(127) gros Ceux. Ces derniers, qui doivent leur n o m à leur conformation particulière, et dont les plus gros pèsent à peine un tiers de livre, sont excessivement c o m m u n s , nagent toujours par bandes sur les bords de la mer, et sont tellement à sa surface, que leurs yeux, saillans d'un demi pouce se m o n trent tout-à-fait en dehors. O n les tue ordinairement à coups de fusil, ou bien avec une espèce deflècheà quatre ou cinq branches, uniquement destinée à cet usage, et qui en perce quelquefois plusieurs. Par la raison, malheureusement trop générale, que tout ce qui vicie, abonde, les poissons sans écailles sont incomparablement plus
multipliés
que les autres, et pour
les individus, et pour les espèces. Quelquesuns sont recouverts d'une espèce de substance visqueuse, à-peu-près c o m m e l'anguille, et tous plus ou moins armés de piquans vraiment redoutables. L a plus légère blessure de ces piquans est presque toujours dangereuse, et peut causer la mort, on en a eu des exemples terribles dans la Colonie, et voici celui dont j'ai été témoin. L e canot revenait de la pêche, et l'on avait