— 84 — de son époux ; ce qui l'obligea, comme nous l'avons dit, de modifier considérablement le règlement de vie qu'elle s'était tracé. Toutefois, cela ne lui fit rien perdre de sa dévotion et de sa ferveur. Au contraire, elle allait toujours en progressant dans les voies de la perfection; et, après son union, elle ajouta à ses autres vertus une entiére fidélité à tous ses devoirs envers le mari que le ciel venait de lui donner, l'aimant et le respectant comme son père, et lui obéissant comme à son maître. Et ce ne furent pas là les dipositions d'un moment. Elle persévéra dans cette soumission, ce respect et cet amour, tant qu'il plut à Dieu de lui conserver son cher Magloire ; de sorte qu'elle fut toujours le modèle des épouses Chrétiennes, comme elle avait é t é , avant son maria-ge, celui de toutes les filles vertueuses.