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M. F . Il, pp. 1 et suiv., est conservé à la « Bibliothèque Nationale de Paris, Collection Clairambault, Manuscrits, n° 1016, p. 635 et suivantes » et le même texte se trouve aussi probablement quelque part aux Archives du Minis tère des Affaires Etrangères, mais pas à l'endroit indiqué par M. F. H, page 1; R . B . , 1. c dit: « L e Mémoire remis par le Président Rouillé en 1698 au Gouvernement Portu gais ne peut pas être.... une copie de la minute originale conservée aux Archives des Affaires Etrangères, à Paris, t. X X X I I I de la Correspondance de Portugal ». Ce qui revient à dire que M. F . II, page 1, indique exactement l'endroit où est conservé le « Mémoire remis », mais qu'à cet endroit (Archives des Affaires Etrangères, Portugal, t. X X X I I I , fol. 300) ne se trouve pas le texte reproduit par M. F . II, pp. .1 et suiv. R. B . II, page 200, prétend ensuite qu'il a été possible de « reconstituer » le texte du « Mémoire remis ». Charles Meyniard qui, en 1896, aurait comparé ce texte avec le pre mier mémoire de 1688, aurait déclaré qu'à l'exception de certains passages qu'il reproduisit, les deux documents concordaient ). 1
On peut, par conséquent, admettre que, pour opérer la « reconstitution », on a simplement inséré dans le texte du mémoire de 1688, transcrit dans Malouet (1. c , conf. cidessus, page 185, note 2), les modifications signalées par Meyniard. D e l'exposé de R. B . II, page 200, on est amené à conclure que le texte produit, ibidem, pp. 201 et suiv., par le Brésil, est le texte, reconstitué selon la méthode indiquée, du « Mémoire remis ». Il n'est pas fourni de jus tification à l'appui de l'authenticité de ce texte, mais l'ar1) M. Charles Meyniard, L a question du contesté franco-brésilien (suite) dans L a Marine Française, Paris, 10 septembre 1896, pp. 211 et 212.