ART BMX webzine #3 - FR

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EN COUV : Drew Bezanson par cHristian vanhanja

6 - edito par Patrick GUImez - photo guillaume Ducreux

Bien que la casi majorité de l’Europe fut plongée dans une nouvelle vague hivernale malgré le printemps annoncé, nous ne somme pas resté en reste quand au contenu que nous vous proposons une fois de plus. Les évènements pleuvent partout dans le monde et nôtre sport ne fait que grandir de jour en jour ce qui ne peut que nous combler. Nôtre aventure bien qu’ambitieuse et surtout à la vue du minuscule noyau s’attelant à vous fournir un magazine de qualité, reste une motivation incroyable. Comme tout humain, nous faisons parfois des mauvais choix et faisons confiance à des personnes peu scrupuleuses ne pensant qu’à leur profit et utilisant nôtre, vôtre support, comme tremplin ; mais nôtre passion l’emporte comme à chaque fois et nous nous relevons en mettant les bouchées double pour que ART BMX soit à la hauteur de vos attentes. à présent place à l’été, aux contests et sessions sous le soleil qui nous l’espérons vous feront vivre d’inoubliables moments !

Jason Phellan en tobbogan à Lyon



Leandro Moreira, Red Bull Dirt Conquers, Guadalajara, Mexico


9 - programme photo Fabio Piva / Red Bull Content Pool

10 12 14 18 20 22 24 26 28 30 40 42 44 50 56 68

RENDEZ-VOUS SHOPPING BD’MX PATOCHERIE MOT-ANA SHOW MY BIKE / JESSE PUENTE / USA MY BIKE / PATrick guimez / FRANCE FLAT KINGS / CHAD AND PETE / USA NEW PUSHER / JESSY LE SOMMER / FRANCE PHOTO / DAVID NEMCSIK / Hongrie REPORT / ARTFLATSUR SCHOOL / CHILi REPORT / BOOK-RIDER / FRANCE FACE / JEAN WILLIAM PREVOST / CANADA GIRLZ / JOHANNA MARMONT / FRANCE FACE / JULIAN DAVID MOLINA / COlombie FACE / ANTOINE MALLIER / FRANCE

74 78 80 86 88 92 98 106 114 124 134 140 142 146 152 156 160

SPOT / HOSPITAL RIDE / FRANCE ATTITUDE / LILOU INK / FRANCE RACING / MANON VALENTINO / FRANCE EVENT / UNDERGROUND JAM / COSTA RICA EVENT / MOD EURO TOUR / Autriche EVENT / X-GAMES BARCELONA / espagne OLDSCHOOL / BMX SOCIETY REUNION / USA REPORT / MONSTER BMX EXAMS / TRINIDAD EVENT / FISE / FRANCE FACE / DREW BEZANSON / USA ART / CHAD POWELL / UK SCENE / MEXICO RIDERS / MEXIque EVENT / TPG EGP18 / FRANCE PHOTO / MARCELO LOPES / BResil FACE / KESTREL & KEEGAN / TRINIDAD OLDSCHOOL / HARO BOOK PARTY / USA attitude / MAKING OFF TSG DAWN / espagne


10 - rendez-vous X Games Munich / Munich / Germany / 27- 30.06.2013 poz d’été / pessac / FRANCE / 28.06.2013 Week End de la glisse / Le Havre / FRANCE / 29-30.06.2013 Flat Al Parque International / Bogotá / Colombia / 29-30.06.2013 Trophée de France BMX / Serre Chevalier / france / 29-30.06.2013 CityVoice / Grenoble / France / 6.07.2013 BeWear Cup / Hodmezovasarhely / Hungary / 6.07.2013 BMX Worlds / Germany / Cologne / 12-14.07.2013 NASS / UK / 12-14.07.2013 BCN Hard Sports / Barcelona / Spain / 12-14.07.2013 Ride For Revolution / Pélissanne / France / 13-14.07.2013 Battle in da Mansion / Lutherstadt Wittenberg / Germany / 20.07.2013 Flatstyles 10 / Helsinki / Finland / 20.07.2013 Flatland Fracas / East Bridgewater, MA / USA / 21.07.2013 Adrenalin Games / Gorky park / Russia / 21.07.2013 X Games L.A / Los Angeles / USA / 1.08.2013 FATJAM. 25th edition / Aarle-Rixtel / Netherlands / 10-11.08.2013

Vigo Contest / Vigo / Spain / 9-11.08.2013 Panama Flat International / Panama / 11.08.2013 Flatchê Jam / Canoas / Brazil / 17.08.2013 Urban Plagne Estival / LA PLAGNE / France / 19-22.08.2013. Trophée des Melons de Cavaillon / France / 24.08.2013 King of Ground round #2 / Kobe /Japan / 24-25.08.2013 Baltic Games / Gdansk / Poland / 24-25.08.2013 Eurobike 2013 / Friedrichshafen / Germany / 28t-31.08.2013 SFR FISE XPERIENCE SERIES / Besançon / FRANCE / 05-06.10.2013 OSG 14 / Budapest / Hungary / 7.09.2013 Flatland Session II / Hranice / Czech Republic / 7.09.2013 TWIN CUP / anglet / France / 6-7.09.2013 KILL THE LIGNE / Peynier / France / 7-8.09.2013 Ride on LR / Gignac / FRANCE / 14-15.09.2013 Interbike 2013 / Las Vegas / USA / 18-20.09.2013 SFR FISE XPERIENCE SERIES / Nantes / FRANCE / 21-22.09.2013 vibrations urbaines / pessac / FRANCE / 18-27.10.2013



12 - shopping selection par alain massabova

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18 - patocherie par patrick guimez - photo PACO images

Comme certains ont pu le voir, je me suis fait volé tout mon matériel lors de mon récent séjour sur Madrid. Quel choc de découvrir le vide dans mon véhicule, plus rien ! Ce n’est qu’au bout de quelques heure que j’ai réalisé le manque de ne plus avoir mon bmx et les semaines passées sans pouvoir rider ont duré une éternité. Autant vous dire qu’étrangement, ce petit vélo a le don de diriger les humeurs du quotidien et je n’espérais qu’une seule chose, pouvoir rider ! Fort heureusement et grâce au soutien de vous tous et de mes partenaires pour m’avoir fourni un vélo au top, j’ai retrouvé le sourire et je peux enfin faire ce que j’aime le plus ! A présent je regarde devant moi et enfin je repars sur les routes pour de nouvelles aventures. Un grand merci à vous tous et keep on riding !



20 - Mot-Ana show par Moana Moo-Caille - photos Antony «Carpediemcrea» Magne

Que c’est bon de pouvoir rider au soleil, profiter de ces belles journées pour peaufiner sa préparation avant une fin de saison explosive. Mais pendant que certains s’affairent d’ores et déjà à préparer leur soirée pour la fête de la musique entre deux séances de sprints, d’autres bûchent leurs cours. Et oui, le mois de juin n’est pas uniquement synonyme de session enflammée jusqu’à la tombée de la nuit, c’est également la période du BAC, des examens de fin d’année, ou des oraux pour ceux qui ont postulé en école de commerce... Pour ma part, ces dernières semaines ont été éprouvantes, j’ai dû m’entrainer sérieusement mais dans un tout autre domaine. Mon cerveau aura fonctionné à plein régime entre travaux de groupes, remise de mémoire, examens et concours. Bref, c’est chiant, c’est même parfois insupportable mais c’est comme ça et on doit tous y passer (enfin ceux qui ne comptent pas uniquement sur leur bonne étoile pour leur avenir). En effet, je tenais à aborder ce sujet fâcheux car lorsqu’on est sportif de haut niveau en France, rien n’est fait pour concilier dans les meilleures conditions pratique sportive et études supérieures,même si on nous assure le contraire. Il y a certes quelques exceptions, pour cela il faut être à l’INSEP, au sein duquel des accords sont passés avec Sciences Po ou la fameuse école de commerce ESCP Europe. Ou encore être dans

un CREPS de province et faire une licence STAPS. Pour les autres, «démerdez-vous»! Ah oui, j’allais oublier, qui dit études supérieures dit prix de formation élevé, enfin ça dépend de ce que vous faites bien-sûr. Moi, j’ai choisi les écoles de commerce, ça sonnait bien et je trouvais ça cool mais après 3 années et la modique somme de 12 000€, ça fait mal au c... Et il ne faut pas croire que sous prétexte que l’on représente la France à travers le globe que l’on va tout nous financer. Certains y arrivent, comment? Je ne sais pas. Mais, je peux vous dire que de mon côté je connais les crédits et leurs taux d’intérêt sur le bout des doigts. C’est râlant mais c’est comme ça. Tout ça pour vous dire qu’il est super, supra, méga important de savoir ce que vous souhaitez faire plus tard. Ne perdez pas votre temps une fois le BAC en poche. Renseignez-vous et attaquez le plus vite possible vos études supérieures. Plus tôt vous terminez, plus tôt vous pouvez en profiter, rider et pourquoi pas atteindre les sommets. Si c’était à refaire, je n’aurais pas passé deux à trois années de latence après être sorti du lycée. Cela m’aurait sûrement évité de passer mes journées la tête dans mes cahiers pendant que d’autres se régalent à Papendal... Alors faites en sorte de prendre un bon départ et regardez loin devant vous !



22 - my bike - USA par alain massabova

Jesse puente Cadre : KHE Premium Lagger Light design by Jesse Puente, brakeless 1,83 kg, TT 19“, CS 12,6“, 75°, spanish BB Guidon/potence : KHE Swiss miss combo Fourche : KHE Addict Selle : KHEWatanabe Tige de selle : KHE Prismatic Collier de selle : S&M XLT Pédalier : KHE Hindenburg Ti 160 mm Pedales : MOTO bicycles Pneus : KHE Mac 1 Flat (20 x 1.70) Couronne : S&M Tuffman 23T Moyeux : KHE Greyhound Flat Jantes : KHE Big-O 36S Pegs : KHE Alchemy Flat Poignées : ODI longneck red Ta meilleure pièce : mes pedales Moto bicycle Modification : Plus de jeux dans le freecoaster et la fourche Addict est plus longue que les autres fourches.



24 - my bike - france

patrick guimez Cadre : Eastern Boss 21“ Fourche : Eastern slayer fork Direction : Eastern Guidon : Eastern tranny 8,5“ Embouts de guidon : Eastern plastic Poignées : Eastern ID grips Potence : Profile mulville 48mm Pédalier : Profile no boss crank chrome 175 mm Couronne : Profile spline drive 25t Tige de selle : Eastern pivotal Selle : Stay Strong fat seat Jante avant : Alienation Stay Strong deviant Moyeu avant : Profile elite 36 with titanium bolts Pneu avant : Fly bikes ruben 2,35 Jante arrière : Alienation staystrong runaway 36 Moyeu arrière : Profile elite 36 with titanium 9t driver Frein: Eastern with clear pads Levier de frein : Eastern Modifications : La seule chose que j’ai modifié sur mon bike c’est un bout de pneu que j’ai placé entre la couronne et le boitier de pédalier empêcher le pédalier de tourner pendant les whips. Et j’essai toujours de mettre ma roue arrière le plus loin possible sur le cadre pour avoir plus de stabilité lors de gros jumps.



26 - Flat kings - uSA photo Pete par TERRY BARENTSEN & photo chad par Amy Stewart-Johnston

Pete brandt & chad johnston Riding Around In Circles par Chad Johnston : Avant que ma vie ne soit dédiée au flat, ma famille et moi vivions dans une ferme au beau milieu des Prairies de Manitoba au Canada. Pendant l’hiver, on ne pouvait pas rouler donc, avec mon frère, pour satisfaire notre envie de pédaler, on faisait des tours dans un passage en forme de huit qui se trouvait dans la cave de notre maison, à chaque fois, de plus en plus vite. On esquivait des poteaux, des boîtes et plein d’autres trucs qu’on avait empilés ça et là et on a commencé à atteindre nos limites. Après avoir tourné en rond dans tous les sens plus de cent fois dans ce mini parcours, on maitrisait bien nos vélos et on s’est sentis confiants pour essayer autre chose. Peu après, ce qui nous paraissait bizarre est devenu naturel et on a passé un cap supérieur à essayer de nouvelles figures et à s’en accoutumer. On a répété cette routine encore et encore. Aujourd’hui, après pas mal d’années de riding, je suis arrivé à un niveau que je n’aurais pas cru possible quand j’ai commencé. J’ai appris à me contrôler et à être satisfait de chaque petit progrès. Ce qui me motive, c’est de réussir des tricks ou des runs que j’avais jamais fait avant. D’ailleurs, je pense que c’est ça qui nous donne envie de continuer. Je n’ai jamais été une bête de compétition, à part que je suis très exigent envers moi-même. Toutes ces choses ont fait que je n’ai jamais pêté les plombs. Pendant plusieurs années, je me suis consacré aux contests et je ne regrette pas parce que ça faisait partie de mes projets, d’apprendre les bases (c’est à dire, savoir faire quelques enchainements et gros tricks que je pouvais ressortir en compèt) et de me surpasser au

Pete brandt

sein d’un contest. Mais ça n’a été que temporaire parce que je voulais concentrer mon énergie à faire le plus de nouveaux tricks possible. Je n’étais pas intéressé à reproduire ce que quelqu’un d’autre avait déjà fait ou allait faire sauf vraiment si je pouvais mettre ma patte. Si vraiment je dois me forcer à rentrer un tricks, c’est pour une bonne raison comme par exemple peaufiner un combo ou ajouter quelques pièces au puzzle. En général, je fais comme je le sens et j’y arrive comme ça. Je n’essaye pas de forcer le destin sauf si c’est pour aller vers quelque chose de meilleur. Pour moi, on en revient toujours à tourner autour d’un cercle infini: des petits cercles dans un spot ou de plus grands tours autour d’un quartier, d’une ville, autour du monde ou dans la tête, je veux juste être dans le bon flow, tu vois ce que je veux dire non ? Pete Brandt : Le Flat c’est pour moi une identité. Ce que je veux dire par là, c’est que ça occupe beaucoup de place dans ma vie et que quand je suis sur mon vélo, je me sens moimême. Quand je ne suis pas sur mon vélo, je sens qu’il me manque quelque chose. Toute ma vie tourne autour du Flat et je ne suis entouré que de ça. Que ça soit pour des contest, des démos ou des jams, j’ai toujours besoin de temps pour m’entrainer et progresser. Cette forme d’art/sport est devenu ce que je suis. Respect à tous les riders passionnés qui contribuent à l’évolution du Flat.


chad johnston


28 - new pusher - france par patrick guimez - photos Hugo Nouzille & thomas lodin

jessy le sommer Présentation ? Je m’appelle Jessy Le Sommer, j’ai bientôt 21ans et j’habite La Rochelle/Ile de Ré. J’ai commencé le Bmx il y a presque 10 ans et je roule pour le shop Kitchen Bike et Legacy Clothing. Tu fais parti de ces jeunes riders qui poussent le bmx, peux tu revenir sur tes débuts et ce qui t’as poussé à rider ? Pour mes débuts je dois tout à mon oncle Tony, il roulait en Bmx flat depuis deja longtemps et vers mes 8/9 ans à force de le voir rouler j’ai naturellement voulu essayer. J’ai eu un Bmx Decathlon un soir en rentrant de l’école et depuis je n’ai jamais quitté mon petit vélo. Es-tu un rider touche à tout, ou préfères tu te concentrer sur une discipline précise ? Touche à tout, oui, mais pas doué en tout aha ! A partir du moment ou je suis avec mes amis je peux rouler n’importe ou, mais je suis quand meme plus à l’aise en street et skatepark. Que représente le bmx pour toi ? Comment te vois-tu d ici quelques années ? Un but, un objectif ? Un vrai mode de vie car tout ce que je fais depend plus ou moins de ça, c’est aussi un moyen de faire le vide et passer du bon temps, aprés je vais croiser les doigts pour que ça dure le plus longtemps possible. Je n’ai pas vraiment de but précis, juste rouler mon vélo me suffit. Tes partenaires de ride ? Tes influences ? Pourquoi ? Je roule le plus souvent avec Guillaume Coulay, Adrien de Laforcade, Florent Soulas et d’autres de La Rochelle, je vais aussi souvent sur Nantes voir mes potes Julien Leger et Victor Ory pour des sessions au Hangar quand le temps n’est pas super. Je suis pas mal influencé par Matt Priest, Mike Curley, Bob Manchester, mais aussi mes amis que j’aime toujours voir rouler. Je préfére le riding technique et smooth plutot que le riding en mode Playstation, c’est pas trop pour moi tout ça... Le bmx évolue très vite, qu’en penses tu ? Dans 10 ans t’imaginerai quoi comme nouveauté ? C’est vrai que depuis quelques temps le niveau général est monté d’un coup, et les riders sont de plus en plus jeunes et de plus en plus fort, c’est super je trouve. Dans dix ans je pense que ce sera toujours pareil, il y aura différents types de riding, mais avec des tricks plus fous et poussés. Je suis curieux de savoir si un nose manual to whip se fera un jour !

Rides-tu beaucoup de contest ? Quel est ton avis sur la scène française et internationale ? Pas énormement, j’en fais seulement quand je suis avec des amis et que l’ambiance générale est cool car ça me stresse vraiment... La scene Française est vraiment top, on a des riders super forts comme Matthias Dandois ou Justin Fouque et au niveau des spots et du temps je pense qu’il y a plus à plaindre que nous. Au niveau de la scene internationale, je suis vraiment fan de la scene Anglaise et Austalienne, c’est vraiment présent dans leur mode de vie et ça se ressent dans les vidéos et sur les contests. Une journée idéale pour toi ce serait ? Levé vers 9h, regarder une vidéo pour se motiver puis rejoindre les autres pour rouler. Manger un bout et bouger sur différents spots pendant la journée, puis finir par une soirée. Le top, je pense... Demain il n’y aurait plus de bmx, tu ferais quoi ? Pratiques tu d’autres sports en parallèle ? Je n’y ai jamais pensé, j’ai fait du judo mais maintenant je ne fais pas d’autre sport en dehors du Bmx, mais peut étre que j’essayerai le basket si je faisais 1,85m, ce qui n’est pas le cas. Des tricks en prévision ? Un projet particulier de trip pour le futur ? Pour ce qui est des tricks, je ne prevois pas trop, c’est au feeling pendant une session ou alors si je vois quelques chose qui me plait dans une vidéo je vais essayer de m’en inspirer sans trop copier. Pour les trips c’est simple, j’aimerai voyager le plus possible et voir de nouvelles choses, rencontrer des personnes et profiter, c’est important pour moi. Le mot de la fin, un message à faire passer ? Ne pas faire en fonction des autres et s’attarder sur des details, faire comme bon nous semble et profiter un maximum. Remerciements ? Merci à Tony de m’avoir fait connaître tout ça, tous mes amis au quotidien, ma Copine, mon Frére, le Cheers Crew, Roman de Kitchen Bike, Legacy Clothing, Spotroad, Ben Green, Art Bmx pour cette petite interview et tous ceux qui m’aident chaque jour dans le Bmx.



30 - photo - HONGRIE

david nemcsik



« Mon nom est David Nemcsik. J’ai 21 ans et je viens de Budapest en Hongrie. J’ai commencé à rider en bmx quand j’avais 13ans. Malheureusement mes jambes me font mal et je ne peut plus vraiment rider. A 14ans j’ai commencé à emmener notre appareil photo dans la rue. J’ai réalisé rapidement que j’avais commencé la photo sportive. Un peu plus tard je pris ma décision: Je voudrais être photographe. Après le lycée, j’ai commencé à suivre des études de photographie à Budapest. Je viens de finir ma deuxième année. Après l’université j’aimerais aller aux USA. J’y ai déjà été et j’ai adoré. Concernant la photo je préfère la photographie expérimentale. En ce moment j’expérimente avec les bordures du sport. J’expérimente avec la photographie analogue avec plaques de verre, polaroids, films colorés et je fais également des choses en photographie digitale comme des slit-scan, etc. J’aimerais découvrir ce que je peux faire avec des manières nouvelles dans la photographie du sport. »









40 - report - chili par Luis Elías Benavides - Photos Santiago Leonardo & Pablo Delgado

ArtFlatSur school

Les écoles de Flatland sont une manière émergente de partager la passion du bmx. Cette nouvelle technique pour faire découvrir le flatland a été mise en place dans des pays comme le Japon et la France. Les résultats sont incroyables, et nous pouvons dire qu’en ayant plus d’options pour les riders à venir, nous pouvons assurer un futur prometteur pour le flat. Santiago est l’un des prophètes en charge de ArtFlatSur flatland school au Chili, où il partage ses connaissances et tricks avec les jeunes générations. Voyons voir ce qu’il peut nous dire à ce sujet. Santiago, peux tu te présenter? Je m’appelle Santiago Leonardo. Cela fait 17ans que je roules, et je viens de San Bernardo, au Chili. A quoi ressemble la scène flatland à l’endroit où tu vis? La scène flat au Chili est très cool avec beaucoup de bonnes vibes. Dans notre école ArtFlatSur, nous avons de vrais amis sur qui l’on peut compter. On se rejoint tout le temps pour partager une journée de riding, prendre des photos, filmer des vidéos, et parler de nos familles et no vies. On essaye toujours aussi de motiver les nouvelles générations. Comment est venue l’idée de l’école de flatland? Un jour je quittais ma maison avec mon matos de flat et mon lecteur mp3 pour aller rider. Et au coin de la rue qui va à mon spot j’ai vu plusieurs gamins sur des BMX sur Puerto Williams street. Ça m’a renvoyé dans le passé quand j’avais 13-14ans, et je me suis rappellé mes amis de l’époque. Ce fut une très bonne expérience ; je me suis rapproché des gamins et ils ont commencé à me poser des questions: fais tu des bunnyhops? Quels tricks sais tu faire? C’est quoi ton bike? J’ai commencé à avoir une conversation avec eux et j’ai réalisé qu’ils étaient très intéressés par le BMX freestyle. J’ai proposer l’idée de faire des workshops gratuitement où nous nous retrouvons avec nos bikes et apprenons des tricks de flat, et la réponse immédiate fut oui. Avec quelle fréquence et où vous retrouvez vous ? On se retrouve le dimanche. Il n’y a personne sur le terrain de basket ce jour là, donc

on a une session de 10h à midi. Le premier workshop c’est bien passée, le kid est rentré à la maison heureux et Motivé. Je suis ensuite aller à l’association de quartier, j’ai présenté au bureau notre projet et idée. Il nous on donner tout leur support, la mise à disposition gratuite du terrain avec de quoi mettre de la musique. Tout marche super bien. Des amis nous supportent de partout avec leurs bonnes vibes. Qui est en charge de l’enseignement aux workshops? Nous sommes 3 mentors: Santiago Leonardo, Pablo Delgado et Oscar Mora. Aussi de temps en temps nous avons de l’aide de pro riders qui viennent nous donner un coup de main. Sur quel genre de tricks travailles tu avec les kids? D’abord, on leur apprend à se sentir en confiance avec le bike. Ensuite on travaille sur des tricks pour développer l’équilibre (balancing) pour leur montrer que tout trick de flat est techniquement possible. Ensuite on leur apprend les barspins et plus de tricks basiques. Certain d’entre eux peuvent déjà faire des 180 et des combinaisons courtes de tricks simples. Quelle est ton but avec cette école ? Notre vrai but c’est de faire évoluer le flat dans notre pays. L’idée pour les kids, c’est de leur donner des réponses précises et des outils pour les tricks, de manière à ce qu’ils puissent apprendre plus rapidement. On leur apprend que tout est possible. Un autre projet que nous avons en tête est de trouver des sponsors pour acheter des vélos car kids n’en on pas tous. On aimerait aussi des bikes en 16 pouces pour les plus petits, ainsi que des protections, comme dans les écoles de flat au Japon.



42 - made - france par alain Massabova

book rider

Présentez-nous l’équipe. Des anciens riders ? Bonjour A.R.T. BMX Magazine, l’équipe Book-rider est composée de 2 associés, Anthony Garcia (à droite de la photo), qui pratique le surf et le skate principalement et Jonathan Haillant, passionné de sport extrêmes et d’une équipe jeune de chasseurs de nouveaux profils à l’écoute des membres.

Comment se porte votre activité ? Beaucoup de riders et de sponsors y adhèrent ? Book-Rider se porte très bien ! Après 6 mois d’existence le site comporte plus de 1 200 membres, ce qui est plus que ce que l’on espérait.. Nous proposons régulièrement des sondages pour avoir leur avis et des pistes d’amélioration et le retour est très positif. Nous avons de nombreux partenaires qui adhèrent à ce nouveau concept Book-rider. Je peux vous citer quelques-uns Riding Zone, Puzzle Media, MCS Extreme pour les Médias ; Motocross Freestyle, Ride Sessions, Surf Report pour les sites d’actualités ou encore Electric, Youriding pour les marques de sports extrêmes. Ces partenaires ainsi que de nombreuses marques, à la recherche de nouveaux profils pour des publicités, consultent régulièrement les profils des Riders présents dans notre annuaire, qui est au passage le plus important d’Europe. De nombreux membres sont ainsi contactés via leur book et entrent dans l’univers professionnel du ride en travaillant avec les Professionnels du milieu. A titre d’exemples, Justin Chanet, grâce à son book, a réalisé la dernière campagne de publicité Volcom, un Mag a fait une interview de Maeva Lanier, Matthias Gibaud a contracté 2 nouveaux sponsors pour la saison 2013-2014. D’ailleurs les success story sont retracés sur la page témoignages du site.

Avez-vous un team riders ? Oui bien sûr ! Notre Team est composé pour le moment de 5 riders que l’on sponsorise sur les évènements importants comme le FISE Montpellier de cette année. Notre objectif est d’être représenté dans tous les univers de Ride donc nous sommes actuellement en recherche de nouveaux riders à sponsoriser. Vous gérez aussi des carrières comme un agent ou vous mettez simplement en contact ? Pour le moment nous offrons un service unique qui est de mettre en relation les passionnés de sports extrêmes avec les Professionnels du secteur (Marques, sponsors, Médias, agences de castings, mode, spécialistes, etc.) afin de booster la carrière des riders. Nous ne souhaitons pas pour le moment devenir agent de Rider, mais qui sait peut être pour plus tard… Pensez-vous faire une version pro pour ne pas mélanger les pros et amateurs ? Book-rider s’adresse à tous les pratiquants de sports extrêmes souhaitant Faire de leur Passion leur Métier sans distinction ! A ce titre nous ne souhaitons pas nous tourner uniquement vers les Riders Pros et donc établir une barrière avec l’amateurisme car chaque pro a été amateur dans le passé. Cependant, au moment de l’inscription il y a une distinction entre Rider et Rider Pro, matérialisée par un logo Xpro sur le book. Enfin, la différence entre riders amateurs et riders pros se fait naturellement au travers de l’information contenue dans le book de chaque rider.

Avez-vous des partenariats et des projets pour développer votre agence ? Nous travaillons en collaborations avec des agences de castings parisiennes afin d’alimenter le site des derniers castings « Sports Extrêmes ». Ces castings sont un moyen de plus pour faire de leur Passion leur Métier en décrochant des Riding Jobs ! Les membres n’ont plus qu’à postuler en y laissant l’adresse de leur book. Nous avons un système de recherche avancée de Riders afin de faciliter la sélection faite par les marques, les agences ou autres Professionnels. Ce module très précis, permet de rechercher par exemple, les riders BMX amateurs ayant entre 16 à 18 ans et habitant la région parisienne, etc. Cette année nous avons été présents au FISE Montpellier en tant que Team Book-rider. En 2014, notre objectif sera d’y tenir un stand. Nous tenons à nous faire connaitre sur le terrain afin de faire le lien entre le virtuel sur internet et le réel des évènements de sports extrêmes. En 2015, nous souhaitons organiser nos propres manifestations.

Êtes vous aussi efficace pour les médias (photographe, réalisateur...) ? Oui, nous avons bien entendu pensé aux Spécialistes du Sport Extrême. Qu’il soit photographe, caméraman, artiste, gérant d’un shop ou encore producteur, le spécialiste a la possibilité de créer son book et de faire partie de l’annuaire Book-rider. A ce jour, ils sont au nombre de 163 ! Book-rider leur permet d’exploser leur travaux et leur activité au sein de cette communauté.

Et le BMX par rapport aux autres sports ? Book-rider référence plus de 60 disciplines de sports extrêmes et le BMX est celle qui est la mieux représentée! Nous référençons 110 pratiquants dont 19 Rider Pro de BMX, parmi eux Thomas Benedetti, Guillaume Destouches ou encore Thibaud Bulliot.

Des messages et des remerciements ? Nous tenons tout d’abord à vous remercier A.R.T BMX Magazine de nous donner la chance de présenter Book-rider à vos lecteurs. Bien entendu nous remercions tous nos partenaires qui nous font confiance et avec qui nous souhaitons faire une longue route. Enfin, le meilleur pour la fin, un Grand MERCI à tous les membres de Book-rider qui croient en ce concept novateur mais surtout en eux pour la suite de leur carrière ! Notre message serait : « Si vous avez envie de booster votre carrière de Rider alors rendez-vous vite sur www.book-rider.com pour faire de Votre Passion Votre Métier ! » « Keep Riding your life ! »

Une perspective internationale ? Book-rider a été conçu pour être dupliqué à l’international. La version anglaise du site existe déjà depuis plus de 3 mois et fonctionne parfaitement. L’idée est de partir prochainement à la conquête des pays Anglo-Saxons tels que l’Australie, les Etats Unis ou encore l’Afrique du Sud qui sont tous les 3 des terres de Ride.

Les petites annonces du rider, l’idée est top car il y a beaucoup de troc dans notre milieu, vous allez le développer ? Suite aux retours des riders, nous avons justement mis en place une plateforme de petites annonces spécialisées « Sports Extrêmes » permettant à chaque rider de vendre, d’échanger, de donner son matériel de Ride. Vous pouvez retrouver toutes les annonces en ligne sur le site www.book-rider-annonces.com !




45 - face - canada par alain Massabova - photos Christian vanhanja, maxime cassagne & Rutger Pauw / Red Bull Content Pool

jean william prevost

Encore un rider hors du commun, un mutant venu du Canada et qui parcourt le monde avec son vélo. Son riding impressionnant et son style agressif l’ont propulsé au devant de la scène. Ce back wheel killer nous donne une vision de sa vie. Voici celui qu’on appelle DUB et qui n’a pas fini de faire parler...


Parle-nous un peu de ton background, comment tu as commencé le BMX ? Salut chers lecteurs de ART ! Je me nomme Jean William Prévost, 26 ans, cela fait déjà 10 ans que je roule. Issu de Montréal, je viens d’une famille de classe moyenne, un endroit où tous les luxes du monde moderne étaient abondants. J’aime faire la liaison entre le fait que je roule et le fait que je n’avais pas à dépenser mon énergie pour survivre ou pour me faire des sous pour manger ou acheter des trucs pour l’école. C’est drôle, mais tous les gens n’ont pas cette chance. J’aimerai remercier mes parents pour m’avoir accordé beaucoup de temps à profiter de la vie. Ce temps qui m’aura été alloué alors représente en grande partie la raison pour laquelle je ride. Qu’est-ce que t’aimes le plus dans le Flatland? Le Flatland est une force puissante à ne pas prendre à la légère!!! Le Flat c’est pure inertie et momentum se combinant à notre imagination et au vélo pour créer ces bizarres de positions que l’ont appellent tous ‘’un truc’’. Si une vie est passée à se casser la tête à apprendre ces trucs pour la mauvaise raison, il sera facile de se rendre fou. Du coup, ce que j’aime le plus du Flat c’est ce sentiment d’unité avec l’univers que je ressens quand j’accompli un run de ouf sans même y avoir pensé ou mis l’effort. Tout tourne dans l’univers, donc tournons avec lui à notre façon! Tu sais pourquoi tu roules, quel est ton but avec le BMX? L’innovation fait partie de la création, le processus de création est disponible à tous ceux qui voit que nous disposons des mêmes options et outils pour l’exécuter. L’outil de mon choix fut un vélo de flat. Un but n’est rien de plus qu’une barrière qui sera un jour inévitablement franchise pour devenir qu’un indicateur que quelque chose à été accompli. Un de mes buts dans le flat est d’innover, mais je crois que ma mission serait la même, même si je décidais de développer d’autres aspects de ma vie. Mon prochain but sera de retravailler l’interface Humain/Vélo pour promouvoir le développement et possibilités de trucs sur le vélo de la manière Flatland. Où te vois-tu dans 10 ans ? Si la tendance se maintient, je ne crois pas que j’aurai à choisir une seule place où vivre dans le futur. Les choses semblent en constante accélération, c’est débile la facilité de se déplacer de nos jours, donc j’espère être partout!!! Une chose est sûr, je planifie de continuer de progresser dans tous les idées et projets que j’ai, que ce soit sur mon

vélo ou autres aspects de ma vie. Le sentiment de progression est la seule gratification, et pour s’y rendre ça prend de l’effort. À penser qu’on la perd peut-être toute cette progression une fois venue la mort, en font surement grincer des dents à plus d’un ! Qui est ta motivation, ton inspiration et ton rider préféré? Dès mes débuts en Flat, Simon Marsan était très influent sur la scène du Québec et mon riding. Il pompait déjà plusieurs trucs cross-foot en frontwheel et il avait développer son style à un très jeune âge. Il a ensuite été le premier à devenir pro de notre génération. Jeff Desroches était passé au Québec quand j’avais 18 ans et à travers son attitude imprévisible, ses hauts et ses bas assez extrême, j’aurai vu comment le flat peut rendre les gens dingue, mis a part, son riding stylé et super agressif, il a gardé une influence quelconque sur mon riding j’en suis sûr. Et pas juste moi, il y a un certain champion qui s’est servi de la routine de Jeff pour gagner tout plein de contests avec... Quel est ton style ? Toujours aussi rapide ? J’aime bien les trucs techniques/fluides qui s’enchaînent ensemble comme de l’eau, le Flat ressemble au Tai Chi sur plusieurs facettes. C’est une science, une théorie et une solution à tout mes problèmes, tout en un. J’aime bien rider vite, je crois que ce n’est que la façon dont défile mon train de pensées. Mon riding n’est qu’une expression de ma plus profonde jubilation!!!!! Tu roules pas sur la roue avant? J’ai pas mal de trucs sur la roue avant, c’est que je les sorts pas trop en compétitions ou en vidéos, je suis trop grand pour la roue avant de toute façon. Ça me défonce le dos cette merde, et en plus je viens de ‘’face plant’’ il y a de quelques jours à cause d’un fkin truc de frontwheel. Il y aura surement un bon moment qui passera avant que je m’y remette. Est-ce que la compétition est importante pour toi? Ça l’est et ça ne devrait pas l’être. C’est un truc d’égo. La compétition nous encourage tous à être différent, très différent l’un de l’autre et d’exprimer cette différence (ou cette originalité) et l’exécuter à perfection pour montrer comment l’un est meilleur que l’autre, qui essai de faire de même et battre l’autre à son jeu. Les choses que l’on nécessitent le plus, pour réparer ce monde, ne sont pas présentes en compétitions.



Il n’y aura jamais un meilleur rider, il n’y aura que la perception qu’un rider est meilleur, et cela que pour un temps jusqu’à ce que les gens en soit saturés et passent à leur prochaine proie! Les médias accentuent cet engouement pour ceux qui ont les aptitudes en marketing, rendant les riders businessman en plus d’être artiste et athlète. Ainsi soit-il. On a vu le bordel au Fise, tu ne savais pas que c’était juste un show ? Maintenant, JE SAIS ! Est-ce que tes tattoos signifient quelquechoe ou c’est juste pour le style? J’ai bien pris le temps de pensé à mon encre avant de le matérialiser, surtout les grosses pièces sur mes bras que j’ai fait en Chine, à Shenzhen. J’en ai qui porte plus de signification que d’autres, mais ils sont surtout là pour me rappeler de certains trucs, un peu comme quand quelqu’un écrit un truc sur sa main pour s’en rappelé. Les miens sont surtout axés sur le fait que ce corps n’est qu’un véhicule pour mon âme et je suis aussi bien d’en profiter et de rien prendre pour acquis pendant ce temps passé sur Terre. Tu voyages pas mal, quelle fût ta meilleure destination? Plusieurs années formatives ont été passées en Chine à apprendre comment rouler devant une foule, attraper leur attention en spectacle et se sentir bien devant eux. J’ai aussi appris à parler, lire et écrire le Chinois Mandarin au niveau conversationnel

et un peu plus. Je passe 2 mois par an au Chili pour faire passer le pire des hivers Canadiens. J’ai beaucoup voyagé ces dernières années et visité plusieurs pays ; je crois que chaque endroit à son petit cachet qui vaut la peine d’être exploré. Le voyage à Hawaii avec Bobby, Jesse P et Scott Powell s’est vraiment bien passé et j’espère que ça se fera de nouveau cette année! J’adorais comment ma peau et ma respiration étaient parfaite là-bas au milieu du pacifique, cet endroit est un vrai paradis. Je n’ai jamais vu des plages comme celles que j’ai visité en Australie. Bornéo c’était sick!! Je peux pas en choisir une, chacune de ces expériences m’a ouvert les yeux sur le monde. La vie est un constant apprentissage. Comment se passe une journée dans tes souliers? Réveil, prendre soin du jardin, bien manger, digérer et rouler! Des remerciements ? Merci à ART pour cette entrevue, Shout-out à Far East Cycles en Chine, Konkrete shoes, Expressions Tattoos et 514 BMX au Canada, Kick Denim en Indonésie et Uncle Gee chez VC en Australie. Ma mère et grand-mère : )))) Les Sativas! Le crew de Hawaii 808, les crews des îles Java, Sumatra et Bornéo que j’ai bien kiffé. Les Lyonnais qui se pètent la vieille. Les Chiliens et leur bbq dans les Andes, et un grand merci à la vie, pour ce qu’elle est!!!



50 - girlz - france par Chris Dietschy

Johanna Marmont



Présentation ? Salut, je m’appelle Johanna, j’ai 17ans, j’habite dans le sud de la France dans un petit village à Cuers pas très loin de Toulon. J’ai aussi vécue au U.S en Floride plusieurs années. Et oui! Le 25 décembre cela fera 2 ans que je roule. Comment as tu commencé le BMX ? J’ai commencé le BMX vraiment de rien d’extraodinaire, un jour je regardais un film «Stickit» et les 20 premières minutes on y voit une nana qui enchaîne de gros 360 whip et backflip, moi qui adore les sports extrêmes quand j’ai vue ça, je me suis dit «Je veux que ça soit moi! Je veux savoir en faire !». On commence à voir des filles dans les skateparks, comment ça ce passe avec les autres riders ? Je trouve ça super que de plus en plus de filles roulent, c’est dure en tant que fille, les jugements, les critiquent des autres au lieu de nous soutenir, vue que l’on est peut nombreuse, ils nous démoralisent. Mais après une bonne majorité des autres riders nous disent que ça fait plaisir de voir des filles faire un sport tel que le BMX. Puis ils nous motivent, nous poussent à faire des trucs que jamais on penserait faire, et là on leur prouve que l’on est autant capable que n’importe qui d’autre.



Que penses tu des contests, est ce que tu en fais? Oui, j’ai déjà participé au BBC de Fréjus au Roc d’Azur 2012 et un petit contest au Palais de la Glisse. J’aurais tant aimer participer au Fise à Montpelier, mais à cause d’une déchirure des ligaments à la cheville pas toute à fait remise, je préférerais attendre l’année prochaine, pour éviter de me refaire mal. Mais je compte bien y participer. Les contests, je trouve ça génial, c’est un événement et les événements sont fait pour prendre un max de plaisir en s’amusant, rencontrer des gents ou se retrouver entre amis. Le spot de que tu rêves de rouler ? Waww! C’est dure comme question, j’aimerais rouler tous les spots du monde entier, mais celui qui me fait vraiment rêver restera Woodward, il n’est pas mondialement connu pour rien. Rider préféré ? Je n’ais pas forcement de rider préféré mais, il y en a beaucoup que j’admire vraiment. Un rider dont j’aime vraiment suivre ce qu’il fait c’est Maxime Bonfil, pour moi il est complet, il a un bon riding, il surf, fait de la musique. Il se prend pas la tête, prend un maximum de plaisir, en fessant plusieurs choses, et c’est ce que j’adore chez lui. Tricks que tu rêves de rentrer ? Il y a tellement de tricks ! Je sais pas vraiment où commencer, je pense que plus on prend du niveau, plus le tricks que l’on rêve de rentrer change et se complexifie. Mais pour le moment ça reste Turndown / 360 / Condor / Motocross. Après voila, pour moi ce sont les plus beaux tricks que je révérais de rentrer.

Road trip: ou? Un road trip ! Ou ?! Hahaaa ! Mais de partout. Le tour du monde entier ! Même sur la Lune s’il le faut ! Un road trip pour moi c’est être libre ! Et la liberté, faut en profiter à fond ! Meilleurs evénement BMX ? Le SKYLINES ! Ça restera pour moi un des meilleurs événements BMX organisé jusque là. Tous les meilleurs des meilleurs s’y sont retrouvés, dans un décors et une ambiance de folie, tout était démesuré, tout autant que le park. Les tricks que tu veut apprendre dans un futur proche ? En ce moment je suis sur plusieurs tricks que je veux vraiment rentrer pour pouvoir par la suite prendre encore plus de plaisir en variant les figures, et me permettre de nouvelle choses. Je veux vraiment rentrer le backflip, je pense que c’est un bon déblocage psychologique qui permet par la suite d’être plus sur de soi. Truck, mais encore Table, je compte bien les rentrer. Avec la persévérance, on peut arriver à tout. Remerciements Je voudrais remercier Cédrine Tretout qui m’a permis de faire cette parue. Ma famille pour les déplacements, mon père qui ma soutenue dans les moments difficiles et m’a permis de faire ce que j’aime le plus au monde «rouler». Remercier tout ceux du Palais de La Glisse mais encore à tous mes amis qui me soutiennent et croient en moi. Et bien sur à Chris qui ma supporté toute une journée. Et un énorme remerciement à ART BMX pour cette interview !




Chronique de la Persévérance... Una crónica de perseverancia. Conociendo a Julián David Molina


58 - Face - colombie By Juan Pรกez

Julian David Molina


A normal day like any other, Luis Elías asks me if I knew Julian David Molina. My answer was no. He sends me a link of one of his videos and I notice that he only has one leg and pulls a no-hander on a dirt jump. Surprised by who the person that touches the hearts of many people in the social networks is, I decided to travel to Antioquía to meet him. Un día normal, como cualquier otro me pregunta Luis Elías si yo conocía a Julián David Molina. MI respuesta fue no! Y me comparte un video donde detallo que el sólo tiene una pierna mientras hace un No-hander en un salto en tierra. Sorprendido por quien es el personaje que conmueve a muchos en las redes sociales, decido viajar a Antioquia a conocerlo.


Un jour normal, comme les autres, Luis Elías me demande si je connais Julian David Molina. Ma réponse fut non. Il m’envois alors un lien vers une de ses vidéos et je remarque qu’il n’a qu’une jambe et rentre un no-hander sur une bosse de dirt. Surpris par la personne qui touche le cœur de beaucoup de gens sur les réseaux sociaux, je décide de me rendre à Antioquia pour le rencontrer. Deux semaines plus tard m’y voilà. La première chose que je vois est une rue de 60m de long inclinée à 30°. un peu essoufflé par la marche en montée, il m’attend avec un grand sourire, en m’approchant il dit «cette ville est un trou dans la montagne». La municipalité de Andes Antioquia est considérée comme un point important du commerce local. C’est une zone montagneuse pleine de rues anormalement pentues. Alors que nous marchions vers sa maison en haut de la colline, je remarquais quelque chose de spécial dans ce garçon. Supporté par une béquille au bout d’un bras, l’autre pousse le vélo sans problème. Nous montons les marches devant sa maison, il lève son vélo comme n’importe quel rider et salue sa sœur.

Julian est né ici, il y a 14 an, le 24 Novembre 1995. Il vit avec sa famille dont il est le plus jeune enfant. Il a deux sœur et est actuellement en 3ème. Il a le rêve d’être un des meilleurs en BMX, mais il veut aussi être un ingénieur civil et diriger son propre business. Pour lui tout est difficile mais pas impossible. Pendant qu’il répond à mes questions, il sourit regardant une pub à la télé. Rubén, son père, qui répare une chaussure, demande avec surprise et admiration, «comment voyez vous mon fils? Es-ce vrai qu’il est bon? I fais son chemin à travers la vie à sa manière. Je ne sais pas, mais c’est dur.» C’est un père noble qui aide son fils tant qu’il le peut, et cela se voit à son sourire. Mes archives photographique commencent par son bike, c’est plus facile d’apprendre à connaitre un rider à partir des chose qui lui sont chères. J’ai pris connaissance de sa technique au travers de ses vidéos. Cependant, il explique qu’il utilise seulement une pédale et un pédalier court. «Pour les virages et ne pas toucher le sol vu que ma jambe est toujours en bas». Son vélo actuel est un cadeau de son ami Pollo Restrepo.


Dos semanas después llego al pueblo, cuando lo vi una calle con 30º de Inclinación y 60 mts más arriba. Bastante agitado por el ejercicio de caminar cuesta arriba me esperaba sonriendo, y mientras ello me decía; “Este pueblo es un hueco en la montaña”. El Municipio de Andes Antioquia es considerado un punto importante del comercio local. Es una zona montañosa llena de calles descomunalmente empinadas. Mientras caminábamos loma arriba rumbo a su casa, veo algo propio en él, Apoyado por su muleta en un brazo la otra empuja la bicicleta sin ningún problema. Subimos las escaleras frente a su casa levanta su bike como cualquier rider y saluda a su hermana. Julián nació allí tiene 14 años nació el 24 de Noviembre de 1995. Vive con su familia, siendo el menor entre sus dos hermanas. Cursa 8º grado de Colegio. Tiene el sueño de ser uno de los grandes del bmx, sin embargo también quiere ser ingeniero civil y administrar su propio negocio. Para el todo resulta verse difícil pero no imposible. Mientras me responde sonríe viendo un comercial en la tv.

Don Rubén su padre que reparando un zapato lo señala con la boca y me dice con sorpresa y admiración; “¿Cómo ve a mi muchacho?¿Cierto que es bueno? El aprende a su forma para luchar en esta vida y ganársela, no lo sé pero es un duro. Es un padre noble que le da gusto en todo lo que puede, y su sonrisa lo denota. Particularmente mi registro fotográfico inicia con su bicicleta, ya que es más fácil entrar a conocer un rider desde lo propio y común. Por videos le conocí su técnica. Sin embargo me explica que sólo usa un pedal y propiamente bielas cortas. “Para girar con impulso y no pegarle al suelo pues mi pierna esta siempre abajo”. La última que tiene se la envío su amigo Pollo Restrepo. Dice que en el pueblo es difícil reparar ó cambiarle algo a la bicicleta, por cada cosa que le hacen le cobran entre 2 y 3us. Donde el promedio de sueldo de una persona es 8us y le resulta bastante caro. Por supuesto por su edad no trabaja, y su familia trabaja mucho pero solo da para lo básico. Son una familia de escasos recursos por lo que no pueden apoyarle en los gastos del deporte.


Il explique que dans le village c’est difficile de réparer ou changer quelque chose sur le vélo parce que cela coute entre $2 et $3 pour la moindre chose. Le revenu moyen d’une personne par jour est $8 c’est donc assez cher d’avoir un vélo en bon état de marche. Bien sur, il ne travaille pas à son âge et ses parents travaillent dur, mais ils arrivent tout juste à acheter le basique pour leur maison. Ils sont une famille pauvre qui ne peut pas supporter Julian avec le cout de son sport. Ce fut difficile pour moi d’aborder sa condition, mais aujourd’hui c’est normal pour lui. Il a ce handicap depuis 7 ans. Son accident fut un traumatisme pour toute la famille. Il s’amusait avec des patins à roulettes, la ville où il vit à plusieurs rues à forte pente. Il s’amusait à les descendre parce qu’il est accros a la vitesse depuis son enfance. A une intersection, il fut percuté par un bus. La famille de Julian eu l’espoir que ce fut seulement une fracture simple avec guérison rapide. Après négligence et attente à l’hôpital où il était soigné, il fut transporté à Medellin, la capitale d’Antioquia. Malheureusement les docteurs décidèrent là bas de l’amputer, la gangrène ayant pris place dans sa jambe. Julian fut immergé dans une dépression constante, car le football était sa passion. Il ne trouvait rien à faire et se pris pour habitude de passer ses journées enfermé à la maison. Pendant qu’il me raconte cette histoire, il baisse sa tête et ses yeux brillent plus qu’à l’accoutumé. Il y avait des larmes de rage, d’appel au secours dans son visage. Il releva ensuite la tête et nous avons continuer à parler de son neveu qui courrait et jouait autour de la maison.

Resultó complejo para mi abordar el tema de su condición sin embargo para él fue un tema más; De sus 14 años lleva 7 con dicha discapacidad. Y su accidente fue traumático para toda su familia sin duda. El se encontraba jugando con un patín en línea. Ya que el pueblo donde vive tiene muchas calles pendientes. El jugaba a descender de ellas, adicto a la velocidad desde pequeño. Al llegar a un cruce de estas calles fue arrollado por un bus escalera. Con la posibilidad de que hubiera sido solo una fractura abierta con recuperación. Tras negligencia y demora en hospital del pueblo donde fue atendido, después de un tiempo es remitido a Medellín, la capital del departamento, Donde allá lamentablemente deciden amputarle la pierna ya que su gangrena tomo ventaja por la demora en su atención. Julián sumergido en una constante depresión ya que el futbol era uno de sus deleites. No encuentra mayor distracción que permanecer en casa encerrado.(Mientras ello agacha la cabeza y sus ojos brillan más de lo usual. Son lágrimas de rabia, de impotencia. Pero se compone nuevamente y hablamos de su sobrino quien corre y juega por toda la casa.



«Tu dois aller de l’avant, et tu dois te concentrer sur quelque chose. Cela doit être fait en dépit des obstacles», continua le jeune rider. Julian dit qu’il a commencé le BMX suite à un salon dans lequel il y avait un show de BMX par des riders des alentours. Depuis ce moment là, Julian fut décidé à acquérir son propre vélo pour apprendre à s’envoler. Il commença à économiser et acheta son premier bike d’occasion 16 pouces avec 20$. Après un peu de temps à apprendre des tricks basiques et casser des pièces sur son vélo, il réalisa que le Dirt est ce qu’il aime le plus. Il commença à rider de petits jumps et ses amis le poussèrent de temps en temps à prendre de la vitesse. Il roule aussi de temps en temps au bac à mousse de son ami Pollo Restrepo, où il a pris confiance avec de nouveaux tricks. Il ne porte pas la prothèse quand il ride, car c’est lourd, provoque des ampoules et c’est douloureux de l’utiliser. Pour cette raison, il s’est habitué à ne pas l’utiliser et utilise une béquille fabriquée par un artisan du village. Il aimerait beaucoup acheter une prothèse plus légère, qui lui permette de marcher et rider normalement. Depuis le début, ses idoles sont Daniel Dhers, Travis Pastrana, et son ami Andres Valencia, qui l’aide avec tout ce qu’il peut. Julian ride tous les après midi; certain des tricks qu’il a appris: no hander, wheelgrab, x-up, et plusieurs autres tricks. Maintenant il travaille sur les 180 et 360. Le désir qui l’anime d’apprendre de nouveau tricks ne cesse de m’impressionner. Lors de ce samedi après midi, nous avons été à l’endroit où il passe du temps avec ses amis, BMX riders et skateboarders.

“Seguir adelante, y que cuando uno debe enfocarse en algo hay que hacerlo sin importar los obstáculos” Cual y como fue su comienzo en el bmx, me cuenta que entonces en una ocasión el pueblo celebró una feria en la que había un show de bmx riders de otros pueblos cercanos participaban en él. De ahí Julián se sintió motivado a tener su propia bicicleta para aprender a volar. Por lo cual se propuso un pequeño ahorro y con $ 20 Us aprox. Pudo comprar su primera bicicleta de segunda con rim 16”. Después de un tiempo de aprender cosas básicas y de romperle cosas a su bici, se dio cuenta que el Dirt Jump era lo que le gustaba. Así que empezó a volar en saltos pequeños y algunas veces impulsado por sus amigos para poder pasarlos. También en el foampit del Pollo Restrepo rider de FMX ganó confianza con nuevos trucos. No monta con la prótesis ya que le pesa bastante, le crea ampollas y le duele usarla. Por tal razón se acostumbró a no llevarla consigo y se vale de una muleta que le fabricó un carpintero del pueblo. El anhela poder comprar una prótesis más liviana que le permita caminar y montar normalmente. Desde el comienzo sus grandes ídolos son Daniel Dhers y Travis Pastrana al igual que su amigo de tardes montando Andrés Valencia quien le ayuda en lo que puede. Pues la motivación siempre la pone Julián.



Nous avons visité le plus haut point du village, une structure en forme de croix qui fait 15 mètres de haut. Il escalada avec facilité, mais j’étais moi effrayé essayant de monter avec mon gros sac. Nous avons pu prendre cette photo où il rigole, comme il le fait d’habitude quand il ride ou rentre parfaitement un trick. Cela doit être la soif d’adrénaline qui le tient éveiller et prêt pour le prochain challenge. Julian est considéré comme un célébrité dans son village natal tout comme sur les réseaux sociaux car les gens admirent son courage et sa persévérance envers le riding, bien qu’il n’est pas d’endroit proche pour cela. A cause de cela, sa curiosité l’a poussé à apprendre des tricks dans la rue. Je ne peux trouver d’adjectifs qui décrive sa personnalité mieux que «passionné» par ce qu’il fait. Sa force, sans aucun doute, lui est apporté par sa famille et leur soutien inconditionnel. Simple, sans prétentions et sans préjudice pour sa condition particulière, il veut poursuivre plein de ses rêves qu’il ne voit pas comme distant ou impossible. Ce fut un plaisir de rencontrer un rider aussi enthousiaste. Tout rider est quelque chose qui lui donne du plaisir, qui le rend unique au milieu de tous. Il ne se sent pas moins quelqu’un, mais avec un style différent. J’espère que vous pouvez voir et ressentir le talent et le potentiel que Julian a, pas seulement pour le BMX, mais pour faire face à la vie, et en tirer le meilleur.

Perseverante cada tarde que sale a montar, por iniciativa propia aprendió; no hander, Wheelgrab, x-up y varios trucos más, ahora está dominando 180´s y 360´s La moral que le pone a cada truco nuevo. No deja de sorprenderme. En esa tarde de sábado vamos a su lugar donde pasa con amigos del pueblo niños y jóvenes, riders y skateboarders. Visitamos el punto más alto de Andes, una estructura en forma de cruz de 15mt de alto. En la que sube con la mayor facilidad, mientras que yo que estoy cagado del susto cargado con una gran maleta. Logramos esta gran foto en la que ríe como suele hacerlo cuando pasa un vuelo o aterriza bien un truco. Debe ser la sed de adrenalina que lo mantiene vivo e impulsado al siguiente reto. Julián es considerado una celebridad en su pueblo tanto como en Redes sociales ya que le admiran su coraje y constancia para montar. A pesar que no disponga de muchos lugares cercanos para hacerlo. Por lo que su curiosidad lo ha llevado a aprender trucos en calle. No encuentro un adjetivo que le encaje más a su personalidad que apasionado por lo que hace. Se fuerza sin duda se la brinda su familia con su apoyo incondicional. Sencillo, sin pretensiones ni prejuicios por su particular condición. El va detrás de muchos sueños que no ve lejanos ni imposibles. Es para mí grato conocer un rider que le ponen tanto entusiasmo no solo a tener trucos bajo la manga sino al proceso mismo. Salir cada tarde es algo que lo llena, lo hace único y a la vez parte de todos. Ya que no se siente menos persona, sino con un estilo diferente. Espero sea grato para ustedes que reconozcan el gran talento y el potencial que tiene Julián no sólo para el bmx sino para enfrentar la vida y sacarle el mejor provecho.



68 - face - france par fred mairet & friends - photos fred mairet & christian vanhanaja

antoine mallier

Antoine est un rider de la scène Parisienne pas comme les autres. C’est un jeune homme que vous ne remarquerez pas forcément au premier coup d’œil et qui ne cherche pas vraiment à se retrouver sous les feux de la rampe. Et pourtant son évolution fulgurante tant au niveau de son riding, de son style et de sa personnalité font parler de lui. En 2 ans et 3 coups de pédales, il ride sur un Superstar avec Ezco distribution et prend le titre de Boss Of Paname aux Trophées Parisiens de la Glisse. Sans complexe ni égocentrisme, il se distingue par des valeurs humaines et un civisme le définissant un peu comme un Gentleman...



Question de Lauren Mallier, la soeur d’Antoine: Antoine, petit que rêvais-tu de faire plus tard? Quand j’étais petit, je me voyais pilote de course ou mécano dans le sport automobile car j’ai grandi dans ce milieu grâce à mon père qui est restaurateur de voiture de course. Tu as fais de la compétition de Kart à haut niveau, tu aimerais reprendre? Le Karting était ma toute première passion et je ne pensais qu’à ça. J’ai eu la chance de faire quelques courses, et même d’en gagner mais j’ai arrête complètement car ça coûtait trop cher à mes parents. Mais si je pouvais reprendre, ça serait avec plaisir. Tu as des projets pour partir à l’étranger? Oui j’aimerais partir 1 an en Australie, pour les études, apprendre l’anglais, voir autre chose… Ça me travaille l’esprit depuis un bon moment et mes proches m’y encourage (bien sur je partirais avec mon bike!). Question de Thiousma, Dijor, Chinois, Petek et Valentin commanditée par Xavier Magnan : Antoine, tu travailles chez Le Notre (Célébre cuisnier français) mais on a toujours pas eu droit à un seul gâteau ou la moindre petite pâtisserie. Comment ça se fait ? C’est vrai, je ne vous ai toujours pas montré mes talents de cuisinier… Mais après le travail, je n’ai pas spécialement envie de refaire à manger surtout quand je vois tout ce que vous avalez! il me faudrait une “brigade”, tout seul je pourrais jamais!! Question de Mathieu Ravel: N’eyant toujours pas le permis, tu passes combien de temps dans les transport pour rejoindre tes amis et être prêts pour des sessions bmx le samedi ? Haaaa les transports et moi, c’est une grande histoire d’amour, je pourrais jamais calculer le temps que j’ai passé dans les trains et metros, mais bon pour aller faire des sessions avec des potos ça ne me derange pas. Question de Jordan “dijor” Thibeaux: Ben oui, tu l’as quand ton permis? Le permis, ça c’est une autre histoire… je pense que je serais mort avant de l’avoir ! Je me suis inscrit au code il y a presque un an et demi et j’ai toujours pas ce F**** code à cause du travail. C’est vraiment pas facile, mais c’est pour bientôt je l’espère, ça avance doucement mais surement. Question de Mathieu Ravel: Antoine, ton sac de riding affiche combien de kilos sur la balance ? Aaahh ben il est lourd ! La semaine, je suis chez mon père dans le 78, et le weekend chez ma mére car c’est plus proche de Paris pour pouvoir aller rouler, donc entre protects/shoes/outils et tout le reste, ça commence à peser. Et vu que je n’ai pas de voiture pour mettre tout ce bordel dedant, c’est mon dos qui trinque! Racontes un peu comment t’as réagis quand tu t’es fait raser la tête à Nantes?! Hahaha, le road trip de Nantes avec les copains: Michel, Florent, Karim, Cypripoule et la famille Hudry (Bab, Roms & Titi)... Il s’est passé qu’un soir, tout le monde était chaud pour se raser la tête sauf moi car je savais d’avance que j’allais être vraiment villain chauve.



On a fait ça à l’arrache dans les douches du camping avec une vieille tondeuse qui n’avait presque plus de baterrie… Ils se sont tous rasés et moi j’ai voulu me cacher mais je savais que j’allais y passé… Donc je sme suis dis “tant pis, ça va repouser” mais je ne me sentais pas très fier quand même; ils m’ont fait m’assoir et là, cauchemar! J’avais pas mal de cheveux, même beaucoup! Ils m’ont tiré un trait au milieu de la tête et ils ont commencé à prendre des photos et délirer tout en me rasant… Je voyais mes cheveux tomber eu fur et à mesure sans meme me voir dans la glace, heureusement ils m’ont laissé le choix entre 0.5 et 2mm mais quand même! Une fois terminé, je me suis levé pour me voir dans la glace, et là, j’ai explosé de rire… Mais parce que j’étais dégouté. Je sentais une petite larme couler, j’ai terminé tout le road trip avec ma casquette; mais avec le recul c’était super. Aujourd’hui j’ai retrouvé mes cheveux mais en y repensant c’était un bon moment. Questions de Julien “papi ju” Arnaud Je me rapelles que quand tu as commencé à vraiment progresser, tu roulais sur un cadre Proper Proclaimer 21,5” rose à pailette, tu devais avoir à peine 14 ans. Tu te rappelles de ton 1er trick en bmx ? Tu sais quel age tu avais? C’était sauter la table du skatepark de Bois d’Arcy sur un bmx de Leclerc qui avait un friens à disque à l’arrière!... Mon 1er vrai trick ce devait être un one foot ou un one hand...

Et c’est quoi le prochain tricks que tu aimerais rentrer? Rien de précis, j’aimerais juste continuer à progresser et m’éclater… Quel sont tes riders pro qui te motivent ? J’adore le style de riding de Dennis Ennarson qui est super polyvalent. Tu as récement eu plusieurs nouveaux sponsors, que voudrais tu de plus ? J’ai pas envie d’avoir la pression, je continue à rouler comme j’aime sans me prendre la tête donc j’ai pas besoin de plus. Le reste viendra naturellement. Un road trip de prévu pour cette été ? Peut-être je suis ouvert à toute proposition… Des remerciements? Tout d’abord, je voudrais remercier tout ceux qui me soutiennent comme Rock the street, la nouvelle marque de fringues de Sully Sefil qui commence à prendre de l’ampleur. Un grand merci à David Lombard et Francois Faivre (Ezco Distribution) qui m’ont permis de rentrer chez Superstarbmx, grand merci à Med au passage! Dimitri Ivanov pour les shoes Etnies, la Reno family et tous les potes. Ma famille, je vous aime tous énormement! Et surtout mon bon Julien qui m’a fait decouvrir le bmx et m’a pris sous son aile, merci Papi Juju! Sans lui je n’aurais surement jamais fait de bmx...




75 - spot - france par guillaume ducreux

hospital ride


L’hiver ayant décidé de nous les briser un bon bout de temps, j’abats l’atout de l’hôpital abandonné, ses rails, ses gaps et ses tonnes de mobiliers à disposition pour le plus grand plaisir de ceux qui décideront de m’accompagner. C’est en franchissant une barrière de brume que l’on arrive dans ce village un peu loin de tout. La lumière y est grisâtre, la pluie fine et ruisselante. Dans la voiture les riders qui m’accompagnent ne sont pas forcément rassurés quand se dessine au loin l’imposante structure du bâtiment perché à la frontière d’une épaisse forêt tout en haut de la colline. Les règles d’explorations que je leur énonce ne sont pas là pour les réconforter. J’ai pris l’habitude depuis plusieurs années de travailler sur les différents patrimoines abandonnés notamment en France et en Belgique. A chaque fois je regrette de ne pas être accompagné de riders car des spots immaculés et atypiques s’offrent fréquemment à moi.

L’accès de celui ci n’a jamais été des plus compliqué mais pour une fois, toutes les entrées ont été murées, placardées revissées.... Il faut user du système d et de quelques acrobaties pour pénétrer à l’intérieur en faisant attention de ne rien détériorer. Les immenses couloirs s’offrent à nous et nous restons sur nos gardes car le spot est fréquemment visité par des personnes plus ou moins respectables. Je pose les flashs et tout le monde roule dans un vacarme qui doit retentir jusqu’en bas du village. On chill, visite, j’en profite pour shooter du skate et du bmx et faire quelques repérages pour les futures expéditions et riders. Le retour se fait discrètement, nous partons sans laisser de trace de notre passage. Le fait d’être sur le qui vive toute l’après midi, de rouler, shooter nous a littéralement vidé mais tout le monde repart avec la satisfaction d’avoir rouler et déflorer un spot qui autrefois un tout autre type de visiteurs.


Maxime Dnamrog


78 - attitude - france par patrick guimez

lilou Ink Présente-toi ? Tatoueuse depuis bientôt 5ans, et bosse dans les conventions partout en France. Pourrais tu revenir sur tes débuts et ce qui t’as poussée à faire du tatouage un métier? Mon beau père avait un vieux tatouage sur le bras, fait à Pigalle dans les années 80.. Petite, je passais tout mon temps à regarder ce tattoo qui ressmblait à une barque au milieu de la jungle... Il m’intriguait et j’avais toujours envie de le toucher, suivre toutes lignes avec mon doigt. Après des années et des années de fascination pour ce «vieux» tattoo, j’ai appris que c’était en faite un navire... A l’adolescence, je passais mon temps à dessiner au stylo sur les copains pendant les heures de cours... A 18 ans j’ai fais la connaissance d’une amie qui était dans le milieu du tattoo, et c’est elle qui m’a fait découvrir ce monde si fascinant/intriguant... Récemment installée dans le sud ouest, les choses se structurent et ton travail semble attirer l’attention de nombreux gens dont des professionnel ; quel va être ton programme des prochains mois ? Pour l’été, je vais me pauser un dans les studios d’un amis, puis je reattaquerai à faire des conventions à partir d’octobre ! Je suis à fond là !!! As tu un style en particulier ? des influences ? Les couleurs vives ! Mais je ne pense pas vraiment avoir de style bien précis, j’ai envi de toucher à tout (en fonction de mes capacités) du moment que le projet est intéressant et qu’il y a un bon feeling avec le client ! Pas non plus d’influences précises... Si je devais commencer à énumérer les noms des tatoueurs qui me plaisent je pense qu’il faudrait des pages entières du mag ! Tout est intêressant finalement, du moment que le travail est bon ! Beaucoup se mettent à tatouer sans pour autant être passionné, quel conseil donnerais tu aujourd’hui aux personnes désirant se faire tatouer ? Mon conseil ?!?! Ça peut sembler stupide pour certains, tellement logique pour d’autres, mais il faut toujours regarder les books des tatoueurs et ne pas chercher le meilleur prix !! ... «Chacun à le tatouage qu’il mérite»... ! Il ne faut pas se laisser influencer par les copains qui ont le cousin qui vient de s’acheter un kit à 100€ et qui peut te faire un dos complet pour 50€... On voit assez de carnage sur internet pour comprendre qu’il vaut mieux aller chez un professionel qui connait son métier. Ne pas hésiter à rencontrer plusieurs tatoueurs, qu’il y ait un bon feeling... C’est super important aussi. Te tattouer toi même, est ce par challenge, purement par souci de perfection ou bien alors pour bosser tes techniques ? Ouiiii ! je passe mon temps à me faire mal toute seule ! parce que je ne trouve jamais le temps et les bonnes personnes pour me tatouer ! Et puis surtout faut bien que je test le materiel et les couleurs avant d’essayer sur les clients ! C’est une excuse valable pour continuer à m’encrer ! Sauf qu’à force, je n’aurais bientot plus de place aux endroits accessibles ! Une femme dans ce milieu est-elle bien perçue ? As tu déjà rencontré des soucis à ce niveau là ? Le monde du tattoo de façon général reste un milieu très macho. C’est sure qu’il vaut mieux passer au dessus de certaines vannes moisies de certains... Il y a quelques mois de ça, j’avais pour projet d’ouvrir un studio avec un autre tatoueur, celui-ci m’a sorti avec aisance «bon toi t’es une nana, t’étonnes pas si on te prend pour ma secrétaire ou mon apprentie»... Heureusement que le projet est tombé à l’eau !

Lorsque j’etais en Italie, dans mon shop, un client est rentré en me demandant de parler avec le tatoueur, je lui ais dit qu’il pouvait s’adresser à moi, il m’a répondu qu’il préferait parler avec un tatoueur ! Ça fait plaisir! En revanche, pour les clients, j’ai remarqué que certains apprécient. Les femmes se sentent parfois plus en confiance, et les hommes nous trouvent plus douce. Vas savoir ! Tu avais un salon en Italie qui marchait très bien, vois tu un contraste avec le milieu francais ? La scène tattoo est elle autant développée que dans le reste de l’Europe ? Cela ne fait que depuis décembre que je suis rentrée en France. Je découvre une région que je ne connaissais pas.. Je verrai avec le temps ! Les italiens sont fous de tatouages. J’espère que ça va être la même ici ! Après pour ce qui concerne le reste de l’europe je pense que la France a d’excellents tatoueurs, parfois peu connu, mais que le tatouage n’est pas encore entré complètement dans les moeurs. Le temps fera les choses ! Les conventions ? Y participes-tu et quel est l’avantage selon toi de s’y rendre autant pour un professionnel que pour un client ? Ouiii ! Je veux faire le plus de conventions possibles ! J’aime bouger et rencontrer d’autres tatoueurs ! C’est toujours interessant de rencontrer d’autres personnes du métiers, on en apprend toujours plus ! Quand aux clients... Je dirais que oui ?! Je ne vais pas de faire de la mauvaise pub ! L’avantage des conventions pour les personnes qui viennent en visiteur, c’est parfois l’opportunité de pouvoir se faire encrer par des gars qui arrivent de l’autre bout du monde. Y a t il de grosses différences entre les encres ? Est-il primordial d’utiliser une encre plutôt qu un autre ? Quels pourraient être les effets négatifs dans le temps via un mauvais choix de produits ? La France a t-elle une législation spéciale par rapport à ça et qu’en penses-tu ? Voilà un sujet délicat... Les «professionnels» ont des normes à respecter notamment sur les encres. Nous sommes régulièrement controlés, et celles ci ne peuvent etre achetées UNQUEMENT par des professionels... Acheter des encres pourries (pour ne pas etre vulgaire) à des prix dérisoires sur internet peuvent certainement apporter de nombreuses complications au niveau du tatouage, parfois même tres grave. Je ne comprends pas qu’on puisse etre aussi irresponsable et inconscient pour vendre ces couleurs. Idem à celui qui les utilise ! Ça y est je suis énervée.... Y aura t-il une démocratisation à terme du tatouage en France selon toi ou va t-on encore conserver le cliché du mauvais garçon ? Il faudrait poser cette question à mon père ! Il n’aime pas le tattoo, donc il serait plus enclin à y répondre ! Etant dans le milieu, je ne suis pas choquée à voir un homme ou une femme entièrement repeint.. Mais je ne suis pas sure que d’autres personnes portent un jugement direct en imaginant un fou sorti de prison ! Il suffit de lire les paroles de certains haut placés, professeurs, médecins, pour comprendre que ça n’est pas encore démocratisé ! Ta plus grosse pièce ? Combien d’heure as tu passée pour l’achever ? Un dos... Mais le nombres d’heures... J’en sais rien ! C’est à la séance. Et je ne me souviens plus ! Mémoire d’huitre ! Un message à faire passer, des remerciements à faire ? mmmmmh... Pas facile ! C’est quand le sumoooooo? ! En remerciements là par contre c’est plus facile ! Merci d’abord à Poupinou, qui est toujours là avec moi, aux nombreuses personnes qui m’ont aidé lors de mon arrivée dans la région. Merci à Sweet Side tattoo (Pau/Seignosse), et merci à Pataprout qui est quand même un peu fou.



80 - racing - france par moana moo caille - photos Antony “carpediemcrea” Magne

Manon Valentino Comment faire pour fabriquer une sacrée pilote ? Pas facile à dire mais selon mes sources il faudrait suivre un certain nombre d’étapes. La première consiste à faire en sorte d’être né sur une île ou du moins réussir à en tirer le meilleur : choper ces satanées fibres musculaires qui vont vous faire accélérer bordel ! La deuxième va vous permettre de tomber dans le bain dès votre plus jeune âge. Pour ça, rien de mieux que d’avoir un grand frère qui vous montre le chemin ainsi qu’un papa rider aussi «foufou» que vous. La troisième étape est super importante : il faut absolument s’inscrire dans le même club que Jérémy Cotte et Gael Schultz «coachés» à l’époque par JC Tricard. Mais pour ça autant dire que c’est râpé car les deux premiers lascars sont passés à autre chose et JC surfe en Aquitaine... La quatrième et dernière étape n’est pas à négliger, car c’est ce qu’il fera véritablement votre force. Pour ça, il faut : gagner des courses, avoir du style, soigner votre image et s’appeler Manon Valentino !



MES DÉBUTS EN BMX... Vers 9/10 ans, mon frère à découvert la race à Saint Paul 3chx et je l’ai suivie sur ses compétitions et aux entraînements. Je piquais tout le temps les vélos aux copains pour faire des tours mais comme on se chamaillait pas mal, ma mère ne voulait pas qu’on pratique le même sport. Ce n’est qu’un an plus tard lorsqu’il s’est remis au Street/Dirt, que j’ai enfin pu commencer à mon tour! J’étais un vrai garçon manqué (comme beaucoup de fille du BMX), je touchais à tout, j’ai essayé pas mal de sport mais le vélo m’a fait ressentir des sensations jusque là inconnues et ça a été naturel pour moi d’évoluer dans cette voie jusqu’à atteindre le haut niveau. 2012... Ce fut une année difficile pour moi. Championne de France, championne d’Europe en 2011, les gens s’attendaient à ce que je sois aux JO. Mais au lieu de cela, j’ai eu une année remplie de contre performances et de mauvais choix. Je n’ai donc pas été surprise de ma non sélection et ai approuvé le choix logique de la DTN. J’ai par contre eu le cœur lourd quand j’ai réalisé que j’étais carrément exclue de la préparation olympique après 2 années à qualifier la France avec l’équipe. Comme on dit, c’était un mal pour un bien, j’en ai profité pour prendre des vacances, me ressourcer auprès de ma famille et mes amis et j’ai pu me rendre aux Jeux avec la team Caisse d’Epargne afin de voir quelques épreuves, encourager les athlètes et j’ai même eu droit à une place pour les phases finales de BMX par la fédération. J’étais forcément un peu mélancolique dans les tribunes mais ça restera l’une des plus belle expérience de ma vie. C’est un peu tout ce que je retiens de 2012 car cette année a tourné autour des Jeux de Londres et le positif, est qu’elle m’a permis de faire le point et repartir sur de bonnes bases pour les 4 prochaines années avec en ligne de mire RIO 2016. AUJOURD’HUI... Cette année est une année chargée mais bien moins stressante. Je ne loupe quasiment aucune course mais je recommence à prendre énormément de plaisir en compétition et ça c’était l’objectif numéro 1. J’ai fait peu de course l’année dernière et ça m’a beaucoup manqué, j’ai besoin d’avoir à nouveau différents objectifs plus ou moins importants afin de me construire et évoluer dans la bonne direction. Cet hiver je me suis blessé et ça m’a bien calmé! Il fallait vraiment que je reparte sur de bonnes bases, que je reprenne confiance en moi et pour ça, que je mette en place un vrai plan d’attaque pour ne plus avoir à me poser de questions concernant le BMX. C’est pourquoi j’ai contactée Jean-Christophe Tricard, celui qui a vu la sale gosse que j’étais quand j’ai commencé le BMX haha!! Quand je me suis demandée avec qui je voulais repartir du bon pied, je n’ai pas hésité. Il ne m’avait jamais entraîné à haut niveau mais même si il avait seulement été question d’entraînement de club étant gamine, il m’a toujours suivie et prodigué des conseils sur les compétitions. J’ai énormément de respect pour lui et je lui fais une totale confiance, il m’a permis de me retrouver sur mon vélo et j’avais vraiment besoin d’avoir un entraîneur stable sur mes compétitions. J’ai décidé d’être encore plus présente pour ma DN, Saint Étienne BMX GT, en participant a toutes les coupes de France sans exception malgré un calendrier horrible. Le club m’a accueilli quand j’avais 17 ans et je leur doit énormément. Le but était d’être à nouveau champion de France et ça a bien marché, on ne compte plus les points d’avance que l’on a déjà! Je trouve normal de faire toutes ces compétitions, le club m’a toujours fais participer à toutes les courses et m’a ainsi permis d’être championne de France, d’Europe et du Monde ces 6 dernières années. Pour le moment, j’ai remporté la coupe de France en battant mon record (7 manches consécutives gagnées), je suis en tête du championnat d’Europe et j’ai rentré une finale à la première manche de la coupe du Monde à Manchester. L’objectif est le titre national et européen. Concernant les coupes du Monde et le championnat du Monde, l’objectif est d’engranger plus d’expérience, réussir à enfin dominer ce type de format que ce soit techniquement ou mentalement. J’ai déjà commencé à évoluer positivement et je prends plus de plaisir sur ces compétitions qui sont très prenantes. Je sais que lorsque j’aurai progressé à ce niveau là, les résultats suivront. Je garde quand même pour objectif de rentrer dans la finale car je sais que pour ce dernier tour, je suis souvent capable du meilleur... DEMAIN... Forcément, on est reparti pour 4 ans... Mais il y a quand même des étapes. Bien sur j’ai des objectifs de résultats, mais encore plus important, je veux évoluer sur mon vélo. Dans 4 ans regarder en arrière et me dire : « tu n’es plus cette même personne, tu en es une meilleure». On a tous envie de marquer le monde du BMX et je veux qu’on se souvienne de moi et être fière de ce que j’ai accompli. Le BMX est un sport extraordinaire qui peine à être reconnu, j’espère pouvoir contribuer à son évolution, même si je n’en profite pas moi même, je veux que les générations futures ne soient plus des «pilotes bénévoles», je veux que le BMX européen soit considéré comme il le mérite. Pour ça, il faut que nous les pilotes élites prenions beaucoup plus part aux décisions concernant notre sport car personne ne le connait mieux que nous.



BMX FÉMININ La catégorie féminine a bien évolué. C’est très simple, les gens s’arrêtent pour regarder nos courses et même les élites homme. Il y a eu une grosse progression technique je pense motivée par les Coupes du Monde avec un format de piste bien plus difficile. Aujourd’hui, je suis encore étonnée que des jeunes notamment les garçons me demandent des autographes et soient fans. J’ai un petit peu connu l’époque où les filles n’intéressaient pas alors qu’aujourd’hui nous impressionnons parfois plus que les garçons car on est «que» des filles et on saute de grosses bosses. Notre situation évolue doucement mais évolue quand même. On se bat pour cette parité homme femme depuis longtemps méritée, nous sommes certes moins nombreuses mais nous nous entrainons comme les hommes. Je parle ici de considération, que hommes et femmes soient traités exactement de la même façon. J’entends déjà les mecs grogner... Je ne parle pas ici des primes,je pense qu’il est normal que les hommes est une prime plus grosse vu qu’ils sont plus nombreux et 2 tours en plus dans une journée ça compte, mais pas au détriment des femmes. Avant de se battre les uns contre les autres, on va commencer par faire évoluer à la hausse les primes pour tout le monde. PLUS TARD... J’ai du mal à m’imaginer plus tard, je bouge énormément grâce au sport et j’ai envie de toucher à tout. J’aimerais m’installer à l’étranger, faut encore que je découvre où. Je crois que j’ai besoin de découvrir et de grandir encore un peu pour pouvoir commencer à imaginer tout ça.. Va savoir quel métier je ferai! MON BRO... Tout a commencé grâce à lui. On fait tous les deux du BMX et pourtant nos deux mondes sont très différents! Son sport est essentiellement basé sur le plaisir alors que

nous même si il y a beaucoup de plaisir, il faut avoir un très gros esprit de compétition. Je sais qu’il ne s’intéresserait pas à la RACE si je n’en faisais pas et je suis contente de partager ça avec lui. Il est très fort et très connu dans son milieu et il inspire beaucoup de gens à commencer par moi. Il évolue très bien grâce à son riding, sa marque Marie-Jade et ses sponsors, il est même le nouveau team manager Vans en France. Ça me fait toujours marrer d’être reconnue dans la rue en tant que «la sœur d’Alex» ! LA GUADELOUPE... Je suis très fière de mon île et mes origines, c’est d’ailleurs pourquoi mon numéro de carrière est le 971. Quasiment toute ma famille est là bas et je suis contente de les représenter et de leur montrer que je pense toujours à eux lors des compétitions notamment ma grand-mère à qui je tiens énormément et que je vois très peu. C’est la personne que je respecte le plus et je souhaite à chaque compétition la rendre plus fière. Elle a toujours une petite prière pour moi et me remercie d’être moi à chaque coup de téléphone. Elle a toujours réussi à me faire sentir comme quelqu’un de très important et je l’aime énormément pour ça. Je ne pourrai jamais la remercier suffisamment. Lorsque je regarde ma plaque, j’ai l’impression d’avoir toute la force de mon île avec moi. REMERCIEMENTS... Je remercie toute ma famille de toujours être derrière moi et des sacrifices qu’ils ont fait pour mon rêve. Ma DN Saint Étienne BMX GT qui est devenue ma seconde famille. Mes sponsors GT Bicycle, BOX, la Française des Jeux, Marie-Jade. Mon agent Jean-Charles Berton. Les copains et surtout les copines avec qui je roule. Merci à toi Moana d’avoir pensé à moi pour cette interview!



86 - event - costa rica par Luis Elías Benavides

Underground Jam La jam eu donc lieu à Tres Rios, une ville située dans la partie Ouest de la province de Cartago. On a eu l’occasion de voir plein de riders de tout le pays, et même Aaron Nardi de ESPN était là. Aaron interviewa quelques un d’entre nous et fit quelques images pour une web série future qui sera sur le site des X Games, gardez les yeux ouverts là dessus. Nous avons gardé cet évènement entièrement comme un Jam. Il n’y avait aucune sorte de compétition; c’était seulement une rencontre tranquille où tout

Harry Sanchez

le monde pouvait rouler sans pression. A la fin de la journée, les lots des sponsors furent distribués au hasard, et chacun rentra chez lui avec un grand sourire et un petit lot. J’aimerais remercier Michael Meza, Chris Moeller à S&M, Stephane Royer à Sidual apparel, Pat Schoolen à Flatlandfuel, Chase Gouin et tous les riders qui ont participés à cet évènement. Souvenez vous, les petites Jam sont aussi une grosse contribution pour faire grossir notre sport.


Joanopski



89 - event - autriche par patrick guimez - photos paco images

MOD EURO TOUR



Les shows Masters of Dirt se font de plus en plus nombreux depuis 2 ans et c’est pour le plus grand bonheur de tout adorateur de sports extrêmes. Un spectacle complet réunissant les meilleurs athlètes mondiaux mais aussi du gros son et une mise en scène tout simplement parfaite. Nous ne souhaitons qu’une chose, c’est de pouvoir assister à un show MOD d’ici peu en France...


92 - event - espagne par patrick guimez - photos tristan shu

barcelona x-games

Les X-games est de loin l’évènement légendaire concernant les sports extrêmes dans le monde. Né aux états-unis, il fut enfin temps de créer une tournée mondiale avec deux passages en europe (hors winter) et pas des moindres avec Barcelone que vous retrouverez en folio dans ce numéro, mais aussi Munich à la fin du mois. Une véritable machine évènementielle le tout mené de main de maître par ESPN. Si un jour dans vôtre vie vous souhaitez voir ce que l’on nome le gigantisme et bien rendez-vous au XGAMES !!!

Stevie Churchill


Steve McCann


Sergio Layos



Simon Tabron


Chris Kyle



99 - oldschool - USA par christian van hanja

Bmx society reunion «Je vous parle d’un temps que les moins de vingt ans ne peuvent pas connaître.» Ça vous dit quelque chose ? Le oldschool, on en parle depuis quelques années et le mouvement prend de l’ampleur. Alors c’est quoi la BMX SOCIETY REUNION ?






C’est avant tout le plus grand swap-meet de BMX old school au monde. C’est quelque chose que nous ne connaissons pas ici en Europe, et qui remonte au fin fond de la culture américaine. Même si nous avons bien quelques bourses d’échange pour les collectionneurs de timbre ou autres, ça n’est pas aussi ancré dans notre culture. A leur arrivée en Amérique du nord, et au cour de la conquête de l’ouest, les pionnier on été confronté au fait que les Indiens d’Amérique ne connaissait pas et n’accordait aucune valeur à l’argent. La culture des divers peuples autochtones amérindiens était basée sur le troc et l’échange. Les pionniers ont donc commencés à échanger des bijoux et des armes contre des peaux, des fourrures, et des terres. Ces échanges se faisaient au cours de cérémonies officielles d’échange : les swap-meet. C’est quelque chose qui est resté dans la culture américaine, et de nos jours, il y a des swap-meet pour a peu près tout et n’importe quoi. Le concept de base uniquement basé sur l’échange et le troc a lentement évolué sur un événement qui permet de rassembler tout les passionné d’un sujet qu’il soit collectionneur qui souhaite exhiber et faire partager sa collection, marchant professionnel ou simple curieux. C’est une réunion ponctuelle ou vous pouvez en une seule fois voir tout ce qui concerne un sujet qui vous passionne. C’est un endroit ou on échange, achète, admire, apprend, commente tout ce qui se rapporte à sa passion. Le tout sur un espace à mi-chemin entre le salon officiel et le marché aux puces. Donc la BMX society réunion est l’évènement à ne pas rater si on est passionné de BMX Oldschool. En plus de pouvoir se procurer des raretés introuvables sur le Net, on peut rencontrer les légendes du sport qui se baladent dans les allées, ou tout simplement acheter un vélo complet d’époque totalement restauré. Mais surtout on peut voir des vélos très rares que les collectionneurs passionnés viennent exposer par fierté. C’est idéal pour plonger 20 à 30 ans en arrière, aux racines du BMX… Mais n’espérez pas faire des affaires si vous arrivez en fin de journée. Comme partout les requins rodent dès l’ouverture et les prix s’envolent, largement boosté par les spéculateurs qui font main basse sur la totalité des stocks pour pouvoir revendre en faisant un bénéfice confortable. Vous ne pouviez pas être à Los Angeles ce jour là car vous aviez piscine ? Pas de soucis j’ai fait quelque images pour vous des vélo que vous ne verrez nulle part ailleurs.



Nicholi Rogatkin


107 - event - trinidad par alain massabova & trevlon hall - photos se visual, alain massabova & Allan V. Crane

monster bmx freestyle exams


Mon trip à Trinidad Temps de merde à Paris, l’hiver persiste, c’est la galère... Et si je partais dans les Caraïbes avec les meilleurs riders du monde ? Mon ami Trevlon Hall m’envoie une invitation pour son évènement dans son île maintenant connue du BMX. Départ donc pour Trinidad où je retrouve Pat Casey, Nicholi Rogatkin, David Peraza, Jesse Puente, Adam Kun accompagné de Tom (SeVisual) et de tous les riders locaux. Y’a du beau monde, le trip s’annonce epic ! C’est parti pour le Monster Energy Bmx Freestyle Exams en commençant par la tournée des écoles avec un démo endiablée flat et park. Le staff de Monster a tout préparé, les riders n’ont plus qu’à se balancer. Pour une simple démo, les tricks les plus fous sont envoyés, du flip double whip sur la box ou du halfcab whip au sol, les collégiens en ont pris plein la gueule ! Suivit d’une séance de dédicaces pendant 2 heures telle une rock star. C’est chaud dans les Caraïbes ! On est lancé, le tour bus nous arrête devant la TV locale (Synergy) pour une interview en direct, on passe faire la bise au ministre des sports et c’est reparti pour une démo dans un centre commercial qui envoie le feu ! Le sol est glissant mais Jesse nous fait un run de compette après quelques bières dans la tronche. Je tente de rider aussi mais pas facile aux cotés du champion et du vice-champion du monde. Les mecs sont de vrais pros. On fini tous le soir tranquille dans la piscine de l’hôtel avec la crème de BMX mondiale. On fait quand même une escale à la plage style carte postale avec wifi gratuit dans l’eau, ça bosse grave...

Nicholi Rogatkin

Jesse Puente at school

Puis arrive le jour tant attendu par Trevlon et tous les Trinidadiens, les contests amateur pour lequel nous sommes venu juger. Il pleut mais ça ne dérange personne, le staff est à fond et les riders s’entrainent sur un sol mouillé, aucun problème. Je retrouve les top riders locaux avec un réel plaisir car ils rident pour de vrai, ils ne trichent pas. Comme partout dans l’Amerique Latine et les îles tropicales, le niveau est excellent. Jesse, Adam et moi jugeons le flat. Pat, Nicholi et David jugent le park. Trevlon met le feu au micro. Les Monster girls sont aussi de la partie, le soleil met le paquet et ça part dans tous les sens ! C’est un régal de voir Kestrel et Keegan qui sont si forts. Les autres ne sont pas en reste et les park riders se balancent dans tous les sens. Ils ont peur de rien et sont prêt à tout pour impressionner le juge Pat Casey. Le contest est comme une fête, celle du BMX à Trinidad ! Puis quand vient la démo des pros, c’est l’apothéose avec du triple whip, du decade, bus to whip, du flip superman, du front, de la boucherie dans cette petite île ! Un trip de fou, un rêve que Trevlon a su mettre en œuvre pour offrir du BMX à tous. On ne le remerciera jamais assez, ainsi que les sponsors qui ont rendu ce rêve possible. Ne manquez pas la vidéo de SeVisual de ce trip car le niveau de dingue avec des paysages de rêve sont au rendez-vous. See you next year Trinidad, vous me manquez déjà !

pat casey


Adam Kun


Monster Energy Bmx Freestyle Exams 2013 par Trevlon Hall En 2010 j’ai lancé le concept des Bmx Freestyle Exams pour aider à développer le Bmx Freestyle sur les iles de Trinidad & Tobago. Le but, un évènement pour construire le Bmx dans les caraïbes. Le concept, faire des démos dans les écoles, Shopping Malls et juste n’importe où il y a des gens qui passent. Ensuite, pour culminer ce tour, nous avons fait un contest pour que les riders aient une place pour montrer leur talent, gagner en reconnaissance, être récompensés et s’amuser. Depuis le lancement de cet évènement en 2010 à maintenant, nous avons fait des progrès significatifs. Cette année pour la première fois nous avons ouvert la partie contest à la communauté des Caraïbes, créant ainsi le 1er contest de Bmx Freestyle des Caraïbes. Pat Casey (USA), Adam Kun (Hongrie), David Peraza (USA), Jesse Puente (USA) & Alain Massabova (France) sont venus sur nos cotes cette année pour nous aider à juger les contest et participer aux démos. Concernant les riders des Caraïbes qui sont venus à Trinidad pour participer au contest, nous avons eu: Romell Bourne (Barbados), Garnet Lopez (Jamaïque), Daniyel Tromp & Darrell Werleman (Aruba), and Thiery Parotte (St Maarten/St Martin). Le contest eu lieu au complexe Jean Pierre à Trinidad le dimanche 26 Mai. Nous avons eu deux catégories de Bmx Freestyle, en compétitions pour U$5,000 + Prizes. US$2,500 pour Am Flatland et US$2,500 pour Am Park. Le détail est: (US$1,200 + Bike – 1st Place, US$800 – 2nd Place, & US$500 – 3rd Place pour les deux catégories Bmx. La foule était présente malgré les averses durant la journée sur Trinidad. Heureusement tout s’est bien déroulé. Au niveau positif nous avons eu notre honorable Ministre du Sport Anil Roberts qui est venu voir l’action en live et s’est même pris au jeu d’encourager les athlètes lors de leur runs.

Le jour suivant l’évènement, j’ai emmené les riders des Caraïbes ainsi que les pros venus de plus loin pour rencontrer des personnes importantes qui ont un effet positif sur le développement continu de notre sport à Trinidad& Tobago. Nous avons en premier rencontré Mr. Samuel Sankar, le coordinateur Sport tourisme du gouvernement et Mr. Manohar Ramsaran Sport Tourisme Manager à the Tourism Development Company Trinidad. Nous avons ensuite rencontré notre honorable ministre des sports Anil Robertsat au ministère des sports à Trinidad. Le ministre Roberts a été d’une grande aide pour le développement de notre sport. Le ministère des sports & the Sport Company of Trinidad & Tobago ont sponsorisé un gros air bag que nous avons eu lors de notre évènement. Le coussin géant nous aidera à apprendre des tricks plus poussés, merci Mr le ministre! Lors de notre rencontre avec lui il a annoncé ouvertement sa détermination à vouloir construire 4 Bmx Freestyle Parks, parmi d’autres équipements sportifs dans un futur proche, pour les jeunes et le développement de notre Sport. Et finalement nous avons rencontrés Evelena Bruce et Lyndon Balkaran de First Citizens, qui furent des personnages importants pour rendre notre évènement possible. J’aimerais écrire encore à propos de cet évènement, la vidéo sortira très bientôt et y fera plus justice que tous les mots que je pourrais écrire ici. Je suis très occupé en ce moment avec encore cet évènement et aussi des plannings pour organisations futures. Je peux vous promettre que nous continuerons à pousser le développement de notre sport de ce coté ci du globe.

david peraza

Thiery Parotte


Bmx Flatland 1st Place - Keegan Alves (T&T) 2nd Place - Kestrel Roopnarine (T&T) 3rd Place - Peter Gonzales ((T&T)

Bmx Park 1st Place - Romell Bourne (Barbados) 2nd Place - Darrell Werleman (Aruba) 3rd Place - Garnet Lopez (Jamaica) david peraza


david peraza

tom & pat

Pour finir cet article, j’ai envie de remercier tant de gens, mais je réalise que j’écrirais pour l’éternité. Pour maintenant je voudrais dire un grand merci à Monster Energy et the key folks à Monster Trinidad qui m’on aider à construire ce rêve – Merci à vous (Jonas Zokar, Chantal Lefevre, Leigh Inalsingh& Pradeep Subrian). Grand merci à Blue Waters & Mountain Dew. Aussi un énorme merci au ministère des Sports & the Sport Company of Trinidad & Tobago. Merci à ces personnes clés au ministère, notre Honorable Ministre des Sports Anil Roberts, Sport Development officer Mr. Richard Jones, Executive Manager of Sport Development & Performance – Mr. Anthony Creed et Facilities Manager – Mr. Anthony Blake. Encore un énorme merci à the Tourism Development Company Trinidad & Tobago et le super travail du Sport Tourisme Coordinator – Mr. Samuel Sankar & Sport Tourisme Manager – Mr. Manohar Ramsaran. Un grand merci à First Citizens – merci Mr. Dexter Charles, Lyndon Balkaran & Ms. Evelena Bruce. Un grand merci aussi au Cascadia Hotel et son General Manager Mr. Barry Bidaisee – si jamais vous venez à Trinidad, Cascadia Hôtel est le meilleur spot pour vous et votre bike. Merci aussi au Président du Mouvement Alternatif Jeune - Shawn Hodge de St Martin. Il fait beaucoup de chez lui au bou des Caraïbes pour le développement continu du sport. Merci à Francis Fashion, Shoe Locker Sport World T&T, Kirton Communications & grand merci à toi Mike Bikes Trinidad. Enorme merci à Strategic Alliance Security Services & CSI – merci Jean Paul Llanos. Un grand merci aussi à tous les riders pour aider à partager le Bmx Freestyle! Et pour finir, un grand merci à Alain Massabova éditeur de ART BMX pour tout ton dur travail pour développer et documenter notre sport au long des années. Ok un dernier lol, merci à tout le monde de la Trinidad & Tobago Bmx Freestyle Association pour votre dur travail et votre engagement pour construire le Bmx Freestyle à Trinidad &Tobago, Brian Johnson, Nigel Edwards & notre très spécial Danielle Belfast.

Peter Gonzales

the team and the minister

thanks monster !


jesse again and forever


114 - event - FRANCE par jc pieri - photos christian vanhanja & xabi barreneche

FISE show



Daniel Derh en flair x-up

Jack Watts en flair can can

Jean-Baptiste PEYTAVIT en bus


3 ans après on refait la même : Mark Webb et Dean Cueson pendant la finale


Comme chaque année le Fise a du faire parler de lui. Un événement unique en France voir même en Europe. Le nombre de spectateurs et le spectacle toujours de plus en plus intense en a fait un événement incontournable.
Cette année beaucoup de riders étrangers on fait le déplacement, cependant certain adeptes de cette compétition n’étaient pas présent, principalement du au fait que le Dirt a été supprimé pour plusieurs raisons. Le Dirt était un bon moyen de ramener beaucoup de riders pouvant s’exprimer à la fois en dirt, park et aussi mini rampe.
Mais cela n’a pas empêché tout le monde de s’amuser, et le spectacle était de la partie.
La présence cette année pou la première fois du rider australien Logan Martin a rehaussé le niveau de la compétition. Son riding très aériens, technique et à la fois spectaculaire l’a logiquement propulsé à la première place. Malgré l’absence de la mascotte du Fise, Mark Webb qui était belle et bien présent pour quelques interviews et speaker le contest en live, l’ensemble des riders ont su mettre le feu au park et à la mini rampe. Des démos lors des qualifications de mini rampe avec Kevin Peraza, Logan Martin, Daniel Sandoval, Ryan Taylor et les autres resterons gravés. Comme 3 flairs whip fait simultanément sur le même quarter. 
Cette année tout le monde craignaient la pluie comme les années précédentes. Mais heureusement pour nous la pluie n’était pas présente ou très peu lors des qualifications mini à spine. Les soirées sont aussi un élément très important qui font du Fise un événement très conviviale ou les riders du monde entier aiment venir afin de partager des moments tous ensemble. Le Fise est donc un événement incontournable pour toute personne aimant les sports extrêmes et qui aime faire la fête. See you next year !

Tom justice, 3-6 turn

Pedro Charveron en table one end

Ryan taylor avant d’essayer le gap en front flip


Kevin Peraza en indian air seat grab


Une fois de plus le Flat au FISE fait polémique. Même si le sol glissant et mou rebute beaucoup de pro riders, c’est encore une histoire de jugement qui fait parler. Jean William, qui était venu pour une compétition internationale, se retrouve au milieu d’un show. Et ça ne changera pas. Le Fise restera le meilleur contest pour se montrer et justifier ses sponsors. Faut juste l’accepter, le FISE est le seul endroit où plus de 150000 personnes voient du flat en live. Même si au final, ce n’est qu’un show, ça reste la meilleure promotion du flat dans le monde.

Dub, défonce le sol du fise pourtant si glissant. malheureusement victime des juges-riders-organisateurs... the chris bohm show

jean françois Boulianne

DEZ, bunny to steam roller !

the unbeatable VIKI

matthias back to 2009


kickflip to victory by viki


ryan taylor en flair bus




125 - face - usa par christian vanhanja

Drew Bezanson Cela fessait longtemps que nous voulions faire un sujet sur Drew, mais avec lui c’est plus « attrape moi si tu peux », qu’un héro underground reclus. Cette fois-ci on a été assez rapide pour mettre la main sur lui, et il nous parle un peu de sa vie et du BMX.


à la base tu es Canadien, qu’est-ce qui t’as poussé à t‘expatrier en Californie ? J’ai déménagé en avril. Je venais déjà en hiver, et il s’est trouvé que des potes ont déménagé, laissant une place libre dans la maison ou je suis. Vu que la moitié de mes sponsors sont basé dans le coin, et que le climat est toujours bon, j’ai franchit le cap. C’est top parce que les jours ou je n’ai pas envie de rouler, je peux en cinq minutes être chez un sponsor pour travailler sur un produit ou leur donner un retour sur les produits que j’utilise au quotidien. C’est pratique et c’est un vrai plus pour ma carrière. Tu as des tonnes de parks ou de champs de bosse ou tu peux rouler autour de chez toi, pourquoi rouler très souvent au backyard de Ben Snowden ? Et bien en fait, même si je ne roule pas que la, c’est vrai que j’y suis souvent ! C’est en partie parce que c’est vraiment près de chez moi, et que c’est exactement le style de park que j’ai l’habitude de rouler chez moi en Nouvelle Ecosse. Même si je ne suis pas contre une session dans un park ouvert à tous de temps en temps, c’est quand même plus pratique de rouler dans un park privé quand tu veux vraiment t’entrainer

sérieusement. C’est cool de rouler dans un park ouverts à tous pour s’amuser, mais la on peut rouler en petit comité, donc on roule plus et tu peux enchainer 10 runs sans avoir à attendre ton tour. Le backyard de Ben est très fun, ça change tout le temps, il y a toujours un truc nouveau à rouler, il y a le resi, le bac à mousse, et en plus il y a une bonne ambiance. Et ça ne te tente pas de construire des rampes dans ton jardin ? Le truc c’est que dans le coin, il n’y a pas vraiment de place nul part pour construire un tel park… Donc pour l’instant je pense que je vais juste continuer à aller chez Ben tant que le park sera là ou tant qu’il ne déménage pas. Beaucoup de mômes aimeraient avoir ton style de vie, avec les produits gratos, et la vie de rock-star, que leur dirait-tu pour qu’ils y arrivent ? Mon « conseil » aux jeunes riders qui voudraient devenir pro, c’est avant tout de ne pas forcer les choses. Faites du vélo parce que vous aimez ça, car si vous le faite par plaisir



et par passion, vous ferrez vraiment tout ce qui est en votre pouvoir pour progresser et vous améliorer sans même vous en rendre compte, alors que si vous forcer les choses, ou si vous vous mettez dans un état d’esprit ou vous DEVEZ faire les choses, vous ne mettrez pas autant de passion et d’effort a rouler. Si vous êtes vraiment passionnés et que vous voulez vraiment que les choses tourne a votre avantage, il est vraiment question de ça : faites-vous plaisir et surtout amusez-vous, ne vous forcez jamais. Oui mais on arrive à rien sans travail non ? Bien sûr, je veux dire, tu ne te réveille pas un matin en te disant ça y est je suis pro, comme ça par magie… ça prend du temps et des efforts… ça fait maintenant plus de la moitié de ma vie passée sur un vélo, et j’ai probablement passé des centaines de millier d’heures à m’entrainer… en particulier au début chez moi au Canada, j’avais une mini dans mon garage, et tout les soir en rentrant du bahut, je roulais pendant des heures. Je ne peux même pas imaginer le nombre d’aller-retour que j’ai fait sur cette rampe, c’est de l’ordre du million, parce que je m’éclatais tellement, et j’adorais apprendre des nouveaux tricks, les sessions avec mes potes, depuis je ne me suis jamais arrêté et ça m’a conduit là où je suis aujourd’hui.

Ça c’est le tableau idyllique, mais le revers d’être un pro rider fait bien apparaître des contraintes non ? Il y a t-il des cotés pénibles de ta vie que tu aimerais esquiver ou ne pas avoir à faire ? C’est comme dans tout : il y a des bon et des mauvais cotés… Et maintenant que le BMX est mon « travail » parfois c’est pas facile… Il y a des moments ou j’aimerais bien me poser un peu à la maison, mais je dois me rendre à l’autre bout de la terre pour pour un contest ou une démo, ce qui est cool, mais quand le trip foire et que tu te retrouve bloqué, tout seul, dans la salle d’attente de l’aéroport à cause d’un vol retardé ou annulé, ç’est pas hyper drôle… Je fais ça depuis 6 ou 7 ans tous les jours sans m’arrêter, presque toute l’année, donc au bout d’un moment quand ça t’arrive une fois de plus tu te dis « Mec, je pourrais être chez moi en train de rouler avec mes potes » ! Le truc c’est que j’aime tellement le BMX que si je me retrouve coincé quelque part sans pouvoir rouler pendant deux jours, c’est deux jours de moins sur mon vélo. Et je préfère être à la maison et pouvoir rouler tout le temps. C’est paradoxal car plus je progresse, moins j’ai de temps pour rouler… Avec le statut de pro, il y a des obligations et des contreparties, et ça en fait partie. Quand tu voyage non stop, tu es en permanence en train de te battre avec le décalage horaire, mais tu dois quand


même être au top, même pour un petit contest ou tu vas probablement rouler moins d’une heure, et ça fait beaucoup d’heure ou tu n’est pas sur ton vélo ! Mais bon, je ne me plaint pas non plus, c’est juste que maintenant, j’apprécie parfois de rester à la maison plus de deux jours. Tu prends ta préparation physique très au sérieux, tu fais du vélo de route pour le cardio, tu fais de la muscu, tu fais attention à ta nourriture… Tu pense que l’époque ou les rider étaient juste des punks alcolos tournant au mac do, c’est fini et que c’est impossible d’atteindre le niveau des pros sans être un vrai athlète ? C’est vrai que ces dernier temps, la prépa physique et l’entrainement deviennent plus sérieux en BMX parce qu’il suffit de voir à quel point c’est bénéfique : tu peux rouler plus longtemps, certain tricks deviennent plus faciles, et tu passe plus de temps sur ton vélo parce que tu évites certaine blessures, ou tu récupère d’autre blessure plus vite ! Encore une fois on aime tellement être sur notre vélo que l’on fait tout ce qui permet de passer plus de temps a rouler a fond ! Et en contest ça aide vraiment parce que tu peux placer plus de trick au cour d’un run, prendre plus de plaisir sur le park, ou bien placer les tricks que tu veux à la fin de ton run au lieu de meubler avec des tricks pourris parce que tu n’as plus le jus. Au final je ne le fais pas juste pour le BMX mais parce que ça me permet de me réveiller en te sentant bien dans ta peau au quotidien. Ces dernières années le nombre de gars qui se sont fait vraiment mal a explosé, surtout depuis le développement des web édits qui poussent les gars à tout

le temps aller plus loin pour rester dans la lumière, tu te sens concerné ? Comment est-ce que tu gères la pression ? Est-ce que tu te forces un peu plus parfois à cause de ça ? On ne va pas se mentir quand tu es pro et que tu vois un édit d’un gars qui déchire tout, ça te mets la pression! Mais à la fois quand j’étais môme, je bataillais pour suivre le wagon des nouveau tricks, mais quand j’ai commencé à bien rouler, j’ai réalisé que ça me saoulait un peu, et j’ai décider de rouler à ma façon, de faire mon propre truc, et à partir de ce moment là ça a été de mieux en mieux pour moi. Là encore je vais me répéter mais c’est parce que si tu fais un truc que tu aimes, et de la façon don tu a envie, tu le fais mieux, c’est tout. C’est ça qui est bien avec le BMX, il n’y a pas de bonne ou de mauvaise façon de faire, tu fais à ta sauce et de la façon qui te convient le mieux. Mon sentiment, c’est que si tu roules à ta façon, tu as plus de chances d’y arriver, et ce, quelque soit le but à atteindre, que si tu essayes de plaquer tout les tricks des autres ou si tu est une photocopie d’un autre rider. C’est ça que j’aime vraiment avec le BMX : c’est juste un sport ou être à part et faire les chose à ta façon est dans l’esprit même du sport. Tu fais parti des mecs qui gardent toujours une marge de sécurité. Il semblerait que tu soit assez lucide sur ce que tu peux tenter ou pas, et que quoi qu’il arrive tu puisse rattraper pas mal de chose avec le sourire qui prouve que tu t’éclates. C’est une apparence ou tu gardes toujours une marge de sécurité ? Il y a toujours une bonne part de risque en BMX, mais à la fois je ne me souvient pas m’être balancé une seule fois en me disant «je ne sais pas du tout


comment ça va se passer, mais j’y vais». Pour moi c’est important d’analyser les tricks que je rentre et ceux que je vais essayer, comme un transfert ou un truc du genre. En général je l’analyse jusqu’au point ou je peux me visualiser en train de le faire. Et si j’arrive à me visualiser en train de le rentrer, c’est qu’il y a de fortes chances que je le rentre. De toutes façon, honnêtement ça va tellement vite que, le temps que tu te rendes compte que tu as faillit t’encadrer, c’est déjà passé, et tu n’as même pas eut l’occasion de te faire peur. Du coup c’est plus genre «j’ai faillit m’en mettre une, mais c’est passé, cool, j’y retourne !». Bon ok mais tu ne peux pas nier qu’il y a des gars qui se sont démonté récemment, et quoi qu’il arrive ce n’est pas quelque chose auquel on s’habitue. Quand tu as un pote qui se blesse gravement, fatalement ça te touche… Tu le gère comment ? Avec le nombre croissant de blessure grave qui se produise, c’est sur que je ne porte que des casques certifiés, et je fais tout ce que je peux pour me protéger correctement parce que ce n’est pas juste ma vie que je mets en jeux, tu sais… J’ai aussi mes proches et ma famille qui peuvent se retrouver impacté si je me blesse gravement… Alors c’est sur que je fais gaffe. Il faut quand même penser que les gars qui se sont blessés en BMX, se sont blessés en faisant ce qu’il aimaient… alors ce n’est pas comme s’ils aimerais que toi tu arrête de faire ce que tu aimes parce qu’ils se sont blessés… Même s’ils en souffrent

aujourd’hui, ils veulent nous voir continuer à faire ce que nous aimons. Alors ce n’est pas ça qui va te faire lever le pied, au contraire, ça te motive à progresser parce que c’est ce qu’ils voudrait te voir faire. Tu es aussi un redoutable pilote de motocross, est-ce que ça t’aide pour le BMX, ou est-ce que tu fais juste pour le plaisir ? J’ai grandi en faisant de la course en motocross, donc ça m’a sans doute aidé pour le BMX à cause du facteur de taille, je veux dire, une bécane de cross, c’est plus lourd, plus rapide et quand tu passe sur un vélo, il va rarement plus vite que tu peux le faire aller… Donc sur un vélo, tu vas où tu veux à la vitesse que tu veux parce que c’est toi qui le propulse. Alors peut être que ça m’a aidé… Je ne sais pas c’est juste un truc que j’aime sans doute autant dans la vie… Si dans la même journée je peux rouler sur le vélo et sur la moto, je suis garçon heureux. Tu te verrais avoir une vie rangée avec un boulot de 9 à 17h et avec le pavillon de banlieue, la femme, les mômes et un chien ? C’est sur qu’être un athlète professionnel, ce n’est pas pour tout le monde, il y a des gens qui sont satisfait avec une vie « normale », et il n’y a rien de mal à ça. S’ils sont contents, je suis content pour eux. D’un autre coté, je n’ai jamais eut envie de bosser de 9 à 17h dans un bureau. J’ai toujours

voulu faire quelque chose qui me plaisait pour vivre, et il se trouve que pour moi c’est le BMX. Je me suis obstiné, j’ai travaillé, et j’ai eut la chance que ça fonctionne ! Mais encore une fois je sais que ma vie pourrait ne pas convenir a tout le monde, et c’est juste un défit permanent que tu t’impose à toi même pour essayer de t’améliorer, il se trouve que pour moi ça a été le BMX ! Donc en fait tu est en train de me dire que c’est ta façon à toi d’avoir « une vie normale » mais juste d’une façon différente de la plus part des gens « normaux » ? Comme je te disais, je suis vraiment heureux avec ma vie maintenant, et même si je voudrais encore m’améliorer pour voir jusqu’où je peux pousser les choses, mais je ne changerais rien à ma vie pour rien au monde, même avec les blessures, tout les moments que je passe loin des miens, c’est dur, mais maintenant ils sont fiers de moi, de ce que je fais et de la façon dont j’ai réalisé mes rêves… Je ne sais pas, je ne changerais pour rien au monde parce que je fais ce que j’aime. Je pourrais rentrer au Canada et sans doute trouver un job ou je pourrais faire plus d’argent mais toutes les expériences, les voyages, les gens que j’ai rencontrés grâce au BMX, tu ne peux pas mettre un single dollar en face. Tu ne peux pas acheter cela avec de l’argent, tous les vols, et tout les pays que j’ai découverts, juste parce que je roule sur un vélo… Tout ça ne s’achète pas tu vois, alors non je ne changerais rien de ma vie !



360 NOSE TO BAR OVER THE STEPDOWN

10 questions à Drew Ton premier BMX? Un 16 pouces qui s’appelait «little lightning». Ton premier Trick ? Le No-foot Ton premier contest ? Je ne m’en souvient pas vraiment, sans doute une jam locale quelque part en Nouvelle-Ecosse, mais mon premier contest pro a été la Metro Jam de 2006. Ta première victoire ? La Toronto Bmx Jam 2008.

Ton premier sponsor ? Deux société de fringues de la cote ouest du Canada, Seshin Bike et Unified Clothing, à peu près en même temps. Ton premier chèque ? C’est en distribuant des journaux à vélo en étant môme. Ta première blessure grave? à 12 ans, pendant une course de motocross. Je me suis defoncé le tibia et le péroné et il a fallut le re-casser pour le re-alligner...

Ta première cuite? Vers l’age de 15 ans, mais j’ai assez vite compris que ça n’était pas mon truc... Ton premier « plus jamais ça»? Sans doute après avoir pris une tarte pour avoir répondu mal à mes parents. Ton premier Voyage ? Mon premier vrai «BMX Trip» c’était à mes 14 ans et on est allé jusqu’à Montréal pendants quelques jours avec Dave Harrison and Mark Lockhart.



134 - ART - uk par alain massabova

chad powell Présentes toi, d’où viens-tu, comment es tu venu au BMX? Je suis un Graphic Designer Freelance de 21 ans sur l’île de Wight, une île de la cote sud de l’Angleterre. J’ai commencé le BMX au milieu de mon adolescence, comme la plupart des gamins de 15 ans, Je jouais beaucoup au jeux vidéos et économisais pour m’acheter un nouvel ordinateur, j’ai ensuite réalisé que ça serait beaucoup plus productif d’utiliser cet argent pour quelque chose qui me sortirait de la maison, c’est alors que je suis aller à mon bike shop local et est dépensé cet argent pour un vélo, le reste appartient à l’histoire.



Quelle est ton histoire avec Total BMX ? J’étudiais le Graphic Design, à la fin de mon cursus j’avais un gros projet final. J’ai décidé de créer un magazine de BMX depuis le début, logo/articles et bien sur, publicités. Total BMX venaient de sortir leur premiers cadres, j’ai pensé que c’était une bonne opportunité pour baser une des publicité de mon magazine sur Total BMX. Après avoir mis en forme, J’ai envoyé un email à Total pour leur montrer que je les avaient inclus dans l’un de mes projets, ils m’en ont alors remercier. Presque un an après j’ai reçu un message Facebook de leur part pour me dire quand ils «googler» Total BMX, ma publicité apparaissait sur la première page plusieurs fois, ça leur rappelaient mon métier, et résultat, ils m’ont demandé de leur fournir un design de T-shirt. Depuis ce moment là, je suis en charge de tout le travail de design pour eux. Quels sont tes outils, appareil photo ? Juste un iMac et un Canon 6D, bien que cela n’est pas vraiment d’importance, tant que c’est une combinaison ordinateur/appareil photo qui marche, c’est tout bon. Ton meilleur photo/artwork ? La ligne de vélos complets Total 2014 qui sortira autour de décembre pour sur! Je suis vraiment content de la diversité globale du artwork que j’ai créé pour eux. Remo a travaillé sur les spécifications pour chaque bike ainsi que sur les couleurs, tout en me demandant mon opinion. Au final on a produit une gamme vraiment solide de vélos pour 2014 et je pense que les gens seront impressionnés. Qu’y a t-il de prévu pour Total dans le futur, de nouveaux produits ? Oui bien sur! Je commence à travailler sur le cadre Kyle Baldock’s signature ‘KillaBee’ qui devrait sortir vers la fin de l’année. Parles nous de ta photo de la voie lactée? J’ai vu que tu avais beaucoup d’attention sur Facebook à ce sujet? Ben je prends un peu des photos de tout et n’importe quoi et vu que là où je vis nous avons un ciel très sombre à certains endroits j’ai essayé de prendre en photo la voie lactée. J’ai ensuite postée la photo sur Facebook et pendant la nuit elle a eu plus de 3000 likes et 1000 shares, MAD! J’ai eu ensuite beaucoup de gens qui m’ont demander si ils pouvaient acheter un fond, j’ai donc fait une page Facebook, ça fait un mois et j’ai 1000 likes sur cette page, c’est dingue! Pour les intéressés vous pouvez voir la page sur www. facebook.com/IsleofWightMilkyWay



Mark Webb

Des réseaux sociaux à partager ? Oui bien sur! www.facebook.com/ChadPowellDesign @ChadPowellDesign for Instagram
 @ChadBMXDesign for Twitter! Voudrais tu dire quelque chose pour terminer? Je suis super content d’avoir eu cette interview, ce fut un peu un rêve pour moi de penser qu’un jour je pourrais être assez intéressant pour remplir une page de magazine, donc un grand merci!



140 - scene - mexique par Martín Inda

mexico riders Au Mexique, la scène Flatland grandit vite, beaucoup de riders ride très dur mais n’ont pas le soutient ou les ressources pour participer aux contests et deviennent des underground riders. Il y a 3-5 bon contests nationaux et le niveau est très bon, les riders très motivés avec tout ce qu’il se passe dans le monde du flat, ils rident pour le fun, quasiment tous sans freins, ils font des speed tricks, difficile, et parfois mixent avec des street tricks. Au Mexique, le problème est le soutient des états où des gens, la culture est très différente, certaines personnes pensent que les riders sont de mauvaise personnes où ne savent pas ce qu’est l’art ou le sport. Ramiro Sandoval, est un flatland rider de Saltillo, Coahuila, Mexico, Il est un organisateur du contest «North Flatland jam» depuis 3ans, c’est l’un des nombreux riders qui motivent et font bouger la scène au Mexique. Fernando Herrera, est de León, Guanajuato, Mexico. Actuellement c’est l’un des meilleurs riders au Mexique avec un style unique, beaucoup de spins et whopper tricks, il rides plus sur la roue arrière avec des combinaisons flat/street, Il participe également aux contests de Street et fait de bonnes places, il est sponsorisé par Ortiz Bmx Shop.

Martín Inda

Miguel Martínez

Miguel Martínez, est de Oaxaca, Mexico. Son riding est spécial, car il n’a ni pédalier ni freins, il a beaucoup de bons tricks, vous l’avez vu à Ticos Jam. Il voyage aussi sur pas mal de contests en Amérique Latine, comme au Costa Rica, et il se rend bientôt à «Flat al Parque» en Colombie, il ride dur. Abraham García, est de Tepic, Nayarit, Mexico. C’est un très bon rider, il a beaucoup de tricks sur les deux roues, il aime aussi les spin, il a été sur le podium les 3 dernières années, il est maintenant un pilier de la scène flat du sud du Mexique, faisant des exhibitions avec DP Street (street art, music, alternative culture shop). Martín Inda, moi-même, je suis de Ciudad Victoria, Tamaulipas, Mexico. Je suis le seul rider dans ma ville. Je roule depuis 2005 et je participe à tous les contests au Mexique, j’ai rider à Real de Catorce Contest aussi; mes tricks vont avec mon propre style, je ride breakless, j’ai des tricks sur les deux roues, j’aime les spinning et rolling tricks. Je vais également aux contests internationaux, j’ai été à la Texas Flatland Jam et j’ai fini 9 en AM et 12ème à la Voodoo Jam et je ride super dur pour passer international PRO class, au Mexique c’est différent, je roule en Pro.



142 - event - france par fred mairet - photos kakeprod

TPG final EGP18 «Avant tout, les artistes sont des hommes qui veulent devenir inhumains.» Guillaume Apollinaire

Faites entrer les Artistes La finale des Trophées Parisiens de la Glisse faisait sa présentation le samedi 25 Mai. Time2ride et son équipe sonnaient le début du spectacle avec les ‘Bikers en herbes’ de moins de 14 ans pendant que les acteurs de la scène Freestyle s’échauffaient sur les planches du riding ! L’art du BMX ne réside pas que dans le coté Athlète et le défi sportif mais aussi dans la créativité et l’hétérogénéité des styles. C’est ainsi que les Grands ont fait la part belle aux Petits, puis ont enfourché la base de leur nourriture scénique pour exprimer des runs toujours plus intenses, au théâtre de l’imprévu où l’humain devient extraordinaire. L’auditoire pris place au fur et à mesure des performances, dans une ambiance en crescendo pour de multiples rappels à la scène. C’est ainsi que l’on pu admirer Samy Djail s’envoler en Front Flip vers le soleil, sans se bruler les ailes. Icare n’avait pas de BMX... Le pauvre ! Michel Dos Santos, fidèle à ses prestations sur les évènements précédents, sorti le grand jeu avec sa botte plus tout a fait secrète, en la méthode du Flair orbital, déjà vu dans la pièce «autour de la Lune», adapté du livre du même titre, de Jules Vernes. Malheureusement il chuta dans la 5ème en sautant une haie dans le bowl, lors de son interprétation. Il fini blessé, non pas dans son estime mais au genoux et nous lui adressons toutes nos pensées ! Il fini quand même 2 ème au classement général des TPG 2013, bravo! Dans l’enchevêtrement des représentations, est sorti une histoire peu commune où le courage, l’originalité et la folie scintillèrent dans les pupilles du public.

Marwan Mjahed en whip au dessus des marches sur le street


Romain hudry en transfert au dessus des grilles


Ouzeubossofpanamagueule! Un truel ou plutôt duel fantastique à 3, eut lieu sous nos yeux passionnés, pour le trône du Boss de Paname 2013. Romain Hudry porté par la foule enflamma le spine du bowl en 360 Tailwip et enchaina les downsides whips et des airs volatiles à rendre malade l’armée de l’air. De même que Gislain Fremont fit une intervention incroyable avec un 360 et des transferts digne de la Nasa ! Romain fini 3ème de l’étape et 3 ème au classement général des TPG2013, pour sa prestation dans «VOL AU DESSUS D’UN NID DE COUCOU» avec le Fameux transfert de la partie street à la partie funbox ! Xavier Magnan avait déjà le premier rôle les années précédentes, et décida d’incarner un anti-héros vaillant, sans peur et sans reproche. Faisant du bowl un espace de jeu dédié à son art. Celui de survoler les éléments en turndown, combo whip tale tap et j’en passe. Pas une seule partie du park n’a pas connu ses pneus et son talents ! Il adouba le monstrueux wall de l’egp en posant un Ice pick sur sa crête ! Il se place Ier de l’étape. Le jeune Antoine Mallier s’enorgueillit d’une magie pure et chassa la mauvaise augure à coup de air whip à 2 mètres au dessus du Hip du Bowl ! Down

xavier magnan en look back

side taletap, footjam whip dans le bowl, stylé et vif ! Bus driver de-ci de-là, ice pick etc... le street et aussi fait pour lui.Il s’acharna sur la partie Fun box en Bar n’Roll et prend la 2ème place de l’étape et ‘The 1ère place’ au classement général TPG 2013 ! Mr Antoine Mallier devient ‘The Boss Of Paname Ma Gueule 2013’ ! Bravo. Merci à la Mairie de Paris et toutes ses équipes, Arnaud Rollet, ArtBmx Mag ZooYork, Clandé, Pago, Monster, La Crémerie Bmx Pro Shop, SoulBmx Mag, Time2ride et tous ses adhérents, Pascal Bertuzzi, Zack Deconinck, Max dequen, Cypriens Jean charles, Ludo, Les Crews de Paris et Ile-de-France, Bérric du 61 et Le 61, Ben, Geon, David Lombard, Thomas Caillard etc etc... Continuez à être des artistes du Bmx Freestyle ! Merci et à l’année prochaine !

« L’art de rider n’est pas qu’une gymnastique du corps. C’est aussi l’art de créer et développer un style, qui nous rend chaque jour un peu plus extraordinaire ».


Antoine Mallier en Air Whip


146 - photo - bresil par Marcelo Lopes

Bruno Crespo



Rider : Mon nom est Bruno Crespo, surnomé Dogão. J’habites à Rio de Janeiro, Bresil. J’ai 27 ans et cela fait environ douze ans que je suis un bmx rider. Je voyage en permanence pour rider et rencontrer d’autres riders et aussi trouver des nouveau parks tout autour de mon. Je suis sponsorisé par Bmxpride (bmx shop) et Dirty Money (wear). J’aime rouler les SkateParks et faire du street. Je suis débutant en Dirt Jump et en Vert.




Photographe : Mon nom est Marcelo Lopes. J’ai 31 ans et j’habites à Rio de Janeiro, je suis dans le milieu depuis que j’ai gagné mon premier skateboard à 5 ans. Cest au travers du skate que j’ai commencé à admirer les photos que je voyais dans les magazines et les vidéos. Je travaille comme photographe dans le milieu depuis 5 ans.


152 - face - trinidad par alain massabova - photo se visual & Allan V. Crane

Kestrel Roopnarine Parles nous de ton background et comment tu as commencé à rouler ? Mon nom est Kestrel j’habite à Trinidad un petite ile des Caraïbes à coté du Venezuela. J’apprécie ma journée quand je passe du temps avec mon vélo. J’ai commencé à rouler parce que c’est super excitant. Le 1er trick qui m’a attiré le flat c’était un gars qui faisait un track stand, après que j’ai vu ça j’étais accro au flat. Que préfères-tu dans le Flat ?
 Pas de règles, seulement ce que tu veux faire est nécessaire, cela peut être pied droit pied gauche ou pieds croisés pas de coach juste le faire comme je le sens c’est ça la liberté, aussi le feeling que tu ressens quand tu rentres un nouveau trick et quand la foule devient dingue, ces sensations/moments sont ce que j’aime dans le flatland. Quel est ton style de riding ?
 Mon style de riding c’est surtout du spinning short hard links. J’essaie de surtout les pump tricks sans scuffing. Mon style est surtout riding sur la roue arriere mais j’essaye aussi de nouveau tricks sur la roue avant. Sais tu pourquoi tu rides, quel est ton but dans le BMX ?
 Je ride car ça me fait me sentir bien, ça fait sortir tout ce qui est négatif de ma vie, c’est du pur fun même quand je me blesse au tibia ou tombe lourdement c’est fun! Tu veux voyager ? Ta destination favorite? Bien sur, je veux voyager et voir le monde, rencontrer de nouveaux gens et voir cette Terre, voir le riding des vidéos en vrai! Je veux vraiment aller aux US et au Japon on dirait que c’est un monde complètement différent là bas. Comment se passent tes journées ? Décris nous une journée typique?
 Mon but en BMX est de devenir pro, je veux être un bon rider original et faire des tricks hardcore. Je veux aussi ouvrir une école de BMX et apprendre aux kids comment rider en flat et en street, leur montrer qu’ils peuvent s’amuser sans la drogue et en restant loin du crime. Les Kids de Trinidad doivent avoir plus d’opportunités en rapport avec le sport que le Football et le cricket. Une journée classique je me lève, vais au travail, navigue à travers les obstacles que la vie amène. Mes collègues pensent que rider mon BMX c’est gâcher du temps, je

pense que c’est quelque chose d’original, créatif et différent. Une grande partie de notre culture c’est... boire, c’est dur mais je fais de mon mieux pour rester positif. Le meilleur moment de ma journée c’est quand je monte sur mon bike. Qui est ta motivation, ton inspiration et ton rider favori ? Mon inspiration pour le riding change en permanence Vikki Gomez, Matthias Dandois, Trevlon Hall, Adam Kun, Martti Kuoppa, Jesse Puente, Domnik Nekolny, Jean William Prevost (dub), Simion O’Brien, Trevor Meyer, Hiro Morizaki, Bram Verhallen, Waldemar Fatkin. Cela change souvent car ils ont tous accomplis de grandes choses et amène de nouvelles idées au plus haut! Parles nous de la scène flat à Trinidad ?
 La scène Flat à Trinidad est très petite, ça se compte sur les doigts de la main mais on progresse tous et c’est vraiment fun de voir à quel point on progresse chaque mois, j’espère que la scène flat va grossir j’ai d’ailleurs entendu parler d’un nouveau rider et j’espère qu’il ne lâchera pas. J’essaye aussi d’inciter des gars à reprendre le riding. As tu des sponsors ? En recherches tu ? Je n’ai aucun sponsor, j’ai fait de mon mieux, J’ai fait des vidéos et envoyé des emails aux compagnies, j’ai même demandé conseils à des riders pro sponsorisés, mais personne n’est capable de me sponsoriser en ce moment, j’espère qu’un jour mon niveau de riding attirera un sponsor et mon bike arrêtera de vider mon compte en banque. Des remerciements ?
 J’aimerais remercier ART BMX pour cette chance d’être dans ce magazine. Je dois remercier Trevlon Hall pour avoir créer une telle opportunité ses heures incontables de dur travail et sacrifice personnel vont plus loin que n’importe quel salaire, il montre un amour pur pour le sport, sans lui cela n’aurait jamais été possible. J’ai aussi besoin de remercier les gens qui me soutiennent et m’encouragent toujours à rider, mes deux compagnon locaux (r.o.a.d.k. & w.b.b. aussi la I.R.S. skate board family) et je dois remercier les gens que je n’ai jamais rencontrés, je reçois emails et compliments de beaucoup de gens de Mumbai en Inde ainsi que pas mal de monde du Canada et d’Amérique. Gros respect à eux, je ride dur pour vous tous!



154 - face - trinidad par alain massabova

Keegan Moreno Alves Parles nous de ton Background et de comment tu as commencer à rider ? Je viens d’une grande famille de 10 et j’ai toujours été à fond sur le sport. Petit j’aimais rencontrer de nouvelles personnes et essayer de nouvelles choses. Juste à coté de là où j’habite il y avait quelques gars qui roulaient et ça avait l’air cool! J’ai donc décidé de me procurer un vélo. A mes début j’ai rencontré un mec nommé Brad Lee qui faisait du flatland. Au premier regard je fut époustouflé par ce que j’ai vu! J’avais environ 15 ans, et c’est à partir de ce moment là que j’ai commencé le flatland.

donc je me détends, regarde les dernières news sur les sites de bmx et me prépare à aller au lit.

Quelle est ta chose favorite dans flatland ? Ce que j’adore le plus dans le flat c’est que après tout les challenges et la douleur, il y a des récompense pour tous ces effort difficiles. J’aime vraiment la sensation de me pousser aux limites et apprendre de nouveaux tricks et en plus de tout cela le flatland a beaucoup de belles opportunités à offrir dans la vie, comme voyager et rencontrer de nouvelles personnes.

Parles nous de la scène flatland à Trinidad ? La scène flatland à Trinidad est très bonne. Nous sommes une dizaine en ce moment et on s’entend tous bien. Le niveau de riding est aussi très bon.

Quel est ton style, ta façon de rider ? J’essaye de mixer tous les styles différents dans mon riding, comme faire des turbines, spinning tricks, crossfooted tricks et big jumps! J’adore faire des combos long et difficiles. Sais tu pourquoi tu ride, quel est ton but en BMX? Je ride parce que j’adore ça, je pense que tout le monde adore quelque chose qui te rend heureux. Rider me rend heureux, je ne peux pas arrêter! Haha mon but en bmx, pour moi ce serait d’arriver à un très haut niveau de riding, avoir des sponsors et en vivre. Comment se passe tes journées? décris nous une journée type ? Mon père a un garage où on répare et peint des voitures. Un jour typique je travaille jusqu’à ce que je sois prêt à aller rouler. Après rider je suis habituellement fatigué

Qui est ta motivation, ton inspiration et ton rider favori? Et bien, pour être honnête je tire toute ma motivation de dieu! Je crois en lui! Outre cela c’est en regardant des vidés, voyageant et en roulant bien aux contests. Beaucoup de riders m’inspirent. Je n’ai pas de favoris mais un de mes préférés est Adam Kun.

Veux tu voyager ? Ta destination favorite ? Oui je voyages, pas autant que d’autres riders mais je prends n’importe quelle opportunité. Ma destination favorite serait l’Europe. As-tu des sponsor ? Recherches tu des sponsor ? Je n’ai aucun sponsor mais je suis supporté par mon pays. Je suis très ouvert à tout sponsor qui pourrait m’aider et me faire avancer dans mon riding. Donc oui bien sur je cherche des sponsors. As-tu des commentaires ou choses à rajouter? Je veux passer une dédicace à mon très bon ami Trevlon Hall pour tout ce qu’il fait et pour aider autant la scène ici à Trinidad. Si ce n’était pas pour lui, nous aurions beaucoup plus de mal à faire les choses! Des remerciements ? Je veux remercier dieu pour tout! Merci à tous les gens qui m’on permis d’aller aussi loin et merci beaucoup Alain Massabova pour cette opportunité dans votre magazine!





158 - oldschool - USA par christian vanhanja

haro book party HARO BOOK «The rise of BMX Freestyle» par Dominic Phipps Une critique littéraire d’un livre d’histoire dans un mag de BMX ? Ne partez pas tout de suite, il s’agit bien de BMX et seulement de BMX. Bon OK il y a bien un peu d’histoire dedans, et c’est un livre, mais rien a voir avec le livre qui servait à votre prof préféré pour vous faire taire au collège, ici on parle d’histoire du BMX… S’il y a bien une marque emblématique du BMX, ayant compris l’intérêt de la oldschool-nostalgie, c’est HARO. On va pas vous refaire l’histoire complète de la marque, l’anglais Dom Phillips s’en est très bien chargé dans ce nouveau must-have de toute bonne bibliothèques de passionné de 20 pouce. On a eut la chance d’assister au vernissage de cet ouvrage dans la réincarnation du shop mythique « the bicycle source » ( le shop original ayant fermé ses porte dans les années 90). En plus d’une bonne partie des rider Pro ayant contribué à l’essort de la marque entre 1978 a 1989, les piliers de la scène oldschool était présents, dont M. Bob Haro himself, l’homme par qui tout a commencé pour nous. Après une mini-jam devant le shop, une démo de flat oldschool de Dave Nourie et un certain nombre de bières et de tacos, on pouvait acheter le livre et se le faire dédicacer par la plupart des légendes en photos sur les pages du bouquin. Une bonne ambiance et un bon groupe de passionnés, il n’en fallait pas plus pour passer une bonne soirée.

John POVAH - Team manager Etnies - gagnant du cadre #001

Mais celui pour qui la soirée a été très bonne c’est John Povah qui repart avec le cadre et fourche #001 de la réédition du Haro freestyler original. En effet le team manager de Etnies a acheté quelques tickets de la tombola organisée pour lever des fonds pour ARF, et repart avec le premier exemplaire de la réédition du cadre et fourche par lequel tout a commencé. Fabriqué a 300 exemplaires, à la main, en Cro-Mo 4130 par True-torch à Santa-Ana au USA , c’est la repique exacte du cadre et fourche produit a l’époque par Torker pour Bob Haro. Inutile de vous dire que pour les collectionneurs de BMX oldschool, c’est le genre de pièce qui vaut son pesant de chrome… Alors qu’en est-il du livre ? C’est avant tout un bel objet, dans un coffret, très bien fabriqué. C’est surtout un recueil très bien fait de documents d’époque quasiment inédits, mis en page avec goût et dans l’esthétique des eighties. Beaucoup de photos inédites (dont certaines de votre serviteur), et de témoignage d’époque. Pour ceux comme moi qui ont connu cette époque, c’est un peu « la madeleine » de Proust, pour les plus jeunes, c’est l’occasion de pouvoir apprendre un peu comment ce sport et sa culture a commencé, et de se rendre compte à quel point le BMX était populaire à cette âge d’or du BMX. En cette nouvelle période de crise du BMX c’est plus que jamais l’occasion de se rappeler qu’il y a eut d’autres âges d’or du sport.

Colin MACKAY - Team manager Haro


le cadre Haro #001

Ron Wilkerson et son bébé !

Colin MACKAY et Kevin Martin

ben snowden et Dave Vœlker

bob, mark gray & CVH

drew bezanson, et Ben Ward team manager FITBIKE

dave vœlker et john Povah

dave nourie

xavier Mendez et john Povah

bob Haro et colin MACKAy

Chris Mœller et ben Ward


160 - ATTITUDE - espagne par patrick guimez - photos gecko

making off story of the Dawn

Street gap Capbreton, the action shot was supposed to be in a pool but we lost the shot by mistake cause of a computer trouble...


Lorsque l’on découvre une pub dans un magazine, on n’a pas forcément tendance à imaginer l’ambiance et même le déroulement de celle-ci. La nouvelle pub TSG se devait de respecter des codes précis en terme de lieu, d’ambiance et de personnages. TSG international et ART BMX vous invitent à revivre cette journée en Espagne entre amis, le tout capturé par Gecko.

dead train in a random zone, what could be better to show how strong is that helmet by smashing a window !!

impossible to not add a muscle car in the background, Cyril made our dream reality and let us use his wonderful Pontiac GTO

ride a bike or cruise in a car, hard choice !!

sexy lady on rollerblade always got the heart of riders

always good to hang out after a session with friends and remind good memories. The crew is everything .




164 - SHOP

les anciens numéros de ART BMX sont aussi disponibles sur le shop de www.artbmxmag.com

à lire ou télécharger (HD) gratuitement les Webzines ART BMX sur www.issuu.com/artbmx Pour commander les anciens numéros, selectionnez votre produit (5 € par magazine) ART BMX Mag #2 #3 #5 #6 #9

et adressez ce bon avec votre règlement (frais de port offert) par chèque à l’ordre de Paris BMX School à l’adresse suivante : ART BMX / Paris BMX School - 126 rue de Turenne 75003 Paris Nom……………………………………………………………………… Prénom……………………………………………………… Date de naissance……………………………………

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168 - TEAM A.R.T. BMX WEBZINE #3 - Juin 2013 edition Paris BMX School # Siret 535 226 401 00011

126 rue de Turenne 75003 Paris France www.artbmxmag.com info@artbmxmag.com

worldwide Luis Elías Benavides luis@artbmxmag.com Racing staff Moana Moo Caille moana@artbmxmag.com

redacteur en chef Patrick Guimez pat@artbmxmag.com

PUB / Advertising pub@artbmxmag.com

Translating Caroline Roos Jb Peytavit

BD (Comics) Nicolas Curie

TEAM Chris Dietschy Manu Sanz JC Pieri Maureen Montuori Peka Devé Trevlon Hall Chase Gouin Yasuyuki Takeo Seb Ronjon Franck Belliot Mark Gray Viki Gomez Karim Bel Bachir Jesse Puente Fred Mairet Guillaume Ducreux

editeur Alain Massabova alain@artbmxmag.com Tel +33 611 171 826

PHOTO EDITOR Christian VanHanja photo@artbmxmag.com

stay tuned for the next issue with the world tour of JC pieri and arthur dietrich....

Guests Fabio Piva Paco Images Xabi Barreneche Rutger Pauw Tom SeVisual Maxime Cassagne Tristan Shu Lebeschu Allan V. Crane Santiago Leonardo Pablo Delgado Juan Páez Martín Inda Marcelo Lopes Gecko Terry Berentsen Kakeprod Amy Stewart-Johnston Antony Magne




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