Sentence du conseil fédéral Suisse

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d'Argent; il présente encore à cet endroit une largeur d'à peu près 650 mètres. Son cours supérieur, coupé de chutes et de rapides, n'est pas navigable. Tout un réseau étendu d'affluents, parmi lesquels le Camopi qui passa autrefois pour le cours principal, le Yaoué et le Yaroupi lui apportent leurs eaux, de gauche et de droite. S e s sources sont aux monts Tumuc-Humac ; d'après Coudreau, le Souanre serait le bras principal et la source proprement dite. L e cours [de l'Oyapoc a une direction générale du sud-ouest au nord-est. d) Avant de décrire l'intérieur du territoire con­ testé, il faut rappeler combien sont incertaines les données qu'on possède actuellement sur cette contrée. On ne doit utiliser qu'avec prudence celles de Coudreau qui a parcouru la Guyane pendant une dizaine d'années. L e D Göldi ), ainsi que les Petermanns Mitteilungen ), ont vivement critiqué les résultats de ses explorations. Ses propres déclarations sont de nature à permettre aux géographes de former leur opinion ) : «Je n'ai pu obtenir de déterminations astrono­ miques d'une précision suffisante pour les faire entrer en ligne de compte.» Et ailleurs: « Les levés par terre ont été mesurés au podomètre et leurs directions ont été données approximativement d'après les renseignements des Indiens. » Au point de vue géologique, le territoire guyanais est d'après A. de Lapparent ) «divisé par l'Essequibo en deux parties: celle de l'Orient est une pénéplaine archéenne, tandis que le grès abonde dans la partie haute ou véné­ zuélienne ». Il faut ajouter à cette donnée générale que la géor

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) E. A. Göldi, 1. c , pp. 98-99; 111; 128-129; 155. ) D A. Petermanns Mitteilungen, 39. Band, 1893, Litteraturbericht, page 128. ) H. Coudreau, 1. c., page 446. ) A. de Lapparent, 1. c., page b61. 2

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