? Besides living in the middle of nowhere, where you have to drive 15 minutes to the next city, it is awesome. Till the age of 18 my parents drove me wherever I wanted to go, because there is no bus or train station. Since I got my driver’s license I can go wherever I want. Actually, you can do whatever and whenever you want without someone of the neighbours complaining to you.

Pourquoi as-tu décidé de construire un trail dans ton jardin? Depuis l’âge de 12 ans, je voulais rider tous les jours, mais le skatepark le plus proche se situait à 30 minutes de route de chez moi. Mon papa a donc décidé de construire un champ de bosses en face de la maison. Je progressais au fur et à mesure et les bosses se faisaient de plus en plus grandes. Depuis la première construction, nous l’avons reconstruit 5 fois.

Why did you decide to build trails in your garden? Starting with the age of 12, I wanted to ride every day. But the next good skatepark was half an hour to drive, so my dad decided to build a dirtable in front of the house. Progression was going on and the trails were getting bigger and bigger. Since that, the course was rebuilt five times by us.

Tu roules exclusivement sur des champs de bosses? C’est ce que je préfère, dès que tu te lances du roll-in, tu es dans les airs et tout devient fluide. Et si tu souhaites faire quelque chose de nouveau, tu as juste à suivre ton imagination. Bien entendu, j’aime aussi les bowls fluides et les bons skateparks où tu n’as pas à beaucoup pédaler.

Do you ride only trails? I like riding trails the most, because since you leave the Roll-in, it is pure airtime and flow. And if you want to build something new you can create it by your own imagination. Of course I like flowy bowls and good skateparks, where you don’t have to pedal much.

Cet été, tu t’es blessé violemment à l’épaule, comment t’es-tu remis de cette blessure et quand vas-tu pouvoir rider de nouveau? Après l’accident de Cologne aux Masters, les trois ligaments de mon épaule droite se sont rompus. Ils ne sont toujours pas reconsolidés, mais l’opération s’est très bien passée. Ils ont rattaché ma clavicule à mon épaule avec une toute nouvelle méthode. Mon programme de l’année c’est de reprendre le vélo fin novembre mais ça dépend de comment mes muscles se reconsolideront. Certains reprennent leur activité trop tôt et ça leur cause bien des soucis après. Donc je suis patient et je fais de la physiothérapie, c’est la meilleure chose à faire. Comment tu t’occupes depuis l’accident? Au début je jouais à la Xbox ou je lisais des Picsou magazines. Après mes premières séances de physio et avec un peu de patience ça allait mieux et puis j’ai gagné une caméra embarquée et là j’ai commencé à filmer toute la journée. Je la mettais sur des cerfs-volants, des vélos, des planches de surf et sur des animaux. J’ai aussi pris le temps de réparer ma board et de passer plus de temps avec ma petite amie Dani. Tu ne vis pas tout à fait à côté de la mer alors où vas-tu surfer? Tu devrais essayer de surfer sur les petits lacs et rivières, surtout s’il y a une longue route juste à côté où tu puisses attacher une corde à une voiture pour te faire tracter. C’est tellement chouette de faire des gros virages avec une board et d’aller super vite. Mais bien entendu c’est complètement différent que de surfer sur l’océan. Lorsqu’on remonte sur son vélo, y-a t-il une autre forme d’appréhension pour les grosses courbes? Bien sûr, je pense qu’au début c’est toujours avec un peu de crainte. Tu as l’impression que tu vas tomber, la difficulté est d’effacer la chute de sa mémoire, et ensuite tu te réhabitues à ton vélo et tu te sens de nouveau à l’aise. Je pense qu’une fois ce travail accompli, tu ne peux que progresser. Une journée idéale selon Mr. Moratz ? Se lever avant l’aube, aller à la plage, surfer jusqu’à ce que j’ai faim. Retourner à la maison, manger un Wienerschnitzel avec des Pommes. Un petit pudding. Une petite sieste après le déjeuner et ensuite rouler quelques bosses avec mes potes. Et enfin surfer sous un couché de soleil et finir par un barbecue entre potes et m’endormir avec Daniela. Combien de fois par semaine te rases-tu? D’ailleurs as-tu de la barbe? Je ne sais pas pourquoi mais il suffit que je m’essuie le visage avec une serviette et je suis tout doux! Si je voulais une barbe cela me prendrait 10 ans pour avoir 5 centimètres. Quel est la pire chose qui puisse t’arriver? La pire chose serait d’être sur un tapis volant et qu’il s’arrête de voler. Je ne sais pas comment je gèrerais la situation. C’est une question débile. Question suivante s’il te plait. Quel genre de rider es-tu? Dans quelle catégorie tu te places? Si je vais rouler je veux pas être le cascadeur, le public de trail ou de skatepark veut toujours voir des tricks impressionnants. La variété est mon but. Quand tu roules vraiment tu veux te faire plaisir avant tout et ne pas être poussé. D’ailleurs hors contest, j’évite les tricks et je me laisse aller avec le flow.

This summer you hurt your shoulder pretty bad. How do you handle this injury and when will you continue riding again? After the crash in Cologne at the Masters, my three ligaments in the right shoulder were seperated. They are still disconnected, but my surgery went really well. They fixed the collarbone with my shoulder with a rope, something new. The plan is to start riding by the end of November but it depends on how fast all my muscles will be strong enough again. Some people started to early and afterwards they got problems. So being patient and doing physical therapy is the right thing to do. How do you spend this time? In the beginning I only played Xbox or read Donald Duck. After the first physical therapies and a few weeks patience it was getting better. I won a GoPro and was filming all day long, putting it on kites, bikes, surfboards and animals. Furthermore I got time to fix my surfboard and spend more time with my girlfriend Dani. You don’t live exactly by the sea where else do you go surfing? You can try some riversurfing and another way is to put a rope on the car and look for a long road next to a lake or river. It is a lot of fun to do big turns and go really fast with the surfboard. But it is way different to surf on a wave. The first time on your bike again – after a long pause – do you have additional respect of the big hills? Of course, I think in the beginning it is always a kind of more respect. You have the feeling that it is going to happen another time. The difficulty is to erase that mind out of your head. Then you have to get used to your bike and feel comfortable again. After that you can start getting bigger. Mr. Moratz Ideal Day? Wake up time before sunrise. Hitting to the beach and surfing till we get hungry. Back home to eat Wienerschnitzel with Pommes. Maybe some pudding. After-Lunch sleep and than riding trails with a bunch of rad trail-dudes. Probably a sunset surf. After that putting on the grill and eat steaks with my friends. Sleeping really well with Daniela. How often do you shave? Actually, did you have already a beard? I don’t know why, but it is only necessary rubbing my skin with a towel and it’s smooth. If I wanted a beard I have to wait like 10 years to get a length of 5 centimeters. What would be the worst thing that could happen to you? The worst thing would be the incredible imagination that I weave a carpet and a mesh is falling down. I don’t know how I would handle this. This is a stupid question. Next question, please. What kind of rider are you? In what category do you see yourself? If I’m going to ride I don’t want to be the stuntman because when you are going to trails or skateparks everybody wants to see big tricks. Variety is the goal. When you are riding you want to have fun and don’t be categorized. Actually if I’m riding not on contests or jams I’m avoiding tricks, just go with flow.





Qu’est-ce qui te motive pendant une session et qui t’inspire le plus? J’aime rouler seul et me sentir voler. Entre deux sessions c’est toujours bien de rouler avec des riders qui ont plus de niveau. Ça me pousse à avancer et c’est plus facile pour progresser. Markus Hampl est le rider qui me pousse le plus. Mais il y a tellement de gens qui m’inspire, trop pour pouvoir les citer.

What motivates you during a session and who inspires you? Riding by our own is just feeling the bike and flying. Between a session it is perfect to ride with people who are better than you. It is pushing you and if you want to learn new tricks it is easier. The guy who pushes me the most is Markus Hampl. There are so many people who inspire me, too many to name.

Quel trick doit-on accomplir avant d’être un homme, un vrai? Barhop.

Which trick would someone have to pull before being a real man (21)? Barhop.

Quel est ton avis sur les gens qui ne portent pas de casque? Tous les riders devrait porter un casque. Le BMX est une discipline dangereuse, tout le monde le sait. Surtout pour les riders qui passent dans les magazines ou qui jouent dans des films. Ils doivent être exemplaires et ne pas dire que c’est cool de ne pas porter de casque. Beaucoup de jeunes admirent ces riders et suivent le mauvais exemple.

What is your opinion according to a lot of people wearing no helmet? You have to wear a helmet everytime you are on your bike. BMX is a dangerous sport, everybody knows. Especially riders who are well known and have coverage in magazines and movies. They have to be role models to the other riders and don’t say it is cool to wear no helmet. A lot of kids are looking up to this people and follow their bad example.

Qu’est-ce que tu rêves de faire dans un ascenseur plein? Appeler une voyante et lui demander à quel étage nous sommes. Qui serais-tu et que ferais-tu si tu avais la possibilité d’être quelqu’un d’autre? Sans doute Espen Fadnes. Il vole avec un wingsuit tout près des rochers, c’est tellement cool à voir. C’est une sensation que j’aimerais connaître, la sensation que tu as à être juste entre la vie et la mort et aussi le fait de pouvoir se déplacer où tu veux. Quel est ton but dans la vie? Pour l’instant le but c’est de ne pas avoir à aller travailler tous les jours et me faire un maximum plaisir. Quand je ne pourrais plus faire de vélo, j’irai bosser. J’espère être assez qualifié pour continuer à construire des champs de bosses pour les compétitions et surfer dans mon temps libre. Quelqu’un à remercier en particulier? Tout d’abord un grand merci à ma famille. À ma maman qui me cuisine les meilleurs repas, mon papa qui m’emmène à tous les contests. Ma petite amie, mes amis, Bodo de Feltbikes, les chaussures Fallen et les gants Troyan qui me soutiennent toujours. Markus pour m’avoir laisser la chance de construire des bosses. Et merci à tous ceux qui m’hébergent!

Tell us what you always wanted to do in a full elevator. Calling a fortuneteller and asking him in which floor you are right now. If you could be someone else, doing something else, what would it be? Perhaps Espen Fadnes. He is flying with the wingsuit so close to the rocks and it is looking awesome. This would be something I want to feel in my body. The feeling that there are just a few meters between life and dead and you can go wherever you want. What is your pursuit in life? Right now my plan is to not going to work on regular basis and have as much fun as I can. When I will not be able to ride my bike anymore it will be time to start working. Maybe I’m skilled enough to continue working as a Trailsbuilder at competitions and go surfing in my sparetime. Any shout outs? First of all big thanks to my family. My mom who is cooking the best meals, my dad who is driving me to all kind of contests. My gilfriend, friends, Bodo from Feltbikes, Fallen Footwear and Troyan Gloves who are supporting me all the time. Markus for giving me the opportunity to dig trails. And everybody who is giving me a place to sleep.



58 - trip - espagne par florent delahaye - www.florentdelahaye.com

Riding, Chilling & Burger King




Ça y’est c’est l’heure, il faut dire au revoir à sa famille et à sa copine, vérifier que son Iphone est bien au fond de sa poche, contrôler une dernière fois ses bagages histoire de ne pas oublier une manivelle ou un écrou de roue en France. Une dernière pesée des sacs à l’aéroport, un contrôle magnétique pour vérifier si tu ne comptes pas prendre possession de l’avion en plein vol pour l’envoyer sur la tour Eiffel (c’est sur la route donc on sait jamais), et hop le pilote nous souhaite un bon vol pendant que l’hôtesse nous explique comment gonfler le gilet de sauvetage, super utile pour faire Lille-Gérone. «¡ Hola ! ¿ Qué tal ? ¿ Cuál es tu número de tarjeta de crédito ? « Bon le lycée c’est loin, personne ne comprend rien. Ca doit sûrement dire «Bienvenue à l’Auberge de Jeunesse du Père Tarres, les bouteilles d’alcool et les filles vous attendent dans la chambre». Après avoir été débité de 800 euros, et avoir découvert une chambre digne d’un camp militaire, on a vite compris que le luxe et la luxure n’étaient pas compris dans le forfait. Ça tombe bien, on est pas là pour ça, enfin je pense. Les vélos à peine remontés, direction la plage, les palmiers, le port et surtout le soleil. Une chose est sûre, Barcelone, c’est pas Dunkerque. Ici on arrive à distinguer le fond de l’eau, le ciel est bleu, du coup la mer aussi, les gens se baladent nus sur la digue sans aucun complexe, et surtout la ville est remplie de spots plus fous les uns que les autres. Première escale aux courbes géantes du «Forum», qui, il faut le savoir, n’est ouvert que le week end, et là on se dit, Chase Hawk, il est vraiment fort. Venant de la France profonde, nous nous contenterons de quelques bus bien placés par Tibo et un icepick de JB, sa spécialité après les salades de pâtes.

This is it, time to go and say goodbye to the family and the girlfriend, make sure the iphone is in the pocket, check one more time the luggage so I don’t forget a crank or nuts for my wheels back in France. A last weighing in on the luggage scales at the airport, access control in order to check that you’re not going to hijack the plane to crash it into the Eiffel Tower (it’s on the way so you never know…). Here we go, the airplane pilot wish us a safe trip and the air hostess is telling us how to use the life jacket. Very useful considering we’re travelling from Lille to Girona. «¡ Hola ! ¿ Qué tal ? ¿ Cuál es tu número de tarjeta de crédito ? «Well high school seems far away, nobody understands anything. It must means ‘Welcome to the youth hostel of Father Tarres, the bottles of alcohol and girls are waiting for you in the bedroom». After they took 800 euros of my account, we found out our room was worthy of a military basement. We quickly understood fancy room and fancy girls were not included in the price. Good thing that is... because we’re not here for that! Or at least that’s what we think. After building the bike together we’re heading to the beach with palm trees, the harbor and most of all the sun. One sure thing Barcelona is nothing like Dunkerque (north of France). Here you can actually see through the water, the sky is blue, so is the sea and people are wandering around naked without any hang ups and most importantly the city is filled with amazing spots. At that moment we realized how Chase Hawk is fucking talented. Coming from the french country side, Tibo settled for a few bus and JB for some icepicks, his speciality after eating salad and pasta.



Nous laissons ensuite place à notre imagination pour créer des scènes photographiques plus délirantes les unes que les autres. Un, deux, trois essais et hop c’est dans la boîte. Les passants sont intrigués par ces adultes qui roulent sur des vélos d’enfants, nous questionnant à tous les coins de rue. Le BMX, même à Barcelone, n’est pas aussi populaire que le foot. A la limite ce n’est pas plus mal, cela permet d’écrémer dès le départ une partie de la population véreuse qui risquerait de gangrener un sport qui n’en est pas un. Vivons mieux, vivons cachés comme dirait l’autre. Nous décidons par la suite de visiter les hauteurs de Barca, rarement vues dans les récentes vidéos. Nous croisons sur notre chemin énormément de rails. Tibo et JB y marquent leurs empreintes à coup de pegs, pendant que Romain tricote sur les ledges à base de feeble to manual to 180 et manual to feeble to oppo 180. Tibo nous sort des bus et des whips venus de nulle part, en gap et en downside. Pas mal quand on sait qu’une semaine plus tôt il avait encore des béquilles. Le bon Laurent Deroo se charge malgré son âge avancé de porter, telle une mûle, les affaires des autres. Son truc à lui, ce sont les filles, c’est d’ailleurs pour ça qu’il est ici. Le bicross extrême c’est de l’histoire ancienne. Et puis entre deux sessions, il y a un peu de chilling et de tourisme, car Barcelone c’est aussi ça, une ville où il fait bon se balader en écoutant la mer claquer contre les brises vagues, ponctuée par le cliquetis de la roue libre et par les cris des enfants qui jouent. Et si justement le BMX n’était qu’un jeu, une manière de vider son esprit de toutes les difficultés de la vie courante pour laisser la place à l’imagination et la liberté ? Encore merci à la bande de brigands qui a su transformer un simple roadtrip en souvenir impérissable, et n’oubliez jamais, les voyages forment la jeunesse et ouvrent l’esprit.

Then we gave way to our creativity and took some nice composition pictures, each more fun than the other! One, two, three go and that’s a wrap. Passers by are interested to see grown ups like us on kids bikes and keep on asking loads of questions. BMX is not as popular than football that’s for sure. Well… I don’t think it’s a bad thing anyway… It leaves a chance to the BMX to stay the way it is instead of having a corrupt sport just like it is in football. Remember that if you want to be happy always keep your head down. We decided to visit the heights of Barcelona that we barely see in videos and edits and we come across so many rails. Tibo and JB mark the city with their pegs, while Romain practices some technical tricks on the ledges with some feebles to manual to 180 and manual to feeble to oppo 180. Tibo throws some bus and whips never seen before while doing gaps and downside. Not too bad considering he was walking with crutches the week before. The so great Laurent Deroo is carrying everyone’s bags and equipment despite is mature age (!). His special tricks are mainly involving hooking girls and that’s the reason why he came with us. Old school BMX is for sure over for him. In between two sessions we chill a bit and do a bit of tourism, Barcelona is definitely a place to do such thing, wandering and listening to the sea and the waves, giving rythm to the clinking of the free wheel and the sound of the children playing. What if BMX was only a game, a way of playing to relief some anger we have to eventually let creativity and freedom take over your mind? Thanks again to the pirates who made this trip not only a road trip but some unforgettable memories, always keep in mind that travels broadens the mind.


64 - report - costa rica

ARO20 Shop by Luis Elías Benavides - version française sur www.artbmxmag.com

ARO20 BMX SHOP: A Costa Rican dream come true. It is known to all BMX riders that in order to developp a strong scene, there must be shops that provide proper bike parts. In the case of Costa Rica, for a rider to own a decent bike, he had to order it from bikeshops from the United States, which would cost a lot of money. But that is not a problem anymore, since the first exclusive BMX shop opened its doors on December 23rd 2010. It was a dream come true for riders from all over the country to have a shop that will sell all the parts they need. Let’s see what Michael Meza, owner of the shop and organizer of the Ticos Jam, has to say about it...

ARO20 BMX SHOP: un sueño tico hecho realidad Es bien sabido por todos los riders de BMX que para desarrollar una escena fuerte, debe haber tiendas que provean partes de bici apropiadas. En el caso de Costa Rica, para que un rider tuviera una bici decente, tenía que ordenarla de tiendas de Estados Unidos, lo cual le costaría mucho dinero. Pero eso ya no es problema porque la primer tienda exclusiva de BMX abrió sus puertas el 23 de diciembre del 2010. Fue un sueño hecho realidad para los riders de todo el país tener una tienda que venderá todas las partes que necesiten. Veamos lo que Michael Meza, dueño de la tienda y organizador del Ticos Jam, tiene que decir al respecto…

Mike, how did the idea of opening an exclusive BMX bikeshop emerge? The need for an EXCLUSIVE BMX shop in Costa Rica has existed since BMX bikes came into our country in the mid 80’s. Buying BMX bikes and parts was a dream; only wealthy people with options to travel to the U.S. could buy professional bikes to practice Freestyle. Lots of bikeshops wanted to take advantage of the good moments that revolved around BMX. It was a fad, every kid and teenager wanted a bike to ride in groups with friends, jumping ramps and every obstacle they could find in the streets. Most of these establishments only sold nationally produced bicycles and accessories and some imported from Asia. In the early 90’s, there is a new recreational sport, which can be practiced by all kinds of people, from children to adults, the Mountain Bike. This sport quickly displaced BMX in all national bikeshops. These bikeshops began to cram with mountain bikes and BMX came to be left out from the market. In my 26 years of riding BMX I always had the desire to create and open an exclusive shop for BMX, but did not have the financial means to do so. After marrying my wife Mary Cruz 5 years ago, she has supported me in my beloved sport and pushed back the idea of creating such store together and venture in a family business in the bicycle market, so that’s how the idea of ARO 20 BMX Store was born, the first and only EXCLUSIVE BMX store in Costa Rica!

Mike, ¿cómo surgió la idea de abrir un bikeshop exclusivo de BMX? La necesidad de una tienda EXCLUSIVA de BMX en Costa Rica se vivió desde el ingreso de las bicicletas BMX en nuestro país a mediados de los años 80. Comprar bicicletas y partes de BMX era un sueño; sólo la gente adinerada y con opciones de viajar a EU podía comprar bicis profesionales para la práctica del Freestyle. Muchos ciclos quisieron aprovechar el buen momento que estaba pasando el BMX. Era una moda; todos los niños y muchachos querían una bicicleta para montar en grupo con sus amigos y andar por las calles saltando rampas y todo obstáculo que se encontrasen en las calles. La mayoría de estos establecimientos solo vendían bicicletas y accesorios fabricados nacionalmente y algunos importados de Asia. A principios de los 90 aparece un nuevo deporte recreativo, el cual puede ser practicado por todo tipo de personas, desde niños hasta adultos, el Mountain Bike. Este deporte fue desplazando de forma acelerada el BMX en todos los comercios nacionales. Los bikeshops se empezaron a abarrotar con las bicis numero 26 y el BMX llegó a ubicarse en un 2do y 3er plano en el mercado. En mis 26 años montando BMX siempre tuve la inquietud de crear y abrir una tienda EXCLUSIVA de BMX, pero no contaba con los medios económicos para lograrlo. Después de casarme con mi esposa Mary Cruz hace 5 años atrás, ella me ha apoyado en mi amado deporte e impulsó nuevamente la idea de crear dicha tienda juntos y aventurarnos así en un negocio familiar en el mercado de las bicicletas. Así nació la idea de ARO 20 BMX Store, la primer y única tienda EXCLUSIVA de BMX en Costa Rica!

In several occasions that we talked, you said that owning an exclusive BMX shop was one of your dreams. How does it feel to have fulfilled that dream? It’s a dream come true without a doubt. My wife and I have had to learn a lot about how to run a business. At first it was a little difficult for us with the legal issue of the store. Enrollment and registration was a long and tedious job but with patience and effort we made it. Many friends and owners of other bike shops thought we were crazy to open a store that only sells BMX bikes and parts. Many of them mentioned that the BMX market in Costa Rica was not good and that our business had many chances to fail. We didn’t doubt for a second with our desires since we knew there was a great need in the market for Costa Rican BMX and we moved on with our project until we achieved our mission. I feel that this dream will meet in stages. The job is not easy, and we have the task of placing the name of ARO 20 in the minds of all BMX riders in Costa Rica... We must turn our store into the first option. We strongly believe that we are on track.

En varias ocasiones que habíamos hablado, me dijiste que tener una tienda exclusiva de BMX era uno de tus sueños. ¿Qué se siente haber cumplido ese sueño? Es un sueño hecho realidad sin duda alguna. Mi esposa y yo hemos tenido que aprender mucho como manejar un negocio. Al principio fue un poco difícil para nosotros con el asunto legal de la tienda. La inscripción y registro fue un trabajo largo y tedioso pero a base de paciencia y esfuerzo lo logramos. Muchos amigos y dueños de otros bike shops pensaban que estábamos locos al abrir una tienda que sólo vendiera bicis y partes de BMX. Muchos de ellos mencionaban que el mercado del BMX en Costa Rica no era bueno y que nuestro negocio tenía muchas posibilidades de fracasar. No dudamos ni un segundo con nuestros deseos porque sabíamos que existía una gran necesidad en el mercado del BMX tico y seguimos adelante con nuestro proyecto hasta que logremos nuestro cometido. Siento que este sueño se irá cumpliendo por etapas. El trabajo no es fácil y tenemos la tarea de posicionar el nombre de ARO 20 en la mente de todos los riders de BMX en Costa Rica. Debemos convertir nuestra tienda en su primer opción de compra. Estamos totalmente convencidos que vamos por buen camino.

What brands do you currently sell? ARO 20 BMX STORE is a store that imports products directly from USA. Among the brands we currently handle are: Flybikes, Stolen, Demolition, The Shadow Conspiracy, KHE Bikes, Tioga, Intense, Dimension, Profile, Eastern, Soil, Cletas BMX Wear and soon we will have the new and innovative magazine A.R.T. ! Our aim is to have a wide variety of brands for the BMX riders to have many options to choose from and cover all their needs.

¿Cuáles marcas vendés actualmente? ARO 20 BMX Store es una tienda que importa directamente los productos desde EU. Dentro de las marcas que manejamos actualmente están: Flybikes, Stolen, Demolition, The Shadow Conspiracy, KHE Bikes, Tioga, Intense, Dimension, Profile, Eastern, Suelo, Cletas BMX Wear y muy pronto tendremos la nueva y novedosa revista A.R.T. Nuestra finalidad es tener una gran variedad en marcas para que los riders de BMX tengas muchas opciones a escoger y así suplir todas sus necesidades.

How do you think the Costa Rican BMX scene is going to evolve after the opening of this store? We have in mind many ideas and projects with the opening of our shop. We will support 100% the national BMX. We will organize high-level contests to motivate riders. We will organize tours and shows at schools to show children and young people this great sport. We will be doing these projects as ARO20 BMX grows and gains strength in the not too distant future. We find it extremely rewarding and exciting to see when the young riders come into our store and are excited to see bike brands they had never imagined seeing in a shop in Costa Rica. The vast majority of them posted in our Facebook page impressions and emotions experienced in ARO 20. That is priceless!

¿Cómo creés que la escena del BMX costarricense va a evolucionar después del lanzamiento de esta tienda? Tenemos en mente muchas ideas y proyectos con la apertura de nuestra tienda. Vamos apoyar al 100% el BMX nacional. Organizaremos competencias de gran nivel para motivar a los riders, haremos giras y shows en escuelas y colegios para mostrar a los niños y jóvenes este grandioso deporte. Estos proyectos se irán dando conforme ARO 20 BMX vaya creciendo y tomando fuerza, en un futuro no muy lejano. Para nosotros es sumamente gratificante y emocionante ver cuando los jóvenes riders entran a nuestra tienda y se emocionan de ver marcas y bicicletas que nunca se hubiesen imaginado ver en una tienda en Costa Rica. La gran mayoría de ellos postean en nuestra página de Facebook sus impresiones y emociones vividas en ARO 20. ¡Eso no tiene precio!

Will Aro20 be also available to international riders? Sure! We are currently working on the Costa Rican market, but the doors are open to international customers. Our official website www.aro20bmx.com will be running soon and customers will be able to buy what they need through it. We want to supply the Central and South American market. With the advance of technology, now it’s much easier to do transactions and credit card payments. Similarly, there is a great facility to ship internationally by mail. For now, you can use our Facebook page for questions and purchases: www.facebook.com/aro20bmx

¿Estará Aro20 también disponible para el público internacional? ¡Claro que sí! Por el momento estamos trabajando el mercado costarricense, pero las puertas están abiertas a compradores internacionales. Nuestra página oficial www.aro20bmx. com pronto estará funcionando y podrán comprar lo que necesiten a través de ella. Queremos suplir el mercado de Centroamérica y Suramérica. Con el avance de la tecnología ahora es mucho más fácil hacer transacciones bancarias y pagos con tarjetas de crédito. De igual manera hay una gran facilidad de hacer envíos internacionales por correo. Por el momento pueden utilizar nuestra página de Facebook para hacer consultas y compras: www.facebook.com/aro20bmx


Any last words of thanks? I want to give special thanks to Patrick Schoolen of www.flatlandfuel.com. Without his support, this dream couldn’t have been fulfilled. Thanks Pat! I also want to thank my wife Mary Cruz for her support over the years, my family and friends who have supported us unconditionally and have believed in us. To Luis Elías for this interview and also congratulate him for the excellent reports he does. A message to all Latin American BMX riders: ARO20 BMX STORE came to support and facilitate their BMX bicycles and accessories ... Please contact us!

¿Algunas últimas palabras de agradecimiento? Quiero dar un especial agradecimiento a Patrick Schoolen de www.flatlandfuel.com. Sin su apoyo este sueño no se hubiese cumplid ¡Gracias Pat! A mi esposa Mary Cruz por el apoyo en estos años, a mi familia y amigos que nos han apoyado incondicionalmente y han creído en nosotros. A Luis Elías por esta entrevista y a la vez felicitarlo por los excelentes reportajes que hace. Un mensaje a todos los riders de BMX Latinoamericanos: ARO 20 BMX STORE vino a apoyarlos y a facilitarles sus bicicletas y accesorios de BMX… ¡No duden en contactarnos!


66 - ART - Japan

Kuga Art Show Par Yoshihiro Shinde & Hidekazu Kuga, Translation Takashi Kobori

Exposition solo de Daibutsu x Yoshihiro Shinde Hidekazu Kuga (aka Daibutsu) a arrêté le BMX il y 2 ans et il étudie maintenant dans une école de design traditionnelle au Japon. Son exposition a eu lieu dans son école. Il a essayé d’allier sa création au monde du BMX. Daibutsu: Mon travail est principalement constitué de papier ça me permet de créer un espace défini. Le message se trouve dans le lien que je fais entre le design et le BMX. Quand on suit la trace d’un rayon laser dans le noir, on constate que le rayon devient de plus en plus petit. C’est cette définition que j’essaie de montrer dans le croisement que j’essaie d’avoir. Faire en sorte que la diffusion de ces rayons lumineux se croisent et d’en montrer le résultat. Car nous faisons tous des efforts pour réaliser et accomplir un projet. La sensation de réussite est un sentiment aussi rapide que la vitesse à laquelle va un flash d’appareil photo. C’est pourquoi on rebondit toujours sur de nouveaux projets. On a reçu plus de 800 visiteurs en 3 jours. J’espère que je m’en sortirais pas trop mal dans ma carrière de designer, espérons que ce soit un peu comme quand j’etais un rider pro. Shinde: Son travail est plus proche de l’art que du design. L’art est quelque chose que tu fais pour changer la perception de quelqu’un en le sollicitant dans un échange entre l’artiste et le spectateur. Je crois que ça marche de la même manière pour le BMX. Rouler, produire des tricks, les contests, les photos, les vidéos et j’en passe, tout est fait pour que ce soit agréable à regarder. Il puise dans toute cette énergie pour réaliser son travail. Merci pour cette collaboration.

Shinde

Daibutsu Solo Exhibition x Yoshihiro Shinde Hidekazu Kuga (aka Daibutsu) quitted BMX 2 years ago and has currently been studying in a traditional design school in Japan. His one-man exhibition was held at his school. We tried a collaboration between his works and BMX this time. Daibutsu: My works used papers around and created a space. The message behind my works is «Cross Over». When you follow a red laser beam in the dark, you will see an obstruction of laser beam. This is my expression of «Cross Over» by crossing the laser beam and seeing a scenery of papers craft in the end. I put «Cross Over» as a keyword. This is because we all make an effort to a chieve something. A spark of achievement is as quick as a flash. However, I believe this is the reason why we always move forward on this moment. We had more than 800 visitors for 3 days for this exhibition. I wish to perform well as a designer globally, something like when I was a BMX rider. Shinde: His works are closer to an art than a design. I think art is an activity to get some sort of mental and sensory changes by interactive behavior of presenters and viewers. I believe BMX has a same tendency. I always want to perform my activity, such as riding, production, contests, photos, videos, weblog, and so on, so they all work for the viewer’s mind. I think he takes all these ideas in his works. Thanks for the collaboration.



68 - photo - france

Stephane Bar intro Joris bretagnolle

Stephane Bar aka Babar... Que dire de lui? Il y a bien trop de choses à compter sur cette extraordinaire personnage! Pour faire court, avant d’être un photographe hors normes, il a été streeteux puis à enfin découvert le flat. Son Riding qui passe inaperçu par rapport à son niveau en tof est quand même bien sympathique à base de rolling bien smooth, ce qui rapelle bien sa personnalité! Cette artiste est sûrement l’un de mes AMIS rideurs qui possède la plus grande dose de sincérité et de gentillesse. Et puis en ce qui concerne les photos... là, on ne plaisante plus. Même si Mr ne vous dira pas qu’il fait du bon boulot (oui oui, aussi TRÈS modeste), je pense que ce portfolio prouvera bien le contraire de ses dires. Le «Babar», c’est un peu comme le Matthias de la photo, le jeune prodige, l’homme à abattre si on veut lui faire face en image, et tout comme Matthias, pour ce qui est des flatlanders qui ne lui font pas face, le plaisir de regarder son travail fini d’un air ébahi. À oui! J’allais oublier: Bonne dégustation optique !

Raphaël Duby

Taka and GF

Stephane bar aka Babar... What should we say about him? There’s actually so much to say about this character! Let’s try to make it short. Before he turned into this amazing and skilled photographer he was riding street and then he started riding flat. His riding which is more discreet than his way of taking pictures is actually really smooth with nice rollings which is pretty much a trick that describes him pretty well. This artist is probably one of the kindest and sinceer of all my friends. And concerning the pictures, well this is serious stuff. Even if Mr Bar won’t admit he is a good photographer (yep also a VERY humble person) I think that his portfolio is giving us an evidence of the quality of his work. Babar is a genius, young and talented artist. It’s hard to beat him. And even if you’re not the one in front of the camera you will enjoy something pleasing to the eye.

Joris girlfriend


Joris, stabble


Raphaël Duby


Lea filming

Charles

Lea

Shyheim from WU TANG


Melvyn Masson

Charles Paty


Charles Paty


74 - MADE - France

Eighty Four par Patoche

Dans la vie, il y a ceux qui laissent venir les choses et ceux qui agissent ! Il est tellement simple de porter un jugement sur des personnes ou des initiatives en restant derrière son ordinateur et surtout derrière un pseudo… Heureusement, certains ont décidé d’écrire leur propre histoire et de dédier leur vie au bmx. Gérard Garcia fait partie de ces gens-là, passionnés de la première heure et activiste de longue date qui, après de nombreux projets tels que sa structure de démos, son shop, sa marque de fringue, s’est tout simplement lancé dans l’aventure Eightyfour bmx !

Some people let things come to them while some others DO things. It’s so easy to stay all day long behind a computer with a screen name and judge people who take the lead in organizing stuffs. Luckily some make things happen, live their own life and dedicate it to the BMX world. Gérard Garcia is one of them, passionate from the very start, activistes since the early days who created for example a démo organization, a shop, a clothing brand and now throwing himself into Eightyfour bmx !!

Salut Gérard, pourrais-tu nous faire un rapide bilan de ta carrière dans le bmx ? Je ride depuis 1983, donc un bon moment, plein de contests à l’époque, un titre de champion de France overall (flat/vert) en 90 et un titre de champion du Monde par team en 93. Ensuite je me suis tourné vers les démos et monté le Starlight, avec au fil du temps des sponsors comme : Gt, Hoffman, Dk, Huffy, Fox, B52, Fila, etc... Les démos c’est mon boulot principal, tu connais Pat !!! Pendant la période creuse (l’hiver), j’ai occupé et j’occupe la plupart de mon temps à créer d’autres activités parrallèles, lié au Bmx : réparations et ventes de modules, une marque de wear «Révolution Clothing», organisations de contests Avignon Jam Session et cette année le Burn Tour Contests, depuis 1 an et demi EightyFour Bmx et depuis quelques mois, le shop en ligne GravityShop.

Hi Gérard, can you do a quick sum up of your BMX career? I’ve been riding since 1983, so it’s been quite a while, I used to go to a lot of contests at the time. I won the french 1990’s championship and with my team we won the world championship in 1993. Then I created Starlight and started doing demos and shows with sponsors like Gt, Hoffman, Dk, Huffy, Fox, B52, Fila, etc... Basically doing demos is my job, you know how it works Pat! During the off seasons (winter) I spend most of my time doing stuff closely linked to the BMX world: fixing and selling obstacles, a streetwear brand Revolution Clothing, organizing contests Avignon Jam session and this year the Burn out contest too, since a year and a half EightyFour BMX and since a few months I also take care of the Gravity online shop.

Après toutes ces actions entreprises, qu’est-ce qui t’as poussé à lancer ta propre marque de bmx ? Ça faisait longtemps que j’y pensais, tu sais un rêve de gamin, tu vois Bob Haro, puis Mat Hoffman, tu te dis whouaou, l’aventure doit être géniale ! Et enfin côté français, Lionel Cardoso (j’ai adoré ce qu’il a fait) ou encore maintenant Twenty, Superstar, Vendetta. L’opportunité s’est produite grâce à mon ami Christophe Morera «Dangerous Momo» qui est dans le Vtt et qui m’a mis le pied à l’étrier lors d’un voyage à Taiwan... Je lui dois beaucoup dans ce projet, sans lui je ne l’aurais sans doute jamais fait... Es-tu seul dans ce projet ou comptes-tu des associés ? Est-ce un boulot à temps plein ? Oui, carrément, comme tout le reste d’ailleurs, j’aime bien tout faire, sans contrainte pour aller au bout de mes idées mais cela ne m’empêche pas de m’entourer d’autres personnes pour plein de conseils dans les différents domaines. Ce n’est certainement pas pour l’instant un boulot à temps complet, même s’il me prend pas mal de temps, c’est impossible de vivre de ça, d’ailleurs pour le moment c’est plus un investissement... mais je me fais plaisir avant tout, c’est ce qui rend l’aventure passionnante... Comment se passe la phase de conception ? Dessines-tu tous les produits ? La première phase a eu très peu de conception avec quelques modifications sur certaines pièces, juste un choix de bons et beaux produits, bien lights et robustes, testés par des gars assez brutaux !!! Ce n’est qu’un peu cette année que la phase conception se met en place avec un nouveau cadre et les fourches dessinés par Renaud Pécheur, un ami qui est dans une école d’ingénieur et de design. Le souci c’est qu’un proto coûte cher ou pour d’autres pièces, faire un moule, ce n’est pas dans mes moyens pour l’instant en étant seul, donc je fais comme je peux, petit budget, petite entreprise, et en plus faut faire à bloc de com, ça, ça coûte cher, heureusement que j’ai un team avec de bons riders qui jouent le jeu et croient en la marque. A ce sujet, quels produits composent ta gamme 2011 ? Donc un cadre, un fourche, un guidon, deux modèles de potence, un frein, une couronne et des pédales plastiques. Cette année, des nouveaux produits viennent agrémenter la marque avec : des roues complètes, des jantes, des moyeux, des pédales alu, un pédalier 2pcs, des roulements spanish et le nouveau cadre, tout ça dans différentes couleurs. Les prochaines étapes si possible seront de faire : des grips, une selle pivotal, un nouveau guidon, un jeu de direction et des pegs. Sauf erreur, tu réalises ta production à Taiwan. Est-ce selon toi un avantage financier et un gage de qualité certain ? Sur quels critères as-tu choisi ton usine de prod et enfin te rends-tu souvent sur place afin d’en contrôler la qualié ? La production est bien sûr à Taiwan et en Chine, l’avantage financier et la qualité sont une évidence. Pour le choix des usines de prod, il a été fait par rapport aux produits et à la réputation des usines, surtout pour les cadres. Depuis le début, je n’ai eu que deux retours de cadres cassés par un rider du team, cela montre qu’on peut arriver à trouver un compromis avec le light et la robustesse, à des prix défiants toutes autres marques... Je ne vais pas trop souvent là-bas car je vérifie bien tout avant et j’ai un très bon agent sur place qui gère bien ça.

Why did you start your own BMX brand after looking after so many different business ? I was thinking about it for a while, like a dream you know. You see Bob Haro doing it, then Mat Hoffman and this is like ‘WOW’, this must be amazing to do so ! And then on the french side of business, there is Lionel Cardoso (I really liked what he did) and also Twenty, Superstar and Vendetta. I had the opportunity to start my own business when my friend Christophe Morera ‘Dangerous Momo’ who is in the MBR industry. He actually showed me the ropes of how to make it happen during a trip in Taiwan... I owe him a big one for what he did, without him that would have never happened. Are you running this on your own? Or do you have business partners? Is it like a full-time job? Yes absolutely, I run all my business on my own, I like that way in order to achieve my ideas and projects. But of course I’m close to a few people who helps me and gives me piece of advice for each business I run. Right now, I can’t say this is a full-time job but I must agree with the fact that it takes me a lot of time. It’s only a start-up and don’t forget this is most of all for the fun and that’s why it keeps things exciting. How do you make and create those products? Do you draw the products yourself? The first steps were quite easy, we only made a few modifications on a few parts. It was a matter of choosing something of a good quality, nice, strong and light. All this tested by some brutal riders !!! I’ve only been thinking of my own products this year, working on a frame and a fork, those are drawn by Renaud Pêcheur, a friend of mine who is an engineer designer. The only thing is that a prototype is expensive and it’s too pricey for me to have a part molded, so I’m doing my best with my small business and my low budget. I can’t afford stuff like this yet. And on the top of this I need to communicate about the brand and that is very expensive, thanks god I have a good team of riders who really gives it all and believes in the future of the brand. What will the 2011’s range be made of? So there will be a frame, a fork, a handlebar, two different stems, a break, a crank and plastic pedals. And this year we’ll have a set of wheels too, reams, hubs, aluminuim pedals, a 2 piece crank set, bearings and a new frame. All this available in different colours. Next products coming, if possible will be grips, seats, a new handlebar, a headset and pegs. Unless I’m wrong I think the production is made in Taiwan, is it for you an easier option that deliver quality still? How do you choose the factory you’re gonna work with? And do you travel there to check the making process of the production? Yes, it’s true I make my products in Taiwan and in China and of course it’s cheaper to produce them there. Concerning choosing the factories I choosed them according to the reputation of factories and their specialities, I was particularyl picky about the frame and I only got 2 broken frames sent back from one of my team’s rider. Which is a proof that we can find a good mix of strong and light frames and with a very competitive price too. But no I don’t go that often in Taiwan cause I double check everything before starting the production and also, I have a very good agent there who perfectly deals with this.


Didier Debouzze


Tu viens de sortir des vélos complets ? Oui, des customs, ils sont disponibles en très petites quantités, il y a 3 modèles différents, 3 couleurs, avec ou sans frein, équipés Shadow ou Animal, du très haut de gamme, pour 985€ et un poids de 9,9kgs, un bon rapport qualité/prix... Merci à Marc Lecossois de Frenchy’s et Thomas Caillard de Clandé pour leur aide.

You actually produced complete bikes? Yes, I do, custom ones actually. They is only a few of them and it exists in 3 different looks, 3 different colours, breakless or not, for 985€ and its a 9.9 kg. I’d say it’s a fair price for a bike of such a good quality. Thanks to Marc Lecossois from Frenchy’s and Thomas Caillard of Clandé for all their help.

Quel est ton réseau de distribution ? As-tu franchi les frontières ou tu te concentres uniquement sur la France pour le moment ? Mon réseau : je vends en direct via GravityShop en ayant des supers prix (ex : le cadre en FPHT, d’autres marques environ 430€, le mien à 329€, trouvez mieux !!!) mais je suis ouvert à d’autres shops si les conditions les satisfont. Aujourd’hui, il n’y a que Crime bmx et surtout Bmx Avenue qui joue le jeu et qui ont de très bonnes retombées. Je ne suis pas encore allé en dehors de la France, car pour l’instant il faut créer l’image en France, on verra plus tard pour l’étranger mais ce serait génial de le faire...

Who are your distributors? Are you selling abroad as well, or are you focusing on the french market for now? I actually sell directly via GravityShop which allows me to have attractive prices, for example the FPHT frame is sold for 329€, while others sell it for 420€!!!) But of course I would be up to sell them in shops too if they are happy with the deal. So far, there is Crime BMX and BMX Avenue (french shops) who really accepted the deal and it works pretty well. I didn’t really look to sell them abroad yet, I focus on the french market first but it would be great to expend the business abroad for sure.

Toute marque a un team. Qui compose ton équipe ? Mon team se compose de Raphaël Mazeyrat (park), Geoffrey Thibaut (park/dirt), Didier Debouzze (park/dirt), Louis Peyre (dirt), Gael Robert «blr». Des trips de prévus ? Certainement un nouveau road trip en fin d’année car le premier a été une première et une réussite, sinon les contests et pour Raphaël et Geoffrey, un beau voyage à Shanghai en Chine pour un contest et des démos. Un message à faire passer ? Pas grand chose, juste pour dire que j’essaye de penser rider et de ce qui arrange le mieux le rider : qualité, solidité, poids, prix, beauté, si le rider cherche ces critères-là, il achètera du EightyFour, du moins je l’espère !!! Remerciements Je remercie mon team pour croire en la marque et en moi, Momo, les mags et sites pour leur aide, Marco et Thomas, Renaud, Bruce and co, Pascalou, ainsi que tous les riders qui roulent avec du EF et ceux qui rouleront avec !!! Merci beaucoup Patrick.

Every BMX brand has its team of riders, who is yours made of? My team is made of Raphaël Mazeyrat (park), Geoffrey Thibaut (park/dirt), Didier Debouzze (park/dirt), Louis Peyre (dirt), Gael Robert «blr». Are you planning some road trips? Yep, probably one at the end of the year because the first we organized was a great success, other than that, we will be travelling to contests for Raphael and Geoffrey, and go on a nice trip to Shangai in China for a contest and some demos. Something to add to this interview? Not much other than I’m trying to fit with what the riders need and expect: quality, strenght, weight and good price. If riders are looking for a nice looking bike then they should deffo go for an EightyFour, or at least I hope that’s what they’ll choose !!! Thanks to The team for believing in me and the brand, Momo, magazines and websites for their help, Marco and Thomas, Renaud, Bruce and co, Pascalou and all the riders who ride with an Eighty Four and the one who will ride an Eighty Four bike in the future. Thanks Patrick!



Richard A-wire Leky


79 - travel - jamaica

Kingston Street par richard A-wire Leky, photos Agustin Munoz / Red Bull Content Pool


RED BULL Conquer the spots !!! La première compétition de BMX street en Jamaïque a commencé très fort le 6 mars 2011. La compétition comprenait 14 riders de BMX et un rider de VTT et se déroulait à 5 endroits différents dans toute la Jamaïque. Tous se battent, se la racontent et travaillent dur pour obtenir des nouvelles pièces de vélos, ce sont les Conquéreurs de spots. Des riders de tout le pays sont venus pour participer aux compétitions. Des riders de Krash Test Dummy Stunt Team et leurs rivaux les Street Stalkers Stunt Team. Les 5 spots ont été choisis par le rider professionnel Richard a-wire Lecky, le team leader des Krash test dummy stunt team, qui travaille avec l’équipe de Red Bull pour rendre l’évènement possible. Les spots étaient uniques en leur genre et pittoresques, en commençant par le mur de briques de la capitale Jamaïcaine, aux toits d’hôtels abandonnés de Portmore City jusqu’aux digues si connues de la ville de Kingston, et enfin le mur de pierres débouchant sur un chemin parsemé d’arbres de Papine Park qui a un caractère unique et rustique, avec un six marches et un handrail. Papine park a gagné en popularité grâce aux congrégations de Rastafaris qui ont lieu ici toutes les semaines. Les règles étaient simples, 15 riders ont 30 minutes pour lancer leurs meilleurs tricks sur les 5 différents spots. Remporte le contest celui qui fera le trick le plus difficile et créatif à réaliser. Les tricks ne peuvent pas être répétés, une fois qu’un rider à fait un trick, les autres riders ne peuvent pas reproduire le même trick sur le même spot. Les juges regardent le style, la difficulté et l’exécution. Le rider qui remporte le plus de point durant la compétition remporte le titre de Conquéreur du spot. Tout a commencé à Portmore dans les enceintes de K.T.D, petit-déjeuner, warm up, communiqué des règles et consignes de la compétition. Ensuite les riders ont tous embarqué dans le bus vers la vieille capitale, le show commence. Spanish Town est le premier stop, vient ensuite Portmore et Kingston où le gagnant l’a remporté haut la main avec une multitude de tricks allant d’un wall ride to bar spins, 360 gaps et 180 transfers, E.T, 180 bars, et la listes de tricks est longue. Jeff ‘TIGGY’ Crossley des Krash Test Dummy Stunt Team, a remporté le titre de conquéreur du spot et est reparti avec un pédalier et un BMX complet. Les autres gagnants étaient dans l’ordre suivant : Garnet Lopez, Damien Douglas, Clifton Anderson, tous du K.T.D et Sanchez Hubbard des Street Stalkers stunt team. À la fin de la tournée nous avons tous applaudi Red Bull Energy pour avoir vraiment réalisé quelque chose et non pas sponsorisé un évènement. Notons que cela a permis de mettre en avant la première compétition de Street en Jamaïque. J’espère pouvoir participer de nouveau à une compétition de ce genre, le jour où Red Bull Conquer the Spots sera une compétition de renommée internationale.

RED BULL Conquer the spots !!! Jamaica’s first official BMX street best trick competition, Red Bull Conquer the Spots, kicked off in high gear on March 6th 2011. The comp consisted of 14 BMX riders and a mountain biker all travelling across central and rural Jamaica, competing at five different street spots, all waging war for bike parts, bragging rights and for the crown, Conqueror of the spot. Riders from all across the island came to compete, riders from the Krash Test Dummy Stunt Team and their rival, Street Stalkers stunt Team. The five spots were chosen by Jamaican pro bmxer Richard a-wire Lecky, Team leader of the Krash test dummy stunt team, working closely with the red bull team to make this event possible. The spots where unique and very picturesque, starting from brick walls in Jamaica’s first capital, to roof gaps at an abandon hotel in Portmore City moving on to the pier in the famous down town Kingston, then to a stone wall on half way tree road concluding at Papine Park, which has a unique and earthy vibes, with a six stairs and a hand rail. Papine park has gained its popularity threw the congregation of Rastafarians that gather there on a weekly basis to have their ceremony. The rules where simple, 15 riders have 30 minutes to land their best tricks at all five spots. The trick that was most challenging and creative wins. Tricks can’t be repeated once one rider lands a trick no other rider can attempt that trick at that spot. The riders where judge on style, difficulty and execution, the rider that acquired the most points throughout the competition is crown Conqueror of the spot. It all are stated out in Portmore by the K.T.D compound, breakfast, warm up, waiver signing and briefing on the rules and regulations of the competition. Then the riders all boarded the bus headed towards the old capital, ready to get the show on the road. Spanish Town was the first stop, working their way back through Portmore and into Kingston where the winner was crown after this one rider repeatedly owned all the all the other riders with a barrage a tricks from wall ride to bar spins, 360 gaps and 180 transfers, E.T, 180 bars, and the trick list continues. Jeff ‘TIGGY’ Crossley from the Krash Test Dummy Stunt Team, was crowned conqueror of the spot, and received a crank set and a complete BMX bike. Other runner up winners was as follow : Garnet Lopez, Damien Douglas, Clifton Anderson, all from K.T.D and Sanchez Hubbard held it down for the Street Stalkers stunt team. At the end of it all we had to give big respect for Red Bull energy drink to step up and not just be apart but also help spear head Jamaica’s first BMX Street competition. Hope to do this again in the years to come when Red Bull Conquer the spots, become and international competition.

Garnet G-lo Lopez


Richard A-wire Leky


DAMIAN DOUGLAS

Richard A-wire Leky

La scène Ces dernières années, le niveau de riding en Jamaïque a vraiment évolué, grâce aux nombreuses vidéos disponibles mais aussi grâce à leur bon esprit. Nous avons obtenu le soutien d’un magazine local et d’un programme télé: College Lifestyle, qui nous ont d’ailleurs aidé à construire une nouvelle rampe mais aussi permis de faire notre première tournée de démos au travers la Jamaïque: “the college lifestyle extreme stunt tour”. Les riders de K.T.D sont les suivants: Garnet G-lo Lopez, Marvin ‘splifie’ Webster, Damien ‘big boy’ Douglas, roshaun twisted Lawrence, Jeff ‘tiggy’ crossley, Clifton ‘kronic’ Anderson, Mario ‘super Mario’ et moi-même Richard A-wire Lecky. Les Krash Test Dummy ont pour but de progresser et d’atteindre un niveau international afin de représenter la Jamaïque en Estonie mais la route pour l’Estonie est longue car nous n’avons même pas de shop, ni de parks. En revanche on est plein de bonne volonté et avec un peu de travail ce jour viendra. Nous avançons et espérons voir de plus en plus de jeunes se mettre au BMX et nous aider à developper notre discipline, car nous sommes bourrés de talents, il faut simplement que le marché s’ouvre un peu plus. Nos projets futurs sont de créer un bac à mousse afin d’avoir enfin un endroit sécurisé pour rider et continuer notre progression.

The scene Over the past years the level of progression in Jamaica has begun to step up, due to the availability of online videos and the mindset of the riders here. Over the past year, we have got support from a local lifestyle magazine and TV Program; College Lifestyle. ‘College Lifestyle’ has assisted us in getting new ramps build and the opportunity to do Jamaica’s first local BMX demo tour; the college lifestyle extreme stunt tour. The riders in K.T.D are as follow : Garnet G-lo Lopez, Marvin ‘splifie’ Webster, Damien ‘big boy’ Douglas, roshaun twisted Lawrence, Jeff ‘tiggy’ crossley, Clifton ‘kronic’ Anderson, Mario ‘super Mario’ notice and myself Richard A-wire Lecky. We at the Krash Test Dummy facility have one aim, and that is to progress and to take it to an international level, where we can represent Jamaica in Estonia; but the road to Estonia is a rocky one with the absence of a BMX shop, or parks. But with a positive vibe and hard work that day will come. Moving forward into the future, I would like to see more kids here riding and more sponsors to come in and assist in the development, because the talent is here, just need to tap into the market. Our next project is to try and build a foam pit, then from that hopefully get some founding for a local park so we can have somewhere safe to ride and a place conducive of progression.



84 - event - france

Pegless Jam by thomas caillard, photos florent delahaye

Pour la quatrième année consécutive, CLANDé EVENTS a reconduit la Pegless jam avec l’idée de conserver tous les points forts des années précédentes. Le site DATABMX était partenaire de l’événement, le forum a pu être utilisé pour toute la préparation en demandant aux riders ce qu’ils attendaient de cette jam. BONANGA a refait une affiche qui pète. Cette année encore, l‘asso FAMILY qui gère le park nous a autorisé à rouler AVEC PEGS d’où le nom de PEGLESS JAM AVEC PEGS. Les entrées à 5 euros ont été intégralement reversées aux riders comme prize money. Les riders non sponsorisés gagnaient des pièces offertes par nos partenaires HARO BIKES, ANIMAL, CARDINAL et MADERA. SEASON nous a envoyé ses deux riders Arnaud Wolf et Joris Coulomb. Le shop CRIME BMX était partenaire de l’événement ce qui était cool puisqu’il fêtait avec nous son 1er anniversaire! MONSTER ENERGY DRINK était de la partie avec truck, sono et drinks+goodies, toujours un plaisir! Et enfin BMX AVENUE, qui a envoyé son team, a sponsorisé le best trick sur le rail (le seul en France?), une enveloppe de cash pour les streeters énervés, et c’est Kevin Lupas qui gagne avec un crank slide et un bus to ice pick grind. Personnellement je suis très content du déroulement de cette jam, le soleil nous a permis de rouler les modules extérieurs et beaucoup de copains qui ne viennent pas aux contests étaient là, Romain Souvais, Marc Dubois, Mathieu Richard, David Vernois, Lucas Filliung, Matthias Dandois le street rider, Clément Baes,Vincent Vernet, Clément Carpentier, le KRNS crew, Les BLACK BIKES, les RENO et j’en oublie sûrement! Ça m’a vraiment fait plaisir de voir autant de monde (le prize money a atteint 490 €, divisé par 5, je vous laisse calculer le nombre d’inscrits) tous ages et niveaux confondus, venir rider ensemble le Park de Villiers. Les vidéos de l’événement ont déjà beaucoup tourné et l’impression qui s’en dégage, c’est exactement ce que je voulais : plein de copains dans un bon spot, pas de pression, pas de podium et un bon moment pour tout le monde. Merci à tous les riders, à tous les sponsors et à tous ceux qui nous soutiennent!

For the 4th time in a row CLANDé EVENT did another Pegless jam. Without a doubt a jam as good as the previous years. DATA BMX was a partner for the event, the forum was used to really get to know what the riders were expecting about the event. BONANGA did a sick flyer and the FAMILY ASSOCIATION who deals with the park which actually authorized us to ride THE PEGLESS JAM with PEGS ON! The 5 euros fee to get in the park was the money prize for the first rider. Riders who were not sponsored have been offered bike parts from HARO BIKES, ANIMAL CARDINAL and MADERA. SEASON sent over two of their rider Arnaud Wolf and Joris Coulomb. CRIME BMX shop was also a partner of the event which was really cool since they could celebrate their first anniversary with us. MONSTER ENERGY DRINK came along and joined the jam with a truck and some amplifiers, drinks, goodies. Always a pleasure to have them around. And BMX AVENUE sent its team to sponsor the best trick on the rail (the only one in France?). Some cash for the most nervous street riders. Kevin Lupas actually won it with a crank slide and a bus to ice pick grind. Personally I really enjoyed the jam, the sun was out and it allowed us to ride on the outdoor obstacles and a lot of riders who never attend contests were actually there Romain Souvais, Marc Dubois, Mathieu Richard, David Vernois, Lucas Filliung, Matthias Dandois the street rider, Clément Baes,Vincent Vernet, Clément Carpentier, KRNS crew, the BLACK BIKES, the RENO and I’m probably forgetting a few! It was great to see so many riders (the money prize was 490 euros divided per 5 so I let you work out how many riders registered to that contest). So many riders of all age and levels came to ride the Villiers’s Park. Videos of the contest are already on the web and it really shows exactly what I was expecting from them: loads of friends, a good spot, no pressure, no podium and quality time for everyone who came. Thanks to all the riders and all the sponsors and everyone that supports us.



86 - report - taiwan

Made in Taiwan par thomas caillard

Combien de fois avez-vous lu ces trois mots ? Combien d’interprétations différentes leur a-ton attribués ? Tout le monde sait que l’industrie du BMX est étroitement liée à Taiwan, on peut d’ailleurs étendre ce constat à toute l’industrie du cycle. Les coûts de production sont bien sûr beaucoup plus attractifs qu’en Europe ou aux USA, le salaire moyen taiwanais est bien sûr moins élevé que le notre mais doit-on pour autant voir cette île comme une usine géante qui ne produirait que du matériel bas de gamme ? J’ai eu la chance d’aller au TAIPEI BIKE SHOW et j’en ai profité pour visiter quelques usines, je suis curieux de nature et j’avais envie de voir comment nos vélos sont fabriqués, par qui et dans quelles conditions. Mon guide taiwanais, Peter, m’a beaucoup aidé et m’a fait comprendre l’intérêt que portent les taiwanais à leur travail. Il est toujours prêt à faire le maximum et l’hospitalité taiwanaise croyez-moi, c’est quelque chose ! Peter m’a donc accompagné à TAI CHUNG et honnêtement, j’ai été super impressionné par ce que j’ai vu. Beaucoup de machines CNC de tailles et formes différentes, une organisation du travail très efficace, ici on est loin du cliché de l’usine sale et bruyante, tout est propre, calme et fonctionnel. La chaine d’assemblage de pédaliers de l’usine JIEN YUAN à elle seule vaut le détour. Le premier ouvrier donne la forme à la manivelle, le second soude le renfort de l’axe, le troisième soude le renfort de la pédale, le quatrième soude le filetage pour le plateau et tout ceci se passe sans heurts, sans cris, sans perte de temps. Tout le monde travaille en respectant des règles de securité très strictes et l’accent est mis sur la qualité. La preuve, cette incroyable machine qui teste la totalité des productions. J’imagine qu’il a fallu un gros investissement de temps et d’argent pour développer ce testeur hors normes mais chaque guidon, chaque cadre qui sort de cette usine a subi les contraintes infligées par les verins hydrauliques! Les pédaliers aussi sont testés mais par une autre machine incroyable, je ne vais pas vous faire le compte rendu technique mais pour faire court, je dirais que les standards de qualité taiwanais sont tellement hauts qu’il me semble impossible de faire mieux. En ce qui me concerne, je pensais que ce genre de tests ne se faisait que dans l’industrie automobile et chez quelques grands fabriquants de meubles en kit. Le monde change, il y a quelques années, MADE IN US était un gage de qualité et MADE IN TAIWAN faisait moins sérieux. Il est probable que tout ceci s’inverse si ça n’est pas déjà fait ! Pour finir, je voulais remercier Peter, Arthur, Edward et Sophia pour leur accueil incroyable, Rob d’Alienation et Darcy de MacNeil avec qui on a bien rigolé et surtout toutes les taiwanaises à qui j’ai dit : Ni han péonléon (Vous êtes très jolies) hahahahah !

kevin Nekulski

How man times did you read those three words in your life? How many different things come in your mind when you read this ? Everybody knows the BMX industry is closely linked to Taiwan. Actually, we can extend this assessment to the whole bike industry. Production costs are much more attractive than they are in Europe or in the USA. The average income in Taiwan is less than ours but is it fair to consider this island like a giant factory who only produce bottom end range of products? I was lucky to go to the TAIPEI BIKE SHOW and I took the opportunity to visit a few factories. I’m a very curious person and I really wanted to see how our bikes our made, by who and in what conditions. My taiwanese guide, Peter, helped me a lot understanding the taiwanese culture and the importance of work overhere. He is always ready to give everything he has and believe me taiwanese hospitality it really is something! Peter brought me to TAI CHUNG and honestly I was super stoked to discover this: CNC machines of all sorts of size and different format, very organized structures. Nothing like the clichés of a dirty and noisy factory you could think of. Here everything is quiet and functional. The assembly line for the cranks of the JIEN YUAN factory was really worth visiting. A first labour worker give the shape to the crank, the second weld the axle, the third weld the support to the pedal and the fourth one weld the bottom bracket for the crank set and all this is smoothly ruined without wasting a minute away since everybody work with very strict safety rules focusing on quality. The evidence comes and you see the quality control machine testing every single product. Imagine the time and investment to develop these outstanding machines! Every single handlebar and frame going out of this factory went through series of tests by the hydraulic cylinder. The chain transmission are also tested by another out the ordinary machine! I’m not gonna write anymore about the technical assets but in a few words the quality of taiwanese standard are so high it seems almost impossible to beat it. I really thought those product tests were only made in the car industry or furnitures factories but the world is definitely changing. A few years ago MADE IN US was a proof of quality and MADE IN TAIWAN seemed a little less serious. This will probably soon change the other way round if it’s not already like that! I’d like to thank Peter, Arthur, Edward et Sophia for welcoming me like they did. Rob from Alienation and Darcy front Mac Neilt, thanks for the blast and of course let’s not forget all the taiwanese ladies to whom I said «Ni han péonléon» (You’re very pretty!), hahahahaha!



88 - event - germany

Deep Contest par matti Rose, photo camilo gutierrez

Deep BMX Flatland Contest à Bremen, 12 et 13 Mars 2011 Est-ce que vous vous souvenez de tous ces contests de BMX organisés dans les années 90? Certains étaient même organisés dans des salons professionnels! C’est la première chose qui nous est venu à l’esprit quand les gens du salon Trade Show nous ont contacté pour organiser un contest de Flat à Bremen en Allemagne. Les salons sont toujours un peu étranges mais tellement drôles, ça marche à tous les coups! Il y a eu beaucoup de préparation pour ce contest mais grâce à tous les copains qui nous entourent, on a vraiment réussi à construire un espace de contest digne de ce nom (on a nettoyé le sol avec du Coca-Cola, smile!). C’était bien de voir de nouvelles têtes participer à ce contest! Les riders sont venus des Pays-Bas, Tchéquoslovaquie, France, Hongrie et de la Grande-Bretagne! Bien entendu, les allemands étaient présents! D’ailleurs le rider qui monte en ce moment en Allemagne c’est bel et bien Kevin Nikulski, qui nous l’a prouvé en réalisant des tricks très propres. C’est d’ailleurs pour ça qu’il a remporté le contest d’amateurs! Un autre allemand qui m’a beaucoup marqué est Benjamin de Hambourg, il a énormément progressé l’hiver dernier! Style bien affirmé et un grand sourire. Lors de la finale du dimanche, certains riders avaient une belle gueule de bois de la soirée de la veille. C’est toujours la même histoire, que dire de plus! Les pros étaient dans la place et beaucoup de riders connus nous ont chauffé. Markus Reich a fini en 5ème position avec son style bien souple et son barride! Dominik Nekolny lui a terminé 4ème et a eu quelques soucis au niveau de la constance. Le jeu était sérré pour les 3 premiers riders. Monster Machine Adam nous a montré de belles transitions et a fini en 3ème position. J’ai hâte de le voir balancer ce fameux premier Monster Whip lors des prochains contests estivaux. Ensuite arrivent les gamins des Pays-Bas, Dez et Milan qui représentent très bien leur pays. Dez a fait un bon enchainement sur son cadre hollandais orange. Que dire d’autre? Mr James White, papa et officier de police, à temps plein a prouvé à tout le monde pourquoi il peut encore jouer avec les plus jeunes. C’était agréable de voir à quel point il était détendu et souple dans ses passage en rollings, whiplash et ses tricks en Backwheel. La cerise sur le gâteau était vraiment ses backwheel switches. Applaudissements s’il vous plait! Tout le monde a passé un bon moment, les riders comme les visiteurs. Merci à tous nos sponsors pour leur coopération! Merci à Red Bull, Allainace, Felt Bikes, Chico Clothing et G-SHOCK! Et un grand merci à tous les gens qui nous ont aidé à réaliser le contest! Vous vous reconnaitrez...

kevin Nekulski

Deep BMX Flatland Contest Bremen 12-13 March 2011 Do you remember all this BMX Contest in the 90s, a few of them have been at trade shows! That was the first thing which popped in our minds when the Trade show people contacted us to organize a Flatland Contest at their trade show in Bremen, Germany. Trade shows are a strange thing but also a lot of fun, this should not be different! There was a lot of preparation before the contest but with all the cool cats around we managed it to build up a proper contest area (of course we washed the floor with grippy CocaCola, smile!) and it was good to see that a lot of known and unknown faces showed up! Riders from Holland, Czech, France, Hungary and the UK showed up! And of course some German riders too! One of the new upcoming riders in Germany is definitely Kevin Nikulski who proved it with some nice and clean spinning tricks on the contest floor, maybe this was the reason why he won the Amateur class! Another German rider who stayed in my mind was Benjamin from Hamburg, it looked like he learned a lot during winter time! Strong style and smiling... Sunday was final day and a few definitely had nice hang-overs from saturday night contest partythe usual situation- what else to say! The Pro class was on and a lot of known faces warmed up! Markus Reich placed 5th with his smooth riding style finishing his run with a barride! Dominik Nekolny placed 4th and had some trouble with his usual consistance. So the top 3 was pretty tight, Monster Machine Adam pulled a lot of his heavy links and went straight to the 3rd place. Now after a few weeks I am interested to see him pulling his first monster whip in a contest this summer! Next up the «New Kids» from the Netherlands- Dez and Milan represent their country lovely in any way and Dez had some really good run on his Netherland orange frame! What else to say- next up was Mister James White, in normal life full time father and Police officer! He definitely showed the kids on the court why he is still in the game – it was nice to see how relaxed and smooth he pulled his rolling combos, a lot of whiplash and backwheel combos! The highlight to me was definitely one of his smooth backwheel switches! Handcuffs please! After all it was nice to see that all the riders and visitors had a good time at the contest. Thanks to our sponsors for their smooth cooperation! Peace to Red Bull, Allainace, Felt Bikes, Chico Clothing and G-SHOCK! And an extra special thanks to all the people who helped us to realize the event! You know who you are...



90 - event - costa Rica

Latin King of Dirt by RIcardo laguna & Luis Elías Benavides

Latin America King of Dirt Même si je suis bilingue en espagnol j’ai appris un tas de chose lors de ce voyage! J’ai pu comprendre les différences entre la Costa Rica et les States. Je n’avais jamais vraiment pris conscience auparavant que nous sommes chanceux d’avoir tout ce que nous avons. C’était assez drôle de voir que certains mots espagnols que nous utilisons aux States n’ont pas du tout le même sens au Costa Rica. Le BMX change vraiment la vie des gamins là-bas. C’est même en train de devenir un sport populaire qui aide beaucoup certains d’entre eux à avoir un peu d’espoir. Ça les canalise et certains se construisent une carrière professionnelle. Ce voyage au Costa Rica m’a démontré qu’être un rider professionnel offre un tas d’opportunités. Cela m’a permis de comprendre l’histoire de l’Amérique du Sud mais aussi de me faire un tas d’amis! La ville de Cartago accueillait la 7ème edition du King of Dirt, le public s’est déplacé des ÉtatsUnis pour venir voir les riders professionnels s’attaquer au dirt. Certains ont même voyagé pendant 12 heures avec très peu d’argent pour venir voir ce contest. Le dévouement de ces athlètes est tellement fort que certains riders ont même participé à la compétition avec un cadre fêlé. Tout simplement parce qu’ils se sont entraînés jour et nuit pour le King of Dirt qui est pour eux la plus grosse compétition de l’année. Malheureusement mère nature n’était pas de notre côté avec un vent à 50 km/h. Quoi qu’il en soit cela n’a pas découragé les riders à nous montrer les tricks qu’ils ont pratiqué toute l’année. Je suis honoré d’avoir remporté le titre de King of Dirt. Pendant que j’étais là-bas, j’ai eu l’occasion de leur montrer mes talents de constructeur de champ de bosses. Mais les meilleurs moments restent ceux que j’ai passé avec les futurs pro d’Amérique latine. Ils m’ont énormément inspirés. Ils m’ont aussi confié que j’avais contribué à leur envie de faire du BMX et qu’ils rêvaient de rouler avec moi. J’étais ravi de pouvoir réaliser leurs rêves. Merci à tout le monde de m’avoir fait passé un agréable moment et qu’il y a certaines choses qui ne s’achètent pas!

Latin America King of Dirt Even being bilingual and traveling to a country where Spanish is the current language... I still learned so many new things from this trip! I got to see how different Costa Rica is compared to the United States. I never realized how privileged we are to have the many things we have at home. It was interesting to see how even some words in Spanish are used and spoken in the US... have a completely different meaning in Costa Rica. The sport of BMX is also changing lives of kids over there. BMX is becoming even more main stream, and it is really helping kids to have hope for a better future. They are staying out of trouble and are building a career from riding their bikes. This trip to Costa Rica showed me that being a professional BMX rider can offer an unbelievable amount of opportunity. I got to see so much history South America has to offer and meet tons of new friends! The city of Cartago hosted the 7th annual King of Dirt Competition where people came from Central and South America to see the pro riders hit the dirt. Some even travelled 12 hours with little money just to make it to the comp. The dedication of the athletes is so strong that some riders even cracked their bike frames, but they still competed. That’s because KOD is the biggest comp of the year for them and they have been practicing day in and day out. Mother nature was not on our side by giving us a steady 25 MPH wind. However, that didn’t stop the riders from wanting to show off tricks they have been working on all year. I feel so lucky and honored to win the title of Latin America King of Dirt. While I was in South America I also got to show off my dirt jump building skills. The best part of the trip was getting to spend some time with the future BMX athletes of the world. These kids were so inspirational to me. They also told me how I helped them start riding and how they had always dreamed of riding with me. I was so happy I could make some of their dreams come true. Thanks to everyone for making memories that money can’t buy.



92 - racing - france par patoche, photos alex dropsy

Pour ce numéro 2 de ART, nous voulions étoffer la rubrique race avec l’interview d’un des acteurs principaux de la scène européenne : Moana Moocaille. Il est sans aucun doute le type même du rider talentueux et ouvert qui malgré un entraînement intensif lui demandant beaucoup de temps, ne crachera pas sur une session trail ou même quelques vagues à surfer ! Pour ceux qui ne le connaîtraient pas, Moana est le mélange parfait de technique, de rapidité et de combativité qui font de lui un pilote et rider hors du commun. Malgré son jeune âge, notre natif de la réunion sait ce qu’il veut et entreprend d’ores et déjà pas mal de projets. Plongez-vous dès à présent dans la vie d’une personne humble et honnête qui vous donnera envie de la rencontrer ! For this second issue we wanted to flesh out the Race column with an interview of one of the biggest name of the european scène: Moana Moocaille. He is probably one of the most open minded and talented rider who despite his professionnal training will ever say no to a trail or surfing session ! For the ones who don’t know him, Moana is the perfect mix between technical, speed and aggressiveness which make him quite an out of the ordinary rider. He might be young but this man, originally from the Reunion islands, knows what he wants but also works on nice projects. It’s your turn to dig this humble and honest guy who will certainly make you want to meet him on your way !

Nom: Moo-Caille Prénom: Moana Age: 22 ans Ville de résidence: Aix En Provence Ride depuis: 1993 Pro depuis: 2006 Sponsors: Prophecy BMX, Gatorade, Urge, Fox, Igwiss.com, StayStrong Surname: Moo-Caille Name: Moana Age: 22 years old City: Aix En Provence Ride since: 1993 Pro since: 2006 Sponsors: Prophecy BMX, Gatorade, Urge, Fox, Igwiss.com, StayStrong

Moana Moo Caille



Salut Moana, peux-tu nous retracer tes débuts en BMX et ce qui t’a poussé à te tourner vers la race ? J’ai commencé le BMX en 1993 sur l’île de la Réunion. Il y avait une piste juste à côté de chez moi, et après quelques tours de pistes, j’ai tout de suite accroché. Pour moi il n’y avait pas de race, dirt, etc... À cette époque, je faisais du BMX, et rien ne me faisait plus plaisir.

Hey Moana, can you tell us more about your early days on a BMX and what pushed you toward racing? I started riding BMX in 1993 in the Reunion islands. There was a track just next where I used to live and I was hooked after riding a few rounds on it. Back in the days there was no racing, dirt etc… At this time I was simply riding my BMX and nothing could give me more satisfaction than that.

Tu évolues sur le circuit pro mondial depuis quelques années, peux-tu nous donner tes meilleurs résultats mais également nous dire quel est le meilleur moyen pour perdurer dans cette discipline ? J’ai réalisé une grosse saison en junior puisque j’ai gagné les Championnats du Monde en 2006 après avoir était sacré Champion de France et Vice-Champion d’Europe. En 2007, je finis 7ème du Championnat du Monde Elite en cruiser. Après les choses se sont ternies avec 2 saisons de blessures avec malgré tout, quelques résultats comme Vice-Champion d’Europe Elite, là aussi en cruiser. 2010 aura été une belle année de reprise puisque j’ai remporté plusieurs Coupes de France et classé 5ème européen. Maintenant, on va se concentrer sur 2011 et préparer sérieusement 2012 avec en ligne de mire les J.O. Selon moi le meilleur moyen de perdurer en race, et comme dans toutes les disciplines, est d’éviter les blessures. Mais également de s’entraîner intelligemment, sans griller les étapes, avoir une bonne hygiène de vie et garder intacte sa motivation.

You’ve been riding on a professional level since a few years, can you give us the best results you ever scored but what is your trick to keep going in this sport? I runned a big season as a Pro and won the world junior championship in 2006 after winning the French championship and arrived 2nd at the European championship. In 2007 I finished 7th at the world championship with my cruiser. The things slightly faded away after I went through 2 seasons of bad injuries but still scored some nice results and arrived 2nd at the European Championship with my cruiser still. 2010 was a wonderful year to get back on track and I won a few cups in France and got ranked 5th on the European level. I’m now focusing on 2011 and seriously preparing for 2012. Aiming the Olympic Games. In my opinion the best way to last longer in racing is to avoid injuries, just like in any other sports, but also a good training is important, you should never jump the gun, have a good lifestyle and keep your motivation to the top.

En quoi se compose une semaine d’entraînement type pour toi? Es-tu plus riding avant tout, ou un suivi physique poussé prenant le pas sur la pratique? J’ai en moyenne 5 entraînements par semaine. Le physique prend la plus grosse part entre les séances de musculation et d’endurance. Suivant les périodes c’est plus ou moins dur, mais la discipline est tellement exigeante qu’on ne peut s’en passer. Le riding est important c’est clair, mais sur le plan international, la plupart des gars sont techniques, alors si on veut arriver en tête, il faut accélérer le plus fort possible, et c’est grâce à la préparation physique qu’on acquière des chevaux... Tu as fait partie du pôle olympique d’Aix En Provence. Est-ce que cette expérience t’a permis d’évoluer et de mûrir dans ta carrière? Bien sûr ! J’ai énormément appris et évoluer durant ces 4 années. J’ai intégré le pôle olympique à son ouverture, j’avais alors 17 ans. Tout était mis à disposition pour nous pousser vers la performance: coach, préparateur mental, cellule médicale, piste, salle de gym, internat, cafèt, tout ça sur un même lieu. J’ai beaucoup appris sur les techniques d’entraînements, mon hygiène de vie, etc... Il ne suffit pas seulement de s’entraîner, il y a des paramètres à prendre en compte, à ne pas négliger, faire preuve de rigueur et de sérieux toute l’année. Au bout de 4 ans, et pousser par une blessure, j’ai eu envie de sortir de la structure car je me sentais capable de capitaliser toute cette expérience et faire les choses à ma façon. Je souhaitais planifier moi-même ma saison et ne plus recentrer toute ma vie autour du BMX. Cette expérience m’a surtout permis d’apprendre à me connaitre. La race a connu une évolution technique assez dingue et les pistes, avec l’apparition des SX, ont opté pour des tailles XXL. Quel est ton avis sur ces changements et penses-tu que cela va encore évoluer ? Oui, le sport a énormément évolué depuis son entrée aux Jeux Olympiques. L’UCI a proposé un nouveau format de piste typé «supercross» avec une bute de départ de 9 mètres de haut et des bosses allant de 8 à 12 mètres de long. C’est une bonne chose pour le sport, beaucoup plus intense pour les riders mais aussi les spectateurs. Par contre, il n’est pas bon de tomber dans la caricature et réinventer la race. Pour les prochains JO, ils parlent de faire un wall incurvé comme dernier virage, ainsi que de sauter sur une structure en bois enchainée d’un gros dropp derrière. On ne fait pas du slopes-style. Les pédales automatiques, pour ou contre ? Penses-tu que la discipline ne puisse revenir en arrière en ce qui concerne ce choix ? Ma réponse est bien évidemment contre en étant un des rares à avoir rouler en plate durant toute ma jeunesse... Il est possible de s’en sortir dans les jeunes catégories, j’ai d’ailleurs gagné un Championnat d’Europe, mais arrivé en junior, c’est quasi mission impossible. Les pédales auto permettent d’être plus performant au départ et à l’accélération, du coup faire la différence en plate devient très difficile. Hormis cet avantage, je dirai que ça n’apporte rien de plus mis à part du poids et des chaussures pas très esthétiques. La France avait interdit les automatiques durant une année, pensant que la fédération européenne puis internationale suivraient, mais ce ne fut pas le cas. La plupart de riders étrangers commencent le BMX directement avec des autos, pour donner un exemple et c’est assez dingue, j’ai un ami hollandais qui roule très bien en élite qui n’est même pas capable de faire un bunny-up en pédale plate ! Les automatiques sont ancrées dans les habitudes et je crois bien que ça le restera. On te connaît pour ton aisance en trail et te voyons évoluer chaque année sur le Kill the Line. Penses-tu combiner race et dirt avec quelques contests cette année ou seul le plaisir du trail t’attire ? Oui, j’adore le trail et c’est un plaisir à chaque fois de rouler au Kill The Line. L’ambiance y est très détendu et ça me permet de découvrir un autre état d’esprit. Après pour faire plus de contests il faudrait que je fasse plus de tricks et que je puisse avoir du temps pour tout ça. Pas évident entre les études, l’entraînement quotidien et les compétitions. Mais c’est sûr, le trail fait partie intégrante de ma pratique du BMX.

What is a typical training week for you? Is riding your priority or are other physical excercizes take over the riding? I have around 5 training sessions per week. Cardio work out, body building and endurance excercizing. Depending on the season it’s more or less hard but this sport is so demanding that you have to do it. Riding is obvisously important but on an international level most of the guys are very technical, so if you want to arrive first you have to accelerate as much as you can. And the only way to do so is to do all those physical excercizes. You were part of the Olymique centre of Aix En Provence, did this helped you gaining some experience and be more mature about your career? Of course! I learned a lot and improved during those 4 years. I joined the Olympic Centre when it opened. I was 17 years old. Everything we needed to improve ourselves was there: coach, mental coach, health unit, tracks, gym, boarding school, snack bar, all of this in one place. I learned so much about technical training and about the lifestyle. There are so many factors you have to take into account, lifestyle etc… Training is not the key for everything, you also have to be meticulous and serious all year long. After 4 years of being there and after a bad injury I decided to leave the center. I wanted to take all this experience and do it my own way. I want to plan my competition the way I want to and don’t center my life around BMX only. This experience mainly helped me to get to know myself better. Racing is experiencing some crazy technical and track changes especially since the SX are going for XXL motorbikes. What do you think about all those changes and do you think there will be more of them? That’s true this sport is changing a lot since it is represented at the Olympic games. The UCI offered a new track format for the ‘supercross’ with a starting slope at 9 meters high and bumps from 8 to 12 meters long. It’s a good thing for the sport, it’s a bit more intense for the riders but also very nice to watch for the crowd. But we can’t re-invente racing. For the next Olympic games they are thinking of building a curved wall on the last turn and also want the riders to jump over a wooden obstacle with a big drop at the back. They should remember we’re not doing slope style riding. Are you for or against clipless pedals? Do you think they won’t be able to go backwards regarding this choice? My answer is naturally against clipless pedals, since I’m one of the few who ride all my youth normal pedals. I think we can go backwards with the very yound riders, I actually won European championship when I was young but once you step into higher level you’re much more efficient to run a race with clipless pedals especially for the very start of a race. Other than this I would say it doesn’t give no more advantages than the reasons above except from a heavier ride and bad looking shoes. During a year France forbade the clipless shoes thinking the European and international federation will follow their choice. But they never did. Most of the foreign riders start riding clipless. Just so you get a picture of it I have a Dutch friend who is a pro and he can’t even do a bunny up with clipless pedals. Clipless are established in the mind of the racing riders and I think it will stay that way. You’re well-known for your trail’s skills and every year we see you getting better and better at the Kill The Line. Do you think you could mix Racing and Dirt contests this year or do you just ride trail for the pleasure? I love trail and it’s a pleasure to ride at Kill The Line. The atmosphere there is so relaxed and it gives me a chance to feel a different vibe than I usually do. If I ever wanted to run both type of contests I would need to learn more tricks and I need time for that! I’m studying, I train everyday and I run contests. But that’s for sure trail is also part of my BMX lifestyle. Do you plan on having doing new tricks? Do you wish to push the limit in Dirt riding? Backflip! I know it’s not the best trick in the workd but I’d like to have it dialed and be



Des tricks en prévisions ? Souhaites-tu repousser tes limites en dirt ? Le backflip ! C’est pas la figure du siècle mais j’aimerais vraiment savoir la maîtriser et être capable de la plaquer un peu partout. Patoche m’a coaché cet hiver durant mon stage d’étude à Hossegor. Malheureusement je n’ai pas eu l’occasion de le valider sur la terre. Peut être pour bientôt ! Le trail te procure-t-il un soutien technique dans ton entraînement ? Est-ce que cela t’apporte des facilités notamment sur les courses SX ? Oui bien sûr, le champ de bosses permet d’acquérir une certaine maîtrise de vélo, des habiletés techniques et beaucoup d’aisance. Les meilleurs pilotes de SX sont de très bon «trail riders». Mike Day, Khalen Youn et j’en passe, sont capables de faire des flips sur des bosses de 8 mètres. Parlons un peu de surf. Je crois que tu surfes beaucoup et que ce sport te prend pas mal de temps ? Comment expliques-tu ce choix de sport parallèle ? J’ai eu l’occasion de m’y mettre lors de mon premier retour à la Réunion, 13 ans après avoir quitté l’île pour la métropole. Ça m’avait toujours attiré et j’en suis devenu accroc à la première vague prise. Et je suis pas le seul: Alex, Bibi, Beou, Pouky, Giusty, Markus, Patoche, Romain, on est tous amoureux du sport. Malgré le cliché «Brice», la Méditerranée est dotée de jolies vagues lorsque les conditions sont réunies. La veille, on consulte les cartes météo, on regarde la hauteur de la houle, la force du vent, on repère les spots les plus exposés etc... Pour se lever à 6h du mat de sorte de se mettre à l’eau aux premières lueurs du jour et avoir les meilleures conditions... c’est vraiment prenant. Pas forcément évident de tout concilier entre étude, training etc... mais on s’est tout de même bien amusé cet hiver encore. L’ambiance à l’eau ? Une anecdote peut-être ? A la Réunion toujours, un peu à la bourre par rapport aux potes déjà à l’eau, j’enfile mon short le plus vite possible et ramais comme un fou pour les rejoindre au pic et profiter de ces vagues magnifiques. J’étais crevé mais il faisait beau, chaud, les mecs se balançaient et j’appréciais le spectacle le temps de reprendre mon souffle. Tout d’un coup un mec, 20 mètres au dessus de moi, hurle «un requin!!!». Grosse panique, tout le monde s’est mis à ramer vers la plage et à gueuler «requin ! requin !». Moi encore crevé, j’ai essayé tant bien que mal de rejoindre la plage en me laissant mourir dans les vagues qui frappaient le récif à fleur d’eau. Grosse peur et quelques entailles ! Tu viens d’intégrer une nouvelle marque de bmx pour 2011, peux-tu nous en dire plus sur ce qui a orienté ton choix ? En effet, je roule depuis peu pour Prophecy BMX qui est une des seules marques à fabriquer des cadres en carbone. Denis Labigang maîtrise bien son sujet, il m’a convaincu et je ne regrette pas mon choix. Le cadre marche à merveille, il est rigide, confortable et surtout très light. Je souhaitais avoir le vélo le plus compétitif possible, car à ce niveau, tous les détails comptent.

able to throw it everywhere. Patoche trained me last winter while I was in Hossegor doing some work experience. Unfortunately I didn’t have the chance to land it on the ground… YET! Does trail give you some technical assets you need in your weekly training? Does it help you during the SX races? Of course it does, the humps fields allow me to gain control of my bike, technical skills and it make me feel more comfortable. The best SX riders are generally very good rail riders. Mike Day, Khalen Youn to name but a few are really able to do flips on 8 meters high. Let’s talk a bit about surfing? I heard you surf a lot and that this sport is taking a lot of time of yours. How do can you explain this choice to practice a complete different sport? I started surfing when I got back to the reunion islands for the first time, 13 years after I left the island for the French continent. I was always attracted to it and got completely hooked when I caught my first wave. I’m not the only one: Alex, Bibi, Beou, Pouky, Giusty, Markus, Patoche, Romain, we really love this sport. It’s a bit cliché but the meditarranean coast has amazing waves. The previous day of surfing we check what the weather is gonna be like, we look up on the height of the heave, the wind force, we scout for the best spots etc…We set the alarm clock at 6 in the morning to make sure to be in the water as soon as the sun is rising and have the best conditions for surfing. But yes it takes a lot of my time. Not always easy to mix my studies with the training etc… but last winter was so much fun! Any anecdote concerning your experience in the water? Yes I do have one from the Reunion Islands, I was a bit late so I grabbed my swimming shorts as quick as I could, paddled like a maniac in order to meet up with the guys who were already surfing, on some beautiful waves. I was so knackered but the weather was amazing, the weather was hot and I was watching my mates while I was trying to catch my breath. Suddenly some dude who was standing 20 meters above me scream a shark alert!!! I completely panicked, everybody started screaming and paddling towards the beach. I was so tired from meeting the guy that I finally made it to the beach by letting myself been dragged with the waves onto the reef. I really go scared and got a few cuts from it. You got a new BMX sponsor for 2011, can you tell us more about your choice to be sponsored by them? True, I recently started to ride for Prophecy BMX which is one of the only few brands building carbon frames. Denis Labigang really knows what’s up and I don’t regret my choice. The frame is working perfectly, strong, comfortable and so light. I wanted to have a top notch bike because at this level every single detail matter.

Tes projets pour 2011 et à long terme ? Mes projets pour 2011 sont simples: être Champion de France Elite, le titre m’a échappé l’an passé à cause d’un manque d’attention en finale. J’espère bien rentrer des finales en Coupe du Monde et faire un top 8 au Championnat du Monde. A plus long terme, je vais me donner à 100% pour faire partie de l’équipe olympique pour Londres. C’est un rêve depuis des années et je veux goûter à l’olympisme. La sélection va être rude, 2012 s’annonce intense.

What are your plans for 2011 and what are your long terms projects? My projects for 2011 are quite simple. I want to be the Elite french champion, I almost won it last year but missed it because of a lack of concentration during the finals. I really want to make it to the world championship. Concerning my future I’m gonna give 100% of my guts to be part of the Olympic team in order to run in London. It’s been my dream for a few years now and I want to test what Olympic games feel like. It’s gonna be a tough one, 2012 looks like a hard one.

Des remerciements, un message à faire passer ? J’aimerais remercier tout d’abord mes parents qui sont là depuis toujours. Je leur dois énormément car ils ont fait de gros sacrifices pour l’épanouissement de leurs enfants. Ma grande soeur qui me soutient elle aussi. Mes sponsors : Prophecy BMX, Gatorade, Urge, Fox, Igwiss.com, StayStrong, le club de Pernes Les Fontaines et l’UBV. Jean René Garnier qui me coache depuis mon plus jeune âge et pour qui j’ai le plus grand respect. Mes potes du crew de riders-surfeurs SLM, avec qui je partage les sessions à Peynier, à la flotte. Les potes de riding qui roulent avec moi à Trets, Van de «carpediemcrea» qui répond présent à chaque fois, ma copine Justine et toutes les personnes qui me soutiennent tout au long de la saison. Et pour finir, ART BMX qui contribue au rapprochement des disciplines et qui m’a donné la possibilité de m’exprimer dans ce magazine. Merci !

People you would like to thank, a message? I want to thank my parents who have always been there for me. I owe them a big one since they did a lot of sacrifices for their kids. Thanks to my big sister who support me too. My sponsors: Prophecy BMX, Gatorade, Urge, Fox, Igwiss.com, StayStrong, Pernes club, Les Fontaines and UBV. Jean René Garnier for whom I have a lot of respect and who has been coaching me since my early days. Thanks to my mates from the riders-surfers crew and our sessions in Peynier. My riding mates who rides in Trets, Van de «carpediemcrea» who is always around, my girlfriend Justine and all the people who supported me during the past season. And last but not least, A.R.T. BMX who brings the different sorts of riding together and gave me a chance to speak up in this magazine. Thank you!

photo Markus Hampl



20:15 Gros transfer nac nac Ă Peynier


99 - day in a life - france

JB Peytavit par patoche, photos manu sanz

24 heures avec JB Peytavit On ne le présente plus, Jb Peytavit est devenu l’un des représentants français les plus actifs de la scène bmx. Connu pour ses tricks dignes d’une playstation, Jb a sû faire sa place et performer aussi bien en park qu’en dirt ! Nous voulions donc en savoir plus sur ce rider hyperactif et l’avons suivi pendant 24 heures afin de connaître sa journée type en terme de riding et autre...

24 hours with JB Peytavit It’s quite useless to introduce who JB Peytavit is since he is one of the most active member of the french BMX scene. He is also well-known for doing tricks worthy of a playstation game, JB really knows what’s up and rides park as good as he rides dirt ! We wanted to know more about this hyper active rider and we followed him during 24 hours in order to get to know how he organizes his riding sessions !


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19:12 JB en flip whip à Peynier


102 - market - france

Unleaded par patoche - photo Fabien Lefevre

Quand on parle de bmx, la première chose à laquelle on pense, c’est le riding. Mais que ferions-nous sans matériel et sans importation de produits étrangers? Cette rubrique est donc le moyen pour vous de pénétrer à l’intérieur de ces structures dédiées à votre sport et ainsi d’en connaître davantage les rouages. Aujourd’hui, nous faisons un gros plan sur l’un des principaux acteurs du marché bmx en France : UNLEADED. Une forte expérience du milieu et un concept novateur font de cette structure un incontournable en France. Nous nous devions donc de poser quelques questions au crew Unleaded afin d’en savoir plus sur leurs idées et projets futurs !

When talking about BMX that crosses your mind is the riding of course. But what could we ride on if we didn’t have the right products and imports from other countries? This column is here to understand the companies who dedicated their business to your sport. This will help us to get to know the inner workings of them. Today’s focus is on one of the main actor of the BMX french market : UNLEADED. A strong experience in the BMX industry and a very innovative concept made them one of the unavoidable french distributor. It was about time to have the Unleaded crew interviewed to get to know more about their ideas and futur projects !

Salut, tout d’abord pouvez-vous nous faire une rapide présentation de votre structure et le nombre de personnes la composant (rôle de chacun)? Unleaded BMX a débuté en 2007, on peut le définir comme un « Distro Web Shop ». Nous avons aussi créé deux marques : FOUNDATION orientée Street Park Trail and VENDETTA RACING : Race Trail. La structure se compose de 5 personnes : Marc Chenesseau et Jeff Denhez qui sont à l’origine du projet, ils en sont les patrons, moi-même (Alexis LAURENT) salarié depuis le début, en 2010 PEF nous a rejoint et depuis quelques semaines, Nils. Tout le monde est plus ou moins investi dans chaque secteur de la boîte mais il y a quand même des « spécialités » pour chacun : Marc gère toute la partie appro c’est-à-dire toutes les démarches pour faire venir le matos en France (douane, société de transport...) ainsi que la gestion des factures et la liaison compta. Jeff c’est la com’, pub papier, web, photo des produits, relation avec les marques, les commandes aux fournisseurs. PEF, le SAV, préparation et envoi de commande, Team Unleaded, conception des pièces de nos marques. Nils, la préparation des commandes, photos, conception des pubs web. Alexis, le team Unleaded en commun avec PEF, et depuis peu je suis le chef de projet pour VENDETTA RACING ainsi que le team manager. Sachant que pour nos deux marques on travaille vraiment tous ensemble, que ce soit pour décider sur quelles pièces on se lance, trouver des noms, bosser sur les specs ou définir l’univers graphique. Nous faisons également appel à un graphiste pour mettre en forme nos idées qui sont parfois un peu barrées, surtout celle de Jeff haha !

Hello, first of all can you introduce UNLEADED and the people who work within the company (and everybody’s job)? Unleaded BMX started back in 2007, it’s both a shop and a distributor. We created two brands: FOUNDATION which is Street Park Trail orientated and VENDETTA RACING which is Race Trail orientated. We’re a team of 5 people working for Unleaded. Marc Chenesseau and Jeff Denhez started the project and are the bosses of the company. I (Alexis LAURENT) was employed from the very beginning. In 2010 PEF joined us and a few weeks ago and Nils joined the team too. Everybody does a bit of everything in the company but I must say we all are specialized in one thing. Marc deals with all the approach of importing the products to France: customs, transports..., he does the administration, invoices and keep the books. Jeff takes care of the communication: advertizing, web, product pictures, co-branding and orders to the suppliers. PEF : Customer service, parcels and orders, management of the Unleaded team, conception of the bike parts of our brand. Nils : parcels and orders, pictures, conception of web orders. Alexis : Management of the Unleaded team with PEF and i recently became a project manager for VENDETTA RACING and also the team manager. We work all together for both brands, decisions are made together concerning the products we’re gonna make, find the names, product specifications or the visual identity of them. We also work with a web-designer in order to get our crazy ideas into shape, especially Jeff’s ones haha !

Tous les membres de la boîte sont-ils des riders ou anciens riders ? Pourquoi un bmx business ? Jeff a ridé en cross dans le temps et il a fait un peu de race en cruiser. PEF ride en street park, Nils a longtemps fait de la race puis il a fait partie du Baby Team, il roule en trail et en park. Pour ma part, j’ai ridé un moment en race jusqu’en 2000, puis beaucoup de trail et j’entraîne actuellement un club de bmx race (Puget Ville pour ceux à qui ça rappellera des souvenirs). On est tous passionné par le BMX c’est donc avant tout pour le plaisir. Vous étiez les créateurs de Sunex à la base, puis vous avez décidé de vendre la société et finalement de partir sur un nouveau concept. Pouvez-vous nous donner plus de détails sur ce choix et les raisons qui vous ont poussé à le réaliser ? Quand on a quitté Sunex, on a d’abord pris un peu de recul et on a réalisé qu’on se sentait vraiment frustrés en voyant tout un tas de petites marques innovantes et excitantes qui étaient un peu le cœur du bmx mais qui n’étaient pas distribuées en France car elles étaient souvent minuscules et gérées par des passionnés accros à la qualité sans compromis. Du coup, leurs prix de revient étaient bien trop élevés pour s’inscrire dans une distribution traditionnelle. Les riders français achetaient ces produits directement aux US ou en Angleterre et on a eu l’idée de les distribuer mais en créant un système permettant de proposer aux riders français les mêmes tarifs qu’aux US, le service et le conseil en plus ! En plus cela permet souvent à ces marques de se développer et cela nous permet aussi de «renvoyer l’ascenseur» au marché français en aidant le plus de riders qu’on peut, des événements bmx (on en aide au moins une vingtaine par an voire plus quand les finances le permettent) gérés par des passionnés qui aident le bmx (merci à eux !) et aussi les shops car on leur donne accès à des marques que leurs clients achetaient auparavant à l’étranger. On a pu aussi aider financièrement des marques comme BSD, Colony ou Kink à faire des road trips en France et en même temps commencer à envoyer des riders Français à l’étranger comme récemment Clément Carpentier à la Kink House à Los Angeles. Notre but n’a jamais été de concurrencer les distributeurs traditionnels mais plutôt d’apporter aux riders français une diversité qu’ils ne trouvaient pas et de bonnes raisons d’acheter en France. Unleaded fait donc à la fois office de distributeur et de magasin en direct ? Comptez-vous beaucoup de shops dans vos revendeurs ou bien les sélectionnez-vous rigoureusement ? Nous sommes à la fois distributeur et shop. Nous bossons avec un petit réseau de shop spécialisés, une quinzaine environ. Je ne dirais pas qu’on est rigoureux mais c’est vrai qu’on souhaite qu’il y ait un rider qui bosse dans le shop, quelqu’un qui sait de quoi il parle et qui peut donc être de bon conseil. Nous ne faisons que du matos haut de gamme donc nous n’avons pas vraiment notre place dans des magasins très généralistes. Et puis ça ne nous excite pas vraiment pour être honnête.

Every member of the company is or was a BMX rider? Why did you created a BMX business? Jeff used to do racing and a bit of cruiser racing. PEF rides street park. Nils did racing for a long time, he was a member of the Baby Team, now he rides trails and park. Personally I did racing for a while, until 2000 then I really did a lot of trail riding and I’m now a trainer for a BMX racing club (Puget Ville for the ones who knows it). We are all passionate about BMX so it’s mainly for the pleasure. You were the ones who created Sunex, then you sold the company and started all over again with a new project. Can you tell us more about this decision and what pushed you to do so? When we left Sunex we backed off and realized that we were a bit frustrated that loads of small but exciting BMX brands were not distributed in France. Those brands are mainly held by passionate riders addicted to the good quality of products and generally the products are way to expensive to be distributed just like any other product on the market. The french riders bought the products directly from the USA or the UK so we thought of distributing the products without making the prices higher. So same prices, customer service and advices on the top of that! It allows brand to develop themselves and we try to give our best to as many french riders as we can. Running BMX events for example but we also help and finance around 20 riders per year, we manage them by dedicated people (thanks to them). Unleaded allows shops to have brands that riders could only find abroad. We gave our support and financially helped out brands like BSD, Colony or Kink to organize road trips in France and we sent french riders abroad just like we did with Clément Carpentier who travelled to the Kink House in Los Angeles. Our goal is not to compete with other distributors we just want to give a different range of products that french riders couldn’t get before and also good reasons to buy in France instead of buying abroad. Unleaded is a distributor but also a shop isn’t it ? How many shops do you supply ? Do you select the shops you want to sell to ? Yes, we are indeed both a distributor and a shop. We work with a small network of shop, which is around 15 of them. We’re not too picky but we appreciate when a rider works within the shop, someone that actually knows and understands what we are talking about, someone who can give or listen to advice. We only supply with high-end products so we don’t really have anything to do with shops who are not specialized in BMX. It doesn’t really interest us to be honest.


Clément Carpentier par Fabien Lefevre (YORDA).

Ce nouveau type de concept permet donc aujourd’hui de proposer des produits étrangers à prix plus attractifs ? C’est ça. En 2007, une des motivations principales au lancement d’Unleaded, c’était le nombre incroyable de marques que l’on pouvait voir sur le net et le peu qui était dispo en France. La raison principale de cela est bien spécifique au BMX.: beaucoup de petites marques à travers le monde avec de petite production en petite quantité. En BMX il faut que ça tienne, et donc le prix est élevé. Impossible à distribuer dans un réseau traditionnel : usine/marque/importateur/shop/rider. Nous avons lancé la boîte qu’avec des marques qui n’étaient pas distribuées de faço classique en France. Nous ne voulions pas tuer le marché en zappant les shops. D’ailleurs dès qu’une marque a pu nous proposer des meilleurs prix d’achat, nous l’avons proposé aux shops français. Dans les marques que nous avons prises récemment, quelques une permettent d’être revendues de cette façon-là.

Your concept allows you to offer affordable foreign products to the french riders ? That’s it. In 2007 our main motivations were to have all those brands you could only see on the internet but none of those were available in France. This is something quite specific to the BMX world : a lot of small brands make small productions of the parts they make. Small quantities but good qualities, BMX requires strong equipment and that’s the reason why it’s expensive. It’s just impossible to distribute them in a traditional distribtion network such as : factory/brand/ distrbutor/shop/rider. We started the company with brands which were not distributed in France and couldn’t be distributed by a regular distributor. We didn’t want to kill the shops neither. As soon as a brand can offer us a good price we offer the product to the french shops. We recently got a few brands that can be easily sold to shops.


Quels sont les critères de sélection pour le choix des marques que vous distribuez ? Avant tout, il faut que les produits qu’elle propose nous plaisent, plus le fait qu’on aime bien les gens qui gèrent la marque. La rentabilité éventuelle n’entre presque jamais en ligne de compte.

When you choose a brand you want to distribute what are the criterias required ? First of all we have to like the products and the people who produce those products. The benefit we can get out of it doesn’t really matter.

En tant que online shop également, vous travaillez donc avec les autres distributeurs français. Comment cela se passe-t-il ? Comme n’importe quel autre shop spécialisé BMX en France. Nous passons commande auprès d’eux dans les mêmes conditions, leurs produits sont présentés sur notre site de la même façon que les marques que nous importons. Celles-ci ont juste un bandeau de présentation «Factory Direct» sur le site afin d’être clairement identifiées.

As an online shop you have to deal with other french distributors, how does this work ? It works just like for any other traditional BMX shop in France. We order our parts through them with the same terms and conditions, we offer those range of products exactly the same way that we offer the imported products. These bike parts we display on the web have a banner on the product mentionning «Factory Direct» so the customers can clearly identify them.

Vous avez également créé des marques, quelles sont-elles ? Foundation : orienté Street ParkTrail avec le pédalier Syndicate, très bientôt le nouveau 2 pièces Subprime, les Cash pédales plastic et quelque pièces à venir actuellement à l’étude. Son team est composé de Florant Soulas, Clèment Carpentier, Anto Lille, Tommy Lauque et Rolland «Kapcho» Pellegrin. Vendetta Racing : orienté Race Trail avec une gamme de pièces bien light, les fourches Crmo Tommy gun et Feather Bed, les guidons American bar et Midnight Bar Cruiser, couronne 4 points Pancake, tige de selle Carbon Pivotal ainsi que le cadre Cr-mo Yakuza. Là aussi de nouvelles pièces à venir ainsi que le développement d’un cadre Alu. Le team Vendetta Racing est composé de Thomas Hamon, Joris Daudet, Martijn Jaspers, Francky Gagnu, Quentin Caleyron et Arnaud Dubois.

You also created your own brands, which ones ? Foundation : specialized in Street ParkTrail with a Syndicate crank, Cash plastic pedals and we have more part to come. The team is represented by Florant Soulas, Clèment Carpentier, Anto Lille, Tommy Lauque and Rolland «Kapcho» Pellegrin. Vendetta Racing : specialized for Race Trail with a range of light bike parts, Cr-mo fork, Tommy gun and Feather Bed, American bar handle bar and Midnight Bar Cruiser, Pancake sproket with 4 points, Carbon Pivotal seat tube and Cr-mo Yakuza frame. There again there are more parts to come, we’re especially developpping an aluminium frame. The Vendetta Racing team is represented by Thomas Hamon, Joris Daudet, Martijn Jaspers, Francky Gagnu, Quentin Caleyron and Arnaud Dubois.

Qui dit marques dit riders, qui compose le team Unleaded ? Quel est votre politique de soutien à votre team (produits uniquement ou budget également)? Nous avons deux rubriques team : le Flow team and Friends dans lequel les riders reçoivent une aide matos uniquement sous forme de remise. Il est composé de Crazy (BSD), Steve Magro (Colony), Fred Borel (BSD), Moogly (Kink), Fabien Dulong (Stolen) et Julien Bongiorno (Kink). Le pro Team. Les riders reçoivent une dotation matos et pour quelques uns d’entre eux, un budget déplacement. Il se compose de Bruno Faucon (Colony/DUO), Shelter Doe (T1), Florent Soulas (FBM/Foundation), Anto Lille (BSD/Foundation), Eliot Pillet (The Take/ Stolen), Morgan Lahaie (Sputnic), Clément Carpentier (Kink/Foundation), Kapcho (FBM/Foundation), Guillaume Das Neves (Mutantbikes), Tommy Lauque (Kink/Foundation/DUO), Nico Terrez (Sputnic) et Jem’s Muller (DUO) Ça fait une grande famille au final ! Quel est votre avis sur le marché bmx français ? Tend-il à augmenter ? Le marché semble progresser car beaucoup de gens débarquent dans le bmx en venant d’autres sports comme le Mtb ou la trottinette. La grosse question reste de savoir s’ils vont rester. Et là, le vieux problème franco-français du manque de structures (parks de qualité et indoor notamment) et le manque (malgré quelques initiatives comme Nico Cambon et d’autres que je ne peux pas tous citer) d’encadrement dédié à l’enseignement du riding bmx risque de bien plomber l’avenir si tous les acteurs du bmx (riders, shops, contests, magazines etc…) ne se décident pas à entreprendre une réflexion et une action collective. Quel est votre ressenti sur la scène française ? Le sport évolue-t-il dans le bon sens ? La scène française bouge bien depuis quelques temps car il y a plein de gens qui se bougent quand même, contests bmx, jams, road trips apportent de la dynamique, tout cela sans fédé (on s’en passe!) et la plupart du temps, sans reconnaissance des «pouvoirs publics». Après, il est clair qu’on aimerait plus de notoriété et plus de moyens pour les riders français qui le méritent mais ça va venir. Des projets futurs ? Maintenir et faire progresser Unleaded constitue déjà un projet en soi. Développer Foundation et Vendetta Racing également. Dans un futur proche, un road trip Kink se met en place qui traversera la France, on aimerait aussi un jour faire venir les gars de T1 en France mais pour l’instant, c’est un rêve... On vous tiendra informé très prochainement. Remerciements et mot de la fin. À A.R.T. mag pour cette interview. Toutes les personnes qui ont cru au projet et nous ont soutenu dès le début. Les marques qui nous font confiance : Colony, Kink, BSD, T1, FBM, Sputnic, DUO, Props, Cinema wheels, Stolen, Mutantbikes, The Take, Phenix Bike, un grand merci à eux ! Tous les shops avec qui on a la chance de bosser et qui nous font confiance, et tous ceux qui font avancer le bmx dans le bon sens ! Tous nos riders, Big up à vous tous !!!

A BMX brand generally means a team of riders, who are the team member of Unleaded? How do you support your riders ? (do you only supply them with product or does this involve money ?) We have two teams. The Flow team and Friends in which riders are supplied with bike parts. The riders are Crazy (BSD), Steve Magro (Colony), Fred Borel (BSD), Moogly (Kink), Fabien Dulong (Stolen) and Julien Bongiorno (Kink). There is the pro Team. They are supplied with bike parts but a few of them also have a budget for their travel expenses. The team is made of Bruno Faucon (Colony/DUO), Shelter Doe (T1) , Florent Soulas (FBM/Foundation), Anto Lille (BSD/Foundation), Eliot Pillet (The Take/ Stolen), Morgan Lahaie (Sputnic), Clément Carpentier (Kink/Foundation), Kapcho (FBM/Foundation), Guillaume Das Neves (Mutantbikes), Tommy Lauque (Kink/Foundation/ DUO), Nico Terrez (Sputnic) and Jem’s Muller (DUO). It’s quite a big family! What do you think of the french BMX market ? Is it getting bigger ? The market seems to improve itself since a lot of people from riding MTB or even scooters are getting into BMX. The question is : Are those people gonna stick to BMX ? Here comes again the same problem of our country which mainly comes from the lack of parks (lack of indoors lack of quality). There are not enough BMX classes (despite Nico Cambon and others, sorry I can’t name them all) and this might make the BMX die slowly if the BMX scene (rider, shops, contests, magazines etc…) don’t get involved or don’t get into actions. What are you thoughts about the french scene ? Is BMX going the right way ? The french scene is recently doing a lot since a lot of people really get involved : contests, bmx jam, road trips give a dynamic vibe. All these without having some official federation (which is fine!) and without getting any recognition from the public authorities. We certainly want to have a bit more fame and a bit more to give to the french riders who really deserve it. But this time will come. Any projects in the near future? Maintain and make improve Unleaded is already quite a project. Develop Foundation and Vendetta Racing too. In a near future, a Kink road trip is gonna take place through the whole french country, we would like to have the T1 guys over too but for now this is just day dreaming…We will keep you updated about this. People you would like to thank, something else you need to add ? Thanks to A.R.T. magazine for the interview. Thanks to everyone who believe in the project from the beginning. Brands which trust us : Colony, Kink, BSD, T1, FBM, Sputnic, DUO, Props, Cinema wheels, Stolen, Mutantbikes, The Take, Phenix Bike, a big thanks to all of them! All the shops who works with us and trust us, and to all the people who really make things go the right way ! Thanks to all our riders, Big up to all of you !!!



106 - face - japan

Daisuke Yoneta by yuta yoshida

Nom, age, ville d’origine, nombre d’années à rouler, sponsors ? Daisuke “Daniel” Yoneta, 21 ans, Kugenuma, Japon, 5 ans de riding, DC Shoes, Mankind bike, Jykk Japan, Lowlife, BLUETAG, MGM BIKE WEB SHOP, Cave Yokosuka, EFX. Comment se sont passées les Simple Session ? C’était ma toute première compétition internationale. Ça m’a rendu très anxieux! J’étais entouré de riders connus dont je connaissais le nom depuis que j’ai commencé le BMX. C’était vraiment formidable et drôle de pouvoir parler à mes héros. Ce sont des moments inoubliables dont je rêvais depuis toujours. Je sais que j’ai encore beaucoup de chemin à faire pour arriver à leur niveau mais tout du moins j’étais tellement heureux que mes front flip furent parfaits! Quels sont tes riders européen préférés ? Ondra Slez. Michael Beran. Harry Main. Mark Webb. Sinon au niveau mondial, il y a Anthony Napolitan, Daniel Dhers. Brett Banasiewicz et Pat Casey.

Name, age, hometown, years of riding, sponsors ? Daisuke “Daniel” Yoneta, 21 years, Kugenuma, Japan, 5 years of riding, DC Shoes, Mankind bike, Jykk Japan, Lowlife, BLUETAG, MGM BIKE WEB SHOP, Cave Yokosuka, EFX. How was the simple session ? It was my first international contest attendance so I got nervous as hell! Everywhere around me there was famous riders who I’ve known since I started riding. It was so funny and I enjoyed myself so much to talk with my heroes. It was an unforgettable moment that I’d been dreaming of long time ago. I know still, it’s a long way to go to catch up ‘em! I was so excited that I could pull front flip perfectly.

Quel genre de contests aimerais-tu faire dans le futur, et quel genre de rider aimerais-tu devenir ? Je souhaite aller au FISE, aux BMX Masters et au Gatorade Free Flow Tour. J’aimerais devenir un super hero, tel que je les respectais quand j’étais debutant, quelqu’un qui encourage les riders et dynamise la manière de rouler de chacun.

Who’s your favorite riders in Europe ? Ondra Slez. Michael Beran. Harry Main. Mark Webb. Other than European riders, should be Anthony Napolitan. Daniel Dhers. Brett Banasiewicz. Pat Casey.

Quel sont les différences entre l’ambiance européenne et japonaise ? Nous n’avons pas de skateparks ou d’installations qui nous permettent de pratiquer certains tricks. Je pense que c’est la raison pour laquelle le niveau des riders japonais est un peu en dessous du niveau mondial. Ces installations sont conçues pour tenter de réaliser des tricks dangereux dans un environnement sécurisé. On commence tout juste à avoir quelques contests d’organisés. Et le fait que les skateparks éclosent un peu partout est un très bon signe. Bien que nous aurions grandement besoin d’un park indoor avec tout l’équipement nécessaire tel que des fosses.

What kind of contest do you want to attend in the future and what kind of rider do you want to be ? I wanna go to FISE, BMX Masters and Gatorade Free Flow Tour. As a rider, I want to become a super hero like I respected when I was a beginner, encourage and energize people through my riding.

Peux-tu nous décrire ta vie au quotidian ? Je suis heureux quand je peux rouler 5 jours par semaine et j’adore faire le montage de mes footages et les mettre en ligne sur Youtube. Pourquoi roules-tu ? Je souhaite devenir un rider pro. J’aimerais pouvoir assister à tous les contests mondiaux et rencontrer le maximum de riders. Je veux voir quelles sont mes limites dans le BMX et faire savoir au monde entier qu’il y a aussi de bon riders japonais. C’est sûr que ça reste une discipline familiale mais j’essaie tout de même de nous mettre en avant dans les médias. Qu’as-tu appris à la Simpel Session ? Je sais que certains tricks que je pratique ont un niveau international mais j’ai quand même senti là-bas, que je manquais d’expérience. Je n’ai pas réussi pas à m’adapater assez rapidement aux différents modules et à leur taille. L’ambiance d’un contest international n’a rien à voir avec un évènement local, y compris le public. Je dois apprendre à utiliser efficacement tous les modules d’un park et tenter des tricks sur tous les segments du park. Je dois apprendre à trouver mon genre. Je pense pouvoir bientôt atteindre un excellent niveau. Je m’améliore en me rendant à des contests partout dans le monde!

What’s the difference of environments of BMX here and overseas ? We don’t have a skate park that has facility to try hard tricks safely as a form pit. That’s a reason why the skills of Japanese riders are behind than rest of world, I guess. Those facilities allow you to try risky tricks safely. There are only few contests held recently too. But skate parks are popping up everywhere and I believe it’s a good sign. Although we definitely need an indoor park that has facilities like form pits. Please describe your daily life. I’m happy when I can ride 5 days a week and I love to spend time editing my riding footage and uploading on Youtube. What are you riding for ? I want to become a professional BMX rider. I want to hit contest all over the world and meet people out there as much as I can. I want to know how far I can go on BMX and let people know that there are good riders in Japan. Although it’s still a domestic activity, I’m trying to get exposed in medias as much as I can. What did you learn at the Simpel Session ? I knew some of my tricks were competitive enough at an international level, but what I felt at Simpel Session was rather lack of experience. I couldn’t adjust myself quick enough to the shape of sections and the size either. The atmosphere of an international contest was different including audiences. I have to learn using all obstacles of the park efficiently and attempt tricks at any sections. And I do need to improve finding out my original line there. I believe I can catch up top notch riders soon. I’m pushing myself hard through attending contests all over the world!



108 - event - austria

Spokes jam par Peter Buzimann, Robert Hauss - Photo Martin Fabian

SPOKES – SEASON OPENING JAM 2011 Le vendredi 15 Avril, SPOKES BMX MAILORDER a invité tout le monde pour la fameuse SEASON OPENING JAM à Linz en Autriche. Le premier BMX MAILORDER (VPC) autrichien a été créé en 2009 et soutenu par des sponsors comme Red Bull, Adidas Originals Eyewear et Enarious Clothing. Beaucoup de riders de la scène locale étaient présents à l’évènement et ont surpris la foule avec leurs vélos et leurs tricks à en couper le souffle avec, par exemple, un “Fastplant-Flair” ou encore le plus proper des “Breakless 540 Whiptap” jamais réalisé auparavant dans un quarter-pipe réalisé par l’autrichien mais aussi légende du BMX Benno Hankowetz. Il a soudainement plut deux heures après le lancement de la compétition. Ils ont donc décidé de faire la première projection de “BMX SQUAD 9”, qui était réalisée par des locaux. Pendant que nous regardions le film, on a commencé à se mettre dans l’ambiance pour finir en soirée. Pour plus d’infos et vidéos, rendez-vous sur www.spokesbmx.at

Benno Hankowetz

SPOKES – SEASON OPENING JAM 2011 On Friday, 15th of April, SPOKES BMX MAILORDER invited everybody for their traditional SEASON OPENING JAM in Linz, Austria. The first Austrian BMX MAILORDER was founded in 2009 and regularly hosts contests, jams and more. Their events are always supported by sponsors like Red Bull, Adidas Originals Eyewear and Enarious Clothing. Loads of members of the local scene showed up with their bikes and surprised the amazed crowd with lots of breathtaking tricks like the “Fastplant-Flair” or the cleanest “Breakless 540 Whiptap” ever done on a quarter-pipe by Austrian BMX legend Benno Hankowetz. After two hours of riding, it suddenly started to rain and we decided to continue with the movie premiere of “BMX SQUAD 9”, which also was produced by some locals. While watching the movie we started to get loose and afterwards headed to the party. For further information and videos of our work – just visit: www.spokesbmx.at



110 - event - France

Wild Night Contest par Arthur Dietrich - photo Anthony Favennec

Tout est parti d’un coup de tête, on était en cours à l’EDHEC et petit à petit, on s’est motivé à monter une asso dans notre école qui regroupe tout ce qu’on aime, BMX, bien sûr, mais aussi du hip hop, des sports alternatifs comme le street golf. EC/DC (EDHEC Community for Dynamic Culture) était né. Notre projet principal était l’organisation d’un contest de BMX, le Wild Night Contest mais on voulait quelque chose de différent. J’explique : on voulait que le spectacle soit impressionnant pour le public mais surtout que les riders se sentent à l’aise, en fournissant un bon hotel (qu’ils ont retourné le soir même), restaurant, un bon prize money (6000€), un bon park (La Halle de glisse) et une soirée digne de ce nom arrosée comme il faut (Big Up au Magazine Club et Red Bull)! On est le 18 mars et finalement le contest a bien eu lieu comme on l’avait prévu. Les 16 veinards appelés pour rider sont venus de toute l’Europe. L’objectif était de montrer les différents types de riding que ce soit Park (Isaac Lesser), Street (Mark Vos) ou Trail (Hannu Cools). John Petit et le Dj s’occupent du public qui s’enflamme au fur et à mesure que les battles avancent. Pendant les pauses, les pom-pom girls font encore monter la température mais l’open Ben&Jerry’s (100kg écoulé en 4 heures...) remet la foule à température ambiante. Les finales entre Isaac Lesser et Daniel Penafiel sont très chaudes et ça se balance à coup de flip superman pour l’espagnol ou en encore 360 double whip sur le volcano pour l’anglais. Finalement, c’est Daniel «Naran» Penafiel qui remporte le gros chèque de 2500 euros, le flip condor to fakie aura joué en sa faveur. On bâche au park et direction le Magazine le club pour jouer la troisième mi-temps. La vodka Red Bull coule à flot et on sent vite que c’est le début de la fin! Ce fut un plaisir d’organiser un contest de cette envergure, un gros big up à toute mon équipe qui a assuré comme des bêtes, Ludo, l’EDHEC aux sponsors qui ont vraiment jouer le jeu (Société Générale, Red Bull, Pull-In, Carhartt, Halle de Glisse, Ben&Jerry’s...) et on remet ça l’année prochaine! Les bonus : - Les anglais sont arrivés en voiture à 3 heures du matin au skatepark la veille de l’event et se sont faits gicler par les flics : «non monsieur, on ne peut pas dormir devant un commissariat!» - Le gardien de l’hôtel qui appelle à 3 heures du mat’ : «vous me les faites sortir tout de suite, il y a plus d’un demi cochon sur les murs». Au début, on a pas compris puis en constatant les dégâts de la bataille de jambon, on s’est excusé. - Aaron Nicholson, qui s’est fait le genoux (bon rétablissement!), va à l’hopital «Monsieur, vous n’êtes pas assuré, l’opération coûte plus de 7000€». En tant qu’homme entreprenant il décide de partir en prenant discrètement une attelle pour genoux. On va s’arrêter là parce que la liste est longue!

Greg Masson

This all thing started on the fly, we were all studying marketing at the EDHEC school when we pushed ourselves to create an association for the pupils that would mix everything we enjoy doing. Of course it included BMX but also Hip-Hop and alternative sports like Street Golf. EC/DC (EDHEC Community for Dynamic Culture) was born. Our main project was to organize BMX contest, The Wild Night Contest was slightly different than any other ones. Let me explain you our thoughts: we wanted the show to be spectacular for the audience but also to make sure the riders would feel comfortable by hosting them in nice hotels (they obvisouly trashed the rooms within the first night), treat them with nice restaurants, a 6000€ money prize, a good park (La Halle de glisse). Of course we threw a party worthy of its name wash the party down with beers. March 18th, the contest is gonna take place just like we planned it in the first place. The 16 lucky riders are coming from all over Europe, the goal is to show different types of riding, it could be either park (Isaac Lesser), street (Mark Vos) or trail (Hannu Cools). John Petit and the DJ warm up the audience step by step as the battles go along. It’s getting hot with the cheer leaders during the breaks but Ben&Jerry’s (100kg exhausted in 4 hours...) cool down the crowd. The finals between Isaac Lesser et Daniel Penafiel are really tensed both the spanish is throwing some flip superman and the english some 360 double whip on the volcano. Daniel «Naran» Penafiel will finally win the money prize of 2500 euros, thanks to his flip condor to fakie. We eventually closed the park to head to the Magazin club for our last round! It was a pleasure to organize such a large scale contest, a big thanks to all my team who really made it happen. Thanks to Ludo, our school (EDHEC) and the sponsors who really played the game (Société Générale, Red Bull, Pull-In, Carhartt, Halle de Glisse, Ben&Jerry’s...) and let’s do it again next year! The bonus : - The english riders who arrived by car at 3 o’clock in the morning and got expelled from the skatepark by the cops themselves! «No, guys, you can’t sleep in front of a police station». -The groom of the hotel calling at 3 in the morning : «Get them out of here, there is more than half a pig spread on the wall !!!». At first, I didn’t got it but we understood and apologized for it when we observed the damage of the ham fight they threw in the room. - Aaron Nicholson who busted his knee (get better soon man!) and went to the hospital only to find out the surgery would cost him 7000€ since he didn’t have any health insurance. As a very forward and brave man, he decided to go for a splint instead of going through surgery. I’m gonna stop there cause the list is quite exhaustive !




113 - freestyle - USA par christian vanhanja

Models riders : TJ EllIs & CoCo Zurita Models girls : Jordan Wright & Erika Spot : vestal private pool party in Indio California Make-up / hair : Linda Vanessa for Urmakover.com Thanks to Pull-In underwear








120 - culture - usa

Critical Mass par olivier schmitt - photo david koslik

Au delà d’être notre kiff principal, un moyen de locomotion pas reuch et responsable, le vélo peut également être un outil de désobéissance civil. Camarade rider, sympatisant de la pédale, la vélorution est en route ! Qui a dit que la chaussée appartenait aux voitures ? Comment justifier que la voie publique soit totalement dédiée à l’automobile. Telles sont les réflexions à l’origine des Critical Mass, un style de manifestation à vélo apparue aux États-Unis début 90 et ayant désormais lieu aux 4 coins du monde, le dernier vendredi de chaque mois. 325 villes seraient concernées d’après la grande Google. Deux slogans clés résument le mouvement : «Nous ne bloquons pas la circulation, nous sommes la circulation» et «Les voitures ne sont pas dans un bouchon, elles sont le bouchon». Tout a commencé à San Francisco le 25 septembre 1992 avec une cinquantaine de participants. Après avoir été bloqué dans sa limousine par une Critical Mass, le maire de la ville, Willie Brown, déclare la guerre aux deux roues. Le con : il exige que tous les participants soient arrêtés et commence une polémique par presse interposée en vue de faire interdire la Critical Mass suivante. Le vendredi suivant, le maire essaye de s’adresser à la foule au point de rendez-vous mais est réduit au silence. La masse suit, durant un pâté de maison, l’itinéraire autorisé puis dévie «Downtown». L’événement se transforme en bataille cycliste contre automobiliste. Résultat : plus de 200 arrestations. Le mouvement était né. Désormais, au delà du côté purement militant, ces Critical Mass ressemblent le plus souvent à des parades bon enfant, avec sound-systems embarqués dans des remorques tractées par les plus gros mollets. Toutes sortes de cyclistes sont présents, de la maman avec siège enfant, à l’activiste de la pédale en tall bike, ces très haut vélos avec cadres soudés les uns sur les autres, en passant par toutes sortes de freaks du deux roues ridant des ORNI, des objets roulant non identifiés. Au fait, j’oubliais, le terme «critical mass» vient d’une observation du trafic routier en Chine où, sans feux de signalisation aux croisements, les cyclistes attendent d’être assez nombreux, de faire masse, pour s’engager et traverser ensemble.

Despite the fact that it’s our big turn on, way of commuting cheap and eco-friendly, bikes can also be a tool to civil disobedience. Riders and supporting members the velorution is on its way. Who said the road belonged to the cars? How can we defend that the highway don’t only belong to them? These were the first ever thoughts brought up by the Critical Mass, a kind of demonstration who started in the States back in the 90’s that spreads all over the world and take place every last Friday of every month. 325 cities would be involved according to our dear Google lord. Two catch phrases are summing up very well the whole movement: «We don’t block the traffic, we are the traffic» and «Cars are not in traffic Jam, they are the traffic jam themselves». Everything started in San Fransisco on the 25th of September 1992 with around 50 riders only. The war against bikes was declared just after Willie Brown, the mayor of the city, got blocked into his limo because of a Critical Mass ride. Idiot : he wants every rider to be arrested and get involved into a controversial debate about forbidding the Critical Mass ride. The next Friday the mayor tried to give a speech to the crowd at their meeting point but only to be stunned to silence since the crowd followed the authorized itinary during a few blocks then went downtown. The event ended up in a fight between riders and car drivers. Resulting to 200 arrests. The movement was born. Not only the Critical Mass is a demonstration of activist riders, it mainly look like a friendly parade with speakers dragged in trailer carried by the strongest calves. All kind of riders attend this event, from the mum with a kid’s seat to the strongest activists riding on their tall bike – those really high bike made of frames welded to eachother- to freaks riding on URO, Unidentified Riding Object. Oh by the way, I was gonna forget to explain that “Critical Mass” comes from a Chinese road traffic statement. In fact China don’t always have traffic lights therefore the riders team up until there are enough bikes to start crossing the street all together against the cars traffic.



122 - oldschOol - usa

The Bicycle Source par mark Gray

Steve Pott’s a ouvert le Bicycle Source (le créateur du fameux Potts modification qui permettait de modifier la fourche pour faire des barspins). Le shop est connu pour avoir réparé les vélos du team BMX Action Trick mais aussi pour avoir monté des vélos pour des mecs tels que Mike Buff, R.L. Osborn et Eddie Fiola, pour ne pas tous les nommer. À l’origine, le shop a ouvert ses portes en 1980 et a fermé en 1994… Steve Blackey était le mécano du magasin et a demandé l’autorisation de réouvrir le commerce en s’associant avec Dan Hubbard (qui dirigeait l’équipe des Monster Stunt Team California Chapter) et Gary Raagas qui travaillait lui aussi dans la boutique depuis le début. C’est une parfaite collaboration pour ces types qui peuvent ainsi partager leur passion pour le BMX oldschool et newschool. Ils iront même jusqu’à installer une rampe indoor. Tout est réuni pour rendre hommage aux racines du BMX en organisant des évènements mensuels dans le magasin. Ils exposent les premiers BMX afin que les jeunes riders puissent connaître les origines du BMX. En 2011 c’est sûrement le shop de BMX le plus cool de Californie! Les vestiges de plus de 30 ans de BMX sont suspendus au plafond, tel le serait un musée du BMX. Les plus grands noms du BMX sont passés par là : Martin Aparijo, Eddie Fiola, y compris Bob Haro! Rampchild y a même installé une rampe indoor en deux semaines et le résultat est plutôt chouette! Les modules extérieurs étaient aussi impressionnants avec 2 quarterpipes et une funbox. Hotdogs, hamburgers et boissons n’ont laissé personne sur leur faim. C’était un agréable moment, dans un cadre magnifique… J’ai hâte qu’on remette cela.

The Bicycle Source Original was opened by Steve Pott’s (the original creator of the potts modification). This well known shop repaired bikes for BMX Action Trick team and dialed in bikes for guys like Mike Buff, R.L. Osborn and Eddie Fiola to name a few. Originally opened in 1980 then closing 1994, Steve Blackey who was an original master Tech at that shop aquired permission to reopen the shop partnering with Dan Hubbard (who manages the Monster Stunt Team California Chapter) and Gary Raagas who worked there up to the closing. It’s a great partnership and dream for both of these guys to share the passion they have for BMX in an appealing way from oldschool, to newschool with an indoor ramp set up. All to honor the BMX Roots with monthly events right at the shop! They want to use the old bike display to have to educate younger riders in a museum form of where BMX came from. Now in 2011 it is like the coolest BMX Shop to hangout in California! All kinds of relics in cases to 30 years old shock bikes hanging off the cieling. It never ended like a big BMX art show and museum. All the top names came to say hello like Martin Aparijo, Eddie Fiola and Bob Haro himself even made a stop over! Rampchild built a killer indoor ramp set up in a 2 weeks period which came out sweet! Outdoor riding was going on big outside too with 2 quarterpipes and a box jump. There were hotdogs and hamburgers, drinks and all. Nobody left hungary. Overall it was a great time, great surroundings. Can’t wait for their next get together.



124 - Story - usa

Troy Lee Designs par kenny

TROY LEE... Le début Je pense qu’on peut dire que je suis né dans le milieu. Mon grand-père ainsi que mon père étaient des artistes passionnés de courses: bateaux, motos, vélos, automobiles, à peu près tout ce qui avance avec du gasoil. Lorsque j’étais enfant, certainement par instinct ou par mimétisme, j’ai commencé à utiliser des feutres, magic markers et des pinceaux. Je dessinais tout et n’importe quoi. Je peignais les vitrines de magasins lors des fêtes de noël, les boîtes de goûter, les annonces de recrutement pour les vitrines. Mec, je peignais même des tortues! À la fin de mon adolescence j’étais coureur professionnel de motocross dans le sud de la Californie. Grâce à mes voyages et mes amitiés, j’ai réalisé que je pouvais conjuguer mon amour pour l’art à mon amour pour le cross. J’ai commencé à peindre des casques de motocross et Troy Lee Designs est devenu un vrai business. 30 ans plus tard c’est toujours le cas, je dois dire que les projets sont d’autant plus sérieux et plus professionnels. Je fais tout pour que tout cela reste un plaisir et je travaille toujours avec “The World Fastest Racers” et les marques les plus importantes du marché. Je suis fière de mon entreprise et de mes employés. Nous travaillons pour toutes les différentes disciplines de courses et de sports alternatifs, on est connu pour savoir mélanger l’art, le sport et l’esprit de compétition. Quoi qu’il en soit, nous avons plutôt bien réussi, même si je dois dire qu’il nous reste à mettre nos empreintes sur notre ligne de sportwear. Et quand je dis sportswear, je veux dire une marque pour tous les gens qui participent à ce sport unique mais qui vivent passionnément pour ce sport. Donc on passe à un autre niveau. Notre but ultime est de créer une ligne Sportswear qui mélange des vrais valeurs de Troy Lee Designs : la qualité, le design, l’art, le dévouement et le sport. On a mis en avant notre vision afin de toujours rester à la hauteur de l’image de Troy Lee Business, abordant ce nouveau business de la même manière que notre activité principale, en clair, sans compromis. Peace & Wheelies.

TROY LEE... The beginning I guess you could say I was born into all this. My grandfather and my dad were both artists who happened to love to race. They raced boats, motor- cycles, cars - pretty much anything that burned gasoline. As a kid, whether by instincts or by watching the things they did, I totally related and along the way, began picking up crayons, magic markers and paint brushes. And I painted everything. I painted Christmas signs for storefront windows, lunchboxes, and Help Wanted signs. Man, I even painted turtles! In my late teens I was racing professional motorcross all over Southern California. In my travels and through my friendships, I realized I could apply my love for art to my love for racing. In 1981, I started painting motocross helmets and Troy Lee Designs became a proper business. Three decades later, I’m still at it, although things have become much more serious and, well, professional. I still strive to keep everything fun and still work with “The World’s Fastest Racers” and some of the most influential brands and companies out there. I’m super proud of what my company and employees have accomplished. In radically different racing disciplines and alternative sports cultures, we’re known for the unique, special touch we have for blending art, sport, and the competitive spirit. However, in everything we’ve accomplished, there’s one area I believe we’ve yet to truly place our paint stained thumbprint: Sportswear. And when I say Sportswear, I mean casual wear for people who not only participate in these unique and exciting forms of sport, but live for them. So, we’re shifting to a higher gear. Our Master plan is to create a line of Sportswear that weaves together everything Troy Lee Designs stands for and believes in quality, design, art, commitment, and sport. We have brought our vision into sharp focus to ensure we live up to the Troy Lee image and mystique, addressing this segment of our business in the same manner as our core business - without compromise. Thank you for considering Troy Lee Designs and our new line of Troy Lee Sportswear. Peace & Wheelies.



126 - report - usa

L.A. Trip par libellule

Luc Rock To Over



Je vais vous expliquer comment d’une journée banale au travail on se retrouve à passer les deux meilleures semaines que j’ai connu jusque là. Tout commença par un réveil difficile pour moi comme tous les matins d’ailleurs... Je me trouve au travail dehors à galérer dans le froid, lorsque mon téléphone sonne. C’était Luc qui prenait de mes nouvelles! Puis il me dit «je pars à Los Angeles dans deux semaines, j’ai trouvé des billets à 475 euros aller-retour». Je pensais que c’était une blague... Le soir même, je rentre à la maison et fonce sur le net, j’en avais marre du froid. Résultat, je chope direct les billets! J’étais tout excité à l’idée de partir! Deux semaines plus tard, je retrouve Luc à Roissy et après quelques heures de vols, nous arrivons à Los Angeles! Nous attendons Rich à l’aéroport pendant 2 heures puis on se dit «prenons un taxi...». Hop, nous voilà dans un taxi direction Stanley Avenue, oui, on avait juste ça comme adresse ainsi que le numéro de la maison. Arrivés dans la rue, on cherche la maison, oui, bien sûr pas de numéro, ça serait trop facile sinon... Grâce à la magie du i-phone, je cherche le wifi. Coup de chance, je vois un réseau au nom de Rich donc déjà nous n’étions pas très loin. On se retrouve devant une grande maison avec deux grand cyprès. Un mec sort et nous dit «vous cherchez quelques chose?». Nous répondons oui et nous recherchons la maison de Rich. Le mec nous dit «ok bah ça doit être là, je sais pas trop, y a toujours trop de personnes ici». Il nous ouvre la porte de derrière et on rentre dans la maison. Personne mais plein de bikes... On pose les sacs pour aller manger! On trouve direct un petit ghetto mexicain. Après avoir bien manger «Burrito», on retourne à la maison. Les mecs étaient rentrés. Cool! On rencontre le fameux Rich qui était surpris de nous voir. Il pensait que nous arrivions quelques jours après... Haha on a bien fait de le prendre ce taxi! Le lendemain après avoir bien dormi, Luc et moi (à cause du décalage) on se réveille tôt. On monte les bikes en speed, on se prend un petit café puis direction la plage! Là on se rend compte qu’ici c’est assez fou, vraiment un bon gros changement et ça fait plaisir. On se rend compte aussi que sans voiture, tu es foutu ici. Les distances sont vraiment abusées! Après avoir fait une tentative d’au moins 10Km en bike, on se retrouve obligés de faire demi tour à cause d’un panneau disant «Freeway prohibited for ped and bike...». Ici on a pas pris de risque car la police n’est pas aussi sympa que chez nous... Du coup nous retournons sur Longbeach faire un peu de vélo. A force de cruiser dans la ville, on hallucine à chaque coin de rue sur les spots! Tout est complètement dingue, ça reviendrait à faire du skatepark mais dans la rue. Toujours nickel zéro défaut, rail à gauche, ha bah c’est pas grave, tu tournes la tête et tu trouves le même rail mais à droite. Tout est possible ici pour essayer de nouveau tricks!

LongBeach By Night

I’m gonna explain you how a regular day of work ended up being the best two weeks of my life. Everything started by having a hard time waking up, same as usual I should say… I finally got to work after struggling through the cold and later in the morning I received a call. It was Luc who wanted to catch up a bit. He told me he was going to L.A after he found some really cheap return tickets for 475 euros… I thought that was a joke…I went back home in the evening and went straight on the internet, I was bored of the cold and bought some tickets too! I was excited to go travelling! Two weeks after I met with Luc at Roissy, after a few hours… Here we were in Los Angeles! During two hours we waited for Rich to pick us up at the airport but we finally decided to take a cab... heading to Stanley Avenue, since that’s the only address we had. When we arrived in the street we were looking for the house and of course there was no house number written on them… that would have been too easy…Thanks to the iPhone tricks we looked up for some wifi connection and luckily enough there was one named Rich…that means we were not too far from him. We ended up in front of a massive house with two cypress in front of it. A guy walked out the door and asked us if we were looking for something in particular… We told him we were after someone called Rich. The guy answered «I’m not really sure but it must be over there since there always plenty of people in this house»…He opened the back door for us there was no one in there but plenty of bikes. We dropped the bags in order to get some food! We found on the way some little mexicano take away place, after enjoying some burrito we headed back to the house. The guys were actually back, sweet! We finally met the Rich guy who was amazed to see us since he thought we were arriving in a few days. Thanks god we took that cab! The next day after a good night of rest Luc and I woke up super early because of the jetlag. We quickly started to build up the bikes, grabbed a cup of coffee then went straight to the beach. We soon realized how nice things are over there and it was good to experience something different. We also realized that without a car you are pretty much fucked. Distances are really long! After riding for about 10km with our bikes we were obliged to go backwards since a written sign : «Freeway prohibited for ped and bike...». You can’t take the risk to be in trouble with the police, they are not as nice as they are in France…Therefore we went back to Longbeach in order to ride for a bit. By dint of riding in the city we were completely stoked about the spots we found in every street. Everything was just sick, it was pretty much riding park but being in the street. Same old shit about findig a rail on the right side but if it’s not, no worries, just turn around


Luc Chill School

Luc and Libellule


Le lendemain, on se retrouve dans un van avec Mike, Catfish, Charlie, Craig, Adam22 et David en direction de Woodward. Arrivés là-bas, en mode hivernal donc juste nous et quelques pro skaters, on se retrouve chez Eurodisney mais pour rider! Vraiment très étrange d’être là. Mais on comprend aussi certaines choses pour le niveau des gars! Ils ont tout pour apprendre sans se faire mal, même les lumières sont prévues pour ne pas t’aveugler en backflip haha! Chaque journée, un rider en plus qui rentre dans cette grande maison c’était assez sympathique! Un soir nous fêtions l’anniversaire de Mike Mastronie et on a pu voir passer par la porte Biz, Doyle, Tocco, Big Daddy etc... C’était très surprenant de se retrouver là avec Luc. En tout cas, on a bien rigolé! Nous avons été un soir à Venice Beach. C’était incontournable et nous avons bien fait. Venice a toujours été connu comme une place pour la créativité artistique! Comme le début des Doors ou tout simplement le début du skate. Après quelques verres dans un bar, on se retrouve au bord du bowl de Venice à regarder mais ne pouvant pas practice à cause de la nuit et de la police nous disant direct de repartir... Enfin, nous avons passé 2 superbes semaines en bonne compagnie et je tenais à remercier Luc de m’avoir motivé à partir ainsi que Stranger via Sunex, Animal via Clandé sans qui nous ne serions pas partis! Merci à Rich, Adam22, Catfish, Mike, Chris, Craig, Charlie, David,Devon, ainsi que tous les autres rencontrés dans cette maison de l’étrange!

Luc Ice Up

there will be plenty more of them on the right side. Everything here makes it possible to try new tricks. The next day we took a van to Woodward with Mike, Catfish, Charlie, Craig, Adam22 and David. Once we arrived there since it was winter there was only us and a few pro skaters and we found ourselves in Eurodisney ! So weird to ride there… but we also understand how the level of those guys is high ! Everything is build so they can ride safe, even the lights were set to not blind the riders when doing a blackflip ! Haha ! There was more and more riders staying at Rich day after day, that was nice ! One evening we celebrated Mike Mastroni’s birthday and people like Biz, Doyle, Tocco, Big Daddy came around. It was really great to be there we had a blast ! We went to Venice Beach too, we had to go there ! Venice is well-known for the creativity going on there. The Doors, the beginning of Skateboarding… After a few drinks in a bar we went to the bowl but we didn’t ride since the police didn’t allow us to… We spent 2 amazing weeks with really nice people and I would like to thank Luc for making me come along but also thanks to Stranger via Sunex, Animal via Clandé because we it would have never happen without them ! Thanks to Rich, Adam22, Catfish, Mike, Chris, Craig, Charlie, David, Devon, and to all the people we met in this strange little house !



132 - oldschool - USA

OS Reunion par mark gray

Cette année, pour la troisième année consécutive la Oldschool Reunion était organisée à Woodward par Steve Swope et fut encore une fois un réel succès ! Le plus jeune des pros, Ryan Nyquist, a sans doute réussi à rentrer grâce à sa barbe et Ben Snowden qui jam sur la toute dernière création de Woodward West : une Megaramp tout en bas d’une montagne non loin du pavillon résidentiel, incroyable! Une vraie rampe de qualité! Des riders comme Hugo Gonzales se sont envolés dans la pipe-line sur la megaramp. Matt Hoffman grimpant comme un condor, en savourant chaque seconde de ce fabuleux week-end. La Megaramp était vraiment l’évènement de l’année lors de cette réunion. À l’intérieur de l’énorme skate park on y trouve un half pipe. Il fallait bien remplir tout cet espace. Il était de 8 mètres de haut et une centaine de mètre de long. À l’intérieur le riding était juste incroyable avec des riders comme Dennis McCoy qui était un des tous premiers du BMX et qui fait encore des podiums aux X-Games. Un vrai survivant. Jay Egglestien, Coco Zurita, Simon Tabron se lançaient comme jamais. Mat Hoffman qui enchaînait des tricks aussi hauts que les riders de la nouvelle génération. La hauteur des tricks à ce contest a fait toute la différence. Team Haro, Ron Wilkerson, Brian Blyther et Dave Nourie étaient là aussi et ridaient comme si on était en 1986. Les flatlanders qui faisaient du newschool mélangé à du oldschool et Jose Yanez, le roi du backflip du movie Rad, était aussi présent. Énorme! Ce n’était pas n’importe quel évènement, le niveau était vraiment là! C’était vraiment un agréable moment et une vraie réunion, c’est certain! La soirée du samedi soir nous a tué… Les étoiles étaient au rendez-vous, on se serait cru au planetarium. À l’intérieur Nourie a continué à rouler suivi de Jose Yanez mais aussi de Dan Hubbard. Que d’émotions lors de ce troisième rendez-vous du Old School Reunion 2011 à Woodward west.

This year we went to the 3rd annual Old School Reunion at Woodward West hosted by Steve Swope again it was a big success ! The youngest pro rider Ryan Nyquist was able to get in maybe due to his new beard and Ben Snowden was jamming the newest creation of Woodward West : a MEGARAMP down the backside of a mountain behind the Lodge area. Amazing high quality ramp !!! Rider’s like Hugo Gonzales even did his sit on the coping fly up like at the Pipeline on the Megaramp. Mat Hoffman soaring like a condor lovin’ every minute of his weekend. The Megaramp was a big deal this year for its first apperance for this get together. Special wavers on top of the other indoor half pipe skatepark need to be filled out. It was 27 feet high and hundreds of yards long. The inside riding just as insane as the outside thanks to riders like Dennis McCoy who was there when the sport was created and still on the X-Games podium to this day. Truly the last super survivor. Jay Egglestien, Coco Zurita, Simon Tabron launching huge airs. Mat Hoffman pulling all variation tricks as high as today’s competitors. Airs were the main key of this event. Riders like Team Haro, Ron Wilkerson, Brian Blyther and Dave Nourie were there and decided to to there famous double arial over the top of Dave Nourie and did it like it was 1986. Flatlanders doing newschool rolling tricks combined with oldschool and Jose Yanez, the backflip king, from the movie Rad too !!! RAD! !! This wasn’t even a contest of any sort and the riding was all top shelf ! It was all in all good fun and a reunion it certainly was. The after-party on Saturday night was a killer. The stars lighting up the clear sky like a planetarium. Inside, Nourie rode again joined by Jose Yanez and Dan Hubbard for a bit. The feeling of excitement flowed throughout the room and it was a great way to cap off the 3rd annual Old School Reunion at Woodward west 2011.

Eddie Fiola


Mat Hoffman

Dave Nourie


134 - photo - france

Olivier Weidemann intro Patoche

Anne-Caroline Chausson, Championnat d’Europe 2007, un an avant les JO, et après 15 ans de 26 pouces, les meilleurs palmarès de BMX et MTB.


Ce nom ne résonnera peut-être pas dans la tête des jeunes riders mais pour d’autres plus expérimentés, Olivier Weidemann est tout simplement l’un des photographes les plus réputés et respectés du milieu et ce depuis des lustres. J’ai rencontré Olive en 1998 peut-être, sur un contest de dirt à Tours. Et je dois avouer que notre première entrevue m’a beaucoup marqué. Sans hésiter une seconde, il s’est contenté de me dire qu’il ne me shooterait pas tant qu’il ne me connaîtrait pas ! Choqué sur le coup, j’ai finalement compris sa démarche et aujourd’hui, je l’en remercie ! Discret, efficace mais surtout très direct, Olivier est le genre de personne qui a le don de vous cerner directement. Encore un des rares professionnels de la photo non désireux de shooter à tout prix ou de vendre son âme à qui veut la prendre ! A travers ces images, puissiez-vous à vàtre tour cerner le Wildman ! Ps : heureux de te revoir l’ami !!! Alexis Desolneux sur un parking tout neuf, Torcy, été 2005

This name might not ring a bell to every young rider but to others with a little bit more experience Olivier Weidemann has simply been for ages and still is one of the most respected and talented photographer of the BMX scene. I met Olive back in 1998 during a Dirt contest in Tours, I must admit I recall this moment very well. Without hesitation he told me he didn’t shoot people he doesn’t know therefore he wouldn’t shoot me riding ! I was a bit chocked but I finally understood his point and today I can thank him for that ! Discreet but efficient, actually very direct, Olivier is the kinda guy who is gifted to figure people out. One of the rare professionnals who is not a sell out and wouldn’t sell is work to make profit ! Through his shoots, find out yourself about this Wildman ! Ps : Happy to see you again man !!!


Championnat de France 2006 à Montélimar, (le jour du 1/4 France-Brésil)

Kimmo, en Finlande au chaud sous des abris construits pendant la 2ème guerre mondiale, extérieur -10 °C, janvier 2005


Tony Peirerra Trail d’Anglet. Janvier 2005


Anne -Caroline Chausson, médaille d’or BMX aux JO de Pekin 2008, juste après son retour de Chine, près du lac du Salagou.

Jimmy Petitet, studio, 1996.

Tony Peirerra sur un parking après un orage d’été.


Titou, pendant les vendanges sur un cépage Bio. Près de Corbierre, dans l’Aude, septembre 2005.

Jay Miron, séance studio après une démo au Glisse Expo Hiver, il roulait encore sur Schwinn, 1996


Natchou, sur une mini rampe, dans son Sud natal, Saint Raphaël, hiver 2003.

Alain Massabova sur les quais de Paris, 1996 - époque Mexicos.

Ryan « Bar Spinner» Brennan, Backyard jam, juillet 1996.

Mat Hoffman, Vans Big Air à Bercy en 1999


Dave Mirra, Worlds Ă Cologne, 1996



Sheep Hills, Hungtinton Beach, California, juillet 1998


144 - abonnement

Mat Hoffman en cancan lookback - photo C. VanHanja

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146 - team photo mark gray

A.R.T. BMX MAGAZINE #2- mai / juin 2011 EDITION Paris BMX School 126 rue de Turenne 75003 Paris www.artbmxmag.com info@artbmxmag.com Editeur Alain Massabova Tel +33 611 171 826 alain@artbmxmag.com redacteur en chef Patrick Guimez pat@artbmxmag.com Internet Libellule news@artbmxmag.com Publicité / Marketing pub@artbmxmag.com Traduction Tilly Tillier

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California style, L.A beach




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