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bords de l'Amazone pour sommer les Portugais « d'aban donner les forts qu'ils venaient de bâtir sur la rive gauche de ce fleuve, attendu que toute la rive septentrionale de l'Amazone appartenait de droit à S a Majesté T r è s Chré tienne ) ». L e rapport de Ferrolles sur son expédition aux postes portugais sur l'Araguary (1688) a fait, entre les rédacteurs des mémoires français et brésiliens, l'objet d'une vive con troverse qui porte sur un point très précis : L e texte du rapport de Ferrolles, reproduit par le Brésil, mentionne « la rivière du Cap d'Orange, appellée par les Portugais rivière de Vincent Pinson et par les Français Oyapoc ». L e s mé moires français déclarent que ce passage est « une addition au texte original ) » et que « cette identification (du Vin cent Pinçon et de l'Oyapoc) a purement et simplement pour base une interpolation ) ». L e Brésil répond par des explications sur les textes ) ; il maintient l'authenticité du passage contesté et reproche de son côté au mémoire français d'avoir « omis la partie essentielle » ) du rapport de Ferrolles. 11 résulte ce qui suit des pièces imprimées produites jusqu'à la fin de 1899 : L a F r a n c e parlait d'un mémoire de Ferrolles (a), le Brésil d'un autre mémoire (b) qu'il attribuait à Ferrolles. a) L e rapport qu'invoque la F r a n c e est reproduit dans M. F . II, pp. 155 et suiv., d'après une copie conservée aux 1
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) M. F . I, pp. 163, 164, d'après « les Archives des Colonies, t. L X I I I », et M. B . I, page 123, également d'après les « Archives (françaises) du Ministère de la Marine et des Colonies»; conf. toutefois ci-dessous, pp. 163 et suiv. ) M. F . II, page 158. ) R . F . , page 68. ) R . B . II, pp. 143-151. ) R. B . II, page 147. 2
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