(219) former par ses propres observations dans le cours de ses voyages. Il dit, aux pages 308 et 309,
le fruit de l'Abricotier est rond et
plus gros qu'une balle à jouer.... Jusqueslà l'auteur a parfaitement raison, car un bel Abricot de cette espèce est au moins de la grosseur d'un boulet de dix-huit livres. Son noyau, ajoute-t-il, a la grosseur d'un œuf de poule. Ce noyau (ou plutôt cette amande) est rarement seul ; on en trouve souvent dans un m ê m e Abricot, deux, trois et jusqu'à quatre, chacun de la grosseur que l'auteur désigne ( 1 ) . Je ne releverai pas une erreur manifeste de la page 318,
où on lit que les Cannes à
sucre sont la principale richesse de la Colonie, tandis que jusqu'à ce jour le sucre est à peine un objet d'exportation pour la Guiane Française, et je m e contenterai de choisir dans ce chapitre l'article suivant, auquel je ne m e permettrai pas de changer une syllabe ; je prie le lecteur de vouloir bien le lire avecattention. ( 1 ) C'est assez dire que l'Abricot d'Amérique n'a de c o m m u n que le n o m avec celui d'Europe.