(20) C H A P I T R E De
I.
la Guiane française, ou France équinoxiale.
NOUS
en avons déjà fait exactement con-
naître les limites dans ce qui précède, et nous ferons un chapitre séparé vers la fin de cet ouvrage, de tout ce qui est relatif à la direction et à la vitesse des courans, aux vents dominans, aux marées, aux sondes, aux gissemens des côtes, et autres observations nautiques, qui ne sont pas de nature à intéresser également toutes les classes de lecteurs. Les principales rivières qui l'arrosent, indépendamment de celles du Cap de Nord et de Maroni,
sont celles d'Ojapock,
d'Aprouague, d'Ouya, de Kourou
et de
Sinamari. Les Français s'établirent pour la première fois dans la Guiane vers l'an 1635, l'abandonnèrent quelque tems après, y furent remplacés par les Anglais, et s'en remirent en possession vers 1664. Le terrain en est excellent dans beaucoup de parties, les productions en général d'une qualité supérieure, les