Ecri racisme

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■ Enfin, certaines recommandations ciblent des mesures par rapport Ă  des groupes vulnĂ©rables particuliers, comme la RPG n°3 et la RPG n°13 sur les Roms/Tsiganes, la RPG n°5 sur les musulmans et la RPG n°9 sur l’antisĂ©mitisme.

ECRI

Relations avec la sociĂ©tĂ© civile Pour ĂȘtre efficace, l’action de l’ECRI en matiĂšre de lutte contre le racisme et l’intolĂ©rance se doit de toucher l’ensemble de la sociĂ©tĂ© civile. Les ONG sont en effet des partenaires clĂ©s de l’ECRI. Elles constituent des sources d’information vitales sur la situation des groupes relevant du mandat de l’ECRI et sur les incidents racistes et homo/transphobes. Elles sont Ă©galement des acteurs importants dans les changements concrets Ă  apporter au niveau national.

Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance

■

Au niveau national, des tables rondes sont rĂ©guliĂšrement proposĂ©es Ă  la suite de la publication des rapports de monitoring de l’ECRI. OrganisĂ©es avec les organes spĂ©cialisĂ©s, et destinĂ©es aux reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et des autoritĂ©s nationales, elles visent essentiellement Ă  faire rĂ©flĂ©chir les acteurs concernĂ©s aux moyens de rĂ©soudre ensemble les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance et Ă  veiller Ă  l’application des recommandations de l’ECRI. ■

Réunions thématiques

SecrĂ©tariat de l’ECRI Direction gĂ©nĂ©rale de la dĂ©mocratie Conseil de l’Europe F - 67075 STRASBOURG Cedex TĂ©l. : +33 (0) 3 88 41 29 64 Fax : +33 (0) 3 88 41 39 87 Courriel : ecri@coe.int Visitez notre site web : www.coe.int/ecri Site web du Conseil de l’Europe : www.coe.int

■ Au niveau europĂ©en, l’ECRI organise des sĂ©minaires sur des sujets prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt particulier. DestinĂ©s Ă  Ă©tablir un lien entre les situations nationales et le niveau intergouvernemental, ces rĂ©unions thĂ©matiques regroupent les organes spĂ©cialisĂ©s ou d’autres partenaires internationaux. ■ A titre d’exemples rĂ©cents peuvent ĂȘtre citĂ©s les sĂ©minaires avec les organes spĂ©cialisĂ©s suivants :

33 sur les dĂ©fis Ă  relever dans le contexte institutionnel et budgĂ©taire actuel (mai 2013) ; 33 sur les tendances rĂ©centes et les dĂ©fis en matiĂšre de lutte contre la discrimination (mai - juin 2012) ; 33 sur la discrimination dans l’emploi (mai 2011) ; 33 sur la communication relative aux phĂ©nomĂšnes de racisme et de discrimination raciale (fĂ©vrier 2009), ainsi que la table ronde conjointe entre l’ECRI, le HCR et le BIDDH sur la lutte contre le racisme, la xĂ©nophobie, la discrimination et l’intolĂ©rance contre les demandeurs d’asile et les rĂ©fugiĂ©s en Europe (novembre 2013).

© Conseil de l’Europe / PREMS 243113 / ©Shutterstock

Tables rondes

Pour toute information et toute publication sur l’ECRI, veuillez contacter :

FRA Le Conseil de l’Europe est la principale organisation de dĂ©fense des droits de l’homme du continent. Sur ses 47 États membres, 28 sont aussi membres de l’Union europĂ©enne. Tous les États membres du Conseil de l’Europe ont signĂ© la Convention europĂ©enne des droits de l’homme, un traitĂ© visant Ă  protĂ©ger les droits de l’homme, la dĂ©mocratie et l’État de droit. La Cour europĂ©enne des droits de l’homme contrĂŽle la mise en Ɠuvre de la Convention dans les États membres.

http:/www.coe.int/ecri


Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance La Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance (ECRI) est une instance de monitoring dans le domaine des droits de l’homme spĂ©cialisĂ©e dans les questions de lutte contre le racisme, la discrimination en raison de la « race », l’origine ethnique/nationale, la couleur, la nationalitĂ©, la religion ou la langue (discrimination raciale), la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance. ■

Une commission paneuropĂ©enne, composĂ©e de membres indĂ©pendants, crĂ©Ă©e par les chefs d’État et de gouvernement L’ECRI a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par le premier Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Europe. Son statut a Ă©tĂ© adoptĂ© par le ComitĂ© des Ministres de cette organisation le 13 juin 2002. ■

L’ECRI se compose de 47 membres dĂ©signĂ©s sur des critĂšres d’indĂ©pendance, d’impartialitĂ©, d’autoritĂ© morale et d’expertise dans le traitement des questions relatives au racisme, Ă  la discrimination raciale, Ă  la xĂ©nophobie, Ă  l’antisĂ©mitisme et Ă  l’intolĂ©rance. Chaque État membre du Conseil de l’Europe dĂ©signe une personne pour siĂ©ger au sein de l’ECRI. En adoptant une mise Ă  jour du statut de l’ECRI en octobre 2013, le ComitĂ© des Ministres a pris des dispositions pour renforcer le respect de ces critĂšres, en prĂ©cisant les modalitĂ©s pour dĂ©signer les membres et pour mettre fin Ă  leur mandat. ■

ActivitĂ©s Les activitĂ©s statutaires de l’ECRI couvrent le monitoring par pays, les travaux sur des thĂšmes gĂ©nĂ©raux, et les relations avec la sociĂ©tĂ© civile. ■

En outre, l’ECRI entretient des relations privilĂ©giĂ©es avec les autoritĂ©s indĂ©pendantes chargĂ©es de la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance au niveau national (organes spĂ©cialisĂ©s) et avec les partenaires intergouvernementaux concernĂ©s, comme l’Union europĂ©enne, les Nations Unies ou l’OSCE. ■

Les rapports par pays ci-aprĂšs devraient ĂȘtre publiĂ©s

Monitoring par pays Dans le cadre de ses travaux de monitoring par pays, l’ECRI analyse de prĂšs la situation dans chacun des États membres et formule des recommandations pour traiter les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance qu’elle y identifie. En vue d’obtenir la vision la plus complĂšte possible de la situation dans chaque État membre, une visite de contact y est organisĂ©e prĂ©alablement Ă  l’élaboration de chaque nouveau rapport. Lors de cette visite, une dĂ©lĂ©gation de l’ECRI rencontre les acteurs clĂ©s de la lutte contre le racisme et l’intolĂ©rance. ■

Tous les pays sont traitĂ©s sur un pied d’égalitĂ© ■ L’approche par pays de l’ECRI concerne l’ensemble des États membres du Conseil de l’Europe, sur un pied d’égalitĂ©. Les travaux se dĂ©roulent par cycles ; 9 Ă  10 pays sont visitĂ©s chaque annĂ©e.

33 en 2014  Allemagne, Belgique, Bulgarie, Slovaquie Suisse ; 33 en 2015  Albanie, Autriche, Estonie, GĂ©orgie, GrĂšce, Hongrie, NorvĂšge, Pologne, RĂ©publique TchĂšque ; 33 en 2016 ArmĂ©nie, AzerbaĂŻdjan, Bosnie-HerzĂ©govine, Chypre, France, Italie, Lituanie, « ex-RĂ©publique yougoslave de MacĂ©doine », Monaco, Turquie ; 33 en 2017 Andorre, Croatie, Danemark, Espagne, Islande, Lettonie, Luxembourg, MontĂ©nĂ©gro, Royaume-Uni, Serbie, SuĂšde ; 33 en 2018 Finlande, Irlande, Liechtenstein, Malte, Moldova, Portugal, Roumanie, Saint-Marin, Ukraine ; 33 en 2019 FĂ©dĂ©ration de Russie, Pays-Bas, SlovĂ©nie.

Angle thĂ©matique du 5e cycle En 2013, l’ECRI a dĂ©butĂ© ses travaux du 5e cycle de monitoring. Les rapports du 5Ăšme cycle sont centrĂ©s sur quatre thĂšmes principaux Ă©tudiĂ©s dans chaque pays. Il s’agit des questions lĂ©gislatives, du discours de haine, de la violence et des politiques d’intĂ©gration. Ces rapports portent Ă©galement sur des thĂšmes spĂ©cifiques Ă  chaque pays, et, notamment, sur le suivi des recommandations intĂ©rimaires adoptĂ©es lors du 4e cycle. Lors du 5e cycle, les questions LGBT sont abordĂ©es lorsqu’elles apparaissent dans le cadre de thĂšmes tels que le discours de haine, la violence ou la discrimination. ■

MĂ©thodes de travail du 5 cycle e

Les recommandations figurant dans les rapports par pays sont moins nombreuses que pour le 4e cycle de suivi, mais plus concrĂštes et exprimĂ©es de maniĂšre Ă  pouvoir en mesurer l’application. Comme pour le 4e cycle, un processus de suivi intermĂ©diaire a lieu deux ans aprĂšs la publication de ces rapports et porte sur deux recommandations jugĂ©es prioritaires. Enfin, pour les pays qui en font la demande, les visites de contact de l’ECRI peuvent ĂȘtre organisĂ©es conjointement avec celles d’autres mĂ©canismes de suivi similaires, et, notamment, le ComitĂ© consultatif de la Convention-cadre pour la protection des minoritĂ©s nationales. ■

Dialogue ouvert La publication des rapports par pays de l’ECRI est une Ă©tape importante dans le dĂ©veloppement d’un dialogue continu entre l’ECRI et les autoritĂ©s des États membres en ■

vue d’identifier des solutions pour rĂ©soudre les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance auxquels ces derniers font face. Les apports des organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres instances ou personnes actives en ce domaine sont les bienvenus dans ce processus pour assurer que les travaux de l’ECRI soient aussi constructifs et utiles que possible.

Travaux sur des thĂšmes gĂ©nĂ©raux L’ECRI Ă©labore des recommandations de politique gĂ©nĂ©rale (RPG) qui sont adressĂ©es aux gouvernements de tous les États membres. Ces recommandations proposent des lignes directrices dont les responsables de l’élaboration des stratĂ©gies et des politiques nationales sont invitĂ©s Ă  s’inspirer. ■

Certaines recommandations prĂ©cisent les outils nĂ©cessaires pour lutter efficacement contre le racisme et l’intolĂ©rance. Ainsi, la RPG n°1 dĂ©taille les fondements de la lutte contre le racisme, la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance, la RPG n°2 dĂ©finit les organes spĂ©cialisĂ©s Ă  mettre en place au niveau national, la RPG n°4 promeut un systĂšme d’enquĂȘtes nationales, la RPG n°7 Ă©tablit les aspects essentiels que doivent aborder les lĂ©gislations nationales. ■

D’autres Ă©laborent des lignes directrices sectorielles pour Ă©tayer la lutte contre le racisme dans des domaines particuliers. Ainsi, la RPG n°6 concerne l’internet, la RPG n°8 le terrorisme, la RPG n°10 l’éducation scolaire, la RPG n°11 la police, la RPG n°12 le sport et la RPG n°13 le monde du travail. ■


Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance La Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance (ECRI) est une instance de monitoring dans le domaine des droits de l’homme spĂ©cialisĂ©e dans les questions de lutte contre le racisme, la discrimination en raison de la « race », l’origine ethnique/nationale, la couleur, la nationalitĂ©, la religion ou la langue (discrimination raciale), la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance. ■

Une commission paneuropĂ©enne, composĂ©e de membres indĂ©pendants, crĂ©Ă©e par les chefs d’État et de gouvernement L’ECRI a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par le premier Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Europe. Son statut a Ă©tĂ© adoptĂ© par le ComitĂ© des Ministres de cette organisation le 13 juin 2002. ■

L’ECRI se compose de 47 membres dĂ©signĂ©s sur des critĂšres d’indĂ©pendance, d’impartialitĂ©, d’autoritĂ© morale et d’expertise dans le traitement des questions relatives au racisme, Ă  la discrimination raciale, Ă  la xĂ©nophobie, Ă  l’antisĂ©mitisme et Ă  l’intolĂ©rance. Chaque État membre du Conseil de l’Europe dĂ©signe une personne pour siĂ©ger au sein de l’ECRI. En adoptant une mise Ă  jour du statut de l’ECRI en octobre 2013, le ComitĂ© des Ministres a pris des dispositions pour renforcer le respect de ces critĂšres, en prĂ©cisant les modalitĂ©s pour dĂ©signer les membres et pour mettre fin Ă  leur mandat. ■

ActivitĂ©s Les activitĂ©s statutaires de l’ECRI couvrent le monitoring par pays, les travaux sur des thĂšmes gĂ©nĂ©raux, et les relations avec la sociĂ©tĂ© civile. ■

En outre, l’ECRI entretient des relations privilĂ©giĂ©es avec les autoritĂ©s indĂ©pendantes chargĂ©es de la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance au niveau national (organes spĂ©cialisĂ©s) et avec les partenaires intergouvernementaux concernĂ©s, comme l’Union europĂ©enne, les Nations Unies ou l’OSCE. ■

Les rapports par pays ci-aprĂšs devraient ĂȘtre publiĂ©s

Monitoring par pays Dans le cadre de ses travaux de monitoring par pays, l’ECRI analyse de prĂšs la situation dans chacun des États membres et formule des recommandations pour traiter les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance qu’elle y identifie. En vue d’obtenir la vision la plus complĂšte possible de la situation dans chaque État membre, une visite de contact y est organisĂ©e prĂ©alablement Ă  l’élaboration de chaque nouveau rapport. Lors de cette visite, une dĂ©lĂ©gation de l’ECRI rencontre les acteurs clĂ©s de la lutte contre le racisme et l’intolĂ©rance. ■

Tous les pays sont traitĂ©s sur un pied d’égalitĂ© ■ L’approche par pays de l’ECRI concerne l’ensemble des États membres du Conseil de l’Europe, sur un pied d’égalitĂ©. Les travaux se dĂ©roulent par cycles ; 9 Ă  10 pays sont visitĂ©s chaque annĂ©e.

33 en 2014  Allemagne, Belgique, Bulgarie, Slovaquie Suisse ; 33 en 2015  Albanie, Autriche, Estonie, GĂ©orgie, GrĂšce, Hongrie, NorvĂšge, Pologne, RĂ©publique TchĂšque ; 33 en 2016 ArmĂ©nie, AzerbaĂŻdjan, Bosnie-HerzĂ©govine, Chypre, France, Italie, Lituanie, « ex-RĂ©publique yougoslave de MacĂ©doine », Monaco, Turquie ; 33 en 2017 Andorre, Croatie, Danemark, Espagne, Islande, Lettonie, Luxembourg, MontĂ©nĂ©gro, Royaume-Uni, Serbie, SuĂšde ; 33 en 2018 Finlande, Irlande, Liechtenstein, Malte, Moldova, Portugal, Roumanie, Saint-Marin, Ukraine ; 33 en 2019 FĂ©dĂ©ration de Russie, Pays-Bas, SlovĂ©nie.

Angle thĂ©matique du 5e cycle En 2013, l’ECRI a dĂ©butĂ© ses travaux du 5e cycle de monitoring. Les rapports du 5Ăšme cycle sont centrĂ©s sur quatre thĂšmes principaux Ă©tudiĂ©s dans chaque pays. Il s’agit des questions lĂ©gislatives, du discours de haine, de la violence et des politiques d’intĂ©gration. Ces rapports portent Ă©galement sur des thĂšmes spĂ©cifiques Ă  chaque pays, et, notamment, sur le suivi des recommandations intĂ©rimaires adoptĂ©es lors du 4e cycle. Lors du 5e cycle, les questions LGBT sont abordĂ©es lorsqu’elles apparaissent dans le cadre de thĂšmes tels que le discours de haine, la violence ou la discrimination. ■

MĂ©thodes de travail du 5 cycle e

Les recommandations figurant dans les rapports par pays sont moins nombreuses que pour le 4e cycle de suivi, mais plus concrĂštes et exprimĂ©es de maniĂšre Ă  pouvoir en mesurer l’application. Comme pour le 4e cycle, un processus de suivi intermĂ©diaire a lieu deux ans aprĂšs la publication de ces rapports et porte sur deux recommandations jugĂ©es prioritaires. Enfin, pour les pays qui en font la demande, les visites de contact de l’ECRI peuvent ĂȘtre organisĂ©es conjointement avec celles d’autres mĂ©canismes de suivi similaires, et, notamment, le ComitĂ© consultatif de la Convention-cadre pour la protection des minoritĂ©s nationales. ■

Dialogue ouvert La publication des rapports par pays de l’ECRI est une Ă©tape importante dans le dĂ©veloppement d’un dialogue continu entre l’ECRI et les autoritĂ©s des États membres en ■

vue d’identifier des solutions pour rĂ©soudre les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance auxquels ces derniers font face. Les apports des organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres instances ou personnes actives en ce domaine sont les bienvenus dans ce processus pour assurer que les travaux de l’ECRI soient aussi constructifs et utiles que possible.

Travaux sur des thĂšmes gĂ©nĂ©raux L’ECRI Ă©labore des recommandations de politique gĂ©nĂ©rale (RPG) qui sont adressĂ©es aux gouvernements de tous les États membres. Ces recommandations proposent des lignes directrices dont les responsables de l’élaboration des stratĂ©gies et des politiques nationales sont invitĂ©s Ă  s’inspirer. ■

Certaines recommandations prĂ©cisent les outils nĂ©cessaires pour lutter efficacement contre le racisme et l’intolĂ©rance. Ainsi, la RPG n°1 dĂ©taille les fondements de la lutte contre le racisme, la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance, la RPG n°2 dĂ©finit les organes spĂ©cialisĂ©s Ă  mettre en place au niveau national, la RPG n°4 promeut un systĂšme d’enquĂȘtes nationales, la RPG n°7 Ă©tablit les aspects essentiels que doivent aborder les lĂ©gislations nationales. ■

D’autres Ă©laborent des lignes directrices sectorielles pour Ă©tayer la lutte contre le racisme dans des domaines particuliers. Ainsi, la RPG n°6 concerne l’internet, la RPG n°8 le terrorisme, la RPG n°10 l’éducation scolaire, la RPG n°11 la police, la RPG n°12 le sport et la RPG n°13 le monde du travail. ■


Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance La Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance (ECRI) est une instance de monitoring dans le domaine des droits de l’homme spĂ©cialisĂ©e dans les questions de lutte contre le racisme, la discrimination en raison de la « race », l’origine ethnique/nationale, la couleur, la nationalitĂ©, la religion ou la langue (discrimination raciale), la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance. ■

Une commission paneuropĂ©enne, composĂ©e de membres indĂ©pendants, crĂ©Ă©e par les chefs d’État et de gouvernement L’ECRI a Ă©tĂ© crĂ©Ă©e par le premier Sommet des chefs d’État et de gouvernement du Conseil de l’Europe. Son statut a Ă©tĂ© adoptĂ© par le ComitĂ© des Ministres de cette organisation le 13 juin 2002. ■

L’ECRI se compose de 47 membres dĂ©signĂ©s sur des critĂšres d’indĂ©pendance, d’impartialitĂ©, d’autoritĂ© morale et d’expertise dans le traitement des questions relatives au racisme, Ă  la discrimination raciale, Ă  la xĂ©nophobie, Ă  l’antisĂ©mitisme et Ă  l’intolĂ©rance. Chaque État membre du Conseil de l’Europe dĂ©signe une personne pour siĂ©ger au sein de l’ECRI. En adoptant une mise Ă  jour du statut de l’ECRI en octobre 2013, le ComitĂ© des Ministres a pris des dispositions pour renforcer le respect de ces critĂšres, en prĂ©cisant les modalitĂ©s pour dĂ©signer les membres et pour mettre fin Ă  leur mandat. ■

ActivitĂ©s Les activitĂ©s statutaires de l’ECRI couvrent le monitoring par pays, les travaux sur des thĂšmes gĂ©nĂ©raux, et les relations avec la sociĂ©tĂ© civile. ■

En outre, l’ECRI entretient des relations privilĂ©giĂ©es avec les autoritĂ©s indĂ©pendantes chargĂ©es de la lutte contre le racisme, la discrimination raciale, la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance au niveau national (organes spĂ©cialisĂ©s) et avec les partenaires intergouvernementaux concernĂ©s, comme l’Union europĂ©enne, les Nations Unies ou l’OSCE. ■

Les rapports par pays ci-aprĂšs devraient ĂȘtre publiĂ©s

Monitoring par pays Dans le cadre de ses travaux de monitoring par pays, l’ECRI analyse de prĂšs la situation dans chacun des États membres et formule des recommandations pour traiter les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance qu’elle y identifie. En vue d’obtenir la vision la plus complĂšte possible de la situation dans chaque État membre, une visite de contact y est organisĂ©e prĂ©alablement Ă  l’élaboration de chaque nouveau rapport. Lors de cette visite, une dĂ©lĂ©gation de l’ECRI rencontre les acteurs clĂ©s de la lutte contre le racisme et l’intolĂ©rance. ■

Tous les pays sont traitĂ©s sur un pied d’égalitĂ© ■ L’approche par pays de l’ECRI concerne l’ensemble des États membres du Conseil de l’Europe, sur un pied d’égalitĂ©. Les travaux se dĂ©roulent par cycles ; 9 Ă  10 pays sont visitĂ©s chaque annĂ©e.

33 en 2014  Allemagne, Belgique, Bulgarie, Slovaquie Suisse ; 33 en 2015  Albanie, Autriche, Estonie, GĂ©orgie, GrĂšce, Hongrie, NorvĂšge, Pologne, RĂ©publique TchĂšque ; 33 en 2016 ArmĂ©nie, AzerbaĂŻdjan, Bosnie-HerzĂ©govine, Chypre, France, Italie, Lituanie, « ex-RĂ©publique yougoslave de MacĂ©doine », Monaco, Turquie ; 33 en 2017 Andorre, Croatie, Danemark, Espagne, Islande, Lettonie, Luxembourg, MontĂ©nĂ©gro, Royaume-Uni, Serbie, SuĂšde ; 33 en 2018 Finlande, Irlande, Liechtenstein, Malte, Moldova, Portugal, Roumanie, Saint-Marin, Ukraine ; 33 en 2019 FĂ©dĂ©ration de Russie, Pays-Bas, SlovĂ©nie.

Angle thĂ©matique du 5e cycle En 2013, l’ECRI a dĂ©butĂ© ses travaux du 5e cycle de monitoring. Les rapports du 5Ăšme cycle sont centrĂ©s sur quatre thĂšmes principaux Ă©tudiĂ©s dans chaque pays. Il s’agit des questions lĂ©gislatives, du discours de haine, de la violence et des politiques d’intĂ©gration. Ces rapports portent Ă©galement sur des thĂšmes spĂ©cifiques Ă  chaque pays, et, notamment, sur le suivi des recommandations intĂ©rimaires adoptĂ©es lors du 4e cycle. Lors du 5e cycle, les questions LGBT sont abordĂ©es lorsqu’elles apparaissent dans le cadre de thĂšmes tels que le discours de haine, la violence ou la discrimination. ■

MĂ©thodes de travail du 5 cycle e

Les recommandations figurant dans les rapports par pays sont moins nombreuses que pour le 4e cycle de suivi, mais plus concrĂštes et exprimĂ©es de maniĂšre Ă  pouvoir en mesurer l’application. Comme pour le 4e cycle, un processus de suivi intermĂ©diaire a lieu deux ans aprĂšs la publication de ces rapports et porte sur deux recommandations jugĂ©es prioritaires. Enfin, pour les pays qui en font la demande, les visites de contact de l’ECRI peuvent ĂȘtre organisĂ©es conjointement avec celles d’autres mĂ©canismes de suivi similaires, et, notamment, le ComitĂ© consultatif de la Convention-cadre pour la protection des minoritĂ©s nationales. ■

Dialogue ouvert La publication des rapports par pays de l’ECRI est une Ă©tape importante dans le dĂ©veloppement d’un dialogue continu entre l’ECRI et les autoritĂ©s des États membres en ■

vue d’identifier des solutions pour rĂ©soudre les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance auxquels ces derniers font face. Les apports des organisations non gouvernementales (ONG) et d’autres instances ou personnes actives en ce domaine sont les bienvenus dans ce processus pour assurer que les travaux de l’ECRI soient aussi constructifs et utiles que possible.

Travaux sur des thĂšmes gĂ©nĂ©raux L’ECRI Ă©labore des recommandations de politique gĂ©nĂ©rale (RPG) qui sont adressĂ©es aux gouvernements de tous les États membres. Ces recommandations proposent des lignes directrices dont les responsables de l’élaboration des stratĂ©gies et des politiques nationales sont invitĂ©s Ă  s’inspirer. ■

Certaines recommandations prĂ©cisent les outils nĂ©cessaires pour lutter efficacement contre le racisme et l’intolĂ©rance. Ainsi, la RPG n°1 dĂ©taille les fondements de la lutte contre le racisme, la xĂ©nophobie, l’antisĂ©mitisme et l’intolĂ©rance, la RPG n°2 dĂ©finit les organes spĂ©cialisĂ©s Ă  mettre en place au niveau national, la RPG n°4 promeut un systĂšme d’enquĂȘtes nationales, la RPG n°7 Ă©tablit les aspects essentiels que doivent aborder les lĂ©gislations nationales. ■

D’autres Ă©laborent des lignes directrices sectorielles pour Ă©tayer la lutte contre le racisme dans des domaines particuliers. Ainsi, la RPG n°6 concerne l’internet, la RPG n°8 le terrorisme, la RPG n°10 l’éducation scolaire, la RPG n°11 la police, la RPG n°12 le sport et la RPG n°13 le monde du travail. ■


■ Enfin, certaines recommandations ciblent des mesures par rapport Ă  des groupes vulnĂ©rables particuliers, comme la RPG n°3 et la RPG n°13 sur les Roms/Tsiganes, la RPG n°5 sur les musulmans et la RPG n°9 sur l’antisĂ©mitisme.

ECRI

Relations avec la sociĂ©tĂ© civile Pour ĂȘtre efficace, l’action de l’ECRI en matiĂšre de lutte contre le racisme et l’intolĂ©rance se doit de toucher l’ensemble de la sociĂ©tĂ© civile. Les ONG sont en effet des partenaires clĂ©s de l’ECRI. Elles constituent des sources d’information vitales sur la situation des groupes relevant du mandat de l’ECRI et sur les incidents racistes et homo/transphobes. Elles sont Ă©galement des acteurs importants dans les changements concrets Ă  apporter au niveau national.

Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance

■

Au niveau national, des tables rondes sont rĂ©guliĂšrement proposĂ©es Ă  la suite de la publication des rapports de monitoring de l’ECRI. OrganisĂ©es avec les organes spĂ©cialisĂ©s, et destinĂ©es aux reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et des autoritĂ©s nationales, elles visent essentiellement Ă  faire rĂ©flĂ©chir les acteurs concernĂ©s aux moyens de rĂ©soudre ensemble les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance et Ă  veiller Ă  l’application des recommandations de l’ECRI. ■

Réunions thématiques

SecrĂ©tariat de l’ECRI Direction gĂ©nĂ©rale de la dĂ©mocratie Conseil de l’Europe F - 67075 STRASBOURG Cedex TĂ©l. : +33 (0) 3 88 41 29 64 Fax : +33 (0) 3 88 41 39 87 Courriel : ecri@coe.int Visitez notre site web : www.coe.int/ecri Site web du Conseil de l’Europe : www.coe.int

■ Au niveau europĂ©en, l’ECRI organise des sĂ©minaires sur des sujets prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt particulier. DestinĂ©s Ă  Ă©tablir un lien entre les situations nationales et le niveau intergouvernemental, ces rĂ©unions thĂ©matiques regroupent les organes spĂ©cialisĂ©s ou d’autres partenaires internationaux. ■ A titre d’exemples rĂ©cents peuvent ĂȘtre citĂ©s les sĂ©minaires avec les organes spĂ©cialisĂ©s suivants :

33 sur les dĂ©fis Ă  relever dans le contexte institutionnel et budgĂ©taire actuel (mai 2013) ; 33 sur les tendances rĂ©centes et les dĂ©fis en matiĂšre de lutte contre la discrimination (mai - juin 2012) ; 33 sur la discrimination dans l’emploi (mai 2011) ; 33 sur la communication relative aux phĂ©nomĂšnes de racisme et de discrimination raciale (fĂ©vrier 2009), ainsi que la table ronde conjointe entre l’ECRI, le HCR et le BIDDH sur la lutte contre le racisme, la xĂ©nophobie, la discrimination et l’intolĂ©rance contre les demandeurs d’asile et les rĂ©fugiĂ©s en Europe (novembre 2013).

© Conseil de l’Europe / PREMS 243113 / ©Shutterstock

Tables rondes

Pour toute information et toute publication sur l’ECRI, veuillez contacter :

FRA Le Conseil de l’Europe est la principale organisation de dĂ©fense des droits de l’homme du continent. Sur ses 47 États membres, 28 sont aussi membres de l’Union europĂ©enne. Tous les États membres du Conseil de l’Europe ont signĂ© la Convention europĂ©enne des droits de l’homme, un traitĂ© visant Ă  protĂ©ger les droits de l’homme, la dĂ©mocratie et l’État de droit. La Cour europĂ©enne des droits de l’homme contrĂŽle la mise en Ɠuvre de la Convention dans les États membres.

http:/www.coe.int/ecri


■ Enfin, certaines recommandations ciblent des mesures par rapport Ă  des groupes vulnĂ©rables particuliers, comme la RPG n°3 et la RPG n°13 sur les Roms/Tsiganes, la RPG n°5 sur les musulmans et la RPG n°9 sur l’antisĂ©mitisme.

ECRI

Relations avec la sociĂ©tĂ© civile Pour ĂȘtre efficace, l’action de l’ECRI en matiĂšre de lutte contre le racisme et l’intolĂ©rance se doit de toucher l’ensemble de la sociĂ©tĂ© civile. Les ONG sont en effet des partenaires clĂ©s de l’ECRI. Elles constituent des sources d’information vitales sur la situation des groupes relevant du mandat de l’ECRI et sur les incidents racistes et homo/transphobes. Elles sont Ă©galement des acteurs importants dans les changements concrets Ă  apporter au niveau national.

Commission europĂ©enne contre le racisme et l’intolĂ©rance

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Au niveau national, des tables rondes sont rĂ©guliĂšrement proposĂ©es Ă  la suite de la publication des rapports de monitoring de l’ECRI. OrganisĂ©es avec les organes spĂ©cialisĂ©s, et destinĂ©es aux reprĂ©sentants de la sociĂ©tĂ© civile et des autoritĂ©s nationales, elles visent essentiellement Ă  faire rĂ©flĂ©chir les acteurs concernĂ©s aux moyens de rĂ©soudre ensemble les problĂšmes de racisme et d’intolĂ©rance et Ă  veiller Ă  l’application des recommandations de l’ECRI. ■

Réunions thématiques

SecrĂ©tariat de l’ECRI Direction gĂ©nĂ©rale de la dĂ©mocratie Conseil de l’Europe F - 67075 STRASBOURG Cedex TĂ©l. : +33 (0) 3 88 41 29 64 Fax : +33 (0) 3 88 41 39 87 Courriel : ecri@coe.int Visitez notre site web : www.coe.int/ecri Site web du Conseil de l’Europe : www.coe.int

■ Au niveau europĂ©en, l’ECRI organise des sĂ©minaires sur des sujets prĂ©sentant un intĂ©rĂȘt particulier. DestinĂ©s Ă  Ă©tablir un lien entre les situations nationales et le niveau intergouvernemental, ces rĂ©unions thĂ©matiques regroupent les organes spĂ©cialisĂ©s ou d’autres partenaires internationaux. ■ A titre d’exemples rĂ©cents peuvent ĂȘtre citĂ©s les sĂ©minaires avec les organes spĂ©cialisĂ©s suivants :

33 sur les dĂ©fis Ă  relever dans le contexte institutionnel et budgĂ©taire actuel (mai 2013) ; 33 sur les tendances rĂ©centes et les dĂ©fis en matiĂšre de lutte contre la discrimination (mai - juin 2012) ; 33 sur la discrimination dans l’emploi (mai 2011) ; 33 sur la communication relative aux phĂ©nomĂšnes de racisme et de discrimination raciale (fĂ©vrier 2009), ainsi que la table ronde conjointe entre l’ECRI, le HCR et le BIDDH sur la lutte contre le racisme, la xĂ©nophobie, la discrimination et l’intolĂ©rance contre les demandeurs d’asile et les rĂ©fugiĂ©s en Europe (novembre 2013).

© Conseil de l’Europe / PREMS 243113 / ©Shutterstock

Tables rondes

Pour toute information et toute publication sur l’ECRI, veuillez contacter :

FRA Le Conseil de l’Europe est la principale organisation de dĂ©fense des droits de l’homme du continent. Sur ses 47 États membres, 28 sont aussi membres de l’Union europĂ©enne. Tous les États membres du Conseil de l’Europe ont signĂ© la Convention europĂ©enne des droits de l’homme, un traitĂ© visant Ă  protĂ©ger les droits de l’homme, la dĂ©mocratie et l’État de droit. La Cour europĂ©enne des droits de l’homme contrĂŽle la mise en Ɠuvre de la Convention dans les États membres.

http:/www.coe.int/ecri


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