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la source de cette riviere dernière, jusques vers celle d'Oyapock, dans la direction indiquée pour l'Arrowary ; mais sans rien stipuler au dela, et r e m e t t r e à prononcer sur la pro longation ultérieure de nos limites, que nous soyons plus instruits sur ce qui concerne cette partie. Nos b o r n e s reconnues d'un côté jusqu'à la source d'Oyapock, tandis que de l'autre nous pouvons nous éten dre sans opposition jusqu'à celle du Marony, il sembleroit indiqué de tirer une ligne de la s o u r c e de l'une de c e s rivieres à l'autre, pour a c h e v e r de renfermer la G u y a n e française entre quatre bornes distinctes, et possibles à vérifier lors de quelques difficultés . . . » C'est dans le môme mémoire probablement que le baron B e s s n e r donnait au gouvernement c e s renseigne ments au sujet de nouveaux établissements français ) : « L e s ordres de la Cour relativement à V i n c e n t Pinzon ont été e x é c u t é s autant que les difficultés inséparables de tous les nouveaux établissements que le grand éloignement des secours a fort augmentées en cette occasion ont pu le permettre. Il y existe (au M a c a r é ) un poste militaire qui constate votre propriété par la possession, et qui protège, en outre, les missions du M a c a r y et du Counani où, depuis son établissement, le nombre des Indiens a fort augmenté. Ci-devant les Portugais ne se contentaient pas de pour suivre c e u x qui s'acheminaient v e r s nous ; ils venaient les enlever sur notre territoire qu'ils affectaient de ne pas connaître. L ' a r r i v é e de nos troupes a empêché leur déta chement de continuer leurs courses en deça de nos limites. » 1
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D a n s une lettre du 14 septembre 1783 ) le maréchal de Castries approuva les mesures prises par B e s s n e r au 1
) M. F . I, pp. 203 et suiv., A r c h i v e s des Colonies.
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) Cité dans M. F . I, page 204, A r c h i v e s de la Guyane.